Pyrénnées sur Mer

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Cabotages Coastwise

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SIX MILLES EN MER, QUATRE PAS À TERRE - SIX MILES OFFSHORE, FOUR STEPS ASHORE

PYRÉNÉE SUR MER Gratuit

CERBÈRE - BANUYLS - PORT VENDRES COLLIURE - ARGELÈS

Free


Le Conseil Général des P.O. présente

Festival Musical 

en Pyrénées-Orientales

Édition 2009 22 juin

Veillée des Feux de la Saint-Jean

26, 27 et 28 juin Concours internationaux de Piano à Collioure

1er juillet

Concert : Festival Pablo Casals

2 juillet

15 juillet

Récital « Mélodies et chansons de toujours »

16 juillet

Concert : Orchestre à cordes et percussions

21 et 28 juillet Musiques du monde

Concert : Orchestre National de Montpellier

31 juillet

3, 10, 17 et 24 juillet

du 1er au 6 août

Aux frontières du Jazz

4, 11, 18 et 25 juillet Nuits Underground

5 et 26 juillet et 2 et 23 août

Dimanches de Serrabona

7 juillet

Concert : Orchestre de Catalogne

Concert : Opéra Mosset L’avare : Théatre à Collioure

11 août

Concert : Les 4 saisons de Vivaldi

28, 29 et 30 août Guitares au Palais

6 Expositions...

cg66.fr

L a c u l t u r e p o u r t o u s , t o u t e l ’ a n n é e !


faut aussi les bateaux et les matériels pour cela. Le plaisancier côtier un vrai marin : Qu’est-ce qui est le plus difficile : se faire porter des jours et des jours par les Alizés dans le désert bleu, ou naviguer au gré des trente-deux vents de Méditerranée, entre caps, roches affleurantes, bancs de sable, chalutiers et ferries ? Qu’est-ce qui est le plus dangereux quand survient le coup de vent : la pleine mer qui offre toujours de l’eau à courir ou la côte pour s’y faire drosser ? Qu’est-ce qui demande les plus grandes qualités de manœuvrier : une longue route au pilote automatique ou des bords à tirer d’ici à là, des ports encombrés d’où il faut entrer et sortir tous les jours, des calanques étroites ou des hauts-fonds sableux pour y jeter l’ancre ? Cabotages va vous accompagner pour la troisième saison le long de cette bande des six milles, la plus complexe, la plus spectaculaire, la plus riche des zones de navigation. Et aussi pour les quatre pas que vous ferez à terre, à la découverte des trésors des villes d’escale, entre amusement, culture et gourmandise. Bonne navigation !

par Christophe Naigeon, Alain Pasquet

cabtages

Vous n’avez pas devant vous une année sabbatique, pas de yacht préparé «TDM», pas envie d’affronter les quarantièmes rugissants ou les typhons de la mer de Chine ? Vous êtes comme nous, comme 95% des plaisanciers. Cabotages.Coastwise et Cabotages.fr sont là pour vous donner envie de sortir du port plus souvent, d’aller en week-end jusqu’à l’escale ou au mouillage d’à côté, de partir pour des raids côtiers à la découverte d’univers qui changent mille après mille. Cerbère – Sainte Maxime par la route des côtes n’est pas Saint Malo – Pointe à Pitre de la Route du Rhum. Pourtant, la plaisance de cabotage est affaire de navigateurs. Il faut la technique et le coup d’œil, une vigilance constante, savoir anticiper les caprices de la météo, négocier sans cesse sa route avec les autres. Il

You’re not taking a gap year, don’t have a yacht equipped for a round-theworld trip, you don’t fancy facing the roaring forty or the China Sea typhoons? In that case, you’re just like us, like 95% of pleasure-boaters. Cabotages.Coastwise et Cabotages.fr are there to encourage you to leave the harbour more often, to take off for the weekend to the next port of call or berth, to go off on coastal treks to discover an area that changes mile by mile. Cerbère – Sainte Maxime by the coast is not the same as Saint Malo – Pointe à Pitre by the Route du Rhum, and yet, the pleasure of coastal navigation is a matter for seafarers. You need to have technique and a quick eye, be permanently vigilant, know how to anticipate the whims of the weather, constantly negotiate your journey with the other seafarers. You also need the boats and equipment for that. The coastal pleasure-boater is a real sailor! Which is hardest: being carried for days on end by the trade winds in the blue desert, or navigating according to the thirty-two winds of the Mediterranean, between capes, underwater

rocks, sand banks, trawlers and ferries? Which is more dangerous when there’s a sudden gust of wind: the open sea where there’s always plenty of water to sail in or the coast that you can drift towards? Which requires the greatest qualities of manoeuvre: a long journey on automatic pilot or tacking here and there, jammed ports that you have to enter and exit every day, narrow creeks and sandy shallows for casting anchor? Cabotages will be your guide for the third season running, along this sixmile long strip of the most complex, most spectacular and richest navigation areas, and also for the four paces that you will travel on land, to discover the treasures in the nearby towns, including amusement, culture and gourmet food. Enjoy your sailing!

CERBÈRE 4 - 5 BANUYLS 6 - 7 PORT VENDRES 8 - 9 COLLIURE 10 - 11 ARGELÈS 12 - 13

SOMMAIRE

Une ville dans chaque port… Plans, bonnes adresses et découvertes 14-21

nos coups de cœur

LE JEU DE

LES CABOTEURS Le bateau idéal… 22

Les bons équipements… 24

Pourquoi pas un sixty-forty ?

Pour caboter en sécurité.

Environnement 23

Energie 25

Des idées pour naviguer propre

Bien gérer vos batteries

AU FIL DE…

34 Cabotages.Coastwise et la

Des côtes : 26-27

L’air : 30-31

Librairie Maritime Outremer

Les aires protégées

Les goélands

L’eau : 28-29

Du temps : 32-33

convient tous les caboteurs à participer au

La pêche des “amateurs”

Des vins, des amphores, des bateaux

Cabotages.Coastwise est publié par Bastaque Éditions 16 rue Garenne, 34200 Sète. Directeur de publication, dir. commercial : Alain Pasquet Dir. de la rédaction, rédacteur en chef : Christophe Naigeon Rédaction : Emma Chazelles, Jeanne Chemin, Guy Brevet, Claude Roger. Agenda : Julia Chaine Maquette : Emmanuelle Grimaud, Richard Moris

Partenariat publicité : Patrick Faure, Thierry Dutto Imprimerie : Gieza Services - Espagne Encre : SunChemical Certified Publicité : contact@cabotages.fr Rédaction : redaction@cabotages.fr Tél : 04 67 17 14 30 - Fax 04 67 17 14 32 ISBN : XXXXXXX - Dépôt légal mai 2009

Contact Météo France : serpc@meteo.com

PRIX THÉTIS

de la nouvelle maritime

ouvert à tous les écrivains de plus de 16 ans, amateurs ou ayant déjà été édités. Les trois meilleures nouvelles gagneront des bons d'achat à la Librairie Maritime Outremer. Les 40 meilleures seront publiées sur notre site web. Règlement à consulter sur www.cabotages.fr


Cerbère

Trains de vagues sur ville ferroviaire Cerbère, autrefois ville-gare prospère ruinée par la disparition des frontières, des douaniers et des transitaires, a vu son port ravagé par une tempête. Mais reste un mouillage plein de charme. Cerbère ne pouvait accueillir que quelques bateaux sur un ponton installé pour l’été. En 2009, aucune embarcation ne pourra s’y amarrer. La tempête du 27 décembre 2008 a démoli la digue, transporté ses blocs de pierre de plusieurs tonnes 40 m plus loin. Pendant huit heures, des vagues entre six et douze mètres ont déferlé jusqu’au parvis de l’église. Pas une maison, pas un café du front de mer qui n’ait eu façade, fenêtres, vitrine, terrasse, bombardés par les pierres, arrachés par le vent, écrasés par les masses d’eau en furie. LE CURÉ TROUVE DES SPONSORS De tous les ports de la Côte Vermeille, Cerbère faisait sans doute parti des plus exposés à ces énormes trains de vagues venus de l’est. Si cet été le temps est au beau, tentez quand même un mouillage pour profiter du charme un peu nostalgique de cette ville à la drôle d’histoire. À droite en entrant, attention aux îlots Campagnies (ou Canadell), magnifiques pour une baignade comme pour un échouage ! À gauche, le cap Cerbère, connu pour son phare qui fonctionne grâce au soleil (presque tout le temps), son effet venturi en cas de vent (souvent) et son ressac en cas de houle (parfois).

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steps ashore pas à terre

De nuit, dans l’axe de l’entrée, si les traditions sont respectées, vous pourrez voir la grande rosace illuminée de l’église Saint Sauveur. Ce monument aux couleurs tarama et crevette vaut plus pour l’anecdote que pour l’architecture : à la fin du XIXe siècle, Cerbère, simple hameau de Banyuls, n’avait qu’une chapelle, insuffisante pour les élégantes bourgeoises et leurs maris en redingote. Un gros et riche producteur de vin de messe qui se trouvait également être le curé du cru, acheta des terrains communaux pour en faire don à l’église (un siècle après la Révolution…). Avec son bon argent et celui prélevé chez les notables en échange d’une place au nom des sponsors, il y eut donc une église digne de la bonne société, puis une école catholique et un orphelinat. LOURDES ET NOBLES CATALANES Autre «monument» qui ne peut passer inaperçu, le viaduc qui barre de ses piliers le flanc nord de la baie. Ouverte sur le monde par ses voies ferrées, Cerbère est restée enclavée jusqu’à une date récente, faute de voie routière. Ce n’est qu’en 1913 que la route Cerbère-Banyuls – 123 virages pour 10 km – sera inaugurée. Jusquelà, le trafic commercial avec les communes voisines se faisait à bord des lourdes

Le cap Cerbère

et nobles catalanes. Imaginons couler dans les fonds des embarcations le jus des raisins vendangés sur les hauteurs de Cerbère, transportés à la voile vers les caves de Banyuls… La corniche actuelle est plus récente. Belle ou laide, elle fait partie du paysage comme le centre de plongée et son incongrue façade à vitrail, comme les arches de la voie ferrée (construites par Eiffel), et… l’hôtel Belvédère du Rayon Vert où la bonne société faisait la fête (voir 4 Pas à Terre) avant que la Guerre d’Espagne de mette fin aux frivolités. TRANSITAIRES ET TRIEUSES D’ORANGE Depuis le creusement du tunnel vers l’Espagne en 1878, l’histoire de Cerbère est liée au train. Vins, minerais, fruits et légumes sont passés dans cette immense gare dont on prend la mesure en montant au premier virage sur la route de Port Bou. La frontière a fait la richesse de Cerbère : 250 douaniers, des centaines d’employés des chemins de fer et d’ouvriers, et, surtout, jusqu’à 65 transitaires. Ceux-ci amassèrent des fortunes : chaque

Prenez la peine de monter sur la route de Port Bou. Vous y aurez une vue bien différente de ce que vous voyez de la mer, notamment sur la gare et l’hôtel Belvédère du Rayon Vert. Ce bâtiment en forme d’étrave de bateau, construit en bordure de voie ferrée prend dans cet axe une toute autre allure. Premier bâtiment au monde à être construit en ciment armé à cause de l’étroitesse de sa base qui exigeait des prouesses techniques, ce palace achevé en 1932 après sept ans de chantier est un lieu privé, classé monument historique. Il n’est pas officiellement visitable mais on peut y louer des petits studios «dans leur jus» avec une vue splendide sur la baie. Jackie, la gardienne, est une intarissable amoureuse

année pour la Saint Sauveur, ils se retrouvaient tous sur la place de la République et l’arrosaient de champagne… On raconte même qu’ils allumaient leurs cigares avec des billets ! Puis l’Europe sans frontières a cassé la machine à sous… Vu de l’autre côté de la Lutte des classes façon Zola, une autre histoire : pour une différence de 23 cm dans l’écartement des voies françaises et espagnoles, passagers et marchandises ont du changer de train à Cerbère. Arrêt-buffet pour les uns, transbordement pour les autres. Pendant 80 ans, 5.000 «dockers» ont charrié 20 millions de tonnes d’agrumes et 15 millions de tonnes de marchandises diverses. La grève des transbordeuses d’oranges qui a duré presque un an a été la première mouvement social exclusivement féminin de l’histoire (voir www.cabotages.fr). Grèves, revers de fortune, tempêtes, Cerbère ne s’est jamais laissé abattre. Une belle escale toujours riche de ­souvenirs.

du lieu et on la comprend. Salle de cinéma avec piano pour les films muets, carrelages, boiseries et vitres à biseau, marbres blancs et aluminium associés, fresques kitsch peintes par un client insolvable… c’est un décor de film fantastique. Pour réserver, appelez le 04 68 88 41 54. Pour 60 € le studio pour 4 personnes, vous verrez le Rayon vert au lever du soleil. C’est fou, non ? Take the trouble to go up the Port Bou road, and you will get an entirely different view than you get from the sea, particularly of the station and the ‘Hôtel Belvédère du Rayon Vert’. This building, designed in the shape of a ship’s stem and located right next to the railway, takes on a completely different appearance from this angle. It was

Christophe Naigeon Emma Chazelles

the first building in the world to be built with reinforced concrete because of the narrowness of its foundations. This required great technical skill, and the hotel was completed in 1932 after seven years of work. It is a privately-owned building and a classified historical monument. Officially, it is not open for visitors but you can rent small studio apartments ‘in their original state’ with a magnificent view over the bay. Jackie, the caretaker, has an indefatigable love for the place, and you can understand why. There’s a cinema room with a piano for silent films, magnificent tiling, wood panelling and windowpanes with bevelled edges. The white marble is framed with aluminium and there are kitsch frescoes painted by a bankrupt client – it is like something out of a fantasy film. To book, call 04.68.88.41.54. For €60 you can rent the 4-person studio apartment, and see the green ray (Rayon Vert) at sunrise. What a find!

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A railway town assaulted by the waves

Don’t muddle them up! From afar, Sète’s Cerbère used to have a few moorings on a summer jetty, but in 2009, there won’t be any available. The storm of 27 December 2008 destroyed the harbour wall and shifted its huge stone blocks weighing several tonnes 40m further up. For eight hours, waves of between six and twelve metres pounded down as far up as the town church and its square. There was not a single house or café on the seafront that didn’t have their walls, windows and shop fronts bombarded with rocks, ripped apart by the wind and crushed under heaving masses of furious water. Of all the ports on the Côte Vermeille, Cerbère was undoubtedly most vulnerable to the enormous waves that moved in from the East. Nonetheless, if the weather is good this summer, try dropping anchor here, and experience the slightly nostalgic charm of this town at the mercy of history. PARISH PRIEST COUGHS UP TO BUILD THE CHURCH On the right as you come in, don’t miss the ‘Îlots Campagnies’ (or ‘Îlots Canadell’), which are great for a quick swim…and for running aground on if you’re not careful! On the left is Cap Cerbère, famous for its solar-powered lighthouse (the sun shines here almost all the time), the wind funnel it creates when the wind blows (as it often does) and the power of its backwash when the swell rises (as occasionally it does). At night, if all is the same as it has been for years, you can see the huge illuminated rosette window of the ‘Église Saint Sauveur’ from the harbour channel. The story behind this taramasalata-and-shrimp-pink monument is a lot more interesting than the edifice itself. At the end of the 19th century, Cerbère was no more than an outlying hamlet of Banyuls,

Station and hotel

and had no more than a chapel, which was not enough for its elegant bourgeois ladies and their frock-coat wearing husbands. A rich Eucharist wine producer, who also happened to be the parish priest, bought up some communal land in order to donate it to the church (a century after the Revolution). His money, together with contributions taken from worthy men of the town in exchange for a place on the contributors’ list, was enough to build a church that met the demands of high society, and then build a Catholic school and an orphanage. THE TRADITION OF CATALAN BOATS The other ‘monument’ that you won’t miss is the viaduct whose pillars mark out the northern end of the bay. Although the railways opened Cerbère up to the world, it remained quite isolated until very recently, because it had no road. It was only in 1913 that the CerbèreBanyuls road – with 123 bends along its 10km – was built. Until then, merchandise was transported to and from neighbouring towns on board the noble Catalan fishing boats. It is difficult to imagine, isn’t it? The fresh juice of the grapes harvested on the Cerbère heights dripping down into the bottom of the boats, being carried by sailing boat to the wine cellars of Banyuls… Today’s coast road is much more modern. Whether you think it beautiful or ugly, it is an essential part of the landscape, as is the diving centre with its incongruous stained glass window, the railway arches (built by Eiffel), and…the ‘Hôtel Belvédère du Rayon Vert’ where high society parties were held (see 4 Pas à Terre), before the Spanish Civil War put an end to such frivolity. FREIGHT AGENTS AND ORANGE SORTERS Since the tunnel to Spain was built in 1878, Cerbère’s history has been linked to the railways. Wines, mineral ore, fruit and vegetables came through this huge station, the size of which can only really be taken in if you climb to the first turn in the Port Bou road. The border was what made Cerbère rich. It meant 250 customs officials, hundreds of railway employees and workers, and most importantly, up to 65 freight agents. They made fortunes. Every year to celebrate the Transfiguration they all gathered at the ‘Place de la République’ and downed champagne. It is said that they even lit their cigars with bank notes! But then a borderless Europe put a stop to all that. If you take a Zola-esque look from the other side of the class struggle, you get a different story. Because of a 23 cm difference in the French and Spanish railway gauges, passengers and goods were forced to change trains at Cerbère. This meant a meal break for some, and heavy transhipment work for others. Over an 80–year period, 5,000 «Dockers» hauled 20 million tonnes of citrus fruit and 15 million tonnes of other goods from train to train. The orange handler women’s strike, which lasted nearly a year, was the first exclusively female social protest in history (see www.cabotages.fr). Through all the strikes, the twists of fate and the storms, Cerbère has never given up. It is a beautiful place to stop that will leave you with some wonderful memories.

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Cerbère was once a prosperous railway town that has been ruined by the disappearance of European borders, customs officials and freight agents. Now it has had its port destroyed by a violent storm. Nevertheless it remains a charming little anchorage.

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Le bar fumoir

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www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 5

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Banuyls

Du sucre dans le sel Ancien grand port de pêche à la voile, aujourd’hui escale d’exception pour l’accueil, banyuls est la capitale du vin doux qui porte son nom. Mais il y a aussi d’autres découvertes à faire, d’autres histoires à raconter. Trois amers forment un alignement presque parfait sur la ligne des 42°29’N : la bouée nord de la réserve marine de Cerbère-Banyuls, le centre héliomarin dans la première anse au nord du port et la tour Madloc à 656 m d’altitude sur la crête du massif des Albères. Quand vous êtes au sud de la première, vous ne devez pas dépasser 8 nœuds et la pêche est interdite. Allez-y avec l’un des clubs de plongée de l’endroit. Le second, bien placé devant une plage ne vous est souhaité qu’en cas de problème de santé. Le troisième est une ancienne tour de guet pour surveiller pirates et flottes ennemies, construite en 1285. En cas d’alerte, elle communiquait avec deux tours voisines par à un système de feux

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(flammes la nuit, fumée le jour) : la tour Massane au nord-ouest et, au sud-est, la tour Carroig, aujourd’hui disparue. UN TROPHÉE ET UN AQUARIUM Comme les autres ports, Banyuls n’est pas protégé des coups de mer d’est et de nordest. L’entrée est très délicate par vent marin violent et, si on se rate, mieux vaut finir en surf sur la plage plutôt qu’en vrac sur les cailloux en embuscade derrière le feu vert. Une fois dedans, c’est un abri tout à fait satisfaisant et une halte haut de gamme : Banyuls a reçu le trophée de la meilleure escale de Méditerranée au salon nautique de Paris en 2008. Qu’on se le dise ! Deux autres amers d’évidence peuvent aussi guider le plaisancier : les arcades

steps ashore pas à terre

Une fois le bateau en sécurité, plusieurs choix s’offrent à vous : visiter l’aquarium (voir plus haut), grimper à la chapelle de la Salette (quelques kilomètre de montée mais une vue splendide), parcourir le sentier du littoral vers le Cap Béar en passant par la baie des Paulilles. Mais le choix qui s’impose est de faire une plongée dans la réserve marine de Cerbère-Banyuls dont l’essentiel des 65 ha se trouve sur cette dernière commune. Ici, ce ne sont pas les clubs de plongée qui manquent. Quatre coups de palmes, donc, pour découvrir à la fois les archi-

tectures rocheuses intéressantes, une flore subaquatique comme on n’en voit plus mais, surtout, des poissons qui ont perdu l’habitude de se méfier des humains. Une zone de réserve totale près du cap Rédéris, balisée par des bittes jaunes dans les rochers, prohibe toute activité humaine. Et surtout, chose étonnante, un sentier sous-marin sonorisé et commenté par un tuba spécial qui transmet les vibrations par les dents et les os crâniens, a aussi été aménagé sur 250 m. Renseignez-vous à l’Office de tourisme, sur la place de ville ou au 04 68 88 56 87.

qui supportent la route de côte sur la face nord du port et, face sud, le grand bâtiment blanc du laboratoire Arago de l’Université Pierre et Marie Curie qui abrite plusieurs laboratoires publics et privés. C’est par là qu’il faut vous diriger pour aller vers la capitainerie et, quand vous serez à pied, vers le très bel aquarium attenant. Si vous ne plongez pas, allez au moins profiter au sec de ses collections : plus de 200 espèces de poissons et d’invertébrés. CHAPELLE ET PATTES DE COQ Une autre curiosité qui attire le regard est une petite chapelle construite sur une colline presque dans l’axe du port. La chapelle de la Salette tient son nom de

Chapelle de la Salette

Notre Dame de la Salette, dans les Alpes. Cette bizarrerie toponymique s’explique par une histoire humaine, presque un conte : «il était une fois un riche propriétaire, le baron Reig, qui ne pouvait avoir d’enfant. Très pieu, il allait chaque année prier au sanctuaire de la Salette, en Isère. Mais ces voyages étant trop fatigants, il fit construire une chapelle éponyme au dessus de Banyuls… Lorsqu’il mourut, il fit don de ses vignes aux communes où il en avait avec pour obligation de les donner à travailler aux pauvres et de faire chaque année un pèlerinage de Banyuls à la chapelle. Le second vœu est encore satisfait de nos jours, en juin. Fin». Autour, le paysage est marqué par la géométrie des rangs de ceps et des

Once you’ve got your boat tied up, you have a number of choices - the aquarium (see above), the ‘Chapelle de la Salette’ (a few kilometres climb, but worth the view) or the coastal path to Cap Béar with a stop off at Paulilles bay. But what you must do is go diving in the Cerbère-Banyuls marine reserve whose 65 hectares are located just off Banyuls. Get your flippers on and explore fascinating rock structures, subaquatic flora like you just don’t see anymore, and, best of all, fish that have forgotten that they’re supposed to be afraid of humans. A total conservation zone is marked out next to ‘Cap Rédéris’ by yellow bollards on the rocks and all human activity is prohibited. There is now also a 250m long underwater trail with commentary via a special snorkel, which transmits vibrations via your teeth and skull bones. Find out more at the Tourist Office in the town square, or on 04.68.88.56.87.

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«peus de gall», ces canaux de drainage en forme de pattes de coq qui évitent que la bonne terre schisteuse qui porte le terroir de Banyuls ne parte à la mer au premier orage. Et partout où les yeux se portent, les ceps descendent les pente jusqu’à la mer, entre les roches brunes et rouges, mettant du vert dans le bleu, du végétal dans le minéral, du vin dans l’eau et du sucre dans le sel. DYNAMITE ET ÉCOLOGIE Quand vous quitterez l’escale pour faire route vers le nord, faites une halte avant le cap Béar, dans l’anse des Paulilles, mélange de terres basses et de roches, avec ses deux plages – chose rare – et une histoire mouvementée. Après la défaite de 1870, Gambetta décida d’implanter une usine de poudre à canon, « le plus loin possible des frontières avec la Prusse ». Le site de Paulilles, qui dispose de l’eau douce nécessaire au traitement de la nitroglycérine (procédé Alfred Nobel) est choisi. Son isolement met la population en sécurité au cas où… On y crée un quai de chargement et dans la petite plaine, on construit l’usine. Quatre cents personnes y travaillent et, en 1960, on y produit 20 t de dynamite par jour.

Puis le marché de la dynamite… implose. En 1984, le site est fermé. En 1989, le promoteur Jean-Claude Méry l’achète avec le projet d’y faire une marina autour d’un port de 500 anneaux. Tollé dans la population. Pétitions, manifestations, lobbies. Finalement, c’est le Conservatoire du Littoral avec l’appui du Conseil général qui rachète les site pour en faire un lieu de préservation. Avec simplicité, bâtiments, jardins et littoral sont réhabilités. Ils accueillent désormais le public, un atelier de restauration de barques catalanes, un musée. Le mouillage est autorisé dans la baie. Nous le recommandons. Christophe Naigeon Emma Chazelles

Salt air and sweet wine Formerly a fishing port and now an anchorage well known for its warm welcome, Banyuls is home to the sweet wine that bears its name. But it is much more than that, and holds many more secrets to be discovered. It has three landmarks that are almost perfectly aligned on the 42°29’N line of latitude: the northern marker buoy of the Cerbère-Banyuls marine reserve, the ‘Centre Héliomarin’ health centre on the first bay to the north of the port and the ‘Tour Madloc’ at an altitude of 656 m on the summit of the Albères massif. If you’re south of the buoy, you are not allowed to go above 8 knots, and fishing is prohibited. Don’t miss the opportunity to explore this reserve with one of the local diving clubs. You only want to visit the ‘Centre Héliomarin’, which holds prime position on a beachfront, if you have health problems. And the ‘Tour Madloc’ is an old watchtower for spotting pirates and enemy ships, built in 1285. If there was trouble, it sent a warning to its two neighbouring towers – the ‘Tour Massane’ to the north-east and the ‘Tour Carroig’, now no more, to the south-east – via a beacon system (flames in the night, smoke in the day). A TROPHY AND AN AQUARIUM Like the other ports along this coast, Banyuls is not protected against the sea on its eastern and north-eastern sides. Getting into the harbour is a bit tricky in a strong southerly breeze, and if you mess up, you’re better off surfing in to the beach rather than ending up dumped on the pebbles which lurk behind the green light. But once you’re in, it’s a great little harbour and a top-class port of call. Banyuls won the trophy for the best Mediterranean yacht-stop at the Paris boat fair in 2008. Worth a visit, you could say! The amateur sailor can use two other highprofile landmarks to plot his way in - the archways that support the coast road on the northern side of the port, and on the south side, the big white building of the Arago laboratory at ‘Université Pierre et Marie Curie’, home to a number of laboratories, both public and private. That’s the way you need to head to get to the harbour authority offices and, once you’ve landed, to the beautiful aquarium next door. If you’re not a diver and you want to stay dry, at the very least you need to have a look at their collection, which holds over 200 species of fish and invertebrates. THE CHAPEL AND COCK’S FEET Another place of interest that you will see is a little chapel built on a hill almost in line with the port. The ‘Chapelle de la Salette’ takes

its name from ‘Notre Dame de la Salette’, in the Alps. There is a fascinating tale behind this strange name, almost worthy of a fairytale… “Once upon a time there was a rich landowner, Baron Reig, who was unable to have children. A very pious man, he went to pray every year at the ‘Sanctuaire de la Salette’ in Isère. But these journeys became too much for him, so he had a chapel with the same name built above Banyuls. When he died, he gave his vines to the communes where they were situated, on condition that the poor be allowed to work them and that each year a pilgrimage from Banyuls to the chapel should be made. The pilgrimage still takes place to this day in June. Everywhere the landscape is marked by the geometrical rows of vines and ‘peus de gall’, drainage channels in the shape of cock’s feet, which stop the good shaly Banyuls earth from heading out to sea with the first storm. And wherever you look, vines roll down the slopes to the sea, between the brown and red rocks, turning blue into green, mineral into vegetable, water into wine and salt air into sugar. DYNAMITE AND ECOLOGY If you head north out of the port, make sure you stop off near the ‘Cap Béar’ at Paulilles bay, a interesting mix of lowlands and rocks, with two beaches (a rare thing for a bay like this), and an interesting history. After the French defeat in 1870, French politician Léon Gambetta decided to build a gunpowder factory “as far away as possible from the Prussian border”. The Paulilles site was chosen, because it had the freshwater necessary for processing nitro-glycerine (Alfred Nobel’s manufacturing process). It was isolated, which kept the local population safe if anything should go wrong. A loading quay was built and the factory was built on the small area of flat ground. Four hundred people worked there, and in 1960, it produced 20 tonnes of dynamite a day. But then the dynamite market went and imploded. In 1984 the site was closed. In 1989, the promoter Jean-Claude Méry bought it with the idea of setting up a marina as part of a port with 500 moorings. But there was public outcry, and petitions, protests and lobbying ensued. Finally the ‘Conservatoire du Littoral’ bought the site with the help of the local authorities, to turn it into a conservation area. The buildings, gardens and coastline have been restored in a simple style and they now host tourists, a Catalan fishing boat restoration workshop and a museum. Mooring is allowed in the bay, and we recommend it highly.

Une association,

4 ports aux caractères uniques Les 4 Ports, les municipalités et les offices de Tourisme, de cette côte Vermeille : Collioure « Ports des Arts », Port-Vendres « Port d’Histoire », Banyuls-sur-mer, « Port des terroirs » et Cerbère « Port du Sud » se sont unis et avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales et ont créé en Juillet 2007 l’Association « Ports de Caractère ». Cette association a pour mission de faire la promotion de la côte rocheuse des Pyrénées-Orientales et de ses ports, escales privilégiées, pétries de culture catalane et de traditions uniques. L’Association, c’est aussi la participation à des régates ou des salons nationaux et internationaux. Le travail de l’Association des Ports de Caractère a été reconnue par les professionnels du nautisme : en décembre 2008, elle a reçu le Trophée de l’Escale à l’occasion du salon nautique de Paris.

Association Ports de Caractère Secrétariat : CCI de Perpignan et des PO Tél. : 04 68 35 90 99 / Fax. : 04 68 35 98 92 Michele.sans@perpignan.cci.fr www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 7


Port vendres

À la fois nautique et maritime Le «port de Vénus» ne met pas tous ses thons dans le même filet : plaisance, pêche, commerce, croisière, il y a toujours un secteur en crise, un autre en expansion…

L

a terrible tempête du 26 décembre 2008 qui a anéanti la digue de Cerbère, ravagé la baie de Banyuls, détruit les catalanes de Collioure a fait perdre à Port Vendres cinq mille tonnes d’enrochements. Et pourtant, c’est le port le plus abrité de la Côte Vermeille. Parmi toutes les criques qui creusent la côte au pied du massif des Albères, c’est la plus étroite, la plus longue et la plus profonde. Portus Veneris – qui doit son nom à Vénus au culte de laquelle un temple y aurait été dédié – est sans doute connu comme abri depuis que les bateaux circulent en Méditerranée. Ce havre naturel devenu port artificiel pour la première fois sous Jacques 1er au XIIIe siècle, n’a pourtant pas laissé à tous la chance de venir s’y mettre en sécurité, si l’on en croit le nombre d’épaves de toutes les époques qui se trouvent aux abords. Refuge des marins prévoyants, Port Vendres ferme vite sa porte quand la houle d’est nordest se lève : un méchant ressac le long du cap Béar en rend l’entrée délicate.

fortifications» de Louis XIV avait de grandes ambitions pour Port Vendres. Mais Louvois, son «monsieur finances» l’obligea à se contenter de deux constructions de part et d’autre du bassin, juste assez pour abriter l’artillerie qu’il faut pour repousser les navires indésirables. Sur le rocher au dessus du feu vert qui signale les roches affleurantes se dresse la redoute du Fanal avec sa tour blanche chapeautée de vert, et un peu plus en ville, de l’autre côté, celle dite de Béar, aujourd’hui aménagée en monument commémoratif de la conquête du Maghreb. Car l’histoire coloniale a marqué la vie de Port Vendres. En faisant route vers la capitainerie, vous passez devant le port de commerce dont la vie, faite de hauts et de bas, a suivi l’histoire tumultueuse des relations entre la France et l’Afrique, et en particulier depuis 1830 avec l’Algérie qui va assurer jusque dans les années 1960 l’essentiel du trafic du port.

THONS ET FRUITS EXOTIQUES Avec l’arrivée du train en 1867, c’est l’explosion. Le nombre de passagers et de marchandises ne cesse d’augmenter jusqu’au début de la seconde guerre mondiale. Un service de liaison avec les paquebots est mis en œuvre à partir de 1885. Le trajet de Port Vendres Afrique du Nord a la réputation d’être « la traversée la plus courte dans les eaux les plus calmes ». Les destructions de la seconde guerre mondiale puis l’indépendance de l’Algérie porteront un coup fatal aux activités portuaires. La pêche, notamment au thon, prendra le relais, le temps que les activités commerciales trouvent de nouveaux débouchés vers l’Afrique noire. Maintenant que les thoniers connaissent un sévère déclin, Port Vendres est devenu le second port fruitier français de Méditerranée. Ananas,

bananes et autres fruits exotiques qui peuvent mûrir pendant le transport en conteneurs arrivent régulièrement de Côte d’Ivoire, du Cameroun… Pour faire face à l’augmentation du trafic, le port est sans cesse modernisé, un troisième quai est un projet. Autre filon en voie d’exploitation : la croisière grâce à une ville «typique» et un arrière pays qui ressemble encore à la Côte d’Azur des années vingt. Port Vendres fait partie de ces ports où le plaisancier aime entrer. Bien plus que dans une marina, on se sent appartenir – modestement – à la famille des gens de mer. Il y en a les ambiances, les bruits, les parfums, les couleurs. Une escale comme on les aime, au caractère bien trempé, même par temps sec. Christophe Naigeon Emma Chazelles

ENTRE FORT ET SÉMAPHORE De loin, on reconnaît à gauche de l’entrée le cap Béar, avec son sémaphore imposant et son phare qui ressemble à une tour de jeu d’échecs. Rendu célèbre par les bulletins de la météo marine qui en font une sorte de cap Horn catalan, Béar joue assez bien son rôle d’accélérateur de vents et d’amplificateur de vagues. Pourtant, cap Cerbère et cap Creus sont encore plus doués pour cela. Sorte de symétrique au sémaphore de Béar côté droit, le fort Saint Elme, ancienne tour de guet, fortifié en 1552 par Charles Quint et revisité par Vauban en 1680, défend à la fois Collioure et Port Vendres. Héroïquement parfois : lors d’un assaut espagnol en 1794, il reçut 10.800 coups de canon sans céder à l’ennemi… C’est aujourd’hui une propriété privée. LES AMBITIONS DE VAUBAN Vous entrez dans la passe. Sur bâbord, un coup d’œil au curieux feu rouge du môle perché sur ses grandes pattes blanches depuis 1869. Mais, à tribord, avant la moderne criée aux poissons, vous passez sous la première des deux redoutes construites par Vauban. Le «monsieur

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steps ashore pas à terre

Allez vers la place de l’Obélisque qui est aussi celle du marché. Les platanes vous y tiendront à l’ombre. Intrigant, ce monument que Louis XVI voulait à sa gloire. D’énormes travaux ont été nécessaires pour dresser sur la place de l’actuelle mairie le premier monument élevé de France : 100 pieds (30 m) de haut. L’aiguille rose, coiffée d’un globe terrestre est soutenue par quatre tortues de bronze. En bronze aussi les bas-reliefs du socle : les quatre continents connus de l’époque en allégories un peu naïves. La place devait faire partie d’un ensemble architectural ambitieux, imaginé par De Wailly, peintre, urbaniste et architecte du Roy. Mais cette idée d’une ville nouvelle dans

ce petit port qui comptait moins de 150 habitants ne verra jamais le jour. Trois mois après l’inauguration de l’Obélisque en mars 1789, c’est la Révolution. Les ornements en bronze partent à la fonderie de l’arsenal de Toulouse pour faire les canons dont la Convention a besoin pour la guerre déclarée en janvier 1793 à l’Espagne. L’obélisque connaîtra bien d’autres vicissitudes mais les quatre bas-reliefs sont encore là. Vous pouvez aujourd’hui admirer «La Servitude en France, abolie» restaurée 150 ans après sa création par le sculpteur Alain Fous. Quant à «L’Amérique indépendante», il favorisera en 1990 le jumelage de Port-vendres avec Yorktown.

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LE

CONSEIL

GÉNÉRAL

PRÉSENTE

Patrimoine

MARITIME

Catalan

Chateau Royal de Collioure Exposition permanente

Onshore and offshore pleasure

It has three landmarks that are almost perfectly The terrible storm of 26th December 2008 wiped out the Cerbère harbour wall, devastated the Bay of Banyuls, destroyed Collioure’s traditional fishing fleet and caused Port Vendres to loose 5,000 tonnes of rock fill – despite being the best-sheltered port in the Côte Vermeille area. Of all the coves that cut into the coast at the foot of the Albères hills, Port Vendres is the narrowest, longest and deepest. Portus Veneris – the name comes from Venus, in whose honour a temple is said to have stood here – was probably known as a safe harbour here ever since boats have been sailing around the Mediterranean. This natural haven became a man-made port for the first time under Jacques 1st in the 13th century, but judging by the number of wrecks in the area, not every sailor was lucky enough to make it to safety. Port Vendres offers refuge to sailors that are well-prepared, but the door closes off when the east-north-easterly swell rises. A nasty backwash along Cap Béar makes it difficult to get into the harbour. BETWEEN FORT AND LIGHTHOUSE The Cap Béar headland, with its large signalling station and its lighthouse that looks like a castle from a chessboard, can be seen from a good distance. The spot is well-known for its shipping weather forecasts, which have made it a sort of Catalonian Cape Horn. The headland contributes to accelerating the winds and amplifying the waves. However, Cap Cerbère and Cap Creus are even better at this. In an almost symmetrical position opposite Cap Béar, the former watchtower Fort Saint Elme, built in 1552 by Charles Quint and renovated by the famous French military engineer Vauban in 1680, defends both Collioure and Port Vendres. Its history includes some truly heroic chapters. During a Spanish attack in 1794, it took 10,800 cannon shots without surrendering. Today the fort is a private estate. VAUBAN’S AMBITIONS As you sail into the strait, glance to your port side at the strange red light that stands on its big white legs the end of breakwater since

AN OBELISK AND A REVOLUTION Head for ‘Place de l’Obélisque’, which is the local marketplace. You can enjoy a shady spot here, under the plane trees. Take a look at this intriguing monument that Louis 16th wanted built in his honour. It took an incredible feat to erect this monument on the spot where the Town Hall now stands. It is 100 feet (30 m) high. The pink needle, topped with a globe, was borne up by four bronze tortoises. The bas-reliefs on the base were also made of bronze, and show rather naïve representations of the four continents known at that time. The intention was for this square to form part of an ambitious architectural project dreamed up by De Wailly, the King’s painter, urban planner and architect. However, this plan for a new town at this harbour of less than 150 residents was never implemented. Three months after the inauguration of the obelisk in March 1789, along came the Revolution. The bronze decorations were melted down in Toulouse to turn into the cannons the government needed for its war against Spain, declared in January 1793. The obelisk lived through many other trials, but the four bas-reliefs have come through it all. You can today enjoy the fresco showing «Slavery abolished in France», thanks to its restoration 150 years after its creation, by sculptor Alain Fous. The «Independent America»

1869. On your starboard side, before you get to the modern fish market, you will see two fortifications built by Vauban. The military engineer had big ambitions for Port Vendres under Louis 14th. However, the Secretary of State Louvois, who held the purse-strings, forced him to settle for two constructions, either side of the port, just enough for the artillery that would be needed to drive off unwelcome visitors. On the banks above the green light warning sailors of the underwater rocks, stands the Fanal fort with its white tower and green hat. On the other side, the Béar side, a little nearer the town, there is a second fortification which today stands as a monument to French victories in North Africa. Port Vendres was intimately connected with France’s colonial history. As you head for the harbour authority offices, you will pass the commercial docks, whose up-and-down history has see-sawed with the fortunes of the relations between France and Africa, in particular Algeria since 1830, which accounted for most of the traffic through the port until the 1960s.

CG PO

TUNA AND EXOTIC FRUIT When the railways arrived in 1867, things really took off. The volume of passengers and goods kept increasing until the start of the Second World War. A steamer connection was set up in 1885. The Port Vendres/North Africa route had the reputation for being «the shortest crossing in the calmest waters». The damage caused by the Second World War, followed by Algerian independence, was a lethal blow for the commercial port. Fishing, and in particular tuna fishing, took up the baton, whilst new trade routes were starting to open up with Sub-Saharan Africa. Tuna fishing is now in steep decline, but Port Vendres has since become the second-largest fruit-handling port in the Mediterranean. Pineapples, bananas and other exotic fruits that can ripen during container transport are brought in regularly from the Ivory Coast and Cameroon. Faced with this increasing shipping traffic, the port has been regularly modernising and a third quay is being planned. Another business that is booming is cruise tourism, attracted by a «typical» town and a landscape that still looks like the French Riviera did in the 1920s. Port Vendres is one of those harbours that yachters love calling in on. Beyond simply mooring up at a marina, it feels like you are welcomed into the family of seafarers. There is a special atmosphere to soak up – sounds, fragrances and colours. A characterful port of call, if ever there was one.

fresco helped to promote the twinning scheme between Port Vendres and Yorktown in 1990.

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• photos : M. Castillo

Formerly a fishing port and now an anchorage Don’t put all your eggs in one basket – or all your fish in one net, for that matter! The «Port of Venus» covers the bases with yachting, fishing, shops and cruise trade. There is always one sector in crisis – but another is expanding at the same time.

L a

c u l t u r e

p o u r

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!


Collioure

Pas seulement des grands fauves Où que l’on se mette, Collioure est une carte postale. Alors, une fois amarrés à la bouée qu’on vous aura attribuée au cœur de la ville, vous pouvez vous contenter de regarder autour de vous.

C

ollioure partage avec Port-Argelès le privilège de donner à voir le Canigou dans les manœuvres d’approche. Quand il reste un peu de neige, c’est proprement splendide. Et, à part une disgracieuse barre de maisons récentes qui casse la perspective entre l’église et les sommets, on ferait exprès de rentrer et de sortir du port, rien que pour jouer avec ce zoom qui, en avant ou en arrière, fait découvrir de nouvelles beautés. FANAL, PRISON, CLOCHER D’autres amers sont partagés entre Collioure et ses proches voisins, comme la tour Madeloc sur la crête des Albères (voir Banyuls) et le fort Saint Elme (voir Port Vendres). Mais Collioure, la «perle de la Côte Vermeille», a bien d’autres sujets de carte postale. De loin, le point de repère, c’est le clocher de l’église Notre Dame des Anges, avec son air de fusée médiévale dont le dôme, s’il était vert ou rouge plutôt que rose, le ferait passer pour un phare. Ce qu’il fut d’ailleurs vers 1642 avant de devenir prison en 1677 puis clocher en 1693. Le dôme est de 1810. Sous ces dehors austères, l’église recèle des trésors baroques, notamment un retable sculpté sur bois par le catalan Joseph Sunyer et recouvert de feuille d’or.

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steps ashore pas à terre

Le vrai fanal a des allures plus romantiques avec son capuchon de fer forgé qui éveille l’imaginaire : bouchon sur une carafe de bon vin, tonnelle pour y faire grimper un chasselas, palais d’Orient… Mais il ne date pas de l’époque des califes de Bagdad : le môle d’abritement a été inauguré avec son fanal le 15 avril 1886. Jusqu’à une date récente, Collioure a donc été exposé à tous les coups de mer et ses deux ports, l’Aval et l’Amont de part et d’autre du château royal, n’étaient des abris que par tramontane. DE CAUCOLIBERIS AU CHÂTEAU ROYAL Le château royal est une autre évidence pour qui arrive par la mer. Il a du impressionner plus d’un capitaine, comprenant qu’il n’entrait pas dans n’importe quel port de pêcheurs. Sans doute y avait-il là déjà des constructions du temps où fut fondée Caucoliberis (Collioure) deux mille ans avant notre ère. Les Gaulois puis les Romains s’y installèrent. Les Wisigoths s’y battirent en 670. Les Sarrazins l’envahirent comme toute la Septimanie, les Francs les en chassèrent, les pirates Arabes et Normands y jetèrent la confusion, les querelles de princes et d’église, la sécheresse, les inondations, la peste et

Le phare vert

la famine firent le reste. Bien longtemps avant les Fauves, c’était le jungle. Collioure a eu très tôt des tours, des murs, des casemates. Ce qu’on voit aujourd’hui demande un effort d’imagination : enlevez ce que Vauban (encore lui !) a fait sous Louis XIV et vous aurez une petite idée de sa magnificence quand les Comtes de Barcelone, les Rois d’Aragon et les Rois de Majorque en firent l’une de leurs résidences à la fin du XIIIe et au début du XIVe siècles ! À terre, la visite s’impose. Et, des remparts, vous pourrez surveiller votre mouillage.

sanitaires et des douches comme dans n’importe quel port de plaisance, mais le classement comme monument historique de la moindre pierre rend leur implantation difficile, dit-on à la Mairie. Mais ça va se faire. Maintenant que vous êtes à la bouée, levez la tête vers le sud. Le moulin à vent installé sur la première colline est le plus ancien du Roussillon. Un peu plus bas à droite, le bâtiment que vous voyez est le cloître des Dominicains. Il faut y entrer pour en voir la grâce architecturale. Bref, vous n’allez pas vous ennuyer. Et nous n’avons pas parlé des peintres… Vous pouvez aussi vous contenter de rester à bord et de regarder autour de vous. C’est ça, Collioure. Christophe Naigeon Emma Chazelles

MOUILLAGE : BALCON SUR LA VILLE Car Collioure n’a pas de places de passage à quai. À part une possibilité d’accostage de courte durée en face du quai de l’Amirauté en hiver quand il n’y a pas de bateaux de visite en mer, les visiteurs s’amarrent à quatorze bouées sur coffres dans la baie. Fini le temps où quarante bateaux se tamponnaient, polluaient, labouraient les posidonies, risquaient d’arracher le collecteur d’égout. Depuis trois ans, les places sont payantes (de 15 à 30 e pour 24 h). Les plages de la ville sont redevenues baignables et il paraît que les posidonies recolonisent les fonds. Manquent encore des Plaisancier amarré

Pas de plage de sable fin mais celle du petit port a d’autres attraits qui lui donnent cette parfaite harmonie. Elle nous invite à rencontrer Matisse et Derain qui, dès 1905, en ont immortalisé la beauté singulière. Au décours d’un circuit pédestre le «Chemin du Fauvisme», à l’intérieur de la vieille ville comme au port, vous pourrez en vingt stations redécouvrir sous forme de promenade guidée les sites qui ont inspiré deux des artistes emblématiques du port de pêche de jadis. Collioure abrite aujourd’hui nombre de galeries et un Musée d’Art Moderne, installé dans la villa de l’ancien sénateur Gaston Pams. C’est Collioure encore qu’Antonio Machado, le grand poète humaniste espagnol fuyant la

dictature franquiste, a choisi pour exil en 1939. Envie de marcher ? Consacrez une heure à la parcourir, de Fort Miradou (centre national d’entraînement commando) à l’Oli qui est aussi le point de départ d’un «sentier mauresque». La Chapelle Saint Vincent, sur son

rocher qui était sans doute un îlot, abrite les reliques de celui qui y fût supplicié. Emportées par les troupes espagnoles en 1642, elles n’ont été ramenées de Rome qu’en 1700, le 16 août, date qui donne lieu chaque année à une procession de barques et à de grandes fêtes.

Horloge du clocher

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BLOC MARINE 120X340

Beauty – and not just in the eyes of the painters Whichever way you come at it, Collioure is pretty as a picture postcard. So once you have moored up with one of the buoys they will give you in the heart of the village, just take a look around and enjoy what you see.

one of their personal residences in the late 13th and early 14th century. Once you’ve landed, the Château is really worth a visit. You can keep an eye on your mooring from up on the castle walls.

Along with Port-Argelès, Collioure enjoys the privilege of giving you a view of the Canigou mountain as you approach the port. The view is splendid, particularly when there is still some snow capping the peak. If it wasn’t for the ugly row of modern houses that block out the view between the church and the mountain tops, you would be tempted to come in and out of the port, simply to zoom in and out of this stunning panorama. There are other landmarks to spot around Collioure, like Tour Madeloc on the Albères ridge (see Banyuls) and Fort Saint Elme (see Port Vendres). Collioure is known as ‘The Pearl of the Côte Vermeille’, and offers plenty more picturepostcard scenes.

ANCHORAGE AND A STUNNING VIEW OF THE TOWN Collioure has no dockside moorings. Docking is allowed for short periods in winter opposite Quai de l’Amirauté if there are no other boats visiting. Otherwise visiting yachters moor up on one of fourteen mooring buoys in the bay. In times gone by, boats jostled, polluted the bay, ploughed up the sea grass and came close to pulling up the sewage outflow system. Those days are no more. Berths now costs €15 to €30 for a 24hr mooring. The town’s beaches are much cleaner now, and the sea grass appears to be coming back. There still aren’t any toilets or showers as you find in other yachting ports, but the problem is that almost every little bit of land is listed as a historical monument, making it difficult for the town authorities to develop new facilities. But all that is in the pipeline. Now you are anchored by the buoy, raise your head and look southwards. You will see the oldest windmill in the Rousillon region, up there on the first hill. The building you can see a little lower down on the right is the Dominican cloister. It is worth a visit, in order to contemplate its architectural beauty. You certainly won’t regret it. And we still haven’t talked about those famous painters… For the moment, have a look around and enjoy the view from the boat. Soak in the flavour of Collioure.

LIGHTHOUSE, PRISON, CHURCH From a distance the most distinctive marker is the steeple of Notre Dame des Anges, looking like some kind of medieval rocket, topped with a dome that would make it look like a lighthouse, if it were green or red, rather than pink. But that is indeed what the tower was in around 1642, before being turned into a prison in 1677 and then a church in 1693. The dome dates from 1810. The austere exterior offers a home for some baroque treasures, in particular a sculpted wooden altarpiece by Catalan artist Joseph Sunyer, inlaid with gold leaf. The actual signal light looks even more romantic with its wrought-iron cap. If you let the imagination run, you can see it as a wine carafe, a curving trellis frame for climbing vines or an Oriental palace. But this structure does not date from the time of the Caliphs in Baghdad. The pier and its light were inaugurated on 15th April 1886. All that means that until recent times, Collioure was exposed to all seaboard winds and the two harbours either side of the Château Royal were only sheltered when the Tramontane blew down from the north. FROM CAUCOLIBERIS TO CHÂTEAU ROYAL The Château Royal is another striking feature when you arrive from the sea. It must have impressed seafarers over the ages, realising that this was not just any old fishing port they were entering. There were likely to have already been buildings here from the early days of Caucoliberis (Collioure), two thousand years ago. The Gauls settled here, then the Romans. The Visigoths fought here in 670. The Saracens invaded the village along with the whole region, the Franks drove them back, Arabian and Norman pirates tormented the coasts – and the quarrels of princes and ecclesiastical powers, drought, flood, plague and famine did the rest. A turbulent history, to be sure! Collioure was very quickly fortified with towers, walls and bunkers. With a little imagination, if you ignore all that Vauban (yes, him again!) built under Louis 14th, you can start to visualise the splendours of the town under the Counts of Barcelona, Kings of Aragon and Majorca, who made this place

You won’t find fine white sands, but the harbour beach has other charms to offer. Its atmosphere will take you back to 1905, when Matisse and Derain immortalised Collioure’s beauty in their paintings in the early days of the Fauvist movement. Take a walk around the town on the ‘Fauvism Trail’, visiting the old town and the harbour, with twenty information points at the various spots that so inspired these artists. These days, Collioure is bursting with galleries and a Modern Art Museum, in the villa of former Senator Gaston Pams. Collioure was the hideaway chosen by Antonio Machado, the great Spanish humanist poet when he fled the Franco dictatorship in 1939. If you feel like more walking, try setting out across the town from Fort Miradou (the national commando training centre) to Oli, the starting point of another walk – the ‘Moorish Trail’. At Saint Vincent Chapel, up on a rock which was probably once a little island, there are relics of the martyred saint. They were seized by Spanish troops in 1642 and only brought back from Rome in 1700, on the 16th August, a date that is marked every year by festivities and a boat procession.

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Argelès sur mer

Le port qui descend de la montagne Dernier ou premier port de la côte sableuse ou de la côte rocheuse… difficile de trancher. Ce qui saute aux yeux c’est la rupture du paysage. Port-Argelès se trouve exactement à la jointure. Puis quand les manœuvres d’approche contraignent les yeux à se porter moins loin, c’est un morceau de Disneyland que l’on découvre. À dix heures et environ trois milles à l’intérieur des terres, bien clair sur un fond de reliefs boisés, se tient fièrement le vrai-faux château de Valmy, sorte de «folie» achevée en 1900, un Xanadu sorti du rêve de Citizen Kane le magnat de la presse : son créateur, Pierre Bardou, fit aussi fortune avec du papier, les fameuses feuilles JOB qui partirent en fumée avec des centaines de millions de cigarettes prolétaires. Son gendre, Jules Pams, ministre de l’Agriculture et adversaire malheureux de Raymond Poincaré à la présidentielle de 1913, inventeur de la loi VDN sur les vins doux naturels qui fit la fortune du vignoble catalan, y amena le tout-Paris. L’endroit ne mérite pas l’effort d’y aller quand on est un navigateur-piéton, mais quatre chambres d’hôtes que l’on dit somptueuses pourront accueillir vos nuits de fête quand votre bateau hivernera.

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ort-Argelès est posé sur le lit de la rivière Massane. Ce n’était il y a vingt ans que la digue anti-ensablement de son embouchure, l’ouvrage anti-inondation de la plaine d’Argelès. Sur bâbord, le Racou, une plage minuscule en sépare l’entrée des premiers récifs de la côte Vermeille, les confins nord du massif des Albères. Quelques cabanes en planches devenues cabanons puis modestes villas dans les années trente quand les Bains de Mer sont venus à la mode. Une forte personnalité, un rêve

inabouti de «commune libre», des rues exclusivement en langue catalane. Le dernier – ou le premier, c’est aussi selon – endroit pour étaler sa serviette et planter son parasol. Sur tribord, pas de problème pour avoir du sable sur sa tartine de goûter quand souffle l’un des douze vents du Roussillon. Ici commence l’immense cordon littoral qui, de grau en grau et d’étang en étang ne finira, à peine interrompu par quelques tentatives de promontoires rocheux, qu’à l’est du golfe de Fos.

Style balnéaire

4

steps ashore pas à terre À Port-Argelès, à deux pas de l’office du tourisme, restaurants et cafés complètent un dédale sympathique de petits commerces artisanaux rassemblés dans des chalets de bois et où l’on aime déambuler comme dans un village de cinéma. Essayer aussi les itinéraires pédestres comme le sentier du littoral vers le hameau du Racou, les criques de Porteils et de l’Ouille qui concrétisent un bord de mer aux milles visages tant admirés lors de l’approche en bateau et l’arrière-pays que ferme sur d’autres châteaux en Espagne la somptueuse barrière des Pyrénées. Une balade de 13 km (comptez 3 h

Mais c’est entre le premier et l’arrièreplan que se joue sans doute le plus impressionnant contraste : devant l’étrave, une plaine aussi plate et fertile que savent en faire les fleuves côtiers qui dévalent des hauteurs et déposent là leurs bagages limoneux, lassés des rapides dans la caillasse. SEA, SNOW & SUN Au fond, la muraille du Canigou, haute de 2.784 m, impressionnante l’été, majestueuse dans les navigations de fin d’hiver quand la tramontane a lavé la lumière et que, surgie de la mer, la neige étincelle. Argelès peut revendiquer le titre de porte de la Côte Vermeille. De la mer, ça saute aux yeux. On y prend la mesure de sa solidarité avec le massif pyrénéen, planté comme une citadelle sans faubourgs au milieu d’un monde horizontal, maritime et terrestre. Argelès est comme le champ de mars d’une forteresse baroque dont on peut apercevoir, avec les jumelles de bord, les casemates de toutes les époques, témoins d’un passé où les frontières se défendaient d’autant plus férocement qu’elles étaient bien incertaines.

aller-retour) peut vous conduire du cordon dunaire au Grau de Massane qui donne encore son nom à la réserve naturelle de 300 ha : la forêt des Coulomates. L’apport d’eau douce y a favorisé une remarquable végétation arborescente. Puis vous continuez vers le massif schisteux des Albères qui se baigne résolument dans la mer. Vous pouvez aussi choisir “le chemin des conques” à coupler avec la visite du musée “Casa des Albères” ou encore le site classé de 145 ha formant la réserve naturelle littorale : le Mas Larrieu. Pour accéder en permanence au village, à la gare, au port, à la plage et retour, un petit train-bus est à votre disposition 7 jours sur 7 (04 68 81 47 45). Argelès-sur-mer “la naturelle”, labellisée “station Kids”, propose aux moins de 12 ans un passeport ouvrant droit à des tarifs préférentiels pour de nombreuses animations.

VIEILLE STATION, VIEILLE VILLE En entrant dans le port, l’architecture rose de la marina ne mérite pas un regard. En revanche, sur bâbord, vous apercevez la charmante station balnéaire née au XIXe siècle autour d’une pinède plantée en 1860 pour assainir les zones marécageuses littorales. De ces marécages il reste aujourd’hui un vestige intouchable, au sud de l’entrée du port, classée aujourd’hui «zone humide protégée» qui oriente les projets d’expansion du port (environ 300 places à l’horizon 2012-2013) vers le fond du site actuel. Si l’architecture du siècle dernier a moins de charme à vos yeux que les vieilles pierres, une fois passées les amarres, prenez le petit train et allez vers le «village», l’ancienne ville fortifiée en galets et pierre de taille qui, au XIVe siècle, était un verrou important entre plaine et montagne. Christophe Naigeon - Emma Chazelles

Château de Valmy

12 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr


Down the mountain to the harbour Port-Argelès stands at a natural frontier – where the sandy coastline ends and the rocks begin. Or the other way round, depending on which way you look. In any case, the standout feature is the contrasting landscape.

can be seen in the hills if you use your binoculars – symbols of times gone by, when the borders were insecure and fiercely defended.

Port-Argelès lies on the bed of the River Massane. The sea wall built to stop sand silting in the estuary and to prevent flooding of the Argelès Plain was built only twenty years ago. On the port side there is the tiny Racou beach, just before the first rocks of the Côte Vermeille, the northern arm of the Albères ridge. What started life as a cluster of beach huts developed into small villas in the 1930s when the fashion was for bathing in the sea. The community has a strong identity, a long-cherished dream of freedom and street names that are in Catalonian only. This is the last (or first, depending on your point of view) place along this bit of coast to lay down your towel on soft white sand. On the starboard side however, you will find no shortage of sand in your sandwiches when the winds get up. This is the start of the long coastal stretch that goes all the way to the Gulf of Fos, a succession of coastal waterways and lagoons, almost unbroken by rocks.

FAIRYTALE CASTLE When you have to look closer at hand with all the manoeuvres to be done, it feels like you are approaching something from Disneyland. Three miles inland, at about ten o’clock, a fairytale palace, the Château de Valmy stands proud in the midst of the surrounding woodland. It was a kind of ‘folly’ built in 1900 by a turn-of-the-century Citizen Kane figure. Pierre Bardou, like Orson Welles’ character, made his fortune in paper – but not newspapers, cigarette papers. JOB was the brand loved by the masses. Bardou’s son-inlaw, Jules Pams was Minister of Agriculture and defeated presidential candidate in 1913. He introduced a law promoting natural sweet wines, which ensured that Catalan winemakers made a fortune, and drew Parisians to the region. The château is not really worth a visit if you are only on foot. However, it is said that the four bedrooms are sumptuous, a fitting venue for parties and festivities when your boat is wintering.

SEA, SNOW & SUN The most striking contrast is probably the difference between the foreground and the background. In front of your bow, you will see a flat and fertile plain, typical of coastal rivers that course down from the hills and deposit their silt as they pause for breath after the pell-mell descent through the rapids. In the background is the Canigou, standing proud at 2,784 m (9,133 ft). It is a sight to behold in the summer, but is particularly majestic in late wintertime, when the north wind clears the air and the snows glisten high above the sea. Argelès is legitimately known as the gateway to the Côte Vermeille. This is particularly striking, when seen from the sea. It is seen nestling against the Pyrenees like an isolated citadel surrounded by a earthbound, seaside environment. Argelès is like the esplanade leading up to a baroque fortress. Fortifications

SEASIDE RESORT AND OLD TOWN The pinkish marina architecture is not of much interest as you enter the harbour. However, on the port side, you will see the charming 19th century seaside resort, built around a pine grove that was planted in 1860 to clean up the marshy coastal areas. One last vestige remains of these marshes, to the south of the harbour mouth. It is classified as «protected wetlands», which means that the plans to expand the port (with 300 more berths by 2012-2013) have to use the back of the current site. If you prefer quaint old houses to 20th century houses, take the little tourist train up into the «village», the old fortified town, built of pebbles and dressed stone. In the 16th century this stronghold was an important defensive feature between the mountains and the plains.

Around the Tourist Office in Port-Argelès, there are restaurants, cafés and cute craft shops in wooden chalets. It makes for very pleasant browsing, with an atmosphere a bit like a village from a film set. There are also some pretty footpaths to explore, like the coastal path to a little hamlet called Racou and the Porteils and Ouille coves. The walks will let you explore this diverse coastline that is so admired by voyagers arriving by boat, this coastline that closes off the great barrier of the Pyrenees from the Spanish castles on the other side. A 13 km walk (approximately 3hr round trip) will take you from the sand dunes to the Massane waterway and the nearby 300 ha Forest of Coulomates. The inflow of freshwater from the mountains has promoted flourishing, luxuriant plant life. You then continue up towards the Albères ridge, with its feet paddling in the sea. After that, you can take the «Chemin des Conques» and combine it with a visit to the «Casa des Albères» museum or the 145 hectare coastal nature reserve at Mas Larrieu. The little tourist train runs 7 days a week to take you backwards and forwards between the village, station, harbour and beach (04 68 81 47 45).

Argelès-sur-mer has claimed the name «la naturelle» for itself and offers a special pass for under-12s, offering reductions for many fun activities.

www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 13


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Marché Mardi et Vendredi matin David Danièle

8 r Alexandre Ducros 04 68 88 45 41 Petit Casino

14 pl République 04 68 88 41 63 Boulangerie

Office du Tourisme Av du Génréal de Gaulle 04 68 88 42 36 Mairie 23 av du Général De Gaulle 04 66 88 41 85 La Poste Rue Mitjaville 04 68 88 41 69

5 pl République 04 68 88 41 05 Distributeurs bancaires

Autres Services Pharmacie Pharmacies Huillet 2, rue Alexandre Ducros 04 68 88 41 55 Médecins Cabinets Médicaux 04 68 88 42 76 04 68 88 40 60 Transports

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0 825 358 358

hot spots points chauds CMPD NBSJOF ¥

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8 r Mitjaville

Crédit Agricole

3 r Larousse

Adresse nautisme Sports nautiques GAMBINE (LA)

av Gén de Gaulle 04 68 88 44 27 Articles de pêche / Appâts DALMAU

Front de mer, Av Gal de Gaulle 04 68 88 44 27 Centre de plongée PLONGEE CAP CERBERE

Route d’Espagne 06 63 48 13 29 / 06 11 58 52 28

Taxi Cerbère

04 68 88 45 59

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MERLETTE P L

04 68 88 61 64 ou 04 68 88 60 00 Taxi Catalan

1MBHF Eh&M $BOV

1 r BEL HORIZON 06 63 89 98 87 Presse

Gare SNCF

04 68 88 49 93

1MBHF Eh&M 4BVSFM

6 pl République 04 68 54 97 46 Carrer del Forn 04 68 54 96 39

Services Touristiques

Police Municipale 17 Sapeurs Pompiers 18 Samu 15

Les Pious

Au croc’odile

Urgences

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Capitainerie Port de Cerbère 04 68 88 47 71 Affaires maritimes 1, rue Paquebots 66660 Port Vendres 04 68 98 34 80 Société Nautique Claude Molins 04 68 88 47 71

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Après le luxe fané du Belvédère du Rayon Vert, passons aux plaisirs plus prolétaires. Il y a juste au dessus du centre de plongée un petit bar-restaurant-PMU bien sympathique. Les patrons, passionnés par les bonnes histoires de Cerbère, ont aménagé une belle terrasse surplombant la baie. Outre que vous pourrez surveiller votre mouillage en dégustant un menu à 17 €, vous aurez une vue imprenable sur tout ce qu’il y a à voir à Cerbère. Cinquante mètres plus haut sur la route d’espagne, il y a l’hôtel restaurant La Vigie, avec la même vue et certainement une classe au dessus, que nous n’avons pas essayé. À vous de nous dire.

After the faded glories of the Belvédère du Rayon Vert, you can move on to more down-to-earth pleasures. Just above the diving centre there is a lovely little bar-restaurant. The landlords have fallen in love with the history of Cerbère and have built a beautiful terrace overlooking the bay. Not only will you be able to keep an eye on your boat while eating from a €17 menu, but you will get a breathtaking view over everything there is to see at Cerbère. Fifty metres further up on the road to Spain, there is a hotel-restaurant called ‘La Vigie’, which has the same view and is undoubtedly a cut above our little restaurant. We didn’t get a chance try it, so you’ll have to give us your verdict.

14 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr


Plage des Elmes

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CAP DES ELM C MES M

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BP 34 – Banyuls sur Mer 06.14.45.26.30 REDERISSID

BP 34 – Banyuls sur Mer 04.68.88.31.66 / 06.11.6 5.91.18 Location de bateaux LA CASE MARINE

Port de Plaisance Banyuls sur Mer 04.68.98.05.45 / 06.07.73.71.80

URGENCES Gendarmerie 1,rue Amiral Vilarem 04.68.88.30.60 Pompiers Route du Mas Reig 18 ou 04.68.88.30.62 Adresses du nautisme Centres de plongĂŠe AQUA BLUE PLONGEE

3, quai Georges Petit – Banyuls sur Mer 04.68.88.17.35

SOCIÉTÉ LIBERTY LOC

Quai Georges Petit Banyuls sur Mer 04.68.85.40.68 / 06.19.48.64.01 Vente RĂŠparation de bateaux PRO NAUTIC

4 quai Georges Petit Banyuls sur Mer 04 68 88 58 39 Sports nautiques ALEOUTES KAYAK DE MER

13 imp Jules Ferry – Banyuls sur Mer 04 68 88 34 25 Autres Services

1,7m D Q uai

1,2m

Laboratoire La Arag Arago ra

Av de la RĂŠpublique 04 68 88 30 04 TRANSPORT

Banyuls Taxi Patrick

04 68 88 57 60

PyrĂŠnĂŠes Roussillon Taxis

Jour et nuit 04 68 88 34 78

Pressing Clauderte CrĂŞtes

04 68 88 33 41 Loisirs

04 68 88 11 37 Taxi Denis

Minibus 8 places (anglais et espagnol) 04 68 81 39 14

6

28,80' 28,80' 8

du Laboratoire Aragoav du FontaulÊ TÊl : 04.68.88.73.39 Ouvert tous les jours de9H00 à 13H00 et de 14H00 à 21h entrÊe adulte:4,40 e, enfants +12ans :2,20 e ThalassothÊrapie THALACAP

A partir de 85 e Renseignements-RĂŠservations 0 825 125 145 (0,15 e/mn)

Route out National oute nal 114 hot spots points chauds Vue de l’hôtel Catalan

Castel-BĂŠar

Bus

Les Courriers Catalan Desserte Banyuls à Cerbère et Banyuls à Perpignan du lundi au samedi 04 68 55 68 00 Gare SNCF

08 92 35 35 35

Location de vĂŠhicules

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Avitailler – Se ravitailler Badis2 pl Paul Reig Coreli

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04 68 88 33 70

5 rue St Pierre 04 68 88 32 20 Pharmacie

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2 av FontaulĂŠ 04 68 88 55 61

MusĂŠe

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Dr Bouix

2, av du Gal de Gaulle 04 68 88 36 34

Banque Populaire

Club des PĂŠtanqueurs du Cru Banyuls

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MĂŠdecin gĂŠnĂŠraliste 5 place Paul Reig 04 68 37 35 45

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AQUARIUM

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04 68 88 35 00

2,9

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Services Touristiques Office du Tourisme Av de la RĂŠpublique 04 68 88 48 58 Mairie 6 av de la RĂŠpublique 04 67 88 00 62 La Poste Place Dina Vierny

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CrĂŠdit Agricole

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07,80' 0 07 7 7,8 ,8 80'

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Services Maritimes Capitainerie et bureau du Port de Plaisance Av FontaulĂŠ 04 68 88 30 32 Affaires Maritimes Ă Port Vendres 1 rue de Paquebots 04 68 98 34 80 Douanes Quai de la RĂŠpublique Ă Port Vendres 04 68 82 00 90 SĂŠmaphore Cap Bear Route de cap Bear Ă Port Vendres 04 68 82 01 22 Sautevage CROSS MED 04 94 61 71 10 Yacht Club 2 bis av de FontaulĂŠ 04 68 88 04 04

122

7,99

Anse de

quelques bonnes adresses

Mouillage et dragage interdits

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11 Bis r St Pierre 04 68 88 33 30 Distributeurs bancaires

1100

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la Ville

8 av GĂŠn de Gaulle 09 64 38 29 83Tabac de la Plage 4 av RĂŠpublique 04 68 88 10 58 MarchĂŠ Jeudis et Dimanches matins Place du 14 Juillet etRue SaintSĂŠbastien En Juillet et AoĂťt MarchĂŠ artisanal tous les soirs sur le front de mer de 18h Ă minuit Brocante AllĂŠes Maillol tous les vendredis matins 22 Presse

18,8 Maison de la Presse

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23

Dufour Robert

Coups de cĹ“ur Il y a de multiples restaurants le long de la plage de ville. Ils proposent des choses trop variables et nombreuses pour qu’on puisse pas en faire une critique. Disons que ce sont des restaus de vacances, simples et animĂŠs. Si vous voulez une soirĂŠe avec vue sur la baie ĂŠclairĂŠe ou un dĂŠjeuner-piscine un peu exceptionnel, faites l’effort de monter jusqu’au restaurant le Miradou de l’hĂ´tel Le Catalan, au dessus du port, sur la route de Cerbère.

SOMEWHERE TO EAT There are a number of restaurants along the town’s seafront. The selection is too wide and numerous for us to give you a full report, but suffice it to say that they are lively and down-to-earth holiday restaurants. If you fancy an evening with a view over the illuminated bay, or a swimming-pool breakfast that’s a little bit special, make the effort to climb up to the Miradou restaurant at ‘HĂ´tel Le Catalan’ above the port, on the Cerbère road.

CAP 11,4


34

le plan de l’escale : Port Vendres

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10 r Jules Pams 04 68 82 01 96

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3,5 Anse Christine

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15 quai Pierre Forgas 04 68 82 02 51 Esteve Jean

1 r Victor Hugo 04 68 82 04 60 FABRE (SNC)

7 quai François Joly 04 68 82 02 57

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L’Atelier Boulanger

3 r Victor Hugo 04 68 82 122790 Traiteur

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Port Vendres Diffusion Presse

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13 quai Pierre Forgas 04 68 82 02 47 Tabacs

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Batterie de la Mauresque

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4 r Jules Pams 04 68 82 00 15 MarchÊs Tous 13,1 les samedis matins, PortVendres vous invite à dÊcouvrir son marchÊ. SituÊ sur la Place de l’ensemble architectural de l’ObÊlisque, ce dernier vous propose un festival de couleurs, de senteurs et de formes. Vous pourrez y dÊcouvrir produits frais, Êpices, fruits et lÊgumes savoureux et des spÊcialitÊs catalanes.

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7, Quai de la RĂŠpublique - Port Vendres 04.68.98.05.45 / 06.07.73.71.80 OR-FRANCE

La CriÊe - Anse Gerbal - Port Vendres Fax : 04 68 89 02 83

3Ëš 07'E Gendarmerie Maritime Rue Camille Pelletan 04 68 82 07 88 Sauvetage CROSS MED 04 94 61 71 10 Club SNCV Quai F. Joly 04 68 82 04 78 Services Touristiques Office du Tourisme 1 quai François Joly 04 68 82 07 54 Mairie Rue Jules Pams 04 68 82 01 03 La Poste Quai Forgas 04 68 82 04 40  Urgences Gendarmerie Nationale 04 68 82 00 60 Police Municipale 04 68 82 60 95 Sapeurs Pompiers 18 HĂ´pitaux Centre Hospitalier GrĂŠgory

à Argelès sur Mer 04 68 81 69 81

Centre Bouffard Vercelli

à Cerbère 04 68 88 75 88

Autres Services Pharmacies

Services Maritimes

Pharmacie Arcola Chabert

Capitainerie Quai François Joly 04 68 82 12 00 Bureau de Plaisance 04 68 82 08 84 Affaires Maritimes Rue des Paquebots 04 68 98 34 80 Douanes Quai de la RÊpublique 04 68 82 00 99 (bureau) 04 68 82 16 06

Pharmacie Blanchard

04 68 82 11 37 04 68 82 01 09 MĂŠdecins

Cabinets MĂŠdicaux

04 68 82 12 17 04 68 98 31 98 04 68 82 11 60 Dentistes

Cabinets Dentaires

04 42 82 12 40 04 42 82 16 49 04 42 82 02 38

Transports Ambulances - Taxi - Location de voitures

Chez Sola

Taxi Philippe

04 68 82 04 34 Gare SNCF

04 68 82 00 42 Distributeurs bancaires SociĂŠtĂŠ GĂŠnĂŠrale

9 r Jules Pams BNP Paribas

6 qu Pierre Forgas Caisse d’Epargne

10 quai Pierre Forgas CrĂŠdit Agricole

3 quai Pierre Forgas Avitailler – Se Ravitailler Poissonneries de la Côte Catalane (Poissonnerie)

Anse Gerbal 04 68 98 46 00

Etablissements Astruc

(Boucherie) 4 r Jules Pams 04 68 82 00 15

Lidl (Alimentation gĂŠnĂŠrale)

rte Collioure 0 800 00 54 35

MarchĂŠ U (Alimentation gĂŠnĂŠrale)

2 av Marius Demontès 04 68 82 54 62

Petit Casino (Alimentation gĂŠnĂŠrale)

14 r Jules Pams 04 68 82 01 77

Vival (Alimentation gĂŠnĂŠrale)

7 pl Castellane 04 68 82 01 82

EMARCHIS (Alimentation gĂŠnĂŠrale)

7 pl Castellane 09 61 00 84 38

D.S.E. (Boucherie)

196 Le Pla du Port 04 68 22 21 58 Boulangeries Viennot Michel

qu Pierre Forgas 04 68 82 12 85

Courtilat Martial

27 av Castellane

COUPS DE CĹ’UR Pour commencer la journĂŠe, notre bon plan est de mettre pied Ă terre, de longer le château sur le quai, de remonter le lit de la rivière et d’aller jusqu’au premier pont. Au cafĂŠ Chez Sola, vous commandez un petit dĂŠjeuner copieux (5,80 â‚Ź) et, sur la terrasse bien agrĂŠable, vous lisez le journal ou ĂŠcrivez les cartes postales achetĂŠs au point presse d’à cĂ´tĂŠ (la poste est en face pour expĂŠdier le courrier‌). Si vous ĂŞtes plutĂ´t pour le courrier ĂŠlectronique, Sola propose une liaison WI-Fi gratuite. Pour les repas, c’est l’embarras du choix. Un must classique gastronomique est le Neptune, magnifiquement situĂŠ en balcon sur la baie, route de Port Vendres (04 68 82 02 27). SituĂŠ en revanche dans une petite rue (la FraternitĂŠ), le très Ă la mode 5e PĂŠchĂŠ est tenu par un jeune chef japonais très imaginatif et propose des plats “fusion culturelleâ€? , souvent intĂŠressants. Mais, quitte Ă naviguer Ă contre-courant, disons que ses expĂŠrimentations ne sont pas toujours heureuses et que l’envahissant discours dont le service entoure les Ĺ“uvres du maĂŽtre est un peu‌ bourratif. A essayer quand mĂŞme (04 68 98 09 76). Et, passage obligĂŠ, au moins un verre dans la salle des Templiers. C’est un musĂŠe de peinture tout Ă fait incroyable.

SOMEWHERE TO EAT Our suggestion for a great day out is to head for land, stroll along the quay by the chapel, and then to walk up the river bed to the first bridge you come to. Chez Sola is a cute cafĂŠ, where you can enjoy a fulsome breakfast for â‚Ź5.80 and sit reading the newspaper or writing postcards on the terrasse outside. (Cards can be bought at the newsagents next door, and then you can send them off from the post office opposite). If e-mail is your thing, CafĂŠ Sola offers you a free Wi-Fi connection. You’re spoilt for choice if you want to eat out. For traditional gastronomic delights, the place to go is the Neptune, on Route de Port Vendres, with its lovely view over the bay (04 68 82 02 27). Otherwise, you can head into the back streets and try out the very fashionable 5ème PĂŠchĂŠ (Rue de la FraternitĂŠ). The young Japanese chef serves up fusion cuisine with a very imaginative touch. It has to be said though (although we seem to be going against the consensus), that we did not also find his experiments totally successful and the waiters’ spiel about the master and his work struck us as rather overblown. But it’s definitely worth a try (04 68 98 09 76). And you absolutely must have a drink in the Salle de Templiers - an absolutely fantastic art museum.

16 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr


le plan de l’escale : COLLIOURE 9,7

1,2

3Ëš 05'E

3Ëš 05,25'E

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Presqu'ĂŽle Saint-Vincent

Fort Miradoux

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Le D o u v Château des Templiers

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2,1

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3Ëš 05'E quelques bonnes adresses Adresse nautisme Sports Nautiques CLUB NAUTIQUE DE COLLIOURE

Plage St Vincent r St Vincent 04 68 98 06 32 FORM MARINE 20 r Georges Braque 04 68 82 27 38 Centre de PlongÊe CIP PLONGEE 15 rue de la tour D’Auvergne 04.68.82.07.16 SERVICES MARITIMES

3Ëš 05,25'E Mairie 3, rue de la RĂŠpublique 04 68 82 05 66 La poste 1, rue RĂŠpublique 04 68 98 36 00 URGENCES Gendarmerie Nationale Juillet 04 68 82 00 60 AoĂťt 04 68 82 25 63 Police Municipale 04 68 82 09 53 Poste de secours CRS Juillet et AoĂťt: Boramar 04 68 82 17 69 Faubourg 04 68 82 03 41Â Saint-Vincent 04 68 82 04 70

Capitainerie Ă la mairie 3, rue de la RĂŠpublique 04 68 82 05 66 Affaires Maritimes Ă Port Vendres 04 68 98 34 80 Douanes Ă Port Vendres 04 68 82 00 90 CRS du 1/07 au 31/08 04 68 82 17 69 Sauvetage CROSS MED 04 94 61 71 10 Club Nautique Collioure Plage Saint Vincent 04 68 98 06 32

Astruc - Marty

 SERVICES TOURISTIQUES

La Placette 04 68 82 33 64

Office de tourisme Place du 18 juin 04 68 82 15 47

200 m

AUTRES SERVICES Pharmacies rue de la DĂŠmocratie 04 68 82 45 95 Â Vitou

avenue de la RĂŠpublique 04 68 82 04 95 MĂŠdecins Dounyach

Ausseil et Eustache

7, rue de la RĂŠpublique 04 68 82 11 80

www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 17

Dentistes

Boulangeries

Balades touristiques

Cazeilles

Ghilaci Kader

Le Petit Train Touristique

Lasserre

Pavia Claude

Manège Le Petit Catalan

Farres Marc

Canal

16 r Pasteur 04 68 82 03 38 Traiteur

Randos VTT - BouĂŠe TractĂŠe: Location VTT, scooter, moto, quad

14 rue de la RĂŠpublique 04 68 82 05 94 3 rue Maillol 04 68 82 08 62  Taxi 04 68 82 27 80  Gare SNCF 04 68 82 05 89 Horaires des trains  Autobus Toute l’annĂŠe Parking Place du 8 Mai 1945 et Place Jean Jaurès 15 juin au 15 septembre : Carrefour du Christ. Horaires de bus Location de vĂŠlos X Trem Bike

5 r Tour d’Auvergne 04 68 82 59 77 Avitailler – Se Ravitailler ALIMENTATION DE LA TOUR

30 r Democratie 04 68 82 10 63

Petit Casino

2 place du GĂŠnĂŠral Leclerc 04 68 82 12 61 MarchĂŠ Mercredi et Dimanche matin Sport / Loisirs

9 r St Vincent 04 68 82 08 23

38 r DĂŠmocratie 04 68 82 32 01

Mavi

2 r Tour d’Auvergne 04 68 98 04 52 SARL Aux Saveurs Authentiques

9 r Grenache 06 21 86 40 86

13 r AndrĂŠ Ferrer 04 68 98 02 06

13 r AndrĂŠ Ferrer 04 68 82 33 00

04 68 82 59 77 et 06 23 01 93 01 Kentucky Ranch

04 68 81 32 68 et 06 11 83 52 79 Randoranch

04 68 95 51 92 et 06 15 41 38 14 DĂŠparts Parking de la Poste tous les jours de 10H Ă 22H DurĂŠe : 50 mn Circuit touristique Ă travers le vignoble, arrĂŞt au Fort Saint-Elme puis descente sur Port-Vendres et retour Ă Collioure par le bord de mer. Prix : 6 â‚Ź

La Cuisine

4 r Tour d’Auvergne 04 68 82 21 17 Presse

Maison de la Presse

4 place GĂŠnĂŠral Leclerc 04 68 82 19 10 Collioure Presse

12 r RĂŠpublique 04 68 82 03 39

Casino de Collioure

9 av Carignan 04 68 98 42 42 Tabac

Clavelaud Christine

17 pl Jean Jaurès 04 68 82 07 28 Calas Caroline

6 r Pasteur 04 68 82 31 26

Sorties naturalistes DĂŠcouverte de la Faune et de la Flore. Direction nature

04 68 82 11 31 Discothèque

Indigo & Vertigo

9 av Carignan 04 68 98 42 42 Distributeurs bancaires Banque Populaire du Sud

16 r RĂŠpublique

CrĂŠdit Agricole

28 r Pasteur


le plan de l’escale : ARGELĂˆS 42Ëš32,75'N

42Ëš32,75'N 3Ëš 03'E

3Ëš 03,25'E

04 67 21 21 34

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Gare SNCF Agde

10

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5

Rue de la digue 34 35

Location de vĂŠhicule

ane

04 67 94 24 84 04 67 01 65 48 Location de vĂŠlos

g Pla

Guidon FutĂŠ

RÊs. Le PrÊ Catalan – Av. du Tech 04 68 81 56 55 LaverieAutomatique Quai Vasco de Gama + dans les sanitaires MarchÊ Mercredi et Samedi matin

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pont TA:2,5m

passerelle TA : 2,5m

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La Petite Fringale

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3,2

2,7

Sandwicherie, salon de thÊ‌ Rond-Point d’arrivÊe 04 68 81 11 62 Snack Copacabana

Plats à emporter‌ 52 av Torre d’en Sorre 04 68 81 24 29

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Le Petit Dej

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12 AllĂŠe Jules Aroles 04 68 81 75 95

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Fl.R.4s9m4M

Les Mers du Sud

Centrale Radio Taxi

42Ëš32,50'N

Casino d’Argelès

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Accu

AllÊe des Pins 04 68 81 14 29 Discothèques

0,9 2,6

Loisirs

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Le Zoom

Rue des Ĺ’illets 04 68 54 10 37

Voitures et remorques

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Le Playa Club

AllÊe des Pins 04 68 81 14 29 Randos Estivales Mme Danjou Françoise

Darse Levage 35T

RĂŠs. Les Patios – Le Racou TĂŠl : 06 83 30 19 25 Surf

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Le

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Grau de la Massane

200 m

quelques bonnes adresses

04 68 81 31 61 / 06 85 48 38 77

Adresses du nautisme Vente et RĂŠparation de bateaux

Zone Technique – Argelès-sur-Mer 04 68 81 63 33 Bateaux Ecole

ARGELES MOTOR YACHT

BATEAU-ECOLE LES MOUSSAILLONS

ZAC Port Argelès Argelès-sur-Mer 04.68.95.81.02 / 06.11.80.58.55 RMC MOTOR YACHT

Zone Technique 04 68 95 81 02 VDR YACHTING

Cap Sud plaisance Zone Technique du Port – Argelèssur-Mer 04 68 81 63 40 Centres de PlongĂŠe ARCHIPEL

8 RĂŠsidence les Villegiales du Quai d’Honneur – Argelès-sur-Mer 04.68.95.71.03 DIVEMANIA

2, place Magellan, RĂŠsidence Atalya – Argelès-sur-Mer 04.68.95.89.49 LA SIRENE PLONGEE

Route de Taxo – Argelès-sur-Mer 04.68.81.60.58 OCEANE PLONGEE

5, rĂŠsidence des mers du sud – Argelès-sur-Mer 04 68 89 16 90 / 06 33 17 98 01 PRO SUB MER Rue Patrick Hubert, BP 77 Argelès-sur-Mer 04.68.31.63.84

Shipchandler AXEMER

Le Port quai Jacques Cartier – Argelès-sur-Mer 04 68 95 97 34 EDEN PLAGE

r Surcouf – Argelès-sur-Mer 06 22 28 29 70 Location de bateaux ROYAL NAUTISME

bât B rÊsid La RÊale - Argelès-surMer 04 68 89 13 87 SAILING WAY

Espl Nouveau Monde B rĂŠsid Acapulco – Argelès-sur-Mer 04 68 21 35 19 Sports nautiques U.D.S.I.S.T

av Grau – Argelès-sur-Mer 04 68 81 63 47 Les Services Maritimes Capitainerie des Ports du Cap d’Agde et d’Ambonne avant Port 1, rue capitainerie 04 67 26 00 20 Douanes La Tamarissière 04 67 21 18 46 Centre Nautique du Cap d’Agde Plage Richelieu Est, av Passeur Challiès. TĂŠl.04 67 01 46 46

CLUB DE PLONGEE D’ARGELES

Services Touristiques

SUR-MER

Office de Tourisme 1, rue capitainerie 04 67 01 04 04

14, rue Baudelaire, RĂŠsidence Santa Maria – Argelès-sur-Mer

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3Ëš 03'E

7,2 504 68 81 48 67 Poste MNS 04 68 81 48 67

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Club Espace Surf

3Ëš 03,25'E

hot spots points chauds

Mairie Rue Alsace Lorraine – CS 20007 04 67 94 60 00 La Poste 1, av du 8 mai 1945 04 67 01 02 30 Urgences Gendarmerie nationale Brigade nautique, av Passeur Challiès tĂŠl : 04 67 30 07 24 Police Nationale et Municipale Rue Louis Bages 04 67 21 45 63 Sapeurs Pompiers 5, rue Paul Riquet, ZI des 7 Fonts 04 67 01 57 50

Autres Services Pharmacies Pharmacie de la piscine

Route de Sète 04 67 21 22 54

Pharmacie Saint-Loup

Immeuble  Le Forum , bd Maurice Pacull 04 67 94 25 47 MÊdecins Cabinets mÊdicaux

04 67 21 03 33 04 67 94 33 01 04 67 29 83 84 04 67 94 33 01 Dentistes

Cabinets dentaires

04 67 94 08 90 04 67 21 20 69 04 67 01 27 54Â Ambulances 04 67 93 13 93 04 67 94 22 22 04 67 26 64 42 Transports & Taxi

COUPS DE COEUR Pour la gourmandise et le plaisir, cĂ´tĂŠ village, d eux suggestions : Le Cayrou et ses spĂŠcialitĂŠs gastronomiques ou Le Flowers, plus simple. CĂ´tĂŠ port, La BodĂŠga et ses spĂŠcialitĂŠs catalanes, ĂŠventuellement quelques moules-frites Ă l’AmĂŠthyste et surtout un lieu bien agrĂŠable, zen et pas mauvais du tout, l’Abalounge, Ă cĂ´tĂŠ de la capitainerie.

SOMEWHERE TO EAT Two tips for enjoyable meals out in the village: Le Cayrou, for a more gastronomical experience or the more down to earth Flowers restaurant. Down by the port, La BodĂŠga offers Catalan specialities; the AmĂŠthyste is worth a try for mussels, and if you fancy a very laid-back experience, try the Abalounge down near the harbour authority offices.

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Agenda

Sous réserve de modification. Renseignements à l’office du tourisme ou à la mairie

CERBERE Lundi 23 juin Fête de la Saint Jean 17 h – Passage de la Flamme de la Saint Jean sur le Front de Mer 22 h – Bal sur le Front de Mer avec NADINE * Du Samedi 27 juin au Dimanche 28 juin 10e festival transpyrénéen de chant choral *

BANUYLS Feux d’artifice

Fête de la St Jean Mardi 23 juin Sardanes, place Paul Reig à partir de 18h00 à 19h00 et de 21h à 22h suivi d’un feux d’artifice. Bal avec le groupe Too Funky * Bal avec Jean-Luc Vicente sur la place Paul Reig suivi du Feux d’artifice Lundi 13 juillet * Concerts Claude François avec Laurent Peyrac Dimanche 7 juin à partir de midi au Bar des Arcades * Bal avec Ely Buxeda Samedi 13 juin, place Paul Reig, 21h * Fête de la musique Dimanche 21 juin : Le groupe RECTO/VERSO sur la place Paul Reig, 18h Fanfare déambulatoire de 18h30 à 19h30 et de 20h30 à 22h00 Disco sur la Place Méditerranée avec DJ Olivier, 22h * Groupe Foklorique Lundi 20 juillet place Paul Reig, 21h * Concert de Nancy Choucroune Lundi 3 août à Novelty, 21h * Orchestre Recto/Verso Samedi 8 août place Paul Reig, 21h * En scène Tango Argentin. Samedi 6 juin: place Paul Reig, 21h Samedi 27 juin, place Paul Reig,, 21h Stage Tango Argentin A Novelty Ouvert A Tous Loisirs Samedi 20 juin Fête de la peinture avec l’Association BEA sur la place du canon, toute la journée Bal avec Ely Buxeda, place Paul Reig, 21h Saradane Jeudi 25 juin, place Paul Reig, 21h30 * Cirque sur l’espace méditerranée Lundi 29 juin, 21h Bar des Arcades, avec Johnny par Joe Arlandis, Samedi 27 juin, 21h * Bar le Corsaire, groupe musical Mercredi 1 juillet, 21h * Bar la Côte Vermeille, groupe musical Jeudi 2 juillet, 21h *

Vendredi 3 juillet : Soirée Disco, Espace Méditerranée, 22h Bar des Arcades, avec les Chispa Latina, 21h Soirée Musicale, place Paul Reig organisé par le PMU, 21h * Bal avec Nathalie et Jean-Claude Samedi 4 juillet place Paul Reig, 21h * Sardane Jeudi 2 juillet, place Paul Reig, 21h30 * Espace jeux pour enfants sur la plage centrale avec Evènement +, toute l’après midi Dimanche 5 juillet * Cirque « Appolo Variéty » Lundi 6 juillet à l’espace méditerranée, 20h * Mardi 7 juillet Bar des Arcades avec Johnny par Joe Arlandis, 21h Soirée Musicale, place Paul Reig organisée par le PMU, 21h * Mercredi 8 juillet: Bar le Corsaire, soirée musicale, 21h Spectacle de clowns sur l’espace méditerranée, 20h * Jeudi 9 juillet: Sardanes sur la place Paul Reig, 21h Bar la Côte Vermeille, groupe musical, 21h * Vendredi 10 juillet: Soirée Disco, Espace Méditerranée, 22h Bar les Arcades avec Jacques Brel chanté par B.Alexandre, 21h Soirée Musicale, place Paul Reig organisé par le PMU, 21h * Fête Catalane Samedi 11 juillet : Havaneres avec Pan tomates à l’anse de l’île petite, 19h Dimanche 12 juillet : Marché catalan toute la journée sur les ramblas de la sardane A 11h00 Défilé de géants, trabucayres, groupes folkloriques et graellers de la place Bassère au parking méditerranée suivi d’une paëlla géante. Sardanes place Paul Reig à partir de 11h30 à 12h30 et de 15h à 18h Bar les Arcades avec les Chispa Latina, 21h Bal avec l’orchestre TOO FUNCKY place Paul Reig, 21h * Fête Nationale Mardi 14 juillet : Sardanes, place Paul Reig à partir de 11h30 à 12h30 et de 16h à 18h30 Apéritif Concert de 19h à 1h avec l’orchestre Fred Kolher Mercredi 15 juillet: Bal avec Nathalie et Jean- Claude, place Paul Reig à partir de 21h Bar le Corsaire, soirée musicale à partir de 21h Jeudi 16 juillet: Sardanes, place Paul Reig, 21h30 Bar la Côte Vermeille, soirée musicale, 21h Animation pour enfants sur la plage centrale avec « y’a de la joie », toute la journée * Fête Du Puig Del Mas Du 17 au 19 juillet Bal avec l’orchestre SENS, place du Puig del Mas * Mardi 21 juillet: Bar des Arcades avec Claude François par Laurent Peyrac, 21h Soirée musicale organisée par le PMU, place Paul Reig, 21h Cirque « Festival des clowns », à l’espace méditerranée, 20h * Mercredi 22 juillet: Concert avec le groupe Swingerland, place Paul Reig, 21h Apéritif Concert au Mas Reig avec Ely Buxeda, 19h Bar le Corsaire, soirée musicale, 21h Aéromodélisme « Les ailes de Pégase »,

www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 19

démonstration de maquettes d’hélicoptères etc, à l’espace méditerranée, toute la journée * Jeudi 23 juillet : Sardanes, place Paul Reig, 21h30 Bar la Côte Vermeille, soirée musicale, 21h * Vendredi 24 juillet : Festival Lyrique à l’église de la Réctorie Soirée Disco, espace méditerrané. Bar les Arcades avec Johnny par Joe Arlandis, 21h Soirée musicale, place Paul Reig, organisée par le PMU, 21h * Grillade organisée par l’Association Als Gobits suivi d’un bal disco Samedi 25 juillet, à l’espace méditerranée * Soirée Karaoké avec l’équipe de Fred Ericksson Dimanche 26 juillet, sur la place Paul Reig, 21h * Cirque Lundi 27 juillet * Bar Arcade avec les show girls Mardi 28 juillet, 21h * Bar le Corsaire, soirée musicale Mercredi 29 juillet, 21h Jeudi 30 juillet : Sardanes, place Paul Reig, 21h30 Bar la Côte Vermeille, soirée musicale, 21h * Vendredi 31 juillet : Dance Floor tour, espace méditerranée, 20h Bar Arcade avec Mike Brant par Claude Aréna, 21h Soirée musicale sur la place Paul Reig, 21h * Bal avec Nathalie et Jean-Claude, Samedi 1 place Paul Reig, 21h * Dimanche 2 août : Jeux pour enfants avec Evenement+, plage centrale, toute la journée

Orchestre BACKSTAGE, place Paul Reig, 21h Bar Arcade avec Les Chispa Latina, 21h * Mardi 4 août: Bar Arcade avec Joe Dassin par A.Jorka, 21h Soirée musicale, Place Paul Reig orgnaisée par le PMU, 21h Cirque « Festival des clowns », espace méditerranée, 21h * Mercredi 5 août : Orchestre « SENS INTERDIT », place Paul Reig, 21h Bar le Corsaire, soirée musicale, 21h * Jeudi 6 août: Sardane, place Paul Reig, 21h30 Bar la Côte Vermeille, soirée musicale, 21h * Vendredi 7 août: Soirée Disco, espace méditerranée, 21h Bar Arcade avec Renaud chanté par Fred Soirée musicale, place Paul Reig organisée par le PMU, 21h * Festival De La Sardane Dimanche 9 août Sardanes, place Paul Reig de 10h à 12h et de 16h à 18h30 Paëlla au canon à partir de midi Jeux pour enfants, plage centrale, toute l’après midi Bar arcade avec Johnny par Joe Arlandis, 21h * Lundi 10 août : Cirque, espace méditerranée, 21h Concert viticole avec les Amis d’Alain Marinaro au Mas Reig * Mardi 11 août: Bar Arcade avec les Chispa Latina, 21h Soirée musicale, place Paul Reig organisée par le PMU, 21h * Mercredi 12 août : Marché des potiers, allées Maillol toute la journée


Agenda

Sous réserve de modification. Renseignements à l’office du tourisme ou à la mairie

Jeux Taurillons, dans le lit de la rivière, 21h Bar le Corsaire, soirée musicale, 21h * Jeudi 13 août : Marché des potiers, allées Maillol toute la journée Sardanes, place Paul Reig, 21h30 Jeux Taurillons, dans le lit de la rivière, 21h * Vendredi 14 août: Bal des pompiers à la caserne Bar Arcade avec Julio Iglésias (sosie officiel) Soirée musicale, place Paul Reig organisée par le PMU, 21h * Oiseaux de nuit Samedi 15 août place Paul Reig, 21h * Dimanche 16 août : Apéro/Concert avec le groupe Awek, place Paul Reig, 21h Bar Arcade avec Eddy Mitchell par E.DEVILLE * Bar Arcade avec Coluche par Henri Giraud et Céline Dion par Naya Mardi 18 août, 21h * Mercredi 19 août: Orchestre TONY BRAM’S, place Paul Reig, 21h Bar le Corsaire, soirée musicale, 21h * Jeudi 20 août : Bal Nathalie et Jean-Claude, place Paul Reig, 21h Bar la Côte Vermeille, soirée musicale, 21h * Grillade au canon suivi d’un bal disco Vendredi 21 août, sur la plage organisé par l’Association LES NULS * Fête De Banyuls 22 et 23 Août Samedi 22 août : Sardanes de 11h30 à 12h30 et de 17h à 18h30 Jeux pour enfants, plage centrale, dés 16h30 avec goûter suivi d’une fideua musicale à partir de 19h Spectacle de danse Sévillanes par l’Association Banyuls Sevillanes, 20h30 Orchestre de Jean-Claude LAURAN, place Paul Reig, 21h30 Dimanche 23 août : Sardanes de 11h30 à 12h30 et de 17h à 18h30 Grillades sardines et moules avec l’Association Les Nuls sur la plage * Lundi 24 août : Orchestre DUO LEGHATI, place Paul Reig, 21h * Mardi 25 août: Bar Arcade avec les Chispa Latina, 21h Soirée musicale, place Paul Reig organisée par le PMU, 21h * Mercredi 26 août : Apéro/Concert d’Ely Buxeda, Mas Reig, 21h Bar le Corsaire, soirée musicale, à partir de 21h * Jeudi 27 août Sardanes, place Paul Reig, 21h30 Bar la Côte Vermeille, soirée musicale, 21h30 * Vendredi 28 août Soirée Disco, espace méditerranée, 21h Bar Arcade, avec Mike Brant par Claude Aréna, 21h * Méga Dance avec l’équipe de Fred Ericksson, Samedi 29 août place Paul Reig, 21h * Bar Arcade avec Johnny par Joe Arlandis Dimanche 30 août, 21h

Port Vendres Concerts Fête de la musique Concerts - Animations Dimanche 21 juin * Concert de Jane Manson et Gospel Vendredi 26 juin * Festival Mucovist Concerts et Marchés Mercredi 5 août * Concert Trio Canticell’ Contralto, violoncelliste, organiste Vendredi 21 août Loisirs Nettoyage des plages de Paulilles Dimanche 14 juin * Feu de la Saint Jean Mardi 23 juin * Fête des Pêcheurs Animations Samedi 4 et Dimanche 5 Juillet * Fest’images, festival de photos Vendredi 10 au Dimanche 12 juillet * Festivités du 14 Juillet Feux d’artifice - Bal Mardi 14 Juillet

* Apéritif de terroir Lundi 20 juillet

*

Fête Catalane Du 24 au 26 Juillet

* Tournoi estival de Tennis Du 5 au 19 août * Apéritif de terroir Lundi 10 août * Ballada d’Estiu Sardanes Dimanche 23 août * Concours de peintures Samedi 5 et Dimanche 6 septembre * Forum des Associations Samedi 12 Septembre * Journées du Patrimoine Samedi 19 et Dimanche 20 Septembre

Collioure Musiques Trio Canticell Vendredi 5 juin - 18h00 – Eglise Notre Dame des Anges * Duo Argelès – Collioure « El Ballet Joventut Catalan » - Dimanche 7 juin - 15h00 – Place du 18 juin « Esbart Sant Marti De Barcelona » - Samedi 20 juin - 15h00 – Place du 18 juin « Esbart de Montgrins » - Samedi 5 septembre - 15h00 – Place du 18 juin « Foment de la Sardane de Perpinya » Dimanche 13 septembre - 15h00 – place du 18 juin « Compagnie Maribel » - Dimanche 27 septembre - 15h00 – place du 18 juin * Chorale Des Enfants De L’ecole De Collioure

Mardi 16 juin - 20h00 – Eglise Notre Dame des Anges * Fete De La Musique Dimanche 21 juin * Vendredi 26, Samedi 27 & Dimanche 28 juin Fête Du Piano 2ème Edition Vendredi 26 juin : Ouverture avec Yacine Malek Site : www.almacollioure.com * Les Vendredis du Jazz - 21h30 Place du 18 juin - Caroline Jazz Band Vendredi 3 juillet - Didier Labbé Quartet Vendredi 10 juillet - La Palinka (swing jazz manouche) Vendredi 17 juillet - New Meeting Quartet Vendredi 24 juillet - Vrak’trio Vendredi 31 juillet - Ed’Mi Trio Vendredi 7 août - Jean Michel Cabrol Quartet Vendredi 21 août * Clôture des Vendredis du Jazz Les Doigts de l’Homme Vendredi 29 août - 21h30 – Place du 18 juin * Florence FOURCADE (Jazz) Mardi 7 juillet - 21h30 - Place du 18 juin * Chorale du Campanar Sardanista Mercredi 8 juillet - 21h00 - Place du 18 juin * Brenne Korzh Jeudi 9 juillet - 21h30 – Place jean Jaurès Port d’avall * Violeta Duarte (concert/spectacle pour enfants) Mercredi 15 juillet - 21h30 – Place du 18 juin * 11e Stage International de Danse « Une semaine de danse à Collioure » Du 20 au 25 juillet 2009 * Luz de Noche (rumba flamenco) Mardi 28 juillet - 21h30 – Place jean Jaurès Port d’avall * Kara trio (Police en Jazz) Mardi 4 aout - 18h00 – apéro concert place du 18 juin * La Nouvelle Collection (Fanfare déambulatoire) Jeudi 6 août - 18h00 – apéro concert - place du 18 juin * Chorale du Campanar Sardanista Mercredi 12 août - 21h00 Place du 18 juin * Violeta Duarte (concert/spectacle pour enfants) Jeudi 20 août - 21h30 – Place Jean Jaurès – Port d’avall * Davy Kilembe Jeudi 27 août - 21h00 – Port * Los Raskai (ska reggae) Mercredi 2 septembre - 21h00 – Port * Loisirs Les Musaïques Des Collioure Des vins à l’âme artiste… ! Samedi 13 & Dimanche 14 * Total Festum Projet Régional du Languedoc Roussillon Dimanche 22 & Lundi 23 juin * Lundi 23 juin 16h00 Place du 18 Juin Arrivée de la Flamme du Canigou, discours du Maire Animation par le « Campanar Sardanista » en attendant la flamme 18h00 Apéritif offert par l’Union des Commerçants et Artisans de Collioure 21h00 ballades de Sardanes au Voramar 22h00 Arrivée de la flamme par mer au Boutigué (si beau temps) 22h/22h30 Passe ville de la flamme par les enfants.

22h30 Grand feu de la Saint Jean sur la plage du Voramar. 23h00 Feu d’artifice sur le Port 23h30 Fin des Sardanes. * Apéritif Du Terroir Lundi 29 juin - 18h30 – Place du Maréchal Leclerc * Ely Buxeda (Bal Populaire) Mercredi 1er juillet - 21h00 – Place jean Jaurès - Port d’avall * Maxxximus Jeudi 2 juillet - 21h00 – Port * Sardinade organisée par le Collioure Sportif à partir de 11h30 – Place du Maréchal Leclerc * 13ème Festival d’Havaneres Samedi 11 juillet - 21h00 - Port * Fête Nationale Lundi 13 juillet 21h30 Défilé aux lampions 22h30 Bal populaire avec l’orchestre « Les Casenoves » Place du 18 juin * Mardi 14 juillet 10h30 Défilé et dépôt de gerbe monument aux morts 11h15 Distribution de dictionnaires aux enfants du CM2 11h25 Allocution de Monsieur le Maire Place du 18 juin 11h40 Apéritif au Centre Culturel 12h00 et 18h Sardanes avec la Cobla « Les Casenoves » Place du 18 juin 22h Bal populaire avec l’orchestre « Les Casenoves » Place du 18 juin * Toros piscine Les 15, 22 et 29 juillet - 21h30 – Arènes de Collioure * Spectacle Daniel Tosi Jeudi 16 juillet - 21h30 – Château royal * Sardinade organisée par l’école de rugby de la Cote Vermeille Samedi 18 juillet - à partir de 11h30 – Place du Maréchal Leclerc * Chevalissimo - 21h30 - Arènes de Collioure Dimanche 19 Juillet et lundi 24 août - 21h30 - Arènes de Collioure - Spectacle payant * Apéritif du Terroir Mardi 21 juillet - 18h30 – Place du Maréchal Leclerc * Swingirland Mardi 21 juillet - 21h00 – Port * Els Unics Mercredi 22 juillet - 21h00 - Place jean Jaurès - Port d’avall * Awek Jeudi 30 juillet - 21h00 –Port * Sardinade organisée par le Collioure Sportif Samedi 1er août - à partir de 11h30 – Place du Maréchal Leclerc * Welcome To The Bone Samedi 8 août - 21h00 – Port * Spectacle Camarguais Lundi 10 août - 21h30 – Arènes de Collioure * Bernard Soustrot + Camerata de France Mardi 11 août - 21h30 – Château Royal * Du 14 au 18 août Fêtes De Saint Vincent * Du 22 au 24 août Festival Un « Livre A La Mer » 5e Edition www.unlivrealamer@wanadoo.fr * Sardinade organisée par l’Ecole de Rugby de la Côte Vermeille Samedi 22 août - à partir de 11h30 – Place du Maréchal Leclerc *

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Groupe Fantaisie Mardi 25 août - 21h00 – Place du 18 juin * Les Casenoves Sardanes organisées par le Campanar Sardanista Mercredi 26 août - 21h00 – Place Jean Jaurès -Port d’Avall * Bal Populaire avec Ely Buxeda Jeudi 3 septembre - 21h00 – Place du 18 juin * Diada Catalana Samedi 5 septembre Organisée par le Campanar Sardanista * Sardinade organisée par le Collioure Sportif Samedi 5 septembre - à partir de 11h30 – place du Maréchal Leclerc * Fête du Rimbau Dimanche 6 septembre * Sardinade organisée par l’Ecole de Rugby de la Côte Vermeille Samedi 12 septembre - à partir de 11h30 – Place du Maréchal Leclerc * Sardanes avec « La principal del Rossello » organisées par le Campanar Sardanista Samedi 19 septembre - 15h30 – place du Maréchal Leclerc * En scène Ballet Traditionnel Catalan & Concert De Musique Catalane Dimanche 22 juin -15h00 Place du 18 juin * Spectacle Portugais Dimanche 5 juillet - 21h00 – Arènes * Groupe Fantaisie Dimanche 26 Juillet - 21h00 - Place du 18 juin * Chats pitres et rat conteur Les 20 et 29 juillet - 18h00 - Port * Festival De Théâtre De Collioure VIe Edition Du Samedi 1er au Jeudi 6 août 21h30 - Château Royal Site: www.festivaldecollioure.fr * Cirque- 21h00 - Place du Maréchal Leclerc Lundi 27 juillet et lundis 3 et 24 août * Marionnette- 21h00 - Place du Maréchal Leclerc Lundi 6 juillet et lundi 31 août

Argelès sur Mer Juillet et Août Beach Rugby, Beach Football, Gymnastique, Sand Ball…. Du Lundi au Vendredi - Plage Sportive * Cours de Sardanes et Bal Rétro au Village et Bals Disco - Tous Les Lundis - à la Plage * Soirées Thématiques (jazz, gospel, classique, Latino, humour …) Tous les Mardis * Animations à Port Argelès - Tous les Mercredis * Rendez – vous des Enfants Tous les Jeudis Loisirs « Les Enfants de la Mer » Quinzaine de l’environnement Du 2 au 12 juin * « Les Enfants de la Mer » La Journée des Océans Lundi 8 juin * Tous à Vélos Dimanche 7 juin *

Spectacle de fin d’année de l’Association de FLAMENCO Dimanche 7 juin * Spectacle de fin d’année de danse par Jetonn’ Danse Samedi 13 juin au Gymnase G. Pams Village * Fête des Feux de la St Jean Arrivée de la Flamme du Canigou. Animations Catalanes au village Mardi 23 juin * Corso Nocturne Eté Plage (Défilé de Chars, groupes à pied et musiques …) Spectacle de fin d’année par la Gymnastique Rythmique Sportive Samedi 27 juin - Salle Polyvalente - Village * Auditions de Sardanes au Village ou Folklore à la Plage Tous les Vendredis * Journée d’Accueil : Apéritif de Terroir et Jeux Tous les Dimanches * * Fête de la Mer + Feu Artifice Mercredi 1er juillet * Passeport Kid pour les Enfants Jusqu’à 12 ans (½ tarif sur les jeux et loisirs) Spectacles en soirée Du 5 au 11 juillet * Fête Nationale Nombreuses Animations et feu d’artifice Lundi 13 juillet - Village * Nombreuses Animations Plage - Port – Costa Blanca et Feu Artifice Mardi 14 juillet - Plage « Les Enfants de la Mer » La semaine de la Biodiversité Inter Camping de Pétanque Don du Sang Aire des Festivités Plage Du 15 au 19 juillet * Concours de Pétanque Chalenge François GOUGES Samedi 18 juillet * Tournée de Plage NRJ Du 20 au 22 juillet * Tournée Chérie Plage Du 25 au 27 juillet * Festival International de Flamenco à Valmy Du 29 au 31 juillet * Podium Tournée La Française des Jeux Lundi 3 août * Destination Jeux Les 4 et 5 août * Fête du Port + Feu Artifice Mercredi 5 août * Don du Sang Aire des Festivités Plage Mercredi 5 août * « Les Enfants de la Mer : La semaine des Eco gestes » Du 9 au 14 août Inter Camping de Pétanque Mercredi 12 août * Don du Sang Aire des Festivités Plage Mercredi19 août * Passeport Kid pour les Enfants jusqu’à 12 ans (½ tarif sur les jeux et loisirs) Spectacles en soirée Du 24 au 29 août * Aplec de Sardanes à Valmy Dimanche 6 septembre * 17e Festival des Jeux de l’Esprit Du 10 au 13 septembre * « Les Enfants de la Mer Les rencontres de l’éco maison » Du 10 au 13 septembre * 14ème Salon d’Art de Valmy

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Du 19 septembre au 4 octobre * St Côme et St Damien Nombreuses Animations Du 25 au 27 septembre * Concours de pétanque Grand Prix de la Ville en doublettes Samedi 26 septembre * Sports Les Nautiques d’Argelès Par le Yacht Club Argelès Racou Les 13 et 14 juin * 2e TRIATHLON d’Argelès sur Mer Challenge Gaston Pams à l’Epée Juniors / Seniors par équipe Benjamins (es) individuels par La Ste d’Escrime Dimanche 21 juin- Salle Polyvalente - Village * Passage du Tour de France Cycliste Mercredi 8 juillet * Tournée de Plage- Beach Rugby Les 15 et 16 juillet * Tournée Kite Surf Vendredi 24 juillet * Tournoi Tennis Homologué Adultes par le Tennis Club Du 1er au 15 août * Concerts Fête de la Musique Musiciens dans les rues d’Argelès Dimanche 21 juin * Concert de Gospel et Negro Spirituals Avec Argelès Gospel Singers Dimanche 28 juin Chapelle Plage * Bal Variété Musette au Village ou à la Plage Tous les Samedis *

« Les Déferlantes d’Argelès sur Mer » Festival de Musiques actuelles Du 8 au 14 juillet Parc de Valmy et dans la ville Mercredi 8 juillet GREGOIRE + ZAZA FOURNIER Pavillon Village (salle polyvalente) 21 h * Jeudi 9 juillet AYO, THOMAS DUTRONC, JULIEN DORE, PASCALE PICARD BAND, ANIS Parc de Valmy de 17 h à 2 h * Vendredi 10 juillet SIMPLE MINDS, THE DO, OLIVIA RUIZ, ANAIS, HONG KONG DONK Parc de Valmy de 17 h à 2 h * Samedi 11 juillet 21h TRUST Pavillon village (salle polyvalente) * Dimanche 12 juillet DJ Zebra + 2 gagnants tremplin RTL2 + bars en fête GRATUIT Place du Village Scène dès 19h * Lundi 13 juillet LES FARFADAS - Spectacle pour enfants Pavillon village (salle polyvalente)15h * Mardi 14 juillet DUFFY, PAOLO NUTINI, GRACE Parc de Valmy de 17 h à 23h * Festival Lyrique des Pays Catalans Les 6 et 13 août * Concert Evénement Gratuit Esplanade du Casino Argelès Samedi 15 août - Plage Office Municipal d’Animation / Place de l’Europe / 66700 Argelès sur mer oma@argeles-sur-mer.com / 04 68 81 10 15


Les caboteurs

Le bateau idéal pour caboter :

un “sixty-forty” de moins de 11 m à salon de pont ? Quel est le bateau idéal pour caboter ? Pour aller jusqu’au port d’à côté, il suffit souvent d’un pêche-promenade de quatre mètres ou même d’un dériveur de plage. Mais, lorsqu’il s’agit de passer de Sète à Marseille ou de Port Vendres à Hyères via les Saintes Maries, quand on a l’intention de vivre à bord, il faut envisager des unités plus importantes. À quoi peut ressembler le bateau idéal pour la croisière côtière ? Vaste débat que nous ouvrons ici pour le poursuivre avec nos lecteurs sur Cabotages.fr.

L

es statistiques le prouvent, le plaisancier-type n’est pas un jeune capitaine (60% de plus de 50 ans). Quand il acquiert un bateau pour les 10 ou 15 ans qui viennent, il doit prévoir de naviguer en renonçant à faire le singe dans les haubans ou à border le foc avec les dents… En revanche, dans les décennies à venir, le climat ne gagnera pas en sagesse : vents plus forts, pétoles caniculaires, ora-

ges à tendance cyclonique… La Méditerranée sera plus extrémiste que jamais. Donc – surpopulation nautique aidant – les occasions se multiplieront de prendre des coups dans les mauvaises mers, les cailloux ou les ports. UN SOIXANTE-QUARANTE Il faut donc un bateau sûr. Plus personne ne navigue à la voile sans moteur. Mais,

Un fifty classique

What is the ideal boat for coasting ? Which boat is ideal for coasting? If you want to go to the next harbour, you often only need a 4-metre long sightseeing fishing boat or even a sailing dinghy. But, when you need to sail from Sète to Marseilles or from Port Vendres to Hyères via Les Saintes Maries, when you intend to live onboard, you need to consider using larger boats. What does the ideal boat for coastal cruising look like? This will undoubtedly give rise to a huge debate which we intend to pursue with our readers on Cabotages.fr. The average yachtsman is not a young captain (60% are over the age of 50). When they buy a boat for the next 10 to 15 years, they have to envisage a sailing approach which will not require them to clown around in the shrouds or haul in the jib using their teeth… On the other hand, in the decades to come, the climate will not calm down: there will be stronger winds, scorching calm periods, cyclonic storms… The Mediterranean will be more extreme than ever. Thus – due to nautical overpopulation – the chances of receiving knocks in bad seas, boulders or harbours will increase. A SIXTY-FORTY We will thus need a reliable boat. Nobody uses sailing boats without a motor any more. However, the contrary is not danger-free. Listen to Channel 16 and count the number of PanPans! due to mechanical problems. So we will need a sail and a motor. A hard-wearing motor, which consumes little fuel and which sails at 6 to 8 knots is sufficient (4 to 5 8 hour-sessions at sea between Cerbère and Mention). Hybrid solutions or electricity alone may suffice as there is often the possibility of recharging at a quay. As far as the sails are concerned, the boat must be well-sailed for calm weather (in the Mediterranean, either there is not enough wind) but easy to reduce in the event of squalls (or there is too much wind) and which beat up well to windward (or it is against you!). Everything on the reel and everything transmitted to the cockpit to sail with a reduced crew. A typical coaster does not need experienced crew members for night watches and often transports passengers with few skills … An electrical anchor windlass and bow thrusters replace strongarmed crew members easily during anchoring and the boat hooks in ports! The concept is a “sixty-forty” (60% sails and 40% motor) rather than a traditional fifty, which is often a “floating caravan”, inadequate for sailing and a poor yacht and motorboat. And what about its size? Not too big for our tightly-packed harbours, sufficiently long for our short waves, leaving room for two passengers (and occasionally more) to live in comfort: 33 to 36 feet. Less would probably suffice but more could become a handicap.

SAILING SHELTERED The coaster is not a single holiday season sailor (50% of them are retired). They must be able to sail sheltered from the cold and rain. An interior steering station is a solution on large boats. Remote controls using mechanical or electronic means are less expensive and take up less room. And, in any case, harbour manoeuvres are carried out outside. The consequence is that the road, the coast, trawlers, ferry boats, cargo boats and other yachtsmen must be visible from the inside. The deck saloon is a must for life onboard. It is the main living area: dining room, lounge, library … which prevents passengers from spending their holidays in a submarine when the landscape and ports of call are so breathtaking. Despite the fact that it is very fashionable, the deck saloon is often inadequate: passengers cannot see anything when they are sitting. On the other hand a pilot house like a brake cabin is too small. In order to live and sail sheltered from bad weather, we have to find the right ceiling height (storage units underneath) which raises the height of the eyes without raising that of the deckhouse too much. There is no need to increase the number of bunks like in rentals. In the event of a temporary increase in the number of passengers, the solution would be to use the saloon as additional sleeping area. This is perfect during beautiful summer nights when the boat is moored. Wide and long bench-chests are most welcome in particular as they favour aperitifs with your pontoon neighbours. To gain room, we can reduce the size of drinking water reservoirs, do without a desalination unit and generating set as we can berth as soon as necessary. As far as the construction is concerned, each future owner will choose their materials but the solution of a sailing dinghy or twinkeeler is of interest in our small ports where the low draughts are often rewarded. In any event, the boat must be “clean”, without discharge of waste in the harbour and during mooring. This is a major difference with roundthe-world boats which can degas in millions of cubic meters of water merely for their bacteria… To be followed on www.cabotages.fr!

l’inverse n’est pas sans danger. Écoutez le Canal 16 et comptez les Pan-Pan ! d’origine mécanique. Voile et moteur, donc. Un moteur endurant, peu consommateur, qui pousse à 6-8 nœuds suffit (4 à 5 étapes de 8 h entre Cerbère et Menton). Les solutions hybrides ou électricité seule peuvent convenir grâce à la possibilité de recharger souvent à quai. Côté voiles, le bateau doit être bien toilé pour le petit temps (en Méditerranée, soit il n’y a pas assez de vent…) mais facile à réduire dans les coups de tabac (… soit il y en a trop…) et qui remonte bien (… soit on l’a dans le nez !). Tout sur enrouleur et tout renvoyé au cockpit pour naviguer en équipage réduit. Le caboteur-type n’a pas besoin d’équipiers expérimentés pour les quarts de nuit mais transporte souvent des passagers peu compétents… Guindeau électrique et propulseur d’étrave remplacent avantageusement des gros bras au mouillage et les gaffes dans les ports ! Le concept est un “sixty-forty” (60% voile, 40% moteur) plutôt qu’un fifty à l’ancienne, souvent “caravane flottante”, peu marin, mauvais voilier, mauvaise vedette. Sa taille ? Pas trop grand pour nos ports serrés, assez long pour nos vagues courtes, laissant de la place pour y vivre confortablement à deux et occasionnellement davantage : 33 à 36 pieds. Moins peut bien sûr faire l’affaire, plus peut devenir un handicap. NAVIGUER À L’ABRI Le caboteur n’est pas le marin d’une seule saison de vacances (50% sont retraités). Il doit pouvoir naviguer à l’abri du froid et de la pluie. Un poste de barre intérieur est une solution sur les grosses unités. Un renvoi de commande ou une télécommande de pilote est moins onéreux et moins mangeur d’espace. Et, de toute manière, les manœuvres de port se font de l’extérieur. Conséquence : route, côte, chalutiers, ferries, cargos et autres plaisanciers doivent être visibles de l’intérieur. Le salon de pont est un must pour la vie à bord. C’est le lieu de vie principal : salle à manger, salon, bibliothèque… qui permet de ne pas passer ses vacances dans un sous-marin alors que le paysage et les villes d’escale sont si beaux à voir. Pourtant très à la mode, le «deck saloon» est souvent raté : on ne voit plus rien quand on est assis. En revanche un «pilot house» du genre guérite est trop petit. Pour vivre et naviguer à l’abri, il faut trouver la bonne hauteur de plancher (rangements dessous) qui élève la hauteur des yeux sans monter trop celle du rouf (fardage et vue bouchée !). Inutile de multiplier les couchages comme pour la location. En cas de surpopulation temporaire, un carré où on peut cabaner lors des belles nuits d’été au mouillage fait l’affaire. Des coffres-banquettes larges et longs sont bienvenus, d’autant qu’ils favorisent les apéros avec les voisins de panne.

Pour gagner de la place, on peut réduire la taille des réservoirs d’eau potable, se passer de désalinisateur et de groupe électrogène puisqu’on peut être à quoi dès que c’est nécessaire. Pour la construction, chacun choisira son matériau mais la solution du dériveur ou du biquille est intéressante dans nos petits ports où les faibles tirants d’eau sont souvent récompensés. En tout cas, le bateau doit être «propre», sans rejets au port et au mouillage. Grande différence avec les bateaux TDM qui peuvent dégazer dans des millions de mètres cubes d’eau rien que pour leurs bactéries… À suivre sur www.cabotages.fr ! Christophe Naigeon

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Restez propres UN DÉTERGEANT À TOUT FAIRE Vous n’aurez pas tous les jours l’occasion de laver un oiseau mazouté. Mais si c’est bon pour les cormorans sauce marée noire, cela ne peut pas être mauvais pour la faune et la flore aquatiques. Voici donc une idée de produit «à tout faire» à bord, un détergent écologique totalement biodégradable (100%) et conforme contact alimentaire (norme CEE) : Kitz liquide 2l une formule à base d’extrait végétal et minéral. Pur ou dilué selon les usages, KITZ Marine s’utilise à la main, sans gants et lave, dégraisse, détache, désodorise et assainit tous les supports : tissus, bois, plastiques, stratifiés, du pont aux voiles. DES ANTIFOULINGS INNOVANTS La peinture antisalissure (ou antifouling) classique contient et diffuse des biocides, substances «tueuses de vie» retardant la fixation des organismes et de leur larves. Les plus utilisés sont les oxydes de cuivre dont certains effets avérés pour les êtres vivants sont : fièvres, irritations de voies aériennes, troubles gastriques, insuffisance rénale, lésions cellulaires... Il existe des revêtements sous-marins efficaces et respectueux de l’environnement. Peu de fournisseurs les proposent et peu de chantiers savent les appliquer mais il faut insister : les zones techniques des ports finiront par s’adapter. L’un des plus intéressants est à base de silicone. Il crée une surface très lisse où les organismes ne peuvent se maintenir

Stay clean A MULTI-PURPOSE DETERGENT You will not have every day an opportunity to wash a bird oiled with fuel. But if it’s good for cormorants “oil slick sauce”, it can’t be bad for aquatic fauna and flora. Here is a “doit-all” product idea to be used on board, a totally green biodegradable detergent (100%) and food contact compliant (CEE norm): 2l Kitz liquid, a formula based on plants and minerals extracts. Pure or diluted according to the needs, Marine KITZ can be used with bare hands, without gloves : it washes, degreases, takes the sp ots out, deodorizes and cleans up all surfaces: fabrics, woods, plastics, laminated, from deck to sails. INNOVATIVE ANTIFOULINGS Classic anti-stain (or anti-fouling) paints contain and disperse biocides, “life-killer” substances delaying the fixation of organisms and their larva. The most frequently used biocides are copper oxides whose some proven effects on living beings are : fever, respiratory tracks irritation, stomach upset, kidney failure, cellular injury... There are now efficient and environmentally friendly submarine coatings. Few suppliers propose them and few sites know how to apply them, but stress should be put : the service areas of ports eventually adapt themselves. One of the most interesting ones is based on silicone. It creates a very smooth surface where the organisms cannot remain when the ship sails. If not, cleaning with a sponge is enough.

lorsque le bateau navigue. Sinon, un nettoyage à l’éponge est suffisant. Avantage : il est non polluant, non toxique et améliore la glisse du bateau. Inconvénient : ils est plus fragile. Contact fournisseur : Plasticoque commercialise Ecosil et Ecoprim (label Echo-Gestes). UN NABLE QUI NE REFOULE PAS Un litre de carburant pollue 2.000 m2 d’eau. Sachant qu’il s’en renverse chaque année quelques millions de litres dans les ports, faites le calcul... c’est à peu près 200.000 ha ! Le plein d’un bateau pollue parce qu’un réservoir doit dégazer à l’air libre, par l’évent, obligatoire. Quand le il est plein, le carburant suit le chemin de l’évent et, par conséquent, déborde. Ce système ne provoque pas la coupure du débit du pistolet car il ne crée pas la contre-pression nécessaire. Même dans les ports équipés de pistolets à arrêt automatique, cela ne sert à rien. Une société française a mis au point un réservoir intermédiaire à installer sur le tuyau de l’évent, appelé Écoplein. Il permet, lors du remplissage du réservoir, de récupérer le surplus avant qu’il ne sorte à l’extérieur. Le carburant monte dans cette réserve jusqu’au flotteur, au contact de celui-ci un buzzer et un voyant rouge prévient que le réservoir est plein. L’autre invention s’applique au nable. C’est Éconab, qui, par un système qui renvoie le carburant en surplus vers le réservoir et non vers l’évent, crée la contre-pression nécessaire à l’arrêt automatique du pistolet. Contact commercial : Econab, D.R Diffusion / info@ecoplein.com / Tél : 01 60 54 92 72

Advantage: it is non-polluting, non toxic and improves significantly the glide of the boat. Drawback: it is more fragile. Supplier contact: Plasticoque markets Ecosil and Ecoprim (both with the Echo-Gestes label. A NEW TYPE OF SCUTTLE HOLE One single liter of fuel pollutes 2000 m2 of water. Bearing in mind that a few million liters are spilled every year in the ports service stations, do the calculation...it gives more or less 200.000 hectares. A boat tank generates pollution because the tank of a vessel mandatorily needs degassing in the open air through a vent. When the tank is full, the fuel follows the path of the vent, and therefore, overflows. This system does not shut-off the flow of the gun because it does not provide the necessary back-pressure. So, even in ports equipped with automatic shut-off guns, it becomes useless. A French company has developed an intermediate tank to be installed on the vent pipe, called Écoplein. It allows, when filling the tank, to collect the excess before it spills outside. Fuel goes in this reserve up to a ball in contact with a buzzer and a red light warning when the tank is full. The other invention relates to the scuttle hole. It is Econab, which replaces the original plughole, and which, through a system that sends back the fuel in excess to the tank and not to the air vent, creates the necessary backpressure for the automatic shut-off of the supply through the gun. Commercial contact: Econab, DR Diffusion / info@ecoplein.com / Tél: 01 60 54 92 72

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Les caboteurs

Quels équipements de navigation ? Le strict nécessaire pour caboter en sécurité

Bientôt plus personne ne saura ce qu’est un sextant. Moins romantique que la bonne vieille navigation «à l’estime», le GPS est toujours mieux que la plaisance “au pif”, source de tragédie dès que le temps change. Vous pensez que rester dans la zone des six milles dispense de tout instrument ? Erreur. Fatale, peut-être, un jour.

U

n jour d’été au mouillage dans une calanque de Cassis… un nuage froid nous saisit. En cinq minutes, on ne voit plus à vingt mètres. Un GPS “rando” de première génération avec les waypoints de tous les caps et passages utiles nous a fait rentrer à Marseille en deux heures ! Un équipement manuel, sans carto, à moins de 200 € ! C’est aujourd’hui le GPS de secours. De secours, car le point faible de l’électronique, c’est la panne. Celle de l’appareil, celle de l’alimentation. Un GPS cartographique mixte route-mer (autant le rentabiliser) qui s’alimente sur le 12 v, ou plus simplement, le “vieux basique” Furuno GP32 sans carto sera complété par un autre, portable, à piles (en avoir toujours !!!). JAMAIS SANS CARTE MARINE ! Et, quoi qu’il en soit, les cartes marines sont indispensables. À tout moment, vous pouvez reporter votre position

indiquée par le GPS, mieux que sur un grand écran ! En revanche, mieux vaut mettre ses sous dans la VHF. Un jour, elle vous sauvera la vie ou celle d’un autre. Être vivant ou être un héros valent bien de passer la licence. D’autant que si elle est reliée au GPS, la touche “distress” donnera automatiquement votre position à tous les centres de secours. Puisqu’un caboteur navigue près des côtes, un sondeur est indispensable. Pas besoin de savoir si on a 800 ou 802 mètres d’eau sous la coque ! Ce qui compte, c’est ± 30 cm dans la zone de 0 à 3 m de fond. Une alarme réglée à un mètre du “touché” et vous voilà tranquilles quand, par mistral violent, vous devrez longer la Camargue en rasant les plages et les bancs de sable du Rhône. Un sondeur de pêche vous permettra aussi de voir tous les poissons que vous aurez ratés, c’est bon pour le m ­ oral ! L’idéal est un sondeur qui «voit ­devant». Cela existe. Le Twinscope à balayage vertical et horizontal permet de se frayer un chemin entre les cailloux sans faire appel à une vigie sur le bout-dehors. Pour plus de 3 200 € ! Bon, on garde la vigie.

Un pilote ? Indispensable pour naviguer seul. Pas besoin qu’il soit relié au GPS, à l’anémomètre… Un «gardeur de cap» est suffisant pour aller en toute sécurité vaquer à l’intérieur ou à l’avant du bateau. Une télécommande du pilote permet aussi de rester au chaud (ou au frais) quand le cockpit n’est plus un lieu fréquentable. Au total ? Un GPS fixe à 400 €, un de secours à 200 €, une VHF à 400 €, un sondeur à 150 €, une mer-veille à 350 €, un pilote pour 400 € vous voici en toute sécurité pour moins de 2 000 €. C’est vrai que cela fait beaucoup. Alors, un peu chaque année, en commençant par le GPS de secours. Et un téléphone portable pour appeler la SNSM. Et, surtout une grande dose de prudence et de sens marin. Christophe Naigeon

PAS DE COURSE À L’ÉQUIPEMENT Un radar ? On dirait plutôt que c’est superflu. Pourtant, à l’approche de Marseille ou de Toulon, en sortie du golfe de Fos, quand la visibilité est mauvaise ou en pleine nuit quand nos petits feux nous semblent bien désuets, on en connaît qui font des prières. Ferries, cargos, pétroliers, chalutiers qui entrent et sortent à toute vitesse sont parfois des terreurs. Ne comptez pas trop sur les réflecteurs cylindriques accrochés dans les haubans. Une solution est un détecteur de radar «mer-veille» qui sonne quand il est dans le champ d’un radar et en indique la direction.

What equipment do you need to coast in safety? Soon nobody will know what a sextant is. Less romantic than the good old “dead reckoning”, the GPS system is still better than “guesswork” boating, which is a source of tragedy as soon as the weather changes. Do you think that because you stay in the six-mile zone you do not need any instruments? This is a huge mistake which could perhaps one day be fatal.

One summer day while we were moored in a calanque (deep narrow creek) in Cassis… a cold cloud came over us. We could not see further than twenty metres within five minutes. A first generation “hiking” GPS system with the waypoints of all the capes and useful routes enabled us to return to Marseilles in two hours! Manual equipment without cartography at less than €200! It represents today the back-up GPS system. Only a back-up system, mind you, as the weak point of the electronics is the possibility of a failure. Either that of the machine or the power supply. A dual road-sea cartographic GPS system (might as well get the most from it) which feeds on the 12 v, or more simply, the “old basic” Furuno GP32 without cartography which will be accompanied by another portable battery-operated system

(also ensure that you have the required batteries on hand!!!) INDISPENSABLE NAUTICAL CHARTS! And come what may nautical charts are indispensable. You will be able to transfer your position indicated by the GPS at any moment better than on a big screen! On the other hand, you are better placing your money in the VHF radio. It will save your life or that of another person one day. Being alive or being a hero is worth obtaining the licence. Particularly since if it is linked to the GPS, the distress button will automatically give your position to all the rescue centres. Since a coaster sails near the coasts, a sounder is indispensable. There is no need to know whether you have 800 or 802 metres of water under the hull! What matters is ± 30 cm

in the 0 to 3 metre deep zone. An alarm which is set at one metre from the «touched area» will ensure that you feel more comfortable if violent Mistral winds force you to hug the Camargue, skimming over the beaches and the sand banks of the Rhone. A fishing sounder will also enable you to see all the fish that you would have missed, it is good for morale! Ideally you need a sounder that «sees ahead». It exists. The Twinscope with a vertical and horizontal scanning mode enables you to make your way between the stones without using a lookout on the boom. Its cost however is more than €3,200! Okay, okay, we’ll keep the lookout. NO RACE FOR EQUIPMENT A radar? We would say that it is rather superfluous. However, when you sail near to Marseilles or Toulon, coming out of the Gulf of Fos, when visibility is poor, we know of some people who pray. Ferry boats, cargo boats, oil tankers and trawlers which enter and exit at all speeds are sometimes

real terrors. Do not rely too much on the cylindrical reflectors which are hooked in the shrouds. One solution is a “sea-watch” radar detector which rings when it is in the presence of marine radar signals and indicates the direction of them. A pilot? Indispensable when sailing alone. It is unnecessary for it to be linked to the GPS system, to the airspeed indicator… A “cape keeper” is sufficient to sail in full security and to go about your work inside or outside the boat. A pilot remote control also enables you to keep warm (or cool) when the cockpit cannot be used. All in all? A fixed GPS system at €400, a backup system at €200, a VHF radio at €400, a sounder at €150, a sea-watch at €350 and a pilot for €400. You can be in full security for less than €2,000. Yes, it does indeed represent a lot of money. So the best idea is to buy a little each year beginning with the back-up GPS system. And a mobile to call the SNSM lifeboats. And in particular you need a good dose of caution and good sailing sense.

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Montage 4 PUB 120x340

Energie : gérer la réserve Qui subirait sans sueur froide le refus du moteur de se mettre en route ? Pour que cela n’arrive pas, le bon capitaine dédiera un peu de sa paranoïa sécuritaire à surveiller de près ses batteries. Quelques conseils. Évitez de la même manière de faire fonctionner votre frigo trop longtemps sur le 12 volts. Profitez que vous êtes à quai pour congeler des packs de liquide réfrigérant ou achetez de la glace. PRIORITÉ AU MOTEUR De toute manière, veillez à ce que votre batterie de démarrage moteur ne soit pas Les bateaux modernes consomment de plus en plus affectée par votre consommation de service (confort à bord et instruments de navigation et de Une batterie est, par construction, conçue communication). La priorité absolue va pour être chargée-déchargée entre 100 et au démarrage du moteur. Le second ni1.000 fois, selon sa technologie. Ce qu’on veau va à la VHF et au GPS, qui peuvent appelle un cycle charge-décharge correspar ailleurs fonctionner sur piles ou dès pond à une décharge de 80% de la capacité que l’alternateur du moteur aura remis de la batterie ou bien à deux décharges de du jus dans les batteries à plat. 50% ou à quatre décharges de 25%, avec, à Pour calculer sa consommation d’énerchaque fois, une recharge à 100%. gie et avoir le parc de batteries adapté Donc, une batterie qui n’est jamais décharà ses besoins, c’est relativement facile : gée à plus de 25% de sa capacité aura une pour chaque appareil, vous prenez sa durée de vie quatre fois plus grande qu’une notice (ou vous lisez sur les ampoules) autre toujours déchargée à 80%. Investir et vous regardez sa consommation en dans un indicateur de charge est non seuleampères (A). Un pilote automatique qui ment une sécurité (jamais de batterie à plat) consomme 5 A consommera 50 ampères mais aussi une économie (on recharge dès s’il fonctionne 10 heures par jour. Égalequ’on est en dessous de 25%). ment 50 ampères pour un frigo qui pomMais, dans tous les cas, il faut recharger pe 3,5 A pendant 60% du temps. Ajoutez totalement. Un cycle de recharge de huit les consommations de tous vos appareils, heures est souhaitable et facile à mettre multipliez par deux (pour ne pas décharen œuvre : vous arrivez à l’escale en fin de ger en dessous de 50%). En moyenne, journée, vous branchez le chargeur sur la un bateau consomme 200 A / jour. Il faut borne du quai, vous débranchez le lendedonc un parc de 400 A. main matin en partant. Sachez pour finir que les batteries à spiSi vous alternez mouillages forains et rale peuvent être déchargée occasionnelnuits à quai, sachez que les éclairages inlement en totalité sans en souffrir alors térieurs classiques (ampoules à filament) que les batteries traditionnelle perdront sont énergivores. Remplacez-les par des irrémédiablement une partie de leur caampoules LED partout où vous pouvez, pacité après avoir été mises à plat. notamment sur les feux de position.

Energy : sound management of your reserves Who would react to a motor refusing to start without breaking out into a cold sweat? To avoid this happening to you, a good captain would dedicate a little of their safety paranoia to a close supervision of their batteries. A few words of advice. Generally speaking a battery is designed to be charged-discharged between 100 and 1,000 times according to its technology. What we call a charge-discharge cycle corresponds to an 80%-discharge of the battery capacity or two 50%-discharges or four 25%-discharges, with, on each occasion, a 100%-recharge. Consequently, a battery which is never discharged at more than 25% of its capacity will have a life span which is four times greater than another battery which is always discharged at 80%. Investing in a charge indicator is not only a safety measure (you will never have a flat battery) but is also a saving (you recharge as soon as you are below 25%). But, in all events, you must recharge the battery fully. An eight-hour recharge cycle is preferable and easy to implement: supposing you reach your port of call at the end of the day, you plug in the charger on the quay terminal and you unplug it the following day when you leave. If you alternate open roadsteads and nights at berth, please note that traditional interior lighting (filament bulbs) are energy-intensive. Replace them with LED bulbs wherever you can, in particular on the position lights. In the same way avoid running your fridge for a long time on the 12 volts. Take advantage of the time spent at berth to freeze liquid cooling packs or buy ice blocks.

priority must be given to the motor starter. Right behind is the VHF radio and the GPS system, which can moreover work with batteries or as soon as the motor alternator has put some energy back in the flat batteries. It is relatively simple to calculate your energy consumption and to have the number of batteries required for your particular needs at your disposal: for each appliance, you must read its operating instructions (or read it on the bulbs) and note down its consumption in amps (A). An automatic pilot which consumes 5 A will consume 50 amps if it runs for 10 hours per day. 50 amps will also be used by a fridge which consumes 3.5 A during 60% of the time. Add up the consumptions of all your appliances and multiply by two (so as to avoid discharging below 50%). On average, a boat consumes 200 A/day. You will thus need a 400 A stock of batteries. Last but not least, please note that spiral cell batteries may occasionally be discharged in full without any particular consequences whereas traditional batteries would immediately lose part of their capacity after becoming flat. You must recharge the battery fully

PRIORITY TO THE MOTOR In all events, ensure that your motor starter battery is not affected by your consumption of utilities (onboard comfort and navigation and communication instruments). Absolute

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Page réalisée en partenariat avec

Paulilles, l’ancienne dynamiterie

La chaîne des Albères, à l’est des Pyrénées, plonge en Méditerranée dans un paysage de contrastes où les vignes en terrasse surplombent les ports de pêche : c’est la Côte Vermeille, très découpée et montagneuse, qui fascina Brayer, Derain, Matisse et Picasso. Elle se caractérise par une succession de lignes de crêtes et de points hauts souvent marqués par la présence de forts, tours à signaux et batteries.

L

e Conservatoire du littoral, en partenariat avec le Conseil général des Pyrénées Orientales, préserve le caractère pittoresque de la Côte Vermeille et sa mémoire en réaménageant le site de Paulilles. Territoire façonné par la nature et l’histoire, l’anse de Paulilles offre de multiples visages. De la côte rocheuse à la côte sableuse, schistes rouges, sables blancs et galets multicolores bordent les eaux claires de cette baie. L’INVENTION D’ALFRED NOBEL Véritable amphithéâtre marin abrité par les caps Béar et Ullestrell, l’anse de Paulilles recèle une richesse aquatique insoupçonnée. Un herbier de posidonies, bien que relativement pauvre dans ces eaux, offre gîte et couvert à toute une faune méditerranéenne. Coquillages, crustacés et poissons y abondent. Quelques bâtiments conser-

l’usine de dynamiterie

vés de l’ancienne dynamiterie, installée en 1870 après la chute de Sedan, gardent mémoire d’une activité industrielle qui aura duré plus d’un siècle : nous sommes en 1870, un peu partout en Europe résonne le bruit des bottes. Dans le monde, de grands travaux de génie civil sont en cours et la colonisation de l’Afrique commence. Alfred Nobel, inventeur de la dynamite, puissant explosif plus stable que le nitroglycérine du Salaire de la Peur, n’a pas encore créé le célèbre prix qui récompensera, à partir de 1901, les hommes et les femmes qui font progresser la recherche et la société. L’USINE, UNE COMMUNAUTÉ L’anse de Paulilles est à terre un territoire viticole, et en mer une baie paisible où pêchent les marins de Collioure, de Port Vendres, de Banyuls et de Cerbère. Situé à l’extrême sud de la France, loin des zones de combat, le site est un emplacement idéal pour installer une usine de poudres et d’explosifs militaires. Abrité par les caps Béar et Ullestrell, défendu par la place forte de Port Vendres, il offre un embarcadère sûr, indispensable à ces transports dangereux qui, à l’époque, sont exclusivement effectués par voie maritime. Sous la conduite de Paul Barbe, homme politique influent associé à Alfred No-

bel, sort de terre un ingénieux complexe industriel. Une communauté autarcique va s’y développer : les ouvriers, anciens viticulteurs pour la plupart, vécurent ainsi à l’écart des ateliers, dans un petit hameau doté d’une école et de jardins familiaux. À cette époque, malgré la fréquence des accidents liés aux explosions, règne la paix sociale. Dans les années 1930, favorisé par une solidarité forgée par le danger et l’exercice d’une activité pénible, apparaît un puissant syndicalisme. À l’issue de graves explosions endeuillant la communauté, les ouvriers de la dynamiterie prennent l’initiative de grèves importantes. Le site sera modifié en fonction des besoins de production, des inondations, des explosions, mais on repère aujourd’hui encore la centrale vapeur, les ateliers d’encartouchage, le château d’eau... La maison du directeur était prudemment en recul et en hauteur pour échapper aux crues du Cosprons ; aujourd’hui, maison de site, elle accueille les visiteurs. L’usine ainsi reconvertie garde trace de son passé et porte “l’avenir d’une mémoire”. L‘anse de Paulilles est un charmant mouillage à l’abri de la Tramontane. Mais attention aux posidonies, jetez l’ancre là où l’au est claire et donc le sable nu…

Paulilles, the former dynamite factory The Albères mountain range, east of the Pyrénées, plummets into the Mediterranean Sea in a landscape of contrasts where sloping vineyards overlook the fishing harbours. This is the ragged and hilly Côte Vermeille, which fascinated Brayer, Derain, Matisse, Picasso and Charles Rennie Mackintosh. It features a sequence of crest lines and peaks, frequently marked with forts, communication towers and batteries. The Coastal Protection Agency (Conservatoire du Littoral), in association with the “Conseil général des Pyréneées Orientales”, which occupies the land of Paulilles site, has preserved the picturesque aspect and history of the Côte Vermeille. As a territory shaped by nature and history, Paulille’s cove presents many faces. Red shale, white sands, and multicoloured pebbles form the boundaries of the bay’s clear waters. Being a true marine amphitheatre sheltered by the Béar and Ullestrell headlands, Paulille’s cove contains hidden aquatic richness. An underwater garden (posidoniae herbarium), although of quite poor quality, offers board and lodging to a range of Mediterranean marine life. Seashells, shellfish, and fish are found in abundance here. ALFRED NOBEL’S INVENTION A few buildings remain from the old dynamite factory, which had been installed in 1870 after the fall of Sedan. They keep alive the memory of an industrial activity that lasted more than a century: we are in 1870, sabre-rattling echoes across Europe. Throughout the world, major civil works are underway and the colonisation of Africa has begun. Alfred Nobel, the inventor of dynamite, the powerful explosive more stable than the nitro-glycerine from the film, “Wages of Fear”, has not yet instituted the famed Prize that will be awarded, starting in 1901, to men and women who render the greatest service to research and society. Paulille’s cove is a wine growing area; towards the sea, it is a quiet bay where fishing is commonplace for the inhabitants of Collioure, Port Vendres, Banyuls and Cerbère. As

it is located at the extreme south of France, far from the battle areas, it was an ideal location for a factory producing military gunpowder and explosives. Sheltered by both the Béar and Ullestrell headlands, and protected by Port Vendres fort, it provided a safe landing stage, essential for these hazardous transports, all of which were carried by sea in those days. Under the management of Paul Barbe, an influent politician in partnership with Alfred Nobel, an intricate industrial complex soon developed. A FACTORY, A COMMUNITY A self-sustaining community begins: the workers, most of them former wine-growers, live near the workshops, in a little hamlet equipped with a school and family gardens. Social stability endures, despite the frequent accidents resulting from explosions. In the thirties, a strong trade union begins, encouraged by a solidarity strengthened by danger and unsafe practice. As a result of serious explosions which plunged the community into mourning, strikes were frequent. The site was then made safer, lessening the risk of floods and explosions and one can still see today the steam generator, the cartridge loading workshops and the water tower. The director’s house is sensibly remote, on high ground, in order to avoid the Cosprons floods; today it has become a visitor’s centre. The preserved factory reveals its past and bears “the future of a memory”. Paulille’s cove is a charming mooring, well protected from the Tramontane. But avoid underwater growth (posidoniae) - drop anchor where waters are clear, and where sand is bare …

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PUB MINISTERE ENVIRONNEMENT

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Fishing Amateurs and professionals in the same boat?

Pêche

Amateurs et armateurs, pas dans le même filet Il y avait déjà les restrictions de taille. Maintenant, on parle de permis, de quotas et de périodes d’interdiction. La pêche maritime «amateur» est en voie de se soumettre à des règles de plus en plus strictes, proches – toutes proportions gardées – de celles des professionnels. Mais tout réside, justement, dans les proportions. Alors, pour vous faire une idée, voici mis en parallèle quelques chiffres à méditer. En regardant tremper le fil.

C

atégorie amateurs : 15.000 t. Professionnels : 1.000.000 t (dont 400.000 t rejetées, morts, à la mer). Écrasante victoire des hommes aux cirés jaunes dans leurs chalutiers, fileyeurs et autres palangriers face aux concurrents à casquette, glacière et moulinets, dans leurs barcasses ou assis sur leurs pliants. Faut-il une autre preuve que les mouilleurs de bouchons, trempeurs de dures américaines ou autres remorqueurs de rapalas sont de petits bras ? Facile : 11 kg de poissons (hors coquillages et céphalopodes) est la moyenne annuelle pêchée par chacun des 2,5 millions de membres que comptent les familles Péchapied et Péchalo, père, mère, enfants et grandsparents confondus ; 50 t est celle que sort de l’eau chacun des 12.000 employés de la pêche professionnelle ! Et alors, ça prouve quoi ? Toute la question est là.

UNE ENQUÊTE OBJECTIVE « Nous voulions contrer des rumeurs et des fausses informations qui exagèrent les prélèvements sur la ressource par la pêche de loisir » déclarait en 2006 Jean Kiffer, président de la Confédération Nationale de la Plaisance et de la Pêche en Mer (CNPPM) alors qu’il venait de commander une enquête indépendante à l’institut BVA associé à l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer).

C

Les résultats aujourd’hui partiellement disponibles ne manquent pas d’intérêt. Surtout lorsque l’on aborde les questions économiques. Alors que les criées françaises vendent bon en mal an pour un milliard d’Euros, le poisson «gratuit» de l’amateur en rapporte le double ! En trois temps ? Acte un : l’investissement. Un pêcheur dépense en moyenne 70 €/ an en matériel et appâts et 17€ en livres, guides, revues spécialisées. Total : 250 millions d’Euros. Acte deux : le bateau. Là, ça peut aller jusqu’à 4.000 €/an pour les pêcheurs les plus acharnés, mais la moyenne n’est “que” de 1.700 €/an pour chacun des 235.000 bateaux utilisés pour la pêche. Total : 400 millions d’Euros. Acte trois : les à-côtés. Chaque sortie de pêche induit une dépense moyenne de 28 € (déplacement, frais de bouche et hébergement compris). Pour 50 millions de sorties par an, on arrive à un troisième total de 1,4 milliard d’Euros dépensés. Additionnez les trois totaux, on arrive à 2 milliards. Bien sûr, la pêche professionnelle fait aussi vivre les marchands de gazole, de filets, d’accastillage, de bateaux et

d’électronique marine, des grossistes, des conservateurs, des transporteurs, des poissonniers, des restaurateurs… jusqu’aux marchands de brosses à dents. Les valeurs ajoutées de toute la filière dépassent largement le budget de la pêche «du dimanche». Mais, même si on ne peut pas toujours tenir compte de ce que l’économie de la moule fait pour celle de l’huile à frite, l’enquête BVA-IFREMER fait prendre la mesure de ce que 15.000 t prélevées produisent dans le secteur du loisir et du tourisme, sans qu’il soit nécessaire d’y mettre subventions, détaxes et aides à la casse. LE POIDS ÉCONOMIQUE Si la CNPPM a voulu ainsi montrer le poids économique de l’activité qu’elle représente, mission accomplie. Au moment où les inquiétudes légitimes sur la raréfaction des ressources halieutiques tendraient à faire partager à tous les pêcheurs confondus des règles de limitation, il était utile que les amateurs montrent leur «poids» dans les prélèvements. Mais ce n’est pas nécessairement parce qu’ils prélèvent quarante fois moins que les amateurs sont exactement proportionnellement responsables. Ils ne pêchent pas aux mêmes endroits, aux mêmes moments, les mêmes espèces… On ne compare pas le dégazage sauvage d’un pétrolier au large et les 10 t de caca rejetés en une saison dans une petite calanque par 60 bateaux sales. Et pourtant, il s’agit bien de la même chose, au fond. Le respect.

Restrictions on the size of fish caught have existed for a while Now licences, quotas and closed season periods are being proposed. ‘Amateur’ sea-fishing is facing increasingly strict regulations that, all things being equal, are somewhat similar to those applying to commercial fishermen. The problem is that things are far from being equal. Here are a few statistics to get you thinking, while you’re waiting for the fish to bite. Amateur fishermen catch 15,000 t of fish a year. Commercial fishermen catch 1,000,000 tonnes (of which 400,000 t are thrown back dead into the sea). That’s an overwhelming victory for the men in yellow oilskins on board their trawlers and long-line fishing vessels against their flatcapped competitors, equipped with coolbox and fishing reels, perched in old fishing boats or on camp stools. Isn’t it obvious that these amateurs with their floats, hard bait or crankbait are in an entirely different league? On average, each of the 2.5 million members of the angling and leisure sea-fishing family – including mums, dads, kids and grandparents – catch 11 kg of fish a year (excluding shellfish and molluscs). Each of France’s 12,000 commercial fishing employees catches an annual average of 50 tonnes! So what does that prove? Well, that is the question. AN OBJECTIVE SURVEY “We want to counter-act the rumours and misinformation which exaggerate the environmental impact of amateur fishing” said Jean Kiffer in 2006, President of the CNPPM (French National Amateur Sea Fishing Confederation), on the commissioning of an independent survey by the BVA research institute and the IFREMER sea exploitation research centre. And the initial results are fascinating. Especially if you look at the economics. While French fish markets sell €1 billion worth of fish a year whatever the weather, the amateurs’ ‘free’ fish brings in twice that for the economy! How’s that you say? Well, simply put, it works like this: First, the investment. An amateur fisherman spends on average €70/year on equipment and bait, and €17 on books, manuals and specialist magazines. That makes € 250 million. Next, the boat. A boat can cost up to €4,000/ year for the keenest fishermen, but the average is ‘only’ €1,700/ year for each of the 235,000 boats used for fishing. Total: €400 million. And then there’re the extras. A fishing trip costs an average of € 28 (including transport, food and accommodation expenses). 50 million trips a year gives us a third figure of € .4 billion spent. Add up the three totals, and it comes to € 2 billion.

electronics companies, as well as wholesalers, cold storage companies, transporters, fishmongers, restaurateurs…right down to toothbrush salesmen. The added value of the entire industry far outweighs the ‘Sunday’ fishing budget. But, even if we can’t calculate the impact of the fish industry on the chip fat industry, the BVA-IFREMER report gives us an idea of the positive impact of the 15,000 tonnes of ‘amateur’ fish caught on the leisure and tourism sector, without the need for grants, tax relief and other financial support. If the CNPPM was looking to demonstrate the economic impact of the leisure activity it represents, then it has undoubtedly succeeded. At a time when legitimate concerns on the reduction of fishing resources tend to produce legislation to limit fishing, the amateurs needed to show where they fit in the fishing chain. But just because they fish forty times less doesn’t mean that they should be held responsible for a fortieth of the problem. They do not fish in the same places, at the same times, or target the same species. You can’t compare large-scale oil dumping at sea and the 10 t of waste left in a little cove by 60 dirty boats during one season. Nonetheless, at the end of the day, it’s all about the same thing. Respect. And the survey shows that amateur fishermen know all about that - 90% of them favour ‘ecological rest’ periods where fishing is temporarily prohibited; 84% accept catch quotas for endangered species and 82% are for the implementation of poaching inspections. As for fishing licences, 60% of them are against the idea, but understand that they might be necessary for certain species. So, are ‘amateurs’ really irresponsible? Well, either way, they are certainly ready to stand up for themselves, with figures to back them up.

KNOCK-ON EFFECTS Of course, commercial fishing also provides business for other industries – oil companies, net makers, ship outfitters, boat-sellers, marine

L’enquête a montré que les pêcheurs de plaisance le comprenaient : 90% d’entre eux sont favorables à l’instauration de périodes d’interdiction pour «repos biologique», 84% acceptent une limitation des prises par sortie pour les espèces en danger et 82% l’instauration de contrôles contre le bra-

connage. Quant au permis de pêcher, ils sont contre à 60% mais l’accepteraient pour certaines espèces. Alors, irresponsables les «amateurs» ? Armés pour se défendre, disposés à agir, en tout cas. Christophe Naigeon

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Plongée

Sous le bateau et plus… Une pendille dans l’hélice, des moules collées au sondeur, une ancre coincée… autant d’occasions de regretter de ne pas avoir ce qu’il faut pour plonger, ne serait-ce que cinq minutes, sous son bateau ! Quelques conseils avant de se jeter à l’eau.

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récision d’importance : pas question ici de se substituer à un manuel et encore moins à un moniteur de plongée. La plongée en apnée ou en bouteilles est un sport à prendre au sérieux, à pratiquer dans les clubs, avec des professionnels. Cela dit, ne nous voilons pas la face, il est bien des cas où plonger de son bateau est une nécessité. Pas de moniteurs diplômés en vue, pas d’encadrement. Souvent, pas besoin de bouteilles. Si c’est pour déboucher un passe-coque où rendre visite à son hélice, un masque, un tuba, éventuellement des palmes, suffiront. Un conseil, lestez-vous. Si vous n’avez pas d’effort à faire pour descendre, vous économiserez votre souffle et pourrez rester plus longtemps. Et vous serez dans une position de travail bien plus confortable si votre corps est vertical, pieds en bas. LESTEZ-VOUS UN PEU Pas d’enclume autour du cou ! Un, voire deux pains d’un kilo de plomb autour de la taille suffiront à compenser l’air embarqué dans le masque et dans vos poumons, certainement gonflés à bloc. Un peu plus lourd que l’eau, vous descendrez doucement, dans dépenser votre oxygène. Vos palmes, avec de légers mouvements, vous équilibreront et vous feront remonter rapidement. Un bon truc : attachez à un chandelier et jetez à l’eau un bout lesté (un grappin, un seau avec des galets…). Vous pourrez vous en servir pour descendre et remonter, vous immobiliser verticalement. Il arrive fréquemment que vous ne deviez vous immerger à vingt ou trente centimètres plus profond que la longueur du tuba ne vous le permet. Du coup, vous avalez de l’eau dès que vous penchez la tête pour travailler. Une astuce : prolongez le tuba d’un demi-mètre de tuyau d’arrosage (bien ajusté ou collé au silicone). À très faible profondeur, la pression n’est pas suffisante pour vous empêcher de respirer. À condition d’avoir un équipier à plat ventre sur

le pont qui tient l’extrémité libre du tuyau, vous pourrez bricoler tout le temps nécessaire. Mais attention, jamais plus profond que 30 cm !! Si vous devez utiliser du matériel respiratoire, la règle numéro un est d’avoir appris les rudiments de la plongée-bouteille. Quelques leçons en piscine, un premier degré suffiront. Règle numéro deux, on ne plonge jamais seul. Sauf… si on reste à proximité de son bateau et qu’on est surveillé par un tiers, resté à bord ou, encore mieux, qui nage au-dessus de vous avec masque et palmes et pourra intervenir si nécessaire.

Poisson clown aÔ lÕaquarium !

30 MN ET 10 M MAXI Comme pour l’apnée, bien se lester pour être facilement en position «debout», immobile, condition indispensable pour travailler à son aise. Ne jamais rester plus d’une demi-heure et ne jamais descendre en dessous de dix mètres. De cette manière, vous pourrez remonter à tout moment, lentement (jamais plus vite que ses propres bulles, une minute pour 10 m), mais sans faire de paliers de décompression. Pour vous garantir de respecter ces règles, ayez à bord une bouteille de petite taille (20 mn d’autonomie) peu encombrante. Pour la profondeur, si vous n’avez pas de profondimètre, regardez votre sondeur avant de vous mettre à l’eau et sachez que c’est vers dix mètres que les couleurs commencent à disparaître pour laisser la place au “monde bleu”. Dernier conseil : pratiquez la “vraie” plongée d’exploration dans un club.

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7/7 j * ur o j r a p • Photos : © E.Jondreville • 04/09

An important precision : here, it is by no way question to replace a manual, and even less a diving instructor. Snorkelling or scuba-diving are sports to be taken seriously, to be practiced in clubs, with professionals. This being said, let’s not look the other way, there are many instances where diving from one’s boat is necessary. No qualified instructor in sight, no coach. Often, there’s no need for dive tanks. If it is for unclogging a through-hull or pay a visit to the propeller, a swimming mask, a snorkel, and possibly a pair of fins, will be sufficient. Ballasting oneself is a good tip. If you do not have any effort to do for going down, then you will save your breath and will be able to stay a bit longer. And you will be in a much more convenient position to work if your body is vertical, feet below. WEIGHT YOURSELF A BIT No anvil around the neck! One, or even two lead blocks of a kilogram each around the waistline will be enough to compensate for the air taken in the mask and into your lungs, fully filled for certain. A little heavier than water, you will go down slowly, without wasting your oxygen. Your fins, with slight movements, will help you keeping your balance and rise back to the surface quickly. A good trick : tighten to a crutch a rope ending with a ballast and throw it in the waters ( use a grapple, or a bucket filled with pebbles... ). You’ll be able to

get advantage of this for going up and down, or stabilize yourself vertically. Quite often, you will not need immersion at more than one meter depth. Extend your tuba with a length of garden hose ( well tightened or glued with silicone paste). At low depths, the pressure is not high enough to prevent you from breathing with this very simple means. Provided you have a teammate lying on his belly on the deck whike holding the free end of the duct, you will be able to stay all the necessary time, your head being at 30 to 50 cm from the surface. If you must use a breathing equipment, rule number one is to have learned the basics of diving with scuba tanks. All you have to do is to take some lessons in a pool or apply for a first degree. Rule number two : never dive alone. Except ... if you stay close to the boat and that a third party watches you, remaining on board, or, even better, swimming above you with mask and fins and able to step in. 30 MN and 10 M MAX Like for snorkeling, position cleverly enough weight to remain easily in a “standing” position, still, a prerequisite to work comfortably. Never stay more than half an hour and never go below ten meters. This way you’ll be able go back up slowly to the surface at any time, (not faster than your own bubbles, one minute for 10 m) thus avoiding decompression stages. To ensure complying with these rules, keep on board a small air tank (20 minutes running time), not too bulky. For the depth, if you do not have a depth gauge, watch your sounder before you get into the water and bear in mind it is at about ten meters that colors start to disappear and give way to the «blue world». Last advice: practice the «real» scuba diving exploration in a club.

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A mooring line in the propeller, mussels stuck to the soundeur, a jammed anchor, all these are occasions to regret lacking the necessary to dive under a boat, if only for a few minutes! Some tips before you take the plunge.

* En Juillet et en Août

Under the hull and deeper…

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Diving

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Le goéland, splendide fléau Espèce protégée, le “gabian” est pourtant dans le collimateur… Gabian, le Retour. À la fin du XIXe siècle, il avait disparu. Dans les années 20, 120 couples sont arrivés à Marseille. En 2001 on en comptabilisait 23.000 sur les 120 000 couples de la Méditerranée occidentale (10% de la population mondiale !). L’espèce qui progresse de 8% par an est un colonisateur si efficace qu’il en vient à perturber l’écosystème. Et fait aujourd’hui l’objet de «contrats»… Pour les navigateurs, c’est le signe que la terre est proche. Pour les caboteurs, c’est l’“escort bird” des bateaux de pêche. Pour les plaisanciers, c’est la certitude de nettoyages fréquents… Pour les enfants et les poètes, c’est ce magnifique voilier qui corrige les pires embardées d’un petit battement d’aile ou d’un imperceptible mouvement de sa gouverne. Cet aigle de mer (1,5 m d’envergure !) une fois posé sur l’eau devient un gros canard pataud (parfois 70 cm pour le poids d’un poulet moyen !). Car c’est tout sauf un pêcheur : il ne sait plonger ni en piqué comme la Sterne, ni en “canard” comme le Cormoran. Tout au plus parvient-il à s’imVoitures grises visées.. Au Canada il est fréquent que les gens portent plainte pour les salissures que le Goéland occasionne. En Europe, la Zurich Insurance a fait une étude des problèmes liés aux déjections d’oiseaux car les automobilistes Anglais dépensent chaque année 57 millions de Livres pour le nettoyage des fientes du “yellow-legged Gull”. Ses conclusions : achetez des voitures vertes, les moins visées alors que 92% des voitures grises sont les cibles préférées des escadrilles de Gabians…

merger une seconde à vingt centimètres pour récupérer une sardine morte ! Il nage mieux qu’il ne marche mais ses terrains de prédilection sont les îles rocheuses et les falaises côtières. Terrien, il suit aussi les tracteurs et les camions de poubelles. Moins romantique… Kleptomane et opportuniste, il vole les proies des autres et adapte son régime à ce qui se présente : petits poissons, œufs et oisillons, charognes, déchets de nos pêcheries et de nos villes. Les décharges à ciel ouvert ont largement causé sa formidable expansion. D’espèce protégée (directive 79/409), il est devenu une nuisance. Premiers visés, les autres oiseaux. Les Gabians mangent les œufs des Puffins et des Faucons pèlerins, croquent à leur envol les petits d’Océanites tempêtes. Dans les zones de nidification, ce colocataire sans scrupule élimine ses voisins dont il n’hésite pas à attaquer les femelles couveuses à coups de bec pour les forcer à quitter le nid et gober leurs œufs… Danger pour l’avifaune, le Goéland finit par modifier l’écosystème. Par ses fientes, d’abord. Si la récolte de guano est une ressource pour les îles du Pérou qui exportent cet engrais «bio»

Les juvéniles n’ont pas encore la couleur blanche des adultes

Le goéland ne plonge pas profond, il prend les sardines mortes jetées par les pêcheurs

riche en phosphates et en nitrates, sa présence massive modifie la chimie du sol : les plantes locales disparaissent, des espèces “nitrophiles” les remplacent. Du coup, la faune change : lapins de garenne et rats noirs prolifèrent (île Riou) finissant de détruire la flore autochtone. L’incessant piétinement des palmes, le “nettoyage” permanent du sol et les prélèvements des végétaux pour construire les nids (15 variétés prélevées pour les construire), désertifie les zones d’habitat dense. Et, en ville, il peut devenir un danger. Les couvreurs qui les délogent sont agressés. Bref, la perturbation est si massive qu’elle motive des interventions pour en limiter la population. Première méthode : fermer les décharges. L’incinérateur de Toulon est, estiment les scientifiques, en grande partie responsable de la diminution de 17% de la population de Goélands dans les Îles d’Hyères depuis 1982. Pour les décharges qui existent enco-

The gull, a wonderful scourge Although a protected species, the “gabian” is in the firing line… For seafarers, it is a sign that the land is nearby. For coastal navigators, it is the “escort bird” for fishing boats. For pleasure-boaters, it is a sure sign of frequent cleaning... For children and poets, it is a magnificent soaring seabird that rectifies the worst swerves with a tiny flap of its wings or an imperceptible movement in its direction. Once it lands on the water, this sea eagle (wingspan of 1.5 m!) becomes a large lumbering duck (sometimes 70 cm for the weight of an average chicken!) In fact, it is anything but an expert at fishing: it doesn’t know how to dive, whether by picking like Terns, or in “duck-style” like Cormorants. At the very best, it manages to go twenty centimetres underwater for one second, and comes up with a dead sardine! It swims better than it can walk, but its favourite haunts are the rocky islands and coastal cliffs, and as an earthling, it also follows tractors and dustbin lorries. Not so romantic… Kleptomaniac and opportunist, it steals prey from other birds and adapts its diet to whatever

re, les couvrir avec des filets qui empêchent les oiseaux d’atterrir. Frontignan a employé ce moyen pour interdire certaines zones où le Goéland était indésirable. Seconde méthode : stériliser les œufs. Détruire les nids ne sert à rien. Le Goéland refait aussitôt une couvée. Alors, pour tromper l’oiseau couveur, une huile minérale pulvérisée sur les œufs empêche l’air de pénétrer les pores de la coquille et asphyxie l’embryon. Pas facile d’atteindre les nids ! Le Grau du Roi et Gruissan s’y Mouette ou goéland ? La mauwette, une mauviette ? Peut-être l’étymologie normande le ferait-elle croire. Mais le celtique gwelan – pleureur, en référence à son cri – ne doit pas se avec tous ces drôles d’oiseaux de mer qui cohabitent sans s’hybrider. “Notre” Goéland leucophée est facile à reconnaître : c’est le plus grand (58 à 68 cm), à l’âge adulte (4 ans et jusqu’à 32 ans) son dos et ses flancs sont gris, sa tête, son

sont risqué avec un certain succès. Mais là, pas de falaises ni de rochers inaccessibles. Troisième méthode : la poudre et le plomb. Pendant 60 jours en 2008, sur les Îles Sanguinaires, au sud d’Ajaccio, le tir au fusil a été autorisé au personnel de l’Office National de la Chasse. Mais le Gabian jouit encore d’un statut de “protégé”. N’essayez pas de faire un ball-trap depuis votre bateau ! Ne les nourrissez pas non plus, il pourrait vous en coûter 400 € ! Emma Chazelles cou, son ventre et sa queue blancs, les bouts des ailes noirs. Ses pattes à pieds palmés sont jaunes comme son bec qui porte une tache rouge. Et quels yeux ! Le cercle orbital rouge tranche avec l’iris jaune. Les petits de l’année, les «grisards» atteignent rapidement la taille adulte mais ont un plumage beige-gris, un bec sombre, des pattes et des palmes roses. On le confond alors avec le Goéland brun, le Goéland d’Audouin ou la Mouette mélanocéphale.

Return of the Gabian At the end of the 19th century, it had disappeared, but 120 couples arrived in Marseilles in the twenties. In 2001, there were 23,000 couples out of the 120,000 couples of the western Mediterranean area (10% of the worldwide population!). The species, which progresses by 8% each year, is such an efficient coloniser, that it is actually disturbing the ecosystem, and is currently the subject of “contracts”...

is on the menu: small fish, eggs and fledglings, rotting carcasses, waste from our fishing areas and our towns. Open-air tips are the main cause of its incredible growth, and from protected species (directive 79/409), it has become a nuisance, its first victims being other birds. Gabians eat the eggs of wandering Falcons and Puffins, and munch small Storm-Petrels as they take off. In nesting areas, this unscrupulous lodger eliminates its neighbours, attacking the brooder females with pecks, forcing them to leave the nest, and then swallowing their eggs… As a danger to the avifauna, the Gull is ending up by changing the ecosystem, primarily by its droppings. Although gathering guano is a resource for the islands of Peru which export this “organic” fertiliser enriched with phosphates and nitrates, its mass presence is changing the soil’s chemical substance: local plants are disappearing to be replaced by “nitrate-loving” species. As a result, the wildlife is changing, with an abundance of wild rabbits

and black rats (Riou island) that are destroying the native flora. The constant stamping of the webbed feet, the permanent “cleaning” of the earth and the removal of the plants used for making nests (15 types removed for making them), is leaving areas of high habitat, empty. In towns, they can even become dangerous, as roofers who dislodge them are attacked. In short, the disruption is so great that it has given rise to operations to limit the population. First method: close the tips. Scientists believe that the incinerator in Toulon is largely responsible for the reduction by 17% of the Gull population in the Hyères Islands since 1982. The remaining tips need to be covered with nets to prevent the birds from landing. Frontignan has used this method to ban certain areas where the Gull was “ersona non grata”. Second method: sterilise the eggs. Destroying the nests is useless, as the Gulls just start up a new brood immediately. So, in order to mislead the brooder birds, a mineral oil is sprayed on

the eggs, preventing the air from penetrating via the pores of the shell and thus suffocating the embryo. But it’s not easy to reach the nests! Grau du Roi and Gruissan took the risk, with a certain degree of success, but they don’t have to contend with cliffs or inaccessible rocks. Third method: powder and lead. For 60 days in 2008, rifle shooting was permitted on the Sanguinaire Islands, to the south of Ajaccio, for personnel from the National Hunt Office. However, the Gabian still has the status of “protected species”, so don’t attempt a clay-pigeon shooting from your boat! And don’t feed them either, as it could cost you a fine of €400!

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Voiles latines Du carré au triangle

Bas relief - © CCJ - CNRS

T

outes les parties du monde et toutes les époques ont eu leurs voiles. Avec les moyens du bord et les matériaux disponibles, les navigateurs ont cherché à utiliser au mieux les vents de leur zone de navigation. En se sophistiquant, la voilerie s’est adaptée aux programmes des navires : traversées hauturières, cabotage lourd, guerre de manœuvres, course commerciale… La carène est un élément déterminant. Mais un même bateau avec des voiles plus appropriées sera plus performant. Ce fut par exemple le cas des Schooners (goélettes) américains au voiles auriques : par leur agilité à louvoyer entre les îlots elles battaient les navires anglais qui faisaient le blocus des côtes du Massachusetts avec des navires gréés carré pour traverser l’Atlantique. L’archéologie a révélé que les premières voiles étaient rectangulaires. Des “draps” portés en haut du mât par une vergue en “T” sur les gros navires, une livarde sur les petits. Toute la Méditerranée est pleine de représentations ou d’épaves de tels bateaux. Et pourtant, la voile dite «latine»

est triangulaire avec une antenne inclinée comme un étai de foc. Question : comment est-on passé de l’une à l’autre ? Une réponse possible – fort vraisemblable – est donnée par Robert Roman, docteur en archéologie, spécialiste d’archéologie navale antique méditerranéenne au CNRS d’Aix en Provence. Il explique que les voiles, à la manière des stores vénitiens, étaient manœuvrées par des cargues, cordages passés à travers des anneaux. En bordant inégalement ces cargues certaines parties de la voile se relevaient plus que les autres. On pouvait ainsi relever totalement la toile à une extrémité de la vergue et la laisser entièrement déployée à l’autre, créant ainsi une forme triangulaire. Ce triangle pouvait ensuite pivoter en inclinant la vergue. Et enfin, en abaissant cette dernière le long du mât, on obtenait ce qui ressemblait de très près à une flèche de voile latine. Ainsi, les navires de commerce pouvaient effectuer les grandes traversées au portant avec toute la puissance d’un gréement carré et louvoyer le long des côtes en configuration triangulaire. Certes, une voile latine taillée d’origine en triangle est plus efficace (pas de plis) pour les allures contre le vent, mais un triangle pointe en bas offre moins de surface au vent portant qu’un vrai carré. C’est le choix des pêcheurs pour qui bien manœuvrer par tous les vents est plus important que d’aller vite en ligne droite.

Every part of the world and every era has had its own kind of sail. Using what they had on board and the materials available, sailors sought to make the best possible use of the winds in their sailing area. As they were perfected, sails were adapted to the ships’ needs: sea crossings, coastal trading in heavy goods, tactical warfare, trading voyages... The hull is a determining factor. However, the same boat will perform better with more suitable sails. For example, this was the case with the gaff rigged American schooners when Massachusetts was blockaded by the English; they used their agility to tack around the islets and beat the heavy square riggers that the English used to cross the Atlantic. Archaeology has revealed that the first sails were rectangular. “Sheets” were hung from the top of the mast by a “T” shaped yardarm on large ships, and from a sprit on small ones. The Mediterranean is full of portrayals and wrecks of this kind of boat. However, the sail known as a “lateen” is triangular, with a slanting yard like a jib stay. Question: how did the change from one to the other take place?

“Une gamme complète de services techniques dédiés à votre bateau, de sa préparation, à son entretien, sa customisation jusqu'à son hivernage"

A possible – and highly probable – answer is provided by Robert Roman, a doctor of archaeology and a specialist in ancient Mediterranean nautical archaeology at the CNRS [National Centre for Scientific Research] at Aix-en-Provence. He explains that sails were operated using brails, or ropes passed through rings, rather like Venetian blinds. By brailing up the sails unevenly, some parts of the sail were raised higher than others. This technique could therefore be used to completely raise the cloth at one end of the yardarm and leave it completely unfurled at the other, thereby creating a triangular shape. This triangle can then be turned by tilting the yardarm. And finally, by lowering the latter along the mast, they could obtain something that very closely resembled the arrow shape of a lateen topsail. This was how trading ships could make lengthy crossings with a following wind and all the power of a square rig and then tack along the coasts with the sail in its triangular configuration. Of course, a lateen that has been cut into the shape of a triangle to start with is more efficient when sailing into the wind, as it has no folds, but an inverted triangle offers less surface area to a following wind than a true square. This is why fishing boats have triangular sails, as it’s more important for them to have good manoeuvrability than it is to be able to go fast in a straight line.

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Electricité - Electronique Gréement - Sellerie - Carénage Antifouling - Mécanique Electricity - Electronic - Rigging Saddlery - Antifouling - Mecanic Insurance work

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How did the square sails of antiquity become the triangular lateen?

C h a n t i e r N a v a l S h i p y a r d

Christophe Naigeon

Voile latine - © CCJ - CNRS

From the square to the triangle

Chantier Naval – Port Napoléon

MMarine

Chantier Naval – Shipyard

Port Napoléon – 13230 Port Saint Louis du Rhône Fax +33 (0)4 42 48 51 21 – info@mmarine.fr


Les pinardiers de l’antiquité

Petite histoire du vin, des amphores qui le contenaient et les navires Dès que le déluge cessa, dit la Genèse, Noé «planta la vigne, but le vin et connut l’ivresse». Dionysos, né – la seconde fois – de la cuisse de Jupiter, dieu grec des sucs vitaux, a donné la vigne aux hommes, comme Osiris l’Égyptien et Bacchus le Romain. Mais c’est avec Neptune – Poséidon, dieu des océans, que le vin est le plus lié. L’histoire de la navigation en Méditerranée est d’abord celle du commerce du vin et l’architecture navale est affaire de potiers. Embarquement sur les pinardiers de l’Antiquité.

S

ix cents ans avant note ère, des navigateurs Grecs après avoir colonisé et couvert de ceps et d’oliviers la Sicile et l’Italie du Sud, fondent Massalia, la première ville «française». Marseille, bientôt florissante cité maritime, sera donc phocéenne, oléicole et viticole. L’union des tribus autochtones avec les nouveaux arrivants fut scellée par une coupe d’eau fraîche offerte par la belle ­Ligure Gyptis à Prôtis, capitaine de l’escadre Phocéenne qui apportait la science d’une boisson autrement plus dyonisiaque… La fouille sous-marine, née de l’invention du scaphandre autonome par le Cdt Cousteau, est venue bouleverser l’archéologie à la Indiana Jones. Les récits des hiéroglyphes, des mosaïques et des textes anciens sont confirmés, précisés, prolongés par la découverte d’épaves qui racontent la vie, les techniques et les fortunes de mer de toutes les époques. Mare Nostrum donne, reprend, et parfois rend…

Ce n’est qu’un début. Aujourd’hui, on fouille à soixante-dix mètres. Demain cent, deux cents. Les gisements sont immenses, dans les alluvions du Rhône, les sables du Languedoc, les fosses de Provence, mais aussi sur les routes fluviales, le Rhône, l’Hérault, Arles, Agde… L es galères sont rares La plupart des épaves retrouvées sont cel- les de bateaux de commerce C aux formes arrondies. Qua- siment pas de trace des fins bateaux de guerre que l’on voit sur les vases et les murs des palais. Trop légers, chargés de rameurs et de guerriers qui tombaient à la mer, ils coulaient en se disloquant et s’éparpillaient sur le fond, vite recyclés. Les navires de commerce, lourdement chargés et costauds s’enfonçaient avec leur cargaison dans la vase, se recouvraient de sable. Conservés ainsi presque intacts jusqu’à ce qu’un caprice des courants ne

Maquette du musée de l’Ephèbe au Cap d’Agde

les remette à nu ou qu’un plongeur chanceux… Phéniciens, Grecs et Romains feront naviguer des bateaux de plus en plus grands aux charpentes et aux cargaisons de plus en plus phénoménales. Chacun établit ses comptoirs sur les routes maritimes et des corporations se développent comme en témoignent les mosaïques d’Ostie (port de Rome) où des enseignes devant des «bureaux» de commerce figurent notamment Narbonne et les Bouches-du-Rhône. Pourquoi par la mer ? C’est que les voies terrestres sont encore moins sécurisées. Durant quatre siècles que dure la Pax Romana (entre -200 et +200) les fondateurs d’Olbia, d’Agde, de Narbonne, de Lattes et de Marseille profitent de la surveillance de la mer par les galères impériales. Après le déclin de la Grèce, c’est le triangle Espagne – Italie – Gaule romaine qui concentre l’essentiel du commerce maritime. Les navires sont longs de 40 m

Amphores - © CCJ - CNRS

Ancient wine carriers A tale of wine, its amphora containers, and the ships that carried them. The book of Genesis records that as soon as the flood receded, Noah “planted a vineyard. And he drank of the wine, and was drunken.” Dionysus, the Greek god of wine, born, the second time, of the thigh of Jupiter, gave the vine to men, as did Osiris for the Egyptians and Bacchus for the Romans. But wine is actually most closely associated with Neptune – Poseidon, god of the sea. The history of Mediterranean shipping began with the wine trade, and naval architecture involved the potters who made the wine jars. Join us on board these wine carriers of ancient times.

Around 600 B.C., Greek sailors founded Massalia, the first ‘French’ city, having colonised Sicily and Southern Italy, covering them with vines and olive trees. Populated by the Phocaens, Marseilles soon became a vibrant harbour city, famous for its olives and wine. The union between the indigenous peoples and the new arrivals was sealed with a cup of fresh water given by Gyptis, the beautiful daughter of a Ligurian chief, to Protis, captain of the Phocaen fleet, who brought with them the secrets of a much more Dionysian drink. Underwater exploration, born with the invention of the aqualung by Captain Cousteau, has started to replace Indiana Jones style

archaeology. The tales told by hieroglyphics, mosaics and ancient texts have been confirmed, clarified and elaborated by the discoveries of shipwrecks which tell of the lives, technologies and fortunes of seafarers down the eras. ‘Mare Nostrum’ gives and takes away, and sometimes gives back… We’re only at the beginning. Today the digs are at depths of seventy metres. Soon they will be at a hundred metres, then two hundred. And there is a vast treasure trove hidden in the alluvia of the Rhone, the sands of the Languedoc, the trenches of Provence, and also on the river routes down the Rhone and Hérault, past the towns of Arles, Agde, amongst others.

Wine and oil, not war The majority of shipwrecks that have been found are commercial ships with their rounded shape. There is hardly a trace of the sleek, thin warships that can be seen on vases and palace walls. They were light and loaded with rowers and warriors who jumped into the sea, so the boats came apart as they sank and spread out on the bottom, where they were soon recycled. Heavily loaded big commercial ships got stuck with their cargo in the mud, and were covered with sand. And there they remain preserved almost untouched until a current happens to reveal them, or a lucky diver stumbles across them. The Phoenicians, Greeks and Romans began launching ever larger ships

et pèsent jusqu’à 400 t, comme La Madrague de Giens retrouvée dans les années 70, lestée de six mille amphores. Ces bateaux sont avant tout des «pinardiers», qui, jusqu’au 1er siècle vont transporter le vin d’Italie vers la Gaule et, ensuite, de la Gaule vers l’Italie. Flux et reflux des marchés… jetable et traçable Les récipients d’argile purifiée cuite sont les quasi uniques contenants des denrées liquides (rarement solides). L’amphore, avec sa forme fuselée, son col étroit et ses deux anses élégantes symbolise les antiques libations. Mais il en existe autant de types différents que de lieux où elle est produite, autant de formes et de volumes que de denrées qu’elle contient. with more and more phenomenal architecture and cargoes. They all set up their trading posts along sea routes and developed corporations, of which the mosaics of Ostia (Rome’s port) tell the story. Signs in front of trading ‘offices’ include mentions of Narbonne and the Bouches-duRhône. Why all this trade by sea? Because land routes were even less safe. During the four centuries of the Pax Romana (between 200 B.C. and 200 A.D.) the founders of Olbia, Agde, Narbonne, Lattes and Marseilles benefited from protection at sea by the imperial galleys. After the decline of Greece, the triangle of Spain – Italy – Roman Gaul was where the majority of sea trade was to be found. The ships were 130 ft (40 m) long and weighed up to 400 tonnes, like La Madrague de Giens found in the 1970s, loaded with six thousand amphorae! These boats were primarily wine carriers, which until the 1st century shipped Italian wine to Gaul, and later, Gaulish wine to Italy. That’s the ebb and flow of the markets!

Utilisée pour le stockage dans les entrepôts et comme contenant pour le transport, c’est un emballage jetable. Vidée, elle est pilée et mise en poudre ou brisée au mortier pour devenir matériau de construction, son col parfois utilisé comme élément de canalisation. C’est aussi une unité de mesure très précise : 19,56 l à Athènes et 26,26 l à Rome qui conserve une amphore-étalon au Capitole. L’amphore est aussi un support de communication. Comme sur les conteneurs maritimes d’aujourd’hui où l’on trouve des signes ésotériques pour le profane, dans l’argile de l’amphore est gravé un véritable bon de fret maritime. L’opercule de mortier qui sert de bouchon porte le plus souAmphorae: disposable and traceable containers These baked purified clay containers were almost the only containers used for liquid (and occasionally solid) foodstuffs. The amphora, with its tapered shape, narrow neck and two elegant handles stands as a symbol of ancient libations. But there were as many different types as places where they were produced, as many shapes and sizes as the foodstuffs that they contained. Used for storage in warehouses and as a transport container, they were disposable packaging. Once emptied, they were ground into powder or broken down to be used as a construction material, with their necks sometimes being used for pipes. They were also a very precise unit of measurement. An amphora held 19.56 litres in Athens and 26.26 litres in Rome, which kept a standard amphora at the Capitol. The amphora was also a means of communication. Just as today’s sea containers carry the mysterious marks of a secular society, a genuine sea-carriage delivery

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vent un cachet, l’épaule un timbrage, une estampille, ou des sceaux gravés à la pointe ou encore des marques peintes qui permettent de dater très précisément la fabrication de l’amphore, de retrouver l’adresse de l’atelier du potier où elle a été fabriquée mais aussi d’identifier le Mercator, le commerçant, son contenu, son origine et sa destination. La traçabilité est totale. Une chance inouïe pour l’archéologue qui se retrouvera fort dépourvu quand le tonneau de bois gaulois – réutilisable et putrescible – remplacera, vers le 3e siècle, les indestructibles récipients de terre. Ainsi, une amphore n’est jamais perdue en route. À cette époque, les déroutages son fréquents. La météo n’est pas une science, la Méditerranée déjà capricieuse, la navigation empirique. Les marques servent à la redistribution des cargaisons sur des navires de cabotage plus petits (20 t comme La Cavalière, retrouvée dans la baie qui lui donne son nom). Parmi les treize épaves phocéennes retrouvées devant Marseille, deux d’entre-elles, les plus anciennes, longues de 8 m seulement, rappellent les «barquettes» et contenaient une trentaine d’amphores.

et le pont. Certains navires pouvaient en contenir quinze ! L’arrimage délicat et la solidité toute relative de ces énormes jarres de terre font courir un risque aux navigateurs. Au point que Robert Roman, chercheur en charpenterie de marine antique à la MMSH d’Aix en Provence pense que ce système a dû être abandonné en moins de deux siècles pour des raisons de sécurité… Tout aussi savant est le chargement des amphores qui, en cas de tempête, ne doivent pas briser les dolia. La forme de l’amphore permet de les caler sur trois ou quatre niveaux à partir d’un premier rang pris dans un rack. La stabilité du chargement est confortée par quelques fagots glissés dans les interstices. Quand un dolium se brise en route, c’est une catastrophe pour l’équilibre du navire. Leur état fait l’objet de tous les soins. Beaucoup d’entre eux ont des fissures colmatées par des joints de plomb… Quant au remplissage ou au vidage de ces bateaux-citernes, on peut laisser aussi libre cours à son imagination, penser à la cohorte d’esclaves portant chacun une amphore sur le dos, une main au dessus de l’épaule tenant l’anse et l’autre, sur les reins, agrippant la pointe ? ou à deux, comme un palanquin, des tiges passées entre les anses ? allant et venant entre ces navires et d’immenses entrepôts pendant que le capitaine surveillait d’un oeil l’arrimage de la cargaison, de l’autre l’état du ciel.

Quatre cents tonnes ! Quatre cents tonnes, vingt tonnes, cinq tonnes… Quarante mètres, vingt mètres, huit mètres… les épaves racontent le commerce de gros, demi-gros ou détail, de haute mer, de cabotage ou de porte-à-porte comme l’a mis en évidence Luc Long, archéologue plongeur, Emma Chazelles conservateur en chef du patrimoine au DDRASSM de Marseille. Sur ces «pinardiers», pas de cabines, MMSH : Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme la dizaine d’homme d’équipage dort à la belle étoile. Il n’y a dans la cale que DDRASSM : Département Recherches Archéologiques Subaquatiques Sous-Marines les réserves de vie, l’eau douce et une cambuse. Priorité à la cargaison. Les Acratopotes, autrement dit buveurs de vin rouge, sont si nombreux à cette époque que le «vin de table» va être bientôt être transporté en vrac, dans d’énormes jarres appelées dolia, alors que les amphores sont réservées aux «grands crus». Le dolium, également en terre cuite, peut contenir jusqu’à 2.500 l, être haut de 1,70 m pour 1,20 m de diamètre. Installé à poste fixe au centre de la carène, ce n’est pas un «jetable». Le bateau est construit à sa mesure. On cale les dolia dans la coque en construction avant de poser les barrots Dolia au musée de l’Ephèbe au Cap d’Agde

document was engraved into the clay of the amphorae. The mortar lids which corked the containers usually bore a seal, their shoulders a stamp, a date-stamp, or seals engraved with a sharp implement or other painted marks which make it possible to precisely date the manufacture of an amphora, to find the address of the potter’s workshop where it was manufactured but also to identify the Mercator, the merchant, the contents, along with its source and destination. 100% traceability! This is an unimaginable opportunity for archaeologists, who lose a great deal of information when the Gaulish wooden barrel – reusable and perishable – replaces these indestructible earthen vessels, towards the 3rd century. All this meant that an amphora could never be lost en route. At that time, routes were often changed. The science of meteorology did not exist, the Mediterranean was unpredictable as it is now, and navigation was empirical. The marks were used for the distribution of cargo on smaller local trading vessels (20 tonnes like La Cavalière, found in the bay which gave it its name). Among the thirteen Phocaen wrecks found off Marseilles, the two oldest were only 26 ft (8 m) and were more like little fishing boats, which could carry about thirty amphorae.

Four hundred tonnes, twenty tonnes, five tonnes…130 foot, 65 foot, 26 foot – these wrecks tell the story of trade at all levels, on the high seas, plying down the coast or stopping doorto-door as Luc Long, the archaeologist diver, head cultural preservationist at the DDRASSM in Marseilles has shown. These ‘wine carriers’ had no cabins, and their crews of about a dozen men slept under the stars. The hold carried no more than the bare essentials, freshwater and a store-room. Cargo was the priority. Ships’ bellies stuffed with wine So many people drank wine in those days that ‘vin de table’ was soon transported in bulk, in enormous jars called dolia, while the amphorae were reserved for the ‘vintage’ stuff. Dolia were also made of baked clay, but could contain up to 2,500 l, and be as tall as 5 ½ ft (1.7 m) with a diameter of nearly 4 ft (1.2 m). Fixed to the centre of the hull, this was no ‘disposable’ packaging. The boat was made to fit them. The dolia were wedged into the hull while it was being built, before the cross-beams and the bridge were fitted. Some ships carried fifteen of them! The delicate job of securing these enormous earthenware jars and their rather uncertain strength incurred extra risks for sailors. Robert

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Voiles, ancres, GPS… Les bateaux de commerce antiques sont à voile. Contrairement aux galères militaires, l’aviron ne sert qu’aux manœuvres de port. Les deux pelles-gouvernail de part et d’autre de la coque ne seront remplacées qu’au 13e siècle par le gouvernail d’étambot, dans l’axe de la quille. Les navires ont un, deux voire trois mâts, celui de l’avant étant très incliné. Les voiles sont carrées. On ne tire pas de bords, seules sont possibles les allures portantes. On réduit la toile en utilisant des cargues, comme sur un store en tissu. Mais en carguant un seul côté de la voile et en inclinant la vergue, on arrive à un plan de voilure qui se rapproche sensiblement de la voile latine et permet de remonter un peu au vent. Ainsi, pour les bateaux qui devaient louvoyer entre caps et îles, le triangle a pu devenir la règle au détriment du carré, plus efficace sur les grandes routes hauturières. Les mouillages, d’abord assurés par de grosses pierres armées de dents en bois sont ensuite sécurisés par des ancres en bois avec un «jas» en pierre ou en fer. Chaque bateau en a sept ou huit. Certaines sont frappées sur les flancs du navire. La navigation antique se fait sans instruments. Des chants de marins servent d’instructions nautiques. Selon certaines sources, l’Odyssée serait l’ancêtre du Bloc Marine… Prudents mais téméraires navigateurs, ils cabotent le plus

Sails, anchors and a primitive GPS system… The ancient trading ships were sailing ships. Unlike the military galleys, oars were only used for manoeuvring in port. The two steering oars on either side of the hull were only replaced in the 13th century by the sternmounted rudder, in line with the keel. The first anchors were large rocks fitted with wooden teeth, which were later replaced by wooden anchors with a stone or iron anchor stock. Each boat had seven or eight of them, and occasionally they were attached to the sides of the ship. The sailors of ancient times navigated without instruments, and sailor songs were all the

Roman, ancient shipbuilding researcher at the MMSH humanities research centre in Aix en Provence thinks that this system must have been abandoned in less than two centuries for safety reasons. Stacking the amphorae also required expertise so that they did not break the dolia under storm conditions. The shape of the amphora made it possible to stack them three or four high on top of a first row laid in a rack. For extra stability, a few fenders were slid into the gaps. If a dolium broke en route, it would have been a catastrophe for the ship’s balance, so they were very carefully maintained. Many of them are found with cracks that have been repaired with lead seals.

souvent de jour et de cap en cap, vérifiant les fonds à l’aide d’une ligne de sonde. Avec l’apparition des premiers Éphémérides nautiques et astrolabes grecs (II siècle avant J.C) s’il est possible de suivre une direction approximative, la navigation reste principalement à l’estime et côtière. La connaissance des amers et des mouillages se développe et se transmet alors que les empereurs romains, conscients de l’intérêt du commerce maritime, font construire des phares, du nom du premier ouvrage édifié à Alexandrie sur l’île de Pharos.

sailing lessons they had. According to some, the Odyssey was the ancestor of the modern day atlases and shipping guides. They were careful but intrepid sailors, who usually travelled by day from cape to cape, checking the depths using a sounding line. With the appearance of the first Greek sailing ephemeris and astrolabes (2nd century B.C.) it became possible to follow an approximate heading, but navigation remained primarily about guesswork and staying close to the coast. Knowledge of landmarks and anchorages developed and was handed down from sailor to sailor, while Roman emperors, aware of the importance of this maritime trade had ‘pharos’ lighthouses built, named after the first structure built at Alexandria on the island of Pharos.

As for filling and emptying these tankers, you can just imagine the cohort of slaves each carrying an amphora on their back, one arm over their shoulder to hold the handle, and the other behind their back, holding the bottom. Or maybe they did it in pairs, like a sedan chair, with poles threaded through the handles? They must have to-ed and fro-ed between these ships and huge warehouses while the captain kept one eye on them and the other on the heavens. MMSH: Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme – Mediterranean Humanities Centre DDRASSM: Département Recherches Archéologiques Subaquatiques Sous-Marines – Subaquatic and UnderSea Archaeological Research Department


Rose, maman et papa, et le chien Corsaire ne lui conviennent pas. Heureusement, Jules, le petit garçon de la famille, comprend le désarroi du chapeau et se déguise en pirate... Une histoire farfelue, de joyeuses illustrations pour un très joli album jeunesse.

le poulpe. Une joyeuse plongée à faire en famille sous l’eau si bleue des calanques où se vivent de curieuses aventures… Plages et calanques de Marseille : de Ponteau à Port-Pin, le guide des bords de mer Gilles DEL PAPPAS Photographies : Sylvain AGEORGES

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Editeur : Gallimard Jeunesse Prix : 16 €

ouvre la porte à diverses activités : promenade et randonnée, navigation, escalade, kayak, plongée... Vents de Méditerranée : découvrir, comprendre, anticiper Juan RIGO Photographies Isabelle MOUREAU Editeur : Glénat - Prix : 20 € Cet ouvrage décrit l’histoire des vents de Méditerranée, leurs spécificités et les signes qui permettent de les détecter. Il est complété d’un cahier pratique réunissant des informations utiles : bulletins météo, zones et fréquences de diffusion, échelle de Beaufort et les principaux phénomènes à connaître pour naviguer en toute sécurité. Né d’une coédition Glénat / Météo France, richement illustré et savamment documenté, ce joli livre intelligent est à mettre absolument entre toutes les mains. Le chapeau qui rêvait d’être un pirate Orianne LALLEMAND Illustrations de Elodie COUDRAY

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Editions Gramond Collection : Carnets vagabonds Prix : 19 € Carnet de bord de la jeune navigatrice marseillaise sur la transat 6,50 en solitaire. Méditerranée : à la découverte des paysages sous-marins Photographies : Frédéric BASSEMAYOUSSE Jean-Georges HARMELIN Edition : Glénat / Chasse Marée Collec. : Grand bleu - Prix : 39 € Ouvrage abordant plusieurs thématiques : visite des paysages sous-marins (bords de mer, petits fonds, grottes...) ; protection des espèces et des espaces mais aussi le coralligène, le changement climatique, les récifs articiels, la biodiversité...; catalogue de 300 espèces animales et végétales sous forme de fiches illustrées.

Affiches des compagnies maritimes Gabriele CADRINGHER Anne WEALLANS

Cela faisait des années que nous attendions qu’un tel ouvrage paraisse, plus aucun livre sur le sujet n’étant disponible. Une histoire des compagnies maritimes et de leurs paquebots à travers les affiches publicitaires, une découverte artistique, culturelle, humaine et industrielle des XIXe et XXe siècles, un hommage enfin rendu à Sandy Hook, Ottomar

Plongez dans l'univers

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L’océan dans les yeux : carnet de voyage d’une navigatrice en solitaire Luce MOLINIER

Editeur : Citadelles et Mazenod Prix : 75 €

Editeur : Gautier-Languereau Prix : 14.90 €

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C’est un de ces ouvrages qui suivent un enfant pendant des années. Il commence par être fasciné par les illustrations, puis s’intéresse aux légendes puis enfin aux textes. Il peut le lire paresseusement ou y chercher des informations pour un exposé… Celui-ci retrace pour nous l’évolution d’un port, depuis son installation dans une baie naturelle jusqu’aux quais modernes actuels. Outre les changements d’architecture, l’enfant suit aussi, au fil des pages, les évolutions techniques sur les quais ou dans les bateaux ainsi que les différents types de commerce pratiqués. En résumé : un livre incontournable !

Anton, Edouard Collin et aux dizaines d’autres artistes qui ont conçu les affiches des grandes compagnies : Cunard, Les Messageries Maritimes, Red Star Line, etc ont participé ainsi à leur entrée dans l’Histoire, un superbe livre à offrir et à s’offrir.

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Le goût des marseillais Textes : Frédéric SAILER Photos : Poisson d’Avril avec la participation photographique de Christian CRES

Un port au fil du temps : l’histoire d’un site portuaire, depuis le campement préhistorique jusqu’au grand port industriel d’aujourd’hui Texte : Anne MILLARD Illustrations : Steve NOON Traduit de l’anglais par Catherine GRIVE


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