EN COULISSES
Propreté publique
Respect pour nos équipes de terrain À Koekelberg, vous êtes nombreux à saluer la propreté des espaces publics. Un satisfecit que l’on doit avant tout au travail formidable des balayeurs de rue, ces travailleurs de l’ombre qui ratissent inlassablement la commune chaque jour pour maintenir des rues propres et accueillantes pour tous. Une mission qui ne se limite pas à donner un petit coup de balai ci et là. Respect !
I
l est 7h du matin, l’heure pour les balayeurs de se mettre en route, chariots, pelles et balais de 20 kg à bouts de bras. C’est l’été, mais il ne fait pas beau. La bonne nouvelle: il y a eu moins de monde en rue ou sur les bancs hier soir, et donc moins de déchets à ramasser. La mauvaise : les détritus comme le papier et les mégots adhèrent au sol gorgé de pluie, il va falloir frotter très énergiquement pour les décoller.
Pour garantir l’efficacité du travail, le balayage est organisé par secteurs. À chaque balayeur, le sien, dont il connaît les points noirs sur le bout des doigts. Nous suivons Alassane, 46 ans pour 5 ans de terrain. Son secteur, le n° 5, couvre la chaussée de Jette, la rue Léon Fourez, la rue de l‘Armistice et les rues de Neck, des Archers et Vanderborght. Aujourd’hui, c’est un jeudi de vacances, les équipes sont réduites. Ils ne sont que 14 à quitter l’Atelier communal à l’issue du briefing d’équipe, organisé temporairement à l’extérieur – coronavirus oblige.
Certains lendemains de week-ends ou d’événements festifs, la charge de travail est plus importante et ils sont jusqu’à une vingtaine à nettoyer simultanément
6
KKN · SEPTEMBRE / SEPTEMBER 2020
l’espace public. Le mardi, après le passage des camions poubelles, c’est la chasse aux déchets qui sont tombés des sacs déchirés. Le travail est dur, usant même, mais Alassane ne sent plaint pas. Parfois, on le salue en rue, on le félicite. Des mercis qui font plaisir lorsque l’on a, comme ses collègues et lui, à cœur de faire du bon travail. Alassane nous montre les filets d’eau qui stagnent suite aux averses, et qu’il prend soin avec son balai d'évacuer vers les avaloirs. “Comme ça, une personne âgée ou malvoyante ne risque pas de plonger son pied dans l’eau”, explique-t-il. Le travail quotidien de nos balayeurs mérite le respect et chaque Koekelbergeois a son rôle à jouer en prenant soin de nos espaces publics pour une commune propre et agréable.
Stop aux masques jetés par terre Si masques et gants sont devenus des accessoires indispensables de notre vie quotidienne, ils ne sont pas sans poser problème. Depuis le déconfinement, le nombre de ces équipements de protection jetables abandonnés au sol a explosé. Un comportement inadmissible qui nuit à la propreté et à l’image de notre commune et qui n’est pas sans risques pour la santé des passants et balayeurs.