L'Hebdo du Vendredi Épernay 675

L'agglo d'Épernay se rapproche de BlaBlaCar pour tester une solution de covoiturage p. 4

Deux giratoires pour l’avenue Joffre

Le Millesium a tourné la page de la crise sanitaire p. 6

Nouvelle arrivée de caravanes à Aÿ p. 7

La flamme dans la Marne en juin 2024 p. 8

Des travaux ont été entamés par la ville d'Épernay et le département de la Marne afin de transformer l'avenue du Maréchal-Joffre et fluidifier la circulation des automobilistes, des cyclistes et des piétons. Livraison prévue le 4 août. p. 3

Les Rémois attendus mardi pour la reprise p. 12

F ESTIVAL

Coup d'envoi au ciné pour Voi(x)là

l'été p. 13

Du beau monde à Reims pour le Charabia

Après l'annonce de la venue d'Hervé, Pomme, Barcella, Georgio et Mademoiselle K, c'est au tour de Thomas Fersen, Catherine Ringer (en photo), Albin de la Simone et Cali de rejoindre la prestigieuse liste des invités du prochain Charabia Festival qui se déroulera du 21 novembre au 1er décembre, à Reims, mais aussi à Vitry-le-François. Ces quatre nouveaux artistes se produiront au sein du cirque du Manège de Reims. Infos : charabiafestival.com

Enedis inspecte son réseau champenois à

bord d'un hélico

Depuis le lundi 26 juin et jusqu’à fin août, Enedis procède au survol des lignes électriques aériennes 20 000 volts par hélicoptère. Plus de 3 000 km de réseaux vont être ainsi inspectés, dans les départements de l'ex-région Champagne-Ardenne. Enedis explique que l'usage de l'hélicoptère est «  le moyen le plus adapté et rapide pour localiser les secteurs où il sera nécessaire de procéder à des opérations de maintenance  ». Assurée par la société Air Touraine, cette opération nécessite le survol à basse altitude des lignes électriques, soit à environ 10 mètres du sol et à une vitesse de 30 km/h. En 2022, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité a consacré 9,4 M€ à la maintenance des réseaux électriques champardennais, dont 2,8 M€ pour des opérations d’élagage qui permettent de limiter les chutes de branches et d’arbres sur les lignes lors des intempéries.

Près de 24 000 spectateurs réunis à la Magnifique Society

Opération coup de poing sur l'autoroute Reims-Charleville

ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste

Dans la chaleur de la nuit

Et les banlieues se sont encore embrasées. Des émeutes ont rythmé la nuit de mercredi à jeudi à Lyon, Lille, Toulouse, Charleville, Châlons et dans plusieurs villes de la région parisienne, Nanterre en tête, où Nahel, 17 ans, a été tué par balle par un policier, après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle routier. Ces violences urbaines, comme on les qualifie pudiquement, sont-elles l’expression d’une colère sociale et politique contre un système inique qui stigmatise les pauvres et les non-blancs ou simplement le fait de délinquants avides de haine et de violence à l’égard de toute forme d’autorité ? Sans doute un peu des deux... Le spectre des émeutes de 2005 revient avec insistance, quand la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, deux ados électrocutés dans l’enceinte d'un poste électrique en tentant de se soustraire à un contrôle de police, avait conduit le pays vers l’état d'urgence. Près de 20 ans plus tard, peut-on imaginer autre chose qu’un tour de vis sécuritaire pour sortir de l’ornière ? C’est en tout cas la méthode privilégiée depuis 2017. En plus de l'inflation de l'arsenal législatif, Emmanuel Macron et son troisième ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, n’ont cessé de donner des gages aux syndicats policiers les plus droitiers et bravaches. Quand le premier jugeait que le terme « violence policière » était « inacceptable dans un État de droit », le second y répondait « je m’étouffe », quelques mois après la mort par asphyxie de Cédric Chouviat lors de son interpellation. Cette fois, les deux hommes ont eu la réaction logique face à l’évidence des images. Ce qui n'a pas empêché certaines sources policières d'affirmer dans un premier temps que le véhicule avait foncé sur les forces de l'ordre, ce qui en dit long sur la méthode de dédouanement systématique mise en place par l’institution. La tentative d'apaisement de l'exécutif ne suffira pas à combler le fossé qui s’est creusé entre la population et la police, a fortiori dans les quartiers populaires. Le récit fait par « Le Monde » d'une nuit de violences à Nanterre laisse présager qu’une mèche s’est allumée et qu’elle sera difficile à éteindre. Dans le quartier Pablo-Picasso, le journaliste raconte comment des petits groupes mobiles, armés de feux d’artifice et accompagnés de guetteurs à moto, installent des barricades faites de poubelles et de voitures incendiées, face à des policiers qui tentent de reprendre le terrain, lanceurs lacrymo et de balles de défense en main. Mais c’est surtout l’émotion des habitants du quartier qui saisit le lecteur. Incendie de la maison des jeunes, école attaquée, véhicules de riverains brulés, services publics détruits… Les citoyens de Nanterre et d’ailleurs payeront les pots cassés, eux qui subissent déjà les difficultés du quotidien. Une double peine, dans tous les sens du terme.

Après trois jours de concerts assurés par une trentaine de groupes et d'artistes venus du monde entier, dont Phoenix, Aya Nakamura, Angèle ou encore Rema, le festival de musique rémois a fermé ses portes dimanche 25 juin. Cette ultime journée sous le soleil a été marquée par le concert de Louise Attaque, l'un des grands moments de cette 6e édition qui aura rassemblé près de 24 000 spectateurs au parc de Champagne.

Dans la nuit du samedi 24 juin, les forces de police ont mené une opération anti-délinquance de grande ampleur, avec comme objectif principal de lutter contre les cambriolages et la contrebande. De 21 h à 1 h, tous les véhicules circulant sur l'autoroute A34 en provenance de Charleville ont été ainsi été arrêtés à hauteur de Pomacle, près de Reims. Au total, 115 véhicules et leurs conducteurs ont été contrôlés par 35 gendarmes. Bilan de l'opération : deux infractions pour détention de tabac en contrebande, une conduite sous stupéfiant, huit conduites sous l'emprise d'un état alcoolique, deux non-respects de circulation interdite, un refus d'obtempérer et mise en danger d'autrui et cinq autres infractions mineures.

L’Hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions

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Grands changements à venir à l'entrée d'Épernay

La municipalité et le département de la Marne vont procéder à d'importants, mais courts travaux, cet été, au niveau de l'avenue du Maréchal-Joffre, qui vont radicalement changer cette entrée de ville. Deux giratoires remplaceront les feux tricolores.

Pour trouver des cyclistes qui empruntent cet axe, il faut s’armer de patience. Il faut dire que l’avenue du Maréchal-Joffre, qui voit passer environ 5 000 véhicules par jour, pour la plupart faisant le trajet entre Reims et Épernay, est assez inhospitalière pour les bicyclettes. La route est délabrée et parfois étroite et surtout, les automobilistes profitent du doublement de la voie de circulation pour y rouler vite, parfois très vite.

Tout cela sera bientôt de l’histoire ancienne, si l’on en croit la ville d’Épernay, qui a démarré, ces derniers jours, la phase préparatoire d’un chantier d’ampleur, mais finalement assez court puisqu’il sera terminé le 4 août, qui va profondément transformer les habitudes de tous les usagers : automobilistes, cyclistes et même piétons.

Le programme des travaux

l Du lundi 26 juin au vendredi 7 juillet

« Le département de la Marne, en charge de l’avenue du Maréchal-Joffre, avait prévu de refaire, en juillet, la couche de roulement de cette voie qui est très abimée, explique Christine Mazy, la maire d’Épernay. On s’est dit que

Deux giratoires, zéro feu tricolore

Stationnement interdit ponctuellement selon les besoins place des Martyrs de la Résistance et restriction de circulation avec maintien d’une voie de circulation dans chaque sens

l Du lundi 3 au vendredi 21 juillet

Restriction de circulation avec maintien d’une voie de circulation dans chaque sens dans l’avenue du Maréchal-Joffre ; circulation interdite ponctuellement selon les besoins dans l’avenue Ernest-Vallée sur la section comprise entre la place des Martyrs de la Résistance et la rue due Faubourg d’Igny ; circulation interdite sur la voie de gauche ponctuellement selon les besoins dans la rue Thiercelin-Parrichault

l Du lundi 10 au vendredi 14 juillet

Circulation interdite dans la rue Henry-Dunant de part et d’autre de la place des Martyrs de la Résistance

l Du lundi 24 au vendredi 28 juillet

Restriction de circulation dans les deux sens de circulation avec alternat manuel dans l’avenue du Maréchal-Joffre et place des Martyrs de la Résistance

l Lundi 31 juillet

Circulation et stationnement interdits place des Martyrs de la Résistance ; circulation interdite (sauf riverains et professionnels) dans l’avenue du Maréchal-Joffre ; circulation interdite dans la rue Henry-Dunant de part et d’autre de la place des Martyrs de la Résistance ; circulation interdite (sauf riverains) depuis la place Léon-Bourgeois dans l’avenue Ernest-Vallé

l Du mercredi 26 juillet au vendredi 4 août

Restriction de circulation avec maintien d’une voie de circulation dans chaque sens (sauf cas particulier à régler par alternat manuel) dans l’avenue du Maréchal-Joffre, place des Martyrs de la Résistance et avenue Ernest-Vallé

c’était l’occasion de profiter de cette opération pour réaliser un aménagement qui va fluidifier la circulation. » Concrètement, cette opération consistera à ne laisser plus qu’une seule voie de circulation dans chaque sens, du rond-point de l’allée de Cumières (où se trouve le restaurant McDonald’s) jusqu’au bout de l’avenue Ernest-Vallé. «  On va supprimer la voie sortante sur le pont qui ne sert à rien, sinon à doubler à 70, voire à 80 km/h pour certains automobilistes, et surtout pas à réguler la circulation », pointe Frédéric Girardin, responsable des services techniques de la ville d’Épernay.

3 à 9 %. Plus on aura d’aménagements et de parcours continus pour les cyclistes, plus on aura d’utilisateurs. »

La véritable révolution, pour les bicyclettes comme pour les automobilistes, sera le remplacement des feux tricolores par deux giratoires, au niveau de la place des Martyrs de la Résistance et de l’embouchure de la rue Ernest-Vallé. Deux aménagements similaires, distants de seulement quelques mètres, cela pourrait paraître incongru, mais un essai a été récemment conduit avec des feux clignotants, sur une journée complète où la circulation était dense, et il a été jugé concluant. « Le feu tricolore n’a pas généré de difficultés particulières et on estime que la fluidité sera encore meilleure avec un giratoire », commente Christine Mazy. « Avec un giratoire, on n’avantage pas un axe par rapport à un autre. La circulation se régule d’elle-même  », vante Frédéric Girardin. Et Jonathan Rodrigues d’ajouter : « La circulation sera apaisée pour tous les usagers. Les giratoires amèneront une vitesse moins importante, une circulation plus fluide et moins de nuisances sonores pour les riverains et les utilisateurs. »

À vélo du centre-ville au stade Paul-Chandon

Un gain d’espace qui va servir à installer plusieurs ilots centraux le long du tracé pour créer des refuges pour les piétons et surtout de tracer une bande cyclable de chaque côté. Le stationnement sera conservé en son état actuel avec en plus une bande de sécurité de 50 centimètres qui permettra aux automobilistes garés d’ouvrir leur portière sans gêner les vélos. Un aménagement qui offrira aux cyclistes un chemin plus sécurisé du centreville au stade Paul-Chandon. «  On aurait préféré une véritable piste cyclable, mais on n’a pas l’emprise, notamment sur le pont, précise Jonathan Rodrigues, adjoint à la maire en charge de la transition écologique. L’objectif national est que la part du vélo dans les déplacements du quotidien passe de

Un changement majeur en perspective, donc, pour cette entrée de ville actuellement pas vraiment gâtée. Cette transformation sur 900 mètres de voirie sera relativement rapide puisque les travaux ne dureront qu’un gros mois. Les conséquences pour les usagers de la route seront également limitées puisque seule la journée du 31 juillet s’annonce réellement délicate, avec une circulation assez largement neutralisée autour du chantier (lire par ailleurs). « On a eu des retours de riverains inquiets, mais on ne va pas bloquer l’avenue pendant toute la durée des travaux. Un cadencement sera mis en place et il y aura très peu de contraintes sur la circulation », assure la maire d’Épernay.

Le marquage au sol, ultime étape de ce chantier qui coûtera 160 000 € à la ville et 180 000 € au département, sera réalisé du 26 juillet au 4 août. Le soir, l’aménagement sera livré aux usagers. «  Ensuite, les Sparnaciens auront un mois, jusqu’à la rentrée, pour s’approprier ce nouveau mode de circulation  », note Frédéric Girardin. C’est la raison pour laquelle ces travaux d’ampleur ont été programmés en cette période estivale.

Simon Ksiazenicki

La transformation de la circulation dans l'avenue du Maréchal‐Joffre rendra l'axe plus hospitalier pour les cyclistes, notamment. © l'Hebdo du Vendredi

Le covoiturage va prendre un grand virage dans l'agglo d’ É pernay

Au 1er septembre, Épernay agglo Champagne sera recensée sur une application de covoiturage du quotidien proposée par BlaBlaCar. Les conducteurs seront rémunérés et les passagers voyageront à prix modique.

La part du covoiturage au quotidien est estimée à seulement 3 % alors qu’il est pourtant un levier essentiel face aux enjeux de sobriété énergétique, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de pollution de l’air et de pouvoir d’achat. Face à ce constat et pour encourager cette pratique, le gouvernement a lancé le plan national covoiturage du quotidien qui se fixe pour objectif d'atteindre les 3 millions de trajets en covoiturage à l'horizon 2027. Les mesures sont financières et incitatives, afin de pousser les collectivités et les citoyens à s’emparer de la question.

Les élus d’Épernay agglo Champagne viennent de le faire en signant un partenariat avec la société Klaxit, spécialiste du covoiturage sur courte distance, dont l’offre a été présentée comme «  économiquement la plus raisonnable  », par Denis de Chillou, vice-président de l’agglomération d’Épernay, en charge des transports et de la mobilité. En effet, pour cette expérimen-

tation d’un an, l’agglo ne déboursera que 22 670 €, après déduction des 19 000 € issus du Fonds Vert de l’État. Autre gage de solidité de l'offre, Klaxit a été racheté par BlaBlaCar, leader mondial du covoiturage, « ce qui renforcera encore plus la place dominante de cette solution », estime Denis de Chillou. Mais comment ça marche, Klaxit ? « C’est une application qui

permet de dire d’où l'on veut partir et où l'on veut arriver. Quelqu’un qui passe dans les environs peut contacter cette personne, lui donner rendez-vous, pour ensuite l’emmener d’un point A à un point B, a expliqué Pascal Perrot, premier vice-président d’Épernay agglo Champagne, face aux élus, lors du dernier conseil communautaire. C’est simple et il y a une incitation financière. »

En effet, l’application rémunère le conducteur 2 € par passager pour un trajet de 2 à 20 km et 3 € au-delà de 20 km. Mais, c'est en réalité la collectivité qui prend en charge le gros de la dépense, en payant 1,50 € pour un trajet de 2 à 20 km et 2,50 € au-delà de 20 km. Le reste à charge, soit 50 centimes, est réglé par le passager. Si Épernay agglo Champagne s’engage dans cette démarche, c’est aussi parce qu’elle bénéficiera du soutien de l’État : chaque euro dépensé pour le développement du service lui sera remboursé.

De son côté, Klaxit sera chargé, avant le lancement du service, de mailler le territoire d’un réseau de hubs (lieux de pose et de dépose) pour limiter les détours pour les conducteurs et regrouper les passagers sur des lieux connus. Elle assurera également la promotion de l’application, le recrutement de covoitureurs et l'accompagnement de la collectivité durant toute la durée de l’expérimentation. « Ce genre de solutions, qui sont expérimentales, fonctionne déjà par ailleurs, assure Jonathan Rodrigues, conseiller communautaire délégué au Plan climat. Ça permet de varier les solutions offertes aux habitants pour se déplacer différemment.  » À ceux du bassin d’Épernay de s’emparer de cette pratique peu répandue sur le territoire. Lancement du service le 1er septembre.

Simon Ksiazenicki

L'expérimentation durera un an, à partir du 1er septembre. © l'Hebdo du Vendredi

2 à 3 € pour le conducteur, 0,50 € pour le passager

ÀÉpernay, Moët & Chandon en grève

Les déchetteries d'Épernay passent en horaires d'été

Les déchetteries de l’agglomération d’Épernay passent en horaires d’été à partir de ce samedi 1er juillet et jusqu’au 31 août. Celle de Magenta sera ouverte les lundi, mercredi, vendredi et samedi, de 8 h à 13 h, et celles de Pierry et Voipreux seront ouvertes tous les jours, de 8 h à 13 h.

Match international de jeunes gymnastes à Épernay

Le Réveil d’Épernay accueille, ce samedi 1er juillet, à 18 h 30, au hall des sports Pierre-Gaspard, un match international de gymnastique artistique féminine qui mettra aux prises les équipes de France, de Grande-Bretagne, de Suisse et d’Allemagne des moins de 15 ans. Les quatre délégations seront composées de six gymnastes et de leur staff. Les jeunes athlètes se présenteront chacune sur quatre agrès (saut, barres asymétriques, poutre et sol) et leurs trois meilleurs scores seront comptabilisés. La remise des prix est prévue à 20 h 30. Tarifs :17 et 22 € , gratuit pour les moins de 6 ans.

Job dating salle Odile-Kopp

Plusieurs dizaines de travailleurs de la société MHCS (Moët & Chandon Champagne Services)

étaient en grève, jeudi matin, à Épernay, et se sont réunis dans la cour du premier négociant manipulant de Champagne, sur l’avenue de Champagne. Le plus gros vendeur de bulles est intégré au groupe de luxe LVMH, lequel a vendu 71 millions de bouteilles de champagne en 2022 à travers ses différentes maisons. Les salariés ont débrayé une petite heure et ont poursuivi la mobilisation pendant le déjeuner, pour se faire entendre de leur direction. À l’origine de cette fronde, on trouve le choix fait par le groupe Moët Hennessy, qui réunit les 25 marques de la branche « vins & spiritueux » du groupe, de réorganiser la direction de trois de ses maisons. À la tête de Dom Pérignon, Mercier et Moët & Chandon depuis le 1er janvier 2021, Berta de Pablos-Barbier quittera ses fonctions le 3 juillet prochain. Elle ne sera pas remplacée par une, mais trois personnes : Sibylle Scherer pour Moët & Chandon, Thomas Morad chez Dom Pérignon et enfin Julien Morel du côté de Mercier. « Jusqu’à aujourd’hui, Moët & Chandon regroupait les maisons Moët, Mercier et Dom Pérignon. Avec un président par maison, nous craignons que les marques soient séparées, explique Alexandre Rigaud, délégué syndical de la CGT chez Moët & Chandon. Les bruits de couloir qu’on entend au plus haut niveau chez LVMH, c’est que nous pourrions devenir des établissements de production autonome, voire des sous-traitants pour le groupe. Les bénéfices de nos maisons n'iraient alors plus chez nous, mais chez Moët Hennessy. On a peur pour notre convention collective, nos primes, nos emplois. »

Simon Ksiazenicki

La start-up Fusion des compétences organise un job dating jeudi 6 juillet, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, à la salle Odile-Kopp (1, avenue de Middelkerke) d'Épernay. Cet événement s'adresse à tous les demandeurs d'emploi recherchant une expérience dans les secteurs du bâtiment, des transports, de l'aide à la personne, du commerce ou encore du champagne. Des séries d'entretien et des ateliers seront proposés. Restauration sur place. Entrée libre.

Inscription au Passeport vacances

La ville d'Épernay reconduit le Passeport vacances, du lundi 10 juillet au vendredi 18 août. Un dispositif qui permettra aux jeunes âgés de 11 à 16 ans de profiter d'activités sportives et culturelles pendant les vacances. Cette année, 46 loisirs différents seront proposés. L’accueil se déroulera à la journée, avec obligation de sélectionner un minimum de trois activités par semaine. Les 11-13 ans seront accueillis à la Ferme de l’hôpital et les 14-16 ans aussi ou directement sur les sites des activités. Tarifs : 1,35 à 6,60 € la journée. Inscription et prise de rendez-vous à la Ferme de l'hôpital (35 bis, rue Louise-Auban-Moët). Infos : 03 26 55 78 05 et epernay.fr

2 JUILLET de 14h à 18h

Une manifestation s'est tenue jeudi matin, à Épernay. © DR

É VÉNEMENTIEL

L’heure de la reprise pour le Millesium

Après deux ans de crise sanitaire, l'année 2022 a logiquement permis à l'activité de redémarrer dans la salle de spectacles sparnacienne. Mais le marché est en train de muter et oblige Le Millesium à s’adapter.

Ce fut une année 2022 encore un peu particulière pour Le Millesium, confronté jusqu’au 16 février à des mesures sanitaires et devant faire face à de nouvelles habitudes. Report et annulation ont encore rythmé l'année. « La mutation du spectacle vivant ainsi que les répercussions de l’après-covid ont fait disparaître les salles pleines au profit de prestations plus intimistes, peut-on lire dans le rapport d’activités de la salle sparnacienne qui peut accueillir jusqu’à 8 000 spectateurs. Entre la multiplication des festivals, les tournées des stades et les artistes qui ne viennent pas dans les salles en dessous de 12 000 places, la concurrence est rude. »

En 2022, Le Millesium a accueilli 40 631 spectateurs et 22 486 visiteurs lors de deux salons et son chiffre d'affaires a atteint 362 000 €, mais ces données sont en baisse par rapport à la période pré-covid. Le résultat laisserait néanmoins apparaître un bénéfice final de 285 000 €, en partie grâce à la

Six résidences d'artistes en 2022

compensation forfaitaire de 544 000 € versée chaque année par l’agglomération d’Épernay. Cette dernière a également pu récupérer 270 000 € de redevance, contrairement à 2020 et 2021.

En 2023, des difficultés demeurent : inflation, métiers en tension, nouvelles stratégies marketing et numérique, engagement

écologique… L’année « s’annonce inéquitable », avec un premier semestre intense et un second plus pauvre. En effet, seuls trois spectacles sont programmés jusqu’à la fin de l’année, dont deux (Christophe Willem et Claudio Capéo) en décembre. Deux raisons sont invoquées : un retour à la normale des lancements de tournée après les divers reports liés à la crise sanitaire et un départ des grands spectacles vers l’Arena de Reims. Les équipes du Millesium constatent « un impact fort de l’ouverture de l’Arena, l’effet nouveauté est bel et bien présent. » La salle sparnacienne peut néanmoins se réjouir d’être toujours très sollicitée pour le démarrage de tournées et pour les résidences d’artistes. Six ont été accueillies l’an passé : Jeff Panacloc, Laylow, Sexion d’Assaut, Indochine, Aldebert et Disney sur Glace. La capacité d’accueil, les moyens techniques, la proximité avec Paris sont des atouts pour Le Millesium qui propose, en plus,

un tarif très attractif : 2 500€ la journée, tout compris, et une gratuité de 4 jours si elle est suivie d’un spectacle. La salle de spectacles remarque même « une explosion des sollicitations de location  », mais beaucoup n’ont pas pu être satisfaites, souvent par manque de disponibilité. Notamment en septembre et octobre, période post-festival privilégiée par les artistes, lorsque Le Millesium est occupé par la fête foraine et les salons. Signe que ce créneau est porteur, un chantier d'un an vient tout juste de démarrer. Il consistera à construire une extension pour l’espace de restauration et à réhabiliter ses backstages, afin d’améliorer les conditions d’accueil et le confort des artistes et des équipes techniques. Face à la concurrence et aux changements, Le Millesium doit s’adapter.

Simon Ksiazenicki

La fête foraine en approche au square Raoul-Chandon

En septembre 2022, la fête foraine d’Épernay déménageait pour la première fois sur les parkings du Millesium, une perspective évoquée depuis de longues années. En revanche, ce ne sera pas le cas de la fête de juillet, puisque celle-ci se tiendra du vendredi 7 au dimanche 16 juillet, sur le square Raoul-Chandon. Environ 35 métiers sont attendus. Enfin, la fête de septembre prochain, bien plus imposante, prendra bien la direction du Millesium, du 7 au 25 septembre.

Les Coteaux Sud d’Epernay vous accueillent

les vendredis soirs de 18h30 à 22h

Venez retrouver plusieurs vignerons les :

VEN 7 JUILLET : Champagne Domaine Lalouelle à Saint Martin d'Ablois

VEN 21 JUILLET : Champagne Vollereaux à Pierry

VEN 4 AOÛT : Champagne Lebeau-Batiste à Chavot-Courcourt

VEN 18 AOÛT : Champagne Marcel Richard à Moussy

Autres vignerons participants : Champagne Didier-Ducos / Champagne

E. Jamart / Champagne Michel Hatat / Champagne Ruelle – Pertois / Champagne Domaine B. Girardin / Champagne Le Gouive / Champagne Bonvalet / Champagne Louis Huot Infos sur www.coteaux-sud-epernay.fr

En septembre 2022, la fête foraine a été accueillie pour la première fois au Millesium. © l'Hebdo duVendredi

FAIT DIVERS

Rassemblement illégal de caravanes au stade d'Aÿ

Les champions du Champ'Man se jettent à l'eau à Épernay

La 5e édition du Champ’Man, le triathlon d’Épernay, démarrera, ce dimanche 2 juillet, à 9 h 30, dans les eaux de la Marne. La compétition organisée par Épernay Triathlon Pays de Champagne proposera, cette année, deux formats : M (1,9 km de natation, 42 km de cy clisme et 9 km de course à pied) et L (2 km de natation, 85 km de cyclisme et 21 km de course à pied). Les quelque 400 participants attendus se jetteront à l'eau aux abords du pont de la rue de Reims, puis rejoindront à la nage le stade Paul-Chandon, où ils enfourche ront leur bicyclette. S'ensuivra une chevauchée dans la Vallée de la Marne et, pour finir, une course à Épernay, sur les bords de Marne et dans l'avenue de Champagne, notamment. Le premier concurrent est attendu vers 13 h 30 et les récompenses seront remises entre 15 et 16 h.

1,5 M€ de fraudes à l'Assurance maladie relevées dans la Marne

Plus de 150 caravanes et un chapiteau se sont installés

Aÿ-Champagne est de nouveau le théâtre d’une installation sauvage d’environ 150 caravanes, sur les terrains de son stade municipal. Lundi dernier, un petit groupe d’une vingtaine de véhicules a profité des travaux et des portes ouvertes du complexe sportif pour s’y installer, puis un flot ininterrompu d’engins s’est déversé dans les rues de la commune, du boulevard Charles-deGaulle jusqu’au collège Yvette-Lundy, où se tenaient les épreuves du brevet. La ville a été bloquée et le maire n’a pas eu le choix. « J’ai été mis devant le fait accompli, la ville était bloquée et j’ai dû céder face au chantage », se désole Dominique Lévêque (divers gauche). L’édile a bien alerté la préfecture, sans résultat. Il a néanmoins eu l’assurance de la part des occupants que le terrain serait déserté ce lundi 3 juillet. Il y a trois semaines, au parc des sports de Mareuil-sur-Aÿ, déjà, l'élu avait été confronté « au même type d’invasion ». Le tribunal administratif devait se prononcer sur la requête en référé du maire, le 12 juin, mais « comme par miracle, tout le monde était parti le 11 juin ». Face à ces occupations illégales et récurrentes, qui se déroulent dans un contexte connu, celui des rassemblements familiaux et religieux de la Mission évangélique tzigane de France, Dominique Lévêque a appelé l’État à « prendre ses responsabilités », lors d’un entretien avec le préfet de la Marne. « Il faut agrandir les aires de grand passage ou trouver des solutions temporaires, car ce n’est pas à la commune d’Aÿ-Champagne d’être confrontée à ce problème qui, en plus, est un aspirateur à voix pour le Rassemblement national. »

Simon Ksiazenicki

Souvent pointée du doigt comme un fléau, la fraude aux prestations sociales demeure, n'en déplaise à certains, bien inférieure à la fraude fiscale. Dans un rapport publié le 23 mai, la Cour des comptes a appelé les autorités à passer la vitesse supérieure en matière de prévention. L'Assurance maladie de la Marne fait état, en 2022, d'1,5 M€ de préjudices financiers détectés et stoppés. Ce montant s'élève à 16,8 M€ pour le Grand Est et a augmenté de 12,6 % comparé à 2021 (+ 44 % au niveau national). La caisse primaire évoque également, dans la Marne, la mise en place de 151 actions contentieuses l'an passé (plaintes, pénalités financières, etc.). Peu, rapporté aux 481 000 assurés marnais, plutôt significatif, rapporté aux 498 actions lancées dans les 10 départements du Grand Est.

lundi dernier. © l'Hebdo du Vendredi

J EUXOLYMPIQUES

La flamme olympique passera par la Marne

Deux mois après son départ de Grèce, la flamme olympique parcourra le département le dimanche 30 juin 2024, pour une grande journée de fête. Reims sera la ville-étape de cet événement.

Ce sera, en quelque sorte, le coup d’envoi des Jeux olympiques 2024. Le 16 avril, la célèbre flamme sera allumée selon la tradition antique, à l’aide des rayons du soleil, lors d’une cérémonie dans le sanctuaire d’Olympie, petite ville grecque qui a accueilli les jeux olympiques antiques pendant plus de 1 000 ans. Après un relais de douze jours en terres hellènes et une traversée de la Méditerranée à bord du célèbre trois-mâts le Belem, la flamme arrivera officiellement en France le 8 mai 2024 et annoncera le retour des Jeux d'été, un siècle après ceux de Paris 1924. En tout, 400 villes de l’Hexagone et d'Outre-Mer, de Marseille à la capitale, seront visitées jusqu'au 26 juillet. La Marne sera bien évidemment de la fête, le dimanche 30 juin 2024. En provenance de la Meuse, la flamme olympique est attendue dans sept communes de notre territoire : départ depuis Vitry-le-François, puis passages à Châlons, Giffaumont (lac du Der), Sainte-Menehould, Sézanne, Épernay et enfin Reims, ville-étape de la flamme olympique. Le relais de la flamme donnera lieu à de nombreuses festivités dans la

Marne avec des parades dans les rues, des célébrations et des animations sportives et culturelles dans les villes traversées. Le département déboursera 180 000 € pour participer à la fête. En tout, 10 000 personnes auront le privilège de porter la flamme olympique, dont quelques célébrités sportives (Florent et Laure Manaudou) et médiatiques (Jamel

Debbouze, Marine Lorphelin, Thierry Marx et Thomas Pesquet), mais surtout beaucoup d’anonymes. Le Club Paris 2024 nommera quelques heureux élus, tout comme CocaCola, Banque populaire et la Caisse d’Epargne (parrains officiels). Les territoires, le mouvement sportif, les différentes partenaires du projet (État, ville de Paris, région Île-de-France, département de la

Seine-Saint-Denis, Club Paris 2024, référents Terre de Jeux 2024...) contribueront aussi à cette sélection. Les porteurs de la flamme devront représenter la grande diversité de la société et seront sélectionnés au regard de leur engagement et de leurs actions pour faire vivre au moins l’une des trois énergies de Paris 2024 : le sport et les Jeux, les territoires et enfin le collectif. Les membres du Club Paris 2024 peuvent nommer un proche, tandis que les parrains officiels lanceront eux aussi leur propre campagne de recrutement.

Simon Ksiazenicki

Perquisition au siège du Comité d'organisation

Trois jours avant l'annonce du parcours de la flamme olympique, deux perquisitions ont eu lieu au siège du Comité d’organisation de Paris 2024 et de Solideo, société de livraison des ouvrages des Jeux. Menées par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales et la brigade financière de la police judiciaire parisienne, ces perquisitions ont été réalisées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires sur des soupçons de prise illégale d'intérêts et de favoritisme. Elles concernent des marchés attribués dans le cadre de l'organisation des Jeux. Une nouvelle affaire qui n'améliorera pas l'image de ces Jeux « exemplaires » et « populaires » voulus par le président du Comité d'organisation Tony Estanguet, déjà mis à mal par le prix des places, jugé, dans leur ensemble, prohibitif

Des Boboats à la conquête du canal de Reims

TOURISME Lancés depuis quelques jours, ces petits bateaux électriques sillonnent le canal de Reims, offrant aux touristes et aux curieux un nouveau point de vue sur la cité des sacres.

Longtemps utilisé massivement pour le transport par péniche, le canal de l'Aisne à la Marne, qui traverse Reims de part en part, est depuis plusieurs décennies largement délaissé par ce type de professionnels. A la surface, la quiétude est aujourd'hui seulement brisée par quelques bateaux de tourisme et les activités des clubs d'aviron. Mais depuis le 17 juin, un nouvel acteur a fait son entrée sur la rivière artificielle rémoise : Boboat. Il s'agit d'une toute jeune entreprise qui propose un service de location de petits bateaux électriques. «  Avec Boboat, notre ambition est de développer des offres de loisirs autour et sur le canal, indique Arnaud Bassery, l'un des trois fondateurs rémois de la so -

ciété, connu pour être à la tête du Bloc qui pilote Quartier Libre. Notre première idée, c'est donc cette offre de location de bateaux électriques fun et ludique.  » Composée de

sept embarcations, la flotte de Boboat est amarrée au niveau de la halte nautique rémoise, située le long du boulevard PaulDoumer, là où doit émerger le grand projet

urbain des Berges du canal. « Notre volonté est de s'inscrire pleinement autour de la volonté de tourner la ville vers l’eau.  » Pour ce faire, Boboat loue des petits bateaux fonctionnant à l'énergie électrique qui se pilotent sans permis. Certains sont même habillés par des œuvres d'artistes locaux (Iemza, Wone, Elbi et Chistine Séjean). Pour partir voguer sur le canal rémois, il faut compter de 40 à 84 €, selon la durée du voyage, de une heure à deux heures, et le modèle du bateau, dont la capacité varie de 5 à 7 places. Le service est ouvert du mercredi au dimanche, de 10 h à 19 h, et le lundi et mardi sur réservation. «  On propose un parcours qui part de la halte nautique pour rejoindre la darse de Saint-Brice-Courcelles », précise Arnaud Bassery. Les bateliers d'un jour peuvent aussi profiter d'un service complémentaire : « un audioguide qui raconte en six ou huit étapes, le passé industriel de Reims, évoquant évidemment l'histoire méconnue du canal et de sa construction. »

J.

4 Infos : boboat.fr

Sept villes seront visitées lors du relais de la flamme olympique dans la Marne.

Avec Boboat, l'histoire de Reims se raconte le long du canal. © Vincent VDH

Combat politique autour du domaine de Commétreuil

Le giratoire de La Veuve se dessine près de Châlons

Dans le communiqué commun transmis par le Parc naturel régional (PNR) de la Montagne de Reims, le département de la Marne, la région Grand Est et le Grand Reims, tout est dans le titre : «  Les partenaires du PNR de la Montagne de Reims réaffirment leur soutien au projet de vente du domaine de Commétreuil au Barn Hôtel.  » Ensuite, rien de nouveau sous le soleil du domaine de Commétreuil, promis, depuis un vote en mars 2021 du syndical du Parc naturel régional de la Montagne de Reims, à un hôtelier qui projette d'y construire un restaurant de 110 couverts, un hôtel de 75 chambres et des activités orientées vers la nature. Si « le PNR de la Montagne de Reims œuvre de concert avec les collectivités locales et acteurs du territoire pour que la vente se concrétise au cours de l’année 2023 », le dossier traine en longueur et un caillou demeure dans les chaussures des différents partenaires, il se nomme Stéphane Lang. Élu municipal aux côtés d'Arnaud Robinet et départemental sur la liste de Christian Bruyen, cela n'empêche pas le candidat malheureux à la députation (10,87 % en 2022) d'être sur une ligne totalement différente de ses collègues. Il a récemment fondé l’association Les Amis du domaine de Commétreuil et lancé une pétition pour faire stopper la vente. Les nombreuses affiches que l'on a vues fleurir sur les panneaux d'expression libre sont de son fait et embarrassent les autres élus, qui ont souhaité occuper l’espace médiatique. Avec un communiqué pauvre en nouveauté, mais qui ne mange pas de pain.

Le domaine de Commétreuil est en sommeil depuis 2011.

Premiers coups de pioches ce lundi 26 juin pour le futur giratoire qui reliera la RN44, l'A4 et la zone d'activité de La Veuve. Le Département de la Marne assure la maîtrise d'oeuvre de ce chantier estimé à 1,6 M€ HT, cofinancé par l'État, Châlons Agglo, la CCI de la Marne, le Département et la commune de La Veuve. Les travaux, confiés à l'entreprise Eiffage, s'articuleront en deux phases pendant cinq mois : jusqu'au 10 septembre près de la zone d'activité, puis jusqu'au 29 octobre du côté de l'autoroute. Ils prévoient, outre la création du giratoire, l'aménagement d'îlots de bordures poursécuriser le tourne-à-gauche au croisement A4/RN44/RD21 en direction de Bouy. Selon les comptages duDépartement, environ 13 000 véhicules, dont 20 % de poids lourds, transitent actuellement chaque jour sur ce secteur. L'extension de la zone de La Veuve envisagée par la CCI engendrera davantage de trafic, d'où la nécessité, en amont, de l'apaiser grâce à ce rond-point. Qui dit travaux, dit aussi déviations, mais elles n'interviendront qu'à compter du 10 juillet. Un détour de 7 km par Recy permettra aux véhicules venant de Bouy d'accéder à La Veuve par l'autoroute. Rien à signaler dans le sens inverse via les routes secondaires, en revanche. Dès la mi-septembre, les conducteurs souhaitant rejoindre Metz par l'A4 devront emprunter la gare de péage de Saint-Etienne-au-Temple, située à une douzaine de km, puisque l'échangeur de La Veuve ne sera plus accessible. Hormis quelques fermetures de nuit, l'accès à l'A4 en direction de Reims ainsi que la sortie vers La Veuve et Châlons depuis Reims seront maintenus jusqu'à la fin du chantier.

© l'Hebdo du Vendredi

Sonia Legendre

Première étape, l'aménagement d'un accès temporaire à la zone d'activité de La Veuve. © l'Hebdo du Vendredi

35 M€ pour faire de Châlons un territoire connecté

Quatre collectivités ont signé avec le groupe Bouygues un marché global de performance sur 12 ans pour transformer Châlons en un territoire connecté et durable. Objectif : piloter à distance et analyser en temps réel, grâce au numérique, une multitude de services publics : éclairage, chauffage, arrosage des espaces verts, stationnement, vidéoprotection, etc.

Si le concept de « smart city » (ou « ville intelligente ») conçu par Bouygues existe déjà à Angers et Dijon, c'est la première fois qu'il fait l'objet d'une commande émanant de quatre collectivités. La ville et l'agglomération de Châlons, mais aussi les communes de Fagnières et Saint-Martin-sur-le-Pré investiront 35,5 M€ pour moderniser, équiper de capteurs puis connecter à une plateforme numérique de commandement unique bon nombre d'infrastructures et de services publics qu'elles gèrent pour l'heure indépendamment. Une sacrée somme, surtout par les temps qui courent. «  Ces 35 millions auraient de toute façon été dépensés sur les 12 ans qui viennent, justifie le maire de Châlons, Benoist Apparu. On concentre simplement notre investissement sur les 5 prochaines années et on équilibrera le tout avec les économies réalisées au long terme grâce à ce dispositif, sachant qu'elles perdureront après la fin du contrat. »

Vers la téléverbalisation des stationnements non payés ?

Première étape du chantier : équiper de diodes électroluminescentes (Leds) plus de 7 000 points lumineux pour réduire de 79 % leur consommation énergétique. Près de 500 luminaires seront également dotés de détecteurs de présence pour optimiser leur fonctionnement. « On pilotera à distance environ 30 % des candélabres, annonce Dominique Néel, le directeur général délégué de Bouygues Énergies & Services. Ça permettra de gérer la graduation de la luminosité en fonction des saisons ou des événements programmés. » Les systèmes d'accès et de chauffage de 61 bâtiments publics, principalement des écoles et des complexes sportifs, pourront être télégérés. D'autres services du quotidien seront coordonnés et supervisés par la plateforme grâce aux capteurs : la détection des fuites d'eau, l'arrosage des espaces verts selon la météo ou encore les feux tricolores. « 25 carrefours seront rénovés, chiffre Denis Fenat, maire de Fagnières et vice-président de Châlons Agglo délégué aux transports. On installera aussi sur 32 bus un système de

priorisation à l'approche des feux pour fluidifier la circulation de certains parcours. On pourra mesurer la qualité de l'air et connaître la disponibilité des places de parking en temps réel. » Près d'une centaine de capteurs au sol et 7 caméras seront ainsi dédiés au stationnement dans Châlons. Sur l'ensemble du territoire, le projet prévoit de remplacer toutes les caméras de vidéoprotection et d'en intégrer 16 nouvelles, dont 2 nomades. De quoi tendre vers la téléverbalisation des infractions routières ? « C'est déjà possible, mais uniquement pour les stationnements dangereux ou gênants, sur les trottoirs par exemple, rappelle Benoist Apparu. On n'envisage pas, à ce stade, de verbaliser depuis ces caméras les conducteurs qui n'ont pas payé leur parking.  » Le nombre et la localisation des places libres, en revanche, seront indiqués aux usagers grâce à des panneaux connectés.

Le constat s'est déjà établi ailleurs : l'automatisation des services municipaux ou intercommunaux rime souvent avec une réduction des effectifs. On pense typiquement à l'arrosage des espaces verts. S'il a vocation à être piloté à distance, quid des agents qui s'en occupent manuellement aujourd'hui ? «  Ce projet ne s'accompagnera pas de postes supprimés ni de recrutement, affirme le maire de Châlons. La plateforme de commandement unique changera radicalement les choses en matière d'organisation

et de transversalité des services. Mais les équipes techniques qui sont sur le terrain ne se retrouveront pas, demain, devant les écrans de télégestion. Par contre, on formera les agents et on leur donnera des outils numériques pour avoir l'information en temps réel et savoir où et quand intervenir si besoin. » Globalement, Bouygues estime à plus de 17 M€ les économies générées sur les factures d'énergie pendant 12 ans, dont 7,7 M€ sur l'éclairage public et 9,5 M€ sur la consommation des bâtiments. « Le marché global de performance que nous avons signé ensemble comporte une obligation, non pas de moyens, mais de résultat, assure Dominique Néel. Avec des pénalités en cas de défaillance.  » Spécificité dudit marché ayant séduit les collectivités : elles resteront les

Une économie de 17 M€ sur la facture énergétique

seules propriétaires des données collectées via ce mastodonte informatique et auront la possibilité de le moduler pour qu'il intègre d'autres outils, y compris ceux proposés par d'autres prestataires. Juridiquement, il ne permettra pas à d'autres communes de l'agglomération d'en bénéficier en l'état. Elles devront lancer un appel d'offres dédié pour le déployer à leur tour. Au chapitre de la cybersécurité, enfin, le mandataire est formel : les données seront stockées en France et les technologies développées feront l'objet, en plus d'une certification par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), d'audits et de contrôles de process réguliers.

Sonia Legendre

Le projet de territoire connecté en chiffres

l Un marché global de performance de 12 ans passé entre Bouygues et les 4 collectivités.

l 35,5 M€ investis sur les 5 premières années.

l Plus de 17 M€ d'économies sur la facture énergétique en douze ans (dont 11,2 M€ pour la ville de Châlons, 4,2 M€ pour l'agglomération, 1,1 M€ pour Fagnières et 950 000 € pour Saint-Martin-sur-le-Pré).

l 61 bâtiments publics (dont 39 à Châlons) connectés et plus de 2 000 points lumineux pilotés à distance. l 11 % du montant des travaux confiés aux entreprises locales et 20 000 heures d'insertion pour les jeunes de l'Ecole de la 2e chance.

Bouygues s'implante et recrute à Saint-Martin-sur-le-Pré

Le bail vient d'être signé. Cet été, la filiale Bouygues Énergies & Services ouvrira, dans un bâtiment de SaintMartin-sur-le-Pré, une nouvelle agence consacrée à ce projet de territoire connecté, moyennant le recrutement d'une dizaine de collaborateurs en local. Le groupe a déjà implanté 150 agences de ce genre en France, mais c'est une première dans l'agglomération châlonnaise.

Le projet de territoire connecté entrera dans sa phase de réalisation à compter du 1er juillet. © Châlons Agglo

Cette semaine LES NOTAIRES vous proposent

LES FRAIS DE NOTAIRES. Tarif concernant les frais de location dont la prestation de négociation est assurée par un notaire. Honoraires de négociation bail d’habitation : un mois et demi de loyer (en vertu du décret 2007-387 du 21/03/2007). Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes.

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●

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F OOTBALL L1

La reprise approche pour le Stade de Reims

Les joueurs de Will Still sont attendus ce mardi 4 juillet au centre de vie Raymond-Kopa pour préparer la saison 2023-2024. Ils disputeront six amicaux jusqu'à la reprise.

En annonçant, le 21 juin, l'arrivée de sa première recrue, l'attaquant ivoirien de 19 ans Oumar Diakité, le Stade de Reims a lancé son intersaison. Certes, il ne faudra pas compter sur le jeune avant-centre, arrivé en provenance du RB Salzbourg et prêté lors des 18 derniers mois en D2 autrichienne, pour remplacer au pied levé Folarin Balogun et ses 21 buts en Ligue 1. Le directeur général rémois, Mathieu Lacour, a prévenu : « Oumar ne sera pas le seul renfort offensif. Nous signons un joueur prometteur, courtisé par de nombreux clubs européens. Il était important de finaliser ce dossier rapidement afin de pouvoir travailler sereinement sur d'autres profils ». Parmi les autres nouvelles têtes qui seront attendues au centre de vie Raymond-Kopa,

BASKET- BALL P RO B

ce mardi 4 juillet, pour les traditionnels tests médicaux et physiques de pré-saison, il y aura également Amir Richardson. L’athlétique milieu de terrain (1,95 m), acheté l’été dernier au Havre puis prêté au club normand, sera l’une des attractions rémoises de ce début de saison. Champion

Léopold et Tchouaffé premières recrues de Châlons-Reims

de Ligue 2, le prometteur relayeur sort d’une saison pleine (34 matches, trois buts, quatre passes décisives) qu’il tentera de confirmer en Champagne. Ces deux premières recrues auront un peu plus d'un mois pour préparer leur reprise et six matches amicaux*, dont un dernier, de prestige,

M UAY- THAÏ

à Delaune, face au Torino (D1 italienne). Pour le reste, le Stade de Reims cherchera, durant l’été, à renforcer son côté gauche par au moins un latéral sûr et un ailier capable de marquer des buts. Mais aussi à enrôler un élément expérimenté, capable d'apporter le «  vice » que réclamait l’entraîneur Will Still, en fin de saison. Ce pourrait être le milieu box-to-box maltais Teddy Teuma (29 ans), capitaine et meilleur joueur de l’Union Saint-Gilloise l’an dernier (3e de D1 belge), passé par le Red Star. Celui-ci a récemment assuré au quotidien « Times of Malta » que Reims était une « possibilité ».

Simon Ksiazenicki

4 * : Reims - KAS Eupen (D1 belge), samedi 15 juillet (huis clos) ; Reims - Royal Charleroi (D1 belge), mercredi 19 juillet (huis clos) ; ReimsAmiens (L2), samedi 22 juillet, stade Paul-Chandon, Épernay ; Reims - Getafe (D1 espagnole), mercredi 26 juillet, Algorfa, Espagne ; ReimsSaragosse (D2 espagnole), samedi 29 juillet, Algorfa, Espagne ; Reims - Torino (D1 italienne), dimanche 6 août, stade Auguste-Delaune, Reims

La crème internationale attendue à Châlons

Les mouvements s'enchaînent du côté du Champagne Basket. Après le départ de Vincent Vent à Fos-sur-Mer (Pro B), le prêt de Maxime Semelet à Vitré (N1) et la signature de Samir Gbetkom à Antibes (Pro B), le staff marnais a enregistré les arrivées de ses deux premières recrues : Florian Léopold (22 ans, 2,04 m) et Bathiste Tchouaffé (25 ans, 1,96 m). Le premier arrive en provenance d'Angers (Pro B) et rejoint le Cubain Grismay Paumier dans la raquette. Formé à Cholet, club avec lequel il a remporté trois titres de champion de France Espoir Pro A, en 2018, 2019 et 2020, il a découvert la Pro B en 2020, évoluant successivement sous les couleurs de Saint-Chamond, Quimper et Tours. Cette saison, ce joueur capable d'évoluer sur les postes 4 et 5 s'est illustré sous les couleurs d'Angers, assurant 9 points et 4,5 rebonds de moyenne par match, en seulement 16 minutes de jeu (10,2 d'évaluation). Plus expérimenté, Bathiste Tchouaffé, qui joue au poste d'ailier, sort d'une belle année avec Boulazac (Pro B), avec une moyenne par match de 11,8 points en 25 minutes de jeu (10 d'évaluation). Il a signé un contrat de deux ans. Formé à Poitiers, puis à l’INSEP, il a été sacré champion d'Europe avec l'équipe de France U16 en 2014 et U18 en 2016. Il a fait ses premières armes en pro à Nanterre en 2017, année durant laquelle le club des Hauts-de-Seine remporte la Coupe de France et la FIBA Europe Cup, avant de poursuivre sa carrière à la JL Bourg (Pro A), Poitiers (Pro B) et, donc, Boulazac.

© DR

S'il excelle dans l'organisation des galas internationaux de boxe thaï au gymnase Cabot ou à Coubertin, le club Ataboxe de Châlons fera sa première au Capitole, samedi soir. Avec tous les changements que cela implique, notamment en termes de dispositif scénique et de jauge. «  Nous espérons accueillir 2 500 spectateurs, précise Alain Tillot, président et entraîneur du club. On prévoit un son et lumière digne des shows qu'on peut voir à Paris ou Las Vegas, avec des lance-flammes, des écrans géants, des speakers spécialistes des sports de combats, etc. » Le budget global de l'événement, estimé à 90 000 €, s'équilibre entre l'apport des sponsors privés - environ 35 000 € - et les subventions des collectivités. Sans surprise, tous les postes de dépenses ont augmenté, en particulier l'hébergement et les transports aériens. « On fait venir un staff européen pour l'arbitrage et des joueurs de différents pays. » Plusieurs compétitions s'enchaîneront sur le ring : des challenges nationaux et internationaux, la finale du championnat de France semi-pro ou encore le championnat du monde catégorie juniors, une ceinture que tentera de remporter la boxeuse châlonnaise Olivia Varga (lire l'Hebdo du vendredi 23 juin) face à l'Espagnole Asuncion Lacruz. Forfait à cause d'une entorse au genou, l'Irlandais Garrett Smylie ne combattra pas à Châlons pour le championnat d'Europe professionnel. «  Son adversaire initial, le Rémois Zohir Remidi, restera en Thaïlande, annonce Alain Tillot. Deux nouveaux boxeurs disputeront ce titre : le Français Elias Naji et l'Italien Tero Muru. » De quoi en prendre plein les yeux.

S.L

Julien Debant

4 Gala international de muay thaï, samedi 1er juillet à 19 h, Capitole, Châlons. Tarifs : 22 € en prévente, 30 € sur place. Infos : 06 76 87 38 71, messenger « Ataboxe51 ».

Will Still retrouvera ses joueurs ce mardi 4 juillet. © l'Hebdo du Vendredi

Le Champagne Basket a annoncé la signature pour deux ans de l'ailier Bathiste Tchouaffé.

Le gala international de boxe thaï s'installera pour la première fois au Capitole ce samedi soir. © Manu Da Luz

Un ciné-concert pour démarrer

Voi(x)là l'été à Épernay

Comme de coutume, le festival de musique Voi(x)là l’été fera également la part belle au cinéma lors de cette 7e édition qui s’ouvrira ce lundi 3 juillet, au Palace, avec la diffusion de « Loulou ».

Film muet de 1929 réalisé par l’Allemand Georg Wilhelm Pabst, il met en scène l’ascension d’une jeune femme qui ne s'encombre d'aucun préjugé, vivant pour l'amour et le plaisir, confrontée aux intrigues de ses maris, ses amants et de tous les hommes qui croisent son regard séducteur. Immoraux et naïfs à la fois, Loulou et son érotisme insouciant inspirent le désir et la violence autour d'elle. En proie à l'appétit sordide des hommes, elle finira par avoir un destin tragique. Pour incarner cette jeune femme que l'on qualifierait aujourd’hui de « libérée », Pabst choisit Louis Brooks, alors que Marlène Dietrich s’apprêtait à s’engager. Première actrice américaine à venir tourner en Europe, elle est accueillie avec faste à la gare de Berlin par une meute de journalistes et son nouveau réalisateur. Ce dernier souhaite tourner un drame amoureux au caractère réaliste qui raconterait son époque, celle d’une société bourgeoise allemande en pleine décadence. Évidemment très musical, de par l’absence de dialogues enregistrés, « Loulou » sera mis en musique, au Palace, par Airelle Besson et Benjamin Moussay. La première, accueillie par Le Salmanazar en avril 2022, est l’une des seules musiciennes de jazz à pratiquer la trompette au plus haut niveau. Quant au second, pianiste depuis près de 30 ans, il possède une longue discographie en tant que leader et sideman. De grands musiciens pour un film qui l'est tout autant.

Simon Ksiazenicki

4 « Loulou », lundi 3 juillet, à 20 h, cinéma Le Palace. Entrée libre.

Agenda

CONCERTS

SAMEDI 1ER JUILLET

GOO GOO EYED - BISSEUIL

Une chanteuse et quatre musiciens remettent au goût du jour la pop des années 60 : Lee Hazlewood, The Zombies, Irma Thomas, The Everly Brothers…

À 19 h, stade municipal, quai Sud du canal, Bisseuil. Durée : 1 h 30. Gratuit. Infos : mjc-ay.com

VENDREDI 7 JUILLET

VOI(X)LÀ L’ÉTÉ : LUCY JOY + THE BUTTSHAKERS

Deux concerts avec la slammeuse Lucie Joy, accompagnée par Margaux Monnois (violoncelle, violon, voix) et Quentin Camus-Dalle (percussions, bongas, congos), puis le groupe de soul The Buttshakers, porté par la voix de la charismatique Ciara Thompson. À 20 h, jardin de l’hôtel de ville, 7 bis, avenue de Champagne, Épernay. Entrée libre. Infos : epernay.fr

LOISIRS

VENDREDI 30 JUIN

LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY

Un rendez-vous gourmand qui propose d’associer un brasseur, un producteur de champagne et un producteur de jus de fruits à des commerçants de bouche du marché.

De 18 h à 20 h, halle Saint-Thibault, Épernay. Consommations payantes.

Infos : 03 26 53 54 68.

BAL DE PROMO - EPERNAY

Soirée réservée aux élèves de la 3e à la terminale fréquentant les établissements d’Épernay. Le thème retenu cette année : bal masqué. De 20 h 30 à 1 h, Palais des fêtes, Épernay. Tarif : 5 €

PATRIMOINE

Le musée a rendez-vous

avec Indiana Jones

Al’occasion de la sortie du cinquième volet de la série

Indiana Jones, le musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Épernay et le cinéma Le Palace s’associent une nouvelle fois pour croiser les regards sur le champagne, l’archéologie et le patrimoine. Ce dimanche 2 juillet, une visite guidée un peu particulière sera proposée au musée, à 11 h et 14 h. Les participants exploreront les collections du musée à la recherche d’un trésor caché, dans la peau d’un archéologue aguerri. Ensuite, à 16 h 30, c’est le film « Indiana Jones et le Cadran de la destinée », sorti quatre jours plus tôt, qui sera projeté au Palace à un tarif préférentiel. Dans ce dernier volet, le célèbre aventurier et professeur d’archéologie se retrouve plongé en pleine Guerre froide face à des nazis recrutés par les États-Unis pour battre l’Union soviétique dans la course à l'espace. Réalisé par James Mangold, spécialiste de films spectaculaires à gros budget (« Night and day », « Wolverine », « Le Mans 66 »…), ce cinquième opus est le dernier dans lequel jouera Harrison Ford, qui a annoncé, lors du Festival de Cannes 2023, où le film a été présenté hors compétition, qu’il en avait terminé avec le personnage iconique né en 1981. Il aura la lourde tâche de clore une saga culte et de faire oublier le précédent épisode, « Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal », jugé durement par la plupart des critiques et des fans de l’archéologue au fédora et au fouet.

Simon Ksiazenicki

4 Visite guidée, dimanche 2 juillet, à 11 h et 14 h, musée d’Épernay. Tarifs : de 3,20 à 5,30 € ; « Indiana Jones et le Cadran de la destinée », dimanche 2 juillet, à 16 h 30, cinéma Le Palace, Épernay. Tarifs : 5 et 6 €.

Cinéma

Infos : 03 26 53 54 62 et epernay.fr

SAMEDI 1ER JUILLET

SAMEDI COMPTINES - MÉDIATHÈQUE ÉPERNAY

George, joyeux chien aux yeux bleus et aux oreilles tombantes, se trouve face à un grand dilemme : obéir à son jeune maître Harris et rester sage durant son absence ou succomber à ses pulsions animales. De 0 à 3 ans.

À 10 h 30, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur-Langevin, Épernay. Durée : 30’. Infos : mediatheque.epernay.fr

SAMEDI 1ER JUILLET

LES BLIDA’S EN FOLIE - VAL-DE-LIVRE

Retrouvez plus de 30 producteurs locaux de la Montagne de Reims et alentours lors de cette journée organisée à la Distillerie Guillon. De 10 h à 20 h, Distillerie Guillon, hameau de Vertuelle, Val-de-Livre. Tarif : 15 € pour 2 adultes.

DU VENDREDI 7 AU DIMANCHE 16 JUILLET

FÊTE FORAINE - ÉPERNAY

La traditionnelle fête foraine estivale est de retour avec plus de 35 attractions. Cette année, elle se tiendra au parking Raoul-Chandon. Parking Raoul-Chandon, rue des Petits Prés, Épernay. Accès libre.

CINÉMA

LUNDI 3 JUILLET

VOI(X)LÀ L’ÉTÉ : « LOULOU » - LE PALACE

Projection du film « Loulou » (1929), mis en musique par Airelle Besson (trompette) et Benjamin Moussay (piano).

À 20 h, cinéma Le Palace, Épernay. Durée : 2 h 13. Entrée libre.

Infos : epernay.fr

LE PALACE

33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du vendredi 30 juin au mardi 4 juillet 2023

CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE dim 10H45 mar 17H

SOLEIL VERT sam 16H30* mar 14H20*

LA GRANDE AVENTURE DE NON-NON dim 10H45

LOULOU CINÉ-CONCERT lun 20H

INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE ven 14H - 17H 20H15 sam 14H - 17H15 21H dim 14H - 16H30 20H lun 14H - 17H 20H30 mar 14H - 17H 20H

RUBY, L’ADO KRAKEN ven 20H45 sam 14H15 - 16H45 19H15 dim

10H45 - 14H20 17H30 lun 14H20 - 17H 20H45 mar 14H20 - 17H

20H20

FARANG ven 17H - 20H45 sam 16H45 - 21H30 dim 17H - 20H30 lun 14H20 - 20H45 mar 14H20 - 20H30

LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD ven 14H20 - 20H45 sam 14H15 - 16H45 19H dim 11H - 17H15 lun 17H - 20H45 mar14H20 - 17H

L’ÎLE ROUGE ven 17H sam 17H dim 17H30 lun 14H20 mar 20H30

ELEMENTAIRE ven 17H - 20H45 sam14H15 - 16H45 19H15 dim 10H30 - 14H45 17H3020H20 lun 14H20 - 17H 20H45 mar 14H20 - 17H 20H20

38°5 QUAI DES ORFÈVRES ven 14H20 - 17H sam 19H dim 17H lun 17H

SISU - DE L’OR ET DU SANG ven 14H20 sam 21H30 dim 11H - 20H30 lun 17H mar 17H

WAHOU ! ven 14H20 sam 14H15 - 21H30 dim 10H30

THE FLASH ven 20H30 sam 21H15 dim 20H15 lun 20H30 mar 20H

SEXYGÉNAIRES ven 14H20 sam 19H15 dim 14H20 mar 17H

TRANSFORMERS : RISE OF THE BEASTS ven 20H30 sam 21H15 dim 20H30 mar 20H30

DES MAINS EN OR sam 14H15 dim 14H45 lun 14H20

SPIDERMAN ACROSS THE SPIDER-VERSE sam 14H - 21H15 dim 14H30 - 20H30 mar 14H

LA PETITE SIRÈNE ven 17H dim 14H30

*VOST

La célèbre Louise Brooks incarne Loulou, en 1929. © Tamasa Distribution

Après ce cinquième opus, Harrison Ford, 80 ans, raccrochera son iconique fédora.

Aÿ, galerie d'art à ciel ouvert

C IRQUE

Furies poursuit sa route à Châlons, Reims et Dormans

Deux ans après une dernière édition qui s’était étalée durant tout l’été en raison de la pandémie, Artitude revient pour une cinquième mouture plus conforme à ses habitudes, ces samedi 1er et dimanche 2 juillet. Après avoir proposé Mai Musical, il y a quelques semaines, l’association Aÿ Festiv’ renoue avec sa grande biennale consacrée aux arts plastiques en rassemblant plus de 100 artistes dans dix-sept lieux d’exposition. Les maisons de champagne et des habitants d’Aÿ mettront à disposition leur cour pour accueillir des créateurs d’ici (Aÿ, Épernay, Vertus, Reims, Châlons…) et d’ailleurs, amateurs et professionnels. Peintres, photographes, sculpteurs, dessinateurs, aquarellistes, graveurs et autres artistes dévoileront leurs talents aux 3 000 visiteurs attendus pendant deux jours dans les rues d'Aÿ. Des artistes animeront gratuitement des ateliers pour enfants et adultes, les samedi et dimanche, de 10 h à 18 h, et deux conférences seront proposées le dimanche : « Photographes et peintres de la fin du XIXe siècle » par Patrick Adam, à 11 h, et « Le maître verrier Jean Daum » par Marie-Thé Nolleau, à 14 h. Sans oublier la musique, avec le Jumbo Jazz Band, samedi, à 16 h, place Henri-Martin, et la fanfare itinérante Karpates Show, le dimanche après-midi. Enfin, pour ne rien gâcher au plaisir des amateurs d’art, de nombreuses propositions de restauration et de bar à champagne seront à retrouver au cœur de la commune.

Simon Ksiazenicki

4 Artitude, samedi 1er et dimanche 2 juillet, de 10 h à 21 h 30, Aÿ-Champagne. Accès libre.

Chiner

SAMEDI 1ER JUILLET

CHÂLONS - FOIRE AUX LIVRES ET PETITE

BROCANTE Par les Amis du musée de la machine à coudre

10 h à 19 h - 13, place des Buttes

DIMANCHE 2 JUILLET

AVENAY-VAL-D'OR – VIDE-GRENIERS

À partir de 6 h – Centre du village

BIGNICOURT-SUR-MARNE – VIDE-GRENIERS

À partir de 6 h – Centre du village

CHÂLONS - FOIRE AUX LIVRES ET PETITE

BROCANTE Par les Amis du musée de la machine à coudre 10 h à 19 h - 13, place des Buttes

FÈRE-EN-TARDENOIS (AISNE) - VIDE-GRE-

NIERS à partir de 6 h - Centre du village

GIONGES – VIDE-GRENIERS

À partir de 6 h – Centre du village

Jussecourt-Minecourt – Vide-greniers

À partir de 6 h – Centre du village

MAREUIL-LE-PORT - VIDE-DRESSING

10 h à 18 h - 13, rue des Écoles

MONCETZ-LONGEVAS – VIDE-GRENIERS

À partir de 6 h – Centre du village

REIMS - LES PUCES

À partir de 8 h - Halles du Boulingrin

RILLY-LA-MONTAGNE – VIDE-GRENIERS

À partir de 6 h – Centre du village

Réputée pour le festival qu'elle orchestre tous les ans à Châlons, l'association Furies porte également, depuis 2005, le concept itinérant du Théâtre des routes. Sa vocation : faire essaimer du printemps à l'automne les arts du cirque et de la rue là où on ne les attend pas. Il s'installera ce samedi à SaintMemmie, dans l'agglomération châlonnaise, avec la compagnie Two et sa dernière création, « Rino ». Complices circassiens de longue date, Ricardo et Noémie Bouissou forment un duo radiophonique hors pair sur vélo acrobatique et explorent, à coups de pédales et de riffs de guitare amplifiés, leurs rêves les plus fous et les plus absurdes. Mercredi 5 juillet, le quartier Wilson à Reims accueillera La Dépliante et Antoine Nicaud, issu de l'académie Fratellini. Dans son nouveau spectacle intitulé « Fidji », ce comédien spécialiste des sangles et du mât chinois incarne Starsky, un personnage clownesque à la recherche de son chat. Mais pas n'importe quel chat. Cet animal possède, outre son appétence pour chasser les souris et toiser les humains, un pouvoir très spécial qui bousculera nos idées préconçues et notre vision du monde. Furies fera ensuite escale du côté de Dormans, le temps d'une rencontre avec la jeune compagnie Azul, le 7 juillet. Créée à quatre mains par Santiago Howard et Violeta Campos, la pièce chorégraphique « Materia » mêle cirque contemporain, expression corporelle à travers l'objet, en l'occurrence une planche de bois, arts visuels et recherche scénographique. L'expérience promet de surprendre les publics.

Sonia Legendre

4 Théâtre des routes - Samedi 1er juillet à 19 h, esplanade du gymnase Le Corbusier, Saint-Memmie Mercredi 5 juillet à 17 h 30, place Lili et Nadia Boulanger, quartier Wilson, Reims Vendredi 7 juillet à 18 h, cours du centre social, rue du Général-Leclerc, Dormans Accès libre. Infos : furies.fr.

C ONCERTS

Reims swingue au Boulingrin

SAINT-ETIENNE-AU-TEMPLE – VIDE-GRENIERS

À partir de 7 h – Centre du village

SAINTE-MARIE-DU-LAC-NUISEMENT – VIDE-

GRENIERS

À partir de 6 h – Centre du village

SERMAIZE-LES-BAINS – VIDE-GRENIERS

À partir de 6 h – Rue du Docteur Fritsch, autour de l'école

VERDON – VIDE-GRENIERS

À partir de 6 h – Centre du village

Alors que le programme des concerts d'un Été à Reims a démarré dès début juin sur la scène du Crypto, il s'intensifie à partir de ce week-end, avec la toute première date de l'événement Jazz au Boulingrin. Sur la scène installée rue du Temple, Jazzus, organisateur du Sunnyside festival à Reims, dont la prochaine édition aura lieu du 11 au 15 octobre prochains, a invité sept groupes et artistes, cinq à découvrir en juillet et deux en août. La saison démarre donc ce samedi 1er juillet, à 19 h 30, avec la venue du brass band Solar Ship. Autour de l'énergie apportée par les cuivres (sousaphone et saxophone), ce combo improvise une danse sur une rythmique contrebasse et batterie inspirée de musique afro, rock ou encore hip-hop. Le Jeanne Michard Latin quintet enchaînera la semaine suivante, le samedi 8 juillet, également à 19 h 30, avec son jazz latin et afro-cubain. En effet, Jeanne Michard propose avec son quintet des compositions mêlant des rythmiques traditionnelles aux cadences et au phrasé qu'on attribue au courant jazz bebop des années 40. La suite de la programmation est à l'avenant et se poursuivra jusqu'au 26 août.

Julien Debant

Le sculpteur châlonnais, Juan Carlo Carillo, sera de la partie. © Aÿ Festiv

4 Jazz au Boulingrin, programmation complète sur reims.fr

Le groupe Solar Ship ouvre la saison de Jazz au Boulingrin. © DR

La jeune compagnie Azul présentera sa nouvelle pièce chorégraphique et circassienne à Dormans. © Mabel Ojea

L’horoscope Météo

C’est une semaine riche en événements qui pourrait vous amener des contacts forts intéressants pour l'avenir. N'hésitez pas à aller au-devant des autres et à faire des déplacements, si nécessaire.

Soyez ferme et luttez pour vos droits. Cependant, faites le d'une façon positive, afin de ne pas susciter des iniquités. Sinon, des projets intéressants et de bonnes opportunités apparaissent.

Vous allez vivre une semaine trépidante. Vous allez rencontrer des personnes qui vont vous donner des possibilités de régler des problèmes considérés jusque là comme insolubles.

Sur le plan professionnel : il peut y avoir des problèmes dans le cadre d'un accord existant. N'attaquez pas de front, ne forcez pas la situation, la solution viendra de l'extérieur.

Bien dans votre peau et dans votre tête, vous serez un véritable rayon de soleil. Vous constaterez que beaucoup de relations viendront, soudainement, demander de vos nouvelles.

Sur le plan matériel, des changements sont favorisés ou alors un voyage est possible. Une évolution nouvelle se profile à l'horizon, mais veiller à ne rien négliger.

BALANCE du 23.09 au 22.10

Attention aux dépenses impulsives qui mettraient votre trésorerie en péril. Parfois, les choses les plus simples sont souvent les plus belles ! Laissez-vous surprendre.

SCORPION du 23.10 au 22.11

Vous serez reçu cinq sur cinq, alors exprimez vous sans retenue. Ne craignez pas de passer pour un original. Montrez-vous inventif. Vos initiatives seront bien perçues.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12

Il est temps de renforcer les relations existantes en passant plus de temps avec vos proches. Une rencontre intéressante est possible, alors, provoquez un peu les choses.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Dans votre vie professionnelle, les rencontres seront à la fois insolites et enrichissantes. Les propositions afflueront. Restez ferme et, surtout, ne vous engagez pas : ce n'est pas le moment.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Si vous attendez l'impossible, alors préparez-vous à la déception. Vos exigences ne sont pas réalisables dans l'état actuel des choses. Alors, réduisez vos attentes et soyez patient.

POISSONS du 20.02 au 20.03

Vous retrouvez le moral et un grand sourire illuminera votre visage. Votre humour et votre spontanéité seront très appréciés. Croquez la vie par tous les bouts.

Qualité de l’air

La CLCV vous informe

Copropriétés : plan pluriannuel de travaux

Selon la loi « Climat et résilience » (Art. 14-2.-I.), dans les copropriétés, à l'expiration d'un délai de quinze ans à compter de la construction de l'immeuble d’habitation, un projet de plan pluriannuel de travaux est élaboré. Il comprend la liste des travaux nécessaires à la sauvegarde de l'immeuble, à la préservation de la santé et de la sécurité des occupants, à la réalisation d'économies d'énergie et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il est complété par une estimation sommaire du coût de ces travaux. Il est présenté à la première assemblée générale des copropriétaires qui suit son élaboration ou sa révision. Lorsqu’il fait apparaître la nécessité de réaliser des travaux au cours des dix prochaines années, le syndic inscrit à l'ordre du jour de cette assemblée générale la question de l'adoption de tout ou partie du projet de plan pluriannuel de travaux, qui est soumise à la majorité des voix de tous les copropriétaires.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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