BRASS janvier-juin 2016

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Sommaire Édito

FOCUS

P.4 Vers la démocratie culturelle Un Centre Culturel à l’écoute des habitants P.10 Autour de l’Abbaye de Forest

Un quartier en mutation Rencontre avec Jocelyne Burnotte

Entretien avec Cécile Cozzolino

BRASS

P.13 Crash Test Performances en tous genres p.14 Sans Cercueil p.16

La Tripartite

Musiques actuelles

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Les Dimanches Atomix

Entretien avec Meriem et Saloua

Entretien avec Helder Wasterlain

Entretien avec Benoit de Wael

p.20 La Zinneke Parade Nouvelles de la Zinnode de Forest p.22 Parcours d'Artistes

P. 2

p.24 SuperVliegSuperMouche

p.26 AGENDA


Denis Stokkink, Président

Charles Spapens, Échevin de la Culture de la Commune de Forest

Frédéric Fournes, Directeur

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* Dans cet objectif, un conseil d'orientation représentatif va prochainement être mis en place.

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Les pages qui suivent, bien plus qu’un agenda, présentent des projets et des gens qui les construisent. Artistes, habitants, spectateurs, acteurs de terrain vous parlent avec leurs mots et leur implication de tout ce que vous pourrez découvrir ces six prochains mois au BRASS, à l'Abbaye et plus globalement à Forest. Et parce qu'un Centre Culturel se construit au fil des collaborations qu'il fait naître, la rédaction a été confiée à une artiste et habitante du quartier. Le BRASS se rapproche donc de vous, et pour cela il sort de ses murs ! Nouvelle édition du Parcours d'Artistes Saint-Gilles / Forest où nous proposons aux artistes de s’investir dans leurs quartiers, théâtre chez l'habitant, participation à la Zinneke Parade et bien sûr super festival pour enfants dans le Parc de Forest ! Des projets pour tous, près de chez vous, créant du lien entre les gens, voilà l'axe fort de ces prochains mois, et sans doute bien au-delà. Quelle est la place de la culture dans votre quotidien ? Quelles sont vos principales préoccupations ? Connaissezvous votre voisin ? Qu'attendez-vous d'un Centre Culturel ? Le BRASS souhaite également établir un dialogue permanent avec vous*. Dans ce livret et à bien d’autres occasions, la parole vous sera donnée, pour avancer dans la bonne direction. Le BRASS continuera également à soutenir toutes les formes de créations artistiques, surtout les plus singulières. Par la mise à disposition d’espaces de résidence et d’exposition à l'Abbaye, par des soirées mettant en avant la création musicale émergente, les jeunes auteurs de théâtre ou encore l'art performance… Enfin, le BRASS restera plus que jamais attentif aux familles dans leur très grande diversité. Par les Dimanches Atomix, les stages de vacances et notre soutien aux opérateurs jeunesse du quartier, nous entendons contribuer à l’éveil à tous types de curiosités afin d’aiguiser le sens critique des petits et grands. La liberté de se nourrir des différentes cultures, de rire, de créer et de vivre et partager tout ça ensemble… et si c’était ça l’état d’urgence ?

L’équipe du BRASS Centre Culturel de Forest


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Vers la démocratie culturelle Un Centre Culturel à l’écoute des habitants

Lettre à un forestois à Forest, le 14 novembre 2015

Cher voisin (que je ne connais pas encore), Tu as peut-être, une fois, tout près de chez toi, aperçu un petit groupe de personnes brandissant des panneaux qui disaient : « PLUS DE CULTURE DANS MON QUARTIER ! QU’EST CE QU’ON FAIT ? ». Ou alors, d’autres pancartes : « NOUS SOMMES CURIEUX DE CONNAÎTRE VOTRE AVIS ! ». Ce n’était pas des manifestants, non. Ils étaient là pour essayer de faire entendre ta voix, la mienne. Ces personnes, c’était Tamara, Frédéric, Quentin, Moussa… Une partie de l’équipe du BRASS. Connais-tu le BRASS ? C’est le Centre Culturel de Forest, qui n’est encore qu’un enfant dans l’échelle d’âge des Centres Culturels, mais qui, comme tous les enfants, ne manque pas d’idées.

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Porteurs de parole

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Porteurs de parole

« Cher voisin, de fait, notre situation, notre vécu, nos envies, nos idées, n’intéressent pas que nous. Apparemment, nous avons aussi le droit d’être acteurs de ce qui se construit dans notre quartier. »

La mission que s’est donnée le BRASS est de soutenir les initiatives émergentes, surtout si elles viennent des environs. Cela passe par le soutien à des jeunes musiciens ou metteurs en scène, des soirées performances… Tout en gardant ce cap, l’équipe a à coeur de faire connaissance avec le territoire dans lequel le BRASS est ancré, de tenir compte de ses forces, de ses potentiels, de ses enjeux, et d’interroger la population, toi et moi, pour que nous construisions ensemble un projet culturel pour les années à venir. Cette étude du quartier et la consultation des habitants, ils la désignent par un terme à peu près aussi fantaisiste qu’un annuaire téléphonique : l’analyse partagée du territoire. C’est une réflexion à laquelle ils se sont engagés pour être reconnus Centre Culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ils ont mené plusieurs actions de ce genre avec le Centre Culturel de Saint-Gilles. Bref. Le but du jeu auquel s’adonnaient Frédéric et ses acolytes, ce jour-là, sur le Parvis Saint-Antoine, ou cet autre jour dans le Parc de Forest, consistait à récolter les réponses des gens sur ce qu’ils attendent du Centre Culturel de leur quartier. Cette manière de faire s’appelle : les porteurs de paroles. L’équipe du BRASS est décidée à sortir de ses bureaux pour prendre la température, créer des espaces d’échange et de rencontre. Si tu n’as pas eu l’occasion de parler aux porteurs de paroles, tu pourras croiser les gens du BRASS, une fois par mois, au marché du jeudi sur le Parvis Saint-Antoine, ou à la brocante


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Cher voisin, de fait, notre situation, notre vécu, nos envies, nos idées, n’intéressent pas que nous. Apparemment, nous avons aussi le droit d’être acteurs de ce qui se construit dans notre quartier. Profitons-en. En ce qui me concerne, on ne m’a pas encore demandé ce qu’était le lieu culturel dont je rêve ; je ne sais pas si j’ai une réponse, je vais réfléchir. Ce à quoi j’ai déjà réfléchi, en revanche, c’est à la question : à quoi servent l’art et les artistes ? Je pense que le rôle des artistes, c’est de faire voir le monde d’un angle décalé, de faire décoller la réalité quelques centimètres au-dessus du sol. De saupoudrer le quotidien avec des miettes de poésie. Et le rôle des artistes, c’est aussi d’ouvrir les fenêtres, comme dit le poète Charles Pennequin, « de cogner sur les cloisons ». De faire tomber les murs qui nous séparent, pour que nous apprenions à connaître nos différences et nos points communs. Ce samedi où je t’écris, j’ai le sentiment, beaucoup plus fort qu’un autre jour, que le Centre Culturel d’un quartier, ça n’a rien d’anecdotique. Que c’est un lieu où l’on s’exerce à ouvrir les fenêtres et à cogner sur les cloisons. Et depuis hier, cet abominable vendredi 13, je n’arrête pas de penser à ces gaillards qui ont choisi de se faire déchiqueter en mille morceaux. Et je n’arrête pas de me demander : comment des jeunes peuvent-ils en arriver là ? Comment la société a-t-elle échoué à ce point à leur donner les armes critiques qui leur auraient permis de dire « je ne laisserai personne me laver le cerveau. » ? Comment a-telle échoué à ce point à leur montrer comment ouvrir les fenêtres ? Cher voisin, je ne te connais pas encore, mais j’espère que j’aurai l’occasion de te rencontrer bientôt. Salue bien toute ta famille de ma part. Rozenn

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dominicale, Place Saint-Denis. Si tu les as loupés, parce que le jeudi, tu as piscine, tu peux les appeler et caler un moment pour leur parler. Tu me diras : « Être à l’écoute, fort bien ! Mais faire quelque chose de cette consultation, c’est une autre paire de manches. ». Je suis bien d’accord avec toi. Mais j’ai bon espoir, en tant qu’habitante du quartier, que l’avis des gens ne restera pas à l’état de petites phrases sur un coin de papier. Prenons, notamment, cette demande formulée par de nombreuses personnes, que soit aménagé dans la programmation, un moment festif pour les familles. Voilà chose faite, bonjour les Dimanches Atomix ! J’y étais avec mes enfants. Nous sommes rentrés de cette fête un ballon dans chaque main et un sourire jusqu’aux oreilles. Cher voisin, tu t’en fiches peut-être d’un concert punk pour les moins de 12 ans. Mais disons que tu es étudiant. Disons qu’à l’heure de midi, les jours d’école, tu zones dans le quartier avec tes amis ; disons que tu aimerais pouvoir venir au BRASS avec eux pour y manger ton sandwich et y faire je ne sais quoi. Propose ! Lance des idées. Même les plus folles. Il n’y a que comme ça qu’on avance. Ah ! J’allais oublier le volet numérique de la consulation : notre point de vue sur le BRASS ou nos attentes vis-à-vis de ce lieu peuvent aussi passer par notre smartphone (en tant que dinosaure, moi je n’en ai pas). Si tu es utilisateur de facebook, twitter ou instagram, tu peux insérer le hashtag #lebrass, et ta contribution se retrouvera directement sur la page « Participez » du site web du BRASS. Bon. Je n’ai pas encore eu d’idée brillante par rapport à cela mais je suis sûre que là aussi, on peut être actif et inventif. C’est, en quelque sorte, l’équivalent numérique et en images du dispositif, utilisé par les porteurs de paroles, qui consiste à tendre des ficelles dans la rue et y suspendre les mots des gens.

Les Dimanches Atomix | Photo : Rozenn Quéré


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« Il faut plus d'activités « Ouvrir les portes des pour les femmes, à part lieux culturels aux les cours d'alpha, il n'y habitants, en faire un lieu a rien. J'aimerais suivre chaleureux, accueillant des cours d'informatique, (musique, animations, apprendre quelque chose restauration…) pour de nouveau. » que les gens puissent Halima, 28 ans s'approprier le lieu, échanger, se mélanger. » « Voir et faire plus de Redouane, 37 ans cirque. Plus d'ateliers collage et bricolage « La culture permet de (marionnettes) dans les réunir les gens: c'est le parcs. Plus de carnaval. » vivre-ensemble ! Il faut Hanato, 10 ans intéresser les jeunes à la culture, pour leur « Pour moi, c'est permettre de développer rencontrer des gens, leur sens critique et leur (chorale) et avoir des permettre de développer tables de conversation leur propre culture. » en néerlandais, Mohammed, 40 ans des balades. » Gloria, 68 ans


« Des rencontres thématiques autour de l'alimentation, de l'environnement, … Comme Café Frima*s. » Marie-Françoise, 60 ans

« Faire des graffitis. Faire du Hip Hop. Faire des tableaux de peintures comme des paysages, dans un parc ou dans une salle. » Abdel-Krim et Youness, 10 et 12 ans

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« Une maison de devoirs. Du théâtre abordable pour les enfants et les familles pour mélanger les gens entre les quartiers. On doit se sentir bienvenus et accueillis. » Rabia, 42 ans

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« Des activités qui rassemblent tout le monde, dehors et gratuites. Des petits films, des spectacles de cirque,… Des activités pas trop bruyantes. » Imen et Odris Nejni, 6 et 50 ans

Extraits issus des porteurs de paroles, dispositif de consultation des habitants forestois. Vous aussi, donnez votre avis sur les réseaux sociaux via le hashtag #lebrass. Vos réponses apparaîtront directement sur notre site internet lebrass.be/participez/.


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Autour de l’Abbaye de Forest

des retours, et je fais des rencontres. Au final, c’est bien plus motivant. » À la perspective de la réhabilitation du site de l’Abbaye, notamment l’aménagement d’une salle de spectacles et de salles d’exposition, Jocelyne conserve un oeil critique : « C’est très bien qu’un lieu culturel de cette envergure soit prévu à l’Abbaye, cela amènera des gens de l’extérieur. Mais j’espère que ce sera aussi un lieu pour les gens d’ici. Pour cela, il faut par exemple que les prix des spectacles et des expositions restent abordables. Par ailleurs, les habitants du quartier ne sont pas prêts à accepter Un quartier en mutation des choses culturellement trop pointues ou trop avant-gardistes. Ici, il y a un brassage qui se fait, entre des cultures populaires de différentes origines, mais tout doucement. » Jocelyne se montre également circonspecte quant à l’ouverture du site : « Il est important qu’un tel lieu soit réellement ouvert au public, et le plus souvent possible. Il ne suffit pas Accompagnée par son cocker Cartouche, de rénover. Si les infrastuctures sont ensuite Jocelyne Burnotte arpente les environs de réservées pour des séminaires, pour des gens la place Saint-Denis (Forest), une pile de friqués… » journaux sous le bras. Elle en distribue Beaucoup d’orientations pratiques et aux personnes qu’elle croise, et engage la techniques relatives au futur pôle culturel discussion au passage. Il s’agit du deuxième se discutent justement en ce moment, nous numéro de Vivre autour de l’Abbaye, un confie Vincent Degrune, chef de projet pour journal qu’elle a créé, estampillé « Réalisé la réhabilitation du site : « Nous sommes dans par et pour les habitants ». Elle écrit, dans la phase de mise au point de la méthode, l’édito : « Vivre autour de l’Abbaye de Forest d’élaboration des procédures, des budgets, des s’apparente à la vie d’un village. Ce quartier plannings. Nous établissons le plus clairement a vraiment une âme. » possible quelles sont les ambitions du projet Née dans les années 1950 au Congo, Jocelyne et les compétences nécessaires, en gardant toujours à l’esprit un souci de cohérence a passé une partie de son enfance à Ixelles, d’ensemble. Il y a toute une réflexion sur la puis vécu à Anvers, puis en France. En programmation et la manière dont le lieu sera 2012, elle a emménagé dans le quartier de géré, les questions d’entretien, de sécurité, les l’Abbaye. Membre (dès son arrivée) du jardin horaires d’ouverture, etc. Le site représente collectif situé sur le site de l’Abbaye, elle s’est quatre hectares et demi ouverts sur le quartier. rapidement impliquée dans différents clubs et associations, de la peinture à la distribution de Tout cela se discute donc en équipe. » En ce qui concerne la programmation légumes de producteurs locaux en passant par la chorale. De fil en aiguille, elle s’est retrouvée culturelle de l’Abbaye, Jocelyne reste très ouverte : « Pour moi, peu importent les à prendre part aux divers ateliers et réunions organisés dans le cadre du Contrat de Quartier disciplines artistiques que l’on pourra trouver. Ce qui importe, c'est qu'il y ait un bon état Durable Abbaye. Ainsi a émergé l’idée de d'esprit et une bonne gestion. Il faut toujours lancer la revue Vivre autour de l’Abbaye. quelqu'un qui soit capable de remettre l'église « Mon projet de journal, ce sont des au milieu du village. » miettes dans l'ensemble du Contrat de Jocelyne a terminé la distribution de sa Quartier. Mais parfois, les miettes font pile de journaux, elle se dirige vers le café où vraiment envie. L’autre jour, mes kotteurs elle a ses habitudes sur la Place Saint-Denis. avaient laissé sur la table les miettes d'un Elle aime cet endroit parce qu’on y côtoie « des très bon gâteau, j'avais franchement envie gens pas snobinards et hauts en couleurs ». de les manger. » « Peut-être que le pôle socio-culturel de Jocelyne a mené une carrière de près l’Abbaye changera l’atmosphère du quartier », de trente ans dans l’édition de mots croisés admet Jocelyne. Mais l’essentiel, à ses yeux, et de mots fléchés. « La dernière année où est qu’il n’y perde pas son âme. j’y travaillais, j'ai vu les chiffres : les revues dont je m'occupais se vendaient à 2 750 000 Blog du Contrat de Quartier Durable Abbaye : exemplaires sur un an. Mais je n'avais aucun retour là-dessus ! Avec le journal du quartier, il www.quartierabbaye-abdijwijk.blogspot.be n'y a peut-être que 600 exemplaires, mais j'ai

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Rencontre avec Jocelyne Burnotte


JANVIER — JUIN 2016 BRASS Le Contrat de Quartier Durable est un plan d’action limité dans le temps, pour améliorer la qualité de vie des habitants dans un quartier. Il est conclu entre la Région, la Commune et les habitants d’un quartier bruxellois. Il fixe un programme d’interventions à réaliser avec un budget défini. Dans un esprit de « renforcement » des quartiers, les projets menés dans les Contrats de

Quartier Durable sont principalement structurés pour répondre à des besoins cruciaux en matière de logements, d’équipements et infrastructures de proximité (priorité à la petite enfance et la jeunesse), d’espaces publics (convivialité et accessibilité, mobilité « douce », etc.), d’actions socio-économiques (insertion socioprofessionnelle et formation ;

sensibilisation ; soutien scolaire ; cohésion sociale ; prévention ; etc.), d’espaces productifs, économiques et commerciaux (entreprises et commerces de proximité).

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Jocelyne Burnotte / photo : Rozenn Quéré


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Crash Test | photo : Laure Dufouleur


Crash Test

30/01 + 07/05 au BRASS

infos : voir agenda → P.27, P.31

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Performances en tous genres

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mouture, une contrainte thématique pour chaque Crash Test. En janvier, le thème choisi est « Bodies ». Précisions d’Isabelle Bats : « Nous espérons que surgissent des expressions diverses sur ce thème, que soient représentés des corps dansés, des corps conférencés, des corps simplement présents… Des corps de tous âges, des corps en difficulté, des corps dans la joie, des corps gays, des corps hétéro, des corps queer, non queer… Que tout cela puisse vivre ensemble le temps d’une soirée. » Les deux artistes associés au BRASS Les soirées Crash Test seront donc adresseront pour chaque soirée Crash Test l’occasion pour les artistes invités d’aménager des invitations à cinq personnes : soit des à leur manière un espace d’expression performers, soit des artistes qui travaillent libre où, à l’intérieur de la thématique, tout avec l'image (fixe ou vidéo), soit des est permis. Pas de limite de temps : une danseurs, soit des gens de théâtre. Les cinq proposition peut être très longue, ou très invités auront tout le bâtiment du BRASS courte. Pas de contrainte de forme. « Pour à leur disposition pour pouvoir, pendant moi, la performance, explique Isabelle, une semaine, tester différentes propositions c’est simplement des gens qui saisissent artistiques dans le lieu. Le samedi soir, à un moment et une idée. Sans essayer de l’issue de cette semaine d’expérimentations classifier : « je fais du théâtre », « je fais in situ, les propositions performées seront de la chanson », « je fais de la vidéo ». La présentées au public. « Nous sommes performance, c’est accepter qu’absolument ouverts à accueillir absolument tout type de tout puisse être utilisé en même temps pour public, et pas seulement un public averti », exprimer une idée ou une émotion. » prévient Isabelle. « Au moment où les gens La soirée se terminera en musique, pour entrent, nous sommes là pour leur apporter mettre tous les corps en mouvement. Crash des explications, les rassurer, ou les rendre Test, mieux qu’un essai de choc automobile curieux . « Tu risques d'être surpris, mais tu risques aussi de te dire : « c’est quelque chose avec des mannequins : un laboratoire de collisions artistiques avec des vrais gens (qui qui me convient ! ». se clôt de manière festive !). Autre innovation de cette nouvelle Au cours de la dernière saison, Isabelle Bats et Mathias Varenne proposaient au BRASS un rendez-vous trimestriel dédié à la performance, sous forme de scène ouverte à tous les moyens d’expression : théâtre, danse, performance, chant, musique, lecture, poésie, déclaration d’amour, striptease, coup de gueule… Les soirées Crash Test sont de retour cette année dans une formule revue et corrigée.

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Isabelle Bats | photo : Rozenn Quéré


infos : voir agenda → P.28

Théâtre en appartement

BRASS

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Sans Cercueil

19/02, 20/02 24/02, 25/02 Chez des habitants de Forest

Cécile Cozzolino est née en 1981. Après des études théâtrales, elle s'oriente vers la performance, la danse, l'écriture et la dramaturgie. Elle est interprète et parallèlement, développe sa propre recherche artistique dans les champs de la mise en scène et de l’écriture poétique et dramatique. Au coeur de son travail, on trouve toujours l’être humain, ses paradoxes, sa complexité.

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Cécile Cozzolino | photo : Rozenn Quéré

L’histoire : Jean-Paul et Christine viennent rendre visite à leur amie Sylvie. Ils frappent à la porte, qui ne s’ouvre pas. Ils entrent, et trouvent Sylvie morte.


« Ce que j'ai envie de dire en faisant ce spectacle : on va parler de la mort, la regarder bien en face. Ah oui, ça fait mal. Ah oui, ça fait pleurer. Mais surtout, ça nous rappelle ce que c'est d'être en vie ! » Il y a un après-spectacle – qui instaure un rapport particulier au public et aux habitants qui vous accueillent le temps d’une représentation – mais aussi un avant-spectacle… Oui, ce qui se passe avant avec la personne qui nous accueille chez elle est aussi primordial. Cela nous amène à nous reposer les questions : C'est quoi, faire du théâtre ? Pour qui le fait-on et comment le fait-on ? Jusqu'ici, nous ne sommes allés jouer que chez des personnes qui ne vont pas du tout au théâtre ; ces personnes nous ont prêté leur maison en toute simplicité en se disant « ils ont l'air drôles, acceptons de les accueillir ». Les gens se sont à chaque fois montrés très curieux, attentifs à nos répétitions, étonnés, tout d'un coup, de voir nos métiers chez eux. Ils se retrouvaient, par leur regard, par leurs questions, à participer au spectacle sans s’y attendre. Comment qualifierais-tu Sans Cercueil ? C’est populaire, drôle, et profondément humain.

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Comment est né ce spectacle ? Sans Cercueil est né en 2010. Je vivais à l'époque en colocation avec une Mexicaine. Il y avait toujours des Mexicains à la maison, et leur culture m'a passionnée, y compris leur rapport à la mort. Je suis alors partie pour le Mexique au moment de la fête des morts, à l'automne, avec le projet de récolter de la matière pour un futur spectacle. Les semaines qui ont précédé le jour de la fête, je suis restée dans un petit village, à ne rien faire de mes journées, à part rencontrer des gens. De cette manière, le jour de la fête des morts, j’étais déjà totalement ancrée dans le décor. À quoi ressemblait cette fête et en quoi t’a-t-elle inspirée ? C’était très festif et exubérant ! Tu manges sur les tombes, tu parles du mort, tu joues de la musique, tu danses… Parce que la mort est tout le temps présente, tu sens que la vie hurle ! Cette expérience m'a vraiment questionnée sur la place de la mort dans notre société. Je voulais écrire un spectacle, mais comment écrire sur la mort, quel aspect traiter ? Quel a été ton processus de travail après ce voyage ? En rentrant en Europe, j’ai cherché dans tous les sens, à partir de mes notes, avec les comédiens Aurore Lerat et Jean Le Peltier ; j’ai finalement décidé d’aborder l’aspect le plus terre-à-terre de la mort, son aspect pratique et pécuniaire : les obsèques. C’était une manière pour moi d’évoquer la perte de spiritualité dans notre société. Nous vivons dans un monde qui laisse de moins en moins de place aux cérémonies, de moins en moins de place au sacré. Quel est le ton de la pièce ? Pour me poser des questions profondes, et pour trouver l’énergie d’y répondre, j'ai besoin de rire. Nous avons traité le sujet avec énormément d’humour. Les personnages sont monsieur et madame Tout Le Monde, mais qui font preuve de beaucoup de subtilité et de justesse. Il y a cette phrase de l’homme de théâtre polonais Tadeusz Kantor, qui est vraiment à la base de mon travail : « Je ne fais pas confiance à l’absence d’humour, au sérieux et à la mine importante, cela indique toujours un manque d’intelligence. » Qu’est-ce qui t’a poussée à proposer une pièce qui se joue non pas dans une salle de spectacle, mais chez les gens ? Nous avons d'abord essayé une version scénique mais cela ne fonctionnait pas. L’histoire racontée se passe dans un

appartement, alors nous nous sommes dit : Ne construisons pas de décor ! Jouons-le directement dans un appartement, et non dans un théâtre ! Il y a un rapport très intéressant du public au spectacle lorsqu'on joue chez des gens. Tu es chez quelqu’un, tu es d’abord un peu dans ton coin, replié, tu ne peux pas te cacher dans l'anonymat habituel des salles de spectacle. Tout le monde est très proche, tu n'as personne devant ni derrière toi… Et très vite, tu te détends. Le spectateur fait partie de la scène, il est dans le décor. À l'issue du spectacle, nous partageons un verre et parlons avec le public, c'est très important, et aussi très nourrissant pour la suite de notre travail.

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Entretien avec Cécile Cozzolino auteur et metteur en scène


infos : voir agenda → P.28, P.30, P.32

Musiques actuelles

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La Tripartite

18/02 (HIELE) 21/04 (GLORIA BOATENG) 16/06 BRASS

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Kings of Edelgran | photo : Rozenn Quéré

Musiciens, non classiques, bruxellois ? Pour faire partie des sélections, inscrivez votre projet via notre formulaire* avant le 01/01 (Tripartite#3), le 01/03 (Tripartite#4) et le 01/05 (Tripartite#5). Les lauréats bénéficient à chaque fois d'un enregistrement audio et vidéo de leur concert. * lebrass.be/focus/latripartite/


La Tripartite d’octobre n’était que la première d’une série. Ces rendez-vous musicaux reviendront tous les deux mois au fil de la saison. Mais qu’est ce qu’une Tripartite, au juste ? Question posée à Quentin Velghe, chargé de développement au BRASS. « Le mot Tripartite, dans un contexte historique, désigne un accord, un traité entre trois puissances. Un parti qui s’associe avec deux autres pour former une entité. » Quentin est le référent musique au BRASS, il a, parmi ses missions, celle de mettre en avant les pratiques culturelles actuelles. Il est à l’initiative de ce projet, qu’il considère comme un prolongement du rendez-vous musical des deux saisons précédentes : « La Tripartite s’inscrit dans la continuité des Scènes Ouvertes du BRASS qui étaient nées d’une demande de l'Échevin de la Culture de proposer une scène ouverte pour des groupes bruxellois. Nous lancions des appels à participation et faisions une sélection de groupes parmi les projets proposés. Nous avons constaté que les Scènes Ouvertes fonctionnaient très bien en termes de qualité des projets sélectionnés. Mais le plus intéressant dans cette expérience, c'était les soirs où des artistes confirmés participaient aux côtés de jeunes musiciens qui en étaient encore au tout début de leur parcours. Ils partageaient le catering, c'était un moment souvent chouette où avait lieu un échange de savoirs et d'expériences entres les plus jeunes et les plus rôdés. »

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« 1 groupe (belge ou étranger) confirmé + 2 groupes bruxellois émergents = La Tripartite »

C’est ainsi qu’est née l’idée de faire évoluer les Scènes Ouvertes vers un nouveau rendez-vous consacré aux musiques actuelles. Le principe de la Tripartite est le suivant : un artiste confirmé (belge ou étranger) choisit deux projets bruxellois émergents pour partager l’affiche avec lui. La seule condition est que les groupes choisis ne soient pas engagés contractuellement auprès d’une maison de disques. « Le but de ce dispositif, en filigrane, pour nous, c’est de créer davantage de connexions au sein du secteur des musiques actuelles », explique Quentin. « Souvent, les artistes ne choissisent pas les groupes qui font leur première partie. Ce sont les lieux qui bookent un groupe qu’ils ont choisi. Au final, les artistes ne se rencontrent même pas. Au BRASS, nous aimerions rendre possibles les échanges entre des musiciens locaux prometteurs, et des artistes qui ont déjà un bagage conséquent, pour certains, à l’échelle internationale. » En définitive, tout comme les Scènes Ouvertes, la Tripartite se veut avant tout un tremplin pour les musiques actuelles et bruxelloises. En guise d’aide pour la suite de leur parcours, les projets sélectionnés repartent avec une captation vidéo du concert, ainsi qu’un enregistrement sonore. Camille-Alban Spreng, du groupe ODIL, se réjouit à l’idée de visionner la vidéo de leur performance d’un soir : « Cela nous permettra de voir ce que nous avons fait avec un oeil extérieur, ce sera un support de travail pour améliorer nos prochaines prestations scéniques. Et nous mettrons très probablement cette vidéo ou des extraits sonores en ligne, pour continuer à nous faire connaître. »

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Quatre jeunes musiciens montent sur scène, aveuglés par des lumières colorées. Nous sommes au BRASS, à l’automne, lors de la première soirée La Tripartite. Les quatre musiciens sont les membres du groupe bruxellois ODIL. Ils ont passé la semaine en studio, pour l’enregistrement d’un disque huit titres. Malgré la fatigue, ils déploient sur scène leur énergie pour des compositions qu’ils qualifient de « complètement dada », influencées par les musiques improvisées du XXe siècle. Au cours de la soirée, dans une autre couleur, un second groupe bruxellois entrera en scène, Kings of Edelgran, avant de laisser la place à la tête d’affiche du jour, un trio de pop expérimentale munichois, Aloa Input.


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Les Dimanches Atomix

21/02 BRASS 17/04 ABBAYE Ateliers artistiques, interventions musicales, contes, spectacles, activités surprises + un espace aménagé pour les tout-petits.

Pour le goûter, chacun apporte sa contribution, un gâteau fait maison, et on partage. infos : voir agenda → P.28, P.30

BRASS

Activités parents/enfants

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photos : Rozenn Quéré

En collaboration avec le milieu associatif forestois, le BRASS propose, depuis l’automne dernier, un rendezvous gratuit pour les familles. Mamans, fistons, cousines, tontons, grandsparents, petites soeurs, amis tous azimuts, sont conviés à venir partager un moment ludique et créatif. Retour sur le premier Dimanche Atomix, avec Meriem et Saloua.


Meriem a quitté le Maroc à l’âge de 15 ans. Elle a vécu 10 ans en Espagne dont elle est citoyenne, elle est diplômée en pharmacie. Elle s’est installée en Belgique avec son mari en 2011 et vit à Forest dans le quartier Bempt. Ses deux enfants, Rim et Yassine, ont 6 ans et 3 ans.

Je suis venue au BRASS avec mon petit garçon et avec les enfants de mon mari, qui ont 8 et 9 ans. Nous avons participé à un atelier dans lequel on fabriquait, à partir de bouteilles et de petits pois, des objets colorés qui faisaient du bruit. Peux-tu nous dire ton impression sur le concert du groupe Gyrophare qui a eu lieu après les ateliers ? Les musiciens portaient des chapeaux, des pantalons avec des bretelles, ça ne ressemblait pas à des tenues de tous les jours ! Les enfants sautillaient, ils s’amusaient énormément, car ils pouvaient vraiment s’approcher de la scène. Tes enfants étaient-ils déjà venus au BRASS ? Oui, avec l’École de Devoirs, lls ont l’habitude d’aller au BRASS, ils connaissent le bâtiment. Moi, c’est la première fois que j’y venais, et j'ai été fort impressionnée par la salle des Machines. Je suis curieuse d’en savoir plus sur l’origine de ce lieu. Ces machines servaient pour la fabrication de la bière ! Le bâtiment faisait partie, comme le bâtiment voisin devenu le Wiels, de la brasserie Wielemans Ceuppens… J’ai aussi découvert la terrasse à l’arrière du bâtiment qui donne sur le jardin. Les petits ont fini la journée sur cette terrasse. De là, on aperçoit des ruches. Et toi, tu ne t’es pas ennuyée ? Non ! Comme les petits étaient bien occupés, cela m’a permis de discuter avec d’autres mamans. En semaine, je croise les autres femmes à la sortie de la garderie, mais on n’a pas le temps de parler. On dépose nos petits et on vaque à nos occupations. Les Dimanches Atomix auront lieu tous les deux mois. Penses-tu que tu reviendras avec les enfants ? Oui. C’était chaleureux et accueillant. Le bâtiment n’est pas comme quelque chose de fermé. Je me sentirai à l’aise pour revenir. La Fuerte de la Muerte, doigts de fée : atelier textile & feutrine sur le thème de deux traditions mexicaines, la Fête des Morts et la Lucha Libre. Donné par les animatrices de l’asbl Une Maison en Plus

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Le coin des petits : création de jouets à partir de matériaux de récupération par Une Maison en Plus

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Concert par le groupe de punk pour enfants pas sages Gyrophare

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Toi et ta famille allez-vous souvent à des activités culturelles pour les petits et les grands ? Dès que nous entendons parler de quelque chose, nous y allons. Ce n’est pas très souvent. Ce qui est bien, c’est que pour les enfants, ça change. Sinon ils restent beaucoup à la maison. Si on était en Espagne ou au Maroc, il ferait beau, et on passerait plus de temps dehors. Mais c’est difficile, en Belgique, il n’y a pas beaucoup d’endroits où aller avec les enfants. En plus, ce qui n’est pas toujours facile, c’est que nous n’avons pas de famille ici. Alors, quand nous pouvons aller à des activités pour toute la famille, Rim et Yassine sont très contents de sortir de chez eux et de pouvoir passer du temps avec d’autres enfants. Pourrais-tu raconter le premier Dimanche Atomix auquel tu es venue avec tes enfants ? Rim a participé à deux ateliers : un premier dans lequel elle a bricolé une sorte de nounours avec du matériel de couture1, et un deuxième où elle a fabriqué un collier2. Ensuite, à la fin des ateliers, elle est allée prendre le goûter. Les gens avaient chacun apporté un gâteau et tout était posé sur la table pour que l’on partage. C’est une bonne idée mais c’était un peu la cohue (on peut toujours perfectionner !). Ensuite, la musique3. Rim était très contente de la musique, elle a beaucoup dansé ! Et Yassine, qu’a-t-il fait ? Yassine, rien ! Il est resté accroché à moi ! (rires) Rim a-t-elle aimé passer son dimanche après-midi au BRASS ? Si elle a aimé ? Elle en voulait encore ! « Maman, encore ! ». Ici, à la maison, on regarde la télévision, la tablette… « Maman, je m’ennuie. » Toute seule à la maison, elle s’ennuie. Son frère est encore trop petit pour jouer vraiment avec elle. C’est la bagarre… Elle voudrait pouvoir jouer plus souvent avec des enfants de son âge. Alors, je l’emmènerai encore. À chaque fois. Parce que je vois que c’est intéressant pour son apprentissage, et en même temps, elle s’amuse. Quand mes enfants sont heureux, je suis heureuse !

JANVIER – JUIN 2016

Saloua est née en 1982 et a toujours vécu à Forest. Elle habite aujourd’hui dans le quartier Pont de Luttre, travaille à Uccle comme éducatrice dans le secondaire, et a un fils d’un an et demi, Adam.

BRASS

Entretien avec Saloua et Meriem


infos : voir agenda → P.31

9e édition / Parade bruxelloise

BRASS

JANVIER — JUIN 2016

Zinneke Parade

21/05 Centre-ville de Bruxelles

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photo : Brune Campos

Tout au long de l’année, le BRASS – Centre Culturel de Forest prend part à la préparation de la Zinneke, parade bruxelloise qui a lieu tous les deux ans. Cette année, le thème de la Zinneke est : « Fragil ». Zinneke désigne en bruxellois à la fois la Petite Senne, c’est-à-dire le canal qui depuis 1561 contournait Bruxelles pour éviter des inondations,

et un chien bâtard qui parfois terminait son existence dans la Zinneke. Les zinnekes, ce sont les personnes qui vivent à Bruxelles.

Avec la garantie d’une diversité de langues, de cultures, d’origines, de couleurs, de problèmes et de solutions.


LES 4 ATELIERS DE LA ZINNODE DE FOREST Atelier CHAR À l’Abbaye de Forest avec Supernova, un groupe de constructeursdesigners spécialisés dans les machinerie de spectacle. La conception collective du char commence par un brainstorming sur le blog : www.char1190. blogspot.com. L’atelier reposera sur l’utilisation de matériaux de récupération.

Atelier COSTUMES À l’Abbaye de Forest, avec Sophie Seyli, styliste de formation. Création de costumes selon la thématique : quel vêtement ai-je toujours rêvé de porter ? Si j’osais, en quoi pourrais-je me transformer ? La réarticulation des vêtements est réalisée à partir de fripes glanées à la Give Box, une penderie collective ouverte à tous (rue des Alliés).

Atelier PAROLES Animé par François de Saint-Georges (comédien, auteur et metteur en scène) : atelier d'écriture et de paroles en tous genres, matérialisation de la parole et de l’écriture par la création d’objets, prise de parole dans l'espace public (dans toutes les langues), enregistrement de sa propre parole ou de celle de l'autre…

Atelier CHOEUR À partir de la matière récoltée dans l'atelier PAROLES, une sélection de textes est transmise à un chef de choeur. Celui-ci proposera à un groupe de personnes de restituer cette parole en la chantant, en la parlant ou en la déclamant.

JANVIER — JUIN 2016 BRASS

Qu'est ce qui pourrait rassembler les Bruxellois de toutes origines et de toutes communautés ? Comment montrer au grand jour la richesse multiculturelle des quartiers ? La Zinneke Parade est née en 2000 de ces questions. Elle correspondait (et correspond toujours) à une volonté d’organiser une grande fête dans la ville, qui jette des ponts entre les 18 communes et le centre-ville, et qui mobilise toutes les associations (socio) culturelles. L’objectif à long-terme de ce moment festif, c’est aussi de permettre à des publics n’ayant pas l'habitude de se rencontrer, d'être, pour une fois, ensemble. Cette année, la Parade aura lieu le 21 mai dans le centre-ville. Cette journée n’est que le point d’orgue de plusieurs mois de travail créatif de centaines de personnes, réparties en Zinnodes. En effet, dans chaque Commune se créent une ou des Zinnodes, des groupes composés d’artistes, d’associations, d’habitants, qui construisent ensemble, par le biais d’ateliers, un projet artistique en rapport avec le thème de la Parade. À Forest, la Zinnode est coordonnée par Brune Campos et Anna Buhr, toutes deux circassiennes de formation. Pour animer les ateliers (CHAR, COSTUMES, PAROLES et CHOEUR), elles ont choisi quatre artistes. Les oeuvres qui défileront le jour de la Parade seront conçues puis réalisées dans ces ateliers avec différents publics : principalement des adolescents (partenariat avec la Maison des Jeunes de

Forest, l'Athénée Victor Horta, l’Académie de Musique, de Danse et des Arts Parlés de Forest), mais également avec des personnes à mobilité réduite (partenariat avec l’espace Miro), et des groupes de femmes (apprenantes en alphabétisation de la Maison de Quartier Saint-Antoine). « Même si nous frappons aux portes d’un certain public au départ, tous les Forestois sont bienvenus pour se joindre à nous lors des ateliers », insiste Brune Campos. « Le projet se veut absolument ouvert et intergénérationnel ». Le BRASS – Centre Culturel de Forest participe à la Zinneke à la fois dans le suivi administratif, la recherche de locaux pour les ateliers, la cohésion des partenaires et la communication. Anna Buhr explique : « Tamara, au BRASS, nous met en lien avec les différents acteurs de la Commune, nous réunit… Elle a une vision d’ensemble du réseau associatif et artistique forestois que nous n’avons pas. Elle nous aide aussi à la recherche de participants (autres que les associations) aux ateliers. » À l’heure où nous écrivons ces lignes, les ateliers s’apprêtent à démarrer. Comment Brune et Anna voient-elles leur mission, à la veille de plusieurs mois de travail de création collective ? « Notre rôle, en tant qu’artistes et coordinatrices de la Zinnode de Forest, c’est de proposer un espace d’expression, un cadre pour que chaque personnalité puisse s’exprimer. Et réussir à rendre l’ensemble de ces individulatités dans une oeuvre collective. C’est compliqué, de donner forme à la fantaisie collective ! Mais tout en exigeant des propositions artistiques consistantes, il y a vraiment matière à s’amuser. »

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Nouvelles de la Zinnode de Forest


JANVIER — JUIN 2016 BRASS

Parcours d’Artistes

27/05 – 05/06 à Forest et SaintGilles, dans des ateliers d’artistes et dans l’espace public

infos : voir agenda → P.31

Biennale interdisciplinaire dédiée à la rencontre des artistes dans leur espace de création

En mai et juin, les Communes de Saint-Gilles et Forest s’associent à nouveau pour organiser deux week-ends au cours desquels les artistes ouvrent les portes de leur atelier. Parcours d’Artistes est un moment de rencontres entre le public et des artistes confirmés ou débutants. Trois fils rouges pour cette édition :

L’ART DANS LA CITÉ Mettre en avant des interventions dans l’espace public et par ce bais, l’implication de l’artiste dans son quartier : pour que chacun puisse être amené à voir la ville d’un autre oeil, les artistes sont encouragés à investir les parcs, jardins, places, rues, trottoirs, boîtiers électriques, façades, fenêtres, arbres, rondspoints… Derrière cet appel à projets, il y a la volonté de provoquer des interactions entre l’art et les habitants, à inciter à la rencontre…

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CONVIVIALITÉ Créer une approche à la fois intime et informelle dans la rencontre entre les artistes et les habitants, à l’instar du travail de Helder Wasterlain, montré l’année dernière, lors de l’exposition Coups de Coeur du Parcours d’Artistes : son projet impliquait la participation active des habitants de la rue de Mérode, qui se déploie de Saint-Gilles à Forest (voir entretien ci-contre).

FOCALISATION SUR LES ARTISTES DONT LE LIEU DE VIE, DE TRAVAIL OU DE CRÉATION EST À FOREST OU SAINT-GILLES Revenir aux fondements de Parcours d’Artistes : cette prochaine édition mobilisera les participants autour de la place qu’ils occupent à Saint-Gilles ou Forest, et autour du message qu’ils adressent, par la création artistique, à la société dans laquelle ils vivent. Tous les artistes qui occupent un espace de création à Saint-Gilles ou Forest peuvent participer. Les musées, centres et galeries d’art ainsi que les institutions et associations implantées sur ce territoire qui présentent un projet d’exposition en lien avec le manifeste, sont également invités à participer à la biennale. Inscriptions pour les artistes et les lieux d’exposition jusqu’au 31/12/2015 via le formulaire papier et électronique. Permanences au BRASS et à la MAISON PELGRIMS (69, rue de Parme à 1060 Saint-Gilles) les mercredis et vendredis de 13:00 à 17:00 parcoursdartistes.be

Installation land art Est / Ouest (Refuge IV) de Soulira Kerri et Benoît Moureau, parc de Forest, Parcours d'Artistes 2014


« Le plus facile, c’est de prendre la photo. Le plus difficile, c’est de prendre contact. D’entrer chez les gens. » En quoi consistait ton projet ? J’ai voulu demander aux habitants de la rue de me montrer un objet qui les définissait. Un objet qui les représente le mieux possible : en termes de profession, de pays d'origine, de souvenirs personnels… Le Schmilblick , ça signifie : « une chose qui sert à tout et à rien ». Je voulais ensuite prendre en photo cet objet, et enfin, afficher ces photos sur les fenêtres des maisons de la rue. Comment as-tu procédé ? Je suis allé sonner chez les gens. J'ai fait comme quelqu'un qui vend des livres, du porte-à-porte… Et cette rue n'est pas forcément facile du point de vue de l'accès à l'humain. D'autant plus que les gens qui y vivent ne sont pas toujours familiarisés avec les pratiques artistiques. Je suis entré chez des habitants d'origines très diverses, dont certains vivent dans des conditions difficiles. Il y a aussi parmi eux des artistes, qui s'installent de plus en plus dans ces quartiers. Peux-tu nous donner un exemple d’objet que tu as photographié ? Une fille m'a par exemple montré 9 cahiers remplis du début à la fin. Elle notait tout ce que son voisin faisait. Depuis 4 ans. La première fois que je suis entré chez elle, elle m'a demandé si j'étais flamand. « Non, je ne suis pas flamand. J'ai vécu toute ma vie au Portugal. » Son voisin (dont elle consignait la vie sur ses cahiers) était lui aussi portugais. Ça commençait mal ! Cette fille vivait avec sa mère, toutes les deux étonnantes, au chômage, elles passaient leur

Helder Wasterlain a 37 ans, il se définit comme écrivain à la base et artiste pluridisciplinaire par ailleurs. Belgoportugais, il a étudié l’histoire de l’art, la dramaturgie, l’écriture et la mise en scène à Lisbonne. Une semaine après l’entrée du FMI au Portugal en 2011,

il quitte le pays, clôture les projets qu’il y avait entamés et prend la direction de la Belgique. Il vit à Saint-Gilles depuis lors.

Une collaboration des Echevinats de la Culture de Saint-Gilles et Forest , de l'asbl Les Rencontres Saint-Gilloises et du BRASS - Centre Culturel de Forest.

JANVIER — JUIN 2016 BRASS

À quelle occasion as-tu réalisé l’intervention dans l’espace public que tu as baptisée Schmilblick ? Lors des Coups de Coeur du Parcours d’Artistes, il y avait l'exposition de 6 artistes à la Maison des Cultures de Saint-Gilles et 6 artistes au BRASS – Centre Culturel de Forest. Il fallait faire une liaison entre les deux. Mon travail – Schmilblick – reliait les deux expositions via la rue de Mérode.

temps à regarder la télévision en fumant. Vers 16 heures, le soleil se couchait déjà sur la rue de Mérode, et je me souviens qu'il y avait ce faisceau de lumière enfumée qui traversait la pièce, comme dans un casino… Au final, j'ai pris la photo d'une page de cahier. Sur cette page était décrite, heure par heure, la journée de son voisin. Un autre exemple ? Oui : Isabelle, elle travaille à la bibliothèque de Forest. Elle a une super collection de casse-noisettes, elle est folle de ça. Le concept, c'était : sur la photo, mains et objets seulement. Pas de portrait. En prenant la photo, j’ai fait en sorte qu’Isabelle tienne le casse-noisettes, mais qu'on voie ses cheveux en arrière-plan. Telle que la photo est prise, on a l'impression que le casse-noisettes, c'est elle ! Pourquoi as-tu eu envie de mettre en oeuvre ce projet ? Même si j'ai la nationalité belge par mon père (un vrai brusseleir), mes racines ne sont pas encore ici. J'ai vécu 33 ans au Portugal. Alors, j'ai pensé : pourquoi l'art ne pourrait-il pas me donner ces racines ? Me permettre de comprendre les gens qui vivent ici ? Il ne suffit pas de connaître la ville. La ville, pour la connaître, tu peux juste prendre un vélo, prendre une semaine et la sillonner. Mais les gens ? Ma démarche ne correspond pas seulement à un désir d'intégration. Il s’agit de s'exposer pour fouiller plus profond, aller aux racines. Comment te présentais-tu quand tu frappais à la porte des habitants du quartier ? Je n'ai pas du tout mentionné le terme « artiste » lorsque je me suis présenté aux habitants. Je me suis présenté le plus humblement possible, en tant que « Helder », qui fait tel projet. Je ne voulais pas qu'ils aient peur. Et en même temps, je voulais faire un travail artistique qui me sorte de ma bulle de confort. Tu as un peu peur à chaque fois que tu sonnes chez les gens ! Pourquoi ces inconnus vont-ils t'ouvrir la porte? Qui es-tu pour venir et leur demander un objet ?

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Entretien avec Helder Wasterlain auteur de l’installation Schmilblick


Festival SuperVliegSuperMouche

JANVIER — JUIN 2016

12/06 au Parc de Forest

infos : voir agenda → P.32

Festival des arts pour enfants (5e édition)

BRASS

Quelques jours avant l’été, le temps d’une journée, le Parc de Forest est envahi par une nuée d’oeuvres poétiques, d’animations imaginatives, d’installations farfelues. Musique, danse, acrobatie, cinéma en plein air, marionnettes, coin pique-nique… Cette journée festive et gratuite pour les familles est le fruit de la collaboration de plus de cinquante partenaires (Communes, Centres Culturels, associations, écoles) qui travaillent de concert avec les habitants pour préparer le festival. Toutes ces énergies sont coordonnées au Wiels par Benoit de Wael.

Benoit de Wael coordinateur du festival

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SuperVliegSuperMouche Quelle est l’origine du festival ? SuperVliegSuperMouche est une initiative des affaires néerlandophones des deux Communes, Saint-Gilles et Forest. Dès le départ était présente l’idée que ce festival soit participatif. Lors des premières éditions en 2011 et 2012, les Communes ont senti que le festival avait un beau futur devant lui, mais qu’il allait devenir trop grand pour leurs capacités. C’est ainsi qu’elles ont cherché un partenaire ayant le gabarit pour en faire un festival de plus grande ampleur. Elles ont approché le Wiels (Centre d’art contemporain à Forest, bi-communautaire avec une envergure internationale) : en plus d’être bien situé et de s’investir dans le quartier, le Wiels offrait l’avantage de garantir une qualité artistique. Une organisation participative, qu’est-ce que cela signifie exactement ? Dans un festival lambda, il y a un comité festif, par exemple cinq personnes, avec un spécialiste programmation, un spécialiste logistique, etc… Chacun se tient à ses compétences. Ici, dès le début, tout est partagé entre les partenaires, tout le monde prend sa responsabilité dans la

réflexion, la création du contenu du festival et son organisation. Bien sûr, il y a un comité de pilotage (le Wiels, les deux Communes, les quatre Centres Culturels des deux Communes : BRASS, Ten Weyngaert, Centre Culturel Jacques Franck, Pianofabriek), qui confirme les grandes lignes et se mobilise pour chercher les fonds. Ensuite, pour préparer le terrain avec les cinquante partenaires, nous nous organisons en groupes de travail. La dimension participative se retrouve également dans ce que vous appelez les « avant-parcours » ? De quoi s’agit-il ? « Les avant-parcours », c’est le lien fait en amont avec le quartier, via les écoles, via les associations qui organisent le temps extrascolaire, les associations d’alphabétisation, d’handicapés, les maisons des jeunes… La journée de festival est seulement la partie visible de l’iceberg. En réalité, cette journée superfestive est le résultat du travail de beaucoup de gens qui ont échangé des idées, et peut-être, au contact des autres, modifié leur manière de voir et de travailler.

« Le festival crée plutôt une sorte de forum, joue un rôle de catalyseur : il fait exister des projets qui sont nés au sein d'une association. » À travers cette organisation, quelles sont les missions que se donne le festival ? Nous avons une double mission : un ancrage local et une envergure régionale, voire nationale. Avec une programmation exigeante, nous atteignons des spectateurs qui sont prêts à faire le déplacement depuis d’autres régions de la Belgique. En même temps, nous conservons comme priorité de nous inscrire


Benoit de Wael | photo : Rozenn Quéré

« L’idée est de donner à la population locale une sorte de copropriété du festival, qu’elle se l’approprie. » Lors de la dernière édition, plus de 10 000 personnes se sont rendues au Parc de Forest pour SuperVliegSuperMouche. Vous n’avez pas peur de devenir victimes de votre succès ? Nous sommes un festival gratuit dans un lieu public, nous ne voulons pas mettre de barrière et devenir limitatif. Certes, nous ne savons pas combien de personnes seront présentes pour l’édition 2016. Mais ce que nous savons, c’est que nous allons veiller à la qualité de l’expérience du spectateur. Nous voulons que le public soit content de l’accueil qui lui est fait. Jusqu’ici, nous avons su conserver un côté très humain malgré la grandeur, une dimension très spontanée, très joviale, où tout le monde se sent bienvenu. L’année dernière La Libre Belgique, titrait « Un festival super contemporain, super humain et super vert ». Ce titre m’avait

Né en 1975 à Anvers, Benoit de Wael a fait des études socio-culturelles à Bruxelles. Il a travaillé 14 ans dans l’interculturel (notamment des programmes de volontariat et d’échange pour les jeunes dans le cadre de leurs études) avant de devenir coordinateur du festival SuperVliegSuperMouche fin 2013. Il vit à SaintGilles et il est papa de jumeaux.

BRASS

JANVIER — JUIN 2016

beaucoup touché : je pense sincèrement que ce sont trois termes qui définissent très bien le festival.

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dans le tissu social local, avec des habitants qui, en grande partie, ne vont habituellement pas voir de spectacles. Ce parc est leur parc, la population locale le fréquente toute l’année ; nous ne voulons surtout pas que lors de cette journée, elle se sente exclue. Il est assez rare de voir une telle diversité de public lors d’un événement culturel… Oui, le festival doit véritablement rester tous publics. Pour cela, deux choses. Il doit être gratuit. Nous devons aller à la rencontre des familles du quartier, en organisant diverses actions. Quel genre d’actions ? Cette année, nous allons nous appuyer sur un élément scénographique qui nous intéresse aussi symboliquement : le tissu. Dans les semaines qui précèdent le festival, nous donnerons, en extérieur, des ateliers, qui seront ouverts à tous les passants qui souhaitent s’y joindre. Il faut créer des événements qui intriguent. Si nous allons le dimanche après-midi dans la prairie à côté de la place Rochefort proposer des ateliers où cinq personnes découpent des bandes de tissu, je suis sûr qu'au bout d'une demi-heure, nous serons vingt ou trente à découper ! Si les gens ont envie, nous leur disons : « Viens avec nous, invite des amis ! ». Nous espérons, par ce biais, que les habitants s'approprieront le festival et contribueront, par leurs créations, à son identité.


JANVIER — JUIN 2016

JANVIER – JUIN 2016

lu

Ouvert du mardi au samedi de 13:00 à 18:00 ABBAYE DE FOREST EXPOSITION

Exposicime École La Cime

lu

LE PROGRAMME PRÉSENTÉ DANS CES PAGES EST SUSCEPTIBLE D’ÉVOLUTION ET D’AJOUTS. RETROUVEZ LES INFORMATIONS COMPLÈTES ET À JOUR SUR NOTRE SITE INTERNET, DANS NOS PROGRAMMES BIMESTRIELS ET EN VOUS INSCRIVANT À NOTRE NEWSLETTER.

me

ABBAYE DE FOREST

BRASS

À Forest, il y a… (2ème volet)

18:30 vernissage

Brune Campos et Cédric Castus / Étudiants de l’Institut des Arts de Diffusion de Louvain-La-Neuve (IAD)

Partez à la découverte de la Commune de Forest et de ses habitants, à travers une création sonore de Brune Campos et Cédric Castus, ainsi qu'une sélection de courts-métrages des étudiants de l’IAD.

Entrée libre

11 / 01 –

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BRASS – HALL PRINCIPAL

CRÉATION SONORE + PROJECTION DE COURTS-MÉTRAGES

En amont de l’édition 2016 du Parcours d'Artistes Saint-Gilles/Forest, les galeries de l'Abbaye de Forest accueillent les créations de onze artistes forestois, sélectionnés suite à un appel à candidatures: Leila Ajmi & Antonella Palo, Pauline Chappet, Lucie Chaumié, Tino Di Santolo, Valentine Laffitte, Xavier Mcpake, Geoffroy Mottart, Mao Piavaux, Silvio Pilato et Laurent Van Roy.

16 / 01

Exposicime, École La Cime

20/01

20:00

Les Forestois s'exposent 07/10

19:00 vernissage

Entrée libre www.ecolelacime.be

EXPOSITION

je

11/01

À l'occasion de son 50ème anniversaire, l'école La Cime rassemble ici quelques unes des plus belles oeuvres d'art collectives réalisées par ses élèves.

JANVIER je 07/01 – di 10/01 13:00 – 18:00

11/01 – sa 16/01

Entrée libre / Réservation souhaitée : 02 332 40 24 / info@lebrass.be Débat et temps de rencontre avec les auteurs et l’équipe du BRASS à l’issue de la projection Création sonore réalisée dans le cadre de Patrimoine poétique (projet RECOmmerce#2) / Courts-métrages réalisés par les étudiants en deuxième année Bachelier Réalisation, encadrés par Anne Lévy-Morelle et Marc-Antoine Roudil, et en collaboration avec les sections son, image et montage de l'IAD.


BRASS

CONCERTS

fête souterraine

Requin Chagrin + artistes à confirmer Billetterie, infos et détails à venir sur lebrass.be

di

24/01

11:00 – 23:00

lu

09:30 – 16:00

STAGE EN IMMERSION CRÉATIVE

Le Petit Cabaret – théâtre de marionnettes, d'ombres et d'objets Boîte à Clous / Les 400 coups

BRASS

FOIRE AUX DISQUES + CONCERTS

Le BRASS Record fair

Les enfants apprendront les techniques de création du théâtre de marionnettes, d'ombres et d'objets. Découverte de leurs petites scénettes lors d'un spectacle en fin de semaine !

Buzz On Your Lips

120€ (garderie, boissons et collations comprises, apporter son pique-nique de midi) / Garderie de 08:30 à 09:00 et de 16:30 à 18:00 / Réservations : boiteaclous.les400coups@gmail.com / www.les400coups.be

VINYL / CD / K7 (neuf et d’occasion). Concerts : WHISPERING SONS (new wave/post-punk) + Radar Men from The Moon.

sa

30/01

19:30 Ouverture 20:00 Performances

BRASS

lu BRASS

SOIRÉE PERFORMANCES

Crash Test : Bodies Cinq artistes performers en résidence d'une semaine au BRASS, vous présentent le fruit de leur recherche sur un thème imposé : « les corps » (voir article p. 13). Prix libre Curateurs : Isabelle Bats et Mathias Varenne

08/02 – ve 12/02

09:00 Accueil 09:30 – 16:00

BRASS

BRASS

20:00

FÉVRIER 08/02 – 12/02 JANVIER — JUIN 2016

23/01

STAGE DANSE ET MUSIQUE (5/10 ANS)

Lune et l'autre Compagnie Eau-delà danse

Les enfants exploreront les rituels de la danse et de sa musique. Comme des cycles, la danse naît, se développe et trouve une fin pour renaître à nouveau, autrement. 160€ le stage (2 enfants de la même famille : 300€) / Réduction : voir avec votre Mutuelle / Prévoir des vêtements confortables et chauds (pour les moments de détente au sol), une collation et une bouteille d'eau / Places limitées à 16 enfants / Inscriptions et infos : eaudeladanse@gmail.com / www.eaudeladanse.be

P. 27

sa


je

18/02

20:00 Ouverture 20:30 Concerts

di BRASS – HALL PRINCIPAL

JANVIER — JUIN 2016

CONCERTS

Hiele + 2 invités bruxellois

19/02 – sa 20/02 me 24/02 – je 25/02

BRASS

ve

BRASS – HORS LES MURS THÉÂTRE CHEZ L’HABITANT

Sans Cercueil Cécile Cozzolino

Des habitants forestois vous invitent à découvrir chez eux un spectacle inédit, drôle et profondément humain. (voir p. 14 – 15) Tout public (durée : 60’) 1,25€ (article 27) / 5€ (tarif réduit) / 10€ (tarif plein) / Billetterie, infos et détails à venir sur lebrass.be Avec : Fabrice Dupuy, Aurore Lerat et Cécile Cozzolino / Texte et mise en scène : Cécile Cozzolino

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14:00 – 18:00

BRASS

ACTIVITÉS PARENTS/ENFANTS

Dimanche Atomix Des ateliers ludiques et créatifs, un espace aménagé pour les tout-petits, un goûter collectif, un spectacle de courte durée… (voir p. 18 – 19)

À la tête de cette troisième Tripartite, un jeune anversois formé tant au conservatoire que sur des forums obscurs DIY. Aux commandes de toutes sortes de synthés analogiques et numériques, Roman Hiele est passé maître de la musique de danse intelligente. (voir p. 16 – 17) 7€ (prévente) / 10€ (sur place) Billetterie sur lebrass.be Infos : 02 332 40 24 / info@lebrass.be Inscriptions jusqu'au 01/01 pour les projets bruxellois

21/02

Entrée gratuite Contribution libre : une part de goûter / Inscription souhaitée aux ateliers : 02 332 40 24 / info@lebrass.be En collaboration avec le tissu associatif forestois

sa

27/02 – di 28/02

SAMEDI réservé aux ADULTES (à partir de 15 ans ) de 10:00 à 16:00 / DIMANCHE réservé aux ENFANTS (5 à 11 ans)  de 10:00 à 15:00 BRASS MINI-STAGE DANSE, DESSIN, ÉCRITURE ET VOIX

week-end life/art process Compagnie Eau-delà danse

Pendant chaque journée, nous explorerons une partie du corps afin de découvrir ses messages. La danse nous permettra d'approfondir les connaissance de cette partie du corps et son expression créative. Le dessin, la voix et l'écriture soutiendront cette recherche artistique. Pas de pré-requis, ce stage s'adresse à toute personne qui aime être en mouvement, tant pour les amateurs que les professionnels en art et en danse. 25€ l'atelier / 20€ si plusieurs personnes de la même famille participent. Inscriptions :eaudeladanse@gmail.com


di

20/03

BRASS

BRASS

Ladyfest – 3ème édition bruxelloise

Open Stage des Petits Belges (OSPB)

Expos, concerts, ateliers, DJ set, etc… Ce festival entièrement porté par des bénévoles, dédié aux artistes et activistes femmes, met en exergue la créativité, la diversité, l’autonomie, l’échange de savoirs, la promotion de l’égalité entre les sexes et les genres.

Alerte Urbaine

Cette scène ouverte destinée aux jeunes donne la parole aux artistes amateurs et professionnels issus des cultures urbaines : rap, slam, beatbox, théâtre et jeux d'improvisation, graffitis, poésie urbaine, etc… Les finalistes seront programmés au festival Couleur Café !

www.ladyfestbrussels.jimdo.com facebook.com/ladyfestbrussels

3€ (tout public) www.alerteurbaine.be

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12/03 – di 13/03

28/03 – ve 01/04

09:00 – 16:30

BRASS

STAGE EN IMMERSION CRÉATIVE

SAMEDI réservé aux ADULTES (à partir de 15 ans ) de 10:00 à 16:00 / DIMANCHE réservé aux ENFANTS (5 à 11 ans)  de 10:00 à 15:00

Sculpture (sonore, physique et cinétique)

BRASS MINI-STAGE DANSE, DESSIN, ÉCRITURE ET VOIX

Boîte à Clous / Les 400 coups

À partir de matériaux de récupération et surtout grâce à leur imagination, les enfants créeront des sculptures en volume, des sculptures sonores et des sculptures cinétiques ! Exposition en fin de semaine.

week-end life/art process Compagnie Eau-delà danse

infos pratiques : voir sa 27/02 – di 28/02

infos pratiques : voir lu 08/02

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28/03 – ve 01/04

09:00 – 16:00

05 / 03

BRASS

STAGE DANSE ET ARTS PLASTIQUES (5/10 ANS)

Déploie tes ailes ! Compagnie Eau-delà danse

Grâce à la danse et aux arts plastiques, les enfants découvriront les potentiels de leur corps en mouvement et exploreront les parties du corps qui leur donnent des ressources pour grandir, s'exprimer, se déployer ! Open Stage des Petits Belges

JANVIER — JUIN 2016

FESTIVAL NON-LUCRATIF ET DO IT YOURSELF

MICRO OUVERT

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18/03 –

BRASS

17:30 Ouverture 18:00 – 20:00

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infos pratiques : voir lu 08/02

P. 29

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MARS 05/03


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04/04 – ve 08/04

09:00 – 16:30

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BRASS

14:00 – 18:00

STAGE EN IMMERSION CRÉATIVE

JANVIER — JUIN 2016

17/04 ABBAYE

ACTIVITÉS PARENTS/ENFANTS

Spécial Zinneke Parade

Dimanche Atomix infos pratiques : voir di 21/02

Boîte à Clous / Les 400 coups

Les enfants auront une semaine pour mettre sur pied un projet en lien avec le thème de la parade : « Fragil ». Verdict lors du grand fnal du dimanche 21/05 !

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21/04

20:30

BRASS CONCERTS

Gloria Boateng + 2 invités bruxellois

infos pratiques : voir lu 08/02

AVRIL ve 15/04 – sa 30/04

À la fois rythmé et sensible, le son de Gloria Boateng est un solide alliage de soul, de hip-hop, d’électro, de rock et de drum and bass. Considérée comme le nouveau prodige du Hip-hop féminin, elle a déjà eu l’occasion de se produire avec des personnalités telles que Nneka, Macy Gray, Selah Sue, The Roots et The Opposites.

mercredi, samedi, dimanche 13:00 – 18:00 BRASS EXPOSITION

Origines BRASS

VAO group show

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14/04

18:30 vernissage

infos pratiques : voir je 18/02 Inscriptions jusqu'au 01/03 2016 pour les projets bruxellois

Situationisme, Futurisme, Arte Povera, Expressionisme, Action painting, Calligraphie : autant de genres que le groupe d’artistes « VAO » explore et actualise depuis les vingt dernières années. Qu’en est-il aujourd’hui? Cette exposition témoignera de l’évolution du travail de quelques artistes qui représenteront le collectif : L’Atlas, Babou, Obetre, Clyde Knowland, Benjamin Laading, Valérie Newland, Parole, Sun 7, Tanc, Teurk...

sa

SAMEDI réservé aux ADULTES (à partir de 15 ans ) de 10:00 à 16:00 / DIMANCHE réservé aux ENFANTS (5 à 11 ans)  de 10:00 à 15:00 BRASS MINI-STAGE DANSE, DESSIN, ÉCRITURE ET VOIX

Curateur : Clyde Knowland

week-end life/art process 04 /

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04 – 08 / 04

Stage Zinneke Parade

23/04 – di 24/04

Compagnie Eau-delà danse

infos pratiques : voir sa 27/02 – di 28/02


MAI 07/05

13:00 – 18:00

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ABBAYE DE FOREST

20:00

EXPOSITION

SOIRÉE PERFORMANCES

Crash Test

infos pratiques : voir sa 30/01

Une Maison en Plus

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15:00 vernissage

27/04

Pendant un an, les enfants des ateliers créatifs du mercredi ont imaginé, créé un univers en lien avec le thêatre de marionnettes. Ils ont développé, à travers différents moyens, outils et techniques, une série de castelets et de marionnettes imprégnés des couleurs du Guatemala. Cette exposition sera l'occasion de restituer leurs travaux. Entrée libre

sa

di

CENTRE-VILLE DE BRUXELLES

Zinneke Parade Parade bruxelloise qui réunit 18 Communes, le centre-ville, et mobilise artistes, associations et habitants au travers d'ateliers de création en rapport avec le thème la parade : « Fragil ». (voir p.20 – 21) Ateliers de création de la Zinnode de Forest à partir de décembre/janvier Gratuit / ouvert à tous Infos : 02 332 40 24 / info@lebrass.be lebrass.be/focus/zinneke

30/04

19:00

21/05

BRASS – HALL PRINCIPAL

27/05 – di 05/06

THÉÂTRE + CONCERT

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Maisons des Jeunes de Forest et de Mazamet, Human R

SAINT-GILLES ET FOREST

Forest – Mazamet La Maison des Jeunes de Forest, l’asbl Human R et la Maison des Jeunes et de la Culture de Mazamet (sud de la France) se rencontrent autour d’un projet théâtral commun et vous présentent deux pièces courtes d’auteurs contemporains. Un concert du groupe « Gospel » de la MJF clôturera la soirée. Entrée libre Avec le soutien du Contrat de Quartier Durable Albert, de la Commune de Forest et de la Fédération WallonieBruxelles.

JANVIER — JUIN 2016

The art of kids puppet

BRASS

BRASS

27/04 – di 08/05

BIENNALE INTERDISCIPLINAIRE

Parcours d’Artistes Saint-Gilles/Forest Biennale interdisciplinaire dédiée à la rencontre des artistes dans leur espace de création (voir p.22 – 23) Ouverture des ateliers de 14:00 à 19:00 les 28 – 29/05 & les 04 – 05/06 2016. Nocturnes de 20:00 à minuit le 27/05 à Saint-Gilles et le 03/06 à Forest. Certains ateliers ouvriront en semaine pour accueillir des publics associatifs et scolaires. www.parcoursdartistes.be Édition 2016 conjointement organisée par les Échevinats de la Culture, les Services de la Culture des Communes de Saint-Gilles et de Forest, l’asbl Les Rencontres Saint-Gilloises et le BRASS – Centre Culturel de Forest.

P. 31

me


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JUIN 12/06

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BRASS

JANVIER — JUIN 2016

10:00 – 19:00

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16/06

20:30 CONCERTS

PARC DE FOREST

Un artiste confirmé + 2 invités bruxellois

FESTIVAL DES ARTS POUR ENFANTS

SuperVliegSuperMouche

Musique, danse, acrobatie, cinéma en plein air, marionnettes, coin pique-nique… Une journée magique et inoubliable vous attend pour la 5ème édition de ce festival en plein air totalement gratuit (voir p. 24 – 25) Gratuit / Tout public programme à venir : www.svsm.be Fruit de la collaboration de plus de cinquante partenaires. Comité de pilotage : WIELS, le Service des Affaires néerlandophones de la Commune de Forest, le Service des Affaires néerlandophones de la Commune de Saint-Gilles, GC Pianofabriek, GC Ten Weyngaert, le CC Jacques Franck, le Service Culture de Saint-Gilles, le BRASS. Avec le soutien du Ministre de la Communauté flamande en charge des affaires bruxelloises, la VGC, le Service public francophone bruxellois, la Région de BruxellesCapitale, Beste Buren et la Thalie Art Foundation.

BRASS

infos pratiques : voir je 18/02 Inscriptions jusqu'au 01/05 pour les projets bruxellois

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25/06 – di 26/06

BRASS FESTIVAL DE MUSIQUES ÉMERGENTES

Fortune collective

Fortune Collective est le nouveau gang bruxellois dont le seul but est de remplir vos yeux d’étoiles en s’en mettant plein les poches. Il a pour but d’organiser des événements hors du commun en mettant en avant des artistes locaux mais aussi des collaborations étrangères. Billetterie, infos et détails à venir sur lebrass.be


AUSSI AU BRASS

Le BRASS est un lieu, un espace, une maison, un bâtiment, une ancienne brasserie, un Centre Culturel. C’est le Centre Culturel de la Commune. Le Centre Culturel de Forest. C’est la maison commune des habitants du quartier. C’est une brasserie de cultures. Il y avait des Cuves. Il y a des Machines et des Germoirs. Il se situe dans une ville, Bruxelles, dans une Commune, Forest. Au 364, avenue Van Volxem. À droite, au bout de l’avenue Wielemans-Ceuppens. À gauche, au bout de l’avenue du Pont de Luttre. À côté du Wiels. Pas loin de la Maison des jeunes de Forest. Ni très loin de la gare du Midi. Il accueille des musiciens, des plasticiens, des comédiens, des danseurs, des artistes, des habitants. Des Forestois, des Bruxellois, des associations, des groupes, des classes, des spectateurs, des professionnels, des amateurs s’y rencontrent. On y découvre des artistes. Des ateliers s’y déroulent. Pour les enfants, pour les adultes. Pour les enfants et les adultes. On y danse, on y joue. On y joue des concerts. On y visite des expositions. On y écoute des concerts. On y crée dans des ateliers. On y danse à des concerts. On y expose des oeuvres. On y papote. On y débat. On y rencontre ses voisins. On y crée du lien. On y cultive son jardin. On s'y cultive.

BLI:B (bibliothèque néerlandophone communale) : 02 343 20 04 / iemand@blib.be / www.blib.be Radio Vibration : 107.2 FM (Bruxelles) / www.vibration.fm Activités de quartier : ateliers théâtre et kickboxing de la Maison des Jeunes de Forest, école des devoirs de l’asbl Médina, potager collectif Mille Semences-Ceuppens… CONTRIBUEZ AU DÉVELOPPEMENT DU BRASS EN DEVENANT « AMBASSADEUR COMPLICE » : Envie de vous impliquer sur le développement du BRASS, de donner un coup de main ponctuel, de mieux le faire connaître auprès de vos voisins et amis ? Contactez-nous au 02/332.40.24 ou par mail : info@lebrass.be MÉDIATION / PARTENARIATS ASSOCIATIFS

Au cœur de la dynamique culturelle du sud de Bruxelles :

BRASS

Envie de découvrir nos projets, notre programmation, nos ateliers ? Envie d’envisager un partenariat avec votre école, votre association ? Contactez Tamara au 02/332.40.24 ou par mail : tamara.maes@lebrass.be Le BRASS est partenaire d’Article 27 et est signataire de sa charte de la médiation culturelle.

BRASS – Centre Culturel de Forest Avenue Van Volxem, 364 1190 FOREST 02 332 40 24 info@lebrass.be

JANVIER — JUIN 2016

C’EST QUOI LE BRASS ?

Le BRASS s’inscrit dans une dynamique culturelle collective et solidaire au sud de Bruxelles en s’associant avec le Centre Culturel Jacques Franck à Saint-Gilles et le Centre Culturel « Escale du Nord » à Anderlecht. Notre objectif commun est d’être au plus près des préoccupations culturelles des habitants.

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www.lebrass.be www.facebook.com/lebrass www.twitter.com/le_brass www.instagram.com/le_brass www.vimeo.com/lebrass


JANVIER — JUIN 2016

Directeur : Frédéric Fournes frederic.fournes@lebrass.be Chargé de développement : Quentin Velghe quentin.velghe@lebrass.be Chargée de projets, médiation et partenariats : Tamara Maes tamara.maes@lebrass.be Gestionnaire comptable : Hassan Gaa hassan.gaa@lebrass.be / comptabilite@lebrass.be Régisseur général : Matthieu Gaillet matthieu.gaillet@lebrass.be Assistant régie : Abdel Lahouari abdel.lahouari@lebrass.be

BRASS

Ambassadeur de proximité : Daniel Godinho daniel.godinho@lebrass.be

Président : Denis Stokkink Échevin responsable : Charles Spapens, Échevin de la Culture de Forest Design graphique  : Pierre-Philippe Duchâtelet [ La Villa Hermosa ] Contenu rédactionnel et photographies : Rozenn Quéré Illustrations : Fanny Dreyer direction artistique : La Villa Hermosa

SOUTIENS INSTITUTIONNELS: Le BRASS bénéficie du soutien de Charles Spapens, Échevin de la Culture, au nom du Collège des Bourgmestre et Échevins de la Commune de Forest. Il est reconnu Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale par le Service public francophone bruxellois. Il reçoit également des aides ponctuelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région de Bruxelles-Capitale.

Éditeur responsable : Frédéric Fournes 364 Avenue Van Volxem 1190 Forest

SOUTIENS INSTITUTIONNELS

PARTENAIRES FORESTOIS  Médina

Accueil et secrétariat : Moussa H’Neif moussa.hneif@lebrass.be Aides logistiques : Abdel Arakchou abdel.arakchou@lebrass.be Hamid Haddadi hamid.haddadi@lebrass.be

Hiwar

AUTRES PARTENAIRES

Location de salles : location@lebrass.be

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Stagiaires : Alice, Gary, Otto

SPONSORS


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BRASS

JANVIER — JUIN 2016


BRASS – Centre Culturel de Forest Avenue Van Volxem, 364 1190 FOREST +32 (0)2 332 40 24 www.lebrass.be ABBAYE de Forest Place Saint-Denis, 9 1190 Forest R 20 Tram 82 et 97, arrêt WIELS Bus 49 et 50, arrêt WIELS Station Villo : WIELS De la gare du midi, de la Barrière Saint-Gilles ou de la Place Albert : 5 min en vélo / 15 min à pied

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Gare de Bruxelles-Midi

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