Le Musée Olympique rouvre ses portes
Shopping
dans l’incroyable Boutique du Lausanne Palace & Spa
Vendanges
au Clos du Beau Virage
Des étoiles au Palace:
Thomas Dutronc Pierre Keller Eric Vigié
oyster perpe tual day-d ate ii in pl atinum
Lausanne 1, Rue de Bourg | bucherer.com
sommaire / contents 5 Editorial Jean-Jacques Gauer Les Etoiles du Palace / Stars of the Palace 8 Thomas Dutronc 10 Pierre Keller 12 Eric Vigié Le Lausanne Palace 16 Nouvelles suites et chambres avec la gouvernante
New suites and rooms with the head housekeeper Catriona Murtagh-Dias
22 L’extraordinaire est leur métier. / The “events” team: extraordinary is their job
Murielle Häberli
24 Rendre service, par métier et par caractère / Being of service, by vocation and character
Juan Justo
Restaurants & Bars 28 Les talents des cuisines d’Edgard Bovier / The talented Chefs of Edgard Bovier
Edgard Bovier
31 Le retour du chef prodigue / Return of the prodigal Chef
Florence Porignon
34 Ecouter six chefs, se régaler six fois / Listen to six Chefs feasting six times over
Arnaud Hugon /Julien Ostertag/Antonin Guex/Julien Martineau Steve Kuonen /Kohji Imai
38 Bâtir une cave du monde, riche et équilibrée / Assembling a rich and balanced wine cellar?
Florent Bzik
42 Toutes les raisons qui mènent aux bars du Palace
All the reasons that lead you to the bars of the Palace Laurent Boulc’h
Passion 46 La passion d’Edgard Bovier / Edgard Bovier’s passion CBE Concept Spa 48 ... une année s’est envolée... déjà...! / One year has gone by…. Already…!
Emeline Gauer-Seiler
52 “Nous prenons le temps pour chacun de nos hôtes” / “We take the time for each of our clients”
Delphine Hammel
55 Cures ayurvédiques ? Un passeport santé millénaire
Ayurvedic treatments? A millennia of health practice Nicolas Baillet
60 Les ateliers Santé Cuisine et Bien-être / Health and wellness cooking workshops
Myriam Roosens Hussein
Boutique & Shopping 64 Une malle aux trésors à nulle autre pareille / A treasure chest like none other
Alexandre Glat-Baychon
Le Château d’Ouchy 70 Sur le même rivage, votre séjour a deux visages / On a single shore, your visit has two sides
Pablo Pizarro
Evénements / Events 74 Au Clos du Beau Virage : ce n’est pas la taille qui compte
At the Clos du Beau Virage : it is not the size that matters
77 Découvrir la planète olympique / Discover the Olympic world
Francis Gabet – Directeur du Musée Olympique / Director of the Olympic Museum
80 Agenda Editeur : La Manufacture Suisse de Magazines • Directeur de la Publication : Philippe Rotily • philippe.rotily@lamanufacturesuisse.ch • Editeur délégué : Patrick Vicard • patrick vicard@lamanufacturesuisse.ch • Studio & Production : Marie-Rose Farguell • studio@lamanufacturesuisse.ch • Rédaction : Pierre Varrod • pierre.varrod@lamanufacturesuisse.ch • Traductions : Tersilla Mancini • tersilla.mancini@gmail.com Comité éditorial : Jean-Jacques Gauer, Directeur Général, Emeline Gauer-Seiler, Directrice CBE Concept Spa, Carole Delamuraz, Directrice Communication (carole.delamuraz@lausanne-palace.ch) La Manufacture Suisse de Magazines • Avenue de la Gare 20 • CH-1003 Lausanne • Tél : +41 (0) 21 32110 09 • contact@lamanufacturesuisse.ch • www.lamanufacturesuisse.ch • Droit de reproduction réservé, toute reproduction même partielle est strictement interdite et soumise à l’autorisation écrite de l’auteur • Crédits : Le Lausanne Palace & SPA (www.lausanne-palace.com) • Lausanne Tourisme (www.lausannetourisme.ch) • Musée Olympique (www.olympic.org/fr/le-musee-olympique) • Oscar Ribes (www.oscarribes.ch) • Agence PAF Pascal Forney (www.pafdesign.ch) • Photo Thomas Dutronc : Campagne Parfum Cerruti, crédit photo: Yann Orhan. • Eric Vigié, crédit photo: Marc Vanappelghem.
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Lausanne - 6, rue de Bourg - 021 320 55 44
Nouvelle Collection
Editorial
Construire notre avenir, investir chaque année Lieu de vies et d’accueil le Lausanne Palace & Spa se renouvelle et s’adapte en permanence. Année après année dans le respect et l’harmonie de ce qui précède et suivra. En première ligne, les chambres et les suites où le programme de rénovation est tenu : les dessins des architectes d’intérieur deviennent des réalisations concrètes. Si belles à l’œil, si douces au doigt. Pour mieux choisir entre deux matières, rien de tel que de fermer les yeux parfois, chaque détail compte. Chaque détail compte ? Pas seulement dans les chambres. Le plaisir de prendre son petit-déjeuner au Côté Jardin s’est renouvelé avec sa nouvelle cuisine ouverte. De même, la Brasserie s’est refaite une beauté ainsi que le restaurant du Château d’Ouchy. Dans la coulisse du confort, des investissements techniques ont également été entrepris. Moins spectaculaires mais stratégiques ils assurent l’évolutivité de notre offre : sécurité active, énergie verte, régulation de la chaleur, douceur de la lumière et autres perfectionnements de l’ambiance perçue. Satisfaire et surprendre. Le Palace continuera à évoluer pour la satisfaction de nos clients. Jolie manière de construire l’avenir et établir la confiance dans un environnement en perpétuel mouvement. Jean-Jacques Gauer
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A 200 mètres du Lausanne-Palace
Le Rêve à l’état pur ! Pour commander vos chocolats par Internet : www.chocolatsblondel.ch
Rue de Bourg 5 - 1003 Lausanne Tél. 021 323 44 74 E-mail : blondel@chocolatsblondel.ch
Editorial
Building our future, investing every year A place in which to live and entertain, the Lausanne Palace renews and adapts constantly. With every passing year, respectful and attuned to what came before and what is yet to pass. First priority: rooms and suites where the renovation schedule is maintained: sketches of interior designers become tangible. So pleasing to the eye, so soft to the touch. To choose the best of two fabrics, nothing like closing your eyes sometimes, every detail counts. Every detail counts? Not only in the rooms. The joy of having breakfast at CotÊ Jardin is revived with its new open kitchen. Also, the Brasserie underwent a makeover, just like the restaurant of the Chateau d’Ouchy. Besides comfort, technical investments were also made. Less spectacular but strategic, they ensure the adaptability of our offer: active security, green energy, heat regulation, soft lighting and other perfections to the perceptible ambiance. To satisfy and amaze. The Palace will continue to evolve for the benefit of our clients. A lovely way of building a future and garner trust in a continuously dynamic environment. Jean-Jacques Gauer
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’ambiance d’une tournée est assez particulière : vous vous réveillez un matin provençal, le lendemain suisse… Ce n’est pas l’étranger ; pourtant, nous sommes “ailleurs”. Il y a d’abord le côté incroyablement international de la Suisse, évident même quand on va jouer dans les montagnes. J’admire ce paradoxe unique : je ne suis pas sûr qu’existe un autre pays capable de s’ouvrir au monde tout en maintenant intactes ses particularités – sa démocratie participative, par exemple. Est-ce un cliché, une réalité ? Je retrouve des racines de gentillesse et de calme, qui forment peut-être le socle solide de ce côté civique qui manque aux Français ; à cet égard Londres est plus proche de Lausanne que de Paris. Le public est de qualité, les gens raffinés, et je trouve les filles suisses très jolies ! Il se passe aussi des choses troublantes ici ! Au Festival Paléo, notre violon a explosé sur scène et un punk, au troisième rang, connaissait toutes mes chansons par cœur !” “Mon père logeait au Lausanne Palace pour un film de Chabrol tourné en 2000, tout près. Je suis venu le voir, j’ai sympathisé avec Jean-Jacques Gauer et j’ai improvisé quelques sessions avec Docteur Gabs,
pianiste virtuose qui animait le Habana. Il m’a ensuite invité à un de ses concerts en Belgique. J’associe l’ambiance – cosmopolite, hors du temps – des palaces à mon père, que je suivais enfant, avec Serge Gainsbourg. Plus tard, je suis passé au Chat Noir, et Jean-Jacques Gauer me donnait une chambre immense. Sa générosité m’impressionne, et plus encore qu’il réussisse à être bon vivant et en même temps à exceller professionnellement. Chaque fois que je viens, je le préviens. Avec mon violoniste – qui enseignait à Lausanne – et mon ami bassiste Marcello Giuliani – qui joue avec Erik Truffaz et habite à trente mètres du Lausanne Palace – nous avons vécu des dégustations improvisées dans la cave : moments mythiques, l’espace d’une soirée, être millionnaire !”
Le Lausanne Palace est ma référence parmi tous les hôtels que je connais. J’y ai fêté mon anniversaire.
“Le Lausanne Palace est ma référence parmi tous les hôtels que je connais. J’y ai fêté mon anniversaire. Ah, la baignoire jacuzzi deux places. Appuyer sur un bouton, tout marche ! Nager, se faire masser. Une nuit, avec mon régisseur, nous avons commandé des clubs-sandwichs à quatre heures du matin. Excitant et reposant à la fois… »
Gypsy at the Palace “The mood of a tour is fairly special: you wake up one morning in Provence, the next in Switzerland… It isn’t foreign; and yet, we are “elsewhere”. First, there is the incredibly international side of Switzerland, which is obvious even when we play in the mountains. I admire this unique paradox: I am not sure there exists another country able to open up to the world while maintaining its peculiarities intact – its participative democracy, for example. Is it a cliché, or reality? I find roots of gentleness and calm, that form perhaps the solid base of this civic sentiment the French lack; in this regard London is closer to Lausanne than Paris. A knowledgeable audience, very refined people and I find Swiss girls very pretty too! Strange things happen here! At Paleo Festival, our violin exploded on stage and a punk, on the third row, knew all my songs by heart!”. “My father stayed at the Lausanne Palace in 2000 for a Chabrol film, closeby. I came to see him, I sympathized with Jean-Jacques Gauer and I improvised a few sessions with Docteur Gabs, piano virtuoso
who was playing at the Habana. He then invited me to one of his concerts in Belgium. I associate the atmosphere – cosmopolite, timeless – of my father’s palaces, whom I followed as a child, to Serge Gainsbourg. Later, I played at the Chat Noir, and Jean-Jacques Gauer gave me a huge room. His generosity impresses me, and even more that he manages to be bon vivant and at the same time excel professionally. Every time I come back, I let him know. With my violinist – who used to teach in Lausanne – and my bassist friend – Marcello Guiliani – who plays with Erik Truffaz and lives thirty meters from the Lausanne Palace – we have experienced improvised tastings in the cellar: legendary times. For the space of an evening, to be a millionaire! “The Lausanne Palace is my reference among the hotels I know. I celebrated my birthday here. Ah, the double Jacuzzi tub. Press a button, everything works! Swim, be massaged. One night, with my stage manager, we ordered club sandwiches at four in the morning. Exciting and restful at the same time…”
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’arrive de Tokyo et Beijing. Je repars à Shanghai dans deux semaines, dans quatre à Istanbul, dans neuf à Hong Kong ; ensuite : Bangkok. Je suis un retraité. Voilà… (rire). Il y a deux ans et demi, je dirigeais l’ECAL, l’École Cantonale d’Art de Lausanne : je parcourais la planète pour faire connaître cette magnifique institution. Aujourd’hui, je parcours la planète pour faire connaître le design suisse et les vins vaudois.” “La semaine dernière, je participais, à Beijing, à la promotion du design suisse (ingenious Switzerland). Poursuivre à temps très partiel ce que je faisais pour l’ECAL, aider de jeunes designers, quel plaisir ! Côté vins, c’est simple. Nous abandonnons la modestie calviniste et nous admettons que nous faisons des vins exceptionnels. J’ai emmené des vignerons vaudois à Tokyo, nous avons vécu des dégustations merveilleuses. Les résultats ne sont pas toujours immédiats, mais “100 % des gagnants ont tenté leur chance”. Alors, je réponds présent ; dans l’avion Beijing-Zurich, l’hôtesse est venue me voir : “Des Chinois veulent acheter des vins, que puis-je leur conseiller ?”. Je leur ai fait la liste, avec mon numéro de téléphone; je les emmènerai dans les vignobles. C’est compliqué, la vie ? Vous savez, je suis né entre Genève et Lausanne, nous avions un bout de vigne… Je respecte les vignerons. Que seraient nos coteaux sans les vignerons qui remontent la terre, refont les murs et plantent des ceps ?”
Pierre Keller. Retired “I just arrived from Tokyo and Beijing. I am leaving for Shanghai in two weeks, in four for Istanbul, in nine for Hong Kong, and then: Bangkok. I’m retired. Voila…(laughs). Two and half years ago I was at the head of the ECAL, the Lausanne Cantonal School of Art: I would travel the world to talk about this great institution. Today, I travel the globe to promote Swiss design and wines from Vaud.” “Last week, in Beijing, I participated in the promotion of Swiss design (Ingenious Switzerland). Continuing, on a very parttime basis, what I used to do for ECAL, help young designers, what fun! “ “On the wine side it’s simple. We abandon Calvinistic modesty and admit that we make exceptional wines. I took Vaudois winemakers to Tokyo, where we experienced some delectable tastings. The results are not always immediate, but “100% of the winners tried their luck”. So, I am always up for it; on the flight from Beijing to Zurich, the stewardess came to see me: “A few people from China want to buy wines, what should I recommend?” I made a list for them, accompanied by my phone number; I will take them on a tour of the vineyards. Life is complicated, isn’t it ?“ “You know, I was born between Geneva and Lausanne, we had a little vineyard… I respect winemakers. What would our lands be without the winegrowers who work the earth, rebuild the walls and plant the grape vines?” “It is six in the evening and you don’t know what to do? Come to the Lausanne Palace, you will find yourself amongst friends. And if no one is there yet, Jean-Jacques Gauer might be.
Aujourd’hui, je parcours la planète pour faire connaître le design suisse et les vins vaudois
“Il est six heures du soir et vous ne savez pas que faire. Venez au Lausanne Palace, vous trouverez des amis. Et si personne n’est arrivé, Jean-Jacques Gauer est peut-être là. L’endroit est un centre de gravité incontournable de la ville, même pour les Lausannois. On se sent bien, on mange bien, on est bien reçu. Le personnel est agréable, vous reconnaît. Il y a ce côté cordial, presque festif, incomparable. Au point que quand tout à l’heure, l’aéroport de Zurich m’a annoncé qu’on avait retrouvé mes valises, je leur ai répondu : Rapportez-les au Lausanne Palace”
The place is an inevitable gravitational center of the city, even for the locals. You feel good, you eat well and you are always welcome. The staff is nice, they recognize you. There is this cordial side, almost festive, incomparable. To the point that earlier today, when Zurich airport informed me they had found my luggage, I told them: Send it to the Lausanne Palace.”
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directeur de l’Opéra de Lausanne
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“Suis-je devenu Lausannois par hasard ?” as vraiment. Depuis l’âge de vingt ans, je vis d’art lyrique ; j’ai assuré la direction artistique, la direction de production, la direction générale adjointe de théâtres qui comptent parmi les plus grands du continent. Quand le moment est venu de voler de mes propres ailes et d’assumer la direction générale d’un grand opéra européen, pouvais-je résister au charme de Lausanne – “le plus petit des grands théâtres lyriques” ? Je suis heureux d’être devenu Lausannois en 2004 : ni tournant, ni hasard, c’était une suite de parcours logique, et Lausanne constitue un merveilleux point d’équilibre entre le sud et le nord de l’Europe.” “Notre nouvel espace scénique peut accueillir des productions plus ambitieuses qu’auparavant ; le public apprécie : le taux de vente pour le lyrique dépasse 90% ! Pour cette première saison, nous avons accueilli 45 000 personnes – face aux 130 000 habitants que compte la ville ! Les Lausannois intra-muros sont venus nombreux, les Vaudois plus encore”. Pour la présentation de la deuxième saison, les abonnés sont venus en nombre – quasiment un sur trois s’est déplacé. Mon ambition est d’innover sans perdre notre public. Diriger un opéra est évidemment un métier artistique, mais l’économie est clé ; en incluant
la Route Lyrique et le Festival d’Opera Avenches, le budget de l’art lyrique dans le canton frise les 18 millions de CHF – aux 13 millions de CHF de budget pour l’opéra proprement dit, s’ajoute l’orchestre de chambre, dont 75 services par an sont offerts par la ville et le canton. “Et le Lausanne Palace ? C’est le meilleur endroit, me semble-t-il, pour une première rencontre avec un mécène. Sa situation, son environnement et l’ambiance conviennent à ces situations subtiles et exigeantes.
J’ajoute enfin qu’à titre personnel le Lausanne Palace m’est nécessaire. Je suis membre du Spa, je m’y rends presque chaque jour de la semaine. À la fois discipline et plaisir, l’activité physique ouvre une brèche dans mon emploi du temps. J’ai souvent de longues journées – incluant des soirées conviviales mais prenantes. Passez 90 minutes au Spa : vous rechangez vos batteries pour le soir. J’ai la chance d’être à 7 minutes à pied : c’est quasiment un deuxième chez soi. Avec le temps, le Spa est même devenu un lieu de rencontre et de convivialité.”
Eric Vigié, director of the Lausanne Opera Did I become a “Lausannois” by chance ? Not really. Since the age of twenty, I have lived from lyrical arts; I ensured the artistic direction, production direction and joint general direction of theaters that are among the greatest on the continent. When the time came to fly of my own wings and take up the general direction of a great European opera, could I have resisted the charm of Lausanne – “the smallest of great lyrical theatres “? I am happy to have become a Lausannois in 2004: neither turning point nor happenstance, it was a logical continuation, and Lausanne is a wonderful balance between northern and southern Europe.” “Our new stage space can accommodate more ambitious productions than those previously held; the audience enjoys it: sales for lyrical events are over 90%! For this first season, we have welcomed 45’000 spectators – out of the city’s 130’000 residents! Innercity Lausannois have really come out in numbers, and other Vaudois even more so”.
After 90 minutes at the Spa: your batteries are recharged for the evening
For the presentation of the second season, subscribers came in droves – almost one out of three attended. My ambition is to innovate without losing our audience. Directing an opera is of course an artistic vocation, but finances are key; by including the “Route Lyrique” and Avenches Opera Festival, the budget for lyrical arts in the canton comes close to 18 million Swiss Francs – added to the 13 million Swiss Franc budget of the opera itself, is the Chamber Orchestra, of which 75 concerts a year are offered by the city and canton.” “And the Lausanne Palace? The best place, I find, for a first meeting with a sponsor, its location, its environment and ambiance suit these subtle and demanding situations. I would add that at a personal level the Lausanne Palace is essential to me. I am a member of the Spa, I go there almost every day of the week. Combining discipline and pleasure, physical activity provides me with a break in my schedule. I often have long days – including fun but tiring evenings. After 90 minutes at the Spa: your batteries are recharged for the evening. I am lucky to be only 7 minutes away by foot: it’s almost a second home. With time, the Spa has even become a meeting place full of conviviality.”
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BUCHERER 1888 Première expansion Les crises des années 30 ainsi que la Seconde Guerre mondiale n’ont ralenti que temporairement le succès de Bucherer. La firme lucernoise se développe, ouvre des succursales dans d’autres villes et sites touristiques de Suisse. Cette politique d’expansion et le choix de l’assortiment ont toujours pour principal objectif de répondre aux besoins d’une clientèle internationale et locale particulièrement exigeante. Les soldats américains stationnés en Europe durant la Seconde Guerre mondiale constituent un groupe de clients important. Ils furent nombreux à revenir en Europe après la guerre avec leurs familles et à passer par Lucerne pour acquérir une montre suisse chez Bucherer.
Les premières années
Implantation en Europe
C’est en 1888 que Carl F. Bucherer et son épouse Luise ouvrent une boutique d’ horlogerie et de bijouterie à Lucerne. A l’époque déjà, cette ville de Suisse centrale attire de nombreux visiteurs tant suisses qu’étrangers, si bien que le couple Bucherer voit sa clientèle très diversifiée s’accroître rapidement. Au début des années 20, Ernst et Carl Eduard, les deux fils de Carl F. Bucherer, intègrent l’entreprise familiale, après avoir longtemps séjourné à l’étranger, notamment en Europe, en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Grâce à leur solide expérience et à d’excellentes relations internationales, l’horloger Ernst et le joaillier Carl Eduard Bucherer contribuent à rendre l’entreprise encore plus prospère. Un succès qu’ils doivent au caractère exclusif de leur offre, à l’excellence du service à la clientèle et à de solides partenariats. Citons en particulier le partenariat fructueux noué entre Ernst Bucherer et Hans Wilsdorf, le fondateur de Rolex, un lien qui perdure encore aujourd’hui. La recherche de la perfection, la volonté d’innover et un esprit de pionnier sont les atouts communs à ces deux entrepre-
En 1977, la troisième génération de la famille Bucherer fait son entrée dans l’entreprise qui est alors florissante. Sous la direction de Jörg G. Bucherer, elle poursuit son expansion vers l’Autriche dans les années 80, puis vers l’Allemagne une dizaine d’années plus tard. Afin de diversifier sa clientèle, Bucherer reprend en 1989 le groupe Kurz, principalement présent aux centres villes et dans les centres commer-ciaux suisses, et en 2001 l’entreprise Swiss Lion AG qui vise une clientèle touristique. 2001 voit également le repositionnement de la marque de montres Carl F. Bucherer. Indépendante, l’entreprise perpétue la tradition horlogère instaurée en 1919 par la famille Bucherer et produit dans la manufacture Carl F. Bucherer de Sainte-Croix des montres qui se distinguent par une grande précision et une constante innovation.
neurs. En 1924, le joaillier Bucherer accueille dans son assortiment la marque de Hans Wilsdorf, encore peu connue à l’époque. Aujourd’hui, Rolex est l’une des marques de montres les plus réputées au monde et reste toujours le principal partenaire de la maison Bucherer.
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Leader dans l ’Europe germanophone Bucherer est aujourd’hui le plus grand détaillant de montres et de bijoux de l’Europe germanophone. L’entreprise dispose de 15 points de vente en Suisse, huit en Allemagne et un en Autriche. Forte de sa longue tradition, elle propose à sa clientèle internationale des créations de bijoux, le choix le plus vaste de montres Rolex et un large éventail de montres de luxe de marques renommées. En matière de bijoux, les vedettes de l’assortiment sont les célèbres gammes conçues et produites dans les ateliers de l’entreprise, telles que Lacrima by Bucherer, Cage by Bucherer, Pastello by Bucherer ou Dizzler by Bucherer, ainsi que des pièces uniques ornées de diamants de couleur naturelle particulièrement rares, de pierres de couleur exceptionnelles ou de perles de grande qualité.
Le plus grand magasin de montres du monde Tout au long de 125 ans d’une histoire mouvementée, l’entreprise a connu une incroyable évolution : la petite boutique de bijoux de Suisse centrale est devenue l’une des plus importantes sociétés d’horlogerie et de bijouterie d’Europe. En cette année anniversaire, Bucherer franchit une nouvelle étape en ouvrant au coeur de Paris le plus grand magasin de montres et de bijoux du monde. Une adresse prestigieuse où, dès le printemps 2013, Bucherer Palais Opéra offrira à sa clientèle, sur plus de 2000 m2, un vaste assortiment de précieux garde-temps des plus grandes marques ainsi que sa vaste compétence en matière de diamants.
Cementing European foundations In 1977 the third generation of the entrepreneurial family took over at the helm of the flourishing organization. Under the direction of Jörg G. Bucherer, the company expanded to Austria in the 1980s and, ten years later, to Germany. In order to reach its various customer segments more effectively, Bucherer took over the Kurz Group, located mainly in Swiss inner cities and shopping malls, in 1989 and, in 2001, Swiss Lion AG, whose main target group was tourists. The latter was also the year that saw the repositioning of the Carl F. Bucherer watch brand. This independent company has kept alive the Bucherer family’s watch-making tradition, first established in 1919, and today produces enormously innovative and precise timepieces in-house at its workshops in Ste-Croix in the French-speaking part of Switzerland.
Leading in German-speaking Europe
The early years In 1888 Carl F. Bucherer and his wife Luise opened a watch and jewelry store in Lucerne. Located in Central Switzerland, the town already attracted many visitors from home and abroad and the Bucherers soon had a diverse and rapidly growing clientele. In the early 1920s, Carl F. Bucherer’s sons, Ernst and Carl Eduard Bucherer, returned from extended travels abroad in Europe, South and Central America and joined the family firm. On the strength of their enormous experience and wide-reaching international network, Ernst (a watchmaker) and Carl Eduard (a goldsmith) took the company to even greater heights. Their recipe for success was an exclusive product range combined with outstanding customer service and solid partnerships. One particularly fruitful partnership, which has lasted to this day, was that entered into by Ernst Bucherer with Hans Wilsdorf, the founder of Rolex. The two entrepreneurs were mutually driven by their quest for perfection, the need to develop new products and a strong pioneering spirit. In 1924, Bucherer decided to include the then little-known watch brand in its range. Today, Rolex is one of the world’s most celebrated watch brands and remains the House of Bucherer’s most important partner.
Today Bucherer is German-speaking Europe’s biggest watch and jewelry retail chain. The company has 15 stores in Switzerland, eight in Germany and one in Austria. With a tradition going back many years, the House of Bucherer today offers its international clientele a range of products that includes jewelry creations, probably the largest choice of Rolex watches anywhere and a wide choice of luxury watches from other well-known brands. At the heart of the jewelry range are the well-known lines designed and produced in the company’s own workshops.
These include Lacrima by Bucherer, Cage by Bucherer, Pastello by Bucherer or Dizzler by Bucherer, as well as individual pieces made using very rare natural-colored diamonds, unusual colored gemstones or much-soughtafter pearls. In the course of an eventful 125-year history, the company has expanded from a small jewelry store in Central Switzerland into one of the leading players in the European watch and jewelry retail industry. In its jubilee year, the House of Bucherer takes another important step forward and is opening the world’s largest watch and jewelry store at the heart of Paris, on Boulevard des Capucines. From spring 2013, visitors will find a wide-ranging selection of fabulous timepieces from the world’s great watchmaking brands in the company’s new prime-location store with over 2000 sq.m of floor space.
Initial expansion The crisis-stricken 1930s and the Second World War were only temporary obstacles to Bucherer’s ongoing success. Reaching out from its base in Lucerne, the company soon opened branches in other towns and tourist resorts in Switzerland. All its growth and portfolio planning had a single focus: to satisfy the needs of a demanding local and international clientele. One particularly important segment comprised the American GIs stationed in Europe during the Second World War. Many of them returned to visit Europe with their families after the war, often stopping off in Lucerne to buy a Swiss watch at the Bucherer store.
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Visiter, au fil des étages, les chambres du Lausanne Palace avec sa cheffe gouvernante, Catriona Murtagh-Dias, c’est découvrir les paysages du Léman vus de plus en plus haut, c’est découvrir des chambres dotées d’un air de famille, mais toutes différentes, et c’est surtout être pris de l’envie d’abandonner son travail d’enquête pour plonger sur des lits qui promettent des nuits de rêve… 16
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uels sont les principes qui guident le Lausanne Palace & Spa, dans l’évolution actuelle de la décoration intérieure ? Ce que nous disent nos clients est clé. Ils apprécient qu’aucune chambre ne soit similaire à une autre. Pour ceux qui aiment retrouver “leur” chambre, nous mettons en mémoire leur séjour précédent et leur réservons leur chambre préférée. Certains ne font d’ailleurs leur choix qu’après avoir goûté plusieurs ambiances différentes au cours de plusieurs séjours. En fait, je crois que, par-delà leurs différences, il y a un air de famille commun à toutes nos chambres : ce sont toutes des havres de paix. Notre deuxième certitude : malgré l’évolution des goûts qui nous fait détester ce que nous avons adoré, certains clients restent attachés à des ambiances que j’appellerai plus traditionnelles. Nous respectons ces goûts : après tout, la fidélité n’est pas un défaut ; nous cherchons à offrir un espace qui ne se contente pas d’être confortable, immense et splendide selon le goût du jour, mais qui soit aussi perçu comme accueillant par notre client. Nous conservons donc, pour certaines chambres, une esthétique moins épurée que la tendance actuelle le veut. Nous maintenons alors une épaisse moquette au sol, nous remplissons l’espace plus que dans une suite très contemporaine, et nous conservons des meubles aux façades plus travaillées que dans l’esprit actuel. Mais certains compromis audacieux que nous tentons entre les différents goûts apportent une troisième solution au débat des Anciens et des Modernes : une cheminée en marbre blanc surmontée d’une belle télé à écran plat… Notre troisième certitude : l’extrême qualité des matières et des matériaux que nous employons compte énormément, bien sûr, mais cette exigence de qualité s’impose autant dans ce qui ne
se voit pas que dans ce qui se voit – autant dans les éléments techniques que dans les aspects purement décoratifs. L’œil est important, il jauge les harmonies de couleurs et les matières, mais l’œil n’est pas seul. Ceux de nos clients qui s’expriment sur ces aspects nous disent qu’ils apprécient le son mat d’une porte de bois plein, l’équilibre fermeté-souplesse de leur invisible sommier, la fluidité d’une laque ou d’un verre de Murano sous les doigts.
Si je visite des chambres qui ont fait l’objet de cette campagne de rénovation, quelles seront les différences notables ? Je vous le disais à l’instant, vous remarquerez tout de suite que vous marchez sur du bois : un beau parquet a remplacé la moquette. Selon les chambres, vous marcherez sur des essences de bois différentes. Et sur chaque terrasse, vous trouverez un bois en harmonie avec l’intérieur ; de même pour les chaises et les tables des terrasses : leur matière est une résine qui ressemble au bois de l’intérieur. La literie reste cette belle literie qui nous permet de choyer nos clients même quand ils rêvent : l’édredon est fourni en double pour que Pierre puisse tirer dessus dans la nuit sans démunir Marie. Dans la salle de bains, les vasques sont très fines ; de plus, elles sont faciles d’entretien… Désormais, le minibar est gratuit : chacun peut puiser son coca ou sa bière parmi les multiples boissons proposées. Désormais aussi, des machines à café complètent l’éventail des plaisirs à boire. A ce jour, cinquante chambres ont déjà été rénovées, étape par étape ; tout aura été refait en cinq ans, en respectant des styles différents : au bout du chemin, le Lausanne Palace sera “ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre”.
Rénover sans déranger Le défi est de taille : réaliser les travaux sans déranger les hôtes du Palace. Aucun de nos cinq sens ne doit être affecté par les opérations en cours. L’ouïe, bien sûr, car les oreilles n’ont pas de paupières. Donc : ni bruits de perceuses, ni coups de marteau, ni ponceuses. Comment faire ? La responsabilité en revient aux équipes chargées de la décoration intérieure : elles tiennent compte de cette contrainte dès la conception du futur look des chambres. Après l’ouïe, vient l’odorat (difficile de fermer son nez). Donc : ni odeur de peinture, ni odeurs d’enduits en cours de séchage. La responsabilité en revient aux équipes techniques chargées des choix de matériaux. Les progrès sont tels qu’aujourd’hui une chambre qui vient d’être rénovée peut être donnée à un client dès le lendemain des travaux : aucune odeur ne sera perceptible, si ce n’est “l’odeur du neuf”, i.e. l’odeur de ce qui n’a jamais servi. La vue et le toucher, enfin : quand une chambre est en cours de rénovation, les voisines sont “fermées” : ainsi, personne ne se trouvera, en sortant de l’ascenseur, nez à nez avec un escabeau, et aucun doigt glissant le long d’un mur ne croisera de poussière venue d’un chantier – car si c’est bien un chantier, il est de l’espèce des chantiers fantômes !
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NEW SUITES AND ROOMS WITH THE HEAD HOUSEKEEPER Visiting the rooms, floor by floor, of the Lausanne Palace with the director of housekeeping, Catriona Murtagh-Dias, is to discover the lake from higher and higher up, it is to discover rooms with a homely feel but all different, and it is mostly being transported the desire to abandon all research and plunge into one of the beds that promise dream filled nights… What guiding principles does the Lausanne Palace follow when it comes to current trends of interior design? hat our clients tell us is key. They like the fact that not a single room looks like another. For those who enjoy coming back to “their” room, we make note of their previous stay and reserve their favorite room. Some only chose a favorite after experiencing several different ambiances over different visits. Actually, I think that, through their differences, there is somewhat of a recurring theme common to all our rooms: they are all havens of peace. Our second certainty: even with the evolution of tastes that makes us hate what we once adored, some clients remain fond of ambiances I would call traditional. We respect their tastes: after all, loyalty is not a flaw; we strive to offer a space that is not only comfortable, immense and splendid according to current trends, but also a place seen as welcoming by our client. So we keep thick carpeting on the floor, we fill the space a bit more than in a contemporary suite, and we also keep furniture with more decorated facades compared to what is fashionable today. But certain daring compromises that we try out, mixing different tastes, affords a third solution to the Traditional versus Modern debate: a white marble chimney with a plasma screen above it…
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RENOVATE WITHOUT DISTURBANCE The challenge is great: conducting major renovation work without disturbing the guests of the Palace. Not a single one of our five senses must be unsettled during the renovations. Sound, of course, as ears cannot be closed. So: no drill sounds, or hammer thumps, or sander screeches. How can you do it? This responsibility lies on the shoulders of the teams in charge of interior decoration: they take into account this constraint as early as the conception phase of the future look of the rooms. After sound comes smell (hard to close your nose). So: neither smell of paint, nor smell of varnish that is drying. That responsibility is for the technical team in charge of the choice of materials. Progress is such that, today, a room that has just been renovated can be assigned to a client the day after the work is completed: no smell is perceptible, except for the smell of “new”, i.e. the smell of things that have never been used before. Sight and touch, finally: when a room is under construction, the neighboring rooms are “closed”: thus, when coming out of the elevator, no one will come nose to nose with a stepladder, and no finger that slides along the wall will come across a speck of dust from the renovation site – because even if it is a construction site, it is of the ghostly kind!
Création originale A l’Emeraude 12 Place St-FrançoiS · 1002 lauSanne · t 021 312 95 83
www.emeraude.ch
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Our third certainty: the ultimate quality of fabrics and materials that we use count for a great deal, of course, but this quality requirement is applied as much to what is seen to what is not – equally in technical elements as purely decorative aspects. The eye is important, it evaluates harmonies of colors and fabrics, but the eye is not alone. Those of our clients who tells us of this aspect say they enjoy the mat sound of a full wooden door, the balance between the firmness and flexibility of the invisible mattress, the fluidity of lacquer or the feel of Murano glass in their hands.
If I visit the rooms that have been renovated, what are the notable differences? As I just mentioned, you will notice straight away that you are walking on wood: a beautiful hardwood floor has replaced the carpeting. Depending on the room, you will walk on different varieties of wood. And on each terrace, you will find a wood that is in harmony with the interior; the same goes for the chairs and table on the terraces: the material is a resin that resembles the wood used inside. The bedding is still that beautiful bedding that allows us to coddle our clients even when they are dreaming: the eiderdown is provided in double so that Pierre can pull on it without unwittingly uncovering Marie in the night. In the bathroom, the basins are very slim-line; in addition, they are easy to clean…
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Now, the minibar is free: everyone can take a CocaCola or beer from among the many drinks offered. Now also, coffee machines round off the selection of drinks. At this point, fifty rooms have already been renovated, step by step; everything will have been done in five years, respecting different styles: at the end of the road, the Lausanne Palace will “no longer be exactly the same, nor quite another”.
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Garantir la réussite d’un événement à 99,9 % est insuffisant. La garantie à 100 % s’impose. Comment le Lausanne Palace & Spa y arrive-t-il ? Murielle Häberli nous le fait percevoir à travers des exemples concrets d’événements de tailles et d’enjeux inhabituels. Tous les savoir-faire du Palace se mobilisent pour un événement Aux yeux de Murielle Häberli, la taille importe peu : ce qui compte, c’est de faire tout ce qui est nécessaire à la réussite d’un événement. Parfois, un “petit” cocktail exige bien plus de travail qu’une grande fête… Les six personnes de l’équipe Événements mobilisent autant de services que nécessaires pour réussir le moment. S’il est prévu de servir 400 personnes, nous ferons appel à 40 extras réguliers qui ont l’expérience des exigences du Palace. Par exemple, si la fête se tient à l’extérieur, le service technique s’assurera que l’énergie et les fluides soient bien disponibles aux points d’arrivée convenus avec le service banquet. Ainsi, lorsque le Chef arrive, tout est en place et prêt à la cuisine. Grâce au travail en amont effectué avec la cuisine et la pâtisserie, un dîner servi à 30 kilomètres de Lausanne atteint le niveau de qualité gustative du Palace, sur lequel le Chef ne transige pas. Lors d’un afflux important de personnes au même moment, nous mobilisons toute l’équipe pour cet accueil quasi simultané de 100 personnes.
L’extraordinaire est leur métier Vos clients vous demandent des garanties extrêmes, pour les événements que vous accueillez : comment vous y prenez-vous ? La garantie de succès a une contrepartie : la part invisible est immense par rapport à la part visible qui n’est que la pointe de l’iceberg. Assurer à 100 %, c’est construire une maison d’un étage qui aurait des fondations sur six niveaux ! Nous avons récemment accueilli l’assemblée générale d’un groupe mondial d’origine américaine, en formule traiteur, à trente kilomètres d’ici – Porte des Iris, au milieu du domaine du Château de Vullierens. Le dîner comptait trois plats, le plat principal était servi à l’anglaise – nous passions avec les légumes à ajouter auprès de chacun des 450 convives, le tout en une heure et demie chrono. Notre Chef exige que la qualité du Lausanne Palace soit respectée en tout temps y compris dans ce genre de cas acrobatique. En clair, impossible de tout cuisiner à l’avance ! Ajoutez qu’à leur descente de bus, nous accueillions le groupe avec un authentique troupeau alpin, et des lancers de drapeaux –avant de servir des amuse-bouches typiquement suisses composés de saucisson vaudois en croûte, ou encore de quiches au fromage, le tout accompagné de vins suisses bien sûr.
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Des enjeux parfois mondiaux Pour la phase finale de choix de la ville qui accueillerait les Jeux Olympiques, une présentation des trois ultimes candidates s’est tenue dans les salons du Lausanne Palace : trois salles de taille strictement équivalente ont été délimitées pour que chacune des villes puisse faire sa présentation à conditions égales. Notre mission était de préserver le secret et assurer la confidentialité à 100 %. Nous mettions à disposition des organisateurs de chaque ville le matériel nécessaire pour leurs démonstrations interactives géantes. Mais notre devoir était d’être aveugles, sourds et muets une fois sortis de la salle, pour ne rien trahir auprès de leurs concurrents. Et bien sûr nous avions installé des cordons sécuritaires à maille serrée à l’égard de toute personne approchant l’un des salons. Autre cas, autre enjeu, une société d’envergure mondiale souhaitait réunir, pour un apéritif et dîner, 420 personnes au Palace. Nous acceptons jusqu’à 300 personnes, mais le client insistait, préférant notre ambiance à toute autre. Nous avons accepté le challenge et une fois le contrat signé, le nombre de personnes était passé à 480 comme par magie ! Comment faire ? Nous avons réuni les salons Olympique, Delamuraz et Ustinov en un seul, la salle Richemont a été réquisitionnée et la Rotonde ainsi que le bar 1915 ont été privatisés et vidés, ce qui nous a permis d’y installer un des trois buffets. Pour l’anecdote, les bibliothèques de la Rotonde – jamais déplacées jusqu’à présent – se sont révélées extrêmement lourdes et des chariots spéciaux ont du être conçus pour le transport. L’ultime défi fût le jour J d’organiser le flux des invités, ce qui n’était pas chose facile compte tenu du nombre de personnes et de la multiplication des salles. Par ailleurs, le Lausanne Palace se devait de maintenir sa qualité d’accueil habituel dans tous les autres bars et restaurants : LP’s, Habana Bar, la Table d’Edgard, le Côté Jardin, la Brasserie ou encore le Sushi Bar.
The “events” team: extraordinary is their job Guaranteeing the success of an event up to 99.9% is not enough. A 100% guarantee is required. How does the Lausanne Palace & Spa do it? Murielle Häberli lets us have a peak by telling the true tale behind sizeable events and unusual challenges. Your clients ask of you extreme guarantees for the events you host : how do you manage things ? The guarantee of success has its counterpart : the invisible aspect is immense compared to the visible part which is only the tip of the iceberg. Getting it right at 100% is like building a one story house with six foundation levels! We recently welcomed the general assembly of an international group of American origin, in catering format, thirty kilometers from here – at Porte des Iris, in the middle of the grounds of Château Vullierens. A three course diner, the main dish served in English style – we went around with the vegetables to be offered to each of the 450 guests, all in one hour and a half, tops. Our Chef demands that the quality of the Lausanne Palace we respected at all times including in these kinds of acrobatics. In other words, impossible to cook everything ahead of time! Add to that getting off the bus, we greet the group with an authentic alpine troupe, and flag throwers – before serving typically Swiss hors-d’oeuvres composed of saucisson vaudois en croute, or cheese quiche, all of this with Swiss wines of course.
Sometimes issues of global proportion For the final selection phase of the city that will host the Olympic Games, a presentation of the three final candidates was held in the salons of the Lausanne Palace: three rooms of strictly equivalent size were delineated so that each city could make their presentation under equal conditions. Our mission was to preserve the secret and ensure confidentiality 100%. We provided the organizers of each city with the necessary material for their huge interactive demonstrations. But our duty was to be blind, deaf and silent once out of the room, to give nothing away to the other contestants. And of course we had installed a very tight security perimeter for anyone who wandered near one of the salons. Another case, another issue, a company of global proportions wished to gather, for a cocktail and diner, 420 people in the Palace. We accept up to 300 people, but the client insisted preferring our ambiance to any other. We accepted the challenge and once the contract was signed, the number of people went to 480 like magic ! How do we manage ? We reunited the Olyimpique, Delamuras and Ustinov salons into one, the Richmont room was commandeered and the Rotonda as well as the 1915 bar were privatized and emptied which allowed us to set up three buffets. Just an anecdote, the libraries of the Rotonda – never before moved until now - turned out to be extremely heaving and special carts had to be designed for transport. The ultimate challenge was on D day, organizing the flow of guests which was not easy with the number of people and multiple rooms. And of course, the Lausanne Palace had to maintain its usual quality of welcome in all places: LP’s, Habana Bar, the Table d’Edgard, the Brasserie and also the Sushi Bar.
All skill-sets of the Palace are mobilized for an event In the eyes of Murielle Häberli, size does not matter much: what matters it to do all that is necessary to ensure the success of an event. Sometimes, a “little” cocktail requires much more work than a big party… The six people of the Events team mobilize as many services as necessary for the success of the moment. If we expect to serve 400 people, we hire 40 extras who know of the Palace’s requirements. For example, if the party is outside the technical department will ensure that power and fluids are available at the areas designated with the banquet team so that when the Chef arrives everything is in place, ready to cook. Thanks to the work that happens upstream with the kitchen and patisserie, a diner served 30 kilometers from the Palace reaches the gustative caliber of the Palace, something the Chef does not comprise on. When there is an important influx of people at the same time, we mobilize the entire team for the quasi simultaneous welcome of 100 people.
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Rendre service, par métier et par caractère Entre un client business venu pour deux jours et une famille en villégiature pour l’été, on peut imaginer que les demandes qui vous sont adressées ne se ressemblent pas ? otre métier et notre caractère nous poussent à donner le meilleur de nous-mêmes dans toutes les circonstances – sinon, nous ferions un autre métier. Il est vrai que quand une partie de la famille royale de l’Arabie Saoudite vient séjourner “chez nous”, l’échelle des besoins diffère de ceux exprimés par le client single venu entre deux avions. La taille de la famille, déjà, est impressionnante, et les deux camions de bagages à monter dans les chambres le sont tout autant. Ce qui est agréable pendant ce type de séjour longue durée d’une grande famille, c’est que nous représentons leur vrai “chez eux” pour plusieurs semaines. Tout l’hôtel se met en mouvement afin de réussir cette mission : qu’ils se sentent à l’aise et qu’ils trouvent leur plaisir au Spa, à la piscine ou encore en terrasse. Compte tenu de l’ampleur des besoins, et parfois des demandes de dernière minute, il nous arrive de chambouler les emplois du temps des esthéticiennes ou des cuisiniers… Mais, encore une fois, notre métier, c’est d’être des facilitateurs : nous rendons fluide ce qui, sans nous, pourrait ne pas l’être. Nous sommes une équipe de quatorze personnes, et nous assurons le service nuit et jour, 365 jours par an. Le mot équipe est important. Le concierge de nuit note, au fil des heures, ce qui s’est passé – n’oublions pas qu’il travaille avec le monde entier et que le fuseau horaire suisse ne couvre pas toute la planète : pendant nos nuits, il peut faire jour ailleurs. Il nous indique donc tout ce que nous devons savoir, et il nous fait passer des demandes. Au besoin, nous relayons les demandes auprès des autres services : tout l’hôtel est une immense équipe.
Double défi. Accompagner tout au long du séjour celui ou celle qui franchit la porte pour la première fois : adoucir ce virage du dehors vers le dedans, et d’un sourire, lui apprendre qu’on peut tout demander ce qu’il est possible de demander – même l’impossible. Accompagner la personne qui est déjà venue – la reconnaître, lui faire sentir qu’elle est de nouveau chez elle, et que tout est redevenu possible. Ecoutons Juan Justo, chef concierge aux Clefs d’Or. 24
À côté des petites et grandes familles, il y a les institutions : le Comité International Olympique semble apprécier le Lausanne Palace pour y déployer certains événements Avant de partir à Buenos Aires, pour le choix de la ville qui accueillerait les Jeux de 2020, le Comité International Olympique avait organisé une semaine de préparation ici. Les trois villes en compétition ont pu accueillir ministres et champions sportifs, organiser réunions et réceptions avec l’assurance de la discrétion, de la confidentialité et de la sécurité que le Palace leur assurait. Je me répète : chaque fois que nécessaire, tout l’hôtel se mobilise – toutes les équipes des différents départements.
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Being of service, by vocation and character A double challenge. Accompany, throughout their stay, someone who walks through the door for the first time; temper the transition from outside to inside, and with a smile, convey that they may ask anything that could be asked – even the impossible. Attend to the person who has already stayed here – recognize them, make them feel at home again, and that once again everything is possible.
Le symbole des Clefs d’Or Dans l’équipe de conciergerie du Lausanne Palace, quatre personnes arborent les insignes du réseau Clefs d’Or. Mais à quoi cela sert-il ? Juan Justo veut bien nous l’expliquer en deux phrases et en trois langues : “Être admis dans ce réseau permet d’élargir mon champ d’action : je peux demander en toute confiance à un collègue Clef d’Or qui travaille à l’autre bout de la Terre d’intervenir pour faciliter la vie de mon client globe-trotter”, nous indique Juan Justo, qui s’empresse de nous donner un exemple : “Si mon client souhaite réserver, pour après-demain, une place ou deux au show d’Elton John à Sydney ou au spectacle de Céline Dion à Las Vegas, j’entre directement en contact avec mon collègue Clef d’Or de Sydney ou de Las Vegas ; et il peut faire réserver en un clin d’œil les deux places, comme si j’étais moi-même sur place”. Le réseau – qui comprend 4 000 membres disséminés sur toute la planète – fonctionne ainsi pour le plus grand bénéfice des clients de l’hôtel. Pour devenir membre de l’association, il faut satisfaire trois conditions : être vraiment concierge (disposer d’un espace à part entière, animer des chauffeurs, des portiers, porter un uniforme qui l’identifie comme tel). Il faut exercer ces fonctions depuis cinq ans au moins. Et il faut être parrainé par au moins deux membres de l’association, qui se porteront garants des qualités professionnelles du candidat.
Symbol of the Golden Keys Among the team of Concierges at the Lausanne Palace, four people hold the insignia of the Golden Keys. And what is the point? Juan Justo is willing to explain, in just a few words and three languages: “Being admitted to this network allows me to broaden the scope of my action: I can ask in all confidence a Golden Keys colleague who works on the other side of the world to intervene so as to make the life of my globe-trotter client easier”, says Juan Justo, quickly following up with an example: “If, for the day after tomorrow, my client wants to reserve a seat or two for the Elton John show in Sydney or for Celine Dion in Las Vegas, I simply contact my Golden Keys counterpart in Sydney or Las Vegas directly; and they can reserve the seats in a heartbeat, it is as if I were there myself”. The network – which includes some 4’000 members throughout the globe – functions this way, to the satisfaction of the hotel’s clients. To become a member of the association, three conditions must be met: to truly be a concierge (have your own dedicated work space, manage chauffeurs, doormen, and wear a uniform that identifies you as such). You need to have held this position for at least five years. And be sponsored by at least two members of the association that act as guarantors of the candidate’s professional skills.
Between a business client staying for two days and a family who has taken up residence for the summer, I expect the requests you are faced with are quite different? Our line of work and our character incite us to give the best of ourselves in all circumstance – otherwise, we would have a different job. It is true that when members of the royal family of Saudi Arabia stay “with us”, the scale of needs differs from the solitary client who is between two flights. To begin with, the size of the family is impressive, and the two truckloads of luggage to bring up to the rooms are equally so. What is nice about this type of long term stay with a big family is that we represent “their place” for several weeks. The entire hotel gets into gear to succeed in this mission: so that they feel at ease and enjoy the Spa, the pool or the terrace. Given the scale of their needs, and sometimes the last minute requests, we must on occasion rearrange a cook’s or beautician’s schedule….But again, our profession is to serve as facilitators: we create flexibility where it might not normally exist. We are a team of fourteen people, and we are available night and day, 365 days a year. The word team is important. The night concierge notes, with the passing hours, what has happened – let us not forget that he works with the whole world and that the Swiss time zone does not cover the globe: during our nights, it is daytime somewhere else. He tells us what we need to know and passes on requests. If need be, we relay those requests to other departments: the entire hotel is an immense team
In addition to big and small families, there are the institutions: the International Olympic Committee seems to like the Lausanne Palace for some of their events Before leaving for Buenos Aires, to choose the city for the 2020 Games, the International Olympic Committee held a week long preparation here. The three competing cities were able to host ministers and sports champions, organize meetings in all discretion, confidentiality and security guaranteed by the Palace. I am repeating myself: whenever necessary, the entire hotel is mobilized – all the teams of the various departments.
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Les deux beautés de l’horloger guillard
Deux sortes de beauté peuvent accrocher le regard. La première est régulière et mathématique, dessinée au compas. Pensez à la place Vendôme : un carré de pierre - heureusement adouci par des angles biseautés. Pensez à des cheveux domptés, et coiffés… au carré. La seconde beauté, dessinée par la vie, est faite de perspectives changeantes et de surprises : pensez aux Alpes vues du Léman. Pensez à une place médiévale, telle la place Palud, au cœur de la vieille ville de Lausanne. Guillard offre les deux beautés au visiteur de passage à Lausanne. Si ce visiteur est exigeant sur le plan esthétique, s’il aime à la fois le compas et la vie, s’il aime les surprises et arpenter l’inconnu, s’il aime débusquer sous un écrin discret des beautés douces à l’œil et précises comme un laser, alors il sera comblé. Nous avons rencontré son directeur, Bernard Metzger.
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“Un horloger-bijoutier vend des montres et des bijoux”: la définition que j’ai trouvée dans mon dictionnaire me permet-elle de comprendre votre métier ? t un alpiniste est un monsieur qui grimpe dans les Alpes ? Trêve de plaisanterie : nous avons deux métiers, aussi passionnants l’un que l’autre. D’un côté je crée ou je fais créer des bijoux - en partant de la phase du dessin, jusqu’à leur réalisation par des ateliers partenaires. Un de mes clients, devenu un ami, a toujours été un passionné de montres d’exception. Un jour, il s’est marié. Il m’a demandé de lui proposer quelque chose de vraiment formidable. La relation de confiance - essentielle que j’avais avec un de mes fournisseurs qui était à l’étranger a été la source d’échanges de dessins uniques, exclusifs, précieux. Le choix du bijou de la future mariée a pu s’affiner peu à peu pour aboutir à ce cadeau unique ; elle le porte d’ailleurs très bien, et je suis heureux d’y avoir apporté ma modeste contribution. Dans ce même registre de création, je transforme des bijoux, aussi. Imaginez là-encore la confiance qui se noue avec mon client ou ma cliente : on me confie un bijou qui représente une grande valeur - bien au-delà de la valeur monétaire-. Toute cette part de mon activité est passionnante : elle mêle création et relation humaine. Je ne vous parle pas de création en atelier ; je vous parle de création pour une personne précise.
Si la première facette de votre activité recouvre l’activité de créateur, puis-je supposer que la deuxième facette correspond bien à celle évoquée par mon dictionnaire !? En trois endroits différents de Lausanne, nous présentons une sélection, adaptée à chaque lieu, de marques haut de
gamme. Cartier, Chopard, Bulgari, Parmigiani, Chanel en forment le cœur. Pour celui ou celle qui séjourne au Lausanne Palace, rejoindre à pied notre point de vente de la place de la Palud est un plaisir. La balade est facile et dure quelques minutes. Marcher permet de découvrir une vieille ville originale : vous prenez la rue Pépinet, puis sur la droite la rue Centrale ; à l’angle qu’elle forme avec la rue du Pont, croisez Globus, le Harrod’s Lausannois. La rue du Pont donne sur la place de la Palud, qui est la plus ancienne place de la ville. Elle a l’âge de la place Vendôme à Paris, mais son dessin est celui d’une place médiévale, irrégulière et animée - et pas seulement les jours de marché. Nous sommes installés en face de la très originale statue de la Justice, près de l’hôtel de ville, et de l’horloge où, toutes les heures, un groupe de figurines sort du mur et fait une ronde avant de rentrer à nouveau dans le mur. Voilà où nous sommes installés depuis cent cinquante ans ! Nos clients se plaisent à découvrir le cadre surprenant que leur offre cet épicentre urbain. Après s’être arrêtés chez nous, ils peuvent emprunter l’incroyable escalier de bois qui serpente jusqu’à la cathédrale, à quelques dizaines de mètres. Nos clients se sentent ici comme chez eux, dans une ambiance calme, chaleureuse, professionnelle. Certains reviennent chaque année. Nous faisons le pari qu’ils le font pour la qualité du choix et pour la qualité de l’accueil que mes collaborateurs et moi cultivons au point que certains de nos clients deviennent des amis ! La confiance mutuelle ouvre les portes d’une fidélité mutuelle. Cette partie de mon métier est faite d’écoute réciproque et de plaisir partagé : le bonheur de faire plaisir.
THE TWO KINDS OF BEAUTY OF THE WATCHMAKER GUILLARD Two kinds of beauty may catch the eye. The first is regular and mathematical, drawn with utmost precision. Think of Place Vendôme: a square made of stone – luckily embellished by bevelled angles. Think of tamed and styled hair – a precise bob. The second type of beauty, draw from life, is made of changing and surprising perspectives, think of the Alps seen from the Lake. Think of a medieval square, like Place de la Palud, in the heart of Lausanne’s Old Town. Guillard offers Lausanne’s casual visitor with a glimpse of both. If the visitor is esthetically demanding, enjoys both precision and life, likes surprises and probes the unknown, loves to discover in a discreet setting beauties that are easy on the eye and as precise as a laser, he will be filled with joy. We met with the Director, Bernard Metzger.
“A watchmaker-jeweler sells watches and jewelry” : does the definition I found in my dictionary allow me to understand your profession? And an alpinist is a gentleman who climbs the Alps? All jokes aside: we have two vocations, one just as fascinating as the other. On one side I create jewelry or have them created – starting with the design, through to the execution phase in partner workshops. One of my clients, who has become a friend, has always been an enthusiast of exceptional watches. One day, he got married. He asked me to propose something truly incredible. The relationship of trust – essential – that I had with one of my suppliers, who was abroad, was the source of an exchange of unique, exclusive and precious designs. The choice of the jewel for the bride became more and more refined to finally arrive at a unique gift: she wears it very well, and I am happy to have made my modest contribution. In the same artistic register, I transform jewelry as well. Imagine here again the trust that is created with my client, man or woman: I am entrusted with jewels of great value – much greater than mere monetary value. This entire aspect of my activity is fascinating: intermingling creation and human relations. I am not talking of what takes place in the creation room; I am talking of a creation for a specific person.
“If the first aspect of your work is mostly creative, may I suppose the second is the one found in my dictionary?” In three different locations in Lausanne, we present a selection, tailored to each place, of high-end brands. Cartier, Chopard, Bulgari, Parmigiani and Chanel are at the heart of it. For the gentleman or lady who stays at the Lausanne Palace, strolling to our shop on Place de la Palud is a pleasure. The walk is easy and lasts only a few minutes. Strolling around means you discover an original old town: you take rue Pépinet, then to the right on to rue Centrale; on the corner with rue du Pont, go past Globus, the Harrods of Lausanne. Rue du Pont opens onto Place de la Palud, which is the city’s oldest square. It is as old as Place Vendôme in Paris, but its design is that of a medieval square, irregular and animated – and not only on market days. We are right across from the very original statue of Justice near City Hall and the clock where, all around, a group of figurines pops out of the wall to take a little turn before heading back into the wall. Here is where we have established ourselves for a hundred and fifty years! Our clients enjoy discovering the surprising setting provided by this urban epicenter. After visiting our shop, they may take the amazing wood staircase that climbs up to the cathedral, a dozen meters away. Our clients feel at home, in a calm, warm and professional atmosphere. Some return every year. We bet they do, based on the quality of the selection and for the quality of our welcome that my colleagues and I cultivate to the point of befriending some of our clients! Mutual trust develops into mutual loyalty. This part of my job is made of listening and share enjoyment: the joy of pleasing someone.
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restaurants & bars
Quand on écoute le Chef Exécutif du Lausanne Palace & Spa, on découvre que la cuisine étoilée allie rigueur et créativité, passion et patience, humilité du geste et fierté du résultat. Avant d’évoquer un des coups de cœur de sa nouvelle carte, Edgard Bovier aime parler des hommes et des femmes qui la font exister dans les différents espaces qu’il anime. hef, vous aimez faire grandir les membres de votre équipe… Vous connaissez l’adage : “Il n’y a pas de grande cuisine sans grand cuisinier” et j’ajouterais que tous les grands cuisiniers ont été petits un jour. Mon plaisir est de favoriser la progression des jeunes talents. Dans ce milieu très masculin, nous avons fait sa place à la toute jeune Florence Porignon, revenue après avoir travaillé deux ans chez Robuchon à Las Vegas : elle vient de prendre le poste de chef à la Table d’Edgard. Nous sommes aussi très fiers que Lionel Rodriguez, chef des Trois Couronnes à Vevey - après avoir été mon adjoint pendant sept ans - ait reçu sa première étoile au Guide Michelin. Cette année, le grand changement c’est Julien Martineau : il était arrivé comme chef de partie, il a progressé, est passé à sous-chef et c’est dorénavant comme chef du Côté Jardin qu’il officie. Il a travaillé quatre ans avec moi dans un cadre très strict – un restaurant gastronomique impose une armature d’acier ; à ce poste, il peut gagner en liberté et mettre sa patte personnelle tout en restant dans la ligne de ma cuisine. Le talent en cuisine est indispensable, mais il ne suffit pas. Nous faisons chaque année évoluer les espaces où nous accueillons nos clients. Au Côté Jardin, une petite cuisine ouverte a été créée pour accompagner les petits déjeuners : nous préparons à la demande les omelettes, les œufs au lard. L’échange avec le client ajoute de la douceur à ce moment de transition que représente le petit déjeuner, entre la nuit et la journée. Côté Jardin toujours, nous avons installé une place d’exposition permanente d’huiles d’olive : toutes les huiles que j’aime ! Nous avons organisé des barbecues dans le jardin : nous sortons de nos cuisines, pour des brunchs à thèmes – italien, grec, espagnol…
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restaurants & Bars
Langoustines en brochettes de romarin – linguini au pistou – condiment au citron de Menton.
Parmi les nouveautés de la Table d’Edgard cette année, pourriez-vous nous parler d’un plat que vous avez particulièrement aimé créer ? Comment choisir ? (un silence, puis…) Je vous parlerai d’un plat très simple : langoustines en brochettes de romarin – linguini au pistou – condiment au citron de Menton. Dans ce plat, vous trouverez tout ce que j’aime : l’élégance de la langoustine piquée avec une petite branche de romarin frais. Les langoustines sont snackées rapidement, ce qui les rend translucides ; elles sont accompagnées de petites pâtes au pistou (le “pesto alla genovese”). Mon pistou se compose de parmesan-basilic-pignons-huile d’olive – vous noterez que j’évite l’ail. Je forme une petite coquille avec les nouilles, cuites rapidement : elle sera surmontée d’une brunoise de tomates crues. Comme à la maison : j’ai toujours du basilic sous la main – j’en ai dans mon jardin. Mais comme c’est un plat très nourrissant, j’introduis, pour l’alléger, la brunoise pour le contraste entre le frais des tomates crues et la chaleur des pâtes couronnées de leur cuiller de pistou. Pour le condiment au citron : je sale le citron, je le laisse trois semaines dans l’huile avant de le mixer pour obtenir une crème. J’aime cette cuisine du soleil. Suivezmoi, je vais vous faire goûter...
Chef de la Brasserie du Grand Chêne sait de ses années passées en tant que chef L’affaire s’est faite durant l’été : Antonin Guex dans le meilleur restaurant de Saint-Barth. était rentré au pays pour trois semaines de vaRecruter un chef pour la Brasserie du Grand cances. Edgard Bovier et lui se connaissent. Au Chêne n’est pas simple, car il doit connaître milieu d’une conversation, le Chef Bovier lui des plats que les jeunes cuisiniers d’auglisse qu’il cherche quelqu’un qui connaisse la jourd’hui n’apprennent plus. Ces plats forcuisine traditionnelle de A à Z – des pieds de ment pourtant la base des grandes brasseries cochon à la choucroute : “Si vous connaissez françaises. Chacun d’eux quelqu’un, faites-lui passer Notre Brasserie, doit avoir été préparé le message. Il a parfaitemobilise la brigade la plus un certain nombre de ment entendu le message importante des restaurants fois avant d’en trouver la et m’a rappelé le lendedu Lausanne Palace : meilleure recette. main en m’annonçant quatorze cuisiniers ! : Edgard Bovier conclut qu’il pourrait commencer “Souvent je mange à l’extérieur. Prenez par sous deux semaines, le temps de retraverser exemple une escalope viennoise : plus perl’Atlantique pour faire ses valises…”. sonne ne la cuit dans le saindoux – graisse de Antonin Guex avait déjà travaillé avec Edgard cochon – sauf… notre Brasserie, qui mobilise Bovier à Zurich ; il avait aussi opéré pendant la brigade la plus importante des restaurants plusieurs années chez Rochat, et, au moment du Lausanne Palace : quatorze cuisiniers !” de ses fameuses vacancesestivales, il se repo-
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The talented Chefs of
Edgard Bovier When you listen to the Executive Chef of the Lausanne Palace & Spa, you discover that award-winning cuisine combines rigor and creativity, passion and patience, humble movements and pride in the result. Before evoking his favorites on the menu, Edgard Bovier likes to talk of the men and women who make it possible, in the different spaces he manages. Chef, you like to help the members of your team grow…. You know the saying: “there is not great cuisine without great cooks”; I would add: “All great chefs were not so great at one time”. I enjoy promoting the advent of new talent. In this very masculine world, we have made a space for the very young Florence Porignon, who has returned after two years of absence – having worked with Robuchon in Las Vegas: she has taken up the position of Chef at the Table d’Edgard. We are also very proud that Lionel Rodriguez, Chef of the Trois Couronnes in Vevey after being my deputy for seven years, was awarded his first Michelin star. This year, the big change is Julien Martineau: he came here as an Assistant chef, progressed and became Sous-chef before going on to Chef at Côté Jardin. He worked with me for four years in a very strict environment – a gourmet restaurant requires a steeled framework; in this position he has more freedom, and can add his personal touch while staying in line with my cuisine. Talent is indispensable, but not sufficient on its own. Every year we develop the different places where we welcome our clients. At Côté Jardin, a small open kitchen was created to accompany breakfast: we prepare on request omelets, eggs with bacon. Interacting with the clients adds gentility to the transition that is breakfast, between night and day.
Côté Jardin still, we installed a permanent exhibition of olive oils: all the oils I love! We have organized barbecues in the garden: we leave our kitchens, for themed lunches – Italian, Greek, Spanish…
Among the novelties at the Table d’Edgard this year, can you tell us of a dish you particularly enjoyed created? How to choose? (silence, then…) Let me tell you about a very simple dish: langoustine and rosemary skewers - linguini with pistou sauce – Menton lemon condiments. This dish combines everything I love: the elegance of the langoustine speared with a small branch of fresh rosemary. The langoustines are rapidly seared, which renders them translucent; they are accompanied by pasta with pistou (a “pesto alla Genovese”). My pistou is composed of parmesan-basil-pine nuts-olive oil – you will note I avoid garlic. I form a little shell with the pasta, quickly cooked: they will hold diced raw tomato. Just like at home: I always have basil at hand – I have some in my garden. But as it is a very nourishing dish, I like to lighten it by introducing diced tomato to contrast between the fresh taste of raw tomato and the warmth of the pasta with their crown of pistou. As for the lemon condiment: I salt the lemon, leave it in oil for three weeks before blending it to obtain a cream. I love this sunny cuisine. Follow me, I will let you have a taste….
Chef of the Brasserie du Grand Chêne It happened over the summer: Antonin Guex had returned home for three weeks’ vacation. Edgard Bovier and he knew each other. In the middle of a conversation, Chef Bovier slides in a comment on how he is looking for someone who knows traditional fare from A to Z – from pig’s trotters to Choucroute: “If you know someone, pass on the message. He understood the message perfectly and called me the next day telling me he could start in two weeks, enough time to cross back over the Atlantic and pack up …”. Antonin Guex had already worked with Edgard Bovier in Zurich; he had also spent a few years with Rochat, and, at the time of this famous summer vacation, was relaxing after a year as chef in the best restaurants in Saint-Barth. Recruiting a Chef for the Brasserie du Grand Chêne is no simple matter, as he must know the dishes that are no longer taught to young cooks today. These dishes nevertheless form the staple of great French brasseries. Each of them has to be prepared a certain number of times before finding the best recipe. Edgard Bovier concludes: “Often I eat out. Take for example a Viennese schnitzel: no one cooks it in drippings – pig fat – except… our Brasserie, which teams up the greatest number of chefs from among the restaurants of the Lausanne Palace: fourteen cooks! And if by chance you know someone who knows how to make a good meal without repeating it ten times over, without using good products and with a small team…. Don’t send them to me! »
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Le retour
On n’est jamais très loin d’Edgard Bovier, même séparés par un océan et un demi continent. Florence Porignon, partie plus de deux ans loin de Lausanne, est revenue et nous donne la clé de l’énigme : comment rester proche, même loin.
du chef prodigue
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Le choix des chefs Ce que vous vous apprêtez à choisir, sur la carte de la Table d’Edgard, a bien sûr été testé, au préalable. Mais par qui ? Au départ, ceux qui l’ont conçu et réalisé pour la première fois lancent le bal : un “testing” initial est organisé au sein de l’équipe ; il induit soit le rejet, soit des ajustements dans les saveurs. Prenez un travers de porc dont on va caraméliser la croûte, accompagné de bolets grillés. Pendant sa cuisson, seront préparées les échalotes au beurre et persil : elles entreront dans la composition d’une sauce échalotes et vinaigre de vin rouge que l’on fait réduire avec un jus de veau et une purée de figues déjà prête. Ainsi se marient l’acidité de la sauce avec la douceur de la figue. A la dégustation test, se révèle “trop de douceur”, donc un manque d’acidité. Alors le chef adapte le plat dans une ambiance gustative plus vive, via un jus de citron et du vin blanc. Cuisson de deux heures, l’équilibre gustatif est restauré, une nouvelle séance de test est organisée et la boucle sera bouclée quand tout sera parfait. Les chefs ont donné leur accord. La parole est maintenant aux hôtes de la Table d’Edgard…
Vous êtes née Belge, vous n’avez pas trente ans et vous dirigez en Suisse une cuisine des plus cotées d’Europe… Je suis née Belge et depuis, j’ai un petit peu bougé (le rire clair de Florence Porignon éclate dans la cuisine)… J’avais quatorze ans quand je suis entrée à l’école hôtelière de Namur – la capitale de la Belgique francophone. À la sortie, j’ai opté pour une année d’études complémentaires aux États-Unis, avant de revenir en Europe pour démarrer. Je me suis arrêtée en Suisse pour un dernier semestre de formation qui devait être suivi d’un stage : voilà comment j’ai démarré en tant que stagiaire au Lausanne Palace où j’étais commis de cuisine à la Brasserie.
Pourquoi avez-vous quitté l’équipe du Lausanne Palace qui vous tendait les bras tous les matins? Pourquoi prendre le risque de ne pas revenir dans ce lieu où vous sembliez vous plaire? La Table d’Edgard est une école de précision extrême, nous sommes en Suisse et certains aspects de la cuisine d’Edgard Bovier tiennent de l’horlogerie d’excellence. Je ne voulais pas du tout partir, je voulais apprendre encore et pour cela il fallait bouger. Je lui ai demandé s’il pouvait m’envoyer quelque part à l’autre bout de la planète faire quelques expériences avant de revenir ; je savais que si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferais jamais. J’estimais important de fréquenter d’autres cuisines pour travailler d’autres produits sous d’autres latitudes. C’est le Chef Bovier lui-même qui a pris son téléphone pour me recommander chez son ami Joël Robuchon. Et je suis arrivée à Las Vegas, sous un beau soleil, avec en poche un contrat de dix-huit mois dans un des restaurants les plus titrés au guide Michelin des États-Unis : d’abord à l’Atelier (une étoile au Michelin), puis au Restaurant (trois étoiles au Michelin). J’y ai appris beaucoup et j’ai perfectionné mon anglais. Au bout des dix-huit mois, je suis revenue beaucoup plus forte, je crois. Pour le retour en Europe, l’atterrissage s’est effectué à l’Azur Bandol : cuisine méditerranéenne, une étoile au Michelin, ambiance familiale avec le jardin qui nous donnait tous les fruits et légumes ; le matin nous allions chercher le poisson sur le port. C’est la cuisine que j’aime, c’est celle d’Edgard Bovier.
C’est la cuisine que j’aime, c’est celle d’Edgard Bovier
Très vite, je suis passée Côté Jardin. Et comme six mois plus tard il manquait quelqu’un à la Table d’Edgard, j’ai rejoint le restaurant gastronomique, j’avais vingt-et-un ans ! En plus, j’étais la première femme à y travailler : les dirigeants du Lausanne Palace m’ont fait une confiance incroyable. Le plus extraordinaire de tout, c’est justement que cette révolution de l’âge et du sexe que menait Edgard Bovier se faisait en douceur.
Et vous êtes enfin revenue à Lausanne, après trente mois d’absence… Je suis revenue, il m’attendait à bras ouverts et j’ai retrouvé sa cuisine intuitive ! J’essaie d’être en phase avec la façon dont le Chef voit les choses, avec cette attention au moindre détail gustatif et visuel. Quand il arrive, tout doit être prêt, carré, on n’a pas le droit à l’erreur : l’exigence vous fait grandir. Parmi nos clients, ceux de la table d’hôte sont vraiment des privilégiés : le Chef Bovier leur présente un plat qui n’est pas encore sur la carte et qui a passé la sélection interne (voir encadré). Il reçoit en direct les réactions des convives, qui sont littéralement installés dans la cuisine et voient tout le service ; ils peuvent nous interroger, nous leur répondons tout en travaillant. Au fond, ce que j’aime, c’est que rien n’est jamais acquis dans ce métier. Le moindre détail peut chambouler : le défi est permanent !
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You are never very far from Edgard Bovier, even if there is an ocean and half a continent between you. Florence Porignon, who left Lausanne two years ago, has returned and tells us the secret behind the enigma: how to stay close, even far away. You were born in Belgium, you are not yet thirty and in Switzerland you are at the head of one of the most popular kitchens in Europe... I was born in Belgium and since then, I have travel a little (Florence Porignon emits an audible laugh which echoes through the kitchen)... I was fourteen when I started at the hotel school in Namur – the capital of francophone Belgium. At the end of the course, I decided to pursue an additional year’s study in the US, before coming back to Europe to start out. I stopped over in Switzerland for a last training semester that would be followed by an internship: that is how I started as an intern in the Lausanne Palace where I was Commis chef at the Brasserie. Very quickly, I went to Côté Jardin. And, since six months later they needed someone at the Table d’Edgard, I joined the gourmet restaurant, I was twenty-one! Not only that, but I was the first woman to work there: the directors of the Lausanne Palace put a lot of trust in me. In this time of age and gender revolutions, the extraordinary thing was how subtly Edgard Bovier was leading the way.
Return of the prodigal Chef Why did you leave the team of the Lausanne Palace who welcomed you every morning? Why take the risk of never coming back to a place you seemed to enjoy? The Table d’Edgard schools in extreme precision – we are Swiss and certain aspects of Edgard Bovier’s cuisine emanate from the excellence of watchmaking. I really did not want to leave, I wanted to learn more and for that I had to move. I asked him if he could send me somewhere on the other side of the planet to gain some experience before coming back; I knew that if I did not do it then, I never would. I thought it was important to see other kitchens, to work with other products in other climates. It was Chef Bovier himself who called to recommend me to his close friend Joël Robuchon. And I arrived in Las Vegas with the sun shining and an eighteen month contract in hand in one of the most recognized Michelin star restaurants in the USA: first the Atelier (one Michelin star), then at the Restaurant (three Michelin stars). I learned a lot and perfected my English. After eighteen months, I came back much stronger I believe. Azur Bandol was my first landing point on my return to Europe: Mediterranean cuisine, a Michelin star, a family ambiance with the garden that yielded all our fruits and vegetables; in the morning we went to get the fish in the port. It is the type of food I like, it is the kind of Edgard Bovier.
And you came back to Lausanne, after a thirty-month absence… I came back, he was waiting for me with open arms and I rediscovered his intuitive cuisine! I try to be in sync with the way Chef sees things, with that attention to the smallest gustative and visual detail. When he arrives, everything must be ready, in order, no room for mistakes: high demands make you grow. Our clients are very lucky: Chef Bovier presents them with a dish not yet on the menu and that has passed our internal selection (see frame). He registers the hosts’ reactions immediately, as they are seated directly in the kitchen and see the entire service; then can ask questions, we answer while working. In the end, what I enjoy, is that nothing is assumed in this profession. The slightest details can change everything: the challenge is constant!
A Chef’s choice What you are about to choose, on the menu of the Table d’Edgard, has of course been tested beforehand. But by whom? To start with, those who conceived and prepared it are first send the first salvo: an initial testing is organized within the team; resulting in either rejection or adjustments of flavors. Take pork ribs of which the crust will be caramelized, accompanied by grilled mushrooms. During the cooking, a sauce of shallots and red wine vinegar will be reduced with veal jus and a pre-prepared fig purée. The acidity of the sauce complements the sweetness of the fig. During the taste test, too much sweetness might come through, meaning a lack of acidity. So the Chef adapts the dish in a more vibrant gustative ambiance, with lemon juice and white wine. Cooked for two hours, the equilibrium of the palate is restored, a new tasting session is organized and the process will come to an end once everything is perfect. The Chefs have agreed. It is now for the clients of the Table d’Edgard to speak…
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Nous avons demandé à six des chefs qui exercent leurs talents autour d’Edgard Bovier de nous parler d’un plat. Un plat qui leur tienne à cœur. Chacun le décrit avec des mots simples : un régal. Arnaud Hugon, le sous-chef exécutif des cuisines du Palace, apprécie les viandes. Il aime autant les préparer que les déguster, au fil des saisons. L’automne, saison du gibier ? Va pour le colvert qui “rassemble tout ce que j’aime”. Le goût de l’animal sauvage est conservé, côté cuisson très saignant, voire bleu, puis tranché finement. En accompagnement des pommes de terre confites au beurre et au thym, des figues fraîches juste rôties rehaussées de poivre vert, des navets glacés et une sauce fruitée automnale. Le tout accompagné d’un bon verre de Cornalin ou de Cabernot merlot. “C’est un vrai bonheur”.
Arnaud Hugon,
Arnaud Hugon, Executive Sous-chef at the Palace kitchens enjoys meats. He is as keen to prepare them as he is to eat them, regardless of the season. The autumn, game season? Let’s try mallard, which “brings together all that I love”. The wild taste of this wild animal is preserved, cooked rare, almost raw then thinly sliced. Garnished with fondant potatoes cooked in butter and thym, fresh roasted figs with some green pepper, turnips and a fruity fall sauce. All of this with nice glass of Cornalin or Cabernot merlot. “A real treat”:
Julien Ostertag
Julien Ostertag, deuxième sous-chef exécutif, travaille depuis neuf ans auprès d’Edgard Bovier. “Je suis rôtisseur, la viande me tient à cœur”. En période de chasse, prenons une selle de chevreuil d’Autriche qui sera cuite sur os – ce sera plus goûteux, moins sec – et qui se prépare assez rapidement : rôtie en six minutes, puis repos pendant six minutes. Je l’accompagne de marrons et de petites poires, glacés au jus et légèrement caramélisés avec un peu de cannelle. Pour compléter l’accompagnement, une polenta rustique – huile d’olive, parmesan, noix de beurre – gratinée au pecorino. Et en touche finale, une sauce au cassis réduite avec le jus de chevreuil et agrémentée d’une pointe de cannelle. L’acidité du cassis rééquilibre la douceur des marrons et des poires. Julien Ostertag, second Executive Sous-chef, has worked with Edgard Bovier for nine years. “I am a “Rôtissier” by trade, meat is close to my heart”. During the hunting season, consider a saddle of venison from Austria that will be cooked on the bone – it will be tastier, and less dry – and is prepared quite quickly: roasted for six minutes, then rested for six minutes. I would accompany it with chestnuts and small pears, glazed in juice and slightly caramelized with a pinch of cinnamon. To complete the garnish, a rustic polenta – olive oil, parmesan, a nut of butter. And the final touch, a blackcurrant sauce reduced with the juice of the venison and complemented by a hint of cinnamon. The blackcurrant’s acidity balances out the sweetness of the chestnuts and pears.
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Antonin Guex
Le chef de la Brasserie, Antonin Guex, qui a connu Edgard Bovier à Zurich, a mis au menu une fois par semaine un plat suisse-allemand, le Hackbraten. Ce rôti de trois viandes hachées – bœuf, porc et chair à saucisse de veau – est servi avec purée maison et carottes vichy : “un vrai plat de ménagère qui mobilise les bases de la cuisine. Je prends de la viande de qualité que je passe au hachoir. Le mélange est rôti puis passé au four à basse température, ce que ne faisaient pas nos mères”. Ajouter une brunoise de légumes, du persil haché, des oignons cuits à blanc pour qu’ils soient fondants, de l’ail, de la mie de pain trempée dans du lait et des jaunes d’œufs. The Chef of the Brasserie, Antonin Guex, who met Edgard Bovier in Zürich, includes once a week a Swiss-German dish, Hackbraten. This three minced meat roast – beef, pork and veal sausage meat – is served with mashed potatoes and Vichy carrots: “a real housewife’s meal that uses the basics of cooking. I take quality meat that I pass through a grinder. The mixture is roasted then put in the oven at low temperature, which our mothers did not do”. Add diced vegetables, chopped parsley, par-baked onions so they are soft, garlic, bread soaked in milk and egg yolks.
Listen to six Chefs feasting six times over
We asked six of the Chefs, who practice their talents along with Edgard Bovier, to tell us about a dish. A dish that is dear to them. Each one describes it in simple terms: a treat. Julien Martineau, jeune chef de cuisine au Côté jardin, travaille au Palace depuis quatre ans. Il a mis sur la carte un plat typique de la saison de chasse : une entrecôte de cerf servie sur une poêlée de bolets, accompagnée d’une galette de risotto safranée et surmontée d’un quartier de figue confite : “C’est tout simple ! Prenez une belle entrecôte, juste rôtie au thym et à l’huile d’olive. Posez-la en trois morceaux sur la poêlée de bolets du pays coupés en dés. Ajoutez les trois petits palets de risotto safrané “re-snacké” de chaque côté. Sur ces palets, placez un quartier de figue que l‘on a fait craquer à la salamandre avec une noix de beurre avant de piquer une feuille de laurier dedans. Servez avec une sauce poivrade à base de jus de chasse, finie avec un peu de gelée d’airelles.”
Julien Martineau
Julien Martineau, young Chef at Côté Jardin, has worked at the Palace for the past four years. He added to the menu a meal typical of the hunting season: deer steak served on a bed of fried mushrooms, accompanied by a saffron risotto cake and topped with a piece of candied fig: “It’s very simple! Take a nice steak, simply roasted with thyme and olive oil. Place three slices of the meat over the fried and diced local mushrooms. Add three small portions of saffron risotto on each side”. On these portions, place a piece of fig that has gone under the heating element with a little butter before placing a bay leaf in it. Serve with a pepper sauce made from venison juice, finished with some cranberry jelly.”
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Le plus dur reste à faire : choisir. Si vous ne pouvez pas, prolongez votre séjour, ou revenez vite ! Au service Banquets et Traiteur, Steve Kuonen aime proposer sa pressée de pintade des Landes au foie gras de canard, jeunes poireaux et truffe noire. La base peut aussi être, selon les cas, un poulet jaune des Landes ou un poulet de Bresse. “Je place dans une terrine les jeunes poireaux blanchis, pour préparer le fond. Peu à peu, j’ajoute les couches successives de foie gras, de pintade cuite à 63° à cœur, puis les étages de poireaux et de truffe (ou de tapenade). Une fois montée, la terrine est mise en presse sous vide. Je laisse reposer ainsi trois jours : tout le parfum des sucs naturels de foie gras et de pintade se diffuse dans la terrine”. Elle sera servie avec un mesclun, une salade d’hiver. With the Banquets and Catering department, Steve Kuonen likes to offer his pressed Landes guina fowl with foie gras, young leeks and black truffle. Depending on the circumstance, the base can also be a yellow chicken from the Landes or a Bresse chicken. “I place in a terrine dish the blanched young leeks, to prepare the bottom layer. Little by little, I add the successive layers of foie gras, guinea fowl cooked at 63° C, then the layers of leek and black truffle (or tapenade). Once dressed, the terrine is placed in a vacuum press. I let it rest for three days: all the scents of the natural juice of the foie gras and fowl infuse the terrine.” Served with mesclun, a winter salad.
Steve Kuonen Kohji Imai nous présente le Tamago dofu, au menu du jour du Palace Sushi-Zen qu’il anime. Ce plat traditionnel peut se traduire en français par flan aux œufs salé, ou consommé froid de tofu d’œufs. Préparez au préalable votre dashi - bouillon élaboré avec l’algue konbu (issue des mers aux eaux transparentes) et de la bonîte séchée (le plus goûteux des poissons de la famille des thons). Le dashi est une des préparations caractéristiques du goût umami, la cinquième saveur (avec le sucré, le salé, etc.). Dans une casserole, portez à ébullition le dashi, la sauce soja et le mirin - assaisonnement très doux, au goût sucré. Laissez refroidir. Battez vos œufs, mélangez avec votre préparation et filtrez avant de cuire à la vapeur pendant 25 minutes. Servir froid. Kohji Imai presents the Tamago dofu, dish of the day at Sushi-Zen which he manages. This traditional dish can be translated into English as “salted egg custard”, or “cold tofu of eggs”. Prepare in advance your dashi – a broth prepared with kombu seaweed (from clear waters seas) and dried bonito (the tastiest fish in the tuna family). Dashi is a characteristic preparation of umami taste, the fifth flavor (along with sweet, salty, etc). In a saucepan, bring the dashi, soy sauce and mirin to a boil – a delicate seasoning with a sweet taste. Allow to cool. Beat the eggs, mix with the preparation and filter before steam cooking for 25 minutes. Serve cold. 36
Kohji Imai
The hard part is yet to come: choosing. If you can’t, then prolong your stay or come back very soon!
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“Le plaisir du vin, c’est d’abord une question de moment, puis de goûts personnels. Vous pouvez préférer le blanc ou le rouge : on trouvera les accords. Et c’est aussi une envie de découverte”. Et avec Florent Bzik, chef sommelier du Lausanne Palace, les découvertes sont nombreuses et joyeuses. Plaisir gustatif assuré. Votre métier consiste à guider vos convives dans leurs expériences gustatives : comment effectuez-vous en amont votre travail de défrichage et de découverte ? Avez-vous des sources d’information particulières, des filières secrètes ? ien de secret là-dessous : je goûte des centaines de vins chaque année, y compris en aveugle, douze mois sur douze. Je ne peux pas m’empêcher d’explorer les vignobles locaux. L’année passée, pour la première fois de ma vie, je ne suis pas parti en vacances dans une région viticole. Mais, juste avant de repartir, sur la route de l’aéroport de Bangkok, j’ai craqué ! J’avais remarqué un domaine pas trop éloigné – une exception qui confirmait la règle dans cette région sans vin. J’ai été accueilli par une jeune viticultrice qui avait tout juste vingt-cinq ans, et j’ai été bluffé par la qualité des vins qu’elle proposait.
Elle avait commencé par faire un tour du monde pour apprendre à vinifier – elle a appris le métier en Australie, vers Melbourne, près d’un domaine où j’ai moi-même vinifié – puis s’est perfectionnée dans le Val-de-Loire. Et elle s’est lancée en 2009 : pour sa première cuvée, elle avait reçu la Médaille d’argent au concours des Syrahs du monde. Chapeau! Ses vignes sont très jeunes et elle sait bien que son terroir va s’exprimer dans trente ou quarante ans. J’ai rapporté des bouteilles à des vignerons qui font de la Syrah: ils étaient d’accord avec moi….
Avant d’en venir aux belles surprises que vous procurent les vins suisses, pouvez-vous nous parler d’une autre de vos expériences lointaines ? Si vous voulez rester dans l’océan Pacifique, j’ai failli troquer mes bouteilles de vin contre des bouteilles de plongée quand j’ai travaillé, en tant que chef sommelier, pour
l’ouverture d’un grand hôtel à Bora-Bora. L’hôtel avait été construit entre l’océan et le lagon, là où s’est tourné Le Grand Bleu. Imaginez qu’un audacieux avait décidé de développer sa vigne sur le corail… ll y a très peu de terre, les ceps plongent directement sur le corail où des crabes viennent couper les racines ! Une centaine de cépages différents étaient plantés, un a été sélectionné, le Carignan : un cépage espagnol, exploité notamment en France sur les terroirs de Châteauneuf du Pape ou du Roussillon. Et il a vinifié sur les trois couleurs ; il fait même du pressurage direct pour obtenir un blanc de Carignan. Pour les vendanges, prenez votre bateau ! Les premiers millésimes sont sortis dans les années 90. Tout à fait honorables, même si au départ les cuves avaient tendance à trop boiser les vins. Avec le temps, ces vins sont devenus de plus en plus précis.
Bâtir une cave du monde,
riche et équilibrée
Et la Suisse, enfin ? Je suis impressionné par le vignoble suisse. Les cépages sont magnifiés par les terroirs, autour de nous, en Valais comme dans le canton de Vaud, à Neuchâtel comme dans le canton de Genève. Alors j’ai la sensation de me trouver aujourd’hui à l’aube d’une belle création : la carte des vins du Lausanne Palace. J’ai la possibilité de cibler les domaines et d’anticiper. Mon travail de sommelier, le voilà : bâtir une cave, riche et équilibrée, et qui contienne des coups de cœur aussi. L’idée est de s’affranchir, au moins partiellement, des chasselas pour donner leur place à d’autres cépages et aller vers des pinots gris, des sauvignons blancs, etc. Et si par exemple un vigneron produit un vin de grande qualité à partir de gamay, pourquoi pas ? S’il ne fait qu’une seule barrique, nous la lui prenons en entier, sa cuvée est quasiment réservée pour le Lausanne Palace et ses convives !
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La complicité avec les vignerons Chaque millésime diffère du précédent, et chaque vigneron a dans sa cave une cuvée qui sort du lot. “Dans les choix, je retiens ce qui est d’une qualité extraordinaire” nous dit Laurent Bzik. “Dans le Valais, un jeune vigneron comme Gabriel Dussex à Saillon, vinifiait dans le garage de ses parents – eux-mêmes producteurs de vins ; en termes de rapport prix plaisir, son vin se situe très haut. Nous avons été les premiers à le mettre en avant dans le canton de Vaud et aujourd’hui il sert même des banquets de 200 couverts… Pour le sélectionner, il a fallu que je goûte des dizaines ou des centaines d’autres vins et d’autres millésimes. Car la magie du vin fait que chaque année est particulière : les petits vignerons me montrent un millésime différent chaque fois que je les vois”. Entre le sommelier et les vignerons, s’établit un respect mutuel et une complicité dont les fruits se retrouvent sur les tables du Lausanne Palace.
Complicity with the winegrowers Every vintage is different from the one before, and each winemaker has in his cellar a year that stands out. “In the selection, I keep what is of extraordinary quality”, say Laurent Bzik. “In the canton of Vaud, a young winegrower such as Gabriel Dussex, in Saillon in the Valais, made wine in his parent’s garage – they themselves winemakers: in terms of pleasure and price, his wine is in the upper quadrant; we were the first to put his wines forward in the canton of Vaud, and today he even tends to banquets of 200 guests…To choose his, dozen or hundreds of other wines, other vintages had to be tasted. Because the magic of wine is that every year is different: small winemakers present different vintages every time I see them”. Between sommelier and winegrower, mutual respect and complicity settles in, with the result on the tables of the Lausanne Palace.
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Assembling a rich and balanced wine cellar The pleasure you find in wine is primarily a question of timing, then personal tastes. You may prefer white or red: we can find the right agreements. And it is also a desire to discover. With Laurent Bzik, chef sommelier of the Lausanne Palace, discoveries are numerous and joyous. Pleasures of the palate guaranteed.
exception that confirmed the rule in this region without wine. I was welcomed by a young lady winegrower of only 25, and I was mostly impressed by the quality of the wines she had to offer. She had started by going on a world tour to learn how to make wine – she learned the trade in a winery very close to the place I myself made wine, near Melbourne in Australia – then perfected her skills in the Val-de-Loire, before returning to Australia. She started up in 2009: for her fist vintage, she received the Silver medal in the worldwide Syrah competition. Well done! Her vines are very young and she knows very well that they will fully express themselves in 30 to 40 years. I did bring back a few bottles for Syrah winemakers to taste: they agree with me…
Your profession consist in guiding your hosts in their gustative experience: how do you proceed in your selection and find hidden gems? Do you have specific sources of information, secret channels?
Before getting to the nice surprises that we get with Swiss wines, can you tell us more of one of your other foreign experiences?
There is nothing secret to it: I taste hundreds of wines each year, including blind tastings. Eleven months out of twelve; and perhaps even twelve out of twelve. I cannot help but explore the local vineyards. Last year, for the first time in my life, I did not go on vacation in a wine region. But, just before coming back, on the road to Bangkok airport, I caved! I had noticed a “domaine” not too far away – an
If you want to stay in the Pacific Ocean, I almost traded in my wine bottles for diving bottles when I worked as chef sommelier for the opening of a grand hotel in Bora-Bora. The hotel was built between the ocean and a lagoon, where the movie Le Grand Bleu was filmed. Picture a daring individual who tried to grow wine on coral reefs: there is very little soil, the vines latch on directly to the coral – with crabs cutting the roots! A hundred or so stems were
planted, one was selected, a Carignan: a Spanish strain, used in France in the regions of Châteauneuf du Pape and Roussillon. He vinified in the three colors; he even pressurized it directly to obtain a white carignac. To harvest, take your boat. Quality came little by little – the first vintage emerged in the 90s. Quite honorable, even if, at the beginning, the cisterns had a tendency of overly wooding the wines; but these wines became precise little by little.
And Switzerland, finally? I am frankly impressed with Swiss wines. The varieties are amplified by the richness of the land around us, in the Valais just like in the Canton of Vaud, in Neuchatel just as much as in the Canton of Geneva. And so, I feel at present as if on the cusp of a beautiful creation: the wine menu of the Lausanne Palace. I have the ability to target and anticipate. My work as sommelier, there it is: assembling a cellar, rich and balanced, that also holds favorites. The idea is to free oneself, at least partially, from Chasselas to experience other strands and try Pinot Gris, Sauvignons Blanc etc. And if, for example, a winemaker produces a wine of great quality from Gamay, why not try is as well? If he makes a single barrel, we will take it whole, his vintage is basically taken for the Lausanne Palace, for our guests.
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THE EVOLUTION OF TRADITION Apple, Facebook, Google…, les innovations californiennes ne sont pas nées dans les bureaux de grandes entreprises: leur berceau était minuscule. Né dans le Sentier, destiné à faire battre son cœur au rythme de la montre, Romain Gauthier a imaginé, conçu, dessiné et réalisé trois modèles de rupture technologique. En plus, ils sont beaux.
Pour l’amateur de haute horlogerie qui se penche sur la Logical One, l’innovation est-elle visible à l’œil nu, et importante ? L’innovation-clé est nette – simple et belle – sur la gauche du cadran, et ne peut que réjouir les connaisseurs. Le premier défi à surmonter, depuis le début de l’horlogerie, est de transmettre aux aiguilles du cadran un mouvement constant, alors que le ressort de barillet se détend avec les heures. La Logical One apporte la solution élégante d’un système à force constante original – quatre brevets sont en cours de dépôt. Penchez-vous sur le cadran : au lieu de la traditionnelle fusée (dont la forme de cône évasé est censée compenser la détente du ressort), vous voyez un limaçon qui tourne lentement ; sa forme plate, en deux dimensions, résout une difficulté qui nécessitait jusqu’ici un objet en trois dimensions. En plus, elle évite les tensions et torsions parasites que la chaîne subit habituellement en s’enroulant de plus en plus bas autour du cône. Et comme le limaçon tourne lentement, la chaîne est raccourcie : les beaux maillons en rubis synthétique que vous voyez – à très faible coefficient de frottement – sont renforcés. Tout est fabriqué et assemblé sur place. Résultat : la haute précision, sans dérive.
Y a-t-il d’autres innovations tout aussi visibles et fortes ? Regardez le remontoir : c’est un bouton-poussoir, là-encore original et breveté. Simple, ergonomique : appuyez avec votre pouce sur le côté gauche du cadran. Efficace : le bouton-poussoir transmet directement sa force au barillet, situé sur le même plan, remplaçant la classique tige qui fait un angle de 90° avec le barillet.
La marque Romain Gauthier porte le nom de son créateur : est-il issu d’une longue lignée d’horlogers ? Justement pas. Romain Gauthier a certainement bénéficié cette liberté de n’être pas un homme du sérail. Il est d’abord un homme de technique, de design et d’esthétique. Dans ses créations, la forme est première. Malgré la complexité, la Logical One est belle et lisible ! De naissance – dans le Sentier –, Romain Gauthier était quasiment destiné à l’horlogerie. Sa famille, ses camarades, tout son monde de référence était plongé dans ce monde. Mais il n’est pas un ingénieur devenu créateur d’art ; c’est même le contraire. Pour créer des montres comme il les a imaginées, il a dissout les obstacles, reconfiguré des mouvements de haute complexité, et inventé des composants nouveaux.
A qui ces montres sont-elles destinées ? Ce sont des montres que l’on s’offre par amour de l’horlogerie. La Logical One est une incroyable somme d’innovation ; en même temps, elle est lisible, contemporaine, homogène. Si on la retourne, on en saisit la cohérence – magnifique autant dessous que dessus. Elle convient à l’homme qui cherche discrétion et élégance au-delà de la reconnaissance : le vrai statut, c’est se libérer des effets de “moi-aussi”. Cette montre fascine déjà les vrais amateurs de haute horlogerie, de la même manière que certains crus fascinent les connaisseurs qui savent les raisons du succès d’un millésime… Un amateur va au fond de sa passion, sort sa loupe, examine les détails, s’émerveille des finitions mains fantastiques. Cinquante exemplaires sont produits par an, chaque montre est unique.
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Apple, Facebook, Google…. Californian innovations that were not born in big companies: their beginnings were humble. Born in le Sentier, destined to have his heart beat to the rhythm of a watch, Romain Gauthier has imagined, designed, drawn and created three models of technological innovation. And they look good too.
For the lover of fine watchmaking taking a look at the Logical One, is innovation visible to the naked eye, and is it of importance? The key innovation is clear – simple and beautiful – on the left of the dial, and it can only delight connoisseurs. The first challenge to overcome, from the beginning of watchmaking, is to convey constant motion to the dial hands, while the mainspring expands with the passing hours. The Logical One provides the elegant solution of an original constant force system – four patents are pending. Look closely at the dial: instead of the traditional flare (of which the flared conic form is supposed to compensate for the expansion of the mainspring), you see a cam rotating slowly; its flat shape, in two dimensions, solves a problem that up till now required a three dimensional element. In addition, it avoids parasitic tensions and twist the chain usually undergoes by wrapping itself lower on the cones. And as the cam rotates slowly, the chain is shortened: the beautiful synthetic ruby links you can see – with a very low friction coefficient – are strengthened. Everything is manufactured and assembled on site. The result: no nonsense high precision.
Are there other innovations that are as notable? Look at the crown: it is a push-button, once again original and patented. Simple, ergonomic: push with your thumb on the left side of the dial. Efficient: the push-button directly transmits its strength to the mainspring, located on the same level, replacing the classic rod at a 90° degree angle with the mainspring.
The brand Romain Gauthier is eponymous of its creator: born of a long line of watchmakers? Actually not. Romain Gauthier has certainly benefited from the freedom of not being a man of the seraglio. First and foremost a man of technology, design and esthetics. In his creations, form comes before all. Despite the complexity, the Logical One is beautiful and can be read! By birth – in le Sentier, Romain Gauthier was more or less destined for watchmaking. His family, friends, his entire frame of reference was steeped in this world. But he is not an engineer turned creator of art; it is even the contrary. To create watches the way he imagined them, he eradicated obstacles, reconfigured highly complex movements and invented new components.
Who are these watches made for? These are watches you reward yourself for the love of watchmaking. The Logical One is an incredible piece of innovation; at the same time, it can be read, is contemporary, homogenous. If you turn it over, you understand the coherence – beautiful front and back. It suits a man who strives for discretion and elegance rather than acknowledgement: the real status is to free oneself from the “me too” effect. This watch already fascinates true enthusiasts of fine watchmaking, the same way some wines subjugate those connoisseurs who know the reasons behind the success of a vintage… An amateur will truly experience his passion, take out his magnifying glass, examine the details, revel over the fantastic handmade finish. Fifty watches are made every year, and every watch is unique.
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Y a-t-il un point commun entre les trois bars du Lausanne Palace & Spa ? Oui, ils sont inimitables. Le Habana Bar, un des plus beaux bars du monde, sert des cocktails à l’ancienne. Au LP’s, les cheese burgers sont les plus réputés de la ville, aux dires des clients. Le 1915 accompagne de pâtisseries maison les confidences qu’il abrite en toute discrétion…
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restaurants & Bars
Laurent Boulc’h, vous dirigez les trois bars du Palace : pouvezvous nous donner une seule bonne raison de venir au LP’s Bar ?
Et le 1915 : pourquoi est-t-il plus fréquenté aujourd’hui qu’auparavant ?
Ça ne vous dérange pas si je vous en donne trois ? Ce ne sont pas les miennes – je me fais l’écho de ce que j’entends de la part de nos clients. La première bonne raison pour venir, c’est notre terrasse en plein centre-ville, isolée des bruits de la ville bien que l’on soit assis à deux mètres de la circulation. Un lierre généreux crée une atmosphère de cocooning renforcée pour ce petit jardin chaleureux en plein centre-ville. Son seul défaut : elle n’est ouverte que d’avril jusqu’aux mauvais temps d’automne ! La deuxième raison, c’est notre cheese burger et notre club sandwich, réputés être les meilleurs de Lausanne (ex-aequo avec ceux du Château d’Ouchy : nous avons le même fournisseur, notre chef !). Tout le monde nous parle d’onctuosité, de saveurs agréables au palais – issues des tiroirs secrets du chef. Si le fait d’être pressé ne vous empêche pas d’être exigeant, venez ! La troisième raison, c’est la musique live. Jimmy s’occupe de l’organisation musicale – il vient lui-même avec différentes chanteuses, et fait venir des orchestres. Depuis peu, nous avons un guitariste très fun : le changement par rapport au piano a été plébiscité…
L’espace a évolué, depuis deux ans. Il est devenu calme, chaleureux : propice à la discussion. Ce n’est plus un lobby ou un lounge; c’est un vrai bar. Quand vous entrez au 1915, vous êtes pris en charge immédiatement ; si vous avez faim, nous vous proposons une collation ou une pâtisserie à choisir sur le chariot de pâtisseries que nous avons mis en place récemment. Le matin, vous croiserez des stars qui viennent discrètement pour des interviews. L’après-midi, vous croiserez la maman et ses deux copines qui prennent un thé en après-shopping. Et, du matin au soir, vous verrez la clientèle business qui mène ici des discussions importantes sans en avoir l’air. Le soir l’ambiance change, les affaires se terminent, on prend un apéritif pour se relaxer : un cocktail de fruits, un verre de vin ou l’indémodable Martini, par exemple. Le 1915, vitrine de l’hôtel, est devenu un vrai lieu d’accueil et de rencontre !
Cocktails à l’ancienne et cocktails naturels e passé détient encore bien des surprises. Laurent Boulc’h nous révèle quelques secrets de son savoir-faire, et la façon dont il revisite les cocktails les plus connus. Au Habana Bar, les cocktails, comme la musique, sont faits main, et à l’ancienne : “Nous prenons le temps nécessaire pour refroidir le verre, pour mélanger les ingrédients avec une superbe cuiller à l’ancienne. Et même, pour le cocktail Don the Beachcomber’s Zombie, que nous avons créé, et qui est très demandé, nous avons conçu un verre spécial”. Son préféré est l’Old fashion : “On glace un verre à whisky – on fait tomber les glaçons dans le verre et on utilise la cuiller spiralée pour mélanger ; puis on imbibe le sucre d’angostura, avant de le glisser dans le verre avec un zeste d’orange. On mélange avec le whisky sans cesser de tourner, et l’on rajoute les glaçons. Pour finir, ajuster les équilibres entre les différentes saveurs pour obtenir un goût à la fois rond et pas trop fort”. Pour le Bellini, Laurent Boulc’h a retrouvé une recette un peu particulière, plus authentique, qui remplace le jus de pêche habituellement mélangé avec du prosecco : “Je prends toujours de la pêche fraîche pour redonner tout son goût naturel à la saveur de ce cocktail, auquel j’ajoute un ingrédient secret – qui le rend encore plus agréable et plus doux”. Ce doux ingrédient est resté secret malgré nos tentatives, l’auteur de la recette refusant de le révéler.
Et pour quelles raisons entre-t-on au Habana Bar ? Le Habana Bar est un des plus beaux bars du monde : une telle atmosphère est rare, avec les gros fauteuils en cuir, le bar en bois et la vitrine authentique. On vient prendre un digestif parce qu’on aime Enzo, le pianiste : il ne se contente pas de jouer – très bien – les vieux standards qui font vibrer toutes les classes d’âge. Il anime aussi la soirée et cristallise l’envie de plaisir chez les personnes autour de lui. Nous avons régulièrement des demandes pour privatiser le Bar. Nous accordons par exemple cette faveur au “Habana Club”: les membres de ce club de cigares ont une fois par trimestre le bonheur de revenir quelques années en arrière et de se souvenir du temps où le Habana Bar était fumeur…
Recette d’un bar agréable: une équipe qui habite l’espace Pour Laurent Boulc’h, et pour Deborah Gagliardi, son assistante, le professionnalisme de chacun ne constitue que la moitié du métier : “nous mettons toute notre énergie au service de l’accueil du client ; l’autre moitié du métier tient aux personnes et à leur sens de la convivialité”. Il s’attache à faire évoluer les membres de l’équipe : “Nous avons proposé à l’une d’entre nous de partir à l’étranger pour mieux maîtriser l’anglais ; elle reviendra plus forte. Ma fonction d’animateur est d’enseigner le métier dans tous les compartiments du jeu. Nous faisons évoluer chacun dans son savoir-faire et dans son savoir-être. L’expérience à l’étranger fait mûrir ; la confrontation avec d’autres organisations, dans d’autres cultures, rend chacun plus exigeant avec les autres et avec soi-même”.
Au Habana Bar, les cocktails, comme la musique, sont faits main, et à l’ancienne
Si le 1915 est devenu plus agréable, plus chaleureux, ce n’est pas tout à fait par hasard. “Je crois que, aussi importants que les investissements sur la décoration, sont les investissements sur la qualité du travail. En tant que coach, j’aide chacun à progresser pour la façon dont nous habitons l’espace, qui est tout à fait perçue par nos clients”.
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Do the three bars of the Lausanne Palace & Spa have something in common? Yes, they are inimitable. The Habana Bar, one of the most beautiful bars in the world, serves cocktails in the old school style. At LP’s Bar, according to its clients, the cheeseburgers are the most famous in the city. The 1915 Bar accompanies secrets discreetly shared along with homemade patisseries.
Laurent Boulc’h, you are the Director of the Palace’s three bars: can you give us one good reason to come to the LP’s Bar? Do you mind if I give you three? They are not mine – I am but the echo of what I hear from our clients. The first good reason to come is our terrace right in the center of town, protected from the city’s noise even though you are seated only a few meters from the bustling streets. A generous ivy canopy creates a deep cocooning atmosphere in this garden in the heart of town. It’s only fault: it is open only from April until the bad weather of autumn!
Recipe for a nice bar: the team that makes the space For Laurent Boulc’h, and for Deborah Gagliardi, his assistant, the professionalism of each individual is only half the job: “we put all of our energy into the service of the client; the other half of the job rests with the people and their sense of conviviality”. He is mindful of letting his team members evolve: “We suggested to one of the team to go abroad for a year to master her English skills; she will come back stronger. My duty as leader is to teach all aspects of the profession. We let each person evolve with their know-how and well-being. Experience abroad instills maturity; confronting other organization, in other cultures, makes us more demanding with others and ourselves”. If the 1915 has become more confortable, warmer, it is not exactly by chance. “I think that, as important as investments in decoration, are investments in the quality of work. As a coach, I help each person progress in the manner we occupy the space, which is something our clients perceive”.
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The second reason is the cheeseburgers and club sandwiches, known to be the best in Lausanne (on par with those from the Château d’Ouchy: we share the same supplier: our chef!). Everyone tells us about smoothness, enjoyable tastes for the palate – from our chef’s secret closets. If being in a hurry does not prevent you from being demanding, come! The third reason is the live music. Jimmy is in charge of the musical organization – he comes with different singers himself, and brings orchestras. Since not very long ago, we have a very fun guitarist: a change from the piano was requested.
And the 1915 Bar: why is it more popular than previously? The space has evolved in the past two years. It has become calm and warm: an incentive for conversation. It is no longer a lobby or a lounge: it is a real bar. When you enter the 1915, you are immediately taken care of; if you are hungry, we offer a snack or delicacy to choose from the patisserie cart that we have recently set up. In the morning, you can come across stars who discreetly give an interview. In the afternoon, you will see a mother and her two friends having tea after a shopping spree. And, morning till night, you can see the business clientele who are in the midst of important negotiations without seeming to be. In the evening, the ambiance changes, work is over, you have an aperitif to relax: a fruit cocktail, a glass of wine or an ever fashionable Martini, for example. The 1915, showcase of the hotel, has become a true place of meetings and encounters!
And for what reason would you enter the Habana Bar? The Habana Bar is one of the most exquisite in the world: such an atmosphere is rare, with large leather sofas, the wooden bar and authentic showcase. You might come for a digestif because you like Enzo, the pianist: he does not only play – very well – the old tunes that appeal to every generation. He also entertains the evening and brings to life the desire for fun in the people around him. We regularly receive requests to privatize the Bar. We reserve this favor to the “Habana Club” for example: the members of this cigar club have the pleasure every quarter of going back a few years and remember the days when you could smoke in the Habana Bar.
Old school cocktails and natural cocktails The past still holds a number of surprises. Laurent Boulc’h tells us a few secrets of his trade, and the way he revisits the best know cocktails. At the Habana Bar, the cocktails, like the music, are handmade, the traditional way: “We take the necessary amount of time to chill the glass, mix the ingredients with a superb old style spoon. And even, for the Don the Beachcomber’s Zombie cocktail, that we created, and this is very popular, we designed a special glass”. His favorite is an Old Fashion: “Chill a whisky glass – let a few ice cubes fall in and use a spiraled spoon to mix, then soak a sugar in angostura before sliding it in the glass with an orange zest. Stir in the whisky without stopping, then, add the ice cubes. We finish it off by adjusting the balance between the different flavors to obtain a full-bodied yet not overpowering taste”. For a Bellini, Laurent Boulc’h has found a slightly peculiar, more authentic recipe that replaces the apricot juice usually mixed with Prosecco: “I always use fresh peach to get all the natural flavor of this cocktail, then I add a secret ingredient – which makes it even more enjoyable and smooth”. This delicate ingredient remained secret despite our insistence; the author of the recipe simply would not reveal it.
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La passion
ous savons tous que la cuisine méditerranéenne utilise l’huile d’olive. Edgard Bovier en distingue les variétés comme d’autres distinguent les vins, même si parfois quelques hectares seulement les séparent. Le Chef Executif du Lausanne Palace, reconnu il y a déjà longtemps comme un des maîtres de la cuisine méditerranéenne, ne se contente pas de régaler nos palais : dans cet entretien, il nous fait partager sa passion pour ces huiles précieuses; et met à notre disposition sa meilleure sélection personnelle dans la Boutique du Palace. 45
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Comment expliquez-vous votre passion pour les huiles d’olive ? Le point de départ est géographique. Il y a très longtemps, j’ai travaillé en Grèce : à cette époque, nous n’avions pas le choix, pour nos matières grasses – il n’y avait ni beurre ni crème. L’huile s’imposait – avec des parfums très fruités, d’ailleurs. Il se trouve que pendant nos jours de congé, nous allions nous baigner dans les criques, et que nous changions souvent d’endroit. C’est de cette façon, en allant d’une crique à l’autre, que j’ai découvert les nuances dans les huiles utilisées par les fermiers qui tenaient les tavernes locales – ils avaient des chèvres et des oliviers, et tenaient leur bistro en parallèle. Chacun d’eux produisait son huile d’olive, cent ou deux cents litres, et j’étais stupéfait de la force des variations aromatiques, alors que leurs oliviers étaient voisins. Ces fortes nuances, à quelques hectares de distance, ressemblent à ce que l’on observe pour le vignoble valaisan. Il n’y a pas qu’une seule huile, mais des centaines : chacune a sa propre saveur – herbacée, ou florale, ou agrume, ou artichaut…
Freud disait que “la seconde épouse est la bonne”: plutôt que vers les huiles grecques, votre affection n’est-elle pas tournée vers les italiennes désormais ? Mais ma love affair avec les huiles italiennes a vingt ans d’âge, vous savez ! Quand je suis arrivé à Zurich, après mon passage par Nice, l’huile était déjà devenue pour moi une affaire de cœur. Il est vrai que j’ai reçu un deuxième choc, à l’occasion d’un voyage en Sicile. J’ai eu la chance d’être invité par le ministère de l’agriculture en Sicile – nous étions deux ou trois chefs qui faisions de la cuisine française méditerranéenne : à l’époque, c’était assez inhabituel (alors qu’aujourd’hui c’est devenu presque une mode). En Sicile, j’ai goûté une qualité d’huile d’olive assez extraordinaire, très verte (“olio verde”), très herbacée. C’était donc il y a plus de vingt ans, et j’ai alors conçu mes menus en utilisant les huiles primeurs (les huiles nouvelles) et en travaillant avec des huiles de différentes régions. J’étais le premier en Suisse à procéder ainsi – sachant bien sûr que l’huile ne doit pas écraser le produit qu’elle accompagne : elle doit être présente avec élégance et discrétion. C’est tout le défi : conjuguer l’amour des arômes les plus fins avec le sens de la mesure, pour faire contribuer, comme dans un grand orchestre, les meilleurs à l’harmonie du tout.
“En Sicile, j’ai
goûté une qualité d’huile d’olive assez extraordinaire, très verte : très herbacée
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Ah, les huiles de Ligurie… ! La Ligurie est une étroite bande côtière largement ouverte sur la Méditerranée et adossée à deux massifs montagneux. Elle a pour capitale Gênes, et est contiguë à la frontière française. Elle combine des milliers d’années de haute civilisation et une géographie d’exception – faite de soleil, de mer et de montagne. Edgard Bovier aime par-dessus tout les huiles ligures. “La Riviera ligurienne et la Riviera française appartiennent à deux pays différents, mais les plats se ressemblent de part et d’autre de la frontière ; j’ai travaillé à Nice et j’ai reçu les influences de cette région-là. A cette occasion j’ai rencontré la famille de Stefano Guasco. Ce sont de vrais passionnés sur plusieurs générations, propriétaires d’oliveraies, qui faisaient leurs huiles avec amour. Je suis un puriste, j’apprécie plus que tout l’huile de Ligurie de terre Bormane de mon ami depuis plus de vingt ans, le Docteur Marco Bonaldo. Il s’agit d’une huile produite autour de la petite ville côtière de Taggia. Et même quelqu’un qui n’aimerait pas l’huile d’olive serait conquis ! On l’appelle la Taggiasche, si fine, si élégante !” “J’ai lancé une gamme exclusive. Si on veut cette huile, il faut venir chez nous. Celui qui l’apprécie dans l’un de nos restaurants peut l’acheter dans la boutique du Palace ou dans des épiceries fines telles que Ratatouille à Vevey ou à Crans-Montana. On peut l’acquérir pour soi, c’est aussi un cadeau très apprécié : à la différence du vin, dont vous risquez d’oublier qui vous l’a apporté, quand vous ouvrez la bouteille, vous utilisez la petite bouteille d’huile régulièrement et vous vous souvenez de la personne qui vous l’a offerte. La boutique propose des saveurs différentes : des huiles aromatisées comme l’huile de citron peperoncino ou l’huile de truffe, présentée en petites bouteilles de 25 cl.”
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Edgard Bovier’s passion We all know Mediterranean cuisine uses olive oil. Edgard Bovier distinguishes their varieties as others would distinguish wines, even if sometimes only a few acres lie between them. The Executive Chef of the Lausanne Palace, recognized long ago as one of the masters of Mediterranean cuisine, does only preoccupy himself with delighting our palate: in this interview, we shares with us his passion for these precious oils; and provides us with the best of his personal selection in the Boutique of the Palace. How do you explain this passion for olive oils? The starting point is geographical. A long time ago, I worked in Greece: at the time, we didn’t have much choice in terms of what we could use to cook food with – there was no butter or cream. Olive oil was everywhere, with very fruity perfumes as it were. As it so happened, on our days off, we would go swimming in the creeks, and we would often change places. It is like this, by going from one creek to another, that I discovered the nuances in the oils used by the farmers at the local taverns – they had goats and olive trees, and had their bistro on the side. Each one of them produced their own olive oil, a hundred or two hundred liters, I was astonished at the strength of aromatic variations even when they had neighboring olive groves. These strong nuances, at only a few acres distance, resemble those observed between the vineyards of the Valais. There is not just one oil, but hundreds: each has its own taste – herbaceous, or floral, or citrus, or artichoke…
Freud said that “the second wife is the right one”: rather than Greek olive oils, hasn’t your affection turned towards Italians now? But my love affair with Italian olive oil started at the age of twenty, you know ! When I arrived in Zurich, after a passage in Nice, olive oil had already become an affair of the heart for me. It is true that I was in for a second choc, on the occasion of a trip to Sicily. I was lucky enough to be invited by the minister of agriculture to Sicily – we were two or three chefs who made French Mediterranean cuisine: at the time, it was fairly unusual (whereas now it is almost a trend). In Sicily, I tasted a quality of olive oil that was fairly extraordinary, very green (“olio verde”): very herbaceous. That was twenty years ago and then I composed my menus by using premiere oils (young oils) and by working with olive oils from different regions. I was the first in Switzerland to proceed like this – knowing full well that the oil must never overpower the product it accompanies: it must be present with elegance and discretion. That is the true challenge: combining a love for finer aromas with a sense of measure, to contribute, like in a great orchestra, to the best harmonies overall.
Ah, the oils of Liguria …! Liguria is a narrow stretch of coastal land mainly open to the Mediterranean and nestled against two mountains. Its capital is Genoa and it shares a border with France. It combines thousands of years of great civilization and exceptional geography – made of sun, sea and mountains. Edgard Bovier loves Ligurian olive oils the most. “The Ligurian Riviera and the French Riviera belong to two different countries, but their dishes resemble each other on either side of the border; I worked in Nice and have been influenced by this particular region. During that time I met Stefano Guasco’s family. They are true passionates since several generations, owners of olive groves who make their olive oil with love. I am a purist, I enjoy above all else Ligurian oil of Bormane from my twenty-odd years ago friend Doctor Marco Bonaldo. It is an oil produced around the small coastal town of Taggia. And even someone who does not like olive oil would become an adept! We call it Taggiasche, so delicate, so elegant!” “I launched an exclusive range. If you want this olive oil, you have to come to us. For those who enjoy it in one of our restaurants, they can buy it in the Palace’s boutique or in a delicatessen store such as Ratatouille in Vevey or Crans-Montana. You can buy it for yourself, it is also a much appreciated gift: unlike wine, that you might forget who you got it from when you open the bottle, you use the little bottle of olive oil regularly and you remember the person who gave it to you. The boutique offers different tastes: flavored oils such as the pepperoncino lemon olive oil or black truffle olive oil, presented in little 25cl bottles.”
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...une année s’est envolée... déjà...! rrêtons-nous un instant dans cette course frénétique (que nous nous sommes créés !) pour raconter notre histoire de 2013. En voici les principaux chapitres passionnants... d’e xisLe CBE Concept Spa du LP a fêté ses 16 ans (“sweet 16 and never been kissed...!” tence au profit du bien-être par excellence. “Synergie en Harmonie”, un concept urbain unique crée sur la base de notre professionnalisme, nos croyances et nos passions, destiné au business “working power” local et international. Toujours en évolution avec notre temps et à la recherche d’innovations révolutionnaires, nous avons découvert une gamme de produits Japonais AU SECOURS ! de notre peau, notre enveloppe corporelle, exposée à toutes les agressions extérieures... Forlle’d (traduction japonaise de “for ladies”). LUXURY ANTI-AGEING SKINCARE à base d’acide hyaluronique de faible poids moléculaire (nanotechnologie) aux effets visiblement régénérateur. Résultats exceptionnels, promesses tenues sans casser sa tirelire! Apparaître jeune, frais, fraîche et en bonne santé est une priorité et une exigence, certes! Laissez-vous donc prendre en mains par notre fée Ana, la responsable de notre Espace Esthétique pour homme et femme, et experte en la matière. Résultats garantis! L’Ayurvéda millénaire, base de notre philosophie au CBE, n’en finit pas de parler d’elle... Rassurezvous, je ne vais pas vous ennuyer! Par contre, les CURES TRADITIONNELLES AYURVEDA SPA sont là, nées de nos propres mains. Une vraie émotion! Désormais, plus besoin de partir au Kerala, Sud de l’Inde... Profitez sur place, au cœur de Lausanne, de vous faire du bien entre deux trains ! Consultez nos nouvelles brochures spécifiques : une révélation! un vrai BONHEUR! Laissezvous tenter et emporter dans cette éternelle aventure par nos Thérapeutes Nicolas et Oman. Passons à présent visiter notre adorable Yogi Booster, spa bar and lounge, qui ne se repose pas sur ses lauriers. Notre Guide, Nutritionniste et Naturopathe Myriam, vous révèle tout (ou presque!) ses secrets à travers des cours de cuisine. Au programme, 6 Ateliers Santé et Bien-être pour tous, enfants et ados inclus : recettes et savoir-faire Bio- Végétal au fil des saisons et des 5 pôles (Beauty (rajeunissant)-Slim-Detox-Destress-Energy). Un investissement dans votre capital santé; apprendre comment vous faire du bien pour vivre et créer un meilleur monde de demain. YOU ARE WHAT YOU EAT (Mahatma Gandhi). Quoi de neuf dans La Boutique du Palace? Question quotidienne de nos fidèles clients à notre “Pirate” Alexandre, qui cache dans les 4 murs de La Boutique ses précieux trésors. Chasse aux trésors qui scintillent de cristaux, embaument de parfums rares, enveloppent de cachemires précieux, enivrent avec des alcools divins, et enfin, nous tentent de Rêves des 1001 Nuits...! Idées cadeaux originales ou encore Bons Cadeaux last minute, n’hésitez pas de lui rendre visite au lieu dit “en face du LP”. Alexandre se fera l’immense plaisir de vous aider à dénicher “LA TROUVAILLE”. Last but not least, je tiens à remercier toute notre SUPER Team du CBE et surtout Delphine, notre magicienne, de leur collaboration et complicité TIP-TOP-TOP! Pas toujours facile par les temps qui courre..., mais on arrive bien à la fin de cette année 2013... à bout de souffle !!! A vous chers Membres, Abonnés et chers Clients du CBE et de La Boutique du Palace, nous vous remercions infiniment de votre précieuse fidélité et vous souhaitons de tout Bonne Nouvelle Année, Happy New Year avec nos vœux chaleureux! Emeline Gauer-Seiler Team
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...one year has gone by…. already…! et us pause this frantic pace (that we set ourselves) for a minute to tell the tale of 2013. Here are the main exciting chapters… The CBE Concept Spa of the LP celebrated its 16th birthday (“sweet sixteen and never been for the benefit of wellness through excellent. “Synergy in Harmony”, a unique kissed”…! urban concept based on our professionalism, beliefs and passions designed for local and international business “working power”. Constantly evolving with our times and seeking revolutionary innovations, we have discovered a Japanese line of products TO THE RESCUE ! of our skin, our body, exposed to all exterior aggressions… Forlle’d (japanese translation of “for ladies”). LUXURY ANTI-AGEING SKINCARE based on hyaluronic acid with light weight molecules (nanotechnology) that have visibly regenerating properties. Exceptional results, a promise kept without emptying your piggy banks! Appearing young, fresh and in good health is a priority and a requirement indeed! Allow yourself to be taken care of by Ana, Head of our Aesthetics Area for men and women, an expert in her field. Results guaranteed! Millenary Ayurveda, the basis of the CBE’s philosophy, keeps coming up …Not to worry, I won’t bore you! However, the TRADITIONAL AYURVEDA SPA TREATMENTS are here, born of our own hands. True emotion! From now on, no need to travel to Kerala, South India…Enjoy it right here, in the heart of Lausanne, and pick-up a quick wellness break between two trains trips! Take a look at our new specific brochures: a revelation! A real JOY! Let yourself be tempted and swept away in this eternal adventure with our Therapists Nicolas and Oman. Now let’s go visit our adorable YogiBooster, spa bar and lounge, who never rests on his laurels. Our Guide, Nutritionist and Naturopath Myriam reveals all (or almost all) her secrets with cooking classes. Here’s what’s on the program, 6 Workshops “Health and Wellness for all, children and teens included: Bio-Vegetal recipes and methods according to the season and 5 focuses - Beauty (rejuvenating), Slim, Detox, De-stress, Energy-. An investment in your health capital; learn how to nourish yourself well and create a better world for tomorrow. YOU ARE WHAT YOU EAT (Mahatma Gandhi). What’s new in La Boutique du Palace? A daily question from our loyal clients to our “Pirate” Alexandre, who holds, within the 4 walls of La Boutique, his precious treasures. A treasure hunt that sparkles with crystals, embalms with rare perfumes, enfolds in precious cashmeres, intoxicates with divine alcohols, and at last, tempts with Dreams of 1001 Nights…! Original gift ideas or last minute vouchers, don’t think twice about visiting him in the place called “across the LP’s”. Alexandre will be more than delighted to help you discover “THE ULTIMATE FIND”. Last but not least, I would like to thank our SUPER Team at the CBE and mostly Delphine, our magician, for her super-duper collaboration and complicity! Not always easy these days…, but we’ve gotten to the end of this year 2013 … nearly out of breath !!! To you dear Members and dear Clients of the CBE and La Boutique du Palace, thank you ever so much for your valuable loyalty and we wish you with all our Happy New Year with our warm wishes! Emeline Gauer-Seiler Team
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Les experts du
Au premier rang de gauche à droite : Clément Laurent-Guy, Dhóndup Dorjee, Sam Mahi, Delphine Hammel, Diana Zbinden
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A l’arrière, de gauche à droite : Barbara Richard, Bruno Matéus, Fréderique Guindet, Jessica Favre, Nicolas Ballet, Adeline Viry, Butski Rexhé, Audrey Lizon, Elizabeth Weitzmann, Célie Prosper, Gina Fegali
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“Nous prenons le temps
Au CBE Concept Spa, que vous soyez hôtes, membres ou abonnés, chaque spécialiste se mobilise avec passion, quelle que soit la demande : détente pure, cocooning, massages, mise en beauté, coiffure, manucure, pédicure, diététique, l’étonnant Yogi Booster, cure ayurvédique, ou encore sport avec coach. Delphine Hammel – Assistant Spa Manager – se fait guide d’un tour des nouveautés du Spa.
Les cours de cuisine du Yogi Booster u Yogi Booster, vous mangez sain et bon ! Et désormais, “nous organisons ici-même des Ateliers “Santé et Bien-être”: des cours de cuisine, que nous limitons à douze personnes et qui sont consacrés à des thèmes particuliers de la nutrition bio-végétale”. Au cours d’un atelier, on apprend des recettes simples, créatives, en privilégiant la variété et la santé (Myriam Roosens Hussein, naturopathe nutritionniste du Yogi Booster, en dit plus page 60). 52
Et pour continuer à préparer chez soi ce que l’on a aimé déguster, “notre boutique bio réunit tous les ingrédients nécessaires, sélectionnés minutieusement par notre équipe : des miels, des huiles d’olive ; épices ; sirops – par exemple l’élixir de grenade, reconnu pour son rôle dans la protection de la prostate ; la spiruline – extraite d’un des deux seuls végétaux au monde qui apportent toutes les protéines contenues dans la viande ; et des compléments alimentaires”.
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pour chacun de nos hôtes” Esthétique : soins et produits d’exception enons-en aux soins esthétiques. Ils s’adressent aux hommes comme aux femmes (sauf l’atelier du regard): “Pour donner une réponse spécifique à chacun des besoins de nos clients, nous avons récemment aquis de nouvelles techniques de manière à ce que les gammes se complètent, se tuilent, les unes aux autres”. Pour le cocooning – ou faire un voyage sensoriel : la gamme marocMaroc. Mais pour le visage, “nous basculerons sur Phyto 5, qui est une gamme suisse, très technique, à base d’huiles essentielles. Ou sur la Ligne Aveda, qui a ses inconditionnelles”. Si vous exprimez le souhait d’une ligne anti-âge avec un très haut niveau d’exigence – disons à la limite du médical : “Nous vous proposerons Forlle’d notre dernière gamme en date, qui vient du Japon. C’est un traitement qui agit en profondeur et dont le résultat est immédiat”. À côté de ces soins, nous avons mis en place l’Atelier du regard, qui offre aux femmes une proposition complète allant de l’extension du cil à la teinture de cils, du mascara semi-permanent (il peut tenir deux à trois semaines) à la permanente du cil en passant par l’épilation du sourcil bien sûr. N’oublions pas l’atelier Ongles et ses nouveautés, qui cultivent le côté pratique : un vernis semi-permanent pour les ongles (mains et pieds), et un séchage express, sous lampe LED, pour libérer la cliente très vite.
Enfin le Hair SPA, salon de coiffure intégré dans le Spa, qui dispose de cabines privatives. Vous pourrez vous faire coiffer en toute discrétion ici sept jours sur sept. Si, en plus, les minutes vous sont comptées, “vous pouvez demander que plusieurs personnes s’occupent de vous en même temps: notre manucure, notre pédicure – et, pour les hommes, notre barbier éventuellement – rejoindront votre cabine pour que vous puissiez ressortir très vite, et splendide”.
Une nouveauté anti-âge pour le soin de la peau en exclusivité au CBE Concept SPA du Lausanne Palace
Le SPA Suite à deux…
un cadeau-plaisir à partager
Hyalogy by Forlle‘danti-âge est une ligne de produits (60 min)cosmétiques Traitement haut de gamme d‘origine japonnaise. Traitement anti-âge du visage, cou et décolleté. Nettoyage profond de la peau suivi d’une application de cocktails de sérums personnalisés. Durand la pose du masque, massage des épaules et du décolleté. Ce traitement apporte une régénération et une hydratation profonde de la peau. Conseillé aux personnes de plus de 45 ans.
Postkarte_Forlled_Palace RZ.indd 1
Traitement anti-âge ultra intensif (75 min) Même déroulement à la base que le traitement anti-âge 60 min (cf ci-dessus). Combinant en plus la technique Caci alliant des ultrasons et des micro-courants pour le rajeunissement intense de la peau.
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Vous rêvez d’une cérémonie Spa à deux ? Vous aimeriez partager un moment de détente, de cocooning à deux, de voyage sensoriel, le tout dans un espace privatif ? La “Spa suite” a juste été conçue pour vous : sauna privé, hammam privé, une grande baignoire en cuivre, unique au monde. Le bain à l’huile précieuse, préparé par les esthéticiennes, apporte la détente ; les massages à l’argan – issu de la gamme marocMaroc – vous seront prodigués en couple et approfondiront la sensation de voyage dans le temps et dans l’espace au milieu des arômes d’argan, de noisettes et d’amandes. Le nom de ce petit plaisir ? “Cérémonie Spa Suite, l’or dans l’eau”. “Ce soin pour deux personnes se présente comme une succession de plaisirs”, précise Delphine Hammel, “commençant par le hammam et le sauna, avant la cérémonie du gommage ; puis interviennent les deux massages dans cette salle magnifique. Et si vous avez envie de rester encore pour prolonger ces deux heures de détente, il suffit de le demander !”
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“We take the time for each of our clients” At the CBE Concept Spa, whether you are a guest, or a member, each specialist proceeds with passion, whatever the request: pure relaxation, cocooning, massages, beauty treatments, hair styling, manicure, pedicure, nutrition, astonishing Yogi Booster, Ayurvedic cure, sports with a coach. Delphine Hammel – Assistant Spa Manager – guides us through the novelties of the Spa.
Yogi Booster cooking classes
a gift- for shared enjoyment
Aesthetics :
Let us turn to beauty treatments. They cater to both men and women (except for the gaze workshops): “To provide a specific response for each of our client’s needs, we have recently introduced new technologies so the product lines complement each other, between themselves”.
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At last the Hair SPA, a hair salon integrated into the Spa that has private cabins. You can have your hair styled in all discretion here every day of the week. If, in addition, time is of the essence, “you can ask for several people to take care of you at the same time: our manicurist, our pedicurist – and, for men, our barber perhaps – will join you in the cabin so you can come out quickly and looking splendid.
The SPA Suite for two …
At the Yogi Booster, you eat healthy and tasty! And now, “we organize in this very spot “Health and Wellness” Cooking Workshops: cooking classes that we limit to twelve people and that are dedicated to specific themes of organic-vegetal nutrition”. During a workshop, you learn easy and creative recipes, emphasizing variety and health (Myriam Roosens Hussein, naturopath nutritionist of the Yogi Booster tells us more on page 62). And to continue preparing at home what you enjoyed trying, “our organic shop has all the necessary ingredients, carefully selected by our team: honeys, olive oils, spices and syrups – for example a pomegranate elixir, known for its protective properties for the prostate; spirulina – extracted from one of only two plants in the world that provides all the protein found in meat; and food supplements”.
exceptional treatments and products
Let us not forget the Nail workshop and it’s novelties that are of a practical nature: semi-permanent nail varnish (hands and feet), and express dry, under LED lamps, to release our clients go quickly.
For cocooning – or a sensory journey: the marocMaroc line. But for the face, “we would favor Phyto 5, which is a Swiss brand, highly technical, based on essential oils. Or the Aveda Line that has its unconditional fans”. If you express a wish for high precision anti-ageing line – let’s say fringing on the medical: We would propose Forlle’d, our latest line to date, from Japan. It is a treatment that acts on deep tissue and of which the results are immediate”. Anti-aging treatment (60 min) Anti-aging treatment of the face, neck and neckline. Deep cleasing of the skin followed by the application of a personnalised serum cocktail. While the mask sets in, massage of the shoulders and neckline. This treatment rejuvenates and hydrates the skin in depth. Recommended for 45 and over. Ultra intensive anti-aging treatment (75 min) Same basic treatment as the 60 min anti-aging treat (see above) Combined in addition with the Caci technique of ultrasounds and micro-currents to intensivly rejuvenate the skin. In addition to these treatments, we have a gaze workshop that provides women with a full service from eyelash extensions to dyeing, from semi-permanent mascara (can last up to two or three weeks) to eyelash curling and eyebrow waxing of course.
Dreaming of a Spa ceremony for two? You would like to share a relaxing cocooning moment together, a sensory journey in a private space ? The “Spa suite” was meant for you: private sauna, private hammam, a huge copper bathtub, unique throughout the globe. The bath prepared by the beauticians, with special oils provides relaxation; massages with argan – from the marocMaroc line – will be performed side by side deepening the feel of travel through time and space in the midst of argan, hazelnut and almond aromas. The name of this little jaunt? “Spa suite ceremony, gold in water”. “This treatment for two people is a succession of treats”, says Delphine Hammel, “starting with the hammam and sauna, before the scrub ceremony; then the two massages in this beautiful room. And if you feel like staying to extend these two hours of relaxation, just ask !”.
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“Connais-toi toi-même”: ce conseil, des sages indiens l’avaient déjà énoncé bien avant Socrate. Plus large que la simple philosophie, leur perspective visait l’harmonie entre le corps et l’esprit. Nicolas Ballet propose, dans le cadre du CBE Concept Spa, des cures selon l’Âyurveda de plusieurs jours, qui puisent leur source directement dans cette médecine traditionnelle. Quels sont les principaux bienfaits des cures ayurvédiques que vous pratiquez au Spa ? ous vous aidons à corriger vos dérèglements et à rétablir l’équilibre personnel intérieur et corporel, en lien avec votre constitution de naissance.
Nous traversons des moments difficiles qui peuvent se traduire en surpoids, stress, manque d’énergie ou encore douleurs chroniques. Dès lors, les soins seront adaptés en regard des problèmes spécifiques de chacun.
Nous possédons chacun une constitution unique qui combine les éléments fondamentaux de la vie (l’air, l‘eau, le feu, la terre, l’espace). Selon notre héritage génétique, et notre mode de vie qui peut ne pas être adapté, il en suit un dérèglement qui se traduit par un déséquilibre ou une maladie. Face à la société dans laquelle nous vivons, nous manquons de connaissances et l’Âyurveda nous offre ces informations : quelle est la nourriture adaptée à ma constitution, y a-t-il des aliments nocifs pour moi, quels sont les meilleurs moyens de me rééquilibrer de manière naturelle ? Les cures ayurvédiques utilisent différents soins pour corriger ces troubles, sous forme de massages et traitements aux plantes médicinales. Ces traitements complètent l’orientation de l’alimentation et de l’hygiène de vie.
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Comment traiter le stress, le surpoids…? Dans tous les cas, nous commençons par prendre le temps d’expliquer le pourquoi du comment. Car la réussite passe par deux conditions. Tout d’abord, nous ne considérons pas la personne qui vient nous voir comme un “patient” : au sens étymologique, c’est “quelqu’un qui subit les soins passivement”. Notre succès commun appelle une participation consciente de la personne, pour faire entrer en résonnance le corps et les soins qui lui sont prodigués. Subir, ce serait rater. La deuxième condition en découle : l’action, la participation continue même après la cure ; l’équilibre d’un être humain ne se gère pas
comme s’il suffisait de passer au garage pour faire une révision avant de repartir sur les autoroutes sans se soucier de soi. Notre équilibre se recrée chaque jour : pour chacun, il se règle autour d’un optimum personnel qui doit être nourri et surveillé en permanence : l’Âyurveda est une connaissance de la vie qui sert à une forme d’action au quotidien – on peut appeler cette action tout simplement “hygiène de vie”. Soyons concrets : pour traiter l’embonpoint ou un excès de poids, par exemple, nous nous orientons sur une thérapie réductrice, de type drying therapy – effet séchant des massages aux poudres (végétales) ; elle sera combinée avec des massages très dynamisants, utilisant des huiles chaudes. Nous favoriserons une alimentation drainante, purifiante, équilibrante. La cure en Âyurveda se prolonge toujours par un conseil précis en hygiène de vie. Pour le surpoids comme pour le stress, l’enjeu, est à long terme, un rééquilibrage global de l’être et une harmonie physique et spirituelle.
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Comment se déroule une cure ? La journée est bien remplie, mais sans excès : au total, comptez trois heures de soin par jour, réparties autour d’un soin le matin et un soin l’après-midi ; s’ajoute le suivi alimentaire (et le suivi de l’hygiène de vie par-delà les aspects strictement alimentaires, yoga, exercices personnels conseillés et repos). Le repos est nécessaire pour optimiser les bienfaits de la cure et favoriser la détoxination. Chaque cure est précédée d’une consultation qui oriente les types de soins et leur nombre selon le dérèglement de la personne. Nous insérons au total trois consultations : au début, au milieu, à la fin de la cure, qui peut durer trois, cinq ou sept jours. La cure est individuelle et fonctionne par interaction personnelle. L’engagement actif aidera à atteindre les objectifs.
La journée commence souvent par de grands massages qui permettent d’harmoniser, de relâcher les tensions et de faire circuler l’énergie; ils sont pratiqués avec des huiles ayurvédiques médicinales choisies selon la constitution de la personne. Puis arrivent des soins spécifiques, axés sur le traitement des “dérèglements” : selon les cas, les massages aux poudres dynamisantes, le massage des pieds, les oléations rééquilibrantes, les massages aux tampons d’herbes médicinales et la pratique du yoga thérapeutique. Mais il n’y a pas de schéma type. La cure s’adapte aux dérèglements précis de chacun. La transmission active de la connaissance est un levier, elle engage une nouvelle orientation de vie. Comment s’équilibrer soi-même, se restaurer intérieurement, et le faire au quotidien. Voilà la force d’une sagesse devenue médecine.
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Ayurvedic treatments? a millennia of health practice “Know yourself”: this advice, Indian sages had already declared it, long before Socrates. Greater than the simple philosophy, their perspective aimed for harmony of the body and mind. Nicolas Ballet offers, in the CBE Concept Spa, cures of several days based on Ayuveda, that find their roots directly in this traditional medicine. What are the main benefits of the Ayurvedic cures you provide at the Spa? We help correct imbalances and restore personal internal and bodily balance, in line with your birth constitution. We each have a unique constitution that combines the fundamental elements of life (air, water, fire, earth and space). Depending on our genetic heritage, and then our lifestyle that may not be adapted, disturbances can translate into imbalances or a disease. In the society we live in, we lack certain knowledge, Ayurveda provides this information: what type of food suits my constitution, are there harmful foods for me, what are the best ways to rebalance myself in a natural way? Ayurvedic cures use different treatments to correct these disruptions, with massage or treatments with medicinal plants. These treatments complement an orientation of the diet and lifestyle. We come across difficult times that can be express by being overweight, stressed, lacking energy or even chronic pains. Then on treatments will be adapted according to the specific issue of each person.
What happens during a cure? The day is quite full, but not excessively: in all, count three hours of treatment per day, with one treatment in the morning and one in the afternoon; in addition care of diet (and of lifestyle) through strictly dietary aspects, yoga, advised personal exercises and rest. Rest is necessary to optimize the benefits of the cure and promote detoxification. Each cure is preceded by a consult that orientates the types of treatments and their number according to the person’s disruption. We schedule three consultations in all: at the beginning, in the middle and at the end of the cure, that can last three, five or seven days. The cure is individual and works through personal interaction. Active engagement helps reach the goals. The day often starts with a long massage that harmonizes, releases tensions and gets energy circulating; they are performed with medicinal Ayurvedic oils selected according to the person’s constitution. Then come the specific treatments, focused on treating the “disruptions”: depending on the case, massages with energizing powders, foot massage, rebalancing oil treatment, massage with medicinal herbs presses and therapeutic yoga. But there is not typical schedule. The cure adapts to precise imbalance for each individual. The active transmission of knowledge is a catalyst, it leads to a new life orientation. How to balance oneself, restore yourself internally, and do it daily. That is the strength of wisdom become medicine.
How to treat stress, or an overweight person? In every case, we start by taking the time to explain the why and the how. Since success depends on two conditions. First of all, we do not consider the person who comes to see us as a “patient”: in the etymological sense, its “someone who passively goes through treatment”. Our shared success requires active participation by the client, who needs to enter into harmony the body and the perfumed treatments. Simply undergoing would be failing. The second condition is tied to this: action, continued participation even after the cure; a human beings’ balance is not managed just by going to the garage quickly and getting fixed up before heading back out on the road without caring of oneself. Our balance is recreated every day: for each one of us, it is set around a personal optimum that must be nourished and monitored constantly: Ayurveda is the knowledge of life that serves our actions on a daily basis – you could call this action “lifestyle” simply. Let’s be practical: to treat curves or an excess of weight, for example, we would suggest a reductive therapy, a drying therapy type – drying effect of massage with plant powder; it would be combined with very energetic massages, using hot oils. We would favor a draining, purifying and balancing diet. Ayurveda is always prolonged with precise lifestyle advice. An excess of weight just as for stress the issue is, in the long-term, a global rebalancing of the being and harmony of the body and mind.
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Dr Brugger, en quoi la chirurgie esthÊtique a-t-elle ÊvoluÊ depuis une dizaine d'annÊes ? Aujourd'hui, l’heure n’est plus aux beautÊs figÊes et aux interventions qui se remarquent au premier coup d’oeil. L’avancÊe de la mÊdecine esthÊtique a complÊtÊ l’acte chirurgical, permettant d’obtenir des rÊsultats toujours plus naturels. J'ai eu la chance de me former au BrÊsil auprès du professeur Ivo Pitanguy, prÊcurseur dans cette approche de la chirurgie esthÊtique. Aujourd'hui, notre approche consiste à associer techniques chirurgicales et techniques non invasives, telles le laser et les injections de comblement. Un chirurgien esthÊtique ne doit donc pas seulement maÎtriser les gestes opÊratoires, mais aussi connaÎtre ces diffÊrentes techniques non invasives. Nombre de professionnels proposent aujourd’hui des injections ou des traitements laser. Que peut apporter de plus un chirurgien esthÊtique ? Ces techniques non invasives permettent de gommer un certain nombre de dÊfauts, cependant elles ne suffisent pas toujours à obtenir les rÊsultats espÊrÊs par les patients. Par exemple, à partir d’un certain stade de relâchement cutanÊ, les lasers n’y pourront rien et un lifting sera nÊcessaire. Mais les meilleurs rÊsultats seront souvent obtenus en associant chirurgie et laser. On parle beaucoup de radiofrÊquence (bipolaire ou tripolaire) et d’ultrasons, de nouvelles techniques rÊputÊes performantes pour traiter le relâchement cutanÊ et la cellulite. Permettent-elles de remplacer une intervention chirurgicale comme la liposuccion ?
CHIRURGIE & MEDECINE ESTHETIQUE INDISSOCIABLES SAVOIR-FAIRE
Depuis une dizaine d'annÊes, chirurgie et mÊdecine esthÊtique ont considÊrablement ÊvoluÊ, permettant d’obtenir des rÊsultats toujours plus naturels. Si de plus en plus de cabinets mÊdicaux et centres de bien-être proposent d’amÊliorer visage et silhouette par des traitements laser et des injections, ces techniques ne remplacent cependant pas l’acte chirurgical. Entretien avec Mishal Brugger, chirurgien esthÊtique à la Clinique de Montchoisi à Lausanne. 58
Ces technologies peuvent donner de très bons rÊsultats. Mais pour une culotte de cheval très marquÊe ou un relâchement cutanÊ important, par exemple au niveau abdominal après une grossesse, rien ne remplacera ni une lipoaspiration, ni une abdominoplastie. Dans tous les cas, ce n’est qu’après consultation que je peux me prononcer. Ce premier entretien est très important : il s’agit d’Êcouter et de comprendre les dÊsirs et les motivations du patient, afin de l’orienter vers le traitement le plus adÊquat. Il y a deux ans Êclatait le scandale des implants mammaires PIP. Peut-on aujourd’hui se faire opÊrer sans crainte, en faisant confiance au chirurgien ? Evidemment. Les PIP ont ÊtÊ retirÊes du marchÊ, et chaque chirurgien est d’ailleurs tenu d’informer ses patientes sur la marque utilisÊe. En ce qui me concerne, je suis fidèle depuis de nombreuses annÊes à une marque d’implants dont toutes les composantes sont d’excellente qualitÊ et qui permettent d’obtenir un rÊsultat très naturel. Le prix d’une augmentation mammaire peut varier en fonction du chirurgien, mais aussi en fonction de la qualitÊ des prothèses utilisÊes. Et quand on sait qu’un implant restera en moyenne une quinzaine d’annÊes dans le corps, il ne faut pas lÊsiner sur la qualitÊ.
L’une des opérations les plus redoutées par les patients est la rhinoplastie. Et pour le chirurgien, est-ce un challenge ?
Après des études de médecine et deux ans de chirurgie générale au CHUV à Lausanne, Mishal Brugger décide de se spécialiser en chirurgie esthétique. Sélectionné lors du concours d'entrée du Centre de formation du professeur Ivo Pitanguy, référence mondiale en matière de chirurgie esthétique, il se formera durant trois ans à ses côtés. De retour en Suisse en 1999, il opérera aux côtés de la Dresse Trudy Vogt à Zürich, avant de s’installer en 2000 à la Clinique de Montchoisi à Lausanne, où il consulte et opère toujours.
Effectivement, cette opération est l’une des plus délicates et des plus difficiles. Un résultat qui ne correspond pas à l’attente du patient peut le déstabiliser, tout comme une rhinoplastie réussie lui permettra de s’épanouir. J’ai eu la chance de rencontrer un chirurgien spécialisé en rhinoplastie. Aujourd’hui retraité, il a souhaité me transmettre son expérience et son savoir-faire. Un cadeau inestimable !
After medical training and 2 years of practising general surgery at Lausanne's CHUV hospital, Mishal Brugger decided to specialize in cosmetic surgery. After successfully passing the entrance examination, he was admitted to the training center of the world famous specialist Professor Ivo Pitanguy, where he spent 3 years studying and operating at his side. Returning to Switzerland in 1999, he worked with Trudy Vogt in Zurich before opening in 2000 his own practice at the Clinique Montchoisi in Lausanne where he continues to consult and operate today.
Le métier de chirurgien esthétique, ça en fait rêver plus d’un. Et vous, cela vous fait-il toujours rêver ? J’avais 11 ans quand j’ai dit à ma mère que je voulais faire ce métier. Aujourd’hui à 45 ans, ma passion est intacte et j’ai toujours la même envie d’opérer. D’autant plus que l’arrivée de la médecine esthétique nous a offert de nouveaux challenges.
COSMETIC SURGERY &AESTHETIC MEDICINE WORKING HAND-IN-HAND Over the past 10 years, the constant evolution in cosmetic surgery and aesthetic medicine has helped to obtain really natural results. Even though more and more private health and beauty centers propose facial and silhouette treatments by injection and laser, these techniques cannot replace surgery. Interview with Mishal Brugger, cosmetic surgeon at Clinique Montchoisi in Lausanne. Dr Brugger, how has cosmetic surgery changed over the past 10 years ? These days, nobody wants to see beauty obviously changed or frozen by aesthetic procedures. New medical techniques associated with surgical operations now give very natural results. I had the chance to be taught in Brazil by the forerunner of this approach to cosmetic surgery, Professor Ivo Pitanguy. Today we use both surgical and non-surgical procedures, such as laser treatment and wrinkle filling injections, meaning a cosmetic surgeon must be able to integrate these new techniques to his operating skills. Many professionals now propose injections or laser treatments. What more does a cosmetic surgeon offer ? These non-surgical procedures help to diminish certain defects; however they don't always give the patient the result they hoped for. For example, there comes a certain point when laser alone cannot help sagging skin and a facelift becomes the better option. But again, the best results will often be obtained by linking surgery with a laser treatment. There is much talk today about the use of radio frequencies (bipolar and tripolar) and ultrasound,
new techniques that are apparently very efficient in the treatment of sagging skin and cellulitis. Can they replace surgical liposuction ?
One of the most terrifying operation for a patient is a rhinoplasty. What kind of a challenge is it for you ?
These techniques can give very good results but when the problem is very noticeable, for example stubborn pockets of fat-like saddlebags or a sagging belly, nothing can replace liposuction or a tummy tuck. Obviously, I can only give my professional opinion after seeing the patient. This first contact is very important. It is when you listen and understand the desires and underlying motivations of the patient in order to suggest the best possible treatment for them.
True ! It is one of the most delicate and difficult operations that we do. A bad result can destabilize a patient. On the other hand, a successful operation can bring so much joy and selfconfidence. I am lucky to work with a specialist in rhinoplasty who wishes to pass on all his skills to me. A precious gift !
After the scandal of the PIP breast implants 2 years ago, can one still be confident about having cosmetic surgery ? Of course! The PIP's were taken off the market and incidentally, every surgeon is obliged to inform their patients of which implant product they use. Personally, I have used the same brand for several years. The components of the implants are of an excellent quality and give a very natural result. The cost of breast enlargement can vary according to the surgeon but also according to the type of product used. When you consider that the implant will be in the body for an average of 15 years, you should not try to save on quality.
I was only 11 when I told my mother I wanted to be in this profession. Now at 45 years old, I'm still as passionate about it and as eager to operate. Moreover, new techniques in aesthetic medicine have given us exciting new challenges.
Becoming a cosmetic surgeon is a dream profession for many. What about you? Is your dream still as exciting ?
Textes : Priska Hess Traduction anglaise : Sally Betrisey Photos : Martine Dutruit Pour tout renseignement – For further information
Clinique de Montchoisi -Lausanne +41 21 619 39 46 www.mbswiss.ch 59
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Les ateliers SANTé CUISINE ET BIEN-ÊTRE C’est la nouveauté du Yogi Booster. Les “ateliers santé cuisine et bien-être” apprennent à préparer des recettes bio-végétales d’ici et d’ailleurs, qui valorisent le multi-choix végétal dans toute sa diversité. Animés par Myriam Roosens Hussein, naturopathe nutritionniste du Yogi Booster, et deux cuisiniers drillés à la cuisine bio-végétale, leur but est de réintroduire dans l’alimentation les protéines de source végétale, c’est-à-dire l’association de céréales et de légumineuses complémentaires, pour avoir les acides aminés essentiels. Ce sont des traditions connues depuis la nuit des temps par les peuples végétariens.
La densité micro-nutritionnelle est prônée quel que soit l’aliment, du jus au dessert. Optez seulement pour un jus, il sera complet, boosté en alicaments et apportera tous les outils nécessaires au fonctionnement optimal de votre organisme, ainsi que les briques indispensables pour bien le construire. 60
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Le calendrier des ateliers pour se faire du bien Les ateliers suivent le rythme des saisons et de la vie des clients du Yogi Booster. “Au mois d’octobre, en pleine période scolaire, explique Myriam Roosens Hussein, nous apprenons à confectionner des boîtes à pique-nique pour les repas de midi des enfants. Notre objectif : favoriser le meilleur apprentissage – l’écoute, l’attention, la mémorisation, la concentration - en respectant le goût des enfants et en fournissant les nutriments nécessaires pour assumer une journée réussie. Dans la petite boîte, nous glissons des protéines, beaucoup de légumes, cuits ou crus, relevés avec des sauces très spéciales : elles ont le goût de ce que les enfants aiment et trouvent au fast-food. Nous les adaptons avec les bonnes graisses, les bons sucres, les différentes sources de protéines nécessaires à leur développement et à leur croissance. Et pour commencer cette éducation alimentaire si précieuse pour leur future vie d’adulte. L’atelier de novembre anticipe les soucis de l’hiver : se nourrir correctement pour renforcer son système immunitaire. Manger vitaminé, chaud et épicé à base de jus, de soupes, de tisanes et de plats revigorants. En janvier, nous ciblons la “détox”, à la fois pour se libérer des excès éventuels des fêtes et pour anticiper le printemps. L’idée n’est surtout pas de se lancer dans des régimes, mais de faire des “cures diététiques positives”, faciles à vivre et bien vécues. Nous proposons des aliments riches en soufre par exemple, qui vont aider à nettoyer le foie et les intestins : une préparation peut à la fois être nourrissante et aider à se purifier, à s’alléger, à être bien. Des pro-biotiques à base naturelle aident l’intestin dans son travail quotidien. Au printemps, nous pouvons anticiper les allergies avec des aliments antihistaminiques puissants tels le magnésium et la vitamine C, et nous délivrons plein de petits remèdes efficaces pour endiguer rhinite et éternuements. La fin du printemps correspond à la préparation des examens. Nos recettes s’adressent d’abord aux étudiants, mais peuvent s’appliquer aux hommes et femmes d’affaires qui animent ou participent à des conférences. Tous ont besoin de tyrosine, le neurotransmetteur de l’action, pour se mettre en bonne forme dès le matin. C’est un acide aminé, si nécessaire aux navigateurs en solitaires dans les grandes traversées. Nous apprendrons donc où la trouver dans notre alimentation… Puis vient le moment de se préparer aux vacances : comment se constituer la trousse qui contient l’essentiel des nutriments qui aident à maximiser les bienfaits du soleil, à faire le plein de vitamine D et à éviter les désagréments des UV néfastes – dessèchement, épaississement de la peau, méfaits des radicaux libres qui attaquent non seulement la peau en surface, mais aussi les organes internes”.
D’où vous est venue l’idée de monter des ateliers de cuisine au Yogi Booster ? C’est pour répondre à la demande de la clientèle qui fréquente le Yogi Booster, séduite par les préparations proposées. Nous leur dévoilons les éléments d’une alimentation quotidienne équilibrée, du junior au senior en passant par la femme enceinte. La clientèle souhaite apprendre à refaire telle ou telle recette qu’elle a particulièrement appréciée ici. Actuellement, la majorité des personnes ne savent plus préparer les céréales et les légumineuses, et les connaissent très peu. Nous faisons une très large place aux légumes, fruits, herbes, épices, antioxydants par excellence, pour nous protéger des méfaits de la vie actuelle: allergies, intolérances, stress, pollution, etc. Le Yogi Booster n’est pas un restaurant comme les autres. Ici, on vient pour se faire du bien, seul ou avec les êtres aimés: famille, amis, personnes chères. Depuis peu, des
lain est cuisinier et diététicien. Donjup est cuisinier et artiste. Ils ont chacun une certaine vision de la cuisine et des cuisiniers, et sont au contact quotidien des chefs des restaurants du Lausanne Palace.
cabinets d’avocats et d’hommes d’affaires nous demandent des take away : ils aiment ce qui est bon pour leur santé tout en ne quittant pas leur lieu de travail…
Comment s’organisent les ateliers ? Ils se tiennent un mercredi par mois, de 15h à 16h30 au Yogi. Nous réunissons entre huit et douze personnes, pour cultiver la proximité et l’échange. Nous approfondissons un thème par atelier en rapport avec la saison. Les deux cuisiniers démontrent les différentes étapes des recettes sélectionnées. Ainsi les participants pourront les refaire chez eux ou s’en inspirer selon leur propre créativité. Chaque atelier comporte en réalité un menu, de la boisson au dessert, avec l’entrée et le plat de résistance, et des propositions de variantes pour permettre plusieurs combinaisons possibles selon les goûts de chacun. Ainsi, chaque participant goûtera et testera sur place les recettes réalisées.
Ils sont imprégnés des cuisines de leurs maman et grandmamans qui leur ont transmis les recettes de famille. Ils font une cuisine ouverte sur le monde, et chacun apporte sa propre source d’inspiration tout en maîtrisant les avancées technologiques et culinaires.
Talents méditerranéens et talents tibétains
dialoguent au Yogi Booster
Alain vient de Toulon, prône la cuisine méditerranéenne haute en saveurs et couleurs, riche en antioxydants, idéale pour le mauvais cholestérol et tous les problèmes cardiovasculaires. Donjup vient du Tibet où il a acquis tout un savoir-faire en relation avec la philosophie bouddhiste, qui prône un esprit sain dans un corps sain.
Ils sont attentifs aux réalités sociales: inventer une vraie cuisine du quotidien, gourmande, biologique, essentiellement végétarienne, au fil des saisons et des produits du terroir. Ce sont les goûts de la clientèle du Yogi Booster, composée d’hommes et de femmes soucieux de se nourrir rapidement et sainement, qui consomment les plats sur place ou en take away.
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It is the new thing at the Yogi Booster. The “health and wellness cooking workshops� teach how to prepare bio organic recipes from here and abroad putting forth organic multiplicity in all its diversity. Held by Myriam Roosens Hussein, naturopath nutritionist of the Yogi Booster, and two cooks well versed in bio-organic cuisine, their goal is to reintroduce into our diet protein from a plant source, that is to say a combination of cereals and complementary vegetables, to get all the essential amino acids. These are traditions known since the dawn of time by vegetarian peoples.
HEALTH AND WELLNESS COOKING WORKSHOPS Where did you get the idea of setting up cooking classes at the Yogi Booster ? It was to answer the demand from Yogi Booster clients, for those who found our preparations appealing. We unveil the elements of a balanced daily diet, from junior to senior through pregnancy. Our clientele wanted to learn how to make this or that recipe they particularly enjoyed here. Currently, a majority of people no longer knows how to prepare grains and vegetables, and they know little about them. We have a strong focus on vegetables, fruits, herbs, spices, excellent antioxidants, to protect ourselves from the dangers of modern life: allergies, intolerances, stress, pollution, etc. The Yogi Booster is not a restaurant like any other. Here, you come to do yourself some good, alone or with loved ones: family, friends, people that are close. Recently, law firms and business men have asked us for take away: they enjoy what is good for their health while staying in the workplace‌.
How are the workshops organized ? They are held one Wednesday a month, from 3 till 4:30 pm at the Yogi. We get eight to twelve people together - to cultivate proximity and reciprocity. We explore one theme per workshop, in relation with the season. The two cooks demonstrate the various steps of the selected recipes. Thus the participants can recreate is at home or be inspired according to their own creativity. Each workshop actually has a menu, from drinks to desert, with an appetizer and main dish, and proposed variations to allow for several possible combinations according to personal tastes. Thus, each participant will taste and test on site the recipe we create.
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The workshop schedule to do yourself good The workshops change with the seasons and the life of the Yogi Booster’s clients. “For the month of October, in the midst’s of school, explains Myriam Roosens Hussein, we show how to make picnic boxes for the kids lunch. Our goal : favor better learning process listening, attention, concentration - while respecting kids’ tastes and providing the nutrients needed for a good day. In that little box, we slip in proteins, lots of vegetables, cooked or raw, with very special sauces: they have the same taste as the things kids like and can find in a fast-food. We adapt them with the right fats , the right sugars, the various sources of protein essential for their development and growth. And to start their dietary education that will be so valuable in their future life as adults. The November workshop anticipates the woes of winter: how to eat right to properly strengthen your immune system. Eat vitamins, warm and spicy with juices, soups, teas and reinvigorating meals. In January, we focus on “detox”, to get rid of any possible excess from parties and anticipate spring. The idea is not to plunge into diets, but to have “positive dietary periods”, easy to do and experience. We propose foods right in sulfur, for example, that will help cleanse the liver and intestines: a concoction can be both nourishing and help purify the body, to be lighted and feel good. Natural pro-biotics help the intestine in its daily chore. In the spring, we can anticipate on allergies with powerful antihistaminic foods such as magnesium an Vitamin C, and we suggest lots of little efficient remedies to stem rhinitis and sneezing. Late spring is exam prep. Our recipes are aimed primarily at students, but can also be applied to business men who chair or participate in conferences. Everyone needs tyrosine, the action neurotransmitter, to be in good shape from the morning, this amino acid is essential for the lone wolf with a long way to go. So we learn where to find it in our diet… Then comes the time to get ready for vacation: how do you pack for all the essential nutrients that help maximize the benefits of sunlight, stock up on vitamin D and avoid the inconveniences of harmful UV rays - dryness, thickening of the skin, damaging effects of free radicals that attack not only the surface of our skin, but also internal organs”.
Mediterranean talents and Tibetan skills meet at the Yogi Booster Alain is a cook and dietician. Donjup is a cook and an artist. Each has a certain vision of cooking and cooks, and are in daily contact with chefs of the Lausanne Palace restaurants. Alain is from Toulon, partial to Mediterranean cuisine with lots of flavors and colors, rich in antioxidants, ideal for bad cholesterol and all cardio-vascular issues. Donjup is from Tibet where he acquired skills in relation with Buddhist philosophy that advocated for a healthy mind in a healthy body. They are steeped in the ways of their mothers and grand-mothers when it comes to cooking, with family recipes being passed down. Their cooking style is open to the world, and each lends his own source of inspiration while keeping up with technical and culinary advances. They are aware of social realities: inventing true cuisine on a daily basis, that is tasty, organic, mostly vegetarian, according to the season and local products. It is the tastes of the Yogi Booster’s clientele, composed of men and women eager to eat quickly and healthily, who eat their food on the spot or to take away.
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Une malle aux trésors à nulle autre pareille La boutique du Lausanne Palace & Spa est une lumineuse et immense malle aux trésors, pleine d‘odeurs à se pâmer, remplie de cadeaux à faire à ses proches et à soi-même. Alexandre GlatBaychon nous accueille – il le fait tous les jours, et nous guide dans cet espace tout récent, ouvert il y a à peine deux ans, et pourtant si nécessaire.
Un Air de Paris, parfum de Marie -Antoinette Reine de France. Maison DORIN 1780.
En deux années d’existence, la boutique du Lausanne Palace a eu le temps de trouver son cap : à quoi sert-elle, à qui est-elle utile ? eux ans, c’est quand même court : je ne tirerai pas de grandes conclusions prématurées ; mais je n’aurai pas d’hésitation pour vous dire que la boutique a deux usages. D’une part, elle sert pour des achats de dernière minute, pour un vrai beau cadeau, un souvenir exceptionnel; c’est un achat d’impulsion, juste avant de s’engouffrer dans le taxi qui foncera vers un avion qui n’attend pas. D’autre part, elle permet les achats qui prennent du temps, pour des cadeaux que l’on se fait à soi-même ! Par exemple, une femme cherche un parfum rare, qui à la fois lui convienne et qui ne soit pas porté par dix mille autres femmes dans sa ville ou dans son milieu. Un parfum se choisit pour des années, parfois pour la vie. Ou bien elle cherche peut-être un parfum d’intérieur, qui soit précieux, naturel et fin pour agrémenter certaines pièces, chez elle. Ou bien encore elle cherche un cristal, classique ou contemporain…
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Avant même d’entrer, les arômes des parfums présents dans la boutique viennent à notre rencontre. Est-ce la gamme phare ?
La marque Roja Dove n’a cependant pas l’exclusivité de votre espace, si j’en crois ce que je vois ?
Certainement. Nous sommes le principal point d’exposition et de vente de toute la gamme de parfums de Roja Dove, et nous lui accordons beaucoup d’importance. Cet homme est un expert mondial reconnu du parfum et, en même temps, un des plus grands nez du monde : il a été plusieurs fois récompensé par ses pairs, avant même de lancer sa propre ligne pour femme. Quand il est venu ici, il est littéralement tombé amoureux du Lausanne Palace. Sa gamme est structurée autour de trois bases olfactives. La florale, comme son nom l’indique, se constitue autour d’une fleur ou d’un bouquet de fleurs ; la chyprée se bâtit sur un accord composé de senteurs de bois, de mousse et fleurs (le résultat est plus puissant, voire masculin); et l’orientale qui harmonise des épices, du bois et de la vanille avec parfois des notes animales (cuir), pour obtenir une fragrance plus sensuelle. Afin de guider une cliente qui ne connait pas Roja Dove, nous lui faisons tout simplement tester ces trois principes. Selon ses réactions, nous pourrons l’orienter plus avant. Dans le même esprit, Roja Dove a créé la ligne de bougies “Lausanne Palace”.
Bien sûr. Autour de Roja Dove, nous avons peu à peu constitué une sélection de parfums rares : toujours à base de produits naturels, et toujours en recherchant des fragrances qui ne soient pas formatées pour le goût moyen. C’est pour cette raison que vous trouvez ici des fragrances rares – les grands parfums d’Italie comme l’Acqua di Genova 1853 notamment. En parallèle, les rééditions peu connues de parfums anciens nous permettent de voyager dans le temps. Les plus anciens d’entre eux existent depuis le XVIIIe siècle – nous avons une fragrance qui remonte à Marie-Antoinette. Et sans plonger aussi loin, la maison Dorin – dont la fragrance emblématique est “Un air de Paris” que nous présentons ici – existe depuis 1780. À côté du voyage dans le temps, il y a le voyage dans l’espace. Venant d’Italie, nous avons commencé à remonter vers le nord en direction de Versailles ; traversons donc la Manche ; les beaux flacons de Clive Christian que vous voyez là portent l’emblème de la reine d’Angleterre. Clive Christian crée des parfums qui s’accordent en couple, il a ressuscité une parfumerie du temps de la Reine Victoria.
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Qu’importe le flacon…: la beauté des flacons exposés à la boutique fait mentir l’adage Les fragrances comptent évidemment beaucoup dans le choix d’un parfum, mais l’esthétique du contenant peut apporter un plaisir supplémentaire qu’il serait idiot de contester. En matière d’esthétique, Lalique propose des créations d’une beauté incroyable. Les flacons des plus grands parfumeurs sont évidemment créés par Lalique et Baccarat. Ce sont des pièces uniques, dont certaines sont même numérotées. Alexandre Glat-Baychon nous aide à y voir clair : “Baccarat, que nous apprécions beaucoup, produit de beaux objets d’usage – ce qui est vraiment satisfaisant : se servir au quotidien d’objets de grande valeur esthétique est un luxe agréable. Mais, avec Lalique, on passe à l’objet d’art, qui n’a d’autre usage que de se contempler. Ce qui est intéressant avec l’art de la cristallerie, c’est qu’il est intemporel, et qu’il est possible d’innover encore. Voyez le cristal noir de chez Baccarat, voyez aussi le presseagrume totalement contemporain de l’ECAL !”
“Qu’importe le flacon…”:
the beauty of the bottles of perfume on display in the boutique belie this French saying Fragrances are of course important in the selection of a perfume, but the esthetics of its recipient can incite an additional pleasure that it would be silly to deny. In terms of esthetics, Lalique brings creations of dazzling beauty. The bottles of the most renowned perfumers are of course created by Lalique and Baccarat. They are unique pieces, of which some are even numbered. Alexandre Glat-Baychon helps us sort this out: “Baccarat, that we greatly appreciate, produces useful objects – what is truly satisfying: to use on a daily basis objects of great esthetic value is an agreeable luxury. But, with Lalique, we are dealing with a piece of art, that has no other use but to be contemplated. What is interesting with the art of crystal is that it is timeless, and it is still possible to innovate. Look at the darkened crystal by Starck with Baccart, and also the completely contemporary citrus-press by the ECAL!”
Roja Dove & la fragrance du Lausanne Palace “Le parfum que j’ai créé pour le Lausanne Palace est doux et élégant, restituant l’impression que l’hôtel dégage par lui-même”, confie Roja Dove lorsqu’il décrit les bougies “Lausanne Palace”. “C’est un parfum sur mesure qui mélange des éléments balsamiques doux, comme l’ambre, avec une rose très précieuse et très rare : la rose de mai, hommage aux célébrités qui ont logé dans ce palace, ainsi qu’à mes origines”.
Roja Dove & the fragrance of the Lausanne Palace “The perfume I created for the Lausanne Palace is delicate and elegant, imbued with the same atmosphere as the hotel itself”, says Roja Dove when describing the “Lausanne Palace” candles. “It is a bespoke perfume that combines soft balsam elements, such as amber, with a very precious and rare rose: the May rose, homage to the celebrities who have stayed in the Palace, as well as to my origins.” ”Le PARFUM” de Roja Dove en exclusivité mondiale!!!
The boutique of the Lausanne Palace & Spa is a vast and treasure trove, full of sensuous odors, overflowing with gifts – for friends and self. Alexandre Glat-Baychon welcomes us – as he does every day – and guides us through this very recent space – the boutique opened just two years ago, and yet so indispensable. Within its two years, the boutique of the Lausanne Palace & Spa has had time to find its bearings: what is its purpose, and who is it useful to? Two years is still a short time: I won’t draw any premature conclusions; but I would not hesitate to say the boutique has two uses. It serves for last minute purchases, for a truly nice gift, an exceptional souvenir; it’s an impulse buy just before jumping into a cab that will speed away to a plane that does not wait. Inversely, the boutique is also for purchases that take time: for presents you make to yourself! For example, a woman searching for a rare perfume, that suits her and at the same time is not worn by any other woman in her city or entourage. A perfume is chosen for years on end, sometimes for a lifetime. Or perhaps she is looking for an interior fragrance that is precious, natural and delicate to enhance certain rooms at home. Or perhaps even she would like to find a crystal ornament, classic or contemporary…
Before even entering, wisps of the perfumes in the boutique tantalize. Is this the flagship range? Certainly! We are the main exhibition and sales point of the entire Roja Dove perfume range, and we attach great importance to him. This man is a worldwide expert renow-
ned for scents and, at the same time, one of the greatest noses in the world: he was several times recognized by his peers, even before his own women’s line. When we came here, he literally fell in love with the Lausanne Palace. His range is structured around three olfactory bases. Floral, as its name indicates, is created around a flower or a bouquet of flowers; Chyprée is developed from a blend of wood, moss and flower scents – the result is more powerful (almost masculine); and Oriental harmonizes spices, wood and vanilla with occasional feral notes (leather), to obtain a more sensual fragrance. To guide a client who is not familiar with Roja Dove, we simply let her test these three principles. According to her reaction, we can guide her further. In the same spirit, Roja Dove created the “Lausanne Palace” candle line.
Roja Dove is not the exclusive brand of the space, if I look around? Of course! Around Roja Dove, little by little, we made a selection of rare perfumes: always based on natural products, and always after fragrances that are not formatted to average tastes. This is why you will find rare fragrances here – including renowned perfumes from Italy like l’Acqua di Genova 1853. In addition, little known re-editions of classic perfumes take us back through time. The most ancient among them dates back to the 18th century – we have a fragrance that goes back to Marie-Antoinette. And without going that far, the Maison Dorin – of which the emblematic fragrance is “UN air de Paris” – that we present here, exists since 1780. In addition to travel in time, there is travel in space. Coming from Italy, we started to ascend towards northern Italy in the direction of Versailles; let’s cross the Channel; the beautiful bottle of perfume from Clive Christian that you see there bear the emblem of the Queen of England: Clive Christian created perfumes that go together as a couple; he brought back a perfumery of the time of Queen Victoria.
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Avec son pied hexagonal et sa taille “à côtes plates” magnifiant les effets de lumière. Harcourt demeure un mythe jamais égalé à ce jour . Retour sur une légende fière de 170 ans.
Verre noir Harcourt et le coffret “Un Parfait” revisité par Philippe Starck
Flacon à parfum DAUM IRIS
Coupe Iris de chez DAUM depuis 1878
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Aoud parfum numéro 1 des ventes
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La maison PURESt l’univers du cachemire HOME/VOYAGE
“N’aimez que Moi” de la prestigieuse Maison Caron Paris
Maison DELAGE Sac Bowling exclusivité mondiale pour la boutique du Lausanne Palace
Vibration boule émaillé noir (999 ex) LALIQUE
La maison du cuir Pinetti HOME
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Vivre en Baccarat, sculpter la lumière Inspirez, soufflez ! Il faut quinze ans – si l’on a du talent – pour apprendre le métier de souffleur. La manufacture Baccarat permet de rencontrer en une seule matinée plus de Meilleurs ouvriers de France que dans toute autre manufacture de luxe français. Et Baccarat est la seule manufacture de cristal à compter un Maître d’Art. Le verrier est un artisan d’élite qui travaille main dans la main avec les designers – ceux de Baccarat et d’autres –. Tous les matins, il trouve, dans son pot chauffé à 1200°, une masse de 800 kg de cristal en fusion composée de silice et de minium (plus quelques autres substances dont le dosage secret contribue à la magie). A l’aide d’une canne, il récupère la matière liquide et forme une petite boule qui deviendra bijou, carafe, chandelier en quelques gestes magiques, répétés depuis plus de deux siècles, au même endroit. Unité de temps, de lieu, d’action. Mais ce n’est pas une tragédie, c’est une épopée, et joyeuse, qui a démarré dans ce coin de Lorraine vingt ans avant la Révolution, et se déploie désormais jusqu’en Chine postrévolutionnaire.
Avant de souffler, il faut trouver l’inspiration. Depuis une quinzaine d’années, la vénérable maison Baccarat semble cultiver un paradoxe qui se révèle fécond, et que l’on pourrait résumer ainsi : la meilleure façon de respecter la tradition, c’est de la faire vivre avec son temps ; autrement dit, la Belle au bois dormant veut bien se réveiller, si c’est pour aller danser. Baccarat fait appel à de “doux dingues” qui ont pour nom Philippe Starck ou Jaime Hayon – ce jeune designer espagnol serait comme un enfant naturel de Gaudi et de Dali. Parmi d’autres prestigieuses signatures, les dernières collections Baccarat incluent Louise Campbell, Jean-Marc Gady, Arik Levy, Philippe Nigro. Et, last but not least, les étudiants de l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (l’ECAL). Les uns et les autres n’hésitent pas à réinterpréter la tradition : Philippe Starck dessine des lampes en s’inspirant d’un vase Baccarat de la Belle Epoque. Reconnaissance ultime de ce mariage réussi entre l’art et l’artisan : à New York, le MOMA (Museum of Modern Art) expose Baccarat, ainsi que le musée des Arts décoratifs, dans le palais du Louvre.
Colorez ! Le noir est une couleur. Il nous faut donc désapprendre nos certitudes, acquises à l’école et qui faisaient du noir la négation de la couleur et de la lumière. Nos certitudes vacillent, à partir de 2003, depuis le lustre Zénith noir créé par Starck et développé avec la collection Darkside en 2005. La “clarté ténébreuse” et la “transparence opaque” ne sont plus d’impossibles oxymores, mais de lumineuses créations passées au rang d’icônes du catalogue. Le succès de la tradition Baccarat renouvelée par des designers impertinents a même rendu nécessaire, au sein de la manufacture, la construction d’un four supplémentaire, pour répondre à la demande. Plaisir et tradition : la tradition du plaisir chez les designers du monde entier donne tout son sel au plaisir de la tradition. Les jeux de couleurs ne sont même plus tout seuls à ré-inspirer la tradition. Les jeux de matières des designers brésiliens Fernando et Humberto Campana associent la matière luxueuse du cristal avec le rude bambou ou le rustique rotin : pour les deux complices, il s’agit de mêler luxe à la française et racines brésiliennes, techniques ancestrales et matières naturelles “comme pour générer un choc entre l’ancien et le nouveau, entre le passé et le présent, comme deux façons de raconter l’histoire et de dire la poésie”. Il semble que Baccarat ne se contente pas de vivre avec son temps, mais de le précéder, et d’anticiper avec allégresse les années à venir.
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© JeanLariviere
Inspirez !
To live in Baccarat, sculpture the light Breathe in, breathe out! You need fifteen years – if you are talented – to learn the art of glassblowing. At the Baccarat workshop, in one single morning, you will meet more Expert Craftsmen of France than any other luxury French company. And Baccarat is the only crystal manufacturer to have a Master of Art among its ranks. The glassblower is an elite artisan who works hand in hand with designers – those of Baccarat and others. Every morning, in its melting pot heated to 1200° Celsius, an 800 kg mass of crystal in fusion composed of silica and minium (and a few other substances of which the secret dosage contributes to the magic). With the help of a cane, they collect the liquid material and form a small sphere that will become a jewel, carafe, chandelier in a few magic movements, repeated throughout the centuries, in the same place. A union of time, place and action. But this is no tragedy, it is an epic, a joyous one that started in this part of Lorraine twenty years before the Revolution, and now reaches to post-revolutionary China.
Inspire !
Philippe Starck
Before blowing, you need to find inspiration. For the past fifteen years, the venerable house Baccarat seems to cultivate a paradox that is actually quite prolific, and that we could summarize like this: the best way to respect tradition is to carry it through to your own era; in other words, Sleeping Beauty does want to wake up, if it is to go dancing. Baccarat incites “gentle madmen ” with names such as Philippe Starck or Jaime Hayon – this young Spanish designer could be considered the child of Gaudi and Dali. Among other prestigious signatures, the latest Baccarat collections include Louise Campbell, Jean-Marc Gady, Arik Levy, Philippe Nigro. And, last but not least, students of the Lausanne Cantonal School of Art (ECAL). None of them hesitates when it comes to reinterpreting tradition: Philippe Starck drew lamps by finding inspiration in a Belle Epoque Baccarat vase. Ultimate acknowledgment of this marriage of art and artisan: in New York, the MOMA (Museum of Modern Art) features Baccarat, as well as the Musée des Arts Décoratifs in the Louvre.
Color ! Black is a color. We must therefore unlearn our convictions, acquired in school and that instilled black as the negation of color and light. Our certainties waver, as of 2003, since the black Zenith chandelier created by Starck and developed in the Darkside collection of 2005. The “dark clarity” and “opaque transparence” are not longer impossible oxymorons, but luminous creations now with iconic status in catalogues. The success of Baccarat tradition renewed by impertinent designers has even made necessary, within the manufacture, the construction of an additional oven to requite demand. Pleasure and tradition: the tradition of pleasure among designers from around the globe lends a grain of salt to the pleasure of tradition. The play on colors are no longer the only elements to re-inspire tradition. The play on matter of Brazilian designers Fernando and Humberto Campana combine luxurious crystal with rough bamboo or rustic rattan: for the two culprits, it’s a question of mingling French luxury and Brazilian roots, ancestral techniques and natural elements “as if to generate a choc between the old and new world, between past and present, like two ways of telling a story and express poetry”. It seems that Baccarat not only lives with its time, but precedes and anticipates with candor the years to come.
© Lucie Loret
Jean-Marc Gady
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Sur le même rivage, Si le dieu Janus – le dieu aux deux visages – cherchait un hôtel, il faudrait lui conseiller de descendre au Château d’Ouchy. Il y trouverait à la fois des terrasses magnifiques et des espaces intérieurs intimistes; il y trouverait un lieu à la fois chargé d’histoire et doté des équipements les plus high-tech ; il y trouverait à la fois des soirées animées et des soirées calmes. Rencontre avec Pablo Pizarro, son directeur.
Dormir sur un matelas d’Histoire, est-ce bien confortable ? Je vous rassure : vous trouverez dans toutes les chambres l’air conditionné, le wifi, les écrans plasma. Nous savons que nos clients aiment la saveur de l’histoire et aiment tout autant la modernité. Pour la tour, il y a même un ascenseur quasiment privatif puisqu’il ne dessert qu’une seule chambre par étage. Et ce que nos clients apprécient, au-delà du confort et de l’histoire avec un grand “H”, c’est la vue sublime sur les eaux du lac qui brillent au pied des terrasses de l’hôtel : presque toutes les chambres en bénéficient.
Tous vos clients ne dorment pas sur place : qu’est-ce qui les attire ? Le Château d’Ouchy n’est pas seulement un hôtel. C’est un restaurant, et aussi un lieu de détente. Pendant les mois d’été, les terrasses sont bien sûr très demandées : nous recevons une clientèle touristique pendant la saison chaude – en fait dès qu’il fait beau, au printemps, et tant qu’il fait beau, à l’automne. Certains clients se contentent de la vue idyllique offerte par les terrasses, sans deviner le confort des espaces intérieurs. À partir de septembre, les Lausannois reviennent, notamment la clientèle d’affaires. Ce sont souvent des fidèles : certains déjeunent ou dînent chaque jour chez nous. Nous avons un devoir d’excellence permanente à l’égard de ces clients. Notre clientèle fidèle de Lausannois sait que la carte sera
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renouvelée officiellement chaque saison et qu’elle évoluera de façon plus discrète à l’intérieur de chaque saison. Elle sait que nous utilisons des produits du terroir, que ce sont nos propres pêcheurs qui nous livrent… Elle devine aussi que le défi que nous nous imposons consiste à travailler avec les commerçants autour de nous tout en allant chercher des idées ailleurs : ainsi, nous pouvons sans cesse revisiter à notre goût des plats issus d’autres contrées. Ces touches ajoutées au fil de la saison introduisent un renouvellement permanent de l’offre de base.
Et pour le Lausannois qui n’a ni sommeil, ni faim ? Rien n’impose d’avoir faim pour venir profiter d’un moment de détente au Château d’Ouchy. Nous offrons des soirées pleines de douceur, avec pianiste jazz. Hommes et femmes d’affaires aiment se retrouver au bar pour discuter au calme. Et sous la verrière, vous pouvez passer une heure sans être dérangé tout en profitant du côté magique de la luminosité. J’ajoute que si les eaux du lac vous attirent, nous avons un magnifique bateau tout en bois – c’est un ancien bateau de sauvetage. Nous organisons des croisières sur le lac, qui vous emmènent à Genève, ou jusqu’aux vignobles de Lavaux, et à Cully. Il n’y a ni cuisine ni toilettes, mais les distances sont courtes et nous pouvons servir des tartares et autres douceurs. Nous avons investi à plusieurs (dont le Lausanne Palace) pour organiser ces croisières qui peuvent emmener dix personnes. Vogue, le Château !
Trois burgers, sinon rien Pour un homme d’affaires ou une femme d’affaires, déjeuner en semaine représente un triple défi : manger un plat qui puisse être servi rapidement, qui soit à la fois agréable au goût et nourrissant, et qui en plus évite de salir la cravate ou le chemisier. Le hamburger traditionnel ne satisfait pas ces critères (en plus, pendant qu’on l’attaque d’un côté, il a le temps de tiédir de l’autre). Voilà pourquoi l’invention par Edgar Bovier des trois mini-burgers comble un manque et trouve auprès des clients du Château d’Ouchy un succès incroyable. Il y a le burger au fromage (le cheese burger), le burger au bacon, et le burger normal ; le pain vient de chez Philippe Rochat et le bœuf vient de l’Oberland bernois (la race simmental). Certains de nos clients ne viennent que pour notre mini-burger !
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votre séjour a deux visages Venez donc dormir au Château Le bois du lit dans lequel vous dormez aura bientôt mille ans ! En vrai, il a vécu mille vies – les siècles s’empilent au pied du donjon ; un doux matelas d’Histoire soutient donc vos vertèbres. C’est à l’époque des châteaux forts – pensez au premier Château de Chillon – que la tour a été construite. Le lieu avait séduit l’évêque-bâtisseur des années 1170 qui avait également lancé la construction de la Cathédrale de Lausanne. La tour devint un château cent ans plus tard, qui fut incendié vers 1600, reconstruit, et de nouveau rasé – sauf la tour, toujours – pour être enfin reconstruit en 1890. Authentique témoin de l’Histoire du canton, la tour du Château d’Ouchy est un des monuments les plus photographiés autour du Léman, avec le Château de Chillon, l’Horloge de Genève, et les vignobles du Lavaux.
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On a single shore, your visit has two sides
If the god Janus – the god of two faces – were looking for a hotel, he should be told to stay at the Château d’Ouchy. He would find both magnificent terraces and cozy interiors; he would discover a place steeped in history that has the latest high tech equipment; he would experience lively as well as serene evenings. An encounter with Pablo Pizzaro, it’s director.
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How comfortable is it to rest on this bed of History? Let me assure you: you will find air-conditioning, wi-fi and plasma screens in every room. We know that our guests have as much of a taste for history as for modern essentials. In the tower, there is even a semi-private lift that stops at only one room per floor. And what our clients appreciate, beyond comfort and History with a capital “H”, is the breathtaking view on the waters of the lake that shimmer at the foot of the hotel’s terraces : nearly every room has one.
Not all your clients sleep here; what attracts them ? The Château d’Ouchy is not only a hotel. It is a restaurant, but also a place to relax. During the summer months, naturally the terraces are very popular: we entertain a tourist-based clientele in the sunny season – actually as soon as it is nice, in Spring, and as long as the weather is fine, until autumn. Some clients are content with the idyllic view provided by the terraces, without even guessing at the comfort inside. As of September, the Lausannois return, notably a business-oriented clientele. They are often faithful: some lunch or dine here every day. We have a duty to provide consistent excellence to these clients.
Our loyal Lausanne clientele knows the menu will be reinvented officially every season and that it will evolve more discreetly within each season. They know we use local products, that our own fishermen ensure our supply… They also guess at the challenge we give ourselves by working with local retailers while searching for inspiration farther afield: thus, we can perpetually recreate dishes from elsewhere and adapt them to our taste. These seasonal touches introduce constant renewal of the basic menu.
And for the local Lausannois who knows neither sleep, nor hunger ? No need to be hungry to come and enjoy a relaxing moment at the Château d’Ouchy. We offer cool and relaxing evenings, with a jazz pianist. Businessmen and women like to meet at the bar to talk quietly. And under the canopy, you can spend an hour without being disturbed all the while enjoying the magical lighting. I would add that if the waters of the lake appeal to you, we have a magnificent boat made entirely of wood – a former rescue boat. We organize cruises on the lake that will take you to Geneva, or to the vineyards of the Lavaux and Cully. There is neither kitchen nor restroom, but distances are short and we can serve “tartars” and other light refreshments. Several of us (including the Lausanne Palace) have invested in the organization of these cruises that can take up to ten people. Sail away, Chateau !
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Come and spend a night’ sleep at the Château The wood of the bed in which you sleep is almost a thousand years old! Truly, it has lived a thousand lives – the centuries accumulate at the foot of the dungeon; the soft bedding of history cushions your back. The tower was built in the time of castle strongholds – think of the first Chillon Castle. The location had charmed the bishop-builder of the 1170s who also initiated the construction of the Cathedral of Lausanne. The tower became a castle a hundred years later, was put to flames around 1600, rebuilt, and demolished once more – except for the tower, as always – to finally be rebuilt in 1890. A true witness to the canton’s history, the tower of the Château d’Ouchy is one of the most photographed monuments around the Lake, along with Chillon Castle, Geneva’s flower clock and the vineyards of Lavaux.
Three burgers, or nothing For a businessman or businesswoman, having lunch during the week is a triple challenge: eating a meal that can be served quickly, that is at the same time enjoyable and nourishing, and what’s more doesn’t stain tie or blouse. The traditional hamburger does not meet these criteria (and, while we attack on side, the other side gets cold). That is why Edgar Bovier’s invention of three mini-burgers fulfills expectations and is met with tremendous success by Chateau d’Ouchy’s clients. There are the cheeseburger, the bacon burger and the traditional burger: the bread is from Philippe Rochat and the beef from the Bernese Oberland (Simmental race). Some clients only come for our mini-burgers!
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“Ce n’est pas la taille qui compte, c’est le courage”, se disait le petit David en partant à l’assaut du géant Goliath. La minuscule vigne qui jouxte le Spa du Lausanne Palace ne manque pas de courage. Et son combat, elle le mène en faveur d’étudiants de Lausanne. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire à dormir debout – pardon, à boire debout ?
Nicolas Pittet, le vigneron et Pierre-Alain Dutoit, l’œnologue.
Au Clos du Beau Virage : Alors, la vigne ? Défi d’un soir, hommage-sourire au siècle passé, peut-être même une blague ? Tout cela à la fois. Mais les hommes et les femmes du Lausanne Palace ont raison de prendre les blagues et les défis au sérieux. Le terroir du Beau Virage s’étend sur un vingtième d’hectare – pas besoin de tracteur. Mais tout est fait dans les règles de l’art, sous la direction de l’ami vigneron Nicolas Pittet – un homme du Lavaux, excusez du peu. Les vendanges 2013 ont eu lieu le 25 octobre. Nicolas Pittet s’est occupé de son terVendanges 2013: Les Chefs Edgard Bovier et Philippe Rochat, parrain de la cuvée, roir timbre-poste tout au long de Pierre Keller, Jean-Jacques Gauer et Jacque Staempfli du Lausanne Palace & Spa l’année. “La taille ne compte pas” dit l’adage, et bien en l’occurrence ne vigne, en plein centre-ville, au pied du Laucela n’est pas tout à fait vrai. Tout sanne Palace ? Evidemment. Coincée dans un l’art résidera dans la manière de tailler les ceps tout au long virage ? Bonne idée. Vous me dites que c’est un du cycle automne-hiver-printemps-été. confetti enclos de toutes parts, et qui s’appellerait donc Le Et voilà que l’ami vigneron a emporté le raisin. Quelques Clos du Beau Virage ? Mais c’est une blague ! mois plus tard, c’est du vin qui revient au Lausanne Palace : trois cents bouteilles ! Lors des premières vendanges, les Oui, très sérieuse, même. raisins étaient vinifiés en blanc, avec la légère nuance dorée Reprenons depuis le début. Le Lausanne Palace s’est élevé inévitable et bienvenue du merlot. Depuis 2009, les vigneau milieu de vignes, il y a un siècle, au moment de sa rons sont passés au rouge – sans recevoir aucun coup de construction. Le vignoble courait jusqu’à Ouchy, très bien sifflet réprobateur. exposé : plein sud. Les Lausannois, comme tout le monde
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– et comme les vignes – aiment le soleil. Ils ont construit ici, et tout autour. Mais le Lausanne Palace n’a pas oublié la terre qui l’avait porté. En 2007, près de trois cents ceps de merlot ont été plantés sur le petit lopin de terre en pente jouxtant le Spa – bien visible à travers les baies vitrées, et que l’on peut rejoindre facilement à partir de là si on le souhaite. Le terrain est très bien exposé. Longtemps, il a servi de jardin aromatique : on y faisait pousser romarin, serpolet, sauge... Ces herbes étaient censées se rendre utiles en cuisines. Mais ce n’était pas vraiment pratique, et le terrain avait fini par devenir friche.
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Mais que devient ce vin ? “Il est vendu aux enchères. Les bouteilles sont belles : un artiste, chaque année différent, dessine l’étiquette”, précise Laurent Bzick, le sommelier du Lausanne Palace (voir notre entretien page 38). “Et l’artiste peint, en plus, un tonneau, qui sera lui aussi vendu aux enchères”. Vendu aux enchères, mais pour quoi faire ? Des bourses. Rondelettes, au total : près de 40 000 francs en moyenne lissée des années précédentes. Le Lausanne Palace a la blague généreuse et le clin d’oeil respectueux : ces bourses vont à des étudiants prometteurs de Lausanne, sélectionnés après un mini-concours.
La date de vente aux enchères des vins issus du grandiose terroir du Clos du Beau Virage est annoncée sur le site du Lausanne Palace. Lecteur, vous savez ce qu’il vous reste à faire : retenir votre fauteuil, il n’y en n’aura pas pour tout le monde!
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At the Clos du Beau Virage: it is not the size that matters “It’s not the size that matters, it’s the courage”, little David would say when going off to face the giant Goliath. The tiny vines adjacent to the Spa of the Lausanne Palace do not lack courage. And the good fight is fought for the benefit of Lausanne’s students. But what is this tall tale all about - sorry, tall drink about ?
vine, in the city center, at the foot of the Lausanne Palace? Of course. Stuck in a curve? Good idea. You’re telling me it’s a confetti pen on all sides, and that it’s name in the Clos du Beau Rivage (a clever play on words between curve and shore in French) What a joke!
of winemaker friend Nicolas Pitter – a man of Lavaux, no less. The 2013 harvest took place on October 25th. Nicolas took care of his stamp size plot all yea. “Size doesn’t matter” as the saying goes, well this time it is not quite true. The art resides in how to prune the vine throughout the fall-winter-spring and summer.
Yes, very seriously even. Let’s start from the beginning. The Lausanne Palace arose in the middle of the vineyards a century ago upon its construction. The vineyard ran all the way down to Ouchy, very well oriented: full south. Lausanne people, like everyone else - like the vines - love the sun. They built here, and everywhere around. But the Lausanne Palace has not forgot the earth beneath it. In 2007, nearly three hundred vine feet of Merlot were planted on a little patch of slanted land adjacent to the Spa - clearly visible through the windows, and easily reached from there if you so wish. The plot is very well exposed. For a long time it served as an herb garden: rosemary, thyme, sage grew there… These herbs were supposed to be useful in the kitchens. But it wasn’t very practical, and the land was left to waste.
And now the winemaker has absconded with the grapes. A few months later, it’s wine that will return to the Lausanne Palace: three hundred bottles. For the first harvest, the grapes were vinified in white, with the slight golden hue, inevitable and welcome from Merlot. Since 2009, the winegrowers went red - with no disapproving gestures. But what becomes of the wine ? “It is sold in auction. The bottles are nice: an artist, different each year, designs the label”, says Laurent Bzick, sommelier of the Lausanne Palace (see our interview page 39). “An the artist paint, in addition, a barrel, that will also be sold in auction”.
So, the vine? The challenge of one night, a fun tribute to centuries past, perhaps even a joke? All of this at once. But the men and women of the Lausanne Palace are right to take the joke and challenge seriously.
Coupe par le parrain Philippe Rochat.
The soil of the Beau Virage covers a twentieth of an acre – no need for tractors. But everything is done according to the rules of the art under the direction
Sold in auction, but why? Grants. Comfortable ones, in total: almost 40 000 francs on average over the previous years. The Lausanne Palace has generous jokes and respectful winks: these grants go to promising students, selected after a mini-competition. The date of the auction for the wine from the grandiose lands of Clos du Beau Virage is announced on the Lausanne Palace’s website. Readers, you know what you have to do: hold on to your seat, there won’t be enough for everyone.
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LOGICAL ONE Logical One est dotée d’un système à force constante à transmission fusée-chaîne mis au point par Romain Gauthier et en attente de quatre brevets, avec maillons de chaîne en rubis. La montre est également équipée d’un système de remontage par poussoir ergonomique, d’un balancier visible à travers le cadran, d’un barillet avec inserts en saphir et d’un indicateur de la réserve de marche de 60 heures. www.romaingauthier.com
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Découvrir la planète olympique
Le grand public ne perçoit que tous les deux ans le souffle du Mouvement olympique. C’est pourtant un tourbillon d’énergie planétaire à temps plein. Tout l’intérêt du Musée Olympique, réouvert en décembre 2013 après deux ans d’ambitieux travaux, est de nous montrer les coulisses du tourbillon. A l’heure où le Président Jacques Rogge y passe les clefs du CIO à son successeur le Président Thomas Bach, le nouveau musée nous est présenté par son directeur, Francis Gabet. Quels sont les enjeux (en un mot !) du musée : pourquoi venir le visiter ? L’Olympisme est un mouvement planétaire. Nous souhaitons transmettre les valeurs héritées des Jeux Anciens et du Baron Pierre de Coubertin qui lui donnent cet incroyable élan de joie, d’énergie, d’émotion. L’idée est née il y a bien longtemps et elle a traversé les siècles ; depuis sa renaissance, elle est devenue une force qui rassemble des centaines de million d’êtres humains. Nous voulons expliquer le Mouvement olympique, ses valeurs. Les mots “respect”, “excellence”, “amitié” ne sont pas que des mots, mais des réalités vécues que nous devons raconter. L’Olympisme catalyse l’innovation dans le monde, mais pas n’importe quelle innovation – celle qui passe le filtre des valeurs.
Qu’est-ce qui a justifié la fermeture du musée depuis janvier 2012 ? Le bâtiment compte un nouvel étage, lumineux, qui s’inscrit dans un programme architectural flexible, évolutif tout en respectant la signature architecturale initiale. Celui-ci nous permettra de valoriser la vue sur le lac 365 jours sur 365. Parallèlement, les normes légales à respecter pour l’accueil des publics ont beaucoup changé depuis vingt ans et l’ouverture du Musée : le quart de l’investissement effectué correspond à la mise aux normes actuelles.
L’espace d’exposition était obsolète à la fois dans son contenu et dans sa façon de le transmettre. Nous avons agrandi l’espace d’exposition permanente pour passer de 2 000 m2 à 3 000 m2 et nous l’avons complètement renouvelé. Autant que le nombre de mètres carrés d’exposition, il fallait faire évoluer la manière de transmettre le message, et intégrer les nouvelles technologies audiovisuelles et multimédia. L’équilibre entre les images – vivantes - et les objets – statiques - a été revu. Nous avons rythmé et scénarisé la visite, ménagé des surprises, géré la courbe émotionnelle de la visite. Nous avons installé 150 écrans de toutes tailles, interactifs, parfois immersifs. À l’extérieur, le parc lui-même a été décloisonné, et prolongé jusqu’au Collège de l’Élysée – la communication directe avec un établissement d’éducation est un beau symbole. Nous avons également revu le concept des plantations, en y intégrant une dimension plus naturelle et plus sensible aux saisons. Jusqu’à présent, en arrivant du lac, on ne voyait pas le bâtiment ; maintenant, quand vous quittez le quai, vous le découvrez en haut de la butte, et vous grimpez par le grand escalier, comme pour rejoindre l’Olympe : vous vous promenez déjà dans les symboles.
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Pourquoi Le Musée Olympique se trouve-t-il à Lausanne? Le baron Pierre de Coubertin lui-même l’avait rêvé lorsqu’il a installé le CIO à Lausanne en 1915! Il avait dessiné une nouvelle Olympie, au bord du Léman. Au centre de son agora, il avait placé un musée. La ville ne s’est pas construite ; en revanche, le président Samaranch a lancé le projet du musée, à peine élu, en 1980. Après une bonne dizaine d’années d’efforts, le musée a ouvert ses portes, en 1993. C’était un premier pas. Le président Rogge s’est personnellement attaché au deuxième défi : faire passer le musée du XXe siècle au XXIe siècle, intégrer la révolution du numérique, qui transforme l’entraînement des sportifs, les compétitions et leur diffusion, et touche aussi la manière de transmettre un message muséal. Voici donc Le Musée Olympique complètement reconfiguré, vingt ans plus tard après son ouverture.
Tout a changé, sauf le nom Changement-clé, l’ordre chronologique d’exposition est remplacé par une organisation thématique. Le monde olympique, sa naissance, et les villes organisatrices ouvrent la visite. Les cérémonies d’ouverture, devenues un phénomène majeur de la planète médiatique, sont désormais intégrées. De même le bouillonnement créatif que les Jeux créent pour la ville d’accueil, ou encore l’interaction entre les Jeux et le monde extérieur avec, par exemple, le podium de Mexico qui a vu la revendication d’égalité raciale s’exprimer ou encore les sept années qui ont vu la Chine s’ouvrir au monde avant de recevoir les Jeux en 2008. Le deuxième niveau est centré sur les quatorze jours de compétition mélangeant images d’archives, objets prestigieux, spectacle immersif, ou encore vidéo à la demande. C’est le moment de revivre les grandes émotions des Jeux et de découvrir de belles histoires à propos de grands champions, Un troisième niveau présente l’esprit olympique et la symbolique qui l’exprime y compris la collection entière des médailles. C’est aussi le temps de la rencontre avec les champions et leur trajectoire personnelle: le visiteur peut s’asseoir, quasiment discuter avec eux . Il peut s’informer sur les questions de nutrition, de mental, de dopage, et d’éthique aussi. Enfin, les actions menées par le CIO en matière humanitaire et de Solidarité Olympique sont également présentées. Les 20 000 écoliers que le musée reçoit chaque année sont désormais choyés. Deux salles leur sont dédiées, très interactives. L’enseignant peut choisir sa thématique et quasiment créer son parcours. Parallèlement aux salles d’exposition permanente, des expositions temporaires apporteront une animation très culturelle, liée à l’actualité. Sur le thème Sotchi 2014, par exemple, sera exposé l’apport des avant-gardes russes sur la façon de raconter le sport ; et l’auditorium accueillera des chanteurs… russes !
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Discover the Olympic world
The public at large comes across the Olympic movement only every two years. It is nonetheless a full-time whirlwind of global energy. The whole point of the Olympic Museum, reopened in December 2013 after two years of ambitious renovations, is to show the backdrop to this whirlwind. What is the point (in one word!) of the museum: why come visit ? The Olympian movement is a global one. We wish to convey the values inherited from the Ancient Games and Baron Pierre de Coubertin who infused them their incredible impetus for joy, energy and emotion. The idea came about a long time ago and crossed the centuries; since its rebirth, it has become a force that reunites hundreds of thousands of human beings. We want to explain the Olympic movement, its values. The words “respect”, “excellence”, “friendship” are not just words, but also realities we must relate. The Olympic movement is a catalyst for innovation the world over, but not just any innovation – the kind that transcends the filter of values.
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Why is the Olympic Museum located in Lausanne? Baron Pierre de Coubertin himself had dreamed of it when establishing the IOC in Lausanne in 1915 ! He had designed a new Olympia, on the shores of Lake Geneva. In the center of its Agora, he had placed a museum. That city was not built; however, President Samaranch launched into the project of a museum, as soon as he was elected, in 1980. After a good ten years of effort, the museum opened its doors in 1993. It was a first step. President Rogge was personally attached to the second challenge: getting the museum out of the 20th century and into the 21st, integrating the numeric revolution that transforms athletes training, competitions their diffusion and also affects the manner of conveying a museum-y message. So here stands the completely reconfigured Olympic Museum, twenty years after its opening.
What justified the closing of the museum since January 2012?
Everything has changed, except the name
The building has a new, luminous floor that corresponds to a flexible, adaptable architectural program while respecting the initial architectural signature. This will allow us to enjoy the lake 365 days a year. In parallel, the legal norms to welcome the public have changed a lot in the last twenty years and since the opening of the Museum: a quarter of investments went to meeting current standards. The exhibition space was obsolete both in terms of content and the way it was conveyed. We extended the permanent exhibition space from 2 000 sq. m. to 3 000 sq. m. and completely renovated it. Just as much as the number of square meters, we had to ensure the way the message conveyed evolved, and integrate new audiovisual and multimedia technology. The balance between living-images and static-objects was redone. We gave rhythm and a scenario to the visit, integrated surprises, managed the emotional framework of the visit. We installed 150 screens all of the same size, interactive, sometime immersive. Outside, the park itself has been de-compartmentalized, and extended to the Collège de l’Elysée – direct communication with an educational institution is a great symbol. We have also revised the concept behind the vegetation by integrating a more natural and seasonally sensitive dimension. Until now, when arriving from the lake, you couldn’t see the building; now, when you leave the quay, you discover it at the top of the hill, and you climb up by the great stairway, as if to climb Mount Olympus: you are already walking in symbolism.
A key-change, the chronological order of the exhibits has been replaced by a theme base rationale. The Olympic world, its birth, and the host cities start the visit. The opening ceremonies, a major phenomenon of the media world, are now integrated. The same goes for the creative melting pot that the Games generate in the host city, or even the interaction between the Games and the outside world with, for example, the Mexico podium that witnessed the right to racial equality and the seven years that saw China open to the world before hosting the Games in 2008. The next level focuses on the fourteen days of competition, combining archive pictures, prestigious objects, interactive shows and video on demand. It provides a moment to relive those great emotions of the Games and discover the stories behind the great champions. The third level presents the Olympic spirit and the symbols through which it is expressed – including the entire collection of medals. It is also here that you meet the champions and their personal histories: the visitor may sit and practically talk to them. They can learn about nutrition, mental strength, doping and ethics as well. Finally, the initiatives led by the OIC on behalf of humanitarian and Olympic Solidarity are also represented. The 20’000 students that the museum welcomes every year will now be in for a treat. Two very interactive rooms are dedicated to them. Teachers may choose the theme and basically create their own class. In addition to the permanent exhibition rooms, temporary exhibitions will bring a very cultural animation, linked to current events. On the 2014 Sotchi theme, for example, the contribution of the Russian avant-garde on the way of recounting sports will be presented; and the auditorium will welcome … Russian singers!
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Agenda Culturel de Lausanne 2013-2014 Décembre 2013
Eté
le Musée Olympique Après deux ans de travaux, réouverture du Musée. Pour plonger dans l’histoire, l’héritage, les rêves, défis et valeurs qui ont contribué à faire du Mouvement Olympique ce qu’il est aujourd’hui.
Lausanne Estivale Concerts, opéra, cinéma (en plein air), théâtre, danse, balades insolites, spectacles pour enfants. Pas moins de 400 rendez-vous totalement gratuits, pour tirer le meilleur parti de l’été lausannois. De juin à septembre.
Les Urbaines Arts plastiques ou visuels, architecture, musique, danse, théâtre, cinéma: à découvrir gratuitement, dans plus d’une dizaine de lieux en ville. Du 6 au 8 décembre.
July
2014 Janvier / Février Prix de Lausanne Créé en 1973, le Prix de Lausanne est un concours international auquel participent chaque année plus d’une centaine de jeunes danseurs et danseuses (de 15 à 18 ans). Du 26 janvier au 1 février.
Mars Les Printemps de Sévelin Chaque année, Sévelin 36 accueille ce festival dont l’objectif est la promotion et l’encouragement de la jeune création chorégraphique. Du 15 mars au 5 avril. Aperti L’espace d’un week-end, des artistes lausannois organisent des journées portes ouvertes dans les lieux où ils travaillent.
Avril PâKOMUZé A Pâques, une quinzaine de musées lausannois proposent, durant deux semaines, différentes activités et animations à l’attention du jeune public et des familles. Du 12 au 27 avril. Cully Jazz Festival Au fil de plus de 25 éditions, Cully est devenu l’un des festivals de jazz qui comptent, tout en préservant une atmosphère intime que les plus grands rassemblements ne peuvent plus guère offrir. Du 2 au 12 avril.
Mai Festival International de Guitare de Lausanne A l’abbaye de Montheron ou au Casino de Montbenon, les concerts rassemblent des guitaristes classiques de tous horizons. Du 4 au 11 mai. Festival Balélec Sept scènes et lounges attirent vers le campus plus de 15’000 spectateurs, qui viennent faire le plein de décibels en tous genres, rock, métal, reggae, jazz, latino, funk, chanson, électro. Le 9 mai.
Juin Festival Pully-Lavaux Pully et sa région vivent des instants inoubliables, empreints de grande qualité artistique, de joie de vivre, de solide amitié ... ainsi se présente, à proximité immédiate de Lausanne, le Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec. Du 5 au 14 juin. Fête de la Musique Mille musiciens, une centaine de concerts, des dizaines de scènes: au passage du solstice d’été, tous les genres musicaux investissent rues et places du centre-ville. La Fête de la musique résonne aussi à la Cathédrale, dans les églises, dans les salles de concert, dans les clubs! Le 21 juin !
Juillet Le Festival de La Cité Gratuit depuis sa création en 1972, le Festival de la Cité concentre aujourd’hui plus de 200 spectacles, qui ont pour cadre une dizaine de lieux, à proximité de la cathédrale. Musique classique, poésie, théâtre (pour grands et petits), chanson, jazz contemporain, rock, arts de la rue, danse contemporaine, humour, cinéma. Du 8 au 13 juillet.
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Académie de musique de Lausanne Dix duos violon-piano des quatre coins du monde participent chaque été aux masters classes de Pierre Amoyal (violon) et Bruno Canino (piano). Du 26 juillet au 3 août.
Août For Noise Festival Trois soirs durant, les trois scènes du festival sont branchées sur les courants alternatifs de la musique actuelle, tandis qu’au Movie salon, on explore les dialogues créatifs entre DJ’s et VJ’s. Du 21 au 23 août.
Septembre BD-FIL – Festival International de BD Lausanne En sept éditions, BD-FIL a déjà fait ses preuves en drainant chaque année davantage de visiteurs. Organisé dans une ville dont la bibliothèque municipale propose 40’000 bédés – soit l’un des fonds les plus importants d’Europe. Du 11 au 14 septembre. La Nuit des musées On devrait plutôt parler de fête des musées! Car en l’espace d’une journée et d’une nuit, les 22 musées participant à l’événement accueillent un nombre record de visiteurs.
Automne LUFF – Lausanne underground film & music festival Le LUFF offre chaque automne un rafraîchissant bol d’air cinématographique en proposant une sélection de longs et courts métrages de fiction, de courts expérimentaux, d’animation ou de documentaires, en ou hors compétition. Jazz Onze Rendez-vous des créateurs et des maîtres du jazz contemporain de tous horizons, ce festival (qui a franchi en 2007 le cap des 20 éditions) a depuis longtemps fidélisé un public avide de voyages musicaux à travers métissages et sonorités inédites. Ciné F’estival Successeur de la Fête du Cinéma, Ciné F’estival programme chaque automne avant-premières (une douzaine de films en compétition), courts-métrages, hommages, etc. Les projections, auxquelles assistent souvent des personnalités du 7e art, ont lieu au Cinétoile de Malley. Metropop Contraction de Métropole (salle au coeur du festival) et de pop, Metropop a déjà attiré à Lausanne, au fil de quelques éditions seulement, de nombreuses têtes d’affiche dans le registre des musiques actuelles (rock, hip-hop, électro, house, mais aussi reggae et folk). Nuit du court de Lausanne Les courts métrages ont leur festival itinérant, et Lausanne est l’une des huit étapes suisses de cette Nuit du court, au cours de laquelle on découvre plusieurs dizaines de films suisses ou étrangers, de fiction ou d’animation, répartis par blocs thématiques. Festival Bach Intimiste et réputé, ce festival consacré à l’étude et à l’interprétation des œuvres de Bach, de ses contemporains et prédécesseurs, revient chaque automne pour le plus grand plaisir des amateurs de musique baroque.
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Cultural Events in Lausanne 2013-2014 December 2013
Summer
The Olympic Museum After two years of renovations, the Museum’s reopening. To delve into the history, legacy, dreams, challenges and values, all combined to make the Olympic Movement what it is today.
summer in Lausanne Concerts, opera, cinema (outdoors), theater, dance, unusual walks, shows for children. No less than 400 totally free rendezvous to make the most of the summer in Lausanne. From June to September.
The “Urbaines” Plastic or visual arts, architecture, music, dance, theater and cinema: these are all creations and new forms produced by emerging artists, free to explore, in more than a dozen places in town.
July
2014 January / February Prix de Lausanne Created in 1973, the Prix de Lausanne is an international competition involving over a hundred young dancers (aged 15 to 18) every year. 26th of January to 1st of February
March Sévelin spring Each year, Sevelin 36 welcomes this festival whose objective if the promotion and encouragement of young choreography. . From the 14th of March to 5th of April. Aperti For just a week-end, artists from Lausanne organize open days in the places they work.
April PâKOMUZé At Easter, a dozen museums in Lausanne propose, for two weeks, various activities and events aimed at young people and families. From the 12th to 27th of April.
August For Noise Festival For three nights, the three festival stages feature alternative currents of contemporary music, while in the Movie lounge, you can explore the creative dialogue between DJs and VJs. From the 21st to 24th of August.
September BD-FIL – International comics Festival of Lausanne Within seven editions, BD-FIL has already proven itself by attracting more visitors each year. Organized in a city where the public library offers 40,000 comics - one of the largest collections in Europe. From the 13th to 16th of September.. Museum Night We should say Museum Day! Because, in the space of a day and a night, the 22 participating museums welcome a record number of visitors.
Autumn
Cully Jazz Festival With over 25 editions, Cully has become one of the jazz festivals that count, all while preserving an intimate atmosphere that larger gathering could scarcely offer. From the 2nd to 12th of April.
LUFF – Lausanne underground film & music festival Every autumn, LUFF offers a refreshing look at cinema with a selection of feature and short films, short experimental productions, animation and documentaries in or out of competition.
May
Jazz Onze Rendezvous for creators and masters of contemporary jazz from all backgrounds, this festival (celebrating its milestone 20th anniversary in 2007) has reached a loyal audience hungry for musical journey through interbreeding and new sounds.
International Guitar Festival of Lausanne At the Montheron Abbey or Montbenon Casino, the concerts bring classic guitarists from all walks of life together. From the 4th to 11th of May. Balélec Festival Seven stages and lounge areas attract over 15’000 spectators to the campus, who come for an earful of decibels in rock, metal, reggae, jazz, Latin, funk, song and electro. The 9th of May.
June Pully-Lavaux Festival Pully and its surrounding area experience unforgettable times, full of artistic quality, joy, and strong friendships…that is how, in very close proximity to Lausanne, the Pully-Lausanne Festival links to Quebec. From the 5th to the 14th of June. music festival A thousand musicians, a hundred concerts, dozens of stages: during the summer solstice, all music genres inundate the streets and squares of the city. The Music Festival also resonates in the Cathedral, churches, concerts halls and clubs! On the 21st of June!
July Le Festival de La Cité (City’s festival) Free since its inception in 1972, the Festival de la Cité today numbers over 200 performances in a dozen places close to the cathedral. Music, poetry, theater (for the young and adults), song, contemporary jazz, rock, street arts, contemporary dance, comedy, cinema. From 8 to 13th of July.
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Music Academy of Lausanne Ten violin-piano duos from around the world participate, each summer, in master classes with Pierre Amoyal (violin) and Bruno Canino (piano). From the 26th of July to the 3rd of August.
Ciné F’estival Successor of the Movie Festival, Ciné F’estival features each fall premieres (a dozen films in competition), short films, tributes, etc... Projections, often attended by personalities from this art form, are held at Cinétoile Malley.. Metropop A contraction of Métropole (at the heart of the festival) and pop, Metropop has already attracted to Lausanne, with only a few editions, many headliners in contemporary music (rock, hip-hop, electro, house but also reggae and folk). Nuit du court de Lausanne (Short Film Night) Short films have their traveling festival, and Lausanne is one of the eight steps of the Swiss Short Film Night, during which you will discover dozens of domestic or foreign movies, whether fiction or animation, divided into thematic blocks. Festival Bach Intimate and famed, this festival is dedicated to the study and interpretation of the works of Bach, his contemporaries and predecessors. It comes back every autumn to the delight of fans of Baroque music.