Strategie 2014 01 fr

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Stratégie Accents ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

2 Thème Pour une aventure BOB sans gueule de bois

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Vrai ou faux ? La hausse des taux est-elle vraiment néfaste pour les marchés émergents ?

6 Stratégie Plus d’opportunités que de risques pour 2014

12 Actions

en point de mire

Le consommateur asiatique soutient le secteur des produits de luxe

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Sous la loupe

Investissez durablement dans les marchés émergents

Sous la loupe

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Le moment est venu de miser sur le dollar !

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance • N° 01 - 4 janvier 2014


Thème

Pour une aventure BOB sans gueule de bois Accents ❯❯ Il vaut mieux rouler avec son propre véhicule ❯❯ Envisagez des assurances complémentaires

Vous envisagez de devenir BOB pour les fêtes ? Dans ce cas, vous devez savoir ce qui peut se passer lorsque vous ramenez vos amis ou membres de la famille un peu éméchés à la maison en toute sécurité. En effet, un accident est vite arrivé. Et après coup, des discussions peuvent voir le jour sur le sujet de la répartition des responsabilités. Malheureusement, ce risque s’accroît lorsque vous conduisez un véhicule qui n’est pas le vôtre. En tant que BOB, vous pouvez être tenu(e) responsable des dommages que vous occasionnez au véhicule qui vous sert à ramener d’autres personnes, potentiellement en état d’ébriété, à la maison.

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Stratégie & Accents


Thème

En Belgique, le propriétaire d’un véhicule est légalement tenu d’avoir une assurance Responsabilité Civile (RC). Cette assurance couvre les dégâts matériels et corporels que le véhicule occasionne à des tiers. Elle couvre donc également les dommages qui surviennent lorsqu’une personne autre que le propriétaire conduit le véhicule. Si vous êtes BOB et vous utilisez le véhicule d’autrui – ou inversement, quelqu’un vous ramène chez vous avec votre propre véhicule – l’assurance indemnise les dommages que le conducteur du véhicule occasionne à des tiers. Peu de personnes réfléchissent aux conséquences potentielles de leur décision d’être BOB au volant du véhicule d’autrui ou de leur envie de les ramener sains et saufs à la maison après une soirée bien arrosée. Que se passera-t-il si vous êtes impliqué(e) dans un accident alors que vous êtes BOB au volant du véhicule ? Dans ce cas, l’assurance responsabilité civile (RC), appelée également assurance responsabilité obligatoire, couvre les éléments suivants : les dégâts matériels au véhicule de l’autre chauffeur ainsi que les dégâts corporels subis par le conducteur et les passagers de l’autre véhicule. les dommages corporels aux occupants du véhicule que vous conduisez en tant que BOB, y compris les dommages corporels éventuels subis par le propriétaire du véhicule, s’il est passager. Dans ce cas-ci, il sera indemnisé par sa propre assurance.

• •

Pour quels dommages êtes-vous personnellement responsables en tant que BOB ? vos propres dommages corporels. Une assurance RC ne couvre jamais les dommages corporels du conducteur. Ces dommages sont uniquement indemnisés si le propriétaire du véhicule a souscrit une assurance de conducteur qui couvre les dommages corporels au conducteur (le propriétaire ou un tiers).

Stratégie & Accents

les dégâts matériels subis par le véhicule que vous conduisez en tant que BOB si vous avez causé les dégâts (en d’autres termes, si vous êtes en tort). Si le véhicule est couvert par une assurance Omnium, les dommages au véhicule que vous conduisez sont couverts. Une simple assurance RC ne couvre jamais les dégâts matériels occasionnés au propre véhicule.

“envisagez de souscrire une assurance protection juridique ainsi qu’une assurance Omnium si vous roulez avec un véhicule récent”

Il conviendra donc de déterminer qui a causé les dégâts pour désigner celui ou celle qui va les indemniser. Concrètement : Si le BOB dans le véhicule d’un ami est percuté par un véhicule qui a refusé la priorité de droite, la compagnie d’assurance de la partie adverse devra indemniser les dégâts au véhicule. Si vous causez l’accident alors que vous êtes BOB, l’assurance auto n’interviendra pas. En principe, vous devrez indemniser vous-même les dommages occasionnés au véhicule de votre ami(e). Cela semble injuste parce que, après tout, il s’agit d’un service rendu à des amis. La loi stipule en effet qu’en cas de prêt à titre gratuit, l’emprunteur doit restituer le bien emprunté dans le même état. Si cela s’avère impossible, il devra rembourser la valeur du bien emprunté.

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Thème

Mettez toutes les chances de votre côté Souscrivez vous-même une assurance Accidents conducteur ou une assurance Accidents vie privée KBC. Dans ce cas, vous serez toujours assuré(e) pour les dommages corporels, également en tant que BOB. Si vous savez au préalable que vous allez être BOB, vous avez tout intérêt à prendre votre propre véhicule. Outre l’assurance responsabilité obligatoire, vous pouvez également envisager de souscrire une assurance protection juridique ainsi qu’une assurance Omnium si vous roulez avec un véhicule récent.

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Si vous décidez d’être BOB au cours de la soirée en empruntant la voiture d’autrui, vérifiez bien si ce véhicule est assuré. Vérifiez si la carte verte est encore valable. Ne prenez jamais le volant d’un véhicule qui n’est pas assuré. Vérifiez également si le véhicule dispose d’une assurance Omnium. Si ce n’est pas le cas et que vous provoquez un accident en tant que BOB, vous risquez de devoir rembourser vous-même les dégâts au véhicule avec lequel vous roulez. Et votre soirée non-alcoolisée risque bien de se terminer avec une sévère gueule de bois.

Stratégie & Accents


Vrai ou faux ?

La hausse des taux est-elle vraiment néfaste pour les marchés émergents ?

L’idée selon laquelle une période de hausse des taux ou la perspective de leur relèvement par les banques centrales est défavorable aux marchés émergents est largement répandue. Elle date de l’époque de la crise asiatique en 1997. La plupart des monnaies asiatiques étaient encore liées au dollar américain. Ces pays devaient par conséquent suivre les hausses de taux de la Banque centrale américaine, alors que leur économie ne pouvait le supporter. Les États-Unis connaissaient alors une période de haute conjoncture, tandis que l’Asie traversait une période de basse conjoncture. La liaison de la monnaie ayant disparu depuis longtemps, l’Asie est donc désormais libre de mener sa propre politique monétaire. Même si les États-Unis amorcent le tapering, un resserrement monétaire n’aura pas nécessairement lieu. Le robinet des liquidités reste ouvert, seul le débit en est réduit. Un relèvement des taux n’est en outre pas pour tout de suite. Les marchés émergents ont subi une transformation radicale depuis 1997. Le développement économique est financé par les investissements intérieurs et non plus exclusivement par les capitaux étrangers, volatils et parfois spéculatifs. À l’inverse des États-Unis, de l’Europe et du Japon, les marchés émergents ne connaissent pas de problèmes budgétaires et ne souffrent pas d’un endettement excessif. L’évolution économique s’appuie en outre sur une base plus large. La Chine n’est plus uniquement l’usine de l’Occident, mais un marché de consommateurs de plus en plus important.

Stratégie & Accents

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Stratégie

Plus d’opportunités que de risques pour 2014 Accents ❯❯ La modération de l’inflation pourrait se poursuivre dans les prochains mois ❯❯ Pour que 2014 soit aussi bonne, voire meilleure que 2013, un renforcement de la croissance bénéficiaire s’impose

Il y a un an, les revues d’investissement et les rapports annuels envisageaient l’avenir avec pessimisme : risques et menaces allaient rythmer l’année 2013. Dans la mesure où ces prévisions devraient se confirmer courant 2014, nous les prendrons en considération dans notre stratégie d’investissement. Dans cette édition, nous nous intéresserons plus en détail à la faiblesse de l’inflation et à l’évolution des bénéfices des entreprises.

Il y a un an, les revues d’investissement et les rapports annuels envisageaient 2013 avec un profond pessimisme : mur budgétaire aux États-Unis, sortie de la zone euro pour un ou plusieurs pays, aggravation de la récession en Europe en raison des mesures d’austérité, dérapage de l’inflation, etc. Les investisseurs qui n’ont pas été obnubilés par ces risques peuvent néanmoins tirer un bilan positif de l’année 2013. Nos portefeuilles de référence ont réalisé de belles performances : +5,9% pour le profil défensif et +9,2% pour le profil dynamique (chiffres au 16 décembre 2013).

Luk Van Heden Strategist KBC Asset Management

Toutefois, plusieurs de ces menaces continueront de planer en 2014 : mauvaises surprises au niveau de la crise de l’euro, croissance de l’emploi décevante aux États-Unis, cours du pétrole élevés, communication maladroite ou excès de zèle des banques centrales, inflation insuffisante, etc. Dans cette édition, nous nous intéresserons plus en détail à la faiblesse de l’inflation et à l’évolution des bénéfices des entreprises.

Inflation faible ≠ déflation L’inflation a poursuivi sa décrue en 2013 sous l’effet de divers facteurs : stabilité des prix pétroliers, faiblesse de la croissance économique, mondialisation, vigueur de l’euro, etc. Les États-Unis comme la zone euro affichent une inflation générale de +0,9% (novembre). Dans les prochains mois, l’inflation pourrait encore ralentir, voire devenir négative. Une inflation plus modérée se traduit souvent par un ralentissement de la hausse des salaires. Un phénomène qui n’a pas (encore) été observé en 2013. Par conséquent, le pouvoir d’achat des consommateurs

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augmente, ce qui est bon pour l’économie : la croissance salariale reste la même en termes nominaux, tandis que l’inflation diminue. La hausse des salaires est donc plus élevée en termes réels. Par ailleurs, la faiblesse de l’inflation offre indirectement une bouffée d’oxygène à l’économie, puisqu’elle permet aux banques centrales de maintenir leur politique monétaire accommodante. Cependant, la Banque centrale européenne (BCE) a récemment exprimé son inquiétude au sujet d’une inflation trop modérée. Ces préoccupations nous semblent prématurées ; tant que l’inflation reste faible – ou négative –, sans toutefois entraîner de baisse des salaires, il n’y a aucun risque de déflation. Pour l’heure, rien n’indique que nous nous dirigions vers un tel scénario, au contraire. En Belgique, les salaires sont automatiquement liés à l’indice : si l’indice se replie, les salaires diminuent également. La déflation constitue par contre un réel danger en Espagne, au Portugal et en Grèce, où tant les salaires que les prix diminuent.

La croissance bénéficiaire, une nécessité absolue En 2013, l’indice boursier américain S&P 500 a progressé de 26,8%, tandis que la croissance bénéficiaire des entreprises américaines s’est limitée à 5,4%. La situation est similaire en Europe, où un écart important entre la hausse des cours et les bénéfices des entreprises a également été observé : l’indice large d’actions MSCI Europe affiche une progression de 16,7%, tandis que le bénéfice par action a reculé de 2,1%. Début 2013, les perspectives tablaient encore sur une croissance bénéficiaire de l’ordre de +9,5% de part et d’autre de l’Atlantique. De toute évidence, le fait que ces prévisions ne se sont pas réalisées n’a eu que peu d’influence sur les décisions des investisseurs.

Stratégie & Accents


Stratégie 6

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3

3

2

2

1

1

0

0

-1

-1

-2 -3 2003 2004 EMU

-2 Source: Datastream 2005

2006 2007 2008 États-Unis

2009 2010 2011 2012 Grèce/Portugal/Espagne

-3

Évolution de l’inflation

La forte hausse des cours et la faible évolution des bénéfices donnent le tournis à certains observateurs, qui semblent oublier qu’en 2010, 2011 et 2012, ces hausses sont restées en deçà de la croissance bénéficiaire, et que l’augmentation des bénéfices des entreprises est à chaque fois ressortie largement au-dessus des prévisions. À l’époque, ces mêmes observateurs ne se souciaient pas de la valorisation ; ils n’avaient d’yeux que pour les perspectives bénéficiaires, pour lesquelles ils formulaient des estimations exagérément optimistes sur fond de reprise économique difficile. S’agissant des valorisations, Si les actions ont clairement vu leur cours augmenter en 2013, leur prix reste cependant raisonnable. Prenons par exemple l’indice d’actions MSCI Europe : le rapport cours-valeur comptable s’établit à 1,03, soit environ la moitié de la moyenne enregistrée ces 15 dernières années. Le rapport cours-bénéfices (PER), calculé sur la base des bénéfices attendus pour 2014 (13,4), s’inscrit environ 10% en dessous de la moyenne à long terme. L’écart de valorisation par rapport aux obligations reste important. Ainsi, pour faire converger la valorisation des actions européennes et d’une obligation d’État allemande, il faudrait que le PER grimpe à 54 ou que le taux à 10 ans augmente à 7,5%. L’augmentation des valorisations a été le principal moteur des bons résultats boursiers de 2013. Cependant, un renforcement de la croissance bénéficiaire s’impose pour que les performances de 2014 soient aussi bonnes, voire meilleures que celles de cette année. Le rendement des actions ne peut continuer à s’appuyer sur cette augmentation. En effet, une hausse des cours qui ne serait induite que par l’appréciation des valorisations entraînerait l’apparition de

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bulles. Il sera dès lors important de susciter une croissance bénéficiaire suffisamment solide pour alimenter les marchés d’actions en 2014. Cependant, dans la mesure où les perspectives bénéficiaires continuent à être revues à la baisse, cet objectif sera loin d’être facile à atteindre – notamment en Europe.

« Tant que l’inflation reste faible – ou négative –, sans toutefois entraîner de baisse des salaires, il n’y a aucun risque de déflation

Les analystes tablent sur une hausse de 13% des bénéfices des entreprises européennes par rapport à 2013. Selon les prévisions, la croissance bénéficiaire américaine devrait avoisiner les 10%. Le redressement des bénéfices y est déjà plus avancé, ce qui réduit le potentiel d’amélioration des marges bénéficiaires et du chiffre d’affaires. Toutefois, si la conjoncture se révèle favorable à l’échelle mondiale – et nous partons du principe qu’elle le sera –, les bénéfices des entreprises doivent pouvoir se redresser. Depuis mi-2013, les indicateurs de conjoncture se raffermissent et la reprise économique peut s’appuyer sur des bases plus solides. Une légère augmentation du pouvoir d’achat, due à la faiblesse de l’inflation, et un léger fléchissement des efforts d’assainissement sont les principaux facteurs qui devraient faire de 2014 une meilleure année que 2013.

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Stratégie Portefeuille

Actions sans protection du capital

60

33

5 2

Très dynamique

Obligations

Placements alternatifs

32

Actions avec protection du capital

46

13

15

40

37

5 2

5

5

Dynamique

Défensif

Immobilier

25

Cash

0

28

20

40

Le prix des actions a sensiblement augmenté en 2013. Nous nous montrons donc légèrement plus prudents, mais restons positifs. Le portefeuille d’actions est complété en partie par des actions à dividende élevé. Le portefeuille renferme également les « vecteurs de croissance » nécessaires (voir infra). Les investisseurs qui font le choix des obligations se tourneront de préférence vers les thèmes axés sur la croissance comme les obligations d’entreprises et les obligations des pays émergents. Qui offrent un rendement supérieur pour un risque identique. Le marché des obligations d’entreprises a perdu de sa liquidité. Les investisseurs seront bien avisés de conserver les obligations d’entreprises jusqu’à l’échéance.

8

Très défensif

47

60

80

100

Les taux sur les marchés émergents sont nettement supérieurs à ceux pratiqués dans les anciens pays industrialisés. Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement plus de 5%. L’exposition à ces monnaies peut cependant engendrer d’importantes fluctuations au sein du portefeuille. Le secteur immobilier contribue à la diversification du portefeuille. Une action immobilière reste une action, mais de nombreux investisseurs défensifs sont aujourd’hui attirés par les dividendes élevés.

Stratégie & Accents


Strategie

Accents dans le portefeuille

Dollar américain Fin 2012, la survie de l’euro était encore ouvertement remise en question. En 2013, la monnaie unique s’est appréciée face à quasiment toutes les devises. Si 2013 a été l’année de l’euro, 2014 pourrait être celle du billet vert. Le dollar devrait se rapprocher de sa valeur intrinsèque de 1,00 à 1,10 USD par EUR. Il est sous-évalué, et les États-Unis voient leur compétitivité s’améliorer d’année en année par rapport à l’Europe. Ils assistent à une hausse moins rapide des charges salariales et à une augmentation plus rapide de la productivité. Le niveau et l’évolution des écarts de taux jouent en faveur du dollar. La Fed commence tout doucement à resserrer sa politique monétaire accommodante, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) cherche encore des moyens d’offrir une bouffée d’oxygène à son économie. Une situation qui devrait favoriser le dollar en matière de taux de change. Si elle ne l’encourage pas (ouvertement), la BCE accueillerait néanmoins favorablement un raffermissement du dollar par rapport à l’euro. Un euro faible serait en effet plus utile à l’économie européenne qu’une baisse des taux.

Articles de luxe Les marges bénéficiaires dans le secteur des articles de luxe sont nettement moins comprimées que dans les autres secteurs. Les producteurs d’articles de luxe sont nettement moins sensibles à la conjoncture qu’on ne le pense généralement et ils possèdent un important pouvoir de fixation des prix. Les barrières à l’entrée sont très élevées pour les nouveaux acteurs, vu que des marques solides peuvent se prévaloir d’une longue tradition et sont difficiles à détrôner. Dans un contexte marqué par l’essoufflement des bénéfices et des marges bénéficiaires, un secteur qui parvient à

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préserver ses marges et sa croissance bénéficiaire a une longueur d’avance. Il n’est pas bon marché, mais la prime par rapport à l’ensemble du marché des actions est justifiée.

Actions (small & mid cap) de la zone euro Les actions européennes sont moins chères que leurs consœurs américaines, ce qui était encore totalement justifié il y a peu. En raison de la récession et de la crise de l’euro, la croissance bénéficiaire de l’Europe a pris un retard d’environ 20% sur celle des États-Unis ces deux dernières années. Cependant, la différence de valorisation entre l’Europe et les États-Unis ne se justifie plus. Ce sont surtout les entreprises axées sur le marché intérieur européen qui sont beaucoup moins chères que leurs homologues américaines. En effet, étant donné qu’elles sont principalement actives au niveau local, elles sont moins pénalisées par la vigueur de l’euro, ce qui leur permet de profiter davantage de la reprise conjoncturelle en Europe.

Les actions européennes sont moins chères que leurs consœurs américaines

Nous optons pour les petites et moyennes entreprises (small & mid caps) européennes. Elles restent souvent dans l’ombre car les grands investisseurs institutionnels s’y intéressent peu et/ou peu d’analystes les suivent. Cet univers offre donc de nombreuses opportunités aux gestionnaires attentifs.

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Stratégie

Perspectives économiques

Perspectives économiques 18-12-2013

UEM

Royaume-Uni

Etats-unis

Japon

Croissance économiques(%) 2013

-0,4

1,4

1,8

1,8

2014

1,2

2,5

2,7

1,7

2015

1,6

2,4

2,9

1,3

2013

1,3

2,6

1,4

0,3

2014

1,0

2,3

1,6

2,1

2015

1,5

2,1

2,2

2,2

0,25

0,50

0,25

0,10

1,83

2,87

2,82

0,65

1 EUR = GBP

1 EUR = USD

1 EUR = JPY

0,84

1,38

142,04

Inflation (%)

Taux officiel (%) (*) 18-12-2013 03-2014 06-2014 Taux à dix ans (%) (*) 18-12-2013 03-2014 06-2014 Cours de change (**) 18-12-2013

-

03-2014

-

06-2014

-

(*)

hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;

(**)

appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.

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Stratégie & Accents


Stratégie

sélection d’obligations

En 2013, les taux à long terme ont légèrement progressé lorsque la banque centrale américaine (Fed) a annoncé en mai son intention de réduire progressivement son programme de rachat d’actifs. Elle mettra d’ailleurs son projet à exécution en janvier 2014. Même après son récent rebond, le taux allemand à dix ans n’excède toutefois pas encore l’inflation moyenne escomptée sur cette durée. Le taux américain à dix ans a grimpé davantage et dépasse de justesse l’inflation moyenne. Il n’est donc pas intéressant d’investir dans ces instruments. Même si nous ne nous attendons pas à un rapide changement de cap de la politique monétaire des banques centrales, les investisseurs doivent toutefois tenir compte d’une hausse des taux longs à moyen et long terme.

Notre sélection d’obligations(1) Monnaie Emprunt

Prix d’émisCoupon sion ou cours indicatif

Rating

Rendement Contre(en %) valeur en EUR (*)

Marché primaire EUR

KBC IFIMA 2.000% 2013-2018

100,000

100,000

A-

2,000

1 000,000

Marché secondaire MXN

IBRD 4.000% 2013-2018

101,200

101,200

AAA

3,710

inconnu

AUD

MERCEDES BENZ Australia 4.000% 2013-2016

101,600

101,600

A-

3,410

1 384,578

NZD

KFW 3.750% 2012-2017

98,250

98,250

AAA

4,270

588,856

CAD

ABN AMRO BANK NV 3.500% 2013-2018

102,550

102,550

A

2,920

1 485,481

USD

PETROBRAS GLOBAL FINANCE 4.375% 2013-2023

89,950

89,950

BBB

5,450

682,986

(1) (*)

Voir note 2 en dernière page. Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 18-12-2013

Stratégie & Accents

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Actions en point de mire

Le consommateur asiatique soutient le secteur des produits de luxe Accents ❯❯ Forte capacité de fixation des prix ❯❯ Le consommateur asiatique est un puissant moteur de croissance

Les producteurs de produits de luxe affichent une santé insolente. La demande croissante des marchés émergents gonfle leur chiffre d’affaires et la renommée des grandes marques protège leurs marges bénéficiaires. Ce marché de niche recèle d’excellentes perspectives de croissance et affiche dès lors une prime par rapport au marché au sens large. Cette prime nous paraît justifiée en raison de la forte capacité de ces producteurs à fixer les prix, de la stabilité de la croissance des bénéfices et de leurs perspectives de croissance favorables.

Le secteur des produits de luxe est celui qui profite le plus de sa capacité à fixer les prix. L’exclusivité, la qualité et la tradition qui caractérisent les articles de luxe sont essentielles et en font des produits très prisés. Les consommateurs qui achètent des articles de luxe ont dès lors tendance à ne pas trop regarder à la dépense, même lorsque leur situation financière est un peu moins riante. Les fabricants de ces articles se trouvent donc en position de force pour imposer leurs prix, ce qui assure au secteur des marges bénéficiaires stables. La concurrence sur ce marché est en outre plutôt limitée. Les marques fortes sont des valeurs établies, uniques, avec un riche passé et des connexions réputées (personnes, styles, etc.). Pour les nouveaux venus, il n’est pas évident de se faire une place sur ce marché.

Une croissance bénéficiaire stable Dans le segment du luxe, le chiffre d’affaires est moins sujet aux fluctuations de l’économie occidentale qu’on ne le pense généralement : la demande de produits de luxe grimpe en moyenne trois fois plus vite que l’économie mondiale et émane surtout des marchés émergents (voir graphique en camembert). Les producteurs parviennent à élargir leurs marges en élargissant leurs réseaux de vente et en adaptant davantage la production à la demande. Une progression stable du chiffre d’affaires, doublée d’amples marges bénéficiaires est gage d’une croissance bénéficiaire appréciable pour ce marché de niche.

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“Chiffre d’affaires et bénéfice sont peu sensibles aux fluctuations de l’économie occidentale”

La demande des marchés émergents ne cesse de croître Le secteur témoigne d’une forte prépondérance européenne. Depuis longtemps, la croissance du secteur n’est plus tirée par le consommateur occidental. Ce rôle revient aujourd’hui aux marchés émergents, qui profitent d’une augmentation structurelle de la richesse consécutive à leur croissance économique élevée. Cette augmentation de richesse dope la consommation et surtout, la demande de biens à valeur ajoutée. Pour l’heure, le consommateur chinois joue un rôle particulièrement important dans cette croissance. Les Chinois drainent plus du quart des ventes d’articles de luxe mais d’autres pays en deviennent friands (Indonésie, Malaisie, etc.). Jusqu’il y a peu, les ultrariches étaient les principaux clients de ces sociétés, mais aujourd’hui, les ventes sont de plus en plus tirées par une classe moyenne en plein essor. Il s’agit là d’une évolution positive. Une bonne part des achats en Occident est aussi à mettre à l’actif de touristes chinois. Le continent asiatique représente donc un énorme débouché pour les articles de luxe et pour d’autres produits occidentaux.

Stratégie & Accents


Actions en point de mire Europe

7% 12%

18%

États-Unis Japan Chine

20%

Reste de l’Asie

31%

Des entreprises comme Swatch, Richemont et Kering en tirent habilement parti. Avec une part du marché de 17%, Swatch est leader du marché des montres et occupe une solide position dans le segment des produits haut de gamme, avec des marques telles que Breguet, Blancpain et Omega. L’Asie, qui est son principal débouché, représente près de la moitié du chiffre d’affaires, Richemont, numéro deux de l’industrie du luxe, se concentre essentiellement sur le haut de gamme. Sur le plan géographique, la plus forte croissance a été enregistrée au Japon et en Amérique (17% dans les deux régions). En Europe, le chiffre d’affaires a augmenté de 10% grâce essentiellement aux consommateurs asiatiques qui ont acheté davantage d’articles de luxe durant leurs voyages en Europe. En Asie, le chiffre d’affaires a progressé de 4%. Kering (anciennement Pinault Printemps) est le troisième producteur d’articles de luxe au monde. Sa division produits de luxes, comprenant entre autres Gucci, Bottega Veneta et Yves-Saint-Laurent affiche une forte croissance en Asie et entraîne tout le groupe dans son sillage.

En quête de rendement Nous investissons volontiers dans un secteur où les marges ne sont pas sous pression et la croissance bénéficiaire semble sûre. Mais on n’a rien pour rien. Le secteur n’est pas bon marché et ses actions s’y négocient avec une prime par rapport au marché large. Cette prime nous semble justifiée pour un secteur doté d’un important pouvoir de fixation des prix, d’une croissance bénéficiaire stable et qui est un puissant moteur de croissance.

Stratégie & Accents

12%

Reste du monde

Source: Citi

Qui achète des produits de luxe ? (ventilation par région du globe, chiffres de 2012)

INFORMATIONS SPÉCIFIQUES AUX ENTREPRISES Swatch Cours :

579,5 CHF

Objectif de cours :

645 CHF

Recommandation :

Acheter

Dernier changement de recommandation :

12-03-2013 Première recommandation Augmenter

Kering Cours :

150,15 EUR

Objectif de cours :

207 EUR

Recommandation :

Acheter

Dernier changement de recommandation :

17-03-2011 D’augmenter à acheter

Richemont Cours :

93,55 CHF

Objectif de cours :

100 CHF

Recommandation :

Augmenter

Dernier changement de recommandation :

27-03-2013 Première recommandation Augmenter

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Sous la loupe

Organismes de Placement Collectif (OPC)(1)

Investissez durablement dans les marchés émergents

Accents ❯❯ La croissance écono­ mique peut aller de pair avec la durabilité ❯❯ Les marchés émergents présentent une forte croissance et des valorisations attrayantes

Les investissements durables sont axés sur les entreprises respectueuses de l’homme et de l’environnement, qui créent de la valeur tant pour leurs actionnaires que pour la société. La durabilité est compatible avec la croissance économique. La croissance économique est plus vigoureuse dans la plupart des marchés émergents que dans les pays développés. Plusieurs marchés émergents affichent d’ailleurs une valorisation attrayante. En outre, de plus en plus d’entreprises s’intéressent à l’entrepreneuriat durable. SRI Emerging Markets combine les opportunités de croissance des marchés émergents avec la durabilité, en investissant en actions d’entreprises de ces marchés qui ont obtenu de bons scores dans les domaines de la responsabilité sociétale et de la gouvernance. En investissant dans des régions prometteuses, le fonds est donc tourné vers l’avenir.

KBC Equity Fund SRI Emerging Markets En tant que promoteur, KBC propose SRI Emerging Markets, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Equity Fund, qui investit au minimum 75% de ses actifs en actions d’entreprises des mar-

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chés émergents. La sélection d’actions repose sur l’analyse de durabilité : seules les actions des entreprises se classant parmi les meilleures de leur secteur en termes d’entrepreneuriat durable sont prises en considération. L’évaluation des entreprises est effectuée en collaboration avec des experts indépendants. Au moins 90% des actions sélectionnées ont répondu aux critères. Le compartiment est libellé en euro, mais il investit en titres libellés dans d’autres monnaies, ce qui peut influencer le résultat de votre investissement, tant positivement que négativement. Le compartiment n’offre pas la protection du capital. (1): Voir aussi la note 1 à la dernière page. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie: néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : parts de capitalisation : 1% en cas de sortie (max. 1 500 euros). Pour les actions de distribution : 0%. Le service financier est assuré par KBC Bank SA et CBC Banque SA. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 25%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo) ainsi que sur le site www.kbc.be/recherchedefonds. Le prospectus, le document d’informations clés pour l’investisseur (Key Investor Information Document ou KIID) et les derniers rapports périodiques sont disponibles gratuitement auprès de KBC Asset Management SA et sont accessibles au public sur le site www.kbcam.be. Nous vous conseillons de lire le document “Informations clés pour l’investisseur” avant d’investir dans ce compartiment.

Stratégie & Accents


Sous la loupe

Organismes de Placement Collectif (OPC)(1)

Le moment est venu de miser sur le dollar ! Nous sommes optimistes à l’égard du dollar américain. Le billet vert est sous-évalué par rapport à l’euro. En outre, la Banque centrale européenne préfère un euro faible à un euro fort.Si vous pensez aussi que le dollar va gagner du terrain face à l’euro, le moment est venu d’envisager un investissement dans la monnaie américaine.

KBC EquiPlus 90 Timing Step up USD1 En sa qualité de promoteur, KBC propose 90 Timing Step up USD 1, un compartiment de la sicav(1) de droit belge KBC EquiPlus, qui investit dans une sélection(2) de 30 actions d’entreprises se distinguant par la qualité de leur management, la bonne santé de leur bilan et l’évolution favorable de leur rentabilité. Une hausse éventuelle du panier est versée à l’échéance(3) à titre de plus-value, en plus de la mise initiale. Une baisse éventuelle du panier est prise en compte à hauteur de 100%, mais est limitée à -10%(4). Vous récupérez donc au moins 90% de votre mise initiale (soit 900 USD sur 1 000 USD avant frais et taxes) à l’échéance. En outre, nous examinons chaque année (en février 2015, 2016 et 2017) si le panier a augmenté d’au moins 5% par rapport à la valeur initiale minimale. Dans ce cas, le niveau de remboursement

Stratégie & Accents

Accents

à l’échéance est relevé à 100% de votre mise initiale (1 000 USD, avant frais et taxes). Le compartiment n’offre pas la protection du capital. Le compartiment étant libellé en USD, l’investisseur court un risque de change.

Conditions : période d’émission du 30-12-2013 au 03-02-2014 avant 6h00 (sauf clôture anticipée), avec date valeur le 07-02-2014. Souscription uniquement possible dans votre agence bancaire. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,5% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie à l’échéance finale : néant. Avant l’échéance finale : 1%. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière. La loi du 30 juillet 2013 prévoit la retenue du PM sous certaines conditions en cas de rachat, de liquidation à l’échéance finale ou de vente. Pour l’heure, nous ignorons si cette loi s’applique également à ce produit d’investissement. Parts de capitalisation de 1 000 USD. Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Le prospectus, les informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque ou peuvent être consultés sur www.kbc. be ou www.cbc.be. Nous vous conseillons de lire le document “Informations clés pour l’investisseur” avant d’investir dans ce compartiment. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo). (1):Voir note en dernière page (2): Les actions font l’objet d’une sélection internationale, qui s’effectue en quatre étapes sur la base de plusieurs critères : facteurs macroéconomiques (étape n°1), données financières historiques (étape n°2), rapports d’analyse (étape n°3) et données liées à la technique des options (étape n°4). Lors de la première étape, les actions sont filtrées sur la base de leur capitalisation boursière et de leur liquidité (négociabilité en Bourse). Le panier final est approuvé par le Conseil d’administration de la sicav. Il doit également répondre à plusieurs exigences légales : nombre minimal d’actions, ventilation géographique et sectorielle suffisante, poids des actions individuelles,... La sélection repose aussi sur des paramètres susceptibles d’influencer le rendement potentiel des investissements. Vous trouverez plus d’informations sur la composition du panier dans le prospectus. (3): (Valeur finale - valeur initiale minimale)/valeur initiale. (4): Min.-1,91% en moyenne en base annuelle.

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❯❯ Les perspectives sont bonnes pour les actions. ❯❯ L’USD est sous-évalué.


Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles. Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Le prospectus, le document d’informations clés pour l’investisseur (“Key Investor Information Document” ou KIID) et les derniers rapports périodiques sont disponibles gratuitement auprès de KBC Asset Management SA et sont accessibles au public sur le site www.kbcam.be. Les informations du présent document sont valables au moment de sa rédaction. Elles peuvent être modifiées sans préavis et n’offrent aucune garantie pour l’avenir. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Aucun passage de ce document ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse, écrite et préalable de KBC AM. Ces informations sont soumises au droit belge et relèvent de la juridiction exclusive des tribunaux belges. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions. Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré. Fréquence des changements de recommandation: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. La recommandation émise sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement de recommandation. Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/ actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC. Photos utilisées: www.shutterstock.com

(1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Un OPC est généralement créé par un organisme financier mais forme une entité juridique distincte. Une action achetée dans un OPC donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois se déprécier. Les investissements en OPC permettent de répartir les risques et facilitent l’accès aux Bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 euros au maximum, si un établissement de crédit ou une société de Bourse détient des parts d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut les fournir ou les restituer à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection. (2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.

WWW

Plus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

Le parution du prochain numéro le 06 février 2014


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