L'Arbritibi - Avril 2013

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L’ARBRITIBI

Le journal des étudiants en foresterie, en géographie et en environnement

Édition 8 - Avril 2013

DOSSIER VERDIR LA VILLE Page 2

Vélibois : la forêt sur deux roues

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Reverdir la ville un mot à la fois

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Les spaghettis ou les spaghettinis?

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Chers étudiants, chères étudiantes, Après plusieurs hésitations, le printemps semble enfin aux portes du pavillon! Les oies sont encore au rendez-vous cette année, les premiers bourgeons se déploient et nous allons bientôt voir virevolter les papillons. Alors que nous étudions tous comme des fous pour cette fin de session, les petites abeilles du comité vous ont préparé une nouvelle édition pour vous changer les idées. En effet, des idées inspirantes vous sont présentées dans notre dossier thématique «Verdir la ville».

Le mot du comité

Dans cette édition printanière, nous vous présentons des projets florissants pour rendre nos villes plus écologiques. Ce dossier comprend une introduction présentant un réveil dans une ville utopique, un article sur le prototype Vélibois et un article sur les maisons écoresponsables. Nous avons également la chronique L’atelier qui fait un retour dans cette édition pour parler d’un sujet en lien avec la thématique : le graffiti vert! Après la lecture de ce dossier, vous serez équipé pour verdir votre ville! Dans Le Grenier, un étudiant du troisième cycle vous raconte les méandres des études graduées et les raisons qu’ils l’ont poussé au doctorat. Enfin, vous lirez la chronique sur la souveraineté alimentaire, la chronique qui donne faim! Nous vous rappelons que le comité est toujours à la recherche de journalistes, chroniqueurs et plusieurs autres postes. Si vous avez envie de vous impliquer la session prochaine, n’hésitez pas à nous en parler! Bonne fin de session à tous et à toutes! Bonne lecture! Le comité du journal étudiant Pour nous écrire : larbritibi@ffgg.ulaval.ca

Marianne Blanchette Aurélie Charpentier Milène Courchesne Anthony Fournier Xavier Gervais-Gosselin Félix Primeau Bureau Maude Provencher Vicky Thériault Crédit photo (page couverture) : Milène Courchesne

1 L’ARBRITIBI Le journal des étudiants en foresterie, en géographie et en environnement Avril 2013


DOSSIER VERDIR LA VILLE Le réveil Page 2

Vélibois : La forêt sur deux roues Page 3

Une maison éco-responsable, ça n’a rien de futuriste! Page 4

Reverdir la ville un mot à la fois Page 6

Le réveil

par Le Rêveur

Huit heures, le cadrant sonne. Un grognement surgit d'un amas de draps. Un visage humain y sort. Puis, un bras, pour arrêter le son agaçant du réveil. « Maudite bébelle créée par nanotechnologie et alimentée par photosynthèse», dit l'autre, «cette fois-ci, tu passes par la fenêtre! ». Il prit son réveil et le lança par la fenêtre. Soudain, le réveil explose dans les airs dégageant des milliers de graines qui deviendront des fleurs et des plantes. « Tiens... j'avais atteint l'obsolescence programmée. Bon, je vais en acheter un autre aujourd'hui. » Il sort de son appartement et sort son vélo en bois. Mais alors qu'il s'en va sur la route, il remarque

le trafic. Des milliers de cyclistes attendaient que l'autre avance. Les drings drings des sonnettes étaient assourdissants. L'homme décida de prendre le nouveau viaduc. Il avait poussé, il y a une semaine. Il roula sur l'écorce de la route, détestant ce paysage de gratte-ciel aux feuilles vertes avec un assourdissant bruit des centaines d'oiseaux qui volent et les maudits campagnols qui l'obligent à peser sur le frein pour les laisser passer. Il eut faim et prit un fruit qui poussait parmi des milliers d'autres sur le garde-fou. Ah qu'il avait hâte de quitter cet endroit pour un autre épargné par l'homme. (Pas par la femme, bien entendu!) Donc, il arrive au magasin, qui a décidé de s'installer à l'intérieur d'un gros érable. Il rentre, regarde. Il tâte les réveils pour savoir s'ils sont bien mûrs et en cueille un qu’il paye avant de s’en aller.

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Vélibois : la forêt sur deux roues

par Milène Courchesne, étudiante de deuxième année en environnements naturels et aménagés

Je vous présente un prototype qui intéressera sans aucun doute plusieurs d’entre vous à la faculté. En effet, que vous soyez forestiers, ingénieurs du bois, géographes, environnementalistes, écologistes, explorateurs urbains ou cyclistes, vous serez charmés par le Vélibois. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un vélo fait en bois à assistance électrique qui pourra être en libre-service en ville un peu comme les Bixi de la métropole. Pour l’instant, ce n’est qu’un prototype dont la création a demandé quatre années de travail. Le Vélibois est maintenant en phase finale de conception, c’est-à-dire qu’il sera bientôt à l’essai dans la ville d’Épinal, dans les Vosges en France. Le vélo a un cadre de bois, plus particulièrement de frêne (une version en érable sortira bientôt) et certaines pièces sont en métal. Le module électrique est disposé en dessous du porte-bagage. C’est un vélo très confortable puisque le bois absorbe bien les chocs, même mieux que l’aluminium. De plus, le bois est creux, ce qui rend le vélo plus léger. Le projet a été incité par la ville d’Épinal en 2009. Le Centre

régional d’innovation et de transferts technologiques des industries du bois (CRITT) avait comme mandat de créer un vélo industriel à des coûts raisonnables. Le Vélibois a passé avec brio ses premiers tests effectués avec les étudiants de l’école nationale supérieure des technologies et industries du bois. En plus d’être un mode de transport écologique, le Vélibois constitue un produit de bois durable. En effet, «l’avantage de ce vélo, c’est qu’il permet une filière courte, locale, avec des ressources naturelles et renouvelables», explique Philippe Thiriet concepteur au CRITT. Le bois est le principal moteur économique de cette région de la France. La commercialisation du Vélibois est prévue d’ici un à deux ans. Il coûtera environ 2500 euros, soit environ 3250 dollars. Les ressources forestières québécoises étant importantes, des vélos pourraient être fabriqués avec le bois de chez nous! L’avenir de la foresterie se retrouve dans des idées comme celle-ci. À quand le Vélibois au Québec?

Photo : http://www.velochannel.com/?cat=11

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Une maison éco-responsable, ça n’a rien de futuriste! par Aurélie Charpentier, étudiante de deuxième année en environnements naturels et aménagés

Construire de manière à minimiser son impact sur l’environnement, c’est possible? C’est ce que tentera de réaliser Karim Touileb, étudiant en technique d’aménagement et d’urbanisme, au Collège de Rosemont. Je l’ai rencontré lors de sa participation au Concours Pédagogie-environnement et son projet, grâce à ses aspects innovateurs et originaux, m’a tout de suite donné envie d’en apprendre davantage sur les différentes techniques disponibles afin d’avoir une éco-habitation en milieu urbain. C’est d’abord et avant tout le prix exorbitant de l’énergie qui a donné à Karim le gout d'innover et de construire une maison qui grugerait moins d’énergie et qui serait plus respectueuse de l’environnement. Il a donc construit lui-même une petite maison en bois isolée de liège, dans sa région d’origine, la Normandie (en France). Son toit? Il est en ardoise et a été récupéré sur une maison en démolition. Afin de vous situer un peu plus, la maison est dans un milieu semi-urbain, à proximité d’une piste cyclable, d’un hôpi-

tal et d’un parc. C’est dans cette confortable demeure qu’il souhaite implanter prochainement les énergies qui vous seront présentées afin d’économiser l’eau, l’électricité et l’énergie nécessaire au chauffage. L’eau En France, c’est environ 300 litres d’eau qui sont utilisés quotidiennement par habitant afin de subvenir aux besoins résidentiels des habitants (installations sanitaires, hygiène corporelle, alimentation, lessive, vaisselle), c’est pourquoi il est primordial de se demander s’il existe des solutions pour optimiser l’utilisation de l’eau. Comme Karim possède une source d’eau à proximité de son logis, il l’utilisera pour ses besoins quotidiens. Afin de traiter les eaux usées, le jeune homme propose d’utiliser la phyto-épuration. Ce 4


procédé est simple, efficace, esthétique et écologique! Quoi demander de mieux? On se base sur les propriétés épuratrices des végétaux et des micro-organismes afin d’épurer les eaux usées. Il suffit d’aménager deux bassins dans lesquels des roseaux sont plantés. Les eaux usées arrivent dans le bassin le plus haut et sont filtrées par des bactéries, qui s’occupent des matières en suspension. Ensuite, l’eau poursuit son chemin, grâce à la gravité, jusqu’au deuxième bassin, où l’épuration se poursuit grâce aux racines des roseaux et aux différents types de graviers présents dans le bassin. L’eau propre est ensuite rejetée dans l’environnement. Les ultraviolets sont aussi très utiles dans le processus puisqu’ils servent de stérilisant. C’est d’autant plus génial que les résidus produits ne doivent être évacués qu’une fois tous les 20 ans et qu’ils peuvent servir de compost!

Énergie L’option qu’il choisira du côté de l'énergie est l’aérothermie, qui est un mode de chauffage économique, écologique et à la portée de tous. En plus, le principe est simple! En fait, la chaleur

prélevée dans l’air extérieur est transférée dans la pompe à chaleur de l’habitation ou dans le circuit d’eau chaude du chauffage. Pour l’électricité? Karim a évidemment pensé à ajouter des panneaux solaires à sa maison puisqu’il s’agit d’une énergie propre et renouvelable! Le projet de Karim est rempli d’idées géniales qui méritent d’être exploitées à leur maximum! Il prouve aussi qu’il est possible de bâtir des habitations éco-responsables avec de la détermination et de la passion. Peut-être qu’à force de voir des exemples comme ceux-ci, le vent tournera dans les éoliennes et des quartiers entiers seront bâtis sur le modèle de cette petite maison bien ancrée en Normandie. Lors de notre rencontre, il m’a lancé, à la blague, qu’il voulait bâtir une maison comme celle-ci dans toutes les capitales du monde! Peut être que ce rêve n’est pas si utopique que ce qu’il en a l’air ! Qui sait ce que l’avenir lui réserve?

Reverdir la ville un mot à la fois

par Vicky Thériault, étudiante de deuxième année en environnements naturels et aménagés

Une tendance écologique jusque sur les murs? Eh bien oui, ça existe! C’est ce que l’on peut constater en observant les graffiti verts sur les immeubles de certaines villes. Qualifiés de «street art» écologique, les «green graffitis» sont réalisés à partir de mousse et de yogourt. Le but est simple : reverdir la ville de manière artistique en exposant un message ou une illustration.

Des artistes comme Anna Garforth, «éco-artiste» originaire de Londres, utilise la peinture de mousse pour transmettre des messages environnementaux qui sont diffusés à travers la ville. Aussi, en Europe, certaines compagnies offrent ce service comme service publicitaire. En effet, la compagnie «Green Graffiti», offre à ses clients la possibilité de créer des publicités extérieures

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Photo : http://www.annagarforth.co.uk/work/natur.html

originales tout en ayant un impact environnemental moindre. Elle propose à ses clients une publicité ayant des bénéfices économiques, environnementaux et qui rejoignent beaucoup de monde puisque ces publicités sortent de l’ordinaire et peuvent se retrouver dans des endroits qui rejoignent au maximum un public cible.

Étapes : - Nettoyer la mousse pour éviter qu’il y ait de la terre dans le mélangeur - Ajouter la mousse en premier dans le mélangeur. - Ajouter par la suite le yogourt, l’eau et le sucre.

Je vous laisse avec une recette maison pour produire vos propres «green graffitis», advenant le cas que l’idée vous a charmés et que vous vouliez tenter l’expérience! Vous allez avoir besoin de : - Un mélangeur, un contenant, un pinceau et une bouteille pour vaporiser - Quelques poignées de mousse (la plus grande quantité possible) - ½ cuillère à thé de sucre - 2 tasses de yogourt nature - 2 tasses d’eau

- Une fois mélangé, si le résultat n’a pas la texture de la peinture, vous pouvez ajouter du 6


sirop de maïs pour l’épaissir un peu. - Utiliser un pinceau ou une bouteille à vaporiser pour créer votre graffiti. - Repasser quelques jours plus tard pour vaporiser votre création d’eau afin de faciliter la croissance de la mousse et si le résultat n’est pas concluant, ajouter davantage de votre préparation. Les «green graffitis» faits avec de la mousse se développent plus facilement sur des surfaces poreuses comme la brique. Vous pouvez également créer vos graffiti à l’intérieur, dans des endroits légèrement humides où il y a peu de rayons directs du soleil. Amusez-vous!

Le Grenier

par François Fabianek, étudiant au doctorat

Une thèse à écrire ou une page blanche pour un article dans l’Arbritibi, même dilemme : on a plein d’idées qui fusent, mais on ne sait pas trop par où commencer. Vous jeter mon cursus palpitant en pleine figure n’aura pas plus d’effet qu’un somnifère ingéré en plein cours de droit institutionnel. Mieux encore que vous prendre en otage pour surfaire mon égo, j’aimerais vous exposer les raisons qui poussent un jeune étudiant à tomber dans le piège des études graduées. Qu’est-ce qui peut bien pousser une personne apparemment saine d’esprit à trimer trois ans et plus sur quelque chose d’aussi infinitésimal que « les changements métaboliques des nodules globulaires de la perchaude dans la rivière Saint-Michel en lien avec les effluents carbonés de la centrale hydroélectrique de Richelieu » ? La passion Mon père n’est ni biologiste, ni géographe. Il n’est pas ingénieur forestier et encore moins chercheur, donc rien de génétique ne me prédisposait vraisemblablement à entamer une carrière de biologiste de la faune. Quelque chose de beaucoup plus perfide devait être à l’origine de cette idée saugrenue. Plus jeunes, mes parents et moi étions installés dans une petite bâtisse perdue au fin fond d’une forêt tropicale. À force de grimper dans les arbres, une petite graine verte a dû insidieusement se loger dans mon système limbique, propageant

lentement ses racines à travers mes hémisphères. Alors parasité par la pensée récurrente d’en apprendre davantage sur mère Nature, je n’aspirais qu’à entreprendre un cursus en sciences biologiques. La fuite Je l’admets, je fais partie de cette majorité cachée d’apprentis scientifiques qui se sont réfugiés en biologie dans l’espoir d’échapper à la physique quantique et aux calculs d’intégrales. J’ai d’ailleurs longtemps nié que le mot science était un euphémisme du mot statistique, mais avec le temps, les vieux démons nous rattrapent, aujourd’hui « matérialisés » par des lignes de code sous langage R. La désillusion « Tout ce que je voulais au fond, c’était aller jouer dehors. » J’entends souvent cette phrase et ses variantes prononcées par des confrères. À l’aire de la modélisation, il devient rare de tomber sur un projet financé qui comporte une phase d’échantillonnage. Sachez tout de même que si vous avez cette chance, 10% de votre temps consacré aux études graduées sera véritablement passé à batifoler sur le terrain. Les 90% restants seront passés devant un « ordinosaure » fourni par l’université et la moitié de ce temps sera inexorablement voué à la procrastination. La stratégie Le meilleur rapport « temps consa-

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cré aux études » / « offres d’emplois décemment rémunérés sur le marché du travail », reste sans conteste la maitrise en sciences biologiques et de loin - le « bac » en foresterie. Il parait d’ailleurs qu’il y a déjà trop de doctorants sur le marché du travail. Il parait aussi que les doctorants coutent trop cher et sont hyperspécialisés. À part vouloir poursuivre dans le domaine exigu et formaliste de la recherche, à quoi peut bien servir un doctorat ? Je soupçonne les étudiants au doctorat dont la vocation première n’est pas la recherche, d’avoir poursuivi leurs études faute d’avoir trouvé un emploi à la hauteur de leurs espérances. Avoir investi les bancs de l’université et tous les bars de la ville pendant presque une décennie pour se retrouver à vendre des hamburgers à la sauvette est certainement le pire cauchemar du doctorant. Avoir un gros diplôme en poche, c’est bien, mais avoir des contacts c’est mieux. Ce qui fait souvent la différence à diplôme égal, c’est le

nombre de personnes « bien placées » qui ont vos coordonnées dans leurs agendas. Beaucoup d’entre nous se vouent tête baissée dans leurs recherches et perdent de vue que les études graduées sont justement l’occasion rêvée de nous faire connaitre. Que vous vous destiniez toujours à être un grand chercheur ou que vous soyez en pleine remise en question, il n’est peut-être pas trop tard pour prendre un bon conseil : arrêtez tout de suite les charges de cours et toute activité hors thèse qui vous pousse à vivre en reclus devant votre « ordinosaure ». Faites-vous imprimer une carte d’affaire et montez à l’assaut des conférences et autres colloques en tout genre, multipliez les partenariats avec les collègues et les organismes, montez des projets à forte visibilité avec, si possible, des subventions. Soyez «professionnel et sympathiques» et vous n’aurez plus à vous en faire, car si vous êtes doué et que la passion n’est pas morte, le reste viendra tout seul.

Les spaghettis ou les spaghettinis?

par Maude Provencher, étudiante de troisième année en environnements naturels et aménagés

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Fusilli, fettucine, penne, spaghetti, spaghettini, linguine, tortellini, macaronis… ah mon dieu comment vais-je faire pour choisir parmi toutes ces options? Une fois de plus, je suis à l’épicerie dans l’allée des pâtes et je me retrouve dans l’impossibilité de faire un choix dû à mon incapacité de prendre des décisions. Mais ça ce n’est pas mon plus grand drame, parce qu’en plus j’aimerais acheter d’une compagnie qui a fabriqué son produit près de chez moi. Le manque d’information sur l’emballage me pousse à choisir un produit au hasard. Rendue chez moi, j’ai donc lancé ma petite recherche à partir des marques disponibles dans les épiceries Provigo et Metro. Je me suis informée sur la provenance de celles-ci et sans grande surprise, aucune d’entre elles n'est d’origine québécoise et rares sont celles qui sont fabriquées dans le pays. De

plus, la marque No name, Choix du Président et Sélection sont difficiles à classer puisque chacun de leurs produits peut être fabriqué à un endroit ou à un autre dans le Canada. Ils peuvent même être fabriqués dans une usine d’une marque concurrente. La seule façon de savoir leur localisation exacte est d’appeler au service à la clientèle avec le code-bar du produit acheté. Toutefois, cela n’exclut pas l’idée que ces derniers peuvent être fabriqués au Québec. Avec cette petite enquête, je constate pour la xième fois, à quel point il est difficile de réduire son empreinte écologique en faisant ses achats dans les épiceries conventionnelles. En attendant la révolution souveraine alimentaire, voici en vert les pasta les plus « locales » et en rouge les pasta provenant de plus loin.

*Les produits fabriqués aux États-Unis pourraient être plus près en distance qu’un produit fabriqué au Québec. Toutefois, on ne peut savoir où exactement aux États-Unis et leurs ingrédients proviennent en partie d’Italie, cela augmente leur empreinte écologique.

Évidemment, si vous voulez réellement acheter local, achetez des pâtes faites maison chez un artisan du coin. Voici deux adresses à Québec : • Pâtes fraîches et Cie, 9173 boulevard Henri-

Bourassa, Charlesbourg • Et pâtaci et pâtaça, dans les halles du petit Cartier, 1191 avenue Cartier

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Colloque campus durable 2014 Nous sommes présentement à la recherche de personnes motivées qui voudraient s'impliquer dans l'organisation d'un colloque sur le développement durable en milieu universitaire. Le colloque québécois des campus durables offre l’opportunité aux étudiants impliqués pour le développement durable de leur campus de partager leur expérience, de participer à des ateliers pratiques et de réfléchir ensemble sur des projets et des enjeux régionaux. Cette année, nous aurons deux journées thématiques qui porteront sur l'eau et la biodiversité de même que sur l'urbanisme durable. Les participants auront comme activités des ateliers pratiques, des conférences, des activités d’information, des visionnements de films et bien plus. Le tout aura lieu sur trois jours sur le campus de l’Université Laval. L'organisation va déjà bon train, mais nous avons besoin de vous pour en faire un événement mémorable. Il s'agit d'une merveilleuse occasion de faire valoir votre savoir-faire dans l'organisation d'un événement majeur qui réunira plusieurs universités du Québec. Les réunions d'organisation du colloque ont lieu les lundis à 18h30 au local d'Univert Laval (L-2235) du pavillon Desjardins-Pollack à l'Université Laval. Pour ceux qui veulent être de l'organisation, mais qui ne peuvent pas être présents à ces moments, veuillez en faire part à Michel Lemay (michel.lemay.157@gmail.com) par courriel afin qu'il puisse entrer en contact avec vous. On espère vous y voir en grand nombre!

Bibliographie Vélibois : la forêt sur deux roues AFP, «Un prototype de vélo électrique en bois testé dans les Vosges», 16 mars 2013, Libération, URL : http://www.liberation.fr/economie/2013/03/16/un-prototypede-velo-electrique-en-bois-teste-dans-les-vosges_889062

Reverdir la ville un mot à la fois http://www.annagarforth.co.uk/ http://greengraffiti.com/ http://www.wikihow.com/Make-Moss-Graffiti

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