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Témoignage
Grand bara2009
Chacun s’est entraîné selon ses ambitions et sa motivation : seul ou en groupe, à la fraîche dès 5h30 ou à partir de 16h30, sur la base aérienne ou dans les rues de Djibouti… Nous avons été nombreux à nous croiser. Le 15 décembre, tous les coureurs embarquent direction le désert du Grand Bara. La nuit est courte et, sous tentes, le froid mordant.
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Le lendemain matin, au milieu des 1249 participants de cette 27 e édition, nous arborons fièrement nos nouveaux débardeurs de sport au logo du Service de santé des armées (SSA). Un peu tendus, certains regrettent un manque d’assiduité lors des entraînements ou leur excès de pains aux raisins.
A 6h15, deux Mirage F1 survolent la ligne de départ, donnant le signal dans un vacarme assourdissant. Chacun s’élance et la magie de la course opère. La majorité d’entre nous ne sont pas des coureurs de haut niveau. Notre objectif nous permet de profiter de l’ambiance festive, de nous parler, de saluer et de remercier les supporteurs. Quarante-six minutes plus tard, un militaire djiboutien gagne la course suivi par neuf compatriotes. Dix minutes après le premier d’entre nous arrive. Le dernier de notre groupe franchit la ligne en moins de deux heures.
La joie des derniers arrivés, persuadés qu’ils ne termineraient pas la course est aussi belle que celle des trois
représentants du SSA qui montent sur le podium. Le médecin général Michel Sarthou-Moutengou termine ainsi 1 er de sa catégorie en moins d’une heure. La pharmacienne Sophie Spadoni et le sergent-chef Sophie Caullier sont respectivement arrivées 1 re et 2 e de la leur.
Merci à tous ceux qui nous ont permis de nous entraîner, qui ont organisé cette grande fête et qui nous ont encouragés. Le service de santé des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a assuré le soutien sur le terrain et « à l’arrière » en déployant un poste médical avancé et une équipe d’évacuation pour l’hélicoptère prépositionné.
Médecin en chef Lénaïck Ollivier DIASS des Forces françaises stationnées à Djibouti
Comme tous les ans, plus de 1 200 militaires djiboutiens et étrangers (français, américains, japonais) et membres d’organisations non gouvernementales ont participé à la course du Grand Bara. Ils se sont affrontés dans le désert djiboutien, sur une ligne droite de 15 km sans dénivelé. Récit.
Photo : ACH Daney
ERRATUM
Vous aurez certainement corrigé l’erreur qui s’est glissée dans la légende de la photo en page 6 du numéro 115 d’Actu santé. Le personnel s’équipe d’un masque chirurgical et non d’un masque FFP1.