Kwata Magazine Numéro 003

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EN COUVERTURE LUCIE MEMBA BOS - SANDRINE NNANGA Make-Up Rexiacap’s By REFLEX STUDIO

04 Sommaire 05 Edito

Portrait 6

Rachel-diane cusiac-barr

TO-WEAR

10 Escapade Tropical

Cover 18 Femme & Showbiz 20 Lucie Memba Bos 24 Sandrine Nnanga

Mode

30 Make-up By 237

GAMERS

34 Le jeu mobile le plus rentable

Agenda

38 calendrier sur les événements

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EDITO

C’

est officiel ! Nous pouvons l’affirmer. La gente féminine est au chœur, tout autant que tous, du processus d’industrialisation du show-biz camerounais. On peut même déjà parler de show-biz au féminin ! Ah oui ! C’est ce constat qui pousse la Kwatateam à produire un numéro spécial consacré aux femmes du « Game ». Parmi les femmes les plus actives de ce milieu nous avons choisi quelques unes qui à leur tour ont acceptés de répondre à quelques questions. Des femmes auparavant souvent taxées de poupées, qui sont aujourd’hui des productrices, community, manager, journalistes et animatrices TV et radios, blogeuses, promotrices d’évènements culturels, managers artistiques... Chacune d’elles dans son secteur donne du sien pour améliorer le show-biz au 237land. Ont-elles leur place ? Apportent – elles un changement remarquable ? Les articles, les photographies, les interviews de ce numéro sont focalisés sur elles et nous sommes convaincus que cela répondra à la plupart des questions que vous vous posez. Vous aurez une image de la femme dans le milieu du show-biz.

Edité par : Open creative service - Arobiz Corporation

Redacteur en chef : Fidele NTOOGUE

Rédaction Fidele NTOOGUE - Paola YOKO Fredy MANYONGO - Merline Claude - Felix MBETBO

Responsable de publication Franck EPOUPA fepoupa@kwatamag.com

Service Commerciale : contact@kwatamag.com

Crédit Photo : Reflex Studio Chrisalide Photography Genevieve Sauvalle Alain ngann Oronce hounkponou

PAOLA YOKO

KWATA ENTREPRISE Kwata magazine : info@kwatamag.com no contribuable : P04861257779F MAI - JUIN 2017 • www.kwatamag.com • 5


PORTRAIT

RACHEL-DIANE CUSIAC-BARR 6 • www.kwatamag.com • MAI - JUIN 2017


M

on nom est Rachel-Diane Cusiac-Barr. Camerounaise, j’ai vécu la plus grande partie de ma vie dans ma ville natale Douala, avant de m’installer il y a 5 ans à Dakar au Sénégal. J’y vis avec mon époux et nos deux enfants. Mon parcours pour devenir créatrice de mode n’est pas des plus classique. Je suis titulaire d’une Licence en Lettres Bilingues, et d’un Master en Management/Marketing et Stratégie commercial. J’ai travaillé comme consultante pour des projets de développement avant de faire le choix de me consacrer entièrement à ma passion pour la mode. Cette passion me vient tout d’abord de ma mère. Couturière, elle nous a très tôt transmis cette envie de porter des vêtements beaux et originaux en nous confectionnant de belles tenues qui suscitaient l’admiration de notre entourage. Elle nous encourageait également à imaginer des vêtements qu’elle essayait tant bien que mal de reproduire.

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PORTRAIT

PORTRAIT

Par ailleurs, je suis issue du grand groupe ethnique « Sawa » pour lequel être bien habillé est un art et une politesse que l’on rend à son entourage, ou à la personne que l’on visite. En effet, rendre visite à une personne sans avoir au préalable pris le soin de bien se mettre pourrait être perçu comme une impolitesse. Niango, la marque de vêtements que j’ai crée en 2014 est née de ma double passion pour la mode d’inspiration africaine et pour les femmes. Niango veut dire femme en Langue « Duala ». La marque se définit autour des femmes, de leurs parcours, de la manière dont elles s’expriment et de leur évolution au fil du temps. Nous comptons aujourd’hui 5 collections visibles sur notre site internet www.niangodesign.com. L’industrie de la mode est passionnante à tout point de vue, mais elle demande aussi beaucoup de discipline, de rigueur, de patience, le sens du détails mais surtout de se réinventer à chaque collection sans jamais s’éloigner de ce qui fait la particularité de la marque. Ceci dit, je suis fière de pouvoir promouvoir le savoir faire africain et de contribuer malgré les défis que cela représente à la lutte contre la médiocrité, à cultiver l’excellence et le sens du détails auprès de nos artisans, afin que notre savoir faire, et les œuvres africaines puissent rivaliser avec les autres sur la scène internationale. Niango souhaite devenir une référence en matière de mode africaine et conquérir le marché international.

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@Thara_tv

Thara.tv

Notre Application ICI

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to-wear

ESCAPADE TROPICALE

Photo : Chrisalide Photography Directeur Artistique : Fredy Manyongo Models: Edmonda guassen, Oumoul sali, Lynette Mouketey Makeup: rexiacap’s Coiffure: Habilleries Manyongo Lieu: Dernier comptoir colonial

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Combi-short en piqué et crêpe imprimée: MELANYN’N tunique en mousseline imprimée: MELANYN’N sautoir en perle de corail: GAELLE NGONO manchettes artisanales en bronze: HABILLERIES MANYONGO bague: H&M

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Top en crêpe légère et sequins: MELANYN’N pantalon fluide en mousseline lourde: MELANYN’N collier en perles de corail: GAËLLE NGONO manchettes artisanales en bronze: HABILLERIES MANYONGO pochette: NEW LOOK ( by ÉGÉRIE DOUALA) nu-pied: ALDO

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A gauche : LYNETTE Robe trapèze verte en jersey anoblie de perles cylindriques dorées: ISRAËL B KOUTURE manchettes artisanales en bronze: HABILLERIES MANYONGO chaussures: ZARA WOMAN( by ÉGÉRIE DOUALA) A droite: OUMOUL Ensemble marron en jersey, cape rebrodée de perles et jupe crayon à volants: ISRAËL B KOUTURE manchettes artisanales en bronze: HABILLERIES MANYONGO sandales: ZARA BASIC(by ÉGÉRIE DOUALA)

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Robe à volants en dentelle: ÉGÉRIE DOUALA pochette croco noire laquée plaqué or: NEW LOOK( by ÉGÉRIE DOUALA) ras-du-cou en perles de corail et épingles à nourrice: GAËLLE NGONO manchettes artisanales en bronze: HABILLERIES MANYONGO sandales argent: ZARA WOMAN(by ÉGÉRIE DOUALA)

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A gauche : LYNETTE Top blanc en jersey rebrodé de perles cylindriques dorées: ISRAËL B KOUTURE pantalon fluide noir en jersey: ISRAËL B KOUTURE manchettes artisanales en bronze: HABILLERIES MANYONGO Sandales fuchsia à brides et franges: ZARA BASIC (by ÉGÉRIE DOUALA) A droite: EDMONDA Top en jersey bleu roi à épaules dénudées rebrodé de perles: ISRAËL B KOUTURE pantalon fluide en jersey blanc: ISRAËL B KOUTURE manchettes artisanales en bronze: HABILLERIES MANYONGO sandales argent: ZARA WOMAN ( by ÉGÉRIE DOUALA)

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cLIQUEZ ICI

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COVER

FEMME & SHOWBIZ

LUCIE MEMBA BOS - SANDRINE NNANGA By reflex studio

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COVER

LUCIE MEMBA BOS 20 • www.kwatamag.com • MAI - JUIN 2017


Kwatamag : Bonjour Lucie, LMB : Bonjour Kwatamag : Quelles avaient été vos motivations quand vous vous lanciez dans l’industrie du cinéma ? LMB : Après avoir exercé à temps partiel le métier d’actrice pendant quelques années, je décide de m’y consacrer à plein temps et d’en faire une véritable carrière. Motivée par ma soif de vivre pleinement ma passion, de m’y investir et d’écrire à ma façon une belle page de l’histoire du cinéma africain. Kwatamag : Dans combien de film as-tu déjà été mise en scène ? LMB : J’ai déjà joué dans plus de vingt(20) films dont le plus célèbre est : « LA PATRIE D’ABORD !!! ». Dans le film « LA PATRIE D’ABORD », j’incarne le rôle féminin principal, Rachel l’épouse d’un commandant de l’armée qui en une soirée passe de l’épouse et maman heureuse et comblée en femme trompée, enragée, quitte le foyer conjugal et demande le divorce. Malgré l’appui de sa maman, a du mal à y parvenir parce que toujours amoureuse de son époux… Kwatamag : Vous êtes l’un des principaux personnages de l’un des meilleurs films Camerounais actuellement ‘’LA PATRIE D’ABORD’’ parlez-nous de votre

rôle... Quelle était l’ambiance avec Thierry NTAMACK et les autres acteurs ? LMB: Ce plateau restera à coup sûre l’une de mes plus belles expériences cinématographiques. D’abord parce que productrice associée et actrice principale du film, ensuite, malgré les difficultés financières logistiques et climatiques, J’ai eu la chance de travailler sous la direction artistique du réalisateur et metteur en scène Thierry NTAMACK, et surtout bien entourée par une équipe formidable. Kwatamag : Que pensez-vous de l’industrie du film au Cameroun ? LMB A mon humble avis, il n’est pas encore temps de parler d’industrie de film au Cameroun car en réalité ça n’existe pas. On parlerait d’industrie s’il y avait de productions régulières et conséquentes, une chaine de distribution des œuvres adéquates, une bonne politique des droits d’auteurs, et surtout que le cinéaste rentabilise et vive de son métier, ce qui n’est malheureusement pas le cas Cameroun. Kwatamag : Quels ont été jusqu’ici vos plus beaux jours dans ce secteur ? Et les pires moments ? LMB: Mes plus beaux moments dans ce secteur sont les plateaux de tournage, le contact avec le public pendant les projections des films et surtout le regard, le sourire et les mots d’encourage-

ment des fans dans la rue. Les pires moments c’est lorsque tu te fais saboter par d’autres cinéastes, ou que ton œuvre reste incomprise de certains cinéphiles. Kwatamag : Aujourd’hui peut-on parler de l’industrie de show-biz au Cameroun d’après vous ? LMB : Comme je l’ai mentionné plus haut, non il n’existe pas d’industrie du showbiz au Cameroun aussi bien dans la musique que dans le cinéma. Kwatamag : Les femmes se positionnent de plus en plus dans le showbiz. Pensez-vous que cette affirmation soit vraie ? LMB : Effectivement les femmes se positionnent de plus en plus dans le showbiz. Dans le cas du cinéma, on voit plus de productrices, réalisatrices et comédiennes très talentueuses. Kwatamag : Quelles sont vos rapports avec ce milieu ? Travail, amitié, est-ce toujours facile à concilier ? LMB : Rien n’est facile dans ce milieu : travail, amitié, épanouissement. Le plus important pour moi c’est de pouvoir se maintenir et rester focus, ne pas baisser les bras et continuer de viser l’Etoile. Kwatamag : Que pensez-vous pouvoir apporter de plus dans ce biz pour le rendre meilleur ?

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LMB: Je ne pense pas être une donneuse de leçon, mais par un travail de qualité je pourrai motiver et améliorer les choses à mon niveau. Kwatamag : Comment vous réussissez à être mère de trois anges (comme vous les appelez) tout en gérant votre carrière d’actrice ? LMB: Ahahah…. En fait je les appelle mes « 3 pirates ». Mais bon ce n’est pas évident je l’avoue. Ils représentent ma première passion et le cinéma ma deuxième. Alors entre deux passions on arrive toujours à trouver un moyen de satisfaire les deux parties. Kwatamag : S’il fallait vous réorienter vers un autre secteur de showbiz lequel choisirez-vous ? LMB: Eh bien je ne chanterai pas car j’ai une voix de carpeau, hummm…. Je pense que je choisirai productrice de label musical.

LMB: Passionnée, dévouée, Radicale. Kwatamag: Citez nous 2 femmes que vous appréciez bien dans ce milieu et pourquoi ? LMB: Dans le cinéma, JOSEPHINE NDAGNOU, réalisatrice, scénariste, productrice, et actrice : elle est celle qui m’a donnée envie de faire ce métier. Dans la musique, CHARLOTTE DIPANDA : son talent, son charisme, sa discrétion, son humilité et son professionnalisme m’inspirent profondément. Kwatamag: Un Dernier mot à l’endroit des jeunes fans qui vous suivent... LMB: Merci aux jeunes fans qui me suivent, merci d’aimer ce que je fais et de me le signifier à chaque occasion, vous êtes mon carburant. Que Dieu vous bénissedavantage. Merci à toute l’équipe de KWATAMAG !!!

Kwatamag: Lucie MEMBA BOS en 3 mots...

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COVER

SANDRINE NNANGA 24 • www.kwatamag.com • MAI - JUIN 2017


Kwatamag : Bonjour Sandrine, SN: Bonjour Kwatamag : Si on vous demande en quelques mots de dire qui est Sandrine NNANGA, que répondriez-vous ? SN : Alors je dirais que Sandrine Nnanga est une jeune camerounaise pleine d’énergie âgée de bientôt 27 ans, originaire du sud Cameroun, amoureuse depuis l’enfance de musique world et Afro, devenue par la force des choses chanteuse de la nouvelle écriture du groupe MACASE, après l’obtention de son baccalauréat, et depuis quelques temps dans l’entame d’une carrière de manager culturel. Les études étant un point non négligeable de sa vie, elle entame une formation professionnelle en comptabilité et gestion des entreprises, et en marketing et manager opérationnel, couronnées par un BTS et une Licence professionnelle. Kwatamag : Aujourd’hui encore le groupe Macase est l’un des groupes les plus influents dans votre catégorie musicale au Cameroun et vous faites partie des membres de ce groupe. Alors comment est-ce d’être chanteuse leader d’un tel groupe ? SN: C’est un réel plaisir pour moi un honneur aussi de faire partie de ce groupe que j’admire et qui a en quelque sorte bercé mon enfance. C’est comme être dans un voile de protection parce que musicalement, professionnellement et humainement je suis très bien entourée. C’est encore plus agréable quand on te donne

l’opportunité d’apporter ta pierre à l’édifice que représente Macase et son Bantou Groove (même si tu hérites aussi de façon naturelle du qualificatif TATA) Kwatamag : Pouvez-vous nous décrire votre parcours avant d’intégrer le groupe Macase et depuis combien de temps tu es dans le showbiz ? SN: En réalité je commence la musique à la chorale (une chorale classique avec Handel, Mozart et autres…) mais le côté stricte et carré du classique ne me plait pas, alors je m’amuse à la maison à chanter sur des variétés et jumeler avec le classique. Par la suite mon grand frère commence à m’amener avec lui faire des animations de soirées, j’ai alors 14 ans, mais ma vie ne prend un véritable tournant musical que quand, après avoir longtemps évitée l’orchestre, je me retrouve menacer de traduction au conseil de discipline si je ne représentais pas le collège à une compétition musicale. Je fais alors la rencontre de mes amis et premiers compagnons dans la musique et ensemble nous formons le premier band auquel j’appartiens. Je deviens présidente du club orchestre, la popularité que ça engendre me hisse à la vice-présidence de la coopérative et lors de nos activités je rencontre le Bantou Groove et l’aventure Macase se met en place. A partir de ce moment j’entre véritablement dans le monde du showbiz ça va faire déjà 4 ans à la droite de Paul Serge Maboma et depuis quelques temps en tant que manager culturel.

Kwatamag : Pourquoi une carrière artistique ? SN: Parce que la musique c’est ma passion, mon amour de toujours. J’ai redirigé mes études supérieures en faveur de la culture pour mieux capitaliser ce choix. Kwatamag : Actuellement l’industrie du showbiz est en pleine transformation au Cameroun. Peut-on avoir les rapports de Sandrine NNANGA avec le showbiz Camerounais ? SN: Disons que ça va en s’améliorant parce que comme je l’ai dit plus haut je suis entourée de personnes anciennes dans le circuit. Par ailleurs les formations que je fais me permettent d’actualiser mes techniques et de moderniser l’expérience que je tire en observant mes ainés. Ce n’est pas toujours facile surtout pour une jeune personne, et encore plus une femme en proie aux propositions indécentes et à la chosification, d’ailleurs rien n’est facile mais à force de pratiquer je trouverai le bon dosage et ça ira.

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Kwatamag : Qu’est-ce que vous trouvez de beau dans le milieu du showbiz ?

ces moments de galères en pur délices, et au final le reste du séjour a été très agréable.

SN: Pour moi ce qu’il y’a de beau c’est cette fierté qui t’envahie lorsque face à une situation compliquée et presque impossible tu réussisse à prouver que tu es capable et à te faire valoir, surtout pour moi qui suis une femme. Je trouve magique le fait que lorsque j’arrive pour un entretien on me simplifie et par la suite on se confond en compliments. Le monde du showbiz n’est pas statique, encore moins réglementé et on ne s’y aventure pas sur un coup de tête. Le fait que chaque jour il t’est donné la possibilité de te démarquer, d’apporter ta touche personnelle dans ce milieu sans foi ni lois et d’ainsi aller à l’encontre des à priori et jugements de valeurs parfois sexistes, représente toute la beauté du showbiz.

Kwatamag : Et le pire ?

Kwatamag : Quel a été jusqu’ici votre meilleur souvenir ? SN : Tous ceux rattachés aux situations à la base chaotiques mais qu’on a réussi à transformer en instants de plaisir. Par exemple en 2016 on était invité à un festival que je ne citerai pas, quelque part au Cameroun, et à cause de la mauvaise organisation des organisateurs du dit festival la première journée a été une galère totale ! (Et pour la petite histoire on était à deux doigts de dormir à la belle étoile) mais la stupeur passée nous avons pris les choses en main et nous avons transformé

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SN: Honnêtement je suis une adepte de la pensée positive et les mauvais souvenirs je ne les gardes pas, mais je les utilise pour mieux construire mes lendemains. Kwatamag : Qu’aimeriez-vous apporter de plus dans le secteur de showbiz camerounais ? SN: Comme toute personne ma vision des choses et ma touche personnelle, basées sur la pensée positive. Kwatamag : Que pensez–vous de la place de la femme dans le showbiz Camerounais ? SN: La place de la femme a évoluée avec le temps, nous sommes passés de femme au four dont le travail se résume à faire des enfants et à s’occupé de son mari, à celle de la femme au four et au moulin c’est à dire celle dont le travail ne se résume pas qu’aux quatre murs de sa maison, mais s’étend aussi au monde professionnel. L’émancipation de la femme résulte d’un changement de mentalité de la femme d’abord, et d’un droit gagné. Je pense fortement que la femme à toute sa place dans le showbiz camerounais, et une place très importante. Kwatamag : Quelles sont vos plus grandes frustrations depuis le début de votre carrière ?

SN: Le fait qu’on me simplifie à cause de mon visage qu’on trouve souvent trop jeune, et qu’on ramène tout à mon physique, même certaines de mes réussites passées. Kwatamag : dehors du secteur Musical quel autre secteur artistique ou non vous intéresse ? SN: La communication, le marketing, le management et la mode. Kwatamag : Citez nous 2 femmes que vous admirez bien dans ce milieu et avec qui vous aimeriez bien travailler SN: Angélique Kidjo et Oprah Winfrey. Kwatamag : Quels conseils donnerez–vous aux jeunes filles qui vous suivent et qui voudraient se lancer dans un des multiples métiers liés aux showbiz ? SN: Ne laissez personne vous faire croire que vous ne valez rien ou que vous n’êtes pas à votre place. Il y’a de la place pour tout le monde au soleil et aussi pour toi, alors avance d’un pas ferme et la tête haute, ne baisse jamais les bras et montre au monde ce que tu vaux. Toute femme est une étoile pour le monde qui l’entoure alors n’hésite pas et brille et au passage illumine les autres. Kwatamag : Merci

TEAM KWATA


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COVER

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MODE

‘‘ MAKE UP BY #237 ’’ 30 • www.kwatamag.com • MAI - JUIN 2017


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S

pechelle, Kelly koloko, China, bee makina, Audrey, womanly, ozy, Rexia cap’s, Joëlle...... oohhh que la liste est longue, qui ne révérait pas se faire maquiller par l’une de ces Make up artistes ? Depuis la révélation de la technique du contouring par le clan ‘’ Dash’’ le Make up est devenu un réel phénomène, et aucune fille, digne de se nom n’oserait se pointer dehors sans un petit coup de pinceau sur son nez. Le 237 n’est pas en reste dans le mouvement... Les maters et les girls du kwata semblent même très bien s’intéresser à la chose, des tutos aux ateliers Make up, toutes veulent savoir se tracer les sourcils, et bien évidemment se faire entrer les joues (lol). Se faire bichonner avant un gala, ou une sortie en BT est devenu un réel rituel... Au point de s’offrir les services de Make up artist à domicile,

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dont les prix d’une séance par visage se fixent à partir de 15000 FCFA et peuvent aller jusqu’à 30 voir plus fonction de la renommée du Make up artist... le concept de ‘’ beauty bar’’ à entendre ‘’salon de beauté’’ est tout aussi existant où tout comme un salon de coiffure on peut s’y rendre fonction de nos moyens et se faire ‘’makeuper’’; le célèbre maquilleur Durel John est l’un des pionniers, moktard Makeup en a créé et le tout nouveau libellule 237 lui aussi en a, à croire que seuls les maquilleurs hommes croient en ce concept. Les marques make up made in #237 suivent aussi, que ce soit ‘’ Bold Make up’’ où encore ‘’ rmb ibow’’ le Cameroun a de quoi rivaliser les grandes enseignes. L’innovation est là et l’on espère que tout le secteur mode prendra le même élan.


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GAMER

Clash of clans, le jeu mobile le plus rentable.

A

vec dix à quinze millions de joueurs connectes en permanence dans le monde entier, le finlandais Supercell a fait de clash of clans, son jeu de stratégie en temps réel, le jeu le plus rentable des jeux mobiles en exploitant au bout le principe du freemium (une application gratuite mais ayant des bonus payants pour une amélioration ou une avancée plus rapide). Système de jeu Clash of Clans est un jeu vidéo en ligne massivement multijoueurs de stratégie en temps réel sortie en 2012. Le joueur peut faire une campagne solo sur 55 villages et faire évoluer son village. Mais le but principal du jeu est de construire et développer un village fortifié, former des troupes, d’attaquer les villages des autres joueurs et de

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gagner des guerres de clans contre d’autre clan. L’univers du jeu s’inscrit dans le registre du magique, avec la présence de diverses troupes telles que des Sorciers, des Gobelins, des Géants, des Dragons ou encore de Sorts, donnant au joueur une multitude de possibilité et de combinaison d’attaque.


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GAMEUR Un jeu rendant accros Clash of Clans «rapporte 1,7 million de dollars par jour rien que sur l’iPhone aux Etats-Unis », souligne Olivier Vialle, associé chez PwC et spécialiste des jeux, de quoi se faire une place parmi les plus grands. Selon l’institut App Annie, il détient la palme du jeu mobile le plus rentable devant le japonais Puzzle & Dragons et le britannico-suédois Candy Crush. Avec une dizaine de millions de joueurs constamment connectés aux serveurs de Supercell, les accros – les hommes de 9 à 80 ans, selon les administrateurs de clashofclans.fr – reviennent neuf à dix fois par jour pendant cinq à sept minutes pour agrandir leur château, lever leur armée ou attaquer les clans ennemis. « Supercell a trouvé un équilibre excellent entre le sentiment d’urgence et

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la récompense, avec cette partie permanente qui évolue tout le temps, » décrit Olivier Vialle. « Quand vous êtes déconnecté, vous avez de grandes chances d’être attaqué et pillé. Mais vous pouvez aussi récupérer de quoi développer votre ville à chaque victoire militaire ». Comment pousser les joueurs à dépenser Adoptant un modèle économique freemium, le joueur peut acheter des gemmes avec de l’argent réel pour accélérer ses constructions. Ce modèle (freemium) « n’était pas aussi répandu en 2012 quand Supercell a lancé Clash of Clans. », Rappelle Laurent Michaud, expert à l’Idate. Lorsqu’un joueur commence dans l’univers clash of clans, tout y est gratuit, puis il est incité à utiliser des gemmes pour avancer plus vite dans le jeu et au classement.


Seulement cette ressource s’épuise très rapidement et Supercell vous propose donc d’en acheter. Les « baleines […], ces 5% d’accros qui assurent 95% des recettes », dépensent 90 euros, parfois plusieurs fois par mois. Et pour nourrir leur intérêt, Supercell renouvelle souvent ses offres et organise des promotions. « Les jeux sur mobile ont balayé les anciennes grilles tarifaires, […] On pensait jusque-là que 70 euros pour jouer sur une console était un maximum ! »expose Laurent Michaud. Selon le cabinet Newzoo,Supercell aurait ainsi généré1,8 milliard de dollars de profits en 2014 sur un marché des jeux sur mobile évalué à 25 milliards de dollars. Le spot télé diffusé le soir de la finale du Super Bowl de 2015, évalué à 9 millions de dollars pour ces 60 secondesdurant lesquelles l’acteur Liam Neeson (acteur du film Taken) prépare sa revanche sur Clash of

Clans, a été visionné plus de 163 millions de fois (YouTube), et fut la publicité la plus marquante de Clash Of Clan. Supercell propose actuellement quatre jeux, avec Hay Day (2012) et Boom Beach (2013) et Clash Royal (2016 - venu rafler la popularité de clash of clans). Pour préparer l’avenir, Supercell repose sur une organisation originale. En regroupant ces salariés par cellules de dix, ceux-ci sont chargés de proposer le maximum de jeux au PDG, puis au reste du personnel. Les plus prometteurs sont testés sur le marché canadien. Et si la réaction est positive : ils inondent la planète ! Source : Wikipédia, le site officiel de Supercell, Les Echos.

NEMS

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