Les ponts de Paris

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Alain Amar

Les ponts de Paris



Sommaire INVITATION À LA VISITE SURVOL HISTORIQUE LE PONT AVAL LE PONT DU GARIGLIANO LE PONT MIRABEAU LE PONT DE GRENELLE LE VIADUC DE PASSY LE PONT DE BIR-HAKEIM LE PONT D’IÉNA LA PASSERELLE DEBILLY LE PONT DE L’ALMA LE PONT DES INVALIDES LE PONT ALEXANDRE III LE PONT DE LA CONCORDE LA PASSERELLE SOLFERINO LE PONT ROYAL LE PONT DU CARROUSEL LA PASSERELLE DES ARTS LE PONT NEUF LE PONT SAINT-MICHEL LE PETIT PONT LE PONT AU DOUBLE LE PONT DE L’ARCHEVÊCHÉ LE PONT SAINT-LOUIS LE PONT D’ARCOLE LE PONT NOTRE-DAME LE PONT AU CHANGE LE PONT LOUIS-PHILIPPE LE PONT MARIE LE PONT DE LA TOURNELLE LE PONT SULLY LE PONT D’AUSTERLITZ LE VIADUC D’AUSTERLITZ LE PONT CHARLES DE GAULLE LE PONT DE BERCY LA PASSERELLE SIMONE DE BEAUVOIR LE PONT DE TOLBIAC LE PONT NATIONAL LE PONT AMONT PETIT VOCABULAIRE ET BIBLIOGRAPHIE

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INVITATION

À LA VISITE

À Paris trente-sept ponts enjambent la Seine De l’Amont à l’Aval, en pierre ou en métal, Chacun a son histoire, sa propre mise en scène, Du plus petit d’entre eux au plus monumental. Je vais sans plus tarder tous vous les présenter En flânant lentement le long des quais du fleuve Qui traverse la ville pour aller se jeter Dans la Manche lointaine que d’eau douce il abreuve. Traits d’union permanents reliant les deux berges, Ils ont en vu passer des piétons, des autos, Des camions, des métros qui souvent les submergent En défilant piano ou illico presto. Sans ces arcs de liaison, Paris serait peut-être, Comme au bord du grand Rhône Beaucaire et Tarascon, Deux villes différentes malgré un même ancêtre, Aux maisons se toisant du haut de leurs balcons. Du Garigliano, près du parc Citroën, Entamons la visite, de l’Aval vers l’Amont, De ces ponts parisiens en nous donnant la peine D’user nos semelles et d’essouffler nos poumons. Mais avant de partir, un survol historique Dévoilant leur passé jusqu’au siècle dernier Vous donnera envie, je suis catégorique, D’aller à leur rencontre par les quais piétonniers.

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SURVOL

FLUCTUAT

HISTORIQUE

NEC

MERGITUR

L’île de la Cité, le berceau de Paris, Fut habitée par l’homme depuis l’Antiquité. Les Parisii en firent leur séjour favori, Protégés par la Seine contre l’adversité. ________________________________________________

Cette tribu gauloise, pour lier l’île aux rives, Bâtit deux ponts en bois : Le Grand et le Petit. En moins cinquante-deux l’armée romaine arrive Annonçant sa venue au son des cliquetis.

La Cité au temps des Parisii

Batelier gaulois

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Les conquérants latins s’attelant à la tâche Bâtirent le cardo en maçons aguerris Suivant l’axe des ponts des gaulois à moustache. Naquit alors Lutèce qui deviendra Paris.

Sous le commandement de Labienus, lieutenant de Jules César, l’armée romaine, en 52 avant le Christ, conquière la région et fonde Lutèce selon le modèle latin. Le cardo maximus (l’axe nord________________________________________________ sud des villes romaines) traversait l’île de la Cité en passant par deux ponts : le Petit au sud et le La Seine navigable tout le long de son cours, Grand au nord. Il correspond à l’alignement des rues Saint-Jacques et Saint-Martin d’aujourd’hui. Facilita l’essor de la cité fluviale. Le Forum se situait sur la montagne SainteDurant le Moyen-âge, réduisant les parcours, Geneviève et les thermes en contre-bas vers le Lutèce couvrait à l’époque une Deux autres ponts rendirent la vie plus conviviale. nord-ouest. superficie d’environ 120 hectares.

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Seule l’île fut jointe aux deux rives du fleuve. Quatre ponts au total : le Petit, Notre-Dame, Au Change et Saint-Michel furent mis à l’épreuve Du ciel, de l’eau, du feu, des bêtes et des quidams. _________________________________________________

Boutiques et maisons surmontaient tous ces ponts Que des droits de passage ouvraient tout grand l’accès Et seuls les saltimbanques au regard de fripons Pouvaient y accéder en n’étant pas taxés.

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Plan de l’île de la Cité en 1575. On y distingue : - sur le petit bras de la Seine : le pont SaintMichel (en bas) et le Petit Pont (au haut) - sur le grand bras de la Seine : le pont au Change (en bas) et le pont Notre-Dame (en haut).


LE

PONT

MIRABEAU

Guillaume Apollinaire, poète et grand marcheur, Célébra ce vieux pont aux arches de métal. Amoureux de la Seine, cet écrivain bûcheur, Empruntait ce chemin qui dopait son mental. _______________________________________________________

Fin dix-neuvième siècle, ce passeur fut bâti Par l’auteur du fameux pont Alexandre Trois. Sur le pont Mirabeau de décors bien nanti, Voitures et piétons n'y sont pas à l’étroit.

Allégorie de la Ville de Paris

Allégorie de la Navigation

Allégorie du Génie du Commerce

Allégorie de l'Abondance

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Quatre statues dodues ornent ses becs de pile. Allégories bleutées, divinités marines, Elles enfourchent des proues de navires immobiles Pour chanter Paris en immenses figurines.

PRÉSENTATION DÉTAILLÉE Origine du nom : en l’honneur du fameux orateur Comte de Mirabeau auteur de la célèbre apostrophe : « Allez dire au roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes » (23 juin 1789). Historique : construit à la fin du XIXe siècle, le pont Mirabeau est à la fois une œuvre de grande innovation technique (utilisation de l’acier, articulation sur piles jouant sur le principe du bras de levier) et une œuvre artistique de belle facture (becs de pile décorés de quatre magnifiques groupes en bronze réalisés par le sculpteur Jean-Antoine Injalbert et représentant des allégories à la gloire de Paris, rambarde finement découpée au charme désuet). Ce pont qu’empruntait très souvent le poète Guillaume Apollinaire au début des années 1900 pour aller, entre autres, rendre visite au peintre Chagall dont l’atelier se trouvait à la Ruche (dans le XVe arrondissement) a été classé monument historique en 1975.

Date de construction : 1893-1896 Dimensions : 173 mètres de long et 20 de large. Structure : il est constitué de 3 arches métalliques (deux petites latérales et une grande centrale) ayant appuis sur piles par rotules et appuis sur culées par bielles. Les culées sont fondées sur pieux et les piles sur caissons descendus à l’air comprimé. Architectes / Ingénieurs : Résal, créateur du célèbre pont Alexandre III

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LE

PONT DE

GRENELLE

Au dix-neuvième siècle, à cet emplacement, On construisit un pont en bois puis un en fer. Le premier s’affaissa indubitablement Sous le poids d’un trafic qu’il ne put satisfaire. _______________________________________________________

Le second en métal installé à sa place, Succomba à son tour, atteint de corrosion Et d’excès de fissures éraflant sa cuirasse. C’est ainsi que fut prise la sage décision.

La « Liberté éclairant le Monde »

Réplique miniature de celle de New-York _______________________________________________________ réalisée par le sculpteur français Frédéric Auguste Bartholdi et offerte par la France le 4 juillet 1884 aux États-Unis d’Amérique pour le centenaire de leur Indépendance. La réplique, offerte par les américains, fut inaugurée en 1889 par le président Sadi Carnot à l’occasion de l’exposition universelle et fut orientée vers l’est jusqu’en 1937, tournant ainsi le dos aux États-Unis. Conformément au vœu du sculpteur, elle est depuis cette date orientée vers l’ouest.

De faire chevaucher la fine Île des Cygnes, Par un troisième pont devant le Front de Seine. Jumelé à New-York, ce quartier lui fait signe Par la Liberté qu’un bronze vert met en scène.

PRÉSENTATION DÉTAILLÉE Origine du nom : du nom du quartier de Grenelle situé sur la rive gauche. Historique : de 1825 à 1827 un premier pont en bois à péage fut construit à cet emplacement sur l’initiative des promoteurs du quartier de Beaugrenelle. Il donna rapidement des signes de faiblesse et malgré des travaux de consolidation et la reconstruction de quatre travées effectués entre 1849 et 1873, il finit par s’affaisser en 1873 sous l’effet de l’accroissement de la circulation lors d’une fête donnée en l’honneur de la visite du chah de Perse. En 1874 un nouveau pont en fonte à six arches le remplaça. C’est à cette occasion qu’on aménagea sur la pointe aval de l’Île des Cygnes un rond-point où sera placée en 1889 la réplique miniature de l’œuvre d’Auguste Bartholdi, « La Liberté éclairant le Monde », installée sur une petite île à l’entrée du port de New-York. Mais ce pont, devenu trop petit dès 1914 et atteint de fissures et de corrosion, fut condamné à la démolition et remplacé par un autre en métal construit de 1966 à 1968 dans le cadre du chantier de rénovation du Front de Seine.

Date de construction : 1966-1968 Dimensions : 220 mètres de long et 30 de large. Structure : il est constitué d’une travée métallique sur chaque bras de la Seine et d’une travée au-dessus de l’Allée des Cygnes. Il est composé de 7 poutres métalliques soudées. Une passerelle en béton précontraint le relie à l’île des Cygnes.

Architectes / Ingénieurs : Thenault, Gratttesat et Pilon

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LE

PONT

ALEXANDRE III

Clé de voûte amont : Nymphes de la Seine portant les Armes de Paris (œuvre de G.Récipon)

Clé de voûte aval : Nymphes de la Neva portant les Armes de la Russie (œuvre de G.Récipon)

Rive gauche

Rendez-vous artistique, rendez-vous des techniques, Ce Titan fut forgé au creuset des talents. On bâtit en quatre ans ce pont pharaonique Où brille de ses ors un décor opulent.

La France de Louis XIV

La Renommée du Commerce

(œuvre de L. Marqueste) (œuvre de P. Granet)

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L’union franco-russe scella sa construction. C’est pour cette raison que son nom rend hommage À Alexandre Trois, Tsar de cette nation Où la révolution fit beaucoup de dommages.

La France renaissante

La Renommée de l’Industrie

(œuvre de J. Coutan) (œuvre de C. Steiner) Rive droite

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Encadrant chaque entrée, deux immenses piliers Portent sur leur sommet un beau couple doré : Un Pégase cabré ayant pour cavalier Une Renommée d’or tellement admirée.

La France de Charlemagne La renommée des Arts (œuvre de A. Lenoir) (œuvre de E. Frémiet)

La France contemporaine La renommée des Sciences (œuvre de G. Michel) (œuvre de E. Frémiet)

PRÉSENTATION DÉTAILLÉE Origine du nom : du tsar Alexandre III (1881-1894) et son alliance avec la France peu de temps avant sa mort. Historique : la construction de ce pont fastueux a été décidée en 1896 en réponse à une double nécessité : ¾ faire face à l’augmentation de la circulation et à la mise en service de la gare des Invalides (1894), ¾ assurer le succès et le prestige de l’exposition universelle prévue pour 1900. La première pierre a été posée le 7 octobre 1896 en présence du tsar Nicolas II (fils d’Alexandre III), de la tsarine Alexandra et du Président de la République Félix Faure. Il fut inauguré en même temps que l’exposition universelle. Il est représentatif de l'art décoratif et de l'architecture exubérante de la IIIe république. Date de construction : 1897-1900 Dimensions : 154 mètres de long et 40 de large. Structure : une seule arche métallique surbaissée en biais, de 107 mètres de long et arrimée sur des culées en maçonnerie. Son poids de métal est moitié de celui de la Tour Eiffel. Prouesse technique réalisée en 3 ans seulement. Architectes / Ingénieurs : Jean Résal, Amédée Alby.

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LE

PONT DE LA

TOURNELLE

C’est au vingtième siècle que ce pont fut bâti Pour remplacer celui qu’une très forte crue En mille neuf cent dix avait bien décati Par l’assaut de ses eaux qu’aspira la décrue. ______________________________________________________

À l’entrée rive gauche se dresse un grand pylône D’où Sainte Geneviève, patronne de Paris, Observe en sentinelle, debout sur la colonne, Les allées et venues de la batellerie. ________________________________________________________

Il doit son joli nom à la tour médiévale Qui jadis près de là protégeait la cité En barrant le chemin aux invasions navales Qui menaçaient Paris des pires atrocités.

Statue de Sainte Geneviève (422-512), patronne de Paris, oeuvre de Landowski, perchée au sommet d’un pylône haut de 14 mètres. Ce décor fut installé lors de la construction du pont entre 1924 et 1928.

PRÉSENTATION DÉTAILLÉE Origine du nom : du nom d’une tour construite à proximité pour assurer la défense de l’entrée amont de la Seine dans le Paris du Moyen-Âge. Historique : en 1370 un premier pont en bois appelé Fust de l’île Notre-Dame fut construit à cet emplacement. Emporté par les eaux, il fut remplacé en 1620 par un autre pont détruit à son tour par les glaces en 1637. En 1656 est construit un nouveau pont en pierre comportant six arches en plein cintre qui restera en service jusqu’en 1918 après quelques aménagements pour faciliter la circulation. Sérieusement endommagé en 1910 lors d’une crue importante, il fallut se résigner à le démolir. Il fut alors remplacé par le pont actuel construit de 1924 à 1928 avec pour seul décor un pylône servant de piédestal à la statue de Sainte Geneviève, patronne de Paris. Date de construction : 1924-1928 Dimensions : 122 mètres de long et 23 de largeur utile. Structure : 3 arches en béton armé à parement de pierre de taille. Architectes / Ingénieurs : Pierre et Louis Guidetti

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LE

PONT

Le pont du grand bras (côté rive gauche)

SULLY

Le pont du petit bras (côté rive droite)

Constantine et Damiette. Ainsi furent appelées Les deux ex-passerelles unissant les deux rives À l’île Saint-Louis par d’étroites allées Suspendues sur la Seine, à l’abri des dérives. _________________________________________________________________

Au dix-neuvième siècle, on leur substitua Un vrai pont de métal, piétonnier et routier, Croisant le bout de l’île qu’on reconstitua En terre-plein rempli de pierres et de mortier. _________________________________________________________________

Ce pont tire son nom du protestant Sully Ministre d’Henry Quatre qu’un certain Ravaillac Poignarda sous le coup d’un accès de folie Qui saisit son cerveau de fou paranoïaque. PRÉSENTATION DÉTAILLÉE Origine du nom : ce nom lui fut donné au XIX ième siècle pour honorer la mémoire de Maximilien de Béthune (1559-1641), Duc de Sully, surintendant des Finances et ami du roi Henry IV (1589-1610) .

Historique : deux passerelles suspendues surnommées Constantine sur le grand bras (côté rive gauche) et Damiette sur le petit bras (côté rive droite) furent construites entre 1836 et 1837. La première s’écroula en 1872 à la suite de la corrosion de ses câbles. La seconde fut incendiée lors des émeutes de 1848. Ces deux passerelles furent remplacées par deux ponts métalliques autonomes construits entre 1875 et 1876 se rejoignant à la pointe orientale de l’île Saint-Louis et reliant le boulevard Henri IV au boulevard Saint Germain. Date de construction : 1875-1876 Dimensions : 150 mètres de long pour le pont du grand bras, 80 pour celui du petit bras, 12 mètres de large pour les 2 ponts. Structure : 3 arches en fonte pour le pont du grand bras, une arche centrale en fonte avec 2 arches latérales en maçonnerie pour le pont du petit bras. Piles sur béton coulé dans des caissons sans fond pour les 2 ponts. Architectes / Ingénieurs : Vaudrey et Brosselin

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Le pont de Bercy

Troisième et dernier pont du métropolitain, Il porte sur son dos quatre rails qui relient Le quartier de l’étoile à celui plus lointain De la place Nation que douze rues rallient. _________________________________________________________________

Au dix-neuvième siècle la première version Du passeur de Bercy fut un pont suspendu. Mais le préfet Haussmann, dans sa grande ambition, L’échangea pour un autre tout de pierre étendu. _________________________________________________________________

Au vingtième des siècles sa largeur fut doublée Par l’ajout d’un jumeau sur son côté amont. Semblable au précédent, en béton assemblé, Il fut pour le trafic comme un nouveau poumon. PRÉSENTATION DÉTAILLÉE Origine du nom : du nom du quartier de Bercy situé sur la rive droite. Il porta sous Napoléon III le nom de pont de la Gare.

Historique : un premier pont suspendu en fer à trois travées fut construit entre 1831 et 1832 en remplacement d’un bac. Un nouveau pont en pierre plus solide fut construit à sa place entre 1863 et 1866 dans le cadre du chantier du préfet Haussmann. Ce pont fut élargi en 1904 pour permettre d’y superposer le viaduc du métropolitain (ligne 6). Le trafic routier ne cessant d’augmenter, le Conseil de Paris décida en 1986 de doubler sa capacité. Ce qui fut fait entre 1989 et 1992 par l’ajout d’un pont jumeau en béton armé à parement de pierre de taille accolé au premier sur le côté amont. Date de construction : 1863-1866 pour l’ancien pont, 1989-1992 pour le nouveau. Dimensions : 175 mètres de long et 40 de largeur utile. Structure : pont ancien : cinq arches elliptiques en maçonnerie. Pont nouveau : ouvrage d’aspect identique à l’ancien mais en béton armé habillé de pierre. Décor de guirlandes en forme d’œil sur les tympans. Architectes / Ingénieurs : feline-Romany (pont ancien), Quillery (pont nouveau)

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ISBN n° 978-2-917899-09-0 Achevé d'imprimer en novembre 2008 par TheBookEdition.com à Lille (Nord-Pas-de-Calais) Imprimé en France Dépôt légal : décembre 2008

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