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UNE ÉDITION POUR TOUS EDPRA
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Du 23 au 24 juillet 2013 | # 7 | Abonnement : 100 G. le mois
EDITORIAL
FETE DES REINS, REQUIEM DE L’ESPRIT
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a programmation estivale, dans tous les pays, donne lieu à des offres de plaisirs divers, refuges psychologiques, boites de pandore ou niches de talents que l‘imagination cherche à arranger avec ingéniosité pour capter un auditoire le plus large, le plus diversifié. On doit en avoir pour tous les tempéraments. La société est si complexe. En tout, on vise à affiner les goûts, à adoucir les mœurs, à satisfaire l‘esprit. Même la sensualité a son esprit. On affiche festivals, concours, randonnées, visites guidées, sports, théâtres, concerts. L‘humanité est magnifiée. En Haïti, clame un sociologue, l‘Été c‘est la fête des reins. Tout est programmé pour des tours de reins agités par des coups de tafia, éteints dans une noyade lascive parfois regrettable. On a l‘impression que c‘est une saison qui est devenue un long requiem qui chante la disparition de l’esprit. Autrefois, le théâtre explosait dans les quartiers. Les danses folkloriques charriaient avec leur tamtam la foule généreuse en vivats. Y-a-t-il encore quelque part dans les campagnes enténébrées de blackout où rythment chants et danses pour dénoncer l’incivilisation. Ce n‘est pas que dans les grandes villes, la modernité, l‘électricité, la télévision a détrôné la tradition. C‘est qu‘on ne s‘apprend à la conserver.
Prix : 10 G.
COUP DUR POUR TERRE-NEUVE L‘ARRET DU PROJET D’AMENAGEMENT DU BASSIN VERSANT
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orsqu’en novembre 2012, les habitants de Terre-Neuve, commune située au nord-ouest des Gonaïves,ont vu lancer le projet d‘aménagement de leur bassin versant, ils croyaient à une nouvelle ère, espérant que d’ici, ils commenceraient à ne plus égrener les misères économiques qui sont leur lot depuis quelque temps. Quelque 19.000 hectares devraient être aménagés pour relancer l’économie des paysans et leur ouvrir d‘autres perspectives pour assurer leur survie durable. Combien sont-ils désenchantés aujourd‘hui de voir disparaitre techniciens, encadreurs, responsables. Raison. Pas une gourde n‘est encore décaissée pour ce projet dont le cout avait été évalué à 40 millions de gourdes soit près d‘un million de dollars américains. suite page 7
A partir du 15 juillet, L`INFORMATION sera sur la toile : www.journallinformation.net
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MAUVAIS ETAT D’ESPRIT AU SEIN DE LA PNH Françoise Giraud, éditorialiste de l’hebdoma-daire L’EXPRESS disait si bien: « L’excès d‘ordre est un esprit de désordre » Cette pensée recouvre les agissements de certains policiers peu enclins aux règles de courtoisie, de service public et de protection civile. Ils se comportent mal, manifestent une prédisposition à la violence et donnent l‘impression qu’ils sont des militaires en état de guerre et que leurs ennemis sont les citoyens qu‘ils croisent au travers des rues. L’incident tragique qui est intervenu, mardi 16 juillet à Port-auPrince devant IHEC, un centre universitaire en dit long. Un banal accident entre le véhicule d’un étudiant et une motocyclette de la police montée par deux agents a vite tourne vite en altercations et bagarres marquées par des jets de pierres et de bouteilles. En fonction de quoi, un policier peut s’arroger le droit de saisir les titres d’un véhicule (carte d’enregistrement, police d‘assurance, etc. ou fort souvent d’arracher la plaque d’immatriculation, emporter le permis de conduire d‘un automobiliste, le garder des jours par devers lui, le perdre même à dessein ou non sans avoir à rendre compte. Les informations recoupées en notre Rédaction de plusieurs sources font ressortir que des
contraventions sont décidées pour des raisons fantaisistes. On suppose que le conducteur ait la science infuse, devant savoir par exemple que telle rue est à sens unique, alors qu‘aucun panneau ne le signale. Le port de la ceinture de sécurité devient une exigence discriminatoire, applicable dans la région métropolitaine à Pétion-Ville et facultative dans les autres communes avoisinantes. Qui doit prévaloir dans ce cas. La coutume. Ou la règle. Dans les villes de provinces, il faut payer directement dans les Commissariats des frais d’au moins 500 G pour tout transfert de véhicule. Ce qui est anormal. Si les postes de police doivent percevoir de l’argent, un acte administratif doit les habiliter. recherche des vérités sur les circonstances de la mort du juge Jean Serge Joseph, mais qui vont gravir d‘embrouilles en embrouilles. Il s‘agit de la commission de la Chambre des Députés, du Senat, du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire. N‘importe quel témoignage contradictoire devant l‘une de ses commissions conduira dans un dédale sans fil d’Ariane. S‘en sortir demandera un tour de manège herculéen. Quand bien même les témoignages concorderaient paradoxalement, la théorie de l‘acte
réputé non écrit mettrait dos à dos les uns et les autres. L‘autopsie pratiquée dans un pays étranger pour un cas survenu dans un autre pays peut-il lier la médecine légale de ce dernier et par voie de conséquence la justice domestique. La médecine légale haïtienne n‘est-elle pas, sous ce rapport, la seule compétente. Pour arriver là, le Parquet de Portau-Prince doit consentir à ouvrir une enquête criminelle comme le lui demande Me Samuel Madistin, le premier qui a révélé cette fameuse rencontre. Alors, comment le Commissaire du Gouvernement va se charger de l‘autorité pour interroger ses chefs immédiats, Président de la République, Premier Ministre, Ministre de la Justice. Nous ne sommes ni à Paris, ni à Washington où le Défenseur de la société, l‘Accusateur social dispose d‘un réel pouvoir.
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Société:
Vivre ensemble, mode d’emploi 17 juillet 2013 Süddeutsche Zeitung Munich
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u’est ce que la cohésion sociale d’un pays et de quoi dépend-elle ? Selon une étude réalisée dans 34 pays industrialisés, le bonheur collectif ne vient pas toujours d’où on l’attend. Jan Bielicki La campagne électorale bat son plein et la quasi-totalité des partis parlent de “justice sociale”. Tous réagissent ainsi au sentiment de nombreux électeurs selon lequel il n’y aurait plus d’équité dans ce pays, ainsi qu’aux inquiétudes que partagent, d’après les sondages, les trois quarts des citoyens allemands, selon lesquelles la société serait en voie de délitement : entre l’Allemagne du haut et l’Allemagne du bas, les riches et les pauvres, l’Est et l’Ouest, les ghettos d’immigrés et les enclaves de prospérité. Or, les résultats de l’Allemagne ne sont pas si mauvais en matière de cohésion. S’il n’est pas en tête du palmarès international, le pays se classe néanmoins dans la moitié supérieure du classement. Tel est le constat d’une nouvelle étude comparative ambitieuse qui s’intéresse au degré de cohésion de 34 pays industriels. Pour établir ce “baromètre de la cohésion sociale”, présenté par la fondation Bertelsmann [le 16 juillet], des
sociologues de l’université Jacobs de Brême ont mis au point leur propre indice qui permet d’illustrer et de comparer le niveau de cohésion d’une société à l’autre. Résultat des courses : en matière de cohésion, les pays scandinaves caracolent en tête du comparatif, quand les pays du sud-est de l’Europe en sont les lanternes rouges. C’est au Danemark que la cohésion sociale est la plus forte, devançant de peu la Norvège, la Finlande et la Suède. Les places suivantes sont occupées par des terres d’accueil traditionnelles d’obédience anglo-saxonne comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les Etats-Unis. C’est en Roumanie, en Grèce et en Bulgarie que la cohésion entre les groupes sociaux laisse à l’inverse le plus à désirer. Amitié, confiance, acceptation Pour autant, l’intérêt de ce classement est jugé secondaire par les chercheurs réunis autour des sociologues Klaus Boehnke et Jan Delhey. Leur objectif premier est de rendre mesurable ce qui semble de prime abord ne pas l’être : le degré de cohésion d’une société. Pour ce faire, ils ont pris pour modèles des indicateurs de référence comme l’indice de développement humain, sur lequel se fonde les Nations-Unies pour
évaluer le bien-être d’une population. En quoi consiste donc la “qualité du vivre-ensemble au sein d’une population résidant dans un espace géographique délimité” ? Cette tolérance, selon les chercheurs, est l’un des principaux vecteurs de cohésion dans des sociétés modernes Pour les chercheurs, elle se compose de trois volets : les relations sociales entre les individus, les liens émotionnels que ceux-ci entretiennent avec la collectivité, et enfin leur sentiment de responsabilité à l’égard de l’intérêt général. Les chercheurs ont donc d’abord voulu savoir quelles étaient les interconnexions entre les individus, quelle confiance ils accordaient à leurs semblables et quelle était leur degré de tolérance à l’égard de gens et de modes de vie différents – par exemple les immigrés. Cette tolérance, selon les chercheurs, est l’un des principaux vecteurs de cohésion dans des sociétés modernes caractérisées par la diversité. Ils se sont ensuite intéressés à la façon dont les gens s’identifient à la société, à la confiance qu’ils accordent à l’Etat, aux responsables politiques, aux juges, aux policiers et aux médecins, puis au niveau d’équité qu’ils associent à leur société. Troisièmement, ils ont voulu savoir dans quelle mesure les hommes venaient en aide à leurs semblables, respectaient les lois et les règle-ments et s’investissaient dans la vie de la collectivité. suite page 5
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CE QUI NE VA PAS
DELAI DE CLEARING ENCORE LONG DANS LES VILLES DE PROVINCES. C‘est la remarque d’un entrepreneur de la ville de Petit-Goave. Il est encore de sept jours , malgré les efforts déployés par la banque centrale, BRH pour le ramener d‘une manière générale à deux (2) jours. Encore, est-ce la discrimination contre les villes de provinces. La Sogebank de cette ville est particulièrement visée. EFFORT DE MODERNISATION VAIN Tout effort de modernisation des banques sera vain en Haïti, tant
qu‘il n‘y aura pas eu une association des usagers de la banque. Ce sera un outil qui obligera les banques à témoigner de beaucoup plus d‘égards envers la clientèle, à s‘obliger mieux envers leur personnel, à rendre avec plus d‘éthique de l‘utilisation de l‘argent des déposants. Il n‘y a pas encore un seul Ministre des Finances, un seul Ministre du Commerce, un seul Gouverneur de la Banque Centrale qui puissent tenir rigueur, sans complaisance à ce secteur puissant pour l‘infléchir à jouer un rôle plus dynamique dans le développement national.
CE QUI MANQUE A LA SOCIETE HAITIENNE VIVRE ENSEMBLE
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n 2003, de tous les cœurs engagés dans la lutte contre l‘orientation dictatoriale débridée d‘Aristide sortait un cri d‘espoir, un appel de ralliement : vivre ensemble. Base d‘un nouveau contrat social qui aurait dû donner à ce pays sa consistance morale d‘une nation retrouvée. Sitôt Aristide parti pour l‘exil, les ambitions politiciennes éhontées, les réflexes prédateurs individualistes ont fait barrage à ce sentiment profond qui se répandait partout, dans toutes les régions, villes,bourgs, dans toutes les strates sociales. On ne crée pas de grands rêves sociaux pour les noyer dans les méandres des
ambitions tortueuses du pouvoir politique . Vivre ensemble demande une reconversion personnelle. Dans le cas d‘Haiti, il exige que soient renversès certains tabous, des prejudes féodaux, des conceptions de superiorité qui ne reposent sur aucune valeur réelle. On ne saurait jamais cesser de vouloir vivre ensemble. Pour cela , il faut apprendre à s‘y mettre. Plus qu‘en 2003, dix ans apres, chaque haitien a besoin de converger ses actions vers le vivre ensemble. Cette fois, de manière sincere, categorique. Il doit tourner ses regards vers ces pays qui ont su
LE LANGAGE DES HOMMES PUBLICS Si les hautes charges de l‘État confinent à une dignité, une noblesse certaines, il faut que ceux qui les occupent s‘abstiennent de dire n‘importe quoi, n‘importe comment, surtout en public, sur les ondes. Il y va du prestige de l‘État. Kennedy disait justement politesse n‘est pas faiblesse. Et jacques Gandouin de souligner fort à propos: “Le manque de politesse chez un supérieur, la grossièreté, le dédain cachent le plus souvent une médiocrité qui cherche à se donner des apparences de hauteur”. La grossièreté est un défaut d‘humanité et un indice sur de mauvaise éducation. faire du vivre ensemble une culture sociale et humaine. Voilà pourquoi, pour exhorter tous les haïtiens à vivre désormais ensemble, nous reproduisons ce texte.
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Les scientifiques ont isolé 58 facteurs – qui vont de la question de savoir si cela dérangerait les citoyens d’avoir pour voisin une personne d’une autre couleur que la sienne à celle de savoir jusqu’à quel point les individus respectent le code de la route. Ils ont également compilé les résultats de douze sondages, enquêtes et bases de données réalisés dans le monde entier depuis 1989, avant de les synthétiser progressivement pour élaborer leur indice. “La cohésion fait le bonheur” Les chiffres publiés aujourd’hui livrent des résultats dont certains n’étonnent guère à première vue, et d’autres nettement plus en comparaison. Il ressort clairement de cette enquête que la prospérité et une redistribution équitable des revenus sont vectrices de cohésion. Les pays les plus riches trustent généralement les premières places du
classement, les plus pauvres les dernières. Les pays caractérisés par des écarts de salaires importants, comme la Grèce ou la Pologne, ne brillent pas par leur degré de cohésion. L’étude invalide de manière étonnamment claire la crainte selon laquelle une immigration forte menacerait la structure interne de la société. Ainsi, des pays qui accueillent beaucoup d’immigrés, comme le Canada, l’Australie ou la Suisse, présentent une cohésion sociale forte – contraire-ment à la Roumanie ou à la Bulgarie, où les immigrés sont pourtant rares. Au bout du compte, l’étude arrive à la conclusion que la proportion d’immigrés n’a aucune influence notable sur le degré de cohésion d’un pays. La disposition d’une société à accepter la diversité de ses membres et de ses cultures est un critère bien plus déterminant.
selon laquelle la cohésion sociale reposerait essentiellement sur l’existence d’un socle intact de valeurs culturelles et morales. Mais pointeraient plutôt dans la direction opposée : dans la plupart des pays dans lesquels la religion joue au quotidien un rôle important, par exemple la Roumanie, la Grèce, la Pologne ou l’Italie, la cohésion sociale est plutôt faible. Dans les six pays qui arrivent en tête du classement, la religion tient au contraire une place relativement restreinte dans la vie quotidienne des habitants. Les chiffres du baromètre sont également sans équivoque sur un point : dans les pays où la cohésion est forte, les habitants ont une image beaucoup plus positive de leur vie que les autres – d’où la conclusion assez peu scientifique des auteurs de l’étude : “La cohésion fait le bonheur”. Traduction: Jean-Baptiste Bor
Les résultats de l’enquête ne confirment pas la supposition
AVIS BRH SUR LA COMPENSATION ÉLECTRONIQUE DES CHÈQUES Communiqué de la Banque de la République d’Haïti Dans le cadre de la modernisation du système de paiement, la Banque de la République d’Haïti (BRH) a mis en place un système de compensation électronique qui permet depuis le 1er juillet 2013, la compensation en deux jours sur tout le territoire national, toutes les fois que les chèques respectent les nouvelles normes de standardisation (chèques standardisés). Les chèques qui ne respectent pas les nouvelles normes destandardisation (chèques non-standardisés) continueront à être compensés selon les délais antérieurs, savoir cinq jours pour Port-au-Prince et dix jours pour les provinces. Cependant, ces derniers ne seront pas admis à la compensation à partir du 1er septembre 2013. A compter de cette date, ces chèques devront êtrenégociés à la banque tirée. Par conséquent, la BRH encourage fortement le public à réclamer auplus vite les nouveaux chéquiers standardisés à leur succursale de banque afin qu’ils puissent jouir pleinement de tous les bénéfices du nouveau système de compensation. La BRH s’engage à poursuivre l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience accrues du système de paiement. Charles Castel, Gouverneur
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Haïti : Difficultés d’accès à l’eau potable à Anse Rouge Correspondance Exalus Mergenat Gonaïves, 19 juil. 2013 [AlterPresse]
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epuis environ trois semaines, trouver suffisamment d’eau potable constitue un véritable casse-tête pour la population de la commune d’Anse Rouge dans le haut Artibonite (Nord), forcés de marcher plusieurs heures avant de trouver ce liquide précieux, constate l’agence en ligne AlterPresse. Une seule pompe à main d’une petite localité appelée “Nan tiyo” dessert présentement tous les résidents du centre ville d’Anse Rouge et de ses environs. Mais la pompe ne fournit l’eau que par gouttelettes. Des gouttelettes qui contiennent entre autres du fer,
selon Nofrandieu Pierre, président du comité de gestion de l’eau. N’ayant pas d’autres choix, des habitants du centre ville et des quartiers comme Grand Port, Laskawan, Dèyè legliz, Cité l’Etam et Nan Dyab se bousculent et passent parfois une journée ou une nuit pour s’approvisionner. Selon le maire de la commune, Honorat Celareste, le problème d’eau potable est à mettre sur le compte d’une panne électrique survenue il y a 4 mois au niveau d’une pompe de 4 pouces installée dans un forage situé à Nan Pikan, une localité boisée, première section communale d’Anse Rouge qui alimentait en partie le
centre ville et les zones environnantes. Il est vrai qu’un camion-citerne de la Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (Dinepa) vient distribuer une certaine quantité d’eau quotidiennement dans les foyers de la commune d’Anse Rouge. Mais cela reste insuffisant, parce qu’il faut s’occuper des bêtes et leur donner aussi de l’eau à boire. La Dinepa annonce la construction d’un système de distribution d’eau potable à Petit Carénage, une localité de la 2 e section Sources chaudes, située à 12 kms d’Anse rouge. Mais sans être plus précis sur les délais.
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Direction : Pierre Robert Auguste Redaction - Garry Augustin - Briol Dorcé - Marc Eudes Pierre - Joinès Clairzius - Wednor Noël - Robens Jean Distribution - Gabely Thély Production - Frantz Freda
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Qui pis est. Ceux qui ont été embauchés dans le cadre de ce projet n‘ont jamais perçu leurs appointements. L‘État fonctionne comme un délinquant, peu soucieux de ses engagements. « C‘est un coup dur pour les paysans qui attendaient beaucoup de ce projet », déclare avec une pointe d‘amertume Me Garry Pierre Charles, président de la Commission communale. En effet, le projet dégageait une vision pragmatique alliant les cultures pérennes et celles qui sont saisonnières. C‘est ainsi que pour relancer la production du café, quarante-deux pépinières couvrant autant de zones devraient fournir un million de plantules. Ce qui ferait augmenter la production du café granulé à 5 millions de livres. Dans trois ans, Terre-Neuve aurait comptabilisé plusieurs dizaines de millions de dollars américains.
Les paysans ne pouvant attendre trois ou quatre ans, seront intéressés à produire des cultures saisonnières comme igname, tomate, choux, gingembre. La pomme de terre, dont la culture a été abandonnée depuis l‘effacement en 1977 de la Hacho fera l‘objet d‘une attention spéciale, explique le promoteur du projet l‘agronome Rodney Pierre dont la famille est native de la zone. Tout un programme de formation est prévu à cet effet, a-t-il précisé. Avec un optimisme naïf, il croit que les fonds arriveront bientôt sans se rendre que le carnaval des fleurs est plus priorise que l‘amélioration du sort de ces paysans perdus dans les hauteurs éloignées d‘une commune riche en potentiels agricoles et miniers. Si dix retenues collinaires étaient pour retenir les eaux ravinées, rien ne permet de prévoir la destruction de ces barrages humains qui enfouissent on ne sait où l‘argent du budget national pour ne point servir au développement local.
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ECHOS COHESION AU SEIN DU CTCEP C‘est une assurance donnée par l‘un des grands conseillers, M Léopold Berlanger. Du moins jusqu‘à date. Bonne nouvelle dont se réjouiront les intéressés aux prochaines joutes électorales. Elles ne seront organisées ni pour ni contre, mais selon les règles permettront aux plus méritants de triompher, a-t-il affirmé aux micros de Mme Marie Lucie Bonhomme Aupont. THONY BELIZAIRE: LA FIN D‘UNE CAPTURE Qui ne l‘a pas connu, Thony Belizaire, cet homme douillet à la camera agressive et omniprésente. Ayant émergé des seins de notre Rédaction dans les années 84-86, Thony Belizaire, devenu par la suite globe trotter de l‘AFP ( Agence française de Presse ) a sorti le photojournalisme haïtien d‘un conformisme officiel en capturant les images qui dénonçaient les abus, les excès, les révoltes, les revendications. A cote de lui, évoluait un autre débutant du journal, Marcus Plaisimond qui transmettait sur ses pellicules, en 1984,la rage des gonaiviens contre la dérive extrême -droitière du régime de Jean Claude Duvalier. Très affectée par la disparition de ce pionnier, notre Rédaction gar-dera dans sa mémoire le souvenir d‘un collaborateur animé d‘une grande passion professionnelle, peu attachée aux faveurs matérielles. Sympathies à ses parents et proches.
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