Le Bonbon - Est - avril 2023

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Avril 2023 - n° 143 - lebonbon.fr ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! PARIS EST

Photographe : Studio Bonbon

Modèle : June

L’être humain est un animal fascinant. Il a une nette tendance à vouloir rationaliser le monde par la science et les tableaux Excel et pourtant, il ne peut s’empêcher de pratiquer une sorte de “pensée magique”. Par exemple, les superstitions du quotidien, ça vous dit quelque chose ? Je parie que parmi la liste d’énoncés suivants, certains vous parleront sûrement :

« Il est 22h22, je fais un vœu », « Trouver un trèfle à quatre feuilles, ça porte chance », « Marcher dans une crotte de chien du pied gauche, ça porte chance », « Évite d’avoir un rendez-vous important un vendredi 13 » ou encore « Si le feu passe au rouge dans moins de 3 secondes, j’aurai mon examen », «Passer sous une échelle porte la scoumoune » etc, etc...

Franchement, avec un peu de recul, on se demande quel est le génie qui a inventé toutes ces croyances, mais moi le premier, j’avoue céder à ces petits rituels qui émaillent

Confiseur

Directrice Générale

Directeur de Création

Graphistes

Office Manager Assistante

Rédactrice en Chef

Secrétaire de Rédaction

Rédacteur·rice·s

notre vie de tous les jours. Faut-il y voir une réminiscence de la candeur de notre enfance ? Un besoin de s’autopersuader, de booster sa confiance face à des évènements que l’on ne contrôle pas ? Ou bien, cher Docteur Freud, sommes-nous tous un brin névrosés ?

Le débat reste ouvert... En tout cas, ce qui est certain, c’est que lorsque vous tomberez sur un Bonbon chez votre commerçant préféré, celui-ci vous apportera beaucoup de bonheur et exaucera une bonne partie des vœux de bien-être inhérents à votre quartier. Et ça, c’est pas du chiqué !

Allez, on croise les doigts pour vous, pour que votre printemps soit le plus exaltant possible !

Jacques de la Chaise

Christine Turk

Tom Gordon

Antoine Nicol

Elise Turben

Quentin Mercier

Kova

Rachel Thomas

Louis Haeffner

Auriane Camus

Nicolas Cogoni

Agathe Sourang

Morgane Espagnet

Guillaume Monnier

Sarah Sirel

Maria Sumalla

Chef·fe·s  de Publicité

Chef·fe·s de Projets Culture et Partenariats

Commercial.e Terrain

Responsable Digital

Chef·fe·s de Projets

Digital

Renaud Deschamps

Adrian Monthour

Pierre de la Chaise

Gala Fernandez

Iman Bertin

Tanguy Richaud

Salomé Chokron

Frédéric Benaim

Charlotte Ellès

Clémence Giraut

Antoine le Bris

Alexandra Martos

Florian Yebga

Mathieu Oltra

Zephir Barouk

Clara Tirlet

Stagiaire Rédaction

Social Media

Photographes

BB Agency

Directeur Commercial

Directrices de Clientèle

Flora Gendrault

Marilou Therre

Yona Romet

Salomé Rateau

Nicolas Delmatto

Camille Garicoitz

Aude Gerlat

Mélissa Rochard

Responsable Vidéo

Journalistes Vidéo

Réalisateurs et Monteurs

Alternant·e·s Vidéo

Stagiaire Vidéo Contact

Yanis Si Youcef

Raphaël Breuil

Zoé Stène

Tahys Adele

Evan Amice

Agathe Robino-Leray

Théo Pouillet

Lucas Gruber

Le Bonbon

15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040

Directeur des ventes

Benjamin Haddad

benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

Tél. : 01 48 78 15 64

1 Avril 2023

Séquence Danse

Paris Festival - 11e édition

01.04 > 17.05

2023

Christian Rizzo

Arno Schuitemaker

Inbal Dance Theater / Emanuel Gat

Marco da Silva Ferreira

Pierre Pontvianne / William Forsythe / Ballet de l’Opéra de Lyon

Emilio Calcagno / Ballet de l’Opéra Grand Avignon

Oona Doherty / Sandrine Lescourant

Euripides Laskaridis

Olivier Dubois

Hazira Theatre / Nina Traub

Leïla Ka

104.fr

lieu infini d’art, de culture et d’innovation direction José-Manuel Gonçalvès
3 Avril 2023 @ Arnaud JUHERIAN le bon timing le bon troquet le bon lieu culturel le bon fleuriste la bonne boulangerie le bon cabaret le bon resto la bonne route la bonne étoile la bonne enquête 4 6 8 11 12 15 16 19 20 24 Le soleil de Marseille dans l’assiette Sortie bucolique à Meudon Un fleuriste venu d’ailleurs Honorer la tradition Fantasme et érotisme Sacré BB ! Anti-bruit, anti-chaleur L’amour selon Alexis Michalik Quand les fast-food règnent en maître

le bon timing

On reconsidère l’espace public et la présence du corps au Drawing Lab

Le projet d’exposition Pulp·e interroge la construction de l’image et l’occupation de l’espace à travers des formes populaires et folkloriques dessinées par Benjamin Hochart. En utilisant des supports et procédés variés, l’exposition se déploie dans l’espace du Drawing Lab pour créer de nouveaux récits et scénarios, invitant le spectateur à reconsidérer l’espace public et la présence du corps.

Pulp·e Drawing Lab

17, rue de Richelieu – 1er

Du 14 avril au 6 septembre 2023

On imagine la société de demain avec le Festival Écocotiers

Le Festival Écocotiers revient pour une 2e édition haute en couleur et vous invite à découvrir les sciences économiques et sociales autrement. L’occasion pendant quatre jours d’échanger, de réfléchir et même de jouer avec l’équipe de médiation de Citéco. Au programme, des spectacles, des débats, des ateliers, des animations et des rencontres avec des chercheurs, des penseuses, des artistes et des acteurs de terrain.

Festival Écocotiers

Cité de l’économie et de la monnaie

1, place du Général-Catrou – 17e

Du 13 au 16 avril 2023

On découvre l’histoire de Paris à travers les animaux qui l’habitent

L’exposition Paris Animal - Histoire et récits d’une ville vivante et le livre qui l’accompagne retracent l’histoire de la construction de la capitale à travers le prisme de l’animal, de l’Antiquité à nos jours. Ici, 44 récits présentent les incidences mutuelles de la cohabitation de l’homme et de l’animal, les enjeux et les perspectives de cette relation, notamment face aux enjeux écologiques contemporains.

Paris Animal - Histoire et récits

d’une ville vivante

Pavillon de l’Arsenal · 21, bd Morland – 4e Entrée libre · À partir du 29 mars 2023

pavilon-arsenal.com

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On plonge dans l’univers décadent de Richard III au Théâtre Montansier

La pièce de Shakespeare Richard III fascine toujours par sa liberté de ton et son exploration de la vie détestée et de la mort méritée d’un roi tyrannique. La compagnie Eudaimonia poursuit son travail sur le théâtre élisabéthain en créant cette œuvre puissante, qui met en avant l’importance de chaque personnage dans cette histoire décadente.

Richard III

Théâtre Montansier

13, rue des Réservoirs – Versailles 78 000

Du 18 au 21 avril à 20h30

On se souvient de la reine Mary Stuart au Théâtre de la Ville

Mary said what she said met en scène la reine d’Écosse Mary Stuart, jouée par l’actrice

Isabelle Huppert, sous le regard de Robert Wilson. Ici, elle incarne avec maestria cette reine confrontée à la mort imminente et aux enjeux du pouvoir, dans un décor minimaliste. La pièce, soutenue par des paysages musicaux riches, éveille en un miroitement de rythmes, lignes et intonations ce drame ancien où s’affrontent amour, pouvoir et mort ; France, Écosse et Angleterre…

Mary said what she said

Théâtre de la Ville – Espace Cardin

1, av. Gabriel – 8e Du 13 avril au 14 mai 2023

On investit dans de belles fenêtres en bois « On chauffe pas les rues », disait ma grandmère. Si les températures se font plus douces, écoutez-la malgré tout et soyez écolo. Avec la crise énergétique, hors de question de laisser le chauffage allumé, et il est grand temps d’enfin investir dans des fenêtres dignes de ce nom. Spécialisé dans celles en bois, 1001 fenêtres est notre meilleur allié ce printemps avec ses finitions parfaites, son matériel de qualité et son excellent rapport qualité-prix.

1001 fenêtres

71, rue Condorcet – 9e

Tél. : 01 45 33 03 86

1001fenetresparis.com

5 @ ERIK DAMIANO

Le soleil de Marseille dans l’assiette

Le Paco est un véritable bistrot de quartier, un lieu familial où il fait bon vivre. L’histoire débute avec 2 potes qui ont une passion commune : l’amour de la bonne cuisine et de la fête.

le bon troquet

Johann et Vladimir ont allié leurs forces pour ouvrir un troquet qui leur ressemble.

« Ce qu’on veut, c’est proposer une cuisine 100% maison, généreuse et accessible, dans une ambiance festive pour allier gourmandise et convivialité », nous confie Johann. Pari réussi, on se sent comme chez soi, tellement qu’on y resterait bien quelques heures de plus pour goûter tous les plats de la carte.

Les inspirations culinaires de Johann remontent à son enfance dans le Sud.

« Ma cuisine est une fusion entre celle de ma mère, Corine, et celle de ma grand-mère, Denise, nous explique-t-il, un subtil mélange entre cuisine de terroir, des sauces généreuses à base de crème et de beurre, des viandes d’exception, du réconfort et des accents salins, des notes d’olive, des poissons frais et du croquant. »

On commence les réjouissances par des champignons grillés à la crème de ricotta ou un œuf poché au yaourt crémeux et beurre au paprika. On continue sur l’autoroute du plaisir avec des assiettes généreuses et réconfortantes, comme les tagliatelles à la crème de champignons, oignons caramélisés et jambon Serrano, ou encore le cœur de rumsteck Aubrac et sa sauce crémeuse au calvados.

Les végétarien·ne·s ne seront pas en reste avec plusieurs assiettes à partager ou en individuel, à choisir dans les hors-d’œuvre pour varier les plaisirs.

Si vous adorez le partage, direction la carte de tapas ! À vous les patatas bravas, tzatziki, panisses ou encore des plats en petites portions. On arrose le tout d’une douce Madeleine (amaretto, Cointreau, jus d’ananas) à seulement 7€ en happy hour ou d’un verre de vin parmi la chouette sélection de petits producteurs français (de 5€ à 7€). Attention, super bon plan : le happy hour se déroule de 18h à 2h ! L’occasion d’y rester toute la soirée sans casser le budget.

Le brunch du dimanche quant à lui fait la part belle aux tartines, œufs brouillés et desserts tous aussi délicieux les uns que les autres.

Mention spéciale pour la tiramisu ou encore le pain perdu au caramel beurre salé et glace vanille, très probablement le meilleur de Paris. Si vous ne roulez pas après ça... � R.T.

Le Paco 80, rue de Maubeuge – 9e Tél. : 01 83 87 92 29 paco-bar-restaurant.com

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Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Sortie bucolique à Meudon

Un nouveau spot vient d’ouvrir ses portes à Meudon !

Situé à seulement 30 mins de Paris, le Hangar Y sera très bientôt l’endroit où vous voudrez passer tout votre temps libre.

le bon lieu culturel
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@ Panamarenko

Ce qui fut le premier hangar à dirigeables du monde est devenu un nouveau lieu de vie et de culture accueillant notamment des expositions, un parcours d’œuvres d’art en plein air, mais aussi de nombreux ateliers, au cœur d’un espace de plus de 9 hectares. Depuis le 22 mars, et après 40 ans sans avoir été exploité, le Hangar Y s’offre un second souffle en devenant un lieu culturel à la croisée de l’art, des sciences et techniques, de l’histoire et de la nature.

Entièrement ouverts au public tous les weekends et pendant les vacances scolaires, le hangar et son domaine invitent à l’exploration, à la découverte et à l’émerveillement. On peut y déjeuner, flâner dans le parc, mais aussi s’instruire grâce à une programmation artistique riche qui permet de comprendre les grands enjeux qui animent la société.

Construit en 1879 à partir d’éléments de la galerie des machines de l’Exposition universelle, le Hangar Y a longtemps servi d’endroit pour tester, stocker et fabriquer des dirigeables. Il a par la suite accueilli le premier musée de l’Air, mais aussi de nombreux projets artistiques d’ampleur.

Avec sa structure en fer et ses briques apparentes, ses 23 mètres de hauteur sous plafond, sa verrière qui baigne un intérieur de lumière et ses lignes courbes et symétriques, le Hangar Y offre une vue et une luminosité exceptionnelles. À l’extérieur, on découvre un parcours d’œuvres en plein air unique dans le Grand Paris, rythmé par le travail d’une vingtaine d’artistes internationaux. Un site exceptionnel qui accueille également une aire de jeux pour enfants, des tables de pique-nique et des bancs, idéal pour déjeuner dans une ambiance conviviale et bucolique.

Pour son ouverture, une exposition inaugurale organisée par Art Explora, invitée par le Hangar Y dans le cadre de son programme de mécénat, rend hommage à la fonction première du Hangar Y, en choisissant pour thème les machines volantes. Des premiers croquis de Léonard de Vinci aux premières machines

volantes du XIXe siècle en passant par un dessin de la grande montgolfière de Jules Verne, l’exposition "Dans l’air, les machines volantes" rassemble photos, peintures poétiques, vidéos ou encore sculptures monumentales, et met également en valeur des objets et collections fascinantes autour de l’objet volant, des avions et dirigeables. � A.C.

Hangar Y 9, av. de Trivaux – Meudon hangar-y.com

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@ Maxime Delvaux
UNE ŒUVRE ACHETÉE, C’EST UN ENFANT QUI PART EN ENTRÉE GRATUITE - ÉDITION #2LE CARREAU DU TEMPLE - PARIS - WWW.SOLIDART.FR 20/21/22/23 AVRIL 2023 110 ARTISTES SOLIDAIRES PARRAIN 2023

Un fleuriste venu d’ailleurs

À quelques pas de la place Voltaire, voilà un fleuriste qui sort de l’ordinaire. Entre compositions florales, plantes et pièces décoratives artisanales, Yann, avec l’accent chantant de son Sud natal, accueille, conseille et aide à ramener le soleil dans nos appartements parisiens.

Avec ses 25 ans d’expérience et deux précédentes boutiques, Yann, originaire de Toulouse, cultive une approche très personnelle de son métier. Le fleuriste artisan passionné par la matière expérimente, crée, peint, assemble, colle et organise tout ce qui lui passe sous la main. Celui qui s’imaginait depuis toujours dans la capitale a enfin réalisé son rêve en emménageant à Paris au début du confinement. « Ici, on peut faire ce que l’on veut, il y a toujours du passage, des rencontres, des aventures… » Après quelques missions et magasins éphémères, l’Atelier Yann-H2o ouvrait ses portes en septembre dernier.

Dans cette boutique, tout est à vendre. Des bouquets de fleurs, d’abord, confectionnés avec soin et élégance, aux plantes vertes

et fleuries, en passant par des créations de fleurs séchées, céramiques, vases, miroirs… Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses, et les voisins de quartier comme les petits curieux qui flânent par hasard repartent tous satisfaits. L’occasion de découvrir également la déco de la boutique, elle aussi à la vente, confectionnée par Yann lui-même. Peintures, tableaux, objets déco et sculptures, c’est simple, Yann ne peut imaginer une vie sans créer. Le passionné prend plaisir à se remettre en question en permanence. Amoureux d’art et de mode, il a ainsi réuni ses deux passions et avoue ne jamais se lasser.

« Mon métier me donne l’impression de tout le temps créer des nouveaux tableaux. De la même manière que je ne fais jamais deux bouquets similaires, je ne vis jamais deux semaines qui se ressemblent. » De la poésie, toujours.

� S.S.

L’Atelier Yann-H2o

6 bis, rue Pache – 11e

Tél. : 07 88 96 03 63

Du mardi au samedi de 10h à 19h30

yann-h2o.com

@yann.h2o

11 le bon fleuriste
Communiqué

Honorer la tradition

À 2 pas de Pigalle, la boulangerie Cyprien ravit tous les palais : en se présentant comme une boulangerie traditionnelle authentique, elle se démarque des autres avec des recettes à la française qui réactivent de beaux souvenirs d’enfance.

Si on se sent si bien en entrant dans la boulangerie Cyprien, c’est peut-être parce que la clé de sa création réside dans l’amour : en 2015, Murielle, la tenante des lieux, s’est associée à son mari et à son fils Cyprien pour créer un point de rendez-vous gourmand en plein cœur du 9e. Toutefois, pas question de faire comme les autres : la particularité de cette affaire familiale sera de sauvegarder les recettes qui placent les boulangeries françaises dans les meilleures au monde. 8 ans après, pari réussi : la boulangerie est devenue un incontournable du quartier. Dans cette boutique moderne, rénovée en 2018, la délicieuse odeur de pain chaud manquera de vous faire tomber à la renverse. Vous pourrez y

retrouver vos viennoiseries préférées, fabriquées au beurre AOP Charente Poitou : croissant au beurre, pain au chocolat, pain au raisin ou encore chausson aux pommes bien réconfortant. L’enseigne met également à l’honneur ces pâtisseries injustement délaissées, comme l’éclair glacé, le flan ou la religieuse : profitez-en !

Parce qu’elle sait s’adapter aux tendances, la boulangerie Cyprien multiplie les créations salées, sucrées, vegan, toujours avec des produits locaux et de saison, pour le plus grand bonheur de ses clients. Profitez d’un petitdéjeuner généreux à moindre prix grâce à la formule boisson chaude, viennoiserie et verre de jus d’orange pour 5,50€. Le midi, en plus des tartines et tartes, une grande variété de sandwichs faits maison sont proposés, du classique jambon-beurre à la touche italienne (poulet, avocat, basilic, parmesan). Chaque jour, vous pourrez saliver devant un nouveau plat du jour pour 7,80€, et avec un peu de chance, vous tomberez sur le pavé de saumon-purée.

À l’approche de Pâques, Jessica et Katia, deux vendeuses expérimentées et dynamiques, vous conseilleront les chocolats préparés avec soin par la maison. Si toutefois vous n’êtes venus que pour le pain, pas de panique, vous aurez face à vous une belle gamme à base de farine de tradition française, récoltée et écrasée en circuit court à partir de blés sélectionnés de Seine et Marne. La baguette tradition de plus de 300 gr fait d’ailleurs des ravages, chez les restaurateurs du quartier comme la clientèle. Eh oui, on ne rigole pas avec le bon pain ! � F.G.

Boulangerie Cyprien 64, rue Notre-Dame-de-Lorette – 9e Tél. : 06 61 71 25 32

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la bonne boulangerie
Communiqué

Fantasme et érotisme

Entre danse, cirque, burlesque et drag, Fantasma Circus Erotica revisite le cabaret érotique au théâtre des Variétés !

Après avoir mis le feu à l’occasion de 2 dates exclusives aux mythiques Folies Bergère en novembre dernier, Fantasma Circus Erotica débarque au théâtre des Variétés à partir du 13 avril, et ce tous les soirs à 20h, du mardi au samedi.

Mis en scène par Manon Savary et Marc Zaffuto, les créateurs du célèbre Manko Cabaret, ce cabaret érotique est là pour donner vie à vos fantasmes les plus inavouables en vous embarquant dans une joyeuse féérie érotique, mêlant l’art du cirque et du burlesque, mais aussi la danse et le strip-tease, dans un panorama sulfureux.

Ici, les codes du genre sont brouillés et réinventés : talons aiguilles, plateformes interminables et lanières de cuir habillent le corps des artistes. On y retrouve la sublime Allanah Starr en meneuse de revue, mais

aussi une multitude de danseur·se·s et artistes circadien·ne·s comme David Pereira, Julian Ardley, Julie Demont, Sema-Tawi, Stessy, Laure Petrie, Piche, Esther ou encore la chorégraphe Mimi ou des figures du X tel que François Sagat, et de la scène drag avec Jake DuPree et Jean-Biche.

Une revue pour le moins originale, dans laquelle chaque tableau développe une histoire insolite, une obsession, une aventure à l’esthétique léchée et puissante qui fait vivre une expérience intense aux spectateurs et spectatrices. Fantasma Circus Erotica promet d’éveiller vos sens interdits grâce à des numéros audacieux et excitants, et vous propulsera dans un univers fantastique et surtout érotique.

� A.C.

Fantasma Circus Erotica

Théâtre des Variétés

7, bd. Montmartre – 2e

Du 13 avril au 13 mai 2023 Billetterie sur theatre-des-varietes.fr

15 le bon cabaret
© Floriant Cléret

Sacré BB !

C’est face au joli square Montholon que l’on pousse la porte de ce lieu d’exception, prêt à en découdre, c’est-à-dire à y savourer une cuisine bistronomique de saison. Car au BB restaurant, les produits sont sublimés, l’ambiance est chaleureuse, le cadre seventies et la large terrasse parfaite pour profiter du retour des beaux jours. Tour d’horizon de ce nouveau spot incontournable de la capitale !

le bon resto

Prêts à plonger dans une ambiance 70’s ? Au BB restaurant, chaque objet a été chiné chez des antiquaires de renom, lui donnant une âme particulière. Un intérieur chic et design qui lui confère une atmosphère unique, du canapé fleuri au bar boisé surplombé de marbre, en passant par un sol carrelé d’époque, le tout signé par la décoratrice d’intérieur la plus branchée de Paris, Marine de la Chaise.

Un lieu unique en son genre dont les longues tables en bois nous rappellent nos plus doux week-ends à la campagne. Le clou du spectacle ? Des toilettes ultra pop avec un carrelage orange enivrant qui valent à elles seules le détour.

Si le lieu enchante, la cuisine, elle, met des papillons dans le ventre. Risotto au vin jaune, pleurotes et volaille ; agneau de 7h, purée de carottes de saison, jus corsé et thym brûlé ; picanha, pommes de terre grenaille, champignons grillés au beurre maître d’hôtel, champignons de saison et huile de persillade ; jusqu’à l’offre végé plutôt folichonne, une assiette composée qui comprend légumes rôtis, champignons Portobello et légumes d’antan sautés. C’est coquin, très coquin.

Bref, le BB restaurant, c’est un incontournable de nos déjeuners avec vue sur le square, brunchs dominicaux en famille loin du brouhaha parisien et dîners entre potes qui débordent…

… parce que l’adresse est aussi festive, avec des DJ sets régulièrement organisés et une carte de cocktails dont les recettes sont bien gardées. Notez le cocktail BB : gin français citadelle, piment africain, verjus, thym. Vous nous en direz des nouvelles… D’ici là, rendez-vous au comptoir.

BB restaurant

8, rue Pierre-Sémard – 9e Tél. : 01 48 78 70 31

Du mardi au samedi de 10h à 2h brunch le dimanche bbrestaurant.fr · @bb___restaurant

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Anti-bruit, anti-chaleur

Si les voitures sont toujours nombreuses dans la capitale, un nouveau bitume est actuellement en expérimentation et devrait adoucir certaines de nos préoccupations. Le concept ? Une nouvelle technologie qui réduit la chaleur et le bruit… pour une ville plus douce.

Et si l’asphalte pouvait réduire le bruit et la chaleur ? C’est actuellement ce sur quoi se penchent les recherches : déjà à l’essai, le bitume anti-bruit et anti-chaleur est déjà en train de se développer dans la capitale. Le sujet, en tout cas, représente un énorme enjeu environnemental et économique.

Ce bitume a cela d’innovant qu’il couple l’acoustique et le thermique (les revêtements acoustiques existant depuis déjà un bon moment). Il doit permettre de réduire jusqu’à 50% des nuisances sonores liées à la circulation et absorber la chaleur. Il existe pour l’instant trois tronçons d’essai dans Paris : rue Frémicourt (15e), rue Lecourbe (15e) et rue de Courcelles (8e), où il est testé depuis déjà trois ans.

Résultat ? On constate aujourd’hui une baisse de température réelle d’environ 2°C à son maximum et sous conditions d’arrosage (ressenti -3°C), ainsi qu’une baisse de 3dB sur la route et de 2dB sur les façades. Une belle promesse, en somme.

Ce nouveau revêtement est une des solutions proposées par la Ville de Paris pour réduire la température de l’air et créer des îlots de fraîcheur. Mais le plus important pour rafraîchir la ville, c’est la végétalisation ; la Ville de Paris prévoit donc de planter 170 000 nouveaux arbres dans Paris intramuros, mais également de mettre en place des “rues végétales” et une “rue comestible”, d’ouvrir 10 km de la Petite Ceinture au public, et de créer plus de points d’eau comme des fontaines, jets d’eau, jardins de pluie ou étangs pour préserver la biodiversité. Pour rappel, le seuil des +2°C est en cours de dépassement à Paris. Il est urgent d’agir.

Pour en savoir plus, le projet Cool & Low Noise Asphalt, confinancé par le programme européen LIFE, propose début avril une journée de conférences sur le sujet le 6 avril et une visite de site le 7 avril pour observer de près plusieurs solutions d’adaptation climatique de la Ville de Paris. Au programme à la Quiet & Cool City conférence à l’auditorium de l’Hôtel de Ville, une présentation du projet et de ses résultats d’évaluation, ainsi qu’une ribambelle d’interventions d’expert·e·s de la communauté scientifique avec une conférence, des présentations de plusieurs municipalités porteuses de projets, des tables rondes, des réflexions autour de l’adaptation au changement climatique…

Auditorium de l’Hôtel de Ville

18 Communiqué
la bonne route
Quiet & Cool City conférence 6 et 7 avril 2023
©
Grant Lemons
© Francois-Xavier Chamoulaud

Alexis Michalik a reçu de nombreux surnoms. Le phénomène, le surdoué, l’homme pressé, le prodige. Il faut dire que l’acteur, écrivain et metteur en scène ne cesse de courir après le temps qui passe et multiplie les projets, et avec eux, les succès : des pièces qui jouent pendant des années, une prochaine prévue pour 2024, un livre, des Molières à chaque nouveau spectacle et une farandole de prix. Et puisque le tout juste quadra aime être là où on ne l’attend pas, il s’est laissé convaincre par l’adaptation cinématographique d’Une histoire amour, pièce aux plus de 500 représentations, en embarquant à l’écran les mêmes comédiennes que sur scène. Sortie prévue le 12 avril.

la bonne étoile
@ Alejandro Guerrero

L’amour selon Alexis Michalik

Est ce qu’on peut se remettre de n’importe quel chagrin d’amour Alexis ?

C’est la question que pose le film. Oui en théorie, mais en pratique ça dépend de ce qu’on a vécu, de l’importance de l’histoire, de l’impact que ça a eu sur nous, sur notre vie… Je pense qu’on peut être vraiment persuadé qu’on ne va jamais se remettre d’une histoire et puis rencontrer quelqu’un le mois suivant et oublier complètement qu’on s’était persuadé de ça. Moi j’ai eu de belles histoires qui seront belles à jamais puisqu’elles sont finies. Mais les pires ruptures sont celles qu’on n’avait pas vu venir, quand ça s’arrête d’un coup, qu’on n’était pas préparé. C’est à la suite d’une rupture que j’ai écrit cette histoire, pour m’intéresser à ce qui reste après l’amour, et comment on recommence à aimer, est-ce qu’on s’en remet, est-ce qu’on oublie l’autre…

Écrire sur ce sujet, ça aide à y voir plus clair ?

Il y a un côté cathartique, c’est sûr. Et puis au-delà de ça, on a la sensation d’avoir sorti quelque chose de positif d’un truc négatif, puisque ça va émouvoir d’autres gens, on se dit qu’au moins, on arrive à transmettre à d’autres les émotions qui nous traversent. C’est quelque chose de chouette et c’est le propre de l’art.

Quand j’ai gagné mon Molière de la mise en scène, j’ai même remercié mon ex sans qui cette pièce n’aurait pas existé !

Dans Une histoire d’amour, ta vision de l’amour est assez optimiste, presque spinozienne… J’ai cette vision optimiste oui. Mon personnage en parle dans le film lorsqu’il s’adresse à la petite dans le supermarché, elle lui demande comment est-ce qu’elle saura quand elle sera amoureuse et qu’est-ce qu’il aura de spécial, et lui répond : « Bah par exemple il te fera rire et toi tu le feras rire, quand tu n’iras pas bien il saura trouver les mots pour que tu ailles mieux, et il te laissera être toi-même et du coup tu t’aimeras mieux qu’avant ». Je pense que c’est ça ma définition de l’amour : être avec quelqu’un qui nous laisse être nous-même et qui nous permet de mieux nous aimer.

Reprendre les comédiens originaux, c’est une manière de faire un film plus authentique ? En famille ?

Complètement. Si j’ai l’opportunité de faire ça et d’être libéré des contingences, c’est génial. Je n’aime pas trop manager des égos et j’aime travailler avec des gens qui sont contents d’être là et qui sont conscients de la chance que c’est.

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la bonne étoile

Quand je passe tout ce temps à écrire un rôle et à le travailler, à essayer de monter un film, c’est beaucoup de boulot. Un rôle c’est un cadeau, et j’aime bien que la personne qui va le recevoir en soit vraiment contente. Faire ce film en famille et être avec les gens qu’on aime, c’est un luxe, et ça se ressent sur le plateau puisque ça va vite, il y a une confiance mutuelle.

La pièce a été jouée plus de 400 fois avant d’être mise en boîte. C’était la suite logique pour un spectacle aussi acclamé que celui-ci ? Ça n’avait pas grand chose à voir puisqu’au moment où on a décidé de faire le film la pièce n’avait joué que deux mois et puis il y a eu le confinement. Moi je ne m’imaginais pas du tout en faire un film, c’est le public qui me répétait qu’il faudrait le faire alors j’ai essayé de me mettre au boulot. Quand j’ai

écrit le scénario j’étais beaucoup moins confiant qu’avec Edmond, j’ai rarement été autant en doute que sur cette aventure parce que quand je me lance dans une histoire ou une création, ça vient habituellement de mon fait, je sais ce que je veux raconter, où je vais, ce que je cherche comme émotion, comme dosage d’humour, comme longueur… Mais ce qui me motivait c’était d’emmener l’équipe avec moi, me battre, aller au bout du truc. J’étais vraiment content quand le film a été projeté pour la première fois en public à Angoulême, on avait les réactions de spectateurs qui pleuraient, riaient, applaudissaient… Et là, ok, tu te dis que tu n’as peut-être pas raté ton coup.

Comment on s’y prend pour passer de la mise en scène à la réalisation sur une pièce pareille ?

Il fallait enlever la théâtralité, je ne voulais pas qu’on remarque que le film était l’adaptation d’une pièce. Alors j’ai enlevé du dialogue et j’ai rajouté des décors, il en fallait beaucoup pour qu’on ait l’impression de traverser 15 ans de vie et que ça avait été un long tournage. Quant aux dialogues, il y a des punchlines qui étaient trop théâtrales, qui sont pourtant des marqueurs sur scène mais qui ne fonctionnaient pas du tout à l’écran. C’est une autre écriture et une autre façon de jouer.

La mort est omniprésente dans l’histoire du film. Comme pour prendre une revanche sur elle ?

J’ai toujours eu une hyper conscience de l’inéluctabilité de la mort et du temps qui passe, ce qui fait que j’ai toujours fait les choses très vite. Ça me déprime que ça doive s’arrêter un jour, c’est une chose sur laquelle je n’ai pas de prise, or moi je suis toujours dans le contrôle. Pour conjurer ça j’essaie de faire le maximum de choses pour ne pas y penser, c’est pourquoi le message qui sort de la plupart de mes œuvres c’est qu’il faut créer, créer et créer encore, et la morale est plus une pulsion de vie que de dépression. Malgré l’omniprésence de la mort, malgré la chute, malgré la rupture, il y a toujours de l’amour et de la place pour ceux qui survivent.

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« Ma définition de l’amour, c’est être avec quelqu’un qui nous laisse être nous-même et qui nous permet de mieux nous aimer. »

Ça te force aussi à vivre vite dans ton quotidien ?

Oui, mon obsession est de gagner du temps pour en avoir. Je passe ma vie à gagner du temps et à tout anticiper. Ça passe par recevoir les journalistes chez moi pour faire les interviews plutôt que me déplacer une demi-heure pour aller dans un café, gagner du temps sur les répétitions, bien organiser ma journée… Les années m’ont appris que toutes les choses que j’ai faites en anticipant m’ont servi. Quand je me retourne en arrière, je vois qu’une graine qu’on a planté il y a dix ans peut être devenue une entreprise, une oeuvre, une famille…

Tu te sens plus sage aujourd’hui ?

Je suis plus apaisé qu’il y a quelques années. J’ai moins ce besoin d’exister, puisque en quelque sorte j’existe, je me suis prouvé que j’étais capable de faire des trucs, un film, un bouquin, d’aller au bout. Maintenant je peux prendre du recul et créer en ayant moins l’angoisse de me demander si tout n’est pas vain.

Une histoire d’amour d’Alexis Michalik

Le 12 avril au cinéma

� Texte : Sarah Sirel

@ François Fonty

Restaurateurs et Parisien·ne·s nous répondent.

Quand les fast-food enrègnentmaître

Des petits bouis-bouis aux restaurants avec vue panoramique, des cantines où on se serre les coudes aux bistrots les plus chics, la capitale française regorge d’adresses toutes plus alléchantes les unes que les autres. Eh oui, à Paris, bien manger est un véritable art de vivre (ce n’est pas le Bonbon qui vous dira le contraire). La Ville Lumière rayonne à l’échelle nationale et internationale pour ses multiples restaurants étoilés, sa cuisine du monde entier à portée de main, ses pâtisseries raffinées et ses chefs d'exception… Bref, la gastronomie est un véritable pilier du savoir-vivre parisien, et ce depuis belle lurette.

Mais la “capitale de la gastronomie” portet-elle encore bien son nom ? Selon les chiffres de l’Urssaf, le nombre de fast-food a augmenté de plus de 50% en 10 ans à Paris. S’il ne dépasse pas encore le nombre de restaurants traditionnels, dans certains arrondissements comme le 19e et le 20e, la part des fast-food dépasse les 40%(*).

24 la bonne enquête
Bien qu’on ne dise jamais non à un bon burger ou à la frite de 2h du mat’, Paris ne serait-il pas en train de se noyer sous les géants américains de la restauration rapide ? Début 2023, la capitale comptait plus de 4 400 fast-food.
@ kentaro Toma

Ce phénomène s’explique de façon simple : les Français·es, et particulièrement les Parisien·ne·s, recherchent une offre de restauration la plus rapide possible sur l’heure du déjeuner, afin de répondre aux besoins d’une vie professionnelle rythmée. C’est ainsi que l’Hexagone est devenu le deuxième plus gros marché pour la chaîne américaine McDonald’s, qui cherche de plus en plus à s’implanter dans les grandes villes. Ce n’est pas pour rien que des enseignes auparavant absentes du territoire, comme les Américains Popeyes et Wendy’s, ont annoncé leur arrivée à Paris au cours de l’année 2023.

Les fast-food explosent, les restos s’adaptent Mais cette augmentation du nombre de fastfood à Paris pénalise-t-elle les restaurateurs traditionnels ? Sur le papier, non. Au même titre que le nombre d’enseignes rapides, les restaurants parisiens ont vu leur nombre augmenter au cours de la dernière décennie (+8,7%). Ils représentent encore 2/3 des établissements de la capitale, mais dans les faits, ces derniers ont tout de même dû s’adapter : offre de restauration à emporter, livraison à domicile, carte plus “street food”... Les restaurants parisiens ont modifié leurs habitudes pour tenter de séduire la clientèle

@ Koshiro K

des fast-food. Aujourd’hui, il devient d’ailleurs assez rare de trouver un restaurant sans aucun burger à la carte.

C’est par exemple le cas du Bouillon Pigalle. Si l’emblème de la cuisine parisienne continue de servir son traditionnel bœuf bourguignon, ses poireaux vinaigrette, ou encore son indémodable saucisse-purée, il propose aussi désormais des “buns” dans son offre à emporter.

Dans le 20e, sur le boulevard de Charonne, Hakima, propriétaire du restaurant Le Colibri, ne se soucie guère des fast-food. Si elle n’encourage pas spécialement l’installation de nouveaux établissements de ce type, elle pense néanmoins qu’il y a de la place pour tout le monde : « Ça ne me dérange pas du tout qu’ils s’installent, ils font leur pain et nous aussi, mais au final on ne se marche pas dessus, on n’a pas la même clientèle. » Elle pense tout de même qu’il faut encourager l’installation

de restaurants traditionnels plutôt que des fast-food « pour ne pas diminuer l’attractivité de Paris et le charme de la ville ».

Si la concurrence ne semble pas être un vrai souci non plus pour Christophe, responsable du café Martin situé à deux pas du cimetière du Père-Lachaise, ce dernier s’inquiète surtout du cadre que les fast-food peuvent créer : « On a une terrasse qui se situe sur une belle place, plutôt calme et agréable. Si un fastfood s’installe, ça va générer tout un tas de bordel pour nous et pour les riverains. Ce n’est pas souhaitable ». Le restaurateur d'origine normande a d’ailleurs signé la pétition contre l’installation d’un nouveau restaurant Burger King dans le quartier, au mois de février 2023.

Manger pas cher ou manger bien ?

Du côté des habitants de la capitale, il y a plusieurs sons de cloche. Maria, 39 ans, pense que « Paris a déjà bien assez de fast-food

@ Fernando Andrade
la bonne enquête

comme ça ». Habitante du quartier du PèreLachaise, elle a également signé la pétition. L’institutrice regrette « la fermeture de nombreux petits commerces dans le quartier et ailleurs », souvent « au profit de nouveaux fast-food américains » selon elle. Bien qu’elle reconnaisse qu’ils puissent constituer un avantage pour les étudiants ou les personnes précaires, elle pense qu’il « existe d'autres moyens de nourrir tout le monde de façon abordable, sans pour autant que ce soit un fast-food. » Au-delà du fait que ce type d'établissements puisse « ternir » l’image de la cuisine française, cette mère de famille déplore surtout le « développement de la “malbouffe” » et tout ce que cela pourrait impliquer de mauvais sur la santé, notamment chez les jeunes.

Un avis partagé par Raymond, 61 ans : « En tant que riverain, les fast-food me génèrent des nuisances sonores mais aussi en termes d’environnement. Les poubelles débordent, il y a des déchets qui traînent partout, des dizaines de livreurs qui stagnent sur les trottoirs… C’est vraiment dérangeant ».

D’autres, comme Marie-France, 76 ans, pensent que ça n’est pas une mauvaise chose : « Si ça permet à certains d’avoir accès à de la nourriture facilement, en bas de chez eux, ça ne me dérange pas ». Selon elle, si les fast-food se multiplient, « c’est parce qu’il y a de la demande, alors je ne vois pas pourquoi je devrais m'opposer à la demande des gens. En plus, ça crée beaucoup d’emplois ! ».

Bien que serveur dans un café typiquement parisien, Achille, 27 ans, pense que l’installation des fast-food n’est pas à accueillir d’un mauvais œil : « la jeune génération se rend beaucoup moins dans les restaurants “tradi”, elle préfère la street food, parfois plus innovante et moins chère, et cela inclut les grandes chaînes de fastfood. Chacun y trouve son compte, les touristes

et les générations plus âgées vont dans les restaurants parisiens, les jeunes au fast-food ».

Demande croissante ou pas, la Mairie de Paris semble bien décidée à diminuer autant que possible l’installation de nouveaux fastfood dans la capitale, malgré un manque de moyens légaux pour s’y opposer. Elle défend notamment le fait que ce type d'établissements ne corresponde pas à la politique de la Ville en termes de santé publique, d’alimentation et d’environnement. Une question reste en suspens : qui aura le dernier mot ?

(*) chiffres Le Parisien � Texte : Auriane Camus

Pour aller plus loin

· En salle de Claire Baglin (2022), Éditions de Minuit

· On va déguster Paris, François-Régis Gaudry et ses amis, Éd. Marabout

· Fast and Good de Nanda Fernandez Brédillard, disponible sur Arte.tv

· La pétition du collectif Place Martin Nadaud sur change.org

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« Les poubelles débordent, il y a des déchets qui traînent partout »
Justus Menke

Mood printanier

28 le bon shopping Robe midi en coton — Pheme 270€ Lunettes de soleil Mara — Haute Sauce chez Zalando 39,99€ Assiette Palatino — Brousse Ceramics 35€ Mules à talons — Raid Kyrah chez Zalando 35,99€ Panier — Gerard Darel 225€
29 Chaussures — Gérard Darel 175€ Robe en jersey — Even&Odd chez Zalando 20,89€ Bob — Suncoo 55€ Veste rose — Pablo 195€ Bague Medusa — La Fontana 109€ T-shirt Le Bonbon 20€

Bélier

Céline Dion

Gémeaux

Chris Evans

Lion

Ma boule de cristal s’affole ! Vous êtes tellement changeant·e que vous vous feriez quitter par une girouette. Heureusement que les Bélier en couple sont bien accompagnés. Au travail, c’est la Bérézina. Les Bélier du 3e décan vont découvrir une sacré surprise sur leur compte en banque.

Vous êtes superbe ! Comme d’habitude ! Négociez un salaire conséquent, c’est le moment avant les vacances. En revanche, vous le savez et votre entourage ne peut plus vous blairer… La semaine prochaine, je vous dirai que vous êtes moche.

Taureau

David Beckham

Il va y avoir du changement ! Déménagement, changement de poste, naissance d’un enfant ou nouvelle console de jeu. Votre entourage va vous aider à passer le cap ! N’allez pas trop loin avec votre banquier, vous risquez de ne pas avoir le même sens de l’humour.

�� Cancer

Qu’est-ce que vous êtes mou·lle ! Vous attendez quoi au juste avant de vous bouger ? Le déluge ? La guerre mondiale ? La personne qui vous kiffe secrètement s’est transformée en statue, le job de vos rêves a été donné à un crétin, et la malette de cash qui vous attendait dans le jardin a été reniflée par un chien qui file en direction de Las Vegas.

Mais pourquoi est-ce que vous perdez votre temps à lire cet horoscope si vous n’en faites qu’à votre tête ? J’ai bien vu que vous n’avez pas écouté mes conseils précédents. Alors ce mois-ci je vous laisse dans l’inconnu avec un seul indice : faites attention à la viande charolaise.

�� Vierge

Votre caractère de cochon n’embête personne ce mois-ci, au contraire les gens s’attachent. Pourquoi est-ce que vous feriez des efforts alors ? Vous allez devoir mettre la main au portefeuille autour du 15. Le 13, vous allez avoir des guèpes chez vous.

30 le bon astro
Astro

Avril 2023

Balance

Ziggy Marley

Mars en Cancer va vous rendre très méfiant·e. Vous vous méfiez de vos potes, de votre conjoint·e, de vos collègues et même du gouvernement. Après je ne vous cache pas que votre parano n’est pas gratuite, vous ne savez pas vous entourer.

Sagittaire

Taylor Swift

Entre le 11 et le 22, vous avez le pouvoir d’invincibilité ! Faites tout ce que vous voulez. En revanche avant et après, vous allez tellement faire de conneries que ça annulera tout ce que je viens de dire. Bonne fin d’après-midi.

Verseau

Taylor Lautner

Si vous n’êtes pas riche, arrêtez de lire ce texte. Vous allez tellement perdre de thunes les frérots… Pour des raisons différentes, certains seront engloutis par leur conjoint·e, d’autres feront de mauvais investissements ou bien des achats inutiles, je vous laisse la surprise...

Scorpion

Sophie Marceau

Votre bureau est en désordre, vos mots se mélangent, et votre corbeille est pleine. Il est grand temps de changer de logiciel ! Si vous êtes un homme entre 30 et 40 ans, votre femme vous trompera. Désolé mon vieux…

Capricorne

Si vous avez fait des enfants, il est grand temps de le regretter ! Qu’est-ce qui a pu bien leur mettre le diable au corps comme ça ? La réponse est ce que vous voyez en plein milieu du rétroviseur de votre voiture de naze. Heureusement que vous êtes une personne formidable, mais ne vous reposez pas sur vos acquis.

�� Poissons

Laeticia Hallyday

Venus en Gémeaux vous fait un drôle d’effet, si vous êtes en couple faites attention, bouclez vos maisons, planchez vos volets comme dans un film de zombies, vous allez attirer la terre entière. Rassurezvous, même si vous cédez à la tentation, votre amant·e ne restera pas très longtemps, car vous n’avez plus de thune.

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Les bonnes ann��nces

Joyeux anniversaire Ben Bientôt en Ligue 1 ?

En avril ne te découvre pas d'un fil

Quel mois d’avril ma mamounette, bon anniversaire et vive les mariés ! Je t’aime. ND

Nicab, nouveau VTC !

Bienvenue

Storto o Strato ? Evidentemente !

Loubi si tu as ton bac avec mention je t’offre une chèvre

Good Luck à Aude et Charlotte

Avis aux grimpeurs experts, je cherche des copains pour m’initier à l’escalade ! Insta @camusauriane

Welcome on board Clémence, Mélissa, Théo et Lucas !

Évite les filles et investis dans le Bitcoin

Vous allez me manquer bande de sacrés zozos

TOUDGOUD ON BLOUZ ! Cultural Reset, merci Leïla

On va faire un squash ?

Coquin, Gang !

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Françoise Pétrovitch, Tenir 2022, lavis d’encre sur papier, 120 80 cm © A. Mole, Courtesy Semiose, Paris © Adagp, Paris, 2023 Françoise Pétrovitch Aimer. Rompre Musée de la Vie romantique du 5 avril au 10 septembre 2023 #ExpoPetrovitch museevieromantique.paris.fr

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