Nature ● Cuisine ● Maison ● Jardin
Juillet-août 2019
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LE MAGAZINE DE L’ART DE VIVRE
EN RÉGION
Tourisme
N° 45 • Juillet-août 2019 • 4,95 €
Le fabuleux spectacle des clématites Le carrelet girondin, un véritable art de vivre
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Les grandes vacances, ou le temps de la découverte
M 04032 - 45 - F: 4,95 E - RD
Belgique 5,95 € - Luxembourg 5,95 € - Italie 5,95 € - Suisse 8,80 SFR
En vedette, des sandwichs pour tous les goûts
Sur les chemins de l’été
L’abbaye de Moissac, joyau de l’art roman La mirabelle donne des couleurs à Metz
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62 Le plein d’idées
66 Points d’eau et plantes aquatiques animent le jardin
pour jouer avec des galets
34 Le basilic parfume salades, tartes, flans…
80 Jazz et douceur de vivre à Antibes-Juan-les-Pins
90 À la découverte du savoir-faire d’un potier basque
50 Dans les champs de salicorne de l’île de Ré
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On fond pour la pêche Melba
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Sommaire
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Juillet-août 2019
Côté jardin
Patrimoine & culture
14 Exubérantes clématites
50 La salicorne, de l’iode en bouche
La récolte d’un cultivateur pas comme les autres sur l’île de Ré
Sous le charme de la reine des lianes
20 Jardin en vers
76 Le carrelet, ou la vie sur pilotis
Hommage à Jacques Prévert, en Normandie
26 L’été au potager
90 Talents d’argile
Les bons gestes pour des récoltes abondantes
Au Pays basque, la poterie selon la famille Goicoechea
55 Culture partagée Dans l’Ariège, l’art et la nature ont rendez-vous au Jardin extraordinaire
100 Moissac, fleuron de l’art roman
66 Le magicien d’eau
Dans nos régions
Il s’invite dans des créations naturelles et colorées
34 Retour du marché
Le basilic, la touche aromatique
36 Une bille en or C’est la saison des mirabelles, pour des recettes sucrées-salées
40 Sur le pouce Renouvelez le plaisir du sandwich
46 Recette traditionnelle La pêche Melba, dessert gourmand
Nature & animaux 62 Pierres précieuses
Notre sélection de livres
60 Joli coquelicot
Cuisine & astuces
Une abbaye d’exception dans le Tarn-et-Garonne
118 Au fil des pages
Au rythme des bassins, mares et ruisseaux
Faire soi-même
Des cabanes pour rêver sur l’estuaire de la Gironde
10 Les rendez-vous de saison
Expos, festivités, sorties nature…
80 Jazz Méditerranée
Ça swingue du côté d’Antibes-Juan-les-Pins
96 Les sortilèges de La Godivelle
Le plus petit village des volcans d’Auvergne
104 Au rythme de la nature Maison d’hôtes à l’anglaise dans l’Ariège
108 Miss Metz En passant par la Lorraine, entre mirabelles et avant-garde artistique
116 Le restaurant d’ici
Le St Barth’ et les huîtres de l’étang de Thau
À tire-d’aile avec le colvert p. 72
En bord de rivière, cailloux et galets inspirent les enfants
72 Sauvage et familier
Le colvert, le plus célèbre des canards
84 Vive les vacances !
C’est le moment de se ressourcer
Retrouvez-nous sur
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Ce numéro comprend 2 encarts abonnement sur la totalité des ventes au numéro et 1 encart Linvosges sur la totalité des abonnés France.
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Arrêt sur image
« Le plus beau des océans est celui que l’on n’a pas encore traversé. » Nâzim Hikmet, Il neige dans la nuit et autres poèmes
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Exubérantes clématites Des floraisons échelonnées, des fleurs étoilées aussi superbes que nombreuses, une vaste palette de couleurs : quelle autre plante peut afficher une diversité aussi étonnante ?
La clématite ‘Dr. Ruppel’, une variété hybride à grandes fleurs, et la grande camomille forment une association de charme qui supporte autant les emplacements ensoleillés que la mi-ombre.
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4. La clématite des montagnes ‘Pink Perfection’, aux fleurs d’un blanc tirant sur le rose tendre, transforme la remise du jardin en un espace plein de charme. 5. La grâce de la clématite des montagnes var. Rubens tient à la fois à son jeune feuillage vert marqué de rouge et à ses boutons pourpres s’ouvrant en d’assez grandes fleurs roses (6 à 8 cm). 6. L’éclatante couleur rouge de la clématite du Texas ‘Princess Diana’ n’a pas son pareil pour réveiller un coin à mi-ombre. Ses multiples fleurs ressemblant à des tulipes à fleur de lis se dressent vers le soleil de juillet à septembre. 7. La robuste et vivace clématite ‘Arabella’ porte de juin à octobre de belles fleurs bleu violacé de 6 à 8 cm de diamètre. Pouvant atteindre 1,50 m de haut, elle est un excellent couvre-sol mais peut aussi courir sur une clôture. 8. Diamètre record pour les fleurs de la clématite ‘Hyde Hall’, qui peuvent atteindre 18 cm ! Cette variété relativement compacte compense sa petite taille (2 m) par une abondante seconde floraison en fin d’été.
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Le ruisseau accompagne de son chant la balade, avant de se jeter dans la mer.
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Jardin en vers L’histoire de ce jardin lové au creux de la vallée des Moulins, dans le Cotentin, est avant tout celle d’une belle amitié avec Jacques Prévert. Texte Dominique Lesbros Photos Marie-José Jarry
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Une bille en or Six petites semaines, et puis s’en va… Profitez vite de la mirabelle de Lorraine. Ce fruit, qui bénéficie d’une Indication géographique protégée, se prête à de délicieuses recettes sucrées-salées.
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SUR LE POUCE Loin de se cantonner au classique jambon-beurre, le sandwich se rÊinvente et glisse entre ses deux tranches de pain des saveurs du monde entier.
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RECETTE TRADITIONNELLE
La pêche Melba, envolée lyrique Cette pêche blanche pochée accompagnée de glace à la vanille et d’un coulis de framboise convie sur scène un cygne inspirant, une diva gourmande et le talent d’un grand chef.
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la fin du xixe siècle, l’opéra occupait une place importante dans la (bonne) société. On s’y rendait pour voir et être vu, en glanant bien sûr de croustillants potins à colporter. On applaudissait aussi les interprètes et les compositeurs en vogue, véritables stars de l’époque. Le nom de ces vedettes ne s’étalait pas à la une des magazines people, mais sur la carte des restaurants les plus prestigieux. Chaque établissement y allait de sa spécialité : tournedos Rossini, pâté à la Carmen, poêlée à la Massenet, œufs Meyerbeer, poire Belle-Hélène… Ajoutons la pêche Melba aux membres de ce club très sélect des plats mélomanes. Dans les années 1880, les plus grandes scènes internationales s’arrachaient les faveurs d’une soprano d’origine australienne : une certaine Nellie Melba. Helen Porter Mitchell, de son vrai nom, avait en effet pris un nom de scène inspiré de la ville de Melbourne, dans laquelle elle avait donné son premier concert. Lors d’une tournée en 1894, la diva fit escale à Londres et séjourna à l’hôtel Savoy, situé à deux pas de Covent Garden où elle se produisait. Auguste Escoffier officiait en cuisine. La 46 •
cantatrice, sensible à la bonne chère, offrit à l’illustre chef deux fauteuils d’orchestre pour Lohengrin, opéra dans lequel elle tenait le rôle principal. Dans le premier acte figure un majestueux cygne mythique. Celui-ci inspira à Escoffier un dessert d’exception, servi le lendemain au souper de la diva. Il fit tailler dans un bloc de glace un cygne entre les ailes duquel il plaça une timbale en argent. Il couvrit le fond de la timbale de glace à la vanille et disposa sur ce lit des pêches à chair blanche pochées dans un sirop à la vanille et refroidies. Une purée de framboises recouvrait les fruits, un voile de sucre filé couronnant l’ensemble. Les convives s’extasièrent, sans se douter que ce dessert était l’adaptation d’une recette plus ancienne d’Escoffier. Personne ne fit le rapprochement avec les pêches Alexandra, dédiées jadis à la princesse de Galles, composées de demi-pêches pochées dans un sirop et disposées sur de la glace à la vanille, nappées d’une purée de fraises et saupoudrées de pétales de rose. Mais qu’importe ! La pêche Melba conquit le cœur des gourmands, s’enrichissant au fil des ans de chantilly et d’amandes effilées.
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Pour réaliser une pêche Melba, rien de plus simple, suivez la recette en page suivante !
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La salicorne, de l’iode en bouche Plante star des marais salants, la salicorne gagne du terrain dans nos assiettes. Ce qui n’est pas pour déplaire à Matthieu Du Portal, qui la cultive avec amour depuis presque vingt ans sur l’île de Ré. Texte Sophie Pierre Photos Maxime Sorin
En lisière de son marais salant, Matthieu Du Portal a réussi à apprivoiser cette plante sauvage au point de la cultiver en plein champ.
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L’exploitation est labellisée AB ainsi que Nature & Progrès.
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ntre La Couarde et La Flotte, en lisière de marais salants, 4 000 m2 de cultures de salicorne s’épanouissent à l’abri des regards. « Chaque année, j’augmente un peu plus ma surface de culture pour répondre à la demande grandissante », explique Matthieu Du Portal. En 1999, cet agriculteur de La Rochelle acquiert des marais salants sur l’île de Ré pour y produire la fameuse fleur de sel. Lui qui fut tour à tour ostréiculteur puis pisciculteur s’interroge vite sur la manière de valoriser les champs jouxtant les marais. L’amour pour le produit à cultiver et la présence d’eau de mer à disposition l’orientent rapidement vers la salicorne, une plante de la famille des indigènes succulentes halophiles qui pousse dans les terres salées. Reste au professionnel à trouver le moyen d’apprivoiser et de cultiver ce végétal sauvage. Partisan de la consommation locale et du circuit court, il jette son dévolu sur une variété de l’île.
Nature sauvage Après quelques expérimentations basées sur des travaux de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), la production de salicorne est définitivement lancée en 2001. Elle s’élève aujourd’hui n°45 • 51
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CULTURE PARTAGÉE En été, dans l’Ariège, le Jardin extraordinaire invite l’art à dialoguer avec la nature. Et c’est du 28 août au 1er septembre qu’il dévoile toute sa féerie, le long d’un parcours éphémère. Texte Patricia Marini Photos Cécile Labonne
Comme souhaitant la bienvenue aux visiteurs : les sculptures en bois de Jean-Marc Bérard.
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4. Émergeant au milieu d’une prairie fleurie, le Végétarium est voué à se transformer en cathédrale de vivaces. 5. Tel un oculus, cette sculpture agrémentée de fleurs fraîches est l’œuvre de Norbert Waldherr. 6. Qui du personnage en terre cuite sculpté par Julie Frilley ou des visiteurs dans le jardin de fleurs réalisé par les bénévoles regarde l’autre ?
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Joli coquelicot Au début de l’été, il illumine de son rouge éclatant les champs, les bords de route, les terrains en friche. Il est aussi une fabuleuse matière première pour une foule de créations dont les enfants raffolent.
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utrefois, le coquelicot prospérait dans les champs de blé indemnes de traitements. De nos jours, il est plus souvent semé en tant que plante compagne dans le cadre de programmes de réhabilitation des bordures de champs ou dans les prairies de grands jardins. Lors de vos balades, n’hésitez pas à cueillir ces jolies fleurs (attention au latex irritant présent dans la tige de certaines variétés) pour ses pétales et ses capsules, qui se prêtent autant à des peintures naturelles qu’à des petits jeux ou des minidécorations.
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Pierres précieuses Une petite balade au bord de l’eau, des cailloux à ramasser et des jeux à imaginer… Voilà exactement ce qu’il faut aux enfants !
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LE MAGICIEN D’EAU Naturel ou artificiel, un point d’eau anime le jardin tout en offrant une source de fraîcheur. Décliné en ruisseau, petit bassin ou grande mare, il procure à qui le contemple un sentiment de bien-être.
L’avancée en bois permet d’apprécier au plus près la flore du bassin naturel. Flanquée d’astilboides tabularis à grandes feuilles (à l’arrière-plan), elle offre une vue dégagée sur les nénuphars blancs et les aloès d’eau au beau milieu de l’eau. Au premier plan s’épanouissent un rodgersia pinnata aux fleurs roses (à gauche) et un géranium des marais aux fleurs mauves (à droite).
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Un point d’eau apporte fraîcheur et quiétude tout en attirant une petite faune utile au jardin 1. Le cours d’eau qui s’étire dans le jardin a des airs de petite rivière naturelle que vient renforcer le pont de pierre. Barbe-de-bouc, fougère et alchémille créent le cadre de verdure. 2. L’étroit bassin en béton rappelle une auge. Une gouttière en bois sert de débordement à un bassin situé plus haut. 3. Les pierres au bord de l’eau permettent aux oiseaux de s’abreuver en toute sécurité et aux habitants de la mare d’en sortir plus facilement. 4. L’étang de baignade est entouré d’une zone filtrante végétalisée délimitée par quelques pas japonais installés dans l’eau et auxquels font écho les dalles de pierre de la pelouse.
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SAUVAGE ET FAMILIER Présent en France sur de nombreux plans d’eau, le canard colvert s’observe facilement. Peu farouche, il n’en demeure pas moins un animal sauvage.
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MÉLANGE COLORÉ Les colverts ont tendance à se croiser avec d’autres espèces de canard. C’est souvent le cas avec leurs lointains descendants, les canards domestiques blancs, qui après avoir réussi à s’enfuir de leur enclos aiment se retrouver dans les mêmes eaux. Ces croisements ont pour résultat des hybrides aux plumages les plus divers, combinant le plus souvent des caractères des deux parents, comme ici une tête verte et un plastron blanc. On trouve aussi des canards noirs, marron ou encore tachetés.
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ancanant et nasillant bruyamment, ces oiseaux aquatiques savent se faire remarquer. Leur dandinement quand ils marchent ou le chapelet de poussins nageant derrière leur mère sont autant d’images familières. En effet, peu d’animaux sauvages sont aussi présents dans notre environnement proche que le canard colvert. Cela tient en partie au fait qu’il s’agit de l’espèce de canard la plus répandue en Europe. Elle est naturellement présente dans tout l’hémisphère nord, mais évite les régions très froides et les situations montagneuses au-delà de 2 000 mètres d’altitude. Le colvert est aussi extrêmement lié aux espaces cultivés, n’hésitant pas depuis des siècles déjà à vivre au milieu des groupes humains et adaptant son régime alimentaire à ses conditions de vie – il mange pratiquement tout ce qu’il peut trouver et digérer sans grande difficulté : végétaux coupés, graines, noix et fruits, mais également petits crustacés, poissons et grenouilles, larves, vers et escargots. Il ne dédaigne pas non plus les graines de céréales pas encore mûres et les restes de repas. Aussi les lacs, fleuves, petits étangs, canaux d’irrigation, bassins de jardins publics et autres espaces aquatiques intérieurs font-ils partie de ses habitats préférés.
Les colverts sont sédentaires toute l’année sous nos climats. Leur plumage est principalement clair en dessous, les mâles se reconnaissant à la tête et à la poitrine plus sombres.
À l’abri des grands roseaux Le canard colvert n’est pas non plus difficile en matière de lieu de nidification. Comme d’autres oiseaux aquatiques, il aime couver à l’abri des roselières, mais n°45 • 73
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Le carrelet, ou la vie sur pilotis Ces cabanes haut perchées dotées d’un filet sont emblématiques du littoral aquitain. Mais on ne se contente pas d’y pêcher ! Texte Patricia Marini Photos Cécile Labonne
Le mot carrelet désigne aussi bien le filet que la cabane.
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Jazz Méditerranée Station balnéaire née au début du xxe siècle, Antibes-Juan-les-Pins n’en finit pas de faire résonner son énergie sur les rives de la Méditerranée. Notamment lors du festival Jazz à Juan, qui fête sa 59e édition du 12 au 21 juillet. Texte Isabelle Yaouanc
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ENFIN LES VACANCES ! L’été nous offre ses journées sans fin, sa lumière dorée, ses doux parfums. Au bord d’un lac, à la mer ou à la montagne, laissons-nous transporter par ce doux sentiment de liberté. 2
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4 5 1. Un paysage verdoyant où quelques vaches profitent des herbes fraîches… Un souvenir d’enfance qui fait aussi la joie des randonneurs.
2. Embrasser le soleil ? C’est ce que l’on ressent en enfouissant sa tête dans un tournesol. 3. Nos amis à quatre pattes apprécient aussi une petite sieste sur la couverture du pique-nique.
4. Dès qu’on le pose sur l’eau, le petit bateau en papier part pour un grand voyage vers l’inconnu. Sortira-t-il indemne du périple ? Une chose est sûre : son constructeur ne le quittera pas des yeux.
5. Quatre petits amis en quête d’exploration : direction la rivière, munis de cannes à pêche fabriquées avec des branchages.
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TALENTS D’ARGILE Au Pays basque, chez les Goicoechea, la poterie est une affaire de famille. Audace, patience et savoir-faire sont au service d’une argile d’une qualité exceptionnelle, ciment d’ouvrages des plus utilitaires aux plus artistiques. Texte Jean-Paul Frétillet Photos Louis-Laurent Grandadam
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Les sortilèges de La Godivelle Perché à plus de 1 200 mètres d’altitude, dans le Massif central, le village de La Godivelle se niche au cœur d’un paysage de lacs, d’estives et de tourbières aussi grandiose qu’apaisant. Texte Sonia Reyne Photos Paul-André Coumes
Cerné par deux lacs, le bourg fait figure d’oasis sur les hauts plateaux d’estive du Cézallier, à la frontière du Puy-de-Dôme et du Cantal.
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MOISSAC, FLEURON DE L’ART ROMAN Une église au portail monumental, un cloître au décor sculpté exceptionnel : cette abbaye médiévale du Tarn-et-Garonne raconte l’histoire d’une splendeur passée.
Texte Patricia Marini Photos Cécile Labonne
L’abbaye possède le cloître historié le plus ancien au monde.
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Au rythme de la nature
Un couple d’Anglais séduit par l’Ariège a fait de sa demeure une maison d’hôtes dédiée au farniente. Une philosophie du partage et un amour des choses simples qui permettent de renouer avec la nature. Texte Patricia Marini Photos Cécile Labonne
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Le Temple neuf, construit sur la pointe de l’île du Petit-Saulcy, se mire dans les eaux de la Moselle.
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Miss Metz
Terre de la mirabelle, à laquelle sera consacrée comme chaque été une semaine de festivités fin août, Metz ne compte pas pour des prunes. Art contemporain, vieilles pierres et parcs témoignent de ses multiples trésors. Texte Dominique Lesbros Photos Marie-José Jarry Illustration Claudine Panagopoulos
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