let'smotiv bordeaux n°13 by LM magazine

n째13 / octobre 2010 / GRATUIT

Bordeaux Cultures et tendances urbaines

Sommaire Let’smotiv - octobre 2010 #13

News événement Vibrations urbaines Reportage Detroit, underground déchéance

Rencontre Hervé Riesen, radio actif 34 Musique Les Compulsations, Syd Matters, Crystal Castles...

46 52 62

Théâtre Halory Goerger, Les Allumés du verbe Portfolio Obey "Propanganda" Expositions Curiositarium, Trônes d'asphaltes Chroniques Disques, livres, bd, jeux vidéo

High Tech 78 Agenda concerts

Guide Bars & restaurants 98 Billet d'humeur

Let'smotiv Bordeaux 31-33 rue Buhan - 33000 Bordeaux Tél : +33 556 52 09 95 - Fax : +33 556 52 12 98 redaction.bordeaux@letsmotiv.com Let’smotiv Bordeaux est édité par la S.a.r.l. MédiaCulture (en cours de constitution) Membre du réseau Let’smotiv Magazines Directeurs de l’édition : Vincent Filet & Marc Bertin Rédaction : Marc Bertin - redaction.bordeaux@letsmotiv.com Graphiste : Anthony Michel - graphiste@regie-public.com Publicité : Vincent Filet - vincent@regie-public.com

Ont collaboré à ce n° : Thibault Allemand, Faustine Bigeast, Iron "Panda" Cobra®, Cécile Broqua, Benjamin "Poulet Boucané" Cordazzo, Mathieu Dauchy, Sèverine Garat, Guillaume Gwardeath™, Guillaume Jallut, Carole Lafontan, François Lecoq, Hakima Lounas, Judith " Gueuze Lambic" Oliver, Raphaël Nieuwjaer, Pierre Trabant, Nicolas Sergère Tavares Sousa, Nicolas Trespallé, Cyril Vergès, Olivia Volpi. Couverture : OBEY

Let’smotiv est une publication d’Urban Press, www.urban-press.com 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22 - info@urban-press.com Directeur de la Publication : Laurent Buoro Directeur du Développement : Loïc Blanc

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news |

En bref…

Untitled, © Douglas M. Parker Studio, Los Angeles, The Estate of Jean-Michel Basquiat, ADAGP, Paris 2010

Coup de maître Quelques mois après s'être fait damé le pion (et 5 toiles) par un cambrioleur culotté, le Musée d'Art moderne de la ville de Paris compte sur le populaire Basquiat pour se redorer le blason. Du 15 octobre au 30 janvier prochain, il accorde au peintre américain une immense rétrospective. Pour célébrer ce chantre de la contre-culture new-yorkaise, pas moins de 80 toiles, dessins et objets ont été empruntés à des collections publiques et privées. Cette fois, mieux vaudrait réparer le système d’alarme. ❥ mam.paris.fr

Halloween Invasion

Télex

Dimanche 31 octobre au soir, veille de la Toussaint, quelques irréductibles baignés de culture heavy metal et de séries Z seront parmi les derniers mordus à fêter Halloween, grimés et hurlants dans les murs de Barbey. De bons groupes auront lustré leurs Flying V, notamment les apocalyptiques Year Of No Light, ou les lovecraftiens Jenx. Soyons honnêtes : nous irons surtout nous y risquer pour y reluquer les zombie girls qui s’y sont donné rendez-vous pour dévorer de la chair innocente... Le prix d’entrée, fixé à 6,66€, devrait quant à lui garantir à la guichetière une bonne nuit de cauchemar. ❥ www.rockschool-barbey.com

Vous reprendrez bien un peu de sucre dans votre cigarette ? Et oui ! Rue 89 a révélé que les glucides présents dans le tabac pour en adoucir le goût sont les principaux responsables de notre dépendance. Bref, on a grillé l'action du sucre sur la nicotine.

news |

Syndrome Michel Leeb Depuis 1919, on n’a compté qu’une cinquantaine de victimes de ce « syndrome de l’accent étranger », un mal inexpliqué mais franchement tordant. La dernière personne atteinte en date est anglaise : Kay Russell se couche avec une bonne migraine pour se réveiller le lendemain avec… l’accent français ! Ce trouble de l’élocution, perçu par l’entourage comme un accent étranger, avait déjà frappé, une Norvégienne qui, après une blessure, avait chopé l’accent allemand en… 1941. Ou Sarah Colwill, britannique s’exprimant désormais comme une Chinoise. Pas pratique pour commander des rouleaux de printemps chez le traiteur du coin.

Solidaridad con Chile

Baklava

S.O.S Chili, Guakismo Prod, la communauté chilienne à Bordeaux, le Krakatoa avec Transrock et l’association Salvemos Cobquecura organisent mercredi 13 octobre un concert de solidarité pour les sinistrés du tremblement de terre au Chili du 27 février, notamment la ville de Cobquecura sinistrée à 90%. Au programme : Guaka, 0800, The Hyenes et Eiffel. Lors de la soirée, les organisateurs dénonceront aussi la situation actuelle des Mapuche constamment bafoués dans ses droits et inlassablement inculpés de terrorisme par une loi faite sur mesure par l’ancien dictateur Augusto Pinochet.

Jeudi 28 octobre, la Rock School Barbey accueille la 4e Electro Balkanik Party. Un plateau de choix avec les prestigieux Boban & Marko Markovic Orkestar (fanfare serbe connue des fans d’Emir Kusturica), La Caravane Passe – considérée comme la « Mano Negra des Balkans » - et le talentueux platiniste bordelais DJ Stanbul, toujours plus adroit dans ses sets, mêlant musiques traditionnelles des Balkans, hip hop et musique électronique. Comme un voyage des sens entre Europe centrale et Bosphore. ❥ Infoline :

06 63 86 93 49.

❥ www.guakamusic.com

Pour fêter ses 20 ans, la chaîne franco-allemande Arte propose une programmation spéciale rétrospective. Ne manquez pas Artemix, un tour d'Arte en 300 extraits, le 2.10 à 23h15 et la soirée spéciale Tracks Cirkus le 2.11 à 22h25.

news |

À dormir debout Après la « taxe pour les gros », et la « dîme pose pipi », Ryanair réfléchirait-il à un « rabais pour les insomniaques » ? Afin de satisfaire Michael O’Leary, PDG de la compagnie low cost, la société Aviointerior a mis au point un siège « vertical », le SkyRider. Boeing n’aurait plus qu’à rajouter 12 charmants trônes de ce type sur chaque avion, pour gagner de la place… et des clients. Selon Ryanair, 42 % des passagers seraient prêts à voyager en position debout pour une place à moitié prix ! Comme si la compagnie avait besoin de cela pour conforter son assise...

Bonne cause

Electro-luxe

Mardi 19 octobre, à 20h30, entre images projetées et explosion gestuelle, c’est le Broadway des années 1930 que fera résonner Lalala Gershwin, convoquant quelques-unes des plus belles plages musicales du célèbre compositeur. Les chorégraphes José Montalvo et Dominique Hervieu, passés maîtres dans l’art de mélanger les styles, réunissent sur scène hip hop, danse classique et contemporaine… En partenariat avec le Lions de Bordeaux Atlantique le bénéfice de cette soirée de gala sera reversé au profit de Vacances Plein Air. ❥ Réservations www.box.fr

On connaissait par cœur le kit du parfait petit cambrioleur : cagoule, gants, pied-debiche, accent russe en option. Facile! Mais depuis quelques années, un mystérieux gang français force Hollywood à revoir ses stéréotypes. Déjà parce qu'il ne jure que par les Monoprix - à quand Ocean 14 dans nos rayons ?-. Mais aussi parce qu'il innove avec un modus operandi très aspiré, pardon inspiré... Et oui, cette bande qui ne manquepas-d'air utilise un simple aspirateur pour détourner le chiffre d'affaires du supermarché ! Comment ? En perçant les conduits d'aspiration pneumatiques qui conduisent les billets jusqu'au coffre fort. Soufflant !

Télex

Les photographies Les femmes Armées de Rustha Luna Pozzi-Escot, qui devaient être exposées dans le cadre des journées européennes du patrimoine dans l'église de Gensac les 18 et 19 septembre ont été sauvagement décrochées par des villageois. Les oeuvres ont été qualifiées de choquantes et ont échappé de peu à la destruction. L'artiste a subi des insultes racistes et misogynes.

news |

Newcomer Nouveau venu dans le paysage des revues musicales, On the rocks et son format 45T ausculte pour sa première livraison les traces du hobo. Mené par le couple Matt & Odliz, distribué dans les principales villes du pays et à Bruxelles, ce magazine trimestriel partage sa rédaction entre Marseille, Paris et Bordeaux. Au-delà de l’actualité et de son rythme trépidant, le bel objet se réclame tel une espèce de hors série à chauqe numéro. En vente chez Total Heaven (où The Hurly Burlies donnera un show case le 22 octobre pour le lancement officiel) et Balroom Blitz au prix de 4 euros. ❥ myspace.com/ontherocks

Fashionistas

Chiffons

La 3° édition du Petit Salon de la Mode, unique salon entièrement dédié à la mode (prêt à porter, accessoires, bijoux, couture) sur la ville de Bordeaux se déroulera au TNT-Manufacture de Chaussures les 16 et 17 octobre avec pas moins de 45 créateurs de mode indépendants ou jeunes marques dont la moitié vivent en Aquitaine. Ces artistes du style participent à l’événement dans le but de faire connaître leur travail et par la même occasion vendre certaines pièces afin de rentabiliser leur participation au salon. ❥ www.lepetitsalondela-

Vos tiroirs débordent (et, bien sûr, vous n’avez plus rien à vous mettre) ou vous cherchez « LA pièce », vous avez 2 jours pour vous repentir ou vous faire plaisir à l’occasion du vide-dressing des 9 et 10 octobre au Garage Moderne. Bonne humeur, bonnes affaires, coin beauté, créateurs, fripe chic, mode éthique, accessoires, femme, homme et enfant… La manifestation aborde également le développement durable et réfléchit à d’autres modes de consommation en donnant plusieurs vies aux vêtements avec des créateurs recyclant et détournant les matières. ❥ Infoline : 06 21 39 68 52

mode.com

Télex

Les insectes sont nos amis, il faut les manger aussi... Marcel Dicke, prof. d'entomologie aux Pays Bas est catégorique : pour survivre à 9 milliards sur la Terre (2050), il faudra compter sur cette source de protéines. Qu'à cela ne tienne, on en absorberait déjà 500g/an... à notre insu dans la nourriture industrielle.

événement |

Street Life Interview ¬ Marc Bertin

photo ¬ J.P. Lale

1997, la ville de Pessac initie un festival baptisé Rap’n’Roll. Treize ans plus tard, la manifestation s’intitule Vibrations Urbaines. Un nom tout sauf le fruit du hasard tant l’équipe à l’œuvre désire encore et toujours s’inscrire au plus près des cultures urbaines : musique, arts plastiques, arts visuels, pratiques sportives. Transversal donc, mais ambitieux avec des compétitions internationales. À quelques jours de l’édition 2010, entretien de circonstance avec Frédéric Arnaud, homme de l’ombre et chef d’orchestre. Comment a démarré l’aventure des Vibrations Urbaines ? Au début, il y avait une volonté évidente des élus de proposer un évé nement à destination des jeunes. Les premières éditions étaient purement « musicales », réalisées en collaboration avec la Rock School Barbey et Musiques de Nuit.

R a p i d e m e n t , l ’e nv i e d ’i n t é g r e r les spor t s de glis se s’est impo sée c ar ce s pratique s prenaient une réelle importance. C’était en outre assez judicieux car, à l’épo que, les skate parks ne courraient pas les rues. Dès la troisième édition, le public a répondu favo rablement jusqu’aux parents ! >

« L’alliance culture et sport favorise la mixité du public. » Nous avons réussi – service animation jeunesse et service culture – a donné corps à une manifestation unique dotée d’une programmation équilibrée entre concerts, street art, hip hop et compétitions (tant de BMX que de skate), qui sont devenues de réelles locomotives. Désormais, les Vibrations Urbaines se déroulent sur dix jours entre deux weekends, la semaine étant dévolue aux ateliers et autres master classes. Qui plus est, nous travaillons avec l’artothèque, le cinéma Jean Eustache et la médiathèque. Comment prépare-t-on un tel rendezvous ? Dès la fin du mois de novembre, il faut commencer à songer au prochain festival. Les idées ne manquent pas, contrairement aux moyens financiers et humains. C’est un travail à temps complet. Qu’est-ce qui est le plus difficile ? Trouver des nouveautés… Être à l’affût de la bonne tendance ; ainsi, cette année, nous faisons un zoom sur le fixed gear. À chaque reprise, il faut savoir s’entourer des bons relais sur les nouvelles tendances, s’appuyer sur les bons programmateurs. L’aspect polyvalent du festival exige l’aide nécessaire de spécialistes.

Comment évolue le festival ? C’est la photographie d’un instant. Certains membres de la famille sont partis, mais dans les retours comme le ressenti, nous sommes toujours en phase avec le public. Justement, quel est-il ? Nous n’avons jamais pratiqué de « marketing à usage exclusif des jeunes Pessacais ; au fil des ans, notre audience s’est élargie. Notre objectif a toujours été de faire en sorte que tout personne venant dans le cadre d’une activité ait véritablement le sentiment de fréquenter un véritable festival. Nous essayons au maximum de croiser les thématiques. Il ne s’agit nullement d’une accumulation d’activités dénuée de la moindre cohérence. Quiconque vient aux Vibrations Urbaines peut en apprécier chaque facette. L’alliance culture et sport favorise également la mixité du public. L’éclectisme permet de s’adresser au plus grand nombre. Certes les étudiants sont a priori plus sensibles à la programmation musicale, mais qu’il s’agisse des contests de BMX ou les battles de hip hop, on est souvent en présence de sorties « familiales » ou entre copains. En dernier lieu et non des moindres, nous avons toujours revendiqué et œuvré pour une réelle mixité sociale. >

ÂŠ J.P. Lale

ÂŠ Alban Gilbert

événement |

Qu’est-ce qui fait votre originalité ? Notre parti pris : rester sur nos fondamentaux tant sur la forme que sur le fonds, maintenir notre unité de lieu et de temps. Le choix des vacances de la Toussaint est idéal : pas beaucoup de départs en vacances, une météo souvent clémente, peu d’examens et peu de concurrence frontale. Notre public – du collégien à l’étudiant – est pour ainsi dire captif. Notre temporalité est à son maximum et notre rythme est bon. Nous avons été pionniers et sommes toujours présents. Qui vient ? Il s’agit d’un festival d’agglomération et nous comptons à peu près 25% de Pessacais. Quelle est sa fréquentation ? 15 000 personnes l’an passé avec des pointes à 1500 personnes pour les battles et les finales de compétition. Les pratiques ont-elles changé ? Bien sûr, nous sommes extrêmement sollicités et les effets de mode n’y sont pas étrangers comme actuellement le basket monocycle ou le roller ❥

derby. Néanmoins, nos « basiques » (skate, roller, BMX, danse hip hop) ont toujours la côte. Les ateliers affichent des taux de remplissage quasi-complets. Qui plus est, nous ne sommes pas particulièrement opportunistes en matière de goût du jour. On nous sollicite plus que nous ne sollicitons, mais attention : où s’arrêter ? Il faut rester plus que vigilant face au caractère anecdotique. Quels sont les temps forts 2010 ? Pas moins de 3 compétitions internationales, dont 2 en BMX ; 2 grosses soirées musicales chaque weekend ; 1 soirée consacrée à la scène locale, 1 battle internationale de danse hip hop. Au titre des nouveautés, le premier weekend sera marqué par une performance street art sur des containers métalliques et le weekend suivant, pas moins de 20 graffeurs sont invités à réaliser une fresque murale. D’ailleurs, la décoration du site est confiée à un collectif d’artistes. Enfin, le 30 octobre, le grand plateau réunissant dans la même soirée : BMX, skate, clash de crews hip hop, dj’s, vj’s et fixed gear. /

VIBRATIONS URBAINES #13, FESTIVAL DES CULTURES URBAINES Du vendredi 22 octobre au lundi 1er novembre, Pessac Bellegrave. Renseignements www.vibrations-urbaines.net

ÂŠ Alban Gilbert

texte ¬ Thibaut Allemand - photos ¬ Yves Marchand et Romain Meffre

Underground déchéance

Detroit, reportage |

Salle de Bal, Lee Plaza Hotel

reportage |

« Speramus meliora ; resurget cineribus ». Il faut parfois savoir débuter un article en latin. En fait, ces quelques mots furent prononcés par le père Gabriel Richard après l’incendie qui ravagea Détroit en 1805 : « Nous espérons les meilleures choses ; elles renaîtront des cendres » Un vœu pieu devenu devise officielle d’une ville en perdition. Pire : en ruines. Évidemment, Détroit, ce n’est pas que ça. Mais les images qui suivent, signées Yves Marchand et Romain Meffre, suintent la mort. Semblables à Sarajevo ravagée, ou Beyrouth en déroute. Pourtant, aucune bombe n’a jamais frappé Détroit. Sur ces fascinants vestiges, plane surtout la nostalgie d’un paradis perdu, jadis opulent. Plongée dans un American Way Of Life en cendres.

rôle de ville que Détroit. « Un empire qui connût une chute fulgurante en l’espace d’à peine un siècle », résume Romain. On y trouve des gratte-ciels, bien sûr. Mais beaucoup sont vides, éventrés : cinémas, théâtres, hôtels... autant de fleurons architecturaux à l’abandon, recensés et immortalisés par les deux photographes. Comment en est-on arrivé là ? Alain Decaux, c’est à vous : au mitan du XIXe siècle, Detroit est une ville manufacturière et portuaire florissante, le Paris du Midwest, rapport à la beauté de ses bâtisses. Pas un hasard si Henry Ford y fonde la Ford Motor Company en 1903, bientôt suivi par Packard, Chrysler ou la fameuse General Motors. À l’usine, une recette maison nommée fordisme. En gros :

division du travail, standardisation de la production et bonne rémunération des ouvriers. Philantropie ? Ne rêvons pas. Il fallait retenir les travailleurs et les inciter à consommer sur place. La méthode s’avère efficace. En 30 ans, la population est multipliée par cinq, atteignant le million et demi d’habitants en 1930.

Flamboyance Durant cet âge d’or, jaillissent les hauts lieux de l’entertainment, affichant fièrement les principes du City Beautiful (mouvement marqué par le néoclassicisme et le baroque) ou de l’Art-Déco. Prenez les deux tours, la grande arche et la façade du clinquant National Theater (1912). Ou le vaste Lee Plaza (1929), résidence de standing pour la haute société. >

Usine Fisher Body 21 Usine Packard Motors

Horloge d'une classe de la Cass Technical Highschool Maison de William Livingstone, Brush Park Chambre 1504 du Lee Plaza Hotel

Farewell Building

Ébranlée par la grande Dépression, la Motown s’en sort grâce à un petit conflit qui agite l’Europe dès 1939, troque sans complexe les voitures pour des tanks et devient « l’Arsenal de la Démocratie ». Pour l’anecdote, Ford, antisémite notoire, vend des véhicules de combat aux USA… et à l’Allemagne nazie. Mais aprèsguerre, le vent tourne. Pendant que le monde se reconstruit, Detroit entame son inexorable déclin.

Fuite en avant Délocalisées, les industries ont laissé les ouvriers sur la paille. Les classes plus aisées (et majoritairement blanches) ont quitté la Motor-City, attirées par le calme d’un pavillon de banlieue... Un exode favorisé,

comble de l’ironie, par… l’automobile de masse ! Downtown, on ne croise que les pauvres, souvent noirs. Pas le genre à loger au dispendieux Fort Shelby Hotel. Peu fréquentés et bien trop chers à entretenir, ces temples du luxe sont abandonnés par leurs promoteurs et fanent peu à peu. Ces lieux, témoins de l’insouciante entre-deux-guerres, sont livrés au vandalisme et autres pillages. Salauds de pauvres ? En fait, tout le monde se sert : les lions en terre cuite qui ornaient le fronton du fameux Lee Plaza sont retrouvés quelques miles plus loin, sur un condo hôtel(1) à… Chicago ! On pourrait s’en fiche, penser que cela ne touche que des établissements fastueux. Mais que dire de ces lycées dévastés ou de la

Salle de bal du Fort Wayne Hotel

Broderick Tower, qui abritait un cabinet médical ?

Et maintenant ? Certes, les 1 200 chambres du Book-Cadillac ou le mythique Statler viennent d’être restaurés. Plus loin, des immeubles de bureaux seront transformés en logements. Gouttes d’eau dans un champ de ruines car « d’autres remarquables buildings situés en périphérie seront bientôt démolis », déplore Yves. Et si on relativisait ? Après tout, l’Europe connaît le même problème, des HLM délabrés de banlieue jusqu’aux hôtels particuliers de la place des Vosges… Cela débouche parfois sur le squatt, façon Berlin-Est. « Mais ce phénomène très européen est pres-

que inexistant à Detroit, tempère Romain Meffre. Aux USA, il est plus difficile de s’attribuer un bâtiment à l’abandon ». On le sait, on nous l’a répété, les USA sont une nation qui va sans cesse de l’avant. Quitte, parfois, à oublier les témoins de son passé luxuriant. Mais puisque les meilleures choses renaissent parfois de leurs cendres… laissons Romain Meffre et Yves Marchand souffler sur les braises. / (1) Hôtel de luxe qui propose de vendre à des particuliers une chambre ou une suite. L'acheteur a accès à sa chambre dès qu'il le souhaite, et peut bénéficier de tous les services de l'hôtel.

❥ À lire : Les ruines de Détroit, Romain Meffre, Yves Marchand, Ed. Steidl, 89 € www.marchandmeffre.com

rencontre |

HervĂŠ Riesen

Hervé Riesen Radio Actif

texte ¬ Thibaut Allemand - photos ¬ Hervé Riesen, Frédéric Bonnaud, Jackie Berroyer © DR / Yassine Belattar, Dj Zebra © François Berthier / Philippe Dana © Maxime Bruno / Éric Lange © Gabrielle Oleivra-Guyon / Olivier Cachin, La Caution, Laura Leishman © Benjamin Nitot

Le Mouv’, treize ans déjà ? C’est un âge où la radio change. Ce n’est pas sale. Déménagée de Toulouse à Paris, la fréquence jeune de Radio France a abandonné le format exclusivement rock. Certains le déplorent. Mais la transformation avait débuté dès 2009, suite à l’arrivée d’un nouveau directeur, Hervé Riesen. Lequel nous explique, en quelques mots choisis (il est directeur, hein), les bouleversements de la station, et ses nouveaux partispris : plus de contenu éditorial, plus d’infos, plus de politique… et aussi, une très (trop ?) grande ouverture musicale. Explications. Le Mouv’ est méconnaissable. Pourquoi ces changements depuis votre arrivée ? Il s’agissait d’abord de mettre fin à plus de huit ans de format rock, en s’ouvrant musicalement. Le Mouv’ est né en 1997, en même temps qu’Internet. Si le web permet de découvrir des artistes, la radio offre l’avantage de prescrire. On a donc fait appel à des pointures (La Caution pour le hip-hop, Laurent Garnier pour l’électro) qui connaissent leur sujet et n’ont pas une vision segmentée ou caricaturale du public jeune.

C’est quoi, le public jeune ? C’est une notion très relative, pleine de clichés. Elle vise moins une tranche d’âge que des comportements. Les frontières ont beaucoup évolué ces dernières années. Un concert d’AC/DC réunit trois générations, par exemple. On s’adresse à ceux qui ont largement dépassé la vingtaine, qui découvrent les factures, les impôts, le monde du travail… et le chômage. Ce qui surprend, c’est le nombre de talk shows… Oui. Maintenant que nous sommes >

rencontre |

Jackie Berroyer Philippe Dana

Yassine Belattar

Frédéric Bonnaud

Dj Zebra

sortis du créneau exclusivement musical, nous développons l’aspect éditorial : culture, questions de société… Cela ne pouvait se faire en six mois. Il fallait recruter des gens : Olivier Cachin est spécialiste du rap, mais il peut également s’exprimer sur Jacques Dutronc ou Human League. Depuis octobre, Jackie Berroyer anime une émission sur la world music, le jazz, avec des anecdotes… De plus, aucune radio jeune n’a une rédaction qui dépasse le cadre du flash info… Tandis que nous avons huit journalistes qui réalisent des reportages sur le terrain. Nous recevons aussi bien des sportifs, des artistes ou des hommes politiques. C’est ça aussi la diversité À propos de diversité, le communautarisme de Yassine Belattar, dans La Matinale, fatigue parfois… J’aurais du mal à vous répondre, car Thomas et Yassine me font

marrer. Ils sont vifs, se tiennent au courant de l’actualité et font une vraie tranche d’infos audacieuse et fantaisiste. Yassine est issu de l’immigration, pas Thomas, mais tous deux en parlent de la même façon. Et ils décomplexent les questions d’identité ou de religion avec humour, sans en faire quelque chose de solennel. Recruter Frédéric Bonnaud de 16 à 18 h, c’est pour concurrencer Nicolas Demorand, sur Europe 1, ou récupérer les déçus de France Inter ? À l’époque, je m’étais renseigné pour savoir ce que Demorand allait faire sur Inter, mais personne ne savait qu’il quitterait la station. Cela dit, on a conscience que ce type d’émission avec du contenu, du relief historique peut amener un type de public plus adulte... Quant aux « déçus », les gens ne vont pas arrêter d’écouter Inter à cause de Philippe Val. Après, si ces déçus veulent nous écouter, je prends ! (rires). Mais on travaille en transversalité…

La Caution

Olivier Cachin Éric Lange

Laura Leishman

« On vise moins une tranche d’âge que des comportements » Justement, qui choisit les disques que l’on entend ? Il y a deux programmateurs référents qui dressent la playlist de la journée. Après, certains espaces offrent plus de liberté. Le soir, on souhaite être éclectique et novateur. Donc Laura Leishman, Olivier Cachin ou Laurent Garnier établissent leurs playlists eux-mêmes, en accord avec la ligne de la chaîne. On entend quand même trop souvent Black Eyed Peas ! Oui, mais il y a des moments de radio où l’on cherche du plaisir immédiat surtout lors de talks, de débats. Il ne faut pas tomber dans le piège de se démarquer à tout prix. Black Eyed Peas a un parcours, une personnalité, il y a des vraies mélodies, comme Indochine, Olivia Ruiz, ou Stromae… Vous écoutez vraiment tout ça chez vous ?

Bien sûr ! Je suis allé les voir en concert. L’époque est ainsi. Dans les 80’s, quand on aimait The Clash et The Smiths, on ne pouvait pas craquer pour Madonna. Il y avait toute une attitude derrière : acheter un disque, le mettre sur sa platine… Aujourd’hui tout explose. On peut tout à fait écouter des choses très populaires et d’autres très pointues. Dans mon iPhone, j’ai le dernier Crystal Castles, c’est de l’electro barrée. Avez-vous des objectifs d’audience ? Non, il n’y a pas d’épée de Damoclès. Les premiers résultats d’audience seront probablement décevants. On perdra certainement les auditeurs qui n’écoutaient le Mouv’ que pour la musique. On envisagera quelques corrections, si nécessaire, mais ça ne se fera pas en une saison. / ❥ F réquence : 87.7 FM www.lemouv.com

musique |

Rythme

universitaire photo ¬ DR

Initié par le CROUS de Bordeaux – Aquitaine en partenariat avec les universités de Bordeaux, les collectivités locales, les structures et associations culturelles et étudiantes, le festival Campulsations crée l’événement de la rentrée universitaire du 7 au 16 octobre. Au programme : musique, expositions, spectacles vivants et sport. L’objectif est a priori simple – marquer la rentrée universitaire et permettre à tous les étudiants (nouveaux ou pas) d’identifier les lieux culturels du campus et ceux de l’agglomération –, mais encore fallait-il le faire ! Contraction de « campus » et de « pulsations », la manifestation souhaite depuis l’origine – il s’agit de la troisième édition – démontrer qu’il ne faut en rien opposer le premier à la ville et prouver, tout au contraire, que celle-ci est habitée par le campus. D’ailleurs, la ville doit s’entendre au pluriel puisque les étudiants sont disséminés sur Bordeaux, Pessac, Talence et Gradignan. Aussi, en lieu et place des débordements du traditionnel bizutage, autant profiter d’un festival susceptible de nourrir les esprits. ❥

Déambulation. Concerts à la pelle (Vienna Vegetable Orchestra, l’exSaïan Supa Crew Féfé, Beast, Rageous Gratoons, l’Orchestre national de Bordeaux-Aquitaine, une nuit du dub…) dans les salles comme au Musé national des douanes et même dans les R.U ; carte blanche à l’acteur Philippe Torreton ; bal populaire ; fausse fête foraine ; déambulation de fanfares ; lectures ; installations d’art contemporain, visites de sites prestigieux (Grand-Théâtre, archives municipales) ; village associatif, match d’improvisation ; ateliers ; animations sportives avec le Bordeaux Étudiant Club… Dix journées pour s’enivrer de sens et de sensations afin de démarrer du bon pied. /

LES CAMPULSATIONS Du 7 au 16 octobre Renseignements www.myspace.com/lescampulsations

musique |

Moineaux rouges texte ¬ Jorg de Broucke photo ¬ DR

Le post rock est-il soluble dans les années 00 ? Certes, quelques formations (Tortoise, Mogwai) brillent encore de mille feux, mais le mouvement semble avoir bel et bien vécu. Sauf à Los Angeles, où Red Sparowes maintient la flamme. Surtout ne pas croire que Neurot Recordings soit un label « spécialisé ». Au contraire, la structure san francisaine fascine par son exigence et sa direction artistique. Fondée par les membres de Neurosis, elle compte en son sein Grails, Made out of Babies, Tribes of Neurot, Isis comme quelques légendes du genre Current 93 ou The Lotus Eaters. Le cas Red Sparowes, lui, relève forcément de l’exception puisque l’on se trouve en présence d’un des all star’s band les plus déments de récente mémoire comprenant : Bryan Clifford Meyer, Josh Graham, Andy Arahood, Greg Burns et David Clifford. Soit l’addition de talents s’illustrant en « temps normal » chez Isis, Neurosis, Halifax Pier et Pleasure Forever. ❥

RED SPAROWES Dimanche 17 octobre, 20h30, Heretic Club. Renseignements www.allezlesfilles.org

Codex. Formé fin 2004, le groupe publie son manifeste At the endless dawn l’année suivante. Plus épique et moins introspectif que GS!YBE, le quintet oscille entre Explosions in the Sky et les canons de Chicago, s’installant sans coup férir dans la catégorie atmosphérique. Every red heart shines toward the red sun, successeur évanescent et raffiné, confirme tout en dépassant le potentiel aperçu, affirmant une rare cohésion dans le genre. Dernière livraison en date, The fear is excruciating, but therein lies the answer ne « bouleverse » pas outremesure le codex, souvent d’obédience Pink Floyd, mais confirme le raffinement de l’écriture et des arrangements. Beau comme Mono, élégiaque, dramatique, intense, viscéral et organique, cette nuée d’oiseaux enchante le ciel. /

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Oceano nox texte ¬ Pietro Canoli photo ¬ Nicolas Choyé & Esteban Gonzales Edward Vaughn

En activité depuis 2002, Syd Matters maintient avec élégance sa délicate position d’outsider dans le paysage pop français. Mené par Jonathan Morali, le quintet revient aux affaires cet automne histoire de défendre le récent et réussi Brotherocean. Chacun connaît l’anecdote – ou la part de légende, c’est selon –, Syd Matters est le tout premier vainqueur du concours CQFD, organisé par Les Inrockuptibles. Une belle carte de visite qui leur permettra de signer sur l’étiquette parisienne indie Third Side Records (maison de Cocosuma, Fugu et dernièrement de l’ex-Chokebore Troy Von Balthazar). À l’origine, projet solo de Jonathan Morali, Syd Matters s’est rapidement étoffé, affirmant une voix fort personnelle : entre post folk, influences psyche rock et mélancolie pop de bon aloi. Au fur et à mesure des références (A Whisper And A Sigh, Someday We Will Foresee Obstacles), la reconnaissance et les louanges de la critique n’ont eu de cesse d’accompagner le groupe, qui fera même une ❥

incursion fort remarquée dans le domaine de la bande originale de film en signant celle de La Question humaine de Nicolas Klotz (présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2007). Progressif. Après le remarquable Ghost Days, Brotherocean dévoile la formation sous l’inspiration conjuguée de ses lectures (William Faulkner, John Banville, Théodore de Banville, Gabriel Garcia Márquez) et de l’océan. Comme une sorte de concept album, empruntant quelques habits à l’héritage progressif circa 70, naviguant entre paysages oniriques et éclats poétiques, ce quatrième opus studio n’oublie pas de tresser au passage l’une de plus somptueuses ritournelles de l’année, Hi Life, obsédante comme le ressac. Superbe. /

SYD MATTERS + H-BURNS Vendredi 22 octobre, 20h15, Krakatoa, Mérignac (33700) Renseignements www.krakatoa.org Brotherocean (Third Side Records/Because)

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Shredding vs.

Ninja Turtles texte ¬ Iron Cobra® photo ¬ DR

Peu importe ce qu’aurait été Dillinger Escape Plan au temps où les musiciens ambulants étaient des miséreux car c’est bien au chaud dans leur tour-bus que les cinq Américains avalent les kilomètres à longueur d’année. Il n’y a pas lieu de rougir de son succès, le confort pèse toujours plus lourd que de finir mangé par ses chiens. Entité musicale extrême, mais surtout extrêmement singulière le combo regroupe tous les atours du paradoxe. Difficile d’accès mais populaire, éprouvant sur disque mais jouissif en concert, le groupe semble s’être taillé la part du lion dans la scène metal sur la base d’un « j’aime / j’aime pas » loin de l’évidence manichéenne. La mécanique de cette incompréhension s’axe, depuis leur premier opus éponyme jusqu’à leur dernier effort (Option Paralysis – Party Smasher Inc / Season of Mist), sur un amour pour le melting-pot musical susceptible de plaire autant aux hardcore kids qu’aux amoureux du guitar heroism. Miss Machine. Toutefois, le vrai tournant pris par le groupe intervint ironiquement avec une place vacante au chant, per❥

mettant au vénéré Mike Patton de babysitter les bambins. Un excellent EP plus tard, puis l’arrivée du chanteur Greg « gros bras » Pucciato suffiront à développer la formule magique introduite par le sieur sur un Miss Machine éclatant et inspiré. Le succès arrivera de pair. Dès lors la magie s’est un peu estompée : comme si devenir un des meilleurs groupe live du monde se payait obligatoirement par des disques prétextes à entamer des tournées mondiales. Les deux derniers opus du quintet prouvent sans mal que s’ils n’ont pas montré leurs fesses, ils ont en revanche exhibé leur papillon tatoué dans le bas du dos. Les envolées lyriques ont remplacé de plus en plus la verve hxc qui les caractérisait. C’est moche de vieillir. /

DILLINGER ESCAPE PLAN + CANCER BATS + THE OCEAN Vendredi 22 octobre, Rock School Barbey. Renseignements www.rockschool-barbey.com

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After beat texte ¬ Patrick Pulsinger photo ¬ DR

Duo électronique originaire de Toronto, Crystal Castles n’a pas la prétention à devenir un jeu d’arcade version 2.0. Bien au contraire, suivant la longue tradition du couple synthétique, les Ontariens n’aiment rien d’autre que râper la face. Quel pâté chinois ! Lui, Ethan Kath, multi-instrumentiste limite geek (du genre à greffer une carte-son provenant d’un jeu d’Atari 5200 sur son synthétiseur) a fait ses armes à Jakarta (combo metal/garage). Elle, Alice Glass, organe de pythie, s’est extraite du noise rock de Fetus Fatale. Partenaire en affaires depuis 2005, cette belle paire de gouapes a damé sûrement le pion aux géniaux Chicagoans d’Adult, imposant une présence scénique explosive, inversement proportionnelle à leurs productions domestiques. Après une poignée de 12 pouces entre 2006 et 2007, ces fossoyeurs du 8 beat publient leur premier effort éponyme qui suscite un affolement général, allant même à se retrouver dans la liste des « 50 meilleurs albums de la décennie » du NME… ❥

Klaxons. Fort de cet accueil pour le moins chaleureux et unanime, le tandem a aussitôt taillé la route, tordant le cou aux sceptiques, assurant le show et marquant durablement les esprits par son intensité. Avec leur statut de next big thing, les sollicitations n’ont pas tardé ; leur patte de remixeurs s’illustrera chez Bloc Party ou Klaxons. Publié au printemps dernier, leur deuxième opus est le fruit de sessions nomades (Islande, Michigan, Londres, Ontario) de studios en églises, d’entrepôt en chalets. Toujours mélancolique à souhait, Crystal Castles s’y montre fort doué pour les ambiances pop (Celestica) comme pour les assauts soniques (le single Doe Deer). Do you wanna club to death ? /

CRYSTAL CASTLES + HEALTH Dimanche 31 octobre, 20h15, Krakatoa, Mérignac (33700) Renseignements www.krakatoa.org

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texte ¬ N.S.T.S illustration ¬ DR

Fuck art, Let’s act ! Is minimal the new mainstream ? “ Ce truc est à la mode en ce moment ? Sérieux ? C’est ce que je mixais dans les années 1990 en club... mais on appelait ça de la house ! ” me disait un pote l’autre jour. Alors que la techno minimale cartonne dans les clubs européens depuis quelques années, de Berlin à Londres en passant par Barcelone, Paris et Bordeaux, il semble que celle qui représentait la contre culture face à une techno trop commerciale puisse à son tour devenir mainstream. Née à Detroit, popularisée à Berlin, la minimale est lente (tempo de 120 à 130 bpm) et n’offre que peu de changements rythmiques ou mélodiques. Tout le plaisir du danseur est dans la lente pulsation, les longues montées parfois acides et les basses vaporeuses : un groove moderne et exigeant, en somme.

C’est justement ce souci d’exigence qui différenciera la minimale pure et dure de son ersatz caricaturé à l’extrême, voire - pire - noyée aux courants à la mode comme la French touch ou la techno des Guetta* ! Un cap difficile à négocier pour un courant vieux de 15 ans mais dont la popularité n’est que récente. À Berlin, la minimale est partout à tel point que le clubber souhaitant découvrir cette musique peut facilement se faire piéger dans nombre d’attrapetouristes qui n’ont rien de minimal, hormis la qualité du son diffusé… Médiocrité À Bordeaux, en revanche, on ne crache pas dans la soupe techno tant il est difficile de trouver les rails de la minimale : avec la fermeture de plusieurs clubs ces

dix dernières années celle à venir du 4 Sans, l’hyper-spécialisation des autres, enfin la médiocrité de la plupart des enseignes lounge ou techno généraliste... la pilule est difficile à avaler ! On suivra donc l’excellente programmation de Coming Soon Prod sur la Péniche ou à l’Heretic, celle d’Architektura Klub, ou celle de MG Prod au 4 Sans jusqu’au 1er janvier... On écoutera les prochains (re)mixes et lives du Bordelais D.Fine. Et, on espère, la multiplication des initiatives minimales en ville, avant que le terme ne perde son sens originel. Black Devil Disco Club Quand la musique est bonne, le temps n’a que peu d’emprise sur elle et trois décennies peuvent même la bonifier. Paris, 1978. Sous le nom Black Devil, Bernard Fèvre sort un mini-album titré Disco Club dont une des rares copies originales est aujourd’hui entre les mains d’Aphex Twin. C’est en effet le producteur irlandais qui décide de rééditer un disque passé totalement inaperçu 25 ans plus tôt, ce qui fait l’effet d’une bombe : l’italo-disco serait donc l’invention d’un français inconnu ? Qu’importe la vérité historique, le mythe est en marche et le club disco du diable noir reprend du (ser)vice en 2006. Les récentes apparitions scéniques de Ber-

nard Fèvre en solo ont étonné La Villette Sonique (Paris), le Berghain (Berlin), la Fabric (Londres), le Sonar (Barcelone) et le Smartbar (Chicago). Sa classe ont convaincu pêle-mêle Afrika Bambaataa, Yacht et Nancy Sinatra, aujourd’hui collaborateurs de l’artiste ! Amoureux de Giorgio Moroder, des synthés vintage et du psychédélisme, BDDC est votre nouvelle came! / * Quoique l’on pourrait arguer du fait que la présence diffuse de la minimale dans la pop music et la techno commerciale peut populariser le genre et convaincre de nouveaux adeptes attirés par le son original.

Coming Soon Prod - http://www.facebook.com/comingsoon.prod MG Prod - http://www.facebook.com/mg.prod Architektura Klub - http://www.facebook.com/architektura D.Fine (Bordeaux) - 16 octobre, l’Heretic / 30 octobre, Les Vibrations Urbaines (Pessac) - http://www.myspace.com/dfinestaff Michael Mayer (Kompakt - Allemagne), 5 novembre, Le 4 Sans. Magda (M-nus - Berlin) + Marc Houle (M-nus - Canada), 19 novembre, Le 4 Sans. www.blackdevildiscoclub.com My Screen feat. Nicolas Ker (Poni Hoax) - sortie du single le 11 octobre sur Lo Recordings. Circus - LP à paraître début 2011 sur Lo Recordings. En concert le 9 octobre au Lieu Unique à Nantes

théâtre

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Vu d’ici

ou d’ailleurs texte ¬ Sèverine Garat photo ¬ DR

Fanfares, concerts, performances, conférences... France distraction, Agence tous risques de l’art contemporain, sera accueillie au TNT-Manufacture de Chaussures à l’automne 2011. En attendant, Halory Goerger, qui se définit plus comme « artiste de variétés » que comme plasticien, nous embarque dans son imaginaire débordant et signe une chronique mensuelle à retrouver tous les 1er de chaque mois sur le site du TNT. Drôle d’oiseau que cet homme qui se livre ici à une chronique mensuelle dont le sujet d’étude est tout simplement la ville de Bordeaux. Il n’y connaît presque personne sinon Laure, Élise, Alain (Juppé) bien entendu ainsi que l’équipe du TNT. Cela fait peu pour attaquer, mais peu importe, Halory est un curieux, un arpenteur, un bricoleur travaillant avec tout ce qu’il trouve sur son chemin et ce qu’il collecte, parce que cela peut toujours servir un jour à quelque chose. Invité en janvier 2010 au TNT, au Carré des Jalles et aux Colonnes de Blanquefort dans le cadre du festival Des souris et des Hommes avec son compagnon de route Antoine Defoort, ce « littérateur-mathématicien » et « mathémati❥

cien-littérateur » manie la langue française avec joie et exubérance. Open space. Dans un exercice d’autodérision très souvent hilarant - s’agissant de la place et du rôle de l’artiste dans la cité (très tendance) - l’homme se livre à un décryptage poétique et caustique de notre quotidien « à la française » par un travail d’associations d’idées et d’enquêtes de terrain, de l’ambiance d’un pot de départ en retraite à l’univers de l’open space qui rencontre celui d’une fête foraine abandonnée... France distraction, c’est ce qui se passe quand on confie la gestion d’une société de services en faillite au PDG d’un parc d’attractions. /

ON AVAIT DIT PAS DE TITRE À lire le premier de chaque mois sur www.letnt.com

théâtre

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texte ¬ Jacqueline Chadeck - photo ¬ Rodolphe Marics

On s’la raconte ? « Bienheureux les fous, parce qu’ils sont fêlés, ils laissent passer la lumière ! » La douzième édition du festival de conte Les Allumés du verbe s’empare du département jusqu’au samedi 23 octobre. Rendez-vous désormais bien établi chaque automne, la manifestation accueillent partout, et même chez l’habitant, d’authentiques et singuliers aventuriers dont les propositions dépassent souvent le cadre du traditionnel spectacle au profit d’expérimentations à la marge. Ainsi, à « l’heure du hibou » - la sentinelle des Indiens de la Prairie -, quatre d’entre eux (Pépito Matéo, Daniel L’Homond, Patricia Gaillard et Stéfanie James) s’affronteront pour la première fois à des histoires qui les tarabustent. On pourrait aussi citer Mr Jambou, qui, à l’approche de la fin du monde parlera en sa qualité d’ambassadeur de Pluton. Ou bien Yannick Jaulin, qui, troublé par la disparition du Dodo (oiseau mythique de l’île Maurice, incapable de voler et de se défendre), s’interroge à bon escient sur l’avenir des gentils. Tout à son errance joyeuse, le festival traverse une douzaine de communes et une vingtaine de lieux, de la Gironde aux Landes : musée, hôpital, université, péniche, atelier d’artiste, bibliothèque, cinéma, salle de spectacle, souterrain et maison privés… Renouvelant sa promesse de faire de chaque soirée un moment unique entre nuit du conte, dîner spectacle, conte feuilleton, créations, chantiers verbaux, ciné-contes et causeries. / ❥

LES ALLUMÉS DU VERBE Du 8 au 23 octobre Renseignements www.lesallumesduverbe.com

agenda Slips inside © DR

SLIPS INSIDE

9/10 De et avec Xavier Bouvier & Benoît Devos Pierrot et Marcel ont des corps de rêves, des corps de stars, Musclés, élégants, habiles, facétieux et bien conscients de toutes leurs incroyables qualités, ils se lancent dans une grande démonstration de leurs talents. Ils sont la crème de l’acrobatie, la poésie brute des grandes années du music-hall. Sauf que... entre ce qu’ils imaginent et ce qu’ils réalisent, il y a de la marge !

20h30, Centre Simone Signoret 8-10€, 05 56 89 38 93

LES FIDÈLES, Histoire d’Annie Rozier Du 13 au 22/10 (sauf les 17 et 18) MeS : Anna Nozière La mère, le père, l’oncle, la grand-mère, la sœur. L’histoire d’Annie Rozier et de sa famille, racontée dans une suite de scènes brèves où accouchement, baptême et veillée mortuaire ressemblent à d’absurdes cauchemars autant qu’ils sont jubilatoires. Avec ce spectacle vivant et vital, sans pathos ni psychologie, Anna Nozière défend plus que jamais un théâtre exigeant et populaire. 20h, TnBA-Salle Jean Vauthier 10-25€, 05 56 33 36 80

Les fidèles, histoires d'Annie Rozier © Julie Blackmon

SITUATIONS

14/10 Chorégraphie : Florence Meregalli & Laurent Doezy Avec un ton satirique, Situations explore le travail au sol en rassemblant danseurs handicapés et valides. Le spectateur est entraîné dans l’univers du corps et de son image, entre réalité et déformation. Une pièce chorégraphique transcendant par sa légèreté le poids de la situation du handicap et s’attachant à rendre visible les singularités de chacun.

20h30, Théâtre Jean Vilar – Eysines (33320) 8-12€, 05 56 16 18 10

LE SOIR DES MONSTRES 19/10 MeS : Étienne Saglio & Raphaël Navarro Jongleur, manipulateur et magicien, Étienne Saglio joue avec les objets et entretien avec eux une relation basée sur la virtuosité, la distanciation et la transformation du réel dans le réel. Le travail qui se construit, établit le personnage et l’univers dans lequel il évolue. Ainsi, à la manière des contes, le spectateur peut découvrir les méandres d’un univers complexe. 20h45, Théâtre des Quatre Saisons Gradignan (33170) 7-18€, 05 56 89 98 23

Situations © DR

Le soir des monstres © Elsa Revol

LA SERVA AMOROSA Du 20 au 21/10 MeS : Christophe Lidon « Quel bonheur, ce spectacle ! Simple, léger et vif. Tout Goldoni, avec son innocence et sa malice, son regard généreux sur la société de son temps et ses stéréotypes humains. Robert Hirsch dans la partie de mistigri qu’il joue avec Claire Nadeau est au sommet de son génie. C’est de l’artisanat d’art, de la haute couture, de l’orfèvrerie. Un chef-d’œuvre. » Le Figaro Magazine 20h30, Le Pin Galant – Mérignac (33700) 38-45€ , 05 56 97 82 82

LES BONNES Du 20 au 24/10 MeS : Stéphane Alvarez Claire et Solange sont domestiques au service d’une mondaine parvenue, Madame. Certains soirs, les deux sœurs transcendent leur médiocre univers par une cérémonie grotesque lors de laquelle Madame devient leur victime potentielle. Ce soir-là, les événements se précipitent, fantasmes et réalité se télescopent et la panique semble les emporter toutes vers une issue fatale. 20h30, Théâtre du Pont Tournant 12-20€, 05 56 11 06 11

La serva amorosa © DR

La belle © DR

LA BELLE 21/10 Chorégraphique : Nasser Martin-Gousset Il est des histoires éternelles qui ne cesseront jamais d’inspirer les artistes. C’est le cas des contes de fées et les chorégraphes ne sont pas en reste puisqu’après le Blanche-Neige d’Angelin Preljocaj, Nasser Martin-Gousset s’attache à sa lecture de la Belle au Bois Dormant. On y danse, on y chante sur des mélodies acidulées des années 1980, on y évolue dans des décors projetés délicieusement gothiques… 20h, Le Carré – Saint-Médard-en-Jalles 10€, 05 57 93 18 93

LA MUSE INQUIÈTE

23/10

MeS : Jacques Bernar « C’est un face à face entre un homme et une femme, comme on est face à son double, à ses doublures ou à ses doutes. Lui, un Pygmalion moderne qui multiplie les modèles, les inspirations et les muses en une seule apparition picturale. Elle, une femme qui regarde cet homme s’absenter dans sa peinture. La Muse Inquiète enquête sur les mystères de la création, comment elle s’opère, s’obtient et obtempère. » Jacques Bernar 12h, 14h, 16h, 18h, 20h et 22h, TNT-Manufacture de Chaussures 8-12€, 05 56 85 70 90

théâtre

& danse |

Obey

portfolio |

Toxic City Avenger - Mur

4 ❖ 1. Obey Eye - Lithographie 18 x 24 cm, signée et numérotée à 450 ex. / 2. Global Warning Lithographie 18 x 24cm, signée et numérotée à 450 ex. / 3. America’s Favorite (red) Lithographie 18 x 24 cm signée et numérotée à 400 ex. / 4. Afrocentric (red) Power and Equality - Pochoir et collage sur papier

â?&#x2013; 1. Guns and roses - Pochoir et collage / 2. War for sale - Toile sur bois

â?&#x2013; 1. Mr Spray - Affiche, 2004 / 2. Stay Up Girl - Affiche, 2004

Propaganda Street-art, pochoirs, stickers, lithographies... // Los Angeles, Californie, États-Unis // www.obeygiant.com

L’histoire débute ainsi. Nous sommes aux States, en 1989. Shepard Fairey l’auteur de notre couv - et d’autres étudiants de la Rhode Island School of Design s’amusent à créer une série d’autocollants et d’affiches à l’effigie du catcheur André Roussimoff, surnommé « André the Giant ». Ce qui ne devait rester qu’une private joke va se propager à travers le monde, devenant l’un des symboles forts de la contre-culture et de la communauté DIY (Do it yourself) propre au skate et au punk rock. En 1998, Fairey, menacé de poursuites pour l’utilisation de la marque déposée « André the Giant », doit changer de visuel et de nom. Obey Giant est né. Le géant, encore plus graphique et subversif et doté d’un sous-titre Obey (l’impératif « obéis »), rappelle non sans ironie un certain Big Brother is watching you. Le concept artistique ? Déposer son effigie sur les

texte ¬ Carole Lafontan

endroits les plus élevés et les plus improbables possible. Aujourd’hui, c’est plus d’un million de stickers qui se sont écoulés. Mais Shepard ne s’arrête pas là. En 2003, il co-fonde avec sa femme (et manager, au passage) Amanda Ayala, le Studio Number One (design graphique). Puis la ligne de vêtements Obey et le magazine Swindle. Derrière Obey se cache ainsi une industrie bien huilée, basée sur un street marketing activiste et une identité visuelle forte - une esthétique aux tons rouge, noir et crème qui rappelle la propagande soviétique reconnaissable de tous. Car en plus du Giant, Obey s’est aussi fait connaître par ses collages et ses sérigraphies aux messages politiques puissants (Le « Hope » Barack Obama tricolore, c’est lui). Une sorte de mi-Banksy mi-Jamie Reid qui exploiterait le bon filon ? /

expositions |

Petits cauchemars

avant la nuit Texte ¬ Cécile Broqua & Cyril Vergès Illustration ¬ DR

L’espace 29 accueille du 16 au 30 octobre l’exposition de groupe Curiositarium qui rassemble les artistes/créateurs Alexis Léger, Enfaz créations, Fredy Thuon, Ida von Slurp et Jacky Allright. Un univers décalé à la fois glam et fantasmagorique. Le projet de Curiositarium réside dans le désir de créer les conditions d’apparition d’un environnement parallèle qui, selon les artistes, s’apparente au principe du cabinet de curiosités. Métamorphose de l’espace 29, scénographie du lieu, mise en scène des œuvres contribuent à générer une ambiance théâtrale où l’étrangeté est reine. Cette exposition rassemble projections vidéos, design, photographies, illustrations, performances, curiosités esthétiques, expérimentations et tente à travers le voisinage de propositions volontairement hétérogènes de révéler ce qui s’organise à la marge des conventions sociales. Vampires. L’humour noir, le kitsch, l’étrange, les freaks, le surréalisme, les codes du cinéma underground, les hap❥

CURIOSITARIUM Du 16 au 30 octobre, espace 29 www.espace29.com

penings, l’autodérision aussi, l’invention, le recyclage, le sordide, le glam, le punk et le burlesque constituent en vrac le terreau fertile sur lequel prend forme cette exposition. Citons en guise d’exemple Rosebud Zombie (2010) de Fredy Thuon, vidéo muette filmée en DV entre court-métrage et clip musical. Le scénario : un groupe de rock new-yorkais composé de vampires débarque en pleine campagne française à la recherche d’un missile nucléaire… Teinté de références à la série z, au new burlesque, au gothique, aux films de sexploitation du cinéaste américain Russ Meyer, Rosebud Zombie sous des allures de contes de fées pour adultes dresse avec humour noir le portrait critique d’une jeunesse désabusée. /

expositions |

Assise au bord

du monde Texte ¬ Cécile Broqua & Cyril Vergès Photos ¬ Ann Cantat-Corsini

Ann Cantat-Corsini expose une soixantaine de clichés issus de la série Trônes d’asphalte sur les clôtures cimentées de la Fabrique Pola, côté Bassin à Flot. Ces chaises de rue rencontrées sur les quatre continents dessinent ainsi l’errance dans laquelle s’invente la vie de la photographe à travers le désir de la rencontre. Jusqu’en mars 2011. Alignées sur près de 130 mètres de long à l’aplomb du trottoir, les images se répondent et se répètent. Chacune semble détentrice d’une histoire. La plupart ont été photographiées dans la rue. C’est ce qui les relie les unes aux autres. Elles ont été installées dehors par leurs propriétaires et sont disponibles. La plupart du temps adossées au mur. Leur état d’usage persistant conjugué à leur ancienneté, voire à la vétusté de certaines d’entre elles, nous renvoient à nos habitudes de supers consommateurs. La composition, la lumière et le sujet construisent des ambiances exotiques, mais peinent à ❥

révéler les cultures des pays dans lesquelles ces images ont été réalisées. Leica. Les photographies sont imprimées sur papier dos bleu et collées sur le mur d’enceinte comme des affiches. Leica, appareil numérique ou téléphone portable, les conditions techniques de la prise de vue ne sont pas centrales dans ce travail. La diversité des moyens utilisés traduit l’errance dans laquelle s’installe volontiers Ann Cantat-Corsini et la manière dont ces scènes de chaises ont été glanées au fil de ses déplacements. Comme un éloge de la rencontre. /

TRÔNES D’ASPHALTE Jusqu’en mars 2011, Avenue Lucien Faure (côté bassin à flot) www.pola.fr

expositions |

agenda Franck Gehry

Somewhere over the rainbow

BROUILON DE STAR

FACE À LUI-MÊME

Connu internationalement pour ses réalisations spectaculaires - Musée Guggenheim de Bilbao ; La maison dansante à Prague ou encore le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles, 2003 - Frank Gehry est à l’honneur à la galerie Arrêt sur l’image. Une série d’estampes à regarder comme des études d’architecture et de design laisse entrevoir les courbes tordues et les formes novatrices des édifices de celui qui a été honoré dès 1989 par le prestigieux Pritzker Prize.

Vincent Gicquel présente à la galerie Cortex Athletico Conviction, un ensemble de peintures grand format dans la lignée de ce qu’il avait présenté lors de sa présente exposition. Relation de pouvoir, obsession, instrumentalisation de l’autre, rapport de force, l’homme est donné à voir fondamentalement, à travers les plis mécaniques de ses occupations. Un travail qui tend vers l’essentiel.

Franck Gehry Du 5 octobre au 6 novembre www.arretsurlimage.com

L’ARCHIVISTE Jean-Paul Thibeau installe son projet Méta-archives I dans les espaces de la bibliothèque, l’ascenseur et la salle de communication du CAPC. Depuis plus de trente ans, Thibeau, artiste mais aussi chercheur, écrit, fabrique, assemble et mène des « activités ». Son parcours étant étroitement lié à l’histoire du CAPC, il a imaginé un dispositif élaborant un lien entre ses œuvres conservées au CAPC, les archives du musée et les siennes. Méta-archives I - Anarchives fragmentaires et énigmatiques Du 8 octobre au 27 février 2011 www.capc-bordeaux.fr

Vincent Gicquel, Conviction Du 14 octobre au 4 décembre www.cortexathletico.com

PASSION PRIVÉE Le Frac-Collection Aquitaine expose une collection privée foisonnante assemblée depuis près de 30 ans par un couple d’amateurs d’art bordelais. Somewhere over the Rainbow témoigne d’un itinéraire engagé à deux autour d’une passion commune pour les objets d’art dans toute leurs diversités. À la manière d’un cabinet de curiosité, le FRAC accueille pour l’occasion des œuvres d’art contemporain mais également de l’art africain, du design, des costumes chinois et des lampes du Bauhaus. Somewhere over the Rainbow Jusqu’au 31 décembre www.frac-aquitaine.net

Jane Harris

Devices of Paranoïa

JABOTS & FESTONS La galerieACDC expose pour la première fois l’artiste anglaise Jane Harris. Formes géométriques évoquant ici les détails d’une coiffe amérindienne et là les motifs d’un vase 1920, sa peinture éponge par son ancrage du côté de l’abstraction toutes les interprétations possibles. Une couleur, voire trois, pas plus, ordonnancement logique de la composition et des formes entre elles… La recherche engagée sème le trouble dans le récit que la géométrie et l’ornement semblent écrire ensemble. Jane Harris, Peintures Du 2 novembre au 4 décembre www.galerieacdc.com

LE SILENCE ET LA MORT L’espace d’exposition ChinaGirl met à l’honneur le cinéaste expérimental allemand Michael Brynntrup chez Cortex Athletico. Parmi les 4 films programmés, Tabu V (1998) se présente sous la forme d’un journal filmé en 16 mm, construit sur le principe de la juxtaposition. Si, selon le cinéaste, « à propos de ce que l’on ne peut dire, on doit faire des films », ici la superposition des voix, des textures, des registres visuels et lexicaux enferment le tabou dans une cacophonie inaudible. Michael Brynntrup Jusqu’au 7 novembre http://chinese-girl-film.blogspot.com

chroniques Best Coast Crazy For You | Wichita / Cooperative Music On a connu Best Coast grâce au bordélique - mais joliment nommé - Sun was High (So was I). Un océan de guitares ultra-saturées, au milieu duquel une voix féminine lo-fi tente d'émerger. Un mauvais souvenir. Car en une courte année, Bethany Cosentino et son exbaby sitter, Bobb Bruno, ont fait du chemin. Le duo californien a mis de côté les riffs fainéants et la noise-pop à deux sous pour balancer un indie-surf mélodieux, directement inspiré des 60’s. Jusque là, Best Coast s’était contenté d’une paire de guitares et d’un clavier. Lequel des deux a eu l’heureuse idée d’intégrer une batterie ? On ne sait pas. En tout cas, cette batterie salvatrice apporte aux compositions une épaisseur et une structure indispensables, tout comme la voix modulable (et désormais plus audible) de Bethany Cosentino. Lancinante ou entraînante (Boyfriend), plaintive ou sautillante (Crazy for You), elle sert des thèmes typiquement californiens : l’amour, le soleil, la weed et encore l’amour. La Californie d’antan, celle des Beach Boys, des décapotables cabossées, des canettes de bières sifflées sur un parking, des rencards clandestins. Résultat, un disque ultra référencé et nostalgique... mais tellement addictif. Vous êtes prévenus. Hakima Lounas

VIOLENS Amoral | Static Recital/Discograph Violens est attendu comme le messie depuis 2009 et un premier Ep simplement nommé V, pour laisser place aux épithètes dithyrambiques. Ce quatuor new-yorkais crevait de ne pas vivre sur les rives de la Mersey, et se réinventait en dignes rejetons des Pale Fountains. Si Amoral recèle des pop songs idéales et typically british (The Dawn of Your Happiness Is Rising, où les chorales façon Housemartins se posent sur les mélopées rondes des Smiths), Jorge Elbrecht et les siens élèvent le propos en traversant des eaux brumeuses aux remous vaporeux. Idées vertigineuses parfaitement maîtrisées, arrangements synthétiques ou saturés 80’s, mélodies tombées du ciel, cette Violens est peut-être amorale. Mais salutaire. Thibaut Allemand

musique |

KATERINE

The Hundred in the Hands

Philippe Katerine | Barclay On se demandait comment le Vendéen pourrait se relever de ce surprenant succès de masse. Louxor j’adore et 100%VIP nous faisaient le même effet que Seven Nation Army des White Stripes. Le genre de tube plutôt pas mal qui, beuglé par des décérébrés avinés, finit par vous dégoûter. On trouve ici des hits potentiels, tels l’autiste Banane ou le salvateur Liberté. éloigné des machines, Katerine revient aux guitares pour signer des mélodies évidentes et des textes spontanés. Mais, à l’instar de Robots Après Tout (2006) ou du diptyque Les Créatures/L’Homme à Trois Mains (1999), ce disque dadaïste témoigne d’un malaise sourd et hautement contagieux. Certainement pas le chef-d’œuvre de Katerine (ça, c’est Huitième Ciel, 2002), mais un check-up rassurant, en passant. Thibaut Allemand

Warp / Discograph C'est pas possible ! Encore un duo fillegarçon en provenance de Brooklyn – où la demoiselle (pas méchée, c'est à préciser) tient le micro et où le compère (méché, lui) bidouille des boutons et des claviers midi... Encore une bio d'artiste qui contient les lettres DFA et évoque une « disco mutante »…. Encore une « signature iconoclaste » de Warp. Et, encore une fois, un son parfaitement taillé pour servir de « coming next » au Grand Journal de Canal Plus (si ce n'est déjà fait). D’ailleurs, on voit bien le titre Commotion en guise de passe-plat. Au final, on peut quand même se pencher sur l'album de The Hundred in the Hands, avec un peu de bonne volonté. On le glissera dans son iPod pour agrémenter quelques balades, en réglant son pas sur celui du New-Yorkais, un peu pressé. Mathieu Dauchy

SUPERPITCHER Kilimanjaro | Kompakt/Module Le Kilimandjaro, c’est un massif volcanique tanzanien, et le point culminant de l’Afrique. Kilimanjaro, c’est aussi le deuxième album de l’Allemand Superpitcher, mais ça ne sera pas le point culminant de sa carrière… À l’écoute, on se dit qu’il aurait mieux fait de choisir une chaîne de montagnes bien accidentée et composer une œuvre en dents-descie. Ici, on escalade péniblement des titres aussi pop que la minimale le permet, ponctués de cloches qui tintinnabulent, de chants mous du genou, et d’oiseaux qui gazouillent. C’est sympathique, mais on finit par s’ennuyer. Enfin, enfin, on arrive à un titre qui claque, complexe et élégant. Toute la patte de Superpitcher ! Joie, au loin, on en aperçoit un autre. Mais pour l’atteindre, il faudra se taper toute la descente, et la montée. Un album pour alpinistes, donc. Olivia Volpi

chroniques Vice caché Thomas Pynchon | Éd. Le Seuil Deux ans après le monstrueux Contre-jour, l’homme-mystère des lettres américaines, Thomas Pynchon, publie Vice caché, hommage « déjanté » aux maîtres du Noir. Comme toujours dans les grandes œuvres noires (films ou romans), l’enquête compte moins que l’atmosphère. Chargée des volutes de joints que le privé, Doc Sportello, fume jusque dans les situations les plus improbables, autant que du smog de L.A.. l'intrigue charrie les utopies contrariées des 60’s finissantes. Les culs sont libérés, mais entre combien de chaises ? Vice caché est, en plus d’une enquête tortueuse et pourtant limpide, le portrait d’une époque qui ne sait plus bien où elle va. Minée par un furieux retour de paranoïa (Manson vient d’enterrer l’innocence hippie), l’Amérique plonge dans l’ère du soupçon, des réseaux secrets (réels ou fantasmés), de la folie sécuritaire. Époque étrange, absurde, que nul mieux que Pynchon, avec son sens des dialogues hilarants, des patronymes grandioses et du réseau (voir l’invention d’un Internet rudimentaire, libre, et déjà en voie de mise sous tutelle) n’aurait su recréer à ce degré de coolitude. Emportant, haut la main, l’Oscar de la bande-originale et de la lumière. 347 p., 22, 50 €. Raphaël Niewjaer.

Naissance d’un pont Maylis de Kérangal | Éd. Verticales, 2010 Le roman se déroule à Coca, dans une Californie de composition. Son maire, dit le Boa, mène un projet titanesque pour sa ville : la construction d’un pont aux dimensions pharaoniques. Du monde entier affluent ouvriers, grutiers, chefs d’équipe, investisseurs, femmes et hommes, ambitieux et paumés, adversaires et supporters. Tous ont voix au chapitre dans ce roman choral aux allures d’épopée russe. Chacun joue un rôle propre dans cette histoire qui renouvelle les romans sociaux avec brio. Cette Naissance porte non seulement aux nues un pont absurde - comme beaucoup d’entreprises humaines - mais elle marque aussi l’envol d’un talent prodigieux vers des cimes littéraires assez rares. 320p., 18,90€. Pierre Tabarant

Tokyo sisters

SUITE(S) IMPÉRIALE(S)

Raphaëlle Choël et Julie Rovéro-Carrez | Éd. Autrement Fascinant et difficile à cerner pour les occidentaux, le Japon fait ici l’objet d’une enquête de terrain par deux jeunes journalistes. Celles-ci se sont focalisées sur les femmes tokyoïtes, jeunes et moins jeunes, mariées ou célibataires, actives ou non, traditionnelles ou branchées... En tout, elles en ont interviewé une centaine, tout en parcourant la ville de long en large. Sans être strictement sociologique, cette étude leur permet de dresser un panorama des conditions féminines dans la capitale nippone, de leurs passions, de leurs goûts mais aussi de leurs attentes. Abondant en anecdotes, témoignages et expressions idiomatiques, ce travail particulièrement vivant ne se prend pas au sérieux. 196 p., 17 €. François Lecocq

Bret Easton Ellis | Éd. Robert Laffont Vingt-cinq ans après la parution de Moins que zéro, Bret Easton Ellis réinvestit le personnage qui a fait son succès, afin de sonder son évolution. Clay est devenu un scénariste de renom. De retour à L.A., il croise pléthore de cyniques et d’acteurs en mal de reconnaissance et reste le digne représentant d’une génération fric et frime, gangrenée par la vacuité. Cette vacuité inonde Suites impériales, sans l’emplir. L’on pourrait croire qu’une telle impression relève du génie puisque l’auteur prétend dénoncer le néant qu’il met en scène. Mais son écriture est poussive, et ses effets, voués à traduire un désenchantement affecté, lassent. Elle est aussi vide, en somme, que son sujet. 234 p., 19 €.

Faustine Bigeast

Le trop grand vide d’Alphonse Tabouret Sybille, Capucine et Jérôme d’Aviau | Éd. Ankama. Ouf ! Voici une perle qui, en cette riche rentrée littéraire, aurait pu nous filer entre les doigts. Le coup de cœur fut immédiat. Avec ses faux airs de livre pour enfant, cet ouvrage à six mains déborde d’ingénieuses trouvailles. Filée sur 192 pages, l’aventure initiatique de ce petit garçon trouve d’abord une traduction graphique particulièrement originale. Jérôme D’Aviau signe ici un travail de réduction symbolique épuré et pertinent. Comme ce bipède dont le trou dans le ventre manifeste un manque perpétuel... Alphonse et son éternelle solitude peuvent aussi compter sur des dialogues ingénieux, truffés de jeux de mots (Sybilline et Capucine). Placés sous les images, ils achèvent de nous convaincre d’offrir ce livre à tour de bras. 192p., 14.90 €. Judith Oliver

littérature |

chroniques |

Bd TOXIC t.1/2

APOCALYPSE NERD

Charles Burns | Cornélius

Peter Bagge | Rackham

Après une participation réussie dans l’audacieux Peur(s) du noir, un recueil de photographies bipolaires One Eye et dans l’attente craintive de l’adaptation ciné de son chef-d’œuvre Black Hole, Charles Burns retourne à ses pinceaux pour une bande faussement classique à la franco-belge, qui pourrait passer de loin pour une version apocryphe et dégénérée de L’Étoile mystérieuse. Doug est un ado déphasé à la tête d’œuf, laquelle se remet difficilement d’un traumatisme crânien. En traversant un trou dans le mur de sa chambre, il découvre un monde incompréhensible et exotique, départ d’un voyage chaotique et déstructuré à la Burroughs, explorant l’inconscient d’un Tintin sérieusement schizophrène s’enfonçant en plein (s) trip. Du bon Burns. > Nicolas Trespallé

Bagge is back et succombe lui aussi à la mode survival en imaginant ce que deux losers white trash feraient s’ils étaient rescapés d’une attaque atomique. Rivés à leur guide de survie pour les nuls, les voilà face à des problèmes vitaux comme trouver de la nourriture, éviter des problèmes gastriques répétées (effets collatéraux d’une alimentation monotone) et échapper à des sauvages prennant les traits de féministes camionneuses pas commodes ou d’ado acnéique en pleine montée de sève incontrôlable. Pendant féroce et drôle de Walking Dead ou de La Route, Apocalypse Nerd exorcise génialement les angoisses du dessinateur de Seattle flippé depuis qu’il sait que Kim Jong-il serait en mesure de raser la patrie du grunge et de la chemise de bûcheron ! > Nicolas Trespallé

LO Lucie Durbiano | Gallimard, collection Bayou Rôdée à l’illustration jeunesse, Lucie Durbiano est aussi une bédéaste discrète qui mérite le détour. Dans Lo, son sixième album, elle révise ses classiques puisant dans la pastorale de Daphnis et Chloé de Longus la matière d’une nouvelle comédie romantique centrée sur le trouble d’une nymphe évanescente et naïve confrontée à l’éclosion du sentiment amoureux. À ceci près que la dessinatrice n’est pas une mormone coincée à la Stephenie Meyer et ajoute une bonne dose d’effronterie adolescente et d’humour ingénu, distillant de petites trouvailles poétiques ainsi qu’une brochette de personnages iconoclastes parmi lesquels Zeus en vieux beau bronzé et un prince charmant à la (belle) gueule de métèque de pâtre grec aussi craignos qu’un Robert Pattinson. > Nicolas Trespallé

jeux vidéo

texte ¬ Guillaume Jallut

Fallout New Vegas – PS3 | Xbox 360 | PC En 97 le petit monde du RPG accueillait en son sein un ov(l)ni (objet vidéo ludique non identifiable) nommé Fallout. Un monde post-apocalyptique glauque et drôle à l’atmosphère saisissante qui enchaînait considérations grinçantes et traits cyniques pour donner corps à un jeu forte tête et mature. Propulsé classique du genre et chef d’œuvre intouchable, les fans s’étaient déchaînés à l’annonce du changement d’éditeur et de développeur. Bethesda ayant adopté l’enfant prodige, elle avait eu entre autre le culot de passer à une vue à la première personne et de porter la licence sur console next gen. Si Fallout 3 avait peut-être un peu perdu en provocation (console de salon oblige), il n’avait aucunement baissé en qualité d’immersion dans un monde complet. Les alentours désertiques de Washington DC avaient offert un beau scénario, une multitudes d’heures d’exploration et des missions annexes incroyablement structurées, si bien qu’on aurait profité d’un peu de rab avec plaisir. Un appétit enfin récompensé par la sortie de Fallout New Vegas. Prolongement de Fallout 3, on retrouvera avec joie le retro futur des 50’s américaines figées par le nucléaire, et ces ghost towns avec goules, mutants et rad scorpions. Mais finies les ruines de la côte atlantique, cap à l’ouest direction New Vegas, ses jeux et ses gangs. Pour faire face aux dangers de la cité du vice, le joueur aura le plaisir de pouvoir compter sur un gameplay plus souple, un nombre d’armes doublé, avec possibilité de les modifier - et donc d’en créer de toutes pièces - et une nouvelle jauge de réputation.

chroniques |

Emergency 2012 – PC

Lego Universe – PC

Les Mayas et Roland Emmerich nous ont prévenu, 2012 sera un sacré foutoir. Deux solutions pour s’y préparer : bâtir un bunker ou jouer à Emergency. Le dernier volet de la licence reprend les codes qui ont fait son succès, catastrophes naturelles et gestion de crise, version Apocalypse. Incendie à Athènes ou émeute à Paris, le joueur aura la lourde tâche de coordonner une multitude de services d’interventions afin de circonscrire les éléments déchaînés et de secourir les victimes.

Annoncé comme un jeu en ligne massivement multijoueur (MMOG), Lego Universe plongera les joueurs dans une quête inventive : défendre et sauver l’Imagination. L’humour propre à la série Lego, la possibilité de construire soi-même une partie d’un monde voire d’en créer totalement un et de le contrôler, les minis jeux annexes comme les courses de voitures devraient autant réjouir les ados que les trentenaires.

Star Wars : Le pouvoir de la Force II – PS3 | Xbox 360 | Wii | DS | PC 8 millions de joueurs avaient suivi les tribulations agressives de Galen Marek alias StarKiller. Fils de Jedi devenu sicaire de Vador, il trouvait au final une rédemption payée de sa vie dans le sauvetage des fondateurs de l’Alliance Rebelle. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais c’était sans compter les ressorts romanesques propres à la saga... Un scénario bien ficelé pour un beat’em all jouissif où la Force réservera de nouvelles surprises spectaculaires.

Univers Technologique sélection ¬ Benjamin Cordazzo

Pad de poche et brut de pomme Voilà qu'on nous remet le sujet sur la tab : ne serait-ce pas, là encore, qu'une question de taille ? Apple a vu juste avec sa tablette mais il semblerait que les mensurations du Newton du futur soient a priori un angle d'attaque marketing inespéré pour une concurrence une fois de plus à bout d'idées innovantes devant le succès commercial certain et quasiment téléphoné de l'iPad. Samsung s'apprête donc à commercialiser sa Galaxy Tab, tournant sous Froyo 2.2, dont la taille pourrait justement faire toute la différence. L'entreprise coréenne n'est d'ailleurs pas la seule : Blackberry RIM, HP et Dell, pour ne citer qu'eux, devraient suivre avec respectivement le PlayBook, un Slate sous Palm WebOS et le Lookig Glass. 7, et non pas 10 pouces, c'est là que tout se joue.

Télex

Rentrer dans la poche du pantalon, offrir plus de confort et de maniabilité que des smartphones riquiqui mais sur-dopés, l'ultra-mobilité, tels sont les avantages évidents du 7 pouces. Le Galaxy Tab embarque le WiFi, la 3G, un port MicroSD et une caméra pour la visio et une autre pour la photo/vidéo. En option vous trouverez une station d'accueil avec clavier et un stylet Bluetooth pour la reconnaissance de l'écriture manuscrite. Tout pour plaire. Dernier point fort, son système d'exploitation Android. Les analystes lui prévoient un très bel avenir et des marques aussi nombreuses que diverses comme Sony, Orange, Nvidia, Philips, BMW et même la NASA, lui ont accordé leur confiance. Prix selon l'opérateur entre 600 et 900 euros galaxytab.samsungmobile.com

Les rumeurs du mois: Facebook sortirait en 2011 non pas un mais deux téléphones portables sous Android, Apple plancherait sur un iPad 7 pouces et l'intégration de Face Time dans iChat. // La Cnil autorise Hadopi à collecter vos adresses IP. // Hadopi a révélé à quoi ressemble son mail d'avertissement mais toujours pas d'informations sur les moyens de sécurisation labellisés.

high tech |

Magiiiiique !!!

Mini quoi qu'est-ce ?

Inventée en 1968, il était plus qu'urgent de réinventer la souris ! Toujours très soucieux de rendre l'interaction avec l'ordinateur de plus en plus intuitive et conforté par le succès des trackpads Multi-Touch de ses MacBook Pro, Apple se devait de porter cette technologie sur son modèle phare, l'iMac. Laissons les souris aux gamers et les palettes aux graphistes. Le Magic Trackpad est fait pour vous. Oubliez l'expérience informatique formatée clic droit et contrôlez votre terrible engin du bout des doigts. Rejoignez-nous dans le futur.

Sony Ericsson cherche depuis longtemps un périphérique relais pour ses smartphones et l'idée avait déjà été déclinée avec ses montres Bluetooth MBW. Le LiveView permet, lui, de lire l'heure, les mails, les flux RSS, les tweets, les statuts Facebook et plus encore, et surtout, à venir, puisque les développeurs bossent déjà sur des mini applications pour ce mini gadget. Au poignet comme une montre, ou bien clipsé sur votre écharpe, plus besoin de dégainer son son énorme écran AMOLED pour rester connecté. Compatible avec tous les smartphones sous Android 2.x, un comble pour Sony Ericsson qui tarde à mettre à jour ses téléphones encore et toujours sous Android 1.6. Disponible d'ici la fin de l'année. Prix non encore communiqué.

69 euros - store.apple.com/fr

iWatch Rêve ultime de n'importe quel fanboy macintoshien, voici l'iMontre qu'Apple n'a pas faite. Née d'un amour bâtard entre le tout nouvel iPod Nano 6G et un bracelet nylon nord américain dédié à cette utilisation saugrenue du baladeur le plus célèbre du monde. Quelle riche idée ! 29$ - www.myincipio.com

Télex

Le patron multi-millionaire de la société Segway - Jimi Heselden - s'est tué au guidon d'un de ses propres gyropodes après une chute au sommet d'une falaise. /// L'ESTA ou le système électonique d'autorisation de voyage sur le territoire américain - facture dorénavant l'inscription sur son site internet devenu obligatoire pour tout séjour et n'accepte que les MasterCard, VISA, American Express et Discover.

agenda |

concerts Jeu 7/10 Festival Courant d’Airs : Jeanne Garraud + Imbert Imbert [Chanson] 20:00 - Glob Théâtre - 10-16€. Tél 05 56 69 06 66 www. bordeaux-chanson.org Vienna Vegetable Orchestra + Antisolo [Outer limits] 20:30 - Salle Bellegrave, Pessac - 5-15€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com Andreya Triana + Lisa Bandy [Nu soul] 21:00 - Le Comptoir du Jazz 8-10€. www.leportdelalune.com Tigran Hamasyan [Jazz] 21:00 - Le Rocher de Palmer, Cenon - 10-15€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Russie mon amour : Pierre Bastien & Alexeï Aïgui [Outer limits] 21:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - 10€. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com Who the f*** is the DJ tonite ? [Mégamix] 22:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. www.saint-ex.com Russie mon amour : Train de nuit [Outer limits] 23:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - 10€. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com Ven 8/10 Ylson [Chanson] 17:00 - Cultura, Villenave d’Ornon - Entrée libre. Tél 05 57 59 03 70 Aldo Ciccolini [Récital] Œuvres de Chopin et Liszt. 20:00 - Grand Théâtre - 8-70€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

April Shower [Indie pop] 20:00 - Maison Eco-citoyenne Entrée libre. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com

Russie mon amour : Christmas Trio [Outer limits] 21:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - 10€. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com

Yves Duteil [Variété] 20:30 - Casino Théâtre Barrière - 31-35€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com

Gizelle Smith & The Mighty Mocambos + Pussydelic [Funk] 21:00 - Rock School Barbey 18-20€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

Ballake Sissoko & Vincent Segal [Musique du monde] 20:30 - Le Rocher de Palmer, Cenon - 10-15€. Tél 05 56 74 80 00 Trio Chausson [Récital] Œuvres de Mozart, Chopin & Mendelsshon. 20:30 - Ermitage Compostelle, Le Bouscat - 10-15€. Tél 05 57 22 24 50 www.mairie-le-bouscat.fr Success + Soft Gloves + DJ [Indie rock] 20:30 - Heretic Club - 8€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com Napking Blues [Blues] 20:30 - Amadeus Song - Entrée libre. Tél 05 56 80 03 86 www.amadeus-song.fr Soirée Indicibilis : Tabloid John + Flying Dolls + Invités [Rock] 21:00 - Le Fiacre - 4€. Tél 05 40 05 52 43 Festival Courant d’Airs : Antoine Léonpaul + Benoît Dorémus [Chanson] 21:00 - Glob Théâtre - 10-16€. Tél 05 56 69 06 66 www. bordeaux-chanson.org The Sunmakers + Attack El Robot [Pop] 21:00 - El Chicho - 3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

Tofy [Reggae] 21:00 - Café des Moines - 2€. Tél 05 56 92 01 61 Nyum + DJ Fuentes [Electro] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 3€. Tél 05 56 491 555 www. leportdelalune.com Hirsut [Rock] 22:00 - Le chat qui pêche – 5€-. http://chatquipeche. niceboard.com/portal.htm Da Clump Party [Hip hop, [Electro] 22:00 - Le Saint-Ex - 8€. www.saint-ex.com Russie mon amour : Won James Won [Outer limits] 23:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - 10€. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com Crystal distortion : Olive7 + Zôl + Diskal [Electro] 23:59 - Bt 59, Bègles - 10€. Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com Sébastien Benett [Electro] 23:59 - Le 4Sans- 10€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com Sam 9/10 Russie mon amour : Evelina Petrova [Outer limits] 17:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - 5€. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com

agenda |

concerts Russie mon amour : AndreÏ Kondakov [Outer limits] 19:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - 5€. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com Ensemble Sagittarius : « Eustache Du Caurroy, le musicien d’Henri IV » [Baroque] Du Caurroy : Te Deum laudamus - Victimae Paschali Laudes - Vox Domini super aquas ; Mauduit : En son temple sacré ; Lejeune : Trois psaumes (Hélas, Seigneur je te prie, Miséricorde au pôvre vicieux, Mon Dieu me paît sous sa puissance haute) ; Du Caurroy : Deux psaumes (Juge ma cause, Du profond des maux de mon âme) ; Motet (Christus vincit) - Missa pro defunctis (Introïtum, Kyrie eleison, Graduale, Offertoire, Sanctus, Pie Jesu, Agnus Dei, Lux aeterna, Libera me). Michel Laplénie, direction. 20:00 - Grand Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www. opera-bordeaux.com Beast + The Wayfarers [Trip Rock + Rockabilly] Entre groove martelé, contrebasse imprévisible et flow soul incantatoire, il y a quelque chose d’envoûtant dans les chansons torturées des Canadiens de Beast. Il conduit à révéler l’existence d’un nouveau genre musical : le trip [Rock] Une sacrée belle bête qui mord, pique... et éblouit. Vainqueurs nationaux 2010 du tremplin musical étudiant Musiques de RU, The Wayfarers remettent au goût du jour une certaine idée du rockabilly. Dans le cadre des Campulsations. 20:00 - Krakatoa, Mérignac 13-15€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org

Concert pour voix, quatuor à cordes et piano [Récital] 20:30 - Centre François Mauriac - Domaine de Malagar, Saint-Maixant - Entrée libre. Tél 05 57 98 17 17 malagar. aquitaine.fr Matt Darriau’s Paradox Trio [Klezmer] 20:30 - Le Rocher 650, Cenon - 6-12€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Chorale Castrillon & Polyphonies d’Eysines [Lyrique] 21:00 - Théâtre Jean Vilar, Eysines - Entrée libre. Tél 05 56 16 18 10 www.ville-eysines.fr De Hoje Haele [Garage] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com Festival Courant d’Airs : Frédéric Bobin + Alex Beaupain [Chanson] 21:00 - Glob Théâtre - 10-16€. Tél 05 56 69 06 66 www. bordeaux-chanson.org Paris Washboard [Jazz] 21:00 - Amadeus Song - 15€. Tél 05 56 80 03 86 www. amadeus-song.fr Pénélope + The Sterlings [Pop] 21:00 - El Chicho - 3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

We love 80’s & 90’s Music 22:30 - Bt 59, Bègles - 10€. Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com Drums Noise Poetry #2 23:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - 10€. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com Boys Noize Records’ Night ! [Electro]. Strip Steve + Djedjotronic + Costello. 23:59 - Le 4Sans- 8€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Dim 10/10 Mark Bebbington [Récital] Ireland – London Pieces (Chelsea Reach - Ragamuffin - Soho Forenoons) ; Chopin – Sonate n°3 en si mineur op. 58 ; Debussy – Préludes (La Cathédrale engloutie - General Lavine-eccentric - Feux d’artifice) ; Poulenc – Improvisation XV, Hommage à Edith Piaf Suite Napoli (Barcarolle - Nocturne - Caprice italien). 11:00 - Grand Théâtre - 6€. Tél 05 56 00 85 95 www.operabordeaux.com David Kadouch [Récital] Œuvres de Mendelssohn, Schumann et Chopin. 16:00 - Grand Théâtre - 6€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

Russie mon amour : Saint-Pétersbourg duo [Outer limits] 21:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - 10€. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com

Das Kapital [Outer limits] 16:00 - TNT-Manufacture de Chaussures - Entrée libre. Tél 05 56 85 81 73 www.letnt.com

Soy [Soul jazz] 21:00 - Café des Moines - Entrée libre. Tél 05 56 92 01 61

Lun 11/10

Twice A Shot [Blues] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 5€. Tél 05 56 491 555 www. leportdelalune.com

leonardo Garcia Alarcon : Monteverdi / Piazzolla, angel y demonio [Récital] 20:45 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 7-22€. Tél 05 56 89 98 23 www.t4saisons.com

agenda |

concerts Le P’tit Bal trad’ [Musique traditionnelle] 22:00 - Café des Moines - Entrée libre. Tél 05 56 92 01 61 Mar 12/10 Salon Chopin [Musique du monde] 19:00 - Théâtre Olympia - espace Arlequin, Arcachon - Entrée libre. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com The Starsheep Groovers + Soulflat Foundation [Funk] 20:00 - L’Antirouille, Talence Entrée libre. Tél 05 57 35 www.rocketchanson.com Ursus Minor [Groove] 20:30 - Le Rocher 650, Cenon - 8-17€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Digital Leather + Warning / Warning [Noise] 21:00 - Le Saint-Ex - 6-8€. www.saint-ex.com Les mardi blues [Blues] 21:30 - Le Comptoir du Jazz Entrée libre. Tél 05 56 491 555 www.leportdelalune.com Blind Test + Dream Paradise [Folk] 23:00 - El Chicho - Entrée libre. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Mer 13/10 Forget Me Not [Pop rock] 17:00 - Cultura, Villenave d’Ornon - Entrée libre. Tél 05 57 59 03 70 Nout et Slange-s [Electro-acoustique] 19:00 - Amphi 700 - Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, Pessac - Entrée libre. Tél 05 57 12 45 02

Salon Chopin [Musique du monde] 19:00 - Théâtre Olympia - espace Arlequin, Arcachon - Entrée libre. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com SOS Chili : Guaka + Eiffel + 0800 + Les Hyènes [Rock hispanique + rock + rap] Soirée de soutien aux sinistrés du tremblement de terre au Chili en février dernier, pour un projet de reconstruction d’un centre culturel sur la ville de Cobcquecura, ville épicentre du séisme plus commémoration du peuple aborigène du sud du Pays. 20:00 - Krakatoa, Mérignac 10-12€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org Status Quo [Rock] 20:00 - Espace Médoquine, Talence - 45€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr Mieko Miyazaki et Fumie Hihara : Les chefs-d’œuvre de Koto [Musique du monde] C’est une soirée exceptionnelle que nous feront vivre ces deux virtuoses, avec les instruments pour la musique traditionnelle japonaise : le koto et le shamisen. Les deux artistes interprèteront les chefs-d’œuvre de koto, invitant le public à découvrir un vaste panorama de la musique japonaise de chaque époque entre le XVIIe et le XXe siècle. La tradition du monde de la musique asiatique est très loin de celle d’Europe, en particulier la musique japonaise dont la puissance réside en sa sonorité mystérieuse et très contemporaine. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 12-20€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com

Quintron & Miss Pussycat + Decheman [Rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 6-8€. www.saint-ex.com Aloe Blacc + Vinz & The Mystery Machine [Groove] 21:00 - Rock School Barbey 18-20€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

Jeu 14/10 Salon Chopin [M. du monde] 19:00 - Théâtre Olympia - espace Arlequin, Arcachon - Entrée libre. Tél 05 57 52 97 75 www. arcachon.com John Butler Trio [Rock] 19:30 - Espace Médoquine, Talence - 27-29€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Mystère Daoud [Néo guinguette] 19:30 - Le Comptoir du Jazz Entrée libre. Tél 05 56 491 555 www.leportdelalune.com Orchestre National Bordeaux Aquitaine [Concert symphonique] Direction : Kwamé Ryan. Soliste : Pietro de Maria. Œuvres de Franz Liszt et Anton Bruckner. 20:00 - Palais des sports 6-25€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Madrugada [MPB] 20:00 - Maison des Arts - Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, Pessac - Entrée libre. Tél 05 57 12 45 02 Pierre Bensussan [M. du monde] Rencontre musicale à 17h30 à la médiathèque Castagnéra. 20:30 - L’Antirouille, Talence 15€. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com

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concerts Christophe Diie [Récital] Œuvres de Chopin et Liszt. 20:30 - Théâtre Fémina - 34€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr Olga Andryuschenko [Récital] Œuvres de Prokofiev, Scriabine, Mossolov, Roslavets, Stravinski, Lourié, Deshevov, Chostakovitch. 20:45 - Théâtre des Quatre Saisons - 7-18€. Tél 05 56 89 98 23 www.t4saisons.com Festival Les Campulsations : Féfé + Rising Steppers + Original Song [Hip Hop, blues, reggae] 21:00 - Rock School Barbey - 5-18€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com Robiere Sideburns vs. Pauline Automatique [Mégamix] 22:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. www.saint-ex.com

Ven 15/10 Trio Milonga [Tango] 18:00 - Cultura, Villenave d’Ornon - Entrée libre. Tél 05 57 59 03 70 Salon Chopin [M. du monde] 19:00 - Théâtre Olympia - espace Arlequin, Arcachon - Entrée libre. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com Bons baisers d’Afrique [Musique du monde] Noumi’s Acoustic + Mussa Molo. 19:30 - Musée d’Aquitaine Entrée libre. Tél 05 57 57 22 12 www.alifs.fr Fred Batista [Apéro-concert] Ce vaudeville de la fin du XIXe siècle, revisité dans une mise en scène contemporaine, dresse le portrait d’une mondaine co-

quine et coquette, aux moeurs légères mais à la poigne de fer dans un gant de velours. Dans ce ménage à trois, Clotilde manipule mari et amant avec une redoutable efficacité. L’intrigue repose sur ce superbe et inquiétant personnage féminin incarné par l’extraordinaire comédienne Marie-Armelle Deguy. Le spectateur est vite emporté par cette femme irrésistible, manipulatrice mais diablement attachante. 20:00 - La Caravelle, Marcheprime - 6€. Tél 05 57 71 16 35 La Caravelle Chœur et Orchestre Pygmalion [Baroque] Direction : Raphaël Pichon. Sopranos : Eugénie Warnier & Isabelle Druet. Alto : Carlos Mena. Ténor : Emiliano Gonzalez-Toro. Basse : Benoît Arnould. Œuvres de Bach. 20:00 - Grand Théâtre - 8-40€. Tél 05 56 00 85 95 www. opera-bordeaux.com Campulsations : Scène ouverte + Rageous Gratoons [Pop] 20:00 - Université de Bordeaux 1 Entrée libre. Tél 05 57 12 45 02 Maïti Girtanner : Piano master [Récital] Œuvre de J.S Bach, soliste : Zhu Xiao-Mei. Pass trois récitals : 70-85€. 20:30 - Casino Théâtre Barrière - 27-31€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com Maurane : « Ô Nougaro » 20:30 - Le Pin galant, Mérignac - 3037€. Tél 05 56 97 82 82 www. lepingalant.com Curiositarium : Hell in Town + Shoot the Pianist + Les Mouillettes + DJ Martial Jesus™ [Metal, punk] 20:30 - Le Fiacre - 3€. Tél 05 40 05 52 43

Africa Umoja [Jazz] 20:45 - Olympia, Arcachon - 2126€. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com Duo Soma : « Grimace » [Chanson] Dans le cadre de la 2e édition du festival Mixamum. Le Duo Soma est constitué de Sophie et Emmanuel Sala, auteurs-compositeurs-interprètes. Ce duo est né d’une quête partagée de sens et d’émotion. Dans ce spectacle, Duo Soma retourne aux sources de son inspiration : univers poétique et intimiste, textes profonds et surréalistes ou drôles, musiques qui vont à l’essentiel alternant la chaude obscurité de la basse rock à l’éclatante énergie de la guitare [Folk] 21:00 - Chapelle de Mussonville, Bègles - 8-12€. Tél 05 56 49 95 95 www.mairie-begles.fr Tairo + Meca + Sam’s [Hip hop] 21:00 - Bt 59, Bègles - 15€. Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com Tuxedo Big Band [Jazz] 21:00 - Amadeus Song Piano Bar - 24-26€. Tél 05 56 45 63 23 www.jazzandbluesleognan.fr Dasha & Vörse + Invités [Trip hop] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www. saint-ex.com Leitmotiv + Elder Plane [Pop, rock] 21:00 - El Chicho - 3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Youth On The Move : Pastors Of Muppets + Beasty + Senbeï + Oddatee + United Fools [Métal, rock, hip hop, electro] 21:00 - Rock School Barbey Entrée libre. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

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concerts Tzitzimitl + Dr Psykopate [Chanson] 21:00 - Café des Moines - 3€. Tél 05 56 92 01 61 Mojo Machine [Blues] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 5€. Tél 05 56 491 555 www. leportdelalune.com Wasted release’s party ! [Electro, drum&bass] Noisia + Tom Deluxx + Lordof & Maximus. 23:59 - Le 4Sans- 8€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Sam 16/10 Arcahuetas [Blues] Au milieu de vieilles photos, de sons vintage, d’instruments acoustiques comme la contrebasse, le banjo ou le violon, Arcahuetas revisite ses références musicales dans un décor à l’allure de vieux western. Sur des textes en français, parfois acides souvent chargés d’émotions, le groupe nous emmène ainsi aux frontières des différentes esthétiques [Rock] Le combo bordelais à présent en trio évolue dans un registre inclassable, à mettre entre Sixteen Horsepower, Moriarty et Stray Cats. 15:00 - Médiathèque, Mérignac - Entrée libre. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org

Jonathan Richman + JFG & The Regulars [Folk] Véritable légende, fondateur des cultes Modern Lovers, chanteur délicat et sensible, d’une nature semblant exceptionnellement candide, Jonathan Richman est doté d’une voix particulièrement expressive et ses multiples changements de style ont fréquemment surpris ses admirateurs. Le francoanglais-bordelais JFG ouvrira cette soirée en solo. Influencé pour le rock anglais chic (XTC, The Stranglers ou the Fall), il s’impose au fil des années et des formations comme l’un des plus grands songwriters de ces dernières années. Nouvel album en octobre : Rock’n’roll with the regulars ! 20:00 - Krakatoa, Mérignac 10-12€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org Maïti Girtanner : Piano master [Récital] Œuvres de Chopin et Moussorgski. Soliste : Mikhail Rudy. 20:30 - Casino Théâtre Barrière - 27-31€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com Monika y su Perfecta Maquina [Salsa] 20:30 - Pole culturel Ev@sion, Ambares-et-Lagrave - 5€. Tél 05 56 77 36 26 http://evasion. ville-ambaresetlagrave.fr

Pilarsky [Pop rock] 15:00 - Cultura, Villenave d’Ornon - Entrée libre. Tél 05 57 59 03 70

Les Chœurs de l’ex-armée soviétique [Lyrique] 20:30 - L’Entrepôt, Eysines - 2431€. Tél 05 56 97 82 82 www. lentrepotduhaillan.com

Katie Melua [Variété] 20:00 - Patinoire Mériadeck 34-56€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr

Christophe Willem [Variété] 20:30 - Le Pin galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com

Strychnine [Rock] 20:30 - Bar Tabac Saint-Michel - Entrée libre. Jehan [Chanson] 20:30 - Au Chat huant - 7-10€. Tél 06 74 50 40 11 http:// lechathuant.free.fr 100% Beatles [Pop] 20:30 - Amadeus Song - 11€. Tél 05 56 74 47 35 www. amadeus-song.fr Concert de musique romantique [Récital] 20:45 - Théâtre Olympia, Arcachon - 10-20€. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com Joyce Jonathan [Folk] 21:00 - Rock School Barbey Entrée libre. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com Chœur Mixte [Lyrique] Œuvre de Vivaldi. 21:00 - Église Notre Dame des Pins, Petit Piquey - Entrée libre. Tél 09 50 56 27 18 www.tutticolcanto.com Laetitia Sheriff + We only Said + Milos Unplugged [Pop] 21:00 - Le Saint-Ex - 7€. www. saint-ex.com Soirée Indicibilis : 3scobar + Idwan + Didascalie [Rock] 21:00 - Le Fiacre - 4€. Tél 05 40 05 52 43 Tabloïd John + My Ant [Pop] 21:00 - El Chicho - 2€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Widjan [Gwana fusion] 21:00 - Café des Moines - 5€. Tél 05 56 92 01 61 Mussa Molo [Musique du monde] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 6€. Tél 05 56 491 555 www. leportdelalune.com

concerts Guy Mollet et les Mimolettes [Festif] 22:00 - Le Chat qui pêche – 5€. http://chatquipeche. niceboard.com/portal.htm Red Bull® Thre3 style [Electro, hip hop] Netik + Booty Call + Gero + Nils Jumpen + DJ Madgic + Jarco Weiss + Booty Ben + DJ D-Bass + Major Havoc + Kimfu. 23:59 - Bt 59, Bègles - 5€. Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com Kiki + Xavier X-Lab + Tuairoze [Minimal] 23:59 - Le 4Sans- 8€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Dim 17/10 Quatuor Amadeo Modigliani [Récital] Œuvres de Haydn, Debussy et Mendelssohn. 16:00 - Château Pichon-Longueville Baron, Pauillac - 1030€. Tél 05 56 35 93 18 www. musiqueaucoeurdumedoc.com Danyel Waro [M. du monde] 17:00 - Le Rocher 1200, Cenon - 10-17€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr John Mayall + The Yardirds [British blues] 19:00 - Théâtre Fémina - 3745€. Tél 05 56 48 26 26 www. box.fr Red Sparowes + Head of Wantastiquet [Post rock] 20:30 - Heretic Club - 10-12€. Tél 05 56 52 31 69 www. allezlesfilles.com Tragedy + Gasmask Terror [Hxc] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com

Lun 18/10 Maïti Girtanner : Piano master [Récital] Le nouvel Horowitz d’Arcadi Volodos. 19:30 - Casino Théâtre Barrière - 35-39€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com Toumbalala, guitares du Brésil [MPB] 20:30 - Ermitage Compostelle, Le Bouscat - 4€. Tél 05 57 22 24 50 www.mairie-le-bouscat.fr François-René Duchable & Alain Carré : Le Roman de Venise [Récital] Musique de Chopin. lecture de la correspondance de George Sand et Alfred de Musset. 20:30 - Le Pin galant, Mérignac - 26-33€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com Le P’tit Bal trad’ [Musique traditionnelle] 22:00 - Café des Moines - Entrée libre. Tél 05 56 92 01 61

Mar 19/10 Yves Jamait [Chanson] 20:30 - Ermitage Compostelle, Le Bouscat - 15-20€. Tél 05 57 22 24 50 www.mairie-lebouscat.fr Trio Joubran : « À l’ombre des mots » [Musique du monde] 20:30 - Le Rocher 650, Cenon - 10-17€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Agnès Bihl : « Rêve général(e)» [Variété] 20:30 - Ermitage-Compostelle, Le Bouscat - 21€. www.mairiele-bouscat.fr Blind Test + Ben’Art [Pop] 21:00 - El Chicho - Entrée libre. Tél 05 56 74 47 35 www. elchicho.fr

Les mardi blues : Mr Tchang [Blues] 21:30 - Le Comptoir du Jazz Entrée libre. Tél 05 56 491 555 www.leportdelalune.com

Mer 20/10 Salsa Ilegal [Salsa] 18:00 - Cultura, Villenave d’Ornon - Entrée libre. Tél 05 57 59 03 70 Orchestre National de Jazz [Jazz] 20:30 - Le Rocher 650, Cenon - Entrée libre. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Thom Weeks + Invités [Indie folk] 21:00 - El Chicho - 3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

Jeu 21/10 Elza van den Heever [Récital] Pianistes : Martina Marcuz / Jean-Marc Fontana. 12:30 - Grand Théâtre - 6€. Tél 05 56 00 85 95 www.operabordeaux.com Orchestre National Bordeaux Aquitaine [Concert symphonique] Direction : Jonathan Darlington. Soliste : Martin Fröst. Œuvres de Johannes Brahms, W.AM et Anton Dvorak. 20:00 - Palais des sports 6-25€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Dissidence Rock #3 : The Starsheep Groovers + RendezVous + Sweat Baby Sweat + Lost in The Orchestra. [Rock] 20:15 - Bt 59, Bègles - 4-5€. Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com

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concerts Jeff Lang [Blues] 20:30 - Le Comptoir du Jazz - 8-10€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com Pierre Yon [Jazz New Orleans] 20:30 - Amadeus Song - 8€. Tél 05 56 74 47 35 www.amadeus-song.fr Aussitôt Mort + Sleeping in Gethsemane + Aguirre [Hxc] 20:30 - Heretic Club - 5€. www.hereticclub.com Dorado Schmitt Family Jazz manouche. 20:45 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 7-22€. Tél 05 56 89 98 23 www.t4saisons.com

sont là pour bâtir un univers cotonneux où l’on se sent bien. H-Burns, immense songwriter français, auteur d’un 3e album sublime. Pour fans de Palace, Silver Jews ou Bill Callahan. 20:00 - Krakatoa, Mérignac 17-20€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org Orchestre d’harmonie [Récital] Direction : Dominique Descamps. Réservé aux scolaires à 14h30. Première partie, Jeune Orchestre d’Harmonie de la Bastide. 20:30 - Salle Antoine Vitez Gratuit sur réservation. Tél 05 56 33 94 56 www.bordeaux.fr

Tweak Bird + Mars Red Sky + Los Explosivos [Rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 6€. www.saint-ex.com

Kool & The Gang + Chic [Disco funk] 20:30 - Patinoire Mériadeck 40-60€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr

Session de musique traditionnelle des Appalaches [Folk] 21:00 - Café des Moines - Entrée libre. Tél 05 56 92 01 61

Belly Folies [Spectacle musical] 20:30 - Théâtre Fémina - 32€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr

Jeff Lang [Blues] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 10€. Tél 05 56 491 555 www.leportdelalune.com

Ven 22/10 Raoul Ficel [Blues rock] 18:00 - Cultura, Villenave d’Ornon - Entrée libre. Tél 05 57 59 03 70 Syd Matters + H-Burns [Indie folk] Syd Matters naquit un jour de la rencontre entre le folk antique et la pop moderne. La voix magistrale, les discrets arpèges de guitare, les sobres cordes, les sonorités de claviers vintage, les atmosphères planantes aux vertus panoramiques : tous les ingrédients

Sweet Dixie [Jazz dixieland] 20:30 - Amadeus Song - 7€. Tél 05 56 74 47 35 www. amadeus-song.fr I Love Ufo + Aeroflôt [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 6-8€. www.saint-ex.com The Murderburgers + Invités [Pop punk] 21:00 - Le Fiacre - 5€. Tél 05 40 05 52 43 The Dillinger Escape Plan [Hxc] 21:00 - Rock School Barbey 18€. Tél 05 56 33 66 00 www. rockschool-barbey.com Geoff Young blues band [Jazz] 21:00 - Café des Moines - 5€. Tél 05 56 92 01 61

Soft Gloves + Common Diamond [Electro pop] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 5€. Tél 05 56 491 555 www. leportdelalune.com Missill + Cyberpunkers + Be trash family [Electro]. 23:59 - Le 4Sans- 10€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Sam 23/10 Nelly Olson [Pop rock] 15:00 - Cultura, Villenave d’Ornon - Entrée libre. Tél 05 57 59 03 70 Vibrations Urbaines L’heure du retour des VU a sonné! La 13e édition se tiendra sur le site Bellegrave du 22 octobre au 1er novembre. Site Bellegrave, Pessac. Tél 05 57 02 21 53 www.vibrationsurbaines.net Concert The Soulflat foundation [Funk, hip hop et jazz] Ce collectif de 8 musiciens bordelais arpente les scènes de la région en délivrant un subtil mélange de funk, de hip-hop et de jazz. À découvrir sans attendre ! 16:30 - Médiathèque Jacques Ellul, Pessac - Entrée libre Hocus Pocus + Tha Trikaz + Lyre Le Temps + Shaolin Temple Defenders [Groove] 20:30 - Salle Bellegrave , Pessac - 18-20€ Boris Godounov [Opéra] De Modest Moussorgsky. D’après Pouchkine. Direction musicale : Valey Gergiev. Retransmission en direct du Metropolitan Opera de New York. 18:00 - L’Entrepôt, Le Haillan - 20-27€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com

concerts Résonnances de Goya [Récital] Œuvres de Tomás Marco, Roberto Gerhard, Luigui Bocherini & Fernando Sor. 18:00 - Instituto Cervantes - Biblioteca, Burdeos - Entrée libre. Tél 05 56 52 79 37 http:// burdeos.cervantes.es Fred Batista [Chanson] 18:30 - Espace culturel Maurice Druon, Coutras - 6€. Tél 05 57 69 43 80 www.mairiecoutras33.fr Sexion d’Assaut [Hip hop] 20:00 - Le Rocher 1200, Cenon - 18-22€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Shad Murray + DJ Krys + Invités [Nu soul] 20:30 - Rock School Barbey 5€. Tél 05 56 33 66 00 www. rockschool-barbey.com Ni Mas Ni Menos [Flamenco] 20:30 - Amadeus Song - 7€. Tél 05 56 74 47 35 www. amadeus-song.fr Beatles / Biteulzes [Spectacle musical] Chanteurs : chorale Cœurs en Chœur de Langon, chorale Ardilla de Saint-Macaire, ensemble vocal de Barsac, La Hounteta de Canéjan, Alen de Belin-Beliet et Sabres, chorale enfants de l’école de musique intercommunale du Pays de Langon et des élèves de l’école primaire de Saint-Macaire. Musiciens : école de musique de Langon, Toulenne, Saint-Macaire, Fanfare Y’a pas l’feu, Sous-fifres de St-Pierre. Direction artistique : Jacky Gratecap.

20:30 - Les Carmes, Langon 5€. Tél 05 56 63 14 45 www. lescarmes.fr/ Arcana : « Détournement de classiques » [Lyrique] 20:45 - Théâtre Olympia, Arcachon - Entrée libre. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com Soirée Indicibilis : Baxter Fly + Holding Sand + My Heroine [Rock] 21:00 - Le Fiacre - 4€. Tél 05 40 05 52 43 Yeasty Kids + Good Old Days [Pop rock] 21:00 - El Chicho - 3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Appel indirect [Jazz manouche] 21:00 - Café des Moines - Entrée libre. Tél 05 56 92 01 61 Flying Saucer [Zydeco] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 6€. Tél 05 56 491 555 www. leportdelalune.com

Dim 24/10 Beatles / Biteulzes [Spectacle musical] Voir le 23/10. 14:30 & 17:00 - Les Carmes, Langon - 5€. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr Torso [Rock] 20:30 - Café des Moines - 3€. Tél 05 56 92 01 61

Lun 25/10 Sky Parade [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. Tél 05 56 52 31 69 www. allezlesfilles.com Le P’tit Bal trad’ [Musique traditionnelle] 22:00 - Café des Moines - Entrée libre. Tél 05 56 92 01 61

Mar 26/10

Midnight Shuffle [Northern soul] 22:00 - Le Saint-Ex - 2€. www. saint-ex.com

Pete Doherty + Mary Flore [Indie rock] 20:00 - Espace Médoquine, Talence - 33€. Tél 05 57 591 170 www.base-productions.com

Solaris Trance Party : Atyss + DJ D-Root + DJ Fred’X [Trance] 23:00 - Bt 59, Bègles - Entrée libre. Tél 09 79 16 98 71 www. bt59.com

Asaf Avidan & The Mojos + Invités [Folk rock] 20:30 - Bt 59, Bègles - 8-12€. Tél 05 56 52 31 69 www. allezlesfilles.com

LBS : Laurent Garnier + Scan X + Benjamin Rippert [Techno] 23:59 - Le 4Sans- 15€-. Tél 05 56 49 40 05 http://www. le4sans.com

Danielle Laval [Récital] Œuvres de Chopin, Poulenc et Mendelssohn. 20:30 - Théâtre Fémina - 34€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr

agenda |

concerts Sophie Hunger [Folk rock] 21:00 - Le Rocher 650, Cenon - 12-18€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Crash Normal + Stronh Haïku + Strange Hands [Punk rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www. saint-ex.com Blind Test + Raw Wild [Rockabilly] 21:00 - El Chicho - Entrée libre. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Jerry Bergonzi Trio : Three for all [Jazz] Feat Dave Santoro & Andrea Michelutti. Master class de 15h à 18h. Master class + concert : 50 euros. 21:30 - Le Comptoir du Jazz 15€. Tél 05 56 491 555 www.leportdelalune.com

Mer 27/10 Sévillanes & Rhumba [Musique du monde] 19:00 - Le Comptoir du Jazz Entrée libre. Tél 05 56 491 555 www.leportdelalune.com Sharon Jones & The Dap Kings [Soul] 20:30 - Le Vigean, Eysines - 1824€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com Zaz [Variété] 20:30 - Rock School Barbey - 22€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr

Jeu 28/10 Swing’ in Carpets [R’n’B] 20:30 - Amadeus Song - 6€. Tél 05 56 80 03 86 www.amadeus-song.fr

Izïa + Ladylike Dragons + The Automators [Variété] 21:00 - Salle du Vigean, Eysines - 18-20€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

Los Marengos [Musique du monde] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 5€. Tél 05 56 491 555 www. leportdelalune.com

Electro Balkanik Party #4 [Electro] Avec Boban, Marko Markovic Orkestar, La Caravane Passe et Dj Stanbul. 21:00 - Rock School Barbey 13€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

Radio Soul Wax : 2 Many DJ’s ! [Electro] Warm up : Leroy Washington. 23:59 - Le 4Sans- 15-20€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Lonj [Blues] 21:30 - Le Comptoir du Jazz Entrée libre. Tél 05 56 491 555 www.leportdelalune.com

Leslie Ryan [Country & western] 15:00 - Cultura, Villenave d’Ornon - Entrée libre. Tél 05 57 59 03 70

Ven 29/10

Action Beat + x25x [Punk] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com

Jena Lee [Variété] 20:00 - Théâtre Fémina - 30€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr

Iceberg Night #3 [Outer limits] 21:00 - El Chicho - 4-5€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

Black Curtains + Checkmate + Mutilate The Stillborn [Metalcore] 20:30 - Le Fiacre - Entrée libre. Tél 05 40 05 52 43

Soulflat Foundation [Groove] 21:00 - Café des Moines - 3€. Tél 05 56 92 01 61

Hommage à Sydney Bechet [Jazz] 20:30 - Amadeus Song - 8€. Tél 05 56 74 47 35 www.amadeus-song.fr Blank Dogs + Bagarre [Punk rock] 21:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. www.saint-ex.com Soirée Indicibilis : Yacht, Limousine & Diamond + Starsheep Groovers [Pop, funk] 21:00 - El Chicho - 4-5€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Qlay [Folk] 21:00 - Café des Moines - 3€. Tél 05 56 92 01 61

Sam 30/10

Sit Back [New soul] 21:30 - Le Comptoir du Jazz 6€. Tél 05 56 491 555 www.leportdelalune.com Monsieur Lacampagne [Chanson] 22:00 - Le chat qui pêche – 5€. http://chatquipeche. niceboard.com LDLF + The Shelters + Scarlett [Rock] 22:00 - Le Saint-Ex - 5€. www. saint-ex.com Stalingrad + Invités [Rock] 22:00 - Le Fiacre - 4€. Tél 05 40 05 52 43 Da Fresh + Olivier Giacomotto [Techno] 23:59 - Le 4Sans- 5€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

concerts Dim 31/10 Patrice [Reggae] 19:30 - Espace Médoquine, Talence - 25-27€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Crystal Castles + Health [Electro] Crystal Castles incarna, en 2008 à la sortie de son 1er album, le parfait symbole de « LA » révélation via le Web, nombre hallucinant de fans, branchitude exacerbée, de quoi énerver, voire dégouûter le fan basique de musique. Et pourtant, on ne peut nier l’efficacité radicale d’un tel raz-de-marée sonore et foisonnant. Ils auront dans leurs bagages le groupe américain Health, grande révélation 2009 avec leur chef d’oeuvre Get Colors, mix improbable de sonorités synthétiques 80, rythmiques sèches voire afro-beat et voix éthérées ! 20:00 - Krakatoa, Mérignac 22-24€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org Vibrations Urbaines Site Bellegrave, Pessac. Tél 05 57 02 21 53 www.vibrations-urbaines.net Soirée de clôture des VU : High Tone + U-Roy + Broussaï [Dub, reggae] 20:30 - Salle Bellegrave, Pessac - 20-25€ Halloween Invasion : Aguirre + Jenx + Year Of No Light + Invités + Zombie Girls Invasion + Dj Gwardeath. [Metal] 21:00 – Rock School Barbey - 6.66€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com Be Trash Party : Dany Wild + Booty Ben + Jon Duff [Electro] 23:29 - Bt 59, Bègles - Entrée libre. Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com

Skins Halloween’s New School ! [Electro] Julian Walt, MG, Noah Brown, Alpha Break, Deen’n Dum, The Chillers. 23:59 - Le 4Sans- 2€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com

Lun 1/11 Verone + Rubik [Indie rock] 19:30 - Rocher - Le Salon de musiques, Cenon - 5€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr

Mar 2/11 Kebous + Bœuf [Chanson] Dans le cadre du Festival des Voix lettrées. 20:00 - L’Antirouille, Talence 8€. Tél 05 57 35 32 32 www. rocketchanson.com The Kill Devil Hills + Invités [Indie pop] 21:00 - El Chicho - 3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

Mer 3/11 Calame [Chanson] 19:30 - Maison des Arts Vivants, Villenave d’Ornon - 6€. Tél 05 57 99 52 24 www. villenavedornon.fr Cavalleria Rusticana + La Vida Brava [Opéra] Livret de G. Menasci et G. Targioni-Tozetti d’après G. Verga. Musique de Pietro Mascagni. Texte de C. Fernadez Shaw. Musique de Manuel de Falla. Direction musicale : Martin Mazik. Mise en scène : Pier Francesco Maestrini.

Solistes, chœur et orchestra : Opera 2001. 20:30 - Le Pin galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com Sister Iodine + Invités [Noise] 21:00 - Le Saint-Ex - 6€. www. saint-ex.com Apple Top + Invités [Power pop] 21:00 - El Chicho - 3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Sleeppers + Microfilm + Linandy [Rock] 21:00 - Rock School Barbey - 5-7€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com The Magical Jumblies Club + Appletop [Folk, pop] 21:00 - El Chicho - 3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Oulele Night #1 : DJ Marakatoo + DJ Eddy [Groove] 21:00 - El Chicho - Entrée libre. Tél 05 56 74 47 35 www. elchicho.fr

Jeu 4/11 Âge Tendre - Saison 5 : la tournée des Idoles [Spectacle musical] 14:30 & 20:15 - Patinoire Mériadeck - 48-52€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr Tin Hat [Outer limits] 19:30 - Rocher - Le Salon de musiques, Cenon - 5€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Raphaël [Variété] 20:00 - Théâtre Fémina - 38€. Tél 05 56 48 26 26 www.box.fr

agenda |

concerts Orchestre National Bordeaux Aquitaine [Concert symphonique]. Direction : Jérémie Rohrer. Soliste : Simon Trpceski. Œuvres de Paul Dukas, Sergueï Prokofiev et Piote Ilyitch Tchaïkovski. 20:00 - Palais des sports 6-25€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Bertrand Belin + Olivier Gallis [Chanson] Homme discret et singulier, Bertrand Belin vient de sortir son 3e album Hypernuit. Essai transformé pour le jeune homme se réclamant autant d’Elvis Costello que de Dominique A ou Debussy. Le côté plus brut de ses chansons sert une écriture affranchie, d’une densité poétique et énigmatique constante. L’interprétation y est limpide et sincère, à l’image du bonhomme ! Olivier Gallis amène des chansons au lyrisme rude, à la beauté étrange. 20:00 - Krakatoa, Mérignac 12-14€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org Popa Chubby [Heavy Blues] 20:30 - Le Rocher 1200, Cenon - 18-24€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr Yvan Le Bolloc’h & Ma guitare s’appelle reviens : « Tous les chemins ménent aux roms » [Variété] 20:30 - Le Pin galant, Mérignac - 18-25€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com Dead Man Session #1 : Lost In the Orchestra + Arcahuetas + Virginia Klemm [Pop rock] 21:00 - Rock School Barbey 10€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

Ven 5/11

Sam 6/11

Eric McFadden [Folk] 20:30 - Le Comptoir du Jazz - 8-10€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com

Cie Sons de Toile + Invités [Apéro concert] 19:00 - L’Overground Entrée libre.

QMCC [Chanson française] Le QMCC (Quatuor de Musique de Chambre à Coucher), c’est avant tout des cordes comme s’il en pleuvait : celles du violon de Bubu, du violoncelle de Léa Le Meur, de la contrebasse de Marc Buffan, de la guitare de Gérard Hello, des cordes vocales aussi (Gégé, Léa, Marco). Leur répertoire original dessine un univers poétique, satirique et rigolard qui n’est pas sans rappeler celui de Boby Lapointe.Une soirée où l’humour sera de rigueur. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 12-20€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant. com

QMCC [Chanson française] Voir le 5/11. 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 12-20€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com

Calogero [Variété] 20:30 - Le Pin galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com

Guerre froide + Trans Sex Club + Arno de Cea & The Clockwork Wizards [Cold wave and surf] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com

Tremplins Scènes croisées [Mégamix] En Ville, Chipskrou, Madam Butterfly, Day of The Fisherman, The North Odd, Preppies. 20:30 - Théâtre Méliès, Villenave d’Ornon - 5€. Tél 05 57 99 52 24 www.villenavedornon.fr Oulele Noche #2 : DJ Marakatoo + Invités [Mégamix] 21:00 - El Chicho - 2-3€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

Michel Leeb : « Hilarmonic Show » [Spectacle musical] 20:30 - Le Pin galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com !!! + The Hundred in The Hands [Groove, indie rock] 21:00 - Le Rocher 1200, Cenon - 12-18€. Tél 05 56 74 80 00 www.lerocherdepalmer.fr

Fandor & The Supernormals + Kowalski [Indie pop] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Due Ragazzi + Zükr [Noise] 21:30 - Le Fiacre - 4€. Tél 05 40 05 52 43

| bars

& clubs |

L’Azuli 55, Cours d’Alsace-Lorraine 05 56 79 39 46 Un lieu des plus atypiques dont l'ambiance feutrée et la décoration rococo contrastent avec le style musical résolument électro/house mixé du jeudi au samedi par des DJs résidents. Un cadre décalé et coloré, idéal pour siroter un petit apéritif. Le passage incontournable avant vos virées nocturnes...

PDG 28 rue sainte Colombe Nouveau ! Son nom éveille la curiosité et pour cause : la Pharmacie De Garde a ouvert ses portes avant l'été à côté du Chabi. Doté d'une grande terrasse lounge ouverte sur la rue, l'ex-Inca a viré electro. Bobo 2000 aux platines, la place est chaude et la cave profonde. Le son est bon, la caïpirinha très fraîche. On yretrouve les bonnes têtes du Cafecito.

Le CHABI 24 rue Sainte colombe Le Bar Tabac de Saint-Paul a bien changé. Architecture intérieur signé, annexe restaurant, terrasse neuve et « designée ». Blindé à l’apéro, plus calme en matinée pour lire la presse locale et nationale, en mode electro le week-end. Une marque forte de l’établissement : son croque-monsieur ! LM rembourse celui qui en trouve un aussi bon et aussi copieux en ville ! Calle ocho 24, Rue des Piliers de Tutelle 05 56 48 08 68 Ce bar est une invitation au voyage : destination Cuba, patrie du Mojito ! Au programme : salsa, rap latino, latino house, le tout dans une ambiance festive et colorée. Vous ne débourserez pas plus de 4 euros pour goûter l’un des savoureux cocktails servis par l'équipe de Richard. Commencez à l'apéro si vous n'êtes jamais venu, le depaysement sera moins violent. Cours de salsa tous les jeudi à partir de 21h30.

Ice Bar Quai de Bacalan 05 57 00 10 15 Après Paris, Saint-Tropez, Milan, Stockholm, Londres et Copenhague, Bordeaux peut s’enorgueillir de posséder elle aussi son Ice Bar - le plus grand d’Europe ! Dès 19h, après avoir enfilé blouson, moufles et chapka (fournis à l’entrée), on peut, pour 20 euros et environ 25 minutes, déguster dans une ambiance à -10° et un décor uniquement de glace et de jeux de lumières, un cocktail à base de vodka Imperia™ servi dans un verre givré. Le Saint-Christophe 3, rue Saint-James 05 56 44 52 08 Chaque matin, Naji va faire son marché afin de servir un plat de son choix le midi ! Seul à gérer son tout petit zinc, ce roi des échecs et du backgammon accueille la clientèle dans une ambiance intimiste. Pour un café matinal, un apéritif entre potes, une lecture de la presse ou un plat sur le pouce, le Saint-Christophe se pose en digne bistrot de quartier. Une espèce en voie de disparition.

L’Apollo 19, Place Fernand Lafargue 05 56 01 25 05

Le Café Brun 45, rue Saint-Rémi 05 56 52 20 49

Le CIVB 3, cours du XXX juillet 05 56 00 43 47

Ce bar de quartier (le QG de LM), style bistrot, est un lieu festif où l'ambiance est toujours au rendez-vous. Au soleil la journée sur la place, ou un soir de match devant l'écran géant, le mot d'ordre est convivialité. à tester : les rhums arrangés fait maison.

Dans ce pub à l’allure début du XXe siècle, on ne peut se retrouver qu’entre amis autour d’une bonne gueuze ou d’un cidre pression. Des réclames aux murs, un piano qui attend son heure, une ambiance jazz & blues, un vieux plancher qui grince sans oublier les toilettes qui, cachées derrière une large affiche, en intriguent plus d’un, le Café Brun est le lieu parfait pour « changer d’air »

Pour découvrir les saveurs d’un nouveau cru, être conseillé sur une appellation, un millésime ou simplement déguster un Bordeaux dans un lieu magique dédié à Bacchus, ouvrez grand les portes du Bar à Vin. Toute la palette des Bordeaux - rouges, blancs secs et doux, rosés, Clairets, crémants - s'y savoure dans un cadre propice à vous faire voyager à la découverte des appellations viticoles bordelaises.

Le Saint-Ex 54, cours de la Marne 05 56 31 21 04

Grand Bar Castan 2, quai de la Douane 05 56 44 51 97

Temple du rock’n’roll, le Saint-Ex s’est taillé une belle réputation dans le petit cénacle des salles qui comptent en France. Lounge de luxe au rez-de-chaussée, avec comptoir en bois d’arbre et salon à cheminée de marbre attenant, l’établissement dispose également d’un second bar sans sa légendaire cave moite où les amplis se règlent sur maximum et la bière se boit au kilomètre sur fond de Doobie Brothers.

Ouvert en 1890, c’est l’un des plus anciens établissements bordelais encore en activité. Rénové en 2005, il a retrouvé sa superbe ! Les murs de rocaille, l’imposant lustre ou encore le large auvent y sont sans doute pour quelque chose. Aux premier rayons de soleil, on n’hésite pas, été comme hiver, à profiter de sa terrasse idéalement placée face au quais ! En cas de petite faim, optez pour le croque-monsieur brioché.

Le Milo’s 21, rue du Parlement-Saint-Pierre 05 56 44 81 96 Des 33 Tours collés au plafond, une lumière tamisée et une ambiance années 1970 plongent rapidement dans l’univers du Milo’s. Avec son accueil à la bonne franquette, ce bar atypique de Saint-Pierre est le lieu idéal pour souffler un peu. Impossible toutefois d’apprécier le lieu sans goûter à ses maïs soufflés et dorés : les deux anciennes machines marchent comme jadis et permettent l’assortiment peu commun mais délicieux bière & pop corn !

| restaurants |

CPP Bdx, 160-162 cours Victor Hugo 05 56 92 56 22

LE BAR DU BOUCHER Bdx, 5 rue du Plt Ste Catherine 05 56 81 37 37

PERDI TEMPO Bdx, 25 quai Richelieu 05 56 81 17 91

Un coin de Toscane dans un décor New-Yorkais ! Le décor d'abord. Signé Jean-François Buisson, il est grandiose est étonnant. La cuisine ? Pasta et Pizza sont à l'honneur bien sûr; mais un simple plat de Linguine aux CPP vous rappellera que la cuisine Italienne est certainement une des meilleures au monde. Venez de notre part, le patron offre l'apéro !

www.barduboucher.com Vous choisirez votre morceau de viande comme chez le boucher, voilà la formule originale et conviviale proposée par l’ancien Hérald’s devenu le Bar du Boucher.Voûtes, arcades et vieilles pierres du 18ème pour un dîner entre amis, grandes tablées, tapas et sangria. Pierre, Noël et Johann, anciens compères du Café Rouge, vous accueillent tous les soirs de la semaine, jusqu’à minuit.

Sur les quais, face à la Garonne, venez déguster un savoureux assortiment d'antipastis préparé par Pasquale, Napolitain de son état, accompagné d'un cocktail concocté avec toute la passion de Washington, le carioca, ou simplement d'un verre de vin de leur sélection... Vernissage tout les mercredis, concerts surprises et dégustations... Un moment convivial à partager entre amis ou en famille.

CHEZ MICHEL'S Bdx, 31 rue du Pas-Saint-Georges 05 56 81 31 56

FERNAND Bdx, 7-8 Quai de la Douane 05 56 81 23 40

LB, La Brasserie... Bdx, 64 rue Saint Rémi 05 56 06 10 20

On se croirait ici dans un troquet parisien. Au cœur de Saint-Pierre, Michel est devenu le rendez-vous des branchés. La petite terrasse est idéale pour prendre un café, déjeuner ou dîner. Carte changeante et créative au gré du marché, s’appuyant sur les bonnes bases de la cuisine traditionnelle. The place to be ! Menu midi, entre 9€ et 13,90€.

www.fernand-bordeaux.com Dans ce superbe bistrot au décor intemporel on déguste une cuisine bordelaise authentique et généreuse du sud-ouest, ainsi que des fruits de mer de toute fraîcheur. L’accueil y est à l’unisson sympathique et chaleureux. Formule du midi 13,90€. Menus soir, 27,90€ et 37,90 €.

www.la-brasserie-bordeaux.com On y mange des plats du jour soignés (8.90€) cuisinés au retour du marché. Les formules sont d’un rapport qualité-prix irréprochable. La terrasse couverte et chauffée, donne sur une des rues piétonnes les mieux fréquentées. Plus de 30 vins au verre et un service continu 7j/7 de midi à 23h30.

le mot de la fin |

texte et photo ¬ Guillaume Gwardeath™

La taille

et la durée Je tape ces lignes dans l’avion. Je reviens du nord de l’Europe, où j’ai pu assister à une keynote de Seymour Stein, le producteur connu pour avoir découvert les Ramones, Can, Talking Heads mais aussi Madonna, Ice-T et Boney M. je crois... La signature des Black Angels, c’est aussi lui. Il ne dort pas, le vieux. « Ça m’a pris vingt minutes pour signer les Ramones », a-t-il dit au micro. « Les quinze minutes qu’ont duré leur concert au CBGB, plus les cinq minutes pour signer le contrat dans la foulée. Deux jours après, ils étaient en studio pour leur premier album. » Bagel. Ici, dans le nord de l’Europe, quand tu commandes un café, on te demande d’en préciser la taille. Ça me rendait perplexe, au début. Demander un « grand » café, c’est comme quand une fille te demande de lui faire l’amour

« longtemps ». Elle entend quoi par « longtemps » exactement ? Sa requête n’étant pas accompagnée de la fiche technique détaillant la durée moyenne des rapports avec ses anciens partenaires, quelle base envisager ? Au moins une minute ? Deux ? Une demi-heure ? Un minimum de soixante-dix minutes ? Alors, la serveuse, qu’appelle-t-elle « petit » ? Qu’appelle-t-elle « moyen » ? Bon, ben, je commande un « grand café », disons, pour accompagner mon bagel au sésame. L’accorte serveuse pose sur ma table un bol sorti de Boucle d’Or et les Trois Ours, dont la capacité doit correspondre à une ancienne unité de mesure hanséatique, dont je dirais, à vue d’oeil, qu’elle est grosso modo équivalente au litre. ❥ www.gwardeath.com