Diplôme Design Urbain # 2015

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de sign urb ain

Institut d’Urbanisme de Grenoble Projets de Fin d’étude _ 2015


Design Urbain _ Projets de Fin d’Etudes _ 2015 Design Urbain est une formation de deuxième année du master « sciences du territoire », spécialité « Urbanisme et Projet Urbain » de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (IUG). Plus d’information sur le blog du master : http://designurbaingrenoble.wordpress.com/


Sommaire 4

30 Projet

Laura Loison Le quartier des Escanaux en projets

Édito Processus & protocole 34 Projet

6 Projet

La Villeneuve d’Échirolles, un territoire en projets

Charlène Alix Rennes, ville archipel remise en cause de son organisation

10 Recherche Eva Chaudier Fom old roots to new shoots

Benoît Pellissier

38 Projet

Edouard Réhault Ruralisme et densité, le cas de Renac en Bretagne

42 Recherche Jean Sirdey 14 Projet

Fabienne Coillet Habiter en zone inondable, l’Arbresle à l’aune d’une expansion Lyonnaise

18 Projet

L’urbanité : entre récits et projets, l’apport de Pierre Sansot

Fanny Gonzalez de Quijano & Quentin Morise L’Air(e) de Rien

22 Projet

Pauline Lemoine

26 Projet

Shuxian Lin Repenser la vallée du Drac

Design Urbain _ PFE, 2015

Habiter autrement Ruy-Montceau


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Édito Design Urbain est une formation de niveau master 2 de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (IUG). Plus précisément, c’est un parcours de la spécialité « Urbanisme et Projet Urbain » du master « sciences du territoire ». Cette formation est co-construite et animée par l’IUG, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble (ENSAG), la Haute Ecole du Paysage, d’Architecture et d’Ingénierie de Genève (HEPIA), l’Institut de Géographie et Durabilité de l’Université de Lausanne (IGD-UNIL) et l’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy (ESAAA). L’objectif de ce master est double : répondre aux profondes mutations du territoire et au contexte de crises (économiques, écologique, démocratiques…) déstabilisant les modalités courantes de la fabrique urbaine tout en réunissant les acteurs de la filière urbanisme-architecture-paysage pour former des professionnels capables de comprendre, d’expérimenter et de fabriquer les territoires de demain. Ce parcours souhaite aussi doter les étudiants d’une solide culture tant sur la ville contemporaine que sur les modalités de sa fabrique. La maîtrise des outils de représentation (dessin, cartographie, film, maquette...) est par ailleurs l’une des ambitions de cette formation. La question de la représentation est en effet indispensable si on la considère - non comme une finalité - mais comme un potentiel atout d’expérimentation. Enfin, recherche et pratique, étroitement mêlées au sein de la formation, participent de cette initiation aux fabriques urbaines contemporaines. La formation, ouverte l’an passé, se décompose en deux semestres distincts. Alors que les enseignements du premier semestre se fondent sur des temps de séminaires et d’ateliers, le second semestre est pour sa part consacré à un stage. En parallèle de celui-ci les étudiants élaborent un projet de fin d’étude, travail personnel dont le sujet - construit par l’étudiant – répond à une problématique contemporaine du design urbain. Dans le cas d’étudiants poursuivant une mention « recherche », ce travail de fin d’étude donne lieu à la rédaction d’un mémoire de recherche. Pour les autres, il s’agit de concevoir un projet urbain. Véritable tour d’horizon des productions de la promotion 2014-15, le présent document retranscrit et synthétise l’ensemble des sujets et des démarches élaborés dans le cadre de ce travail de diplôme. Jennifer Buyck, responsable du master Design Urbain


Etapes de diplôme Cinq échéances intermédiaires, étapes officielles, ponctuent l’avancement des réflexions. Elles ont pour but d’imposer un rythme et d’établir des objectifs dans l’établissement du projet, de manière à ce que l’ensemble des étudiants arrive à un niveau de projet homogène pour l’étape du mois de juillet. Pour chaque étape intermédiaire est établi un niveau de définition du projet. Il est demandé aux étudiants d’atteindre les objectifs prédéfinis. Cependant, de par la diversité des thématiques étudiées, chaque projet nécessite des recherches et des fondements analytiques différents. La validation d’une étape se fait au regard, non seulement des objectifs prédéfinis, mais également en fonction des difficultés potentielles rencontrées.

Encadrement du diplôme Un accompagnement est proposé aux étudiants tout au long de l’élaboration du projet de fin d’étude, c’est à dire durant l’intégralité du second semestre. Le directeur d’étude, choisi par l’étudiant, a pour rôle de suivre le candidat pendant toute la durée du développement du projet. Ce rôle consiste, outre à renforcer la détermination et l’enthousiasme de l’étudiant, à l’aider à respecter les étapes fixées, cadrer avec lui l’objet précis de son diplôme, l’orienter dans sa recherche d’informations, à avoir des échanges critiques et constructifs sur le projet.

Design Urbain _ PFE, 2015

Environnement du diplôme Durant l’élaboration de leur projet, les étudiants sont amenés à déterminer les conditions et contexte de leur démarche, afin de démontrer leur capacité à établir une problématique, puis à conceptualiser une proposition urbaine (parcours « professionnel ») ou théorique (parcours « recherche »). La démonstration de leurs compétences sensibles et techniques doit également être soutenue par une maîtrise du vocabulaire et savoirs de l’urbain.

Processus & protocole Le projet de fin d’études constitue l’essentiel du travail du deuxième semestre et vient clore la formation du master 2 Design Urbain. Le thème et le terrain d’intervention de ce projet est choisi par chaque étudiant à l’issue du premier semestre. Cependant, les sujets abordés doivent répondre à des préoccupations contemporaines en matière de conception de lieux nécessaires à l’activité des hommes. La réflexion investie dans la problématique de diplôme par chaque étudiant doit au final proposer une contribution aussi pertinente que possible à la contextualisation de la question initiale. Le recours aux différentes techniques de représentation – permettant de se situer, de réagir et d’interagir – est essentielle dans ce travail. Ceci contribue à la formulation et à la clarification d’une pensée qui se veut précise, exigeante et inductrice de la justesse et de l’accomplissement d’un projet.

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Jury de diplôme A la fin du semestre, au début du mois de juillet a lieu, pendant deux jours, le jury des diplômes. Cette période particulière est l’un des temps forts de l’année sur le plan pédagogique. Chaque étudiant présente son projet devant un jury composé de 5 à 8 de membres. Le temps imparti pour la soutenance est de 40 mn, présentation et discussions incluses. Un temps d’évaluation et de délibération à huis-clos clôt chaque journée de jury. Les résultats sont proclamés à l’issue des deux jours, en présence des étudiants, du jury et du public. Le président du jury fait une synthèse des avis du jury et dresse un bilan de l’ensemble de la session. Ce bilan est pour le master un indicateur essentiel sur les orientations et inflexions pédagogiques des promotions suivantes.

Mémoires de diplôme L’exercice du mémoire diffère selon la finalité du diplôme. Dans le cas des étudiants poursuivant une mention « recherche », il est la concrétisation de tout leur travail. Pour les autres, il s’agit d’une simple introduction. Dans tous les cas, ce document doit être le témoin du parcours de conception du projet de diplôme. Il doit permettre en particulier de comprendre la problématique, le type de recherches effectuées, les références ainsi que les choix opérés. Il est également une contribution à la « mémoire » de l’institut d’urbanisme. Il est donc très important que ces connaissances, réflexions, savoir-faire soient cumulatifs et deviennent matière d’oeuvre pour les successeurs.

Rôle des jurys Le président du jury anime les débats, questionne les candidats et donne la parole aux différents membres du jury. Il dirige aussi les délibérations lors de l’évaluation de l’étudiant une fois l’intervention de ce dernier passée et le débat clos. Les membres du jury interviennent pour poser au candidat toutes les questions qui leur paraissent nécessaires, pour éviter d’utiliser en délibération toute critique sur laquelle le candidat n’aurait pas été amené à s’expliquer pendant la soutenance. Ils contribuent à l’enrichissement des débats autour de chaque sujet. Les directeurs d’étude se tiennent à la disposition des autres membres du jury pour les éclairer sur le déroulement de l’étude et les difficultés qu’a pu connaître le candidat pendant son élaboration. Les candidats sont entièrement responsables du choix du thème d’étude, du projet, de sa présentation... Ils ont à introduire leur sujet de la façon la plus synthétique possible, à développer ensuite leur argumentation pour convaincre le jury de la pertinence de leur proposition. Ils doivent répondre aux questions du jury et participer à l’enrichissement du débat sur leur thème d’étude. Les candidats, s’ils le souhaitent, peuvent avoir un invité spécialiste du problème abordé. Cet invité, qui n’est pas membre du jury du point de vue des délibérations, participe par contre à la présentation et au débat où il peut intervenir autant qu’il le souhaite. Le public est libre d’assister aux présentations dans le mesure où les soutenances sont publiques. Y assistent en particulier tous les étudiants du master 2 Design Urbain actuel et à venir.


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Charlène ALIX charlenealix35@gmail.com

7 Charlène Alix Rennes, ville archipel Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Rennes et les villes périphériques connaissent et ont connu une croissance démographique conséquente. Afin de préserver des zones naturelles ou agricoles la métropole a peu à peu mis en place un concept, celui de ville archipel. Ville archipel, car Rennes est un peu une île, isolée des communes alentours. Cela se traduit dans l’espace par la présence d’une ceinture verte qui entoure Rennes, ainsi que de champs urbains qui sont des espaces préservés de l’urbanisation.

Projet

Rennes, ville archipel Remise en cause de son organisation


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On a donc des coupures d’urbanisation entre les différentes communes. Le schéma se veut polycentrique, avec un développement urbain équilibré réparti entre Rennes et les villes alentours. Or les emplois sont eux majoritairement concentrés dans la ville de Rennes. Près de la moitié des habitants de Rennes Métropole habitent dans une commune autre que Rennes. Ces dernières années les constructions augmentent considérablement à plus de 20 km de Rennes. Les mouvements pendulaires de domicile/travail sont donc nombreux et longs. La voiture individuelle est principalement utilisée pour ces déplacements et le trafic routier est important. Cette organisation éclatée fait de Rennes une ville polluante.

Le rêve de la maison individuelle conduit beaucoup d’habitants de la métropole à aller habiter de plus loin. Le PLH de Rennes Métropole encourage pourtant les nouveaux habitants à aller habiter dans les communes périphériques (Rennes commence à être «saturée). Ce phénomène de mouvements pendulaires risque donc s’accroître, d’autant plus que l’aire d’influence de Rennes dépasse le périmètre de Rennes Métropole et est amenée à grandir encore. Mon projet de fin d’étude s’attache donc à remettre en cause ce modèle de développement.


9 Charlène Alix Rennes, ville archipel

modes doux car les distances à parcourir sont longues. Il s’agirait de construire des logements, mais aussi des commerces, services voire des emplois. La rocade de Rennes est un obstacle à prendre en considération et les continuités écologiques seront abordées. Ce projet de Fin d’étude ne tient pas à apporter une solution parfaite aux problèmes soulevés précédemment mais plutôt à mettre en débat et à interroger le devenir de cet espace en plein essor démographique.

Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

La remise en cause et en question de ce modèle passe par l’éventualité de ne plus préserver entièrement la ceinture verte. En effet pour répondre à l’augmentation et subvenir aux besoins de ses habitants, Rennes Métropole doit construire des logements. Certaines zones de la ceinture verte ne présentent pas un intérêt écologique ni agricole exceptionnel et pourraient servir à accueillir ces habitants. La proximité de Rennes favoriserait l’utilisation de modes doux. En effet le schéma actuel freine l’utilisation des


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Eva CHAUDIER eva.chaudier@virginbox.fr

11 Eva Chaudier From old roots to new shoots Design Urbain _ PFE, 2015 Recherche

Ce mémoire s’établit comme une relecture de la pensée de Patrick Geddes, chercheur écossais précurseur de la fin du 19ème siècle et début 20ème siècle (1854 – 1932), dont les multiples travaux façonnés par une approche biologique récurrente, et engagés il y a désormais près d’un siècle, ne cessent, de par leur résonance actuelle, d’être réappropriés et réinvestis.

Recherche

From old roots to new shoots Entre patrimoine et projet, relecture contemporaine de Patrick Geddes


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La recherche s’engage par un travail de traduction de l’ouvrage Patrick Geddes in India, menée avec Adrian Torres et Nicolas Tixier, comme un exercice permettant dans un premier temps de se ressaisir de la démarche de Patrick Geddes, mais également comme un support réflexif qui tisse, de fil en aiguille, une problématique qui devient la matrice de ce mémoire de fin d’études. A travers cette recherche, je cherche à définir l’articulation entre éléments de patrimoine et potentiels de projet, en réinterprétant à la fois ce qui fait patrimoine et ce qui fait projet, et en se ressaisissant des méthodes employées par Patrick Geddes. Petit à petit, la ville se dessine comme un organisme macroscopique vivant, qui doit être minutieusement étudié et démêlé par une lecture in-situ active de la stratification mémorielle – le survey. Essentielle, elle permet de comprendre à la fois un processus de « croissance » passé et à venir, et l’inscription dans une relation territoriale. L’urbaniste devient alors un médecin, qui par une auscultation méticuleuse des lieux – le diagnostic -, peut ainsi déterminer et « prescrire » le meilleur traitement possible : « Diagnosis before treatment ». C’est ensuite par la « conservative surgery », geste local et minutieux – s’envisageant aussi bien par l’ablation, la réparation ou encore la création - que s’établit un basculement entre une mémoire urbaine diagnostiquée, et un projet, dont les potentiels latents inscrit en amont dans la mémoire, permet à la manière d’un « traitement » de maintenir et de faire perdurer un équilibre vital.

Ainsi, patrimoine et projet s’envisagent comme un seul et même processus, un cycle régénératif dont il faut sans cesse lire les traces et se réapproprier les « nouvelles pousses », et dans lequel le projet ne s’établit pas uniquement par le prolongement physique d’un renouvellement précédent, mais existe au préalable à travers l’arpentage des lieux – le « survey » - et leur retranscription à la fois graphique et/ou écrite – ici la carte et le récit.


Design Urbain _ PFE, 2015 Recherche

Eva Chaudier From old roots to new shoots

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Fabienne COILLET fabienne.coillet@gmail.com

15 Fabienne Coillet Habiter en zone inondable Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Ce projet s’inscrit dans un contexte de fortes mutations — une évolution démographique conséquente en région Rhône-Alpes étant prévue à l’horizon 2040 — couplées à des problématiques d’inondation et de construction en zones à risques que nous ne pouvons ignorer. En effet, l’urbanisation galopante, accompagnée d’une artificialisation des sols en augmentation, cause des inondations de plus en plus nombreuses et dévastatrices.

Projet

Habiter en zone inondable L’Arbresle à l’aune d’une expansion Lyonnaise


16 Le cas de l’Arbresle est ainsi inscrit au cœur de ces grandes thématiques. Pôle de centralité de l’ouest Lyonnais situé à la confluence de deux cours d’eau (la Brévenne et la Turdine) cette commune constitue un lieu privilégié de report de la densification de l’agglomération Lyonnaise. L’objectif poursuivi ici est d’accompagner la mutation de ce territoire tout en prenant en compte de grands enjeux omniprésents dans cet espace tels que le grand paysage, et les cours d’eau. Une des volontés fortes de ce projet est donc de permettre aux habitants de l’Arbresle de renouer avec l’eau. En effet, cet élément naturel a été jusqu’alors perçu de manière négative, du fait des

fluctuations et crues auxquelles il expose les populations. Ce projet de fin d’études propose donc de nouveaux usages, aménagements, et aménités qui proposent de tirer parti de l’eau afin de l’utiliser comme un véritable objet territorial, tout en diminuant le risque et en permettant aux habitants de recréer des liens avec ce dernier, qui devient ainsi l’identité même du territoire. Par le biais d’une désurbanisation progressive et partielle des espaces situés en zone rouge du plan de prévention des risques, sa place est redonnée au cours d’eau qui ainsi peut s’étendre grâce à un recalibrage de sa morphologie. La densification prévue pour pallier à cette


17 Fabienne Coillet Habiter en zone inondable

en place d’un réseau départemental (le Rés’Ô) qui a pour but de connecter entre elles les villes fluviales du Rhône offre un moyen de sensibilisation ludique et proche des habitants. Décliné sous la forme d’une promenade au fil de l’eau, de maisons de l’eau et de divers festivals ou évènement, il permet aux villes traversées par un cours d’eau de s’approprier une identité commune sous le signe de l’eau.

Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

augmentation de population est reportée en zone non inondable ou à aléa faible et complétée par une offre d’équipements et de loisirs complémentaire de l’offre existante. L’espace ainsi libéré permet de réinvestir le paysage urbain par la nature avec la mise en place d’un parc décliné sous différentes séquences et en lien étroit avec l’existant. Enfin, toujours dans cette dynamique animée par la présence de l’eau, la mise


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Fanny Gonzalez de Quijano f.gonzalezdequijano@gmail.com & Quentin Morise quentinmorise@gmail.com

19 Fanny Gonzalez de Quijano & Quentin Morise L’Air(e) de Rien Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

À l’heure où la fabrication urbaine est en crise, les villes contemporaines tendent à devenir adaptables en essayant d’amortir les enjeux et les problématiques à la fois locaux et globaux, par le biais de nouvelles alternatives pour la ville et la vie qui s’y construisent. Situé sur les bans communaux d’Augny, Marly et Moulins-les-Metz (dans la partie Sud-Est de l’agglomération Metz - Métropole), le site de l’ancienne base aérienne militaire 128 (BA 128), fermé définitivement en 2012, constitue à la fois une aubaine pour le développement urbain de l’agglomération, mais aussi une «plaie ouverte» dans le tissu urbain. Cette dernière, pose de sérieux problèmes en terme de développement.

Projet

L’Air(e) de Rien


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Hier, site monofonctionnel de 400 ha et fermé au public, la BA 128 doit aujourd’hui se transformer progressivement en un lieu de partage co-géré, ouvert au plus grand nombre, et aux usages multiples. Ce défi n’est pas simple. Partagé entre friche industrielle et friche militaire, enjeux agricoles périurbains et innovation, grands projets d’agglomération et difficultés démographiques, les ambitions et contraintes de Metz - Métropole sont nombreuses et dépasses la simple échelle de l’agglomération. Véritable opportunité foncière, la BA 128 (et ses 400 hectares) offre la possibilité d’expérimenter un modèle qualitatif de développement urbain, tout en préservant et valorisant la mémoire du lieu. Afin de destigmatiser ce lieu énigmatique, craint et méconnu des habitants, et favoriser son appropriation, l’identité fonctionnelle et paysagère du site jouent un rôle prépondérant dans sa reconversion. Le pari, ici, est de proposer un modèle développement urbain où nature, agriculture, mobilité, activité, récréativité et urbanité cohabitent au sein d’un ensemble dont la priorité est donnée à l’aérien, tant dans ses fonctions que ses représentations. Les femmes, les hommes et leurs enfants, ont toujours rêvé et aspirer à une ville idéale. Ils sont à la recherche, d’un espace idyllique qui pourrait répondre à tous leurs besoins, satisfaire l’ensemble de leurs attentes, tout en leur ouvrant de nouvelles perspectives, des objectifs à atteindre, afin d’asseoir leur épanouissement. Tout en s’approchant du courant des utopies urbaines, le projet, prénommé l’Air(e) de Rien, développe une morphologie urbaine aérienne à l’aide de moyens de transports, certes issus du passé, mais innovants dans leurs usages (le dirigeable), mais aussi d’espaces publics qui s’articulent à la cime des arbres, d’une végétation flottante, et bien d’autres choses encore. Au travers du projet proposé, la BA 128 devient ainsi

un terrain d’expérimentation pour de nouvelles formes de penser la ville avec ses usages et ses fonctions.Il s’agit donc de réinventer la ville d’hier et d’aujourd’hui, pour fabriquer celle de demain. Si la promesse n’est pas nouvelle, les tentatives ont au moins le mérite de faire évoluer les réflexions qui attraient à l’urbain ; c’est en tout cas ce que souhaite le projet “l’Air(e) de Rien” pour s’inscrire dans l’air du temps !


Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Fanny Gonzalez de Quijano & Quentin Morise L’Air(e) de Rien

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Pauline LEMOINE pauline.lemoine291@gmail.com

23 Pauline Lemoine Habiter autrement Ruy-Montceau Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Ces cinquante dernières années, le développement des maisons individuelles a entrainé une augmentation de la population des petites communes rurales proches des grandes villes, la multipliant par deux voire par trois. Ruy-Montceau n’a pas échappé à ce phénomène. Cette arrivée massive de nouveaux habitants, travaillant pour la grande majorité en dehors du territoire communal, a eu pour résultante l’effet « village dortoir » et une forte augmentation du trafic routier sur l’axe principal de la commune. Simultanément, l’entre-soi centré sur la famille et la maison s’est renforcé, provoquant une perte des relations entre habitants. Les villages cherchent aujourd’hui à développer des espaces de sociabilité et à encourager les évènements festifs afin de redonner vie à leur commune. Néanmoins, l’évolution est lente car il est difficile de changer un mode de vie auquel deux générations se sont habituées.

Projet

Habiter autrement Ruy-Montceau


24 L’enjeu de ce projet de fin d’études est de proposer à la commune de RuyMontceau des idées pour encourager une autre façon d’habiter la commune, afin de favoriser la vie de village et les relations de voisinage. Cela passe notamment par la proposition ou le renforcement de modes de mobilité alternatifs à la voiture, concernant les déplacements du quotidien tels que les trajets domicile-travail ou domicile-école, les déplacements liés aux loisirs ou encore les déplacements liés à la logistique du domicile. Si la question

de la mobilité est importante, elle ne se suffit pas. Encourager la vente directe à travers les nombreuses fermes réparties sur le territoire, créer des évènements favorisant les rencontres et les échanges apparaît tout aussi important et sont autant de réponses possibles à cet enjeu. Ruy-Montceau possède déjà des atouts tels que sa richesse en biodiversité avec ses espèces de faune et de flore rares, ses paysages vallonnés, son patrimoine vernaculaire, ses châteaux de campagne, églises et chapelles, la densité de son


25 Pauline Lemoine Habiter autrement Ruy-Montceau

différemment leur territoire. Toutes ces propositions ne peuvent avoir de réel effet sur Ruy-Montceau qu’à la condition qu’elles remportent un franc succès auprès des résidents afin qu’ils aient l’envie et la volonté de s’investir et de faire bouger leur commune.

Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

réseau hydrographique à l’origine des lavoirs et des nombreuses fontaines ou encore ses productions fermières. Les mettre en avant a permis de renforcer le projet tout en restant ancré au territoire. Ce travail de fin d’études est avant toute chose un projet pour les habitants. Une proposition qui leur est faite d’habiter


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Shuxian LIN lshx2006@hotmail.com

27 Shuxian Lin repenser la vallée du Drac Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

À travers ce mémoire, j’ai tout d’abord souhaité rappeler la coexistence de la grande beauté de la nature autour du Drac et de l’histoire des constructions humaines sur le Drac. Ainsi, j’ai voulu montrer comment ces interventions humaines sur la nature ont apporté une diversité paysagère à cette rivière qui présente des dangers. Dans mon projet, j’ai aussi voulu montrer comment la nature et les constructions humaines autour du Drac peuvent redevenir attractives et faire partie de notre quotidien.

Projet

Repense la vallée du Drac Grenoble, polarité Sud


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Un fil de patrimoine relie ces constructions industrielles. Elles nous rappellent l’importance passée du Drac dans l’histoire humaine ; cette notion de patrimoine nous pousse à les sauvegarder pour hériter cette mémoire de la rivière. Mais au delà de cette question de sauvegarde patrimoniale, il est nécessaire de repenser notre rapport au Drac et d’imaginer de nouvelles pratiques. La question n’est pas simplement de rendre l’eau accessible sans danger en cheminant sur la rive, mais de réfléchir, à l’échelle de la vallée, en prenant en compte les valeurs et les potentialités de toutes les spécificités et les ressources du Drac. Une notion de parc à la fois culturel et paysager peut être le moyen d’élaborer un projet d’ensemble pour la réunification des richesses du Drac. L’intérêt de faire découvrir des trésors cachés dans la vallée du Drac est un des mes objectifs dans ce projet. Pour rendre cela possible, il faut mettre en place un réseau de transport organisé pour les différents acteurs. La rive est une interface de contact, entre la terre et l’eau, entre les lieux d’activités terrestres et fluviales : elle peut devenir une zone centrale où convergent toutes sortes de modes de déplacement. Aujourd’hui la rive du Drac est « débranchée » et très mal desservie par les transports en commun. Les micro-projets, en complétant le réseau de déplacement selon les besoins de la commune, permettront de créer, au final, un projet d’ensemble qui sera bénéfique au développement du territoire. En même temps, la création de l’ensemble du parc à l’échelle du grand territoire favorise les communes à réinvestir les mobilités et à les rendre accessibles au Drac ; c’est une opportunité de développement local.

Les mobilités peuvent nous aider à retrouver notre relation au Drac. Changer le mode de déplacement peut inverser son image de rivière « dangereuse », la rétablir comme un lieu de vie, de loisirs, un lieu fonctionnel, et toujours sauvegarder le véritable joyau qu’est le Drac.


Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Shuxian Lin repenser la vallĂŠe du Drac

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Laura LOISON laura.loison30@gmail.com

31 Laura Loison Le quartier des Escanaux en projets Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Dans les années 50, la Vallée du Gard Rhodanien a connu un tournant majeur dans le développement de son territoire lorsque le Commissariat à l’Énergie Atomique décide d’y implanter la centrale nucléaire de Marcoule. En plein cœur d’une zone rurale, c’est la petite ville de Bagnols-sur-Cèze (5 000 habitants), qui fut choisie pour accueillir tout le personnel de l’usine. L’enjeu est fort, ce sont des milliers de logements qui vont être construits. L’architecte George Candilis sélectionné pour réaliser l’extension de ville et notamment le quartier des Escanaux, en fera un projet moderne et exemplaire, reconnu à travers la France. Ce projet bouleversera à l’échelle locale les modes de vie traditionnels.

Projet

Le quartier des Escanaux en projets


32 Aujourd’hui, suite à un phénomène de péri-urbanisation dans les années 70 et 80, le quartier des Escanaux connait les difficultés sociales et économiques que traversent les cités HLM de Grands Ensembles de l’époque. Toutefois, le cadre de vie, la présence de grands équipements et la place des espaces publics, représentent un véritable potentiels de vie, d’usages et d’attractivités pour ses habitants les bagnolais, ainsi que pour les habitants des villages voisins. Ce mémoire de projet met en exergue le potentiel du quartier à travers la force

de l’histoire du site et l’observation de l’espace vécu tel qu’il est aujourd’hui. Le parti pris du projet est de ne rien démolir, ne pas refaire une ville nouvelle mais de se servir de l’existant et de son potentiel de vie et d’usage. Trois échelles d’interventions sont identifiées et sont développées : des interventions majeures, comme les piliers du quartier, des unités de vie dans lesquelles on peut établir des principes et renouveler les usages et enfin les pieds d’immeuble ces espaces délaissés qui forment la transition entre le logement et les espaces extérieurs.


33 Laura Loison Le quartier des Escanaux en projets Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

A travers mon travail j’ai voulu rendre compte d’une réalité passée et présente, et imaginer comment, par des interventions à différentes échelles, le quotidien des habitants des Escanaux pourrait être amélioré.


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Benoît PELLISSIER benplsr@gmail.com

35 Benoît Pellissier La Villeneuve d’Échirolles Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Après plus de 40 d’existence, les Villeneuves de Grenoble et Échirolles sont à nouveau au coeur des réflexions et des projets métropolitains. Toutes deux appartenant au moins en partie au programme de l’ANRU 2, elles sont aujourd’hui propulsées sur le devant de la scène du renouvellement urbain. Alors que sa grande soeur a déjà bien amorcé ce travail, la Villeneuve Échirolles en est encore au stade des réflexions, offrant là une ultime opportunité d’étudier le site, ses usages et ses habitants.

Projet

La Villeneuve d’Échirolles Un territoire en projets.


36 La volonté d’étudier le site de la Villeneuve Échirolles et plus particulièrement le quartier des Essarts, qui est concerné par le périmètre de l’ANRU 2, dérive d’une étude réalisée en amont durant le premier semestre de l’année 2014-2015. De ce travail, ont été imaginés des projets étudiants, abordants tous des thèmes et des questions d’actualité sur l’urbanisme des grands ensembles. Ce travail de mémoire conclut un désir de continuer la démarche de projection sur ce site dans un contexte réaliste en se basant sur les recherches réalisées au préalable afin de les dépasser et d’en faire une nouvelle proposition adaptée. En reprenant le travail précédent, on s’aperçoit que des thèmes récurrents et inévitables apparaissent, notamment l’implantation de nouveaux usages ou

d’une économie locale et durable, la dimension enfantine et ludique ou encore l’intégration des habitants au processus de projet. Ainsi pour réfléchir à un projet légitime et réalisable dans le cadre du renouvellement urbain du programme de l’ANRU, la réponse aux attentes donnent à voir une proposition centrée autour du thème de l’enfance. Les enfants peuvent ici, aux Essarts, représenter la clé d’un renouveau dans la Villeneuve Échirolles. Par l’éducation, le jeu ou l’apprentissage ils incarnent l’avenir, l’espoir du quartier, les moteurs potentiels et évidents dans la démarche projectuelle. La dimension enfantine et expérimentale est la clé du processus dans ce projet.


Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Benoît Pellissier La Villeneuve d’Échirolles

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Edouard Réhault edouareo@hotmail.fr

39 Edouard Réhault Ruralisme et densité Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

Les zones rurales accueillent un nombre plus important de nouveaux habitants. Poussés par des mécanismes économiques, culturels et fiscaux, les ménages plébiscitent pour s’installer dans une maison individuelle pour réinvestir ces territoires. A Renac comme ailleurs, les trente dernières années ont été celles de la fin de la déprise démographique. Le monde rural semble avoir mis fin à plusieurs décennies d’apathie et de stagnation, et aujourd’hui l’attractivité de ces communes, en tout cas d’un point de vue résidentiel, n’est plus à prouver. L’amélioration de la mobilité, comme à Renac avec la mise en service d’une 2X2 voies entre Rennes et Redon, permet aux travailleurs de s’installer loin de leur emploi, dans des zones où les prix fonciers et immobiliers sont plus cléments et le cadre de vie pour l’instant préservé.

Projet

Ruralisme et densité Le cas de Renac en Bretagne


40 L’enjeu consiste donc aujourd’hui à canaliser cette dynamique pour l’intégrer au structures fragiles de ces espaces. Pendant des siècles, la manière d’habiter ces territoires était liée à l’activité locale : l’agriculture. Aujourd’hui les individus pèsent le pour et le contre entre la ville et la campagne et un mode de vie s’impose : le rurbain. À partir de la fin des années 1990, on prend conscience du phénomène de « mitage » du territoire, de surconsommation foncière et dans les années 2000 une série de lois (SRU,

Grenelle 1 et 2, ALUR) tente de maitriser ce phénomène. Renac doit accueillir de plus en plus d’habitants et se pose pour la première fois de son histoire des questions de développement urbain. Le territoire est historiquement structuré en hameaux : une dizaine, d’importance variable maille le territoire. Il s’agissait à la base d’habitations paysannes, mêlant habitats et bâtiment agricole. Aujourd’hui une part importante du bâti est en ruine dans ces hameaux, et ce malgré les constructions nouvelles – nombreuses – qui se sont


41 Edouard Réhault Ruralisme et densité

qui débouche dans un marais, au sud. Au nord, une zone boisée marque le sommet d’une colline d’une altitude de 65 mètres et descends sur des terres agricoles. Enfin à l’Est, après avoir passé la portion de doubles voies, reprend une forêt qui s’étend sur 10 kilomètres de profondeur. La croissance du bourg est donc contraint par ces entités environnement et son développement doit permettre de les préserver un maximum.

Design Urbain _ PFE, 2015 Projet

développées à leur marge. La nouvelle législation étant très restrictive en ce qui concerne l’urbanisation des hameaux, un des questionnements concernera la place de ces derniers dans la stratégie d’habitat de la commune : ont-ils un rôle à jouer ou sont-ils destinés à rester en l’état ? La mobilisation des logements détériorés dans ces hameaux peut être une composante de l’offre de nouveaux logements Le village en lui-même est cerné par une vallée fluviale à l’ouest, un marais


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Jean SIRDEY jean.sirdey@live.fr

43 Jean Sirdey L’urbanité entre récits et projets Design Urbain _ PFE, 2015 Recherche

Au cœur des enjeux contemporains de l’aménagement de l’espace et de l’urbanisme, la fabrique de l’urbanité est une question centrale dans la réflexion autour de la qualité urbaine des villes. L’objet d’étude a trait à la sociologie urbaine de Pierre Sansot, grande figure de la recherche grenobloise, dans la perspective d’approfondir son apport dans la compréhension de l’urbanité. La généralisation de l’urbain esquisse de nouvelles formes de la sensibilité contemporaine qui interrogent nos approches et nos méthodes pour faire la ville. La méthode « sansoiste », l’approche sensible de la ville, la description qu’il nous fait partager par sa mise en récit, ont, selon nous, de nombreuses incidences dans le champ urbanistique, professionnel et universitaire.

Recherche

L’urbanité : entre récits et projets L’apport de Pierre Sansot


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Entrevoir l’urbanité dans toute sa polysémie et ses déclinaisons illustre à la fois l’intérêt et la limite du sujet. « L’urbanité est ce par quoi une ville est une ville » (Lévy, 1997). Ce terme englobant révèle l’interdépendance entre récit et projet, entre théorie et pratique, entre analyse urbaine et projet urbain dans le champ de l’urbanisme. Deux principales modalités vont être mises en évidence chez Pierre Sansot dans sa restitution de l’urbanité sensible, du « génie social des lieux», de ce qui fait d’une ville une ville, la description et le récit, à travers une entrée privilégiée par le quotidien et une attention toute particulière aux petits pourtant riche de sens. La recherche du caractère opérationnel que sous-tend le travail sur l’urbanité et Pierre Sansot, s’inscrit dans un nouveau cadre de référence : celui d’une urbanité, bien que se déclinant en modèles et en gradients, se perçoit désormais aussi comme un projet, comme une finalité souhaitable pour un espace urbain. Pierre Sansot n’a presque jamais recherché un caractère opérationnel dans ses recherches pour des raisons d’ordre épistémologique et méthodologique, ce qui ne contrarient pas pour autant l’analyse de son œuvre au regard du champ de l’urbanisme. Un champ contemporain qui a toujours fait appel à de nombreux outils pour voir et décrire la ville, et accepte qu’il y ait plusieurs façons d’en parler, à l’image de la diversité des outils mobilisés par l’Équipe d’urbaniste-architecte Secchiviganò dans les projets urbains qu’ils ont menés.


Design Urbain _ PFE, 2015 Recherche

Jean Sirdey L’urbanité entre récits et projets

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Équipe enseignante 2014_15 Naïm Aït-Sidhoum _ représentation Pierre Belli-Riz _ design urbain Carine Bonnot _ paysage Jennifer BUYCK _ projet, représentation Antonio DACUNHA _ espaces & territoires Laurent DAUNE _ paysage Stéphanie DAVID _ design urbain Muriel Delabarre _ paysage Behrang FAKHARIAN _ projet Séraphin Hirtz _ paysage Michael jakob _ paysage Isabelle Krzywkowski _ paysage Sylvie LAROCHE _ espaces & territoires Catherine MAUMI _ design urbain Magali Paris _ paysage Juliette POMMIER _ design urbain Ines RAMIREZ _ design urbain Stéphane SADOUX _ design urbain, projet Nicolas TIXIER _ projet Marcus ZEPF _ espaces & territoires Jury PFE 2014_15 Charles AMBROSINO _ maître de conférences (IUG) Pierre BELLI-RIZ SADOUX _ maîtreassistant (ENSAG) Jennifer BUYCK _ maître de conférences (IUG) Adriana DIACONU _ maître de conférences (IUG) Behrang FAKHARIAN _ maître-assistant associé (ENSAG) Isabelle KRZYWKOWSKI _ directrice du Centre de Recherche sur l’Imaginaire (Stendhal) Gilles NOVARINA _ professeur (IUG) Anthony PECQUEUX _ directeur du Laboratoire Cresson (ENSAG) Etienne REGENT _ architecte-urbaniste agence SIZ-IX Nicolas TIXIER, professeur (ENSAG, ESAAA, IUG)


Conception graphique _ juin 2015 Institut d’Urbanisme de Grenoble _ Jennifer Buyck


Design Urbain est une formation de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (IUG) de niveau master 2. Plus précisément, c’est un parcours de la spécialité « Urbanisme et Projet Urbain » du master « sciences du territoire ». Cette formation est co-construite et animée par l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (IUG), l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble (ENSAG), la Haute Ecole du Paysage, d’Architecture et d’Ingénierie de Genève (HEPIA), l’Institut de Géographie et Durabilité de l’Université de Lausanne (IGDUNIL) et l’Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy (ESAAA). L’objectif de ce master est double : répondre aux profondes mutations du territoire et au contexte de crises (économiques, écologique, démocratiques…) déstabilisant les modalités courantes de la fabrique urbaine tout en réunissant les acteurs de la filière urbanisme-architecturepaysage pour former des professionnels capables de comprendre, d’expérimenter et de fabriquer les territoires de demain. http://designurbaingrenoble.wordpress.com/


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