aria MAGAZINE OFFERT
NATURE / DÉCOUVERTE
# 273 J U I L L E T
INFLIGHT
ZOOM / CULTURE
TANCHICCIA, L’ÉTANG DES MERVEILLES
FESTIVOCE, L’HYMNE À LA VOIX
NAUTISME / INNOVATION
A GENDAS
FANALE MARINE
2 0 1 7
CORSE/CÔTE D’AZUR/PROVENCE/PARIS
pollinisateur de culture
ĂŠditions des immortelles www.ĂŠditionsdesimmortelles.com
Les ĂŠditions des Immortelles @ed_immortelles editions_des_immortelles
aria Fondateur Dominique Alfonsi
SARL KYRN EDITIONS Le Ricanto Ancienne route de Sartène 20090 Ajaccio e-mail:ariagenda@gmail.com
Sommaire Numéro 273 - JUILLET 2017
AIR CORSICA
Les infos de la compagnie
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Découvrez le monde avec Air Corsica - L’Edito - Bienvenue à bord Rendez vous partenaires... Directrice de la publication Rédactrice en chef
Sandra Alfonsi Direction technique Conception graphique
Jean Christophe Alfonsi Publicité
Kyrn Editions ariagenda@gmail.com Couverture Sentier sur pilotis de l’étang de Tanchiccia, en Corse du Sud © Gilles Perez / Conseil Départemental de la Corse du Sud Maquette Kyrn Editions Imprimé par IAPCA
NATURE / DÉCOUVERTE
Tanchiccia, lʼétang des merveilles
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Ouvert - gratuitement - au public depuis le 22 juin dernier, l’étang de Tanchiccia, sur la commune de Serra di Ferro, en Corse du Sud, est un espace naturel protégé d’une richesse faunistique et floristique tout à fait exceptionnelle. PORTFOLIO / EXPOSITION
Catherine Timotei - Kalistea
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Le Lazaret Ollandini d’ Ajaccio accueille du 12 au 23 juillet les oeuvres lumineuses de l’artiste con-temporaine Catherine Timotei à l’occasion d’une exposition exceptionnelle très justement intitulée « Kalistea », en hommage à la «plus belle » île de Méditerranée, la sienne… ZOOM / CULTURE
Festivoce, lʼhymne à la voix
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Chaque été, Festivoce fait résonner les voix de Méditerranée et d’ailleurs au cœur de la Balagne rurale, en Haute-Corse. NAUTISME / INNOVATION
Fanale Marine
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Portée sur les fonts baptismaux le 1er juillet 2017, date de son inauguration, Fanale Marine est la première marque corse de bâteaux semi-rigides. COUPS DE COEUR
A lire, à découvrir
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AGENDA
Corse
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AGENDA
Provence La reproduction et l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, des reportages et des informations, sont interdites. La société éditrice se réserve le droit de refuser tout ordre de publicité, annonce ou insertion sans avoir à justifier son refus. Les pages Air Corsica sont intégralement réalisées par la compagnie et sont sous sa responsabilité. Rédactrice en chef : Catherine Riera. Conception & réalisation graphique : Agence AGEP. Comité rédactionnel : Jean-Paul Filippini, Dominique Leca, Marie-Diane Leccia, Jean-Baptiste Martini, Michel Ponzevera et Ghislaine Sansonnetti. Photos Air Corsica : Alexandre Cadel, Michel Ponzevera, Roland Rouget.
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AGENDA
Côte dʼAzur
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AGENDA
Paris
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NATURE / DÉCOUVERTE PUBLI-INFO
TANCHICCIA,
L’ÉTANG DES MERVEILLES Ouvert - gratuitement - au public depuis le 22 juin dernier, l’étang de Tanchiccia, sur la commune de Serra di Ferro, en Corse du Sud, est un espace naturel protégé d’une richesse faunistique et floristique tout à fait exceptionnelle. Nouveau fleuron de la politique environnementale du Département de la Corse du Sud, cette zone humide remarquable, intégrée au réseau Natura 2000, a fait l’objet d’un projet de préservation et de valorisation très ambitieux, à destination de tous les publics : sentiers sur pilotis, observatoires, tour panoramique, mais aussi équipements numériques et optiques permettent ainsi à chacun de vivre une expérience unique, au fil des saisons. Charles Chipponi, chef du service Eau et Milieux Aquatiques au sein de la Direction Générale Adjointe de l’Aménagement des Territoires ( Conseil Départemental de la Corse du Sud ) nous présente cet étang des merveilles, propice à de passionnantes découvertes.
INTERVIEW CHARLES CHIPPONI
ARIA -Quelles sont les principales caractéristiques du site de Tanchiccia ? Charles CHIPPONI - L’étang de Tanchiccia, d’une superficie de 28 ha, est propriété du département. Il est situé sur la Commune de Serra di Ferro et intégré dans un espace naturel sensible d'une superficie de 80ha; cet espace est inventorié au titre des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type 1 (ZNIEFF type 1) et inscrit au réseau des zones Natura 2000 ainsi qu'aux espaces remarquables du littoral. Nourri par les crues automnales et hivernales du Taravo, l’étang de Tanchiccia affiche un remplissage maximum dès le début de l’hiver. Il se vide ensuite progressivement au printemps pour être presque complètement à sec à la fin de l’été. Par ailleurs, la roselière de Tanchiccia constitue la plus vaste roselière de Corse-du-Sud ! Ponctuée de collections d’eau, de mares et d’anciens canaux de drainage, elle est un lieu calme et attractif pour une grande diversité d’espèces animales, notamment les oiseaux. ARIA - De quelle manière ce projet de valorisation a t'il été conçu puis réalisé ? Charles CHIPPONI - Identifié en tant que site pilote du département 2A afin de promouvoir la gestion des zones humides, le site de © Gilles Perez / Conseil Départemental de la Corse du Sud
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JUILLET 2017
NATURE / DÉCOUVERTE
© Gilles Perez / Conseil Départemental de la Corse du Sud
Tanchiccia a fait l'objet, en 2012, d'une étude qui a permis l'élaboration simultanée d'un projet de valorisation et d'aménagement ambitieux et d'un plan pluriannuel de gestion écologique qui permettent de gérer le milieu naturel et les espèces y vivant tout en l'ouvrant au public. Au-delà des actions écologiques, de janvier 2016 à juin 2017, ont été réalisés, 530 mètres linéaires de sentiers sur pilotis, quatre observatoires pour l'avifaune et une tour © Conseil Départemental de la Corse du Sud
panoramique de 12 m de haut. Environ 1 km de sentiers pédestres
© Conseil Départemental de la Corse du Sud
a été créé et sécurisé par la pose de clôtures, la restauration de
d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens, d’insectes ou encore de
murets anciens et la réalisation d'emmarchements. Des palissades
mammifères. Certaines espèces sont d’ailleurs endémiques, rares,
aveugles, afin d'éviter le dérangement de l'avifaune, bordent
protégées et parfois les trois à la fois ! En fonction de la période
certains cheminements. Sont également présent, une aire de
de l’année, les peuplements floristiques et faunistiques évoluent
stationnement, un local technique, un petit laboratoire et une
(en particulier les oiseaux). C’est pourquoi, selon la saison à
maison d’accueil. Le projet d’aménagement a bénéficié d’aides
laquelle vous visiterez Tanchiccia, vous n’y verrez certainement
financières de l’Europe et de l’Agence de Tourisme de la Corse,
pas les mêmes choses ! Près de 400 espèces floristiques (soit
tandis que le plan de gestion écologique à fait l’objet de financements
environ 8% de la flore de France !) ont été répertoriées et plusieurs
de l’agence de l’Eau RM&C, de l’Office de l’Environnement de la
d’entre-elles possèdent des vertus culinaires ou médicinales. De
Corse et de l’Etat.
grandes populations de lézards et tortues, de libellules et papillons multicolores ou encore de sauterelles et criquets investissent la
ARIA - Que peut-on découvrir sur place ?
roselière et le maquis des bords d’étang. Pas moins de 140 espèces
Charles CHIPPONI - Un grand nombre d’espèces végétales et
d’oiseaux y ont été dénombrées, dont les 9 hérons d’Europe. Les
animales se développent sur l’étang de Tanchiccia. Il s’agit aussi
3/4 bénéficient d’une protection et plus de la moitié se reproduit
bien d’orchidées, de plantes aquatiques que d’arbres et arbustes,
sur le site.
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NATURE / DÉCOUVERTE
Renseignements pratiques Adresse : RD757 - Serra-Di-Ferro (20140) Téléphone : 04 20 03 94 39 Site internet : www.corsedusud.fr Données GPS : 41.719209, 8.813112 Horaires d’ouverture : du 1er avril au 30 septembre ( en semaine de 6h30 à 19h et le samedi et dimanche de 8h15 à 18h15 ) ; du 1 septembre au 31 mars : de 8h à 16h (ouverture le samedi et le dimanche du 1er janvier au 31 mars) Entrée gratuite
INTERVIEW CHARLES CHIPPONI ARIA - Ce projet a plusieurs vocations, notamment en ce qui concerne l'éducation à l'environnement et la recherche. Pouvezvous nous en dire plus ? Charles CHIPPONI - En effet, plus que la simple protection d'une zone humide importante, l'aménagement de Tanchiccia est une source inépuisable d'activités pédagogiques pour les établissements d'enseignements et pour le grand public. Par ailleurs, cet équipement constituera un pôle d’animation majeure pour le département ainsi qu’un centre de ressources scientifiques et documentaires afin de développer l'ingénierie écologique. Des partenariats seront privilégiés avec des organismes scientifiques tels que le Conservatoire Botanique National de Corse, le Conservatoire Régional d’Espaces Naturels de Corse, l'Institut européen pour la gestion des oiseaux sauvages et de leurs habitats, l’Université de Corte… ARIA - Justement, comment les différents aménagements opérés sur le site permettent-ils de satisfaire tous les publics ? © Gilles Perez / Conseil Départemental de la Corse du Sud
Charles CHIPPONI - Tout d’abord, le site est facilement accessible puisqu’il est attenant à la départementale D757, direction Porto-Pollo. Ensuite, le parcours ne présente pas de difficultés particulières, un sentier sur pilotis de 274 mètres linaires avec un observatoire de 35 m² est également accessible aux personnes à mobilité réduite. Chaque visiteur pourra appréhender la vie de l’étang différemment, en fonction de sa sensibilité, des différents sentiers qu’il empruntera mais également en fonction des heures de visite. Tanchiccia comblera ainsi tous les publics : du simple promeneur au naturaliste averti. De nombreux panneaux pédagogiques sont présents tout au long du parcours pour en savoir plus sur les richesses du site ! L’utilisation de matériel optique (jumelles, longues-vues) peut s’avérer très utile pour des observations encore plus insolites ! Elles sont mises à disposition du public à l’accueil (contre chèque de caution et pièce d’identité). Les scolaires bénéficieront de Tablettes numériques et d’un Tableau Blanc Interactif avec des programmes éducatifs et des films élaborés par le réseau CANOPE. ■
© Gilles Perez / Conseil Départemental de la Corse du Sud
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PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRA ALFONSI
t n a t s n i n u ’ d e c Être l’espa . . . g n a t é n u ’ d e c l’espè x u a e os R es d d r a us B u d e c n e i r é p ex ’ l Vivez
Une zone humide de 30 ha Plus de 130 espèces d’oiseaux, dont les 9 hérons d’Europe et de nombreuses espèces protégées Une très grande population de Cistude Plusieurs espèces de reptiles, batraciens, libellules, papillons, etc… etc… etc… etc… etc… etc… RD 757 757 - SERRA DI FERRO FERRO - 04 04 20 03 94 94 39
OFFICE FONCIER DE LA CORSE
L’OFC : pour qui, pour quoi ? L’Office Foncier de la Corse a été créé par la Loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, dite Loi ALUR par l’article 148 et a été codifié dans le code général des Collectivités Territoriales par les articles L 4424-26-1 et suivants. Créé sous la forme d’un établissement public à caractère industriel et commercial, conçu comme un instrument de maîtrise publique afin de constituer des réserves foncières pour réaliser du logement (locatif social, accession mais aussi logement libre…) et pour faciliter l’aménagement du territoire en zones d’activités, en équipements collectifs. L’Office Foncier INTERVIENT SUR LE FONCIER EN AMONT DE L’AMÉNAGEMENT. Il acquiert du foncier pour le compte des communes et de leurs groupements, pour l’État et ses établissements publics. Il assure le portage le temps que la collectivité définisse son projet. Il cède alors le foncier, qu’il a acquis et porté, à la collectivité maître d’ouvrage ou à son aménageur, au prix de revient. Il dispose également d’un rôle de conseil et apporte son expertise à la collectivité. L’établissement contribue à la mise en œuvre des stratégies foncières des collectivités territoriales et de leurs groupements afin de mobiliser du foncier et contribuer prioritairement à la réalisation de logements, notamment de logements sociaux, en tenant compte notamment des priorités définies par les programmes locaux de l'habitat et la politique régionale du foncier et de l'habitat de la Collectivité Territoriale de Corse.
L'office peut contribuer : A la réalisation de logements sociaux Au développement des activités économiques, - À la politique de protection contre les risques technologiques et naturels ; - À la préservation des espaces naturels et agricoles, à titre subsidiaire, en coopération avec la société d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) et les autres organismes chargés de la préservation de ces espaces (Conservatoire du Littoral et Conservatoire des Espaces Naturels) dans le cadre de conventions. - A la construction d’équipements publics -
© Château de Stopielle © Pascale NERI / CTC
COMMUNIQUÉ
L’Office Foncier de la Corse permet : - La mutualisation des ressources financières et techniques des collectivités. Elle renforce ainsi les capacités d’intervention des collectivités locales. - La démultiplication des financements et Fiscalité dédiée, mutualisée, pérenne et immédiatement mobilisable et capacité d’emprunt mutualisé à des coûts moindres. L’Office bénéficie à la fois des fonds du P.E.I. et du produit de la Taxe spéciale d’Equipement (taxe additionnelle aux quatre impôts locaux) qui génère un effet de levier. Le montant est arrêté chaque année par le Conseil d’Administration de l’Office après débat à l’Assemblée de Corse. - Une stratégie partagée entre les collectivités grâce à l’élaboration conjointe d’une Programmation Pluriannuelle des Intervention PPI qui encadre les actions de l’Office Foncier pour 5 ans. Cette construction commune conduit l’Office Foncier à faire avec ses administrateurs des choix en fonction des objectifs des documents d’urbanisme et des projets intercommunaux. - Le principe de neutralité puisqu’il appartient à l’Office de conduire avec les propriétaires les discussions et négociations en lieu et place des Collectivités et groupements de communes. - Une gouvernance élargie (Conseil d’administration de 51 membres) au sein duquel les représentants de l’Assemblée de Corse sont majoritaires mais qui laisse une large place à tous les acteurs locaux et institutionnels et favorise ainsi le dialogue et le partage de la stratégie établie. - Un exercice du droit de préemption par délégation permanente ou ponctuelle des collectivités ou groupements de communes. - Le rachat des terrains par la Collectivité au nom de laquelle l’opération foncière a été réalisée ce qui nécessite de bien estimer la durée de portage au risque de devoir racheter le foncier avant l’aboutissement du montage de l’opération.
L'office est compétent pour réaliser toutes acquisitions foncières ou immobilières en vue de la constitution de réserves foncières ou de la réalisation d'actions ou d'opérations d'aménagement.
Dispositif de minoration foncière Rendre le foncier accessible Le dispositif consiste à mettre à disposition des collectivités, du foncier ou des biens immobiliers dans des conditions économiquement favorables et faciliter la réalisation de logements sociaux. Comment ? Par l’application d’une minoration dont le taux maximal peut atteindre 50 % du prix fixé par les services de France Domaine lors de l’acquisition. La minoration s’applique automatiquement aux cessions de terrains nus pour des opérations réalisées en construction neuve ou cessions d’immeubles pour des opérations de démolition/construction. La minoration s‘applique, au moment de la rétrocession par l’OFC à la Collectivité, aux terrains nus, aux bâtis devant être démolis et aux bâtis à réhabiliter. Réaliser des opérations avec une stratégie qui consiste à revendre aux collectivités le foncier inférieur au prix d’achat pour contribuer à l’émergence de logements sociaux et suivre le principe directeur de l’Office : contribuer à la régulation du prix du foncier sur les territoires.
« Créer un pôle foncier pour la Corse » « Question essentielle que celle du foncier tant est fort le lien qui
unit les corses à leur terre ». Le Président de l’Office Foncier de la Corse, Jean-Christophe ANGELINI, sait l’outil stratégique tant il touche le cœur du territoire. Son souhait : l’émergence d’un véritable POLE FONCIER qui mette en œuvre la stratégie foncière et les ambitions de l’OFC.
Jean-Christophe Angelini président de l’OFC et de l’ADEC ( au centre ) © XDR
Quelles sont les ambitions et prochaines actions de l’OFC ? JCA : Au cours des derniers mois, l’OFC a réalisé un certain nombre d’opérations qui laissent augurer une montée en force de projets de logements sociaux afin de lancer une importante série de programmes avant la fin 2018. Nous avons 6 millions d’euros de projets en stock mais nous estimons devoir aller plus loin pour engager la totalité des fonds qui nous sont octroyés. Nous devons engager plus de 20 millions d’euros de PEI avant la fin de l’année prochaine dans le domaine du logement social. Nous avons déjà près de 6 millions d’opérations en cours d’instruction dans ce domaine précis, mais nous avons pour vocation d’aller beaucoup plus loin et de consommer la totalité de ces fonds auxquels nous voulons ajouter des prêts Gaia, consentis par la Caisse des Dépôts et Consignations pour le financement du logement social - ce sont des prêts très avantageux et un prêt bancaire classique pour financer les opérations publiques à hauteur maximum de 5 millions d’euros.
(PORTFOLIO / EXPOSITION )
Catherine Timotei, Geometric abstraction catalyst n°5 ( 2014 ) - 1,8 x 2 m © XDR
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JUILLET 2017
(PORTFOLIO / EXPOSITION ) CATHERINE TIMOTEI - KALLISTEA
L
e Lazaret Ollandini d’ Ajaccio accueille
actuelles d’un monde en constante et
du 12 au 23 juillet les oeuvres
troublante évolution. Formée à Florence,
lumineuses de l’artiste con-temporaine
en Italie, à la très réputée école d’art
Catherine Timotei à l’occasion d’une
Lorenzo di Medici, puis au MoMA de New
exposition exceptionnelle très justement
York, Catherine Timotei dirige actuellement
intitulée « Kalistea», en hommage à la «plus
une galerie d’art contemporain basée à
belle » île de Méditerranée, la sienne…
Cape Town, en Afrique du Sud. La
De sa Corse natale à l‘Afrique du Sud où
présentation d’Ajaccio offre au public
elle réside et travaille, Catherine Timotei
insulaire une sélection d’oeuvres éclatantes,
sait en effet traduire en mode pictural
solaires, dans des formats imposants qui
les intenses vibrations chromatiques, l’
permettent de mieux appréhender les
esthétisme des formes, l’harmonie des volumes… A la fois abstrait, symbolique
multiples facettes d’un travail particu-
L’artiste au travail © XDR
et expressionniste, son art à dimension philosophique s’attache à provoquer l’émotion, la réflexion, l’interrogation, sur le sens profond des mutations
Catherine Timotei, Abstract expressionism catalyst n°33 ( 2013 ) - 1,8 x 1,5 m © XDR
lièrement original, qui impressionne l’oeil,
stimule l’esprit et sait toucher le coeur. Informations www.catherinetimotei.com
(PORTFOLIO / EXPOSITION )
Catherine Timotei, Abstract expressionism reflexion n°10 On techni-colours ( 2017 ) - 2 x 1,9 m © XDR
Catherine Timotei, Geometric abstraction catalyst n°4 ( 2015 ) - 3,5 x 1,9 m © XDR
Berny. pour DĂŠa Communication
ZOOM / CULTURE
Festivoce
L’ HYMNE À LA VOIX…
haque été, Festivoce fait résonner les voix de Méditerranée et d’ailleurs au cœur de la Balagne rurale, en Haute-Corse. Pour son édition 2017, du 10 au 13 juillet, ce festival né en 1991 dans le village de Pigna, où il se déroule encore aujourd’hui, propose des concerts, des rencontres musicales inédites, des ateliers, bref une programmation foisonnante, adossée à un travail de création et de recherche mené tout au long de l’année. Entretien avec Jérôme Casalonga, compositeur, chanteur, plasticien, scénographe, instrumentiste… et directeur artistique de Festivoce.
C
INTERVIEW JÉRÔME CASALONGA ARIA -Tout d'abord, pour nos lecteurs qui ne connaîtraient pas encore le festival, quelques mots sur « l'esprit » de Festivoce... Jérôme CASALONGA - Festivoce, comme son nom l’indique, est avant tout un festival emblématique autour de la voix. Je dirais maintenant « des » voix et des chemins que les musiques de création empruntent, soit comme un vecteur, soit comme des sources d’inventions et de traditions. ARIA - Au fil des années, voyez vous une évolution dans les attentes des spectateurs ? Jérôme CASALONGA - Les spectateurs attendent avant tout de la qualité et de l’originalité, nous essayons à chaque édition de découvrir avec eux de nouveaux spectacles, de nouveaux artistes, ou de re-proposer des créateurs coutumiers du festival qui reviennent avec de nouvelles expressions pour le plus grand bonheur du public. Celui-ci peut suivre alors toute l’évolution d’une carrière, d’un cheminement… Le spectateur va donc de découverte en connaissance, Vue du village de Pigna © Centre Culturel Voce
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de surprise en critique, et d’étonnement en sérénité…
ZOOM / CULTURE
INTERVIEW JÉRÔME CASALONGA
ARIA - De quelle manière la programmation s'articule t'elle avec les multiples activités du centre culturel ? Jérôme CASALONGA - Il y a bien sûr des liens entre les artistes en résidence et le festival, le but n’étant pas de fournir en pâture au public une programmation « catalogue », mais plutôt de construire des ponts entre nos actions tout au long de l’année et ce moment de fête généreuse. Effet de lumière sur la façade de l’église de Pigna © Laurent DEPAEPE
ARIA - Pouvez-vous nous présenter cette nouvelle édition ? Jérôme CASALONGA - Nous irons : de l’Inde et des voix et rythmes du Rajasthan ( Dhoad ) au compositeur Heinz Holliger ( Ensemble C Barré); des performances actuelles, l’action des publics, (Little Sisters et Mamoto) aux musiques de l’Epire et de Turquie ( Savas Zurnaci ); de la pensée de Platon à la dramaturgie de la musique du sud de l’Italie (Ombralux); du jazz résolument inventif et renouvelé (Flavio Boltro Trio) aux métamorphoses de la polyphonie du Ventoux ( Tant que Li Siam ); des mélodies envoûtantes de Corse et de Méditerranée (Lea Antona) aux improvisations étonnantes surgissant au coin d’une ruelle, sous le passage ombragé d’une voûte ou à la fraîcheur d’un grand chêne vert… Tout ces artistes de renom, virtuoses de leurs pratiques, magiciens de leurs arts, nous feront aussi le plaisir de transmettre Le groupe Dhoad, Gitans du Rajasthan © Centre Culturel Voce
une partie de leurs savoirs au travers des ateliers « master classes » organisés sur toute la durée du festival. ARIA - Comment envisagez vous l'avenir de Festivoce ? Pensez vous intensifier par exemple les partenariats internationaux et trans-méditerranéens ? Jérôme CASALONGA - Nous continuerons de faire en sorte que toutes nos ressources puissent pérenniser nos collaborations autour des projets européens de la culture et tout les échanges possibles entre les mondes artistiques, les pays et leurs structures et qu’elles nous donnent la possibilité d’offrir des moyens créatifs à de nouveau talent et aux artistes confirmés, pour qu’ils puissent travailler, s’exprimer, et diffuser dans un cadre unique et professionnel. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRA ALFONSI RENSEIGNEMENTS WWW.CCVOCE.ORG
Concert lors de l’édition 2016 © Laurent DEPAEPE
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NAUTISME / INNOVATION
FANALE MARINE LA PREMIÈRE MARQUE CORSE DE BÂTEAUX SEMI - RIGIDES Portée sur les fonts baptismaux le 1er juillet 2017, date de son inauguration, Fanale Marine est la première marque corse de bâteaux semi-rigides. Ce projet industriel novateur, initié par les trois associés d’une entreprise privée installée à Pietrosella, en Corse du Sud, a pour ambition de produire des unités de qualité, originales et évolutives, spécialement conçues pour la plaisance en Méditerranée. Fanale Marine s’inscrit ainsi pleinement dans le contexte prometteur de la filière nautique en Corse, en ouvrant la voie à des perspectives de développement encore inédites sur l’île. Rencontre avec Pierre-André Paoli, gérant de la SARL U Fanale.
Les trois associés de Fanale Marine ( de gauche à droite ) : JeanJacques Paoli, Catherine Ghilain et Pierre-André Paoli © XDR
INTERVIEW PIERRE-ANDRÉ PAOLI
ARIA - Comment ce projet est-il né ? Pierre-André PAOLI - La marque Fanale Marine a vu officiellement le jour en décembre 2016 mais le projet mûrissait depuis longtemps. Avec mes deux associés, nous avons vendu différentes marques de bateaux pendant une dizaine d’années. Souvent, nous nous servions de notre expérience de loueur pour proposer des améliorations pratiques. Une plate-forme ici pour assurer au pilote une bonne visibilité, un passage là pour faciliter la circulation vers le cockpit. Sur un bateau, un détail suffit parfois à améliorer le confort et la sécurité. Les fabricants naviguent peu et ne sont pas toujours réactifs. Avec le temps, nous nous sommes trouvés à l’étroit dans la fonction de commercial. Sur notre stand au salon nautique de Paris, nous refaisions le monde et nous rêvions de notre marque de bateaux. Prendre les rênes de la fabrication signifiait : exploiter nos connaissances et en développer de nouvelles pour dynamiser la filière et créer des emplois. A ceux qui souriaient face à ce projet industriel insulaire, nous expliquions que la Sicile est bien leader dans la fabrication de carènes. Avec ses mille kilomètres de côte, la Corse est une destination privilégiée pour la plaisance. La vitalité du secteur doit être un moteur pour nous permettre de devenir une région phare en matière d’innovation. © Stephane BRAVIN
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JUILLET 2017
NAUTISME / INNOVATION
© Stephane BRAVIN
ARIA - De quelle manière cette initiative privée, une première
ARIA - Quels sont, selon vous, les principaux atouts de votre
sur l’île, s’inscrit-elle dans le contexte général de la filière
marque et à quel type de clientèle vous adressez-vous ?
nautique en Corse ?
Pierre-André PAOLI - Nous souhaitons offrir à notre clientèle
Pierre-André PAOLI - Aujourd’hui, la filière nautique corse est
un bateau de qualité. Nous avons choisi avec soin nos partenaires.
principalement basée sur une offre de services : vente, location, skippage,
Ils sont unanimement reconnus sur le marché mondial de la
enseignement de la conduite… Ces activités se sont considérablement
fabrication de carènes et de flotteurs. Avec eux, nous voulons
développées depuis les années 2000 grâce au soutien de la CTC au
acquérir un savoir-faire qui demeure artisanal. Les chantiers navals
travers de son Plan Nautique et de la création de son Pôle d’Excellence
sont loin d’être « robotisés » comme des usines de voitures.
Nautisme et Plaisance appelé « Cap Nautic ». On se retrouve donc
Beaucoup de choses y sont faites à la main. Nous voulons accentuer
avec une filière très développée en aval de la vente mais rien en
cet esprit du « sur mesure » reposant sur une marque, gage de
amont. Pour cette raison, le projet Fanale Marine qui, comme vous le
qualité. Nos unités sont conçues pour la plaisance. Le cockpit
faites remarquer, est le premier projet industriel de la filière en Corse,
spacieux est destiné à une navigation collective. En famille ou
a trouvé un accueil favorable notamment auprès de l’ADEC. Les
avec leurs amis, les plaisanciers apprécieront la très bonne tenue
institutions sont désormais soucieuses de favoriser le développement
en mer, la convivialité et la sécurité à bord. Et puis, le semi-rigide
de nouvelles compétences. Aller toujours plus loin. L’enjeu de Fanale
Fanale Marine est un bateau de caractère : son nom d’oiseau
Marine se situe là : mettre l’expertise acquise au service de la production.
emblématique de l’île, sa couleur et son ancrage local. Tout en
Une manière de maîtriser les deux faces d’une même médaille.
atteste.
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NAUTISME / INNOVATION
Un atelier de fabrication © XDR
INTERVIEW P I E R R E - A N D R É PA O L I
écologiques … Le projet Fanale Marine se veut fédérateur pour toute une série d’entreprises allant du secteur de l’informatique, de l’électronique à celui de la sellerie, dont les compétences peuvent se révéler complémentaires. Nous pourrions, bien entendu, envisager d’étendre la gamme à des bateaux plus grands. Les perspectives sont nombreuses mais il ne faut pas brûler les étapes.
ARIA - La gamme de départ a-t-elle vocation à s’élargir et/ou à évoluer ?
ARIA - Au-delà des enjeux liés à la mise en place d’un projet
Pierre-André PAOLI - Je l’espère, oui. Ce serait la preuve d’une
industriel innovant, quelles seraient les ambitions et peut-être
certaine réussite du projet. Nous étudions déjà la faisabilité d’un
même la « philosophie » de Fanale Marine ?
bateau avec des aménagements particuliers pour les clubs de plongée.
Pierre-André PAOLI - Fanale Marine doit devenir un vivier de
Nous planchons également sur un projet de bateau pour répondre
compétences. Concevoir, fabriquer, faire évoluer les bateaux et
aux besoins spécifiques des autorités portuaires. La législation est
leurs équipements pour en faire des unités performantes et
très contraignante. Ces unités, en plus de renforts de protection et
innovantes pour la Méditerranée mais aussi pour l’ensemble
de certains aménagements pour augmenter la maniabilité, doivent
des mers du globe. Faire évoluer les bateaux mais aussi ceux
répondre à un cahier des charges très strict. Nous sommes à la
qui les conçoivent et les fabriquent. Sans cesse remettre le
recherche de partenariats pour faire évoluer les bateaux au rythme
projet sur le « métier » pour l’améliorer et permettre à de belles
des avancées technologiques et compte tenu des défis environnementaux.
aventures humaines de voir le jour. ■
Développer une « appli » Fanale Marine, utiliser des matériaux
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PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRA ALFONSI INFOS SARLUFANALE@GMAIL.COM
COUPS DE
cŒur L I R E
ARCHITECTURE & ART DE VIVRE EN CORSE LA PIERRE ET LE BOIS Après un premier opus couronné de succès en 2012, les Immortelles, maison d’édition basée à Ajaccio, récidivent avec un deuxième ouvrage intitulé Architecture & art de vivre en Corse, dont le sous-titre et fil conducteur est le mariage entre deux matériaux emblématiques de l’île : la pierre et le bois. Sans prétention au didactisme ou à l’exhaustivité, les deux auteurs, que l’on ne présente plus - la journaliste Marie-Joseph Arrighi-Landini et le photographe Jean Harixçalde - nous proposent une visite guidée de plusieurs maisons de rêve situées sur l’ensemble du territoire insulaire. Enrichi par les interventions d’une quinzaine d’architectes, ce très beau livre alterne de façon équilibrée photos à couper le souffle et rédactionnels perti-nents, qui donnent du sens et de la cohérence à l’ensemble. EDITIONS DES IMMORTELLES - 208 PAGES - 32 EUROS
A
LULISHOP VERSION 2.0
D E C O U V R I R
Nous vous avons déjà présenté dans les pages d’ARIA Lulishop, la première « marketplace » insulaire créée par LauraMaria Sargentini et Laura Ferrandini, deux amies d’enfance originaires du centre Corse, associées dans cette belle aventure. Précurseur, Lulishop a en effet investit en Corse le créneau porteur des plateformes de vente à distance mettant directement en contact vendeurs et clients grâce à un site internet entièrement dédié à la vente de produits « nustrale » originaux, plutôt haut de gamme, fabriqués de façon artisanale par des créateurs insulaires. On peut ainsi trouver en ligne des accessoires, des luminaires, des oeuvres d’art, des objets de décoration, des vêtements, des parfums d’intérieur ou des bijoux présentés à la fois de façon catégorielle ou créateur par créateur comme dans une boutique interactive. Loin des productions « folkloriques » un peu cheap, les créations authentiques et pour la plupart uniques présentées par Lulishop véhiculent une belle image de la Corse, de ses talents, de son territoire aux mille ressources et de ses valeurs profondes. Chaque atelier, chaque produit raconte ainsi une histoire singulière et permet au visiteur d’entrer dans des univers très différents, au gré d’un voyage dans une Corse dynamique, raffinée et inventive, fidèle à elle-même de la mer à la montagne. Pour notre plus grand plaisir, le site internet Lulishop, trilingue s’il vous plaît français, italien, anglais - vient de faire peau neuve avec une fonctionnalité accrue, un graphisme toujours aussi élégant dans sa simplicité et une foultitude de produits à découvrir, à (s’)offrir ou d’idées à piocher. A ( re ) découvrir sans modération ! INFORMATIONS WWW.LULI - SHOP.COM
FRAC CORSICA CullettivitàTerrituriale di Corsica
PROCESSUMENTI
DAVID RAFFINI 17.07.2017 / 20.10.2017
Fondu Regiunale d’Arte Cuntempuranea A Citadella 20250 Corti da u luni à u venneri, da 9 à 12 AM / da 2 à 6 DM - u sabbatu, da 2 à 6 DM
du lundi au vendredi 9h - 12h . 14h - 18h / le samedi 14h - 18h Tél. +33 (0)4 20 03 95 33
© David Raffini, Processumenti
A
50 anni
AGENDA CORSE
signature
KKHQUL RUHQJD GH JDóRU\ HQUL RUHQJD GH JDóRU\ la gamme cinquantenaire du cinquantenair GX 'RPDLQH RUHQJD GH *DRU\ GX 'RPDLQH RUHQJD GH *D
:IRXI IX H³KYWXEXMSR ª PE GEZI tous les jours de 9h00 à 20h00
■ BIGUGLIA ■ DANSE/SPECTACLE
(
LE 4 JUILLET À 20H30
)
(
DU 4 AU 27 JUILLET
)
Remolino Remolino, spectacle flamenco créé par l'association Arte Flamenco, est un voyage poétique, librement inspiré du recueil, Marinero En Tierra (1925), du Poète Espagnol, Rafael Alberti. Les danseurs proposent un spectacle généreux riche en couleurs qui exprime les valeurs d'une tradition ancestrale, en perpétuel mouvement ...Le public se laissera surprendre par la richesse du répertoire flamenco, l'espièglerie de la buleria, le côté festif du tanguillo, la sensualité du tango, l'émotion de la solea . Les danseurs partagent la scène avec les guitaristes Sandrine Luigi et Cayetano Flores, pour un concert entre musique classique et flamenco et invitent à un mariage de passion autour de la baie de Cadix, source d'inspiration du poète Rafael Alberti. Espace Culturel - Théâtre Charles Rocchi - Informations & réservations 06 34 17 49 32
■ BONIFACIO ■ ÉVÉNEMENT/PHOTOGRAPHIE
11ème Biennale photographique de Bonifacio
20253 Patrimonio - Corse
[[[ SVIRKEHIKEǺSV] GSQ [[[ SVIRKEHIKEǺSV] GSQ A consommer avec modération L'abus d'alcool est dangereux pour la santé
« Depuis 1990, le Centre Méditerranéen de la Photographie constitue une collection de plusieurs dizaines d’œuvres photogra- phiques réalisées par des auteurs de styles et d’origines différents qui participent à l’enrichissement du patrimoine de la Corse par le biais de commandes, de dons et d’acquisitions. Ainsi, pas moins de 950 œuvres composent aujourd’hui la collection du centre méditerranéen de la photographie. Du 4 au 27 juillet 2017, la XIe biennale photographique de Bonifacio en présente un des aspects à travers le regard de photographes passionnés et engagés dans le monde du reportage et du photojournalisme. Dans cette exposition, nous découvrons les photographies de Roberto Battistini qui ont pour objet un travail de mémoire associant des paysages corses de la résistance aux acteurs de ces combats pendant le seconde guerre mondiale, le soulèvement des rebelles de Benghazi en 2011 qui prirent les armes contre le régime de Kadhafi photographié par Olivier Laban-Mattei, la guerre d’Algérie vue par Arthur Smet soldat photographes alias 5/5. Ce sont autant de regards et d’engagements qui non seulement écrivent et témoignent de l’his- toire du monde mais contribuent surtout à ce que l’on ne puisse jamais dire que « nous ne savions pas. »( Marcel Fortini - Directeur du Centre Méditerranéen de la Photographie ). Espace Saint-Jacques - Rampe Saint-Jacques - Entrée libre
■ PATRIMONIO ■ EVÉNEMENT / EXPOSITION
(DU 6 JUILLET AU 30 SEPTEMBRE )
PASCAL DOMBIS -TIME IS TIME WAS Déjà présent en 2007 avec l’exposition RRB, Pascal Dombis revient investir l’espace Orenga avec une nouvelle exposition originale. Time Is Time Was est une création illustrant la question récurrente abordée dans le travail de l’artiste : celle du Temps. Cette exposition invite à une réflexion sur notre rapport au temps à travers les univers numériques et technologiques contemporains dans lesquels nous sommes immergés. Le titre de l’exposition est une citation d’Andy Wharhol que lui-même avait repris de James Joyce : Time is, Time was, Time shall be know more. L’exposition s’ouvre sur une œuvre extérieure monumentale, Time Cube. Un cube miroir imprimé d’une centaine de textes et de citations d’auteurs majeurs, en français, en anglais et en corse inspirés par la thématique du temps. Les textes sont intégrés au Cube par un algorithme de prolifération aléatoire, reproduits en différentes tailles et différentes orientations. La juxtaposition non linéaire des différents textes, autorisant plusieurs niveaux de lecture, suscite alors de l’inattendu, des surprises, des glissements de sens. L’exposition se poursuit par une installation vidéo en triptyque monochrome composée en référence à l’histoire de la Time cube © Pascal DOMBIS fin de la peinture. Color Screen of Death L’œuvre est composée de trois écrans respectivement basé sur une couleur primaire : rouge, jaune, bleu. Elle fonctionne sur le principe d’un fondu très lent, des couleurs primaires, vers le noir et le blanc. Les calculs nécessaires pour générer ces fondus deviennent par moment trop importants, et l’ordinateur produit alors des erreurs inattendues telles que des pixels, des clignements, des matières organiques à l’écran. De ces bruits visuels, Pascal Dombis cherche à faire apparaître des formes, des structures, des rythmes qui ne sont pas initialement programmés. Les motifs varient avec la position du spectateur, se métamorphosent au gré de leurs mouvements, par le biais du principe lenticulaire qui couvre la surface de l’écran. L’exposition se termine par une installation vidéo interpellant notre perception du temps et notre mémoire au travers d’expériences cinématographiques, The End (less). Des milliers de souvenirs de fins de films se succèdent en un ruban infini de quelques secondes, juste le temps de se remémorer les dernières images, leurs protagonistes et le dénouement. Ces derniers plans sont montés selon un mode aléatoire par un logiciel vidéo. Ils sont diffusés à des vitesses variables ; les vitesses accélérées produisent un effet hypnotique, les fondus au noir sont amplifiés.The End(less).est une œuvre toujours en cours sur laquelle Pascal Dombis travaille depuis 2012. Cette pièce a été montrée dans plusieurs expositions à Paris, Hong-Kong, Budapest et Bogota. L’espace Orenga accueille une version enrichie des derniers films. Pascal Dombis imagine, conçoit et compose à partir des événements fortuits et inattendus produits par l’ordinateur, devenu un élément central de notre vie au quotidien. Il explore les domaines du langage, du contrôle, de l’irrationalité, et des enjeux de nos sociétés numériques et technologiques en constante évolution. En abordant les sujets de la non-linéarité, de la répétition, de la boucle, de l’absence de début et de fin, il interroge notre rapport à la mémoire et au temps. Espace Orenga - Lieu Dit Morta Majo - Renseignements 04 95 37 45 00 / www.orengagaffory.com ●●●
AGENDA CORSE ■ GIUSSANI ■ THÉÂTRE / RENCONTRES
(
DU 16 JUILLET AU 12 AOÛT
)
20e Rencontres Internationales de Théâtre en Corse Depuis près de 20 ans, les Rencontres Internationales de Théâtre en Corse, créées par Robin Renucci, représentent un des temps forts de L’Aria. Chaque année, les villages de la vallée de Giussani vivent pendant quatre semaines le théâtre à ciel ouvert. Ces Rencontres Internationales réunissent chaque été une centaine de comédiens, techniciens, professionnels ou amateurs, qui travaillent à l’élaboration d’une dizaine de spectacles. Encadrés par des metteurs en scène, techniciens, artistes, ces ateliers de réalisation permettent d’aborder, en immersion complète durant trois semaines, toutes les phases de la production d’un spectacle, en favorisant la confrontation des expériences, l’échange des savoir-faire et le partage avec le public. La dernière semaine, plus largement ouverte au public, est consacrée aux présentations des spectacles, aux ateliers de découverte pour tous. Ainsi, les Rencontres se construisent, fruit d’une alchimie étonnante entre amateurs et professionnels, jeunes et moins jeunes, à la rencontre d’un public, lui aussi, éclectique, curieux, et peut-être futur stagiaire… Au programme de cette 20e édition, sous la direction de Serge Nicolaï : du 16 juillet au 12 août, 100 participants, comédiens et techniciens travaillent à l’élaboration de spectacles présentés au public du 5 au 12 août dans les communes de Mausoleo, Olmi Cappella, Pioggiola et Vallica, au cœur du Parc Naturel Régional de Corse. Tous les jours, des spectacles, rencontres et ateliers pour le public : de danse populaire, écriture, lecture à voix haute, chant et langue Corse, cirque et pratique théâtrale destinés à tous. Parmi les spectacles présentés : Quand viendra la vague d’Alice Zeniter dirigé par Pascale Blaison, Moby Dick de Herman Melville dirigé par Marie Favre, La Petite Danube de Jean-Pierre Cannet dirigé par Olivier Letellier, La Vie est un songe de Pedro Calderon dirigé par Jean Yves Ruf, Le Courage de ma mère de George Tabori dirigé par Chani Sabaty, Les Bas-fonds de Maxime Gorki dirigé par Guillaume Severac-Schmitz, Les témoins (mondialisation) de Clément CamarMercier dirigé par Hugo Roux et Romain Gneouchev. L’Aria (L’Association des Rencontres Internationales Artistiques) - A Stazzona - Pioggiola Infos 04 95 61 93 18 / www.ariacorse.net
■ LEVIE ■ EXPOSITION
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DU 1ER JUILLET AU 30 SEPTEMBRE
)
Mario Sepulcre - Vanités Cette exposition est l’occasion de découvrir ou de re - découvrir l’univers créatif de l’artiste peintre Mario Sepulcre, une partie de son univers original qui célèbre la permanence des choses et l’illusion du réel. Création qui révèle la profondeur de l’âme- ou le néant- sous l’apparence, la surface du réel. Trente toiles. Des huiles sur toile, des grands formats (100x120, 150x150), quelques triptyques… Et des citrons. Vestiges du bonheur perdu. Citron, obsession. Des œuvres inspirées à la fois par les pensées métaphysiques du XVIIème siècle et de l’hindouisme, la mythologie grecque, l’Ancien et le Nouveau Testament. Œuvres inspirées où, au-delà de l’apparence, tout se joue dans l’inconscient pour révéler l’absolu. Musée départemental de l’Alta Rocca - Renseignements 04 95 78 46 34
■ CORTE ■ EXPOSITION
( DU 17 JUILLET AU 20 OCTOBRE )
DAVID RAFFINI - PROCESSUMENTI « David Raffini organise son exposition au FRAC comme un parcours à partir des espaces intérieurs vers l’extérieur, sur l’esplanade. Ce dispositif rendra perceptible son parcours d’artiste, fait d’expériences, de rencontres entre des lieux et matières, naturelles ou accidentelles, provoquées ou fortuites. Son œuvre s’est développé à partir d’un lien profond avec le territoire de l’île qu’il connait, qu’il découvre et redécouvre, dont il sait l’histoire et l’actualité et qu’il perçoit non pas comme un visiteur mais comme étant lui-même de cette nature et de ses accidents. Cette expérience du territoire n’est pas fermée sur elle-même, elle est plutôt la base d’une conscience du monde et de l’art. Il y a du lyrisme dans le travail de David Raffini, de la violence, on l’a dit, mais aussi une attention intense aux phénomènes de transformation qui naissent des contacts des choses et du vivant. Tout cela sans exclure un sens de la dérision qui met à distance émotions et pathos ». ( Anne Alessandri - Directrice du FRAC Corsica ). « Le terme processumenti n’existe pas.
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Il est une rencontre entre «procès » et «sumenti », les semences. L’exposition en ce sens est construite comme un parcours marqué d’arrêts sur les œuvres semées dans l’espace d’exposition, dévoilant l’histoire du processus qui même de la réalité, à l’atelier, puis à l’exposition. C’est une procession, une narration. Cette dernière est en résonance avec une des premières collaborations que j’avais effectuée aux côtés du FRAC Corsica et du Pavillon du Palais de Tokyo il y a dix ans tout juste. Pour l’occasion, j’avais organisé une performance filmée pendant laquelle notre groupe de travail participait à une procession dans une décharge sauvage que la population avait érigée sur un site protégé, afin de contrer un projet immobilier d’envergure. Dix ans plus tard, je suis retourné rendre visite au site, afin de finir cette recherche dans l’ambition d’en faire une œuvre vidéo qui sera la clé d’élucidation des œuvres proposées pour l’exposition ». ( David Raffini ) Salles d’exposition du FRAC Corse - La Citadelle - Renseignements 04 20 03 95 33
AGENDA CORSE
ARIA JUILLET 2017
32
■ AJACCIO ■ EXPOSITION
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JUSQU’ AU 2 OCTOBRE
Caroline,
) ■ ALTAGÈNE ■ EVÉNEMENT / RENCONTRES
soeur de Napoléon, reine des arts D’un tempérament extrêmement complexe et difficile EXPOSITIONS à cerner, Caroline séduit par sa beauté, sa culture et son esprit, mais aussi grâce à une profonde intelligence politique, reflet d'une ambition, celle d'une place qu’elle estime être à la hauteur de son rang et de sa personnalité. Napoléon affirma à cet égard : « De toute ma famille, c’est celle qui me Caroline sœur de Napoléon ressemble le plus. » Et, si son habileté politique a reine des arts beaucoup été décriée, sa vive intelligence, sa grande culture littéraire, son rapport avec la sphère artistique et ses talents de mécène et de collectionneuse ont quant à eux longtemps été occultés. Si cette exposition entend mettre à l'honneur la petite sœur de Napoléon, souvent considérée comme la « capricieuse », c'est avant tout pour offrir le panorama le plus large possible du goût d'une époque et pour redonner à Caroline Murat la place centrale qu'elle mérite, celle de souveraine d'un point de vue tout autant politique qu'artistique. En tant que princesse puis reine étincelante, malgré un destin presque tragique, elle incarne l'époque virevoltante où elle a vécu et qui lui a permis tout autant d'encourager la création que de jouer du luxe, du raffinement et des stratégies du pouvoir. Le parcours de l'exposition est divisé en cinq sections et sera jalonné par tous types d’œuvres et d’objets, provenant des collections du Palais Fesch et du Mobilier National, mais aussi de prêteurs français et étrangers, collectionneurs privés ou grandes institutions (musée du Louvre, château de Versailles, musée de Capodimonte de Naples, etc.). Palais Fesch-musée des Beaux-Arts, 50-52 rue cardinal Fesch - Rens 04 95 26 26 26 PA L A I S F E S C H
musée des beaux-arts
30 juin - 2 octobre 2017
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LES 21, 22 ET 23 JUILLET
)
AltaLeghje - Les rencontres culturelles « AltaLeghje, les Rencontres culturelles », est parrainé par l’écrivain Jérôme Ferrari, Prix Goncourt 2012 pour « Le Serment sur la chute de Rome ». En programmant trois journées de rencontres, Altaleghje s’impose comme un festival pluridisciplinaire. Sa particularité ? Mêler richesse et diversité de l’offre culturelle dans un cadre authentique, en privilégiant la spontanéité des échanges entre le public et les acteurs du monde culturel, qu’ils soient écrivains, cinéastes, artistes ou journalistes. Pour Christine Simeone, présidente, « la Corse est belle, elle pense, elle parle. Le festival permet aux invités, venus de Corse et d’ailleurs, de présenter leur travail en toute simplicité à un public attentif et passionné .» L’esprit des rencontres ? Prendre le temps de la lecture la douceur du soir pendant la projection d’un film ou profiter d’une sieste littéraire ». Au programme de cette édition 2017 : une invitée d’honneur, Maylis de Kerangal; un thème : Du livre à l’écran; un temps méditerranéen : La Corse aux prismes des migrations; un regard vers une autre rive : La Sardaigne; une expo : Dessiner pour ne pas tirer un trait; trois projections…Avec la participation de : Angela Antona, Dominique Cabrera, Maria Giuseppina Careddu Rinatu Coti, Janine De Lanfranchi, Marie Dorléans, Micaëla Etcheverry, Alfonso Femia, Cecce Ferrara, Marie Ferranti, Jérôme Ferrari, Dan Franck, Lionel Giacomini, Laure Limongi, Alain Luciani, Angèle Paoli, Isabelle Jeannot, Kewin Peche-Quilichini, Celia Picciocchi, Giuseppe Pisanu, Didier Rey, Pierre-Yves Schneider, Amelia Tavella. Village d’Altagène - Accès libre - Renseignements www.altaleghje.com
■ SEVI - SORRU - CINARCA ■ FESTIVAL/MUSIQUE
SORRU IN MUSICA 2017 - 14EME ÉDITION ●●● Ce festival de musique (mais pas seulement) totalement atypique est organisé par Bertrand Cervera, violon solo de l'Orchestre National de France, originaire de Renno... et il ne ressemble à aucun autre. Vraiment. Malgré la virtuosité et la notoriété des musiciens (en grande partie membre de l'Orchestre National de France, concertistes internationaux comme le guitariste Emmanuel Rossfelder ou l'altiste Michael Geiler, directeur artistique de l'International Bach festival) ...il est en entrée libre. Il est bâti sur des partenariats avec la cinémathèque de Corse pour la soirée ciné-concert ou avec Robin Renucci, et l'Aria - Rencontres internationales de théâtre en Corse - pour la soirée lecture-concert...On y savoure - avec modération - du vin (choisi en accord avec les morceaux joués) lors du concert-dégustation avec le sommelier Raphaël Pierre Bianchetti, ou des glaces spécialement créées et présentées par le maître glacier Pierre Geronimi. Ce festival a également la caractéristique d'être itinérant puisque, outre les concerts donnés à Vico ou dans la cour du couvent de Vico, des concerts sont donnés à Renno, Piana, Murzo, Letia, Soccia,Azzana, Coggia...où le temps d'un concert, d'une soirée, les musiciens et le public se rencontrent autour d'un verre, de bastelle ou de beignets pour échanger. Cette année, par amitié, et parce qu'ils partagent avec les musiciens et organisateurs de Sorru in Musica le même sens de l'ouverture et du partage (ce n'est pas un vain mot, en l'occurence), le groupe A Filetta viendra méler ses voix à celle d'un orchestre à cordes...pour la soirée d'ouverture. On retrouvera aussi le temps d'un concert-fiction, Juliette Roudet (héroïne de la série « Profilage » sur TF1 ) et le grand Feodor Atkine pour « Alice & Merveilles », un concert-fiction donc, créé par France Culture et l'Orchestre National de France à la Maison de la Radio et adapté au format festival… Tout ceci et une soirée lyrique, ou encore l'auteur compositeur interprète Diana Saliceti qui rejoindra le festival lors du concert de clôture et...des master classes au couvent de Vico, et les "étudiants" qui jouent en avant-concert… Des moments inoubliables , dans la Corse de l’intérieur, au coeur du canton rural de Sevi - Sorru - Cinarca. Villages du canton de Sevi -Sorru -Cinarca - Programme et renseignements www.sorru-in-musica.corsica
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DU 21 AU 30 JUILLET
)
AGENDA PROVENCE ■ MARSEILLE ■ EXPOSITION
ARIA JUILLET 2017
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JUSQU’AU 12 NOVEMBRE
■ MARSEILLE ■ EXPOSITION
)
Poésie de Joseph Inguimberty Le Musée Regards de Provence met à l’honneur l’exposition Poésie de Joseph Inguimberty, peintre originaire de Marseille (1896-1971) et professeur d’arts décoratifs à l’Ecole des beaux-arts de Hanoï de 1928 à 1946. Son parcours artistique est un regard croisé entre la Provence et l’Indochine.Cette exposition réunit près de 80 œuvres, liées à ses vingt années passées en Indochine, illustrant paysages, travailleurs dans les rizières, scènes de vie, intimités des femmes, et d’autres révélant l'activité portuaire de Marseille, des paysages des calanques, de l’arrière-pays provençal, de la Côte d’Azur jusqu'à la frontière italienne. Son œuvre incarne deux vies et expériences hors du commun, que sont celles de l’hôte du delta tonkinois et du peintre de la Provence. Deux pays : deux lumières et deux natures, qui révèlent pourtant les mêmes qualités fondamentales, le même souci de franchise d’une œuvre intense, solide et sensible à la fois. Il s’inscrit dans la double filiation des paysagistes et des impressionnistes, en restituant une nature franche, une atmosphère traduite directement du motif, une description honnête et poétisée du paysage, entre harmonie et équilibre. Musée Regards de Provence, rue Vaudoyer - Renseignements 04 96 17 40 40
■ MARSEILLE ■ EXPOSITION
(
JUSQU’AU 7 JANVIER
)
Escales méditerranéennes Le Musée Regards de Provence met à l’honneur la thématique des Escales méditerranéennes. Près de 80 œuvres invitent à un parcours pictural qui nous fait caboter de port en port, grâce aux regards d’artistes des XIXème et XXème siècles, qui célèbrent un art de vivre méditerranéen, en rapport avec la mer, où l’élément humain tient une place prépondérante. Autant d’artistes qui vinrent poser leur chevalet dans ces escales de la Côte Vermeille à la Côte d’Azur, de l’Algérie à l’Adriatique, inspirés par le pittoresque de certaines villes, l’animation des ports, la géographie exceptionnelle du littoral, entre calanques et collines. Autant d’approches esthétiques qui mêlent romantisme, réalisme, néo-impressionnisme, divisionnisme, fauvisme, pointillisme et expressionnisme, et forment la trame narrative de ces dix étapes : Collioure, Martigues, Marseille, Cassis - la Ciotat, Toulon - Iles d’Hyères, Estérel - Agay, Saint-Tropez, Antibes - Cannes, Venise – Naples et Alexandrie - Alger.Cette exposition présente ainsi une diversité de points de vue enchanteurs, magnifiés par des artistes comme Ambrogiani, Bioulès, Camoin, Courdouan, Dyf, Friesz, Guillaumin, Lebasque, Marquet, Martin, Olive, Peske, Picabia, Ponson, Puy, Seyssaud, Valtat, Verdilhan, Ziem. Musée Regards de Provence, rue Vaudoyer - Renseignements 04 96 17 40 40
■ ARLES ■ EVÉNEMENT / PHOTOGRAPHIE
(
33 JUSQU’AU 14 JANVIER
)
Hip Hop, un âge d’or 1970-1995
La culture Hip Hop ouvre les portes du musée d'Art contemporain à ceux qui aux États-Unis, en Europe et à Marseille incarnent un phénomène planétaire. Depuis les premières block parties du Bronx jusqu'à l'âge d'or marseillais retrouvez la fièvre qui s'est emparée du monde en trois temps et quatre mouvements : DJing, MCing, Graffiti & Bboying. La scénographie de l'exposition favorise les croisements entre toutes les disciplines qui ont été fécondées par ce mouvement : la musique, la danse, la mode, le cinéma, l'écriture, le graffiti, le tag, la photographie. L'exposition est conçue avec le MuCEM, qui met à disposition les plus belles pièces de sa collection, et s'inscrit dans la dynamique des projets de la Capitale européenne du sport à Marseille. Elle est présentée en même temps que le nouvel accrochage des collections qui met l'accent sur les oeuvres de la collection et quelques prêts institutionnels et privés importants qui révèlent combien les valeurs du sport : le jeu, la compétition, l'effort, l'entraînement, les règles, le fair-play ont pu inspirer les artistes. En d'autres termes et comme a pu l'écrire Giraudoux « Le sport est l'art par lequel l'homme se libère de soi-même ». Musée d’Art Contemporain, 69 avenue d’Haïfa - 04 91 25 01 07
( DU 1ER JUILLET AU 7 JANVIER )
RENCONTRES À RÉATTU ●●● Troisième volet d'un cycle voué à la redécouverte du département photographique
du musée - initié en 2014 avec Les Clergue d'Arles et Oser la photographie en 2015 - l'exposition Rencontres à Réattu révèle le lien intime qui unit l'institution aux Rencontres d’Arles. Véritable conservatoire de la mémoire des Rencontres, le musée reçoit depuis plus de 15 ans des oeuvres de la part du festival qui ont fini par constituer une collection singulière. Libérée des impératifs de la conservation du patrimoine photographique et de la représentation de l'Histoire du médium, cette collection est le fruit du regard des directeurs du festival et de ses commissaires d'expositions, mais aussi de la liberté laissée aux artistes de donner des tirages à l'issue de chaque édition. En prise directe avec la création la plus actuelle, elle reflète l'étendue des territoires explorés par la photographie, de l'approche documentaire aux tendances les plus plasticiennes.Ancrée dans les collections historiques mais construite à partir des acquisitions les plus récentes, l'exposition préfigure le musée Réattu de demain et l'avenir d'une collection photographique en pleine mutation. Elle y célèbre le rôle jubilatoire du dépôt des Rencontres : celui d'un agitateur de particules, d'un agent révélateur qui vient précipiter la collection de la « Section d'Art Photographique », instaurée en
1965 au sein d'un musée voulu comme un laboratoire, ouvert à toutes les hybridations possibles entre photographie, beaux-arts et art contemporain. En s'attachant à la question du portrait, véritable fil conducteur du dépôt des Rencontres et de la collection du Réattu, les oeuvres déclinent la vision des photographes sur le rapport entre artiste et modèle et interrogent, sous forme de lecture croisée, les missions assignées à la photographie : identifier, reconnaître, inventorier, classer, explorer les méandres du corps et de l'esprit humain. Qu'elle représente un groupe ou un individu, qu'elle soit l'oeuvre d'un d'anonyme ou d'un artiste reconnu, chaque photographie présentée témoigne de son époque, du mélange de fascination et de répulsion que l'homme nourrit face à sa propre image, et participe à la construction d'une étonnante suite de personnalités qui se rencontrent ici en toute liberté : les yakuzas, les fans des extra-terrestres, les cyclistes, les transgenres, les Arlésiennes, les prêtres et les bonnes soeurs, les pygmées, les amants, les grévistes, les touristes, les gitans, les passants, les militaires, les étudiants etc. Musée Réattu - Ancien Grand Prieuré de l'Ordre de Malte, rue du Grand Prieuré Infos 04 90 49 37 58
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AGENDA PROVENCE
ARIA JUILLET 2017
■ SETE ■ EXPOSITION
(
JUSQU’ AU 17 SEPTEMBRE
) ■ AIX EN PROVENCE ■ EXPOSITION
(
JUSQU’AU 15 OCTOBRE
)
En toute modestie - Archipel Di Rosa Sisley, l’impressionniste Une exposition construite en établissant des frottements et des magnétismes qui résultent de la conjugaison non seulement des oeuvres des artistes qui ont influencé Hervé Di Rosa, fondateur du MIAM ( Musée International des Arts Modestes ) et qui l'influencent encore aujourd'hui, mais aussi de celles et ceux avec qui il a collaboré en France et à travers le monde. Les artistes : Kwame Akoto / Almighty God, Pilar Albarracin, Elodie Antoine, Pierre Ardouvin, Marion Auburtin & Benjamin L. Aman, Omar Ba, Enrico Baj, Rina Banerjee, Raphael Barontini, Zoulikha Bouabdellah,Thérèse Bonnelalbay, Anne Brégeaut, Bernard Buffet, Marcos Carrasquer, Henry Darger, Hélène Delprat, Mathilde Denize, Dewar & Gicquel, Jean Dubuffet, Christelle Familiari, Richard Fauguet, Harald Fernagu, Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, Charles Fréger, Vidya Gastaldon, Romuald Hazoumé, Hippolyte Hentgen, Hessie, David Hockney, Jean-Charles Hue, Benoit Huot, Lydie Jean-Dit-Pannel, Milan Kunc, Yayoi Kusama, Carlos Kusnir, Charles Lapicque, Francisco Larios, Léa Le Bricomte, Mélanie Lecointe, Fernand Léger, Eugène Leroy, Natacha Lesueur, Aurélie William Levaux, Pascal Lièvre, Myriam Mechita, Elena Moaty, Pierre Molinier, Lucien Murat, Hassan Musa, Otobong Nkanga, ORLAN, Régis Perray, Guillaume Pinard, Agathe Pitié, Raphaëlle Ricol, Athi Patra Ruga, Lionel Sabatté, Peter Saul, Judith Scott, Sarah Tschann, Sarah Tritz, Willem Van Genk, Alan Vega, Erwan Venn, Marion Verboom, Adrien Vermont, Jean-Luc Verna, Gretel Weyer, Maria Jeona Zoleta, Unica Zurn. Musée International des Arts Modestes ( MIAM ), 23 quai Maréchal de Lattre de Tassigny - Infos 04 99 04 76 44
Présentée jusqu’au 15 octobre à l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art à Aix en Provence, Sisley, l’impressionniste est la première exposition monographique consacrée à cet artiste en France depuis 2002. Des institutions internationalement reconnues accordent d’importants prêts pour cet événement. Parmi elles : le Metropolitan Museum of Art de New-York, la National Gallery de Washington, le Cincinnati Art Museum, la Tate Gallery et la National Gallery de Londres, les Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles. Couvrant l’ensemble de la carrière de Sisley, depuis les oeuvres présentées au Salon de 1860 jusqu’à ses vues du bourg pittoresque de Moret-sur-Loing dans les années 1890, l’exposition explore l’ascendance artistique de Sisley et sa relation avec ses compagnons impressionnistes. Le visiteur est invité à découvrir les stratégies picturales radicales de Sisley dans la décennie 1870, l’influence des estampes japonaises, de la photographie, de l’art hollandais du XVIIe siècle mais aussi de Constable et Turner sur sa pratique, ainsi que la relation entre son oeuvre graphique et sa peinture. L’accent est mis également sur les deux dernières décennies de sa vie où son art de peindre en plein air témoigne d’une exécution toujours aussi vigoureuse, et une démarche toujours plus résolue. Hôtel de Caumont - 3, rue Joseph Cabassol - Informations 04 42 20 70 01
■ MARSEILLE / SANARY SUR MER / TOULON ■ EVÉNEMENT / FESTIVAL
( JUSQU’AU 31 AOÛT )
Photomed 2017 Depuis sa création par Philippe Heullant et Philippe Sérénon, le festival Photomed, comme son nom l’indique, s’attache à décrire et à suivre les évolutions sociétales de l’espace méditerranéen par le bais de la photographie. Il s’est imposé au fil des ans comme un formidable vecteur de promotion de la vitalité, de la créativité et de la diversité des photographes originaires de la Méditerranée ou travaillant sur des thématiques associées. L’année 2017 marque une nouvelle étape, avec l’extension du festival à Marseille. En effet, outre Sanary-sur-Mer - son « berceau » - l’Île de Bendor et l’Hôtel des Arts de Toulon, Photomed investit pour cette 7e édition des lieux culturels emblématiques de la cité phocéenne comme la Friche la Belle de Mai, le Mucem, la Villa Méditerranée et le FRAC, sans oublier à Toulon le Liberté, scène nationale dirigée par Charles Berling. Avec cette dimension « territoriale » supplémentaire, Photomed poursuit son ancrage sur les deux rives de la Méditerranée : en effet, il est devenu le premier festival de photographie du ProcheOrient depuis son installation à Beyrouth, capitale du Liban, il y a quatre ans, « maillant » ainsi l’orient et l’occident de Mare Nostrum en ses deux extrémités. Extension géographique certes mais aussi extension temporelle : cette édition 2017 se clôturera le 13 août, permettant aux visiteurs de profiter pleinement des expositions, vingt-deux au total réparties sur l’ensemble des sites varois et marseillais. Programme complet et renseignements www.festivalphotomed.com
■ MARSEILLE ■ ÉVÉNEMENT / FESTIVAL
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JUSQU’ AU 9 OCTOBRE
AVENTURIERS DES MERS - MÉDITERRANÉE, OCEAN INDIEN ( VIIE - XVIIE SIÈCLE )
●●● De l’Empire perse aux conquêtes d’Alexandre le Grand, de l’expansion de l’Islam aux explorations chinoises et des aventures portugaises aux navigations hollandaises, c’est entre Méditerranée et océan Indien que se sont déroulées les grandes aventures maritimes fondatrices du monde d’aujourd’hui. Riche de plus de deux cents oeuvres provenant de cinquante musées et institutions, de Lisbonne à Singapour, l’exposition conduit le visiteur au croisement de l’or d’Afrique et de l’argent d’Occident, des verreries de Venise, des cotonnades indiennes, des porcelaines et des épices venues des mers de Chine. L’exposition débute par la mise en place, au VIIe siècle, d’un empire des deux mers, celui des Omeyyades, lequel ouvrira les voies d’un monde dont le destin se joue principalement à la bascule du XVe et du XVIe siècle. Les océans ont historiquement permis d’aller à la rencontre des autres, d’échanger et de commercer. Après avoir longtemps pensé la mer comme un espace périlleux, les hommes ont très tôt élaboré de multiples savoirs pour s’aventurer toujours plus loin et plus sûrement, à la recherche des trésors de l’Orient. Le développement des connaissances et des navigations exploratoires a permis de penser la géographie du monde dans son ensemble. Avec la belle énergie des pionniers, marins et commerçants se sont alors lancés sur les mers
à la recherche de fortunes à faire, d’âmes à convertir, de nouveautés à découvrir. Tout au long du Moyen Âge, l’océan Indien, d’où provenaient les produits les plus recherchés, a été le plus grand marché du monde, et le plus convoité. En se déployant, le commerce maritime a permis de brasser les marchandises, mais aussi les hommes, les religions, et les idées. Le monde s’est élargi, révélant peu à peu son immensité. En reliant entre elles les différentes histoires des Cités, des États et des Empires, le parcours de cette exposition témoigne de leurs échanges, de leurs relations et, finalement, de leur devenir commun. En présentant, depuis la mer, les mille ans d’échanges et de rencontres qui précèdent ce que l’on appelle « les grandes découvertes », le Mucem invite le visiteur à déplacer son point de vue et à élargir son champ de vision. À l’heure où l’intensification des processus de mondialisation interroge notre avenir immédiat, cette exposition nous propose de prendre le temps de parcourir une histoire de l’Ancien Monde, tel qu’il est apparu aux premiers aventuriers des mers dans sa diversité et sa complexité, riche d’un avenir qui restait à construire. Exposition présentée en coproduction avec l'Institut du Monde Arabe ( Paris ) Mucem J4 – Niveau 2 (830 m2) - Renseignements www.mucem.org
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AGENDA CÔTE D’AZUR ■ NICE ■ EXPOSITION / ART CONTEMPORAIN
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JUSQU’ AU 17 SEPTEMBRE
ARIA JUILLET 2017
) ■ MONACO ■ EXPOSITION/ ÉVÉNEMENT
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DU 14 JUILLET AU 10 SEPTEMBRE
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Point Quartz - Flower of Quent La Cité Interdite à Monaco Point Quartz* - Flower of Kent manifeste l'intérêt d'artistes contemporains pour la céramique, envisagée comme un médium à explorer sans assujettissement à un savoir-faire, sans préciosité, sans enclave, parfois avec irrévérence, sans socles assurément. L'exposition prend la forme d'une installation in situ dans les 300 m2 de la Galerie carrée de la Villa Arson, pensée comme un jardin avec des parterres qui serait devenu paysage. Un paysage en diverses strates, avec la matière première de la céramique dans tous ses états, de la terre arable à la terre cuite. Si les fondamentaux de la sculpture sont ici incarnés, de la verticalité à son opposé l'horizontalité, c'est bien l'attraction du point de vue de la pesanteur terrestre qui donne sa singularité au projet. Les pièces de sol horizontales de Bertrand Lavier, Dave Ball, Gladys Clover et d'autres, viennent composer un paysage à parcourir ponctué d'éléments verticaux qui semblent attirés de manière irrépressible vers le sol, comme le paysan de Jules-Aimé Dalou (1838-1902) en grès de Sèvres qui penche, l'émaillage des personnages de Cameron Jamie qui dégouline ou encore l'eau de la fontaine des chevelures de Vanda de Natacha Lesueur qui se déverse. ( * Point Quartz est un indice de température à 573° qui correspond à un passage, une étape délicate, vers l'état de fusion qui transforme l'argile en céramique de manière irréversible ). Villa Arson, 20 avenue Stephen Liégeard - Entrée libre - Renseignements 04 92 07 73 73
Vie de cour des empereurs et impératrices de Chine
En 2001, le Grimaldi Forum honorait « la Chine du Premier Empereur » à travers une exposition mémorable… Eté 2017, place à la dernière dynastie impériale chinoise, les Qing (1644 - 1911), pour célébrer ses fastes, ses goûts et sa grandeur. La Cité Interdite à Monaco. Vie de cour des empereurs et impératrices de Chine, dont le commissariat a été confié conjointement à M. Jean-Paul Desroches, Conservateur général honoraire du Patrimoine et M. Wang Yuegong, Directeur du département des Arts du palais au sein du musée du Palais Impérial, réunira un choix de près de 250 pièces d’exception, provenant de l'ancien palais des souverains chinois, ainsi que des prêts issus de grandes collections européennes et américaines (musée Cernuschi, musée du Louvre, Victoria & Albert Museum de Londres, Musées royaux d'Art et d’Histoire de Bruxelles, Arthur M. Sackler Gallery de Washington). C’est au cœur d’un lieu emblématique, ancré dans la mémoire collective et riche d’un patrimoine inestimable, que le public sera invité à pénétrer. Conçu comme une visite au gré des salles du Palais jusqu’aux jardins de la Cité interdite, le parcours chemine à travers les lieux emblématiques de la cité-palais (temple du Ciel, salle du trône, temple bouddhique, temple des ancêtres, pavillon de thé) plongeant le public dans un voyage au cœur de l’Histoire d’une civilisation plurimillénaire. La scénographie de l’exposition abordera ce sujet de patrimoine de manière moderne et didactique grâce, notamment, à la présence de deux maquettes de temples monumentales (China Red Sandalwood Museum, Beijing), d’archives audiovisuelles inédites et d’une visite immersive au cœur du Palais de la Cité Interdite. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace - Renseignements + 377 99 99 20 00
■ BIOT ■ EXPOSITION / ÉVÉNEMENT
Vis-à-vis - Fernand Léger et ses amis
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JUSQU’ AU 30 OCTOBRE
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Indépendant d’esprit et de création, Fernand Léger (1881-1955) vit à l’écoute de son temps : tout au long de son parcours artistique, il établit des relations avec ses contemporains manifestant une profonde curiosité pour le travail des peintres, sculpteurs, poètes ou architectes qui l’entourent. L’exposition Vis-à-vis. Fernand Léger et ses amis. Alexandre Archipenko, Jean Arp, Alexander Calder, Joseph Czaky, Robert Delaunay, Juan Gris, Henri Laurens, Le Corbusier, Jacques Lipchitz, Amédée Ozenfant inaugure le premier volet d’une programmation artistique et culturelle consacrée aux échanges, amicaux et artistiques, que le peintre Fernand Léger a entretenus avec les artistes de son temps. Cette exposition s'inscrit dans le contexte d'une année 2017 dédiée à la célébration de l’œuvre de Fernand Léger : en effet, le Centre Pompidou - Metz lui consacre, du 20 mai au 30 octobre 2017, une grande exposition rétrospective, intitulée « Fernand Léger. Le beau est partout », qui rend hommage à la personnalité pluridisciplinaire du peintre. A l'occasion de l'exposition rétrospective de Metz, organisée dans le cadre de l'anniversaire des 40 ans du Centre Pompidou, le musée national Fernand Léger a consenti le prêt exceptionnel de nombreux chefs-d’œuvre, tels que Les Toits de Paris (1912) ou encore l'emblématique tableau Les Constructeurs, définitif, de 1950. Parallèlement, le Musée national d'art moderne de Paris - Centre Pompidou a également accordé au musée national Fernand Léger un prêt exceptionnel de douze chefs-d’œuvre, tableaux et sculptures, qui autorisent un nouveau regard sur l’œuvre de Fernand Léger à travers un parcours inédit dans les riches collections du musée. Musée national Fernand Léger, Chemin du Val de Pôme - Renseignements 04 92 91 50 30
■ VALLAURIS / LE CANNET / SAINT PAUL DE VENCE ■ ÉVÉNEMENT / HOMMAGE
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JUSQU’AU 30 OCTOBRE
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TOBIASSE - TROIS TERRES D’INSPIRATION ●●● Théo Tobiasse aurait eu 90 ans en 2017, à cette occasion, trois villes d’art du Sud de la France s’associent pour lui rendre hommage : Vallauris, au musée Magnelli, musée de la Céramique, Les Lumières de l’espoir, à Saint-Paul de Vence à travers un parcours dans le village et dans la salle de l’Espace Verdet, Portraits de mon village et au Cannet dans la Chapelle Tobiasse décorée par Théo Tobiasse, La Vie est une Fête. Le musée Magnelli, musée de la Céramique à Vallauris organise l’exposition Tobiasse, les lumières de l’espoir et nous propose de découvrir son univers foisonnant à travers ses thèmes favoris : la famille, les femmes, les voyages, l’exil, l’érotisme ou encore les musiciens. La Maison des quartiers expose des céramiques d'édition, réalisées dans l’atelier de Gérard Crociani, d'après des originaux de Tobiasse. Le public pourra découvrir dans les salles d’exposition les différentes étapes de ce travail délicat. Au port de Golfe-Juan une présentation de l’exposition dans un espace proche de la capitainerie et sur la promenade offrira aux estivants un aperçu de l’évènement. Saint-Paul de Vence présente Tobiasse : Portraits de mon village et installe dans ses rues un parcours d’œuvres
monumentales, en bronze ou en acier découpé, ainsi que des photographies en noir et blanc de l’artiste, faites par André Villers dans les années 80 à Saint-Paul, et présentées sur le lieu même où elles ont été prises. Enfin, L’Espace Verdet dévoile des Fragments de vie à travers des films, des vidéos, une librairie éphémère, permettant de consulter des ouvrages consacrés à Tobiasse. Au Cannet, dans la Chapelle Tobiasse, décorée par Théo Tobiasse en 1989, seront présentés dans le cadre de l’exposition La Vie est une Fête, les maquettes, les dessins et les calques préparatoires qui ont servi à la réalisation du décor de la chapelle. Ces évènements, véritables hommages à Théo Tobiasse, ont pour objectifs de témoigner de la richesse de sa vie intérieure, de la puissance de son œuvre et de son univers fantastique et unique. Ami de César, Arman, Sosno, James Baldwin, Antonio Sapone, André Villers, ou André Verdet, il participe pleinement à la mouvance artistique des années 60. Cependant, résolument indépendant, il n’est engagé dans aucun mouvement, ce qui lui confère un caractère intemporel et universel : celui des grands artistes. Rens www.vallauris-golfe-juan.fr/www.lecannet.fr/www.saint-pauldevence.fr
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AGENDA CÔTE D’AZUR
ARIA JUILLET 2017
■ NICE ■ EXPOSITION / ART CONTEMPORAIN
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JUSQU’ AU 3 SEPTEMBRE
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Minjung Kim Cendre et lumière
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DU 1ER JUILLET AU 6 NOVEMBRE
Joana Hadijthomas & Khalil Joreige
Se souvenir de la lumière © XDR
Dans sa perspective d’ouverture à l’art contemporain, le Musée des Arts Asiatiques accueille les œuvres de Minjung Kim. Avec l’exposition « Cendre et lumière », l’artiste nous offre un travail créatif et original, réalisé en superposant les couches de papier traditionnel coréen, le hanji, qu’elle plie, colle et orne de motifs répétitifs, non pas au pinceau mais en brûlant les feuillets à l’aide d’un bâtonnet d’encens ou d’une bougie. Ce long travail de patience, dans la répétition des gestes qu’il impose, plonge l’artiste dans un état méditatif propice à la création. Minjung Kim fait resurgir alors les sensations ressenties dans sa pratique de la calligraphie, les enseignements artistiques et philosophiques de ses premières années en Corée, qu’elle mêle aux découvertes plus récentes des courants artistiques européens. De cet état naissent des œuvres singulières, délicates, éthérées, marquées pourtant d’une force étonnante. C’est une découverte inattendue qui accueille le visiteur à la rotonde du musée des Arts asiatiques. Musée des Arts Asiatiques, 405 Promenade des Anglais - Renseignements 04 92 29 37 00
■ VALLAURIS ■ EXPOSITION / ART CONTEMPORAIN
Nés à Beyrouth, Joana Hadijthomas et Khalil Joreige sont des artistes et cinéastes autodidactes ; À travers des œuvres où dialoguent fiction, documentation, photographies, vidéos et installations les artistes réalisent des projets aux accents politiques, interrogeant, sur la mémoire le présent, et l'empreinte du passé. Le diptyque Se souvenir de la lumière, tourné dans des fonds sous- marins, se veut comme une plongée en apnée, où cinq plongeurs vêtus de couleurs différentes se laissent couler vers le fond ; D’un écran à l’autre des images dialoguent, hantées par des mondes imaginaires, des véhicules militaires, une cité engloutie. L’œuvre invite à expérimenter un phénomène singulier : sous la surface de la mer, le spectre des couleurs rétrécit avec la profondeur, jusqu’à l’obscurité totale. Mais sous l’effet d’un éclairage, le plancton des fonds sous-marins se souvient de la lumière et révèle sa luminescence. Cette exposition est organisée par les musées nationaux du XX° siècle des Alpes-Maritimes. Musée national Pablo Picasso, la Guerre et la Paix - Place de la libération - Renseignements 04 93 64 71 83
■ MENTON ■ EXPOSITION
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JUSQU’AU 24 SEPTEMBRE
Odon - Couleurs et murmures Dans une vision rétrospective, 80 œuvres de l’artiste sont réunies pour cette exposition : toiles figuratives et expressionnistes de ses débuts, tressages anciens et récents, estampes et dessins. Odon, né en 1940 au Mans, est un artiste plasticien installé à Nogent-sur-Marne. Son atelier prend place dans une ancienne imprimerie réhabilitée. Il est diplômé en 1961 de l’école des Beaux-Arts de Tours. Ses œuvres sont conservées dans de nombreuses collections publiques et privées. Il porte jusqu’en 1997 son nom originel Guy Houdoin, puis, il se baptise Odon. Forte symbolique, Odon est à la fois le nom d’une rivière normande - l’eau, élément indispensable à la vie - et est aussi une référence au second abbé de Cluny (de 927 à 942), Saint Odon. Son anagramme est nodo qui, en italien, signifie nœud. Odon a parcouru de nombreuses épreuves douloureuses mais a choisi de se tourner vers la vie et l’espérance. Ses tressages réalisés à partir de papier kraft peint recto-verso, découpé et tressé, sont au carrefour de la peinture, de la sculpture et du textile. Ils constituent des œuvres à la fois achevées et jamais terminées. Issues d’un long travail de patience et de savants calculs, inspirées des gestes ancestraux du vannier, les œuvres d’Odon nous interpellent. Elles font penser aux attrape-rêves, aux mandalas et suggèrent des mondes labyrinthiques. Les tressages d’Odon, suspendus dans la galerie d’art contemporain du palais de l’Europe nous conduisent vers un monde poétique et spirituel, empreint aux rêves et aux mondes imaginaires. Galerie d’art contemporain du palais de l’Europe - Renseignements 04 92 41 76 76
■ MENTON ■ ÉVÉNEMENT / HOMMAGE
RAOUL DUFY - LES COULEURS DU BONHEUR ●●● Le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman consacre son exposition d’été à Raoul Dufy. On sait que l’œuvre de Cocteau rassemblée dans ce musée est l’aboutissement et le reflet d’une vie de collectionneur passionné ; l’ensemble aujourd’hui réuni autour de Raoul Dufy obéit au principe de la collection particulière. Il fait surgir le sens d’un regroupement d’œuvres, inspiré par une fidélité à l’âme de l’artiste comme à son parcours artistique, où les chemins de traverse comptent autant que les axes majeurs. Ainsi se déploie l’œuvre devant un large public, à travers les sympathies secrètes que dévoile le geste du collectionneur. Cocteau accueille Dufy qui, comme lui, et en dépit de leurs différences, a aboli les frontières des arts pour s’engager dans la peinture, la céramique, la tapisserie, la mode, le théâtre ou l’édition. Jean Cocteau aimait à qualifier son propre travail de création ou son système de représentation en terme de poésie : poésie de cinéma, poésie graphique, poésie de poésie... Appliquons l’expression à l’inspiration de Dufy qui pourrait alors s’évoquer comme poésie de virtuosité.L’exposition présente ainsi sur près de 600 m2 une collection qui regroupe tous les thèmes chers à Dufy : régates, concours hippiques, décors, fêtes, fleurs, paysages... Elle montre tous les domaines qui ont participé à son acte de création : peinture, aquarelle, dessin, gravure sur bois et aussi croquis destinés aux tissus imprimés en collaboration avec le couturier avant- gardiste Paul Poiret et la maison Bianchini-Férier. De ses nombreux séjours sur la Côte d’Azur, nous conservons du maître du trait et de la couleur une image de la lumière et les couleurs de la Méditerranée. Près de 300 œuvres sont données à voir. À celles-ci s’ajoutent les céramiques généreusement prêtées par la Galerie Landrot, ainsi que des œuvres des musées de Nice, Menton… Musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman - 2, quai de Monléon - Renseignements 04 89 81 52 50
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JUSQU’AU 9 OCTOBRE
)
AGENDA PARIS ■ IER ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION
ARIA JUILLET 2017
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JUSQU’AU 21 AOÛT
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■ VIIIÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION / ÉVÉNEMENT
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37 JUSQU’AU 28 AOÛT
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Tokyo-Paris Chefs-d’œuvre du Dalida, une garde-robe de la ville à la scène Bridgestone Museum of Art, Émouvante et passionnée Dalida demeure une star immensément populaire. Le Collection Ishibashi Foundation Palais Galliera lui rend hommage en exposant sa garde-robe, objet d’une récente
Les chefs-d’œuvre de la collection du musée Bridgestone sont issus du goût pour l'art de trois générations de la dynastie industrielle des Ishibashi. Le fondateur de l'entreprise Bridgestone, Shojiro Ishibashi (1889-1976), se singularise très tôt par sa passion pour les arts et notamment pour les arts occidentaux qu'il commence à collectionner dès la fin des années 1930. Il fait édifier un musée pour sa collection au cœur de Tokyo en 1952. Celui-ci propose au public des œuvres de la période impressionniste ainsi que des œuvres d'art moderne occidentales et japonaises. La collection a ensuite continué d'être enrichie par les nouvelles générations. La fondation Ishibashi conserve aujourd'hui plus de 2600 œuvres. À l'occasion des travaux de l'actuel musée et en attendant la livraison de nouveaux bâtiments, les chefs-d’œuvre de la collection seront montrés lors d'une unique étape occidentale au musée de l'Orangerie au printemps et à l'été 2017. Le parcours mettra notamment à l'honneur les œuvres de l'impressionnisme jusqu'à l'abstraction occidentale et orientale d'après-guerre, de Monet, Renoir et Caillebotte à Cézanne, Matisse, Picasso, Pollock et Shiraga. L'un des pivots de l'exposition sera aussi le lien permanent établi entre les œuvres, leurs acquéreurs et l'histoire du Japon moderne afin de donner aux visiteurs de nombreux éléments de contexte. Enfin, cette exposition trouve également sa place au musée de l'Orangerie à travers un jeu de miroir où la passion privée pour l'art a su se transformer en collection ouverte à tous les publics. Musée de l’Orangerie, Jardin des Tuileries - Place de la Concorde – Renseignements 01 44 77 80 07
■ VIIÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION
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JUSQU’AU 1ER OCTOBRE
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La pierre sacrée des Mâori On ne le trouve qu’au sud-ouest de l’archipel, dans un territoire protégé, bordé de glaciers et de fjords. L’or vert de Nouvelle-Zélande, le jade (pounamu en langue māori), baigne dans les rivières du Te Wai Pounamu (« les eaux de la pierre verte »), région à qui elle a donné son nom. Matière noble, symbole de force et objet de fascination, cette pierre prestigieuse, érigée au rang de trésor sacré, est au cœur de nombreuses croyances, histoires et légendes du peuple Māori. L’exposition, conçue par le musée Te Papa Tongarewa de Wellington, met en lumière les très riches collections de jade du musée néo-zélandais. Couvrant plusieurs siècles, elle présente des sculptures et de petits objets taillés dans le précieux minéral, auréolé de magie. Près de deux cents taonga (trésors) rares – dont une riche collection de pendentifs hei tiki – côtoient des objets du quotidien tout aussi précieux. Tous sont vecteurs du mana de leur possesseur, cette force surnaturelle, héritée des divinités ou d’esprits anciens et précieusement transmise de génération en génération. Cette exposition a été développée et présentée par le musée de Nouvelle-Zélande Te Papa Tongarewa et l'iwi Ngāi Tahu. Musée du quai Branly - Jacques Chirac - 37 Quai Branly. Renseignements 01 56 61 70 00
donation faite par son frère Orlando. Amoureuse de la mode, elle a tout osé, tout porté : robes New-Look des années 50 griffées Jacques Estérel, robe chasuble du Balmain seventies, sobre et chic en Loris Azarro, flamboyante en costumes paillettes et disco par Michel Fresnay dans les années 80, classique et indémodable en Yves Saint Laurent rive gauche, sans oublier Jean-Claude Jitrois qui disait qu’habiller Dalida « c’est comme habiller les stars pour le Festival de Cannes »…Habillée par les plus grands à la ville comme à la scène, en haute couture ou en prêt-à-porter, Iolanda, Miss Égypte à l’explosive plastique, devient Dalida et fait avec Bambino un tabac à Bobino dans une robe bustier rouge façon Hollywood par Jean Dessès. C’est cette même robe qui donne le tempo du parcours, accueille le visiteur dans le salon d’honneur mettant en scène ses années de jeunesse et son ascension vers le succès : petites robes, robes de scène, photographies, pochettes de disque, look ethnique, hippie... Dalida incarne la méditerranée, ensoleillée et tragique, au langoureux accent. Dans l’écrin de la grande galerie sur fond de cimaises dorées, la partie showbiz de sa garderobe se déploie : de l’exotique, de la peau, du noir et de l’or... suivie dans la galerie Ouest par le défilé de ses tenues de ville d’une élégance toute parisienne : manteaux et capes, noir et or, cuirs… Palais Galliera - Musée de la Mode - 10, avenue Pierre Ier de Serbie - Rens 01 56 52 86 00
■ VIIÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION
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JUSQU’AU 16 SEPTEMBRE
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Holy - Carte blanche à Prune Nourry Pour sa quatrième Carte blanche confiée à un artiste contemporain, le MNAAG a choisi de sortir du cadre strict de la rotonde (4e étage) et d’exposer les sculptures de l’artiste plasticienne Prune Nourry dans un dialogue poétique avec les collections ; y prennent part quinze pièces historiques de la collection permanente du musée. Les sculptures de Prune Nourry, présentées au sein d’un parcours guidé, offrent analogies visuelles et correspondances de sens, invitant le visiteur à participer à une véritable réflexion à travers le musée sur des problématiques quant au devenir de l’humanité. Nées d’un triptyque d’expériences asiatiques, ses œuvres - performances ou installations - illustrent dix ans de travail de l’artiste. L’itinéraire culmine sous le regard d’une création monumentale, un Bouddha fragmenté, ruiné, qui investit tous les étages du musée. Au fur et à mesure des déambulations dans les salles du musée, apparaissent les fragments d’un Bouddha de plusieurs mètres de haut conçu par l’artiste in situ et dont le pied géant, installé dans la cour khmère, introduit le déploiement vertical du corps du Bouddha, la tête se trouvant au dernier étage, sous la rotonde. Un ultime élément sera installé au rez-de-jardin le 21 juin 2017. Musée du quai Branly - Jacques Chirac - 37 Quai Branly. Renseignements 01 56 61 70 00
■ VIÈME ARRONDISSEMENT ■ EXPOSITION/ART CONTEMPORAIN
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JUSQU’AU 28 AOÛT
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MAURICE DENIS ET EUGÈNE DELACROIX - DE L’ATELIER AU MUSÉE
A l’occasion d’une grande exposition, le musée national EugèneDelacroix célèbre, grâce à des prêts exceptionnels, la génération des peintres admirateurs d’Eugène Delacroix (1798-1863) qui, comme le peintre Maurice Denis ont œuvré à la transformation de l’atelier et dernière demeure d’Eugène Delacroix en musée, aujourd’hui ouvert à un large public. C’est, ainsi, l’histoire de cet « atelier devenu musée », que l’exposition retrace. Maurice Denis (1870-1943) voua une admiration vive et sincère à l’œuvre d’Eugène Delacroix, comme à sa posture d’artiste. Né après le décès de Delacroix, le peintre, comme ses proches – Emile Bernard, Edouard Vuillard, Pierre Bonnard, puis Georges Desvallières – approcha l’œuvre de Delacroix à la fois directement, grâce aux œuvres conservées dans les collections publiques, mais aussi par l’intermédiaire d’artistes plus âgés, Paul Cézanne, Odilon Redon, Paul Gauguin, qui lui transmirent leur goût pour la création du peintre romantique. Grâce à la publication des premières lettres de Delacroix, puis à la première édition de son Journal , en 1893, Denis et ses amis constituèrent la première génération à avoir accès aux
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écrits de Delacroix, dès leur jeunesse. Delacroix écrivain fut, pour Bernard, Denis, Vuillard, un modèle, notamment pour leurs propres écrits, théoriques et diaristes. Maurice Denis, président de la Société des Amis d’Eugène Delacroix, joua un rôle primordial dans le sauvetage du dernier atelier de Delacroix, place de Fürstenberg, et dans sa transformation en musée. Maurice Denis ne mit pas seulement sa réputation de grand artiste au service du projet de création d’un musée Delacroix, il s’y dédia, assumant pleinement des missions de directeur de la toute jeune institution. Bénéficiant de prêts exceptionnels venant des musées français, étrangers comme de collections privées, cette exposition sera ainsi la première à analyser et valoriser la force et l’ampleur de l’admiration que l’œuvre d’Eugène Delacroix suscita chez ces artistes, nés après sa disparition. Elle permettra au public de redécouvrir un musée récemment rénové et agrandi. Commissaire de l’exposition : Dominique de Font-Réaulx, musée national Eugène-Delacroix Musée Eugène Delacroix - 6 rue de Furstemberg- Renseignements 01 44 41 86 50
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EXPOSITIONS
Caroline sœur de Napoléon reine des arts 30 juin - 2 octobre 2017