L'Hebdo du Vendredi Châlons 676

F ESTIVAL

Ce week-end,Feminista ouvre les débats et célèbre la création musicale féminine p. 12

VIOLENCESURBAINES

L'heure du bilan et des réparations

septembresamedi9à21h Sanseverino du 9 septembre au 1er octobre du

E NTREPRISES

S UBVENTION A ÉROPORT BASKET- BALL P RO B E XPOSITION © l’Hebdo du Vendredi

Fagnières souhaite créer une nouvelle zone économique p. 7

Skara et Jackson prolongent avec Châlons-Reims p. 10

Comme Reims et bon nombre de villes en France, Châlons a été le théâtre de violences urbaines la semaine passée, suite à la mort de Nahel lors d’une interpellation de police. La ville dresse un premier bilan des dégâts dans l'espace public et entame un long processus de réparations. p. 4 et 5

L'ancien théâtre de Châlons, toute une histoire p. 14

théâtre de rue, cirque, musiques actuelles, musique classique dans toute la Marne !

en concert auLacduDer week-end d’ouverture 16 av. du Général De Gaulle - 51510 Fagnières AU QUOTIDIEN SUR www.lhebdoduvendredi.com ÉDITION CHÂLONS n°676 du 7 au 12 juillet 2023

7 000 témoins de Jéhovah attendus

à Châlons

Le rassemblement régional des témoins de Jéhovah réunira, du 7 au 9 juillet au Capitole de Châlons, plus de 7 000 adeptes, moyennant de nombreuses réservations dans les hôtels, les gîtes et les Airbnb marnais. Une campagne nationale de porte-à-porte et de dépôt de prospectus dans les boîtes aux lettres s'opère depuis des semaines déjà. On a également vu, à Châlons, des binômes installés à la sortie du petit Jard pour proposer leurs « cours bibliques gratuits » aux passants. Les témoins de Jéhovah ont été pointés du doigt à plusieurs reprises par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

Amélie Nothomb, marraine de Vign’Art

À Aÿ, Pressoria fête ses 2 ans en un chiffre

ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste

Tour de vice

Festival d'art contemporain et de land art organisé chaque année depuis 2019, Vign'Art et ses dix-sept œuvres éphémères se sont installés, le 12 mai, sur quinze sites du large bassin d'Épernay. Habituée des visites en Champagne, la romancière belge Amélie Nothomb sera à Épernay, ce vendredi 7 juillet, en tant que marraine du festival. Elle découvrira « Le Remuage », de Fiona Paterson et Jill Gibson, dans le parc de la maison de champagne Gosset, et « 499 Cubes », de Michaël Chauvel, dans le parc du musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale.

Deux ans après son ouverture le 30 juin 2021, jour de l’allègement d’un certain nombre de mesures sanitaires, le centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne d’Aÿ a annoncé avoir accueilli 45 000 visiteurs. Un chiffre à remettre dans son contexte donc, au vu des deux dernières années marquées par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine. Les premiers chiffres pour 2023 sont encourageants et en nette progression (10 000 visiteurs de janvier à avril 2023), ce qui fait espérer que l’objectif de fréquentation, fixé à 50 000 visiteurs annuels afin d’arriver à l’équilibre financier, sera atteint dans un futur proche.

Comme lors d’autres crises sociales que la France a vécues ces dernières années, pourpenser la situation actuelle peut vous emplir de sentiments contradictoires. On peut se demander ce qu’un adolescent de 17 ans faisait au volant d’une voiture de sport, puis s’insurger qu’un policier formé n’ait pas trouvé meilleure idée qu’une balle en pleine poitrine pour immobiliser le véhicule. On peut se dire que des pillards qui volent de la lessive, de l’huile et du riz sont sans doute plus mus par l’indigence que par la volonté de semer le chaos et la destruction, puis affirmer que des émeutiers qui volent des Nike et des minimotos n’ont pas comme but ultime de renverser un système qui les opprime. On peut envisager que les parents des émeutiers ont une part de responsabilité, puis concéder qu’élever des enfants seul, quand on nettoie des bureaux ou soigne des patients la nuit, est une tâche bien délicate à mener à bien. On peut trouver totalement criminel de brûler un centre social ou un tramway, puis également comprendre que la rage et le dégoût pour une société qui impose le contrôle au faciès, les interpellations brutales et la discrimination à l’emploi peuvent pousser certains à des gestes inconsidérés. Tous ces sentiments contradictoires traduisent l’extrême complexité de la situation et la nécessité de mesure. Après avoir joué l’apaisement dans ses premiers mots, Emmanuel Macron a haussé le ton et la « circulaire Dupont-Moretti » s'applique désormais avec fermeté dans les tribunaux. Même à l'encontre de mineurs sans casier judiciaire qui partent directement en prison par dizaines. En 2005, Jacques Chirac avait prononcé un unique discours peu avant la fin de la crise, dans lequel il avait appelé « l’autorité parentale » à la responsabilité et fustigé la violence. Mais, le président d'alors avait aussi pointé du doigt « le racisme », « le poison des discriminations », loué « la diversité de la société française » et rappelé « aux enfants des quartiers difficiles, quelles que soient leurs origines, qu'ils sont tous les filles et les fils de la République ». Sans doute pas dénué d’arrière-pensée politique, le Corrézien avait eu le mérite d’opposer une autre vision au tournant sécuritaire et identitaire porté par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. L'effort a été vain, puisque Les Républicains sont devenus un succédané du Rassemblement national. Surtout, à observer les réactions va-t-en-guerre des réseaux sociaux, la popularité grandissante de la scandaleuse cagnotte pour le meurtrier de Nahel et le communiqué sécessionniste, voire séditieux, émanant des deux syndicats majeurs de la police nationale, on se morfond en se disant que c’est peut-être un tour de vis sécuritaire que les Français attendent aujourd'hui. Et ça fait froid dans le dos.

L'affiche

officielle de War on Screen dévoilée

Une nouvelle fois, le festival international de cinéma War on Screen, dont la 11e édition s'ouvrira du 2 au 8 octobre à Châlons, confie à l'agence Kiblind la conception de son affiche. Après l'emblématique photo de John Lennon et Yoko Ono l'an passé, elle s'inspire cette année du film indépendant « Les bêtes du sud sauvage », réalisé en 2012 par Benh Zeitlin, nommé quatre fois aux Oscars, sacré Grand prix à Deauville et Caméra d'or à Cannes. Ce visuel met à l'honneur une scène du long-métrage portée par la comédienne Quvenzhané Wallis, âgée de 9 ans à l'époque. Figure-t-elle sur la liste des invités du festival ? Il faudra patienter jusqu'à l'automne pour le savoir...

L’Hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions

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200 000 € de dégâts à Châlons, bilan provisoire

Les émeutes survenues partout en France après la mort de Nahel n'ont pas épargné Châlons, en particulier les quartiers Schmit et La Bidée. La ville dresse un premier bilan des dégâts sur les bâtiments et l'espace publics, estimés à 200 000 €, mais la facture devrait encore s'allonger.

Aux côtés de 200 homologues, le maire de Châlons, Benoist Apparu, a rencontré Emmanuel Macron et une partie du gouvernement à l'Élysée ce mardi 4 juillet pour évoquer la feuille de route mise en œuvre après les émeutes survenues dès le 28 juin, au lendemain de la mort de Nahel. La ville-préfecture de la Marne a connu quatre nuits agitées, concentrées sur les quartiers de La Bidée et de Schmit : incendies volontaires, tirs de mortier d'artifice, dégradation de voitures et d'équipements publics, etc. Et à l'heure du bilan, qui n'est pas encore exhaustif, elle estime que les dégâts engendrés par ces violences nécessiteront au moins 200 000 € de réparations. «  Les agents n'ont pas compté leurs heures pour nettoyer tous les sites saccagés la nuit et faire en sorte que, tous

les matins, notre ville porte le moins possible les stigmates des nuits précédentes  », salue le cabinet du maire. Les interventions des équipes de la propreté urbaine représentent 150 heures de travail, au cours desquelles près de 12 tonnes de déchets ont été ramassés. Les feux de poubelles ont concerné «  tous les quartiers, sauf la Vallée Saint-

Pierre  » avec 500 bacs de collecte brûlés, dont le remplacement se chiffre à 40 000 €.

«  Il est en constante évolution du fait des remontées des bailleurs et des individuels.  » L'agglomération s'affaire à réalimenter en bacs les zones les plus touchées, le plus rapidement possible. Plusieurs commerces ont également été la cible des émeutiers, notamment une bou -

tique rue de la Marne, un établissement bancaire et un tabac-presse à Schmit. Du côté du mobilier urbain, la ville déplore 7 abribus dégradés à Schmit et La Bidée. La réfection de 24 zones de voirie brûlées, réparties sur une dizaine de rues, interviendra à plus long terme, mais la facture pour la mairie est d'ores et déjà évaluée à 10 000 €. L'école maternelle Gérard-Moulin, à la Bidée, incendiée dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, n'était pas en mesure d'accueillir ses élèves ce lundi 3 juillet. Ils ont été pris en charge à Pierre-Curie pour cette dernière semaine avant les vacances d'été. Les travaux coûteront la bagatelle d'environ 60 000 €. Autre chantier d'ampleur, estimé à 75 000 €, celui du local d'animation rue d'Orléans, qui a fait l'objet d'effractions et d'incendies. Les vitres de l'élémentaire Clovis-Jacquiert et du centre socio-culturel de Schmit devront aussi être remplacées. Bien sûr, ces déconvenues matérielles ont un coût. Les assurances joueront leur rôle et la « loi d'urgence » promise par le président de la République aux mairies accélérera, sans doute, la reconstruction des quartiers saccagés. Les dommages psychologiques, eux, demanderont certainement plus de temps pour s'estomper.

Sonia Legendre

Épernay totalement épargnée par les émeutes

À l'inverse de Reims et de Châlons, la capitale du champagne a vécu des nuits très calmes, la semaine passée. La vie a suivi son cours normalement à Bernon, quartier prioritaire de la ville, pourtant pas épargné par les difficultés sociales.

Un commissariat de quartier pillé et incendié, un supermarché mis à sac, une mairie annexe et un bureau de Poste vandalisés, une rame de tramway brûlée au cocktail Molotov... Reims n'a pas été épargnée par la révolte qui a suivi la mort de Nahel. À Châlons, le quartier Schmit aussi s’est embrasé. Un centre social, des écoles et divers commerces ont subi de lourdes dégradations. Même à Vitry-le-François, quelques incidents ont été recensés dans le quartier Rome SaintCharles. Et à Épernay ?

Rien de tout cela. Alors que des événements ont été annulés et que les terrasses ont été remballées plus tôt à Reims et à Châlons, le week-end dernier, la vie a suivi son cours normalement dans la capitale du cham -

pagne. « Il n’y a eu aucune intervention en lien avec ces faits », nous confirme Sébastien Grangé, le chef de la police municipale d’Épernay. Néanmoins, on apprend, dans « l’Union » du 4 juillet, que six jeunes comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Châlons pour avoir participé aux violences urbaines dans la ville-préfecture. Parmi eux, un Sparnacien avait pris le train, tard dans la soirée, pour assister aux émeutes. D’autres ont-ils fait comme lui, épargnant ainsi Épernay ?

À Bernon, identifié comme quartier prioritaire de la politique de la ville, c’est-à-dire qu’il fait l’objet d’une intervention spécifique des pouvoirs publics en raison de la faiblesse du revenu des habitants, rien à signaler ces derniers jours. «  Ici, c’est calme  », est la phrase qui est revenue le plus souvent dans la bouche des habitants interrogés. «  On est ouvert de 8 h à 22 h et on n'a rien changé la semaine dernière, se réjouit le gérant du Colcom Market, la supérette de l’avenue de Middelkerke. J’ai entendu des clients parler des violences, mais ici, c’est tranquille.  » Même son de cloche du côté de la pharmacie adjacente.

« On a reçu des messages de l’Ordre national des pharmaciens pour nous mettre en

Dans le quartier de Bernon, le calme règne en ce jour de marché, comme lors des nuits dernières…

garde, mais comme c’était très calme, on a fonctionné comme d’habitude. J’étais même de garde  », sourit la pharmacienne. Pareil à la boulangerie, idem au bar-tabac La Récréation. Devant celui-ci, trois jeunes fument une cigarette. Et toujours la même rengaine : « Ici, c’est calme, lance un membre du groupe . Il ne se passe jamais rien, peut-être que les gens n’avaient pas envie

qu’il se passe quelque chose.  » Alors, comment expliquer cette exception sparnacienne ?

En 2010, les projecteurs avaient été braqués sur ce quartier, après l'agression par un groupe de jeunes d'une patrouille de police qui tentait d'interpeller un homme du quartier recherché. Touché à la tête par une pierre, un brigadier-chef de 49 ans avait été

Plusieurs véhicules ont été incendiés à Châlons (ici, quartier Schmit) lors des émeutes urbaines. © l'Hebdo du Vendredi

© l'Hebdo du Vendredi

Le « calme » sur toutes les lèvres

L'école maternelle et le local d'animation de la Bidée incendiés

Le ministre de l'Intérieur s'est rendu, lundi matin, au bureau de Poste du quartier Croix-Rouge de Reims, pillé la semaine passée, afin de constater « le rétablissement de l'ordre public » et apporter sa « solidarité ».

Comme environ 300 villes en France, Reims a été le théâtre, la semaine passée, de violentes émeutes en réponse à la mort de Nahel, 17 ans, tué par balle par un policier, lors d’une interpellation en voiture, à Nanterre (Hauts-deSeine). Et comme ailleurs, les quartiers populaires ont été les premiers touchés, déclenchant la colère et l'incompréhension des riverains.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est venu le constater, lundi matin, après deux nuits beaucoup plus calmes. L'occasion de distribuer des satisfecits et lancer quelques messages. «  Le moment est venu de constater le rétablissement de l'ordre public », a d’abord lancé le ministre de l’Intérieur, présent dans la cité des sacres pour exprimer sa «  solidarité  ». Avec le maire Arnaud Robinet et la présidente du Grand Reims Catherine Vautrin, alliés politiques par ailleurs, mais aussi avec les salariés de

La Poste, par exemple, dont trois agences (Orgeval, Wilson et Croix-Rouge) ont été mises à sac ces derniers jours. Devant celle de l'avenue du Général-Bonaparte, le distributeur de billets a été détruit et des colis ont été pillés. «  L'urgence était d'apporter une

grièvement blessé. Deux ans plus tard, un adolescent de 17 ans avait perdu la vie lors d'une dispute. Depuis, si quelques faits divers émaillent la vie du quartier, rien d’aussi grave n’a été recensé. « Le climat social s’est fortement amélioré depuis quelques années et il n’y a pas plus d’interventions pour des faits de délinquance à Bernon qu’ailleurs dans la ville », affirme le chef de la police municipale.

100 M€ injectés dans le renouvellement urbain

Fernande, qui habite

Bernon depuis près de deux décennies, a constaté un changement radical ces dernières années. «  Ça n'a plus rien à voir, assure-t-elle. Avant, il y avait des taudis et on ne se sentait pas trop en sécurité. Aujourd’hui, c'est devenu très calme.  »

D’un point de vue esthétique, difficile de contredire Fernande. L'Opération de renouvellement urbain (Oru) menée à partir de 2005 a permis d’injecter 100 M€ dans ce quartier afin de détruire et reconstruire des logements, créer le parc Nelson-Mandela, réhabiliter le centre commercial et installer plusieurs services publics (bureau de Poste, médiathèque, centre social, mairie de quartier, salle polyvalente, conseil de prud’hommes, Club de prévention…). En 2017, un rapport sur la politique de la

ville soulignait « les espaces extérieurs sont globalement respectés » par les riverains. « Bernon, c'est une toute petite cité, tout le monde se connaît et se côtoie », fait remarquer une dame sur le marché. » Bien sûr, tout n'est pas rose dans le quartier. Les immeubles ont beau être récents, des dysfonctionnements sont constatés par les habitants des 1 535 logements sociaux, qui représentent plus de 95 % de l’habitat. Comme

l’hiver dernier, lorsque près de 200 appartements ont été privés de chauffage pendant une semaine. Sur le marché, mercredi dernier, on déplorait également des petites incivilités du quotidien, tels ces propriétaires de chien inconvenants... Et derrière le vernis de la rénovation urbaine, les inégalités demeurent. Selon les chiffres de l’Agence nationale de la cohésion des territoires établis en 2022, le taux d’emploi des 15-64 ans est de 42 %, contre 61 % pour l’ensemble d’Épernay et le revenu disponible médian des ménages (prestations sociales incluses) est de 1 100 € par mois, soit 520 € de moins que celui de la commune. Quant aux taux de chômage et de pauvreté, ils atteignent respectivement 35 % et 50 % à Bernon.

assistance psychologique aux employés, a expliqué au ministre Simon Gamwo Dongho, directeur de secteur à La Banque postale. Pour certains qui travaillent depuis 30 ans dans ce bureau, c’est traumatisant de voir ça.  » L’agence est fermée jusqu’à nouvel ordre. À moins de 100 mètres de là, c’est une épicerie qui a été ravagée. « Tout le monde va faire ses courses là-bas, je ne comprends pas... C'est le fait d'enfants mal éduqués, se lamente Violette, une habitante du quartier, touchée par la mise à l'arrêt du tramway suite à l'incendie de deux rames dans la nuit de jeudi à vendredi. J’ai dû marcher depuis l'hôpital alors que je suis souffrante. C'est comme ça que ces gamins nous ont punis.  » Peu ou prou, c’est le sentiment général qui domine dans cette avenue passante du quartier. Des mères de famille racontent les nuits difficiles qu’elles ont passées et la colère de voir leur quartier saccagé au petit matin. En réponse, Gérald Darmanin est venu marteler son message : « Il faut écouter les quartiers et être ferme avec les voyous. On doit trouver un bon équilibre, mais ne pas trouver des excuses là où il n'y en a pas.  » Le « premier flic de France » a logiquement

salué le travail de ses troupes, qui ont réalisé « 3 200 interpellations », et de la justice qui a procédé à des comparutions immédiates. «  Ça montre l’ordre républicain et ça contribue à ce retour au calme. » Parmi les personnes arrêtées, la moyenne d’âge est de 17 ans, un tiers est mineur et 60 % n'avait aucun antécédent judiciaire. Le ministre a pointé du doigt «  la responsabilité des familles et des parents  ».

Alors qu'il s'apprêtait à repartir, Gérald Darmanin a échangé avec quelques riverains. Un homme un peu plus âgé, qui se présente comme «  un grand du quartier  », l'a interpellé aimablement. «  On est tous contre les violences, mais le policier n’aurait pas dû lui mettre une balle dans la tête », a lancé le quadragénaire. « Ce n’était manifestement pas quelque chose de légal, mais il a le droit à la présomption d’innocence et la justice va faire ce qu’il faut faire, a promis le ministre . Mais ça n’a rien à voir avec piller des magasins et mettre le feu dans des écoles. La France, ce n'est pas la loi du Talion. Il y a eu une situation dramatique, mais les gens ne doivent pas se faire justice eux-mêmes.  » Après cet échange cordial, changement radical de décor et de public.

« Ces gamins nous ont punis », lance une dame du quartier

Gérald Darmanin s’est rendu sur le parvis de l’hôtel de ville où l'attendaient plusieurs centaines de personnes. Le maire Arnaud Robinet et son conseil municipal ont répondu à l’appel de l’Association des maires de France, qui réclamait «  une mobilisation civique des citoyens pour le retour à l’ordre républicain  ». Le locataire de la place Beauvau a été accueilli par des applaudissements et à l'issue d'un bref discours d'apaisement du premier édile rémois, La Marseillaise a retenti. Rapidement escorté au commissariat, Gérald Darmanin a déjeuné avec des policiers, des gendarmes et des pompiers, avant de poursuivre sa journée à Saint-Quentin dans l’Aisne et par la même occasion son marathon médiatique. «  Les forces de l’ordre ont été très mobilisées », a-t-il répété à Reims. Lui aussi.

Le Grand Est débloque 10 M€

Après les épisodes de dégradations et de pillages, la région Grand Est a annoncé la création d'un fonds d'aide d'urgence de 10 M€. Une moitié doit alimenter la reconstruction des services publics dans les communes touchées et l'autre doit accompagner les TPE et commerçants impactés. Cette mesure exceptionnelle sera soumise au vote du conseil régional ce vendredi 7 juillet, avec l'objectif de débloquer les aides financières dès la semaine prochaine.

Simon Ksiazenicki

Rassemblement pour « le retour à l’ordre républicain », devant l'hôtel de ville de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

Gérald Darmanin veut « écouter les quartiers et être ferme avec les voyous »

Réduite de 10 % l'an passé suite à la relégation de l'équipe masculine en Pro B, la subvention versée par Châlons Agglo au Champagne Basket retrouvera son niveau d'avant-crise, soit 610 500 €, pour la saison 2023-2024. Plusieurs élus s'y opposent.

S

F INANCESPUBLIQUES

EN BREF

10 % de notre aide a-t-elle réellement un impact sur leur budget ? Et comment un club pro peut-il arriver à un modèle financé à 50,75 % par des subventions publiques ?  »

Une nouvelle augmentation de la subvention en cas de retour en Pro A ?

Puis de s'interroger sur d'éventuelles «  pressions » qui auraient pu motiver une telle décision.

« Il y a eu des demandes insistantes, mais pas de pression, dixit le président de l'agglomération châlonnaise, Jacques Jesson. Qu'ils soient amateurs ou pro, les clubs sollicitent régulièrement des compléments de subvention. Cette aide est

Châlons Agglo vote une nouvelle hausse des tarifs pour la patinoire et les piscines

assujettie à des évolutions de notre partenariat et à la certitude d'avoir 9 matches à Châlons et 8 à Reims l'an prochain.  » Le Champagne Basket s'engage aussi à se rapprocher des structures locales que sont l'Espé et l'Eveil Recy Saint-Martin, tout en menant des actions dites « d'intérêt général » pendant la saison. Inviter les scolaires aux matches par exemple, proposer des animations dans les quartiers, participer à des opérations solidaires avec le Secours populaire, etc.

tembre. Soit 5 % de plus sur l'ensemble des entrées, y compris pendant les créneaux réservés au périscolaire ou aux entreprises. Même traitement pour les piscines de l'agglomération, sachant que l'olympique, fermée depuis un an pour travaux, ne reprendra vraisemblablement du service qu'à la rentrée.

Les Ouvrages d’art de l'Est voient plus grand aux Escarnotières

Déjà partiellement revus à la hausse en décembre 2022, les tarifs de la patinoire Cité Glace connaîtront une nouvelle augmentation, globale cette fois-ci, à compter du 1er sep-

Pas de quoi convaincre le conseiller PCF Dominique Vatel, qui a fait ses calculs : « 80 000 € par soirée pour louer l'Arena, effectivement, ça fait une somme. Mais si les Châlonnais payent aussi ces matches à Reims, c'est différent. Et puis quoi, encore ? Leur réserver un espace à Chanzy pour qu'ils y fassent leur commerce ? » L'élu évoque ici le projet « sport et art » présenté par le club, qui suggère la création d'un tiers-lieu aux anciennes casernes Chanzy de Châlons, en cours de réhabilitation. Le tout moyennant, évidemment, d'autres financements publics. «  Cette maison du basket est une possibilité, mais rien n'est décidé », assure Jacques Jesson.

De son côté, le conseiller socialiste Maxime Gérardin regrette ce changement de cap politique. « Rétablir la subvention quand ils reviendront en Pro A, c'était le principe sur lequel on s'était accordé il y a un an. Ils vont mener des projets éducatifs, je préfèrerais qu'ils s'entraînent pour remonter en haut de l'affiche.  » Autre question pragmatique posée par Gérard Galichet : un éventuel retour en Elite nécessitera-t-il d'augmenter encore la subvention communautaire ?

« Si c'était le cas, je pense que ni nous, ni les élus rémois n'auraient la possibilité de dépasser ce plafond, répond le président. Quant au montant accordé, nous avions convenu d'une clause de revoyure pour savoir quelle serait notre position cette année. » La voici tranchée.

Sonia Legendre

tuel par la suite.

La taxe de séjour explose les records sur le territoire châlonnais

Géré par Châlons Agglo, le parc PME / PMI de la Zac des Escarnotières accueillera prochainement une extension de la société Ouvrages d'art de l'Est. Les élus communautaires ont validé la vente d'une parcelle de 3 651 m2 au prix de 127 785 € HT à cette entreprise déjà implantée sur la zone, qui souhaite créer un espace de stockage supplémentaire pour son activité et n'exclut pas d'agrandir son entrepôt ac-

*Prix valable jusqu’au 25/07/2023 dans la limite des stocks disponibles et en fonction de la date légale des soldes par département. Le prix de référence, prix sur lequel la remise est appliquée, est le prix le plus bas pratiqué au cours des 30 derniers jours précédant l’opération.

V IEDESQUARTIERS

Le Verbeau inaugure son parc et ses espaces publics

Après son nouveau centre commercial, son gymnase, son pôle 0-6 ans et son centre socio-culturel flambant neuf, le quartier du Verbeau inaugurera, ce vendredi 7 juillet, la fin des aménagements de son parc paysager et de ses espaces publics, bien plus ouverts et agréables grâce à la rénovation urbaine qui s'y opère depuis 2019. Un projet chiffré à 96 M€ au total et piloté par Châlons

Agglo, en partenariat

Des animations s'installeront au Verbeau ce vendredi pour inaugurer ses espaces publics rénovés. © Ville de Châlons

avec plusieurs acteurs nationaux comme locaux. Notamment le bailleur social Nov'Habitat, qui poursuivra ses opérations de requalification et de reconstruction des logements jusqu'en 2026.

Le parc s'étend sur plus de 10 000 m2 et se dote de 280 arbres, d'une promenade, d'une aire de jeux pour les enfants, d'installations sportives et ludiques pour tous : tennis de table, agrès de fitness, babyfoot et teqball. Dès 16 h 15, l'artiste châlonnais Jibé et les enfants de l'école du Verbeau réaliseront une fresque éphémère au cœur du quartier. Les officiels prendront le relais à 17 h pour les traditionnels couper de ruban et discours, puis l'exposition « Verb'O en photos » se dévoilera aux quatre coins du parc. Elle retrace, à travers des clichés récoltés par les riverains et les associations, l'histoire du Verbeau et son évolution au fil des travaux. Pour un effet « avant / après » bluffant !

Sonia Legendre

Bientôt une nouvelle zone

économique à Fagnières

S OLIDARITÉ

Les onze zones d'activités que gère pour l'heure Châlons Agglo pourraient bientôt passer à douze. Les élus viennent d'acter le lancement d'études préalables à un nouveau projet de 7 ha dans la continuité du terrain de football de Fagnières, entre les chemins Barré et de la Terrière. Pour la petite histoire, la collectivité avait envisagé, en 2008, de consacrer 120 ha de cette emprise à une zone d'aménagement concerté (ZAC). À l'arrivée, seuls 20 ha se sont vus classer en « zone à urbaniser » par le plan local d'urbanisme fagniérot. « 100 ha ont donc déjà été rendus à l'agriculture », dixit Denis Fenat, le maire de Fagnières, lors du dernier conseil communautaire. Se pose alors la question d'une éventuelle concurrence avec la zone Centreouest, située à la sortie de la commune. «  Il ne s'agira pas d'une zone commerciale ou industrielle, mais d’une zone à vocation artisanale, assure le premier édile. On reçoit beaucoup de demandes de petits artisans qui cherchent à s'installer. Plusieurs projets sont prêts à être déposés dès que cette zone sera validée. Vu sa taille réduite, on n'aura pas de mal à la remplir. » L'agglomération assurera, en lien avec la ville de Fagnières, la maîtrise d'ouvrage de l'opération : acquisitions foncières, aménagement et commercialisation des surfaces. Toutes zones économiques confondues, le taux moyen de parcelles vendues s'élève à plus de 80 % sur le territoire châlonnais.

Noël

avant l'heure pour les enfants de l'hôpital

Léon-Bourgeois

Depuis sa création en 1986, le Kiwanis club de Châlons multiplie les événements solidaires pour aider les enfants en difficulté et leurs familles. Dernier en date, le loto organisé à Saint-Memmie fin mars. Il a permis de collecter 3 000 € au profit du service pédiatrie du centre hospitalier Léon-Bourgeois. Les Kiwaniens se sont rendus sur place le 29 juin et ont offert aux enfants malades l'équivalent de cette somme en jouets, veilleuses, doudous, sièges d'allaitement pour les mamans, etc. Avec les remerciements chaleureux de l'équipe soignante, qui accueille très régulièrement de nouveaux petits patients. Le club prévoit d'autres dons à l'occasion de Noël.

Les études préalables à la création d'une nouvelle zone artisanale de 7 ha à Fagnières seront bientôt lancées. © Jacques Philippot

Les Kiwaniens ont offert 3 000 € de matériel et de jouets aux enfants hospitalisés. © Kiwanis club de Châlons

A ÉROPORT

Combien de temps l'argent public renflouera-t-il Vatry ?

L'agglomération de Châlons et le département de la Marne viennent de voter l'attribution de nouvelles subventions pour maintenir à flot l'aéroport de Vatry, dont souhaite se séparer son propriétaire, à savoir le département. La région envisage d'apporter un demi-million de plus à l'édifice.

Le renouvellement de la subvention de Châlons Agglo à l'aéroport de Vatry, établie à 333 333 €, est passé comme une lettre à la poste lors du dernier conseil communautaire. « Dans des temps lointains, nous lui accordions 500 000 € », rappelle le président de l'agglomération, Jacques Jesson. Mais aujourd'hui, le département de la Marne, qui pilote l'infrastructure et a engagé un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) en son sein, vise sa mise en vente et sa reprise par un opérateur privé. Est-il judicieux de continuer à la financer grâce à l'argent public, sachant que des dizaines de millions d'euros lui ont déjà été allouées ces vingt dernières années ? « Le département reste le gestionnaire, on répond à son appel. Tant que la vente n'est pas actée, on ne peut pas se permettre d'an-

ticiper un hypothétique changement. » Et la vente d'un tel mastodonte, déficitaire depuis sa création en 2001, ne s'opérera pas en un claquement de doigts. Même chose pour le PSE, en cours de négociation. Seul bémol, l'activité fret en berne ne suffit plus à honorer les salaires. « On passera de 118 à 76 salariés d'ici la fin de l'année, chiffre Christian Bruyen, président du conseil départemental et de l'établissement public de gestion de l'aéroport. Quelques CDI seront touchés, même si l'on cible principalement des contrats à durée déterminée et en alternance. Tout cela continue à peser sur le budget 2023. »

D'où le nouveau coup de pouce de 450 000 € voté à l'unanimité par les élus du département, portant à 4 M€ les deniers injectés par cette collectivité dans Vatry depuis janvier pour pallier ses problèmes de trésorerie. Nous ne sommes qu'en juillet. D'autres subventions pourraient-elles intervenir d'ici décembre ? « A priori, non, mais on ne peut pas le prévoir, répond prudemment Christian Bruyen. Le président de la région Grand Est (Franck Leroy, ndlr) nous a fait savoir qu'il proposerait à son assemblée de nous soutenir davantage sur l'investissement, à hauteur de 450 000 €. Une chose est sûre, on ne pourra pas

éternellement combler le déficit de l'aéroport avec l'argent des contribuables marnais. En attendant des jours meilleurs, on complète le budget, mais il faut que ça s'arrête. »

Une mission d'assistance juridique constituée au printemps et composée des membres du conseil d'administration de l'établissement public va débuter sa réflexion pour imaginer un autre mode de gestion de Vatry. Parallèlement, les échanges avec d'éventuels investisseurs chinois se poursuivent. « Je me rendrai en Chine à la fin du mois pour y rencontrer des opérateurs et une délégation départementale y retournera à l'automne. Nous préférerions trouver une solution nationale. » L'appel du pied lancé en ce sens dès janvier semble, d'après l'élu, porter ses fruits. «  La Direction générale de l'aviation civile et le ministère des Transports nous soutiennent pour faire revenir rapidement de l'activité sur Vatry. Le président du groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris, ndlr) est venu visiter l'aéroport. Nous n'avions pas de contacts jusqu'ici. Ils ont été plutôt positifs puisqu'il est tout à fait disposé à ce que nous regardions comment mieux collaborer ensemble. » L'une de ces pistes aboutira-t-elle réellement ? L'avenir le dira.

Sonia Legendre

En attendant de passer la main à un opérateur privé, le département multiplie les subventions pour combler le déficit de Vatry. © Aéroport de Vatry

BACALAURÉAT 2023

Pour le recteur, « le baccalauréat reste une étape essentielle »

Al'heure du tout numérique, les lycéens sont encore nombreux à venir consulter leur résultat au baccalauréat au sein de leur établissement. « On a juste envie de partager notre bonheur ensemble », assure une lycéenne croisée mardi matin au lycée polyvalent Stéphane-Hessel, à Épernay, le plus grand de l'ex-région Champagne-Ardenne, avec ses quelque 2 000 élèves. Plusieurs dizaines de jeunes gens se sont ainsi pressés, dès 8 h 30, autour des tableaux d'affichage dans la cour du lycée sparnacien.

L'obtention du bac reste un grand moment d'émotion pour les lycéens. © l'Hebdo du Vendredi

« On a juste envie de partager notre bonheur ensemble »

Ici, les taux de réussite, avant les épreuves de rattrapage, sont élevés : 93 % en filière générale, 72 % en technologique et 63 % en professionnelle. Environ la moitié des admis ont obtenu une mention. « Des résultats qui sont proches de ceux de l'an dernier, mais on voit un léger décalage sur le rattrapage, avec un peu plus de jeunes concernés », précise le recteur de l'académie de Reims, Olivier Brandouy, venu à Épernay discuter avec les professeurs et observer les élèves. A l'échelle de l'académie, le taux de réussite atteint 90 % en voie générale, 73,3 % en technologique et 74,9 % en professionnelle. Des chiffres qui font dire au recteur que « l'Éducation nationale va dans la bonne direction. Non, on ne peut pas dire que le baccalauréat est bradé ou que c'est une formalité comme certains aiment à le répéter. Mais oui, à une époque ancienne, le taux des admis était plus faible, et aujourd'hui, l'échec est plus difficile à accepter. Le plus important, c'est de réussir à récupérer ceux qui n'ont pas obtenu leur diplôme, en particulier les élèves de la voie professionnelle, pour qu'ils terminent leur cycle de formation, car le baccalauréat reste une étape essentielle. »

Julien Debant

TOURISME

Le Der chouchoute ses camping-caristes

Le lac du Der se dote de 178 emplacements supplémentaires pour les camping‐caristes. © Camping‐car Park

Tout juste inaugurées, trois nouvelles aires de camping-car accueillent désormais les touristes au lac du Der. Elles ont été conçues par le réseau Camping-car Park en partenariat avec le syndicat mixte d'aménagement du Der, moyennant près de 500 000 € de travaux. Au total, 178 emplacements se répartissent entre les parkings de la station nautique de Giffaumont et de son casino, ainsi qu'à Chantecoq. Particularité de ces équipements, ils permettent, grâce à un badge d'accès et une borne connectée, de réserver directement ses nuitées sans passer par la case guichet. Compter 5 € pour l'achat dudit badge, puis 15,20 € par nuit en saison pleine, services d'usage compris : eau, électricité, wifi, collecte des déchets et vidange des eaux usées. Le tout accompagné d'une appli qui référence les bons plans sportifs ou ludiques et les spots les plus sympathiques à découvrir pour un séjour réussi. Au niveau national, le constructeur chiffre à plus de 7 M€ la somme globale reversée l'an passé aux communes ayant aménagé une de ses aires sur leur territoire. Les retombées financières générées par les nouveaux camping-caristes, dont le panier moyen est estimé à environ 50 €, devraient forcément profiter aux acteurs économiques locaux. On pense bien sûr au casino, aux restaurants, aux sociétés d'activités nautiques, touristiques et de loisirs, mais également aux commerces et artisans des villages alentour.

Sonia Legendre

F

L1

Reprise en douceur pour le Stade de Reims

Les joueurs marnais ont fait leur retour, mardi, au centre d'entraînement rémois. Avec trois recrues, de nombreux éléments indésirables et sans une bonne partie des internationaux. Le premier amical est déjà prévu le week-end prochain.

C’est un peu comme à l’école, tout le monde est content de se retrouver. »

Cela ne se lisait pas forcément sur le visage du flegmatique entraîneur anglo-belge du Stade de Reims, Will Still, mais celui-ci était ravi de retrouver le centre de vie RaymondKopa. Après avoir pris des « vacances forcées » à Punta Cana, dont le climat chaud et humide ne serait « pas très adapté aux roux », dixit le principal intéressé, et s’être ressourcé en famille outre-Manche, le jeune coach (30 ans) a retrouvé son groupe, mardi dernier, pour les traditionnels tests physiques et médicaux.

Butelle, Diakité et Salama

sur le pont

Trois recrues étaient présentes : l’expérimenté gardien Ludovic Butelle (40 ans, Red Star) et les jeunes attaquants

Amine Salama (22 ans, Angers) et Oumar Dia-

BASKET- BALL P RO B

kité (19 ans, RB Salzbourg). Une première vague de retour d’internationaux est prévue lundi prochain et une seconde jeudi. Les présents ont pu faire connaissance avec Nicolas Still (26 ans), jeune frère de Will et nouvel entraîneur adjoint. «  Il y a de nouvelles têtes, c’est bien, ça relance une dynamique  », s’est félicité le coach rémois qui attend encore d’autres recrues, notamment un défenseur, un latéral gauche, un ailier et Teddy Teuma, le milieu international maltais et capi-

Ugo Doumbia prêté à Châlons-Reims par Le Mans…

L'effectif du Champagne

Basket commence à ressembler à quelque chose. Partie plus tard que nombre de ses concurrents, en raison de sa participation à la finale des playoffs de Pro B, l'union marnaise rattrape progressivement son retard. Dans le sens des départs, Vincent Vent a donc rejoint Fos-surMer (Pro B), Samir Gbetkom a signé avec Antibes (Pro B) et le jeune Maxime Semelet a été prêté à Vitré (N1). Côté nouveaux venus, le staff champenois a désormais officialisé les signatures de trois joueurs.

Jeune arrière prometteur, Ugo Doumbia est prêté au Champagne Basket par Le Mans. © DR

A celles de Florian Léopold (22 ans, 2,04 m) et Bathiste Tchouaffé (25 ans, 1,96 m), qui proviennent respectivement d'Angers (Pro B) et de Boulazac (Pro B), et qui ont été annoncées la semaine dernière, s'est donc ajoutée l'arrivée ce week-end d'Ugo Doumbia (20 ans, 1,94 m). Né à Chesnay dans les Yvelines, Ugo Doumbia a été formé à Nancy, avant de rallier en 2020, à l'âge de 17 ans, l’équipe de Chartres (N1). Trois années d'apprentissage plus tard, le jeune arrière sort d'une dernière saison aboutie au cours de laquelle il aura joué 36 matches, affichant des moyennes de 7,8 points, 4,4 rebonds et 3,7 passes décisives, en 23 minutes de jeu. Une progression qui a tapé dans l'oeil du Mans (Betclic Elite) qui l'a recruté en mai dernier. Engagé jusqu'en 2026 avec le club de la Sarthe, la marche avec l'élite du basket français est cependant encore un peu haute, d'où son prêt dans la foulée en Pro B au Champagne Basket.

Capable d'évoluer sur les postes 1 et 2, Ugo Doumbia est actuellement avec l'équipe de France U20, dans le cadre du championnat d'Europe qui se disputera du 8 au 16 juillet.

Julien Debant

taine de l’Union Saint-Gilloise (D1 belge).

Mais avec un groupe qui comprend 50 joueurs sous contrat, en comptant la Pro 2, le Stade de Reims va également devoir dégraisser. Certains, comme Kaj Sierhuis, Mitchell Van Bergen, Arber Zeneli et de nombreux joueurs prêtés la saison dernière, ont été priés d’aller voir ailleurs. L’attaquant écossais Fraser Hornby, prêté à Ostende (D1 belge) l’an dernier, est déjà parti à Darmstadt (D1 allemande).

« On doit trouver le bon équilibre pour avoir le bon nombre de joueurs, avec de la qualité et de la compétitivité pour tenir sur la longueur, ce

BASKET- BALL P RO B

qu’on n’a pas su faire l’an passé, note Will Still. On a des éléments complexes dans notre jeu qui demandent de l’adaptation et du lien entre les gars, donc on a envie d’avoir un maximum de joueurs le plus tôt possible. » Les premières semaines de l’intersaison seront consacrées au travail physique et athlétique, puis l’accent sera mis sur la technique et la tactique. C’est en tenant compte de cette donnée que le staff rémois à élaboré son programme de reprise. Les trois premiers adversaires des Rémois, les Belges d’Eupen (15 juillet) et de Charleroi (19 juillet) et le pensionnaire de Ligue 2, Amiens (22 juillet), seront plus avancés qu’eux dans leur préparation. Les joueurs de Will Still profiteront ensuite de leur stage en Espagne pour approfondir leurs principes de jeu, qui resteront identiques à ceux de l’année dernière. « J’ai envie que l’équipe joue, qu’elle presse, qu’elle aille chercher son adversaire et ça demande de l’énergie et des joueurs capables de le faire, a lancé l’entraîneur marnais, déjà ambitieux avant le coup d’envoi de la saison. On veut énerver le plus d’équipes au-dessus de nous et pas juste dire qu’on essaye de se sauver le plus vite possible. Clairement, on veut faire mieux que la 11e place de la saison dernière. »

Simon Ksiazenicki

…David Skara et Marquis Jackson prolongent

Arrivé l'été dernier en provenance de Nancy, tout juste sacré champion de Pro B, l’ailier-fort croate David Skara (2,02 m, 28 ans) a prolongé son contrat avec le Champagne Basket d’une saison supplémentaire. Particulièrement précieux pour le collectif champenois, tant en défense qu'en attaque, le joueur a compilé 11,2 points (49 % de réussite aux tirs), 6,5 rebonds et 1,9 passe décisive pour 14,5 d’évaluation en 27 minutes de jeu en moyenne sur 34 rencontres de saison régulière. En playoffs d'accession, il a assuré 8,4 points, 5,1 rebonds et 1,1 passe décisive pour 15,6 d'évaluation en 27 minutes de jeu en moyenne sur 8 matches. Dans la foulée, un autre joueur important du groupe mis en place par l'entraîneur Thomas Andrieux a choisi de prolonger l'aventure avec le Champagne Basket : Marquis Jackson (1,83 m, 28 ans). L'arrière américain, champion de Suisse en 2021, va donc participer à sa 3e saison de rang en Pro B. Après une année 2021/2022 sous les couleurs d'Evreux, il a confirmé dans la Marne ses aptitudes au scoring affichant des statistiques solides : 14,2 points, 3,1 rebonds et 3,1 passes décisives pour 14,5 d’évaluation en 29 minutes de jeu en moyenne sur 29 matches de saison régulière. En playoffs d'accession, il a tourné à 14,3 points, 2,9 rebonds et 4,1 passes décisives pour 9,8 d'évaluation en 24 minutes de jeu en moyenne sur 8 matches. J.D

Will Still démarre sa première intersaison avec le Stade de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

David Skara, ici lors de la victoire face à Denain à l'Arena de Reims, le 12 mai dernier. © l'Hebdo du Vendredi

Thomas Klein rejoint Les Sables Vendée Basket

Joueur majeur de l'équipe Espoirs du Champagne Basket, sacrée championne de France de la division cette année, Thomas Klein (2 m, 20 ans) quitte la Marne pour rejoindre Les Sables Vendée Basket, pensionnaire de N1.

Cette semaine LES NOTAIRES vous proposent

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes.

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665 € Honoraire charge locataire: 514.90€ Dont 163.68€ TTC pour état des lieux.

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Au dernier étage d'une résidence dont l'ascenseur arrive directement dans l' appartement de 6 pièces avec terrasse et balcon de chaque côté Offrant : un séjour double orienté au sud - une cuisine et son arrière cuisine - 5 chambres donnant chacune sur la terrasse sans vis à vis - 2 salles de bains - nombreux rangements - 2 caves et garage double. Appartement très agréable et facile à vivre pour une famille.

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Dans résidence, appartement de 2 pièces avec une vue dégagée. Offrant : une entrée desservant un séjour - une cuisine une chambre - une salle de bains/wc - nombreux rangements. cave. Garage fermé. Classe énergie : C

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Maison de 4 pièces principales à énover avec cour et dépendance. offrant : séjour double - cuisine

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Classe énergie G

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Au coeur d'un parc arboré de 2,5 ha dominant le village, propriété familiale de 6 pièces principales avec de magnifiques volumes, une grande dépendance d'environ 100 m² pouvant être aménagée en chambres d'hôtes ou bien en gîte, complète le bien.Offrant une entrée cathédrale donnant sur le séjour de 45 m² avec une cheminée et un bow-window donnant sur la vallée - une cuisine aménagée donnant sur une grande terrasse - une chambre et sa salle de bains. A l'étage : le palier desservant 2 chambres et une salle de bains. Au rez de jardin: un atelier - une cave à vins - une buanderie - une bibliothèque. Garage double. Ensemble très lumineux et agréable à vivre.

Classe énergie D Réf.4302

LOCATIONS

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Beaux volumes pour cet appartement de type 5 dans résidence sécurisée, proche du centre ville et de tous commerces.Il se compose de entrée avec dressing, salon/salle à manger avec blacon, salle de bains, salle de douche, couloir avec nombreux placards de rangement qui dessert 3 chambres, cuisine aménagée, wc. Transports, écoles et lycées à proximité Très ensoleillé ; grands balcons. Cave. Place de parking. Loyer : 950.00 euros Charges 170.00 euros

● SECTEUR PONT DE PARIS :

Résidence sécurisée et arborée, bel appartement en parfait état de 4 pièces avec grand balcon donnant sur REIMS. Offrant : une grande entrée avec placard desservant un séjour double donnant sur le balcon, une cuisine aménagée, buanderie, 2 belles chambres dont une donnant sur le balcon, une salle de douche. Une cave et un garage fermé Classe énergie en cours Loyer : 1.070 euros charges incluses

Prix : 398.000 euros

TERRAINS À BÂTIR

● SECTEUR AVENUE DE LAON : En coeur d'ilot, appartement traversant de 4 pièces avec balcon et garage fermé Offrant : séjour double donnant sur le balcon - cuisine aménagée - 2 chambres - salle de bainscellier nombreux rangements. Appartement très agréable et lumineux. Classe énergie : E Réf. 4287 Prix : 194.500 euros

● COULOMMES LA MONTAGNE : Au coeur du village, dans un parc arboré, Lotissement de 16 parcelles viabilisées d’une superficie de 451 m² à 605 m².

Dossier à l’Etude

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Loyer : 1088.00 €/mois Charges : 190.00 €/mois

Taxe Ordure Ménagère 20.00 €/mois

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● CERNAY / DAUPHINOT : Dans ésidence récente et arborée, appartement de 2 pièces avec balcon et parking sécurisé Offrant : une entrée avec un placard desservant un séjour donnant sur le balcon - une chambreune salle de bains/wc. Classe énergie Réf. 23-57 Loyer : 680 euros HC

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Emplacement de parking couvert, idéal pour petite voiture

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GRANGE

viabilisée d'environ 240 m², Grange à rénover avec un jardin. Un Permis de construire est accordée pour une superficie Carrez de 141 m²

Réf.4289 Prix : 132.000 euros

Feminista fait résonner la voix

et l'aura des artistes

Temps fort des MIA et accessible à tous, le festival Feminista relève depuis sept ans un sacré pari : valoriser la place des femmes sur la scène des musiques actuelles, leurs parcours et les combats qu'elles mènent, tout en (r)éveillant les consciences sur les questions de l'égalité et des violences.

Àcelles qui ont fait l’histoire et à celles qui la font. À Simone de Beauvoir et à Lola Lafon. À celles qui sauvent les petites filles de l’excision. Celles qui aident d’autres à avorter malgré les interdictions. » Ces paroles extraites du titre « Les lionnes », écrites et slamées par Lucie Joy en hommage aux femmes importantes de l'histoire qu'on a voulu faire tomber dans l'oubli, ont résonné de la plus belle des façons à Châlons, pour l'ouverture de Feminista. L'artiste rémoise, vice-championne de France de slam en 2020, a sorti son deuxième EP en février, le bien nommé « Courage », et défend, à travers plusieurs de ses chansons, la notion de résilience. « J'avais envie de transformer l'indignation, la révolte et l'urgence en quelque chose qui nous donne l'énergie, l'envie de nous battre, de continuer d'avancer, de faire et de vivre des choses. » Quant à la place des femmes sur la scène slam,

« On est 52 % de la population mondiale, on ne représente que 14 % des programmations »

elle l'estime plutôt acquise. « Le slam est un lieu très ouvert et propice à ce que les femmes s'en emparent plus facilement. On voit beaucoup de slameuses, brillantes, qui prennent leur place et partagent leurs messages. » À l'heure où la question des événements 100 % féminins se pose de plus en plus, Lucie Joy tempère : «  J'y suis assez favorable parce qu'on constate encore une sous-représentation des

femmes. Oui à la discrimination positive, tant qu'elle sert à un équilibre. On est 52 % de la population mondiale et on ne représente que 14 % des programmations musicales, ça n'a pas de sens. Et ça ne vaut pas que pour les femmes, mais pour toutes les minorités sociales ou ethnoculturelles. »

Une vision qui fait écho au pari réussi de Feminista, imaginé et orchestré par l'association Musiques sur la ville avec ses partenaires : ouvrir le débat, grâce à des rencontres, des projections ciné et autres ateliers, sur les questions des violences faites aux femmes et de l'égalité, en veillant à y associer tous les publics. En particulier les plus éloignés de ces thématiques, ou les moins sensibilisés. Des sujets comme le sexisme, les discriminations de genre, l'intersectionnalité, les inégalités dans le sport ou les quartiers seront également abordés. Et parmi les temps forts du festival : une balade artistique en compagnie de quatre talents féminins d'ici (dimanche 9 juillet à 15 h), la déambulation du collectif Les Miss Trash et leurs instruments improbables (samedi 8 juillet à 18 h) et le café-débat sur la création musicale au féminin en 2023 (samedi 8 juillet à 10 h). Seul le groupe Las Baklavas, programmé le lendemain, y participera. Les organisateurs relancent un appel à tous les artistes locaux, femmes ou hommes, qui souhaiteraient croiser leurs expériences et leurs regards.

l'hyperpop – fameux mélange de rap, de pop, de house et d'electro – de Jeanneto, les polyphonies bulgares d'Ipsolin, le punk rap d'Uzi Freyja et bien d'autres. La scène régionale sera à l'honneur avec Silda (chanson pop folk) et Las Baklavas (musiques des Balkans et d'Amérique latine). Expert pour dénicher les talents émergents et les faire découvrir en Châlonnie avant tout le monde, en accès libre, Patrick Legouix, le directeur de Musiques sur la ville, se réjouit aussi cette année de la venue de la compositrice et interprète irlandaise Kaz Hawkins (vendredi 7 juillet), «  une artiste reconnue et très importante de la scène blues et jazz, qui a un véritable parcours. »

Café-débat, projection ciné et déambulation

Autre « tête d'affiche » attendue de pied ferme : Princess Erika (samedi 8 juillet), révélée à l'époque, entre autres, pour ses tubes « Trop de blabla » et « Faut qu'j'travaille ». Elle partagera en live son sixième album, « J'suis pas une sainte », sorti en novembre. «  Elle porte un message extrêmement précurseur sur la place des femmes. Avec Diam's, elle est de celles qui ont fait bouger les lignes en revendiquant leur légitimité et en menant des combats justes.  »

Feminista se terminera dimanche soir, mais les 32e Musiques d'ici et d'ailleurs se poursuivent jusqu'à la fin du mois et proposeront encore bon nombre de concerts au féminin d'ici là.

Sonia Legendre

Onze concerts s'installeront place de la République ce week-end, dans des répertoires variés :

4 Feminista, jusqu'au dimanche 9 juillet, place de la République, Châlons – Accès libre Infos : musiques-ici-ailleurs.com.

L’artiste engagée Lucie Joy a illuminé le festival pour son ouverture, mardi soir. © l'Hebdo du Vendredi

Princess Erika se produira sur la scène de Feminista samedi soir. © Ernesto Sawicki

PATRIMOINE

Châlons et l'Unesco

soufflent leur 25e bougie

2023 marque le 25e anniversaire de l'inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco de deux emblèmes du territoire châlonnais : la collégiale notre-Dame-en-Vaux et la basilique Notre-Dame de l'Epine. Rien à voir avec le champagne, puisque ces édifices ont rejoint cette liste prestigieuse au titre des étapes situées sur le Chemin des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Une exposition de cinq panneaux installés au centre-ville de Châlons, mais aussi à l'Epine et au Verbeau, propose pour l'occasion d'en savoir plus sur ce pan parfois méconnu de l'histoire, locale comme internationale.

À Fagnières, la Fête nationale se met aux couleurs de l'Océanie

Le Champ aux Ecus de Fagnières accueillera, du jeudi 13 au dimanche 16 juillet, un village polynésien et plusieurs animations avec l'association Pacifique Océanie : démonstrations de chants et de danses traditionnelles, marché de produits des îles, tatouages éphémères, défilés, etc. Les commémorations de la Fête nationale s'ouvriront le vendredi 14 juillet à 11 h devant le monument aux morts du parc des Tilleuls. Le grand public pourra ensuite profiter du village, d'un concert (à 21 h 30) et d'un feu d'artifice (à 23 h) au parc du Champ aux Ecus. Une autre cérémonie rendra hommage aux victimes du bombardement de la rue du 16 juillet, le dimanche 16 à 11 h, au monument aux morts du nouveau cimetière.

Agenda

CONCERTS

SAMEDI 8 JUILLET ORGUE À JUVIGNY

Organistes à Mexico, Ofelia Gomez Castellanos et Gustavo Delgado Parra revisitent à quatre mains un programme d’orgue du XVIe au XXIe siècle. Un concert organisé par les Amis de l’orgue historique de Juvigny.

À 18 h, église Notre-Dame, Juvigny - Entrée et participation libres.

JEUDI 20 JUILLET LES JEUDIS DE CHÂLONS

En partenariat avec plusieurs restaurants et l’association Musiques sur la ville, l’UCIA propose un temps fort autour des concerts du festival MIA : le guitariste châlonnais Matis Laurent puis le quintet argentin Angry Zeta & The Hillbullys.

De 18 h à 23 h, place de la République, Châlons (concerts dès 19 h) – Accès libre (vente de plats et de boissons sur place).

DIMANCHE 23 JUILLET

ROCK - REPENTANT NOTABLES + REDNECK

La 3e édition du Saco Bikers animera le centre-ville grâce à un rassemblement de motards et aux concerts très rock de Repentant Notables et Redneck, déjà présents l’an passé.

À partir de 13 h (concerts dès 14 h 30), place de la République, Châlons – Accès libre.

JUSQU’AU DIMANCHE 30 JUILLET 32E FESTIVAL DES MIA

cathédrale de Châlons abordent les vêtements que l’on portait en France au XIIe siècle et leurs symboliques à travers les statues qui peuplent le musée du Cloître de Notre-Dameen-Vaux.

À 15 h, cathédrale Saint-Etienne, Châlons – Tarif : 2 € (gratuit pour les adhérents) – Réservations conseillées : amis-cathedrale-chalonsenchampagne@hotmail.fr.

LOISIRS

VENDREDI 7 JUILLET

APÉRO GOURMAND AU PETIT JARD

Une rencontre gourmande concoctée par la bière Chat Long et ses partenaires, en compagnie du duo musical Round.

De 18 h à 21 h, petit Jard, Châlons - Accès libre (produits en vente à déguster sur place).

CINÉ PLEIN AIR

ASTÉRIX AUX JEUX OLYMPIQUES

La programmation des cinés en plein air se poursuit au quartier de la Bidée.

À partir de 22 h, parc Bellevue, Châlons – Animations du centre social de la Rive gauche dès 16 h 30 - Accès libre.

DIMANCHE 9 JUILLET

HALLE DES ARTS

Rendez-vous avec les créateurs et artisans locaux en cœur de ville : sculptures, peintures, bijoux, accessoires de mode, céramique, etc.

De 10 h à 18 h, sous les halles du marché, Châlons – Accès libre.

MERCREDI 12 JUILLET

BALADE URBAINE SUR LES PAS DE CABU

L’occasion de (re)découvrir les endroits fétiches du dessinateur Cabu grâce à une balade à vélo dans Châlons, sa ville natale.

À 15 h, départ à la Duduchothèque, Châlons – Gratuit (casque et matériel de protection indispensables) – Infos : 03 26 69 98 21.

JEUDI 20 JUILLET VISITE GUIDÉE – QUELLE COMÉDIE !

Les bibliothécaires proposent une immersion au coeur de l’exposition de Pompidou consacrée à l’ancien théâtre de Châlons, détruit en 1972 lors de la rénovation du centre-ville. De 15 h à 16 h, bibliothèque Pompidou, Châlons Gratuit, sur réservation : bm.chalonsenchampagne.fr.

JUSQU’AU DIMANCHE 27 AOÛT

CHÂLONS PLAGE

La 32e édition des Musiques d’ici et d’ailleurs s’accompagne d’une cinquantaine de concerts à découvrir à Châlons et dans les communes alentour. Parmi les temps forts du festival, Feminista, dédié à la scène féminine, jusqu’au 9 juillet.

Jusqu’au 30 juillet, à Châlons et ailleurs - Accès libre Infos : musiques-ici-ailleurs.com.

CONFÉRENCES

DIMANCHE 9 JUILLET COMMENT S’HABILLAIT-ON AU XIIE SIÈCLE ?

Au fil d’une visite-conférence, les Amis de la

Le plein d’activités sportives, nautiques, ludiques et culturelles pour animer le grand Jard tout l’été : pédalo et canoë-kayak, cinéma de plein air, tennis de table, bains de soleil, minigolf, accrobranche pour les petits, zumba, football et volleyball sur sable, pétanque, etc. Le tout accompagné de transats et de brumisateurs, ainsi que des bars et des restaurants avec terrasses et concerts.

Tous les jours au grand Jard (hormis le 13 juillet), Châlons Accès libre (locations de la base nautique payantes) Infos : chalonsenchampagne.fr.

EN BREF

Des panneaux pédagogiques retracent l’histoire des deux édifices. © l'Hebdo du Vendredi

La Comédie, itinéraires d'un théâtre châlonnais voué à la démolition

Les archives et les bibliothèques municipales de Châlons retracent ensemble l'histoire du théâtre

La Comédie, depuis son édification en 1771 jusqu'à sa démolition, deux siècles plus tard.

D'aucuns se demandent ce que penserait Cabu de l'exposition « Quelle Comédie ?! » co-réalisée par les archives et les bibliothèques de Châlons. En 1977, pour rappel, ce dessinateur dénonçait la démolition du théâtre de sa ville natale en publiant le livre « Ouvrez le massacre » avec Jean-Marie Boëglin. Une décision actée cinq ans plus tôt par la municipalité au profit de la rénovation du centre-ville, après moult débats entre les élus locaux. «  Nous avons retrouvé des délibérations poignantes dans les archives, a rappelé Pierre Gandil, conservateur d'État chargé des fonds patrimoniaux à la bibliothèque Georges-Pompidou, au fil de la première visite guidée de l'exposition. Certains souhaitaient le fermer, d'autres le sauver. L'assemblée s'est rendue à l'évidence : le meilleur moyen de le préserver était d'en faire une salle de conférences et de projections cinématographiques.  » La Comédie, nom donné audit théâtre lors de sa construction en 1771, près de l'actuelle Galerie de l'hôtel de ville, est ainsi devenue la salle Barbat vers 1960. Dès 1900, les quatre années de travaux pour restaurer et sécuriser ce lieu, dont l'un des balcons menaçait déjà de s'effondrer, n'ont pas suffi à le pé -

EN BREF

Les chaises ayant accueilli le public dans l'ancien théâtre sont exposées à Pompidou. © l'Hebdo du Vendredi

Cirque, ballet et somnambulisme

renniser. Et en 1955, la chute d'une poutre maîtresse située au-dessus de la scène a accéléré sa fermeture. «  Il a été envisagé de construire un nouveau théâtre à l'époque, sous réserve d'obtenir les subventions suffisantes pour cela, poursuit le guide. Ça ne s'est jamais concrétisé. »

L'exposition rassemble quantité de documents et de pépites muséales pour plonger les visiteurs dans les coulisses de l'ancien théâtre. On y découvre, par exemple, les chaises usées qui ont accueilli le public vers la première moitié

Courtisols accueille son premier marché de producteurs

Tout juste éclose, l'association des producteurs fermiers de Courtisols lance dans cette commune, avec le soutien de la municipalité, un marché de produits locaux dont la première édition s'ouvrira ce dimanche 9 juillet, de 9 h à 12 h 30 rue Mermoz. Dix exploitants marnais ont répondu présents dans des domaines variés : épicerie salée et sucrée, fruits et légumes, viandes, miels, produits laitiers, etc. Accès libre. Contact : courtimarche@gmail.com.

Les festivités du 14 juillet auront lieu le 13 à Châlons

C'est devenu une tradition à Châlons : les festivités du 14 juillet se déroulent chaque année la veille, le 13. Rendez-vous dès 18 h avenue du Maréchal Leclerc pour suivre la mise en place des troupes, dont le défilé s'élancera à 19 h 40 précises en direction du grand Jard, sur la musique de l'Harmonie municipale. La soirée se poursuivra avec le concert des Musiques d'ici et d'ailleurs place de la République (à 21 h), le feu d'artifice au grand Jard (vers 23 h), puis une soirée DJ dès 23 h 30, toujours place de la République et dans le cadre des MIA.

Vide-grenier festif au Mont Saint-Michel

Si la fête de quartier de la Rive gauche a été annulée le week-end dernier, en raison des violences urbaines survenues après la mort de Nahel, celle qui se prépare au Mont Saint-Michel ce dimanche 9 juillet semble maintenue. Dès 6 h du matin et jusqu'à 18 h, un vide-grenier s'installera au cœur du quartier, accompagné de plusieurs animations : karaoké, toboggan, terrain de foot gonflable, spectacle, etc. Accès libre.

du XXe siècle, des cartes postales, des plans d'architecte, des gravures de l'édifice et les

Cinéma

MEGA CGR MAJESTIC

2 Rue A. Fresnel - Châlons Du vendredi 7 au mardi 11 juillet 2023

ASTERIX ET OBELIX "MISSION CLEOPATRE"

Ven, Sam : 17h30 Dim : 19h30 Lun : 20h00 Mar : 14h00

ELEMENTAIRE Ven : 11h00 | 15h45 | 17h50 | 20h00

Sam, Dim : 11h00 | 13h40 | 15h45 | 17h50 | 20h00

Lun : 11h00 | 13h40 | 15h45 | 20h00 Mar : 11h00 |

13h40 | 15h45 | 17h50

ELEMENTAIRE - 3D Ven : 13h40 Lun : 17h50 Mar : 20h00

FARANG Ven, Sam, Lun, Mar : 18h00 | 19h45 | 21h45

Dim : 18h00 | 21h45

GREMLINS Dim : 11h00

INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINEE - VO Lun : 10h40

INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTI-

NEE Lun : 14h00 | 17h00 | 20h30 Ven, Sam, Dim, Mar : 10h40 | 14h00 | 17h00 | 20h30

INSIDIOUS : THE RED DOOR - VO Lun : 18h00

INSIDIOUS : THE RED DOOR Lun : 13h40 | 15h50

| 20h10 | 22h20 Ven, Sam, Dim, Mar : 13h40 | 15h50 |

18h00 | 20h10 | 22h20

JOY RIDE - VO Ven : 20h00 Lun, Mar : 17h50

JOY RIDE Ven, Dim : 13h45 | 15h40 | 22h00 Sam : 13h45 | 15h40 | 20h00 | 22h00 Lun : 13h45 | 15h40 | 22h15 Mar : 13h45 | 15h40

LA PETITE SIRENE Tous les jours sauf Mer : 10h45 | 18h00

LE PETIT HERISSON DANS LA BRUME ET AUTRES MERVEILLES Ven, Sam, Lun, Mar : 10h45

LES TROIS VENGEANCES DE MAITRE POUTIFARD

reproductions d'éléments des bas-reliefs issus de sa façade. « Nous n'avons pas de photographies de l'intérieur et des décors, regrette Pierre Gandil. Mais cette perspective nous donne une idée de ce à quoi ils pourraient ressembler. »

Pour l’anecdote, l'intendant Rouillé d'Orfeuil avait organisé une loterie afin de fédérer les donateurs et les actionnaires autour de la création d'un théâtre. «  Ils ont vendu leurs parts à la mairie en 1822, voyant que cette activité n'était pas rentable.  » Pourtant, les propositions programmées sur la scène châlonnaise ne se cantonnaient pas au théâtre, comme en témoignent les reproductions numérisées des affiches de l'époque : ballets, concerts de la fanfare municipale, cirque, prestidigitation, et même spectacles de magnétisme et de somnambulisme !

Sonia Legendre

4 Exposition « Quelle comédie ?! », du mardi au samedi jusqu'au 30 septembre, bibliothèque Pompidou, Châlons Accès libre.

MISSION IMPOSSIBLE DEAD RECKONING PARTIE 1 Dim : 17h50 Mar : 19h50

RUBY, L'ADO KRAKEN Tous les jours sauf Mer : 11h00 | 13h50 | 15h50

SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE Tous les jours sauf Mer : 10h45 | 16h20

THE FLASH Tous les jours sauf Mer : 21h00 | 22h05

TRANSFORMERS 7 Tous les jours sauf Mar : 13h50 | 19h15 | 21h50 Mar : 19h15 | 21h50

YO MAMA Tous les jours sauf Mer : 11h00 | 14h00 | 16h00 | 20h15 | 22h15

LA COMÈTE

5 Rue des Fripiers - Châlons Du vendredi 7 au jeudi 13 juillet 2023

LOVE LIFE VOST Ven 7 : 18h`Lun 10 : 17h

ASTEROID CITY VOST Ven 7 : 20h15 Dim 9 : 18h

IL BOEMO VOST Sam 8 : 17h30 Dim 9 : 20h15

MAGNIFICAT Sam 8 : 20h15 Lun 10 : 14h30. Version

SME Jeu 13 : 20h15

PASSAGES VOST Mer 12 : 18h

VERS UN AVENIR RADIEUX VOST Mer 12 : 20h15 Jeu 13 : 18h

RENDEZ-VOUS

CINÉ-CULTE LE SAMOURAÏ Lun 10 : 20h15

EN FAMILLE

CINÉ-MUSÉE POLY - DÈS 8 ANS Dim 9 : 16h

CINÉ-GOÛTER

CHONCHON, LE PLUS MIGNON DES COCHONS - DÈS 6 ANS Mer 12 : 16h. Séance suivie d’un goûter offert par Biocoop

LES OURS GLOUTONS - DÈS 3 ANS Sam 8 : 16h

LA MAISON DES ÉGARÉES - DÈS 10 ANS Jeu 13 : 16h

C ONCERT

Clôture baroque et lyrique pour les Flâneries Musicales de Reims

Ce vendredi, les Flâneries

SAMEDI 8 JUILLET

FISMES - VIDE-MAISON

9 h 30 à 17 h 30 - 8, faubourg de Reims

REIMS - BRADERIE SOLIDAIRE

A partir de 8 h 30 - Service du vêtement, 19 et 25, rue du Jard

SAMEDI 15 JUILLET

REIMS - VIDE-GRENIERS

8 h à 16 h - Complexe sportif Géo-André, avenue François-Mauriac

DIMANCHE 16 JUILLET

FLEURY-LA-RIVIÈRE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

Les musiciens du Louvre sont un grand ensemble dédié aux musiques anciennes. © DR

Musicales de Reims pro posent une immersion baroque à l’église Saint-Maurice avec l’Ensemble Diderot. Muffat, Biber, Weichlein, Telemann, Mozart sont au programme de cet ensemble à cordes et clavecin monté en 2008 par le violoniste Johannes Pramsohler. Pour son concert officiel de clôture, le soir, elles s’emparent à nouveau, comme une coutume grandiose, de la basilique Saint-Remi. Et ils invitent les Musiciens du Louvre, un orchestre créé il y a quarante ans, à Grenoble, avec la furieuse envie de relire et faire revivre les œuvres baroques, classiques et romantiques, de Händel à Schubert, en passant par Purcell, Haydn, Mozart et Bach. Sur leur parcours internationalement reconnu, ils ont aussi interprété le répertoire français du XIXe siècle, avec Berlioz, Bizet et Offenbach, non sans succès. Dirigé par Marc Minkowski, l’orchestre s’attache à la musique ancienne et aux grands airs d’opéras lyriques, tels que le Bourgeois Gentilhomme, les Noces de Figaro, ou les contes d’Hoffman. À Reims, pour le festival, ils proposent une performance totalement dédiée à Mozart, avec la symphonie n°39 en mi bémol majeur, la symphonie n°40 en sol mineur et la symphonie n°41 en ut majeur, dite « Jupiter ». Tout un programme donc, pour finir en beauté cette grande course musicale qui mène le public, en foulée régulière, jusqu’au concert pique-nique le samedi 22 juillet prochain, au parc de Champagne, évidemment !

Agathe Cèbe

4 Ensemble Diderot, vendredi 7 juillet à 17 h à l’église Saint-Maurice, Reims. Tarifs : de 10 à 15€ Les Musiciens du Louvre, concert de clôture, vendredi 7 juillet à 20 h à la basilique Saint-Remi, Reims. Tarifs : de 10 à 29€

Infos : flaneriesreims.com

Plus fortes émotions à l’horizon. Des difficultés pourraient survenir si vous ne faites pas attention à ce que vous faites. Gardez un certain sens des réalités.

On vous fera part de certaines dispositions qui ne vous conviendront pas tout à fait. Ce n’est pas une raison pour ruminer. Il faudra compter que sur vous-même pour retrouver le moral.

Un événement soudain pourrait venir modifier ce début septembre. Attendez-vous à de fortes turbulences et peut-être à des coups du sort. Accrochez-vous. Vous retrouvez peu à peu toute votre ardeur.

Grâce à une belle forme physique, vous pourrez fournir tous les efforts nécessaires pour aboutir là où vous n’avez pas pu aller auparavant. Les circonstances actuelles pourraient modifier votre attitude envers une personne proche.

Vous pensez pouvoir faire le bon choix entre différentes propositions apparemment raisonnables. Votre décision risque de peser lourd sur l’état de vos finances.

Vos ambitions doivent concorder avec vos responsabilités familiales. Vous aurez certainement le temps de prendre le recul nécessaire pour établir vos projets d'avenir en tenant compte des besoins de la famille.

La routine et la monotonie freine sérieusement vos ardeurs passionnelles, faîtes de grands projets pour remédier à ce problème. Une opportunité imprévue vous arrive à point pour vous aider.

Votre indifférence, toujours apparente, peut perturber votre conjoint (e). Soyez un peu plus démonstratif. Vous n'aurez pas à le regretter. Votre façon de voir permettra de faire évoluer les choses.

Vous savez bien que votre charme fait toujours ses petits ravages. N'en faites pas trop. Soyez toutefois sélectif et pas trop volage. Ce ne sera pas une réelle opportunité mais plutôt une occasion difficile à saisir qui vous sera présentée.

Vous avez le vent en poupe. Vénus, la planète de l'amour par excellence, mettra votre cœur en fête. Célibataire, une nouvelle occasion de chance va se présenter à vous. Ne la laissez pas vous échapper.

Vous prendrez peut-être beaucoup de plaisir à jouer avec le cœur et les nerfs de votre conjoint. Arrêtez de toujours geindre si les choses ne se passent pas comme prévue.

Ne rejetez pas la proposition amicale qui vous sera faite. Vous n’accepterez plus la trop grande influence et autorité de vous conjoint (e).

REIMS - BRADERIE SOLIDAIRE

9 h 30 à 16 h 30 - Secours Populaire, 30, avenue Charles de Gaulle

DIMANCHE 9 JUILLET

EPERNAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h

Esplanade Charles de Gaulle

FISMES - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Stade René-Audibet

LE BAIZIL - VIDE-GRENIERS

A partir de 7 h - Ancienne scierie

REIMS - MARCHÉ AUX LIVRES

8 h à 17 h 30 - Halles du Bouligrin

VOUZY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h – Centre du village

VENDREDI 14 JUILLET

ECRIENNES - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Parc du Château

GIVRY-EN-ARGONNE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

LE-MESNIL-SUR-OGER - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre-ville

VERTUS - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre-ville

MANCY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

VAUCIENNES - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

DIMANCHE 23 JUILLET

CHARLEVILLE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

CONFLANS-SUR-SEINE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

COURVILLE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

VILLIERS-AUX-CORNEILLES - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

DIMANCHE 30 JUILLET

EPERNAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Esplanade Charles de Gaulle

FÈRE-CHAMPEOISE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre-ville

ORCONTE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

PIERRY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Parc du château, 45, rue Léo-Bourgeois

L’extension de l’obligation d’établir un DPE

Tout bâtiment d'habitation collective dont le permis de construire a été déposé avant le 1er janvier 2013 doit disposer d'un diagnostic de performance énergétique (article 158 loi Climat et Résilience). Ce diagnostic est renouvelé tous les dix ans, sauf lorsqu'un diagnostic réalisé après le 1er juillet 2021 permet d'établir que le bâtiment appartient à la classe A, B ou C de l’étiquette énergétique. Lors du renouvellement de ce diagnostic ou, dans un délai de cinq ans à compter de la promulgation de la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, les offices d’HLM sont tenus de réaliser une étude de faisabilité qui évalue les possibilités d'installation d'équipements de production, de transformation et de stockage d'énergie renouvelable sur leur espace foncier déjà artificialisé. Le diagnostic de performance énergétique et la présente étude sont transmis aux locataires et aux collectivités territoriales de rattachement.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com