Kwata Magazine Numéro 005

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EN COUVERTURE FREDY MANYONGO

Photo By Oronce Hounkponou 04 Sommaire 05 Edito

PORTRAIT 6

Padoue TOUKAP

TO-WEAR

10 Back To Preppy

COVER 20 Cover 21 Fredy Manyongo

VOX POP

28 Les Réseaux sociaux ...

HI-TECH

51 La guerre des smartphones

MOOD DE FIFY

44 ... La chèvre broute ...

INTERVIEW

33 Patrick EPEE 38 Ruby Comédienne 40 Bimstr

SPORT

50 Football Americain

AGENDA

53 Calendrier By There We Go

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TOUCHER L’ICÔNE POUR REGARDER LA VIDEO


EDITO

B

ack to school ? Oui. Mais pour ce numéro, nous ferons une rentrée dans l’univers du digital, en étudiant les différents aspects de son utilisation dans l’Entertainment, notre Entertainment. Vous avez sûrement entendu parler du site mobile Bimstr? C’est très récent. En fait il s’agit d’une plateforme en ligne (sur le web) qui permet de mettre en avant la musique urbaine camerounaise exceptionnellement. On peut bien dire que le digital aujourd’hui est un levier pour promouvoir notre culture de manière générale. Alors que diriez-vous donc de la place du digital dans l’Entertainment ? Il occupe aujourd’hui une place importante en ce qui concerne la promotion artistique, la communication évènementielle et même que, les entreprises utilisent ce canal pour faire de la publicité. On ne peut plus se passer de cela, comme qui dirait « soyez dans l’air », oui le nouvel air qu’on respire : l’ère du digital. Qui aujourd’hui peut sortir son projet sans stratégie digitale ? Qui aujourd’hui peut se soustraire volontairement de la vente en ligne ? Ce processus est de plus en plus grandissant et nous nous sommes rapprochés des influenceurs, des acteurs dans le numérique, des hommes d’affaires qui ont un œil sur le sujet, des cadres d’entreprise très proches du digital. Bref c’est la rentrée - back to preppy avec la rubrique « To WEAR ». PAOLA YOKO

Edité par : Open creative service - Arobiz Corporation

Redacteur en chef : Fidele NTOOGUE

Responsable Artistique: Didier KAMGA François MOUELLE

Rédaction Fidele NTOOGUE - Paola YOKO Fredy MANYONGO - NEMS - Else ATOK- Prince

Responsable de publication Franck EPOUPA fepoupa@kwatamag.com

Service Commerciale & Marketing : Paola yoko pyoko@kwatamag.com

Crédit Photo : Oronce Hounkponou Pro Digital XM Photography Alain Ngann

KWATA ENTREPRISE Kwata magazine : info@kwatamag.com no contribuable : P04861257779F

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PORTRAIT PADOUE TOUKAP PHOTO BY ALAIN NGANN

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PORTRAIT

PADOUE TOUKAP Septembre -Octobre 2017 • www.kwatamag.com


“Le choix de la réussite doit être basé sur la passion ”

V

éritable acteur du show biz camerounais, producteur, ingénieur électrotechnicien de formation et passionné de la musique - il vit dans un univers technologique au quotidien. Il s’appelle Padoue Toukap et il est le PDG de SONOLIVE, entreprise technologique (Son & Image). Il est né un 27 Mars à Banyo dans la région du Nord Cameroun et est originaire de l’Ouest Cameroun. Il a suivi son parcours scolaire et académique au Cameroun et est très vite entré dans le monde de l’emploi après ses diplômes en aquerant le poste de directeur technique chez JPS. Il entre aussitôt dans le monde des affaires, du showbiz notamment, lorsqu’il est sollicité par Tony Nobody promoteur du

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Mboa Come Test (Évènement culturel qui avait pour but de primer les meilleurs dans les différentes disciplines Hip Hop). Monter un projet qui promeut l’électronique a toujours été dans ses projections depuis le bas âge parce que passionné par ce milieu. C’est ainsi qu’après JPS, il donne juste un nom a son projet de berceau : SONO LIVE. En évoluant, il cumule depuis quelques années sa passion avec la musique et crée des branches de SONO LIVE qu’il appelle SONO LIVE PROD d’une part et SONO LIVE TECHNOLOGIES d’autre part.


Toujours dans le besoin d’entreprendre, il va audelà de la production artistique (Il est d’ailleurs l’ex-producteur de l’artiste international Franko auteur du titre ‘’Coller la petite’’) et se lance donc en co-production de l’évènement Freaky Fridayz qui connait un grand succès auprès des jeunes et sert de véritable after - work les vendredis.

et écouter de la musique - festival qui ouvrira bientôt ses portes pour la première fois au Cameroun. Bien d’autres festivals sont en projet.

Pour le reste, Padoue Toukap est un personnage mystérieux en ce qui concerne ses projets sociofamiliaux, il est fiancé et père de trois enfants.

Il a comme projets en cours, le FESTI TCHOP, où le public pourra se retrouver pour juste manger, boire

PAOLA YOKO

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TO-WEAR BACK TO PREPPY

Franck Dibasso, Samuel Tebe, Jocelyne Fokou, sala sengue

PHOTO BY XM PHOTOGRAPHy XAVIER MESSINA

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BACK TO PREPPY Photos: XM photography by Xavier Messina Models: Franck Dibasso, Samuel Tebe, Jocelyne Fokou, sala sengue

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Veste carpe en super 100 et wax : Koc’si T-shirt TDTVD : offishal private Jupe en soie: Prince Lavague. Grande Pochette en wax : beewax

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Pull en Coton et wax: Koc’si bermuda blanc en coton : peys créations Lunettes : Tom Ford Pochette d’ordinateur en wax : grassphields

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A gauche : Franck Chemise-pull en coton(gris et blanc): Koc’si. Pantalon en wax : peys créations. A droite : Samuel. Sweat à capuche en coton et wax : L&C Clothing. Chemise à pois jaune en lin: AKN Ô Mulema Bermuda bleu en coton : AKN Ô Mulema

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Maxi veste en crêpe bleu-nuit et orange: Prince Lavague Marcel blanc: H&M short : Koc’si

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Chemise-pull en coton (gris et noir): Koc’si. Pull bleu aqua TDTVD: offishal private. Bermuda bleu nuit en coton bordé de wax: peys créations Lunettes: Tom Ford. Montre: Cartier. Pochette d’ordinateur: grassphields

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Veste rose en dentelle : Prince Lavague. T-shirt TDTVD : Offishal private. Jupe imprimée en satin-mercurien et satin de soie: Prince Lavague. Sac à dos : L&C Clothing

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COVER

FREDY MANYONGO

PHOTO BY ORONCE HOUNKPONOU

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COVER

FREDY MANYONGO

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COVER FREDY MANYONGO C’est en entrant dans l’univers professionnel du top model international camerounais Fredy Manyongo, le temps d’un après-midi, que nous avons pu lui soutirer quelques informations le concernant. Pour celui-là qui vient d’être nominé dans la catégorie ‘’ MODEL OF THE YEAR INTERNATIONAL’’ pour le Mens Fashion Week Nigeria, il faut dire que cette causette a beaucoup été bénéfique. Kwatamag - Comment es-tu devenu mannequin ? Je dirai que je suis devenu mannequin, déjà parceque je voulais l’être et j’étais passionné par la mode et par tout ce qui tourne autour - aussi, du fait que les gens ne cessaient de me poser la question de savoir si j’étais mannequin. C’est ainsi que je me suis lancé pour mon premier casting (annual show fashion week en 2010) où à ma grande surprise , j’étais retenu dans le rang des mannequins de cette édition là. Kwatamag - A combien de fashion week as-tu déjà participé ? Au pif je dirais une quinzaine... bien sûr sans compter les fashion-show et les défilés privés. Kwatamag - Justement, quelques jours avant les défilés, on se sent comment ? Je dirai qu’on est à la fois excité et terrifié surtout si c’est une fashion week à laquelle on participe pour la première fois. Mais que ce soit un show auquel on a déjà eu a participé ou pas, cela reste néanmoins un challenge puisqu’on doit toujours prouver qu’on est au top...qu’on peut encore nous faire confiance. Kwatamag - Quel est ton pire souvenir de Fashion Week ? Hummm jusqu’ici je dirai pas que j’en ai eu de majeur, mais toujours est-il qu’il y’a des petits trucs... Comme l’attente, les prises de becs, des choses qu’on vous vole... Mais je reste néanmoins focus sur mon travail et je le fais avec plaisir. Kwatamag - et le meilleur? Alors ici par contre je dirai que mon meilleur souvenir jusqu’ici reste lors du Fesma 2016 quand on annonce que je suis élu comme le top model masculin fesmma 2016. C’était un vrai tourbillon d’émotions, et jusqu’aujourd’hui j’en ai des frissons. Kwatamag - Tu n’es pas qu’un simple mannequin! 22 • www.kwatamag.com • Septembre - Octobre 2017

Tu es le visage du Fesmma 2016 et l’égérie de quelques marques. Racontes nous un peu comment on en arrive là. Je rêve... beaucoup et énormément même, pour ceux qui me connaissent ils vous le diront. Mais je rêve en essayant de rendre mes rêves possibles et seul le travail peut nous y améner; s’entourer de bonnes personnes qui sauront vous conseiller car c’est important d’écouter les critiques venant des autres, savoir choisir et saisir les occasions... Mais là moi je continue toujours de rêver et j’espère que ça me conduira où j’aimerais arriver. Kwatamag - Tu es maquilleur, habilleur, directeur artistique pour plusieurs événements aussi... Oui je compte aussi ces casquettes à mon arc (rires. J’essaie de me diversifier vu que je ne resterai pas mannequin toute ma vie (mais ça peut être possible lol)...je collabore avec certains médias,blogs, photographes, événements... C’est pas toujours facile de tout concilier mais quand on fait ce qu’on aime on a pas l’impression de travailler. Kwatamag - On a aussi envie de dire que ce côté féminin t’absorbe! Tu as même souvent appris aux filles à marcher en talons! Alors confidence: Comment se sent-t-on dans la peau d’une femme? Je ne saurai le dire puisse que je ne suis pas une femme lol... Mais ayant ce côté féminin qui aujourd’hui me permet de me distinguer...qualité ou défaut ? Moi j’essaie d’en faire une force. comme Yves Saint-Laurent l’avait dit «pour créer pour une femme il faut faut se sentir femme à un moment». Pas forcément qu’on veut le devenir au sens propre, mais essayer de se projéter question de voir comment la femme pourrait se sentir dans les créations que vous faites... Et c’est idem pour ces femmes qui créent pour les hommes. Donc voilà comment moi je perçois la chose et jusqu’ici ça marche plutôt bien quand je bosse avec elles et avec les hommes c’est autant plus facile vu que j’en suis un.


“Mais une fois le premier pas sur le podium on a juste envie de tout déchirer, et montrer qu’on est un vrai top model ”

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Kwatamag - Quels sont les créateurs avec qui tu aimerais travailler ? Tous...parce-que chaque créateur a sa particularité et travailler avec plusieurs créateurs te permet de toucher plusieurs univers différents et c’est plus bénéfique. Kwatamag - Une fois sur le podium, on ressent quoi ? C’est un concentré d’adrénaline... Surtout quand c’est vous qui ouvrez le défilé... On est à la fois anxieux, soucieux de bien faire ... Mais une fois le premier pas sur le podium on a juste envie de tout déchirer, et montrer qu’on est un vrai top Model. Kwatamag - Après les Fashion Week, tu t’accordes un peu de répit ou tu ré-attaques sur de nouveaux projets ? Il y’a forcément quelque chose sur laquelle je bosse que ce soit projet personnel ou pas. Donc après une fashion week, si mon agenda stipule que je dois attaquer une autre fashion week ou fashion show, je le fais, à contrario je me concentre sur mes projets et jattend le prochain calendrier des événements. 24 • www.kwatamag.com • Septembre - Octobre 2017

Kwatamag -Tu sembles très actif sur les réseaux sociaux et autres... A combien d’abonnés s’élève ta communauté ? Je suis certes un personnage public et bien que le digital est très important aujourd’hui, moi j’essaie de rester rationnel - facebook, instagram, twitter sont les seuls où je suis présent. Côté communauté ,celle que j’ai et celle que je gère avec toutes mes autres casquettes, elle s’élèvent a près de 100k followers et d’abonnés. Kwatamag -Toi qui voyages beaucoup, quelle note donnes - tu à l’industrie de la mode telle que vécue ici, par rapport à d’autres pays ? Je ne saurai noter, vu que le Cameroun ne jouit pas de la même politique artistique que ces pays. Mais , je dirai qu’il y’a encore du chemin à faire et ce n’est qu’en travaillant ensemble qu’on pourra structurer, construire quelque chose de solide et ainsi concurrencer l’international... Car pour ce qui est des talents, le Cameroun en a et pas des moindres. FIDELE NTOOGUE


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DOSSIER

LA PLACE DU DIGITAL DANS L’ENTERTAINMENT

L

’accès à la culture et à l’Entertainment a connu un gros changement ces dernières années en Afrique avec l’avènement d’Inter-

net. Très vite les habitudes de consommation et les usages en terme d’audiovisuel, ont évolué. Dans le monde musical, cela a pris de l’ampleur au Cameroun, notamment en 2012 avec le phénomène « Hein Père » de Stanley Enow – chanson qui a connu un grand succès via internet et un gros buzz aux travers des différents contenus audiovisuels diffusés sur les réseaux sociaux. Des années après, c’était au tour de Franko, qui a réussi à collecter plusieurs millions de vues sur YouTube avec le titre « Coller la petite ». Ca n’arrête pas – les plateformes virtuelles se multiplient pour promouvoir les artistes et leurs produits – les stratégies digitales se dégainent désormais aussi bien dans l’évènementiel que dans les médias. La com’ traditionnelle laisse sa place à un nouveau challenger - L’Entertainment en Afrique comme ailleurs, a un nouveau visage : INTERNET, LE DIGITAL ! Le numérique devient un symbole de liberté. Il te suffit juste du bon nombre de G (3 ou 4 G en principe) pour partager avec le monde ton savoir-

faire et là, les talents se découvrent chaque jour car, ils ont la possibilité de s’exprimer librement et sans contraintes. Pour la bonne marche de ces actions menées à la fois par les labels, les artistes indépendants et les entreprises qui, lient à leur campagne les images des artistes et/ou leurs musiques, il faut de la méthode et de la stratégie. C’est ainsi que naissent plusieurs métiers du digital en Afrique et qui attirent une masse de jeunes actuellement à savoir : Le blogging, le conmmunity management, la gestion de contenus ; mais il existe aussi dans cet univers, des fournisseurs de contenus, des créateurs de contenus, et bien d’autres. Nous voici donc à l’ère de la digitalisation ; tout le monde s’y met. On a même aujourd’hui ce qu’on nomme « influenceurs web » - des figures avec de bonnes fan-bases sur le web. Dans les entreprises on en retrouve aussi dans un autre genre car ils sont parfois comme des ambassadeurs de ces dernières. Pour vous chères lecteurs, nous sommes allés vers des personnes ayant des profils divers pour produire un contenu lié au thème choisi : LA PLACE DU DIGITAL DANS L’ENTERTAINMENT.

PAOLA YOKO

PAOLA YOKO

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VOX - POP

PAOLA AUDREY - DARICH - FRANK WILLIAM BATCHOU VANYI ASONGANYI - CHOUCHOU MPACKO

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DOSSIER VOX-POP

LES RÉSEAUX SOCIAUX PEUVENT-ILS BOOSTER NOTRE ÉCONOMIE ?

PAOLA AUDREY Directrice Générale Agence PANNELLE & Co

«Les réseaux sociaux sont un outil, et comme tout outil, les bénéfices dépendent de son utilisation. Le numérique apporte une flopée de possibilités et de solutions pour créer, gérer et promouvoir les produits et services. En soi. Les réseaux sociaux sont de gros carrefours d’audience, et lorsqu’on est une entreprise, les coûts pour cibler sa clientèle en ligne sont bien plus faibles qu’en passant par les canaux traditionnels; pratique donc! Mais ça ne s’auto-suffit pas. Il faudrait que les infrastructures (notamment la qualité de connexion et la baisse du prix d’accès à celle-ci) suivent pour qu’on puisse établir de manière claire l’impact de l’économie digitale sur l’économie nationale. Il faudrait également mettre l’accent sur l’accompagnement du secteur numérique, sur la prise en main comme sur l’accès aux financements de projets innovants. Ceci dit, il faut aussi laisser l’écosystème s’autoréguler, trop de règlementations brident le développement organique du digital. »

Booster la NOTORIÉTÉ ça c’est indéniable, mais l’ÉCONOMIE, ce serait un peu exagéré comme affirmation à ce jour dans le contexte camerounais. Il faudrait déjà que l’on ait la notion de monnaie virtuelle et soyons résolument portés sur l’économie numérique. Aujourd’hui et plus que jamais, les réseaux sociaux y contribuent à plusieurs titres, et leur force croît considérablement. Il devient donc plus que salutaire pour des entreprises de créer des comptes sociaux dans le but non seulement d’accroître leur communauté mais aussi et surtout, rentabiliser. Je peux dire que désormais les réseaux sociaux, mieux, les médias sociaux, sont des véritables leviers pour les entreprises et conséquemment l’économie d’un pays en guise d’appui. Donc, sauf erreur, à mon humble avis, au Cameroun le retour sur investissement d’une véritable stratégie sur ces réseaux, peut être quantifiable ; les RS sont une aubaine, et de plus en plus de PME s’en emparent. DARICHE NEHDI, JOURNALISTE.

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ANYI ASONGANYI CEO & Creative Director OZI International.

Social media can actually be a major boost to our economy. I will contextualize my opinion from my company’s perspective. I run a fashion, beauty and lifestyle company. I can confidently testify that a great majority of my clientele directly or indirectly stems from social media. Just like me, if you make it a point of duty to consistently showcase your business out there in an appealing way on several social media platforms, your business will inevitably experienced a remarkable boost, thus the economy. On a lighter but realistic note, social media has generated a wave of unhealthy competition in our generation that pushes people to spend money excessively and unnecessarily in the struggle to meet up with the times. Such excessive spending habits can only be a boost to the economy right? Against all existing odds, I think social media can go a long way to boost our economy, yes.

Les réseaux sociaux deviennent aujourd’hui le substitut moderne du “ bouche à oreille” dans le domaine de la Communication. Avant il fallait être au courant d’un produit du projet via les médias classiques (TV, Radios, communication publicitaire -affiches, flyers-). Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont devenus le canal par excellence pour faire connaître son produit, fidéliser sa clientèle, améliorer sa visibilité. Une bonne image de marque sur le web social engendre une plus-value financière grâce à la vente directe; amélioration de la visibilité et influence du business. Le social listening est toutefois prioritaire car booster son business grâce aux réseaux sociaux, demande une connaissance et une écoute de sa cible.

MARIE JOSÉPHINE MPACKO N. PhD Student Foreign Affairs Officer Ministry of External Relations Division Cameroonians Abroad

Je pense que oui dans la mesure c’est la source de nouveaux métiers et en plus, plusieurs entreprises naissent via les nouveaux médias. Lesquelles génèrent des revenus et paient des impôts comme toute entreprise. Il faut juste que les autorités veillent à une bonne structuration du secteur comme ailleurs et les retombées seront encore plus élevées que ce que nous avons aujourd’hui.

FRANK WILLIAM BATCHOU, Journaliste et Bloggeur

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INTERVIEW PATRICK EPEE - RUBY COMEDIENNE - BIMSTR PHOTO BY PRO DIGITAL

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“I might have made some mistakes but I learned a lot from them and it helped me to grow”

PATRICK EPEE

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INTERVIEW PATRICK EPEE

Very difficult to have yet very accessible and open, it is in a friendly atmosphere at the Africa Lounge in Bonapriso in Douala that Patrick Epee of MTN CAMEROON opened to us and shared his professional career. Read his interview: Kwatamag : You are the senior Manager Brand & Communication of MTN- Cameroon. Tell us briefly how you became part of this company? I’ll say it’s thanks to my experience and the youth aspect of my career. Actually, before MTN, i worked for coca cola company (company specialized in brevages or drinks if you prefer) as the marketing manager for central Africa. You know, coca cola company has a high focus on youths. So in 2013 when MTN launched the position of youth marketing manager, I guess my experience with youths, influencing their lives in many countries including Cameroon made me the most suitable candidate for the post: they choose me at the end of the process and 3 years after I was appointed senior manager Brand & Communication. Kwatamag : You have at least 14 years of experience in the management of international brands. But you seem to be so young! When and how did your start you professional adventure? I started my career almost 14 years ago; sorry it’s 15 years cuz I started my career in September 2002 so it’s actually 15 years ago. In fact I started my career at Montpellier in the south of France as an account manager in an advertisement company. I was 21. I was working for some accounts in France and fortunately for account in Cameroon as well. That’s how I became a kind of decoder who helped them understand the Cameroonian market. I worked with their partner MW DD in a local agency and few months later I was called to join the MW branch in Cameroon in order to be closer to clients I was working for from Montpellier. I worked on many campaigns in many countries in the sub region and on brands like MTN, NOKIA, ENEO, BAT and many other interesting brands. Can I say I’m young? I’m 36 now so yeah! I can say I’m cuz I started my career pretty young.

Kwatamag : What is your professional routine? My routine at work is simple. I start at 8 am but I’m actually being productive from 9:30 am. When I arrive, I greet almost everybody, I go desk to desks and say hello. After that I prepare myself a cup of tea; I start with my to do list: the 10 most important things I have to deliver within the day. I start with the quick wins, those you can trash out in 5 to 10 min; I read my mails while drinking my tea. Honestly, I will not advise anybody to start with mails in the morning it can kill your day, it can spoil your program but me, I have to do it cuz at times I have important mails from my boss. Regarding team work, I prefer brain storming sessions in the morning when people are still fresh. Kwatamag : You seem to be a very ” busy man”( yeah! It was not easy to have you on this interview) but very active on social media (especially on twitter). That puzzle’s us and we would like to have your opinion on this question: is online world more powerful than the real world? I think there is a balance between life for real and online. They are basically parallel I mean, I’m trying to write something on that. Like I said there is a balance actually. For instance when I’m in a meeting in real life and I’m stock, I go online and check what others do, I look for inspiration at times I have fresh ideas that I implement in real life. Life online have its advantages: you can’t die, you can be who you want, you can have as many lives as possible but it’s not more important than real life. I can say it has an impact on real life cuz it give a chance to people to be happy even if they are sad for real, to learn , to connect with people. I think the right balance will to be to take the best of both worlds.

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INTERVIEW PATRICK EPEE Kwatamag : Recently we talk about two types of communications: the traditional communication and communication 2.0. From your observation what percentage does the traditional communication take as compare to communication 2.0? It really depends on the type of business you are in. If you are into a very traditional kind of business, all your clients will be in traditional places where you can connect with them and that will be offline. For example: you are selling Jumbo products, the right place to be is in the market, not online, not on tweeter. Even if you meet people who love cooking online, your real market is offline. If I take figures for telecom companies such as MTN an Orange, I think 15 to 20% of their customer base is online. So if they inject 20% of their budget on online communication cuz it’s a relevant connection point to meet your customers. The bottom line the type of communication depends on the kind of business. If your business is online the communication 2.0 will take more grown but if your business is offline, your communication will be mostly traditional. Kwatamag : Do you think companies will gain more if they follow the online tendency? If yes, tell us how? More and more, who will call high value customers that is urban connected people are found online. So it’s definitely the place to be. From the business perspective, going online is important. It can help you to have more exposure; you can connect with people, make great connections. But I’ll say it depends on the people you are targeting. For example, if you are selling pesticides, you will not meet a lot of famers online; you will instead meet them in the field, in villages. I will say it again you bring your business online depending on your activity and the people you are targeting. Kwatamag : Where you are working right now, how do you know you are on the right track on “wait-marketing “(that is communication at the right moment) and how do you know that the client is receptive? Today, within MTN in addition to the traditional media planning, we have what we call “occasion base marketing” that is to be at the right place, at the right moment with the right package at

the right occasion. It’s a journey with customers. We identify occasions, we determine needs and we come up with strategies to help connect with customer’s trough specific messages. Kwatamag : As a Senior Manager Brand & Communication, have you ever had the feeling you made a mistake on a campaign maybe lunched by you? At times you find yourself doing the right thing at the wrong moment. It’s obvious the result might be bad and considered a mistake. During my career at MTN it sometimes happened that I launched a campaign at the wrong moment and did not have the expected outcome. We learn from these situations. I might have made some mistakes but I learned a lot from them and it helped me to grow. Kwatamag : What do you think about unsuccessful campaigns? Do you know any? If yes, which? I will not mention any but I can say there are flops. For example there are some companies which were launched but had to close after 2 or 3 years. They may have launched their products at the wrong time or may not have targeted the right people; the bottom line is: they had to close their businesses. The thing is if you don’t analyze your market properly, you will likely fail. But I think we have to learn from these experiences. Kwatamag : As a specialist in marketing, can you give us tips or ideas to help ameliorate the branding of a company? The reputation or the e-reputation a company? I can’t say there is a …how can I put it? “Creamed pie” solution or that there is a universal solution that can be applied in every company and that it will make it successful. What I think is that, every business has its DNA, its products and a way the marketing has to be conducted. I think companies should approach marketing agencies; they will help them find the good positioning. As for me, I can’t say I have a solution to share but I will say those who need help should come to me; we will talk and together will find solutions. We thank you for your time and thank you for the interview. Thank you KWATA Magazine TEAM KWATA Septembre -Octobre 2017 • www.kwatamag.com


“je ne suis pas vraiment passionnée de comédie”

RUBY Elle fait rire les gens depuis la toile et dit être satisfaite pour cette mission qu’elle s’est assignée. Pourtant GHISLAINE YVONNE AKONO ou simplement Ruby “La petite femme forte» comme elle aime bien se surnommer, n’avait jamais calculé cette trajectoire d’elle. Elle en profite d’ailleurs entre deux rendez-vous pour en dire un peu plus sur sa carrière puisée dans l’univers virtuel.

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INTERVIEW RUBY COMEDIENNE Kwatamag : Qui est Ruby ? Ruby c’est la petite femme forte. Je suis actrice et créatrice de la série web «collocation entre filles». C’est à travers plusieurs de mes vidéos sur le web que je me suis faite connaitre. Kwatamag Comment arrives-tu dans l’univers de la comédie ? J’ai commencé avec une série sur le net qui s’appelle «les aventures kamoises». Mais le personnage Ruby lui, a été dévoilé plus tard avec «collocation entre filles». Et parce que les attentes de cette série ci étaient longues, j’ai décidé de faire des vidéos en parallèle, histoire d’animer ma page. Kwatamag : Est-ce important pour toi de faire rire les gens ? Oui. Pour moi c’est important de faire rire des gens, parce que je me suis rendue compte que même si je n’étais pas drôle, mes vidéos faisaient du bien à pas mal de personnes. Il y’a des gens qui passent des journées difficiles... C’est comme ce gabonais qui m’a récemment écrit pour me faire comprendre que mes vidéos l’ont beaucoup aidé durant sa thérapie en Tunisie. Du coup je me rends compte que même si je le fais simplement, il y a bien sûr des gens à qui cela fait du bien. Kwatamag : d’où t’es venu cette idée d’utiliser le net comme arme du rire ? Ça n’a pas été fait de façon calculée. Je n’ai pas fait de casting ou je ne suis passée par la télé ; je me suis levée un matin et j’ai posté une vidéo qui a fait un buzz et c’est parti aussi simplement que ça. Kwatamag : Et le stand-up tu y penses souvent ? Vu que peu de femmes s’y retrouvent dedans. Oui ! On m’en a déjà proposé et j’en ai déjà fait deux. Un à la Cigale et l’autre à la Boule Noire. Je faisais en principe les premières parties de Locko et Lady Ponce, deux artistes camerounais. Maintenant est ce que je dois continuer ? Je ne sais pas, parce qu’il faut savoir que je ne suis pas vraiment passionnée de comédie. Je me préfère en tant qu’actrice. Je me sens plus à l’aise derrière

une caméra que devant un public. Je connais bien de femmes qui sont drôles mais qui sont certainement peur du ridicule, honte de déformer leur visage. Mais je pense que les femmes pourraient s’y intéresser, si elles avaient une image de ce métier. Kwatamag : Avant chacune de tes productions comment procèdes tu ? Tu fais des enquêtes ou autres? Déballe-nous ta cuisine interne. Je me mets au parfum de l’actualité et jamais je ne me base sur ma vie privée, même quand j’ai des problèmes de cœur ou que je ne me sente pas bien. C’est vrai qu’il y’a pas mal d’histoires qui se racontent et qui m’inspirent, mais jamais je n’ai eu recours à un ingrédient précis. Il faut que je joue aussi beaucoup dans la spontanéité ; c’est comme là maintenant il y a une idée qui est en train de traverser la tête. Quand ça m’arrive, je prends une caméra et hop ! Kwatamag : Aujourd’hui es-tu satisfaite de ton travail ? Oui bien évidemment. De toutes les façons qui n’aime pas la reconnaissance ? Moi ça m’arrive souvent que dans la rue, les gens m’interpellent pour me dire combien ils aiment ce que je fais. Donc bien sûr que je suis satisfaite, maintenant le meilleur reste à venir. Kwatamag : Des projets pour le théâtre ? Pas pour le moment, mais dans le cinéma oui, notamment avec la série web «collocation entre filles» qui est rendue à sa 3eme saison. Que ce soit au niveau du jeu d’acteur ou du côté des techniciens, il faut dire que nous avons beaucoup bossé au Cameroun ou ici en France FIDÈLE NTOOGUE

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“bimstr... c’est comme une secte ”

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INTERVIEW BIMSTR Ils ont #237RAISONSDEXCELLER, mais surtout, ils sont passionnés par ce qu’ils font ! Eux, c’est Anicet Nemani, Jack Napier, Akouté Ramses, Stephanie…Des membres de BIMSTR (Be In Music Street) ; un média virtuel qui prend de plus en plus de grade dans le paysage musical camerounais. Nous les avons rencontré et eux…ils se sont livrés à nous ! Kwatamag : Qui se cache derrière Bimstr ? Anicet Nemani : C’est une jeune équipe constituée de camerounais et d’un béninois ; j’aime toujours marquer ce temps d’arrêt pour exprimer mon respect vis-à-vis de ce béninois-là qui met de son temps et son énergie sur ce projet depuis 2 ans, avec comme il le dit, l’envie de réaliser quelque chose de grand pour l’Afrique. Donc dans cette équipe de Bimstr, on retrouve des ingénieurs en informatique, des designers, des comptables… c’est un ensemble de tout. Les visages qu’on connait : il y a moi parce que je fais souvent des LIVES; Akouté Ramses qui est constamment sur le terrain et Jack Napier parce qu’il est à la base rappeur et il est connu du milieu urbain. Les autres, on peut dire que l’ombre leur va plutôt bien (rires).

Kwatamag : Ca veut dire qu’à l’heure actuelle, Bimtr nourrit son homme ! Anicet Nemani : La question-là arrive tout le temps ; je me suis même dit que c’était contenu dans ce protocole d’interview. Mais contrairement à ce que les gens pensent, nous ne gagnons pas encore de sous. Je me moque même souvent des membres, parce que c’est comme une secte – une fois dedans, au lieu de gagner, tu dépenses plutôt. On ne pense pas en premier aux sous sur ce projet. Nous avons des objectifs assez clairs qu’on aimerait atteindre. Mais je rappelle aussi que c’est le côté financier qui détruit aussi plein de projets. L’argent on peut le gagner sur des projets qui n’ont rien à voir avec la musique, parce qu’on a quand même une grande équipe avec de bonnes compétences diverses.

Kwatamag : Pourquoi créer un média virtuel et non traditionnel ? Anicet Nemani : Disons qu’à la base c’est partie de rien ; des jeunes passionnés qui se sont mis ensemble. A la base même c’était un groupe whatsApp au sein duquel des jeunes passionnés échangeaient ; c’était du rap français et ce qui est fait du côté des États-Unis. Après on est passé sur facebook, on a suivi la tendance et c’est devenu une idéologie. Kwatamag : Une agence digitale à votre actif aussi, pourquoi ? Anicet Nemani : On a voulu rendre officiel et sérieux ce que nous faisons. On a créé l’association Bimtr ; mais vu qu’on avançait, il y avait pas mal de choses intéressantes -on s’est dit qu’avec autant de compétences, il serait dommage de pas mettre ca au service des autres et gagner aussi un peu de sous.

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Kwatamag : 67 K personnes qui like votre page facebook, c’est quand même pas rien ! Alors est-ce que vous êtes satisfaits du service rendu aujourd’hui au travers de Bimstr ? Jack Napier : Nous sommes contents mais pas satisfaits ; et je pense que même le public est dans cet état d’esprit là. Il est content d’avoir une nouvelle plateforme qui le rapproche de la culture musicale camerounaise. Mais comme avec tout produit, il ya toujours de l’amélioration possible. Nous ce qu’on essaie déjà de faire, c’est d’être réactif, d’apporter la meilleure qualité possible dans un temps qui reste raisonnable et dans l’objectif qu’on se fixe, c’est-à-dire ramener l’information et la musique dans les foyers dans des délais raisonnables, qui rentrent toujours dans le caractère de l’exclusivité.

Anicet Nemani : Jack avait raison tout à l’heure quand il parlait de délais. Je n’ai pas souvent les mêmes objectifs que les designers, mais j’ai le souci de la réactivité, de l’exclusivité et puis côté com’ on comprend que ce n’est pas toujours l’image la mieux traitée qui a un plus grand écho. Donc je peux être parfois en train de sortir quelque chose qui ne puisse plaire aux designers.

Kwatamag : Vous éprouvez peut-être des difficultés souvent avant chaque production ? Jack Napier : Au niveau de la production de contenu, c’est surtout les délais qui sont difficiles à tenir. Prendre du contenu dehors, le traiter en gardant son côté frais et original.

Kwatamag : Et ca se passe comment ? Anicet Nemani : (Rires) D’après moi, ce qui fait notre différence, c’est justement ce côté décalé là de Bimstr avec la façon Kamer, le topo qu’on utilise pour nos publications. Beaucoup de camerounais ont découvert la touche humoristique Bimstr à travers la rubrique THE VIEWS, l’émission satirique. Il ya aussi la régularité – poster 10 ou 11 vidéos chaque jours, c’est quand même du travail, sans compter les simple postes écrits. Il ya aussi le côté Entertainment que nous avons ramené. Mais de façon globale, je dirais, le sérieux et le professionnalisme.

Akouté Ramses : Moi c’est surtout la ponctualité des organisateurs ! C’est-à-dire que moi je suis toujours très à l’heure dans leurs propres évènements contrairement à eux. Et je dois rester là à attendre longtemps avant qu’ils ne débutent réellement. Parce qu’il faut quand même précisé que Bimstr c’est 237 RAISONS D’EXCELLER.

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Kwatamag : Avant vous il ya eu beaucoup de médias virtuels qui ont connu une grande notoriété quand même, mais qui sont en bernes aujourd’hui. Vous quels sont les armes que vous comptez utiliser pour vous maintenir au top aujourd’hui et demain? Anicet Nemani : La com’ (rires)


INTERVIEW BIMSTR Anicet Nemani : Ca montre au moins qu’on avance – On ne secoue qu’un arbre qui a des fruits ! Nous nous sommes donnés pour objectif, de rester silencieux face à toutes les attaques qui ne sont pas constructives. Par contre nous lisons toutes les critiques constructives. Même si on ne se manifeste pas, on les prend en considération.

Kwatamag : Parlons du sponsoring ; sur Bimstr ca fonctionne comment ? Stéphanie : Nous commençons par un repérage ; ensuite une fois posté sur la page, on voit un peu l’engouement du public face au post. Si ca arrive à un certain quota, alors nous contactons l’artiste. Les critères dépendent entres autres des partages, des likes. Bref, ca peut être tout et n’importe quoi. Anicet Nemani : Aujourd’hui quand même nous recevons pas mal de clips contrairement à avant où c’est nous qui allions vers les artistes. Mais ce qu’il faut dire sur le sponsoring c’est que des années avant, Bimstr a sponsorisé des artistes à ses frais et artistes et managers ayant vu la différence, ils ont commencé à venir vers nous. Et nous faisons toujours tout pour envoyer les preuves du sponsoring qui est d’ailleurs entièrement reversés chez Facebook. Kwatamag : Comment vous parvenez à gérer les bad-Buzz ? Parce que depuis quelques temps quand même Bimstr subit les foudres de plus d’un sur la toile !

Kwatamag : D’où viennent ces hashtags qui font la fieté de Bimstr? AnicetNemani #NefaitesPasDansLaSorecellerie c’était pour critiquer ceux là qui apprécient une vidéo mais refusent de la partager. C’est à sa suite qui vient #PatagerQuandCestBien. #237Raisonsdexceller qui a été parodié par plusieurs aujourd’hui, est une idée de Jack. On avait fait il ya un an, un teaser pour annoncer les différents concepts qu’on voulait ramener sur facebook. Tout le monde avait fait le relais sur sa page et Jack lui c’était avec ce Hashtag. Je l’ai «inboxer» à l’instant pour lui faire comprendre que voilà le slogan qu’il fallait pour Bimstr. Ca pouvait mourir comme ca sur un poste (rires) Jack Napier : (Rires) Le grand boss ici présent a eu la vision ! C’est bien d’avoir à ses côtés quelqu’un qui sait faire le tri entre les bonnes idées du reste ; savoir ce qui pourrait marcher dans le sens de la ligne éditoriale, même si certains trouvent que nous n’avons pas de ligne éditoriale (rires). Ce n’est pas de l’ATALAKU parce qu’il est là. Je pense que tous les medias qui ont émergé à un moment, ont eu un visionnaire pour porter ce projet là. Kwatamag : Quels sont vos projets ? Anicet Nemani : Améliorer le site mobile, puis on hésite entre la version pc, l’application mobile sur IOS. Nous avons aussi en vue de créer une chaine TV Bimstr.

FIDÈLE NTOOGUE

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LE MOOD DE FIFY

“BRENDA B. LA CHEVRE BROUTE LA OU ELLE EST ATTACHÉE”

V

oilà c’est dehors - et pour une fois mes kwatapeeps, nous ne parlerons pas de musique. Peut-être juste un tout petit peu ? En tout cas, voici le topo : Notre Brenda Anastasie Biya, fille du grand Nkukuma national, a composé l’ENAM ! En temps normal ça devrait être une bonne nouvelle non ? Dans certaines familles, on aurait même déjà organisé une grande fête pour la circonstance ! Pourtant sur la toile commère, les langues se délient. Les insultent se baladent. L’insolence (oui vis à vis de la fille du président de la république quand même !) se matérialise de plus en plus. Non mais ce n’est pas forcément «un cadeau empoisonné»! Oui c’est vrai quand même que dans un de ces anciens tweets, la «minganette» nous avait quand même un peu effrayés ? Quand elle disait : papa m’a dit que je vais devenir présidente de la république. Je puis vous dire qu’à un bémol près, c’était bel et bien ses dires ! Non mais ce que je voudrais que vous sachiez c’est que cette nouvelle a du bon, notamment pour les camarades de promotion de Brenda : - Les cours seront dispensés avec beaucoup plus de sérieux - L’intégration se fera plus que très rapidement - Les rappels tomberont bien vite. - Les gorilles partout. Eh oui ! Dans tout le campus – jusqu’aux chiottes! Reste à savoir si les enseignants ne seraient pas quelques gorilles appelés à d’autres fonctions ! Mais tout ceci ne sera certainement pas fait de façon impartiale. Vu qu’un enseignant ne pourra quand même pas se donner le pouvoir de gronder la fille du président de la république ! Ah ça non hein ? Vous

imaginez la suite ? Il s’agit quand même de Brenda Anastasie fille de Paul Barthélémy Biya ! Certains comme Roméo Dika ont très vite compris d’ailleurs qu’il faille bien caresser (façon de parler) la petite sur la toile pour être bien vu. On dirait même à la lecture de ses réponses aux tweets de la jeune «yoryette», que l’ex-ndolo de Chantale Ayissi était déjà en train de pactiser avec Dieu Himself, pour son salut! Moi je dis ça et je passe quand même comme un taxi plein hein ? Sinon je voulais qu’on applaudisse une fois de plus ce virage à 180 degrés de la Brenda - elle qui nous a tellement semblé quelque peu déstabilisée ? Déséquilibrée mentalement ? Juste pour dire que je ne sais comment qualifier ses anciens comportements sur les réseaux sociaux – C’est vrai qu’aujourd’hui elle semble être une autre personne et c’est tant mieux ! Certainement que les parents se sont dit qu’il vaut mieux la garder tout prêt pour avoir un œil sur elle. Huuuum. Je vous le dis : avoir «flop les dos» là est une lourde charge aussi hein ? En tout cas, comme on la sait bonne «njokayeuse» là, espérons qu’elle ne tombera pas sur un de ces marchands de rêves à la con du bled là. Il va falloir mettre les garde-fous ! Bon pour les gros haters là, souffrez encore plus, car Junior le frère de Brenda se présente aussi à l’ENAM hein ? Là alors hein ? A la place des surveillants, je m’assois et je compose même seulement pour le petit. Pardon j’ai même dit quoi ? Je passe pardon comme un taxi plein. Mes kwatapeeps on se relit une autre fois oooooh. Besoin de me cacher un peu. A plus les kongossistes virtuels. FIDÈLE NTOOGUE

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HI-TECH

LA GUERRE DES SMARTPHONES: LES GEANTS NE SE SONT PAS LAISSÉS FAIRE EN 2017

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e 12 septembre dernier, Apple nous a révélé ses nouveaux bébés en matière de téléphone portable - de quoi casser ma tirelire et laisser mon « tchoronko » actuel. Toujours avec des designs hors du commun et une superbe ergonomie, le iPhone X et le iPhone 8 sont venus dire au Samsung Galaxy S8 (oui celuilà même qui est considéré comme la référence du téléphone mobile en 2017) que Apple n’est pas sortie de la course. Mais dans cette petite guéguerre qui existe entre les pros iPhone (Cristiano Ronaldo) et les pros Samsung (Messi), je viens vous parler d’un petit bijou de technologie ; d’un outsider dans le monde de la

téléphonie mobile que les deux leaders regardent toujours d’un gros œil en faisant le « sissia » à mon gars sûr : Sony. Pas à cause de la PS4 hein, mais plutôt de ses nouvelles sorties de téléphones (Xperia XZ series) et en particulier de leurs appareils photo. Et oui oui, ce sont mes amis amoureux de l’image qui vont saliver comme moi devant mamie makala quand elle lance déjà mes beignets. Sans vouloir remplacer les caméras high-techs du moment, les Xperia XZ series disposent tout de même d’une caméra avec un capteur baptisé Motion Eye de 19MP, et capable d’enregistrer des vidéos à 960 image par secondes. Concrètement, l’application photo de Sony permet de prendre des vidéos au ralenti durant un très court instant avec la fonction super slow motion (mode ralenti) et fait de ces smartphones seuls smartphones au monde avec cette caractéristique. Un « ntong » monumental je vous jure. En plus de cela Sony a intégré une application dédiée à la création 3D : 3D Creator. Cette application permet de scanner en trois dimensions un objet ou un visage et d’en faire à peu près n’importe quoi. Vous pourrez créer un avatar plus ou moins réaliste de vous en scannant votre visage en 3D et ensuite partager des contenus avec vos amis comme des vidéos dans lesquelles vos avatars prennent vie. Dommage qu’on ne puisse pas lui faire danser « coller la petite ». Vous pourrez aussi imprimer en 3D ces scans, même si le rendu jusqu’à présent doit être encore à améliorer. NEMS

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FOOTBALL

AMERICAIN

LOIC NDEMA : LE LION DU FOOTBALL AMERICAIN

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SPORT FOOTBALL AMERICAIN

UN LION A LA CONQUETE DU TROPHET DU CHAMPIONAT DU ROYAUME UNIS DE FOOTBALL AMERICAIN Son premier sport était le football, mais LOIC NDEMA KAMTA (26 ans) s’est vite pris de passion pour le football américain. Une passion qu’il transmet aujourd’hui aux ‘’ LONDON OLYMPIANS’’, avec pour objectif de remporter le championnat du Royaume-Uni au terme de la saison 2018-2019.

N

é le 17 Août 1990 dans la capitale économique du Cameroun, c’est à l’âge de 8ans que le petit loïc s’envole pour la France avec la ferme intention de continuer ses études. Il commence très vite à jouer au football. Alors qu’il n’a que 16 ans et décide de continuer ses études universitaires à Londres en 2010, avec le football américain comme sport en option : le choix a été très vite fait. Il a perfectionné et appris certaines règles du football américain en jouant a Madden 12 (c’est un jeu vidéo de sport (football américain) sorti en 2011 sur Xbox 360, PlayStation 3, Nintendo Wii et PSP.)

Il joue deux ans pour le club de son université et en 2014 il intègre la ligue de football britannique. Il évolue actuellement pour le club le plus titré du championnat du Royaume-Uni LONDON OLYMPIANS au Poste LB (LINEBACKER). Il est promu à la division principale avec son club actuel et a joué en division 1 en 2017. La prochaine saison s’annonce très rude pour notre LOÏC National, il bosse très dur pour cela et compte bien remporter le championnat face aux meilleures équipes de grande Bretagne. Souhaitons-lui bonne chance. PRINCE

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