Cabotages Coastwise
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2009
SIX MILLES EN MER, QUATRE PAS À TERRE - SIX MILES OFFSHORE, FOUR STEPS ASHORE
DE SÈTE À L’ÉTANG DE L’OR SÈTE - FRONTIGNAN - PALAVAS - CARNON Gratuit
Free
Port Saint Clair Sète
VHF : CANAL 9 VHF : CHANNEL 9 Jetez l’ancre, conjuguez Plaisance, Sport, Découverte et Convivialité : notre équipe vous attend !
B
ienvenue à Sète, petite île du Languedoc ancrée entre Grande Bleue, étang de Thau, rivage de sable et terre de vignobles… une île d’accueil, de lumières, de contrastes tout à fait singulière. Sète offre aux visiteurs de passage, plaisanciers en escale, de multiples curiosités et espaces d ‘évasion, sous des cieux et un climat exceptionnels qui lui valent la réputation de ville du Sud la plus ensoleillée au charme et à la douceur de vivre incomparables ! Plus de 300 jours sur 365 sous le soleil exactement. Insulaire, elle propose tous les plaisirs nautiques mais aussi plus d’un atout pour rêver et vous donner envie … ami visiteur, passager de tous horizons, d’y séjourner. Dynamique et soucieux de l’environnement, PORT ST CLAIR s’inscrit dans une démarche - de mise aux normes environnementales (gestion des déchets) - de poursuite de l'amélioration des services aux plaisanciers
VOTRE ESCALE Navigation :
Situation géographique : Longitude 3° ,42 E - Latitude 43°, 22 N SHOM 6839- 7053 – 7054 – 7072 Navicarte : 508-509 Accès de jour et de nuit. Sauf par S/SE/E force 10 il est recommandé d’utiliser la passe W. Port de Plaisance 410 anneaux
NOS SERVICES 1/ Les incontournables - Réservation par téléphone, VHF 9, fax, courrier, ou directement par email - Accueil des navires : mise à disposition d’un agent d’accueil pour toutes assistances durant les heures d’ouverture. Aide à l’amarrage du navire. - Départ du navire : sur demande, aide au largage des amarres 2/ Les Basiques - Prestations fluides (eau douce / électricité) distribution sur tous les postes à quai du port - Téléphone : cabines publiques - Météo : la capitainerie affiche la météo tous les matins. VHF 9 Météo marine tel. 0 892680834 / 0 892680234 - Ramassage des ordures ménagères : Containers disponibles sur les quais. Le ramassage est effectué tous les jours avant 06h00. - Sanitaires / Douches : Blocs douches et toilettes disponibles 7/7 accès avec clés électroniques. 3/ Les Plus L’assistance portuaire (mise à disposition sur demande) : - Assistance nautique - Remorquage de bateau - Sécurité : fermetures des accès aux pontons (voir horaires à la capitainerie)
Merci pour votre visite, et revenez vite ! Port St-Clair Sète Môle Saint Louis 34200 SETE France Tel. 33 (0) 4 67 74 98 97 Fax. 33 (0)4 67 74 15 57 Email: portstclair@sete.cci.fr
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elcome to Sète, a little island in the Languedoc anchored between the Mediterranean and the Etang de Thau, surrounded by beaches and vineyards...a special island, welcoming, full of light and contrasts. Sète offers visitors and cruise passengers a whole range of places of interest and ideas for relaxation, accompanied by a blue, blue sky and an exceptional climate that give Sète its reputation as the sunniest town in the South – over 300 days of sunshine! - with an incomparable charm and an easy way of life. As an island, it combines pleasure boating and tourism, and gives visitors and passengers from all over the world the feeling that they would like to stay a little longer… As you wander through the streets, you can enjoy taking in the atmosphere, or maybe stop off at one of our gourmet restaurants, hunt out a few souvenirs of your trip or simply appreciate the genuine, cosmopolitan character of this very special island, best seen from Mont Saint-Clair.
YOUR PORT OF CALL Navigation : Position : Long. 3°,42 E Lat.43°,22 N SHOM : 6839 – 7053 – 7054 – 7072 Navicard : 508 – 509 Access day and night excepted by strong wind 10 S/ SE/E we suggest to use the way W. Moorings : 410
OUR SERVICES 1/ Information - Booking : by telephone, VHF channel 9, fax, postal mail or email. - arrival : a member of staff is available for any assistance needed during opening hours. Assistance is also provided for mooring. - departure : assistance is provided upon request. 2/ Information : basics - Electricity and fresh water supply : available on all quays. - Telephone : phone box on quays - Weather : weather forecasts displayed every morning at the harbour Master’s office; VHF 9 , Meteo Marine tel 0 892680834 / 0 892680234 - Refuse collection : containers are available on all quays – Refuse bags are available at Marina ’s office. - Sanitary facilities : WC /showers open 24/24h 7/7 days - Fuel available 3/ Extra services Port assistance : (available upon request) - Nautical assistance - Towing services - Safety : access to pontoons using electronic keys (see office for further information)
Thank you for your visit, and come again soon!
faut aussi les bateaux et les matériels pour cela. Le plaisancier côtier un vrai marin : Qu’est-ce qui est le plus difficile : se faire porter des jours et des jours par les Alizés dans le désert bleu, ou naviguer au gré des trente-deux vents de Méditerranée, entre caps, roches affleurantes, bancs de sable, chalutiers et ferries ? Qu’est-ce qui est le plus dangereux quand survient le coup de vent : la pleine mer qui offre toujours de l’eau à courir ou la côte pour s’y faire drosser ? Qu’est-ce qui demande les plus grandes qualités de manœuvrier : une longue route au pilote automatique ou des bords à tirer d’ici à là, des ports encombrés d’où il faut entrer et sortir tous les jours, des calanques étroites ou des hauts-fonds sableux pour y jeter l’ancre ? Cabotages va vous accompagner pour la troisième saison le long de cette bande des six milles, la plus complexe, la plus spectaculaire, la plus riche des zones de navigation. Et aussi pour les quatre pas que vous ferez à terre, à la découverte des trésors des villes d’escale, entre amusement, culture et gourmandise. Bonne navigation !
par Christophe Naigeon, Alain Pasquet Vous n’avez pas devant vous une année sabbatique, pas de yacht préparé “TDM”, pas envie d’affronter les quarantièmes rugissants ou les typhons de la mer de Chine ? Vous êtes comme nous, comme 95% des plaisanciers. Cabotages.Coastwise et Cabotages.fr sont là pour vous donner envie de sortir du port plus souvent, d’aller en week-end jusqu’à l’escale ou au mouillage d’à côté, de partir pour des raids côtiers à la découverte d’univers qui changent mille après mille. Cerbère – Sainte Maxime par la route des côtes n’est pas Saint Malo – Pointe à Pitre de la Route du Rhum. Pourtant, la plaisance de cabotage est affaire de navigateurs. Il faut la technique et le coup d’œil, une vigilance constante, savoir anticiper les caprices de la météo, négocier sans cesse sa route avec les autres. Il
You’re not taking a gap year, don’t have a yacht equipped for a round-theworld trip, you don’t fancy facing the roaring forty or the China Sea typhoons? In that case, you’re just like us, like 95% of pleasure-boaters. Cabotages.Coastwise et Cabotages.fr are there to encourage you to leave the harbour more often, to take off for the weekend to the next port of call or berth, to go off on coastal treks to discover an area that changes mile by mile. Cerbère – Sainte Maxime by the coast is not the same as Saint Malo – Pointe à Pitre by the Route du Rhum, and yet, the pleasure of coastal navigation is a matter for seafarers. You need to have technique and a quick eye, be permanently vigilant, know how to anticipate the whims of the weather, constantly negotiate your journey with the other seafarers. You also need the boats and equipment for that. The coastal pleasure-boater is a real sailor! Which is hardest: being carried for days on end by the trade winds in the blue desert, or navigating according to the thirty-two winds of the Mediterranean, between capes, underwater
rocks, sand banks, trawlers and ferries? Which is more dangerous when there’s a sudden gust of wind: the open sea where there’s always plenty of water to sail in or the coast that you can drift towards? Which requires the greatest qualities of manoeuvre: a long journey on automatic pilot or tacking here and there, jammed ports that you have to enter and exit every day, narrow creeks and sandy shallows for casting anchor? Cabotages will be your guide for the third season running, along this sixmile long strip of the most complex, most spectacular and richest navigation areas, and also for the four paces that you will travel on land, to discover the treasures in the nearby towns, including amusement, culture and gourmet food. Enjoy your sailing!
SÈTE 4-11 FRONTIGNAN 12-13 PALAVAS 14-15 CARNON 16-17
SOMMAIRE
Une ville dans chaque port… Plans, bonnes adresses et découvertes 14-26
nos coups de cœur
LE JEU DE
LES CABOTEURS Le bateau idéal… 28
Les bons équipements… 30
Pourquoi pas un sixty-forty ?
Pour caboter en sécurité.
Environnement 29
Energie 31
Des idées pour naviguer propre
Bien gérer vos batteries
AU FIL DE…
42 Cabotages.Coastwise et la
Des côtes : 32-33
L’air : 38-39
Librairie Maritime Outremer
Les aires protégées
Les goélands
L’eau : 34-37
Du temps : 40-41
convient tous les caboteurs à participer au
La pêche des “amateurs”
Des vins, des amphores,
Récifs artificels
des bateaux
Cabotages.Coastwise est publié par Bastaque Éditions 16 rue Garenne, 34200 Sète. Directeur de publication, dir. commercial : Alain Pasquet Dir. de la rédaction, rédacteur en chef : Christophe Naigeon Rédaction : Emma Chazelles, Jeanne Chemin, Guy Brevet, Claude Roger. Agenda : Julia Chaine Maquette : Emmanuelle Grimaud, Richard Moris
e b bastaque editions
Partenariat publicité : Patrick Faure, Thierry Dutto Imprimerie : Gieza Services - Espagne Encre : SunChemical Certified Publicité : contact@cabotages.fr Rédaction : redaction@cabotages.fr Tél : 04 67 17 14 30 - Fax 04 67 17 14 32 ISSN en cours - Dépôt légal mai 2009
Contact Météo France : serpc@meteo.com
PRIX THÉTIS
de la nouvelle maritime
ouvert à tous les écrivains de plus de 16 ans, amateurs ou ayant déjà été édités. Les trois meilleures nouvelles gagneront des bons d'achat à la Librairie Maritime Outremer. Les 40 meilleures seront publiées sur notre site web. Règlement à consulter sur www.cabotages.fr
Sète
Grande histoire, petites histoires au fil de l’eau Il y a tant à raconter sur Sète… Une escale d’une vie n’y suffirait pas. Alors, pour commencer, laissez-nous vous accompagner pendant vos manœuvre d’atterrissage. La colline de Sète se repère de loin. Le Mont Saint Clair ! Que de légendes à son sujet ! Un volcan, comme à Agde ? Non, rien à voir avec le basaltique mont Saint Loup, très jeune loup de 640.000 ans qui a explosé, apportant un peu de chaleur alors que, par un froid glaciaire, des prénéandethaliens fabriquaient les premiers bifaces pour chasser le renne ! Le Jurassique Saint Clair fait figure de doyen avec ces quelques 150 millions d’années. Son calcaire est l’oeuvre de Thétis, l’ancêtre de la Méditerranée, avant qu’elle ne décide de tirer sa révérence, laissant un paysage de marécages. DÉJÀ, DES LASAGNES… Tout de suite – quelques dizaines de millions d’années plus tard – s’installa ici une grande colonie de dinosaures. Des herbivores, des carnivores, d’effrayants comme cette monstrueuse poule de cinq mètres, sans plumes, au “bec” armé d’une centaine de dents de 15 cm… et des géants comme le brachiosaure de 25 m de long et de 50 t trouvé à Mèze. Il y a pondu des centaines d’œufs et s’ébrouait dans la forêt tropicale humide sans se douter qu’une “extinction de masse” l’attendait en cette triste année de – 65.000.000 avant J.-C. Finie l’ère secondaire. Le tertiaire se terminait à son tour quand la marée remonta. Mais elle ne dût pas reconnaître l’endroit. Pendant son absence, quelque part entre la fin de l’éocène et le début de l’oligocène, les Pyrénées avaient jailli et, dans un mouvement de pousse-
toi-de-là-que-je-m’y-mette, avaient fait des plis dans les couches calcaires que Thétis avait déposées bien à plat comme des lasagnes. Et c’est là, il y a à peu près 35 millions d’années que le Saint Clair devînt un mont et la Gardiole un massif. Deux îles, d’abord. Puis, avec le dépôt de sédiments apportés par les fleuves et les courants, la Gardiole se rattacha au continent et le Saint Clair faillit ne plus être l’île singulière du poète… CETUS, SETTIM, CETARIUM L’île bleue, dit-on aussi quand on laisse Paul Valéry à son cimetière marin, sous le phare au flanc de ce mont qui ressemble à une grosse baleine. Cetus, le cétacé des latins, devenu Ceta, Cète ou Cette comme on le lit sur les cartes anciennes. Les armes de la ville portent un animal marin plutôt imaginaire. Légende ? D’autres sources feraient remonter le nom de Sète au temps des phéniciens : Settim. Dans la langue de ces marins qui fondèrent Agde six siècles avant notre ère, ce mot désignait un promontoire boisé. Explication plus prosaïque : un repère à la navigation ? Il y aurait même une troisième explication selon laquelle l’origine serait Cetarium, le vivier. Les premières populations qui se moquaient pas mal d’avoir la vue sur la mer n’habitaient pas le mont Saint Clair mais les bords poissonneux du bassin de Thau. Les Catarii auraient été des mareyeurs gallo-romains, devenus plus tard
© CCI de Sète
Setori, nom que l’on donne encore aux sétois et à leur parler. Sète est donc un promontoire boisé en forme de baleine au pied duquel vivent des pêcheurs. On s’en doutait. Quoi qu’il en soit, ces Setori se sont installés là en nombre dès que le môle Saint Louis fut achevé et qu’une ville pût se développer ici. Son nom s’écrivit d’abord comme aujourd’hui : Sète. Puis ce fût Cette. En 1928, l’orthographe officielle redevînt Sète. Rangez les dictionnaires et sortez les pare-battages. On approche. Normalement, vous n’entrez pas par la voie royale, l’entrée Est réservée aux ferries et aux cargos, sauf en cas de mauvais temps. Alors, prenez sagement la passe Ouest. Devant vous, le môle fondateur du port dont la première pierre fut posée le 29 juillet 1666. LE MARKETING ROYAL Louis XIV voulait donner un grand retentissement à la création d’un « port facile et assuré ». Il profita que chaque année se tenait en juillet la grande foire de Beaucaire où « marchands et négociants de presque toutes les nations ont coutume de se rendre ». Il les invita pour qu’ils « portent eux-mêmes la nouvelle dans leur pays ». L’organisateur de la cérémonie, l’Intendant de Languedoc, construisit en trois semaines une ville artificielle en bois et en toiles peintes en trompe l’œil, une avenue bordée de bâtiments et couverte de feuillages pour héberger et promener les V.I.P. au frais, une église dédiée à Saint Louis, patron du port. Le jour de la fête, des centaines de traiteurs, cuisiniers, cabaretiers, marchands de fruits, de limonade et de “liqueurs à glace” régalèrent les visiteurs. Il y eut un spectacle de joutes (voir l’article en pages suivantes) Ce fut donc une belle fête au retentissement international. L’opération marketing avait réussi. LES ANGLAIS ARRIVENT ! À l’Ouest, à l’extrémité terrestre du môle, après la terrasse de l’Ameriklub, vous voyez un fort. C’est le fort Saint Pierre. Non, ce n’est pas un fort “Vauban”, malgré les apparences. Quand il fut construit,
en 1711, le Maréchal de France qui voulait ériger une “ceinture de fer” autour du royaume de Louis XIV était mort depuis quatre ans. Sète était un trou ce cette ceinture. On va voir pourquoi. Prenez la passe, et, dans un grand cercle sur bâbord, dépassez la station d’essence (à hauteur de thoniers !), la base Tabarly où se trouvent la SNSM, l’école de voile et la société Nautique de Sète, l’une des plus vieilles sinon la plus ancienne de France. Là, au pied du phare, après le carénage des chalutiers, un terre-plein avec des pêcheurs à la ligne. C’est là que se trouvait le premier fort. Bien équipé et armé, il interdisait à tout navire ennemi d’entrer. Mais, comme la ligne Maginot, il n’empêchait pas les armées d’arriver par l’autre côté. C’est ce que firent les troupes du commandant Norris de la marine royale britannique en débarquant le 24 juillet 1710 dans la baie du Lazaret, du côté où se trouve aujourd’hui le port des Quilles et où le premier projet de port pour Sète avait été tenté puis abandonné aux sables. Après cinq jours de bataille le duc de Noailles repoussa l’ennemi. Les Sétois, terrorisés par la canonnade des 26 navires et l’invasion des 1500 soldats anglais, avaient fui ou s’étaient réfugiés dans le seul endroit solide du Saint Clair, l’église Saint Louis dont vous apercevez la statue au dessus des toits du Quartier Haut (voir l’article de notre édition de 2008 sur www.cabotages.fr). C’est pourquoi, à la suite de cette malheureuse affaire, il fut décidé que Sète devait être défendue. C’est ainsi que quatre forts furent construits, parmi lesquels, en 1711, le fort Saint Pierre qui, depuis que les Anglais sont devenus des touristes pacifiques, s’est changé en ce magnifique Théâtre de la Mer où vous attendent les concerts de l’été au clair de lune. Vous êtes arrivés, la capitainerie-péniche fait aussi partie des monuments locaux. Et si les sanitaires vous semblent un peu tristounets, sachez qu’ils sont l’ancienne partie basse de la construction qui existait en amont du phare, détruite pendant les bombardements de 1944. Mais c’est une autre histoire, et il y en a tant à raconter… Revenez l’année prochaine. Christophe Naigeon
4 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr
A history of anecdotes as the years flow by There’s so much to tell you about Sète... You could stay there your whole life and it wouldn’t be long enough. So we’ll make a start by guiding you through your landing manoeuvres.
LASAGNE MAKES AN EARLY APPEARANCE... Straight away – a few dozen million years later – a large colony of dinosaurs settled here. Herbivores, carnivores and real horrors, like a five metre high chicken, with no feathers and a “beak” armed with a hundred or so 15cm teeth... not to mention giants like the 25m long, 50 tonne brachiosaurus found at Mèze. It laid hundreds of eggs and stomped about the humid, tropical forests, without the slightest suspicion that a “mass extinction” was coming in that sad year of – 65,000,000 BC. So ended the Mesozoic era. The tertiary period came to an end when the waters rose again – although they wouldn’t even have recognised the place. While it had been away, at some point between the end of the Eocene and the beginning of the Oligocene period, the Pyrenees had sprung up, and, in pushing everything else out of their way, made folds in the limestone layers which Thethys had laid out so nice and flat, just like sheets of lasagne. And this was where, almost 35 million years ago, Saint Clair became a mountain and La Gardiole became a massif, although they were both islands at first. Then, as the tides and rivers deposited sediment, La Gardiole was attached to the continent again and Saint Clair nearly stopped being the “île singulière” [unique island] written about by local singersongwriter Georges Brassens. CETUS, SETTIM, CETARIUM You might also call it a blue island, as you leave poet, essayist and philosopher Paul Valéry in the cemetery by the sea, which is beneath the lighthouse at the side of this mountain, which resembles a large whale. Cetus, which means cetacean in Latin, became Ceta, Cète or Cette, as it is written in ancient documents. The town’s coat of arms bears a rather imaginary looking sea creature. A legend? Other sources trace the name Sète back to the time of the Phoenicians: Settim. In the language of these sailors, who founded Agde six centuries before our era, this word denoted a wooded promontory. So a more prosaic explanation might be that it was used as a marker for sailors? There is even a third explanation, according to which the origin is Cetarium, or fishpond. The first inhabitants, who couldn’t give a fig about the sea views, lived on the edge of the fish-filled Thau basin, rather than on Mont Saint Clair. The Catarii would have been GalloRoman fish merchants, who later became the Setori, a name still used to describe the inhabitants of Sète and their local language. All this tells us that Sète is a wooded promontory in the shape of a whale where fishermen live. We suspected as much... In any event, these Setori settled there in large numbers after the Saint Louis breakwater was completed and it became possible for a town to develop here. At that point, the name was spelt as it is today: Sète. Then it was Cette. In 1928, the official spelling became Sète again. ROYAL MARKETING You’re getting close, so put your dictionaries away and get your fenders out. You don’t
normally take the more regal option of the East entrance, which is reserved for ferries and cargo ships, except when the weather is bad. So it’s best to take the West fairway. The breakwater which founded the port, the first stone of which was laid on 29th July 1666, is in front of you. Louis XIV wanted to give the creation of an “easy and assured port” a great impact. He took advantage of the fact that a huge fair was held in Beaucaire every July, which was “habitually visited by merchants and traders from almost every nation”. He invited them so that they “would take the news back to their countries themselves”. In just three weeks, the ceremony’s organiser, the Intendant of Languedoc, built a trompe l’œil artificial town of wood and painted canvas, an avenue lined with buildings and shaded by foliage so that V.I.P.s could stroll along in comfort and a church dedicated to St. Louis, the patron saint of the port. On the day of the festival, the visitors were regaled by hundreds of caterers, cooks, tavern owners, and vendors of fruit, lemonade and “iced liqueurs”. There was also a sea jousting show (see article on the following pages). It was a wonderful festival with international impact – the marketing operation was a success. THE ENGLISH ARE COMING! To the West, at the landward end of the breakwater, after the Ameriklub terrace, you’ll see a fort. This is the Saint Pierre fort. And no, it isn’t one of famous 17th century military engineer Vauban’s forts, despite appearances to the contrary. When it was built in 1711, this Marshall of France, who wanted to erect a “ring of fire” around Louis XIV’s kingdom, had already been dead for four years. Sète was a gap in these defences –we’ll soon find out why. Take the fairway and, in a large circle to port, go past the fuel station (which is so high you’ll have to be a tuna boat to use it!), and the Tabarly base, where the SNSM is. This is Sète’s sailing school and Sailing Club, one of the oldest, if not the oldest, in France. At the foot of the light house, after the trawlers’ dry dock, is a quay surface popular with line fishermen. This is where the first fort was. It was well-equipped and armed and prevented any enemy ships from entering. Unfortunately, like the Maginot line, it didn’t stop armies arriving from the other side. That’s what Captain Norris of the British Royal Navy and his troops did, when they landed on 24th July 1710 in Lazaret Bay, on the side where the port of Quilles is today, and where the first project to build a harbour for Sète was attempted and then abandoned to the sands. After a battle lasting five days, the Duke of Noailles successfully repelled the enemy. The Sétois, terrified by the cannonade of 26 ships and the invasion of 1500 soldiers, fled or took refuge in the only solid building on Mont Saint Clair, the Saint Louis church, with its statue which can be seen over the roofs of the “Quartier Haut” [Higher District] (see article from our 2008 edition on www. cabotages.fr). That was why, after this unfortunate affair, it was decided that Sète had to be defended. So four forts were built, including, in 1711, the Saint Pierre fort. When the English had become peaceful tourists, this became the magnificent Théâtre de la Mer, where you can expect to enjoy summer concerts in the moonlight. You have arrived – the harbour master’s office/barge is also a local monument. If the toilet block seems a bit grim to you, we can tell you that it used to be the bottom part of the building which was just above the lighthouse, until it was destroyed in the 1944 bombing raids. But that’s another story, and there are so many of them to tell... you’ll have to come back next year.
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Sète’s hill is easy to make out from a distance. Mont Saint Claire, surrounded by so many legends! Is it a volcano, like at Agde? No, it’s got nothing in common with the basalt Mont Saint Loup, or “Saint Wolf’s mountain” – at 640,000 years, that’s a very young wolf. When it exploded, it provided a bit of warmth in the glacial chill where PreNeanderthals were making the first bifacial tools for hunting reindeer. The Jurassic Mont Saint Clair is the local patriarch at 150 million years old. The limestone mountain was the work of Thethys, the forerunner to the Mediterranean, before it went elsewhere, leaving a landscape of marshes in its wake.
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Idéalement situées au cœur du village lacustre de Port du Roy, magnifiques marinas avec vue dégagée sur le canal, dans résidence sécurisée. Possibilité d’appontement privé pour goûter aux joies de la plaisance. :heVXZ YZ kZciZ Zi k^aaV Y Xdg Z hjg h^iZ / AV BVaVbdjhfjZ " (%''% 6><J:H"BDGI:H
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www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 5
Les joutes sétoises
Sète ne les a pas inventées, mais magnifiées
Voici quelques informations sur le tournoi de “la Rouge et la Bleue” qui vous permettront de ne pas avoir l’air trop ignare lorsque vous assisterez aux prochains joutes :
L
es joutes sétoises n’existeraient pas si ce tournoi nautique n’avait pas été porté à sa quintessence et codifié par les gens d’ici, dès lors qu’ils commencèrent à le pratiquer le 29 juillet 1666, pour l’inauguration du port. Mais c’est en 1270, à Aigues Mortes que les premières joutes eurent lieu dans le golfe du Lion. Les croisés, attendant de s’embarquer, eurent l’idée de tuer le temps en organisant des tournois où les palefrois étaient remplacés par les chaloupes qui servaient au transbordement vers les navires. Ainsi, sans risquer de se blesser, fantassins et marins trouvaient le moyen de laver à l’eau de mer et à la manière des chevaliers, le vieux linge sale qui existe de tout temps entre ces corps d’armée. Les médisants pourront dire qu’au moins, et contrairement aux Bretons, les marins languedociens savaient nager ! METTEZ-VOUS D’ACCORD ! Mais, Languedociens, il vous faut déchanter ! Voici de quoi vous mettre d’accord : des historiens rapportent que le plus ancien document de l’époque post-latine fait état d’un tournoi de joute à Lyon le 2 juin 1177, pour la commémoration du millénaire des martyrs chrétiens de Lyon et de Vienne. Aujourd’hui encore les joutes sur le Rhône et la Saône sont très vivantes, même si les règles et les barques en sont très différentes. Poursuivons ce zoom arrière dans le temps et l’espace : on retrouve un nombre incalculable de traces de joutes sous l’empire romain, lors de spectacles nautiques se déroulant dans des arènes conçues pour être mises en eau (l’ancêtre du toro-piscine, en somme...). Selon toute vraisemblance, les Romains ont diffusé les joutes dans tout leur empire, dont une description de fête à... Strasbourg en 303 !, en l’honneur de l’empereur Dioclétien. Certains historiens plaident en faveur d’une introduction des joutes dès la fondation de Massalia... L’honneur méditerranéen serait sauf. Il l’est d’autant plus que les plus anciennes représentations de joutes nautiques se trouvent sur des bas reliefs datant de l’ancien empire égyptien (III à VI dynasties, -2780 à -2380). Il semblerait pourtant s’agir d’avantage de rixes plutôt que de
loisirs, vu que l’affrontement se déroulait sans aucune protection, avec des gaffes munies de ferrures à deux pointes à leurs extrémités. Heureusement, comme l’escrime et son fleuret moucheté, la boxe et ses gants de cuir ou encore le paint-ball, la joute, avec son bouclier (pavois), sa lance de bois et son bain forcé pour le perdant est devenue un sport civilisé. Mais un sport de costauds, comme l’ex rugbyman Aurélien Evangelisti, multi-champion sétois : 1,88 m pour 130 kg de force et d’équilibre. LA ROUGE ET LA BLEUE On ne sait guère comment l’architecture des barques fut élaborée. Mais leurs évolutions n’ont pas suivi le même chemin en eau de mer et en eau douce. Sur le Rhône, où la pratique est encore vivante, les barques n’ont pas cette haute plateforme sur laquelle est juché le jouteur, mais un “tabagnon” à peine plus haut que la chaloupe. Si le jouteur d’eau douce tombe de moins haut, sa lance, en revanche, est deux fois plus longue. Et bien d’autres différences encore... Et maintenant, unpeu de vocabulaire utile : Lance : Les Sétois utilisent le bois du Nord, qui casse souvent. A Mèze, on utilise du bois rouge et les lances ont 20 ans d’âge. Elles portent à leur extrémité un trident d’acier qui leur permet de se ficher dans le pavois de l’adversaire. Pavois : boulier de bois, tenu par le jouteur qui protége la poitrine de celui-ci qui doit recevoir le coup de lance. Tintaine : Ce sont des poutres qui supportent la plate-forme du jouteur ; elles doivent mesurer 8 mètres et elles sont reliées entre elles par des traverses. Plancher : Situé à l’extrémité des bigues, selon le nombre de jouteurs assis sur la bigue, le plancher doit être à environ deux mètres au dessus de l’eau. Le jouteur dispose sur son plancher de deux cale-pieds, grâce auxquels il peut s’arc-bouter. Au fait, savez-vous pourquoi les barques sont rouges et bleues ? Au XVIIIe siècle, les tournois opposaient les célibataires des différents quartiers aux hommes mariés de la cité royale. La couleur des habits, des lances et des barques des jeunes était le bleu, alors que les hommes mariés étaient voués au rouge...
On a conservé ces couleurs, même si ne n’opposent plus célibataires et hommes mariés. Christophe Naigeon
Cettarames, l’aviron d’hier
Cettarames, rowing from yesteryear
On peut associer le muscle à la culture : l’aviron à l’ancienne, tel qu’il se pratiquait sur les chaloupes et les petites embarcations de pêche, revit à Sète depuis 1995. Tout a commencé lorsque fut découverte à la Plagette une épave de barque «à la cettoise». À défaut de pouvoir la réparer ou la reconstruire il fut fait un moulage en résine de cette coque traditionnelle, sauvée par les matériaux modernes. Ainsi, il fut possible de redonner vie à ce mode écologique de propulsion, et, surtout, d’en faire un sport populaire et d’organiser des championnats. Avec cinq barques identiques (600 kg par unité) pour Sète, deux pour l’Estaque, deux pour Gruissan et une pour Mèze, des compétitions farouches mais fort sympathiques, ont lieu plusieurs fois par an. À Sète, les quartiers s’affrontent dans des défis qui se terminent par des fêtes mémorables. Les équipages (six rameurs et un barreur) tous de rayé et de blanc vêtus, s’entraînent tout l’hiver sur les canaux. Les fins skifs de l’aviron classique sont sans doute plus élégants, mais les canaux de Sète ne sont pas ceux d’Oxford ni de Cambridge. Les barques pointues d’ici sont plus ventrues - et les rameurs parfois aussi - mais les galériens de l’île singulière... le sont tout autant. Alors, si ça vous dit : Cettarames, 17 rue Révolution, 04 67 51 22 95
This is a way to combine muscle-power and culture: old-style rowing, as practised in rowing boats and small fishing vessels, was revived in Sète in 1995. It all started when the wreck of a small boat “à la cettoise” [in the Sète style] was found at La Plagette. As it could not be repaired or reconstructed, a resin mould was made of the traditional hull shape and so it was saved by the use of modern materials. This made it possible to give this eco-friendly means of propulsion a new lease of life and, above all, to make it into a popular sport and organise championships. Sète has five identical boats (each weighing 600 kg), L’Estaque and Gruissan have two each and Mèze has one. Extremely friendly but fierce competitions are held several times a year. In Sète, boats from the different parts of the town challenge each other to fight it out, and it’s all rounded off by unforgettable parties. The teams (six rowers and a cox) all dressed in navy blue and white striped tops with white trousers, train on the canals throughout the winter. The slender skiffs used in classical rowing are undoubtedly more elegant, but the canals of Sète are not the rivers of Oxford or Cambridge. The “pointu” fishing boats they use here are wider-bellied – so are the rowers sometimes - but the galley slaves of the unique island of Sète... well they are even more so. So, if that appeals to you: Cettarames, 17 Rue Révolution, 04 67 51 22 95
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The sète sea jousts Sète may not have invented them, but it did glorify them Here are a few basic details on “the Red and the Blue” which will help you to feel a little less ignorant when you watch a tournament: Sea jousting only exists in Sète because the water tournament was pared down to its purest essentials and rules were set out by the locals when the game was first played here on 29th July 1666, for the port’s inauguration. But it was in 1270, in Aigues Mortes, that the first sea jousts took place in the Gulf of Lions. While the Crusaders were waiting to set sail, they decided to kill time by organising tournaments in which palfreys were replaced by the sloops used to ferry goods and equipment back and forth to the ships. And so, with no risk of any serious injuries, the footsoldiers and sailors found a noble and knightly way to wash the dirty linen which has always existed between the two branches of the armed forces, by dipping it in sea water. People could be nasty and say that at least, unlike the Bretons, sailors from the Languedoc knew how to swim! MAKE YOUR MINDS UP! But we have to disillusion you, Languedocians! Here’s a way to bury the hatchet: historians tell us that the oldest document from the post-Roman era was a report of a jousting tournament in Lyons on 2nd June 1177, to commemorate the one thousandth anniversary of the Christian martyrdoms in Lyons and Vienne. Nowadays, jousting on the Rivers Rhône and Saône is still very lively, even if the rules and the boats are very different. Let’s continue to zoom back in time and space: there is an incalculable amount of evidence of jousting under the Roman Empire, when water displays took place in amphitheatres specially designed to be filled with water (the predecessor of the “toropiscine” or bull pool, in fact...). The Romans, it would seem, spread jousting throughout their Empire, and there is a description of a celebration in... Strasbourg in 303! This was held in honour of the Emperor Diocletian. Some historians argue in favour of the theory that jousting was introduced as far back as the foundation of Massalia... (600 BC, now Marseilles). That would save the honour of the Mediterranean! And it may be even safer than that, as the oldest representations of sea jousting have been found on bas-reliefs dating from the ancient Egyptian Empire (III to VI dynasties, 2780 BC to 2380 BC). It does, however, seem that these were more akin to brawls than to a leisure activity, as the confrontation would take place without any form of protection, using boat hooks with metal tips at both ends. Fortunately, as with fencing and the button on the foil, boxing with leather gloves and
La saint pierre, fête des pêcheurs Chaque année en juillet (du 15 au 18 en 2009), Sète célèbre le saint des pêcheurs à l’occasion du grand pardon de la Saint Pierre, comme tous les ans. Au cours de ces festivités célébrées depuis 1948, la ville rend hommage à sa mer nourricière : la Méditerranée. Les pêcheurs d’étang, les chalutiers et thoniers, les plaisanciers, les marins au commerce,
nowadays paint-balling, jousting, with a shield (pavois), a wooden lance and an enforced bath for the loser has become a civilised sport. But it is a sport for the sturdy, like ex-rugby player Aurélien Évangélisti, current champion of Sète: 1.88 m (6’ 2’’) combined with 130 kg (20st 6lb) of strength and balance. THE RED AND THE BLUE Little is known about how the boats came to be as they are. But they have developed differently on salt water and fresh water. On the Rhône river, where jousting is still very much alive and kicking, the boats are not equipped with the raised platform for the jousters to perch on, but with a “tabagnon” - another type of platform, scarcely higher than the sloop. Although fresh water jousters don’t have so far to fall, their lances are twice as long, and there are plenty of other differences... And now for a bit of useful vocabulary: Lance: Jousters from Sète use wood from the north, which often breaks. At Mèze, they use redwood and the lances are 20 years old. All of them have a steel prong at the end which enables them to drive into the opponent’s shield. Pavois [shield]: a wooden shield, held by the jouster to protect his chest from his opponent’s lance. Tintaine [beams]: These are the beams holding the jouster’s platform up; they must measure 8 metres and are joined together by crossbars. Plancher [base]: The base, which is situated at the stern of the boats, according to the number of jousters sitting in the boats, must be at least two metres above the water. There are two toe clips on the base which the jousters can use to brace themselves. Incidentally, do you know why the boats are painted red and blue? In the 18th century, the tournaments were fought between bachelors from the various districts and married men from the royal city. The younger jousters had blue clothes, lances and boats, while the married men were devoted to the colour red… These colours have been kept even though the tournaments no longer pit bachelors and married men against each other.
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04 66 58 77 77 publicité@ gazettedenimes.fr les équipages de sauveteurs ou encore de la marine nationale remercient la protection que leur a accordée, au cours de l’année, leur saint patron Pierre. Tous soudés par une dévotion réelle portent en un pas chaloupé sa statue et sa lourde barque lors de solennels défilés. La sortie de la flottille de bateaux pavoisés et le lancer de la gerbe de fleurs au large restent un moment intense, à la mémoire des marins disparus. (Voir le programme dans les pages “Agenda”)
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Saint pierre, the fishermens’ festival Every July (from 15th to 18th in 2009), Sète celebrates the patron saint of fishermen on the occasion of St. Peter’s great pardon for sinners, given every year. During these celebrations, which have been held since 1948, the town pays homage to the sea which nourishes it: the Mediterranean. Lagoon fishermen, trawlers, tuna boats, pleasure boats, able seamen, salvage teams and even the national navy give thanks to St. Peter, their patron saint, for the protection which they have been granted throughout the year. All bound together by genuine devotion, carrying his statue and heavy boat in a rolling gait during solemn processions. When the flotilla of rejoicing boats comes out to throw bouquets of flowers into the brine in memory of lost sailors, it’s always an intense moment. (See the programme of events on the “Diary” pages).
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Georges Brassens, Jean Vilar, Paul Valéry
Trois mondialement célèbres fils de Sète Georges Brassens, le poète à la guitare libertaire est né à Sète en 1921, Jean Vilar, l’homme brûlait les planches, en 1912, et Paul Valéry l’écrivain poète du cimetière marin, en 1871. Ces trois enfants de Sète ont porté au loin le renom de la ville. Si Jean a surtout rendu Avignon Brassens célèbre et en a fait la ville de sa vie comme de sa dernière demeure, Paul et Georges ont, chacun à sa manière, chanté la douceur de l’île singulière où il fait si bon vivre qu’on tient aussi à y... être mort, en bonne compagnie. Brassens dans sa Supplique pour Être Enterré sur la Plage de Sète, chantait :
« Déférence gardée envers Paul Valéry, Moi l’humble troubadour sur lui je renchéris, Le bon maître me le pardonne. Et qu’au moins si ses vers valent mieux que les miens, Mon cimetière soit plus marin que le sien, Et n’en déplaise aux autochtones.» Plus marin, on ne saurait le dire. Plus populaire, certainement, puisque le chanteur à la célèbre moustache est enterré au cimetière Py, dit cimetière des pauvres, au bout de la corniche.
Valéry
Presque un siècle plus tôt Valéry concluait son poème Le Cimetière Marin par ces vers : « Le vent se lève! il faut tenter de vivre! L’air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir des rocs! Envolez-vous, pages tout éblouies! Rompez, vagues! Rompez d’eaux réjouies Ce toit tranquille où picoraient des focs ! » Sète rend hommage à Georges Brassens et Paul Valéry en leur consacrant deux magnifiques lieux : Le musée Paul Valéry, à côté du cimetière marin (rue François Desnoyer, tel 04 67 46 20 98), qui outre la salle spécialement consacrée au poète (manuscrits, aquarelles, éditions originales...), accueille aussi des expositions dédiées aux peintres sétois classiques (Roux, Chapusot, Hintz, Roussy, Troncy, Marquet, Fusaro, Sarthou, Couderc...) et aux contemporains (Combas, Cosentino, Cervera et les frères Di Rosa). On y trouve aussi un espace consacré aux joutes nautiques. Le Centre Georges Brassens (64, boulevard Camille Blanc, tel 04 67 53 32 77) comporte une première partie axée sur les aspects biographiques avec un éclairage tout particulier sur les images, les sensations. Une seconde partie, la salle vidéo qui diffuse des documents, interviews tour de chant. Une troisième propose une approche de l’oeuvre au travers de quelques grands thèmes : l’anticonformisme, les poètes, les femmes. AGNÈS VARDA La Nouvelle Vague sur les plages
Exposition Varda
Three worldwide famous sons of Sète Georges Brassens, the freethinking poet with the guitar, was born here in 1921, Jean Vilar, the man who always gave a spirited performance, in 1912, and Paul Valéry, the poet who wrote “Le Cimetière Marin”, in 1871. These three “sons of Sète” have made the town famous worldwide. While Jean Vilar made Avignon in particular famous and chose to live there until his death, Paul Valéry and Georges Brassens both, each in his own way, sang of how sweet they found this unusual island where life is so great that you even want to stay there, in good company, after you die. Brassens in his song Supplique pour Être Enterré sur la Plage de Sète, (“Request to be buried on Sète beach”) used to sing: “With all due respect to Paul Valéry, I’m a humble troubadour and I’ll go one better than him May God forgive me. And even if his poetry is better than mine, My graveyard will be closer to the sea than his, Whether the local people like it or not”. Closer to the sea, we cannot really comment, but certainly closer to the people; the singer with the famous moustache was buried in Py Cemetery, known as the paupers’ graveyard, at the end of the coast road. Almost a hundred years earlier, Paul Valéry wrote as follows in the last verse of his poem Le Cimetière Marin:
“The wind is rising! We must try to live! The huge air opens and shuts my book, The wave Dares to explode out of the rocks in reeking Spray. Fly away, my sun-bewildered pages! Break, waves! Break up with your rejoicing surges! This quiet roof where sails like doves were pecking.” Sète has paid tribute to Georges Brassens and Paul Valéry by dedicating two magnificent buildings to them: - The Paul Valéry Museum, next to the graveyard by the sea (rue François Desnoyer, tel 04 67 46 20 98), with a room devoted to the poet (manuscripts, watercolour paintings, original editions etc.), also houses exhibitions dedicated to the classic painters of Sète (Roux, Chapusot, Hintz, Roussy, Troncy, Marquet, Fusaro, Sarthou, Couderc, etc.) and to some of their contemporaries (Combas, Cosentino, Cervera and the Di Rosa brothers). There is also an area devoted to water jousting. - The Georges Brassens Centre (64, boulevard Camille Blanc, tel. 04 67 53 32 77) consists of three sections. The first focuses on aspects of his biography with very special lighting on the pictures, appealing to the senses. The second section is a video room showing archive footage, interviews and concert tours. A third section provides an approach to his work based on three main themes: anticonformism, poets, and women.
Les Sétois seraient bien prêts à se l’approprier. Et pourtant, elle est née en Belgique en 1928. Elle y a vécu jusqu’à ce qu’en 1940 la guerre fasse fuir sa famille jusqu’à Sète. De l’âge de 12 ans à celui d’entrer à l’université, elle y vit les années de guerre puis de paix retrouvée.
AGNÈS VARDA The New Wave on the beaches The Sétois are quite happy to make this famous film director their own, despite the fact that she was born in Belgium in 1928. She lived there until her family was forced to flee from the war, ending up in Sète in 1940. So, from the age of 12 until she went to university, she lived out the war years, and the new-found peace that followed, here. She moved to Paris and studied photography at the Ecole des Beaux-Arts [College of Fine Arts] and then became a photographer at the T.N.P. (Théâtre National Populaire [National Peoples’ Theatre]) which was managed by... Jean Vilar, another child of Sète, whose wife she knew. It was in Sète that she married fellow filmmaker Jacques Demy. It was also in Sète’s fishermens’ quarter that she made her first full-length film, La Pointe Courte, in 1955, with Sylvia Montfort, Philippe Noiret and the inhabitants of La Pointe Courte as actors. In memory of this, they named a street after her, the “traverse Agnès Varda”. Through this story of a couple falling apart, she shows the life of people in the district, the fishing and the Thau lagoon. Fifty-three years later, Agnès Varda came back to Sète to film Les Plages d’Agnès [Agnès’ Beaches], an autobiographical film where she takes a journey back in time in a traditional “pointu” sailing boat. This was how the only female filmmaker of the sixties avant-garde chose to celebrate
Installée Paris, elle fait des études de photo aux Beaux-Arts, devient photographe au T.N.P. (Théâtre National Populaire) dirigé par… Jean Vilar, enfant de Sète dont elle connaissait l’épouse. C’est à Sète qu’elle épousera Jacques Demy. C’est aussi ici qu’elle réalisera en 1955 son premier long métrage, La Pointe Courte, avec pour acteurs Sylvia Montfort, Philippe Noiret et les habitants de la Point Courte qui, en souvenir, lui ont attribué une rue, la “traverse Agnès Varda”. Dans cette histoire de couple qui se défait, elle montre montrer la vie des gens du quartier, la pêche, l’étang de Thau. Cinquante trois ans plus tard, Agnès Varda est revenue à Sète pour tourner Les Plages d’Agnès, film-souvenir où elle remonte le temps dans un pointu à voile. Ainsi, pour fêter ses 80 ans, la seule réalisatrice de l’avant garde des années soixante a fait déferler la Nouvelle Vague sur les rivages de sa vie. Comme elle le dit elle-même « Si on ouvrait les gens, on trouverait des paysages. Moi, si on m’ouvrait, on trouverait des plages ». Sète lui rend hommage : Le CRAC (Centre Régional d’Art Contemporain, 26, quai Aspirant Herber Tel 14 67 74 94 37), à deux pas du port, en exposant La Première Image, son exposition sur de thème des “plages d’Agnès”, du 10 juillet au 27 septembre. LES FRÈRES DI ROSA et le Musée International des Arts Modestes Deux autres enfants de Sète ont contribué à la renommée de la ville comme cité de la culture populaire, imaginative et libre : les frères Di Rosa, Hervé (1959) et Richard (1963). Ces deux frères, inspirés par la culture B.D., baignés dans celle du Rock n’Roll et de la contre-culture du graffiti ont pour ami Robert Combas, une autre jeune personnalité locale qui fera sa place dans le paysage de l’art. Hervé, l’aîné, “monte” faire des études aux Arts-Déco à Paris.
her eightieth birthday - by letting the New Wave wash over the shores of her life. As she said herself “If you opened people up, you’d find landscapes. If you opened me up, you’d find beaches.” Sète pays homage to her at Le CRAC (Regional Contemporary Arts Centre, 26, Quai Aspirant Herber, Tel. 14 67 74 94 37), a stone’s throw from the harbour, where La Première Image [The First Image], her exhibition on the theme of “Agnès’ beaches,” will be shown from the 10th July to 27th September. THE DI ROSA BROTHERS and the International Museum of Everyday Art Two more children of Sète have contributed to its reputation as a centre for popular, imaginative and free culture: the Di Rosa brothers, Hervé (1959) and Richard (1963). These two brothers, inspired by comic strip culture, bathed in rock n’ roll and graffiti counter-culture, are friends of Robert Combas, another young, local personality making a place for himself in the art world. Hervé, the eldest, “went up” to study at ArtsDéco [School of Decorative Arts] in Paris. When he created his first pieces, the youngest, a self-taught sculptor, had his own way of making them three-dimensional. Even if they had both had their own careers and kept them separate, the two brothers would be easily recognisable by their work. Hervé and Richard Di Rosa, along with
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anche Artiste du dim
Les éoliennes Dans le domaine de l’éolien, GDF SUEZ est un acteur majeur sur le plan international (741MW installés en Europe hors France) mais aussi sur le plan national puisqu’il est le 1er acteur dans l’éolien en France, avec 463 MW en exploitation au 31-01-2008 (puissance installée nette de GDF SUEZ : 383 MW), soit plus de 10% du marché français. Avec une capacité autorisée ou en construction de 362 MW le Groupe ambitionne de disposer à l’horizon 2013 de près de 2000 MW installés.
L Quand il produit ses premiers tableaux, le cadet, sculpteur autodidacte, les met en volume, à sa manière. Même quand chacun mènera sa carrière propre et qu’ils se sépareront, les deux frères seront bien reconnaissables à travers leurs œuvres. Hervé et Richard Di Rosa, avec Robert Combas, François Boirond et Rémi Blanchard, ont été les artisans du mouvement “Figuration Libre” lancé dans les années 80 sans réelle préméditation ni théorisation. En 2000, Hervé crée à Sète le MIAM, le Musée International des Arts Modestes, selon l’idée qu’il y a matière artistique dans les objets industriels, dans les “réclames” et les emballages des objets du commerce, dans les produits quotidiens, un peu à manière d’Andy Warhol et ses boîtes de soupe Campbell’s. Le MIAM présente dans son exposition permanente des amoncellements d’objets usuels des années 60, 70, 80… et organise des expositions temporaires sur des thèmes comme les pavois des jouteurs, les armes,
Robert Combas, François Boirond and Rémi Blanchard, were the artists and makers behind the “Figuration Libre” [Free Representation] movement, which was launched in the 1980s, with no real premeditation or theorisation. In 2000, Hervé created MIAM (Musée International des Arts Modestes), the International Museum of Everyday Art, in Sète. This is based on the idea that there is artistic value in industrial objects, adverts, the packaging of commercial products, and everyday objects, a bit like Andy Warhol and his Campbell’s soup tins. MIAM’s permanent exhibition consists of piles of everyday objects from the 60s, 70s, and 80s... It also organises temporary exhibitions on themes such as sea jousters’ shields, weapons, shellfish and crustaceans or wrestling... Not to be missed during your stopover in Sète! Le MIAM, 26 quai du Maréchal de Lattre de Tassigny, Tel. 04 67 18 64 00.
les coquillages et les crustacés, le catch… À ne pas rater lors de l’escale de Sète ! Le MIAM, 26 quai du Maréchal de Lattre de Tassigny, Tel 04 67 18 64 00. ET CHEZ LES COPAINS… Il y a des dizaines de galeries d’art à Sète. Chaque année, à la place de magasins abandonnés ou de garages recyclés, des artistes créent des lieux où chacun passant dans la rue peut les voir travailler, parler, acheter… Dans le quartier de la rédaction de Cabotages.Coastwise, le bas du Quartier Haut au pied de l’église Saint Louis, deux adresses : Le Grain de Sel, où l’illustrateur du journal, Michel Léo Ménela expose ses œuvres d’inspiration maritime et piscicole, fraîches comme du bon poisson et gaies comme celui qui le dévore (3 rue des Trois Journées), et la Galerie Garenne (22 rue Garenne) où Isabelle Pétillaud, sculptrice, et Joël Grandmaison, peintre, font et exposent des travaux très délicats. Isabelle organise aussi des stages de sculpture.
exhibits his sea and pisciculture-inspired work - as fresh as good fish and as cheerful as someone eating some (3 Rue de Trois Journées). The other is the Galerie Garenne (22 rue Garenne), where Isabelle Pétillaud, sculptress, and Joël Grandmaison, painter, create and exhibit very delicate work. Isabelle also organises sculpture courses.
AND AMONGST FRIENDS... There are dozens of art galleries in Sète. Every year, in abandoned shops or recycled garages, artists create places where passersby in the street can see them working, chat to them and buy from them... In the area where Cabotages.Coastwise is produced, at the bottom of the Quartier Haut, at the foot of the Saint Louis church, there are two good spots: Le Grain de Sel , where the magazine’s illustrator, Michel Léo Ménela,
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Le Miam
’énergie éolienne, comme le rayonnement solaire, le cycle de l’eau, etc. est une énergie renouvelable, inépuisable et naturelle. Contrairement aux énergies fossiles (charbon ou pétrole), elle n’émet pas de gaz à effet de serre. On parle alors d’énergie propre, dont les principes répondent aux valeurs du développement durable. L’énergie éolienne est l’énergie renouvelable se développant le plus rapidement dans le monde. En France, elle enregistre la plus forte progression des énergies renouvelables en 10 ans, avec une croissance de 37 % en 2008 (par rapport à 2007).
vaillées pour aboutir à une éolienne la plus silencieuse possible. Le volume sonore à 500 m d’une éolienne s’élève à 35 décibels, soit l’équivalent d’une conversation chuchotée. En outre, les aérogénérateurs peuvent être démantelés et recyclés facilement et à moindre coût. En fin de vie, le site est remis à l’état naturel.
UTILISÉE DEPUIS L’ANTIQUITÉ Utilisée dès l’Antiquité pour les meules des moulins ou le pompage de l’eau, l’énergie éolienne participe au développement économique de l’Europe dès le XIIIe siècle. 16000 moulins étaient ainsi en activité en France au XVIIe siècle. A la fin du XIXe siècle, on commence pour la première fois à transformer l’énergie éolienne en électricité. En 1918, le Danemark comptait 3MW d’aérogénérateurs (nom technique désignant une éolienne). Sa production atteint 4 millions de KWh en 1941. Aujourd’hui, la production d’électricité est la principale activité de l’éolien. Conçue pour une durée approximative de 20 ans, l’éolienne est la plus grande machine tournante construite en série par l’Homme. ELLE S’ADAPTE AUX CONDITIONS DE VENT Elle doit résister aux vents les plus forts et se mettre en sécurité automatique selon les conditions météorologiques. C’est pour cela que l’aérogénérateur ne démarre qu’à une vitesse suffisante du vent (à partir de 10 km/h) et s’arrête si le vent est trop puissant (à partir de 90 km/h). Du 23 au 25 janvier 2009, la tempête « Klaus » a frappé le sud de l’Europe. Une rafale de vent a été mesurée à 218 km/h sur le parc éolien de Villesèque-des-Corbières (Aude). Mais les dispositifs de sécurité des éoliennes ont parfaitement fonctionné. Cette tempête a permis de confirmer la bonne résistance des installations éoliennes aux vents extrêmes. UN IMPACT ENVIRONNEMENTAL TRÈS LIMITÉ L’impact de l’énergie éolienne sur l’environnement est très limitée et uniquement local (visibilité dans le paysage, perception auditive). Mais grâce aux progrès techniques, ses inconvénients sont de mieux en mieux maîtrisés. Ainsi, la forme des pales et leur extrémité ont été tra-
Érélia Fondée en 2003 à Nancy, la société ERELIA s’est imposée comme un acteur majeur de l’éolien, avec la mise en place de deux projets exemplaires, “Le Haut des Ailes” en 2005 et “Le Mont de Bezard” en 2007. ERELIA exploite aujourd’hui une puissance de 106 MW sur le territoire français. Pour ERELIA, filiale de GDF SUEZ à 95 % depuis 2007, un projet éolien repose sur l’acceptabilité sociale du territoire. Ainsi, pour accompagner ses projets, ERELIA s’engage dans une double démarche de développement local et de développement durable à travers une Charte citoyenne http://www.ereliagroupe.fr/accueil/erelia/nos-engagements/. Ses engagements reposent sur la concertation locale, la participation financière locale, une gestion foncière globale et équitable et le respect de l’environnement, dans le cadre d’un partenariat étroit avec les territoires. ERELIA a comme objectif d’atteindre une capacité de production de plus de 210 MW fin 2012. Pour se développer, elle a notamment ouvert une agence à Montpellier en avril 2008.
GDF SUEZ et l’éolien en France
Maïa Eolis : 64 MW (détenue à 49 %) / Erelia : 68 MW (Le Haut des Ailes + Le Mont de Bézard). Éoliennes de la Haute Lys : 38 MW (Nord-Pas-de-Calais) / Éole Generation (ex Nass et Wind Technologie): 10 MW La Compagnie du Vent : 121 MW / CN’AIR : 73 MW / Great : 10 MW.
Gérard CHICHE GDF SUEZ Branche Énergie France Délégation collectivités territoriales Languedoc Roussillon Tel 04 67 91 16 09
Escale aux halles
sants. Mais, souvent, les meilleurs ne sont pas les plus sophistiqués. Un conseil : restez dans les périphéries. Il y a quelques “bio” excellents et, surtout, près de la barque exposée dans l’allée centrale, Dulce et Victor Fernandez proposent gaiement de très bons produits maraîchers.
Pour les saveurs et les ambiances
Tous les matins, le marché couvert concentre tout ce qui se fait de bon à Sète. Plus qu’un lieu de vente, c’est un lieu de vie. À ne pas rater à l’escale.
Q
uand vous aurez acheté les bouteilles d’eau, les nouilles et les conserves pour assurer la survie de l’équipage, allez au marché couvert de Sète pour les produits frais. Les halles, si elles ne sont pas
un admirable monument d’architecture, sont un magnifique lieu d’achalandage et un vivant forum de la vie sétoise. Voici en photos un itinéraire possible pour une matinée fructueuse et agréable.
VIANDE Si vous en avez assez du poisson que vous pêchez en quantité en navigant, essayez la viande. Mais pas n’importe quelle barbaque : de la vraie, de la bonne, bien choisie, bien coupée, servie avec plaisir de vous voir. Une adresse : Herrera, le «Palace de la Viande» ! Pour ceux qui aiment mais qui savent que seul l’excellent est mangeable, il vend aussi un boudin extra, pas gras pour un sou, et son cousin antillais, modérément épicé.
BISTROT DU MARCHÉ Histoire de vous mettre progressivement dans l’ambiance, vous pouvez commencer dans ce beau café à l’ancienne. C’est l’heure de lire les journaux qu’on vous y propose devant un petit noir avant d’y revenir le soir pour un petit blanc qui y est fort agréable. Le patron – qui pour une raison inconnue a fait vœu de ne plus couper ni ses cheveux ni sa barbe – organise de sympathiques sardinades. Lui demander les dates.
Just to ease yourself into the ambiance gradually, you can make a start in this lovely, old-style café. It’s the time of day when you sit back and read the papers offered to you with a little cup of black coffee, before popping back in the evening for a little glass
PORTOFERRAIO Laure et Steph sont parmi les trois héritiers du maître des pâtes italiennes de Sète, Calmels. Avec les machines d’origine, bichonnées comme des Rolls, ils fabriquent chaque nuit les pâtes fraîches CIANNI Une autre institution locale est la maison Cianni qui fabrique les Tielles sétoises depuis 1937. Cet ancien casse-croûte des marins de Charles Quint, passé par la mer d’Espagne en Italie est arrivé ici avec les Italiens. C’est entre une tourte et un chausson, une pâte souple fourrée de poulpe à la sauce sétoise, à base de tomate. Elles sont fabriquées chaque jour à Sète et livrées encore chaudes au marché. Il en existe de toutes les tailles.
LÉGUMES Les terres fertiles au pied du massif de la Gardiole sont riches en producteurs de légumes. Le marché propose de très beaux étals bien rangés, bien éclairés, appétis-
of white wine, which is very pleasant here. The owner – who for some unknown reason has made a vow never to cut his hair or his beard – organises wonderful sardine grills. Ask him for the dates.
you. There’s only one place to go: Herrera, the “Palace of Meat”! For those who like it, but know that it’s only edible if it’s excellent, they also sell a great black pudding, which isn’t fatty in the least, as well as the West Indian version, which is mildly spiced.
If you’ve spent so much time fishing as you sail along that you’ve had enough of fish, why not try some meat? But not just any old nosh: real, good, carefully chosen, well cut meat, served by someone who’s pleased to see
– et des raviolis à la viande crue ! – dont ils nous régalent dans l’angle du marché (ne pas les confondre avec le déballage de nouilles au centre !). Leurs charcuteries et fromages, leur Limoncello valent aussi le détour. Le sourire de Laure itou.
particulièrement savoureux. Le second, Maison De Ranteau, en plus des classiques, offre de splendides poulpes et encornets et, si vous lui demandez gentiment, il vous mettra de côté de l’encre de seiche pour les pâtes noires qui vont avec.
Laure and Steph are two of the three heirs of Sète’s master of Italian pasta, Calmels. Using the original machines, which are pampered like Rolls Royces, they make fresh pasta every night – and ravioli made with raw meat! – which they then treat us to in the corner of the market (don’t confuse them with the tangle of noodles in the center!). Their cooked meats, cheeses and Limoncello are also worth the detour - likewise Laure’s smile!
If, on the other hand, you’ve been going hungry at sea, take your revenge on “professional” fish. We’re torn between two fishmongers. The first (opposite the tripe seller) sells fish from the Thau basin, which is particularly tasty. The second, as well as all the usual fish, sells wonderful octopus and squid and, if you ask him nicely, he’ll put some cuttlefish ink to one side for you, so you can use it to make black pasta or risotto.
arriving here with the Italians. It’s somewhere between a pie and a pasty, made from soft pastry filled with octopus in Sètoise tomato sauce. They are made every day in Sète and delivered to the market still warm. They’re available in all kinds of sizes.
POISSONS Si au contraire vous ne prenez rien en mer, vengez-vous sur le poisson “professionnel”. Nos coups de cœur vont à deux poissonniers. Le premier (en face du tripier) propose des poissons du bassin de Thau,
JOSY Les coquillages ! Entre les différentes huîtres, les «escargots» divers, les palourdes, les tellines, les couteaux (rares, chers, mais ça vaut tous les caviars du monde !) et les moules, difficile de choisir. N’hésitez pas : Josy la «Marseillaise» est la reine des moules (une rue porte son nom), et ses voisins d’étal pour les autres coquillages. Les huîtres, c’est Vaudo, dans l’année centrale, qui vous ouvre aussi des plateaux. Shellfish! What with the different kinds of oyster, the various kinds of “winkle”, clams, wedge shells, razor shells (which are rare, but better than all the caviar in the world!) and mussels, it’s hard to choose. Go right
Another local institution is La Maison Cianni, which has been making Sète “Tielles” since 1937. This snack has a long history: it was a favourite with Charles V’s sailors, and crossed over to Italy from Spain by sea, later
A little tour of an “épicierie”, a place where you’ll find fresh spices which have been carefully selected. You’ll find all the exotic classics here too: tropical fruit, vanilla, ginger, peppers... Something a little more unusual, with the dried fruits, is the dried Iraqi fig – tiny and tasty (and doesn’t get stuck to your fingers!). For those who like it, there’s the local equivalent of Beluga caviar: botargo, or cured fish roe. Not forgetting the rums and cachaças to go with the limes.
ahead: Josy La “Marseillaise” is the queen of mussels (a street has been named after her), and the neighbouring stalls are good for other shellfish. For oysters, go to Vaudo, in the central aisle, who will also open trays for you.
chez Cianni, vous vous faites ouvrir une douzaine d’huîtres chez Vaudo, vous commandez un pichet de blanc au serveur pince-sans-rire du café Gringo qui passe avec son plateau, vous finissez avec une grappe de raisin muscat trouvée là où on vous a dit. Le bonheur.
nante parmi les fruits secs, la figue séchée d’Irak, minuscule, goûteuse (elle ne colle pas aux doigts !). Pour ceux qui aiment le Beluga local : la poutargue. Et n’oublions pas les rhums et la cachaça pour accompagner les citons verts.
ÉPICES Un petit tour dans une «épicerie», un endroit où l’on trouve des épices, frais, choisis avec soin. On y trouve aussi les classiques exotiques : fruits tropicaux, vanille, gingembre, piments… Plus surpre-
The fertile lands at the foot of the La Gardiole massif are rich in vegetable growers. The market has very nicely set out, well-lit, appetising stalls. But it’s often the case that the most sophisticated aren’t the best. A bit of advice: stick to the edges. There are a few excellent organic stalls and, above all, near the boat on display in the central aisle, Dulce and Victor Fernandez cheerfully sell very good market garden produce.
TABLES Les halles de Sète ont eu la bonne idée d’installer des tables ouvertes à tous, et, comme à l’auberge espagnole, on vient avec ses produits. Vous achetez une tielle
Sète’s covered market had the good idea of setting up tables for everyone to use, and, like a potluck dinner, you bring your own products over. Buy a “tielle” at Cianni, get Vaudo to open a dozen oysters for you, order a jug of white wine from the deadpan waiter at the Gringo café as he goes past with his tray, and finish off with a bunch of Muscat grapes from one of the places we told you about. That’s happiness.
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ENTONNOIR Le fin du fin, c’est l’Entonnoir. Au départ c’est un marchand de vin. Pascal propose des crus de la région qu’on teste sur place. Plutôt deux fois qu’une. L’endroit vaut pour ses bouteilles autant que pour le personnage et les habitués… Ensuite est venue s’installer Nathalie, qui a ajouté des tables et un coin cuisine pour faire une annexe, la Cantine de l’Entonnoir. On voudrait tous en avoir une comme ça, de cantine ! Formée chez les grands de la gastronomie, Nathalie a pris l’option “stock zéro” : tout est acheté au fur et à mesure des besoins sur le marché. Garantie fraîcheur absolue. Une des toutes meilleures tables de Sète pour un prix sans concurrence. Ne levez pas l’ancre sans y être passé. Réservez : 06 22 72 04 68
bottles, but all the more so for the character and the regulars... Then Nathalie came and set up here, adding tables and a kitchenette to create an annexe, La Cantine de l’Entonnoir. If only all canteens were like that! Trained with the gastronomical greats, Nathalie has taken the “zero stock” option: she buys everything from the market as she needs it. Absolute freshness guaranteed, and one of the very best meals in Sète at unbeatable prices. Don’t weigh anchor without dropping in. To make a reservation, call: 06 22 72 04 68
To top it all, there’s L’Entonnoir. To start with, it’s a wine shop. Pascal sells local vintages which you can try there – best to try them at least twice. It’s a good spot because of its
Quelques tables en ville Évitez les restaurants alignés le long du quai des touristes. Allez plutôt du côté le la criée, c’est plus tranquille et meilleur. Parmi les restaurateurs, Gilles, ostréiculteur et peintre, propose aux Demoiselles Dupuy des fruits de mer de première qualité dans un cadre extérieur qu’on aime, au milieu des bateaux, sous une charmille. Au-dessus, 82 Grand Rue Mario Roustan, un jeune pêcheur a lancé un excellent restaurant… de viande, Esprit Buffalo, qui a le mérite de servir de bonnes choses fort tard le soir. Pour les carnivores, il y a aussi, rue Lazare Carnot, un grill qui vaut le détour, Lou Biou, tenu par un ancien boucher (vous verrez pourquoi on vous dit ça…). Pour manger d’excellentes pâtes, notre conseil est Il Capuccino, 7 rue Frédéric Mistral, tout près des halles. Sa suggestion du jour est souvent la meilleure idée. Sinon, trois autres adresses : le Bistrot du Port, sous l’Office de tourisme qui offre une carte éclectique et un menu de midi abordable dans un cadre qui ne joue pas “provençal”, La Palangrotte, quai de la Marine, est une très bonne table pour les dîners sophistiqués (bons vins du Pic Saint Loup) et, pour le cadre et la cuisine haut de gamme, le resto des frères Pourcel, l’Ameriklub, en terrasse sur la mer, au bout terrestre du môle Saint Louis.
in an outdoor setting which you’ll love – surrounded by boats, in an arbour – at Demoiselles Dupuy. Further up, at 82 Grand Rue, Mario Roustan, a young fisherman has opened an excellent... meat restaurant. Esprit Buffalo has the added advantage that it keeps serving good food until very late. For the carnivores among you, on Rue Lazare Carnot, there’s a grill which is worth the detour. Lou Biou is owned by a former butcher (you’ll find out why we told you this...). If you’re after excellent pasta, we recommend Il Capuccino, 7 Rue Frédéric Mistral, right near the covered market. The dish of the day is often the best idea. Otherwise, there are three more good spots: Le Bistrot du Port, just down from the Tourist Office, which has an eclectic menu and an affordable lunch menu in a setting which doesn’t pretend to be “Provençal”. La Palangrotte, Quai de la Marine, is a very good restaurant for sophisticated dinners (with good wines from Pic Saint Loup) and, for a top-of-the-range meal and setting, the Pourcel brothers’ restaurant, L’Ameriklub, on a terrace overlooking the sea, is at the landward end of the Saint Louis breakwater.
A few places to eat in town Avoid the restaurants lining the tourist quays. Stick to the fish auction side, where it’s quieter and better. One of the restaurant owners, Gilles, who’s also an oyster farmer and painter, offers very high quality seafood
Nos bistrots préférés Sète a de multiples cafés, dont de très agréables et de fort sophistiqués le long du canal royal, rive gauche. Rive droite, on est plus “bar de la marine”. Il y a l’incontournable Café Social en haut du Quartier Haut, non loin du cimetière marin, d’où vous aurez à la fois une belle vue sur le port et une idée de la vie sétoise pour peu que vous tombiez une soir de joutes. Mais, comme nous sommes très chauvins, le café assidûment fréquenté par la rédaction de Cabotages.Coastwise se trouve dans le bas du Quartier Haut : c’est le Bar du Plateau, tenu par Rebecca et Sarah, mère et fille. Pas du tout “branchouille”, c’est un lieu authentiquement authentique, véritable salle de séjour de tous les habitants du coin, où se déroulent des fêtes mémorables et des concerts de jazz. Quand vous irez vous promener, faites une halte ici au frais et écoutez-y vivre la ville. Pour finir, en regagnant votre bord, faites une der-
Essayez aussi les restaurants de plage Also try the beach restaurants
nière halte sur le quai en bas de la criée au Bar du Vieux Port. C’est brut de fonderie, gentil et fort agréable aux beaux jours quand les kiosques d’à côté vendent des brochettes et des frites à manger devant.
Our favourite bistrots Sète has lots of cafés, and there are some very pleasant and highly sophisticated ones along the Royal Canal, on the left bank. The right bank is more for “sailor’s bars.” Then there’s the unmissable Café Social, at the top of the Quartier Haut, not far from the cemetery overlooking the sea. From here you’ll have a lovely view over the harbour, as well as an idea of what life in Sète is like if you come in on a jousting evening. But we’re a bit biased really, and the café which is religiously visited by the Cabotages.Coastwise editorial staff is at the bottom of the Quartier Haut: it’s Le Bar du Plateau, which is run by Rebecca and Sarah, a mother and daughter team. It’s not at all “hip” – in fact, it’s authentically authentic, acting as a kind of open house for all the locals. There are unforgettable parties and jazz concerts held there too. When you go out for a walk, stop here for a minute to cool down and get a taste of life in the town. To finish off, before getting back on board, make one last stop on the quay at Le Bar du Vieux Port, just down from the fish auction. It’s rough and ready, but nice and very pleasant on sunny days, when the kiosks next door sell kebabs and chips to eat outside.
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Frontignan
Rurale, ouvrière, bourgeoise, maritime à la fois Frontignan a des vies multiples : avec sa grande voisine, Sète, elle est industrieuse ; avec la mer, c’est un port accueillant et une belle plage protégée ; avec la terre, elle produit un nectar, le Muscat.
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e loin, c’est le massif de la Gardiole que l’on voit. Séparé de la côte par la mince bande des étangs, ces collines illuminent le décor bleu et vert du blanc de la roche calcaire. La Gardiole est un domaine protégé. On le comprend. Là, dans cette garrigue, s’épanouissent une flore et une faune spécifiques, inconnues ailleurs, adaptées au climat et aux milieux méditerranéens, ouverts, lumineux, secs et chauds. Si vos pas courageux vous portent jusque là-bas, vous y rencontrerez dans les herbes sèches, les chênes kermès
rabougris ou les rares buissons épineux de genêt et de cade, la Magicienne Dentelée, qui est la plus grosse sauterelle de France (17 cm), sous les pierres, le Scorpion Jaune du Languedoc, dans les airs l’Aigle de Bonelli, menacé de disparition. Au pied du massif pousse la vigne. Frontignan c’est le régime salé - sucré. Il y a Frontignan Plage, tourné vers la mer et l’étang, et Frontignan Vignes qui produit le muscat, divine douceur pour le gosier du marin gavé d’embruns au chlorure de sodium.
Plus bas, vous devinez la ville. Comme beaucoup de hameaux du Languedoc devenus villages et dont certains ont poussé en cités, Frontignan aurait été la ferme d’un Romain. Ave Frontinius! Avais-tu aussi une vigne ? Adorais-tu Bacchus ? Sans doute, car la culture du cep et la science du vin avaient été apportées ici par un dieu bien plus ancien, Dionysos, celui des Grecs qui s’installèrent ici alors que Romulus et Remus venaient à peine de sortir de dessous la louve pour fonder Rome. VIVE LE SECOND EMPIRE ! Approchez. Amenez les voiles. Adieu poésie. Ce que vous voyez, ces gros camemberts blancs, sont des réservoirs d’hydrocarbures. Ils révèlent la vie industrieuse de Frontignan la Peyrade. Au XIXe siècle et au tout début du XXe, la Compagnie Bordelaise de Produits Chimiques, la Compagnie Industrielle des Pétroles, les Ciments Lafarge et d’autres sociétés profitèrent de la proximité des quatre voies essentielles qui se rejoignent ici : route, train, canal, mer. Espagne, Italie, Europe et Afrique du Nord à portée. Ainsi s’est crée ce paysage que d’aucuns regrettent. Pas ceux, nombreux, qui y ont trouvé du travail. Devenue ouvrière, la ville rurale s’est aussi – corollairement – embourgeoisée et le centre ville en porte les marques architecturales. On peut lire sur les façades patriciennes les rêves juxtaposés des magnats du négoce et des capitaines d’industrie. La ville est remaniée pour répondre à son nouveau standing. On s’inspire de Paris pour reconstruire la Mairie démolie en 1895 : « La façade principale est la copie
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presque conforme – un peu plus chargée en décorations – de celle de la mairie du XIe arrondissement de Paris » («Exposition sur les mairies des chefs-lieux de cantons de l’Hérault»). À ces demeures Second Empire, de belles traces des splendeurs passées se voient encore dans les pierres de Frontignan et en racontent l’histoire plus ancienne. PETITE SŒUR DE SÈTE Au XVIIe siècle, Frontignan était un port important. En 1630, la ville devint l’un des quatre principaux sièges de l’amirauté en Languedoc. En 1666, les Frontignanais participèrent à la création de la ville et du port royal de Sète, décidée par Louis XIV. Ils n’en furent pas récompensés car Sète, mieux située, mieux protégée allait s’imposer comme port principal. Mais la ville n’a pas périclité pour autant. Elle est devenue la partenaire de Sète, sa petite soeur en développement. Depuis qu’on a démoli l’ancien Kursaal sur la plage de Sète pour y installer les nouveaux quais, le port de Sète déborde largement sur La Peyrade, autant pour ses activités commerciales et industrielles que pour la pêche. Quant au port de plaisance de Frontignan, il offre à la plupart des plaisanciers sétois le carénage qui leur manque cruellement chez eux. Avant d’entrer dans le port en virant sur tribord, jetez un œil à la côte : à l’est, le domaine naturel protégé des Aresquiers est une plage, un site très apprécié de plongée et de surfcasting. Là, plus d’industrie, c’est Frontignan Plage, votre résidence provisoire. Christophe Naigeon
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Rural, working class, middle class and maritime all at once Frontignan leads many lives: through its larger neighbour, Sète, it’s industrious; through the sea, it’s a welcoming port and a beautiful protected beach; through the land, it produces nectar in the form of Muscat. From a distance, it’s recognisable by the La Gardiole massif. Separated from the coast by a thin strip of lagoons, these hills light up the blue and green setting with their white limestone rocks. La Gardiole is a protected area, and you can understand why. In this scrubland “garrigue”, unique flora and fauna, which are specifically adapted to the open, bright, dry and hot Mediterranean climate and habitat, thrive. If you’re brave enough to venture this far, among the dry grasses, you will find stunted Kermes oaks and sparse broom and juniper bushes. You might spot the “Magicienne Dentelée” [the Predatory bush cricket], the largest grasshopper in France (17cm). The Languedoc yellow scorpion lurks under rocks, while, up in the air, the Bonelli eagle is threatened with extinction. Vines grow at the foot of the massif. Frontignan has a sweet side and a savoury side; the “savoury” part, Frontignan Plage, faces the sea and the lagoon. The “sweet part”, Frontignan Vignes, produces Muscat, that divine syrup which is so good for soothing sailors’ throats when the salt makes them sore! Lower down, you can make out the town. Like a lot of Languedoc hamlets which have become villages, some of which have grown into cities, Frontignan would have been a Roman farm. Ave Frontinius! Did you grow vines too? Did you worship Bacchus? Undoubtedly you did, because growing vine stock and the art of wine making was brought here by a much older god – Dionysus. This Greek god settled here when Romulus and Remus had only just come out from under the wolf’s belly to found Rome.
which met here: roads, trains, canals and the sea. Spain, Italy, Europe and North Africa are all within reach, and so it was that this landscape was created - and a lot of people regret it. Not the many people who found work here though. The rural town, which had become a working town, also – inevitably – became middle class and the town centre bears the architectural traces of this. The juxtaposed dreams of trade magnates and captains of industry can be read on the patrician facades. The town was redeveloped to fit in with its new standing. Paris was taken as the inspiration when the Town Hall, which was demolished in 1895, was re-built: “The main façade is practically a perfect replica – with a few more decorative elements – of the one on the Town Hall of Paris’ 11th administrative district” (Exposition sur les mairies des chefs-lieux de cantons de l’Hérault) [Exhibition on the town halls of the principal towns of the constituencies of the Hérault department]). In these Second Empire buildings, there are beautiful traces of past splendours still borne witness to by the stones of Frontignan, telling of an even older history.
LONG LIVE THE SECOND EMPIRE! Draw near and lower your sails – goodbye poetic landscapes. What you can see, those big white camemberts, are hydrocarbon storage tanks. They reveal Frontignan la Peyrade’s industrial side. In the 19th century and right at the beginning of the 20th, the Bordelaise Chemical Products Company, the Industrial Petroleums Company, Lafarge Cements and other companies took advantage of the four essential networks
SÈTE’S LITTLE SISTER In the 17th century, Frontignan was an important port. In 1630, the town became one of the four major seats of the admiralty in Languedoc. In 1666, the Frontignanais took part in the creation of the town and royal port of Sète, as Louis XIV had decided. They didn’t get much out of it, as Sète, which had a better location and was better protected, would grow to become the main port. But, for all that, the town didn’t go into a decline. It went into partnership with Sète, becoming like its little sister in terms of development. Since the old Kursaal on Sète’s beach was demolished to make way for the new quays, Sète’s harbour has overflowed quite a way into La Peyrade, in terms of commercial and industrial activities as well as fishing. Meanwhile, Frontignan’s yacht harbour offers most Sète amateur sailors the dry dock which they are so cruelly deprived of. Before entering the port by bearing to starboard, cast an eye over the coast: to the east, the Aresquiers nature reserve is a beach, an area which is much appreciated by divers and surfcasters. Then, with more industry, there’s Frontignan Plage, your temporary home.
L’escale de Frontignan incite à la balade hors-les-murs. Côté sel, allez vers l’est en direction de la plage des Aresquiers en longeant l’étang d’Ingril. Ou bien prenez le bus (horaires disponibles à l’Office de tourisme de la capitainerie). Au-delà du pont qui enjambe le canal du Midi, la côte est protégée. Ou passez le pont et offrez-vous une balade à cheval dans le parc protégé de la Gardiole. En vélo, le chemin de halage du canal est aussi un belle idée de promenade et une source de découvertes loin des autos. Côté sucre, il faut prendre le bus dans l’autre sens, vers Frontignan Ville. Allez tout droit à la coopérative et dégustez certains muscats de 12 ans d’âge tels que Voltaire en réclamait comme “extrême onction”. En attendant, à votre santé !
Stopping in Frontignan is a good excuse for having a wander around the area. On the “savoury” side, head East towards the Aresquiers beach by going around the Ingril lagoon. Or take the bus (timetables available at the Tourist Office in the harbour master’s office). After the bridge straddling the Midi Canal, the coastline is a nature reserve area. Or cross the bridge and treat yourself to a horse-ride in the Gardiole nature reserve. The towpath of the Canal is also an ideal place to go for a stroll, and is a source of discoveries away from the noise of traffic. For the “sweet” side, you will need to take the bus in the other direction, towards Frontignan Ville. Go straight to the winegrowers’ cooperative and taste some 12 year-old Muscats, like the ones Voltaire nicknamed “Extreme Unction”. Until you need it, let’s drink to your health!
Palavas les flots
Un port cent pour cent pur sel Le nom même de Palavas les Flots est évocateur : congés payés, vacances populaires de l’après guerre, le petit train et Dubout le dessinateur fou… Un cliché ? Pas si sûr.
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itué à l’estuaire du Lez et au débouché naturel des étangs du Méjean et du Grec, le port de Palavas les Flots, gagné sur la mer, en est indépendant. C’est un port en eau claire (sauf si le vent et la mer repoussent le cours du Lez vers l’intérieur), en eau profonde (assez pour les grandes unités avec 4 à 5 m) et en eau parfois agitée – à entrée – lorsque souffle le Marin. C’est aussi un port facilement reconnaissable avec sa longue et puissante jetée d’enrochements, mais surtout grâce à un amer remarquable : le Phare de la Méditerranée. L’ancien château d’eau de la ville, transformé en restaurant panoramique, sorte de soucoupe volante aux couleurs changeantes, surmontée d’une fusée clignotante du plus bel effet la nuit… UN OVNI ET UN TRAIN Malgré cet apparence futuriste, le site est ancien. Pavallanium serait «le domaine de Papilus», riche Romain. Pour d’autres, l’origine du nom viendrait plutôt de palus, marais, en latin, comme dans paludier, paludisme… Rien d’étonnant. D’abord réduit à quelques cabanes de pêcheurs, le bourg est devenu une station balnéaire en vogue bien avant le Front Populaire. La preuve ? Son célèbre Petit Train entre Montpellier et Palavas a été déclaré d’utilité publique par Napoléon III en 1872, 64 ans avant les Congés payés ! Il circulera jusqu’en 1968. Son histoire est racontée à côté du musée Albert Dubout, célébrité locale qui a immortalisé dans ses dessins humoristiques une population de vacanciers franchouillards
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et gouailleurs. Clin d’œil à l’histoire : un tramway tout neuf devrait arriver ici dans quelques années… Fera-t-il aussi bien que son prédécesseur qui drainait deux millions de passagers par an au plus fort de son succès ? Certainement, car il y a là un village plein de charme qui vit toute l’année, avec 6.000 habitants permanents (un zéro de plus pour le chiffre de l’été) dans un cadre de vie qui reste avant tout marqué par la mer, le canal et les étangs. La municipalité assume l’héritage de cette image «popu», l’assume, en ravive même les couleurs et l’identité, valorise sa diversité architecturale que des étudiants en architecture viennent de loin voir de près. Si votre bateau est assez petit pour remonter le Lez, profitez-en pour en faire autant. UN MUSÉE ET UN CHÂTEAU Autre curiosité, moins connue : le fortin qui abrite le musée Dubout à la sortie de la ville vers Carnon était le château d’eau en lieu et place du phare actuel. Réguliè-
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rement confrontés à la piraterie, les États du Languedoc décidèrent la construction de huit tours de guet entre le Grau du Roi et le Cap D’Agde. Celle de Palavas, la redoute de Ballestras, fut édifiée en 1743 à l’emplacement actuel du «Phare». Une communauté de pêcheurs s’est installée à ses pieds, constituant le premier embryon de population palavasienne. Au XXe siècle, la demande d’eau croissant au rythme de l’accroissement de la population, la redoute fut d’abord transformée en réservoir d’eau, avant d’être ensevelie en 1943 lors de la construction d’un château d’eau grand format en béton. Fin 1980, la municipalité s’est intéressée à la reconversion du château d’eau et à la restauration de la Redoute. Celle-ci est démontée pierre par pierre par les Compagnons du Devoir, puis remontée à quelques centaines de mètres de là pour abriter le musée Dubout. TROIS PORTS Il y a trois ports à Palavas. Le premier est le port de pêche. En remontant le Lez qui
Luna Park, jeux de plage, course camarguaise et corrida, joutes, galeries d’art, casino, animations incessantes, boutiques, restos, marché au poisson tous les matins, glaciers sur les deux rives du Lez reliées par un… téléphérique, le “Transmickey”, qui ravira les enfants... Vos quatre pas à terre pourront vous conduire en bien des lieux ! Pour avoir une vue sur la ville, les étangs, Montpellier et l’arrière pays, rien ne vaut l’ascension en ascenseur – et payante – du Phare de la Méditerranée. Le chef de cuisine du lieu venant de changer une nouvelle fois, à vous de tester si le restaurant tournant vaut le panorama ! Et bien sûr, le Musée Albert Dubout, cette “ballestras” est accessible
coupe la ville en deux, les rives très fréquentées par les piétons sont encombrées de filets de pêche : le tourisme n’a pas tué les «petits métiers» qui, au contraire, y trouvent chaque matin un débouché pour leurs produits. Pas de vente à la criée, un contact direct avec le client ! Le second est le bassin fluvial Paul Riquet du nom du créateur du Canal du Midi, aménagé un peu en amont pour 250 embarcations à moteur qui peuvent passer sous le pont. Sur le canal du Rhône à Sète qui passe derrière, une base fluviale de pénichettes complète cette halte citadine à la croisée de la mer et des canaux. Et enfin le port de plaisance, en cœur de ville, entre restaurants et casinos, pour le plus grand plaisir des touristes assis aux terrasses. Sans compter le plaisir de voir, à côté de la capitainerie, les esquifs colorés et gréés «latin» qui rappellent que le port, amoureux des vieux gréements et un lieu très actif de la voile traditionnelle.
à pied mais pour se plonger immédiatement dans l’ambiance des dessins de Dubout, mieux vaut prendre le drôle de bateau à roue qui y va depuis la rive gauche. A côté et pour le même prix, une locomotive de l’ancien train rendu célèbre par le dessinateur est exposée avec photos et commentaires. Un jardin agréable tout autour donne un peu de calme à cette folle journée à Palavas les Flots ! Luna Park, beach toys, Camargue bull running and corridas, sea jousting, art galleries, the casino, endless entertainment, shops, restaurants, a fish market every morning, ice cream parlours on the two banks of the Lez, linked by a... cable car, the “Transmickey”, which kids will go crazy about... Your “quatre pas à terre” [four steps
Claude Roger Guy Brevet
on land] could take you to a lot of places! For a view over the town, the lagoons, Montpellier and the countryside, you can’t beat a (paying) ride in the lift at the Phare de la Méditerranée. They’ve just changed chefs here again, so it’s up to you to test it out and see if the rotating restaurant lives up to the view! And, of course, there’s the Albert Dubout Museum. This “ballestras” fort is accessible on foot, but why not dive straight into the atmosphere of Dubout’s drawings and take the funny little paddle boat which goes there from the left bank. Included in the price, a locomotive from the old train made famous by the illustrator is exhibited nearby, with photos and information. It’s surrounded by a pleasant garden, which provides a little calm in your fun-filled day at Palavas les Flots!
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A hundred per cent salt port
Located at the Lez estuary and the natural opening of the Méjean and Le Grec lagoons, the port of Palavas les Flots may have been won back from the sea, but it’s independent from it. It’s a clear water port (except when the wind and the sea force the course of the Lez inland), a deep water port (deep enough for boats with a draught of 4 to 5m) and sometimes a choppy port – when entering – when the Marin wind blows. It’s also a port which is easy to recognise, with its long, powerful stone jetty, but mostly thanks to a remarkable marker: Le Phare de la Méditerranée. Formerly the town’s water tower, transformed into a panoramic restaurant, it’s like a kind of flying saucer in changing colours, topped off with a flashing rocket, which looks lovely at night... A UFO AND A TRAIN Despite this futuristic appearance, the site is ancient. Pavallanium could mean “Papilus’ lands” (Papilus was a rich Roman). Others think the name is more likely to be derived from palus, meaning marsh in Latin, as in the French words paludier [salt worker] and paludisme [malaria]... No great surprise there. Initially just a few fishermens’ huts, the town became a fashionable bathing resort well before the Popular Front government introduced paid leave. The proof? The famous Scenic Train between Montpellier and Palavas was declared of public interest by Napoleon III in 1872, 64 years before the introduction of paid holidays! It ran until 1968. Its story is told next to the Albert Dubout museum, which is based on a local celebrity who immortalised a population of cheeky holiday makers in his humorous cartoons. An allusion to history: a brand new tram is due to arrive here in a few years... Will it do as well as its predecessor, which attracted two million passengers per year at the height of its success? Certainly, because this village is full of charm and lively all year round, with 6,000 permanent inhabitants (add a zero to that number in the summer) and with a lifestyle which is still, above all, influenced by the sea, the canal and the lagoons. The local authority has adopted the legacy of this popular image and, in adopting it, has even revived its colours and identity, promoting the town’s architectural diversity, which students of architecture come from afar to see close-up. If your boat is small
enough to go up the Lez, take advantage of it to go a bit further. A MUSEUM AND A TOWER Another unusual feature, which is less well-known: the little fort which houses the Dubout museum, on the way out of town towards Carnon, used to be the water tower, and used to be on the site of the current lighthouse. Faced with regular pirate attacks, the government of Languedoc decided to build eight watchtowers between Le Grau du Roi and Cap D’Agde. The one at Palavas, the Ballestras redoubt, was built in 1743 on what is now the site of the “Lighthouse”. A fishing community settled at the foot of it, forming the first embryonic Palavasian population. In the 20th century, as demand for water grew with the population, the tower was initially converted into a water tank, before being buried in 1943 when a large, concrete water tower was being built. At the end of 1980, the local authorities became interested in redeveloping the water tower and restoring the Redoubt. So it was dismantled stone by stone by the “Compagnons du Devoir” [professional association which trains young people and carries out public interest work], then put back together a few hundred metres away to house the Dubout museum. THREE HARBOURS There are three harbours in Palavas. The first is the fishing harbour. As you go up the Lez, which cuts the town in two, you’ll see that the banks are very busy with people and are cluttered with fishing nets: tourism hasn’t killed the traditional jobs here. In fact, they find an outlet for their products here every morning. Why bother selling it at the fish auction, when you can go to the customer direct! The second is the Paul Riquet river harbour, named after the creator of the Canal du Midi, which is a little further upstream and equipped for 250 small motor boats which can go under the bridge. On the Canal du Rhône à Sète, which runs behind it, there is a river harbour for ”pénichette” barges, which completes this city stopover at the crossroads between the sea and the canals. And finally, the yacht harbour is at the heart of the town, amidst the restaurants and casinos, for the enjoyment of the tourists sitting on the terraces. Not to mention the pleasure of seeing, on the side nearest the harbour master’s office, the brightly coloured “lateen” rigged skiffs, which remind you that this port, where old-fashioned rigging is popular, is very active in terms of traditional sailing.
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Even the name of Palavas les Flots is evocative: paid leave, post-war seaside holidays, the scenic train and the crazy cartoonist Dubout... A cliché? Don’t be so sure.
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Carnon
Un port entre dunes et potagers Carnon, port accueillant pour les bateaux, cultive son littoral et son arrière-pays. En sauvant ses dunes et en soignant son agriculture, il joue une carte verte qui vaut de l’or.
P
alavas a sa tour restaurant panoramique, Carnon sa grande roue, encore plus tournante, plus lumineuse. De nuit et de loin, c’est un bon amer. De près, attention, c’est une lanterne de naufrageur : foncez droit dessus, vous finirez sur la plage. Il faut chercher, un demi mille à l’ouest dans les lumières de la ville, les feux rouge et vert de l’entrée balisée aussi par le au grand immeuble clair planté au débouché du chenal. Les immeubles qui entourent le bassin de la plaisance et qui vont vous abriter des vents de terre ne sont pas les habitations balnéaires “historiques” de Carnon. Le paysage urbain typique, c’est l’alignement de “Villa Mon Rêve” d’après-guerre le long des belles plages du Travers ourlées par une dune. Avant, il n’y avait que quelques cabanons de pêcheurs installés le long du grau naturel entre mer et étang, transformés en résidences de vacances. On en trouve encore au bord des canaux. Ce n’est qu’au début du XXe siècle, grâce à la proximité de Montpellier et à la mode des bains de mer que commencent à s’édifier du côté de la plage Est des baraques pour les pique-nique, des buvettes puis, petit à petit, des maisons.
le courant ligure (voir www.cabotages. fr) ne rechargent plus les côtes en sable. Alors, le peu qui reste, les stations font tout pour se le garder… Carnon, en plantant des claies faites de piquets de châtaignier il y a déjà une vingtaine d’années, a été pionnière. Disposées en casiers sur les dunes, les «ganivelles» présentent un double avantage : elles interceptent le sable transporté par le vent et préservent la dune contre le piétinement en partie responsable de la disparition de la végétation. Et ça marche. Un premier étage de ganivelles a été souvent recouvert de sable et un second a été réinstallé par dessus. Maintenant, d’Argelès à Port Camargue, leur géométrie fait partie du paysage. DE L’OR VERT CAROTTE Vous entrez maintenant dans l’avant-port, tellement grand qu’il sert de plan d’eau pour les flottilles d’Optimists de l’école de voile. Puis vous embouquez le canal dans lequel il peut y avoir jusqu’à deux nœuds
de courant. Pas d’amarrage le long des berges : c’est le port de pêche, petit mais qui offre tous les matins ses produits frais aux estivants, habitants et restaurateurs de Carnon. Au bout à droite, quai d’accueil, gazole et capitainerie. Alors, le grand bassin s’offre à vous. Vous en remarquez aussitôt l’eau verte comme dans une piscine qui aurait «tourné». Ne vous y méprenez pas, elle n’est pas sale, seulement très riche en éléments organiques, micro algues, plancton et toutes sortes de végétaux qui adorent les eaux très saumâtres. Car, contrairement à Palavas et à beaucoup d’autres, le port n’est pas gagné sur la mer mais sur l’étang de l’Or (ou de Mauguio), non navigable, dans le déversoir duquel il se trouve. D’où la vitesse du courant et la couleur très végétale de l’eau. Couleur qui a bien plus à voir avec le nom de l’étang de l’Or qu’on pourrait le croire. Cet “Or” n’est pas jaune mais vert: estanh de l’òrt en occitan signifie “étang
du jardin”. Tout s’explique : la plaine de Mauguio (commune de rattachement de Carnon) est le potager du Montpellierais. Ainsi, en plus des poissons frais, vous y trouverez d’excellents légumes. Vous vous amarrez à la place qu’on vous a assignée, entre les piquets. Côté Ouest, vous êtes au calme mais vous devez marcher un peu, côté Est, vous êtes dans la joyeuse animation des quais. Mais toujours sur une eau calme, civilisée comme ce qui vous entoure, pur produit des grands aménagements imaginés dans les années soixante. Le port voit le jour en 1970 et devient le nouveau centre ville, les immeubles y poussent comme des champignons, la population, de 3.000 permanents, décuple l’été. Port de plaisance et plage des Montpelliérais, Carnon s’éveille dès que brille le soleil, même en hiver. Et vous, en sens inverse, vous trouverez facilement un transport public pour aller visiter la “capitale”, à deux pas. Claude Roger
LE SABLE VAUT DE L’OR Si vous êtes arrivés par l’Ouest, vous avez observé de nombreux “épis” le long de la côte. Si vous êtes venus par l’Est, vous avez longé le plus ancien parc de “ganivelles” du Languedoc. L’un comme l’autre sont des moyens de retenir le sable, de préserver l’environnement littoral, gagne-pain des stations d’été. Plus de plage, plus de sous… aujourd’hui, toutes l’ont compris et investissent dans l’économie verte ! De moins en moins riche en alluvions pour cause de domestication croissante et de bétonnage des berges, le Rhône et
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steps ashore pas à terre
Pour peu que vous comptiez les distances en temps, Montpellier est à un quart d’heure ou à une heure. Mais, puisque vous êtes à contre temps et à contre sens des flux de la ville vers la plage, le trajet en bus sera rapide. Alors, pourquoi pas une petite journée dans la capitale ? Un départ de Carnon vers 10 h, une promenade à l’ombre des platanes de l’Esplanade où on peut vous recommander l’Eden pour déjeuner au frais, une visite au musée Fabre qui vient d’être refait à neuf, un peu de shopping au Triangle ou dans
les ruelles du vieux centre jusqu’à la place de la Canourgue, retour place de la Comédie où vous prenez le tram (le bleu avec des oiseaux blancs) direction Odysseum. Au terminus, à côté de la patinoire, des cinémas et du planétarium, arrêt obligatoire à l’aquarium Mare Nostrum. Si vous avez découpé le bon dans Cabotages.Coastwise, c’est gratuit. De toute manière, ça vaut la peine : un vrai voyage dans le monde marin et sousmarin, une simulation de tempête en mer australe, de la cabine du
Capitaine Nemo, de la cabane de l’explorateur… Des espaces pédagogiques exceptionnels où les enfants peuvent «tripoter» les animaux marins avec un animateur, faire des jeux… En sortant, vous ne regarderez plus jamais ni la mer ni les “musées” avec le même œil. If you measure distance in time, Montpellier is either a quarter of an hour or an hour away, depending how busy it is. But, seeing as you’re out of time with most people, due to the fact that you’re going the opposite way to the flow from the town to the beach, the bus journey won’t take long. So why not spend a day in the capital? Set off from Carnon at around 10am, go for a stroll in the shade of the plane trees on L’Esplanade, where we can recommend L’Eden for lunch in the shade, pay a visit to
the Fabre Museum, which has just been renovated, do a bit of shopping in Le Triangle or the alleyways of the old centre going towards La Place de la Canourgue, then back to La Place de la Comédie, where you can take the tram (the blue one with the white birds on) towards Odysseum. At the terminus, next to the ice rink, cinemas and planetarium, you just have to stop by the Mare Nostrum aquarium. If you’ve cut out the voucher in Cabotages.Coastwise, it’s free. It’s worth it even if you haven’t: it’s a true journey into the world of the waves and the world beneath the waves, with a simulation of a storm in southern seas, Captain Nemo’s cabin, and an explorer’s hut... There are exceptional educational areas, where children can “mess around” with the sea creatures with a staff member and play games... When you leave, you’ll
never look at the sea or “museums” in the same way again.
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A harbour amidst the dunes and vegetable gardens Carnon, which is a welcoming port for boats, farms its coast and the area inland. By saving the dunes and taking good care of the agriculture, Carnon has played a green card that is worth its weight in gold. Palavas has its panoramic restaurant tower and Carnon has its big wheel, which turns even more and is even more lit up. At night, from a distance, it’s a good marker. But watch out when you draw nearer – it’s a wrecker’s lantern: if you go straight on, you’ll end up on the beach. Half a mile to the west, amid the lights of the town, what you should be looking for are the red and green lights of the entrance, which is also signposted by a large, pale building planted at the channel entrance. The buildings surrounding the yacht harbour, which will shelter you from the off-shore winds, aren’t Carnon’s “historic” resort accommodation. The typical urban landscape here is the row of post-war “Villa Mon Rêve” (Dream Villas) along the lovely beaches of Travers, hemmed in by a dune. Before this, there were only a few fishermen’s huts built along the natural channel between the sea and the lagoon, which had been converted into holiday homes. They can still be found on the edges of the canals. It wasn’t until the beginning of the 20th century that, thanks to the proximity of Montpellier and the fashion for sea bathing, little picnic huts began to be built along the East beach side, followed by refreshment areas and, little by little, houses. SAND IS WORTH ITS WEIGHT IN GOLD If you arrived from the West, you will have noticed the large amount of groynes along the coast. If you came from the East, you will have sailed along the oldest area of “ganivelles” [barriers made from wooden slats] in the Languedoc. They are both ways of holding back the sand, to preserve the coastal environment, which is a source of income for the summer resorts. No more beach means no more money... everyone’s grasped this by now, and they’re investing in the green economy! With lower and lower levels of alluvia, owing to increased domestication of animals and concreting of river banks, the Rhône and the Ligurian current (see www.cabotages.fr) no longer reload the coasts with sand. So the resorts do whatever they can to keep the little that’s left... By planting fences made from chestnut stakes as long as about twenty years ago, Carnon was a pioneer in this area. Turning the dunes into a series of pigeonholes, the “ganivelles” have two advantages: they intercept the sand carried by the wind
and protect the dune from people walking over it, which is partly to blame for the disappearance of the vegetation. And it works. The first level of “ganivelles” is often covered by sand, and a second is built on top to replace it. Their geometry now forms part of the landscape from Argelès to Port Camargue. GREEN GOLD AND CARROTS You are now entering the outer harbour, which is so big that it is used as a practice area by flotillas of Optimists from the sailing school. Then you enter the canal, where the current can be as fast as two knots. There’s no mooring along the banks: this is the fishing harbour, which is small but which sells its fresh produce to the holiday makers, residents and restauranteurs of Carnon every morning. At the end on your right is the visitor’s quay, diesel and the harbour master’s office. So the big harbour’s all yours. You will soon notice that the water is green, like a swimming pool that’s “on the turn”. Don’t be deceived – it’s not dirty, just very rich in organic elements, microalgae, plankton and all kinds of plants which thrive in very briny water. Unlike Palavas and many other places, the harbour hasn’t been won back from the sea, but from the “Étang de l’Or” [Golden Lagoon] (or Mauguio Lagoon), which is not navigable – the harbour is in the lagoon’s spillway. This explains the rate of the current and the plant-like colour of the water. This colour has more to do with the name of the “Étang de l’Or” than you might think. “Or”, or gold, is not yellow in this case, but green: in the Occitan language, estanh de l’òrt means “Garden Lagoon”. It can all be explained: the Mauguio plain (an area in Carnon’s administrative district) is Montpellier’s vegetable garden. So, in addition to fresh fish, you’ll find excellent vegetables there too. Moor in the place assigned to you, between the poles. On the West side, you’re nice and quiet, but you’ve got a bit of a walk if you want to go anywhere; on the East side, you’re right in the middle of the cheerful bustle of the quays. But you’re still in quiet, civilised waters, to match your surroundings, which are a pure product of the great developments thought up in the sixties. The harbour was created in 1970 and became the new town centre. Buildings sprang up like mushrooms and the population of 3,000 permanent inhabitants increases tenfold in the summer. Montpellier’s yacht harbour and beach, Carnon comes to life as soon as the sun shines, even in the winter. You, on the other hand, will find it easy to use public transport to visit the “capital”, a stone’s throw away.
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DE
C ASINO SÈTE CORNICHE
Agenda Sous réserve de modification. Renseignements à l’office du tourisme ou à la mairie
LA
Un décor rénové, des aménagements nouveaux, une salle fumeurs vitrée en rez-dechaussée, une scène pour les spectacles et une salle de restaurant relookées, le casino de Sète la Corniche a fait peau neuve pour accueillir les plaisanciers et les vacanciers.
Du port comme du centre ville, un petit quart d’heure de marche le long de la mer par la corniche et c’est une belle soirée qui commence : jeux et spectacle. Sans oublier le restaurant, sa nouvelle carte et son tout compris dîner-vin-spectacle pour 35€.
UN ÉTÉ DE SPECTACLES
06 JUIN : DÎNER SPECTACLE - WEST LOVERS Soirée Chippendales spéciale «fête des mères» 13 JUIN : SOIRÉE MUSIC LIVE - DUO CANARD ZARB Duo de guitare jazz 20 JUIN : DÎNER SPECTACLE - ANGELS Soirée Déambulations sexy spéciale «fête des pères» 27 JUIN : SOIRÉE MUSIC LIVE - DOUBLE JEU Espagnol, jazz, bossa, country, international 04 JUILLET : SOIRÉE MUSIC LIVE - DOUBLE JEU Espagnol, jazz, bossa, country, international 11 JUILLET : DÎNER SPECTACLE - FLORENT PAGNY Chanté par Stéphane Petit 18 JUILLET : DÎNER SPECTACLE - DALIDA Avec Sandy Sims et ses danseurs 25 JUILLET : SOIRÉE MUSIC LIVE - PLUIE D’ÉTOILES Variété française et internationale 1er AOÛT : DÎNER SPECTACLE - EDITH PIAF Par Martine Ferreira 08 AOÛT : DÎNER SPECTACLE - JACQUES BREL Interprété par Bernard Alexandre 14 AOÛT : CONCERT - HERBERT LÉONARD Spectacle live avec le chanteur 15 et 22 AOÛT : SOIRÉE MUSIC LIVE - JOUR & NUIT MUSIC Jazz vocal et saxo 29 AOÛT : SOIRÉE MUSIC LIVE - DOUBLE JEU Espagnol, jazz, bossa, country, international 15% de réduction sur les dîners spectacles avec la carte gratuite Casinos Tranchant
Sète * Le 8e Festival «Quand Je Pense à Fernande…» Théâtre de la Mer - Promenade Maréchal Leclerc - 34200 Sète Du 10 au 14 juin – Théâtre de la Mer
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11e Festival Acte III Scène 7 Festival de théâtre amateur Du 16 au 24 juin 2009 – Théâtre de la Mer
Les Narrateurs – Les Akusers – Les Grandes Gueules – IAM Jeudi 11 juin – 20H Tarif normal en prévente : 29,70 € Dimone – Olivia Ruiz Vendredi 12 juin – 20h - Tarif normal en prévente : 28,70 €
Anis et Simsemilia Dimanche 14 juin – 20h - Tarif normal en prévente : 27,70 €
NOUVE
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Lancement de la 8e édition Portes ouvertes - Espace Georges Brassens sur le thème des Rencontres autour des Cultures Urbaines Mercredi 10 juin
Soirée « Rien à jeter » Gatsby – Brazuk – Maxxximus – Sam Sardinade offerte ! Samedi 13 juin – 20h - Tarif normal en prévente : 6,80 € Entrée gratuite pour autre billet acheté pour l’un des autres concerts du Festival Quand je pense à Fernande (Dans la limite des places disponibles)
ET DE JEUX
Points de préventes billetterie Sète Office tourisme 04.67.74.71.71 – Auchan
Vente billets : Réseau Fnac / Carrefour / Géant 0892 683 622 (0.34€ m/n) ou www.fnac.com Réseau Ticket Net / Auchan / Virgin Mégastore / Leclerc St Aunes Tel : 0892 697 073 (0.34€ m/n) ou www.ticketnet.fr
Compagnie 4C du Collège Maffre-Baugé (Paulhan) « Toxy », création et Etablissement Saint-Joseph (Sète) « Jedermann » de Von Hofmannsthal Mardi 16 juin Théâtre du Ressac (Sète) « Qui a peur de Virginia Woolf » d’Albee Mercredi 17 juin Le Strapontin (Poussan) « La poudre aux yeux » de Labiche
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Jeudi 18 juin Obliques (Montpellier) « Le baiser d’Icare » de Marinho Vendredi 19 juin Compagnie des 4 Coins (Montpellier) ”le Bourgeois Gentilhomme“ d’après Molière Samedi 20 juin La Mandrag’Or (Montpellier) – Mare Nostrum Lundi 22 juin
Piano Maestro Baptiste Trotignon Quintet + Eric Legnini invite Julien Loureau Samedi 11 juillet – 21h - Tarif 20 à 25 € Guitar Hero Jeff Beck 1ère partie : Jean Marc Floury (lauréat tremplin 2009) Lundi 13 juillet – 21h - Tarif 35 à 40 € Autour du Festival Afters A La Ola
Maison d’enfants ADPEP 34 (Sète) « Le Magicien d’Oz » de Fleming Mardi 23 juin
7 Juillet, Blues “Stan Over Blue”
C’est pas moi c’est toi (Sète) « L’exception et la règle » de Brecht Mercredi 24 juin
10 Juillet, Blues progressif “Blues Colors”
Tarifs : de 1 à 6 € selon spectacles
13 Juillet, Funk “Paris Funk Orchestra” Les + du festival :
Renseignements : Service des Affaires Culturelles 04 67 74 70 55 ** 13e Jazz à Sète Du 7 au 13 juillet Soul & Blues Sessions Joe Louis Walker 1ère partie : Soul Vaccination Mardi 7 juillet – 21h - Tarif 20 à 25 € Jazz Mainstream Roy Hargrove Quintet 1ère partie : Fabien Mary Quartet Mercredi 8 juillet – 21h - Tarif 20 à 25 € Nuevo Flamenco Vicente Amigo + Animation à la buvette avec le groupe SWING FAROUCHE Jeudi 9 juillet 21h – Tarif 25 à 30 € Metis’ Jazz Sylvain Luc – Didier Lockwood - Ira Coleman - Keyvan & Bijan Chemirani Philip Catherine Vendredi 10 juillet – 21h - Tarif 20 à 25 €
8 Juillet, Soul “Soul Vaccination” 9 Juillet, World “Sam Smala” 11 Juillet, Soul “Bus Drivers” 12 Juillet, Funk “Paris Funk Orchestra”
Les ateliers Dates et lieux : du mercredi 8 juillet au samedi 11 juillet, au conservatoire de Sète Les rencontres Clés du Jazz Samedi 4 juillet, médiathèque de Sète à partir de 17h Les expositions – Entrée libre Eric Morere et Jean Luc Poudou Photographes attitrés du festival Jazz à Sète depuis 10 ans. « Les meilleurs moments du festival Jazz à Sète » Jean-Paul Bocaj Du 6 au 12 juillet - SalleTabouriech. Signature de l’affiche 2009 par Jean Paul Bocaj le 26 juin à 18h30 à la galerie Dock Sud - Vernissage avec le collectif 7Ac. Collectif 7AC Galerie Dock Sud - du 26 au 13 juillet. Infos : www.jazzasete.com
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Carnon Mauguio
CORNIER. Hommage à Isaac Albeniz et aux grands maître de la guitare classique espagnole : Tarrega, Turina, Falla. Eglise Notre Dame de la Mer à 21h – entrée 10€. Samedi 25 Juillet : spectacle « TABLAO FLAMENCO » (remplacer le titre) avec Natalia et Pedro VERDU, par la Compagnie Flamenca Temperamento Andaluz, sur le port de Carnon à 21h
Soirée DJ avec l’OXYGENE TOUR sur la Place Cassan à Carnon à partir de 21h et feux d’artifice à 22h. Distribution des flambeaux à partir de 21h devant la Salle des Cistes. Samedi 15 Août * Soirée variétés avec le groupe H.U.M sur la Place Cassan à Carnon à partir de 21h et feux d’artifice à 22h. Distribution des flambeaux à partir de 21h devant la Salle des Cistes. Lundi 13 Juillet * Expositions
Stages organisés par la Compagnie Flamenca Temperamento Andaluz : danse flamenco niveaux débutant et intermédiaire, chant et guitare…Renseignements au 04.67.47.25.78 et sur www.flamenco.fr * Soirée cabaret avec La Revue Parisienne. Samedi 1er Août sur le port à 21h * « Ce n’est pas commode », animation enfants avec la Compagnie A Tiroir. Jeudi 6 Août à partir de 18h30 sur le port * Soirée Francis Cabrel avec le groupe « D’une ombre à l’autre »
© Office de Tourisme de Mauguio-Carnon
© Office de Tourisme de Mauguio-Carnon
Exposition : « Raconte-moi Carnon » En Juillet et en Août à l’Office du Tourisme * Expositions artistiques du 11 Juin au 16
Dimanche 26 Juillet : Messe Flamenca à 9h30, église Notre Dame de la Mer
Septembre à la Salle des Cistes. Renseignements au 04.67.29.65.35 * Expositions artisanales au Velum sur le port. Renseignements à l’Office du Tourisme au 04.67.50.51.15 * Concerts Concert avec « HOBO BLUES ACOUSTIC DUO », blues du delta du Mississippi. Dimanche 7 Juin de 17h à 19h sur le port * Dimanche 14 Juin : concert avec le trio « ALIZES TRIO JAZZ », standards de Brodway – 17h à 19h sur le port * Du Jeudi 2 au Dimanche 5 Juillet : Festival Cubain Jeudi 2 Juillet : BUENA VISTA SOCIAL CLUB, cinéma en plein air au Jardin du Bosquet, à partir de 22h, entrée 3€ (à confirmer) Vendredi 3 Juillet : soirée cubaine avec le groupe PUPY Y LOS QUE SON SON sur le port à partir de 21h Samedi 4 Juillet : soirée soul caribéenne et afro beat avec les groupes FA7 et FANGA sur le port à partir de 21h Dimanche 5 Juillet : concert aux arènes de Mauguio avec le groupe SERGENT GARCIA à partir de 21h – DJ avant et après le concert – 1€ par entrée sera reversé à une association humanitaire * Soirée variétés avec le groupe PAUSE CAFE, Mardi 7 Juillet , place Cassan à partir de 21h * Concert GOSPEL GIVING SINGERS Mercredi 8 Juillet à l’église Notre Dame de la Mer à 21h – entrée payante * Variétés françaises avec PHIL Mardi 11 Août, à 21h, Place Cassan * En scènes Du Lundi 20 au Dimanche 26 Juillet : Semaine Andalouse Lundi 20 Juillet : rumba gitane avec KIKO et les GYPSILAND à 21h sur le port Jeudi 23 Juillet : concert avec Philippe
Soirée cinéma sous les étoiles avec l’association CINEPLAN (22h00, 3€, Jardin du Bosquet) : titre à préciser * Soirée cinéma sous les étoiles avec l’association CINEPLAN Dimanche 26 Juillet à 22h00, entrée 3€, Jardin du Bosquet * Village des Vignerons (vins et produits du terroir) Jeudi 30 Juillet, en journée sur le port Le Jeudi des Enfants : soirée d’observation du ciel avec l’association CIEL MON AMI, à partir de 18h00 sur le port * Poisson d’été, au profit de Médecins sans Frontières : retour des pêcheurs en mer,
Samedi 22 Août , sur le port à 21h * Sports REGATE L’ESTIVALE, régate organisée par la Capitainerie du Port, course destinée aux voiliers habitables, au profit de la Ligue contre le Cancer « Sport en Fête », animations gratuites organisées par le Service des Sports et les associations sportives - Dimanche 28 Juin Samedi 27 et Dimanche 28 Juin : au complexe sportif de Mauguio Chemin de Bentenac – 04.67.12.05.83 – sport@mauguio-carnon.com * Loisirs Soirée cinéma avec l’association CINEPLAN Mardi 9 Juin à 20h00, salle polyvalente, entrée 3 € * Romeria Del Encuentro à Mauguio – Trois jours consacrés aux traditions andalouses : spectacles flamenco, casetas, concours de sévillanes, concerts, corridas, fiesta campera, messe rociera… Vendredi 12, Samedi 13 et Dimanche 14 Juin * « Faites de la Musique à Carnon ! ». Dimanche 21 Juin : concerts sur la Place Cassan et au Kiosque à Musique sur le port * © Office de Tourisme de Mauguio-Carnon
Feux d’artifice
Soirée Provençale avec la fanfare Le Condor. Samedi 27 Juin, sur le port de Carnon à 21h * Le Clown Pouet Pouet et son « Ecole des Petits Clowns » Jeudi 9 Juillet à partir de 18h30 sur le port * « Hommage à Béjart et on Brodway », par la compagnie ODYSSEE DANSE, Samedi 11 Juillet, sur le port à partir de 21h * Soirée cinéma sous les étoiles avec l’association CINEPLAN Dimanche 12 Juillet à 22h00, entrée 3€, Jardin du Bosquet * Bal rétro avec le groupe MADISON BLUES Mardi 14 Juillet sur le port à 21h * Brasucade : Samedi 18 Juillet * Dimanche 19 Juillet : Fête de la Mer Organisée par la Capitainerie du Port : animations, bénédiction en mer, voltiges aériennes, concours de bateaux décorés ouvert aux plaisanciers, Radeaux de la Méduse (concours tout public d’embarcations burlesques, gilet de sauvetage obligatoire)…
Messe Gardiane sur le parvis de l’église Notre Dame de la Mer Vendredi 14 Août à partir de 20h *
Frontignan La Peyrade Loisirs Les Etoiles de la Gardiole Poètes, peintres, plasticiens, musiciens Vendredi 5 juin - Mas de Rimbault Renseignements : 04 67 48 02 93 * 13e Bourse aux Motos à Frontignan la Peyrade Dimanche 21 juin - De 8h à 17h - Centre de loisirs Les Mouettes Renseignements : 04 67 53 33 93/ 06 16 35 17 26 * Fête de La Peyrade Concerts, fête foraine, joutes, concours de pétanque Du 19 au 21 juin * Fête de la Musique Concerts Dimanche 21 juin – Dans toute la ville * 12eme édition du Festival International du Roman Noir (FIRN) Du 22 au 28 juin Soirées, tables rondes à Balaruc-les-Bains, Villeneuve-les-Maguelone et Montpellier du cinéma, et la venue exceptionnelle de Michel Deville, de la musique, du théâtre, des Ateliers BD et des expositions - Clôture: Grand cabaret zoulou et Jo’Bug Café. Dimanche 28 juin - Association Soleil Noir : 04 67 92 53 48 * Emmuscades estivales Cinéma dans les vignes pour associer terroir et 7ème art cet été. Tarif : 10€ ; 6€ (moins de 10ans) + 1 assiette + 1 verre de muscat Les 25 juin-30 juillet et 28 août Réservations conseillées * Fête Nationale Cérémonies de commémoration, joutes, feu d’artifice et bal Mardi 14 juillet
© Office de Tourisme de Mauguio-Carnon
Agenda
Sous réserve de modification. Renseignements à l’office du tourisme ou à la mairie
ouvert à tous les plaisanciers. Dimanche 2 Août * Soirée cinéma sous les étoiles avec l’association CINEPLAN Dimanche 2 Août à 22h00, entrée 3€, Jardin du Bosquet * Mardi 4 Août : soirée trio chansons françaises et guinguette sur la Place Cassan à 21h * Fête Votive de Mauguio Spectacles, toros-piscines, journée à l’ancienne, courses camarguaises, encierro, abrivado, bandido. Du Samedi 8 au Dimanche 16 Août * Soirée cinéma sous les étoiles avec l’association CINEPLAN Dimanche 9 Août à 22h00, entrée 3€, Jardin du Bosquet * Soirée d’observation du ciel avec l’association CIEL MON AMI. Jeudi 13 Août, à partir de 18h00 sur le port *
* 23e édition du Festival du Muscat de Frontignan Visites des caves, balades vigneronnes, dégustations, exposition, confrontations oenologiques de muscats Du 16 au 19 juillet
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* Traditionnel Marché des Saveurs Dimanche 19 juillet * Rencontre des Suds Richesses culturelles du Sud Du 23 juillet au 2 août
* Fitness, plongée, canoë, du 20 juillet au 14 août Stages de voile du 1er juillet au 28 août * Tournois Beach Volley, Beach Foot Sand Ball Les jeudis du 20 juillet au 14 août sur les plages. * Tournoi nocturne de Beach Volley Les mardis, gratuit de 18h à 22h, centre nautique municipal. – 04 99 04 91 72 * Renseignements : Maison du Tourisme et de la Plaisance, Av des étangs 04 67 18 31 60 *
Palavas
* Les 2, 9, 16, 23, 30 Juin – 7, 14, 21, 28 juillet – 4, 11, 18, 25 août – 1, 8, 15, 22, 29 septembre 9h30 Promenade commentée « Une histoire singulière », une invitation à la découverte d’un patrimoine architectural méconnu RDV au Phare de la Méditerranée - Tarifs : 5€ Adulte - 2,5€ enfants * Marché Potier Les 6 et 7 Juin – Esplanade du port de plaisance * Journées du Patrimoine de Pays « Toits, tour, clocher… vus par un goéland » - RDV à 9h30 au 11eétage du Phare de la Méditerranée à 11h, midi, 15h et 16h – Animation offerte par l’Office Municipal de Tourisme – Accès au 11e par ascenceur panoramique : 2€ Adulte – 1€ Enfant. Dimanche 14 Juin *
Les Incontournables Musée AlbertDubout « A Palavas-Les-Flots on circule avec Dubout » * Le Musée Albert Dubout Nouvelle Expo de Pagnol à Rabelais
sellerie nautique & général
* Fête de la Mer et retour Saint-Paul Messe – Procession – Sortie en Mer Bénédiction des bateaux Les 26 et 27 juillet * Fête du Port Multiples événements Du 13 au 16 août - Port de plaisance
Réalisations sur mesure & Réparations Taud de soleil, Capote de roof Bimini, Taud d’hivernage... Selle jet ski, Selle moto Bain de soleil, Vaigrage Coussins de cockpit
* Expositions
* Feu d’artifice Vendredi 14 août – Port de plaisance * Les RDV hebdomadaire de l’été Balades gourmandes Mai, juin, juillet, août et septembre Le samedi ou le dimanche Inscriptions obligatoires de la Maison du Tourisme et de la Plaisance * Un été grandeur nature ! Juin, juillet, août septembre, nombreuses balades. Inscriptions obligatoires de la Maison du Tourisme et de la Plaisance * Passez des vacances sportives à Frontignan la Peyrade Du 20 juillet au 14 août
Ouverture officielle du Luna Park de Palavas-Les-Flots : 40 ans d’activité ! – Horaires : tous les soirs à partir de 20h30 et jusque tard dans la nuit - Mercredi 1er Juillet * Fête de la Mer : - 11h Procession de Saint-Pierre vers le Port de Plaisance - 11h15 Dépôt de gerbes au Monument aux Morts - 11h45 Bénédiction des bateaux et gerbe en mer à la mémoire des disparus - 21h Bal sur la Jetée - 22h30 Grand Feu dartifice – Jetée Dimanche 5 juillet * Trophée de l’Hameçon d’Or Acceuil et inscription des bateaux - 15h/19h - Jeudi 16 Juillet Village des vignerons – Rive gauche Du 16 au 19 Juillet * Village des vignerons – Rive droite Samedi 8 Août * Salon Animal Folies - Samedi 5 et dimanche 6 septembre - Halle des Expositions
Nicole Guérinel - Galerie Courbet (porcelaines et émaux) – Du 28 Mai au 30 Juin - Quai G.Clemenceau – Entrée libre * Liliane Lavadre - Phare de la Méditerranée (peintures et meubles) – Du 31 mai au 22 juin - Entrée libre * Christiane Cesari (huiles) expose à la Galerie Courbet Du 11 au 17 Juin – Quai G.Clemenceau – Entrée libre * Gérard Desfeux (huiles, acryliques) - Galerie Courbet Du 25 Juin au 1er Juillet - Quai G.Clemenceau – Entrée libre * Raymond Pujol (aquarelles) Galerie Courbet Du 18 au 27 Juin - Quai G.Clemenceau – Entrée libre En scène Audition des enfants pour l’école de Musique Mercredi 10 Juin - Nautilus – Entrée libre * « Qui a peur de Norbert » Mercredi 17 Juin - Théâtre pour enfants à partir de 3 ans - cinéma le Nautilus - Offert par la Ville - Ouvert à tous – 15h * Concert annuel de l’école de Musique Samedi 13 Juin – 17h30 - Nautilus entrée libre * Avalon Celtics Dance Dimanche 26 juillet - 21h30 - Arènes de Palavas. * Loisirs Les 29 mai, 5, 12,19, 26 juin et tous les vendredi des mois de juillet et août 9h30 Promenade commentée « Entre canal et étangs », un monde secret source de vies - RDV au Phare de la Méditerranée – Tarifs : 5€ Adulte - 2,5€ Enfants –
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6 r Longuyon 04 67 74 05 25 MarchĂŠs traditionnels Le Lundi matin : Ile de Thau, Rue Marius Bonneton marchĂŠ alimentaire, fleurs et textiles. Le Mercredi matin: le principal marchĂŠ de Sète se dĂŠroule sur plusieurs rues et places du centre ville: la place Aristide Briand est rĂŠservĂŠ au ÂŤtextile-bazardÂť, les rues dâ&#x20AC;&#x2122;Alsace-Lorraine et Gambetta au marchĂŠ alimentaire et la place LĂŠon Blum (Mairie)est rĂŠservĂŠe au marchĂŠ aux fleurs. Le Jeudi matin : marchĂŠ paysan, produits du Terroir, place Edouard Herriot - La Corniche. Le Vendredi matin : marchĂŠ alimentaire et textile place Stalingrad et Avenue Victor Hugo.
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Les joutes nautiques :
Plus quâ&#x20AC;&#x2122;un sport, au delĂ du folklore et de la tradition, les joutes reflètent lâ&#x20AC;&#x2122;âme des Sètois ! Les joutes nautiques sont un sport pratiquĂŠ Ă Sète depuis la crĂŠation de la ville en 1666. Deux hommes, les jouteurs, juchĂŠs sur la tintaine dâ&#x20AC;&#x2122;une barque, sâ&#x20AC;&#x2122;affontent en tournoi. La ÂŤbarque rougeÂť et la ÂŤbarque bleueÂť, sont guidĂŠes par des barreurs et propulsĂŠes lâ&#x20AC;&#x2122;une vers lâ&#x20AC;&#x2122;autre par huit Ă dix rameurs, aux rythmes de deux musiciens embarquĂŠs : un hautbois traditionnel et un tambour, situĂŠs Ă lâ&#x20AC;&#x2122;avant de chaque barque. Au moment oĂš les deux bateaux se frĂ´lent, les jouteurs protĂŠgĂŠs par leur pavois et munis de leur lance Ă bout ferrĂŠ, tentent de se faire tomber Ă lâ&#x20AC;&#x2122;eau. Le vainqueur est celui qui reste en place sur la tintaine après la passe. Lâ&#x20AC;&#x2122;Espace BRASSENS : Un musĂŠe pour le poète L´Espace Georges Brassens est un lieu vivant grâce aux nouvelles techniques de l´image et du son. Espace Brassens 67, Bd Camille Blanc 04.67.53.32.77 Dâ&#x20AC;&#x2122;octobre Ă mai 10h-12h 14h-18h fermĂŠ le lundi. Juin et septembre 10h-12h 14h-18h tous les jours. Juillet et aoĂťt 10h-12h 14h19h tous les jours. Tarifs: 5â&#x201A;Ź /adultes 2â&#x201A;Ź / ĂŠtudiants, scolaires et 10-18 ans 3â&#x201A;Ź/ groupes Ă partir de 10 personnes EntrĂŠe gratuite - de 10 ans Le MusĂŠe International des Arts Modestes (MIAM)
Le musĂŠe des arts modestes propose dans un savant dĂŠsordre les babioles de
www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 23
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tous les jours. Il donne au visiteur une vision inĂŠdite des objets du quotidien, jouets, gadgets, on y retrouve lâ&#x20AC;&#x2122;esprit des frĂŠres Di Rosa. Horaires dâ&#x20AC;&#x2122;ouverture: 10h12h et 14h-18h Septembre Ă juin: tous les jours sauf lundi et jours fĂŠriĂŠs. Juillet et aoĂťt: tous les jours de 10h Ă 12h et de 14h Ă 18h. 23, quai du MarĂŠchal de Lattre de Tassigny 04 67 18 64 00 Tarifs: 5â&#x201A;Ź /adultes 1â&#x201A;Ź50 / ĂŠtudiants et 10-18 ans 2â&#x201A;Ź50/ groupes Ă partir de 10 personnes EntrĂŠe gratuite - de 10 ans, demandeurs dâ&#x20AC;&#x2122;emploi et le 1er dimanche du mois Le Centre RĂŠgional dâ&#x20AC;&#x2122;Art Contemporain Languedoc Roussillon (CRAC)
Tout au long de lâ&#x20AC;&#x2122;annĂŠe, le Centre rĂŠgional dâ&#x20AC;&#x2122;art contemporain LanguedocRoussillon prĂŠsente des expositions temporaires autour de lâ&#x20AC;&#x2122;actualitĂŠ et de la crĂŠation artistique rĂŠgionale, française et internationale, ainsi que des confĂŠrences sur lâ&#x20AC;&#x2122;art contemporain,
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des rencontres et des ĂŠvĂŠnements. 26 quai Aspirant Herber - 34200 Sète 04 67 74 94 37 Ouvert tous les jours de 12h30 Ă 19h, les week-ends de 14h Ă 18h - fermĂŠ le mardi. Horaires dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtĂŠ : les weekends de 15h Ă 20h. EntrĂŠe libre, groupes sur rendez-vous. MusĂŠe PAUL VALERY : Beaux-Arts et Traditions SĂŠtoises
Ce musĂŠe abrite des collections dâ&#x20AC;&#x2122;art variĂŠes et retrace lâ&#x20AC;&#x2122;histoire de Sète et des Sètois. Il propose un salle sur les Joutes : palmarès, pavois anciens, gravures, de 1666 Ă nos jours. Sans oublier la salle dĂŠdiĂŠe au poète et acadĂŠmicien Paul Valery, avec vue sur le cimetière marin. Ouvert tous les jours sauf le mardi et les jours fĂŠriĂŠs de 10h Ă 12h et de 14h Ă 18h (tous les jours en juillet et aoĂťt). Tarifs: 4â&#x201A;Ź / adultes 1â&#x201A;Ź50 : ĂŠtudiants et 12 - 18 ans 2â&#x201A;Ź50 / groupes de + de 10 personnes EntrĂŠe gratuite le 1er dimanche du mois, enfants de moins de 12 ans et
demandeurs dâ&#x20AC;&#x2122;emploi Rue François Desnoyer (au dessus du Cimetière Marin) 04 67 46 20 98 Distributeurs bancaires CrĂŠdit Mutuel
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Zone technique du port 04.67.43.23.32 SETE MARINE EQUIPEMENT
Zone technique du port 04.67.43.16.05 SUD YACHTING
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Urgences Police Municipale Av FrĂŠdĂŠric Mistral 04 67 18 49 30 Sapeurs Pompiers Av du 81ème RĂŠgiment dâ&#x20AC;&#x2122;Infanterie 18 Autres Services Pharmacies Pharmacie LĂŠon
2 rue Anatole France 04 67 48 13 78 Pharmacie du Sud
Capitainerie 1, rue de la Capitainerie 04 67 18 44 90 Cross Med 04 94 61 71 10 Postes de Secours
Place Jean Jaurès 04 67 48 10 83
Lâ&#x20AC;&#x2122;entrĂŠe : Impasse des Foulques Les Aresquier : Lieu dit St Eugène Plage du Port de Plaisance Tahiti : Impasse des plaisanciers
Cabinets MĂŠdicaux
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87 rte Montpellier 04 67 38 11 57 La Fougassette
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hot spots points chauds COUP DE COEUR Ă&#x20AC; Frontignan Plage se trouve un de ces endroits raffinĂŠs et romantiques comme on les aime. Le Poisson Rouge, Ă cinq minutes Ă pied du port de plaisance en direction de Sète en longeant la plage, cet endroit Ă la dĂŠcoration contemporaine sans chichis ni froideur est exactement dans le ton pour se prolonger sur la plage ou quelques sofas sont disposĂŠs pour lâ&#x20AC;&#x2122;apĂŠritif ou le dernier verre après dĂŽner. Un accueil aimable, une cuisine raffinĂŠe, des vins Ă la hauteur, des prix qui ne sont pas ceux dâ&#x20AC;&#x2122;une cantine mais les barbares qui parlent de qualitĂŠ-prix Ă propos du plaisir pourraient avoir raisonâ&#x20AC;Ś Il est prudent de rĂŠserver, surtout si vous voulez une table au bord de la plage pour regarder tomber la nuit sur la mer. Tel : 06 99 04 05 53 HOT SPOTS In Frontignan Plage, youâ&#x20AC;&#x2122;ll find yourself in one of those refined and romantic places which everyone loves. Le Poisson Rouge is five minutes walk from the yacht harbour, heading along the beach towards Sète. This spot, with its nofrills contemporary decor which isnâ&#x20AC;&#x2122;t too cold, sets the tone just right. You can go down to the beach where there are some sofas set out for enjoying an aperitif or a nightcap after dinner. A warm welcome, sophisticated cuisine, wines which are up to the job and prices which arenâ&#x20AC;&#x2122;t as low as they would be in a canteen, but then maybe those philistines who always bang on about price-quality relationships with regard to pleasure are onto something... Itâ&#x20AC;&#x2122;s a good idea to book ahead, especially if you want a table on the edge of the beach so you can watch night fall over the sea. Tel.: 06 99 04 05 53
24 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr
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Autres Services
Pharmacies Capitainerie du Port de 8,3 Plaisance Pharmacie Verez 04 67 07 73 50 633, avenue de lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;vĂŠchĂŠ de 6,2 Maguelone : 04 67 68 28 51 Capitainerie Port Fluvial Pharmacie Fauran Falguières 04 67 73 07 48 7,8 169, avenue Saint-Maurice Affaires Maritimes Ă Sète 04 67 68 04 80 04 67 46 33 02 pharmaciefauran@wanadoo.fr S.N.S.M Pharmacie Giret A la capitainerie du Port 4, place du Dr ClĂŠment 04 67 07 73 76 (soir) 04 67 68 00 43 Douanes MĂŠdecins Lundi après-midi Ă la Capitainerie 04 67 50 90 33 04 67 68 00 26 du port : 04 67 68 26 75 04 67 68 06 69 04 67 50 79 64 ou Poste de secours 04 67 68 20 51 06 80 75 64 89 Rive gauche Cabinets MĂŠdicaux Poste Saint-Maurice : près du N° 78 Dentistes Poste Le Grec Poste La Roquille Cabinets Dentaires Poste Sarrail 04 67 68 04 09 04 67 17 05 48 Poste Saint Roch 04 67 50 98 57 04 67 68 14 89 Rive droite 04 67 68 20 19 Poste Saint-Pierre Ambulances Poste Albatros Ambulance de la Mer Poste Le PrĂŠvost 04 67 68 40 10 ou 06 09 09 34 35 Cercle nautique de Palavas Palavas Ambulances et Taxi Port de Palavas, bd MarĂŠchal Foch 04 67 50 04 97 ou 06 85 52 14 09 04 67 68 97 38 Transports Les Services Touristiques Taxi Office du Tourisme Abritaxi-TĂŠl : 04 67 53 50 80 Phare de la MĂŠditerranĂŠe Accès Taxi Guy Pedrono 04 67 07 73 34 04 67 68 90 21 Mairie Taxi Palavas : 04 67 50 97 00 Boulevard MarĂŠchal Joffre Taxi Radio Traf 34 Front de mer rive gauche 04 67 29 52 21 04 67 07 73 00 Allo Taxi Verdier : 04 67 50 55 88 La Poste Allo Taxi Bleu : 04 67 68 02 38 36 avenue de lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;tang du Grec Taxi Colombo : 04 67 12 25 21 04 67 50 41 60 Location de voitures Ă Urgences Montpellier Gendarmerie Nationale SM Location : 04 67 06 00 12 04 67 07 01 20 Wallgreen 04 67 87 19 19 Police Municipale 04 67 50 77 22 Ada Location 04 67 20 02 12 Sapeurs Pompiers AllĂŠ Simple.com 04 67 56 50 18 0 825 150 170 Institut Saint-Pierre Auto Location 34 Centre spĂŠcialisĂŠ pour nourrissons, 04 67 34 00 22 enfants et adolescents Location de vĂŠlos Avenue de lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;vĂŞchĂŠ de Maguelone 04 67 07 75 00 Cycloloc 49 r Sire de Joinville HĂ´pitaux Ă Montpellier 04 67 68 55 84 CHU standard commun
04 67 33 67 33
Cliniques Ă Montpellier
04 67 75 99 99 04 67 06 70 00 04 67 53 60 00
04 67 61 88 88 04 67 92 61 55
www.cabotages.fr - Edition 2009 - Cabotages.Coastwise - 25
6 r Maguelone 04 67 68 43 44
HERVO (Alimentation gĂŠnĂŠrale) La Maison Portugaise (Alimentation gĂŠnĂŠrale)
400 m
3Ë&#x161; 55,50'E
Epicerie Maguelone (Alimentation gĂŠnĂŠrale)
7,3 50 r Maguelone 04 67 68 06 74
4,3
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Dolomar (Alimentation gĂŠnĂŠrale)
178 av St Maurice 04 67 50 66 38
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Avitailler â&#x20AC;&#x201C; Se Ravitailler Perles de fruits (Alimentation gĂŠnĂŠrale)
18 quai Georges Clemenceau 04 99 53 33 58
35 r Blanche de Castille 04 67 15 52 02 Boulangeries Les 3 Vents
14, av. FrĂŠdĂŠric Fabrèges 04 67 68 92 80 Lâ&#x20AC;&#x2122;Artisan Boulanger
RĂ´tisserie Palavasienne
5 r Eglise 04 67 68 52 12 Casino
1 bd Mar Foch 04 67 68 00 01 Tabacs Rochon Elsa
100 av St Maurice 04 67 50 96 76 339 av St Maurice 04 67 68 05 95 Granger (SNC)
21 quai Georges Clemenceau 04 67 68 00 10 Loisirs Le petit train touristique dans le pur style dâ&#x20AC;&#x2122;Albert Dubout IdĂŠal pour dĂŠcouvrir la station et le village de pĂŞcheurs, le Petit Train reprend, par sa dĂŠcoration, lâ&#x20AC;&#x2122;univers et les personnages de lâ&#x20AC;&#x2122;humoriste Albert Dubout. Point dâ&#x20AC;&#x2122;accueil : place du Docteur ClĂŠment au centre du village. Avril, mai, juin, septembre : tous les jours, sauf mardi, de 14 h Ă 18 h (dernier dĂŠpart). Juillet et AoĂťt : tous les jours de 16 h Ă 19 h et de 21 h 30 Ă 23 h. Tarifs : 3,10 â&#x201A;Ź adulte / 2,50 â&#x201A;Ź enfant ou groupe TĂŠl. MusĂŠe : 04 67 68 56 41 TĂŠl. SecrĂŠtariat : 04 67 07 73 82 Le pont promenade du Phare de la MĂŠditerranĂŠe SituĂŠ au sommet du Phare de la MĂŠditerranĂŠe, il domine la citĂŠ. Il offre un panorama Ă 360°. Trois audio-guide complètent lâ&#x20AC;&#x2122;historique et les vues sur la station Discothèques Le RĂŠtro
8,9
r AbbĂŠ Brocardi 04 99 92 06 88
12, rue Maguelone 04 67 68 48 28
Maxxi
Chez Alain
Les Arènes r AbbÊ Brocardi 04 67 68 55 60 Distributeurs bancaires
11,1 49, rue Sire de Joinville 04 67 50 00 06
Lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;pi dâ&#x20AC;&#x2122;or
Boulevard des Guilhems 04 67 68 93 29 Traiteur
Enea Bruno
B.C Alimentation (Alimentation gĂŠnĂŠrale)
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Chocolatier pâtissier
Casino Palavas
Au Poisson Bleu (Poissonnerie)
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21 r St Pierre 04 67 47 88 07
Amiral Joseph (Alimentation gĂŠnĂŠrale)
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633, avenue de lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;vĂŞchĂŠ de Maguelone 04 67 50 70 52 Famille Boulange
31, rue Saint Rock 04 67 98 92 80
SociĂŠtĂŠ Marseillaise de CrĂŠdit
10 bd Mar Joffre
Caisse dâ&#x20AC;&#x2122;Epargne
8 bd Mar Joffre
CrĂŠdit Agricole du Languedoc
Horizon 2000 12 av Mar Joffre
Le fournil dâ&#x20AC;&#x2122;Eugène
LCL
10, quai Paul Cunq 04 67 68 01 71
7 pl Doct ClĂŠment SociĂŠtĂŠ GĂŠnĂŠrale
Maison Bon et fils
24 r Maguelone Laverie automatique
63, av. de lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;tang du Grec 04 67 50 00 06 Le Mistral/Domingo-Roques
Bd des Guillhems 04 67 68 93 29
Palavas Pressing Services
1 r Courte 04 67 50 54 18
hot spots points chauds COUP DE COEUR Gros coup de cĹ&#x201C;ur pour les â&#x20AC;&#x153;Perles de fruitsâ&#x20AC;?, boutique savoureuse et innovante inventĂŠe par ValĂŠrie Boyer, fabricante ĂŠmĂŠrite de confitures faites maisons. Une liste de crĂŠations-parfums qui sâ&#x20AC;&#x2122;allonge, melon-framboise, rhubarbe-vanille, mi-figue-mi-raisin, pĂŞche jaune-melonâ&#x20AC;Ś ou bananechocolat qui devait arriver. Cela vous fait saliver ? Le jury de lâ&#x20AC;&#x2122;HĂŠrault gourmand aussiâ&#x20AC;Ś elle en est laurĂŠate. La cuisine-laboratoire est hĂŠbergĂŠe dans la boutique, la qualitĂŠ dĂŠfendue par lâ&#x20AC;&#x2122;auteur est soutenue par des hĂ´tels et restaurants en quĂŞte de productions locales originales et irrĂŠprochables (Rive droite, 18 quai Georges ClĂŠmenceau). Ă&#x20AC; signaler aussi lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;picerie Chez les Filles, montĂŠeâ&#x20AC;Ś par des filles ; yâ&#x20AC;&#x2122;a tout, câ&#x20AC;&#x2122;est sympa et les filles aussi. A quand la table sur le trottoir pour boire un coup de rouge et dĂŠguster fromages ou charcuterie ? (rue Maguelone, rive droite, Ă deux pas du PosĂŠidon).
HOT SPOTS In Frontignan Plage, youâ&#x20AC;&#x2122;ll find yourself in We really love Perles de Fruits, an innovative shop full of tasty treats, created by ValĂŠrie Boyer, an outstanding maker of homemade jams. The list of flavours/creations is always growing; melon and strawberry, rhubarb and vanilla, half fig, half grape, yellow melon and peach... or banana and chocolate, which was bound to happen. Is your mouth watering? So are the mouths of the HĂŠrault gourmet food jury... they gave her an award. Her kitchen-laboratory is in the shop and the high levels of quality which she works so hard to maintain are confirmed by hotels and restaurants seeking original and outstanding local products (Right bank, 18 Quai Georges ClĂŠmenceau). Another hot spot is Lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;picerie Chez les Filles , which is run... by girls [filles]; it has everything you need, itâ&#x20AC;&#x2122;s all very nice, and so are the girls! How long before there are tables on the pavement where you can have a glass of red wine and try cheeses or cold meats? (Rue Maguelone, right bank, near Le PosĂŠidon).
le plan de lâ&#x20AC;&#x2122;escale: carnon 3Ë&#x161; 58,25'E
3Ë&#x161; 58,50'E
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HOT SPOTS Between the sea front and the end of the harbour, the different centres of interest in Carnon are quite far apart. But getting around is made much easier by a shuttle boat which serves them all very regularly. As a result, crossing from one bank to another, going shopping, going out to eat or to the beach, is easy and fun. Why not make use of it to go to the Petit LĂŠzard on the edge of the beach on the Palavas side, where people come from Montpellier during their lunch hour, before getting back to work! Youâ&#x20AC;&#x2122;ll often find pilots and air hostesses there, when theyâ&#x20AC;&#x2122;re not at the Lamparo, near the portâ&#x20AC;&#x2122;s entrance channel, reminding you of how close the airport is, which can be handy for picking up or dropping off a crew member.
3Ë&#x161; 58,50'E 1,5
Quelques bonnes adresses Adresses nautiques Vente et RĂŠparation de bateaux CARNON NAUTISME CAP SUD Zone Technique du port - Carnon 3 04 67 68 11 07 DIENNE BATEAUX Zone Technique du port- Carnon 04.67.68.13.13 MARINE ET INDUSTRIE 90 r Rajol - Mauguio NAUTIC IMPORT Zone du Mas de Figuière Lot 76, ZI FrĂŠjorgues Ouest - Mauguio 04.67.20.19.89 USHIP LR NAUTIC La Civadière - 67 r Tramontane Carnon 04.67.68.13.34 Sports nautiques AXELâ&#x20AC;&#x2122;AIR rue du Mont St Clair - Carnon 04.67.506.260. VOILE SENSATIONS rĂŠsid La Pecherie 284 r St Clair Carnon 04 67 68 38 28 PĂŞche et chasse LA DORADE CARNON 78, rue Tramontane - Carnon 04.67.68.10.61 PACIFIC PECHE 681, Rue HĂŠlène Boucher FrĂŠjorgues Ouest - Mauguio 04.67.65.03.94 Location de bateaux CA.MI.NAV. (Camargue Midi Navigation) Base Fluviale chd 62 - Carnon 04 67 68 01 90 LE PIED MARIN Port de Carnon quai Auguste Meynier - Carnon
06 09 70 93 95
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COUP DE COEUR Entre le front de mer et le fond du port, les diffĂŠrents pĂ´les dâ&#x20AC;&#x2122;intĂŠrĂŞt de Carnon sont assez ĂŠloignĂŠs. Les dĂŠplacements sont toutefois facilitĂŠs par un bateau navette qui les dessert Ă frĂŠquence ĂŠlevĂŠe. Du coup, le passage dâ&#x20AC;&#x2122;une rive Ă lâ&#x20AC;&#x2122;autre, faire ses courses, aller manger ou Ă la plage est facile et drĂ´le. Autant en profiter pour aller au Petit LĂŠzard en bord de plage du cĂ´tĂŠ de Palavas oĂš le midi on vient de Montpellier dĂŠjeuner une heure avant de reprendre le boulot ! Pilotes et hĂ´tesses de lâ&#x20AC;&#x2122;air souvent rencontrĂŠs lĂ quand ils ne sont pas au Lamparo sur le chenal dâ&#x20AC;&#x2122;entrĂŠe du port, rappelle la proximitĂŠ de lâ&#x20AC;&#x2122;aĂŠroport, ce qui peut ĂŞtre pratique pour accueillir ou lâcher un ĂŠquipier.
Location de bateaux CANALOUS PLAISANCE chem DĂŠpartemental 62 Mauguio 04 67 50 65 27 Fabrication de bateaux DELTA VOILES 519 r HĂŠlène Boucher - Mauguio 04.67.99.88.44 Sellerie nautique CONFORT A BORD 96, rue Rajol , FrĂŠjorgues Ouest - Mauguio 06.15.26.92.01 Ecole de navigation ECOLE FRANĂ&#x2021;AISE DE VOILE DE CARNON av Samuel Bassaget quai Eric Tabarly - Carnon 04 67 50 59 44 Centre de plongĂŠe ECOLE DE PLONGEE MONTPELLIERAINE RĂŠsidence PĂŞcherie - Carnon 04.67.68.23.40 Services Maritimes La Capitainerie Port de Carnon, 351 quai Auguste Meynier 04 67 68 14 13 Centre Nautique Sauvetage en Mer Palavas. Port 06 09 08 21 83 Services Touristiques La Mairie Rue du Levant 04 67 68 10 52 Lâ&#x20AC;&#x2122;Office du Tourisme Rue du Levant 04 67 50 51 15
Postes de secours, en saison
Carnon centre : 04 67 68 13 41 Les Roquilles : 04 67 07 73 43 Parking de grass : 04 67 68 12 25 Poste dâ&#x20AC;&#x2122;Avranche : 04 67 50 03 88 La Poste Rue du Levant 04 67 07 01 45 Urgences Police Municipale Rue du Levant 04 67 50 52 52 Gendarmerie Nationale 1, rue Tramontane 34250 Palavas les Flots 04 67 07 01 20 Sapeur Pompier 18 Autres Services Pharmacies Pharmacie du MarchĂŠ 140 Grand Rue - 34130 Mauguio 04 67 29 31 61 Pharmacie Santrapau Rue Tramontane 04 67 68 61 00 MĂŠdecins Cabinets MĂŠdicaux 04 67 68 42 43 04 67 68 11 66 04 67 50 88 43
04 67 50 85 50 06 07 62 55 78
Dentistes Cabinets Dentaires
04 67 68 22 51 04 67 50 96 11
04 67 68 90 00
Ambulances 04 67 29 26 62 04 67 29 38 00
04 67 22 29 09 04 67 26 26 62
Bus HĂŠrault Transport 0 825 34 01 34 Taxi Taxi lâ&#x20AC;&#x2122;Albatros Espace Commercial FrĂŠjorgues Ouest - 34130 Mauguio 04 67 22 29 09 06 07 32 41 21 Taxi Radio T.R.A 04 67 29 52 21 Discothèques Le Show Room - Le Palace Zac du Mas de Figuières 201 r Jasse 04 67 42 35 65 Tabac Marin 39 av Grassion Cibrand 04 67 50 97 57 Hermi (SNC) rĂŠsid Nautilus II 286 av Comtes de Melgueil 04 67 68 21 71 Barbaresi Nello 95 av Mer - Mauguio 04 67 12 17 52 Marc Henri 195 Grand Rue â&#x20AC;&#x201C; Mauguio 04 67 29 32 46 MarchĂŠs : En saison : les mardis, jeudis, samedis matins Hors saison : samedi matin Parking Centre Administratif MarchĂŠ artisanal : Tous les mercredis de juillet et aoĂťt de 10h Ă 23 h sur le Port Avitailler- Se ravitailler Epicerie du Port rĂŠsid Atrium bât A 31 av Comtes de Melgueil 04 67 50 71 89 IntermarchĂŠ 168 av Mer - Mauguio 04 67 56 44 44
Eco Service 20 av Grassion Cibrand 04 67 68 23 84 Boucherie le Nautilus 314 av Comtes de Melgueil 04 67 50 69 88 Boulangeries Grenados Marguerite rĂŠsid Nautilus III 314 av Comtes de Melgueil 04 67 50 63 49 Galzin Languedoc 286 av Comtes de Melgueil 04 67 68 54 61 Le Fournil Des Oliviers 48 r Mistral 04 67 99 56 52 Traiteur Lâ&#x20AC;&#x2122;Ardoise Carnon Beach 20 av Grassion Cibrand 06 88 26 82 18 Distributeurs bancaires CrĂŠdit Agricole du Languedoc 314 av Comtes de Melgueil Caisse dâ&#x20AC;&#x2122;Epargne 104 r Mistral & imm St Marc
â&#x2DC;&#x203A; ACHeter / vendre bAteAuX Sur CAbotAGeS.Fr
26 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr
RESPECTER L’ENVIRONNEMENT !
RESPECTER LES CONSEILS DE SÉCURITÉ !
Protéger les espaces maritimes et les écosystèmes marins, c’est : - utiliser des produits d’entretien biodégradables respectueux de l’environnement - ne jeter aucun déchet en mer - évacuer les vidanges dans les emplacements prévus à cet effet - respecter la faune et la flore en évitant de dégrader les fonds marins
Avant de sortir en mer : - vérifier le bon état de son embarcation et du matériel de sécurité - consulter la météo - porter son gilet de sauvetage - embarquer une VHF pour l’appel des secours (canal 16) - toujours prévenir un proche de sa sortie
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Les caboteurs
Le bateau idéal pour caboter :
un “sixty-forty” de moins de 11 m à salon de pont ? Quel est le bateau idéal pour caboter ? Pour aller jusqu’au port d’à côté, il suffit souvent d’un pêche-promenade de quatre mètres ou même d’un dériveur de plage. Mais, lorsqu’il s’agit de passer de Sète à Marseille ou de Port Vendres à Hyères via les Saintes Maries, quand on a l’intention de vivre à bord, il faut envisager des unités plus importantes. À quoi peut ressembler le bateau idéal pour la croisière côtière ? Vaste débat que nous ouvrons ici pour le poursuivre avec nos lecteurs sur Cabotages.fr.
L
es statistiques le prouvent, le plaisancier-type n’est pas un jeune capitaine (60% de plus de 50 ans). Quand il acquiert un bateau pour les 10 ou 15 ans qui viennent, il doit prévoir de naviguer en renonçant à faire le singe dans les haubans ou à border le foc avec les dents… En revanche, dans les décennies à venir, le climat ne gagnera pas en sagesse : vents plus forts, pétoles caniculaires, ora-
ges à tendance cyclonique… La Méditerranée sera plus extrémiste que jamais. Donc – surpopulation nautique aidant – les occasions se multiplieront de prendre des coups dans les mauvaises mers, les cailloux ou les ports. UN SOIXANTE-QUARANTE Il faut donc un bateau sûr. Plus personne ne navigue à la voile sans moteur. Mais,
Un fifty classique
What is the ideal boat for coasting ? Which boat is ideal for coasting? If you want to go to the next harbour, you often only need a 4-metre long sightseeing fishing boat or even a sailing dinghy. But, when you need to sail from Sète to Marseilles or from Port Vendres to Hyères via Les Saintes Maries, when you intend to live onboard, you need to consider using larger boats. What does the ideal boat for coastal cruising look like? This will undoubtedly give rise to a huge debate which we intend to pursue with our readers on Cabotages.fr. The average yachtsman is not a young captain (60% are over the age of 50). When they buy a boat for the next 10 to 15 years, they have to envisage a sailing approach which will not require them to clown around in the shrouds or haul in the jib using their teeth… On the other hand, in the decades to come, the climate will not calm down: there will be stronger winds, scorching calm periods, cyclonic storms… The Mediterranean will be more extreme than ever. Thus – due to nautical overpopulation – the chances of receiving knocks in bad seas, boulders or harbours will increase. A SIXTY-FORTY We will thus need a reliable boat. Nobody uses sailing boats without a motor any more. However, the contrary is not danger-free. Listen to Channel 16 and count the number of PanPans! due to mechanical problems. So we will need a sail and a motor. A hard-wearing motor, which consumes little fuel and which sails at 6 to 8 knots is sufficient (4 to 5 8 hour-sessions at sea between Cerbère and Mention). Hybrid solutions or electricity alone may suffice as there is often the possibility of recharging at a quay. As far as the sails are concerned, the boat must be well-sailed for calm weather (in the Mediterranean, either there is not enough wind) but easy to reduce in the event of squalls (or there is too much wind) and which beat up well to windward (or it is against you!). Everything on the reel and everything transmitted to the cockpit to sail with a reduced crew. A typical coaster does not need experienced crew members for night watches and often transports passengers with few skills … An electrical anchor windlass and bow thrusters replace strongarmed crew members easily during anchoring and the boat hooks in ports! The concept is a “sixty-forty” (60% sails and 40% motor) rather than a traditional fifty, which is often a “floating caravan”, inadequate for sailing and a poor yacht and motorboat. And what about its size? Not too big for our tightly-packed harbours, sufficiently long for our short waves, leaving room for two passengers (and occasionally more) to live in comfort: 33 to 36 feet. Less would probably suffice but more could become a handicap.
SAILING SHELTERED The coaster is not a single holiday season sailor (50% of them are retired). They must be able to sail sheltered from the cold and rain. An interior steering station is a solution on large boats. Remote controls using mechanical or electronic means are less expensive and take up less room. And, in any case, harbour manoeuvres are carried out outside. The consequence is that the road, the coast, trawlers, ferry boats, cargo boats and other yachtsmen must be visible from the inside. The deck saloon is a must for life onboard. It is the main living area: dining room, lounge, library … which prevents passengers from spending their holidays in a submarine when the landscape and ports of call are so breathtaking. Despite the fact that it is very fashionable, the deck saloon is often inadequate: passengers cannot see anything when they are sitting. On the other hand a pilot house like a brake cabin is too small. In order to live and sail sheltered from bad weather, we have to find the right ceiling height (storage units underneath) which raises the height of the eyes without raising that of the deckhouse too much. There is no need to increase the number of bunks like in rentals. In the event of a temporary increase in the number of passengers, the solution would be to use the saloon as additional sleeping area. This is perfect during beautiful summer nights when the boat is moored. Wide and long bench-chests are most welcome in particular as they favour aperitifs with your pontoon neighbours. To gain room, we can reduce the size of drinking water reservoirs, do without a desalination unit and generating set as we can berth as soon as necessary. As far as the construction is concerned, each future owner will choose their materials but the solution of a sailing dinghy or twinkeeler is of interest in our small ports where the low draughts are often rewarded. In any event, the boat must be “clean”, without discharge of waste in the harbour and during mooring. This is a major difference with roundthe-world boats which can degas in millions of cubic meters of water merely for their bacteria… To be followed on www.cabotages.fr!
l’inverse n’est pas sans danger. Écoutez le Canal 16 et comptez les Pan-Pan ! d’origine mécanique. Voile et moteur, donc. Un moteur endurant, peu consommateur, qui pousse à 6-8 nœuds suffit (4 à 5 étapes de 8 h entre Cerbère et Menton). Les solutions hybrides ou électricité seule peuvent convenir grâce à la possibilité de recharger souvent à quai. Côté voiles, le bateau doit être bien toilé pour le petit temps (en Méditerranée, soit il n’y a pas assez de vent…) mais facile à réduire dans les coups de tabac (… soit il y en a trop…) et qui remonte bien (… soit on l’a dans le nez !). Tout sur enrouleur et tout renvoyé au cockpit pour naviguer en équipage réduit. Le caboteur-type n’a pas besoin d’équipiers expérimentés pour les quarts de nuit mais transporte souvent des passagers peu compétents… Guindeau électrique et propulseur d’étrave remplacent avantageusement des gros bras au mouillage et les gaffes dans les ports ! Le concept est un “sixty-forty” (60% voile, 40% moteur) plutôt qu’un fifty à l’ancienne, souvent “caravane flottante”, peu marin, mauvais voilier, mauvaise vedette. Sa taille ? Pas trop grand pour nos ports serrés, assez long pour nos vagues courtes, laissant de la place pour y vivre confortablement à deux et occasionnellement davantage : 33 à 36 pieds. Moins peut bien sûr faire l’affaire, plus peut devenir un handicap. NAVIGUER À L’ABRI Le caboteur n’est pas le marin d’une seule saison de vacances (50% sont retraités). Il doit pouvoir naviguer à l’abri du froid et de la pluie. Un poste de barre intérieur est une solution sur les grosses unités. Un renvoi de commande ou une télécommande de pilote est moins onéreux et moins mangeur d’espace. Et, de toute manière, les manœuvres de port se font de l’extérieur. Conséquence : route, côte, chalutiers, ferries, cargos et autres plaisanciers doivent être visibles de l’intérieur. Le salon de pont est un must pour la vie à bord. C’est le lieu de vie principal : salle à manger, salon, bibliothèque… qui permet de ne pas passer ses vacances dans un sous-marin alors que le paysage et les villes d’escale sont si beaux à voir. Pourtant très à la mode, le «deck saloon» est souvent raté : on ne voit plus rien quand on est assis. En revanche un «pilot house» du genre guérite est trop petit. Pour vivre et naviguer à l’abri, il faut trouver la bonne hauteur de plancher (rangements dessous) qui élève la hauteur des yeux sans monter trop celle du rouf (fardage et vue bouchée !). Inutile de multiplier les couchages comme pour la location. En cas de surpopulation temporaire, un carré où on peut cabaner lors des belles nuits d’été au mouillage fait l’affaire. Des coffres-banquettes larges et longs sont bienvenus, d’autant qu’ils favorisent les apéros avec les voisins de panne.
Pour gagner de la place, on peut réduire la taille des réservoirs d’eau potable, se passer de désalinisateur et de groupe électrogène puisqu’on peut être à quoi dès que c’est nécessaire. Pour la construction, chacun choisira son matériau mais la solution du dériveur ou du biquille est intéressante dans nos petits ports où les faibles tirants d’eau sont souvent récompensés. En tout cas, le bateau doit être «propre», sans rejets au port et au mouillage. Grande différence avec les bateaux TDM qui peuvent dégazer dans des millions de mètres cubes d’eau rien que pour leurs bactéries… À suivre sur www.cabotages.fr ! Christophe Naigeon
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Restez propre Vous n’aurez pas tous les jours l’occasion de laver un oiseau mazouté. Mais si c’est bon pour les cormorans sauce marée noire, cela ne peut pas être mauvais pour la faune et la flore aquatiques. Voici donc une idée de produit «à tout faire» à bord, un détergent écologique totalement biodégradable (100%) et conforme contact alimentaire (norme CEE) : Kitz liquide 2l une formule à base d’extrait végétal et minéral. Pur ou dilué selon les usages, KITZ Marine s’utilise à la main, sans gants et lave, dégraisse, détache, désodorise et assainit tous les supports : tissus, bois, plastiques, stratifiés, du pont aux voiles. DES ANTIFOULINGS INNOVANTS La peinture antisalissure (ou antifouling) classique contient et diffuse des biocides, substances «tueuses de vie» retardant la fixation des organismes et de leur larves. Les plus utilisés sont les oxydes de cuivre dont certains effets avérés pour les êtres vivants sont : fièvres, irritations de voies aériennes, troubles gastriques, insuffisance rénale, lésions cellulaires... Il existe des revêtements sous-marins efficaces et respectueux de l’environnement. Peu de fournisseurs les proposent et peu de chantiers savent les appliquer mais il faut insister : les zones techniques des ports finiront par s’adapter. L’un des plus intéressants est à base de silicone. Il crée une surface très lisse où les organismes ne peuvent se maintenir
Stay clean A MULTI-PURPOSE DETERGENT You will not have every day an opportunity to wash a bird oiled with fuel. But if it’s good for cormorants “oil slick sauce”, it can’t be bad for aquatic fauna and flora. Here is a “doit-all” product idea to be used on board, a totally green biodegradable detergent (100%) and food contact compliant (CEE norm): 2l Kitz liquid, a formula based on plants and minerals extracts. Pure or diluted according to the needs, Marine KITZ can be used with bare hands, without gloves : it washes, degreases, takes the sp ots out, deodorizes and cleans up all surfaces: fabrics, woods, plastics, laminated, from deck to sails. INNOVATIVE ANTIFOULINGS Classic anti-stain (or anti-fouling) paints contain and disperse biocides, “life-killer” substances delaying the fixation of organisms and their larva. The most frequently used biocides are copper oxides whose some proven effects on living beings are : fever, respiratory tracks irritation, stomach upset, kidney failure, cellular injury... There are now efficient and environmentally friendly submarine coatings. Few suppliers propose them and few sites know how to apply them, but stress should be put : the service areas of ports eventually adapt themselves. One of the most interesting ones is based on silicone. It creates a very smooth surface where the organisms cannot remain when the ship sails. If not, cleaning with a sponge is enough.
lorsque le bateau navigue. Sinon, un nettoyage à l’éponge est suffisant. Avantage : il est non polluant, non toxique et améliore la glisse du bateau. Inconvénient : ils est plus fragile. Contact fournisseur : Plasticoque commercialise Ecosil et Ecoprim (label Echo-Gestes). UN NABLE QUI NE REFOULE PAS Un litre de carburant pollue 2.000 m2 d’eau. Sachant qu’il s’en renverse chaque année quelques millions de litres dans les ports, faites le calcul... c’est à peu près 200.000 ha ! Le plein d’un bateau pollue parce qu’un réservoir doit dégazer à l’air libre, par l’évent, obligatoire. Quand le il est plein, le carburant suit le chemin de l’évent et, par conséquent, déborde. Ce système ne provoque pas la coupure du débit du pistolet car il ne crée pas la contre-pression nécessaire. Même dans les ports équipés de pistolets à arrêt automatique, cela ne sert à rien. Une société française a mis au point un réservoir intermédiaire à installer sur le tuyau de l’évent, appelé Écoplein. Il permet, lors du remplissage du réservoir, de récupérer le surplus avant qu’il ne sorte à l’extérieur. Le carburant monte dans cette réserve jusqu’au flotteur, au contact de celui-ci un buzzer et un voyant rouge prévient que le réservoir est plein. L’autre invention s’applique au nable. C’est Éconab, qui, par un système qui renvoie le carburant en surplus vers le réservoir et non vers l’évent, crée la contre-pression nécessaire à l’arrêt automatique du pistolet. Contact commercial : Econab, D.R Diffusion / info@ecoplein.com / Tél : 01 60 54 92 72
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UN DÉTERGEANT À TOUT FAIRE
Advantage: it is non-polluting, non toxic and improves significantly the glide of the boat. Drawback: it is more fragile. Supplier contact: Plasticoque markets Ecosil and Ecoprim (both with the Echo-Gestes label. A NEW TYPE OF SCUTTLE HOLE One single liter of fuel pollutes 2000 m2 of water. Bearing in mind that a few million liters are spilled every year in the ports service stations, do the calculation...it gives more or less 200.000 hectares. A boat tank generates pollution because the tank of a vessel mandatorily needs degassing in the open air through a vent. When the tank is full, the fuel follows the path of the vent, and therefore, overflows. This system does not shut-off the flow of the gun because it does not provide the necessary back-pressure. So, even in ports equipped with automatic shut-off guns, it becomes useless. A French company has developed an intermediate tank to be installed on the vent pipe, called Écoplein. It allows, when filling the tank, to collect the excess before it spills outside. Fuel goes in this reserve up to a ball in contact with a buzzer and a red light warning when the tank is full. The other invention relates to the scuttle hole. It is Econab, which replaces the original plughole, and which, through a system that sends back the fuel in excess to the tank and not to the air vent, creates the necessary backpressure for the automatic shut-off of the supply through the gun. Commercial contact: Econab, DR Diffusion / info@ecoplein.com / Tél: 01 60 54 92 72
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Les caboteurs
Quels équipements de navigation ? Le strict nécessaire pour caboter en sécurité
Bientôt plus personne ne saura ce qu’est un sextant. Moins romantique que la bonne vieille navigation «à l’estime», le GPS est toujours mieux que la plaisance “au pif”, source de tragédie dès que le temps change. Vous pensez que rester dans la zone des six milles dispense de tout instrument ? Erreur. Fatale, peut-être, un jour.
U
n jour d’été au mouillage dans une calanque de Cassis… un nuage froid nous saisit. En cinq minutes, on ne voit plus à vingt mètres. Un GPS “rando” de première génération avec les waypoints de tous les caps et passages utiles nous a fait rentrer à Marseille en deux heures ! Un équipement manuel, sans carto, à moins de 200 € ! C’est aujourd’hui le GPS de secours. De secours, car le point faible de l’électronique, c’est la panne. Celle de l’appareil, celle de l’alimentation. Un GPS cartographique mixte route-mer (autant le rentabiliser) qui s’alimente sur le 12 v, ou plus simplement, le “vieux basique” Furuno GP32 sans carto sera complété par un autre, portable, à piles (en avoir toujours !!!). JAMAIS SANS CARTE MARINE ! Et, quoi qu’il en soit, les cartes marines sont indispensables. À tout moment, vous pouvez reporter votre position
indiquée par le GPS, mieux que sur un grand écran ! En revanche, mieux vaut mettre ses sous dans la VHF. Un jour, elle vous sauvera la vie ou celle d’un autre. Être vivant ou être un héros valent bien de passer la licence. D’autant que si elle est reliée au GPS, la touche “distress” donnera automatiquement votre position à tous les centres de secours. Puisqu’un caboteur navigue près des côtes, un sondeur est indispensable. Pas besoin de savoir si on a 800 ou 802 mètres d’eau sous la coque ! Ce qui compte, c’est ± 30 cm dans la zone de 0 à 3 m de fond. Une alarme réglée à un mètre du “touché” et vous voilà tranquilles quand, par mistral violent, vous devrez longer la Camargue en rasant les plages et les bancs de sable du Rhône. Un sondeur de pêche vous permettra aussi de voir tous les poissons que vous aurez ratés, c’est bon pour le m oral ! L’idéal est un sondeur qui «voit devant». Cela existe. Le Twinscope à balayage vertical et horizontal permet de se frayer un chemin entre les cailloux sans faire appel à une vigie sur le bout-dehors. Pour plus de 3 200 € ! Bon, on garde la vigie.
Un pilote ? Indispensable pour naviguer seul. Pas besoin qu’il soit relié au GPS, à l’anémomètre… Un «gardeur de cap» est suffisant pour aller en toute sécurité vaquer à l’intérieur ou à l’avant du bateau. Une télécommande du pilote permet aussi de rester au chaud (ou au frais) quand le cockpit n’est plus un lieu fréquentable. Au total ? Un GPS fixe à 400 €, un de secours à 200 €, une VHF à 400 €, un sondeur à 150 €, une mer-veille à 350 €, un pilote pour 400 € vous voici en toute sécurité pour moins de 2 000 €. C’est vrai que cela fait beaucoup. Alors, un peu chaque année, en commençant par le GPS de secours. Et un téléphone portable pour appeler la SNSM. Et, surtout une grande dose de prudence et de sens marin. Christophe Naigeon
PAS DE COURSE À L’ÉQUIPEMENT Un radar ? On dirait plutôt que c’est superflu. Pourtant, à l’approche de Marseille ou de Toulon, en sortie du golfe de Fos, quand la visibilité est mauvaise ou en pleine nuit quand nos petits feux nous semblent bien désuets, on en connaît qui font des prières. Ferries, cargos, pétroliers, chalutiers qui entrent et sortent à toute vitesse sont parfois des terreurs. Ne comptez pas trop sur les réflecteurs cylindriques accrochés dans les haubans. Une solution est un détecteur de radar «mer-veille» qui sonne quand il est dans le champ d’un radar et en indique la direction.
What equipment do you need to coast in safety? Soon nobody will know what a sextant is. Less romantic than the good old “dead reckoning”, the GPS system is still better than “guesswork” boating, which is a source of tragedy as soon as the weather changes. Do you think that because you stay in the six-mile zone you do not need any instruments? This is a huge mistake which could perhaps one day be fatal.
One summer day while we were moored in a calanque (deep narrow creek) in Cassis… a cold cloud came over us. We could not see further than twenty metres within five minutes. A first generation “hiking” GPS system with the waypoints of all the capes and useful routes enabled us to return to Marseilles in two hours! Manual equipment without cartography at less than €200! It represents today the back-up GPS system. Only a back-up system, mind you, as the weak point of the electronics is the possibility of a failure. Either that of the machine or the power supply. A dual road-sea cartographic GPS system (might as well get the most from it) which feeds on the 12 v, or more simply, the “old basic” Furuno GP32 without cartography which will be accompanied by another portable battery-operated system
(also ensure that you have the required batteries on hand!!!) INDISPENSABLE NAUTICAL CHARTS! And come what may nautical charts are indispensable. You will be able to transfer your position indicated by the GPS at any moment better than on a big screen! On the other hand, you are better placing your money in the VHF radio. It will save your life or that of another person one day. Being alive or being a hero is worth obtaining the licence. Particularly since if it is linked to the GPS, the distress button will automatically give your position to all the rescue centres. Since a coaster sails near the coasts, a sounder is indispensable. There is no need to know whether you have 800 or 802 metres of water under the hull! What matters is ± 30 cm
in the 0 to 3 metre deep zone. An alarm which is set at one metre from the «touched area» will ensure that you feel more comfortable if violent Mistral winds force you to hug the Camargue, skimming over the beaches and the sand banks of the Rhone. A fishing sounder will also enable you to see all the fish that you would have missed, it is good for morale! Ideally you need a sounder that «sees ahead». It exists. The Twinscope with a vertical and horizontal scanning mode enables you to make your way between the stones without using a lookout on the boom. Its cost however is more than €3,200! Okay, okay, we’ll keep the lookout. NO RACE FOR EQUIPMENT A radar? We would say that it is rather superfluous. However, when you sail near to Marseilles or Toulon, coming out of the Gulf of Fos, when visibility is poor, we know of some people who pray. Ferry boats, cargo boats, oil tankers and trawlers which enter and exit at all speeds are sometimes
real terrors. Do not rely too much on the cylindrical reflectors which are hooked in the shrouds. One solution is a “sea-watch” radar detector which rings when it is in the presence of marine radar signals and indicates the direction of them. A pilot? Indispensable when sailing alone. It is unnecessary for it to be linked to the GPS system, to the airspeed indicator… A “cape keeper” is sufficient to sail in full security and to go about your work inside or outside the boat. A pilot remote control also enables you to keep warm (or cool) when the cockpit cannot be used. All in all? A fixed GPS system at €400, a backup system at €200, a VHF radio at €400, a sounder at €150, a sea-watch at €350 and a pilot for €400. You can be in full security for less than €2,000. Yes, it does indeed represent a lot of money. So the best idea is to buy a little each year beginning with the back-up GPS system. And a mobile to call the SNSM lifeboats. And in particular you need a good dose of caution and good sailing sense.
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Energie : gérer la réserve
Who would react to a motor refusing to start without breaking out into a cold sweat? To avoid this happening to you, a good captain would dedicate a little of their safety paranoia to a close supervision of their batteries. A few words of advice. Generally speaking a battery is designed to be charged-discharged between 100 and 1,000 times according to its technology. What we call a charge-discharge cycle corresponds to an 80%-discharge of the battery capacity or two 50%-discharges or four 25%-discharges, with, on each occasion, a 100%-recharge. Consequently, a battery which is never discharged at more than 25% of its capacity will have a life span which is four times greater than another battery which is always discharged at 80%. Investing in a charge indicator is not only a safety measure (you will never have a flat battery) but is also a saving (you recharge as soon as you are below 25%). But, in all events, you must recharge the battery fully. An eight-hour recharge cycle is preferable and easy to implement: supposing you reach your port of call at the end of the day, you plug in the charger on the quay terminal and you unplug it the following day when you leave. If you alternate open roadsteads and nights at berth, please note that traditional interior lighting (filament bulbs) are energy-intensive. Replace them with LED bulbs wherever you can, in particular on the position lights. In the same way avoid running your fridge for a long time on the 12 volts. Take advantage of the time spent at berth to freeze liquid cooling packs or buy ice blocks.
priority must be given to the motor starter. Right behind is the VHF radio and the GPS system, which can moreover work with batteries or as soon as the motor alternator has put some energy back in the flat batteries. It is relatively simple to calculate your energy consumption and to have the number of batteries required for your particular needs at your disposal: for each appliance, you must read its operating instructions (or read it on the bulbs) and note down its consumption in amps (A). An automatic pilot which consumes 5 A will consume 50 amps if it runs for 10 hours per day. 50 amps will also be used by a fridge which consumes 3.5 A during 60% of the time. Add up the consumptions of all your appliances and multiply by two (so as to avoid discharging below 50%). On average, a boat consumes 200 A/day. You will thus need a 400 A stock of batteries. Last but not least, please note that spiral cell batteries may occasionally be discharged in full without any particular consequences whereas traditional batteries would immediately lose part of their capacity after becoming flat.
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- © Le Figaro / Martine Archaubault, piscine de Boulogne Billancourt - GDF SUEZ : SA au capital de 2 193 643 820 € - RCS PARIS 542 107 651
Évitez de la même manière de faire fonctionner votre frigo trop longtemps sur le 12 volts. Profitez que vous êtes à quai pour congeler des packs de liquide réfrigérant ou achetez de la glace.
Energy : sound management of your reserves
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Qui subirait sans sueur froide le refus du moteur de se mettre en route ? Pour que cela n’arrive pas, le bon capitaine dédiera un peu de sa paranoïa sécuritaire à surveiller de près ses batteries. Quelques conseils.
PRIORITÉ AU MOTEUR De toute manière, veillez à ce que votre batterie de démarrage moteur ne soit pas Les bateaux modernes consomment de plus en plus affectée par votre consommation de service (confort à bord et instruments de navigation et de Une batterie est, par construction, conçue communication). La priorité absolue va pour être chargée-déchargée entre 100 et au démarrage du moteur. Le second ni1.000 fois, selon sa technologie. Ce qu’on veau va à la VHF et au GPS, qui peuvent appelle un cycle charge-décharge correspar ailleurs fonctionner sur piles ou dès pond à une décharge de 80% de la capacité que l’alternateur du moteur aura remis de la batterie ou bien à deux décharges de du jus dans les batteries à plat. 50% ou à quatre décharges de 25%, avec, à Pour calculer sa consommation d’énerchaque fois, une recharge à 100%. gie et avoir le parc de batteries adapté Donc, une batterie qui n’est jamais décharà ses besoins, c’est relativement facile : gée à plus de 25% de sa capacité aura une pour chaque appareil, vous prenez sa durée de vie quatre fois plus grande qu’une notice (ou vous lisez sur les ampoules) autre toujours déchargée à 80%. Investir et vous regardez sa consommation en dans un indicateur de charge est non seuleampères (A). Un pilote automatique qui ment une sécurité (jamais de batterie à plat) consomme 5 A consommera 50 ampères mais aussi une économie (on recharge dès s’il fonctionne 10 heures par jour. Égalequ’on est en dessous de 25%). ment 50 ampères pour un frigo qui pomMais, dans tous les cas, il faut recharger pe 3,5 A pendant 60% du temps. Ajoutez totalement. Un cycle de recharge de huit les consommations de tous vos appareils, heures est souhaitable et facile à mettre multipliez par deux (pour ne pas décharen œuvre : vous arrivez à l’escale en fin de ger en dessous de 50%). En moyenne, journée, vous branchez le chargeur sur la un bateau consomme 200 A / jour. Il faut borne du quai, vous débranchez le lendedonc un parc de 400 A. main matin en partant. Sachez pour finir que les batteries à spiSi vous alternez mouillages forains et rale peuvent être déchargée occasionnelnuits à quai, sachez que les éclairages inlement en totalité sans en souffrir alors térieurs classiques (ampoules à filament) que les batteries traditionnelle perdront sont énergivores. Remplacez-les par des irrémédiablement une partie de leur caampoules LED partout où vous pouvez, pacité après avoir été mises à plat. notamment sur les feux de position.
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REDÉCOUVRONS L’ÉNERGIE
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*Logiciel conçu en partenariat avec l’AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France) et de l’ATTF (Association des Techniciens supérieurs Territoriaux de France).
Page réalisée en partenariat avec
Contre bétonnage et malaïgue paysage plat de lagunes. D’un point de vue écologique, la proximité d’un milieu forestier et d’un milieu salé est favorable à la présence d’espèces remarquables. Cette zone intermédiaire entre milieu salé et milieu forestier est une aire de lutte perpétuelle : en fonction de la profondeur du sol et de sa concentration en sel, elle-même déterminée par les conditions climatiques (tempêtes, sécheresses), les espèces caractéristiques de l’un ou l’autre des milieux apparaissent et disparaissent.
Les salins - © Siel 06
Les étangs palavasiens marquent singulièrement le paysage. Depuis le XIXe siècle, des aménagements (canal, routes, lotissements) ont compartimenté les lagunes. Entre ces compartiments, l’eau circule mal ou pas du tout. La chaleur estivale stimulant la production d’algues dévoreuses d’oxygène, survient le phénomène d’eutrophisation connu ici sous le nom de “malaïgue” (“mauvaise eau” en occitan) mortel pour la faune.
les tadornes, sternes, avocettes, échasses, gravelots à collier interrompu… et le goéland leucophée aux mœurs prédatrices dont la population fait l’objet d’un programme de régulation depuis 2007. En migration, une foule d’échassiers petits et grands (bécasseaux, chevaliers, hérons, flamants…) s’y activent, sondant la vase en quête d’invertébrés très nombreux dans le salin. Le flore dans les dunes
En surplomb de l’anse de FaVoisins de l’agglomération de Montpellier, les étangs palavasiens sont menacés par la pression urbaine. L’action foncière du Conservatoire du littoral, incluant la réduction de la “cabanisation”, contribue à les préserver. LE SALIN DE FRONTIGNAN Aménagé sans doute dès l’époque romaine, intensivement exploité jusqu’à la fin du XVIe siècle, le salin de Frontignan , après une période se sommeil jusqu’à la révolution reprend du service en juillet 1795 avant de s’éteindre en 1968, incapable de répondre à l’intensification de la production qu’imposent les temps modernes. Ces 233 ha deviennent propriété du Conservatoire du littoral en 1989. Avec sa mosaïque de milieux aquatiques, le salin offre aux oiseaux d’eau une grande variété de ressources. Nombre d’espèces des milieux saumâtres y trouvent un habitat de nidification tels
LE DOMAINE DES ARESQUIERS Classé en 1978 au titre des sites et paysages avec les étangs limitrophes de Vic et d’Ingril, le domaine des Aresquiers (87 ha) est acquis en 1982 par le Conservatoire du littoral et dévasté la même année par une tempête qui abattra la plupart des somptueux pins dont le lieu pouvait s’enorgueillir. Dans ce monde d’étangs salés, il fait figure d’intrus. Pourtant, cette position originale lui confère une grande valeur écologique. Sa rareté est d’abord paysagère puisqu’il constitue un îlot végétal au milieu d’un
L’ÉTANG DE VIC Le vaste étang de Vic (1.352 ha acquis par le Conservatoire) bénéficie d’un environnement relativement sauvegardé : son bassin versant est peu urbanisé et les accès aux berges sont limités. Bordé au nord par de vastes marais humides, il accueille de nombreux oiseaux. Chasse et pêche y sont des activités très pratiquées. Les salines de Villeneuve-lès-Maguelone bordent la rive nord de l’étang de Vic-la-Gardiole. Après l’abandon de la saliculture, le site a été classé et acquis par le Conservatoire en 1992 pour préserver le rôle tampon de cette zone humide et encourager la venue des oiseaux migrateurs. L’ÉTANG DU MÉJAN L’étang du Méjean et l’étang de l’Or constituent la frange littorale de l’agglomération de Montpellier. Protégé de la pression urbaine et touristique depuis 1985 par le Conservatoire du littoral, le site naturel protégé du Méjean offre un paysage lagunaire rappelant la Camargue. Oasis de nature en milieu péri-urbain, le Méjean est un site de caractère qui accueille promeneurs, manadiers et chasseurs. Malgré une forte fréquentation, la palette des milieux naturels présente un grand intérêt écologique grâce à la gestion hydraulique du site, reposant sur un système de plusieurs martellières (vannes) et de roubines (canaux), afin de réguler les niveaux et entrées d’eau douce ou salée. Il accueille une grande richesse écologique au coeur d’une mosaïque de paysages constituée de marais, de roselières, de prés-salés, de sansouires, d’une haie de tamaris au bord de l’eau, et d’une ripisylve, le long des roubines, étoffée de haies de frênes, de peupliers et de platanes. La diversité des milieux favorise une faune variée, caractéristique des zones humides littorales. Les foulques macroules, les hérons cendrés, les échasses blanches et les tadornes de Belon sont emblématiques des lieux
Against concrete and malaïgue The lagoons around Palavas lagoons define the landscape. Since the nineteenth century, canals, roads and farms have separated them. In these areas, water flows with difficulty or not at all. As the summer heat stimulates the production of oxygen-hungry seaweeds, a phenomenon called eutrophication occurs. It’s called “malaïgue” (“bad water” in Occitan), and it is lethal to wildlife. Being close to Montpellier, the Palavas lagoons are under the threat from urban development. The influence of the Conservatoire du Littoral, by reducing cabanisation (unauthorised building), helps to protect them THE FRONTIGNAN BRINE PIT Probably established in Roman times and intensively exploited until the late sixteenth century, the Frontignan salt-works, after a dormant period until the Revolution, came back into production in July 1795, closing in 1968, unable to compete with modern production methods. This 233 ha became the property of Conservatoire du Littoral in 1989. With its mosaic of aquatic environments, the brine pit provides waterfowl with a wide variety of habitats. A number of brackish environment species nest here: shell ducks, terns, avocets, waders, snowy plovers…and the yellowlegged gull with its predatory behaviour, whose population is subject to a regulation program since 2007. During migration, a host of small and large wading birds sandpipers, greenshanks, herons, flamingos are busy probing the silt in search of shellfish that are found in abundance in these brackish waters. “DOMAINE DES ARESQUIERS” Listed in 1978 in the sites and landscapes category together with the adjacent ponds of Vic and Ingril, the Aresquiers domain (87 ha) was acquired in 1982 by Conservatoire du Littoral, but devastated the same year by a storm which destroyed most of the gorgeous pines that were the pride of the area. It looks like an intruder in the middle of the salt marsh world. However, this unusual location gives it great ecological value. Its rarity lies first in its location in the middle of a landscape of lagoons. From an ecological point of view, the proximity of wooden and salty environments encourages unusual species. This zone between marsh and forest is a place of perpetual
struggle, governed by soil depth and salt concentration. This in turn is affected by climatic conditions (storms, droughts) and different species favoured by one or the other environment appear and disappear. VIC LAGOON The large lagoon of Vic (1352 ha) acquired by Conservatoire) enjoys a relatively protected environment : its shoreline is not urbanised and access is difficult. Its Northern side is surrounded by marsh wetlands, home to many birds. Both hunting and fishing are common here. The brine pits of Villeneuve-lèsMaguelone form the northern borders of Vic-la-Gardiole lagoon. After the ending of salt production, the site was listed and purchased by Conservatoire in 1992 to miaintain the buffering role of this wet area and encourage the visits of migratory birds. MEJAN POND The Méjan and the Or ponds are the coastal belt of Montpellier city. Protected from urban and tourist pressure since 1985 by Conservatoire du Littoral, the Méjan site is much like the Camargue. An oasis of nature in a suburban environment, Méjan has a special character that welcomes walkers, manadiers (herdsmen) and hunters. Despite overcrowding, the range of natural environments is of great ecological interest, thanks to the management of water flow, based on a system with several martellières (sluiceways), and roubines (canals), that regulate the levels and inputs of fresh and saline water. The pond hosts a rich ecological heritage in the heart of a mosaic of landscapes consisting of marshes, reed beds, salt grasslands, sansouires, tamarisk hedges next to the water and shoreline vegetation, along the roubines, with rows of ash, poplar and plane trees. This diverse environment supports a variety of fauna, typical of coastal wetlands. Coots, grey herons, wading birds and shelducks are typical here.
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PUBLIREPORTAGE
Lycée de la Mer Paul Bousquet
Mouillages ne pestez plus contre les bouées ! Ne le niez pas, cela vous est arrivé au moins une fois : vous remontez l’ancre et, à la charrue, pendent des paquets d’herbes vertes. Des posidonies que vous avez arrachées du fond. Sans parler des gorgones. Ou, pire, des Caulerpa Taxifolia, l’algue tueuse qui se répand en se repiquant d’un mouillage à l’autre.
Q
ue l’on détruise les bonnes ou qu’on aide à la prolifération des mauvaises, le résultat est le même : les fonds sous-marins sont malades de nos mouillages. Les socs arrachent les racines, les chaînes fauchent les feuilles des herbiers, qui offrent abri, gîte et couvert à de très nombreuses espèces qui y vivent et s’y reproduisent. Sur les sols rocheux ou les éboulis, le mécanisme n’est pas le même mais le résultat est identiquement catastrophique pour la flore et la faune qui vit accrochée à la roche, principalement la famille des coraux. Contrairement à ce que l’on croit souvent, il ne suffit pas d’interdire les ancres et de les remplacer par des bouées sur corps-morts. C’est même parfois pire : pour 10m de fond, autour du bloc de béton immergé, 2m de chaîne dormante de diamètre de 20 plus 25 m de chaîne de 14 assurent un rayon d’évitage en surface d’environ 23 m. Au fond, le cercle totalement ravagé la chaîne a au moins 15m de rayon.
TIRE-BOUCHON OU PLAQUE VISSÉE Les ancrages écologiques, qu’ils soient adaptés aux sols meubles ou durs, au sables ou aux herbiers, reposent tous sur le même principe : une fixation définitive
non agressive et l’absence de chaîne ou de cordage au niveau du sol. Une bouée de fond, située à environ un mètre du fond, maintient l’amarre verticale. De là repart une seconde portion de l’amarre qui mène à la bouée proprement dite, en surface. Outre le fait que le rayon d’évitage réduit de moitié permette une densité d’amarrage plus grande, l’intérêt réside dans le système d’accroche dans le sol. Sur le sable, c’est une grande tige, comme une vis à large hélice, qui est enfoncée et résiste à un effort de plus de 3 t, soit l’équivalent d’un corps mort de 6 t de béton. Sur la roche, c’est une platine en inox boulonnée par des tirants scellés (0,1 m2 pour un bateau de 20m) . Dans les posidonies, c’est un tire-bouchon de large diamètre, qui est enfoncé délicatement et qui ne détruit ni le substrat ni les racines, gardant à la végétation son intégrité et au sol sa résistance physique. Un seul ancrage, dans la matte vivante, supporte un effort de près de 2,5 t (un voilier de 50 pieds soumis à un vent de force 10 génère une traction de 1,5 t seulement). Depuis dix ans, les ancrages écologiques ont fait leurs preuves. Alors, plaisanciers, ne râlez plus quand on vous fait payer 5 ou 10 € une nuit sur un tel mouillage !
Ground tackles : stop cursing buoys Do not deny it, it did happen to you at least once : you lift the anchor up and bundles of weed are hanging from the plough. These are posidoniae you have pulled up from the seabed. Not mentioning sea fans. Or, worse, Caulerpa Taxifolia, the killer seaweed that spreads pricking out from one mooring to the other. Whether we destroy the good ones or help the proliferation of bad ones, the result remains the same : the moorings makes our seabed sick. The shovels dig up the roots, chains mow down leaves of sea grasses that provide shelter for many species living and reproducing there. On rocky grounds or fallen earth, the mechanism is not the same one, but the result is equally devastating for the flora and the fauna that live attached to stones, mainly the corals family. Contrary to what one might often think, it is not sufficient to prohibit anchors and replace them with mooring buoys. It is sometimes even worse: at 10 m depth, around the immersed concrete block, 2 m of diameter 20 still chain plus 25 m of 14 chain provide a surface turning radius of around 23 m. At the bottom, the radius of the circle that is completely destroyed by the chain is at least 15 m.
Ecological anchorages, adapted to either soft or hard soils, to sands or seaweed, are all based on the same principle: a definitive non-aggressive fixation and absence of chain or rope at ground level. A plain-sea buoy, located at around one meter from the bottom, maintains the lashing vertically. From there, an other portion of the lashing leads to the buoy itself, at sea level. Besides the fact that the turning radius, when reduced by its half, allows a stronger belaying, the interest lies in the hooking system into the sea-bottom. On sand, it is a long rod, the like of a screw with a large helix, which is imbedded and can stand an effort of more than 3 tons, the equivalent of 6 tons of concrete mooring buoy. On rocks, it is a stainless steel plate bolted by sealed rods ( 0.1 sq.m for a 20 m long boat ). In posidoniae, it is a corkscrew with a large diameter, which is gently plugged and does not destruct the bedrock or the roots, keeping the vegetation in its integrity and the physical resistance of soil. Only one anchoring, in the alive mat, stands an effort of nearly 2.5 t ( a 50 feet sailing ship, when submitted to a force 10 wind, generates a mere 1.5 t traction ). For ten years, ecological anchorage has proven itself. Therefore, amateur sailors, stop moaning when you have to pay 5 to 10 Euros a night on such moorings.
I
Depuis 1851, l’école créée par le mécène Paul Bousquet forme des jeunes apprentis marins dans une école pas comme les autres. Intégré au cursus scolaire français et au système international des brevets maritimes, le Lycée de la Mer de Sète prépare aux métiers de la mer d’aujourd’hui : cultures marines, pêche professionnelle, électromécanique navale, marine de commerce. Avec 96,5% d’anciens élèves qui ont trouvé un emploi stable, c’est un vrai succès pour les CAP, BEP, et BAC Pro qui s’y préparent.
l n’y en a que douze en France, deux en Méditerranée, dont un sur le continent. Celui de Sète. Le lycée de la Mer Paul Bousquet, moderne architecture à la pointe du Barrou sur le bassin de Thau - haut lieu de la culture de l’huître - reçoit chaque année quelque 230 élèves sur les 2.000 qui fréquentent ce système éducatif pas comme les autres. Véritables lycées professionnels, les lycées de la mer ne relèvent ni de l’Éducation nationale, ni du ministère de l’Agriculture comme les lycées agricoles mais du ministère de l’Écologie, de l’Énergie et du Développement durable. Comme tous les établissements professionnels, le lycée Paul Bousquet conduit ses élèves au CAP, au BEP et au BAC pro dans quatre spécialités : - Cultures marines - Pêche professionnelle - Électromécanique marine - Marine de commerce
UN DOUBLE-DIPLÔME
Mais la particularité est que ces trois diplômes et les normes appliquées aux formations qui y conduisent sont totalement articulées au système international des Brevets maritimes. Ainsi, chaque élève diplômé, pourvu qu’il ait un bon niveau de notes et qu’il effectue avec succès les stages à bord des navires où il s’embarque en fin d’études, est gradué une seconde fois. Ainsi, un BEP «pêche» se double d’un Brevet de capacité à la pêche (commandant de chalutier), un BEP «marine de commerce» d’un Brevet de capitaine «200» (commandant de navire à passagers), un Bac Pro «conduite et gestion d’entreprises maritimes» d’un brevet de patron de pêche, commandant de thonier ou d’un transport de passagers de taille similaire, ou de capitaine «500» (grands yachts)...
Autre intérêt, pour ceux qui ne choisissent pas les filières navigantes mais les métiers de l’aquaculture et de la conchyliculture, le diplôme ouvre les droits aux aides d’état à l’installation, comme les jeunes agriculteurs. Une étude de suivi des élèves a montré que, cinq ans après leur sortie du lycée, seulement 3,5% d’entre eux étaient demandeurs d’emploi. Un beau résultat dans des professions que l’on dit en crise !
96,5% ONT UN EMPLOI
« Les jeunes qui viennent ici sont capables d’adaptation. À 15 ans, partir loin de chez soi pour être interne dans un lycée qui conduira à des métiers durs qui les mèneront encore plus loin, explique aussi le succès de nos formations » reconnaît Michel Tudesq, le directeur. Les élèves qui s’inscrivent au lycée de la mer de Sète - dont la moitié sont pensionnaires et un dixième sont des filles - sont sans doute des jeunes gens motivés au départ. Mais le contenu de l’enseignement et les moyens mis en oeuvre sont de nature à entretenir la motivation : un bateau de régate habitable, des dériveurs et des barques d’aviron dans le port privé de l’établissement, des sorties de plongée sous-marine, de canyoning... une équipe du lycée a disputé en 2009 les championnats de France de planche à voile à la Guadeloupe ! Ce ne sont pas des loisirs, ce sont des parties de l’enseignement qui consacre aussi une moitié de son temps à l’enseignement général, à des cours théoriques, en milieu réel ou sur simulateur, par classes de 16 élèves ou en groupes de 8 à 12, pour 34 professeurs permanents. Avec 500 stagiaires par an en formation continue et des tas de projets dans les cartons, ce n’est décidément pas un lycée comme les autres.
Lycée de la Mer Paul Bousquet Rue des Cormorans 34207 Sète Tél : 04 67 51 63 63 www.lyceedelamer.fr
lyceemer -fr@developpement-durable.gouv.fr
Fishing Amateurs and professionals in the same boat?
Pêche
Amateurs et armateurs, pas dans le même filet Il y avait déjà les restrictions de taille. Maintenant, on parle de permis, de quotas et de périodes d’interdiction. La pêche maritime «amateur» est en voie de se soumettre à des règles de plus en plus strictes, proches – toutes proportions gardées – de celles des professionnels. Mais tout réside, justement, dans les proportions. Alors, pour vous faire une idée, voici mis en parallèle quelques chiffres à méditer. En regardant tremper le fil.
C
atégorie amateurs : 15.000 t. Professionnels : 1.000.000 t (dont 400.000 t rejetées, morts, à la mer). Écrasante victoire des hommes aux cirés jaunes dans leurs chalutiers, fileyeurs et autres palangriers face aux concurrents à casquette, glacière et moulinets, dans leurs barcasses ou assis sur leurs pliants. Faut-il une autre preuve que les mouilleurs de bouchons, trempeurs de dures américaines ou autres remorqueurs de rapalas sont de petits bras ? Facile : 11 kg de poissons (hors coquillages et céphalopodes) est la moyenne annuelle pêchée par chacun des 2,5 millions de membres que comptent les familles Péchapied et Péchalo, père, mère, enfants et grandsparents confondus ; 50 t est celle que sort de l’eau chacun des 12.000 employés de la pêche professionnelle ! Et alors, ça prouve quoi ? Toute la question est là.
UNE ENQUÊTE OBJECTIVE « Nous voulions contrer des rumeurs et des fausses informations qui exagèrent les prélèvements sur la ressource par la pêche de loisir » déclarait en 2006 Jean Kiffer, président de la Confédération Nationale de la Plaisance et de la Pêche en Mer (CNPPM) alors qu’il venait de commander une enquête indépendante à l’institut BVA associé à l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer).
Les résultats aujourd’hui partiellement disponibles ne manquent pas d’intérêt. Surtout lorsque l’on aborde les questions économiques. Alors que les criées françaises vendent bon en mal an pour un milliard d’Euros, le poisson “gratuit“ de l’amateur en rapporte le double ! En trois temps ? Acte un : l’investissement. Un pêcheur dépense en moyenne 70 €/ an en matériel et appâts et 17€ en livres, guides, revues spécialisées. Total : 250 millions d’Euros. Acte deux : le bateau. Là, ça peut aller jusqu’à 4.000 €/an pour les pêcheurs les plus acharnés, mais la moyenne n’est “que” de 1.700 €/an pour chacun des 235.000 bateaux utilisés pour la pêche. Total : 400 millions d’Euros. Acte trois : les à-côtés. Chaque sortie de pêche induit une dépense moyenne de 28 € (déplacement, frais de bouche et hébergement compris). Pour 50 millions de sorties par an, on arrive à un troisième total de 1,4 milliard d’Euros dépensés. Additionnez les trois totaux, on arrive à 2 milliards. Bien sûr, la pêche professionnelle fait aussi vivre les marchands de gazole, de filets, d’accastillage, de bateaux et
d’électronique marine, des grossistes, des conservateurs, des transporteurs, des poissonniers, des restaurateurs… jusqu’aux marchands de brosses à dents. Les valeurs ajoutées de toute la filière dépassent largement le budget de la pêche “du dimanche”. Mais, même si on ne peut pas toujours tenir compte de ce que l’économie de la moule fait pour celle de l’huile à frite, l’enquête BVA-IFREMER fait prendre la mesure de ce que 15.000 t prélevées produisent dans le secteur du loisir et du tourisme, sans qu’il soit nécessaire d’y mettre subventions, détaxes et aides à la casse. LE POIDS ÉCONOMIQUE Si la CNPPM a voulu ainsi montrer le poids économique de l’activité qu’elle représente, mission accomplie. Au moment où les inquiétudes légitimes sur la raréfaction des ressources halieutiques tendraient à faire partager à tous les pêcheurs confondus des règles de limitation, il était utile que les amateurs montrent leur “poids” dans les prélèvements. Mais ce n’est pas nécessairement parce qu’ils prélèvent quarante fois moins que les amateurs sont exactement proportionnellement responsables. Ils ne pêchent pas aux mêmes endroits, aux mêmes moments, les mêmes espèces… On ne compare pas le dégazage sauvage d’un pétrolier au large et les 10 t de caca rejetés en une saison dans une petite calanque par 60 bateaux sales. Et pourtant, il s’agit bien de la même chose, au fond. Le respect.
Restrictions on the size of fish caught have existed for a while Now licences, quotas and closed season periods are being proposed. ‘Amateur’ sea-fishing is facing increasingly strict regulations that, all things being equal, are somewhat similar to those applying to commercial fishermen. The problem is that things are far from being equal. Here are a few statistics to get you thinking, while you’re waiting for the fish to bite. Amateur fishermen catch 15,000 t of fish a year. Commercial fishermen catch 1,000,000 tonnes (of which 400,000 t are thrown back dead into the sea). That’s an overwhelming victory for the men in yellow oilskins on board their trawlers and long-line fishing vessels against their flatcapped competitors, equipped with coolbox and fishing reels, perched in old fishing boats or on camp stools. Isn’t it obvious that these amateurs with their floats, hard bait or crankbait are in an entirely different league? On average, each of the 2.5 million members of the angling and leisure sea-fishing family – including mums, dads, kids and grandparents – catch 11 kg of fish a year (excluding shellfish and molluscs). Each of France’s 12,000 commercial fishing employees catches an annual average of 50 tonnes! So what does that prove? Well, that is the question. AN OBJECTIVE SURVEY “We want to counter-act the rumours and misinformation which exaggerate the environmental impact of amateur fishing” said Jean Kiffer in 2006, President of the CNPPM (French National Amateur Sea Fishing Confederation), on the commissioning of an independent survey by the BVA research institute and the IFREMER sea exploitation research centre. And the initial results are fascinating. Especially if you look at the economics. While French fish markets sell €1 billion worth of fish a year whatever the weather, the amateurs’ ‘free’ fish brings in twice that for the economy! How’s that you say? Well, simply put, it works like this: First, the investment. An amateur fisherman spends on average €70/year on equipment and bait, and €17 on books, manuals and specialist magazines. That makes € 250 million. Next, the boat. A boat can cost up to €4,000/ year for the keenest fishermen, but the average is ‘only’ €1,700/ year for each of the 235,000 boats used for fishing. Total: €400 million. And then there’re the extras. A fishing trip costs an average of € 28 (including transport, food and accommodation expenses). 50 million trips a year gives us a third figure of € 1.4 billion spent. Add up the three totals, and it comes to € 2 billion.
companies, as well as wholesalers, cold storage companies, transporters, fishmongers, restaurateurs… right down to toothbrush salesmen. The added value of the entire industry far outweighs the ‘Sunday’ fishing budget. But, even if we can’t calculate the impact of the fish industry on the chip fat industry, the BVA-IFREMER report gives us an idea of the positive impact of the 15,000 tonnes of ‘amateur’ fish caught on the leisure and tourism sector, without the need for grants, tax relief and other financial support. If the CNPPM was looking to demonstrate the economic impact of the leisure activity it represents, then it has undoubtedly succeeded. At a time when legitimate concerns on the reduction of fishing resources tend to produce legislation to limit fishing, the amateurs needed to show where they fit in the fishing chain. But just because they fish forty times less doesn’t mean that they should be held responsible for a fortieth of the problem. They do not fish in the same places, at the same times, or target the same species. You can’t compare large-scale oil dumping at sea and the 10 t of waste left in a little cove by 60 dirty boats during one season. Nonetheless, at the end of the day, it’s all about the same thing. Respect. And the survey shows that amateur fishermen know all about that - 90% of them favour ‘ecological rest’ periods where fishing is temporarily prohibited; 84% accept catch quotas for endangered species and 82% are for the implementation of poaching inspections. As for fishing licences, 60% of them are against the idea, but understand that they might be necessary for certain species. So, are ‘amateurs’ really irresponsible? Well, either way, they are certainly ready to stand up for themselves, with figures to back them up.
KNOCK-ON EFFECTS Of course, commercial fishing also provides business for other industries – oil companies, net makers, ship outfitters, boat-sellers, marine electronics
L’enquête a montré que les pêcheurs de plaisance le comprenaient : 90% d’entre eux sont favorables à l’instauration de périodes d’interdiction pour “repos biologique”, 84% acceptent une limitation des prises par sortie pour les espèces en danger et 82% l’instauration de contrôles contre le bra-
connage. Quant au permis de pêcher, ils sont contre à 60% mais l’accepteraient pour certaines espèces. Alors, irresponsables les “amateurs” ? Armés pour se défendre, disposés à agir, en tout cas. Christophe Naigeon
34 - Cabotages.Coastwise - Edition 2009 - www.cabotages.fr
Plongée
Sous le bateau et plus… Une pendille dans l’hélice, des moules collées au sondeur, une ancre coincée… autant d’occasions de regretter de ne pas avoir ce qu’il faut pour plonger, ne serait-ce que cinq minutes, sous son bateau ! Quelques conseils avant de se jeter à l’eau.
P
récision d’importance : pas question ici de se substituer à un manuel et encore moins à un moniteur de plongée. La plongée en apnée ou en bouteilles est un sport à prendre au sérieux, à pratiquer dans les clubs, avec des professionnels. Cela dit, ne nous voilons pas la face, il est bien des cas où plonger de son bateau est une nécessité. Pas de moniteurs diplômés en vue, pas d’encadrement. Souvent, pas besoin de bouteilles. Si c’est pour déboucher un passe-coque où rendre visite à son hélice, un masque, un tuba, éventuellement des palmes, suffiront. Un conseil, lestez-vous. Si vous n’avez pas d’effort à faire pour descendre, vous économiserez votre souffle et pourrez rester plus longtemps. Et vous serez dans une position de travail bien plus confortable si votre corps est vertical, pieds en bas. LESTEZ-VOUS UN PEU Pas d’enclume autour du cou ! Un, voire deux pains d’un kilo de plomb autour de la taille suffiront à compenser l’air embarqué dans le masque et dans vos poumons, certainement gonflés à bloc. Un peu plus lourd que l’eau, vous descendrez doucement, dans dépenser votre oxygène. Vos palmes, avec de légers mouvements, vous équilibreront et vous feront remonter rapidement. Un bon truc : attachez à un chandelier et jetez à l’eau un bout lesté (un grappin, un seau avec des galets…). Vous pourrez vous en servir pour descendre et remonter, vous immobiliser verticalement. Il arrive fréquemment que vous ne deviez vous immerger à vingt ou trente centimètres plus profond que la longueur du tuba ne vous le permet. Du coup, vous avalez de l’eau dès que vous penchez la tête pour travailler. Une astuce : prolongez le tuba d’un demi-mètre de tuyau d’arrosage (bien ajusté ou collé au silicone). À très faible profondeur, la pression n’est pas suffisante pour vous empêcher de respirer. À condition d’avoir un équipier à plat ventre sur
le pont qui tient l’extrémité libre du tuyau, vous pourrez bricoler tout le temps nécessaire. Mais attention, jamais plus profond que 30 cm !! Si vous devez utiliser du matériel respiratoire, la règle numéro un est d’avoir appris les rudiments de la plongée-bouteille. Quelques leçons en piscine, un premier degré suffiront. Règle numéro deux, on ne plonge jamais seul. Sauf… si on reste à proximité de son bateau et qu’on est surveillé par un tiers, resté à bord ou, encore mieux, qui nage au-dessus de vous avec masque et palmes et pourra intervenir si nécessaire. 30 MN ET 10 M MAXI Comme pour l’apnée, bien se lester pour être facilement en position «debout», immobile, condition indispensable pour travailler à son aise. Ne jamais rester plus d’une demi-heure et ne jamais descendre en dessous de dix mètres. De cette manière, vous pourrez remonter à tout moment, lentement (jamais plus vite que ses propres bulles, une minute pour 10 m), mais sans faire de paliers de décompression. Pour vous garantir de respecter ces règles, ayez à bord une bouteille de petite taille (20 mn d’autonomie) peu encombrante. Pour la profondeur, si vous n’avez pas de profondimètre, regardez votre sondeur avant de vous mettre à l’eau et sachez que c’est vers dix mètres que les couleurs commencent à disparaître pour laisser la place au “monde bleu”. Dernier conseil : pratiquez la “vraie” plongée d’exploration dans un club.
Diving Under the hull and deeper… A mooring line in the propeller, mussels stuck to the soundeur, a jammed anchor, all these are occasions to regret lacking the necessary to dive under a boat, if only for a few minutes! Some tips before you take the plunge. An important precision : here, it is by no way question to replace a manual, and even less a diving instructor. Snorkelling or scuba-diving are sports to be taken seriously, to be practiced in clubs, with professionals. This being said, let’s not look the other way, there are many instances where diving from one’s boat is necessary. No qualified instructor in sight, no coach. Often, there’s no need for dive tanks. If it is for unclogging a through-hull or pay a visit to the propeller, a swimming mask, a snorkel, and possibly a pair of fins, will be sufficient. Ballasting oneself is a good tip. If you do not have any effort to do for going down, then you will save your breath and will be able to stay a bit longer. And you will be in a much more convenient position to work if your body is vertical, feet below. WEIGHT YOURSELF A BIT No anvil around the neck! One, or even two lead blocks of a kilogram each around the waistline will be enough to compensate for the air taken in the mask and into your lungs, fully filled for certain. A little heavier than water, you will go down slowly, without wasting your oxygen. Your fins, with slight movements, will help you keeping your balance and rise back to the surface quickly. A good trick : tighten to a crutch a rope ending with a ballast and throw it in the waters ( use a grapple, or a bucket filled with pebbles... ). You’ll be able to
get advantage of this for going up and down, or stabilize yourself vertically. Quite often, you will not need immersion at more than one meter depth. Extend your tuba with a length of garden hose ( well tightened or glued with silicone paste). At low depths, the pressure is not high enough to prevent you from breathing with this very simple means. Provided you have a teammate lying on his belly on the deck whike holding the free end of the duct, you will be able to stay all the necessary time, your head being at 30 to 50 cm from the surface. If you must use a breathing equipment, rule number one is to have learned the basics of diving with scuba tanks. All you have to do is to take some lessons in a pool or apply for a first degree. Rule number two : never dive alone. Except ... if you stay close to the boat and that a third party watches you, remaining on board, or, even better, swimming above you with mask and fins and able to step in. 30 MN and 10 M MAX Like for snorkeling, position cleverly enough weight to remain easily in a “standing” position, still, a prerequisite to work comfortably. Never stay more than half an hour and never go below ten meters. This way you’ll be able go back up slowly to the surface at any time, (not faster than your own bubbles, one minute for 10 m) thus avoiding decompression stages. To ensure complying with these rules, keep on board a small air tank (20 minutes running time), not too bulky. For the depth, if you do not have a depth gauge, watch your sounder before you get into the water and bear in mind it is at about ten meters that colors start to disappear and give way to the «blue world». Last advice: practice the «real» scuba diving exploration in a club.
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Artificial reefs or housing estates for fish
Les récifs artificiels, des “lotissements” pour les poissons
À moindre frais, les ports peuvent devenir des usines à produire des poissons, tout comme des récifs artificiels s’ils sont conçus comme un véritable habitat adapté. Les Japonais font ça avec succès depuis plus de trois siècles. Dépassé le vieux dicton pseudochinois : « donne un poisson à un homme, il mangera un jour ; apprends-lui à pêcher, il mangera tous les jours ». L’homme a tellement bien appris à pêcher que, bientôt, il ne mangera plus du tout. Il a tout raclé. L’aquaculture ? Une alternative, certes, mais qui ne va pas sans poser des questions : concentration, alimentation, “additifs”… comme un élevage de poules. 36Alors, on arrête de pêcher et on attend les bras croisés que la nature veuille bien se refaire une santé ? Non, répondent les Japonais depuis le XVIIe siècle. Pendant qu’en France, Voltaire écrivait « il faut cultiver son jardin », les pêcheurs du Soleil levant disaient « il faut cultiver la mer » : ils remplissaient de pierres les vieux bateaux qu’ils coulaient devant leurs ports. Ils savaient que la création d’abris favorisait la production. DU PARKING À L’USINE « Aujourd’hui, le Japon investit chaque année environ 500 millions d’Euros à la création d’un habitat artificiel pour les poissons », explique Sylvain Pioch, ancien champion de chasse sous-marine, apnéiste, ingénieur en aménagements maritimes qui a fait sa thèse là-bas. « Les pêcheurs y participent en fonction du surplus de pêche réalisé grâce à ces aménagements. Si ça ne marche pas, ils ne paient pas », précise-t-il. La méthode porte à réfléchir. Dans Cabotages.Coastwise 2008, nous avions montré, avec les chercheurs de l’aquarium Mare Nostrum de Montpellier que les ports créaient un milieu favorable à la prolifération de toutes sortes d’êtres marins (voir www.cabotages.fr). Le défi est de faire passer les ports de l’ère du parking à bateaux à celle de la production marine. La généralisation des Ports Propres incite à aller plus loin, à y organiser un écosystème adapté aux espèces, à l’âge, à la position des uns et des autres sur l’échelle de la prédation. Fort de l’expérience séculaire des Japonais et de ses observations personnelles, Sylvain Pioch propose aux ports non seulement de limiter l’empreinte écologique des constructions mais de faire en sorte que l’impact en soit positif pour la production halieutique. Cela, affirme-t-il, pour un coût qui ne représente guère que 1% du coût total des aménagements portuaires. Pour Gérémy Pastor, thésard au CNRS-EPHE Université de Perpignan, les protections en enrochements permettent d’attirer, bon an mal an, de 30 à 109
ette Maqu
fois plus de juvéniles que les habitats naturels et, a fortiori, qu’une digue à l’ancienne, lisse comme un quai. Mais ce qui n’est qu’un bénéfice collatéral peut être amélioré. L’empilement de blocs standard ne correspond pas à une véritable gestion du milieu : les poulpes et les congres y vivent confortablement et se régalent des petits sars, loups et daurades qui croient y trouver abri. Une digue comme l’épi Delon à Sète, les quais de Port la Nouvelle, les bords cimentés du Grau du Roi, ce sont des kilomètres de béton à transformer en “HLM” à faune et flore marines selon les besoins de chacun ; des kilomètres de fonds sableux où immerger des plaques de ciment superposées (voir photo) pour en booster la production ; des dizaines d’émissaires en mer à fixer par des cavaliers de béton (voir photo) où viendraient s’abriter les langoustes, les mérous… L’ÉCO-INGÉNIÉRIE L’éco-ingéniérie consiste à organiser des habitats pour répondre aux besoins d’un écosystème local : les petits dans des zones abritées peu profondes,
Un “appartement témoin” à Mare Nostrum ? L’aquarium Mare Nostrum de Montpellier a procédé en avril dernier à l’immersion d’un récif artificiel dans l’un de ses bassins ouverts au public. Le but de l’opération, monter qu’il y a “des idées qui marchent” pour renouveler la ressource halieutique. Interview de Nicolas Hirel responsable scientifique de l’aquarium : Des récifs artificiels dans un aquarium… Ne le sont-ils pas déjà ? Cette fois nous ne reconstituons pas un décor sous-marin. Nous
les grands dans des cavernes à leur taille, les carnivores ici, les brouteurs là, tenir compte de ceux qui aiment la lumière ou l’ombre, l’eau calme ou plus agitée, les besoins des femelles qui pondent. C’est un travail de précision. Finis les récifs artificiels de première génération, à base de buses et de poteaux télégraphiques. Le premier suivi de récifs artificiels aux formes plus complexes réalisé devant Valras Plage a permis de vérifier que chacun produisait 200 kg de poissons par an et que le coût (environ 7.000 €) était amorti en quatre ans. La multiplication de ces aménagements aboutit rapidement à une augmentation mesurable des prises par les petits métiers de la pêche et à la création d’emplois là où les ports permettent à des guides privés d’amener les amateurs pêcher à la ligne sur les sites. Sans parler des clubs de plongée qui y trouvent là des paysages certes artificiels mais une faune et une flore sous-marines bien vraie. Aménager les fonds pour réamorcer la machine à fabriquer des poissons ? Pourquoi pas.
Ports can become fish-producing factories at little cost, in the same way as artificial reefs, if they are designed like a true adapted habitat. The Japanese have been doing this successfully for more than three centuries. The old pseudo-Chinese saying: “give a man a fish and he’ll eat for a day; teach him to fish and he’ll eat every day” no longer applies. Man has learnt to fish so well that soon there will be nothing left to eat. He has emptied the sea. What about aquaculture? It is indeed an alternative but does not come without its own set of problems: concentration, food, “additives”… like chicken rearing. So, are we to stop fishing and wait with our arms crossed for nature to get back on its feet? The Japanese have been saying no since the 17th century. While in France, Voltaire wrote “you must cultivate your garden”, the fishermen from the Land of the Rising Sun answered “you must cultivate the sea”: they filled old boats with stones that they sunk in front of their ports. They knew that by creating shelters they would favour production. FROM A CAR PARK TO A FACTORY “Japan currently invests approximately 500 million euros each year to create an artificial habitat for fish”, said Sylvain Pioch, a former underwater hunting champion and a great apnoea diver who prepared his thesis there. He is now an engineer in maritime development. “The fishermen contribute in line with the fishing surplus gained thanks to these developments. If it doesn’t work, they don’t pay”, he added. The method is worth thinking about. In Cabotages.Coastwise 2008, with the researchers at the Mare Nostrum aquarium of Montpellier, we highlighted the fact that ports create a favourable environment for the proliferation of all sorts of marine species (see www.cabotages.fr). The challenge will be to transform ports from the era of parking areas for boats to marine production. The generalisation of “Clean Ports” encourages us to go even further and organise an ecosystem there which is adapted to the species, to their age and to the position that each hold on the predation ladder. Taking full advantage of the age-old experience gained by the Japanese to which has been added his long personal experience, Sylvain Pioch suggests that ports should not only limit the ecological footprint of their constructions but ensure that the effects are positive for fish production. This he confirms would only represent 1% of the total cost of port installations. For Gérémy Pastor, a PhD student at the CNRS-EPHE
University of Perpignan, rockfill protections on average attract from 30 to 109 times more young fish species than natural habitats and even more than an old-fashioned straight sea wall. MORE THAN A COLLATERAL BENEFIT But what is only a collateral benefit can be improved. The standard piling up of blocks of rocks does not correspond to a true management of the environment: the octopus and congers live there comfortably and thrive on the white bream, sea perches and sea bream that think they are sheltered there. A sea wall like the Delon groyne at Sète, the piers of Port la Nouvelle, the cemented verges of the Grau du Roi are examples of the miles of concrete which can be transformed into “council houses” for marine fauna and flora in line with individual requirements; kilometres of sandy sea bed where you could immerse superimposed concrete slabs (see the photograph) to boost production; tens of marine outfalls which could be fixed by concrete staples (see the photograph) where crayfish, groupers… could shelter. Eco-engineering means organising habitats to meet the needs of a local ecosystem: small fish in sheltered zones which are not very deep, the larger fish in caves adapted to their size, the carnivores here, the grazer species there, taking into account those which like light or darker areas, calm or rough sea and the needs of the female fish which are laying. This work requires a great deal of precision. The days of firstgeneration artificial reefs made from pipes and telegraph poles whose results were most uncertain. The first monitoring of the artificial reefs built in complicated shapes in front of Valras Beach highlighted the fact that each produced 200 kg of fish per year and that the cost (approximately € 7,000) was recouped within four years. The multiplication of these reefs will quickly lead to a measurable increase in the catches of small fishing boats and to the creation of jobs in ports where private guides can take amateurs angling on the sites. Not to mention the diving clubs which will be able to take advantage of the landscape. Although it is not quite “natural” it nevertheless represents real underwater fauna and flora. So, planning the bottom of the sea so it is able to reboot the fish-producing machine – why not?
Christophe Naigeon
montrons un objet industriel imaginé par des scientifiques pour répondre aux besoins des poissons, sans tenir compte de l’esthétique et montrer aux visiteurs qu’il existe des «choses qui marchent». Un aquarium a-t-il vocation à se préoccuper de la pêche professionnelle ? Notre vocation n’est pas seulement ludique – montrer de beaux poissons – ou pédagogique – expliquer le milieu marin – mais aussi informative : faire savoir que des gens cherchent des solutions, faire comprendre ce qu’ils proposent, ouvrir des perspectives sur l’avenir. Est-ce une sorte d’appartement témoin à l’échelle 1/4 pour prévoir la
faisabilité de la future implantation à Valras en novembre prochain ? Non. Ce n’est pas une expérience scientifique. Les conditions de lumière, de courant, de nourrissement et tant d’autres encore ne ressemblent en rien à celles du
milieu naturel. Ces blocs attirent l’attention des visiteurs qui posent des questions. Nos bornes les informent. Nous ne sommes ni un musée ni un sanctuaire, mais un lieu de contact entre la mer et ceux qui l’aiment.
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Questions des internautes sur cabotages.fr Question d’un jeune lecteur de Cabotages : pourquoi l’eau de mer est-elle salée ? Pour trouver l’origine de l’eau de mer salée, il faut remonter dans le temps à l’époque de la toute première jeunesse de notre planète Terre. Il y a 4 milliards d’années, l’activité volcanique terrestre était très forte. L’atmosphère avait alors un tout autre aspect, elle était riche notamment en vapeur d’eau, dioxyde de carbone et autres gaz composés de chlore et soufre. Puis au bout d’un certain temps, environ 100 millions d’années, la terre s’est refroidie et la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère s’est condensée. Cette vapeur d’eau, en précipitant, a emporté avec elle de nombreux autres gaz de l’atmosphère. Cette combinaison entre la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone ou encore le dioxyde de soufre est à l’origine de la formation de pluies acides. Ces dernières sont responsables du phénomène d’érosion, qui arrache à la croûte terrestre, aux éléments qui la composent, des fragments de leur structure, notamment des sels. Les sels sont des composés chimiques constitués à partir de l’assemblage d’un acide et d’une base. Ces sels issus de l’usure des roches par les pluies acides sont ensuite entraînés dans les rivières et les fleuves pour être conduits jusqu’à ces grandes étendues d’eau que sont les mers et océans. Contrairement aux fleuves et rivières qui s’écoulent continuellement, les mers et
Question from a young reader of Cabotages: Why is sea water salty? To understand the origins of salty sea water, we have to go back in time to the very beginning of our planet – Earth. 4 billion years ago, there was a great deal of volcanic activity on land. The atmosphere was quite different from what it is like now. It was filled with water vapour, carbon dioxide and other gases comprised of chlorine and sulphur. Then after a certain time, approximately 100 million years, the Earth cooled down and the water vapour in the atmosphere condensed. This water vapour, in precipitating, took with it numerous other gases from the atmosphere. This combination between the water vapour and the carbon dioxide or even the sulphur dioxide is at the origin of the formation of acid rain. Acid rain is responsible for a phenomenon of erosion which tears from the earth’s crust and from the elements that comprise it, fragments of their structure, and in particular salt. Salt is a chemical compound formed by a chemical reaction between an acid and a base. This salt which comes from the erosion of the rocks by the acid rain is then swept along in the rivers
océans représentent des étendues d’eau plus stables et sont donc soumis à une plus forte évaporation. Or au cours de l’évaporation, s’élèvent principalement dans l’atmosphère les molécules d’eau. Le sel reste alors dans la mer et au fur et à mesure de l’évaporation qui touche l’ensemble de l’étendue des eaux, sa concentration augmente. C’est le principe même des marais salants qui extraient le sel marin par l’évaporation complète de petites quantités d’eau de mer. Mais au sein des mers et océans un équilibre s’est installé entre l’eau apportée par les cours d’eau et celle qui s’évapore, ce qui rend à peu près stable la salinité de ces éléments à notre échelle. Cependant cette salinité n’est pas uniforme sur l’ensemble des étendues d’eau de notre planète. Certaines mers connaissent une salinité exceptionnelle, la mer Morte par exemple, tandis que d’autres parties d’océan possèdent une eau très peu salée. Les icebergs ont aussi leur part de responsabilité dans la salinité de l’eau, puisqu’ils sont constitués d’eau douce. La fonte de ces derniers à grande échelle pourrait entraîner une modification de la salinité des océans. Cécile Pérol
and streams and taken to the great stretches of water which we call the seas and oceans. Contrary to rivers and streams which flow continuously, the seas and oceans represent more stable stretches of water and are thus subjected to a stronger rate of evaporation. However, during evaporation, the main elements which are evaporated are water molecules. The salt consequently remains in the sea and as the evaporation progresses affecting all stretches of water, the concentration of salt increases. This is the very principle of the salt marshes which extract the sea salt by complete evaporation of small quantities of salt water. However in the seas and oceans a balance has been created between the water brought by the waterways and the water that evaporates. This means that the salinity of these elements at our scale is more or less stable. Nevertheless, such salinity is not uniform on all stretches of water on our planet. Certain seas have an exceptional salinity, for example the Dead Sea, while other oceans areas have water with a poor salt content. The icebergs are also to blame for the salinity of water as they are comprised of fresh water. Their largescale melting could well lead to a change in the salinity of ocean water.
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Le goéland, splendide fléau Espèce protégée, le “gabian” est pourtant dans le collimateur… Gabian, le Retour. À la fin du XIXe siècle, il avait disparu. Dans les années 20, 120 couples sont arrivés à Marseille. En 2001 on en comptabilisait 23.000 sur les 120 000 couples de la Méditerranée occidentale (10% de la population mondiale !). L’espèce qui progresse de 8% par an est un colonisateur si efficace qu’il en vient à perturber l’écosystème. Et fait aujourd’hui l’objet de «contrats»… Pour les navigateurs, c’est le signe que la terre est proche. Pour les caboteurs, c’est l’“escort bird” des bateaux de pêche. Pour les plaisanciers, c’est la certitude de nettoyages fréquents… Pour les enfants et les poètes, c’est ce magnifique voilier qui corrige les pires embardées d’un petit battement d’aile ou d’un imperceptible mouvement de sa gouverne. Cet aigle de mer (1,5 m d’envergure !) une fois posé sur l’eau devient un gros canard pataud (parfois 70 cm pour le poids d’un poulet moyen !). Car c’est tout sauf un pêcheur : il ne sait plonger ni en piqué comme la Sterne, ni en “canard” comme le Cormoran. Tout au plus parvient-il à s’imVoitures grises visées.. Au Canada il est fréquent que les gens portent plainte pour les salissures que le Goéland occasionne. En Europe, la Zurich Insurance a fait une étude des problèmes liés aux déjections d’oiseaux car les automobilistes Anglais dépensent chaque année 57 millions de Livres pour le nettoyage des fientes du “yellow-legged Gull”. Ses conclusions : achetez des voitures vertes, les moins visées alors que 92% des voitures grises sont les cibles préférées des escadrilles de Gabians…
merger une seconde à vingt centimètres pour récupérer une sardine morte ! Il nage mieux qu’il ne marche mais ses terrains de prédilection sont les îles rocheuses et les falaises côtières. Terrien, il suit aussi les tracteurs et les camions de poubelles. Moins romantique… Kleptomane et opportuniste, il vole les proies des autres et adapte son régime à ce qui se présente : petits poissons, œufs et oisillons, charognes, déchets de nos pêcheries et de nos villes. Les décharges à ciel ouvert ont largement causé sa formidable expansion. D’espèce protégée (directive 79/409), il est devenu une nuisance. Premiers visés, les autres oiseaux. Les Gabians mangent les œufs des Puffins et des Faucons pèlerins, croquent à leur envol les petits d’Océanites tempêtes. Dans les zones de nidification, ce colocataire sans scrupule élimine ses voisins dont il n’hésite pas à attaquer les femelles couveuses à coups de bec pour les forcer à quitter le nid et gober leurs œufs… Danger pour l’avifaune, le Goéland finit par modifier l’écosystème. Par ses fientes, d’abord. Si la récolte de guano est une ressource pour les îles du Pérou qui exportent cet engrais «bio»
Les juvéniles n’ont pas encore la couleur blanche des adultes
Le goéland ne plonge pas profond, il prend les sardines mortes jetées par les pêcheurs
riche en phosphates et en nitrates, sa présence massive modifie la chimie du sol : les plantes locales disparaissent, des espèces “nitrophiles” les remplacent. Du coup, la faune change : lapins de garenne et rats noirs prolifèrent (île Riou) finissant de détruire la flore autochtone. L’incessant piétinement des palmes, le “nettoyage” permanent du sol et les prélèvements des végétaux pour construire les nids (15 variétés prélevées pour les construire), désertifie les zones d’habitat dense. Et, en ville, il peut devenir un danger. Les couvreurs qui les délogent sont agressés. Bref, la perturbation est si massive qu’elle motive des interventions pour en limiter la population. Première méthode : fermer les décharges. L’incinérateur de Toulon est, estiment les scientifiques, en grande partie responsable de la diminution de 17% de la population de Goélands dans les Îles d’Hyères depuis 1982. Pour les décharges qui existent enco-
The gull, a wonderful scourge Although a protected species, the “gabian” is in the firing line… For seafarers, it is a sign that the land is nearby. For coastal navigators, it is the “escort bird” for fishing boats. For pleasure-boaters, it is a sure sign of frequent cleaning... For children and poets, it is a magnificent soaring seabird that rectifies the worst swerves with a tiny flap of its wings or an imperceptible movement in its direction. Once it lands on the water, this sea eagle (wingspan of 1.5 m!) becomes a large lumbering duck (sometimes 70 cm for the weight of an average chicken!) In fact, it is anything but an expert at fishing: it doesn’t know how to dive, whether by picking like Terns, or in “duck-style” like Cormorants. At the very best, it manages to go twenty centimetres underwater for one second, and comes up with a dead sardine! It swims better than it can walk, but its favourite haunts are the rocky islands and coastal cliffs, and as an earthling, it also follows tractors and dustbin lorries. Not so romantic… Kleptomaniac and opportunist, it steals prey from other birds and adapts its diet to whatever
re, les couvrir avec des filets qui empêchent les oiseaux d’atterrir. Frontignan a employé ce moyen pour interdire certaines zones où le Goéland était indésirable. Seconde méthode : stériliser les œufs. Détruire les nids ne sert à rien. Le Goéland refait aussitôt une couvée. Alors, pour tromper l’oiseau couveur, une huile minérale pulvérisée sur les œufs empêche l’air de pénétrer les pores de la coquille et asphyxie l’embryon. Pas facile d’atteindre les nids ! Le Grau du Roi et Gruissan s’y Mouette ou goéland ? La mauwette, une mauviette ? Peut-être l’étymologie normande le ferait-elle croire. Mais le celtique gwelan – pleureur, en référence à son cri – ne doit pas se avec tous ces drôles d’oiseaux de mer qui cohabitent sans s’hybrider. “Notre” Goéland leucophée est facile à reconnaître : c’est le plus grand (58 à 68 cm), à l’âge adulte (4 ans et jusqu’à 32 ans) son dos et ses flancs sont gris, sa tête, son
sont risqué avec un certain succès. Mais là, pas de falaises ni de rochers inaccessibles. Troisième méthode : la poudre et le plomb. Pendant 60 jours en 2008, sur les Îles Sanguinaires, au sud d’Ajaccio, le tir au fusil a été autorisé au personnel de l’Office National de la Chasse. Mais le Gabian jouit encore d’un statut de “protégé”. N’essayez pas de faire un ball-trap depuis votre bateau ! Ne les nourrissez pas non plus, il pourrait vous en coûter 400 € ! Emma Chazelles cou, son ventre et sa queue blancs, les bouts des ailes noirs. Ses pattes à pieds palmés sont jaunes comme son bec qui porte une tache rouge. Et quels yeux ! Le cercle orbital rouge tranche avec l’iris jaune. Les petits de l’année, les «grisards» atteignent rapidement la taille adulte mais ont un plumage beige-gris, un bec sombre, des pattes et des palmes roses. On le confond alors avec le Goéland brun, le Goéland d’Audouin ou la Mouette mélanocéphale.
Return of the Gabian At the end of the 19th century, it had disappeared, but 120 couples arrived in Marseilles in the twenties. In 2001, there were 23,000 couples out of the 120,000 couples of the western Mediterranean area (10% of the worldwide population!). The species, which progresses by 8% each year, is such an efficient coloniser, that it is actually disturbing the ecosystem, and is currently the subject of “contracts”...
is on the menu: small fish, eggs and fledglings, rotting carcasses, waste from our fishing areas and our towns. Open-air tips are the main cause of its incredible growth, and from protected species (directive 79/409), it has become a nuisance, its first victims being other birds. Gabians eat the eggs of wandering Falcons and Puffins, and munch small Storm-Petrels as they take off. In nesting areas, this unscrupulous lodger eliminates its neighbours, attacking the brooder females with pecks, forcing them to leave the nest, and then swallowing their eggs… As a danger to the avifauna, the Gull is ending up by changing the ecosystem, primarily by its droppings. Although gathering guano is a resource for the islands of Peru which export this “organic” fertiliser enriched with phosphates and nitrates, its mass presence is changing the soil’s chemical substance: local plants are disappearing to be replaced by “nitrate-loving” species. As a result, the wildlife is changing, with an abundance of wild rabbits
and black rats (Riou island) that are destroying the native flora. The constant stamping of the webbed feet, the permanent “cleaning” of the earth and the removal of the plants used for making nests (15 types removed for making them), is leaving areas of high habitat, empty. In towns, they can even become dangerous, as roofers who dislodge them are attacked. In short, the disruption is so great that it has given rise to operations to limit the population. First method: close the tips. Scientists believe that the incinerator in Toulon is largely responsible for the reduction by 17% of the Gull population in the Hyères Islands since 1982. The remaining tips need to be covered with nets to prevent the birds from landing. Frontignan has used this method to ban certain areas where the Gull was “ersona non grata”. Second method: sterilise the eggs. Destroying the nests is useless, as the Gulls just start up a new brood immediately. So, in order to mislead the brooder birds, a mineral oil is sprayed on
the eggs, preventing the air from penetrating via the pores of the shell and thus suffocating the embryo. But it’s not easy to reach the nests! Grau du Roi and Gruissan took the risk, with a certain degree of success, but they don’t have to contend with cliffs or inaccessible rocks. Third method: powder and lead. For 60 days in 2008, rifle shooting was permitted on the Sanguinaire Islands, to the south of Ajaccio, for personnel from the National Hunt Office. However, the Gabian still has the status of “protected species”, so don’t attempt a clay-pigeon shooting from your boat! And don’t feed them either, as it could cost you a fine of €400!
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Voiles latines
Hérault
Du carré au triangle
T
outes les parties du monde et toutes les époques ont eu leurs voiles. Avec les moyens du bord et les matériaux disponibles, les navigateurs ont cherché à utiliser au mieux les vents de leur zone de navigation. En se sophistiquant, la voilerie s’est adaptée aux programmes des navires : traversées hauturières, cabotage lourd, guerre de manœuvres, course commerciale… La carène est un élément déterminant. Mais un même bateau avec des voiles plus appropriées sera plus performant. Ce fut par exemple le cas des Schooners (goélettes) américains au voiles auriques : par leur agilité à louvoyer entre les îlots elles battaient les navires anglais qui faisaient le blocus des côtes du Massachusetts avec des navires gréés carré pour traverser l’Atlantique. L’archéologie a révélé que les premières voiles étaient rectangulaires. Des “draps” portés en haut du mât par une vergue en “T” sur les gros navires, une livarde sur les petits. Toute la Méditerranée est pleine de représentations ou d’épaves de tels bateaux. Et pourtant, la voile dite «latine»
Christophe Naigeon
Voile latine - © CCJ - CNRS
From the square to the triangle How did the square sails of antiquity become the triangular lateen? Every part of the world and every era has had its own kind of sail. Using what they had on board and the materials available, sailors sought to make the best possible use of the winds in their sailing area. As they were perfected, sails were adapted to the ships’ needs: sea crossings, coastal trading in heavy goods, tactical warfare, trading voyages... The hull is a determining factor. However, the same boat will perform better with more suitable sails. For example, this was the case with the gaff rigged American schooners when Massachusetts was blockaded by the English; they used their agility to tack around the islets and beat the heavy square riggers that the English used to cross the Atlantic. Archaeology has revealed that the first sails were rectangular. “Sheets” were hung from the top of the mast by a “T” shaped yardarm on large ships, and from a sprit on small ones. The Mediterranean is full of portrayals and wrecks of this kind of boat. However, the sail known as a “lateen” is triangular, with a slanting yard like a jib stay. Question: how did the change from one to the other take place?
A possible – and highly probable – answer is provided by Robert Roman, a doctor of archaeology and a specialist in ancient Mediterranean nautical archaeology at the CNRS [National Centre for Scientific Research] at Aix-en-Provence. He explains that sails were operated using brails, or ropes passed through rings, rather like Venetian blinds. By brailing up the sails unevenly, some parts of the sail were raised higher than others. This technique could therefore be used to completely raise the cloth at one end of the yardarm and leave it completely unfurled at the other, thereby creating a triangular shape. This triangle can then be turned by tilting the yardarm. And finally, by lowering the latter along the mast, they could obtain something that very closely resembled the arrow shape of a lateen topsail. This was how trading ships could make lengthy crossings with a following wind and all the power of a square rig and then tack along the coasts with the sail in its triangular configuration. Of course, a lateen that has been cut into the shape of a triangle to start with is more efficient when sailing into the wind, as it has no folds, but an inverted triangle offers less surface area to a following wind than a true square. This is why fishing boats have triangular sails, as it’s more important for them to have good manoeuvrability than it is to be able to go fast in a straight line.
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L e
L a n g u e d o c
© Gilles Deschamps
Bas relief - © CCJ - CNRS
est triangulaire avec une antenne inclinée comme un étai de foc. Question : comment est-on passé de l’une à l’autre ? Une réponse possible – fort vraisemblable – est donnée par Robert Roman, docteur en archéologie, spécialiste d’archéologie navale antique méditerranéenne au CNRS d’Aix en Provence. Il explique que les voiles, à la manière des stores vénitiens, étaient manœuvrées par des cargues, cordages passés à travers des anneaux. En bordant inégalement ces cargues certaines parties de la voile se relevaient plus que les autres. On pouvait ainsi relever totalement la toile à une extrémité de la vergue et la laisser entièrement déployée à l’autre, créant ainsi une forme triangulaire. Ce triangle pouvait ensuite pivoter en inclinant la vergue. Et enfin, en abaissant cette dernière le long du mât, on obtenait ce qui ressemblait de très près à une flèche de voile latine. Ainsi, les navires de commerce pouvaient effectuer les grandes traversées au portant avec toute la puissance d’un gréement carré et louvoyer le long des côtes en configuration triangulaire. Certes, une voile latine taillée d’origine en triangle est plus efficace (pas de plis) pour les allures contre le vent, mais un triangle pointe en bas offre moins de surface au vent portant qu’un vrai carré. C’est le choix des pêcheurs pour qui bien manœuvrer par tous les vents est plus important que d’aller vite en ligne droite.
LE VIN, MON HERAULT Forte d’une histoire plusieurs fois millénaire, l’art de la vigne imprègne les admirables paysages de l’Hérault. En parcourant les vignes du Minervois, de Saint-Chinian, de Faugères et des Coteaux du Languedoc, vous découvrirez bien des merveilles. Quel chemin, depuis l’implantation des premiers plants par les Etrusques et les Grecs, voilà 6000 ans ! Nos vignerons font naître sous le soleil du Midi et les brises méditerranéennes des nectars de qualité. À force de travail, les plus opiniâtres ont vite décroché leurs titres de noblesse, des AOC à la réputation sans frontières à des Vins de Pays rien moins que sublimes… Sur ce territoire posté en balcon au-dessus des longues plages de Méditerranée, la vigne est beaucoup plus qu’une tradition. C’est une affaire de civilisation. Alors la belle santé des vins a de quoi réjouir tout un terroir. Et quel décor pour ces réussites ! Accrochées au moindre arpent de terre, les vignes composent des paysages somptueux. C’est un délice d’arpenter le terroir. Des vallons de Faugères – avec vue sur mer s’il vous plaît !- aux plaines gréseuses de Montpellier, des contreforts arides du Pic Saint Loup aux coteaux de Lunel, les vents de l’histoire ont semé les domaines et les châteaux comme autant de joyaux accrochés au cou de l’Hérault. Comment s’étonner au final que le tourisme vigneron soit ici à la hausse ? Découverte des chais, dégustations au caveau, balades dans les vignes, sentiers balisés VTT et pédestres, chambres d’hôtes viticoles : la palette de l’œno-tourisme s’est étoffée ces dernières années et l’Hérault en est l’un des précurseurs. Le Comité Départemental du Tourisme de l’Hérault édite plusieurs circuits buissonniers « Un jour, une route, un terroir » (www.unjourunterroir.com), parfaits sésames pour qui a le goût de la rencontre de l’émotion et du partage.
Comité départemental du tourisme de l’Hérault, Maison du tourisme avenue des Moulins, 34184 Montpellier cedex 4 - Tél. 04 67 67 71 71 www.herault-tourisme.com - Email info@cdt-herault.fr
Les pinardiers de l’antiquité
Petite histoire du vin, des amphores et des navires qui les transportaient Dès que le déluge cessa, dit la Genèse, Noé «planta la vigne, but le vin et connut l’ivresse». Dionysos, né – la seconde fois – de la cuisse de Jupiter, dieu grec des sucs vitaux, a donné la vigne aux hommes, comme Osiris l’Égyptien et Bacchus le Romain. Mais c’est avec Neptune – Poséidon, dieu des océans, que le vin est le plus lié. L’histoire de la navigation en Méditerranée est d’abord celle du commerce du vin et l’architecture navale est affaire de potiers. Embarquement sur les pinardiers de l’Antiquité.
S
ix cents ans avant note ère, des navigateurs Grecs après avoir colonisé et couvert de ceps et d’oliviers la Sicile et l’Italie du Sud, fondent Massalia, la première ville “française”. Marseille, bientôt florissante cité maritime, sera donc phocéenne, oléicole et viticole. L’union des tribus autochtones avec les nouveaux arrivants fut scellée par une coupe d’eau fraîche offerte par la belle Ligure Gyptis à Prôtis, capitaine de l’escadre Phocéenne qui apportait la science d’une boisson autrement plus dyonisiaque… La fouille sous-marine, née de l’invention du scaphandre autonome par le Cdt Cousteau, est venue bouleverser l’archéologie à la Indiana Jones. Les récits des hiéroglyphes, des mosaïques et des textes anciens sont confirmés, précisés, prolongés par la découverte d’épaves qui racontent la vie, les techniques et les fortunes de mer de toutes les époques. Mare Nostrum donne, reprend, et parfois rend…
Ce n’est qu’un début. Aujourd’hui, on fouille à soixante-dix mètres. Demain cent, deux cents. Les gisements sont immenses, dans les alluvions du Rhône, les sables du Languedoc, les fosses de Provence, mais aussi sur les routes fluviales, le Rhône, l’Hérault, Arles, Agde… Les galères sont rares La plupart des épaves retrouvées sont celles de bateaux de commerce aux formes arrondies. Quasiment pas de trace des fins bateaux de guerre que l’on voit sur les vases et les murs des palais. Trop légers, chargés de rameurs et de guerriers qui tombaient à la mer, ils coulaient en se disloquant et s’éparpillaient sur le fond, vite recyclés. Les navires de commerce, lourdement chargés et costauds s’enfonçaient avec leur cargaison dans la vase, se recouvraient de sable. Conservés ainsi presque intacts jusqu’à ce qu’un caprice des courants ne
Maquette du musée de l’Ephèbe au Cap d’Agde
les remette à nu ou qu’un plongeur chanceux… Phéniciens, Grecs et Romains feront naviguer des bateaux de plus en plus grands aux charpentes et aux cargaisons de plus en plus phénoménales. Chacun établit ses comptoirs sur les routes maritimes et des corporations se développent comme en témoignent les mosaïques d’Ostie (port de Rome) où des enseignes devant des “bureaux” de commerce figurent notamment Narbonne et les Bouches-duRhône. Pourquoi par la mer ? C’est que les voies terrestres sont encore moins sécurisées. Durant quatre siècles que dure la Pax Romana (entre -200 et +200) les fondateurs d’Olbia, d’Agde, de Narbonne, de Lattes et de Marseille profitent de la surveillance de la mer par les galères impériales. Après le déclin de la Grèce, c’est le triangle Espagne – Italie – Gaule romaine qui concentre l’essentiel du commerce maritime.
Amphores - © CCJ - CNRS
Ancient wine carriers A tale of wine, its amphora containers, and the ships that carried them. The book of Genesis records that as soon as the flood receded, Noah “planted a vineyard. And he drank of the wine, and was drunken.” Dionysus, the Greek god of wine, born, the second time, of the thigh of Jupiter, gave the vine to men, as did Osiris for the Egyptians and Bacchus for the Romans. But wine is actually most closely associated with Neptune – Poseidon, god of the sea. The history of Mediterranean shipping began with the wine trade, and naval architecture involved the potters who made the wine jars. Join us on board these wine carriers of ancient times.
Around 600 B.C., Greek sailors founded Massalia, the first ‘French’ city, having colonised Sicily and Southern Italy, covering them with vines and olive trees. Populated by the Phocaens, Marseilles soon became a vibrant harbour city, famous for its olives and wine. The union between the indigenous peoples and the new arrivals was sealed with a cup of fresh water given by Gyptis, the beautiful daughter of a Ligurian chief, to Protis, captain of the Phocaen fleet, who brought with them the secrets of a much more Dionysian drink. Underwater exploration, born with the invention of the aqualung by Captain Cousteau, has started to replace Indiana Jones style
archaeology. The tales told by hieroglyphics, mosaics and ancient texts have been confirmed, clarified and elaborated by the discoveries of shipwrecks which tell of the lives, technologies and fortunes of seafarers down the eras. ‘Mare Nostrum’ gives and takes away, and sometimes gives back… We’re only at the beginning. Today the digs are at depths of seventy metres. Soon they will be at a hundred metres, then two hundred. And there is a vast treasure trove hidden in the alluvia of the Rhone, the sands of the Languedoc, the trenches of Provence, and also on the river routes down the Rhone and Hérault, past the towns of Arles, Agde, amongst others.
Wine and oil, not war The majority of shipwrecks that have been found are commercial ships with their rounded shape. There is hardly a trace of the sleek, thin warships that can be seen on vases and palace walls. They were light and loaded with rowers and warriors who jumped into the sea, so the boats came apart as they sank and spread out on the bottom, where they were soon recycled. Heavily loaded big commercial ships got stuck with their cargo in the mud, and were covered with sand. And there they remain preserved almost untouched until a current happens to reveal them, or a lucky diver stumbles across them. The Phoenicians, Greeks and Romans began launching ever larger ships
Les navires sont longs de 40 m et pèsent jusqu’à 400 t, comme La Madrague de Giens retrouvée dans les années 70, lestée de six mille amphores. Ces bateaux sont avant tout des “pinardiers”, qui, jusqu’au 1er siècle vont transporter le vin d’Italie vers la Gaule et, ensuite, de la Gaule vers l’Italie. Flux et reflux des marchés… jetable et traçable Les récipients d’argile purifiée cuite sont les quasi uniques contenants des denrées liquides (rarement solides). L’amphore, avec sa forme fuselée, son col étroit et ses deux anses élégantes symbolise les antiques libations. Mais il en existe autant de types différents que de lieux où elle est produite, autant de formes et de volumes with more and more phenomenal architecture and cargoes. They all set up their trading posts along sea routes and developed corporations, of which the mosaics of Ostia (Rome’s port) tell the story. Signs in front of trading ‘offices’ include mentions of Narbonne and the Bouches-duRhône. Why all this trade by sea? Because land routes were even less safe. During the four centuries of the Pax Romana (between 200 B.C. and 200 A.D.) the founders of Olbia, Agde, Narbonne, Lattes and Marseilles benefited from protection at sea by the imperial galleys. After the decline of Greece, the triangle of Spain – Italy – Roman Gaul was where the majority of sea trade was to be found. The ships were 130 ft (40 m) long and weighed up to 400 tonnes, like La Madrague de Giens found in the 1970s, loaded with six thousand amphorae! These boats were primarily wine carriers, which until the 1st century shipped Italian wine to Gaul, and later, Gaulish wine to Italy. That’s the ebb and flow of the markets!
que de denrées qu’elle contient. Utilisée pour le stockage dans les entrepôts et comme contenant pour le transport, c’est un emballage jetable. Vidée, elle est pilée et mise en poudre ou brisée au mortier pour devenir matériau de construction, son col parfois utilisé comme élément de canalisation. C’est aussi une unité de mesure très précise : 19,56 l à Athènes et 26,26 l à Rome qui conserve une amphore-étalon au Capitole. L’amphore est aussi un support de communication. Comme sur les conteneurs maritimes d’aujourd’hui où l’on trouve des signes ésotériques pour le profane, dans l’argile de l’amphore est gravé un véritable bon de fret maritime. L’opercule de mortier qui sert de bouchon porte le plus souAmphorae: disposable and traceable containers These baked purified clay containers were almost the only containers used for liquid (and occasionally solid) foodstuffs. The amphora, with its tapered shape, narrow neck and two elegant handles stands as a symbol of ancient libations. But there were as many different types as places where they were produced, as many shapes and sizes as the foodstuffs that they contained. Used for storage in warehouses and as a transport container, they were disposable packaging. Once emptied, they were ground into powder or broken down to be used as a construction material, with their necks sometimes being used for pipes. They were also a very precise unit of measurement. An amphora held 19.56 litres in Athens and 26.26 litres in Rome, which kept a standard amphora at the Capitol. The amphora was also a means of communication. Just as today’s sea containers carry the mysterious marks of a secular society, a genuine sea-carriage delivery
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vent un cachet, l’épaule un timbrage, une estampille, ou des sceaux gravés à la pointe ou encore des marques peintes qui permettent de dater très précisément la fabrication de l’amphore, de retrouver l’adresse de l’atelier du potier où elle a été fabriquée mais aussi d’identifier le Mercator, le commerçant, son contenu, son origine et sa destination. La traçabilité est totale. Une chance inouïe pour l’archéologue qui se retrouvera fort dépourvu quand le tonneau de bois gaulois – réutilisable et putrescible – remplacera, vers le 3e siècle, les indestructibles récipients de terre. Ainsi, une amphore n’est jamais perdue en route. À cette époque, les déroutages son fréquents. La météo n’est pas une science, la Méditerranée déjà capricieuse, la navigation empirique. Les marques servent à la redistribution des cargaisons sur des navires de cabotage plus petits (20 t comme La Cavalière, retrouvée dans la baie qui lui donne son nom). Parmi les treize épaves phocéennes retrouvées devant Marseille, deux d’entre-elles, les plus anciennes, longues de 8 m seulement, rappellent les “barquettes” et contenaient une trentaine d’amphores.
et le pont. Certains navires pouvaient en contenir quinze ! L’arrimage délicat et la solidité toute relative de ces énormes jarres de terre font courir un risque aux navigateurs. Au point que Robert Roman, chercheur en charpenterie de marine antique à la MMSH d’Aix en Provence pense que ce système a dû être abandonné en moins de deux siècles pour des raisons de sécurité… Tout aussi savant est le chargement des amphores qui, en cas de tempête, ne doivent pas briser les dolia. La forme de l’amphore permet de les caler sur trois ou quatre niveaux à partir d’un premier rang pris dans un rack. La stabilité du chargement est confortée par quelques fagots glissés dans les interstices. Quand un dolium se brise en route, c’est une catastrophe pour l’équilibre du navire. Leur état fait l’objet de tous les soins. Beaucoup d’entre eux ont des fissures colmatées par des joints de plomb… Quant au remplissage ou au vidage de ces bateaux-citernes, on peut laisser aussi libre cours à son imagination, penser à la cohorte d’esclaves portant chacun une amphore sur le dos, une main au dessus de l’épaule tenant l’anse et l’autre, sur les reins, agrippant la pointe ? ou à deux, comme un palanquin, des tiges passées entre les anses ? allant et venant entre ces navires et d’immenses entrepôts pendant que le capitaine surveillait d’un oeil l’arrimage de la cargaison, de l’autre l’état du ciel.
Quatre cents tonnes ! Quatre cents tonnes, vingt tonnes, cinq tonnes… Quarante mètres, vingt mètres, huit mètres… les épaves racontent le commerce de gros, demi-gros ou détail, de haute mer, de cabotage ou de porte-à-porte comme l’a mis en évidence Luc Long, archéologue plongeur, Emma Chazelles conservateur en chef du patrimoine au DDRASSM de Marseille. Sur ces “pinardiers”, pas de cabines, MMSH : Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme la dizaine d’homme d’équipage dort à la belle étoile. Il n’y a dans la cale que DDRASSM : Département Recherches Archéologiques Subaquatiques Sous-Marines les réserves de vie, l’eau douce et une cambuse. Priorité à la cargaison. Les Acratopotes, autrement dit buveurs de vin rouge, sont si nombreux à cette époque que le “vin de table” va être bientôt être transporté en vrac, dans d’énormes jarres appelées dolia, alors que les amphores sont réservées aux “grands crus”. Le dolium, également en terre cuite, peut contenir jusqu’à 2.500 l, être haut de 1,70 m pour 1,20 m de diamètre. Installé à poste fixe au centre de la carène, ce n’est pas un “jetable”. Le bateau est construit à sa mesure. On cale les dolia dans la coque en construction avant de poser les barrots Dolia au musée de l’Ephèbe au Cap d’Agde
document was engraved into the clay of the amphorae. The mortar lids which corked the containers usually bore a seal, their shoulders a stamp, a date-stamp, or seals engraved with a sharp implement or other painted marks which make it possible to precisely date the manufacture of an amphora, to find the address of the potter’s workshop where it was manufactured but also to identify the Mercator, the merchant, the contents, along with its source and destination. 100% traceability! This is an unimaginable opportunity for archaeologists, who lose a great deal of information when the Gaulish wooden barrel – reusable and perishable – replaces these indestructible earthen vessels, towards the 3rd century. All this meant that an amphora could never be lost en route. At that time, routes were often changed. The science of meteorology did not exist, the Mediterranean was unpredictable as it is now, and navigation was empirical. The marks were used for the distribution of cargo on smaller local trading vessels (20 tonnes like La Cavalière, found in the bay which gave it its name). Among the thirteen Phocaen wrecks found off Marseilles, the two oldest were only 26 ft (8 m) and were more like little fishing boats, which could carry about thirty amphorae.
Four hundred tonnes, twenty tonnes, five tonnes…130 foot, 65 foot, 26 foot – these wrecks tell the story of trade at all levels, on the high seas, plying down the coast or stopping doorto-door as Luc Long, the archaeologist diver, head cultural preservationist at the DDRASSM in Marseilles has shown. These ‘wine carriers’ had no cabins, and their crews of about a dozen men slept under the stars. The hold carried no more than the bare essentials, freshwater and a store-room. Cargo was the priority. Ships’ bellies stuffed with wine So many people drank wine in those days that ‘vin de table’ was soon transported in bulk, in enormous jars called dolia, while the amphorae were reserved for the ‘vintage’ stuff. Dolia were also made of baked clay, but could contain up to 2,500 l, and be as tall as 5 ½ ft (1.7 m) with a diameter of nearly 4 ft (1.2 m). Fixed to the centre of the hull, this was no ‘disposable’ packaging. The boat was made to fit them. The dolia were wedged into the hull while it was being built, before the cross-beams and the bridge were fitted. Some ships carried fifteen of them! The delicate job of securing these enormous earthenware jars and their rather uncertain strength incurred extra risks for sailors. Robert
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Voiles, ancres, GPS… Les bateaux de commerce antiques sont à voile. Contrairement aux galères militaires, l’aviron ne sert qu’aux manœuvres de port. Les deux pelles-gouvernail de part et d’autre de la coque ne seront remplacées qu’au 13e siècle par le gouvernail d’étambot, dans l’axe de la quille. Les navires ont un, deux voire trois mâts, celui de l’avant étant très incliné. Les voiles sont carrées. On ne tire pas de bords, seules sont possibles les allures portantes. On réduit la toile en utilisant des cargues, comme sur un store en tissu. Mais en carguant un seul côté de la voile et en inclinant la vergue, on arrive à un plan de voilure qui se rapproche sensiblement de la voile latine et permet de remonter un peu au vent. Ainsi, pour les bateaux qui devaient louvoyer entre caps et îles, le triangle a pu devenir la règle au détriment du carré, plus efficace sur les grandes routes hauturières. Les mouillages, d’abord assurés par de grosses pierres armées de dents en bois sont ensuite sécurisés par des ancres en bois avec un «jas» en pierre ou en fer. Chaque bateau en a sept ou huit. Certaines sont frappées sur les flancs du navire. La navigation antique se fait sans instruments. Des chants de marins servent d’instructions nautiques. Selon certaines sources, l’Odyssée serait l’ancêtre du Bloc Marine… Prudents mais téméraires navigateurs, ils cabotent le plus
Sails, anchors and a primitive GPS system… The ancient trading ships were sailing ships. Unlike the military galleys, oars were only used for manoeuvring in port. The two steering oars on either side of the hull were only replaced in the 13th century by the sternmounted rudder, in line with the keel. The first anchors were large rocks fitted with wooden teeth, which were later replaced by wooden anchors with a stone or iron anchor stock. Each boat had seven or eight of them, and occasionally they were attached to the sides of the ship. The sailors of ancient times navigated without instruments, and sailor songs were all the
Roman, ancient shipbuilding researcher at the MMSH humanities research centre in Aix en Provence thinks that this system must have been abandoned in less than two centuries for safety reasons. Stacking the amphorae also required expertise so that they did not break the dolia under storm conditions. The shape of the amphora made it possible to stack them three or four high on top of a first row laid in a rack. For extra stability, a few fenders were slid into the gaps. If a dolium broke en route, it would have been a catastrophe for the ship’s balance, so they were very carefully maintained. Many of them are found with cracks that have been repaired with lead seals.
souvent de jour et de cap en cap, vérifiant les fonds à l’aide d’une ligne de sonde. Avec l’apparition des premiers Éphémérides nautiques et astrolabes grecs (II siècle avant J.C) s’il est possible de suivre une direction approximative, la navigation reste principalement à l’estime et côtière. La connaissance des amers et des mouillages se développe et se transmet alors que les empereurs romains, conscients de l’intérêt du commerce maritime, font construire des phares, du nom du premier ouvrage édifié à Alexandrie sur l’île de Pharos.
sailing lessons they had. According to some, the Odyssey was the ancestor of the modern day atlases and shipping guides. They were careful but intrepid sailors, who usually travelled by day from cape to cape, checking the depths using a sounding line. With the appearance of the first Greek sailing ephemeris and astrolabes (2nd century B.C.) it became possible to follow an approximate heading, but navigation remained primarily about guesswork and staying close to the coast. Knowledge of landmarks and anchorages developed and was handed down from sailor to sailor, while Roman emperors, aware of the importance of this maritime trade had ‘pharos’ lighthouses built, named after the first structure built at Alexandria on the island of Pharos.
As for filling and emptying these tankers, you can just imagine the cohort of slaves each carrying an amphora on their back, one arm over their shoulder to hold the handle, and the other behind their back, holding the bottom. Or maybe they did it in pairs, like a sedan chair, with poles threaded through the handles? They must have to-ed and fro-ed between these ships and huge warehouses while the captain kept one eye on them and the other on the heavens. MMSH: Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme – Mediterranean Humanities Centre DDRASSM: Département Recherches Archéologiques Subaquatiques Sous-Marines – Subaquatic and UnderSea Archaeological Research Department
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Editeur : Gallimard Jeunesse Prix : 16 €
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Editions Gramond Collection : Carnets vagabonds Prix : 19 € Carnet de bord de la jeune navigatrice marseillaise sur la transat 6,50 en solitaire. Méditerranée : à la découverte des paysages sous-marins Photographies : Frédéric BASSEMAYOUSSE Jean-Georges HARMELIN Edition : Glénat / Chasse Marée Collec. : Grand bleu - Prix : 39 € Ouvrage abordant plusieurs thématiques : visite des paysages sous-marins (bords de mer, petits fonds, grottes...) ; protection des espèces et des espaces mais aussi le coralligène, le changement climatique, les récifs articiels, la biodiversité...; catalogue de 300 espèces animales et végétales sous forme de fiches illustrées.
Affiches des compagnies maritimes Gabriele CADRINGHER Anne WEALLANS
Cela faisait des années que nous attendions qu’un tel ouvrage paraisse, plus aucun livre sur le sujet n’étant disponible. Une histoire des compagnies maritimes et de leurs paquebots à travers les affiches publicitaires, une découverte artistique, culturelle, humaine et industrielle des XIXe et XXe siècles, un hommage enfin rendu à Sandy Hook, Ottomar
Plongez dans l'univers
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L’océan dans les yeux : carnet de voyage d’une navigatrice en solitaire Luce MOLINIER
Editeur : Citadelles et Mazenod Prix : 75 €
Editeur : Gautier-Languereau Prix : 14.90 €
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C’est un de ces ouvrages qui suivent un enfant pendant des années. Il commence par être fasciné par les illustrations, puis s’intéresse aux légendes puis enfin aux textes. Il peut le lire paresseusement ou y chercher des informations pour un exposé… Celui-ci retrace pour nous l’évolution d’un port, depuis son installation dans une baie naturelle jusqu’aux quais modernes actuels. Outre les changements d’architecture, l’enfant suit aussi, au fil des pages, les évolutions techniques sur les quais ou dans les bateaux ainsi que les différents types de commerce pratiqués. En résumé : un livre incontournable !
Anton, Edouard Collin et aux dizaines d’autres artistes qui ont conçu les affiches des grandes compagnies : Cunard, Les Messageries Maritimes, Red Star Line, etc ont participé ainsi à leur entrée dans l’Histoire, un superbe livre à offrir et à s’offrir.
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Le goût des marseillais Textes : Frédéric SAILER Photos : Poisson d’Avril avec la participation photographique de Christian CRES
Un port au fil du temps : l’histoire d’un site portuaire, depuis le campement préhistorique jusqu’au grand port industriel d’aujourd’hui Texte : Anne MILLARD Illustrations : Steve NOON Traduit de l’anglais par Catherine GRIVE
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• Photos : © E.Jondreville • 04/09
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Cr茅dit photos : P. Palau
C么te du Languedoc-Roussillon
www.lesud.info