Le Scandaleux Mag' XV

« TOUTE PERSONNE QUI PENSE FORTEMENT FAIT SCANDALE » BALZAC

LE MAGAZINE DES ETUDIANTS LILLOIS #15- PRINTEMPS2013

Dossier

NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE

d’hier et d’aujourd’hui

lescandaleuxmag.fr

Chers lecteurs, Voici en exclusivité la quinzième édition du Scandaleux Mag’ !

Et oui, nous avons pensé à vous ! Avec les vacances qui arrivent, ou pour se distraire avant/pendant les partiels, nous vous avons concocté un numéro spécial dictateurs, qui devrait vous amuser !

Il paraît qu’un dictateur sommeille en chacun de nous. C’est ce que nous allons vérifier avant de rentrer dans le vif du sujet. Quel type de dictateur êtes-vous ?

Plutôt vieille école ou dictateur moderne ?

Une fois que vous saurez à qui vous identifier, nous allons tout vous dire sur les dictateurs. Comment devenir un dictateur ? Quels sont les meilleurs dictateurs en activité ?

Telles sont les questions auxquelles nous allons tenter de répondre.

Bien sûr, nous allons aussi aborder le sujet de manière sérieuse, en étudiant la dictature sous un angle juridique et historique, et en faisant un focus sur Napoléon, qui n’est pas assez apprécié au goût de certains rédacteurs du Scandaleux.

Mais nous ne nous sommes pas intéressés qu’aux seuls dictateurs ! Notre équipe vous a également préparé des conseils pour trouver votre futur appartement, et vous délivre une de ses meilleures recettes, testée et approuvée.

Les fans de football et de nouvelles technologies seront également satisfaits, puisque les centres de formation français et l’impression 3D sont au menu.

Ne vous inquiétez pas, les mots-croisés et l’horoscope sont toujours là, vous aurez de quoi occuper votre temps libre !

Bonnes vacances, et à bientôt pour de nouvelles aventures !

Anne Mounal

Directrice de la publication: Jade Ginoux Rédactrice en chef: Anne Mounal Relations partenaires: Lucie Loyer Responsable communication: Margo Caullery Webmasters: François Lécolier, Margo Caullery Mise en page: Jade Ginoux, Emilie Calmettes, Marine Venet, Anna Camara DÉPÔT LÉGAL : W59008653 ISSN 1961 - 0262

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LE SCANDALEUX MAG #15 - PRINTEMPS 2013

N°SIREN: 519318745

# 15 - Printemps 2013

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Brèves insolites

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Test: Quel dictateur êtes-vous ?

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Tous nos conseils pour devenir un dictateur

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Réhabilitons Napoléon !

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La dictature d'un point de vue historique et juridique

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Dossier: Les dictateurs

Sommaire

Le meilleur du Web

Les dictatorship awards: classement des meilleurs dictateurs en activité

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L’entreprise, un modèle de dictature ?

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Sport

De l'importance des centres de formation en France

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Techno L'impression 3D: l'avenir ?

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Société Nos conseils pour trouver le logement idéal

Loisirs Mots croisés Recette: cookies aux pépites de chocolat Horoscope

LE SCANDALEUX MAG #15 - PRINTEMPS 2013

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EN BREF

s e it l o s In

L’Inde a été récemment touchée par plusieurs affaires de viol qui ont choqué l’opinion publique. Le pays ne semble réellement prendre conscience que maintenant des trop nombreuses violences sexuelles infligées aux femmes et une des priorités est désormais de lutter contre ce fléau. C’est ainsi que trois étudiants indiens pensent avoir trouvé la solution. Ils ont en effet élaboré un soutien-gorge qui délivrerait des décharges électriques lorsqu’il est caressé. L’idée est intéressante mais espérons que le système soit bien au point !

Avoir un ami bricoleur est très pratique mais cela peut parfois vous jouer des tours.

C’est ce qui est arrivé à une jeune Ivoirienne qui, avant de prendre du plaisir avec son partenaire, s’est appliquée ce qu’elle croyait être du lubrifiant. Manque de chance, le tube avait été auparavant utilisé pour y stocker de la colle forte. Direction l’hôpital…

L’écologie fait clairement partie des priorités de ce siècle, et notamment à Paris, où la mairie prend le problème du réchauffement climatique très à cœur. Ainsi, après avoir installé des tramways afin d’encourager les automobilistes à utiliser les transports en commun, les autorités ont décidé de franchir une nouvelle étape et de remplacer les tondeuses électriques par des animaux. Quatre brebis se sont donc installées sur un terrain des Archives de Paris, porte des Lilas. Le dispositif pourrait être étendu au bois de Vincennes ou au Parc Floral, si le succès est au rendez-vous.

Certaines personnes rêveraient de ne jamais s’arrêter de jouer aux jeux vidéos. Il est néanmoins vital de répondre à certains besoins de l’organisme. Si manger peut s’effectuer devant un écran, aller aux toilettes est plus délicat. Une équipe de baseball américaine a donc installé dans son stade un jeu de descente à ski où vous dirigez votre personnage, non pas avec un joystick, mais à l’aide de votre urine et du capteur déposé au fond des toilettes.

Il est bien connu que les salaires sont beaucoup plus bas en Chine qu’en Europe ou aux Etats-Unis. De nombreuses entreprises sont ainsi tentées d’y délocaliser leur activité. Un ingénieur américain a fait le même constat et a décidé de sous-traiter son travail à une entreprise chinoise, pour à peine 20% de son salaire, afin de pouvoir profiter de journées plutôt tranquilles. Il s’est malheureusement fait démasquer par sa direction après plusieurs années de quiétude, malgré son « travail exemplaire ».

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ARTICLE DU WEB

Le Royaume-Uni pourrait sortir de l’UE, et alors ?

53% des Britanniques se sont déclarés favorables à une sortie de leur pays de l’Union Européenne. L’hypothèse était inconcevable il y a quelques mois. Or, le Premier Ministre David Cameron semble aujourd’hui prêt à proposer à ses concitoyens un référendum à ce sujet.

P

ourquoi sortir de l’UE ? On pourrait comprendre que dans un avenir proche, des pays hésitent sérieusement à quitter la zone euro. Les raisons seraient claires : non respect des critères de convergence, monnaie trop lourde dans une économie trop fragile (Grèce, Espagne…), ou éventuellement manifestation ultime d’une exaspération croissante de supporter la monnaie unique pour l’Allemagne. Seulement, le Royaume-Uni n’est pas dans la zone euro. Il n’a donc pas ce bouclier qui permettrait de quitter l’Europe tout en y restant. Certes, il y a des motivations économiques - le ralentissement global de la croissance dans la zone euro a un impact lourd sur le commerce extérieur britannique - mais, soyons honnêtes, l’essentiel de ces motivations sont d’ordre politique et géopolitique.

En effet, les Britanniques ne peuvent dissimuler - ils ne cherchent d’ailleurs pas à le faire - leur décalage fondamental par rapport aux institutions de Bruxelles. Alors que la France a cherché de son côté à reconstituer, en 1957, son historique pré carré d’influence au travers de l’Europe des six, le Royaume-Uni s’est vu essuyer par deux fois un refus d’intégration, à cause du Général de Gaulle. Mais était-ce réellement une faute ? Je ne crois pas. Le Royaume-Uni, comme la France, a un passé impérialiste. Celui-ci l’oblige, à la différence de l’Allemagne ou de l’Italie, à être grandiose, ambitieux, et à sans cesse prendre part aux délibérations internationales, même s’il n’est pas convié à entretenir un réseau mondial de chaque instant (par le Commonwealth). Or, la France est historiquement la puissance continentale en Europe, là où le Royaume-Uni avait choisi de dominer les mers. Le résultat est simple : les intérêts politiques du Royaume-Uni en Europe ont toujours été très restreints.

est devenue politique, leurs intérêts étaient plus limités. En outre, ils n’ont pas voulu de l’Euro car trop attachés à la Livre, et parce que le don de souveraineté est la pire atteinte que l’on puisse faire au pays de sa Majesté.

Cependant, ils sont magistralement parvenus à imposer à l’Union Européenne une Haute Commissaire aux Affaires Etrangères en la personne de Catherine Ashton, tout en critiquant copieusement ces institutions imposées, arbitraires et non démocratiques, qui y fleurissent. On se souvient tous de la violente intervention de Nigel Farage, représentant de l’UKIP (parti souverainiste britannique), au Parlement Européen. Il s’en prenait sans détour à Hermann Von Rompuy, n’hésitant pas à qualifier son charisme d’équivalent à une serpillière, et dénonçant l’injustice d’avoir en gouvernant un homme que personne ne connaît. Il n’a pas tort, sur les deux points.

« Les Britanniques ne peuvent dissimuler leur décalage par rapport aux institutions de Bruxelles »

Ils ont forcé leur intégration dans la CEE pour éviter de connaître à nouveau l’horreur d’un impérial blocus continental, pour être partie prenante du nouveau marché commun. Mais quand l’Europe

Le Royaume-Uni a été guidé par les Etats-Unis dans son processus d’intégration à la CEE, à une époque où ces derniers avaient encore majoritairement leurs intérêts outre-Atlantique. Mais ces intérêts se résument aujourd’hui à quelques visites d’un Président que les Européens continueront toujours à considérer comme le Président du monde, mais sans savoir pourquoi. Alors, en bon cheval de Troie d’une Amérique conquérante, le Royaume-Uni a terminé son devoir.

Désormais, Washington et Wall Street se sont tournés vers le Pacifique et les Britanniques ont perdu leur raison d’être.

S’il n’y avait l’argument géographique, ils intégreraient probablement une quelconque zone de libre-échange asiatique. Dans un ultime effort, la fusion BAE-EADS aurait pu créer un semblant de motivation, mais même entre entreprises, la synergie n’est plus. Les Anglais ont fait la guerre au continent pendant le dernier millénaire. Quelques années ne suffisent pas à effacer l’histoire.

Paul-Henri Bullot LE SCANDALEUX MAG #15- PRINTEMPS 2013

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LE SCANDALEUX MAG #15- PRINTEMPS 2013

TEST

Quel dictateur êtes-vous ?

A chaque personnalité et chaque époque correspond son dictateur, même les plus sympathiques n’y échappent pas ! Avant d’évoquer les dictateurs sous tous leurs aspects, voyons donc à quel type de dictateur vous correspondez.

Alors plutôt Staline, Louis XIV ou Bachar El-Assad ?

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Pour vous, la popularité, c’est : Indispensable. Tout le monde doit m’idolâtrer.

Accessoire, l’important c’est que je puisse faire ce que je veux pendant que je suis au pouvoir.

Manipulable. Un bon coup de comm’ et c’est dans la poche, je peux faire croire que tout le monde m’aime.

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Vous souhaitez prendre le pouvoir, comment vous y prenez-vous ?

Un bon coup d’Etat, il n’y a que ça de vrai !

Je me contente de naître.

J’organise de fausses élections, histoire de pouvoir me justifier vis-à-vis des autres pays.

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Un malotru ose s’opposer à vous. Quelle est votre réaction ?

Une petite lettre de cachet pour le mettre au secret devrait le calmer. Et qu’on lui mette un masque de fer, il arrêtera de parler comme ça !

Un dissident ? Rien que le goulag ne saurait réparer. Et il faudra penser à le faire disparaître de toutes les photos, au fait !

Vous le fusillez sur place. (Au sens propre).

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Et la famille dans tout ça ?

Il faut mettre un héritier en route, mais après ma part du travail est faite, je peux aller m’amuser avec mes amant(e)s !

La famille, c’est surfait. Je suis prêt à sacrifier mon propre fils si c’est pour sauver un général de mon armée !

Jamais sans ma femme. C’est mon talon d’Achille.

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Votre style, c’est plutôt : Tiré à quatre épingles. Costume-cravate, pas un poil, mon image est aussi impeccable que mon brushing.

Ostentatoire. Plus il y en a, mieux c’est ! Si je peux porter une perruque, c’est encore mieux.

Moustache, moustache, moustache. Et un uniforme aussi, histoire de montrer qui est le patron.

Résultats Une majorité de Vous êtes un dictateur à l’ancienne.

Votre modèle : Louis XIV, voilà un homme qui savait se faire respecter. Vous êtes élu par Dieu, le pouvoir doit donc vous appartenir entièrement. Vous acceptez les conseils avec réticence, et gare à celui qui oserait vous critiquer, tant vous incarnez la perfection. Pour résumer, l’Etat c’est vous en fait…

Une majorité de Vous êtes un dictateur des temps modernes et ressemblez plus à Bachar el-Assad. Arrivé au pouvoir grâce à des élections douteuses, vous comptez faire tout ce qui est possible pour le conserver. Etre populaire vis-à-vis de vos sujets est secondaire pour vous, mais au vu du contexte géopolitique actuel, il serait peutêtre utile de changer de stratégie …

Une majorité de Aucun doute, vous êtes un Staline en herbe. Dictateur adepte des codes traditionnels du genre (culte de la personnalité, répression), vous n’hésitez pourtant pas à moderniser vos méthodes, en instaurant un semblant de démocratie, histoire de flouter vos concitoyens. Vous êtes également un pro de la manipulation et de la langue de bois. Le secret de la longévité ?

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DOSSIER

Devenir le parfait

dictateur

Dictateur peut être une situation professionnelle plutôt intéressante, encore faut-il parvenir à y accéder. La tâche est en effet ardue, et certainement pas à la portée du premier venu. Voici donc quelques conseils pour vous aider dans cette conquête du pouvoir.

Ç

a y est, vous avez décidé de devenir dictateur !

La route est longue, mais pas interminable, et le succès vaut les efforts que vous fournirez. Ces efforts doivent néanmoins être ordonnés, selon un plan d’action que nous vous dévoilons ici en exclusivité mondiale.

La première étape est de vous constituer un noyau dur de fidèles et de supporters qui croient fermement en votre projet et vous soutiendront sans faillir.

Pour les réunir, jouez sur leur ambition, leurs idéaux, leur besoin d’appartenir à un ordre supérieur, ou usez simplement de votre charisme s’il est hors du commun. Notez cependant qu’un tel charisme n’est pas une condition nécessaire : vous devez paraître solide, visionnaire, convaincu et déterminé. Soyez crédible et vous serez suivi.

Une fois cette garde formée, il vous faut trouver un message qui sera approuvé et relayé par le plus grand nombre. Pour cela, décryptez les tendances de fond qui parcourent la société, les colères et les insatisfactions, les frustrations grandissantes, etc. C’est en jouant sur ces sentiments que vous recueillerez des soutiens. Pas besoin d’être un expert ou d’apporter des solutions effectives : lorsque la colère et l’indignation s’emparent du peuple, la véracité des arguments compte peu et seule importe la résonance qu’ils trouveront auprès de votre auditoire. Voyez aujourd’hui les suffrages que recueillent les extrêmes en s’accaparant la colère populaire que la crise a exacerbée, et voyez le ridicule des mesures qu’ils proposent. N’oubliez pas : le peuple qui vous intéresse est celui qui descend promp-

« La police deviendra rapidement votre meilleur allié »

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DOSSIER tement et avec force dans la rue, celui qui est révolté au point de ne plus soupeser les discours qui lui sont présentés. Le peuple qui bout, pas celui qui attend.

Vous avez désormais un poids populaire, et des soutiens solides. Attendez donc le meilleur instant pour passer à l’action : un Etat momentanément affaibli (fin de règne, exécutif peu crédible et inapte à sa charge), une élection d’importance en pleine période de crise, etc. Agissez alors avec le soutien de l’armée (mais les coups d’Etat militaires ont mauvaise presse et vous devez vous assurer préalablement la fidélité indéfectible de vos généraux), déclenchez un soulèvement populaire (mais vous prenez le risque de débordements et d’une dégénérescence du mouvement) ou remportez avec une large majorité l’élection. C’est une partie très délicate lors de laquelle vous serez beaucoup exposé et où votre attitude sera déterminante: jouez donc très finement et avec prudence. Félicitations ! Tout s’est bien passé et vous êtes désormais au pouvoir. Le plus difficile maintenant va être d’y rester.

Mais vous êtes futé et avez les bonnes cartes en main.

Le peuple tout d’abord doit être pris en compte. Pas en intégralité, non. Choisissez une partie de la population dont le poids économique et démographique est relativement important et choyez-la. Vraiment. Arrosez-la de telle sorte qu’elle deviendra un soutien réel (pourquoi se révolter contre un bienfaiteur ?) et formera une classe dans laquelle le reste de la population aspirera à entrer.

On ne se bat pas contre vous, on se bat pour obtenir également les privilèges. Pour le reste de la population, brimez, menacez et emprisonnez les fortes têtes, et oppressez les autres suffisamment pour que le simple fait de vivre normalement devienne un confort précieux.

La police deviendra rapidement votre meilleur allié.

Prenez ensuite soin de votre image car elle est capitale : désinformation, propagande, glorification de vos idéaux sont la condition sine qua non de votre maintien. Pour les plus coquets, vous pouvez également instaurer un culte fort de la personnalité.

Gardez également à l’esprit que l’ennemi peut venir de l’intérieur. Négociez gentiment avec les industriels, mais assurez-vous que l’Etat s’empare peu à peu des secteurs économiques clés. Rassurez la bourgeoisie. Quant à vos collaborateurs, récompensez les plus brillants et les plus fidèles, et laissez les secondes lignes se battre entre eux : ils ne déchargeront ainsi pas leur ambition brûlante contre vous. Vous devez être le bon père qui corrige et récompense, qui sourit avec bienveillance et qui gronde avec force.

Enfin, soignez vos relations internationales. Si vous avez des hydrocarbures ou des minerais précieux : pas de problème. Sinon, tâchez de satisfaire les exigences minimales de chacun. Luttez contre le terrorisme, signez de gros contrats d’armement, acceptez l’enfermement de prisonniers gênants dans vos geôles, etc. Ces menus sacrifices vous assureront une paix confortable avec les puissances de ce monde.

Voilà ! Le plus dur est fait et vous pouvez maintenant souffler un peu, profiter de votre situation dorée.

Mais n’oubliez pas la sage parole de Saddam Hussein: « un pouvoir absolu ne peut se conserver qu’au prix d’un effort quotidien ». Alors ne vous reposez pas sur vos lauriers, et vous serez un dictateur épanoui pour longtemps. Avec un peu de chance, vous placerez même vos enfants dans cette voie princière !

Antoine Isaac

Tiré du film « The Dictator »

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DOSSIER

Napoléon : l’anti-dictateur Non, Napoléon Ier n’était pas un dictateur. Plus encore, il était l’exemple-même de quelqu’un qui toute sa vie s’est battu contre l’oppression. Il aimait les Français et la France bien plus qu’il ne s’aimait lui-même, et l’héritage qu’il leur a laissé est infiniment plus grand que celui de tous les rois, empereur et présidents de la République après lui.

N

é en 1769, un an seulement après le rachat par la France de l’Île de Beauté à la République de Gênes, le destin lui a choisi un pays à sa mesure.

Un temps défenseur de la cause corse derrière Paoli, il comprend, assistant en spectateur attentif à la Révolution Française que son avenir se joue sur le continent. Glorieux général du Directoire, il prend le pouvoir en 1799 dans ce que la postérité a retenu comme étant un coup d’Etat.

personnalités de la Révolution, modérées et moins modérées : l’Abbé Sieyès, Fouché, Talleyrand, une bonne partie des parlementaires des Cinq-cents.

Cette prise de pouvoir n’a du coup d’Etat que la rapidité avec laquelle elle s’est déroulée, mais dans les faits, intervient en solution inespérée pour la France, qu’un retour à la monarchie aurait considérablement affaiblie. En effet, les autres nations européennes coalisées n’attendaient que cela pour déferler sur notre pays.

« Napoléon a libéré les Lumières à travers l’Europe »

Mais en était-ce un ? En ces 18 et 19 Brumaire de l’an VIII, le Roi Louis XVIII s’apprêtait à rentrer dans Paris pour réaffirmer sans difficulté un retour à la monarchie telle qu’on la connaissait avant la Révolution. Dix ans de révolte balayés en quelques heures, la faute à un régime, le Directoire, corrompu au point que ses meneurs s’étaient assurés de beaux titres si monarchie il y avait.

Napoléon n’est pas seul. Il a avec lui d’éminentes

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Cinq ans plus tard, Bonaparte se proclame Empereur des Français, après un plébiscite dont les votes, avant d’être modifiés à convenance, lui donnaient déjà très largement raison. Il ne s’est pas attardé à cultiver une image, il n’en avait pas besoin, il était en haut, le meilleur, le plus grand d’Europe, parce que son peuple l’aimait,

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DOSSIER parce que ses soldats l’adoraient, parce que l’Europe le craignait, comme en Angleterre, ou le réclamait en libérateur, comme en Pologne.

Et quel héritage ! La poste, la bourse, les préfectures, le Code Civil, l’urbanisation de Paris, les lycées modernes, le baccalauréat… Et dans un autre genre, l’Arc de Triomphe, la colonne Vendôme, le Carrousel…

Alors oui, il y a ceux qui l’accusent d’être un tyran parce qu’il a fait la guerre, sans relâche, quinze années durant. Mais ceux-là même omettent de dire qu’il n’a fait que répondre aux provocations incessantes des coalisés européens justement dans la crainte de voir un Code Civil plein des acquis de la Révolution envahir leurs territoires.

Napoléon a libéré les Lumières à travers l’Europe, faisant des guerres de conquête qui n’étaient que riposte et qui en leur temps, n’avaient absolument rien de choquant, mais respiraient la grandeur.

Rien n’est plus éloquent que les paroles de Victor Hugo, défenseur des libertés et de la grandeur par excellence, pour traduire cela. Lui qui honnissait Napoléon à ses débuts, a fini par comprendre, en s’attardant sur la complexité de l’homme, qu’il était bien plus vertueux et bon que quiconque ne pouvait l’imaginer.

Paul-Henri Bullot

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DOSSIER

Les dictatures : quels fondements ?

L’Histoire de l’Humanité repose en grande partie sur la succession de divers modèles étatiques. Etatique, c’est un terme d’ailleurs inexact : l’Etat comme organe centralisé de la gestion des relations sociales entre les hommes est une apparition relativement récente.

C

ertains empires se sont d’ailleurs construits sur un mode complètement différent : on peut notamment penser aux cités (Poleis) grecques, ou encore aux provinces romaines. Mais l’objectif de cet article n’est pas de dresser une liste exhaustive des divers modèles politiques de notre Histoire. Il s’agit plutôt de s’intéresser à un de ces modèles en particulier : la dictature.

Soyons honnêtes, il s’agit d’une entreprise ambitieuse et irréalisable dans un tel format, pour une raison assez simple : la dictature est protéiforme, elle se fonde sur des bases toutes différentes les unes des autres. Religion, puissance militaire, coup d’Etat, conquête, pleins pouvoirs prévus par le droit... L’Histoire a prouvé que tous les moyens sont bons pour s’emparer du pouvoir.

Mais avant de s’intéresser plus avant à l’étude de la dictature et de ses fondements, il convient de définir le terme.

Qu’est-ce qu’une dictature ? Il s’agit de l’exercice du pouvoir et de la jouissance de prérogatives régaliennes par une ou plusieurs personnes, sans être entravé d’aucune façon par l’expression du peuple (la loi) ou par une institution.

En son sens le plus commun, la dictature est souvent un régime autoritaire, qui refuse aux hommes certains de 12

leurs droits que la modernité a consacrés comme fondamentaux : la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté d’aller et venir, entre autres, sont souvent niées par les régimes dictatoriaux. Il convient d’ajouter que l’armature dictatoriale de l’Etat est souvent le terreau nécessaire à la mise en place de systèmes politiques idéologiques, à l’instar du nazisme ou du fascisme.

Au cours des âges, depuis Aristote jusqu’à Berstein et Milza, en passant par Montesquieu et Diderot, la doc-

« C’est l’expression la plus verticale du pouvoir, la plus servile aussi » trine s’est échiné à classer les différents modèles dictatoriaux en fonction de leurs caractéristiques respectives.

Certains différencient alors le tyran du despote ou du dictateur. Ces remarques sont pertinentes et fondées, mais par souci de concision, nous ne les aborderons pas dans cet article. Conscient qu’il y a une différence fon-

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DOSSIER damentale entre ces différents régimes, nous n’aborderons que la dictature comprise en son sens le plus large.

La France a connu plusieurs modèles qui s’approchent de la dictature. Le plus célèbre reste la Monarchie, dite de droit divin. Le monarque tire son droit à régner sur les Hommes de Dieu directement : c’est la justification absolue, en ce sens que le Roi n’est finalement qu’un intermédiaire entre Dieu et l’Homme. C’est l’expression la plus verticale du pouvoir, la plus servile aussi. La transcendance alléguée de l’origine du pouvoir du Roi écrase littéralement le peuple. Ça n’est que dans un mouvement de pensée athée, ou du moins laïque que l’émergence de l’idée de révolution est possible.

La France, l’Europe de manière générale n’est pas la seule à avoir connu ce genre de dictature justifiée par le divin : les empires orientaux, à l’image du Japon à l’ère du Shogunat, se basaient également sur l’ascendance divine de leurs dirigeants pour justifier leurs pouvoirs.

en affirmant que la dictature du prolétariat n’est en fait qu’une phase vers le communisme, la société sans classe, sans organisation sociale, et donc sans Etat.

Selim Boudhabhay

Dans une dimension un peu plus pragmatique, certaines dictatures sont nées du droit lui-même. C’est ainsi que Jules César a accédé au pouvoir : le droit romain prévoyait, en circonstances de guerre ou de danger grave pour la république, que les pleins pouvoirs soient donnés à un homme, pour une durée maximale de 6 mois. Cet état du gouvernement était appelé la magistrature, l’homme à sa tête étant le magistrat. La France connaît, encore à l’heure actuelle, un tel mécanisme. Il est bien entendu encadré par d’importants garde-fous constitutionnels. Cette disposition est prévue à l’article 16 de la Constitution de la Vème République.

Des conditions de fond et de forme sont imposées, en plus d’un contrôle accru du parlement et du pouvoir judiciaire, représenté en l’espèce par le Conseil d’Etat. Il faut également savoir que les pouvoirs du président sont accrus lorsque le pays est en état d’urgence ou en état de siège : les pouvoirs de la police croissent, comme ceux de l’exécutif de manière générale. Anecdote intéressante, lors des émeutes de 2006 en France, l’Etat d’urgence a été déclaré.

En guise de conclusion, la dictature connaît plusieurs formes, plusieurs justifications. Nous n’avons pas ici évoqué les dictatures les plus célèbres, celles qui sont nées de la réflexion, de l’idéologie ou de la doctrine. L’Etat est alors organisé selon des critères idéologiques ; Marx pousse l’idée encore plus loin,

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DOSSIER

Classement des

meilleurs dictateurs

en activité C

es derniers temps n’ont pas été de tout repos pour nos camarades les dictateurs qui ont subi de plein fouet les effets des rébellions de leurs peuples ou d’interventions extérieures. Nous déplorerons ainsi les disparitions de plusieurs représentants historiques de la vénérable institution, comme Hosni Moubarak, le Birman Than Shwe, Mouammar Kadhafi ou encore Bachar Al-Assad qui éprouve les pires difficultés à garder sa position. Voici une liste non exhaustive des meilleurs dictateurs en 2013.

L’élite

Robert Mugabe, président du Zimbabwe depuis 1987 est un exemple pour tous les dictateurs. Nous noterons dans les bons points sa longévité donc, mais également l’usage avoué de la torture et la famine qui frappe son peuple suite à ses judicieuses réformes agricoles depuis 2000. Il la justifie d’ailleurs par le manque de goût des Zimbabwéens pour les patates et le riz, dont ils disposeraient en abondance. Mais ce qui fait vraiment la force de Mugabe, c’est son respect de la démocratie. Eh oui, des élections sont régulièrement organisées pour renouveler le pouvoir exécutif du pays.

En 2008 par exemple, il avait été devancé lors du premier tour de l’élection présidentielle, avant de voir son rival retirer sa candidature pour le second. De plus, il reconnaît s’inspirer de la référence absolue, Hitler. Nous ne pouvons donc qu’adresser toutes nos félicitations à tant de sagesse.

Sans surprise, Kim Jong-Un le Nord-Coréen se situe également au sommet de la 14

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DOSSIER pyramide des tyrans. Il poursuit sereinement le travail d’aveuglement de son peuple entamé par son père, la dernière technique utilisée consistant à souder les Nord-Coréens contre une hypothétique menace extérieure afin de couper court à tout début de rébellion.

Les incontournables

Les dictateurs qui vont suivre font partie des références dans le milieu et ne devraient pas tarder à rejoindre l’élite avec un peu de persévérance et de bonne volonté. Nous retrouvons dans cette catégorie l’Ouzbek Islom Karimov qui a brillamment renouvelé son label de dictateur en 2007 avec une réélection avec plus de 88% des voix. Nous noterons également un référendum organisé en 1995 lors duquel il a obtenu près de 100% des suffrages, ainsi que sa réélection en 2000 où son unique adversaire a avoué avoir également donné son vote à Karimov. C’est « Longévité, larges électoujours un point important tions, crimes contre l’hud’avoir le peuple manité et détournement derrière soi.

Ajouté à cela la d’argent, tout y est » répression sanglante de tout début d’insurrection et la condamnation à l’exil de ses opposants, nous ne pouvons qu’admirer le travail consciencieux de Karimov.

D’autant plus qu’il parvient à garder des relations inter-

nationales correctes, puisque l’Ouzbékistan fut même un temps allié des Etats-Unis lors de la guerre en Afghanistan.

Le Soudanais Omar El-Béchir mérite également amplement sa place. Longévité, larges élections, crimes contre l’humanité et détournement d’argent, tout y est. Il lui manque juste un peu de reconnaissance internationale et de visibilité dans l’opinion publique occidentale pour prétendre à mieux et intégrer l’élite.

Les valeurs sûres

Voici désormais quelques élèves dont le travail est reconnu par tous mais qui disposent néanmoins d’une bonne marge de progression. Nous noterons ainsi le bon comportement de Mahmoud Ahmadinejad, mais nous attendrons d’avoir observé son ambitieux programme dans la durée avant de porter un jugement définitif sur son œuvre. Les bilans de l’Erythréen Issayas Afewerki, du Turkmène Gurbanguly Berdymuhammedov et du Biélorusse Alexandre Loukachenko méritent également d’être mis en avant.

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Gaultier Le Moan

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DOSSIER

L’ENTREPRISE, UN MODÈLE DE

DICTATURE?

En tant qu’organisation hiérarchisée, le modèle de l’entreprise peut être comparé à celui d’un Etat, si ce n’est dans ses prérogatives, au moins dans son fonctionnement. Un Etat non démocratique, certes, mais peut-on pour autant considérer qu’au sein de l’entreprise les détenteurs du pouvoir de décision l’exercent sans limitation aucune et usent de tous les moyens à leur disposition pour servir leur fin au risque de léser les salariés ?

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Qui dit dictature dit dictateur Assimiler le fonctionnement de l’entreprise à celui d’une dictature implique de considérer que l’ensemble des pouvoirs de décision et d’exécution sont concentrés entre les mains d’un unique et identifiable groupe d’individus. Le patronat ?

Lui qui dans les grandes entreprises - les seules qui nous intéressent ici – est soumis aux volontés des actionnaires ? Certainement pas. Les actionnaires ? S’ils n’ont pas vocation à prendre eux-mêmes les décisions relatives à l’organisation et au fonctionnement de l’entreprise, ils sont implicitement responsables de ces décisions par les objectifs précis qu’ils choisissent et imposent aux décisionnaires sur lesquels ils exercent un certain pouvoir. Cependant, ces objectifs, comme les décisions qu’ils nécessitent, émanent de l’univers dans lequel l’entreprise évolue, univers luimême composé de la concurrence et de la clientèle. La concurrence pouvant se résumer à un ensemble d’autres entreprises similaires à la première, doit-on considérer que si dictateur il doit y avoir, celui-ci n’est autre que la clientèle ? Autrement dit, l’entreprise serait alors une dictature dont le dictateur est extérieur au régime…

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DOSSIER La dictature de l’urgence On ne peut parler de dictature sans en évoquer le principe, les obligations qu’elle implique. Une dictature étant, en effet, basée sur un principe de suppression des libertés des individus qu’elle concerne, l’entreprise, pour être assimilée à une dictature, doit fonctionner selon certains principes auxquels ses employés sont soumis de gré ou de force. Cela semble être le cas, dans les entreprises modernes, de ce que Gilles Finchelstein nomme « La dictature de l’urgence » dans son livre éponyme. Bien que, là encore, le(s) responsable(s) de cette forme de dictature ne soi(en)t pas identifiables en tant qu’individu(s), la soumission des entreprises et de ses membres à cette contrainte paraît suffisante pour parler d’une dictature. Le développement sans limite des NTIC ces dernières décennies a contraint les entreprises à une rapidité de leur fonctionnement général toujours plus accrue afin de pouvoir répondre aux exigences nouvelles du marché, une nécessité qui exerce une pression inévitable sur les dirigeants de ces entreprises comme sur leurs employés. Si la notion de dictature paraît toujours quelque peu excessive

manquent pas, comme l’a montré la récente mode des lip dub, tendance fort heureusement apparue aussi vite qu’elle s’est essoufflée. Quant à ceux qui refusent de s’exposer de la sorte ou qui ne souhaitent simplement pas participer aux diverses activités proposées par la direction pour « renforcer les liens entre les employés et instaurer une meilleure ambiance de travail au sein de l’entreprise », libre à eux d’être considérés comme désireux de s’isoler de leurs collègues et peu enclins à s’intégrer.

La dictature du bonheur est donc devenue telle que même le travail doit apparaître comme un plaisir, un loisir, et non plus comme le moyen nécessaire au maintien d’un certain niveau de vie qu’il est pourtant.

Puisque l’assimilation du monde de l’entreprise à une dictature est sans conteste discutable, peut-être le temps est-il venu de chercher moins loin le vrai dictat lié au travail en s’accordant sur l’évidence que la vraie dictature tient en réalité dans l’obligation de travailler, et comme toute dictature, nous nous devons de la combattre.

Alexia Fallé

« LE STRESS AU TRAVAIL EST DEVENU LA NOUVELLE PHOBIE DES DIRIGEANTS D’ENTREPRISE » lorsqu’elle concerne le monde du travail, ce dernier n’en reste pas moins subordonné à un certain nombre de principes aussi discutables qu’inévitables, tels que l’urgence ou, paradoxalement, le simulacre du bonheur.

L’entreprise en recherche constante d’un idéal, ou la dictature du bonheur Le stress au travail, ce fléau moderne que toutes les organisations pseudos humanistes et bien-pensantes s’acharnent à dénoncer et à combattre, est devenu en quelques années la nouvelle phobie des dirigeants d’entreprises. Et les idées originales pour éradiquer ce fléau ne manquent pas de jaillir : passages réguliers par la médecine du travail, enquêtes régulières sur le ressenti et la satisfaction des salariés etc. Car au-delà du problème du stress, c’est plus généralement le bienêtre des employés qui est au centre des préoccupations.

En effet, non contents de bien faire leur travail, de répondre aux exigences en terme de résultat de leurs employeurs, les salariés se doivent désormais de prendre plaisir à faire leur travail et surtout de le montrer. Et les moyens pour exhiber la joie qu’ils éprouvent à exécuter telle ou telle tâche pour telle ou telle entreprise ne

Auteur: Candara bold italic 12

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SPORT

FOOTBALL

Le modèle de formation français est–il à revoir ?

Face à la concurrence de l’Espagne ou de l’Allemagne, la France peine à s’afficher comme un pays véritablement formateur au sein des pays européens. Avec les résultats mitigés de l’équipe nationale et les écarts de comportements de plusieurs joueurs, l’efficacité de la formation prodiguée par les clubs et les fédérations est aujourd’hui remise en question.

L

es sujets de controverse sont nombreux en sport et particulièrement dans le football, que ce soit avec le dopage, l’argent, la violence ou le racisme. En France, ce sont surtout les joueurs qui attirent les critiques ; non sans raison. En fin d’année dernière, l’incapacité de l’Equipe de France Espoirs à se qualifier pour le Championnat d’Europe et la sortie polémique de cinq joueurs en boîte de nuit, par la suite suspendus de toute sélection, avaient coûté sa place à Erick Mombaerts, le sélectionneur des bleuets. Sans oublier la mutinerie de Knysna lors de la Coupe du Monde 2010 et la détestable attitude de certains internationaux vis-à-vis de la presse et des supporters lors de l’Euro 2012. En résumé les soidisant représentants de la nation n’ont eu de cesse que de tendre le bâton pour se faire battre et ont amplement contribué à donner une mauvaise image du football.

Cependant, le débat sur le thème de la formation ne se focalise pas uniquement sur l’éducation morale des joueurs, il touche aussi aux principes fondamentaux du jeu. Plus explicitement, la force de l’équipe d’Espagne aujourd’hui réside principalement dans un collectif rodé et dans l’impressionnant bagage technique des joueurs 18

qui la composent. En faisant le choix de la technique comme base de recrutement et de formation, l’Espagne a réalisé un pari qui s’avère finalement payant, comme en témoignent les trois compétitions internationales remportées successivement. Il faut en outre souligner que cette réussite doit beaucoup aux clubs espagnols, avec en tête le FC Barcelone. Ce sont eux qui, à travers leurs centres de formation, ont permis l’émergence des jeunes talents que sont Xavi, Iniesta ou encore Cesc Fabregas.

La France, elle, a longtemps privilégié le physique sur la technique. Certains joueurs à petit gabarit n’ont donc pas eu leur chance au sein des centres de formation des clubs français. C’est notamment le cas d’Antoine Griezmann, milieu gauche et jeune espoir, qui avant de briller sous le maillot de la Real Sociedad en Espagne, avait été refusé dans plusieurs clubs professionnels en France. Avec le passage de Laurent Blanc à la tête de la sélection nationale dans la période 2010-2012 et le constat d’échec nécessairement associé aux performances médiocres des Bleus dans les grandes échéances, cette position est progressivement en train d’être revue. Mais n’est-ce pas un peu tard ?

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SPORT

Pourtant, le travail des centres de formation français n’est pas entièrement à remettre en cause. D’une part, dans un monde où l’argent forge de plus en plus les victoires, certains clubs, à l’image de Toulouse, Lille ou Lyon s’appuient désormais avec succès sur les jeunes issus de la formation pour tenter de rester parmi l’élite ou même de concurrencer les équipes à gros budget. Ce type de méthode requiert plus de temps et de patience, c’est sûr, mais a l’avantage d’avoir déjà fait ses preuves si l’on se réfère aux réussites nantaises et auxerroises au début des années 2000. En outre, les prestations bien moins décevantes des joueurs avec leurs clubs respectifs qu’en équipe nationale donnent du crédit à l’enseignement prodigué en France. Peut-être plus qu’il n’en faudrait d’ailleurs.

Car c’est un fait, la Ligue 1 reste un des terrains de jeu préférés des observateurs et recruteurs engagés par les clubs européens les plus prestigieux. Ces derniers n’hésitent pas à miser gros sur les jeunes espoirs de notre championnat dès lors qu’ils sentent que le potentiel est au rendez-vous. Finalement, c’est du gagnant-gagnant, ou presque. Les clubs français réalisent des plus-values dont ils ont bien besoin et le joueur rejoint le club de ses rêves.

Les perdants dans l’histoire ? Le fidèle abonné de Canal+ qui regarde le match du Dimanche soir ; car oui avec Eden Hazard, c’était mieux avant ! Mais aussi et surtout l’Equipe de France, car le jeu collectif est l’élément le plus difficile à mettre en place lorsque l’on dirige une équipe.

Ce n’est sûrement pas pour rien si la majorité des internationaux espagnols jouent en Espagne. Ils s’entraînent ensemble, s’affrontent et se connaissent très bien.

Même s’il reste beaucoup à faire, la situation s’est améliorée avec l’arrivée de Didier Deschamps à la tête des Bleus. Galvanisée par un match nul arraché à la dernière minute en Espagne, l’Equipe de France relève peu à peu la tête et affiche une nouvelle envie. La défaite au match retour (0-1) n’y changera rien. Sept longues années après la finale du mondial 2006, la France semble enfin prête à renouer avec son équipe.

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Paul Leygonie 19

LOISIRS

Placée récemment sous les feux des projecteurs lors du Consumer Electronics Show de Las Vegas, l’impression 3D pourrait dans un proche avenir se démarginaliser et s’imposer comme une révolution, tant pour les industriels que pour les particuliers.

Q

ui n’a jamais rêvé de fabriquer chez lui un objet tiré de son imagination ? De créer une paire de lunettes unique adaptée à sa vue ? L’impression 3D permettrait de transformer ces désirs en réalités.

La technique utilisée lors de cette impression, ou plutôt les techniques car il y en a pléthore, revient à apposer des couches successives de matière en suivant un processus défini par informatique afin de créer un objet. Il ne s’agit plus ici d’enlever de la matière, de la mouler ni de la fondre : on en ajoute, goutte après goutte. Les matériaux utilisables sont également nombreux : plâtre, plastiques, polymères, aluminium et même titane. Cette large palette qui tend à devenir toujours plus complète rend les possibilités de création extrêmement variées.

Cette technologie est utilisée aujourd’hui principalement par les industriels et certains de leurs fournisseurs pour fabriquer à coûts réduits des prototypes ou des pièces uniques. L’impression 3D a le mérite d’éviter les pertes de matière (car seul le nécessaire est déposé), ainsi que d’obtenir des objets sans soudures. Elle se montre particulièrement pratique lors de l’usinage de pièces de petite taille, complexes, et dont la fabrication par des procédés ordinaires serait très onéreuse et compliquée.

La NASA envisagerait même de doter la Station Spatiale Internationale d’imprimantes 3D afin que les astronautes puissent créer sur place les composants nécessaires à l’entretien de la station.

« Le coût de l’imprimante 3D reste cependant un obstacle »

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Peut-on alors envisager une mise à disposition de cette technologie au grand public dans un délai raisonnable ? Après tout, on l’utilise bien pour fabri-

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LOISIRS quer des coques de smartphones et la styliste Iris van Herpen a présenté lors de la Fashion Week des robes créées à partir de ce procédé. De plus, les contraintes qui pèsent sur les industriels (taille limitée des objets, très grande lenteur du procédé) n’en sont pas vraiment pour les particuliers. Les objets susceptibles d’intéresser les ménages ne seraient pas très volumineux, et le temps de l’impression (environ 3 jours pour un objet de 30cm de haut) diffère peu des délais de livraison actuels des achats en ligne.

Le coût de l’imprimante 3D reste cependant un obstacle. Même si certains prolongent de manière optimiste la baisse actuelle du prix de ces machines et prédisent un coût de 2000 dollars à l’horizon 2016, de nombreux facteurs pourraient s’opposer à cette hypothèse. Tout d’abord, l’engouement provoqué par cette technologie devrait accélérer son développement et la faire constamment évoluer. Le risque est donc d’acheter une machine qui sera sinon obsolète, du moins dépassée, quelques mois plus tard. C’est certes déjà le cas avec les ordinateurs, mais la majorité des modèles n’atteignent pas de tels niveaux de prix.

Le second problème est ensuite légal. La technologie n’est que peu brevetée, et le risque est réel de voir des fabricants se lancer dans une bataille des brevets afin de s’assurer la maîtrise de la production de ces appareils. S’ensuivrait alors une rente de situation au détriment des consommateurs, attachés à un constructeur également fournisseur des consommables nécessaires. Heureusement, le bureau des brevets américains est particulièrement vigilant sur ce point et veille à ne pas attribuer de brevets immérités ou abusifs.

Pour contourner ces difficultés, les usagers potentiels pourraient alors se tourner vers des solutions d’impression à distance comme celles proposées par quelques entreprises. Le processus est simple : le client envoie à la société le modèle informatique de son objet, la société procède à l’impression 3D et envoie la commande terminée au client. L’économie serait alors substantielle pour un usage occasionnel.

Finalement, cette technologie reste à surveiller très attentivement car ses évolutions auront une incidence certaine, de près ou de loin, sur notre vie quotidienne.

Antoine Isaac

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LOGEMENT

SOCIETE

LA

FOLIE

Crise financière, prix du mètre carré augmentant en flèche : tous les indicateurs économiques le clament, trouver un logement dans une grande ville, a fortiori dans une capitale, c’est de moins en moins évident.

C

’est particulièrement le cas pour les étudiants à qui l’on demande des garanties phénoménales pour des logements souvent de piètre qualité. Avant de vous avertir quant aux pratiques illicites, commençons par le commencement : comment faire la différence entre un « petit appart sympa » et un logement insalubre ?

Il faut tout d’abord savoir que le droit à un logement décent est un « objectif à valeur constitutionnelle », pour reprendre les termes de la juridiction garante dudit texte. Un corps de règle issu du code de la santé publique et de règlements départementaux vient préciser ce principe fondamental du droit français. Il est intéressant de noter que ces textes ont une application 22

pénale : le ministère public peut donc déclencher l’action en justice, et le propriétaire fautif risque une sanction pénale (une amende, une peine de prison, en plus des dommages et intérêts). Voici quelques données importantes issues de ces textes : un logement individuel ne doit pas faire moins de 9m² pour une hauteur de plafond de 220 centimètres. L’installation électrique doit être aux normes et ne présenter aucun danger, une ouverture vers l’extérieur est également obligatoire.

Ces règles varient selon les départements : renseignezvous avant de louer, ne mettez pas en péril votre santé !

Certaines agences immobilières, certains propriétaires privés se permettent également certaines pratiques qui,

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SOCIETE

PARISIENNE en plus d’être immorales, sont illicites, en particulier à Paris. C’est le cas notamment de ces fameux « marchands de liste » : cette pratique consiste à vendre une liste d’appartements avec le numéro des propriétaires.

Hélas, bien souvent, les propriétaires sont absents, les appartements sont déjà loués… Heureusement, dans un jugement récent du 25 Octobre 2012, la 31ème chambre du tribunal correctionnel de Paris a jugé que les vendeurs de liste devaient encaisser l’argent après avoir fourni la liste au client, et après que celui-ci ait trouvé son appartement grâce à cette liste. Néanmoins, beaucoup d’agences continuent à pratiquer l’encaissement avant remise : ce sont des pratiques dangereuses et illégales pour le futur locataire. Méfiez-vous !

Derniers points importants lorsqu’on loue un appartement en région parisienne : la caution et le dépôt de garantie. Il ne faut pas confondre ce dernier avec la caution, qu’on appelle souvent le garant : la caution est une tierce personne qui se porte garante du locataire, et qui s’oblige contractuellement à pallier une éventuelle

défaillance de ce dernier. C’est un acte particulièrement réglementé en droit civil, et qui répond à des conditions de forme encore plus exigeantes en droit immobilier.

Ainsi, en plus de devoir répondre à un grand nombre de règles énoncées par les articles 2298 et suivant du code civil, le contrat de cautionnement doit répondre à un certain nombre de conditions de formes (recopier une mention manuscrite suivie obligatoire, notamment.)

Le dépôt de garantie est une somme d’argent que le locataire verse au propriétaire au moment de la signature du contrat de location, afin de prémunir ce dernier contre d’éventuelles dégradations. Il ne s’agit pas d’une mention obligatoire dans le contrat, et un contrat de location sans dépôt de garantie est absolument licite. En revanche, si l’appartement n’est pas meublé, le montant du dépôt de garantie ne peut excéder un mois de loyer ; sa restitution doit intervenir au maximum deux mois après l’état des lieux de sortie.

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Selim Boudhabhay 23

LOISIRS

L�� ���� ������� �� P���-H���� 1

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4

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6

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A

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Horizontal

A. Aveu volontaire.

B. Dans les eaux. Elle nous défend du ciel.

C. Prince de la XXVe. D. Deux H. E. Neisse et devient ligne. Le Créateur, dans le Nord.

F. Lie ceux qui donnent. Lettre française moderne.

G. Université agricole. Il préserve votre sang.

H. Tel le maçon qui pique.

B C D

Vertical

E

1. Farces scandaleuses.

2. Surcharge graisseuse des cellules de l'épiderme.

3. Feras don de tes bourses.

4. Petite fougère.

5. Aldébaranium.

6. Fisc de Chicago. Bon antithétique.

7. On dirait le Sud. Niçoise Avenue Duquesne.

8. Scotie entre les tores de la base de la colonne.

F G H

L� ������� �� D�������

Brownies Ingrédients . 100g de beurre . 100g de chocolat à croquer . 150g de sucre en poudre . 2 œufs battus . 100g de farine . ½ sachet de levure . 100g de noix pilées . Une pincée de sel Préchauffer le four à 180°C (thermostat 4).

Beurrer un moule à gâteau rectangulaire et peu profond.

Casser le chocolat dans une casserole, et y ajouter le beurre. Faire chauffer le tout à feu doux.

Quand le beurre et le chocolat ont fondu, retirer la casserole du feu. Ajouter le reste des ingrédients, et mélanger le tout.

Etaler le mélange dans le moule, et faire cuire au four une demi-heure.

Laisser la pâte refroidir dans le moule une dizaine de minutes. Elle retombera un peu. Puis la couper en carrés et la laisser refroidir sur une grille.

Conservation : boîte à biscuits.

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HOROSCOPE BELIER

TAUREAU

Dans ce magazine il y a des tas d’articles super intéressants sur la culture, l’économie ou la politique. Et toi la première chose que tu viens lire, c’est l’horoscope. Illettré va.

CANCER

Allez sois pas triste, le plus important c’est la santé. Parce que niveau travail et amour ça va pas être ça ce mois-ci.

Si si je t’assure l’alignement de Vénus avec l’étoile du berger (c’est jamais bon signe pour les Taureaux). Surtout en mai.

GEMEAUX

Vous avez des bons de réduc’ dans le magasin ? Non parce que j’ai remarqué que tu manquais particulièrement de style, tu devrais changer de signe. Le langage sms aussi c’est démodé d’ailleurs.

LION

J’ai observé attentivement la Grande Ourse hier soir. Mais bon désolé je ne vais pas pouvoir te prédire ton futur puisque je lis l’avenir dans le café et mon livreur Nespresso s’est trompé d’adresse. What else mes fesses.

BALANCE

La balance est le symbole de la justice.

C’est pour ça qu’on les appelle comme ça ceux qui te dénoncent quand tu triches au collège ?

CAPRICORNE

J’ai presque envie de te dire d’aller voir à la case Sagittaire, mais toi au moins t’as un tropique à ton nom. Et ça, ça se respecte. Mais d’ailleurs c’est celui au Nord ou au Sud de l’Equateur ? Les Cancer vous pouvez répondre aussi.

VIERGE

Bon toi, t’as clairement le signe astrologique le plus stylé (n’est-ce pas les Balances ?), donc je ne vais pas en plus te faire des prédictions agréables, faut pas abuser. Non je vois des échecs pour toi ce mois-ci. Et à répétitions.

Pour toi il est temps de te mettre au sport. Et pas besoin de lire dans une boule pour constater que t’as grossi.

Et non je n’irai pas jusqu’à dire que c’est toi la boule, mais c’est juste parce que la vanne est beaucoup trop attendue.

SCORPION

SAGITTAIRE

Toi aussi quand tu vois une voiture auto-école arriver, tu traverses sans hésiter devant elle en te disant qu’elle va forcément te laisser passer ? Mais t’as jamais pensé que le mec ne savait peut-être pas encore freiner ? Fais gaffe la prochaine fois…

Mais est-ce que vous au moins vous savez ce que c’est un Sagittaire ? Parce que les 11/12ème du reste de la population n’en ont aucune idée. Et n’ont jamais cherché à le savoir d’ailleurs. Oui tout le monde s’en cale de votre vie.

POISSONS

VERSEAU

« Recto » a la même étymologie que « rectal ». Pourtant c’est le verso la page de derrière non ?

« Au mois de mai, fais ce qui te plaît».

Toi tu vas faire ce qui te plaît,mais avec la diarrhée. Ça limite tout de suite les possibilités tu verras.

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