Jacques Abéasis
Alpha, Bêta, Gamma…
© Jacques Abéasis – 2008 jacques.abeasis@orange.fr http://www.jacquesabeasis.cabanova.fr © Les Éditions Keraban – 2009 ISBN 978-2-917899-14-4 contact@keraban.fr http://www.keraban.fr 49, rue Lazare Carnot 92140 – Clamart * Les Éditions Keraban sont une maison fondée en avril 2008 sous forme d'une association déclarée Loi de 1901. Animées par une équipe de bénévoles formés aux techniques d'éditions, elles éditent des romans, des polars, des ouvrages de fiction ou de fantaisie, des nouvelles, des récits de vie, des œuvres poétiques ou théâtrales et des livres pour enfants. Le comité de lecture et la direction éditoriale prêtent une attention particulière aux ouvrages présentés par des auteurs écartés de la vie ordinaire par la maladie, le handicap physique ou mental et l'exclusion sous toutes ses formes.
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Image de couverture : « La plage déserte », toile de l'auteur.
à Marie-Pierre et à Michèle...
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UNDER CONTROL (CHANSON) Toute cette zicmu est très émue C’est comme le SAMU, selon Raimu Quand ce n’est pas Rémus c’est Romulus Que je le susse, que je le fusse Chape de plomb qu’en dit long, démocratie Ou panticratie. Ce que je pue, quand repu Ou c’est confus, par refus et diffus, pour six fûts Coucou, c’est nous, théocratie, logographie Photomaton, pour proton. Photographie D’angiographies, télégraphie, pifométrie Poto fait le tri, de soulographies De lithographies et autres graphies Oh oui, c’est où qu’on voit le loup, vraiment rose De narcoses, quand on ose, une matose Canardo, du radeau, c’est de la zicmu qui remue C’est plein pot, peu de repos, pour un peu Un grand feu. Rendez-vous, on se dévoue Et pourtant, en rotant; c’est riant, c’est criant Des feignants de chez fainéant.
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MORT Ô
CAMEMBERT
Ô Robert, ô Bertrand, ô Bernard, ô Roger Ô Georges, ô belle gorge, qu’a bougé Fume-retard, fut grand et de fer Ô Bébert, roi du camembert, perdu Si ton usine, six thons, urine, si ta Voisine, c’est ta cocaïne, café, olé Qu’a fait, la gelée, ô bâtard, de renard Ô père, au pair, ô paires, opère Mutation, d’opération, de nation A ration, alors, fromage, or, fermage Formation, d’information, d’adéquation De trois, portions, d’automation En soustraction, de toi, des fois, fraise Des bois, des foies, qui boit ?, Marie Thérèse en rie de ce pèze, d'à-l’aise Et soupèse, le balèze, ces mélèzes Qui lèsent, et coûtent, écoutent, fusée Rusée, dit le bâtard, du tartare.
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I'VE KILLED BAMBI Where it was, should be one of the Ases A has been, with a nice kin & four husbands, with our band It should be, near way That got away, and keys Of X-beam rays, milky way On the airway, honey bee Count down, of its own Off but on, as shown Full of Shoshones, with Kit Carson I’ve killed, Bambi, not a kilt, of Barnby And Kierkegard, said to watchmen To the guard, of the washmen What a woes, not a witch, with a switch Of that foes, and whose, rising Raising, in that house, of hours, that loose With lost, costs, not coats, & goat Of low, sorrow, in the end, some friends Comprehend languages, have luggage, That can be, lend, like Bambi So such, a land, of rush, & slang There a, big bang, here a cool gang Willows, harsh cows, go slow, since Oslo But the, young Animal, Is the, female & Male, is a whale, And the wallet, Looks like a pet, said the band Of the land. 8
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MONEY
GIVERS
(CHANSON)
Hello Money Givers, so, old lurkers Hello, honey divers, yeah, good suckers Sorceress of the east, mankind of a beast Manners of hobbit, let’s stay in the beat My lady is a tramp, you gonna get cramped Mister X is alone, but on the lone. Get off, go on, We’re going home, with a throne, of bubble gum Here is Toulouse, jealous to lose, in the great house Not for the penthouse, big worlds, tiny words For magazines, and fanzines. Painted great face Frost’s class, bloody fucking age Heaven of the DDASS. Hello money givers So far trusters, and time twisters, making game over Ô my tricksters, with dragsters, don’t go to poor Cutting the moor. It’s a pear tree, that is poetry Hello visionaries, hear are the dairies Monsters & beasts, arose, for the feast, of the rose In the gallery, of the chivalry, come sorceress And soft caress, long is the alley That goes to the galley…
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NIGHTFLIGHT Falling of the night, nightmare Delaware, warrior with a nail Priest, & kites, warriors of the night Come with the right. Tell me Sell me, shine of the sunrise In a giant size. X-beam Bim-bim, rays in night sky I don't know why. Perhaps Just a G.I., with a hat On the trail, or a big ape Saying, what ? Loving trying, but not a fight Wuthering, heights For that flight. Lot of rings For a hate, whispering Kings. Now, just lie, or cry, With these five, lives. At the everything, of evening What if, it's raining. Some leaves Some dives, see these weaves Where I've, marked the trail Of the day, for the rail. A Thursday, the trial Of the vial, and find The key, a kind, of ray Fire, a dire, hail Mail, admire, a wire The fences, are down All around, we may, dance Until day, with Hell ! you tale Or tell, of ale & Dale With whales.
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MOI JE...(CHANSON) L'autre jour, j'ai été chez le coiffeur La boule à zéro, comme toujours Ça ne me fait pas peur De ressembler à un héros. Moi je, moi je suis moi Je veux dire, moi c'est moi Masque de bois, tête de noix L'autre jour, j'ai été à la boucherie J'ai demandé un feuilleté au jambon Comme toujours, mais oui, chérie Car c'est bien bon. L'autre jour Je t'ai raconté une histoire drôle Et puis, tu as ri, comme toujours Une histoire de troll, j'ai trouvé ça terrible Moi je, moi je suis moi Je veux dire, moi c'est moi Masque de bois, tête de noix
L'autre jour, j'ai été au paradis Et c'est Saint-Pierre qui a dit Comme toujours, tu dois aller en Enfer J'ai répondu, va te faire.. L'autre jour... Je t'ai fait l'amour... Je me sentais lourd... Balourd, trop court... Comme toujours... Et t'étais pour... Moi je, moi je suis moi Je veux dire, moi c'est moi Masque de bois, tête de noix Oh ! Moi je... Moi je... Je veux dire... Je veux... Je... Moi... Oh Yeah !
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THE LOVE Night divides the day, day destroys the night Even if you're as a bright, lonesome knight Being monday, tuesday, sunday You're on a milky way, going so high Hello I love you, someone knows who I am to subdue, with or without cue She's walking, down the street Never mind, that heat Hair full of wheat, tapping with her feet Should you, be the king, I call you, In the wind, rings of smoke Dreadfull smelling docks It was such a day, with Morgane-le-Fay Scenes so hard, in the ward You were a kite, in the light Brain in fight, every night Roll over, all these hours Let's talk, with lady Hawk This dusky jewel, of the well Get it high, make it sigh Inside, backside, rearguard, and outside Take the time, to love, even if a dime you owe, love shaking, love dancing Love rolling, love tumbling The angel's queen Is not a sin... 13
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CHOU T'ES ! Tout nu, on s'enlace. Des nues On s'en lasse. A poil, dans la nature Des poêles, dans la mature, à fond dans la voiture Au fond, dans la toiture, réjouissances et jouissances C'est l'amour, libre qui toujours, vibre. Comme des hippies, dépit et répit, surtout le jeudi. Partout, au paradis, un brin d'herbe, de Thèbes Quelques zèbres sur tes lèvres. Moment coquin Moment câlin, moment taquin, moment salin, Bandes de nains de jardins ! Plein de venins, et chausses en daim Déchausse, Blanche-Neige, de Le Courrèges Amour libre, union libre. Ni pute, ni soumise Députe, les mises, qu'un sourire irise Poêles à frire et brises, baiser radieux Pour des dieux, ciel camaïeu, pour des aïeux Une Judy Law, to love... Avec un peu de thé, au feu Car chou t'es !
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LA MACHINE À RÊVES C'est la machine à rêves, des marche-ou-crève C'est celle de la trêve, c'est la beauté d'Ève Bœuf bourguignon, ou bœuf miroton Coq au vin, ou civet de lapin Vous emportent aux nues, sans retenue M’a-t-on vue nue, dans telle revue C'est une page éternelle, parfois personnelle Et même solennelle, comme une ritournelle Ô ma tourterelle, comme tour de Nesle Quelle belle opération, pour notre Fédération Suite à une partition, voilà nos rations Le pouvoir des fleurs, fait aussi peur Coiffeur pour cheveux longs, Salut pour jeunes gens blonds Des télés pour les du-cons, Et des pièges abscons Le pouvoir des leurres Les épinards et le beurre Multiplier les actions Ou rester sans réaction
C'est la machine à rêver Qui s'est encore relevée C'est comme marcher dans la TV Un petit sachet, ou des mal-élevés Thé, tisane, café, qui donc l'a fait La dame de l'île, ou un pauv' débile Le roi des rêves, dans une apparition brève, Ou celui des fèves, lors d'une montée de sève Dormant, sommeillant, je me dandine sémillant Le paysage change, au gré de mes envies Me prenant pour un ange, il me ravit Mais veille le cauchemar, près de la mare Plus de combustible, même déductible Alors j'en ai marre, des arts Et autres lézards et je largue les amarres Rendez-vous avec vous, dans un rêve Pour les marche-ou-crève.
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SIX MOIS Je n’ai pas l'âge. J'ai plus l'âge Je suis gros et gras, j'ai mal au foie Hippie, j'ai plus de cheveux Et puis, je me fais vieux Écoutez, Peace and Love Ça jetait, on le rénove, jouez, riez, Whisky et bière, plutôt que Perrier, d'hier Un immense espoir, des années soixante On est les poires de ces dames indécentes Drogues et alcools, des pochons de colle Pour ouvrir l'esprit, des médicaments Des loyers hors de prix et de nombreux amants Ça dépend du temps et tous on attend Village planétaire, sur la Terre De quoi est fait demain Que fais-je de mes deux mains ? Ô Toulouse, Paris, New-York, Pékin Pas vu, pas pris, dans le lac aux requins Rome, Berlin, Moscou ou Madrid, Ce n’est pas malin, n'ont pas pris une ride
Et toujours la musique, contre les triques Des maisons en brique, jusque dans les criques Poète ou Shakespeare, ça pue, je respire Et les cheveux longs ou les chapeaux melons Fric, pognon, plein les oreilles Du dollar à l'euro, c'est la lune à Pierrot Un autre combat, pour des jeunes individualistes Un autre sabbat, pour éplucher les listes Une autre génération, Peace and Love Une autre aliénation, qui nous sauve De l'amour à poil, des bites, des culs Des voiles, pas différents d'autres D'ancien temps, c'est toujours tant Et on y va, résignés, comme les vôtres Pour signer, nouvelles guerres De naguère. Finalement à la queue On ne vaut pas mieux qu'eux.
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À WOODSTOCK À Woodstock, on toque les montres en toc On démontre en toques. Le roi cochon, De chez Fauchon, Seigneur, d'Utopie Saigneur, monseigneur et roi du boudin. Les lois du gredin. C'est une pie, baigneur Un répit, du dépit, pas un pli pour la plie Tous au lit, la chienlit ! À Woodstock On fait les stocks de café au lait Olé ! Et du rock, solide, comme le roc Petits bolides, dans les turpitudes Des habitudes - c'est laid, la télé - qui bêlait Mais zélées sont les ailes, sans délai, splendide, Communion, ou sordides unions, on était tous Au festival. Cet été tousse, sans rival, à Woodstock À la coquette, la bicoque, cri du coq. C'est un peu chaud, c'est d'un cachot, le cri Des guitares électriques. Le gris, des pétards Donne la trique, c'est vieux, c'est pluvieux À Woodstock, on troque, il y a du rock en loques...
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Ô MON PÈRE QUI ÊTES AUX
CIEUX
Vous êtes heureux, mais peureux Quoique syntagmatique et enzymatique Laryngophobique, ophtalmo-philologique Moujahidin du Caradine Au fond d'une rue, avec un schlasse Et des godasses, dans la charrue Avant les bœufs, côté jaune d'œuf Dans les églises, du dernier testament Du roi comment, du Groningue à Ribouldingue, Qui balise, mais Astar, le gars tartare Du petit Mimile, qui a mis dans le mille au tatami, Le parano du canot et les mouettes de la couette, Souhaite l'arête et le toc,du doc' Comme le phoque Du loufoque.
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LE S.A.V.S. DE CHEVILLY-LARUE Les Amis de l'Atelier, à coup de bélier Sans bourse délier, sont fous à lier C'est à la Maison Relais, c'est bien là, à la télé, T'es laid, me dit-on. Un petit lait, de Louis Vuitton. Un thé Lipton ou une omelette au thon Pour les balayettes, et une maison, hors saison Pour les relais, des crénelés. Des petits hommes verts Des gentils, peu pervers. Les Amis de l'Atelier Les maris de Montpellier, pieds et poings liés Comme sommeliers, des extras terrestres, Des bandes de rats, bien lestes, des astres ou des verrats Aimez-vous, les uns les autres, rendez-vous Amicalement vôtre. Un petit cordial, un air jovial Les Amis de l'Atelier, un salaire journalier Mais la maison, le ranch, le relais, celle qui de raison A fait : du balais ! Raoust ! Sans doute, va t'fé Un ch'ti café, une bonbonne, de rouge, c'est la bonne Et tout bouge ! L.G.M., et je t'aime Les Amis de l'Atelier, il ou elle y est. 21
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LA GUERRE EST FINIE Des sables glacés de Mars, des océans de cétacés Sale garce ! Des nuages bouillants, de Vénus Nous sommes revenus. Des feux du soleil Des mille étangs, de la fraîcheur, du réveil De la moiteur et des vers grouillants. Des humeurs Des pécheurs. De ces étoiles,lointaines De ces voiles, mon capitaine, des galaxies Des pains rassis, des tartines beurrées Du mauvais côté, comme mère ôtée, leurrés Par tétines. Nous avons fui, comme lui Du bout de la nuit, du fond de l'ennui Nous sommes revenus, peut-être sans retenue De ces terres étrangères, de ces folies légères Des froids polaires, des manques d'air Des feux du désert, des aigles, des serres Des océans de vide, tout droit venus du Néant Et même de séant, des baisers humides Tous sont restés, comme souvenirs fugaces
Tous comme lestés, d'une impression qui agace Et nous voilà, ici et là, sur la Terre et par delà Les mers, avec tous ceux-là, pour voir maison Et douce rivière, passage des saisons Et stèles de pierre, verts pâturages et beautés sans âge De retour du paradis. C'est au tour de qui donc, dis ! Ces allées de fleurs, ces rires, ces pleurs Ces cris, ces mots doux, ils étaient d'où ? De la Terre, des fermières, de par terre Et belles lumières. Vaches, poules, cochons Ruisseaux et air pur, même les plus ronchons Sont moins sûrs. Nous sommes revenus, tout nus Des nues et un peu émus...
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ROCK & LORE Vieux et sage ou jeune et con, pour un message De Rilhac Rancon : douce rançon, de passage Le repassage, des glaçons, aussi sexy Qu'un crayon dans un taxi, dans le durillon Tous ces haillons dans le rayon, vieux ou sage Et jeune ou con. Ça bourre, au bourg, des urnes À l’auburn, coloré de jaune, des pattes de John D'autres disent, par des frises. Celle-ci a le Jack Car ceci est un Jaque qui caquette, Qui est fort coquette, et deux thèques, aux métèques Ou aux bougnoules, qui se les roulent Mais les vandales n'y pigent que dalle De vieux con ou de jeune sage Il n'y a pas de raison Mais tous à la maison.
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HALLOWEEN Salut les sorcières qui rayonnent dans les vallons De ces galons, il se crayonne des ayons Des haillons. Débrayons les grillons de la saucière Car l’œil de Ran, de mon crâne, ne se confond pas Avec le trou de Branes de ma membrane, Ça tanne même les ânes, même les canes De la barbacane. Ce ne sont pas des trous Même de courtisanes qui mènent, à Sainte-Anne Les vieilles cannes ou ceux qui ahanent Et se damnent. Eh oui, capitaine, amen ! Et les fontaines, pour les fans, un coup de Ray Ban Et tous en cabanes. Que dire alors des Nibbelungen Ces joyaux, de l’or du Rhin, ces chevalières De parrains. Nul n’a vu Machine Gun Vapeurs de Chlore, de la revue Ils sont royaux ces buveurs de bières, des cailloux Pour des pierres. Des roches d’hier pour des bayous Mille trésors et beaucoup d’or, des sorts Et des ressorts, objets clinquants, et aspects luisants Sont là quand, ça devient grisant. C’est la fête Des sorcières, pour les têtes, aux cœurs de pierre D’Orcus à diplodocus, il n’y a que des dinosaures De brontosaures, dès lors Qu’on dort. 25
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LES TÉNÈBRES Sur tes lèvres, des nouvelles brèves comme des rêves Qui crèvent. Jeune arbre se lève, plein de sève, Beau comme marbre. Monde d’oubli se déplie, Langues se délient de ses gangues, d’homélies Sur le déclin, ils sont pleins et plaints, Ou souvent pleins un clin d’œil, des glaïeuls Des tilleuls, un peu veules. De l’or, du dehors Pour des corps, de gros porcs. Voilà des chèques Et des échecs, de magnifiques objets mirifiques Que j’ai. Ils brillent, tellement propres, pas d’opprobre En robes, comme nombrils farcis de lobes, Un chat-mot, pour une chèvre, un chameau Dans les ténèbres, une fève et des vertèbres Pour des lèvres, de rêve, moultes dirhams Qui rament, moultes dinars dans les épinards Des piastres pour les astres et des roupies Pour traire les pis, des réformes agraires, Bandes de derrières, d'hier ! Des formes Ténébreuses et nébuleuses. Elles sont creuses Mais heureuses.
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SOCIAL ART CLUB BAND (CHANSON COUNTRY) Fuck you moneygiver, you wanna give me order Ici Pop, ici Rock. Bien nous, c’est de la Country ! Quant à mon préféré, c’est Arnaud C’est mon chouchou, c’est même Une boîte de cachous. Et il me faudrait Une pilule pour aller pioncer. Mon fut sur la soupière, mes douilles dans mes nouilles Et puis pour mon trottoir, éh ben, tu peux y croire. Oh Yeah ! Fuck you, moneygiver, you wanna give me order ici Pop, ici Rock ! Bien nous, c'est de la Country ! Je veux revoir ma Normandie C'est comme une chanson douce Que me chantait ma Maman C'est un si joli pays, salade de fruits, Comme on tire, on pousse, et ça mousse Une belle chanson, ça ment !!!
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HALLOWEEN, YOUKAÏDI Quand le monde est rouge et que tout bouge Depuis la courge, jusqu’aux bourges. Ça démange Tous les dimanches, quand des anges Prennent le manche. Il y a des palourdes Bien lourdes et quelques gourdes Ainsi que des bourdes, c’est toute l’équipe Qui s’équipe, de tulipes et de Bip-bip C’est Noël, c’est le Christ, c'est de la poêle C’est le twist. Oh ! C’est la fête, aux amphets Les prophètes et les stroumpfettes. Pas de doute On redoute les sorcières, bien vilaines Les souricières, et les tire-laines. Même en sanskrit C’est écrit : c’est la java qui se lava, c'est le cratère À magma, par Ogma. Quel caractère, des sectaires Ou un phylactère, est-ce se taire ou cette terre Ce parterre, où l’on se terre. Du diable Cet anniversaire, sirop d’érable, qui se sert, malhabile Mais pas forcément débile, et en ciment Du concret, il s’en créée beaucoup plus Que des terminus avec des allées de roses Pour qui ose, et des jambons roses Pour ce magicien d’Oz…
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UN BON
ÉDREDON
C’est le guidon de Meudon,qui a le tendon En guise de don. Et le dindon, qui fait ding-dong. Qui fait le pont, de l’Hellespont, et qui pond Quand il répond. Des tampons, chez les pimpons Attention à saint-Paulin, et sa ration de lin Son goût salin, de gros vilain, et ses sourcils Aquilin, de vil malin, en rose satin, au beau teint C’est le tintouin chez les sagouins. C’était un don Que nous gardons ; comme nous rampons Et ratons, sur divers ponts, Les omelettes Au thon.
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L'AMOUR
A ENCORE AGI
Ton père était cocu, la digue don-daine Ton père était cocu; la digue du cul Cela n’était que fredaine, avec du Lustucru Et même des bigoudènes et de belles fontaines Ton père était cocu; de moultes gros-cul Mais les Merry, Pipin, Bilbo et autres féeries Ont trouvé ça très beau, c’est comme ça Les Frodon, dragons, Sauron et les Du-con Sont sortis des gonds, les bedons et les moines Des Ardoines : des oiseaux, dans les roseaux Pour des pauvres cons. Et des douanes Témoignent qu’il est toujours aussi con Même dans les bons jours, quand on sort les Œufs au bacon. Car tous les jours, le bel ours Cherche le miel, et chasse le saumon avec des vièles Et des sermons. Voulez-vous faire l’amour ? Ton père était cocu, ton frère était docu Aussi con mais bien dru, de la portion congrue Drüt, drüt, disait la grue, ton père est donc Un con depuis onc. Chevalier dragon Tantôt de Mordor, Tantôt de Gondor, quand sonne Et tonne, le gong, qui détonne en fait des tonnes On entonne, et oui, l’amour a agit. Et encore resurgit. 30
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SHOOT THEM UP ! Tuez-les, butez-les, abattez-les tous ces laids Du petit lait, arrachez-leur les yeux, Hachez leur, bons dieux, enterrez-les Enfermez-les, faites-les disparaître à tout jamais Ils vont crever, sans rêve, tous caner, des mort-nés Tous cramer, ces maîtres à naître, en reitres Au mètre. Détruisez-les, ces ailés. Seize et les Glands zélés, encore des boulets, des crampons moulés Des culs de mulets et autres cumulés ! Alors tuez-les, Ces fêlés, ils ont froid et faim. Ils sont droits et fins Une mort atroce, à mort ces rosses Désossés Et cabossés.
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LES DICTATURES Dictature, mature, température, pâture, ceinture Suture, oxalate de Potassium, sulfate, de Sulfure Opossum, de Coiffure. Palourdes, de gourdes Qui jacassent, comme bécasse, qui baisasse Dans besace. Qui abêtissent, ce qu’elles pâtissent, Un gibet de potence, pour débets, de ces quittances Lancé, tancé, tangué, élagué, sur traîneau De moineaux. Monastiques, élastiques et astiquent Toutes ces tiques d’Amérique, toutes en briques Et débitent, des bits, et doctes propos Des pro du pot qui concoctent, quelques docteurs Et contacteurs, comme acteurs De secteurs.
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L'ÉTÉ EST
PRESQUE TERMINÉ
(CHANSON)
L’été est presque terminé, l’été est presque terminé Le soleil, la chaleur de l’air Le vent marin qui vient de la mer Un été entier que nous nous aimons À faire l’amour dans les monts. L’été est presque terminé, l’été est presque terminé La chaleur, et nos peaux satinées, Laissez faire, avec des sourires de nouveau-nés, Les vagues, les visages reposés, Faire l’amour, question posée L’été est presque terminé, l’été est presque terminé Marchons dans le sable Séchons-nous sous les érables Qu’allons-nous nous faire après Allons-nous nous marier? L’été est presque terminé, l’été est presque terminé L'été est presque terminé...
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LE CHANT DES BALEINES À BOSSES Telle Circé sur son île, tout le monde sait Que je suis débile, ô magicienne de la terre De Sienne. Pot de terre ou pot de fer, qu’en faire Quand il me faut, pot de chair ? Ce qui est faux Devient vérités, héritées… Je te dis, Circé, Ce que je sais. Ce que brumes marines m’ont dit, L’air salé dans les narines, du dimanche au samedi Fait du lait. Un as dans la manche et un vieil ours Plein d’amour, fait tourner une viole, pour remplir Les cages à alvéoles sans âge. À s’en retourner, lire. Quand on entend le chant, le foc se tend, des sons doux Pas méchants comme le saindoux. Des formes Dans les vagues, des jets sur l’océan. Ça largue Des rejets, séant. C’est le chant des baleines À bosses…
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LE GROUPE C’est la route qui broute, ça touche, ça couche Sa minouche, sa Nitouche, le groupe a la houppe. Des grosses, motos, des gosses, à Toto. C’est un scandale, de la sandale. Vendu, puis pendu. Des miracles qui taclent, des serpettes qui rouspètent Des troupeaux d’oripeaux. C’est le groupe de la troupe Des musiciens, pas des seins. Des magiciens Pas très sains, et même des anciens, Les siens…
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CE PARFUM Dans un petit village, où il y a les cheminées Qui fument, il y a des grillades avec des gros minets Qui fument, dans un petit village, plein de chaumages Et un roi du chômage. Il y a du chauffage Et du bois sans âge qui rend chaud les mages, Un tas de cheminées et des petits minets Complètement minés, quelquefois déminés Qui fument, et qui hument. Dans un petit village De ramonage, ils surnagent, en saucissonnages Qui se ménagent, gare au surmenage ! Du détergent Ou de l’argent, qui dit que ces gens Se croient intelligents? Et des algues, qu’on élague. Dans un petit village, où vit l’âge, ramages ou potages De grands sages, dommage… Dans un petit village Au bord de la plage, dans le dos de mages Sortis de la cage, des genres de visages, tous biens sages Avec des cheminées, des parcheminés Des chemins bien nés, des schèmes innés, Des chemises trainées, des fumistes entrainés, Ils y en a qui fument, ou d’autres hument Certains allument, d’autres des rhumes qui s’enrhument Puis s’assument. Dans un petit village Où il y a les cheminées qui fument…
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LE TESTAMENT Le test des amants qui parlent allemand : Des têtes blondes et un peu rondes, les testicules Ont leurs mamans. Parfois ridicules ou de manants Vingt barils de pétrole pour un nombril de troll Alors on teste le reste avec du lest en rade de Brest. Le testament, test et amant, pour un deuil. Un clin d’œil, Des mots célèbrent, comme vertèbres, des couleurs Chatoyantes, des rondeurs auto-nettoyantes, Un dernier mot, les derniers maux : une langue curieuse Des paroles heureuses et des héritiers qui font pitié, Attendre un miracle, lors d’un tacle. La terre tourne Et s’en retourne, un dernier souffle, ouvre les droits De ces maroufles qui vous prennent pour un roi Ou une reine. Mort prévue est de la revue, Mort programmée, pour des damnés. Pas la peine De ramer pour être né ! C’est le pêne, sans la clé, C’est toujours renâcler et racler Et surtout bâclé, du jour…
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LOUPS-GAROUS & VAMPIRES Quelle est cette créature, qui craint la nuit ? Cette télé Et ses ratures, ce troupeau qui nuit ? Les loups-garous Ont leurs lais, ils sont tout roux et quelquefois laids. Gare aux trous ! Gare aux gourous ! Fourrure agréable, Qui ça regarde ? La lune peut-être, les feuilles d’érable Ou leurs gardes, en bois de hêtre. Les loups-garous Sont maintenant partis, les géants roux entrainant Les rôtis, car les vampires aux crocs acérés Et tellement puissants, sont arrivés. Ils vendent pire : Des cous à serrer, non seulement intéressants Mais parfois à rivets, c’est la Foi… Des loups-garous Tout roux, aux vampires de l’empire, le chemin Peut être court pour des êtres de cour. Dans ma main, une fleur Des leurs… WAOU!
Oh, putain ! Oui, catins et mutins, quel matin Chaussée d’Antin ! Souliers de satin, ce gratin À bon teint : on éteint et c’est de l’étain. C’est crétin Donc bien latin. Eh bien, c’est le destin, d’un intestin De rotin, de beaux groins dans les coins. De bons grains dans les crins, un écrin de copain. Arrière-train, avec entrain pour un coquin du Tonkin, Un butin d’Arétin sur le déclin, peu enclin. Un malin Fait de lin, hautain, du patin. Bottin, du picotin De bons soins pour marsouins. Des tatsoins Pour des coings, du tintouin pour du foin, chevalin Ou aquilin. Capitaine, croquemitaine, c’est tout plein De gros vilains, depuis l’Érin jusqu’au Rhin. Des reins Tout terrain et des vérins, un brin. Mais c’est loin Si loin… Même lorsque l’Athènes, d’Aquitaine A des antennes, grâce à Taine…
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DE
LA COCAÏNE
Il y a cocaïne, comme de la caféine. Et de l’urine Jusque dans les latrines. Version latine de la tétine Et rapine, de grosses pines. C’est un crime que d’user De rimes, dit l’accusé. Ça nique et ça tournique. C’est de la nique de beatnik, seulement Plus de vacance, maman, plus que du beurre, rance Jusqu’à pas d’heure, plus de bonheur, que des malheurs Et je me suicide, sans ride, laissant les brides À des déserts arides. Il y a bien une héroïne, Certainement très bien, et douée de discernement Pour dire à de la gouine qui baragouine, d'’arrêter De faire la pingouine. Pas très doué,ce satyre Bien tenté de défaire ce qui est lié par ses alliés. C’est sa laie, sans doute, c'est du salé, qu’il redoute. Dessaler du pur porc, ce n’est pas dessaler Dans le port. Mais quitte à râler, on se demande Où aller. On quémande pour des sous, pas des dessous Mais il est soul de tout son saoul, et si elle est maline Ce n’est pas dans la marine…
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CET ÉTÉ, IL FAIT FROID... Mon ami s’est suicidé ! Pas très Suisse Mais quelle idée. Mon ami, qui tisse, a clamsé Qui sait ? Mon ami, Thierry, comme t’y es Quand il rit. Mon ami est heureux, plus lié, comme Un macareux. En somme, il a eu un creux malheureux, Mon ami souffrait le martyr, malgré le frais. Maladie Psychique, dit-on, pas très chic. Té, pardi ! Pas une omelette au thon, ni pour des belettes Mon ami un satyre, un gentil garçon. Mon ami Pas un caleçon. Il est parti, il ne s’est pas remis De ces terribles maux de tête. De ces mots passés Au crible. Mon ami, peut-être. Un décès, le passé. Mon ami a cassé sa pipe, quel trip ! Mon ami S’est cassé pour le paradis. Fini, la maladie Les problèmes d’argent. Les « Je t’aime… » Mon ami, son déni, tous ces gens, son tatami. C’était Un roi de la guitare, un dieu du pétard, du retard Et de l’art. Cet été il fait froid, plus de bon dieu En ces lieux. Et des centaines D’yeux chaque semaine. La télé, parfois, c’est laid ! Espèces de salopes, ce n’était pas une lope Un top model avec des tresses, qui danse au pas Avec elle… Si c’était mes fesses, j'aurais fait La caisse. Repose en paix, ou fais des pets Sois désormais heureux, mon vieux, avec les taupes Du jardin. On t’aimait... Pas su faire stop ! Bienvenue Aux pays andins.
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LA PILOTE DU CONCORDE D’une voix monocorde, sur la voie, des cordes Désaccordent ou raccordent. La mine pâle et coups De cymbales secoue les pales et vend des balles, Déballe et s’emballe, aux vents. La pilote, une lotte Et le Concorde, déborde. Des sortes d’eaux mortes, De lents reflets, de gros enflés, imbéciles, du sourcil Clapotant et entêtant, sur un rythme lent. Le borborygme se fend, c’est phénomène d’éléphant Comme hymen de faon. Tous à l’enterrement Où elle toussa, diantrement. Tout ça, qui se ment Pour poussah, de cul de jument. Je mens hardiment. Je m’en fous, seulement, jeune fou de Bassan Au drôle d’accent. Des rôles, déroule un tapis au lieu De faire en sorte que s’écroule le crépi de banlieue. Que faire de ces portes qui colportent et reportent En silence, et tristes, sans lance et en touristes ? Rendez-vous compte, il est mort, le porc, et des contes Sans vous, c’est la pilote du Concorde. C’est une pelote qui s’accorde. Ce sont des lords Qui se tordent, et des parlottes falotes Qui ont les chocottes quand elles sont dans la côte Le pilote de la Concorde, prend des calottes Dans les cordes.
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LE PARADIS Où il n’y a pas un radis, qui nia lundi, mardi Té, pardi ! C’était redit. Le paradis c’est maladie Comme quoi, il paraît que quoi qu’il en soit Tout en soie, réparées, d'’apparat et en draps, il faut Être mort; bien mort, très mort. Bien faux. Même les maures ne sont pas d’accord. Au repas Des corps. Pourquoi mourir de rire s’il n’y a Pas de quoi, s’il n’y a pas de radis dans le Caddie Alors, ce n’est pas drôle, pour un troll, sinistre Pour un bistre. Alors, ce n’est pas poésie, ni hérésie C’est tapisserie de pâtisserie. Boulangerie, De boucherie. Des poèmes bien blêmes. Des problèmes À thèmes et oui, le paradis, est une maladie, ai-je ouïe. Par contre, la foi est une joie qu’on rencontre, La psychose est narcose. Ce qui est joint est l’adjoint Ce quiet passant est absent… Ah bon ? C’est vrai Ça ment, sarments, ça re-ment, c’est vraiment Sévré, ce n’est pas bon !
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LE THON Le thon, à la mayonnaise. Le taon à la béarnaise Le bon ton où l’on tond les moutons. Nous doutons Et redoutons. C’est le thon à la baïonnette. Le taon Qui n’est pas net. C’est la mouche du coche. Les couches qu’on fauche, une mouche pour un thon, Une souche pour un glouton. Nous montons, Démontons, coûtons, même des croutons Pour des photons, des deutons, à double mentons, Des troubles. Dans les œilletons, des biftons Et des roustons. Nous datons autant que les Daltons Au temps des Galtons, sans parler des Milton Ou des tétons. Il y avait même, des Mittons Que Yahvé m’aime, et si nous mettons des teutons Et si ! Avec des boutons, ratons consciencieusement, Paresseusement, ces curieuses épreuves Qui nous rendent heureuses, d'accidents sans preuve, Ces macreuses tellement creuses et ces thons Perfides comme des santons, depuis que nous sentons, Parfois nous ressentons, comme aux gueuletons Nous rotons…
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CHOCOLAT Ils sont tous chocolats. Toussons. Qui décolla ? Nous sommes, en somme, des koalas, sans doute D’Allah, qui redoutent les impalas, des chocolats Des bolas ou des bea ux là. C’est vrai, sève raye Ses rais, bien serrées au pays des mers du Sud, Le treillis des pairs exsude. On exhume des rhumes Et ça glande, dans les glandes, qui amblent vers ceux Qui semblent curieux, quoique pieux. Couac ! Crasseux, c’est bien, naturel. Tous ces biens De la tourelle, car les édredons et traversins Sont dindons et tracas très sains…
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NOS ILLUSTRES Psychologues, écologues ou psychiatres De centres de tri, on rie de ces pâtisseries, Boulangeries, en grains de riz, tout terrain Pour un train qui a de l’entrain. Qui entre Dans cet antre ou ce ventre, bien diantre En tout cas, quel encas. Psycho-cibles qui s’imbibent De trognons, pour du pognon, de champignons Pour des oignons, quels champions pour pions ? Quels croupions pour lampions ? Ornithologues De catalogues, octopodes ou tripodes. De belles odes Pour Rhodes, et des quiches pour les riches, Nourritures pour certains. Voitures du destin. Natures de catins, pour voilures de lutins. Herbes de lune, Elbe de brune, qui veut des tunes? Les neveux, de l’huis ou celui de Béthune. Pas de doute, qui ne redoute les routes où ça broute, Sortes de rallyes, portes de lies, safari du lit. Des maris, du délit, des amants de Delhi. Des déments Et des homélies. Édredons et dindons. Oreillers Et bas résilles. Eaux rayées pour les filles. Liquides aqueux, à la queue, on fait files, et on file.
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IN SCOTLAND Land of the Scots : les Landes ont la cote Les beaufs aussi en demandent, oh si ! Écossais, comme petits pois à écosser. Écosse, Comme, grand mois, dans les Causses, sans parler Des démarreurs, des cosses de batteries. De bêler Les marieurs, dès qu’os, de la coquetterie Des mariniers et des maris niais, des horreurs Et des yeux rieurs. Belle patrie, amie de la nôtre, Belle fratrie, amie de la vôtre. In Scotland Dans la lande, la bruyère pense à hier. Et le gruyère À la bière. Château-fort attend renfort. Haut perché Au bord de la falaise, bien niché. D’abord Un malaise, mais la cornemuse enflamme l’âme Et les elfes s’amusent. Messieurs, Dames, L'Écosse Est une sacrée rosse. Mais en mon cœur Fantômes et Châteaux ont une âme sœur, très tôt Massacrée, rêvée et retrouvée. Écosse ou je te désosse, Dit la boucherie à la pâtisserie. Même en sauce Écosse, ancienne alliance, avec le royaume de France, Une autre Rome…
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ALORS, JE T'AI
VUE
(CHANSON)
J’ai entendu ta voix, tu parlais de toi J’ai vu ton joli minois et je me suis dit C’est à moi, je suis à toi Alors je suis tombé amoureux, je suis devenu heureux Alors je suis tombé amoureux, je suis devenu heureux J’ai vu l’ombre de ta vie, par où tu es passée Une partie de ce que tu vis, une partie de ce que tu sais Alors je suis tombé amoureux, je suis devenu heureux Alors je suis tombé amoureux, je suis devenu heureux Pas d’autre problème que l’amour, Je crois que nous sommes tous pour, À toi qui est mon soleil, mon pays des merveilles Alors je suis tombé amoureux, je suis devenu heureux Alors je suis tombé amoureux, je suis devenu heureux On ira au bout du monde, même en radeau sur l’onde Illuminer les ténèbres, riches et célèbres. Alors je suis tombé amoureux, je suis devenu heureux… Amoureux, heureux, Amoureux, heureux…
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AVEC
DE LA SOLIDARITÉ
Ah ! La solidarité, quelle célébrité ! Surtout quand Il s’agit de taire et d’hériter avec célérité Ah ! La solidarité, quelle salubrité ? Surtout quand Il s’agit, à terre, de sévérité et de parité Ah ! La solidarité, qu’en dissocier, de ses associés Et du grand dossier, qui a le dos scié, par dure nuitée, De belles vertèbres dans les ténèbres À cause des zèbres fort célèbres. D’eaux en os Jusqu’au tétanos, car entre Thanatos et cet Eros On peut être Atos, comme Portos, à la Warner Bros Qui s’en brosse, du logos, du pathos Et des lois de Gauss, comme de celles de Ross. Ah ! La salubrité, dans l’insalubrité ! Mais si, vous avez De belles roses, messie, délavé et de belles proses. Alors on ose, à belle dose, dire d’Oz, qu’elle sait De quoi, elle cause. Puisque tout se sait, surtout Et avant tout, partout où l’on sait, d’où, à l’Académie Et tout doux, en demi.
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ET TA
SŒUR
?
Elle bat le beurre, dans le labeur En guise de choucroute, se déguise en pâté En croûte d’autoroute. Mets des pâtés fondant au chaud Coulis de chocolat sur le réchaud, sans doute, las ! Mais hélas, elle est lasse, depuis que le diable Et son érable, ce grand satané bien satiné Et savamment bien tanné, est un amant, très obstiné Disais-je donc. Oui, mais onc, ce château-fort Cette forteresse, qui me fore les entrailles, Cette traîtresse, chasseresse ou prêtresse, qui me raille Avec son travail, vaille que vaille, tout en cavalant Dans l’ambivalent et en dévalant Avec beaucoup d’allant ces pentes neigeuses Et fort heureuses, de poudreuses, en parallèles Un peu creuses, d’allèles…
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LA REINE (CHANSON) Always says, even more, every day She loves us more, lady Stardust, lady Stardust Câline, Coquine, quelle catin ! Un beau matin Elle cajole, elle enjôle, on dore quand on dort Créature de rêve, mature. De trêve Dès qu’on se lève, on s’élève, être élève, on l’enlève, La reine traîne la haine et ses rênes Always says, even more, every day She loves us more, lady Stardust, lady Stardust Reine des anges, armée de mésanges, reine qui venge, Elle mélange, jour de furie, soleil qui rie Lune qui chante, et fantômes qui hantent. Ce sont les wagons, sans la mine, ce sont dragons Qui cheminent sur le sentier de la sagesse, tout entier À leurs largesses. C’est la reine qui freine Et sa peine est de laine Lady Stardust, lady Stardust Lady Stardust, lady Stardust… C’est la reine dans l’arène Avec ses rennes, bonsoir Irène…
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CÉDEZ Oui, des CD, décédés, procédez mais cédez Avec des dés, jouant à Dédé. Des Amédée Ou des dadais, tous aidés par la BD. Des rôts d’aise De Rodez. Des seize, bien à l’aise, des balèzes Qui se taisent au diocèse. Marie-Thérèse et son treize De fez. Des CD bien gardés. Des petits D, très bandés, Des déesses, de la fesse, avec des tresses Et des détresses. Qu’elles restent, du reste, à Brest Ou avec du lest, de l’Est, très leste, aux tests, des zestes. Hollandais ou landais se rendaient, à tous les TD Avec des CD, rétrocédés, même Haliday est sabordé, On tire une bordée. Un satyre bien rodé avec des CD Ou des bridés. Des bidets ou des suicidés, pour partir Sans rôtir. Des idées un peu ridées et perdez Les équidés de ces cadets décodés Avec des CD Oui, des CD…
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À TED BROWNING À toi, le grand pistolet... Tais-toi, et rend nous Olé ! Mais si, du gland, moins lent, tout en, allant, inhalant Désolé et navrant. Pour ne pas dire, à cran, même que Ozzy Osbourne, de tout an, rissolait, grillait Se gondolait avec du lait. Mais Gudulon le long, vint à Maudire le tas de banques manquées, représenté Et raté de la santé. D’ailleurs, avec un Luger Quoiqu’un décès, dans les vécés, on est meilleur Que du pâté de méta, État. Mais quais, qu’ont rosi Oh ! Les, billets que gère, sans déconner, un de ceux Qui se sont rendus, bien aqueux…
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LA
MAISON
C’est plein de dindons. C’est le plein de bidons C’était peint, en jupon, du Japon, au Nippon C’est du pain, du macaron, du lupin, tondu en rond Ce sont des pains de chez le boulanger, pas des troncs À langer. Mais qui dit manger, dit aussi danger Et petits ponts, pas très ronds. Ah ! La maison Hors saison, de salaison, en liaison. Soit douze pieds Soit huit jambes, soit quatre bassins, soit deux du tout Soit la toux, soit des seins, soit ingambe, soit un trépied Ainsi donc, la maison, disons onc, car avec une tête Bien pleine et un air de fête, on a mauvaise haleine Quel que soit la laine, les tire-laines, la madeleine Ou les baleines. Pied-à-terre, pied-au-cul ou est la terre Pour un cul. Alors deniers du culte, pour catapultes. Des maisons, des raisons, des kivas, des huttes. Des luttes, des bivouacs, des compliments, des couacs Des serments, des gravats pour des niais. Pour nous peu d’espoir, nous sommes des poires !
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LA SOUPE
À L'AVOCAT
Donc, avec de l’huile de lin, une espèce de beurre Et sans doute du labeur, ainsi qu’une tisane de thé vert Car la libido du lavabo, est très con mais très beau Avec des poires au jus, d’un gars très idiot Des racines de mandragores, et de multiples trésors On se retrouve au jus, avec des cabinets du billot On ressort tous du four, avec un air pas malin En prenant des vestes, pour des instances de carrefour Donc pour le revers, il nous faut des restes Et beaucoup de liquides, pour être vraiment stupides Par contre, les années passant, en se rencontrant Soit en sortant, ou en rentrant, on pourrait dire tannés Par de nombreux satanés et aussi quelques cannés Alors d’autres ont andouillers, Peut-être parce que cornés Ou puisque douillets, de peu de jugeote Du fait que les encornets, qui se colportent de lottes En sauce béarnaises, pour des lapis-lazulis Qui font des théories, bien… euh ! Fort jolies Avec des grains de riz et des centres de tri D’où une parallaxe essentiellement de la taxe
Avec des Beaux-arts fort aises Qui sont sans doute bien nés De tout un tas de coups de nez Et de nombreuses synthèses Mais alors, de folles envies qui ne sont guère en vie Mais quelquefois ravies de tant de devis Qui s’avisent en effet que, monnaie ou devises, Ce sont les mêmes faits, les mêmes cordons défaits Et sur ce, les même triomphent, qui se gonflent Qui se dégonflent, parfois qui fuient ou enflent, Qui aime bien le camphre et, bien sûr, plein d’affres Donc avanies et framboises Sont des manies assez narquoises Surtout en cherchant la nymphe Dont l’ondine se radine, tandis que le tabloïd Bien de son côté dîne et n’aime guère les humanoïdes.
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LE PRÉSIDENT Est en dedans,se tendant, et mal entendant, soudant Et dessoudant, incident et accident, avec son trident Un beau trois-mats, un i tréma, et des lamas. Au cinéma Une girafe et un chameau. Une épitaphe, pour des mots Des maux, jusqu’aux Rameaux, pour des veaux Le président, du résident. Le conscient D’un inconscient. Une science, de la licence Et le silence d’une danse, pour une transe. Dans la anse, une présence tellement rance. Une enfance, de défense. Le président fumait Enrhumé, assumait, assommait et se remet à humer Des fumets, car des furets sont dans les fourrés. C’est comme des fureurs, à ses heures, de dômes Un président qui s’astique, c’est un aidant qui tique. Extérieur nuit pour intérieur qui luit, d’un air rieur Très plaisant, ce paysan. Fort charmants Ces moments.
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LE
RÊVE
Onirique, dans les brumes, assis sur un château Butine et nique les belles plumes, à coup de râteau C’est le rêve, qui crève dans les brèves. Sur la grève En grève, qui a la crève ? Acétylène, tire-laines Ou Marjolaine, Elle est pleine de baleines La belle Hélène. Le vent du sud, dans la plaine, Qui dit que l’aine du rude qui se revend Et se pourfend. Un sourire de faon, dans une poêle À frire, avec du poil, qui se dévoile. C’est donc Un renne, cette reine qui traîne depuis onc et freine. Les plaquettes ont lâché, mais les quêtes ont haché Tout les menus, qui tombent des nues et retombent En poudre, pour donner, du grain à moudre À verte Erin, sans sonner les clochettes Dans les pâquerettes, qui achètent, chaussettes Et écrêtent, en trois sets.
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Table des matières Under Control (Chanson)......................................................9 Nudités.................................................................................10 Espace..................................................................................12 T'as gueule...........................................................................13 Mort ô camembert................................................................14 Aile d'oiseau........................................................................15 I've killed Bambi..................................................................16 Money givers (chanson)......................................................17 Le passé...............................................................................18 Petrole off-shore..................................................................20 Les cent fleurs......................................................................21 Okay.....................................................................................22 Les gazelles de l'espace.......................................................23 Pizza love.............................................................................24 La trouille.............................................................................25 Démocratie psychiatrique (chanson)...................................26 LMG....................................................................................27 Lavages................................................................................28 Grand bien lui fasse.............................................................29 Back in tush.........................................................................30 Les vieilles charrues............................................................31 No quarter............................................................................32 Étrange narcose....................................................................33 Nightflight............................................................................34 Imbécile (chanson)...............................................................35 Histoire de cervelles............................................................36 Pépousailles.........................................................................38 La reine pourpre...................................................................39 Redevenues sauvages...........................................................40 Les poubelles.......................................................................41 Au palais d'hiver..................................................................42 Moi je...(chanson)................................................................44 The love...............................................................................46 Chou t'es !............................................................................47
La machine à rêves..............................................................48 Odes et poésies....................................................................50 Mort en musique..................................................................52 Péroraison avec un mur.......................................................53 Six mois...............................................................................54 Les boules............................................................................56 La bile..................................................................................58 Moi je... veux dire................................................................60 À Woodstock.......................................................................61 Oh ! Grand-père...................................................................62 Ô mon père qui êtes aux cieux.............................................63 Je suis grand.........................................................................64 Oh ! My love........................................................................65 Mille baisers.........................................................................66 Le S.A.V.S. de Chevilly-Larue...........................................67 Eh oui, je t'aime...................................................................68 Des chevaliers......................................................................69 La guerre est finie................................................................70 Dis-moi, Nicolas..................................................................72 On avance............................................................................73 Rock & Lore........................................................................74 Halloween............................................................................75 Les ténèbres.........................................................................76 Regarde tes pompes.............................................................77 Social Art Club Band (Chanson Country)..........................78 C'est le temps des ordinateurs..............................................79 Halloween, youkaïdi............................................................80 Un bon édredon....................................................................81 L'amour a encore agi............................................................82 Londres................................................................................83 Shoot them up !....................................................................84 Les dictatures.......................................................................85 En français...........................................................................86 La guerre des roses..............................................................87 Les cailloux..........................................................................88 Est-ce que tu vois ce que je veux dire ?...............................89
Le cassoulet.........................................................................90 Les Haïkus...........................................................................91 Poésie ?................................................................................92 Les mustangs.......................................................................93 Le soleil du Pacifique..........................................................94 Les banques.........................................................................95 La déclaration d'indépendance.............................................96 Le mulet...............................................................................97 Rock in town........................................................................98 Marseille..............................................................................99 Les locomotives.................................................................100 Le Forum Advocacy..........................................................101 Le salon de l'agriculture.....................................................102 L'anniversaire de Christophe.............................................103 Les licornes........................................................................104 L'été est presque terminé (Chanson)..................................105 La police............................................................................106 Le chant des baleines à bosses...........................................107 Le groupe...........................................................................108 Ce parfum..........................................................................109 Fesses.................................................................................110 Le testament.......................................................................111 Loups-garous & vampires..................................................112 De la cocaïne......................................................................115 Le musée de l'air et de l'espace..........................................116 Cet été, il fait froid.............................................................117 La pilote du Concorde.......................................................118 Le paradis...........................................................................119 Le thon...............................................................................120 Les juiveries.......................................................................121 Le dernier des Templiers...................................................122 Le roi des druides...............................................................123 Chocolat.............................................................................124 Nos illustres.......................................................................125 C'est Rosa..........................................................................126 In Scotland.........................................................................127
L'Histoire enlève le pagne.................................................128 Compliments......................................................................129 Alors, je t'ai vue (chanson)................................................130 Avec de la solidarité..........................................................131 Et ta sœur ?........................................................................132 Les révolutions...................................................................133 L'instant suivant.................................................................134 La reine (Chanson)............................................................135 Cédez.................................................................................136 Le suicide...........................................................................137 Ô, mon cher être aimé…....................................................138 À Ted Browning................................................................139 La lune...............................................................................140 La maison...........................................................................141 Que disent-ils ? (Chanson).................................................142 La soupe à l'avocat.............................................................144 Le président.......................................................................146 Le rêve...............................................................................147 Boris viande.......................................................................148 La mer................................................................................149 La souris déglinguée..........................................................150
ISBN n° 978-2-917899-14-4 Achevé d'imprimer en novembre 2008 par TheBookEdition.com à Lille (Nord-Pas-de-Calais) Imprimé en France Dépôt légal janvier 2009