BONNE RENTRÉE LES LOULOUS !
PARIS CENTRE
Septembre 2020 - n° 120 - lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Maxime Trosdorf
Édito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur de Création
Tom Gordon
Office Manager
Coralie Bariot
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lucas Javelle
Graphistes
Clément Tremblot Antoine Mercier
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Lisa Belkebla Mika Do Morgane Espagnet Lucienne de la Paillade Sarah Sirel Zoé Stène
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Naïs Bessaih
Directeur commercial
Nicolas Delmatto
Head of Sales
Maxime Trosdorf
Directeurs de Clientèle
Aude Gerlat
Chef de Projets
Anouchka Broche Chloé Decombes Pierre de la Chaise
Chefs de Publicité
Élodie Chaduc Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Victor Piot
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier Slavica Depikolo
Vidéo
Raphaël Breuil Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Antoine Kodio
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
Belle rentrée à vous !
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9
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SIRET 51058030100040
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Nous allons vous demander quelques instants de replonger dans l’océan turquoise de vos souvenirs. Vous vous rappelez de ces personnages parfois imposants, parfois sévères, parfois mous, tyranniques, passionnés ou tout simplement justes qui ont rempli à la craie les tableaux noirs de notre jeunesse ? Pas besoin d’antisèche, vous l’avez, c’est bien des profs qu’il s’agit et nous allons profiter de cette rentrée pour leur faire une déclaration d’amour. Oui, même à vous Madame Bernard, aride prof de mathématiques qui refoulait sévèrement du bec (nous avons tous eu une Madame Bernard) dont les tentatives pour nous faire rentrer dans le rang se sont soldées par de lamentables échecs. Nous vous aimons parce que toutes et tous, dans l’odeur de sapin fatigué des préfabriqués, vous avez aiguisé notre envie de connaître, et asséché notre ignorance. Et puis, nous pouvons l’avouer maintenant, vous étiez aussi parfois matière à fantasmes : que celui ou celle qui n’a jamais ressenti ses premiers émois d’ado sur sa ou son prof stagiaire de français nous jette la première boulette de papier... Au-delà de ces considérations quelque peu fantasmatiques, il y a aussi ce moment magique où la rencontre avec un ou une prof bouleverse votre existence, fait naître une vocation et donne une direction à votre vie. Pour toutes ces raisons, nous rendons un vibrant hommage au corps enseignant qui, trop souvent dans notre beau pays, n’est pas reconnu à sa juste valeur. Et puis, si le Bonbon préfère de loin l’école buissonnière, nous sommes sûr.e.s que ses pages regorgeant de bonnes idées sauront exciter votre curiosité.
Mika Do
Le fromage Bio, Bon, et Engagé ! « Découvrez des produits frais & savoureux pour un monde plus bio »
Une recette Margot c’est aussi :
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Sommaire
Septembre 2020
le bon bistro
La bistronomie sublimée
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la bonne virée
Un road trip pour prolonger l’été
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le bon spot
Notre spot pour se retrouver
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le bon festival
À la rentrée, Food Temple nous fait voyager
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la bonne bulle
Bédérama, le festival qui mêle ciné et BD
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le bon ciné
Les Nuits en Or 2020
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la bonne étoile
Le feu brûlant de Macadam Crocodile
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la bonne enquête
J'ai tout plaqué !
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le bon shopping
Une rentrée très classe !
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Le 3 octobre, ne dormez pas
Nuit Blanche
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nuitblanche.paris
#nuitblanche
Bon timing
© Ka Xiaoxi
On découvre la nouvelle génération de photographes chinois Durant 50 ans, la photographie chinoise était l’outil de la propagande du gouvernement. Depuis, la jeunesse chinoise s’est emparé du médium photographique pour s’exprimer. Elle dénonce la censure, questionne la pression sociale ou célèbre tout simplement la vie, l’amour et même sa singularité. Reng Hang, en étoile filante de la photographie, a ouvert la voie à toute cette génération, représentée dans une incroyable exposition. Exposition Un manifeste de liberté 193 gallery - 7, rue des Filles-du-Calvaire – 3e Du 2 septembre au 18 octobre On rit aux larmes devant une bonne toile Les poches vides après un été à sillonner les routes de France ? Le moral en berne après les vacances ? Bonne nouvelle, la Semaine de la Comédie UGC est de retour. Au programme : 16 films pour découvrir des comédies en avantpremière ou retrouver des comédies cultes sur grand écran, le tout à tarifs exceptionnels : 4 € la place, 6 € pour une avant-première. Et pour une place achetée en ligne, une seconde vous est offerte*. Le plus dur sera de choisir qui vous invitez. La Semaine de la Comédie Du 2 au 8 septembre 2020 Liste des films et infos sur ugc.fr
© © Christine Coquilleau
On se marre avec Doully au Point-Virgule Électron libre et petite protégée de Blanche Gardin avec qui elle a co-écrit son spectacle, Doully est notre coup de cœur de l’année et certainement l’artiste à ne manquer sous aucun prétexte à la rentrée. De son passé de toxico à son obligation de fréquenter les magasins bio en passant par ses nombreux petits boulots, le spectacle est à la fois drôle et touchant. Un petit bout de femme fascinante. FONCEZ ! Doully – Admettons Le Point-Virgule 7, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie – 4e Les dimanche et lundi soirs à partir du 13 septembre
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le bon bistro
La bistronomie sublimée
communiqué
Cela faisait plusieurs mois déjà que l’on entendait souffler la rumeur du quartier ; celle d’un délicieux spot bistronomique ultra planqué, tenu par un passionné qui se plaît à sublimer les produits et votre soirée. On était trop curieux pour résister, alors on est passé prendre l’apéro. Ici on casse les codes et les prix, vous vous doutez bien qu’on n’est jamais reparti…
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Il fallait la trouver cette jolie petite adresse que seule une poignée d’initiés connaissent. Nico, un gaillard à la longue barbe et aux tatouages apparents, nous accueille chaleureusement pour un apéro gourmand : « Faites-vous plaisir, toutes les bouteilles sont à prix caviste, il suffit d’ajouter un droit de bouchon de 8 € sur n’importe laquelle pour la déguster ». Ni une, ni deux, on jette notre dévolu sur un SaintÉmilion Grand cru dont on se délecte à prix cassé tout en zieutant les petites assiettes à partager qui passent une à une sous notre nez. On finit évidemment par craquer ! Notre incroyable voyage gustatif commence par un caviar d’aubergine bio brûlée au chalumeau agrémenté d’ail, de basilic et de piment d’Espelette. Impossible désormais de s’arrêter, on continue sur notre lancée ; un yakitori de bavette d’Aloyau fournie par les Boucheries Nivernaises herselves, une délicieuse poêlée de couteaux au gingembre, un ceviche de maigre aux groseilles échalotes et sésame noir ainsi qu’un tartare de fraises dont on se souviendra. Pour la côte de bœuf et ses pommes de terre sautées à l’ail et au thym, on s’est juré d’y goûter la prochaine fois.
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“ Je cuisine ce que j’ai profondément envie de manger et je m’inspire de nos incroyables régions françaises ” Lorsqu’on lui demande d’où lui vient son talent de cuisinier, Nico répond humblement : « Je cuisine ce que j’ai profondément envie de manger et je m’inspire de nos incroyables régions françaises. On a tellement de beaux produits en France et de recettes de grand-mère à moderniser ». En plus de sa passion, Nico a fait ses armes dans les plus grandes maisons dont Ferrandi et le Bristol, sympa non ? Chez Nico serait-elle la parfaite et tant recherchée fusion entre l’âme du bistrot, des plats ultra bons et la passion du patron ? Il semblerait bien que l’on vous ait encore dégoté un endroit canon. • Z.S. Chez Nico 8, rue de Jouy – 4e Tél. : 09 81 20 37 38 www.nico-lerestaurant.com
communiquĂŠ
la bonne virĂŠe
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Et si l’on refusait le dicton qui impose que toutes les bonnes choses ont une fin ? À la rédac’, on a décidé de prolonger l’été en s’octroyant un petit week-end loin du tumulte parisien. Pour cela, on a trouvé notre meilleure amie : ZITY. Elle est pratique, écologique et économique. Récit d’un road trip hors du commun à moins d’une heure de Paris.
Un road trip pour prolonger l’été La rentrée a à peine commencé que déjà l’on se sent exténué. Les vacances ont été relaxantes et ressourçantes et on a bien envie de les faire durer. Ni une, ni deux, on s’organise une virée avec un couple de copains histoire de se dépayser. On embarque à Paris, à bord d’une ZITY ; un service d'autopartage 100 % électrique pour Parisiens en recherche de liberté et de flexibilité.
Le soleil règne en maître dans le ciel et après avoir fait le plein de paysages exceptionnels, nous décidons de repartir à bord de notre ZITY sur les traces des rois de France en visitant le château de Fontainebleau. Au fil de ses jardins, de ses galeries, de ses chambres entièrement meublées et de la salle du trône de Napoléon Ier, nous nous sentons instantanément immergés et transportés.
Avec ses 5 places, elle peut accueillir toute notre petite smalah sans difficulté et, bonheur, 150 véhicules sur 500 sont même équipés de sièges enfant. Il ne reste plus qu’à choisir où on va ; village, campagne ou forêt ? Grâce à ses 300 km d’autonomie en pleine charge, toutes nos envies sont permises et on compte bien en profiter.
On est charmés, et si on restait une nuitée ? On décide de poser la question au service client, ouvert 24h/24, 7j/7 pour nous aider. On a été ravis d’apprendre que notre fidèle ZITY propose des forfaits à la journée, plutôt pratiques et économiques. On reste, c’est décidé ! Et quelle belle idée ; à la nuit tombée, la ville s’illumine et nous plonge dans une soirée d'été magique.
Durant une quarantaine de minutes, on observe les paysages défiler à bord de la confortable Renault ZOÉ. On atteint finalement notre destination : Fontainebleau et son incroyable région entre forêt et château, parfaite pour les amoureux de nature et de culture. Via l’appli, on verrouille la voiture et on la met en mode stand-by afin de profiter de notre matinée en forêt. Le temps continue de tourner… mais à prix mini, merci ZITY !
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Bien sûr, il est également possible de profiter de ZITY pour tous les trajets quotidiens à Paris, Boulogne et Clichy. Alors les bonbons, on fait quoi le week-end prochain ? • Z.S.
ZITY www.zity.eco/fr/paris/ 0,29 €/min - 49 €/1j – 79 €/2j – 99 €/3j
communiqué – l’abus d’alcool est dangereux pour la santé consommez avec modération
le bon spot
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L’un de nos QG de quartier préférés revient à la rentrée plus en forme que jamais. Eh oui, Sacré Frenchy a pris le soleil cet été, et nous a ramené un petit bout de Méditerranée à travers sa nouvelle carte et sa grande terrasse ensoleillée. D’ailleurs, la formule qu’on aime tant n’a pas changé : convivialité, bons produits, salon à privatiser entre amis et petits prix font de Sacré Frenchy le bistrot de quartier parfait où prolonger l’été.
Notre spot pour se retrouver Pour fêter sa réouverture après la pause estivale, Sacré Frenchy a mis les petits plats dans les grands en confiant ses fourneaux à un nouveau chef, talentueux et créatif. Raoul, d’origine espagnole, a fait ses armes dans un grand restaurant parisien et prend enfin son envol en nous concoctant un menu canon et gourmand changeant au fil des saisons. Si ses spécialités s’articulent surtout autour de petits plats à partager tels que les addictives pommes de terre croustillantes à la sauce brava de sa mama, on craque également pour sa préparation du poulpe à la plancha et du cabillaud à l’aïoli. Une tuerie. Les viandards ne seront pas en reste et pourront se régaler d’une belle côte de bœuf ou d’un délicieux poulet fermier tout droit sorti de la rôtisserie. La formule déjeuner est, quant à elle, élaborée chaque jour en fonction du marché et toujours proposée à prix mini. La bonne nouvelle ? Tous ces bons petits plats sont désormais aussi à déguster en livraison ou à emporter.
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Et comme ici on ne se contente pas de manger, le Salon Pompadour – au style boudoir et niché au sous-sol – rouvre enfin pour accueillir nos soirées privées et déjantées en toute sécurité. En cette période tourmentée, quoi de mieux que de se retrouver entre copains dans un grand espace privatisé ? Votre bartender attitré s’occupera d’arroser la soirée, votre musique et le karaoké, de rythmer la petite fiesta comme il se doit ! À la rentrée, on se console avec du bon, du frais et du fait maison et on prolonge l’été en voyageant en Méditerranée sans quitter le quartier ! On se retrouve là-bas les bonbons ? • Z.S. Sacré Frenchy 58, bd de Sébastopol – 3e Réouverture : le 14 septembre Tél. : 01 42 74 55 63 Heures heureuses jusqu’à 21h : pintes à 5,50 € et cocktail detox à 6 € Privatisation du Salon Pompadour à reservation@sacrefrenchy.com Instagram : @sacrefrenchy
© Fernando Javier Urquijo
le bon festival
À la rentrée, Food Temple nous fait voyager 12
Cette année, notre festival culinaire préféré a décidé de nous faire voyager au pays des mille couleurs et saveurs. Pour sa 4e édition, l’une des plus belles halles parisiennes se met au rythme de la gastronomie africaine. L’occasion de vivre une expérience gustative d’exception dont les maîtres-mots sont découverte, convivialité et émotion.
Cette édition africaine s’ouvrira le vendredi par un marché de nuit où il fera bon déguster un délicieux mafé arrosé d’un rhum-gingembre ou d’un jus de bissap frais, le tout sous les sonorités de la DJ Cléa Vincent. On se retrouvera également le samedi pour déguster de petits plats gourmands et variés tout au long de la journée. On se réjouit tout particulièrement de découvrir la cuisine ultra créative du chef Pierre Siewe (Le Garde-Temps, Pigalle) ainsi que les recettes généreuses et populaires d’Abdoulaye et de Fousseyni Djikine, le duo de BMK Paris-Bamako ! Pour digérer, rien de mieux que de flâner entre les étals du marché, assister à une masterclass donnée par la « Reine africaine de la cuisine parisienne » aka Rougui Dia, échanger sur la cérémonie du thé à l’occasion d’un atelier ou apprendre à cuisiner un véritable mafé aux côtés d’un chef renommé.
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© Edgar Castrejon, Unsplash
Avis à tous les gourmands en recherche de dépaysement ; cette année encore, Food Temple nous embarque pour un voyage culinaire hors pair ! Durant tout un week-end, l’immense verrière ensoleillée accueillera un marché de producteurs et d’artisans investis dans la qualité et le respect des produits, un brunch dominical orchestré par deux chefs passionnés, des ateliers et des masterclasses pour découvrir tous les secrets des cuisiniers. Mais aussi des documentaires, une rencontre et une exposition photographique qui célèbreront la richesse de l’Afrique.
Afin de terminer en beauté ce week-end gourmand et bon enfant, Food Temple nous invite à nous installer confortablement et à nous laisser porter par un brunch dominical à tomber. Aux fourneaux ; Alexandre Bella Ola et Fatou Meite, deux talents de la gastronomie, émerveilleront nos papilles. Vous allez vous régaler, on vous le dit ! • Z.S. Food Temple Africa Le Carreau du Temple 4, rue Eugène-Spuller – 3e Du 25 au 27 septembre 2020 Entrée libre
One, Two, Three © Billy Wilder - swashbuckler-films
la bonne bulle
Bédérama, le festival qui mêle ciné et BD 14
Pour la deuxième année consécutive, le Forum des images gratifie son public (toi, moi, nous quoi !) d’un événement aussi fascinant qu’original, aussi drôle qu’émouvant, aussi spirituel que vivant. Le principe en est simple et extrêmement réjouissant, puisqu’il s’agit de construire des ponts entre bande-dessinée et cinéma, et donc entre images dessinées et animées.
Au programme donc, une carte blanche à l’auteure et dessinatrice de presse Catherine Meurisse composée de deux films, One, Two, Three et Notre-Dame, qui sera rejointe par la réalisatrice de ce dernier film Valérie Donzelli pour une rencontre sur le thème du cinéma, le tout animé par Sonia Déchamps, journaliste et co-directrice du festival d’Angoulême, excusez du peu. Bien sûr, on ne s’arrête pas en si bon chemin, et on continue à égrener les noms prestigieux : seront aussi invités à parler cinéma et à échanger avec le public Frank Margerin, le créateur du génial Lucien ; Simon Roussin, auteur entre autres de Ciné-Club, et dont les planches feront l’objet d’une exposition sur les murs du Forum ; Joëlle Jolivet et Fabrice Colin enfin, qui nous plongeront dans les coulisses du mythique Freaks de Tod Browning grâce à leur album Freak Parade. Comme toujours, les soirées d’ouverture et de clôture constitueront des temps forts du festival. Le soir du 17 septembre, armezvous de créativité pour une véritable bataille rangée de défis dessinés, au cours de laquelle deux équipes vont s’affronter, celle de Marion Montaigne et des auteurs de La Revue dessinée, et celle de Florence Cestac et de ses acolytes. Ça va envoyer !
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Catherine Meurisse © Pixel Vengeur
Pour accomplir cette mission pas si périlleuse, 4 jours seront nécessaires, du 17 au 20 septembre, mais aussi et surtout un certain nombre de personnalités plus ou moins célèbres évoluant dans le monde de la BD et au sein des espaces du Forum des images comme un crayon HB sur du papier Canson.
Pour finir ce festival de culture et de bonne humeur en beauté, le film Josep du dessinateur de presse Aurel et porteur du label Cannes 2020 sera diffusé en avant-première, en présence de l’équipe du film, le soir du 20 septembre. Entre ces deux dates, différents formats et animations trouveront leur place dans la programmation, et, certainement, grâce à vos yeux ; on pense aux apéros dessinés, à la séance intitulée “Dessine-moi une affiche”, ou encore à un podcast en direct Vive la BD, vive le ciné ! • L.H. Festival Bédérama Forum des images 2, rue du cinéma – 1er Du 17 au 20 septembre Programme détaillé et réservation à partir du 7 septembre sur : forumdesimages.fr
© Freigang
le bon ciné
Les Nuits en Or 2020 Depuis 2006, le court-métrage est joliment mis à l’honneur par l’Académie des César via cet événement au long cours, qui réunit à chaque fois les meilleurs cinéastes en devenir des quatre coins du globe. Souvent drôles, parfois dramatiques mais toujours très inspirés, cette année, 26 films sont au programme. Chaque pays a son académie : en France les César, en Espagne les Goya, en Belgique les Magritte et ainsi de suite à travers le monde. Les 26 films qui sont proposés sont chacun lauréats de leur académie dans une des catégories reines : court-métrage de fiction, animation, documentaire, étudiant… Bref, c’est bien la crème de la crème mondiale du court-métrage qui vous est proposée, le tout gratuitement (dans la limite des places disponibles) et pour deux nuits parisiennes, celles des 29 et 30 septembre, à l’UGC Odéon. Mais c’est surtout l’occasion d’effectuer un véritable tour du monde cinématographique et de découvrir les artistes qui feront le cinéma de demain.
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Ainsi, des réalisateurs aujourd’hui incontournables ont fait leurs armes lors de précédentes éditions des Nuits en Or. Citons pêle-mêle Denis Villeneuve (dont le très attendu Dune sortira en décembre) en 2010, Maïmouna Doucouré (Mignonnes, sorti en août) en 2017 ou encore Rodrigo Sorogoyen (El Reino, Madre) en 2018. C’est dire à quel point Les Nuits en Or se définit comme un incubateur de talents. On a eu la chance de voir certains des films programmés, et on vous recommande de prêter une attention particulière au superbe Daughter de Daria Kashcheeva, un film d’animation tchèque tout en délicatesse et en onirisme, qui montre avec beaucoup de sensibilité la difficulté des rapports père-fille. • L.H.
@ Auguste Léon, Paris 1er, le Palais de Justice vu du Pont-Neuf, 21 octobre 1919 Autochrome © Collection Archives de la Planète - Musée départemental Albert-Kahn / Département des Hauts-de-Seine
La Cité de l’architecture et du patrimoine vous offre une promenade dans le Paris de la Belle Époque
@ Naïs Bessaih
1919
2020 Paris 1910-1937. Promenade dans les collections Albert-Kahn En coproduction avec le Département des Hauts-de-Seine, Musée départemental Albert-Kahn Du 16 septembre 2020 au 11 janvier 2021 Cité de l’architecture et du patrimoine - 1, place du Trocadéro et du 11 Novembre – 16e
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la bonne ĂŠtoile
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Texte : Sarah Sirel
Photos : NaĂŻs Bessaih
Pour capter la funk disco improvisée de Macadam Crocodile, il faut les voir sur scène. Xavier Polycarpe et Vincent Brulin dansent, brûlent, pétaradent, enflamment tous les dancefloors sur leur passage, partent en transe et nous emmènent avec eux. Après cinq ans d’existence, ils gravent enfin dans le marbre leurs improvisations débordantes dans un premier EP, Back in the Ring, sorti en mai dernier.
Le feu brûlant de Macadam Crocodile Ça a commencé comment Macadam Crocodile ? Vincent : On a commencé en 2015 de manière récréative, chez nous, à faire des jams dans des petits clubs ou à jouer pendant 3h dans des petits bars comme les Triplettes de Belleville, avant de jouer dans des plus grandes salles comme le Bus Palladium ou le Pop Up du Label. Mais Macadam Crocodile en tant que groupe existe véritablement depuis 2017, quand on lui a donné un nom, qu’on a voulu officialiser la chose. Xavier : Avant ça on avait un groupe de blues ensemble au lycée dans les Yvelines, et on est toujours restés potes depuis. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de sortir un premier EP ? Vincent : C’est sur scène que le groupe s’est développé artistiquement. Au début on arrivait sur scène avec quelques boucles et on devait tenir je ne sais pas combien
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de temps, alors on voyait en live comment les mixer, comment créer par-dessus, comment créer une dynamique et une surprise… C’était une bonne ambiance disco/impro, toujours dansante. Au final, il y a des mélodies qui se sont créées, se sont répétées, et se sont affinées au fur et à mesure des lives. Xavier : Surtout, le projet n’était pas de faire des disques mais de faire de l’impro. Les morceaux ont fini par exister au bout d’un certain temps, et on s’est dit que ça vaudrait peut-être le coup d’enregistrer ça. Vous avez enregistré cet EP en live lors d’une soirée au Badaboum en 2019, on entend d’ailleurs le public crier derrière. Xavier : On trouvait que ça correspondait bien au projet, d’enregistrer en live avec les gens. Vincent : C’est un peu la charte du groupe, on est un groupe live. Cet EP, c’est la photo authentique de ce qu’on est et c’est super qu’on entende les gens gueuler, c’est ce
la bonne étoile qu’on voulait, capter l’ambiance autour de nous. Le show, l’ambiance d’une salle, c’est comme un terrain de foot. La fusion d’un collectif au moment où tu fais la fête ne sera jamais pareille, et sur notre disque il n’y a pas l’image, la sueur de la salle ni les odeurs, mais c’est un aperçu de ce qu’on peut ressentir quand on vient nous voir en concert. Vous avez tous les deux plusieurs autres projets à côté. Macadam c’est un moyen de réaliser vos petits fantasmes ? Xavier : C’est né un peu comme ça, à la base c’était récréatif. Sans stratégie. Moi j’avais Gush, Vincent lui tournait avec Izia, et on voulait se retrouver d’une manière ou d’une autre. Vincent : Il y avait quelque chose de plus cadré dans nos autres projets, il y avait moins de place pour l’improvisation, alors qu’avec Macadam on ne savait pas combien de temps on allait jouer, on ne savait pas quand le mec du bar allait nous demander d’arrêter… On pouvait se lâcher. Et ce côté récréatif des débuts, vous l’avez toujours ? Xavier : Grave. Maintenant on tient un truc super, les gens sont excités, on joue dans des endroits plus grands. On s’est dit que si on voulait continuer ça, il fallait qu’on fixe les choses, d’où l’idée de centraliser nos enregistrements dans un EP. Ça nous permet de condenser les impros, et de pouvoir jouer en festival par exemple, où tu n’as que 45 minutes de set et pas une de plus. Êtes-vous nostalgiques d’une époque que vous n’avez pas connue, où la fête et la danse étaient plus désinhibées ? Xavier : Si tu te sentais mieux dans ta vie avant c’était peut-être mieux, sinon il n’y a pas de raison. L’homme évolue dans sa vie, toutes les périodes que j’ai vécues je les ai vécues pleinement. Après la manière de faire la fête est différente aujourd’hui, avant c’était plus trash, on voulait aller au bout de
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la night plus qu’autre chose. Vincent : On idéalise un peu trop le passé. Aujourd’hui il y a des lieux où tu peux faire la fête et t’amuser, et dans 10 ans on parlera de ces lieux en oubliant qu’on s’y est fait chier 9 soirées sur 10. Faire danser, c’est le but principal de votre musique ? Xavier : Dès lors qu’on a commencé à jouer en public, on a eu cette volonté. Vincent : Avec Macadam Crocodile on voit que les gens se lâchent complètement, on lève les yeux, on regarde le public et on voit par exemple Jean-Yves, 50 ans, qui se défoule et qui n’a jamais dansé comme ça de sa vie. C’est hyper motivant pour nous. Un morceau qui est censé durer 5 minutes, on le continue, on le continue, parfois pendant une demi-heure, jusqu’à ce que le public en ait marre ! Xavier : Ça va même au-delà de la danse, on a envie d’être en transe avec les gens, et ça nous fait du bien. Dans ce monde surconnecté, d’un coup pendant un concert on se sent loin de tout, on est à la fois dans une introspection et à la fois dans le partage avec le public. La musique prend donc une place plus importante que les paroles. Xavier : À la base oui, je ne faisais que des bruits, des onomatopées ou du yaourt, et puis à un moment j’ai du me poser pour écrire des paroles, pour donner un sens et un son à la chanson. C’est marrant que tu nous dises ça car maintenant on trouve qu’il y a beaucoup de chant par rapport à avant. Il faut dire qu’on vient de loin ! Maintenant ça donne un côté plus pop et ça ne me déplaît pas, au contraire. Où est-ce que vous trainez à Paris ? Xavier : Au Little Kitchen, un super restaurant rue de l’Église à Montreuil, et au Beers & Records Disquaire. Ils vendent des vinyles et de la bière locale, donc tout ce que j’aime. Sans oublier le 1999, on y a passé de bons moments. Back in the Ring / Allo Floride
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la bonne enquête
Ophélie Damblé, fondatrice de Ta mère nature
J'ai tout plaqué ! « 1er jour d’école, rentrée des classes. On est 38, on a tous entre 24 et 65 ans, on est tous en rupture avec nos métiers d’avant, avec le système. Il y en a qui parlent de politique, de mal-être au travail. C’est un point commun qu’on a tous eu ici. Ce qui est chouette, c’est qu’il y a plein de gens comme moi qui n’y connaissent rien du tout. » En 2017, Ophélie Damblé, ex-salariée dans le milieu de la publicité et des médias décidait de changer de vie : elle partait apprendre le maraîchage et la permaculture dans une ferme en Sologne. Trois ans après, elle ouvre sa propre pépinière à la Cité Fertile, tiers-lieu situé à Pantin (Seine-Saint-Denis). 22 Texte : Manon Merrien-Joly Photos : Unsplash
Le 17 mars dernier, la France entière était confinée, chacun était soudain amené à regarder son quotidien de près. Résultat, des Françaises et des Français ont eu le temps de regarder les défauts de la leur à la loupe. Pour certains d’entre eux, ça a été le déclic : l’heure était à la reconversion. SE RECONVERTIR, OK, MAIS DANS QUOI ? Parlons peu, parlons bien, parlons d’abord chiffres : la reconversion est loin d’être une norme. Selon un sondage Yougov réalisé pour le Bonbon, seuls 14 % des Français ont ressenti des envies de reconversion suite au confinement. Les principales raisons invoquées ? Le manque de motivation pour leur métier (32 %), une prise de conscience (31 %), une accumulation de contraintes (horaires, stress, localisation…) pour 31 %. D’autre part, la reconversion vers les métiers dits manuels concerne une petite partie seulement des reconverti.e.s : « le fait que des personnes se reconvertissent dans du manuel, c’est du 20-30 %, c’est une réalité mais il ne faut pas faire d’amalgame, c’est très parisien », remarque Hélène Picot, coach en reconversion professionnelle. « Le fil conducteur, ce sont des gens qui vont créer leur boite ou leur emploi pour 80 % des gens ; 20 % vont exercer plusieurs métiers, ce qu’on appelle des “slasheurs”, comme consultant informatique, prof de yoga et ébéniste ou alors slasher les statuts : salarié/ entrepreneur ». Le manque de reconnaissance de leurs employeurs, le peu de perspectives d’évolution, un salaire insuffisant… Autant de facteurs qui poussent les employés à prendre la poudre d’escampette. Par ailleurs, le risque de burnout est particulièrement élevé à cette période et nombre de salariés ont été sur-sollicités par leur entreprise : selon une étude du cabinet Technologia, menée entre avril et mai, « 24 % des employés en chômage partiel total auraient été amenés à poursuivre leur activité à la demande de l’employeur ». Et plus de 50 % des personnes interrogées considèrent que « des demandes d’activité interdites ont eu lieu ».
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“ Le fait que des personnes se reconvertissent dans du manuel, c’est du 20-30 %, c’est une réalité mais il ne faut pas faire d’amalgame, c’est très parisien ” « Tous les gens qui me contactent veulent plus de temps pour eux, reprendre la main sur leur temps. C’est toujours lié au sens, qui sera différent pour chaque personne. À chaque fois, il y a une contribution au monde qui est forte », remarque la coach. C’est la raison qui a guidé Vickie Dambrix, ancienne ingénieure consultante dans un cabinet de conseil parisien, à quitter son job. À la rentrée, elle sera professeur de mathématiques dans un collège. « Dédier autant de temps à son travail, de façon concentrée de 9h à 19h, ne pas avoir la place d’aménager des choses en semaine, n’avoir que la place de faire autre chose le week-end, et cinq semaines par an, c’était trop peu pour moi. Et je ne parle même pas de repos, je parle juste de pouvoir remplir ma vie d’autre chose qu’un travail », détaille-t-elle. Après l’insatisfaction, l’heure est à la remise en question. « 99,9 % des gens arrivent en disant “je veux changer mais je ne sais pas dans quoi”, nous raconte Hélène Picot. Mon boulot, c’est de déconditionner les dogmes qu’on a eus en étant adolescent puis adulte. On nous a appris à rentrer dans un moule, il n’y a rien de normal à rester assis dans une classe à 30 gamins pendant des heures. » Pendant trois mois, le confinement a mis en lumière les métiers qui portent nos sociétés. Fabrication bénévole de masques, entraide entre voisins, cours de sport ou de méditation gratuite sur les réseaux sociaux, tout le monde a mis du sien pour créer du lien entre les personnes en cette période d’isolement forcé. Et d’introspection : « Pendant le confinement, j’ai été en chômage partiel, un jour par semaine, et j’ai adoré cette période là, je ne me suis pas du tout ennuyée. J’avoue que j’ai eu peur, surtout au début, je me suis
la bonne enquête
“ 99,9 % des gens arrivent en disant “je veux changer mais je ne sais pas dans quoi”. Mon boulot c’est de déconditionner les dogmes qu’on a eus en étant adolescent puis adulte. ”
demandé quels étaient les jobs essentiels et non essentiels. Et je trouvais mon boulot pas indispensable concernant ce qu’on apporte à la société. En temps que prof, on apporte beaucoup, on envoie des messages qui vont toucher les jeunes, j’ai envie d’apporter ça à l’humanité », réalise Vickie.
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RÉ-APPRENDRE ET GAGNER EN AUTONOMIE Pour orienter les personnes ayant envie de se reconvertir, une multitude d’options existent, tellement c’est difficile de savoir par où commencer : Pôle Emploi, l’APEC (pour les cadres), le recours à un psychologue ou à un coach, par l’accompagnement personnalisé. C’est ce que propose Hélène Picot depuis dix ans. Elle dit constater un pic de demandes, avec 30 à 40 % de demandes supplémentaires : « Le confinement a été catalyseur : on change de système, de paradigme d’humanité, donc on veut changer de manière de vivre, liberté d’être, on en a ras-le-bol d’être esclaves d’une société de consommation. » Le premier conseil qu’elle adresse à celles et ceux qui souhaitent se reconvertir, c’est de « prendre un peu de temps pour soi, et ne surtout pas retrouver très rapidement un truc. Il ne faut pas pour autant partir pour un an sabbatique à se laisser flotter. Il faut se poser, on n’a pas un rythme normal en entreprise avec des horaires trop cadrés, ce n’est pas humain. C’est important de
Guilho était cadre dans le secteur médicosocial pendant 15 ans avant de se former à la sophrologie et de se lancer… à la veille du confinement. Il faut parfois recommencer à zéro et multiplier les casquettes : « J’ai dû rebondir et innover en réalisant des séances en visio, en développant ma communication, j’ai aussi participé à l’action “Sophrologues solidaires” en effectuant bénévolement des séances auprès du personnel soignant », détaille-t-il. Vickie Dambrix, elle, suit une formation au cours du mois de juillet : « On est formés pendant un mois à l’université d’été avec des conférences sur la psychologie de l’adolescent, des ateliers disciplinaires pour aider à préparer ses cours, gérer la classe, penser l’enseignement qu’on veut dispenser. »
réapproprier son temps, c’est dans le moment de vide que l’idée arrive. La deuxième étape, c’est rêver, se lâcher, faire la liste de tous les trucs qui nous feraient kiffer, tout est possible, puis avec de l’audace, oser se lancer. On a été marketés par le côté cartésien, rationnel, ne pas envier les autres, être légitime… Au contraire, on doit se réapproprier cette capacité à rêver. » Pour devenir prof, Vickie Dambrix s’est tournée vers l’association Le Choix de l’École, partenaire de l’Éducation nationale : « l’association recrute des diplômes de grandes écoles un peu désillusionnés par le monde du travail, et leur propose de s’investir dans des collèges de ZEP pendant deux ans. En échange on est formés, on est très accompagnés, on n’a pas le sentiment de solitude qu’ont la plupart des professeurs qui commencent et si on ne souhaite pas rester prof, on est accompagnés par l’asso pour retourner dans un secteur qui nous intéresse », explique-t-elle. Derrière la reconversion et le désir d’une vie plus simple, il y a un sacré boulot. Fabrice
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La reconversion, c’est un saut dans l’inconnu qui peut se révéler libérateur à long terme. Anthony Lapoire a quitté son emploi d’attaché de presse chez Universal en 2018 pour s’installer dans la région de l’entre-deux mers, en Gironde. Presque deux ans après, il est responsable du rayon fruits et légumes dans un magasin bio. « Je ne sais pas si je vais rester très longtemps, je ne me pose pas la question tout de suite, mais pour le moment j’y suis bien et ça répond à ce que je cherchais, quelque chose qui éprouve un peu plus le corps que ce que je faisais avant, quelque chose de physique, qui a du sens. Parce que c’est comme ça que je me sens le mieux finalement, j’ai un peu revu mon ordre de priorité par rapport au travail. Le travail ça n’est pas pour moi quelque chose de prioritaire. » Trouver du sens, gagner en autonomie, se sentir utile : quitte à passer 80 % de sa vie au boulot, autant éviter de s’engluer dans un bullshit job, non ? • M.M.J.
Pour aller plus loin : Réinventer sa vie professionnelle... quand on vient de la commencer de Marion de la Forest Divonne Le manuel de l'affranchi de Chloé Schemoul Réussir sa reconversion d'Yves Deloison
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Gémeaux Bélier C’est les épaules tombantes et le front bas que vous retournez aux affaires. Et on vous comprend, il faut dire que les vacances à Schwindratzheim étaient tellement chouettes, et les Alsaciens si gentils ! Du coup l’arrivée gare de l’Est, les incivilités et le masque porté n’importe comment, ça vous gonfle ? Eh ben vous n’avez qu’à retourner là-bas, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise !
Taureau Vous avez des enfants ? Si oui, la rentrée va vous coûter un maximum de fric et d’énergie, et vous allez finir le mois à râler tout ce que vous pouvez après le gouvernement qui l’a maintenue dans des conditions sanitaires dont la sécurité vous semble pour le moins douteuse. Si non, la rentrée est l’occasion de rencontrer quelqu’un qui vous permettra de vivre un mois de septembre de merde, enfin.
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Vous n’avez pas bu une goutte d’alcool du mois d’août, vous avez découvert l’existence d’une foule de représentants de la faune et de la flore françaises, et vous ne vous êtes jamais senti aussi fier et heureux d’être français ? Prenez votre carte au RN, ça va vite vous guérir de cette poussée de patriotisme intempestive, et raconteznous comment ça s’est passé, qu’on puisse ne pas y aller. Ah, et bonne rentrée !
Cancer Amour : si vous êtes célibataire, c’est que personne n’est assez bien pour vous, continuez à être exigeant, ne sacrifiez pas votre intégrité sur l’autel du conventionnalisme. Si vous êtes en couple, tant mieux pour vous. Argent : on ne peut pas vraiment dire que ça coule comme l’eau d’une rivière, mais c’est un peu le cas pour tout le monde non ? Santé : attention, il y a un virus qui circule en ce moment.
Aaah Paris, ses monuments historiques, ses parcs et avenues légendaires, ses terrasses de café, ses supporters déçus… Il y a des choses qui ne changeront jamais dirait-on, mais rien ne dit que le destin d’une ville doit s’associer au vôtre, et il est temps pour vous de foutre un bon coup de pied dans la fourmilière de votre vie. Prenez une bonne inspiration et envolez-vous, vous êtes liiiiiibre !
Vierge On discutait avec un copain d’Interstellar, et on s’est dit pour conclure que Nolan avait passé 3h à nous expliquer des concepts physiques hyper pointus pour nous dire finalement ce que le cinéma et la littérature racontent en permanence depuis la nuit des temps : c’est l’amour qui régit l’existence. Voilà, appliquez cette théorie à votre quotidien, et votre mois de septembre devrait bien se passer.
Septembre 2020 Balance Tiens tiens tiens, mais regardez-moi qui se balade gaiement tout de blanc vêtu, histoire de faire ressortir un bronzage al dente ? Pour que cet état de grâce dure le plus longtemps possible, il y a bien sûr les crèmes après-solaires chimiques vendues en pharmacie, mais vous pouvez aussi adopter un comportement plus écologique en cessant immédiatement vos conneries, on s’en fout de votre bronzage !
Scorpion Je vois, je vois… Bah je vois que dalle en fait, j’ai oublié mes lunettes de soleil et cet enfoiré nous crame le cul sans discontinuer depuis la mi-juin. Du coup, j’imagine que niveau amour va falloir penser à la crème dépilatoire, niveau argent à la crème Chantilly et niveau santé, à la crème solaire, après-solaire ou hydratante en fin de cycle. Attention au soleil, c’est un faux ami.
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Verseau
Sagittaire Au bureau, vous êtes le seul employé guilleret, volontaire et souriant, mais comment faites-vous ? Tout le monde tire la tronche et vous vous êtes là, fringuant comme un bâchelier. On connaît votre secret : vous n’êtes pas parti en vacances, et vous vous réjouissez lâchement de la déprime de rentrée ambiante. Hahahaha, vous êtes un génie du mal, on vous félicite !
« C’est un amour de vacances, une histoire sans lendemain, mais à laquelle on repense les yeux remplis de chagrin », chantait Christophe Rippert (Luc de Premier Baisers) en 1993. Et il avait raison, c’est pourquoi il faut vite oublier cette amourette, aussi belle et intense fût-elle, et avancer dans la vie, en vous concentrant un peu sur votre travail par exemple, ou en vous mettant au deal, autre exemple.
Capricorne
Poisson
Vous avez des cornes, certes, mais seulement au sens littéral de votre signe astrologique. Pas d’inquiétude donc au sujet de votre conjoint, il ne vous trompe pas, et engager un détective privé pour prouver le contraire reviendrait à une dépense inconsidérée d’un argent que vous trimez déjà assez pour gagner. Mais vous, votre conjoint, le trompez-vous ? Envisagezvous de le faire ? Posez-vous les bonnes questions…
Ah bah voilà, vous, vous êtes bien. Qui ne voudrait pas passer son temps au frais, à buller ? Par contre la glande ça va un moment, mais va falloir penser à le gagner votre plancton ! Allez motivez-vous, ouvrez votre agenda au mois de septembre et checkez vos rendez-vous. Rien ? Bon, ben appelez votre pote Ariel, elle a toujours des bons plans pour occuper le temps, et elle chante hyper bien en plus.
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Petites annonces Femme cherche femme pour rencontre parisienne estivale. Si intéressée, envoyez un email à rencontresummer2020@gmail.com Valable jusqu’au 21 septembre ! Cœurs Fou Jeune duo de musiciens disponible pour : – Barmitzvah – Anniversaires – EVG – Séminaire d’entreprise Désormais disponible sur Spotify !
Guillaume, veux-tu m’épouser ? Ou sortir avec moi ? Ou aller boire un verre ? Coralie Bariot
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Nous ne sommes plus confinés mais c’est pas pour autant que j’ai fini d’être con ! Florentin Curieux
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MERCATO
Welcome on board Pierrot ! Good luck !
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Bonne rentrée mes 3 loulous d'amour !
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Bye, bye mon Guigui. Occupe-toi bien des petits vieux ;)
Un grand merci à toute la team Bonbon pour cette super année ! On se retrouve vite à l’ADT ! G.G.
Zoé, file ton chien ou je te cogne. (Je te l’échange contre un M&M’s). La terreur de la rédac’
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