L'Arbritibi - Décembre 2011

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L’ARBRITIBI Le journal des étudiants en foresterie et en environnement

Édition 1 - Décembre 2011

We will fight for water Page 8

DOSSIER ÉNERGIE Page 3 à 7 La crise forestière démystifiée Page 9

C’est quoi ton bacc?

Les étudiants du baccalauréat en environnements naturels et aménagés nous parlent de leur programme Page 10


Chères étudiantes, Chers étudiants, Depuis longtemps, la faculté de foresterie, de géographie et de géomatique désirait s’affranchir de l’AGRAL et créer son propre journal étudiant. Le moment semblait venu de le faire et le comité fondateur du nouveau journal facultaire est fier de vous présenter la première édition de l’Arbritibi . Ce journal étudiant a pour but d’informer la communauté facultaire sur l’actualité et sur les évènements sociaux courants, mais aussi de permettre aux étudiants de s’exprimer et de s’impliquer dans leur milieu scolaire. Nous espérons que celui-ci pourra favoriser l’appropriation de la faculté par les étudiants.

Mot du Comité du journal Cette première édition contient un dossier spécial sur l’énergie, une tirade sur nos joyeux amis les Français, toujours plus nombreux dans nos locaux , une critique de film et un commentaire sur le Parlement mondial sur l’eau. Nous avons aussi dédié une section aux évènements sociaux à venir. Le comité fondateur s’interroge toujours sur la forme qu’il veut donner au journal. C’est pourquoi nous encourageons tous et chacun à proposer sa vision pour nous permettre de l’améliorer. Pour les prochaines éditions, la qualité du contenu dépendra de la participation de tous ceux intéressés par la rédaction d’articles, sous quelque forme qu’ils soient. Nous accueillerons donc tous articles pertinents. Évidemment, il nous ferait plaisir de faire participer les étudiants de géographie et de géomatique! Écrivez-nous en grand nombre! larbritibi@sbf.ulaval.ca

1 L’ARBRITIBI


par Noélie Hébert Tardif, étudiante de 1ère année en Environnemens naturels et aménagés

Et si le progrès nous faisait régresser En ce lendemain du 11\11\11 soit le samedi 12 novembre, un nouveau documentaire inspiré du livre de Ronald Wright, Short History of Progress, a fait sa sortie au Clap : Survivre au progrès. C’est peu avant la crise financière de 2008 que le Québécois Mathieu Roy commence son tournage, qui durera six ans, et qui inclut cet évènement, donnant plus de poids à son sujet. Une série de questions dirigent le film. Qu’est-ce que le progrès? Est-il fondamentalement bon? Où se situent ses limites et ses pièges? Pour répondre indirectement à ces questions, Ronald Wright, interrogé dans le film, donne l’exemple de l’homme des cavernes qui, pour survivre, a appris à chasser et à tuer un mammouth. Cet évènement est sans conteste un progrès, mais qu’en est-il de celui qui a développé un stratagème permettant de tuer deux mammouths à la fois? Et celui qui trouva comment tuer une troupe entière? Ces derniers ne firent-ils pas qu’imiter le premier et mettre en danger l’avenir de la bête ainsi que le leur? C’est ce que l’essayiste Wright nomme les Progress-trap, c’est-à-dire que ce sont en quelque sorte des « mauvais progrès », menant à la surexploitation et à l’épuisement des ressources.

Ces sujets ne sont qu’une infime partie du film qui harmonise entrevues, images-chocs et archives. Plusieurs personnalités telles que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood, Stephen Hawkins, l’instigateur du No impact project ainsi que plusieurs autres donnent leur opinion. « Nous sommes sans doute les créatures les plus intelligentes qui n’aient jamais foulé la planète Terre. Comment se fait-il alors que cet être si intelligent détruise son unique habitat? » Jane Goodall, primatologue. S’il n’est pas trop tard, je vous encourage à aller en grand nombre voir ce documentaire en salle au Québec, car c’est sa popularité qui déterminera le nombre de salles et de pays où le film sera présenté. Sinon un DVD sortira en 2012 avec certaines entrevues complètes et autres bonus.

Passant de l’origine de l’homme, par l’étude des chimpanzés, aux boursiers et aux banquiers de Wall Street, le film présente différentes raisons et points de vue qui expliquent pourquoi nous en sommes rendu là. L’explication du système boursier et des processus de lobbying est très claire. Il explique aussi comment les banquiers ont manigancé les dettes des pays en voie de développement de manière à ce que le montant prêté soit tellement élevé que le pays ne puisse que rembourser les intérêts et qu’au lieu de déclarer faillite, qu’il vende son capital naturel. Ainsi, pour payer sa dette, le Brésil a vendu des parties de la forêt amazonienne.

L’ARBRITIBI II


DOSSIER ÉNERGIE Un monde sans pétrole Page 3

Soyez au courant! Page 4

As-tu de la bière au gaz naturel? Page 5

La biomasse forestière, à quoi ça sert? Page 6-7

par le Rêveur

Un monde sans pétrole Imaginons pour un instant que demain le pétrole disparaisse de la surface de la Terre. On verrait la disparition de l'essence de même qu’une perte de quantité du gaz naturel. À court terme, le véhicule le plus efficace serait le vélo. Les camions ne rouleraient plus. La nourriture viendrait à manquer. Il y aurait une émigration des urbains vers la campagne, ce qui sera utile puisqu’il y aura alors un besoin de main-d’œuvre à la ferme. Pour éviter de faire faillite, les constructeurs automobiles inventeraient un moteur à huile de patate et l'industrie pétrolière et gazière tenterait de suivre, mais la population refuserait qu'on consacre des immenses terres agricoles au développement des automobiles. Dans les milieux à haute densité des gens mourraient de faim. Faute de transport, le monde serait plus centré sur lui-même. Les technologies marcheraient pour un temps, mais se briseraient.

III L’ARBRITIBI

À long terme, les barrages s'effriteraient, les éoliennes s'arrêteraient et les panneaux solaires briseraient. Avec les synthétiques disparus, le cuir, la peau de castor et le coton redeviendraient les vêtements que tous porteraient. Le train redeviendrait populaire; de nouveaux chemins apparaîtraient. Le train du nord renaîtrait de ses cendres. Avec beaucoup de temps, si nous ne trouvons pas ce qui fera office de substitut à l'essence et au kérosène, nous reviendrions à un stade technologique de la première révolution industrielle avec une mentalité post-contemporaine. Les ordinateurs deviendraient légendes. Le cheval retrouverait ses lettres de noblesse. Il y aurait des reliques, ici et là, de grandes tours à béton et de voitures rouillées. Des maisons avec de la brique et du bois et du métal remplaceraient les anciennes. Voilà ce qui arriverait si demain, il n'y avait plus de pétrole. Néanmoins, si vous voulez entendre parler d'un monde qui s'est affranchi du pétrole, il s’agit d’une autre histoire!


par Milène Courchesne, étudiante en 1ère année en Environnements naturels et aménagés

Soyez au courant!

Après l’année internationale de la biodiversité et l’année internationale de la forêt, l’année 2012, qui approche déjà à grands pas, sera nommée par l’Organisation internationale des Nations Unies (ONU) l’année internationale de l’énergie durable pour tous. L’énergie est consommée dans tous les secteurs : les industries, la santé, l’enseignement, l’alimentation et l’approvisionnement en eau, le chauffage, la communication, etc. Toutefois, près de 1,4 milliard de personnes ne disposent pas d’énergie moderne pour vivre et 3 milliards dépendent du charbon et autre combustible fossile principalement dans les pays en voie de développement, selon l’ONU. En cette nouvelle année, nous militerons pour l’accès à une énergie propre et durable pour tous, c’est-à-dire une énergie renouvelable dont la consommation ne diminue pas la ressource et ne compromet pas les besoins des générations futures. D’ailleurs, le secteur des nouvelles énergies est en plein essor au Québec. Les énergies renouvelables sont le plus souvent propulsées par le vent, le soleil, l’eau, les courants marins ou la chaleur interne de la Terre. Des méthodes des plus inusitées sont également développées pour substituer les combustibles fossiles (Tableau 1). Par exemple, les scientifiques de l’Université du Québec à Chicoutimi ont eu la brillante idée d’utiliser l’huile végétale que sécrètent les microalgues, qui s’alimentent de l’énergie solaire, pour créer du biocarburant. Nous commençons aussi à entendre parler de la biomasse forestière, qui représenterait une source importante de biocombustible. Pour le développement des pays émergents, l’accès à ces énergies durables ne devrait-il pas être priorisé afin de ne pas répéter les mêmes erreurs? Malgré cela, nous restons toujours accrochés aux désavantages. Même si le développement de ces énergies renouvelables est coûteux et qu’une énergie entièrement propre ne reste que malheureusement utopique, ces nouvelles énergies apportent tout de même un peu d’espoir. En terminant, je vous souhaite à tous une bonne année internationale de l’énergie durable pour tous !

«1,4 milliard de personnes ne disposent pas d’énergie moderne pour vivre.»

Tableau 1 : Quelques champions québécois des nouvelles énergies

Source : François GUÉRARD, «Dossier Les champions québécois des nouvelles énergies», L’actualité, mai 2011,

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par Félix Primeau Bureau, étudiant de 1ère année en Environnements naturels et aménagés

As-tu de la bière au gaz naturel?

Un client au Barman de « À l’abri de la tempête » aux Îles-de-la-Madeleine en 2013

C’est quand on s’y attend le moins qu’on fait des découvertes étonnantes. Je me suis fait prendre au détour cet été quand je suis allé faire un tour aux Îles-de-la-Madeleine. Je partais là-bas pour y faire du vélo et y voir du pays en me rappelant ce que j’y avais vécu quinze ans plus tôt en voyage familial. Je savais que j’y rencontrerais des amis de la famille qui militent depuis plusieurs années contre la volonté des pétrolières de forer en haute mer pour avoir accès au gisement Old-Harry, activités jugées hautement risquées selon les spécialistes. Je me suis fait prendre au détour parce que ce ne fut pas Old-Harry le sujet principal de discussion, mais GASTEM. C’est quoi ça GASTEM? Jamais entendu parler. Je me suis fait répondre par ce fait aberrant : on m’a dit que c’est la société d’exploration gazière qui possède tout le sous-sol des Îles-de-la-Madeleine. Je ne savais pas qu’une entreprise pouvait avoir un tel pouvoir sur des terres privées. C’est la loi des mines du Québec qui le permet. Elle stipule que quiconque peut acheter les droits de propriété des ressources minérales d’un territoire. Il peut ensuite obtenir une permission d’explorer le sous-sol, c'est-à-dire forer pour connaître l’importance des ressources minérales qui se trouvent à cet endroit. Si elles s’avèrent économiquement importantes, elles peuvent être exploitées sans même que le propriétaire ait son mot à dire. GASTEM espère que les îles soient une mine de gaz naturel pour en tirer profit.

19 octobre dernier au gouvernement du Québec en présence du député Amir Khadir. GASTEM a procédé à une campagne d’information sur les tenures de son projet ce qui n’a pas refroidi les revendications citoyennes. Il est demandé qu’un BAPE fasse la lumière sur la question pour que les enjeux soient présentés de manière objective et transparente à toute la population. Énergie Alternative propose aussi d’acheminer l’électricité du continent via un câble sous-marin bidirectionnel pour se défaire de la dépendance au mazout. C’est un projet réaliste qu’Hydro-Québec pensait réaliser prochainement. Ce câble pourrait aussi servir à l’exportation d’électricité produite par un parc éolien en haute mer vers les régions continentales de l’est (Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard et le Maine). Il existe donc d’autres choix que le gaz naturel comme source d’énergie. L’histoire de GASTEM m’a rappelé que bien des endroits dans le monde sont dépendants d’une source d’énergie polluante méritant d’être modifiée en source d’énergie plus verte. Dans cette transition, il y a souvent des loups déguisés en agneau qui attendent le bon moment pour prendre le gouvernail et enligner le bateau vers un nouvel azimut pernicieux. Soyons alertes pour les démasquer et prenons de vraies tangentes qui permettent d’assurer un avenir viable. Je vous encourage à suivre la lutte des Madelinots de près, les péripéties sont loin d’être terminées…

La bannière que la société d’exploration a choisi d’adopter est celle du bon pasteur. Elle viendrait offrir aux Madelinots une source d’énergie plus verte (le gaz naturel) et locale que celle utilisée présentement (le mazout importé). Le regroupement citoyen Énergie Alternative s’oppose au projet d’exploration et craint pour la contamination de la nappe phréatique. Un des moyens de contestation utilisés a été d’écrire des lettres de propriétaires fonciers pour refuser l’accès d’exploration à GASTEM sur ces terrains. Plus de 1200 propriétaires se sont prêtés au jeu et le tout a été remis le

Voici quelques liens internet d’intérêt sur la question : Lettre d’opinion d’un citoyen http://www.cyberpresse.ca/lesoleil/actualites/les-regions/201110/21/01-4459738-iles-de-la-m adeleine-du-gaz-au-lieu-du-mazout.php Dépôt des 1200 lettres au gouvernement du Québec http://www.pressegauche.org/spip.php?article8 492 Site de GASTEM sur le projet http://www.lesilesaunaturel.net/

V L’ARBRITIBI


par Vicky Thériault, étudiant de 1ère année en Environnements naturels et aménagés

La biomasse forestière, à quoi ça sert?

Dans la Vallée de la Matapédia, on a su répondre à cette question par l’entremise de l’utilisation de technologies permettant de maximiser les ressources forestières, de créer des emplois et de développer une expertise en terme de chauffage à la biomasse. En effet, en 2009, le CSSS de la Matapédia en partenariat avec la Coopérative forestière de la Matapédia annonçait l’implantation d’un projet de chauffage à la biomasse à l’hôpital d’Amqui, permettant des économies de chauffage importantes et la diminution de l’utilisation d’autres combustibles.

Qu'est-ce que la biomasse forestière ?

La biomasse forestière est définie comme une source potentielle d’énergie regroupant l’ensemble de la matière ligneuse et végétale. Cette source d’énergie peut prendre la forme de matière résiduelle de coupe (matière ligneuse non marchande après la coupe) ou de plantation d’essences à croissance rapide utilisées pour la biomasse.

La Vallée de la Matapédia, précurseur du chauffage à la biomasse Dans la Vallée de la Matapédia, la création d’une filière englobant les activités de chauffage à partir de la biomasse permet de boucler la boucle des

projets liés à la biomasse forestière, de la récolte de la matière première, en passant par les études de faisabilité jusqu’à l’implantation d’un projet de chauffage. En effet, le pôle d’excellence de la biomasse de la Vallée de la Matapédia est un réseau où organisations, entreprises et fournisseurs en viennent à établir des réalisations multiples en lien avec l’énergie en biomasse forestière. Une vingtaine de membres provenant de différents secteurs amènent également leur contribution à l’établissement de la technologie du chauffage à la biomasse dans la Vallée de la Matapédia (forestiers, manufacturiers, institutions de formation, recherche, etc.). Le principal intérêt pour la création d’une telle filière, comme le l’expliquait Madame Martine Soucy du pôle d’excellence de la biomasse forestière, « est d’englober toutes les activités liées au chauffage à la biomasse et de développer une expertise où la rentabilité des projets ainsi que les conditions de respect de l’environnement seront assurées. » La Coopérative forestière de la Matapédia agit comme fournisseur de la matière première en plus de gérer les chaufferies à la biomasse, les installations de même que la vente de l’énergie produite par l’utilisation de la biomasse. Cette gestion se fait par l’entremise de la filière Énergie CFM. Comme le soulignait monsieur Simon Roy, ingénieur forestier à la Coopérative : « La Coopérative forestière participe à plusieurs rencontres et interventions auprès des ministères, clients et autres intéressés à la filière biomasse afin de la promouvoir et de la développer. ». La récolte de la biomasse se fait de façon simultanée à la récolte de bois marchand. Les houppiers des arbres sont empilés en bordure de chemin où ils y resteront un an afin de diminuer le taux d’humidité du bois. Par la suite, une déchiqueteuse transforme le bois en copeaux qui seront transportés aux lieux d’entreposage jusqu’à la livraison au client. L’expertise en termes de chauffage à la biomasse

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forestière se développe de diverses façons dans la Vallée de la Matapédia. Entres autres, la création de Geyser Vallée en 2009 qui regroupe trois entreprises de la Vallée soient, Automation d’Amours, Atelier de Soudure Gilles Roy ainsi que PGR Productions Gaëtan Roy. Ce regroupement d’entreprises a pour but d’accroître l’expertise de la Vallée de la Matapédia en ce qui concerne la fabrication concurrentielle d’équipements de chauffage à la biomasse et l’utilisation des équipements d’appoint permettant une combustion de la biomasse respectant l’environnement. En effet, Geyser Vallée a développé et fabriqué la chaufferie de l’entreprise SEREX (service de recherche et d’expertise en transformation des produits forestiers). « ...englober toutes les activités liées au chauffage à la biomasse et de développer une expertise où la rentabilité des projets ainsi que les conditions de respect de l’environnement seront assurées. » Une autre entreprise de la Vallée de la Matapédia, Gestion conseil PMI, spécialisée dans les études de faisabilité, emmène son expertise en offrant un service particulier à ses clients. En effet, Gestion conseil PMI effectue des études complètes pour assurer à sa clientèle que le projet de chauffage à la biomasse est rentable tout en respectant les normes environnementales émises par le Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune (MRNF) et le Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP). De plus, cette entreprise, en s’associant avec des partenaires de la région, permet d’offrir à ses clients des projets de bonne envergure avec des coûts de réalisation très compétitifs. J’ai eu le plaisir de discuter avec bon nombre d’entreprises et collaborateurs à la filière biomasse dans la Vallée de la Matapédia et ceux que j’ai rencontré voient en cette forme d’exploitation forestière un avenir où la création

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d’emplois est possible et la rentabilité des projets de chauffage à la biomasse, autant pour les clients que pour les entreprises élaborant le projet est assurée. Toutefois, comme me le disait Madame Martine Soucy du pôle d’excellence de la biomasse forestière, il y a quelques problèmes au niveau des incitatifs politiques permettant de valoriser la création de projets communautaires liés à l’énergie ( Voir le document « L’énergie renouvelable : source naturelle de succès pour le développement durable » qui est un rapport du Groupe de travail sur le milieu rural comme producteur d’énergie déposé au ministre de Affaires municipales, des régions et de l’Occupation du territoire dans le cadre de la Politique nationale de la ruralité 2007-2014.). Quoi qu’il en soit, le travail effectué de même que l’implication du milieu matapédien méritent d’être soulignés et ne peuvent qu’être inspirants comme solution envisageable de chauffage dans une perspective où le respect de l’environnement et l’économie d’une région peuvent être développés conjointement.


Par Aurélie Charpentier, étudiante en 1ère année en Environnements naturels et aménagés

We will fight for water

Le 4 novembre dernier, alors que vous vous apprêtiez à retrouver à l’université après une semaine de relâche qui, je n’en doute pas, a été bien remplie, je prenais l’avion. Direction : Douai, au nord de la France, capitale mondiale de l’eau. Détrompez-vous, c’était loin d’être un voyage de plaisance, même si j’ai vécu des moments mémorables et extraordinaires. J’allais rencontrer une vingtaine d’autres jeunes venant de partout dans le monde (Tunisie, Hollande, Russie, Belgique, France, Équateur, Arménie, Bulgarie, Moldavie et Burkina Faso) afin de préparer le Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau (PMJE), qui lui aura lieu en mars, à Marseille. Nous avions la mission de préparer la rencontre de mars en amorçant les discussions afin d’orienter les quatre-vingt autres jeunes présents. Les parlements mondiaux de la jeunesse pour l’eau ont pour but de réunir des jeunes engagés venant de partout dans le monde afin de discuter des enjeux liés à la ressource eau, et ce partout autour du globe. Cette année, le parlement aura lieu dans le cadre du sixième Forum Mondial de l’Eau, qui lui réunit experts et politiciens autour de l’eau afin de discuter des problématiques qui y sont liées, mais surtout de trouver des solutions efficaces aux nombreux problèmes. Le principal but du PMJE est de faire entendre la voix des jeunes et de leur donner la parole lors de la rencontre entre experts et politiciens afin de faire en sorte de que tous soient au courant que la jeunesse est impliquée et conscientisée aux problématiques. De plus, les jeunes ont pour mandat de proposer des solutions concrètes aux leaders mondiaux afin de leur démontrer qu’ils

sont brillants et prêts à ne pas répéter les erreurs des générations passées. L’assainissement et l’accès à l’eau de même que les changements climatiques en lien avec l’eau sont les deux sujets qui seront abordés par la jeunesse à Marseille. C’est aussi les deux sujets qui ont été discuté à Douai. J’ai eu la change de faire mes ateliers sur le dernier sujet avec des personnes qui provenaient des quatre coins de la planète, donc qui avaient une toute autre réalité en ce qui concerne l’eau dans leur pays. Entre autres, nous avons déterminé que c’était aux pays développés de venir en aide aux pays sous-développés puisqu’ils ont non seulement l’argent, mais la technologie afin de les aider à se développer sans refaire les mêmes erreurs que les pays du nord. Des meilleures techniques forestières et une meilleure consommation ont d’ailleurs été proposées comme piste de solution. Dans le cadre de mon court séjour en France, j’ai eu la chance de rencontrer des jeunes intelligents qui ont des idées à partager et qui sont passionnés. J’ai pu constater qu’une cause comme l’eau nous permet de nous unir et de travailler ensemble, peu importe la culture, la religion ou la langue. C’est à la fois inspirant et encourageant : il y a de l’espoir pour l’avenir, si nous, les jeunes, nous unissons pour résoudre les problèmes de sociétés qui sont les nôtres. En tant que représentante du Canada, outre un jeune autochtone, j’aimerais entendre vos propositions d’ici le mois de mars, afin de bien représenter la réalité et de présenter des solutions concrètes et innovatrices! Venez-me voir!

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par Alexandre Guay-Picard, étudiant en Aménagement et environnement forestier

La crise forestière démystifiée «Les lignes suivantes ne sont DÉFINITIVEMENT pas pertinentes.» Personne ne sera surpris lors de la lecture des quelques lignes suivantes. Depuis 2005, le Québec traverse l’une des plus grandes crises forestières de son histoire. La fermeture de 235 usines de transformation du bois de façon permanente ou temporaire et la perte de 60 000 emplois directs et indirects dans les dernières années nous le rappellent cruellement. Certains parlent d’un essoufflement du modèle dominant des activités forestières traditionnelles consistant en une exportation massive de produits peu transformés comme le bois d’œuvre ou le papier. D’autres pointent du doigt l’incapacité chronique de l’industrie à se renouveler pour faire face aux nouveaux défis contemporains. Pourtant, un important fait ayant eu lieu dans le seul établissement universitaire québécois offrant la formation qui conduit à l’obtention du seul papier de la province qui autorise l’individu clairement désigné sur celui-ci à poser des gestes qui pourraient dans un éventuel futur avoir des impacts possibles sur l’approvisionnement d’usines de transformation du bois avec un produit qui donne à celle-ci l’opportunité de faire rouler l’économie

locale par les retombées économiques induites et la création d’emploi effectif, est passé sous le radar de tous les experts… L’arrivée massive des étudiants étrangers d’origine française dans la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Il semblerait en fait qu’une corrélation presque parfaite existe entre la baisse graduelle de l’intérêt des travailleurs pour le domaine forestier et l’augmentation constante de l’inscription d’étudiants français dans le programme de génie forestier sur le campus de ladite université. Le graphique présenté est tiré des travaux de Tuot et Bourdon (2011) intitulé « Des bérets sur le campus ». Les chercheurs ont pourtant de la difficulté à expliquer cette relation. La principale hypothèse demeure toujours la piètre qualité des candidats et leur incapacité à comprendre de simples directives du genre de «Ta yeule» et «Décrisse». Cette situation a conduit les travailleurs québécois à délaisser les métiers traditionnels de la foresterie pour des raisons de santé psychologique, pour eux-mêmes, et physique, pour les nouveaux arrivants.

Étudiant français dans son milieu naturel

IX L’ARBRITIBI


par Franck Tuot, étudiant de 4ième année en Aménagement et environnement forestier

C’est quoi ton bacc?

Depuis l’automne 2010, un nouveau baccalauréat est proposé à la faculté de foresterie, géographie et géomatique. Je parle bien évidemment du bacc en environnements naturels et aménagés, qui consiste à faire trois ans d’étude afin d’avoir une spécialisation en environnement et en conservation. Depuis, de nombreuses questions animent les forestiers (et certainement les autres) : C’est quoi un bacc en environnement? Pourquoi ce sont des vagues de plus d’une cinquantaine d’étudiants qui déferlent à chaque rentrée dans le pavillon? D’où viennent toutes ces personnes? Le mieux, c’est d’aller prendre le pouls de la situation auprès des personnes concernées. J’ai posé systématiquement les cinq mêmes questions à chacun d’entre eux, en espérant pouvoir trouver la raison de cet engouement pour ce nouveau bacc : - Quelles ont été tes études universitaires précédentes? Ou peut-être une technique? - Lors de ta demande pour le bacc en environnement, quels étaient tes autres choix? - Pourquoi un bacc en environnement? Es-tu satisfait jusqu’à présent? - As-tu une idée de ce que tu feras plus tard avec ton bacc? - Tu penses quoi de tous ces barbus (les forestiers) autour de toi?

Simon Trudeau, 25 ans, 1ère session

Simon a fait une technique en bioécologie au Cégep de Sherbrooke puis une année en biologie à l’Université Laval avant d’aboutir dans notre faculté. Le bacc en environnement a été sa seule option d’orientation après son année en biologie. Contrairement à son bacc précédent, il trouve que celui en environnement à l’air plus appliqué, lui offrant un plus large choix de cours. Il en est partiellement satisfait pour le moment. À la suite de sa formation, pourquoi ne pas devenir technicien dans le milieu faunique ou de l’écologie en général. Lorsque je lui ai posé la question : « Simon que penses-tu de tous les barbus autour de toi? », sa

penses-tu de tous les barbus autour de toi? », sa réponse a été : « Sont brosseux, sont l’fun! »

David Sicotte, 24 ans, 3ème session

Il a d’abord étudié en génie des eaux à l’Université Laval. Insatisfait, il a, par la suite, fait une demande d’admission à McGill en génie environnemental et une autre pour le baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, à l’Université Laval. Comme on s’en doute tous, il a finalement abouti au bacc à l’Université Laval. Selon lui, c’est un bacc multidisciplinaire dont il est satisfait pour le moment. Si l’occasion se présente plus tard, il fera une maîtrise professionnelle en foresterie, mais ce qui le fait rêver, c’est l’aménagement de bassins versants et l’aménagement écosystémique. Sa réponse en ce qui concerne les barbes des forestiers a été : « La barbe? Ça fait mâle et forestier! »

Marie-Hélène Sauvé, 19 ans,

1ère session Fraîchement sortie du Cégep, Marie-Hélène en est au début de sa vie universitaire. Elle avait fait une demande d’admission à l’Université McGill en environnemental biology et en biology et une autre à l’Université Laval en biologie et en environnement. Le bacc en environnement est le plus complet, ce qui répond à ses attentes, particulièrement en conservation. Satisfaite pour le moment, elle ne cache toutefois pas qu’après une session, elle constate que certaines choses sont à améliorer, notamment en ce qui concerne le contenu de certains cours qui sont trop généraux et peu pertinents comme fondements des SIG et fondements de la conservation pour n’en citer que deux. Pour elle, plusieurs chemins sont envisageables suite à son bacc, la maîtrise en étant une parmi plusieurs autres. Pour ce qui est de la barbe, elle a répondu : « C’est beau et excellent, j’adore ça! On devrait faire une loi! »

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Gabriel Normandeau,

21 ans, 3ème session Gabriel a fait une technique en milieu naturel, concentration en aménagement et interprétation du patrimoine naturel (garde parc naturaliste) à Saint-Félicien pour lequel sept cours lui ont été reconnus à son entrée à l’université Laval. Le choix de son université a été réfléchit : il voulait faire ses études en français, l’Université Laval a donc été la seule retenue. Le bacc en environnement était nouveau, mais il n’a pas été freiné par ce facteur, sa soif de découverte l’ayant poussé à essayer. De plus, le programme lui semblait intéressant. Si ce n’était pas ce bacc, il aurait certainement fait un certificat en création littéraire. Pour la suite, il est sceptique et doute quant à sa future place sur le marché du travail. « On ne va pas prendre la job des forestiers! » m’a-t-il dit lorsqu’on s’est mis à parler foresterie. Il a un fort attrait pour la conservation et le tourisme alors pourquoi ne pas travailler au ministère, tout en ayant une interaction avec le public ? Lorsque je lui ai demandé ce qu’il pensait des forestiers barbus, sa réponse a été : « Ils portent la barbe, ça fait un peu stéréotype, mais ça me fait rien, tant qu’on ne marche pas en cap d’acier dans le pavillon !»

Jonathan Lasnier, 22 ans, 3ème session

Après une technique en bioécologie au Cégep de Saint-Laurent, à Montréal, il s’est inscrit en biologie durant l’été 2010, ce qui reste sa porte de sortie. Dès l’inauguration du nouveau du bacc en environnement, il s’y est inscrit, non sans une légère appréhension de ce qui l’attendait. S’il fait ce bacc, c’est pour éviter les cours fondamentaux de biologie, tout en gardant un aspect «biologie». Il va sans dire qu’il est très satisfait pour le moment. Suite à son bacc, son objectif est de faire une maîtrise en environnement. La coopération internationale l’intéresse grandement. Concernant le ministère, il est ouvert à y travailler un jour, mais certainement pas maintenant ! Lorsque je lui ai demandé : « Ça te fait quoi tous ces barbus autour de toi? », il m’a répondu sans hésiter : « J’suis barbu. » *je sors*

XI L’ARBRITIBI

Gabrielle Cauchon-Dery, 22 ans, 3ème session Avant d’atterrir ici, Gabrielle a fait une technique en milieu naturel, concentration en protection de l’environnement à Saint-Félicien. Les universités McGill et Bishop semblaient intéressantes pour la poursuite de ses études, en environnement, elle y a d’ailleurs fait des demandes d’admission. Par contre, c’était un souhait de longue date de venir étudier à l’Université Laval et ainsi pouvoir allier la science et le social. Bien qu’elle soit satisfaite pour le moment, elle juge que quelques éléments sont à parfaire comme le trop grand nombre de cours à distance. Pour la suite des choses, c’est en cours de réflexion ! Elle veut assurément travailler, mais certainement pas au ministère! Pour sa part, elle trouve que : « [Les barbus] font partie de l’ambiance du pavillon, on est bien entouré! » Mylène Dufour, 22 ans, 3ème session

Après un DEC en sciences humaines, elle s’est inscrite en biologie durant l’été, puis elle s’est tournée vers le bacc en environnement dès sa sortie. Elle voulait aller en biologie pour l’aspect écologie, mais le bacc en environnement est plus polyvalent et propose une meilleure vue d’ensemble des problématiques. Mylène ne regrette aucunement son choix de programme et elle semble bien satisfaite pour le moment! Après son bacc, elle veut travailler sur le terrain ou peut-être faire une maîtrise en biologie, mais une chose est certaine, ces projets se réaliseront à l’étranger. Pour elle, « Les barbus c’est cool! »

Les joueurs de Baby-foot, 20 et 21 ans, 3ème session Ces deux personnes ont souhaité rester anonymes, m’obligeant ainsi à les nommer: joueur rouge et joueur bleu. Joueur rouge a fait ses sciences naturelles au cégep, tout comme joueur bleu. Joueur rouge a fait sa demande en biologie, alors que son adversaire était intéressé par le génie géologique. Tous deux se sont inscrits en


en environnement dès que le bacc a été affiché, à l’été 2010. Ils furent tous deux attirés par la présentation du bacc. Le fait de ne pas faire de biologie pure a certainement aussi influencé leur choix. Évidemment, il y avait une petite peur concernant ce bacc, peur qui se concrétise après trois sessions, ne sachant pas vraiment où ils iront avec cette formation. Beaucoup de points sont à améliorer, mais joueur bleu semble plus satisfait que son adversaire. « On ne nous demande pas notre avis sur le bacc, alors qu’on est les cobayes ». Plus tard, en plus d’être joueur de baby-foot professionnel, ces deux joueurs espèrent faire une maîtrise professionnelle en foresterie, et pourquoi pas en écologie m’a confié joueur rouge. Ce que nos joueurs anonymes pensent des barbus de la faculté : « Les forestiers ont l’air de ne pas trop aimer les personnes en environnements, mais l’inverse n’est pas vrai! »

Jean-Frédéric Mongrain,

27 ans, 1ère session Jean-Frédéric nous revient tout droit de ColombieBritannique, où il a réalisé une technique en aménagement des ressources naturelles. À son retour, sa seule demande fut pour le bacc en environnement, principalement parce qu’il avait envie de se reconnecter avec la ville de Québec. En s’inscrivant au bacc, il désire avoir une formation plus complète, plus proche de ses valeurs, et être plus qu’un technicien. « C’est un programme varié qui va m’aider pour plus tard ». Moyennement satisfait pour le moment, Jean-Fred désire avoir sa propre entreprise plus tard, ou encore travailler pour une firme privée de consultant en environnement. Il a quand même un léger penchant pour la foresterie écosystémique. Pour lui, « [Les barbus] témoignent de la bonne ambiance à la faculté, c’est cool! »

Maude Provencher, 20 ans, 2ème session C’est à la faculté qu’elle a entendu parler du bacc en environnement. Après une session en géographie, elle s’est donc dirigée vers celui-ci. Elle s’intéresse à la protection de l’environnement, et le contenu du bacc semble répondre à ses attentes. En parlant avec les autres années, elle a pu se rendre compte que rien n’a été amélioré depuis la création de ce nouveau programme, mais elle reste tout de même satisfaite de sa formation. Après ses études, ça reste encore flou : travailler au ministère ou en foresterie ne fait partie des solutions à écarter. Pour sa part, elle trouve que les barbus sont « ouverts d’esprit et apportent une ambiance conviviale. Puis c’est plus authentique! »

On peut percevoir une certaine appréhension chez certains d’entre eux, quant à la suite des événements. La mention « Baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés » sera inscrit sur certains C.V. d’ici un an et demi seulement. On ne peut pas forcément prédire comment toutes ces personnes vont intégrer le marché du travail, mais une chose est certaine, la plupart d’entre eux ne comptent pas s'arrêter là. Faire une maîtrise en écologie, en biologie, ou bien continuer dans le domaine de la foresterie sont les différentes possibilités qui reviennent le plus souvent. Il est un peu tôt pour tirer des conclusions sur le contenu et l’avenir de ce nouveau programme, mais un élément surprenant est quand même à noter. En effet, aucun étudiant ayant intégré ce bacc n’a mentionné dans leurs commentaires, remarques et appréciations leur statut de « cobayes ».

L’ARBRITIBI XII


Événements Soirée à la Chope Gobeline Venez fêter et prendre une bière avec l’AEFUL au restaurant médiéval la Chope Gobeline le 1er décembre 2011. Vous aurez la chance de déguster des mets typiques du temps des chevaliers tel que du hérisson de sanglier, une marmite de grenouille, un panier viking ou une délicieuse tourte! Confirmer votre présence à Joachim Lecoutre à l’adresse : lecoutrejo@hotmail.com.

Semaine des Sciences forestières 2012 La Semaine des Sciences forestières est une initiative étudiante qui dure maintenant depuis plus de 40 ans. Cette année, la thématique du Salon de la Forêt, qui se tiendra à Expo-Cité du 13 au 15 janvier, est « Revitaliser l’environnement forestier : des racines à la canopée ». Des milliers de visiteurs sont attendus à cet évènement d’envergure qui encore une fois pourra faire découvrir les multiples facettes de la forêt au grand public. De plus, il ne faut pas oublier le colloque Kruger qui se tiendra le 18 janvier 2012 à l’Université Laval. La thématique de ce dernier sera « La refonte du régime forestier québécois : une foresterie en mutation ». De nombreux spécialistes et professionnels du milieu forestier seront attendus encore cette année pour parler de ce thème très actuel.

Nouveautés cette année

Section produits forestiers non ligneux (PFNL)

Débardage à cheval

Revitaliser l’environnement forestier signifie aussi prendre en compte l’ensemble des produits que l’on retrouve en forêt. C’est pourquoi en 2012 on met le paquet pour faire la promotion des produits forestiers non ligneux que l’on retrouve dans les sous-bois québécois. Des kiosques animés par les étudiants et des producteurs de toutes les régions du Québec pourront vous faire découvrir le monde merveilleux des PFNL! Des conférences sur le sujet se tiendront aussi les samedi et dimanche 14 et 15 janvier dans la section réservée à cet effet au Salon.

On oublie souvent que les opérations forestières peuvent être pratiquées à l’aide de chevaux, comme au temps de nos grands-parents. Venez visiter M. Bournival et sa jument Cybelle qui vous présentera cette pratique oubliée qui vaut la peine d’être redécouverte!

En espérant vous voir en grand nombre à cette édition 2012 de la Semaine des Sciences forestières! Si vous désirez plus d’informations contactez-nous à l’adresse salon.foret@sbf.ulaval.ca ou par téléphone au 418-656-2131 #8807. Quoi

Le salon de la forêt

Expo-Cité

Le colloque Kruger

XIII L’ARBRITIBI

Université Laval (salle à confirmer)

Quand Du 13 au 15 janvier 2012 18 janvier 2012


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