- NOV-DÉC -
Crédits photos / Marie Bienaimé
CAHIER RHÔNE-ALPES
CrĂŠdits photos / Marie BienaimĂŠ
- ACTUVISION MOIS DU GRAPHISME D’ÉCHIROLLES + ARCADE + EXPOSITION DE NOËL + DOCS EN COURT + RENAISSANCE MAN + GUY CASSIERS + YANNICK JAULIN + HELLOWEEN + FÊTE DES LUMIERES
- BAZART RHÔNE-ALPES GEORGES ADILON + ART FEAST + MADE IN BRITAIN + FISTO + ANDREW POMMIER + BIENNALE INTERNATIONALES DU DESIGN DE SAINT-ETIENNE + FESTIVAL DU FILM COURT FRANCOPHONE + CAUSE + FESTIVAL A NOUS DE VOIR + FESTIVAL DES GUITARES + W.A.T. + TRYPTIQUE.COM + INTERWARE + 38E RUGISSANTS
- PORTRAIT ÉDITIONS TANIBIS
- III SOMMAIRE
ACTUVISION
C’EST LES 20 ANS DU MOIS DU GRAPHISME D’ECHIROLLES. KIBLIND FÊTE CE BEL ÂGE EN VOUS PROPOSANT UNE SÉLECTION D’ÉVÉNEMENTS CULTURELS RÉGIONAUX AU SEIN DE LA VILLE ISÉROISE. JOYEUX ANNIVERSAIRE. Lieu : Échirolles Photographies : Marie Bienaimé Infographies : Arnaud Giroud
LE MOIS DU GRAPHISME - ÉCHIROLLES 19/11 > 30/01 Visuel : Affiche 2010 www.graphisme-echirolles.com
-V ACTUVISION
ARCADE ! JEU VIDÉO OU POP ART ? LUX - VALENCE 19/01 > 5/03 Visuel : Geometry Wars RetroEvolved 2 www.lux-valence.com
- VI ACTUVISION
- VII ACTUVISION
EXPOSITION DE NOテ記 LE MAGASIN - GRENOBLE 5/12 > 2/01 Visuel : Alice Assouline www.expositiondenoel.com
DOC EN COURTS MUSテ右 DES MOULAGES - LYON 20/11 > 27/11 Visuel : Curling de Mickaテォl Poirier Martin www.docencourts.com
- VIII ACTUVISION
ARTJACKING PARTY : RENAISSANCE MAN + THEO DE MONTGERI + JEAN BOOTY DV1 – Lyon 25/11 Visuel : Logo Renaissance Man www.dv1-club.com
- IX ACTUVISION
LA BÊTE À DEUX DOS/YANNICK JAULIN COMÉDIE DE VALENCE 13/12 > 17/12 Photos : Jean-Louis Fernandez www.comediedevalence.com
-XACTUVISION
HELLOWEEN Transbordeur - Lyon 12/01 Visuel : Logo Helloween www.transbordeur.fr
SANG D’ENCRE / 16EE SALON DU ROMAN NOIR VIENNE 20/11 et 21/11 Visuel : Affiche 2010 www.sangdencre.org
- XI ACTUVISION
FÊTE DES LUMIÈRES - LYON 8/12 > 11/12 Visuel : Pitaya Design - Rue de la République www.fetedeslumieres.lyon.fr
- XII ACTUVISION
BAZART R-A
PANORAMA DE L'ACTUALITÉ RÉGIONALE Textes / M. Gueugneau
GEORGES ADILON Lyon
Un an et demi après sa mort, Georges Adilon revient comme Jésus-Christ : en Superstar. Artiste de l’ombre, Georges Adilon n’a eu de cesse de vouloir dompter la lumière, lui dire quand l’ouvrir et quand la fermer. S’il est le tyran de l’élément divin, il s’est bien gardé de l’être pour ses concitoyens, que ce soit dans la peinture ou dans l’architecture : Georges Adilon s’est installé comme le constructeur des rêveries concrètes, le peintre des violences laquées. Autour de ses chefs d’œuvres reconnus, le lycée Sainte-Marie Lyon, 4/8/84, entre autres, s’est construit une rétrospective à cinq mains : M.A.C., Fondation des Maristes, CAUE, Galerie des Projets et BF15. Ne surtout pas s’imaginer le renier trois fois avant le lever du soleil.
ART FEAST : 2 ANS Lyon
Hommage à Georges Adilon jusqu’au 31/12 et à partir du 18/11 au MAC et à la BF15, quand les festivités ont déjà commencé au CAUE, au lycée Sainte-Marie et à la Galerie des Projets. www.mac-lyon.com ; www.labf15.org ; www.caue69.fr ; www.galeriedesprojets.net.
Le Salon du Vampire les 4 & 5/12 au Sonic et au Bal des Ardents www.lyonbeefsteakclub.com
Toutes les petites choses qu’ils font sont magiques. Lyon vit la période présente de foisonnement musicale comme on empoigne le verre dont on a terriblement besoin. Et Art Feast est une des boissons qu’il nous faut. La mine décorée d’un demisourire en coin, signe de sa joie contenue, le rhodanien sort repu des soirées musiques électroniques que l’association met en place depuis maintenant deux ans. Il faut dire que Romain Starky et sa bande savent faire les choses et n’ont pas attendu un nombre d’années convainquant pour en acquérir la valeur. Entre les Jeudi Orgie de la Marquise, qui offrent mensuellement de l’hormone à gogo, les différentes soirées grands spectacles qui jalonnent son parcours (participation à deux Nuits Sonores, une Hypnotik, etc.) et des collaborations olympiques (Etienne de Crécy, Douster, Gourmets Recordingz, etc.), Art Feast marche sur les échasses de la nuit lyonnaise. Art Feast a choisi de confectionner deux bonnes grosses boules mystères pour fêter son anniversaire. D’un côté, revenir à la racine de l’arbre et convier deux mythes de la French Touch : Benjamin Diamond et DJ Falcon pour rendre heureux un maximum de personnes, le 19/11 au Sound Factory ; de l’autre, une compilation regroupant tout ce qui a fait et fera Art Feast : un composite de locaux (Nekochan, P.I.L.A.R., Pedro Bucarelli, etc.) et de quelques étoiles (Douster, Leonard de Leonard, Panteros666, etc.). Empoigner sa cuillère et goûter l’une et l’autre. Anniversaire Art Feast 2 Ans avec DJ Falcon, Benjamin Diamond et Miimo le 19/11 au SoundFactory à Lyon ; Jeudi Orgie spéciale Release Party Compilation 2 Ans Art Feast le 9/12 à la Marquise avec P.I.L.A.R., Nekochan, Pedro Bucarelli, Renart, etc. www.dothefeast.com
Après Rubik, Dark Dark Dark ou encore Faustine Seilman, le Kraspek Myzik, à Lyon, tente le carré avec le passage, le 27/11, du très bon groupe lyonnais Tara King Th, dont l’album est sorti le 15/11. - XV BAZART
MADE IN BRITAIN Saint-Étienne
La merveilleuse histoire de Jack Talons-à-Ressorts est une des plus belles légendes du bas des collines de Lavender et un exemple parfait du processus cognitif des personnes roulant à gauche. Croire à l’incroyable, penser l’impensable, telle est la lourde croix que se transmettent les Anglais depuis leurs origines insulaires. Mais la persévérance paie pour la perfide Albion car la belle France vient récompenser leurs efforts. À nous alors de nous mettre au diapason de la philosophie de l’inconcevable, qui pousse, paraît-il, certains humanoïdes de là-haut à manger de la gelée. Au programme, entre autres, de ce rendez-vous outre-Manche une intégrale Peter Mullan, une avant-première nationale (parmi d’autres) de Exit Through The Gift Shop de Banksy, la chanteuse Marina TopleyBird ou encore la venue de la fraîche et pimpante compagnie Action Hero au MAM. Heureusement que Jeanne d’Arc est déjà morte. Festival Made In Britain à Saint-Etienne, du 6/12 au 18/12 aux cinémas Le Meliès, Le France, au Fil, au MAM, etc. Avec aussi DJ Mush, un Tribute to John Lennon, les compagnies Imitating The Dog, Forced Entertainment, une rétrospective Michael Powell/ Emeric Pressburger, etc. www.lacomedie.fr
FISTO Saint-Étienne
Pour lui le temps est un ghetto. Fisto ne veut et ne peut pas se raccrocher à la même frise chronologique que la nôtre. En témoigne le titre de son premier album qui résume à merveille le travail accompli par le rappeur stéphanois depuis près d’une dizaine d’années : Futur Vintage. Lui qui a construit sa carrière à l’envers, étant célèbre sept ans avant son premier album, sait ce que c’est de ne jamais être au bon moment, au bon endroit. Une particularité qui devient une force dans ce premier album, où comme au bon vieux temps, Soulsquare le producteur, convoque les samples de jazz et de soul et quelques fins morceaux de punchlines nord-américaines. Le mythe de l’éternel retour musical trouve ici sa profession de foi, et avec Fisto nous clamons « le futur c’était mieux avant ». Futur Vintage, sorti le 18/10 et en numérique le 9/11. En concert le 26/11 à Caen, le 18/12 à Perpignan www.myspace.com/therealfisto
ANDREW POMMIER Galeries Spacejunk
S’il n’y a pas forcément de réaction de mauvais garçon dans la foule chez Spacejunk, il n’empêche que certains ont pris le droit, illégal, de masquer ou dissimuler leur visage à l’aide d’une cagoule ou de toute autre manière. Trêve d’ambiance anxiogène, il ne s’agit que des peintures d’Andrew Pommier, suspendues là jusqu’au 11 décembre. Principalement connu pour ses dessins (également présents), ce jeune Canadien livre un travail graphique abordant l’antique peur de la monstration. Andrew Pommier crie le nom de timidité, un monde où chacun se travestit et reste coi devant le naturel. En écho à ce comportement enfantin, Andrew Pommier vient poser la violente innocence du gribouillage comme pour contrebalancer le croquignolet de son esthétique. Une dissimulation forcée ou assumée, touchante parce que mignonne, déprimante parce que réelle.. Exposition At The Time Of Fear d’Andrew Pommier jusqu’au 11/12 à Spacejunk Lyon, et du 16/12 au 30/01 à Spacejunk Grenoble. www.spacejunk.tv ; www.andrewpommier.com
- XVII BAZART
BIENNALE INTERNATIONALE DU DESIGN DE SAINT-ÉTIENNE
Le design est transport, une brève vision des possibilités de l’avenir adaptée à notre présent. Mais dans un monde tendu vers l’immédiateté et l’ubiquité quel place pour le mouvement, dans un cadre spatial autant que temporel ? La 7e Biennale de SaintEtienne et son thème, La Téléportation, vienne apporter quelques réponses.
COMFORT
Konstantin Grcic fait avec nous le constat d’une modernité exigeante de confort. L’être humain s’émancipe peu à peu des contraintes organiques, spatio-temporelles et physiques grâce aux objets qui l’entourent. Passage en revue. Fauteuil Aeron / Herman Miller
DEMAIN C’EST AUJOURD’HUI
Session prospection pour la troisième fois à la Biennale, avec les idées d’aujourd’hui qui façonneront notre futur. Claire Fayolle nous ouvre les portes du troisième millénaire. Robotic Chef / Marcelo Coelho
L’ENTREPRISE
LUMIERE)S(
L’entreprise, lieu quotidien de tous les mystères. Michel Philippon et Emmanuel Tibloux proposent aux visiteurs de partager les vies d’une entreprise fictive dans tous ses attributs.
La lumière, énergie créatrice primitive s’il en est, peut aussi avoir d’autres visages. Felipe Ribon, dans Lumière)s(, vient explorer toutes les facettes, même les plus sombres, de la matière lumineuse.
Cycle de manufrance / Sébastien Cluzel
Lianes / Ronan & Erwan Boruoullec
- XVIII BAZART
LA VILLE MOBILE
La cité est devenue un être de chair et de sang, demandant à chacun de ces éléments d’être en mouvement constant. La Ville Mobile proposée par Constance Rubini, réfléchit à toutes les questions que cela nous pose. Happy Metropolis, monorail suspendu de Wuppertal, Allemagne, crédit photographique Dietmar Fritze
PROCESS DESIGN
Dans Process Design, le Collectif Design + pose le visiteur au cœur de la conception concrète d’un produit, le plaçant de fait au milieu d’un axe créateur-entreprise, nœud du travail des designers Caravane pliante Opéra / YSIN
PREDICTION
Prédiction est une exposition chapeautée par Benjamin Loyauté, invitant le visiteur à modeler son rapport présent et futur au design contemporain. In loving memory / Martin Meier
N-1 2010
Emmanuel Tibloux, Jean-Marie Courant et Samuel Vermeil se penchent sur la fraîcheur créative des jeunes étudiants français et internationales en design graphique, numérique et sonore. 30:33:37 / Laura Seguy
- XIX BAZART
Notre spectacle bref de la Biennale de la Danse 2010 : Gardenia ou Alain Platel aux commandes d’un événement transgenre et transsexuel sur une idée de Vanessa Van Durme, retranscrite par Franck Van Laecke. Les 3 & 4/12 à Bonlieu - Scène Nationale d’Annecy.
FESTIVAL DU FILM COURT FRANCOPHONE Vaulx-en-Velin
Le Festival du Film Court Francophone s’habille encore une fois pour impressionner. Sa 11e édition vient saluer une force de résistance sans pareille de la part de Vaulx-en-Velin pour faire perdurer une once de culture dans ce monde d’écrans tactiles. Le thème était alors tout trouvé : la crise. Des courts, donc, avec l’ambition de rassembler toute la Francophonie puisque s’affronteront dans la bonne humeur des cinéastes venus de France, Suisse, Belgique, Canada, Tunisie, Togo, Burkina Faso, et bien d’autres. Mention spéciale pourtant à l’Afrique de l’Ouest, victime chanceuse d’un renouveau cinématographique prometteur. À rajouter dans le panier encore, une carte blanche au cousin, le Festival du film court de Villeurbanne, une nuit du court-métrage et une soirée de clôture. Court un jour, court toujours. Festival du Film Court Francophone, du 15 au 22/01 à Vaulx-en-Velin. www.vaulxfilmcourt.com
CAUSE Lyon
Le dommage est fantastique, la cause en est électrique : le nouvel album éponyme de Cause, sorti le 8 novembre. Bercés très jeunes par les substances chimiques bourrées d’oméga 3 de la banlieue Sud lyonnaise, Jérôme (voix, guitare, nova) et Vincent Nizet (batterie), Thierry Chadebec (guitare) et Raoul (basse, voix), ont décidé de les brûler par un son tranchant mais volubile, dur mais juste. La musique rhonalpine peut s’enorgueillir de compter dans ses rangs un de ces groupes que l’on peut ranger dans le rayon « Rock » sans laisser couler sur le visage une larme. Une lame conviendrait plus, rouillée, celle qui laisse des traces indélébiles. Des cicatrices que Cause vient caresser avec autant de douceur qu’un chien qui lèche ses plaies. Nos quatre amis viennent, à coup de Pétrodollars, annoncer une vérité, leur vérité. Et pour une fois la vérité est très bonne à dire. Cause, sorti le 8/11. En concert le 19/11 à La Boule Noire à Paris, le 17/12 à la Maison du Rock à St-Martin-Lestra. www.myspace.com/cause.rock ; www.causeweb.fr
Electrochoc nous fait le coup du faux départ avec une soirée After/Before Electrochoc 5.5 et sa sélection dub : Jahcoozi, Dub Addict, Dub Vault, Milanga, etc. Le 4/12 aux Abattoirs de Bourgoin-Jallieu. - XXI BAZART
FESTIVAL À NOUS DE VOIR Oullins
La MJC d’Oullins nous habitue depuis maintenant près de 23 ans à traiter la science comme une amie : un câlin, des bisous, une épaule sur laquelle reposer. Le Festival À Nous de Voir a en effet pris l’habitude de faire ronronner l’animal scientifique qui est en nous, indécrottables cartésiens. Cette année, À Nous de Voir retourne aux avant-postes de la sensualité laborantine puisqu’il invite à renouer les liens parfois distendus entre Science et Sensibilité. Et de projection en projection, avec en sus le concours du film scientifique, ce n’est plus seulement de la science dont il est question mais de l’approche que l’on a des concepts de civilisation, de progrès, d’humanité, souvent trop grands pour y réfléchir seul. Comme dit le philosophe : « science sans sens n’est que ruine de l’homme ». Festival Science et Cinéma À Nous de Voir du 18/11 au 28/11 à la MJC d’Oullins. www.mjc-oullins.com
FESTIVAL LES GUITARES Espace Tonkin
Casser la vitre de sécurité pour rester en vie, voilà ce dont le jazz manouche a cruellement besoin. Jean-Claude Ballet, directeur du festival Les Guitares, nous tend le manche d’une masse libératrice. Car si 2010 est l’occasion d’accomplir une énième révérence face aux statues de Django Reinhardt (dont nous fêterions les cent ans cette année), cet an de grâce 04 72 39 74 93 doit être aussi le moment de voir à quel point le genre a évolué. Les Guitares invitent donc festival@anousdevoir.com les éclaireurs d’une discipline que certains ont tendance à vouloir maintenir sous leswww.anousdevoir.com eaux désormais rances de son histoire. Ainsi, les jeunes gens de La Petite Epicerie, Adrien Moignard, Richard Manetti passeront donner un petit coup sur le répertoire du génie originel. Et comme le festival louche sur toutes les guitares, Agnès Jaoui, Karim Baggili ou encore le trio Juan Carlos Caceres viendront parfumer les leurs de leurs influences baladeuses. Le Festival Les Guitares tient à son pluriel : grammaire correcte. Festival Les Guitares du 17/11 au 04/12 à l’Espace Tonkin, et dans la région lyonnaise. Avec aussi Nelson Veras, Samarabalouf, Bob Brozman, Gillie Mac Pherson, Nicolas Guay, … www.netleoville.org
WAT Lyon
Être voyageur interstellaire est une ascèse que viennent simplement rompre les saletés de poudre lyophilisée. Et Dieu l’a bien compris, qui a permis aux tubes digestifs des WAT (anciens We Are Terrorists) d’accepter tout ce qui est circuit imprimé de claviers synthétiques et autres amplificateurs de guitare électrique. On les a connus jeunes et masqués partant conquérir quelques territoires de la blogosphère, les voilà qui reviennent rockers et têtes nues après avoir revisité une bonne trentaine d’années discographiques pour leur premier album Wonder. Suivant les rails des mélopées space disco, ils ont pris la peine d’y ajouter guitares, basses, kicks, et chants américains, ainsi que quelques battements par minute. De cette odyssée ils ramènent les graines qui feraient pousser, dit-on, l’arbre du paradis. Sortie de Wonder le 15/11 chez Boxon Records. Le 18/11 au Nouveau Casino à Paris, le 27/11 à Montauban, et le 14/01 au Ninkasi Kao à Lyon. www.thisiswat.com ; www.myspace.com/weareterroristsmusic
- XXIII BAZART
TRYPTIQUE.COM Centre Culturel Théo Argence
Trois pièces savamment choisies et une compagnie qui sait l’homme. Le Groupe des 20 avait bien fomenté son coup qui, en 2008, lance un appel d’offre à six écrivains, pour travailler sur le diable et/ou les nouvelles communications. Sarah Fourage, Gilles Granouillet, Sophie Lannefranque servent sur un plateau trois histoires d’amour à la compagnie du bonhomme, mises en scène par Adeline Benamara et Thomas Poulard : Sans la langue trahit la complexité des rapports mère/fils, où les nouvelles communications jouent le rôle du point malin d’évasion comme d’autres avant lui ; Comment Karl Kraft s’est coupé en morceaux vient s’enchevêtrer dans la grande farandole des « Faust-like » en nous livrant sa version d’un homme qui veut le changement, à tout prix (?) ; Speed Dating ou la parade amoureuse vue en oblique. Trois pièces qui parlent d’une époque, la nôtre, et de l’homme, de tous temps. Tryptique.com… ou Ma langue au diable les 10,11 & 12/01 au Centre Culturel Théo Argence. www.cctheoargence-saint-priest.fr ; www.theatre-venissieux.fr ; www.theatredegivors.fr
INTERWARE, DESIGN TRANSVERSAL Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne
Quel élégant mystère que celui du processus, de l’éclair à la réalisation, de la réflexion à l’action, d’autant plus quand celui-ci agit sur le quotidien. Le Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne entend lever un coin du tapis, en recevant l’exposition Interware des styliciens et prescripteurs de tendance Maurizio Galante et Tal Lucmann. Celle-ci se destine en effet à traverser les différents corps de la création de l’objet. De salle en salle se côtoient l’unique et la série, le vêtement ou l’installation, dont les cheminements intellectuels et industriels sont dûment narrés le long des murs. L’ingénierie créative est au cœur de la stylique ; décortiquée au Musée d’Art et d’Industrie, elle vient s’inviter à la Biennale du Design de Saint-Étienne. Pour repenser l’invention du quotidien. Interware, Design Transversal, au Musée d’Art et d’Industrie de SaintÉtienne jusqu’au 14/03. www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr ; www.biennale2010. citedudesign.com
Le mystique trio Prince Rama de Ayodhya percera le mystère de la vie, bien aidé par une session du Dodeskaden hors les murs, le 27/11 au Grnd Zéro Gerland.
LES 38E RUGISSANTS Grenoble
Le vent souffle sur les plaines de la montagne iséroise en cette fin novembre. D’autant plus fort qu’il s’agit de son dernier souffle, les 38e Rugissants ayant décidé de stopper leur grand voyage musical, pour sucrer les « Délices de Babel » avec le Grenoble Jazz Festival, en avril prochain. Foin du relâchement pourtant, car les ultimes rugissements tiendront plus du grand tourbillon que de la brise. Un tourbillon où tout vient se mélanger, les influences, les médias d’expression, les peuples. Des maîtres sonneurs de Haute-Egypte (Les Musiciens du Nil et Erwan Hamon), aux Percussions de Strasbourg, en passant par le cinéaste d’animation Norman McLaren revisité par le Trio Bubar ou le duo sans frontières Adama Dramé & Jean-Pierre Drouet, la symphonie du festival prend forme grâce à ces espèces différentes mais complémentaires de spectacles vivants contemporains. Pour nous emporter jusqu’à Babel. Festival 38e Rugissants du 16/11 au 27/11 à Grenoble, Meylan, Saint-Martin d’Hères, Fontaine, etc. Avec aussi Andy Emler, l’ensemble Musiques Nouvelles, Proxima Centauri, Cie Joji inc, etc. www.38rugissants.com
- XXV BAZART
Texte / O. Trias
- CLAUDE AMAUGER -
TANIBIS Quand on veut se rendre chez Tanibis, une maison d’édition lyonnaise de bandes dessinées, il faut en fait aller au domicile du responsable, Claude Amauger ; tout un symbole, parce qu’aujourd’hui, Tanibis, c’est un peu lui. Tout débute en 2000. Samuel Petit, Aurélien Maury et Claude Amauger, alors étudiants âgés de 19/20ans, participent à un atelier de BD et décident ensemble de créer une revue qu’ils appelleront Rhinocéros contre Éléphant. Un petit bijou, dont le 3e numéro sera récompensé au festival d’Angoulême de 2003. Leur point commun, c’est d’être dessinateurs ; et cette revue est pour eux le moyen de publier leurs travaux. « Au début, on ne publiait que nos trucs, puis assez vite on est allé chercher des invités. On ne pensait pas encore faire un album, mais c’était la suite logique ». En 2002, ils publient donc le premier album, Les Ombres blanches, de feu Hervé Carrier. Le deuxième album, Lowlife d’Ivan Brun, sort en 2005 et va apporter un « second souffle » au projet. Cette année marque une période charnière : les trois membres de l’équipe viennent de terminer leurs études et des interrogations surgissent. « Après cet album, on s’est posé la question de continuer… de considérer nos carrières personnelles… » Résultat : Samuel, « la cheville ouvrière de Tanibis entre 2000 et 2005 », quitte le navire et Jonathan Sauvebois embarque. Claude décide alors de reprendre le flambeau, plus passionné par la BD et l’édition que par les possibilités professionnelles que pourraient lui offrir son parcours universitaire, « des études d’ingénieur en environnement… thermique… energétique… des trucs qui ne m’intéressent pas en fait ». Tanibis prend alors une nouvelle dimension : « on est devenu plus pros. Pendant qu’on était étudiants c’était très sporadique. Aujourd’hui, avec quatre albums par an, c’est plus régulier ». Ils commencent donc à collaborer avec de nouveaux artistes, en se laissant guider par leurs « coups de cœur » et en délaissant toutes pensées lucratives. « On est toujours à l’affût de ce qui se fait. On essaye de dénicher des choses, des ovnis. On ne choisit pas sur un critère commercial, c’est notre raison d’être, sinon je ne vois pas ce qu’on ferait là ».Avec le Lyonnais Ivan Brun, il s’agit d’une rencontre : « Ça s’est fait naturellement. À un moment ou à un autre, ça devait se faire » ; mais généralement, ce sont eux qui vont chercher les auteurs : pour Sylvie Fontaine, « c’est le côté onirique » qui leur a plu, et en ce qui concerne Eric Drooker, l’auteur de Flood ! (un New-yorkais peu connu en France, mais pourtant récompensé par un American Book Award), Claude précise : « J’aime la BD muette, c’est ce qui est le plus passionnant, et c’était surprenant que ce mec n’ait jamais été édité en France ». Le travail se fait en lien étroit avec les auteurs, « tout vient en osmose » et contrairement à d’autres maison d’éditions, les auteurs gardent beaucoup de liberté : « On ne veut pas que Tanibis soit un carcan pour les auteurs ». En attendant un nouveau numéro de la revue Rhinocéros contre Éléphant, qui n’a pas disparu (« c’est en stand-by, on se consacre à d’autres choses »), les fans pourront toujours se délecter de la dernière pépite d’Eric Drooker : Blood Song. Et, pour info, le futur de Tanibis pourrait bien se trouver dans le passé : « on aimerait aller vers la réédition, ça me semble important de le faire ». Ainsi soit-il… www.tanibis.net Blood Song d’Eric Drooker, paru en novembre (voir chronique page 39) Le Dernier Cosmonaute d’Aurélien Maury, sortie prévu en février 2011, en avant-première au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême.
- XXVI PORTRAIT
CAHIER RHÔNE-ALPES
- NOV-DÉC -