L'Arbritibi - Vol. 4 n°1 - 9 octobre 2014

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ion s r ve n e le e au l.ca b i on niqu lava p dis ctro gg.u i s s éle i.ff Au itib r b lar Volume 4 numéro 1 9 octobre 2014

Le Colloque facultaire FFGG page 3

La Semaine des sciences forestières page 4

Une aventure dont vous êtes le héros

pages 5

Plaque dentaire, colorant et mariage ? page 7

Le coin du Chasseur page 8

Anime Music Videos 101 page 9

Chronique d’un Étrange

Cinq commandements pour voyager comme un capitaine page 10

L’art de voyager page 11

Chronique littéraire

Lorsqu’on prend le temps... page 12


Chères étudiantes, Chers étudiants, Bien le bonjour à vous ! Ce mois-ci, dans L’Arbritibi, vous trouverez de quoi vous informer et vous divertir ! On parle d’une plante bien mystérieuse, la sanguinaire du Canada, de « l’art de voyager », de montage vidéo, de poésie et d’engagement ! Nous introduisons également la Chronique d’un Étrange.

Le mot du comité

Parlant d’engagement, saviez-vous que la meilleure façon de s’intégrer dans un milieu est de s’y engager ? L’engagement permet non seulement de rencontrer des gens super, mais aussi de développer des aptitudes, de colorer notre environnement à notre goût et de diversifier nos raisons d’aller ou de penser à l’université. L’engagement de façon générale est bénéfique à l’être humain. Mais ça on en reparlera un autre jour. Où je veux en venir ? C’est qu’ici, on a envie de vous connaître et de vous intégrer. On a envie d’un journal remplit d’articles de rédacteurs sporadiques ou constants de tous les bacs, de photographes amateurs, de philosophes, de poètes, de bons vivants, et de sujets plus diversifiés les uns que les autres. Pas besoin d’être un écrivain, juste d’avoir envie de partager quelque chose, pour qu’on apprenne à se connaître et à connaître les intérêts de chacun, parce qu’on va se le dire : on aime ben les arbres et la Terre à la FFGG, mais on aime aussi une foule d’autres choses. Vous êtes tous les bienvenus à nous envoyer vos articles, vos dessins, vos BD, vos photos, vos réflexions et vos idées ! Et vous êtes aussi les bienvenus à faire partie du comité ! Lisez-nous ! Écrivez-nous ! Le comité de L’Arbritibi, votre journal étudiant Pour tout commentaire ou nous proposer un article, n’hésitez pas à nous contacter par courriel ou via notre page Facebook ! Retrouvez également les versions électroniques du journal sur notre site internet. larbritibi@ffgg.ulaval.ca larbritibi.ffgg.ulaval.ca /larbritibi Présidente : Mathilde Routhier Collaborateurs : Michaël Cliche, Viengxay Matthayasack, Annabelle Moisan-De Serres, Alexandre Prioletta, Camille Proulx, Gabriel Rocheleau, Marie-Hélène Sauvé Infographie : Jean-François Bourdon Crédit photo (page couverture) : Jean-François Bourdon Tirage: 150 exemplaires Distribution: pavillons Abitibi-Price, Gene-H.-Kruger et Marchand La réalisation du journal est rendue possible grâce à la contribution financière du Fonds d’enseignement et de recherche de même que du Fonds d’investissement étudiant. Merci !

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Imprimé sur du papier Rolland Enviro100

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Le Colloque facultaire FFGG

par Annabelle Moisan-De Serres, candidate à la maîtrise en sciences forestières La foresterie, la géographie et la géomatique n’ont pas en commun qu’une Faculté à l’Université Laval, mais sont aussi des domaines d’étude connexes et interreliés. Pourtant, les opportunités pour en apprendre sur les travaux des autres départements sont peu nombreuses. C’est pourquoi des étudiants diplômés de la Faculté organisent la cinquième édition du Colloque facultaire FFGG, qui aura lieu les 12 et 13 novembre prochains. Ces deux jours seront l’occasion idéale d’en apprendre sur les différentes recherches ayant actuellement cours dans la Faculté de foresterie, géographie et géomatique de l’Université Laval. En effet, plusieurs étudiants de 2e et 3e cycles présenteront leur projet de maîtrise ou de doctorat lors de séances de présentations orales et d’affiches scientifiques. Le Colloque facultaire est aussi un moment privilégié pour nouer des liens entre les membres des différents départements de la Faculté et avec des employeurs et des membres des secteurs de la foresterie, de la géographie et de la géomatique. En effet, la journée du 12 novembre se terminera par une soirée réseautage et vins et fromages tandis que celle du 13 novembre se terminera par une table ronde (50 places disponibles).

L’accès aux présentations est gratuit pour tous en tout temps. Toutefois, en vous inscrivant à l’avance, vous vous assurerez, entre autres, d’obtenir une cocarde de même qu’un guide du participant le jour de l’évènement. De plus, vous devez être inscrits si vous désirez participer à la soirée réseautage et/ ou à la table ronde. Les dîners ainsi que le vins et fromages vous sont offerts au tarif préférentiel de 5 $ jusqu’au 24 octobre. Après cette date, vous devrez débourser 10 $ le jour du colloque. C’est avec un énorme plaisir que nous vous invitons à participer en grand nombre à cette cinquième édition du Colloque facultaire FFGG !

Le comité organisateur a choisi le thème « De global à local : un monde à découvrir ensemble » afin d’explorer les multiples volets de la gestion, de la compréhension et de la mise en valeur du territoire aux différentes échelles qui s’y appliquent. La diversité des sujets qui seront abordés lors du colloque témoigne de la richesse des milieux naturels et humains mondiaux. Le thème du colloque se veut inclusif en invitant tous les membres de la Faculté à partager leurs expériences et à apprendre de celles des autres. Nous vous invitons donc dès maintenant à vous inscrire en remplissant le formulaire d’inscription: colloqueffgg.wordpress.com Le vins et fromages en lors du dernier colloque en 2012 (photo: Colloque facultaire FFGG)

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La Semaine des sciences forestières : « kossé ça mange en hiver ? »

SEMAINE DES par Marie-Hélène Sauvé, responsable des communications à la SSF, SCIENCES étudiante en aménagement et environnement forestiers FORESTIÈRES La SSF. Trois lettres qu’on voit sur le tableau de la cafétéria, sur quelques babillards ici et là, sur Facebook. Trois lettres « qu’il me semble que ça me dit de quoi ». Eh bien, si vous avez déjà entendu parler de ces trois lettres, c’est qu’on a fait un pas pire boulot, sinon, on se reprend avec cet article !

L’organisation du Salon est définitivement multidisciplinaire. En effet, l’équipe de la SSF se doit de trouver des commanditaires (plusieurs milliers de dollars) chaque année, de trouver des exposants (ce qui inclut de faire des appels, des suivis et des contrats avec ces derniers), de trouver des bénévoles pour aider au montage du Salon et à son bon déroulement, SSF est un acronyme qui ne signifie pas « splendide d’effectuer de la publicité (radio, télé, journaux, etc.), sapin frivole » comme vous le pensez tous. Non. C’est de communiquer avec l’Université quant aux divers plutôt pour « Semaine des sciences forestières ». En projets en cours, de gérer et louer les installations fait, la SSF est une association étudiante en soi qui nécessaires (salles, chapiteaux, kiosques, structures gère ses propres activités, son propre budget et qui a diverses, etc.) et j’en passe ! son propre exécutif. Son QG est localisé au 1262, dans le recoin près de chez Carmen Demers. Que tu sois donc artiste dans l’âme, bon communicateur, bon rédacteur, bon gestionnaire ou tout simplement un bon étudiant motivé, il y a du Mais kôssé ça mange en hiver la SSF? La SSF, c’est une longue tradition étudiante de la travail pour toi. WE WANT YOU ! FFGG qui perdure depuis plus de 40 ans ! Le flambeau de cette association se transmet donc de cohorte en cohorte depuis belle lurette, ce qui lui donne une certaine notoriété dans le domaine forestier. La SSF, c’est une association d’étudiants bénévoles qui organisera le 35e Salon de la forêt cette année, le Colloque Kruger, des soirées animées, un concours photo, des jeux forestiers et j’en passe. C’est donc une association étudiante qui a des tonnes projets et où les idées ne manquent pas !

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(dessin: James Montgomery Flagg)

Le Salon de la forêt est définitivement le plus gros projet de la SSF. En fait, le Salon de la forêt se veut une vitrine d’information sur la forêt et les diverses activités que l’on y retrouve. Cela passe donc des organismes de bassins versants (OBV) aux produits forestiers non ligneux (PFNL) en passant par les opérations forestières et les associations étudiantes du domaine. Des représentants d’OBNL (organismes à but non lucratif), de compagnies ou d’associations diverses viennent donc tenir des kiosques lors des trois jours que dure le Salon. C’est un événement gratuit ouvert à toute la population. Cette année, le Salon de la forêt aura lieu à l’Université Laval (pavillon Desjardins) du 30 janvier au 1er février 2015. 9 octobre 2014

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Eh oui, nous avons besoin de bénévoles pour monter ce grand projet. En vous impliquant dans la SSF, vous vous ajoutez des outils, de l’expérience dans un domaine dans lequel vous n’étudiez souvent pas directement (trésorerie, commandites, communication, etc.) Aussi, œuvrer dans la SSF vous fera connaître BEAUCOUP de monde, tant dans le monde universitaire que professionnel, ce qui vous donne une longueur d’avance quand vous diplômez. Finalement, avoir travaillé avec la SSF, c’est bon pour le CV ! En effet, la SSF existe depuis plus de 40 ans, donc rares sont les forestiers qui ne connaissent pas la SSF...

qu’en foresterie. Les présentes années sont cruciales pour l’avenir de la foresterie au Québec : nouveau régime forestier, manque de main d’œuvre, conscientisation de la population sur les pratiques forestières et j’en passe ! Il est donc de notre devoir, nous, la relève, d’éduquer et de sensibiliser la population sur ce que l’on fait, sur ce qu’est la forêt. C’est le devoir de la SSF. Serez-vous des nôtres ? Pour plus d’information : Site web : ssf.ffgg.ulaval.ca Courriel : ssf@ffgg.ulaval.ca Téléphone : 418-656-2131 poste 8807

Voilà donc ce qu’est, très sommairement, la Semaine des sciences forestières. C’est un projet concret et important pour notre métier, tant en environnement

Une aventure dont vous êtes le héros par Catherine Éva Ruest Bélanger, étudiante en aménagement et environnement forestiers Vous êtes étudiant en foresterie ou en environnement à l’Université Laval. On vous offre l’opportunité d’entrer en contact avec des étudiants de partout dans le monde, d’en apprendre davantage sur la foresterie internationale et même de visiter un autre pays pour mieux accomplir ces deux premières choses, et beaucoup plus encore. Vous décidez : a) De sauter sur cette folle opportunité ! -> Continuez à lire cet article b) D’oublier ces idées frivoles, pour une raison très, très obscure -> Allez à la page 7 (Félicitations) Vous ne le savez peut-être pas déjà, mais vous êtes, depuis votre entrée dans l’AEFEUL, membre d’une association étudiante assez extraordinaire appelée IFSA, soit International Forestry Students’ Association. Et si vous souhaitez goûter à la foresterie internationale, il n’y a pas meilleure porte d’entrée. L’IFSA a pour mission d’encourager la coopération entre étudiants à l’échelle planétaire, de représenter la jeunesse auprès d’organismes internationaux (tel que l’ONU) et d’enrichir la formation des jeunes forestiers. Ce sont des objectifs assez ambitieux et, Vol. 4 n°1

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croyez-moi, l’IFSA ne ménage pas les moyens pour les atteindre. Le plus gros événement de l’IFSA est son symposium, l’IFSS (International Forestry Students’ Symposium) dont je reparlerai dans quelques instants. À cela s’ajoutent des rencontres entre étudiants d’une même région, des offres de stages internationaux et la participation à de nombreux congrès à l’échelle internationale. Pour mener à bien tous ces projets, l’IFSA compte non seulement sur l’appui de ses nombreux partenaires, mais surtout, sur le travail acharné et l’enthousiasme de ses étudiants membres, autant ceux qui forment le comité organisateur et l’administration de l’IFSA que ceux qui s’impliquent à une échelle plus locale, dans leur région et leur université. Maintenant une petite parenthèse sur mon expérience de l’été. Vous vous en doutez peut-être, cet été c’est moi qui ai eu la chance de représenter l’Université Laval au symposium qui avait lieu en ColombieBritannique. Cet été, j’ai dansé la salsa sur un bateau de croisière. J’ai essayé de boire un shooter en flamme (je dis bien ESSAYÉ). J’ai ri sous les étoiles avec des amies africaines. J’ai jasé de politique avec un Suisse (non, pas l’écureuil, sérieusement…).

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Mais, bonne nouvelle, dans ce pays qui a été bâti par la foresterie, nous sommes entourés de potentiels membres de l’IFSA avec qui nous pourrions avoir des Regional meetings et qui nous permettraient d’être mieux représentés comme forestiers nord-américains lors des symposiums et des autres événements où des étudiants forestiers sont demandés à être représentés. Il ne tient qu’à nous de promouvoir l’IFSA auprès d’eux pour arriver l’an prochain en force lors du symposium ! Alors voilà, je vous ai dit dans quel genre d’aventure vous pouviez vous embarquer, je vous ai dit comment Participants à l’IFSS 2014 en Colombie-Britannique y arriver, il ne vous reste plus qu’à sauter dans le train J’ai vu des arbres quasi millénaires. J’ai complètement pour vous retrouver dans le monde de la foresterie changé de vision sur la foresterie de la Colombieinternationale ! Britannique, dans laquelle j’œuvrais pourtant depuis deux étés. J’ai appris le mot « toilette » en japonais. Ainsi donc, tenez-vous au courant des rencontres J’ai passé beaucoup, beaucoup de temps à expliquer du comité de l’IFSA-UL sur le tableau noir de la la relation entre les coupes à blanc et les feux de forêt cafétéria du ABP, en consultant vos courriels et la à nos amis les Européens. J’ai assisté à un mariage page Facebook du Abitibi-Price. Vous êtes aussi dans un vignoble. J’ai participé à la prise de décisions fortement encouragés à contacter Marie-Hélène concernant l’avenir de l’IFSA. Ah, et je me suis fait des Sauvé (participante à l’IFSS en Espagne en 2013) et amis de partout dans le monde. Des amis avec qui j’ai Claude Durocher (participante à l’IFSS en Turquie en vu des choses fantastiques, avec qui j’ai chanté des 2012). chansons de Disney, des amis qui m’ont donné une vision du monde complètement nouvelle. En d’autres Pour plus d’information : mots, j’ai été plongée dans le monde l’IFSA et j’ai adoré mon expérience. marie-helene.sauve.2@ulaval.ca claude.durocher.1@ulaval.ca Mais j’ai aussi réalisé quelque chose d’assez alarmant; en tant que seule représentante de l’Université Laval, P.S. : (un bonus !) Saviez-vous que l’écorce du pin qui elle est seule représentante du Québec, nos amis ponderosa sent le caramel ? de l’IFSA les plus proches sont à quelques milliers de kilomètres de nous. Cette situation pourrait sembler correcte quand on se dit que c’est une association internationale qui est habituée à la distance. Mais, voilà, nous sommes l’université membre de l’IFSA la plus isolée AU MONDE (hé, on pourrait peut-être essayer d’avoir un prix pour ça ?). Ailleurs dans le monde, la proximité d’autres universités membres permet la tenue de ce qu’on appelle des Regional meetings, soit des rassemblements entre diverses universités qui permettent, comme le Symposium, la création de liens et le partage de connaissance et motivent les troupes à continuer leur travail acharné pour l’IFSA. Vous comprendrez que notre isolement a donc l’effet contraire et que l’implication de l’Université Laval dans l’IFSA est assez limitée. -6-

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Plaque dentaire, colorant et mariage ?

par Alexandre Prioletta, étudiant en aménagement et environnement forestiers Ah les cours de systématique... véritable marathon sur les noms et l’identification des plantes. Plusieurs ont développé des syndromes d’allergies sur ce genre de matière et d’autres s’y lancent à cœur joie. Personnellement, j’aime cela dans l’optique qu’on sache si la plante vue a une utilité particulière ou des secrets à dévoiler. Récemment, j’ai appris l’existence d’une plante qui s’appelle Sanguinaria canadensis, communément appelée sanguinaire du Canada ou Blood root. Cette plante fait partie de la famille des Papaveraceae. Mais ce qui est le plus étonnant, c’est ce qu’elle peut faire et ce pour quoi on l’utilise.

Expérimentalement, cette plante est utilisée à des fins antiseptiques et anticancéreuses. Elle est surtout utilisée dans le dentifrice comme agent antiplaque. Il existe plusieurs recettes pour en concocter par vousmême si vous vous sentez assez courageux. Depuis, vous en avez déjà probablement consommé et étant donné qu’elle fait partie de la famille des opiacées... vous échoueriez fort probablement un test d’urine si vous en consommiez une grande dose.

Pour finir, j’ai une devinette pour vous : On la trouve dans les bois; Rendu chez-nous on la cherche; Quand on la trouve, on la lance le plus loin possible; Qui suis-je ?

Pour commencer, les autochtones l’utilisaient pour soigner les rhumatismes, l’asthme, les bronchites, les laryngites, les fièvres et l’utilisaient aussi comme agent émétique pour faire vomir. Les usages Réponse: médicinaux traditionnels de la sanguinaire ont pour la plupart été abandonnés en raison de la toxicité de la plante.

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Une écharde

Sanguinaire du Canada, Sanguinaria canadensis (photo: missouriplants.com)

Elle est aussi utilisée pour faire des colorants rouges. Lors des rituels de mariage des Ponca, les jeunes hommes en appliquaient sur leur main en espérant serrer la main de leur future épouse. La démarcation était alors une demande en mariage auquel cette dernière devait répondre dans la semaine suivante.


Le coin du chasseur

par Michaël Cliche, étudiant en aménagement et environnement forestiers La saison 2014 tire déjà à sa fin, mais il reste tout de même quelques belles opportunités à ne pas manquer. Tout d’abord, pour ceux qui ne sont pas familier avec la chasse, le Québec est actuellement subdivisé en 29 zones plus ou moins grandes. La zone 25 est exclusivement dédiée à la pêche donc il y a en réalité 28 zones de chasse. Ces zones sont, dans certains cas, elles-mêmes subdivisées étant donné que les règlements peuvent varier selon l’espèce. La saison de chasse peut varier d’une année à l’autre en termes de durée et de période. Qui plus est, pour certains gibiers, certaines années sont plus permissives que d’autres. Le système qui détermine ce qui est permis ou pas peut varier d’une région à une autre. Il peut s’agir d’un système de tirage au sort ou encore d’une fréquence prédéterminée (la femelle et le veau sont permis une année sur quatre par exemple). Ces règlements ne sont toutefois pas immuables et peuvent être sujets à des modifications, notamment lorsque le cheptel visé par la chasse est en situation précaire.

cette région du Québec est à suivre avec attention étant donné que cette espèce revêt une importance économique et sociale toute particulière. Pour en revenir aux tiques, elles sont présentes dans le sud du Québec et dans les états de la NouvelleAngleterre. Elles seraient responsables de la mort de centaines d’orignaux, spécialement par temps chauds et secs3. Cette situation a de quoi donner des maux de tête aux chasseurs qui pourraient voir leur sport se détériorer si la situation ne s’améliore pas.

Saisons 2014-2016

Pour les saisons 2014-2016, un horaire provisoire est déjà disponible sur le site du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP)1. Si la saison est terminée pour quelques espèces comme le magnifique dindon sauvage (qui ne se chasse qu’au printemps d’ailleurs) ou l’ours noir, plusieurs gros et petits gibiers peuvent encore être chassés d’ici la fin de l’année.

Les problématiques avec l’orignal

Depuis 1990, les populations d’orignaux au Québec ont doublées2. À Matane, la chasse aux femelles a même dû être intensifiée étant donné les fortes populations d’orignaux dans ce secteur. Par contre, en Outaouais, la situation est des plus préoccupantes, tellement que la chasse aux femelles et aux veaux a été restreinte. Plusieurs raisons pourraient expliquer une telle situation : la recrudescence de la chasse, la plus grande accessibilité au territoire (notamment à cause de l’industrie forestière), les tiques, la mortalité hivernale, etc. Bref, l’avenir du cheptel d’orignaux de

Zones de chasses au Québec (http://mffp.gouv.qc.ca/publications/ enligne/faune/reglementation-chasse/cartes/index.asp)

1- http://www.sentierchassepeche.com/documents/calendrierpreliminaire2014-2016.pdf 2- http://ici.radio-canada.ca/regions/ottawa/2013/10/16/003orignaux-outaouais-chasse-declin.shtml 3- http://www.lapresse.ca/le-soleil/sports/plein-air/201211/25/014597474-des-tiques-parasitent-nos-orignaux-et-les-tuent.php

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Anime Music Videos 101

par Viengxay Matthayasack, étudiant en opérations forestières Miaou, internet internet internet... sacré divertissement. Infiniment d’articles, YouTube et Facebook et des millions de vidéos de chats pour nous divertir... un buffet !!! Mais bon, on est tous un peu différents et diversifiés quand on parle de divertissement. Sinon, on serait surement tous attirés par les mêmes choses. Maintenant, je vais vous faire bouffer un passe-temps auquel je me suis initié par accident et dans lequel je me suis bien amusé dans le passé : les Anime Music Videos (ou AMV) parce que je voulais écrire un article pour envahir le Journal.

Extrait de AMV News Big Contest 2014 — The Fox (YouTube)

Les AMV se résument à un vidéoclip dans lequel, à l’aide d’un logiciel de montage, on mêle un anime (normalement issue de japanimation), une musique et certains effets (souvent sur Photoshop ou After Effects) tout en suivant une bonne synchronisation. Cet orchestre est une manière de retravailler l’une des sources, de vouloir divertir et/ou de se mesurer aux autres lors de concours. C’est une sous-branche du montage vidéo qui a été bâtie par des fans et qui évolue par le biais de la technologie informatique. Il ne faut pas oublier que les AMV impliquent de s’approprier des sources de grands studios payés et de les rediffuser; une pratique de moins en moins tolérée, mais je vais vous épargner ces détails et anecdotes.

convaincants sur un vidéo en utilisant des images réelles. Par exemple, un dessin animé est plus facile à détourer ou recolorer proprement sur Photoshop qu’un personnage qui aura une grande variété de couleur.

Pendant que je parle de qualité, les pièces de puzzle d’un AMV se trouvent sur DVD, Blu-ray ou sur le web sous des formats allant du MP4 au MKV, ayant des FPS variant de 30 à 24 images/seconde, ayant des résolutions différentes et pas mal d’autres détails qui peuvent gâcher la qualité de votre clip avant même l’avoir déposé sur la table de montage vidéo (montage et encodage non inclus, je vais épargner mes moments d’hystérie et autres détails techniques). En somme, il y a beaucoup de concepts à maîtriser dans Pourquoi ne pas utiliser de vrais films plutôt que la ce domaine qui paraît anodin. Japanimation ? Parce qu’en 2014, il est difficile de réaliser des prouesses techniques ou des effets spéciaux Au niveau mondial, plusieurs communautés, équipes et studios existent (AMV News par les Russes que je recommande si vous cherchez des AMV de qualité, AnimeMusicVideos.org par les Américains, AMV-France, AMV-Argentina pour n’en nommer que quelques-uns). Et au Québec ? Malheureusement, aucune cohésion entre les éditeurs de notre Belle province, les essais dans le passé ayant échoué.

Extrait de AMV News Big Contest 2014 — The Fox (YouTube)

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Enfin, je vous propose quelques AMV pour clore cet • Jihaku - Tyler article. Sait-on jamais, peut-être que si vous vous emTrès marquant de son époque merderez trop, vous aurez le goût d’un vidéo clip pluYouTube tôt coloré fait par un fan... ou d’un vidéo de CHAT ! • Chimera - Deltod Aura remporté un concours majeur de montage • Auriga - Nostromo vidéo n’ayant aucun lien avec les AMV Très marquant de son époque et aura forgé un animemusicvideos.org genre assez nouveau • Electropop - WhispersReloaded animemusicvideos.org, amvnews.ru et YouTube L’un des rares AMV qui aura été classé en 1re place • Pencilhead - Qwaqa mondiale sur Youtube pendant quelques jours Que des animations 100% retouchées selon le nombres de vues amvnews.ru et YouTube animemusicvideos.org et YouTube • Skittles - Koopiskeva • End - Piiiii Très marquant de son époque Bon ok, c’est un peu triché et loin du domaine animemusicvideos.org et YouTube animemusicvideos.org et YouTube • Redona - Oro$hi • Les Patates - GeneralGuyAmv Scissor Sisters l’ont félicité pour ce clip Made in Quebec, parce que le Québec, le animemusicvideos.org et YouTube Québec !!!!! • Hold me - alkampfer81 YouTube Très marquant de son époque animemusicvideos.org et YouTube

Chronique d’un Étrange

Cinq commandements pour voyager comme un capitaine par Gabriel Rocheleau, bachelier en actuariat

Voyager, c’est bien, mais voyager comme un capitaine, c’est mortellement mieux. Sans plus attendre, voici les cinq commandements du capitaine voyageur :

C’est génial. Ça vous force à chercher des opportunités et vous projette hors de votre zone de confort en vous empêchant de prendre le chemin de la facilité. Avec un petit budget, vous n’aurez pas le choix de faire du pouce, de prendre le train en 3e classe avec le « vrai monde », de manger de la nourriture locale et de développer ainsi des liens authentiques avec la vie et la culture.

PSDgraphics.com

1. Ne pas faire de plans Faire des plans, c’est essayer de solidifier ce qui est incertain. Que vous le vouliez ou non, les moments forts de votre voyage seront les événements inattendus. Vous devez créer autant de place que possible pour ces imprévus, et c’est 3. Parler à tout le monde pourquoi vous ne devez faire aucun plan. Le Ce qui nous marque le plus des voyages, ce ne sont monde nous a conditionné à avoir un horaire et pas les monuments qu’on voit, les chiens qu’on à penser au temps, au point où nous sommes mange ou les avions qui nous portent, ce sont les dépendant à la planification du futur. Ne refougens qu’on rencontre. N’hésitez pas à parler à tout lez pas votre nature de capitaine ! Si vous voulez le monde, et pas seulement aux autres touristes ! voyager comme un vrai chef, arrêtez de poignarLes gens locaux sont la porte d’entrée par excelder votre liberté en planifiant votre réalité ! Et ne lence vers la culture d’une région, empruntez-la ! vous inquiétez pas, si vous gérez bien le présent, le futur se chargera de lui-même. 2. Avoir un faible budget Contre-intuitif ? Voyager avec un budget restreint, c’est l’un des précieux principes du capitaine. - 10 -

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4. Accepter toutes les opportunités préoccupé par ce que les autres pensent de vous. Si vous ne faites pas de plan, comment avanceBuvez ! N’hésitez pas à faire du tire-bouchon votre rez-vous dans votre voyage ? En prenant part aux arme et à partir en croisade contre la sobriété; projets imprévus ! Vous ne manquerez jamais de juste assez pour créer des histoires rocambopropositions en voyage, surtout si vous respectez lesque, mais pas au point d’oublier les souvenirs les points précédents. N’oubliez pas que les maude vos majestueuses épopées ! vaises décisions créent souvent d’excellentes histoires. Cassez votre montre, arrêtez de trop réfléchir et naviguez sur l’océan du présent tel un capitaine voguant 5. Ne pas négliger la boisson Moyen fabuleux de briser les barrières interper- à bord du vaisseau de la déraison. sonnelles, l’alcool est un délicieux nectar permettant de rendre intéressant tout et n’importe quoi, de forger des relations avec les gens sans avoir besoin de les comprendre et d’arrêter d’être si

L’art de voyager

par Camille Proulx, étudiante en aménagement et environnement forestier voyage de rêve. Par exemple, faire du cyclotourisme au Québec m’a permis de réaliser que le couchsurfing chez des Québécois peut s’avérer une expérience aussi enrichissante et trippante que chez des Mexicains : débarquer chez un couple d’artistes peintrescinéastes habitant sur le bord d’un lac ou encore, dans une maison où gravitent huit personnes aux Feuilleter un livre de Dany Laferrière, styles de vie complètement divergents peut certaiL’Art presque perdu de ne rien faire, nement m’alimenter de « wow ! ». Peut-être que c’est Le savourer à petites doses, le couchsurfing qui est merveilleux finalement, parce Prendre le temps d’y réfléchir. que je garde aussi un souvenir mémorable de la fois Supposons que voyager c’est aller voir comment les où, au Vermont, j’ai dormi dans une église centenaire gens vivent ailleurs. Alors, « partir à l’étranger » ne retapée en un loft au centre duquel trônait un piano signifie pas nécessairement acheter un billet d’avion. à queue. Le bout de ma réflexion est simple : voyager, Voyager c’est intéressant parce qu’on peut se dé- ça n’a rien à voir avec la distance parcourue. boussoler, à l’arrivée comme au retour. Ça permet de mettre notre vie en perspective, de comparer des façons de faire. Globe-trotter peut nous amener à nous demander si « là-bas » les gens regardent leurs pieds en marchant ou les yeux des autres passants; on peut aussi avoir un projet à réaliser ou avoir le projet de ne pas avoir de projet; on peut avoir le souffle coupé devant des rizières étagées; connaître l’odeur des villes de plus de 30 millions d’habitants... Cependant, j’aime bien nourrir l’idée qu’il n’y a pas de presse ni d’obligation à partir. D’autant plus qu’à côté de chez moi, pour des « peanuts », j’ai de quoi me construire un Vol. 4 n°1

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Chronique littéraire Lorsqu’on prend le temps...

par Mathilde Routhier, étudiante en aménagement et environnement forestiers « On me demande parfois, dit Trom, quelle est mon occupation. Je réponds : la vie. Profession ? Arbre. Je tente de produire quelques fruits chaque année. » (P. Morency, 1942) L’automne arrive doucement avec son air frais et vivifiant, avec ses couleurs et ses enchantements. C’est un temps à sortir emmitouflée d’un gros foulard pour aller sentir d’où vient le vent et à rentrer au chaud se faire un latté chaï et ouvrir un bon livre... ou ses manuels. Prenons l’option un pour se garder un peu de magie. Le livre que je vous propose aujourd’hui s’intitule Les paroles qui marchent dans la nuit de Pierre Morency.

C’est donc par ce livre que j’ai commencé à m’ouvrir à la poésie; ce type de lecture qui oblige de prendre son temps afin que les mots glissent doucement des yeux vers le cœur d’abord, pour parfois remonter vers la tête. Bonne lecture, Mathilde

Oui, il s’agit un recueil de poésie, mais n’ayez crainte, il se laisse facilement approcher. En fait, il est à la frontière entre l’histoire joliment écrite et la poésie telle qu’on l’imagine. Quoi de mieux pour s’aventurer dans cette voix méconnue et redoutée de notre génération ? Les paroles qui marchent dans la nuit propose d’observer, de prendre son temps, de goûter aux moindres détails de notre environnement et de nos vies. C’est par l’intermédiaire de Trom, un personnage attachant, que Morency nous partage cette vision de la vie : comment habiter la Terre en poète. Bien que descriptif par moment, ce recueil amène le lecteur à réfléchir sur sa propre vie : « Êtes-vous de ceux qui croient que médecine et santé vont de pair ? Êtes-vous de ceux qui peuvent commencer une journée sans se mettre le nez dehors et surtout sans savoir d’où vient le vent ?

Les paroles qui marchent dans la nuit, Pierre Morency (http://www.editionsboreal.qc.ca/)

Êtes-vous de ces êtres qui n’ont jamais mis une graine en terre ? Êtes-vous de ces personnes qui n’ont jamais raconté une histoire à un enfant ? » (P. Morency, 1942) - 12 -

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Calendrier 1er octobre 5@8 Saoul-Bois pavillon Abitibi-Price 15 octobre 5@8 Saoul-Bois pavillon Abitibi-Price 16 octobre Conférence-midi de l’ÉSAD et du CRAD « L’émergence d’un nouveau territoire : le préurbain » 12h, local 1613 pavillon Félix-Antoine-Savard 20 octobre ICCE 2014 - Conférence et exposition internationale sur les énergies propres et renouvelables pavillon Alphonse-Desjardins 23 octobre Party d’Halloween pavillon Abitibi-Price 5 novembre 5@8 Saoul-Bois pavillon Abitibi-Price 19 novembre 5@8 Saoul-Bois pavillon Abitibi-Price

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