let'smotiv Bordeaux n°20

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Bordeaux Cultures et tendances urbaines

Sommaire

Je veux seulement que vous m'aimiez © DR // CCCP © Frédéric Chaubin // Metronomy © Phil Sharp

Let’smotiv - mai 2011 #20

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News Reportage CCCP. Du cosmique dans l'ère

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Musique Metronomy, Booba, Shannon Wright, Brigitte...

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Portfolio Zoveck Estudio

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Expositions Mathias Le Royer, Yassine Balbzioui Théâtre & Danse Bordeaux Burlesque Cinéma R.W. Fassbinder Littérature Dennis Hopper Chroniques Livres, bd, DVD, disques

78 High Tech La sélection du mois

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Agenda concerts

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Guide Bars & restaurants

98 Billet d'humeur

Let'smotiv Bordeaux Médiaculture - 9 rue André Darbon 33300 Bdx Tél : +33 524 07 80 42 redaction.bordeaux@letsmotiv.com Let’smotiv Bordeaux est édité par la S.a.r.l.

MédiaCulture RCS BORDEAUX 528 128 324 Membre du réseau Let’smotiv Magazines Rédac : Marc Bertin - redaction.bordeaux@letsmotiv.com

Ont collaboré à ce n° : Thibault Allemand, Faustine Bigeast, Gautier "Iron Cobra®" Blondel, Cécile Broqua, Benjamin "Silex Bélier" Cordazzo, Aurélien Ferreira, Simon Gryvant, Carole Lafontan, Raphaël Nieuwjaer, Gilles-Christian Rhétoré, Nicolas Trespallé, Cyril Vergès.

Couverture : Zoveck Estudio

Graphiste : Anthony Michel - a.michel@mediaculture.net Publicité : Vincent Filet - v.filet@mediaculture.net

Let’smotiv est une publication d’Urban Press, www.urban-press.com 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22 - info@urban-press.com Directeur de la Publication : Laurent Buoro Directeur du Développement : Loïc Blanc

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Ne pas jeter sur la voie publique.

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© Ian Cox

En bref…

Bonne pioche !

Un maestro du marteau. Véritable boss du burin. Avec ses portraits sculptés à même les façades, Alexandre Farto aka Vhils bluffe tout le monde. Y compris Banksy qui l'a pris sous son aile en 2008. Du haut de ses 26 ans (dont 13 ans de pratique !), le Portugais renouvelle le street art en délaissant les bombes. Bois, briques, épaisses couches d'affiches, Vhils gratte et lacère comme d'autres évident des pochoirs. Jugez vous-même : la vidéo Scratching the Surface ou sa collaboration au clip d'Orelha Negra sont explosifs ! ❥ www.alexandrefarto.com

La Vierge et l'Enfant Presque deux ans après sa mort, Michael Jackson crée toujours la polémique. L'objet du scandale ?

Une statue du King of pop dépassant d'une fenêtre à Londres, tenant un bébé au dessus du vide, comme il le fit en 2002 à Berlin. Ironiquement baptisée Madonna and Child par sa conceptrice suédoise Maria Von Köhler, cette reproduction sème la colère parmi les fans. Des menaces de mort auraient même été proférées. C'est qu'on ne plaisante pas avec le sacré. Demandez un peu aux intégristes qui ont saccagé Piss Christ.

Télex

Un mariage moins cher ? Lancez l'opération pub contre nourriture et faites-vous offrir votre banquet contre quelques logos bien placés ! En France, le premier mariage sponsorisé a eu lieu en 2008. La Belgique vient d'autoriser cette tendance en provenance des States.

Un pari fumeux Et si la solution, pour sauver le Japon, c'était le cannabis ? On ne cherche pas à vous enfumer : des expériences réalisées à Tchernobyl démontrent (certes, selon le site Canaweed (!)), que les plants de Marie-Jeanne, de tournesol et de colza ont la faculté de purifier les zones radioactives. Un phénomène appelé « phytoremédiation », permettrait d'éliminer les métaux lourds du sol par accumulation des radionucléides dans les racines. Il faudrait bien sûr brûler la récolte en fin de saison, puis la traiter. à ne surtout pas goûter sous peine d'y voir de toutes les couleurs. ❥ www.cannaweed.com

La vache !

Politique spectacle

On connaissait Babe, le cochon qui se prenait pour un chien de berger. Voici Luna, une jeune vache convaincue d'être un cheval (oui, vous avez bien lu). Une jeune Bavaroise frustrée de ne pas posséder de Mustang l'a en effet apprivoisée pendant son tendre vêlage. Avec plus d'efficacité que Robert Redford murmurant à l'oreille d'un équidé, Regina Mayer a interdit à la bête de ruminer. Mieux que ça, la vache aurait pris goût aux balades en forêt et même au saut d'obstacle. Le cœur a ses raisons que la Nature ne connaît point.

« Gérard du vieux machin, fabriqué sous Mitterrand, qui n'a plus aucune chance de rien, mais qui s'accroche quand même, au lieu d'aller pêcher la crevette avec Jospin sur l'Ile de Ré ». On reconnaît bien le ton des trois tueurs qui décernent depuis 2006 d'immondes parpaings dorés à tout le gratin du petit et du grand écran. Frédéric Royer, Arnaud Demanche et Stéphane Rose ont décidé d'élargir leur cérémonie parodique aux hommes politiques. 23 « Gérard » seront ainsi attribués le 10 mai prochain en direct, sur Paris Première. Ces Razzie Awards à la française n'ont pas fini de faire parler d'eux !

Schwarzy n'a pas fini de nous étonner. Après les podiums de Mister Univers, Hollywood et la Californie, l'acteur de 63 ans part à la conquête de l'Europe. Selon le magazine Newsweek, Arnold Schwarzenegger briguerait le poste de président de l'Union Européenne. Une direction musclée !

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En gare Cette année À vous de lire !, manifestation initiée par le ministère de la Culture et de la Communication met la thématique de la correspondance, genre littéraire universel, à l’honneur. Événement phare de cette édition, un train exceptionnel baptisé le Train « À vous de lire – Littératour » proposera une grande exposition gratuite retraçant la fabuleuse aventure de l’écrit ainsi qu’une riche programmation de rencontres, conférences, lectures, ateliers et rencontres avec des écrivains. Arrêt à Bordeaux Saint-Jean, lundi 30 mai.

Ludovico

Rastafari

Tandis que le succès de l’exposition, visible à la Cinémathèque Française jusqu’à la fin juillet, ne se dément pas et que l’ensemble des films ressort en salles et en dvd, arte programme une soirée consacrée à Orange Mécanique de Stanley Kubrick, jeudi 26 mai, à partir de 22h05.

Avant diffusion du chef-d’œuvre circa 1971, un documentaire, Il était une fois…

Orange mécanique, écrit par Antoine de Gaudemar et Michel Ciment, l’exégète français du maître disparu en 1999, à la rencontre de Malcolm Mc Dowell, Warren Clarke, Christiane Kubrick, Jan Harlan et Bernard Williams.

Le Reggae Sun Ska Festival, qui donne rendez-vous pour sa 14e édition à Pauillac, du 5 au 7 août, dévoile les premiers noms de sa pléthorique programmation : Toots & The Maytals, Patrice, Luciano, Richie Spice, Dub Inc., Harrison « Professor » Stafford, Danakil, Andrew Tosh, Wailing Souls, Romain Virgo, Gappy Ranks, Takana Zion ou encore Broussaï. Ce ne sont pas moins de 45 groupes et sound systems qui sont attendus pendant trois jours en plein cœur des grands crus médocains et à proximité des grandes plages océanes.

Télex

❥ wwww.reggaesunska.com

Jusqu’au 6 juin, la BnF François Mitterrand accueille l’exposition Graphisme et création contemporaine. De la monographie d’un artiste à la communication d’une saison théâtrale en passant par le carton d’invitation à un défilé de mode, plus de 450 pièces illustrent la variété des travaux commandés dans tous les domaines de la création contemporaine. www.bnf.fr

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Bichon jaune Le Ricard S.A. Live Music Tour fait étape à Bordeaux mardi 14 juin place de la Victoire pour un grand concert gratuit de Julien Doré et de Puggy. C’est à Namasté, lauréat du concours « Lance-toi en Live », que reviendra le privilège d’ouvrir les festivités. Fort du succès de son édition 2010, l’événement revient plus défricheur et festif que jamais grâce à Puggy, dont l’efficacité des hymnes pop le dispute à la finesse, et Julien Doré, dont la personnalité et l’énergie hors-normes font de lui l’héritier d’un certain dandysme à la française jadis incarné par Jacques Dutronc ou Nino Ferrer.

Pas du cliché !

Glisse

Membre de la prestigieuse agence Magnum depuis 1959, René Burri a porté son regard incisif et inspiré partout sur la planète. Le photographe suisse, âgé aujourd’hui de 77 ans, appartient à la petite famille de ceux communément appelés les « monstres sacrés » de la photographie.100 photos de René Burri pour la liberté de la presse paraît en kiosques et librairies mardi 3 mai, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. Une exposition se tient, elle, du 3 mai au 4 juin à la Galerie Esther Woerdehoff (36, rue Falguière 75015 Paris). L’information est précieuse, protégeons-la ensemble !

Du 1er au 5 Juin, la seconde édition du Swatch Girls Pro France met en scène l’élite mondiale du surf féminin sur les vagues mythiques des spots d’Hossegor et de Seignosse ; une étape du championnat du monde féminin ASP (Association of Surfing Professionals) classée dans la catégorie la plus haute, c’est à dire 6 étoiles. Parmi la vague d’athlètes invitées figure la quadruple championne du monde Stephanie Gilmore. Elle sera accompagnée des non moins célèbres Coco Ho, Alana Blanchard, Bethany Hamilton, Pauline Ado ou Sofia Mulanovich.

Télex

Du 24 au 26 novembre aura lieu la 10e édition du festival Culture Bar Bars sur l’ensemble du territoire. Véritable temps fort culturel, cette manifestation permet aux cafés cultures qui le souhaitent de proposer des concerts, des expositions et des spectacles pendant trois jours.

L’an passé, plus de 130 cafés cultures sur 15 départements y ont participé. www.bar-bars.com

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Déchets Vendredi 13 mai, le Recycling Party Tour s’arrête à la Rock School Barbey dans le cadre de sa tournée nationale 100% électrique.

Depuis 3 ans, ce rendez-vous suscite l’engouement du public grâce à son concept unique : scène musicale exceptionnelle, entrée gratuite pour qui apoorte un appareil électrique ou électronique usagé à recycler. La tournée s’illustre aujourd’hui comme le RDV musical et « écolo » incontournable de l’année. Au programme : The Vismets, The Enjoys et une première partie élue en ligne. ❥ www.erp-recycling.org

Ludique

Sono mondiale

Avec les beaux jours, les envies de photos reviennent au galop. Chez Lomography, les nouveautés se bousculent : Sprocket Rocket, appareil 35 mm qui permet de prendre des photos en grand angle pour de larges panoramas ; Diana F+ Glow, une série limitée du Diana + Flash en jaune fluorescent et qui se voit la nuit, indispensable pour les summer night parties avec de nombreux accessoires adaptables au Diana allant du grand angle au zoom en passant par la lentille fisheye ; enfin pour des vacances fun et sub aquatiques, le boîtier Submarine Fish Eye. ❥ Toutes ces merveilles sont

Du 10 au 12 juin, le festival Musiques Métisses célèbre 36 ans de passion, de curiosité, d’échanges et fait d’Angoulême le creuset de rythmes et de mélodies, d’images et de mythes, comme autant d’invitations au voyage.

Jazz, reggae, rumba, afrobeat, hip hop, electro, chanson, rock, folk, world, salsa, raï, tango, blues… 22 groupes, deux scènes, des écrivains, des poètes, des expositions, des photographes, du cinéma, des espaces renouvelés (jeunesse, solidarités), de la gastronomie, des bars. ❥ www.musiques-metisses.com

disponibles chez Axsum.

Télex

Les 22 mai et 26 juin, l’association Swing Time s’installe au Jardin Public et propose de goûter aux joies de la musique et de la danse swing. Baptisé « Swing In Kiosque » en référence aux kiosques à musique des années 1930 dans les jardins publics où se produisaient les orchestres, cette après-midi est dédiée à la découverte et à l’initiation. Avec la participation de l’orchestre Contreband. www.swingtime.fr

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Block party Samedi 7 mai, La Teste-de-Buch créée l’événement hip hop sur le Bassin d’Arcachon à la salle Pierre Cravey en partenariat avec la compagnie Acta Est Fabula. Au programme de cette journée : de 14h à 18h, battles (break et pop), ateliers de beat-box et de danse hip hop, représentations des écoles de danse du Bassin, démonstrations de Djing et Beat-Box. Puis, à 21h, spectacle de la Cie Acta Est Fabula avec pas moins de 3 créations de Pesadilla, 1, 2, 3 Soleil et Budokaï. ❥ Informations et réservations : 05 56 22 35 00.

15 ans

Ça va barder !

Le label Platinum Records fête ses 15 ans à la Rock School Barbey, vendredi 20 mai, avec un plateau réunissant C.R. Avery, le quatuor écossais Fangs et Elektrisk Gonner. Si le canadien hobo soul a déjà connu les honneurs de la maison bordelaise et viendra défendre les couleurs du récent So It Goes, le gang de Glasgow présentera sa relecture no-wave disco avant publication de Automatic Rock’n’Roll.

Quant au groupe du dijonnais Benjamin Gonner, dont le premier effort sort ce mois-ci, son electro décapante ne devrait pas laisser l’herbe repousser derrière elle. ❥ www.platinumrds.com

Le second Vicious Soul festival aura lieu du 9 au 11 juin. Cette année, la formule s’enrichit avec une exposition, durant tout le mois chez Total Heaven, présentant les œuvres pop art de Joachim Larralde (Voxpop) et celles plus bruyantes de Chris Fuzz (Get Action). Au menu : les toulousains de Shiva & The Deadmen, les suisses The Fonxionaires et leur inénarrable chanteuse Brandy Butler, les bretons Kitschennette’s, les lillois Crusaders of Love, les bordelais Spoutnik Beat et Saint Tropez Soulful Patrol et les mythiques parisiens Yussuf Jerusalem.

Télex

Les RDV des Terres Neuves 2011 auront lieu les 7 et 8 octobre. Côté français, la programmation annonce : United Fools, Shaka Ponk, Mars Red Sky, Bewitched Hands et Le Prince Miiaou. À noter également Fredo Viola, le blues touareg de Tinariwen et le duo poppy Lilly Wood and the Prick. Il se murmure également que The Jim Jones Revue soit de la fête à Bègles. www.lesrdvdeterresneuves.com

CCCP

Du cosmique dans l'ère texte ¬ Thibaut Allemand photos ¬ Frédéric Chaubin

L'audacieuse soucoupe encastrée de l'Institut ukrainien de recherche et de développement scientifique et technique. (L. Novikov, F. Touriev) Kiev, Ukraine, 1971.

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De l’architecture soviétique, l’imaginaire collectif conserve quelques clichés : des bâtiments rectilignes, massifs, tristes et gris.

Pourtant, entre 1970 et 1990, sont apparues des formes nouvelles, porteuses d’une étrange poésie : des buildings, sanatoriums, gymnases, facultés... Malgré leur importance (en nombre et en taille), ces constructions disséminées en Russie et dans les ex-républiques soviétiques ont été abandonnées voire oubliées.

Pris de passion pour ces vestiges d’une autre époque, Frédéric Chaubin a parcouru l’ex-URSS pour les révéler au monde. Et exhumer leur histoire, en autodidacte curieux.

K

iev, Ukraine. Un feu rouge ordinaire. Une rue bruyante.

Un arrêt de bus banal. Tout est normal. Sauf cette soucoupe volante encastrée dans un bâtiment, l'Institut de Recherche et de Développement Scientifique et Technique. Kaliningrad, Russie. Un paysage bucolique. Et un immeuble, la Maison des Soviets, avec une curieuse façade aux allures de tête de robot. Personne ne semble y prêter attention. Ces constructions ahurissantes font partie du décor.

Pour les populations locales, elles sont les derniers témoins d’un passé refoulé pour plonger à corps perdus dans l’économie de marché.

Le monde dit libre.

L’imagination au pouvoir Gigantesques, ces ministères, sanatoriums, universités, centres de

loisirs ou de redressement jaillissent des plaines et des plages, déployant leurs formes futuristes, leurs courbes audacieuses et leur imaginaire spatial. Une beauté de l’inutile rompant avec les angles droits traditionnellement rattachés à l’esthétique soviétique. Les ingénieurs, fonctionnaires et anonymes, souhaitaient-ils marquer le paysage de leur empreinte ? Peut-être, mais pas seulement. Ces bâtiments sont le fruit d’une imagination débridée, mais aussi les derniers avatars de traditions locales, le reflet d’une époque marquée par la science-fiction et la surenchère aéronautique avec le bloc de l'Ouest. En attendant, la diversité des édifices frappe. Autant que leur liberté formelle. Ils n’obéissent à aucune école, à aucun canon, et continuent d’interroger. Comment de tels édifices ont-ils pu naître dans >

Le centre de repos Droujba, chef-d'œuvre d'Igor Vassilevsky. Lorsqu'il vit le jour sur la mer Noire, il fut pris par la Turquie et le Pentagone pour une rampe de lancement. En suspension entre les trois piliers de soutènement : la piscine d'eau de mer. (I. Vassilevsky, Y. Stefantchouk) Yalta, Ukraine, 1985.

Le four solaire « Solntse » a vu le jour en URSS pour rivaliser avec le four d'Odeillo construit dans les Pyrénées françaises. Avec son condensateur d'énergie solaire, il a pour vocation de tester la résistance des matériaux aux températures extrêmes. (V. Zakharov, O. Taouchnakov) Parkent, Ouzbékistan, 1986.

Construit avec l'appui d'Edouard Chevardnadze, le Palais des cérémonies semble une cathédrale surplombant le fleuve Koura. (R. Djorbenadze, V. Orbeladze) Tbilissi, Géorgie, 1985.

Inspiré par les plus belles utopies suprématistes, le ministère géorgien des Autoroutes et son ancrage au sol réduit. (G. Tchakhava-, S. Djalaganiya, T. Tkhilava, W. Klinberg) Tbilissi, Géorgie, 1974.

« Le reflet d’une époque marquée par la science-fiction » une URSS peu réputée pour son ouverture d'esprit ? Indubitablement, ces esthétiques tardives, grandes absentes des livres d'architecture, sont le reflet d'un lent processus de décomposition de l’autorité étatique.

Clichés peu ordinaires Frédéric Chaubin est tout sauf un historien. Photographe, journaliste et rédacteur en chef de Citizen K, il s'est lancé dans cette archéologie subjective un peu au hasard. Tout a commencé en Géorgie, à Tbilisi,

avec un vieil ouvrage d'architecture en cyrillique. Et s'est terminé en une quête de plusieurs milliers de kilomètres. « J’ai cherché des perles sur un tas de fumier », s'amuse-t-il.

Loin de toute nostalgie ou réhabilitation de l’URSS, le photographe revendique une vision romantique de ces lieux fantomatiques. Armé de vieux appareils chromatiques, il opte pour une approche à mille lieues de la photographie objective de l’école de Düsseldorf (Andreas Gursky, par exemple), et s’approche parfois des

Le mythique cirque de Kazan. (G. Pitchouiev, A. Tagantsiev) Tatarstan, 1967.

peintres classiques russes du xixe siècle. « Bon, je m’en suis aperçu après, sourit Chaubin. Mais ça me permet de faire le malin... ». N’empêche, reste une impression de puissance qui éclate à chaque page. « Certains plans ont été recadrés pour l’ouvrage, regrette l’auteur. Mais je cherche toujours l’angle idéal pour leur conférer une dimension monumentale. Prendre ces étrangetés dans des cadres bucoliques, neutres, presque mièvres relève finalement de la carte postale.

Je joue avec l’onirisme, avec l’imaginaire que suscitent ces construc❥

tions. » Dommage, cependant, que l’esthète n’ait pu rencontrer les ouvriers qui ont parfois travaillé dix ans sur ces chantiers. En revanche, il a échangé avec quelques architectes, et souhaiterait « leur consacrer un documentaire. Mais pas en vidéo. Le film casserait tout le charme que possède la photographie. » Aujourd’hui redécouvertes, ces formidables utopies concrètes pourraient inspirer des créateurs d’ici, s’ils n’étaient soumis à d’autres pressions, à commencer par l’exigence de rentabilité. Architectes de tous les pays, unissez-vous ? /

à lire / CCCP, Cosmic Communist Constructions Photographed, Frédéric Chaubin, éd. Taschen, 312p., 39,99e - à voir / CCCP, l'exposition, jusqu'au 31.05, Bruxelles, Taschen Store, lun>sam 11h>19h ; dim 12h>18h, +32 2 513 80 23

musique |

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Le grand mezze texte ¬ Marc Bertin photo ¬ DR

Trio originaire de Baltimore, Maryland, Oxes s’est mis au repos après deux albums et demi et des concerts aussi épileptiques que tordants.

Armée de guitares sans fil et d’un sens inouï du « grand n’importe quoi sur scène », la formation évoque le mariage contre nature entre Shellac et AC/DC. D’aucuns se souviennent d’une première partie épique en ouverture de Will Oldham au C.A.T. Qui étaient ces trois olibrius d’obédience (supposée) math rock flirtant avec une énergie toute hardcore et un je-ne-sais-quoi hérité de US Mapple ? Un premier 45T chez Reptilian Records, puis un split avec Big’n sur le label Box Factory Records, et un premier album pour le compte de Monitor Records en 2000 - le parcours typique de cette scène aussi bouillonnante qu’éphémère. Finalement, l’affaire roulera sans trop de complication : un 10» initialement partagé avec Arab On Radar mais entièrement joué par Oxes (reprenant les premiers en face B) et un deuxième opus confié à Bob Weston (Shellac). ❥

OXES + THE CONFORMISTS + UP YOURS Mardi 3 mai, 21h, Le Saint-Ex Renseignements www.le-saintex.com

Dérision. Une fois n’est pas coutume, c’est la perfide Albion qui déroula tapis rouge, de Wire au N.M.E, de John Peel au All Tomorrow’s Party Festival.

Un comble lorsque l’on connaît le peu d’appétit outre-Manche pour la chose.

Alors pourquoi ? Très certainement le sens de la dérision de la triplette, qui a déjà vu ses deux guitaristes « sans fil » - Natalio Fowler et Marc Miller - sortir dans la rue tout en continuant de jouer pour courser les voitures alors que le public absolument médusé restait scotché dans la salle face à un batteur aussi surpuissant qu’indifférent aux blagues de ses camarades… Toutefois, cette capacité n’entame en rien l’hallucinante virtuosité du groupe. Ni sa folle inventivité. OK ? /

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California shake texte ¬ Marc Bertin photo ¬ Beryl Fine

S’il est des secrets bien gardés que le bon sens souhaiterait néanmoins voir non pas éventés mais bien révélés à la face du monde, alors, oui, Thee Oh Sees mériterait mieux que sa loyale mais trop confidentielle reconnaissance. Le feu sacré habitant ce groupe vaut toutes les conversions.

Fondé en 1997 à San Francisco par John Dwyer - natif de Providence, Rhode Island, état chéri des frères Farelly -, Thee Oh Sees incarne certainement le meilleur versant d’un musicien à l’hyperactivité patente, ayant notamment fait ses armes au sein de The Coachwhips, Pink & Brown, Yikes, Up Its Alive, Swords & Sandals et OCS (Orinoka Crash Suite ? Orange County Sound ?). Autant de formations comme autant de prototypes nécessaires à la maturation d’un talent, qui, a priori, aurait toujours voulu mélanger en un saisissant raccourci Mamas & Papas, The Cramps et Phil Spector. Ce qui pourrait s’apparenter à de la voracité voire de la versatilité étant élevé ici au rang des beaux-arts. ❥

THEE OH SEES Mercredi 4 mai, 20h30, Heretic Club Renseignements www.allezlesfilles.com

Dealer. Cinq albums (pour Tomlab et In The Red), deux lives, un CD/DVD, de quoi poser son homme. Que nenni !

Seule la musique et le frisson qu’elle procure motivent la bande de Dwyer, dont la fougue a aussi bien impressionné David Sitek, le cerveau de TV On The Radio, que « Gentleman » Jim Jarmush, dont les oreilles font loi. Ancien dealer, fils de hippie, Dwyer n’a en fait cure de la chapelle garage, avouant sans complexe ni calcul sa passion pour le jazz et ACDC. Une franchise rare, loin des discours assommants de hipsters sans lendemain. Libre, si ce n’est libertaire, l’âme de Thee Oh Sees se révèle moins torturée et éprouvante que celle d’Anton Newcombe. Son legs indie rock n’en sera que plus grand. /

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Walk the line texte ¬ Forida Lafrance photo ¬ Chris Lopez

L’ancienne Crowsdell s’est imposée parmi les talents les plus nécessaires de sa génération, devenant une incontournable du milieu indie rock. Figure respectée aux nobles amitiés (de Calexico à Yann Tiersen), Shannon Wright peut compter sur un public fidèle, sensible à son intégrité artistique.

Plus d’une décennie au service de la cause n’auront en rien entamé l’intransigeance ni la détermination de la Floridienne, qui a digéré depuis belle lurette l’arrêt brutal de son premier combo punk rock à grand renfort de retraite pastorale en Caroline du Nord. Il suffit juste d’observer sa progression exemplaire depuis Flight Safety, premier effort solo circa 1999. Il y a une constance du propos doublée d’une exploration réfléchie de nouveaux territoires rendant sa désormais copieuse discographie à la fois homogène et en perpétuelle évolution.

Une allégorie de la maturité ? Peut-être.

La marque d’une grande, certainement, enfin libérée de ses démons, de sa rage et de sa colère. ❥

Berceuses. En 2009, Honeybee Girls révèle de nouveaux territoires, notamment électroniques. La suite ne se sera pas faite trop attendre, puisque Secret Blood est bouclé dans la foulée avec l’aide de ses fidèles collaborateurs Andy Baker et Brant Rackley. Résultat : un 9e album alternant morceaux courts et fables folk, incandescence noisy et berceuses pour adultes, guitares radicales et boucles hypnotiques, le tout ponctué d’interludes cinématiques. Néanmoins, si audacieuse soit-elle sur disque, Shannon Wright prend toute sa dimension sur scène, possédée par une permanente intensité.

Celle-là même qui jadis animait l’adolescente de Jacksonville lorsqu’elle découvrait les charmes de Black Flag. /

SHANNON WRIGHT + DEAD MEADOW + SPINDRIFT Vendredi 6 mai, 20h15, Krakatoa, Mérignac (33700).

Renseignements www.krakatoa.org

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«... Demande à Mathéos » texte ¬ Iron Cobra® photo ¬ DR

Piètre gangster et sacré rappeur, la culture du paradoxe de Booba l’arrache au panthéon des jeunes légendes et le rend à son humanité. Mystérieux sans calcul, il préfère laisser son œuvre parler et regarder la concurrence se casser les dents sur sa prose dont on ne sait si c’est du petit nègre ou du génie. « Je rendrais à César ce qui est à Aimé Césaire ». Avant que la dépouille de ce dernier mette le Panthéon à l’index, l’autre boycottait le même fauteuil que Kamini. Désormais, loin de ses aspirations passées et enfin résolu à tourner la page Lunatic qui piétine toujours les plate-bandes de son présent, Booba continue d’entretenir son personnage et son sens de la formule. Pur produit de la culture pub, ses punchlines sont des slogans qu’il ne manque jamais de recycler de morceaux en morceaux et il se nourrit d’un matérialisme exacerbé pour à la fois « peser lourd » dans le rap game et imposer toujours plus Unküt sur le marché du streetwear.

Ego. Admiratif de la conception américaine du marché de la musique, où rappeurs et producteurs sont aux manettes ❥

des maisons de disques, il fait régulièrement montre de son peu d’estime pour le rap français et ses décisionnaires. Indépendant et fier de l’être, il sait ce qu’il fait et fait ce qu’il veut, soit cultiver son goût pour l’entertainement, voguant avec les modes et les nouveaux codes de la jeunesse, cible de ses textes. Fort d’un style littéraire complexe, crachant sur qui s’étonne encore que les Noirs sachent écrire, son ego-trip étrangle le rap conscient tout en abordant en filigrane des thèmes aussi universels que l’amour ou les incertitudes de l’avenir.

Sauf que l’argent paraît, peu à peu, se substituer à ses ambitions personnelles. Désireux d’aborder son futur artistique d’un autre pied, il n’a jamais pourtant semblé aussi proche de la jambe de bois. /

BOOBA Samedi 14 mai, 20h30, Le Rocher de Palmer, Cenon (33150).

Renseignements http://lerocherdepalmer.fr

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Future world texte ¬ Marc Bertin photo ¬ Tod Seele

Né de la rencontre entre Dan Friel et B.J. Warshaw, deux anciens employés de la mythique Kitting Factory, Parts & Labor creuse son sillon expérimental depuis bientôt dix ans. À l’occasion de la sortie de Constant Future, le combo de Brooklyn revient râper la face des moumounes bordelaises.

Tandis que certains affichent une moue plus que dubitative à la simple lecture de la catégorie « expérimental », d’autres retournent la chose comme on dévie la force de l’adversaire au ju-jitsu. Tel est le cas Parts & Labor, ovni déroulant dans le même geste mélodies pop, épanchements bruitistes, guitares acérées et déluge synthétique. Une espèce de belle monstruosité, fruit d’illicites amours entre Wire, Oneida et Trans Am. Une singularité qui leur a fait partager la scène avec de belles formations (TV on The Radio, Deerhoof, Melt Banana, Enon ou Lightning Bolt) tout en épuisant plus d’un batteur. Et si cela n’était pas suffisant comme pedigree, Friel et Warshaw ont fondé Cardboard Records. ❥

PARTS & LABOR + THE !

Dimanche 15 mai, 21h, Le Saint-Ex Renseignements www.le-saintex.com

Milwaukee. Signé chez Jagjaguwar en 2006, le groupe n’a eu de cesse de se réinventer dans un domaine a priori fort circonscrit, même si l’on décèle depuis Receivers une louable attention à trousser de puissants hymnes, empruntant parfois aux canons metal voire un coupable plaisir prog’. Constant Future, produit par Dave Fridmann (Flaming Lips, Mercury Rev, MGMT) après enregistrement sur un ring de boxe de Milwaukee, résulte d’un minutieux travail : une quarantaine de compositions et seulement une douzaine retenue ! Opus de choc, taillé sur mesure pour en découdre sur scène, cette nouvelle livraison impressionne par sa cohésion et sa vision affirmée d’un indie rock ambitieux et d’une rare intelligence. /

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Cold Blooded

Old Times texte ¬ Sol Labonté photo ¬ DR

Membre de l’écurie Sub Pop, la nouvelle formation de Rick Froberg, The Obits applique une stratégie sonique limpide — deux guitares, une basse, une batterie — prenant sa source tant aux racines punks fin 1960 (Nuggets 13th Floor Elevator, The Stooges) que dans les motifs acides du Pink Floyd période Syd Barrett.

Attend-t-on beaucoup ou trop de certaines figures ? En la matière, Rick Froberg et son copieux c.v (Pitchwork, Drive Like Jehu, Hot Snakes) aurait du mouron à se faire. Il n’en est rien. Dès la fin de Hot Snakes, il quittait le soleil californien pour l’électricité de Brooklyn et ne tardait pas à croiser Sohrab Habibion, Scott Gursky et Gerg Simpson, nouveaux compagnons de route tout autant déterminés que lui à sonner légitimement garage. Enfin, garage N.Y.C style suivant l’axe Television.

D’ailleurs, le quatuor fit ses débuts au Cake Shop, club du Lower East Side, en 2008. Aussitôt piratée par un fan inconditionnel, la prestation servit de carte de visite sur internet. Et un sacré buzz de suivre. ❥

THE OBITS Dimanche 15 mai, 20h30, Heretic Club.

Renseignements www.allezlesfilles.com

Seattle. Notamment aux oreilles averties de Chris Jacobs, directeur artistique de la maison Sub Pop Records, adorateur de Froberg, qui invita aussi sec le groupe à se produire pour les vingt ans du label à Seattle avant signature ; juste précédée du 45T One Cross Apiece sur leur propre structure Stint Records. Avec à ce jour deux formats longs dans la cambuse, I Blame You et le récent Moody, Standard and Poor, The Obits sonne paradoxalement tel un prometteur newcomer, redonnant tout son sens à l’appellation « groupe à guitares ». Le métier, certes, et les concerts aussi façonnent durablement un son. Toutefois, d’aucuns possèdent le truc. D’autres pas. Froberg, lui, n’a pas besoin de Méthode Rose. /

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Longue route texte ¬ Perry Winckle photo ¬ DR

Pionniers européens de la fusion indus/rock, précurseurs du sampling, figures cultes (que serait Ministry, KMFDM, Mike Patton ou Trent Reznor sans eux ?), The Young Gods ne sont jamais devenus une « institution » en plus de 25 ans de carrière. Une trajectoire fascinante et unique à plus d’un titre.

Malgré un patronyme emprunté à une chanson des Swans de Michael Gira, il fallait un sacré culot pour se lancer à Fribourg, en 1985, dans une telle aventure. Hormis l’assaut punk Spielt Noise Boys de Stephan Eicher, la Confédération Hélvétique ne s’était en rien préparée à une telle déferlante. Et Franz Treichler non plus. Enfin, c’est pure spéculation, mais qui d’autre (Front 242 ?) osait cet accouplement menschmachine à l’extrême. Bien au-delà des rêveries de la légende de Düsseldorf.

Qui plus est en français, en anglais et en allemand ! L’Eau rouge portait bien son nom, marquant aussi durablement que le fer les esprits. L’Amérique avait le hardcore. L’Europe un trio suisse et le NSK de Laibach. ❥

Ambiant. Question frisson, T.V. Sky en remontée metal Stooges clouait le bec aux plus sceptiques : les années 1980 finissaient en beauté et tous les espoirs étaient permis pour la nouvelle décennie. Maîtres du contre-pied, The Young Gods prendra la tangente ambiant avec Only Heaven et subira un certain désaveu public et critique. Après tout, qui est en mesure de donner le « la » des années durant ? Le nouveau siècle sera donc en pointillé entre retour expérimental et tournées acoustiques, battle avec Dälek et relecture de Suicide.

Dernière pierre à l’édifice, Everybody Knows officialise l’option guitare et reprend le cours ordinaire des choses. « Pas mal, je me sens bien. » Nom d’un ours de Berne ! /

THE YOUNG GODS + PASTOR OF MUPPETS Vendredi 20 mai, 20h15, Krakatoa, Mérignac (33700).

Renseignements www.krakatoa.org

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Countdown

to Ecstasy texte ¬ Marc Bertin photo ¬ Nick Helderman

Cherchant comme à son habitude une figure proue afin de porter dignement les couleurs de l’Union Jack, le Royaume-Uni place plus d’un espoir en Metronomy. Sauveur providentiel d’une nation sans repère, le quartet a préféré filer « à l’anglaise » vers un fantasme pop en guise d’adieu au dancefloor.

Projet mené par Joseph Mount depuis 1999, Metronomy est entré dans la carrière grâce à une poignée de remixes autorisés ou (souvent) pas avant la sortie de Pip Paine (Pay The £5000 You Owe) en 2006. Pourtant, ce n’est que deux ans plus tard, avec Nights Out et les imparables My Heart Rate Rapid, Holiday et Heartbreaker, que le groupe impose sa griffe à la face du mainstream - la relecture de Heartbreaker par Kris Evans se classant notamment n°1 des clubs anglais. Une belle récompense pour le natif du Devon, multi instrumentiste autodidacte, chanteur par défaut, remixeur frénétique et inspiré, et, plus que tout, porté sur une production D.I.Y offrant une sacrée bouffée d’air frais. ❥

METRONOMY + CONNAN MOCKASIN Dimanche 22 mai, 20h30, Rock School Barbey.

Renseignements www.rockschool-barbey.com

Smooth. L’an passé, après un changement de line up - Gabriel Stebbing remplacé par Anna Prior à la batterie et Gbenga Adelekan à la basse -, le quatuor a pu sereinement envisager The English Riviera. Reconnaissant s’être (re) plongé dans certains classiques 1970, Mount a visiblement cherché à capturer une certaine humeur smooth capable d’adoucir un recueil de chansons plus ou moins electro-pop. Comme du Steely Dan post-moderne ou du Saint-Etienne (le délicieux Everyhting Goes on My Way) en descente de Fleetwood Mac. Grande est la tentation de parler d’album de la maturité. Pas aisé à franchir à l’écoute de Trouble, résumé idoine des ambitions de son leader désormais décidé à s’imposer comme songwriter. /

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Dérive onirique texte ¬ Edgar Quinet photo ¬ Peter_Beste

Dans la mythologie grecque, les Champs Elysées constituent l’ultime repos des guerriers. Ont-ils le privilège d’y écouter le chant éthéré de Jennifer Charles pour l’éternité ? Nul ne le sait. Pour le commun des mortels, Elysean Fields est en tournée, un nouveau diamant en poche. Hector et Achille attendront.

Formé par le revêche Oren Bloedow et la sirène Jennifer Charles en 1995 à New York, Elysian Fields incarne le fantasme absolu du duo art rock tel que vénéré en France, patrie d’adoption de tous les déclassés (Vince Taylor, Suicide, Johnny Thunders, The Commateens…). Depuis Bleed Your Cedar (1996), le tandem trace un chemin totalement personnel et forcément en marge. L’intransigeant Nick Kent dira d’eux : « peut-être devons nous les remercier de produire un son unique et en dehors du courant principal, aussi sensuel et torride qu’un rêve d’insomniaque ». Une espèce de codicille urbain du bijou Mazzy Star aux contours fragiles, flirtant avec le jazz. Ou plutôt, une certaine idée du free. ❥

Sacrifice. Seize ans plus tard, ce couple de hobos modernes demeure iconique sur le Vieux Continent et toujours underground chez lui comme son deuxième opus, Black Acres, enregistré par Steve Albini, mais refusé par la maison de disque d’alors ou Bum Raps & Love Taps (2005), demeuré lui aussi inédit. 7e livraison d’une discographie voluptueuse à souhait, Last Night On Earth pourrait conclure ce que le mythique Queen of The Meadow offrait en sacrifice et romantiques promesses. Un classique du genre construit autour de onze chansons alliant beauté esthétique et profondeur du propos, arrangements précieux et textes poétiques. Dommage pour les Troyens… /

ELYSIAN FIELDS + MY ANT Mercredi 25 mai, 20H18, Krakatoa, Mérignac (33700).

Renseignements www.krakatoa.org

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American

Stars’n Bars texte ¬ Marc Bertin photo ¬ Shawn Brackbill

Adulé par Kim Gordon, rejeton d’une famille de dix frères et sœurs, élevé à Lansdowne, banlieue de Philadelphie, Kurt Vile s’est avant tout illustré au sein de War on Drugs avant de s’émanciper en solitaire dès 2008. Fort de quatre albums, le garçon est en passe de devenir le songwriter de sa génération.

Il est aisé d’imaginer sans le moindre cynisme, le choc pour le prestigieux label Matador lors de la tragique disparition de Jay Reatard. Personne ne souhaite évidemment un sort aussi funeste à Kurt Vile, mais force est de constater qu’il est certainement le seul prétendant au trône au vu de ses états de service et son impressionnant talent à se fondre dans la lignée americana.

Le genre de « non-évidence », qui est tout sauf l’apanage du tout commun car voilà un (relativement) jeune auteur compositeur dont on devine sans égarement la place qu’il pourrait légitimement occuper aux côtés de Bruce Springsteen ou de Neil Young. Et sans le moindre clin d’œil nostalgique ni la moindre facilité. ❥

Matrice. Signe qui ne trompe pas : la qualité de ses disques – indépendamment des moyens mis sur la table en matière de production ; détail rarement négligeable cela dit – ne cesse de grimper en flèche et son récent Smoke Ring for My Halo se place d’ores et déjà parmi les favoris 2011, toutes catégories confondues. Voilà une musique sans âge, même s’il serait tentant d’y déceler l’influence de la matrice 70 englobant au passage Big Star et Velvet Underground en rupture de John Cale, à l’immédiate séduction ne reniant jamais ses origines tout en offrant une vivifiante relecture contemporaine.

Le genre de classique accueillant spontanément quiconque souhaite un abri face au fracas du monde. /

TY SEGALL + SUUNS + KURT VILE & THE VIOLATORS + MAGENTIX Mercredi 25 mai, 18h, place Saint-Michel.

Renseignements www.allezlesfilles.com

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Tu veux ou

tu veux pas ? texte ¬ Dolores del Rio photo ¬ DR

Binôme version double gorge entre oripeaux hippies chic et deuxième (pas si sûr) degré pour émois bobos, Brigitte est à la fois blonde et brune, michtonneuse et timide, cul-cul et allumeuse. Fille facile ?

Amoureuse solitaire ? Femme à lunettes ? Le meilleur, c’est encore dans la bouche.

Des Brigitte, ce vieux pays en a connu.

Bardot, Fontaine, Lahaye. D’aucunes ont déjà chanté et de ne s’en sont jamais laissé conter par la première gourgandine venue. Un augural E.P, Battez-vous, embrasa le printemps 2010 après repérage via le concours grandeur nature CQFD des Inrockuptibles. Ça sent la success story à plein nez, celle d’Aurélie et Sylvie, mères trentenaires avouant de communes passions pour Marilyn Monroe et ABBA. Ainsi vu, on est à des années-lumière de la sororité CocoRosie. La magie du XXIe siècle en somme, sauf que ces pétroleuses clipées dans le désert de Joshua Tree ont magnifié comme personne Ma Benz de feu NTM, rendant tout le stupre de ces lyrics érotiques. ❥

BRIGITTE Vendredi 27 mai, 20h30, Rock School Barbey.

Renseignements www.rockschool-barbey.com

Falafels. Selon la légende maison, c’est rue des Rosiers dans un restaurant de falafels que l’union fut scellée pour le meilleur et le pire et aussitôt consommée dans la salle à manger avec un ordinateur, quatre mains, une vielle guitare de 1958 et une folk de 1949, un glockenspiel, un tambourin, des enfants qui courent partout, des fleurs dans les cheveux, des robes à paillettes, du hasch, du vin et du benjoin.

Viennent concerts dans les clubs de Paname, premières parties d’Anaïs et même le cinéma (B.O. de Thelma Louise et Chantal sur des arrangements de Keren Ann). Signée(s) chez 3e Bureau, Brigitte lève enfin le voile sur Et vous, tu m’aimes ? Allez, messieurs, tous à genoux. Au garde à vous ! /

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Oye Como Va texte ¬ Diego Azul photo ¬ Liberto Peir

À l’occasion de ses 10 ans, le festival des Noctambules célèbre le retour de Sergent Garcia. La star du salsa-reggae revient en effet aux affaires avec Una y Otra Vez, livraison épicée explorant de nouvelles directions et puisant son inspiration du côté de la bouillante scène colombienne.

Pionnier dans le métissage entre rock et musiques du monde, Bruno Garcia a toujours conservé un peu de l’âme punk qui l’animait à la fin des années 1980 au sein de Ludwig Von 88. Bien avant le raz-de-marée de Manu Chao, l’ennemi juré de Zorro mélangeait déjà effluves binaires, musiques caribéennes, salsa et reggae aboutissant ainsi au fameux fumet que l’intéressé définira comme salsamuffin. Dès 1988, sous le masque Titi et Nobru, il publiait un disque fusionnant hip-hop et rock.

C’est avec son deuxième album, Un Poquito Quema’o, qu’il se fait un nom et se taille une belle réputation, grâce, notamment, à son backin band - Locos del Barrio - et la participation d’artistes, dont les cubains de Orishas. ❥

Marley. Désirant davantage abolir les frontières musicales, il le prouve avec le bien nommé Sin Fronteras (2001), réalisé par Renaud Letang (ingénieur du son bien connu pour ses productions avec Gonzales) et sur lequel on entend le duo Amadou et Maryam. Puis, ce sera Kingston et Santiago de Cuba, sous la houlette de Tyrone Downie, ancien clavier de Bob Marley, qu’il grave La Semilla Escondida (2003). Depuis Mascaras, en 2006, il s’adonne avec passion à la cumbia (musique colombienne privilégiant les percussions).

Sentiment confirmé par Una y Otra Vez, enregistré avec crème de la scène musicale colombienne actuelle dans la moiteur de Bogota. La nuit promet d’être muy caliente amigos… /

Festival des Noctambules : SERGENT GARCIA + ALAM + DJ LE DROLL Samedi 4 juin, 19h, Plaine des sports, Saint-Aubin de Médoc Renseignements www.musicaction.fr

portfolio |

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Zoveck Estudio Sous le soleil de Mexico Design graphique, collage, illustration… // Mexique // www.zoveck.com

Texte ¬ Carole Lafontan

Le Zoveck Estudio… c'est tout un poème. Un univers bariolé, frais, foutraque et exotique que l'on doit à l'association, en 2004, de deux jeunes designers mexicains. Sonia Romero et Julio « El Valiente » Carrasco ont fait leurs premières armes dans des agences de pub et maisons d'édition à Barcelone. Avant de revenir à Mexico pour fonder leur studio, doté d'un site Internet aux allures de cirque itinérant. Leurs illustrations et collages révèlent un grand sens de l'humour et un amour du kitsch, du baroque, du décalé. Chacune de leurs créations embrasse la richesse iconographique du Mexique. Bien souvent, il est question d'une réinterprétation décomplexée de l'imagerie pieuse et populaire. Les artistes facétieux multiplient les clins d'œil surréalistes aux symboles du pays : ornements floraux, icônes religieuses et pré-hispaniques, couleurs vives, lucha libre... Quand ils n'ont pas le nez sur leur palette graphique, ils puisent leur inspiration dans les objets du quotidien, arpentant régulièrement les marchés aux puces pour offrir une seconde vie à de vieux objets (jouets, mobilier, photos...) que l'on retrouvera sur des affiches, pages web et autres couvertures de magazines (Harper's Bazaar, Marie Claire, Infashion Brides, Celebrity, Rolling Stone...). Le portfolio qui suit ne déroge pas à la règle : les bras de Ken se mêlent aux ex-voto, les jambes de pin-up fifties narguent les gravures en noir et blanc, la tête d'une antilope sert une icône virginale. Vive le mélange des genres, gringos ! /

expositions |

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Espace mental Texte ¬ Cécile Broqua & Cyril Vergès Illustration ¬ Mathias Le Royer

Mathias Le Royer montre un ensemble d’œuvres au lieu d’art À suivre… Les travaux entretiennent des relations avec le paysage et l’espace public des villes que l’artiste semble occuper comme un atelier sans murs. Une recherche basée sur des principes issus de l’Antiform, du Process Art et de l’Arte Povera.

Au sol, des sculptures en cartons, de la peinture, de la poussière de béton, une table en bois ajourée recouverte de terre, de la sciure compactée, du plâtre, de l’eau… Les œuvres de Mathias Le Royer, réalisées avec des matériaux fragiles et éphémères, ne nécessitent pas d’interventions techniques lourdes et définitives. Ce qui pourrait paraître sans incidence, participe avec la nature des matériaux, l’échelle des pièces, le fait qu’elles font images, à transmettre un sentiment de délicatesse. Adossée à ces choix formels, la recherche du plasticien déroule en douceur une pensée critique interrogeant des sujets tels que les relations de l’individu à son environnement, l’espace public et privé, le marquage et le découpage du territoire. ❥

Plateau. La pièce Tamis (2007), constituée d’une table basse en bois ajourée recouverte de terre ocre, offre au regard un plateau découpé, un canevas de vides, dont les pourtours sont recouverts de terre. Au sol, apparaît un paysage vallonné où chaque petit monticule de poussière s’érige à la perpendiculaire du vide situé au-dessus. Cette micro-intervention, ce geste léger qui consiste à tamiser de la terre sur une pièce de mobilier fait sourdre ce lien poétique que l’artiste noue à l’espace et au paysage. Désert, no man’s land, cartographie, découpage de l’espace, notion de frontières, toutes ses représentations se mélangent ici. Comme un tout, tour à tour raffiné, subtil et autoritaire. /

MATHIAS LE ROYER, DE L’ESPACE PUBLIC À L’ESPACE PRIVÉ Du 3 au 21 mai, À suivre, lieu d’art Renseignements www.asuivre.fr

expositions |

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Double jeu Texte ¬ Cécile Broqua & Cyril Vergès Illustration ¬ Yassine Balbzioui

Yassine Balbzioui présente à l’espace 29 un ensemble d’œuvres récentes, vidéos, peintures, aquarelles, photographies. Son univers formel, où l’autoportrait règne en maître, joue avec les ressorts du déceptif pour livrer une vision désenchantée et faussement naïve sur les actions de l’homme sur son environnement.

Les visages sont couverts. Dans chacune des œuvres. Des masques, une peau de bête, un trait de peinture, un sac plastique, les visages sont escamotés, voire déguisés. Pour codifier cette dissimulation, le plasticien utilise la couleur bleue dans la plupart des situations qu’il donne à voir. Pour exemple, Safari Bamako, photographie réalisée en 2010, met en scène un personnage placé au centre de la composition et au milieu d’une décharge sauvage. Sensiblement plongeante, la prise de vue semble avoir été exécutée à bonne distance. Le sujet apparaît au loin encerclé par les ordures, un sac bleu sur la tête. Des sachets ou des morceaux de plastiques de même couleur surnagent au milieu d’un parterre de détritus. ❥

YASSINE BALBZIOUI, THE FISH INSIDE ME Du 12 mai au 4 juin, espace29.

Renseignements www.espace29.com

Orbites. Parmi les œuvres au générique de cette exposition, citons également la peinture à l’huile intitulée Trou blanc (2010) qui montre un personnage dont le masque évoque la tête d’un oiseau aux traits anthropomorphes. Le blanc du plumage rehausse les orbites sombres ainsi qu’un grand bec rouge étonnamment pulpeux. Équipé d’une lampe torche, l’étrange individu examine l’intérieur de ce qui pourrait être un puit ou un tunnel. En portraitiste de l’absurde, Yassine Balbzioui tente d’interroger dans son travail cette dialectique entre montrer et dissimuler et, d’un point de vue plus métaphorique, le déguisement de la pensée, sous la forme d’une oscillation entre dire et se taire. Jusqu’au déni. /

expositions |

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agenda Pierre Mabille, Antidictionnaire

Julien Nédélec, Carréégaltriangle.

LITANIES

PHOTO DE CLASSE

Pierre Mabille est à l’honneur à l’artothèque de Pessac. Avec une sélection d’œuvres emblématiques de son travail au cours des dernières années, Antidictionnaire donne à voir un univers qui s’articule autour de la répétition d’une même forme, une forme oblongue et de la constitution d’une liste de mots. Cet Antidictionnaire comme l’appelle l’artiste, l’a délivré de l’enfermement dans l’image. Son désir de représentation le laisse assembler forme et couleur à sa guise en une peinture libérée de toute lourdeur interprétative.

Tinbox expose sous la forme d’un show room les œuvres de 8 artistes qu’elle défend depuis sa création en octobre 2007. L’occasion de revoir les œuvres de Rustha Luna Pozzi-Escot, Claire Soubrier, Martin Beauregard, Chantal Russell Le Roux, Damien Bestieu, Max Boufathal, Anne-Marie Durou et Shiro Masuyama. « Mon objectif est de travailler à long terme avec un petit nombre d’artistes tout en offrant des cartes blanches à d’autres » explique Nadia Russell, fondatrice et directrice la galerie.

❥ Pierre Mabille, Antidictionnaire Du 5 mai au 21 juillet www.lesartsaumur.com

❥ Yesterday’s, Tomorrow’s Du 10 mai au 30 juin www.galerie-tinbox.com

LA QUADRATURE DU CERCLE

BORDEAUX – NEW YORK, A/R

La galerie acdc accueille pour la première fois les œuvres du jeune plasticien Julien Nédélec. Conçue comme une ode aux mathématiques et à la géométrie qui aurait été écrite par un ingénu, l’exposition emprunte un vocabulaire proche du minimalisme et dévoile un univers à la fois ludique et poétique. À la manière de non sens posés comme une logique, Nédélec s’impose des contraintes pour inventer des œuvres, où la référence aux sciences devient un terrain de jeu élégant et délicat.

À l’occasion de sa deuxième exposition personnelle à la galerie DX, Cédric Bouteiller continue de livrer son interprétation des villes (Bordeaux, Londres, New York et Paris). Les œuvres lèvent le voile sur des univers urbains où se télescopent architectures, espaces publics et visions intimes. Photos numériques imprimées sur alu puis rehaussées de peintures et de collages, son travail, outre sa dimension ornementale évidente, donne à voir d’attrayantes géographies mentales où la rue occupe la première place.

❥ Julien Nédélec, Carréégaltriangle Du 7 mai au 18 juin www.galerieacdc.com

❥ Cédric Bouteiller, Le monde est fou Du 13 mai au 29 juillet, www.galeriedx.com

Yesterday's Tomorrow

Cédric Bouteiller, Le monde est fou

Aby Warburg, Survivance

Magalie Lefèbvre, Duunkerke (DK)

APOCALYPSE NOW

SURVIVANCE DES IMAGES

Dystopia envahit la grande nef et les galeries du rez-de-chaussée du capc, plongées pour l’occasion dans un bain chromatique « rouge-fahrenheit ». Imaginée par l’écrivain de science fiction et théoricien Mark Von Schlegell et le responsable de la programmation du Musée, Alexis Vaillant, l’exposition propose la dystopie (ou contreutopie) non comme une fin mais comme un point de départ. Les œuvres de 45 artistes internationaux posent des questions liées aux phénomènes d’entropie, au sombre destin de l’humanité et aux visions apocalyptiques.

L’université Bordeaux 3 Michel de Montaigne organise au capc un colloque consacré à l’œuvre de l’historien d’art Aby Warburg. Il s’agit de ré-évaluer les propositions du fondateur de l’iconologie critique le plus largement possible et d’envisager les diverses facettes d’une œuvre protéiforme en dressant l’état actuel de la recherche qui lui est consacrée.

En quelque sorte, faire subir à Warburg le traitement même qu’il réservait aux images et suggérer des déplacements, des hybridations, des transformations, des découpes et des montages.

❥ Dystopia, Du 13 mai au 28 août www.capc-bordeaux.fr

❥ Aby Warburg, Survivance Les 19 et 20 mai, de 9h à 19h www.capc-bordeaux.fr

REGARD DURABLE Gaëlle Hamalian-Testud présente l’empreinte de sa rencontre avec un pays, le Vietnam. Elle offre son regard sur des rencontres avec des lieux ou des objets, leur force ou leur fragilité. Depuis plus de vingt ans, la photographe bordelaise se nourrit d’humanisme au coin de la rue, dans les coulisses feutrées des grandes institutions ou par-delà les frontières, où elle aime à observer le quotidien des gens. Un regard intense, comme des petites histoires, des instants insolites, des images de la vie.

UNE INDUSTRIE LÉGÈRE

❥ Gaëlle Hamalian-Testud, Entre Garonne et Mékong

Magali Lefebvre montre à la Galerie Ilka Bree l’installation Duunkerke (DK) constituée d’un ensemble de sculptures composant un paysage complexe de la ruine au chantier, de la chose passée à celle en devenir. La diversité des matériaux, les variations d’échelles et une certaine forme de légèreté et de grâce renseignent sur son sens de la composition et de l’apparition du travail dans l’espace d’exposition. Quelques éclats de couleurs donnent du rythme à cet environnement industriel imaginaire.

Jusqu’au dimanche 15 mai Maison éco-citoyenne

❥ Magali Lefebvre, Duunkerke Du 25 mai au 9 juillet, www.galerie-ilkabree.com

& danse |

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théâtre

L’émoustille des poitrines jeunes et fermes texte ¬ Gilles-Ch. Réthoré photo ¬ DR

Les globes fleuris de nos aïeules portaient déjà le cache-téton, plus seyant que la mouche postiche, plus exotique que le gland effrangé tournoyant sur le tarbouche rouge ottoman, les « nippies », ces bibis du mamelon juvénile ou joufflu, sont de retour sur les bustes de nos Marianne. Posés insolemment comme une jupe en vichy-bardot, ou bondissants, tel le komboloï qui file entre les doigts d’une post-modèle, ces cocardes de la féminité nous reviennent par la grâce des broderies, tricotages et dentelles de Mlle AAA, créatrice de ces gourmandises mammaires, que l’on verra défiler et parader sous peu à la librairie N’a qu’un œil. Jour de la Saint-Robert, cela va de soi.

Tel sein se voit toqué de duvets plus noirs que le regard de Barbara, tel autre coiffé d’un bibi de Veuve Joyeuse, tel autre encore, à géométries variables, en plumes de paon aux yeux voyeurs, appelle à la chute des Canuts. Nous attendons les « nippies » double Rorschach pour femmes de psy, le Rosa-Bonheur et le Desqueyroux-Soubirou, hommage au patrimoine aquitain. Sans oublier Pierre Molinier, dont la poitrine eût chéri ces accessoires ! / ❥

Bordeaux Burlesque Chaud présente Mlle AAA Avec Ultimate série Z, The Sunmakers, Lolo Chantilly, Lys & The Zombie Zoo, Dj Brachao Samedi 30 avril, 20 h, N’a qu’un œil.

agenda Les Âmes mortes © Artcomart

Je baise les yeux © DR

TURCARET, LE FINANCIER

JE BAISE LES YEUX

MeS : Nicole Tajan-Lucas Du 4/05 au 21/05 (relâche les 8,9,10,16,17 et 18/05)

Conception & MeS : Gaëlle Bourges Du 11/05 au 13/05

Osant toutes les compromissions, le financier Turcaret fait fortune. Mais la ruine le guette : à trop vouloir, on se perd. Quelles allusions à notre temps ? Qui pense que de telles pratiques seraient désuètes ? Voyons... Voyons...

En 1709, Alain-René Lesage fait représenter à la Comédie Française sa pièce la plus célèbre Turcaret, le financier, peinture d’un réalisme saisissant et impitoyable des milieux de la finance de son époque.

Gaëlle Bourges, danseuse et chorégraphe, a travaillé pendant deux ans et demi dans un théâtre érotique pour boucler ses cachets d’intermittente du spectacle. Dans la foulée, elle décide d’inventer une forme susceptible de donner à entendre une pensée réflexive sur la pratique du strip-tease, sur lequel projections et idées reçues vont bon train : elle propose à ses deux consoeurs de travail, Marianne Chargois et Alice Roland de se mettre à table avec elle.

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20h30, sauf le 15/05 à 15h30, L’Œil-La Lucarne, 9-12€, 05 56 92 25 06

❥ 19h30,

sauf le 13/05 à 20h30 TNT-Manufacture de Chaussures 8-13€, 05 56 85 82 81

LES ÂMES MORTES

LA MAISON DES CERFS

MeS : A. Kouznetsov assisté d’É. Da Costa Du 10/05 au 13/05

Need Company / Jan Lauwers Du 17/05 au 18/05

Dans cette œuvre inachevée monumentale, sorte de Divine Comédie russe ou de l’Odyssée des tréfonds d’un système absurde, Gogol dresse le tableau d’une société aux prises avec ses démons. Ce récit mystérieux manie génialement ironie romantique et pure parodie. Déjà accueilli au TnBA en 2008 avec son drôle de cabaret, Le russe sans douleur, le bouillonnant Anton Kouznetsov met toute son énergie au service d’un des maîtres de la littérature.

Pour fuir la guerre et protéger sa fantasque fille, une matriarche se réfugie dans une étrange forêt où elle se convertit au commerce de bois de cerfs. Mais la Mort si redoutée vient bouleverser le cours des choses… Lauwers tisse les mouvements d’un ballet funèbre, où se croisent règne animal, créatures féeriques et êtres humains fracassés par le chaos du monde. Sous ses airs de conte fantastique, la Need Company offre une magnifique métaphore sur les tragédies contemporaines.

❥ 20h,

❥ 20h30, Le Carré, Saint-Médard-en-Jalles (33160) 16-21€, 05 57 93 18 93

TnBA, salle Jean-Vauthier 10-25€, 05 56 33 36 80

La maison des cerfs © Maarten Vanden AbeeleNeedcompany

L'élégance et la beauté © DR

L’ÉLÉGANCE ET LA BEAUTÉ De et avec : Charlotte Saliou Du 18/05 au 26/05 (relâche les 22, 23 et 24/05) Après un crash aérien, Jackie Star, ancienne hôtesse de l’armée de l’air s’est reconvertie dans la conférence.

Aujourd’hui, elle est venue nous parler de l’élégance et de la beauté. Une ou deux vocalises mala­droites, accrochée en haut de deux grandes jambes solides, c’est elle. Jackie Star. Conférence étrange qui bouscule le rire, bouleverse l’équilibre, éclabousse la tendresse. Étonnante mobilité d’un visage qui décline en cou­leurs d’humour, la drôlerie et la fantaisie du clown.

La Boîte à jouer – salle 1 12€, 05 56 50 37 37

La jeune fille, le diable et le moulin © DR

Gauthier Fourcade © DR

LA JEUNE FILLE, LE DIABLE ET LE MOULIN MeS : Jean-Paul Ouvrard Du 24/05 au 27/05 Trop souvent perçus comme d’idylliques et simplistes rêves de Prince Charmant, les contes recèlent en réalité une profonde violence. Jean-Paul Ouvrard a choisi de révéler celle-ci grâce au texte d’Olivier Py. La gravité du propos est adoucie par un décor léger et la présence de marionnettes. Manipulées avec précision et sobriété, elles introduisent le spectateur dans un univers onirique auquel la musique d’Antonin Stahly apporte une mystérieuse profondeur. ❥ 20h, sauf le 27/05 à 18h et 20h, Glob Théâtre

6-14€, 05 56 69 06 66

❥ 21h,

LE FUNAMBULE MeS : Dominique Olivain DU 19/05 au 21/05

GAUTHIER FOURCADE : LE SECRET DU TEMPS PLIE MeS : François Bourcier

Le 26/05

En 1955, lors de sa rencontre avec un jeune acrobate, Jean Genet vit sa plus belle et plus dramatique histoire d’amour. C’est un long poème fait de réflexions sur l’artiste dans le monde, la solitude et l’ambivalence de l’acteur, le va-et-vient entre effacement et gloire, ombre et lumière, mal et bien, apparence et réalité, profane et sacré. Miroir de l’un pour l’autre, tous les thèmes de l’amour y sont tendus et se recréent dans une fascination réciproque.

Regarder le temps passer ?... Une activité de chaque instant, une activité à temps plein…, où l’on ne voit plus le temps passer ! Ingénieur informaticien de formation, aujourd’hui connu comme journaliste scientifique, inventeur de jeux de stratégie, chroniqueur humoristique sur France Inter, Gauthier Fourcade débuta sa carrière de poète-humoriste dès septembre 1986… Depuis, encensés par la presse, ses spectacles sont l’occasion d’une incursion dans l’imaginaire et la fantaisie poétique, voire surréaliste de ce virtuose des mots.

❥ 20h30,

❥ 20h30,

Théâtre du Pont tournant 12-20€, 05 56 11 06 11

L’Entrepôt, Le Haillan (33185) 11-18€, 05 56 97 82 82

théâtre

& danse |

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cinéma |

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Loin du paradis texte ¬ Marc Bertin photo ¬ DR

Demeuré inédit en France depuis 1976, Je veux seulement que vous m’aimiez connaît enfin une sortie en salles après restauration et présentation l’an passé au festival de Locarno. Avec ses beaux accents de tragédie, cette œuvre s’impose parmi les plus foudroyantes de R.W. Fassbinder. À quoi reconnaît-on un grand cinéaste ? À son travail certes, mais aussi à la capacité de ce dernier à traverser le temps - sa modernité en somme. Avec Fassbinder, imposant continent du cinéma allemand, c’est bien de cela dont il s’agit : une œuvre qui saisit toujours par sa stupéfiante acuité et son universalité. Adapté d’un fait divers, Je veux seulement que vous m’aimiez suit le destin forcément condamné de Peter, jeune maçon entièrement dévoué à sa famille peu aimante, tout à son labeur, trop sensible et privé de la moindre tendresse. Bien décidé à s’émanciper, il quitte, sur un coup de tête, ses parents pour Munich avec sa jeune épouse, obsédé par une vaine quête de bonheur matériel. ❥

JE VEUX SEULEMENT QUE VOUS M’AIMIEZ Un film de R.W. Fassbinder (RFA, 1976, 110 mn) En salles depuis le 20 avril

Fatum. Placé sous l’influence de Douglas Sirk, ce diamant noir impressionne par sa capacité à enregistrer la banalité du quotidien d’un être pour mieux en souligner toute la dimension bouleversante, le fatum. Comment un humble (magnifiquement interprété par Vitus Zeplichal), plutôt irréprochable, se voit peu à peu nier son droit d’aimer et d’être heureux. La satire est cruelle à l’encontre de la génération de l’aprèsguerre - celle qui a accompli le miracle économique allemand-, mais la portée de la fable cingle toujours aussi violemment. Les séquelles affectives conduisent souvent à la perte. Ce portrait poignant d’une extrême sécheresse témoigne de cette insupportable vérité… Sublime. /

littérature |

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Dennis Hopper Easy Photographer Texte ¬ Faustine Bigeast Photos ¬ Dennis Hopper

Dennis Hopper en quelques clichés, c’est : des années de défonce à la coke et de déglingue au rhum, un caractère explosif qui a passablement dynamité ses relations avec les sacro-saints studios hollywoodiens, et un film hippieculte en tant que réalisateur, Easy Rider. En publiant un livre de ses photographies, dont plus d’un tiers est inédit, les éditions Taschen resserrent le cadre. Et focalisent notre attention sur le rôle du comédien dans la production artistique des fabuleuses sixties.

Bruce Conner (in tub), Toni Basil, Teri Garr and Ann Marshall, 1965 Š 2011 The Dennis Hopper Trust

Dennis Hopper © Terry Richardson

Son impétuosité – qui a fini par le quitter –, Dennis Hopper la devait à ses écarts éthyliques et cocaïnés, comme à sa volonté intransigeante de bousculer un cinéma américain empesé. Elle lui a valu pas mal de déboires.

Mais, jamais, elle ne l’a empêché de se créer des amitiés solides parmi les grands noms d’un Los Angeles de légende. L’une d’entre elles a peut-être compté plus que les autres, en raison de l’influence majeure qu’elle a eue sur son jeu d’acteur et sur son désir de photos. Cette amitié est celle qui l’a lié à James Dean. Une relation de maître à élève s’est instaurée

entre les deux hommes sur le tournage de Géant. Alors que La Fureur de vivre, filmée un an plus tôt, a signé le début d’une vie culturelle active pour Hopper, qui fréquenta les galeries avec l’acteur de génie et se mit à la photographie sur ses conseils. Celle-ci est vite devenue un moyen comme un autre de s’occuper et de s’ouvrir les voies de la réalisation.

Tandis que les années 60 furent son sujet de prédilection.

Photogénique Amérique Comme son titre l’indique, Dennis Hopper : Photographs 1961-1967 s’intéresse à une période très

Biker Couple, 1961/2009 © 2011 The Dennis Hopper Trust

circonscrite du travail photographique du comédien. Il faut dire qu’il a remisé son Nikon 35mm au placard après avoir réalisé Easy Rider, en 69. Qu’importe, il a été très prolifique avant cette date, se frottant aussi bien à l’expression abstraite qu’au portrait. L’Amérique en plein bouleversement culturel a été pour lui une source d’inspiration extraordinaire. Ses clichés de la marche vers Montgomery, pour les droits civiques, en sont un exemple saisissant. Au

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même titre que ses scènes de rues, pittoresques, d’une incroyable beauté. Prises en lumière naturelle et plein cadre, elles ont valeur de témoignages sur une époque révolue, mythique. À leur côté, se sont glissés quelques instantanés de figures hollywoodiennes tout aussi mythiques, apportant à l’ouvrage une petite touche de paillettes en plus de sa dimension documentaire. Des figures telles que le magnétique Paul Newman. Rien de moins. /

à lire /Dennis Hopper : Photographs 1961-1967, éd. Taschen, 544 pages, 49,99€

chroniques |

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L'écologie en bas de chez moi Iegor Gran | Éd. P.O.L Il faut sauver la planète. Comprenez : il faut sauver l’humanité. Car les réchauffements climatiques, les glaciations, et autres radiations de nappes phréatiques, elle en vu d’autres, la Terre. Elle tiendra. Alors pourquoi sauver la planète ? « Parce que c’est bô » répond Yann Arthus-Bertrand, le Looping du développement durable. Et les coins moches, on en fait quoi, Yannou ? L’écologie esthétisée me débecte. D’où ma joie à l’arrivée de ce pamphlet de Iegor Gran, qui compare derechef Arthus-Bertrand à... Leni Riefenstahl. Pas de demi-mesure, le genre l’exige. Alors, sous une tonne de mauvaise foi, un style à l’ironie pesante et de très longues notes de bas de page, fusent quelques éclairs de lucidité : Iegor Gran attaque les entreprises opportunément Bio, la culpabilité généralisée ou... la bêtise façon « Café du Commerce » de certains climato-sceptiques. Mais Gran, lui aussi, possède peu d’arguments. C’est embêtant. Ses idées bénéficiaient pourtant ici d’une tribune. Elles se résument à une opposition digne d'un adolescent en pleine crise, à un bête conflit Nature contre Culture trop rapidement réglé. Une consolation : le fait qu’on ait coupé des arbres pour imprimer sa bile doit lui faire plaisir. > Thibaut Allemand

Tout Flux D’Océane Moussé | Édition Populaire Le crayon est précis. Le relief n’est qu’humain ou façonné par sa main.

Le plan large de chaque double page raconte une tranche d’invasion active en noir et blanc. Comme suspendue dans le temps, toute (non-) action provoque l’interprétation. D’où viennent, qui sont et où vont ces envahisseurs ?

Peu importe, ce qui est sûr c’est que le support n’est en aucun cas une limite.

Passer des murs de la galerie GHP à un épais papier redistribue les cartes, redéfinit la matière, et le rapport à l’omniprésence du blanc s’appréhende différemment.

On se demande ce qu’est le plein, ce qu’est le vide ; ce que ces migrants produisent, et ce qu’ils détruisent. Privé de repères spatio-temporels, on se laisse agréablement balader et le mystère reste entier. > Aurélien Ferreira

Livres Quinze kilomètres trois

Le Polygame Solitaire

Martine Laval | Éd.

Liana Levi-Piccolo

Brady Udall | Éd. Albin Michel

« Ça prend du temps, le désœuvrement, un dimanche d'hiver ».

Surtout pour deux adolescentes de quatorze ans. Les quinze kilomètres trois qui séparent Calais du Cap BlancNez sont leur virée secrète. On le sait, c'est pour mardi ; on les suit sur ce bout de chemin, frêles silhouettes sur leurs petites guiboles, en route vers une destination sans lendemain. Le narrateur décrit la libération de leur carcan en interrogeant – entre autresune prof, un cousin, une lectrice et le paysage, tous témoins de cette fugue.

Un roman court mais percutant écrit par Martine Laval, grand reporter à Télérama et Calaisienne, qui donne à lire « la patience des gens qui n'espèrent plus » ; un récit d'une belle finesse sensible. > Simon Gryvant

De Brady Udall, on a tout aimé. Et l'on avait hâte de retrouver le plaisir trop rare procuré par chacune de ses oeuvres. Chantre salué d’un Ouest américain âpre et attachant, le romancier relate les insuffisances et manquements (religieux, autant que personnels) d'un mormon de 45 ans.

Il explore ainsi les répercussions familiales d’une conduite désastreuse, dictée par la faiblesse, sinon par la lâcheté. Ses personnages sont complexes, tiraillés par la vie, impuissants face à ses caprices. Mais, comme toujours, la bienveillance à leur égard exsude de chaque phrase. Avec un art consommé de la narration, il tient le lecteur en haleine. Et lui fait regretter d’avoir, à nouveau, à tourner la dernière page. > Faustine Bigeast

Dompter la bête Ersi Sotiropoulos | Éd. Quidam Poète épuisé. Mari, père et fils pitoyables. À l'aube de la cinquantaine, il ne reste plus grand-chose d'Avris Pavlopoulos, si ce n'est une vigueur toujours renouvelée pour sa jeune maîtresse. Et la triste habitude de regarder, en spectateur, le monde par les fenêtres de sa maison bien entretenue sur les hauteurs d'Athènes. Comment s'arracher au ronronnement du quotidien ? Aux impressions fugaces et trompeuses, fossilisées par les souvenirs ? Dans l'écume crépitante des mots, Avris fait sienne la fin du Gatsby de Fitzgerald : « C'est ainsi que nous nous débattons, comme des barques contre le courant, sans cesse repoussés vers le passé ». > Raphaël Nieuwjaer

chroniques |

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Bd Z

CLAFOUTIS 4

Alex Toth | Glénat

Collectif | La Cerise Postulant au titre officieux de plus belle revue BD du troisième millénaire, la nouvelle livraison de Clafoutis déroule un sommaire de haute volée. Aux côtés du maître de cérémonie Guillaume Trouillard et des signatures habituelles (Samuel Stento, Vincent Perriot, Adrien Demont), on retrouve des poids lourds de la plume en la personne de Carlos Nine, Stephano Ricci ainsi que Sergio Toppi et le trop rare David B. perdu dans un songe qui synthétise le ton de ce numéro. Placé sous le signe du conte, de la mystique et de l’onirisme, le recueil nous ballade aux confins des mythes grecs et des légendes kabbalistiques titillant la fibre poétique et contemplative du lecteur. C’est toujours aussi beau, toujours aussi arty, toujours aussi indispensable. > Nicolas Trespallé

Immortalisé par Guy Williams, « El Zorro », le renard masqué, a fait l’objet d’une adaptation comics signée de l’immense Alex Toth. Loin du simple produit alimentaire anecdotique, le dessinateur trouve un terrain de jeu idéal pour déployer une modernité graphique qui fera sa marque : dessiner le moins pour en évoquer le plus. En génie du noir et blanc, son Zorro cerné d’un coup de pinceau se déploie dans un western ascétique limite constructiviste dans lequel il joue des formes élémentaires, construisant ses cases à partir d’un triangle formé par une cape, ou du rectangle d’une ombre portée. Autant dire qu’au souffle de l’aventure s’ajoute une éblouissante leçon de dessin. À voir ses ambiances crépusculaires, Pratt et Mignola lui doivent beaucoup.

> Nicolas Trespallé

LITCHI HIKARU CLUB Usamaru Furuya | IMHO Ce pourrait être une amicale anodine des adorateurs de litchi, Mais le groupe de collégiens réunis sous la bannière du Litchi Hikaru Club fait plutôt dans la secte secrète à tendance perverse et satanique.

Dans une friche industrielle en décomposition qui leur sert de QG, ils s’adonnent à des rituels cruels pour assouvir l’érotisme morbide d’un apprenti führer au teint de porcelaine. Lorsque celui-ci décide de faire construire un robot pour kidnapper des filles, le ver est dans le fruit, la séquestration de la belle Kanon donnant le coup d’envoi d’un étripage en règle entre les gitons déviants. À la vue de ce concentré d’érotique grotesque malade, giclant d’effusions gore, la relève de Suehiro Maruo est assurée. Que fait la censure, bordel ? > Nicolas Trespallé

chroniques |

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BIBIO

TUNE-YARDS

Mind Bokeh | Warp/Differ-Ant

Whokill | 4AD/Beggars Banquet/Naïve

L’attente était grande à l’encontre de Stephen Wilkinson, dont les débuts enthousiasmants sur Mush ont retenu toute l’attention de Warp, ayant certainement décelé chez lui un possible héritier de Boards of Canada. Que faire après avoir mis tout le monde à genoux avec Ambivalence Avenue ? On imagine aisément son angoisse. Là où son prédécesseur musardait entre leftfield et electronica, Mind Bokeh sonne plus grave, si ce n’est mature dans son ambition comme son écriture. Certes, il flotte toujours un sentiment de rêverie, mais l’atmosphère cotonneuse a cédé sa place à une réelle maîtrise du propos, paradoxalement renforcée par son option vintage. Un disque bien plus complexe qu’il n’y paraît, pariant sur l’intelligence et le temps. Le mainstream selon Bibio ? Encore ! > Marc Bertin

Potentielle next big thing 2011, Merrill Garbus, native de Nouvelle Angleterre officiant sous le masque Tune-Yards mais également membre très active du collectif canadien Sister Suvi, devrait ravir tous les suffrages sur la foi de son deuxième album dont la relecture des canons lo-fi exerce une réelle fascination. Embrassant avec gourmandise plus d’un style – du jazz au R’n’B –, Whokill, bien qu’enregistré en studio, exhale une fraîcheur et une vitalité aussi exacerbées que sur BirdBrains, son premier effort. Son timbre, évoquant souvent Nina Simone, se marie à merveille aux boucles abrasives comme délicates. Toutefois, le véritable tour de force réside dans son incroyable capacité à définir les contours d’une pop nouveau siècle, respectueuse et affranchie de son histoire. > Marc Bertin

ALELA DIANE Alela Diane & Wild Divine | Rough Trade/Beggars Banquet/Naïve Troisième album de l’égérie de Nevada City, Oregon, Alela Diane & Wild Divine pourrait déconcerter les amoureux transis de la précieuse étoile folk tant le dépouillement des débuts s’est mué en riche étoffe country & western.

Enregistrement domestique - Alela Diane demeure fidèle aux principes familiaux -, cet opus, confié néanmoins aux bons soins de Scott Litt (producteur notamment de R.E.M), pourrait se lire ou plutôt s’entendre comme un hommage, souvent appuyé, aux figures 70 (Emmylou Harris, Barbara Keith, Linda Ronstadt) du genre. La voix parfaite, toujours en place, s’accorde à merveille de cette tonalité solaire inédite comme si elle jouait par moments avec The Band. Une nouvelle étape ? > Marc Bertin

Disque PANDA BEAR Tomboy | Paw Tracks/La Baleine Avant-gardiste, Panda Bear pose ici les bases des quinze ans à venir. Transfigurant ethos, pathos et logos en une seule et même entité, Tomboy interroge notre rapport à la modernité et... Trêve de plaisanterie : Panda Bear signe un album creux et rempli d’auto-indulgence.

Contre toute attente. Jamais remis des chœurs des Beach Boys, Noah Lennox les refait tout seul (Last Night At The Jetty), braille le reste du temps, posant le tout sur des nappes synthétiques déjà entendues chez... Animal Collective. Rien qui ne vienne surprendre ni rappeler les travaux passés du Panda. à force de se faire tresser des lauriers, l’Américain se repose et concocte cette gelée sonore. Qui ne questionne qu’une seule chose, finalement : notre rapport au temps. Et à l’ennui. Thibaut Allemand

THE FEELING OF LOVE Dissolve Me | Born Bad/PIAS Kraut rock über alles ? Pour G. Marietta, déjà repéré au sein de A.H. Kraken (signé chez In The Red !), l’affaire semble entendue. Une poigné de 45T et deux albums plus tard, The Feeling of Love remet le couvert chez la maison de bon goût Born Bad Records. Et Dissolve Me d’enfoncer le clou d’un joli trip psychédélique en remontée de l’axe Velvet Underground/Spacemen 3, passé à la moulinette The Jesus & Mary Chain et autres déviances garage. Soit du primitif noyé sous une avalanche de fuzz et de delay avec batterie martiale et synthétiseurs cosmiques. Déjà vu, déjà entendu ?

Certes, mais la maîtrise cingle de belle manière tout au long de ces 11 plages, sublimant au passage un classique de Gainsbourg. > Marc Bertin

MICK HARVEY Sketches from the book of the dead | Mute/Naïve Double musical de Nick Cave depuis leurs années lycée en 1973, Mick Harvey a toujours cultivé une vie parallèle aux méfaits des Bad Seeds, que ce soit au sein de Crime And The City Solution, en solo (dont deux albums de reprises de Serge Gainsbourg en anglais), en b.o (huit à ce jour), aux côtés de P.J. Harvey ou encore du mythe aussie Triffids. Avec Sketches from the book of the dead, Harvey emprunte une voie intimiste voire introspective, privilégiant le retranchement (guitare, piano, accordéon) afin de sublimer une dizaine de chansons, entre folk et blues, à la patine façon Johnny Cash. L’aboutissement d’un musicien qui n’a plus rien à prouver tant son œuvre s’impose par sa force et sa beauté. > Marc Bertin

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high tech |

Univers Technologique sélection ¬ Benjamin Cordazzo

Conjonctivite Dans la guéguerre des plates-formes de jeu, voilà le programme des représailles de Nintendo. Un joypad et un écran plus grand, des jeux plus ou moins en 3D, et pire encore, en réalité augmentée. Une autonomie en baisse, plus lourde et plus chère, la DS3 n’est pas aussi cute que sa sœur aînée. L’enthousiasme viendra sûrement à la sortie tridimensionnelle des indétrônables Mario, Zelda et autre Metroid.

249€

Télex

Rumore, rumore, rumore... Steve Wozniak, Woz pour les intimes, pourrait succéder à Steve Jobs. /// Pixar travaille sur une adaptation de Mon voisin Totoro. /// Un APN 8Mpx Sony sur les prochains iPhones 5. /// Google Music serait en phase de test interne. /// Le dernier bloc d’adresses asiatiques du protocole IPv4 est épuisé - L’IPv6 à la rescousse.

Samsara

Une p’tite coupe ?

Pour les plus nerds parmi les nerds, le Commodore C64 ressuscite ! De 1982, il ne reste plus que la carcasse. À l’intérieur, tout ce qu’il faut pour faire tourner Ubuntu 10.4 LTS et un émulateur du Commodore OS 1.0.

Portal 2 est annoncé comme un véritable chef-d’œuvre. Un level design sidérant et un gameplay toujours aussi réjouissant. Creez vos portails d’entrée et de sortie pour frayer votre chemin dans les laboratoire de test de GLaDOS.

595 $ www.comodoreusa.net

40€

Smurf Nouvelle déclinaison du ghetto blaster chez TDK. Avec une préférence avouée pour le 2 Speakers Boombox et sa sangle en cuir.

De 500 à 600€ http://www.tdkperformance.com

Télex

L’iPhone est l’appareil photo le plus utilisé dans le monde. /// Microsoft poursuit Google pour abus de position dominante. /// YouTube encode désormais vos vidéos au format ouvert WebM. /// Une vingtaine de géants du web - dont Google, Facebook et Microsoft - ne souhaitant plus se soumettre à l’obligation de rendre disponibles aux autorités françaises les données de leurs utilisateurs - ont présenté au Conseil d’État une plainte commune.

agenda |

80

concerts Sam 30/04 Diggin’ Day [Mégamix] DJ Eddy + DJ Marakatoo + Dreego + Baboosh + DJ Martial Jesus™ + Lion of Bordeaux.

13:00 - Total Heaven - Entrée libre. www.totalheaven33. free.fr Festival Chœurs Orgues sur les coteaux : Sacré balade [Récital] Programmes : Bach, Haendel, Franck Fauré, Groupe vocal Arcana. Direction Philippe Douenne. orgue Martin Tembremande.

17:00 - Église Saint-Martin, Carignan de Bordeaux - 6-12€.

Tél 05 56 21 21 62 mairie. carignandebdx.free.fr Festival Chœurs Orgues sur les coteaux : Élodie Balembits [Récital] 18:00 - Église Saint-Martin, Carignan de Bordeaux - 6-12€.

Tél 05 56 21 21 62 mairie. carignandebdx.free.fr Il trovatore [Opéra] En direct du Metropolitan Opera de New York. Opéra en quatre actes.

Livret de Salvatore Cammarano d’après le drame d’A. Garcia Gutierrez. Musique de Giuseppe Verdi. Direction musicale : James Levine. Mise en scène : David McVicar.

19:00 - L’Entrepôt, Le Haillan - 20-27€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com Zazie [Variété] 20:00 - Espace Médoquine, Talence - 39€. Tél 05 57 57 07 20 www.medoquine.com Qui sème la musique #2 [Festif] Benimodo + Benouzz + Edgar de l’Est. 20:00 - Salle des fêtes, Vérac 4-6€. www.lartpousse.c.la

Hushpuppies + Oh la la !

[Frenchy but chic !]

20:30 - Le Rocher de Palmer, Cenon - 12-16€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com

Martin Tembremande.

15:30 - Église Saint-Martin, Carignan de Bordeaux - 6-12€.

Tél 05 56 21 21 62 mairie. carignandebdx.free.fr

Kütu Folk Records : Zak Laughed + Hospital Ships + Sainte Augustine [Indie folk] 21:00 El Chicho - 5€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

Festival Chœurs Orgues sur les coteaux : Lamenti [Récital] Quintet vocal orgue et violoncelle Madrigal de Bordeaux. Avec Laurence Lacombe, violoncelliste.

Direction E liane Lavail, Polifonia, orgue Martin Tembremande.

17:00 - Église Saint-Martin, Carignan de Bordeaux - 6-12€.

Tél 05 56 21 21 62 mairie. carignandebdx.free.fr

Metin’ Kolcha + The Riot Dolls + Love & Peace [Reggae] 21:00 - Rock School Barbey 5€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com Khalifrat + Meca + R’Pur [Reggae, hip hop] 21:00 - Holdem’ Saloon Entrée libre.

Michel Krome + Les Anges Violeta + The Starsheep Groovers [Chanson] 21:00 - L’Antidote - 4€.

Buddy Ride [Rock] 21:15 - Amadeus Song - Entrée libre. www.amadeus-song.fr Maman Records DJ Crew [Electro] 22:30 - Azuli - Entrée libre.

Blues a Caballo [Blues] 22:30 - Le chat qui pêche - 5€.

Electrosexual & Scream Club [Electro] 23:30 - HP - 10-11€. www.cinemarges.net Oxia + Finzy + Mario K [Electro] 23:45 - Le 4 Sans - 10€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com Dim 1/05 Festival Chœurs Orgues sur les coteaux : Messe des moineaux & Magnificat [Récital] Œuvres de Mozart et Vivaldi.

Chorale Altaïr de Bouliac, Direction Patrick Hilliard, orgue

Lüger + Psch_Pschit [Rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com Mar 3/05 Children of Bodom + Ensiferum + Machinae Supremacy [Metal] 20:00 - Krakatoa, Mérignac 23€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org Caro vs. Lantignac + My Blobfish [Rock] 20:00 - L’Antirouille, Talence Entrée libre. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com Devil’s Brigade (avec le bassiste de Rancid) + Bain Shake + We’ll find later [Punk rock] 20:30 - Heretic Club - 8€. www.herecticclub.com 11e Printemps des Cinéconcerts : THX 1138 [Ciné-concert] Musique Baron Oufo.

20:30 - Le Rocher de Palmer 6-8€. Tél 05 56 44 35 17 www.jeanvigo.com Oxes + The Conformists + Up Yours [Noise] 21:00 - Le Saint-Ex - 6€. www.saint-ex.com

agenda |

82

concerts Sister Gracie + Stock & Wood [Rock] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr La cochonne rit en chœur [Chanson] 21:00 - Chez Le Pépère - 5€.

Tél 05 56 44 71 79 Mer 4/05 Lui et moi [Chanson humoristique] 14:00, 21:00 - La Boîte à Jouer - 12€. Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com Moriarty [Indie folk] 18:00 - Librairie Mollat - Entrée libre. www.mollat.com Theo Bleckmann [Jazz] Suivi de Requiem for a Dying Planet à 20h45.

19:30 - Le Rocher de Palmer, Cenon - 5€. Tél 05 56 74 80 00 http://lerocherdepalmer.fr Moriarty + L + Botibol [Folk] 20:00 - Krakatoa, Mérignac 23€. Tél 05 56 24 34 29 www. krakatoa.org Thee Oh Sees + The Last Killers + Victor Muller [Psyche] 20:30 - Heretic Club - 8-10€.

Tél 05 56 52 31 69 www. allezlesfilles.com Requiem for a Dying Planet [Ciné concert] 20:30 - Le Rocher de Palmer, Cenon - 13-17€. Tél 05 56 74 80 00 http://lerocherdepalmer.fr 11e Printemps des Cinéconcerts : Le Cabinet du Docteur Caligari [Ciné-concert] Musique Zenzile.

20:30 - Casino Théâtre Barrière - 6-8€. Tél 05 56 44 35 17 www.jeanvigo.com

Pendragon + Andy Sears [Rock] 20:30 - Bt 59, Bègles - 25€.

Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com Jeu 5/05 Chinese Man [Electro] 20:30 - Le Vigean, Eysines 15-20€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com Tremplin Les Z’Arpètes [Mégamix] Meltin’ Kolcha + C’est bien Ben + Mad men’s club + Noise Wheelers + Ketah + DJ Diskal.

20:30 - MAC, Pessac - 4€. www.leszarpetes.com 11e Printemps des Cinéconcerts : Safety last [Ciné-concert] Splendor in the Grass.

20:30 - Rock School Barbey 6-8€. Tél 05 56 44 35 17 www.jeanvigo.com Rien + LDLF + I Am Stramgram [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com Lui et moi [Chanson humoristique] 21:00 - La Boîte à Jouer - 12€.

Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com Alex Golino [Jazz] 21:30 - Café Opéra - Entrée libre. Tél 05 56 44 07 00 www.jegher.fr Open swing [Jazz] 21:30 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79 Le Chabaret du jeudi [Cabaret] 22:30 - Le Chat qui pêche – 5€.

Ven 6/05 Jason Simon [Show case] 18:00 - Total Heaven - Entrée libre. Tél 05 56 31 31 03 Avez-vous l’Opus à l’oreille ?

[Classique] 19:00 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79 Shannon Wright + Dead Meadow + Spindrift [Indie rock] 20:00 - Krakatoa, Mérignac 16€. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org Tiou [Chanson] 20:00 - La Caravelle, Marcheprime - 6€.

Tél 05 57 71 16 35 www.lacaravelle-marcheprime.fr Thomas Fersen [Chanson] 20:00 - Espace Médoquine, Talence - 32€.

Tél 05 57 57 07 20 www.box.fr Urban night [Hip hop] 20:30 - Rock School Barbey - 2-5€. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com Lui et moi [Chanson humoristique] 21:00 - La Boîte à Jouer - 12€.

Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com Etienne Rolin présente « Les Classiques déboutonnés » [Classique] 21:00 - Chez Le Pépère - 5€.

Tél 05 56 44 71 79 Kieran Leonard + Sharitah Manush [Outer limits] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com Qlay [Metal] 21:00 - Café des Moines - Entrée libre. Tél 06 59 85 54 40

agenda |

84

concerts Charles de Goal + Here(in) + In Veins [Post punk] 21:00 - Heretic Club - Entrée libre. www.herecticclub.com Swy + No Time for Lullabies + Dr. Gonzo [Rock] 21:00 - L’Antidote - Entrée libre.

11e Printemps des Cinéconcerts : The Cat & The Canary Ciné-concert. Pascal Bonnard.

21:30 - Espace Saint-Rémi 6-8€. Tél 05 56 44 35 17 www.jeanvigo.com DJ Vladigital aka El Condor Cumbia. .

22:00 - El Chicho - Entrée libre.

Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

Choeur : Polyphonies d’Eysines Danse et chorégraphie : Julien Nuvoli.

21:00 - Théâtre Jean Vilar, Eysines - 12-15€. Tél 05 56 28 77 77 www.ville-eysines.fr La demoizelle gabrielle [Folk] 22:30 - Le chat qui pêche – 5€.

Meltin’ Groov’ + Zouk System [Zouk love] 22:30 - Le Complexe - 13€. Tél 05 56 39 87 74 www.lecomplexe.fr Alex Gopher + Your Forest + Doctorz [Electro] 23:45 - Le 4Sans - 10€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com Dim 8/05

Sam 7/05 Soprano [Hip hop] 19:00 - Espace Médoquine, Talence - 26€. Tél 05 57 57 07 20 www.base-productions.com Lui et moi [Chanson humoristique] 21:00 - La Boîte à Jouer - 12€.

Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com The Last Morning Soundtrack + Third Mirror [Pop] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Datcha Mandala + Julien Pras + John Sushi & The Bastards [Indie rock] 10€ avec l’album !

21:00 - Le Saint-Ex - 5-10€. www.le-saintex.com LL Cool Jo + Désiré Costaud [Megamix] 21:00 - Wunderbar - Entrée libre.

Polyphonies d’Eysines : Cantos de Andalucia [Lyrique] Direction : Rodolfo Lahoz

Quintette de cuivres de l’ONBA [Récital] Jean-François Dion, Sébastien Jean, trompettes. Jean-Marc Dalmasso, cor. Éric Coron, trombone. Atsutaro Mizunaka, tuba. Françoise Larrat, piano.

Programme : Brandt, Boehme, Dukas, Jorgensen, Plog, Debussy, Kreisler, Mendez, Barboteu, Frackenpohl, Porter.

11:00 - Grand Théâtre - 6€.

Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Choeur de femmes Eurydice [Lyrique] Direction Damien Sardet Œuvres de Sir John Tavener, John Dowland, John Bennet, André Caplet, Bill Tamblyn et Eva Ulgalde.

18:00 - Église, La Teste-deBuch - Entrée libre.

Tél 06 84 02 19 63 Movie Star Junkies + Invités [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 6€. www.le-saintex.com

Polyphonies d’Eysines : Cantos de Andalucia [Lyrique] Voir le 7/05.

21:00 - Théâtre Jean Vilar, Eysines - 12-15€. Tél 05 56 28 77 77 www.ville-eysines.fr Lun 9/05 German Diaz [Musique du monde] 14:30 - Le Rocher de Palmer, Cenon - Entrée libre.

Tél 05 56 74 80 00 http://lerocherdepalmer.fr Fishbone + Les Voisins d’en Face [Fusion] 20:00 - Bt 59, Bègles - 15-18€.

Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com Mar 10/05 Alam + Sugar Shot [Reggae] 20:00 - L’Antirouille, Talence Entrée libre. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com Abe Vigoda + Ponzi Parade [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. www.saint-ex.com Blind test 21:00 - El Chicho - Entrée libre.

Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr 11e Printemps des Cinéconcerts : Berlin symphonie d’une grande ville [Ciné-concert] Musique The somnambulist.

21:00 - Bt 59, Bègles - 6-8€.

Tél 05 56 44 35 17 www.jeanvigo.com Mer 11/05 11e Printemps des Cinéconcerts : Chœur de Tokyo [Ciné-concert]

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86

concerts Yves Dormoy (Clarinette) + Antoine Berjeaut (Trompette).

20:30 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 6-8€.

Tél 05 56 44 35 17 www.jeanvigo.com

Dalbavie, Concerto pour flûte ; Ludwig van Beethoven, Symphonie n°4 en Si bémol majeur op. 60.

20:00 - Palais des sports 6-25€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

Recycling Party Tour : Vismets + The Enjoys + invités [Pop rock] 20:30 - Rock School Barbey Entrée libre. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com

Saxon [Métal] 21:00 - Rock School Barbey 25€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com

Jehro + Invité [Pop rock] 20:30 - Rock School Barbey 22€. Tél 05 56 00 66 00 www. rockschool-barbey.com

Yom [Klezmer] 20:30 - La Caravelle, Marcheprime - 13-16€. Tél 05 57 71 16 35 www.ville-marcheprime.fr

Lui et moi [Chanson humoristique] 21:00 - La Boîte à Jouer - 12€.

Tél 05 56 50 37 37 www. laboiteajouer.com

Pipes and Pints + Born To Lose + High Five Stereo [Punk rock] 20:30 - Holdem’ Saloon - 5€.

Urban Attack + Popo & Les Branlettes + Dead Spike [Hxc] 20:30 - Heretic Club - Entrée libre. www.herecticclub.com

Starboard Silent Side + Fandor & The SuperNormals [Indie pop] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Ed Wood Jr. + Mc Noodles [Math rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com Blues a caballo [Blues] 21:30 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79 Jeu 12/05 Tiou [Chanson] 19:30 - Chapelle de Mussonville, Bègles - 6€. Tél 05 56 49 95 95 www.mairie-begles.fr Concert de soutien [Pop rock] Au profit des otages Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

20:00 - El Chicho - Entrée libre.

Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Orchestre National Bordeaux Aquitaine Symphonique. Kwamé Ryan, direction. Samuel Coles, flûte. Œuvres de Benjamin Britten Peter Grimes, Quatre Interludes marins op. 33a ; Marc-André

Café Bertrand + Rendez-Vous [Rock] 20:30 - Heretic Club - 6-8€. www.herecticclub.com ABBA - The Concert [Variété] 20:30 - Patinoire Mériadeck 35-45€. Tél 05 57 81 43 70

Anomalyst + L’ensemble Orchestral Molto Assaï [Rock Symphonique] 20:30 - Espace Médoquine, Talence - 14-17€. Tél 05 57 57 07 20 www.medoquine.com

Lui et moi [Chanson humoristique] 21:00 - La Boîte à Jouer - 12€.

Tél 05 56 50 37 37 www. laboiteajouer.com

Lui et moi [Chanson humoristique] 21:00 - La Boîte à Jouer - 12€.

Tél 05 56 50 37 37 www.laboiteajouer.com

Alex Golino [Jazz] 21:30 - Café Opéra - Entrée libre. Tél 05 56 44 07 00 www.jegher.fr

Leitmotive + Kandid [Indie rock] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr

Open swing [Jazz] 21:30 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79

d-zakørd : Drone[s]Scape/Mue - Petit Drone [Outer limits] 21:00 - Glob Théâtre - 14-16€.

Tél 05 56 69 06 66 www.d-zakord.com

Le Chabaret du jeudi [Cabaret] 22:30 - Le Chat qui pêche – 5€.

Ven 13/05 Fred Batista [Chanson] 20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 12-20€.

Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com Ernie Hawkins [Blues] 20:30 - L’Antirouille, Talence - 8-11€. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com

June Hill + invités [Indie folk] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com Jelly Roll Dubois [Blues] 21:30 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79 11e Printemps des Cinéconcerts : Courts métrages de Charley Bowers [Ciné-concert] Musique Cie Arniphorme.

21:30 - Cour Mably - 6-8€.

Tél 05 56 44 35 17 www.jeanvigo.com

agenda |

88

concerts Straika D. + King Rula [Reggae] 22:00 - Le Complexe - 10-12€.

Tél 05 56 39 87 74 www.lecomplexe.fr

Booba [Rap] 20:30 - Le Rocher de Palmer, Cenon - 32€. Tél 05 56 74 80 00 http://lerocherdepalmer.fr

The Obits [Garage] 20:30 - Heretic Club - Entrée libre. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com

Sam 14/05

Marc Lavoine [Chanson] 20:30 - Casino Théâtre Barrière - 39-43€. Tél 05 56 69 49 00 www.lucienbarriere.com

Parts & Labor + The (Best American Band) ! [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 6€. www.saint-ex.com

Lui et moi [Chanson humoristique] 21:00 - La Boîte à Jouer - 12€.

Tél 05 56 50 37 37 www. laboiteajouer.com

Lun 16/05

Die Walküre [Opéra] En direct du Metropolitan Opera de New York. Paroles et musique de Richard Wagner.

18:00 - L’Entrepôt, Le Haillan - 20-27€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com Hommage à Jean Sébastien Bach [Récital] Orchestre de Chambre de Poznan « Orchestra Nova » (Pologne) ; Ensemble Vocal Bordeaux-Médoc avec la participation de Chorales en Charente.

Direction Jacques Pési. Concert suivi d’un cocktail-dégustation du vin du Château Lascombes.

Suite n° 3 en ré majeur, Cantate n° 12, Magnificat.

18:30 - Château Lascombe, Margaux - 10-30€. Tél 05 57 88 74 79 www.musiqueaucoeurdumedoc.com I Am A Band [Rock] 20:00 - Wunderbar - Entrée libre.

The Angry Dead Pirates + DJ Angry [Hell Boqueron] 20:00 - Punk - 3€.

Tél 05 56 92 96 34 Zagazaï Party [Dub] Iration Steppas + O.B.F Sound System + DubVeda + Dub Browser + Uptown Rebel. Soirée de soutien à la création du label de Manutension.

20:30 - Rock School Barbey - 10€.

Tiny Terrors + Noise Wheelers + Sweety Boobs + Todd Rickson Club + Les Vaches Folles [Garage] 20:30 - Holdem’ Saloon - 4€.

Electric Suicide Club + U.S.O.M [Rock] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr d-zakørd : Drone[s]Scape/Mue - Nuit du drone Outer limits] 21:00 - Glob Théâtre - 14-16€.

Tél 05 56 69 06 66 www.dzakord.com

[

11e Printemps des Cinéconcerts : The Shok [Ciné-concert] Musique Samuel Liegeon.

21:30 - Église Sainte-Croix 6-8€. Tél 05 56 44 35 17 www. jeanvigo.com Mindnite Shuffle [Mégamix] 22:00 - Le Saint-Ex - 2€. www. saint-ex.com Jazz live trio [Jazz] 22:30 - Le chat qui pêche – 5€.

Dim 15/05 Messa di Gloria [classique] Symphonique. De G. Puccini.

Chœur Symphonique Polifonia, Ensemble Vocal d’Aquitaine, Orchestre Aquitaine-Hauts de Garonne, Stanislas de Barbeyrac, ténor, Bernard Causse, barytonbasse, Eliane Lavail, direction.

Au profit de la Ligue contre le cancer - Comité Gironde.

16:30 - Cathédrale Saint-André - 12-25€. Tél 05 56 86 85 94 www.polifoniael.org

Messa di Gloria [classique] Symphonique. Voir le 15/05.

20:30 - Cathédrale Saint-André - 12-25€. Tél 05 56 86 85 94 www.polifoniael.org Hervé N’Kaoua [Récital] 20:30 - Théâtre Fémina - 1219€. Tél 05 56 52 45 19 www.theatrefemina.fr Die ! Die ! Die ! + Scheissberg [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.saint-ex.com Mer 18/05 James Vincent McMorrow + The Two [Pop rock] 20:30 - Rock School Barbey 15€. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com Portico Quartet [Jazz] 20:30 - Le Rocher de Palmer, Cenon - 10-12€.

Tél 05 56 74 80 00 http://lerocherdepalmer.fr Balèti Oc [Swing gascon] 22:00 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79 Jeu 19/05 Viva & The Diva + Jack Of Heart [Outer limits] 20:30 - Heretic Club - 8-10€.

Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com

concerts Cristina Branco [Fado] Forum Fnac au Rocher de Palmer à 18h (entrée libre).

20:30 - Le Rocher de Palmer, Cenon - 18-22€.

Tél 05 56 74 80 00 http://lerocherdepalmer.fr Quatuor Zemlinsky [Récital] 1er grand prix du concours 2010. Œuvres de Haydn : Quatuor en Ut majeur opus 76 n°3 « l’Empereur » ; Zemlinsky : Quatuor n°3 opus 19.

20:30 - Grand Théâtre - 6-25€.

Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Le Grand Souk [Festif] 21:00 - El Chicho - Entrée libre.

Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Head Cases plays Nirvana [Grunge] 21:00 - Le Saint-Ex - 6€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com Alex Golino [Jazz] 21:30 - Café Opéra - Entrée libre. Tél 05 56 44 07 00 www.jegher.fr Open swing [Jazz] 21:30 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79 Le Chabaret du jeudi [Cabaret] 22:30 - Le Chat qui pêche – 5€ Ven 20/05 Soirée disco 18:00 - Place Saint-Michel Entrée libre. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com La belle Hélène [Opéra-bouffe] Opéra-bouffe en 3 actes. Livret

d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Direction musicale, Claude Schnitzler. Mise en scène et scénographie, Frédéric Maragnani. Chorégraphe, Faizal Zeghoudi. Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Chœur de l’Opéra National de Bordeaux.

Danseurs de la compagnie Faizal Zeghoudi.

20:00 - Grand Théâtre - 8-80€.

Tél 05 56 00 85 95 www. opera-bordeaux.com Cali [Variété] 20:00 - Espace Médoquine, Talence - 35€. Tél 05 57 57 07 20 www.medoquine.com Platinum party : C.R. Avery + Elektrisk Gønner + Fangs [Mégamix] After DJ’s.

20:30 - Rock School Barbey 12€. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com Les Fouteurs de joie [Chanson] 20:30 - L’Entrepôt, Le Haillan - 11-18€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com My Heroine + Clock’n’Works [Rock] 21:00 - El Chicho - 4€.

Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr La guinguette en goguette [Chanson] 21:00 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79 Reggae Sound System #2 21:00 - Holdem’ Saloon - 5€.

Who the f**k is the dj tonight ? [Mégamix] 22:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. www.saint-ex.com Blues a Caballo [Blues] 22:30 - Le chat qui pêche - 5€

Dubstep Fever : Silent Frequencies + Loop Stepwalker + DJ K 23:30 - Bt 59, Bègles - 8€.

Tél 09 79 16 98 71 www.bt59.com Sam 21/05 Quatuors à Bordeaux : Quatuor Ébène [Récital] Programme : Borodine – Quatuor n°2 en Ré majeur ; Prokofiev – Quatuor n°1 en si mineur op. 50 ; Brahms – Quatuor n°2 en la mineur op. 51 Pierre Colombet, violon. Gabriel Le Magadure, violon. Mathieu Herzog, alto. Raphaël Merlin, violoncelle.

20:30 - Grand Théâtre - 8-35€.

Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Finale Emergenza [Rock] 21:00 - Rock School Barbey - .

Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com Idwan + En Ville + The Ankers [Indie rock] 21:00 - El Chicho - 5€.

Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Rhoda Scott : Gospelsissimo [Gospel] 21:00 - Espace des 2 Rives, Ambares-et-Lagrave - 15-26€.

Tél 05 56 77 82 91 http://evasion.ville-ambaresetlagrave.fr Moon Duo + Black Liquid Death [Psyche] 21:00 - Le Saint-Ex - 7€. www.le-saintex.com Dany Brillant [Chanson] 21:00 - La Coupole, Saint-Loubès - 38-40€. Tél 05 56 68 67 06 www.lacoupole.org

agenda |

90

concerts Get Wetr Party #7 : Gablé + Petit Fantôme + DJ Martial Jesus™ [Electro pop] 22:00 - Heretic Club - 8€. www.herecticclub.com

Mar 24/05

Jeu 26/05

La belle Hélène [Opéra-bouffe] Voir le 20/05.

20:00 - Grand Théâtre - 8-80€.

Tél 05 56 00 85 95 www. opera-bordeaux.com

Midi musical : Jeunes talents lyriques du Cnipal de Marseille [Lyrique] 12:30 - Grand Théâtre - 6€.

Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

Dim 22/05

Kyle Eastwood + Sandjazz [Jazz] 20:30 - Salle du Vigean, Eysines - 18-22€. Tél 05 56 16 18 10 http://lerocherdepalmer.fr

Alpha Blondy + Julian Marley [Reggae] 19:30 - Espace Médoquine, Talence - 27-30€.

Tél 05 56 74 80 00 www.ville-marcheprime.fr

La belle Hélène [Opéra-bouffe] Voir le 20/05.

15:00 - Grand Théâtre - 8-80€.

Tél 05 56 00 85 95 www. opera-bordeaux.com Ensemble Sagittarius [Baroque] Direction, Michel Laplénie.

Programme : Adriano Banchieri La Barca di Venezia per Padova, comédie madrigalesque.

17:00 - Couvent des Minimes, Blaye - 8-12€. Tél 05 57 42 06 13 www.sagittarius.fr Metronomy + Django Django [Pop] 20:30 - Rock School Barbey 15€. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com Lun 23/05 Quatuors à Bordeaux [Récital] Œuvres de Brahms – Sextuor n°2 en Sol majeur op. 36 et Bartók – Quintette pour piano et quatuor à cordes.

David Grimal, Geneviève Laurenceau, Sylvie Gazeau, violons. Lise Berthaud, Bruno Boano, altos. François Salque, Alain Meunier, violoncelles. Massimo Somenzi, piano.

20:30 - Grand Théâtre - 8-35€.

Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com

Felipecha [Chanson] 20:30 - Rock School Barbey - 13€. Tél 05 56 00 66 00 www..rockschoobarbey.com Siobhan Wilson + Invités [Indie folk] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Dan Melchior und das Menace + Heratbeeps + Tette Chèvre [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 6€. www. le-saintex.com Mer 25/05 Ty Segall + Suuns + Kurt Vile and The Violators + Magnetix [Indie rock] 18:00 - Place Saint-Michel Entrée libre. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com La belle Hélène [Opéra-bouffe] Voir le 20/05.

20:00 - Grand Théâtre - 8-80€.

Tél 05 56 00 85 95 www. opera-bordeaux.com

Daniel / Capuçon [Symphonique] Programme : Edward Elgar, concerto pour violoncelle en mi mineur op. 85 ; Sergueï Prokofiev, symphonie n°5 en Si bémol majeur op.

100. Paul Daniel, direction.

Gautier Capuçon, violoncelle.

Orchestre National Bordeaux Aquitaine.

20:00 - Palais des sports 6-25€. Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Jean-Louis Aubert [Variété] 20:00 - Patinoire Mériadeck 37-43€. Tél 05 57 81 43 70 1D tour : Sam le Pirate + Nillles Spleen [Hip hop] 20:30 - Rock School Barbey 5€. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com The Soft Moon + Strasbourg [Outer limits] 21:00 - Le Saint-Ex - 7€. www.le-saintex.com

Guillaume Grand [Chanson] 21:00 - Rock School Barbey 24€. Tél 05 56 00 66 00 www. theatrefemina.fr

Alex Golino [Jazz] 21:30 - Café Opéra - Entrée libre. Tél 05 56 44 07 00 www.jegher.fr

Blues a caballo [Blues] 21:30 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79

Open swing [Jazz] 21:30 - Chez Le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79

concerts Le Chabaret du jeudi [Cabaret] 22:30 - Le Chat qui pêche – 5€.

Ven 27/05 16e Fête de la Morue 19:00 - Centre ville, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 49 95 96 fetedelamorue.mairie-begles.fr La belle Hélène [Opéra-bouffe] Voir le 20/05.

20:00 - Grand Théâtre - 8-80€.

Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Symphonistes d’Aquitaine [Classique]. Œuvres de A. ViVaLdi : concerto pour orchestre à cordes ; M. GiuLiani : concerto n°1 pour guitare et orchestre ; G.Verdi : quatuor à cordes en mi mineur (version orchestre à cordes).

Direction : Philippe Mestres.

20:30 - Casino Théâtre Barrière - 20€. Tél 05 56 69 49 00 www.lucienbarriere.com Minor Sailor + Third Mirror + N’E [Indie Folk] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr The Frogjam + The Soulflat Foundation [Groove] 21:00 - L’Antidote - Entrée libre.

Thee Marvin Gayes + Destination Lonely [Garage] 22:00 - Le Saint-Ex - 5€. www.le-saintex.com Sam 28/05 16 Fête de la Morue 11:30 - Centre ville, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 49 95 96 fetedelamorue.mairie-begles.fr e

Nicholas Angelich [Récital] Programme : Bach – Choral (transcription Busoni) ; Bach - Suite anglaise n°2 Chopin –

Nocturnes op. 15 n°1 en Fa majeur, op. 55 n°1 en fa mineur, op. 55 n°2 en Mi bémol majeur ; Chopin – Etudes op. 25 n°1 en La bémol majeur, op. 25 n°5 en mi mineur, op. 10 n° 10 en La bémol majeur, op. 10 n°12 en ré mineur ; Schumann– Kreisleriana op. 16.

20:00 - Grand Théâtre - 8-40€.

Tél 05 56 00 85 95 www. opera-bordeaux.com Gilles Apap [Récital] Œuvres de Bach, Ysaye, Sarasate, Semionov, Von Paradis et de la musique traditionnelle irlandaise, américaine, du gypsy et du klezmer et de la musique populaire française. Violon : Gilles Apap, accordéon classique : Myriam Lafargue.

20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 15-25€. Tél 05 56 11 06 11 ww.theatreponttournant.com Unter Den Linden + hype Cats + Sinas [Electro pop] 21:00 - El Chicho - 4€. Tél 05 56 74 47 35 www.elchicho.fr Jessie Evans [Indie rock] 21:00 - Le Saint-Ex - 8-10€.

Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com Djelimady Tounkara et le Super Rail Band de Bamako + Perrine Fifadji [Musique du monde] 21:00 - Salle Bellegrave, Pessac - 13-17€. Tél 05 56 74 80 00 http://lerocherdepalmer.fr Irma [Pop rock] 21:00 - Rock School Barbey 15€. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com

La belle Hélène [Opéra-bouffe] Voir le 20/05.

15:00 - Grand Théâtre - 8-80€.

Tél 05 56 00 85 95 www. opera-bordeaux.com Annie Cordy [Chanson] 15:00 - La Coupole, Saint-Loubès - 32-35€. Tél 05 56 68 67 06 www.lacoupole.org Evening Hymns [Indie Folk] 21:00 - El Chicho - Entrée libre. Tél 05 56 74 47 35 www. elchicho.fr Lun 30/05 Oxbow [Outer limits] 20:30 - Heretic Club - 8-12€.

Tél 05 56 52 31 69 www. allezlesfilles.com Centre National d’Artistes Lyrique [Lyrique] 20:30 - L’Entrepôt, Le Haillan - 11-18€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com Mar 31/05 Les Essoufflés : « Aval’anches » [Spectacle musical] Mise en scène : Jean-Paul Rolin.

20:30 - L’Entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com Blind test 21:00 - El Chicho - Entrée libre. Tél 05 56 74 47 35 www. elchicho.fr Davila 666 + Feeeling Of Love [Outer limits] 21:00 - Le Saint-Ex - 6€. www. le-saintex.com

Dim 29/05 16e Fête de la Morue 11:30 - Centre ville, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 49 95 96 fetedelamorue.mairie-begles.fr

Mer 1/06 Heretic 5,5 ans [Metal] 19h : Vegan Kebab (prix libre).

19h30 : Baby Foot Champion’s

agenda |

92

concerts League (sur inscription : infos@ hereticlub.com). 21h : Bad Luck Rides on Wheels, Antifun Krieg, Aguirre. DJ’s au Bar : Skalipsoul.

19:00 - Heretic Club - 3€. www.herecticclub.com 14e Festival MKP : Maria Dolores + Psyche Funky + C Kom çA [Festif] 19:00 - Chez l’habitant, SaintDenis-de-Pile - Entrée libre.

Tél 05 56 91 73 95 www. musikapile.fr Eric Bibb + Malted Milk [Blues] 20:30 - Le Rocher de Palmer - 18-24€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com Art Melody [Hip hop] 20:30 - Rock School Barbey 5€. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com Jeu 2/06 14e Festival MKP : Ceux qui marchent debout [Festif] 19h : Inauguration du Festival 21h15 : concert 20h & 23h : Courts Métrages & Rétrospective « 10 ans d’images à MKP » présentés et animés par les Décalés.

19:00 - Chapiteau, Saint-Denisde-Pile - Entrée libre.

Tél 05 56 91 73 95 www.musikapile.fr Les Fatals Picards [Chanson] 21:00 - Rock School Barbey 25€. Tél 05 56 00 66 00 www.rockschool-barbey.com Alex Golino [Jazz] 21:30 - Café Opéra - Entrée libre. Tél 05 56 44 07 00 www.jegher.fr

Le Chabaret du jeudi [Cabaret] 22:30 - Le Chat qui pêche – 5€ Ven 3/06 14e Festival MKP : Psyche Funky + La Caravane Passe + Hanger + La Ruda [Festif] 19:00 - Biloba Chapiteau, SaintDenis-de-Pile - 15-18€. Tél 05 56 91 73 95 www.musikapile.fr Brel, de Bruxelles aux Marquises [Comédie musicale] 20:30 - Casino Théâtre Barrière - 31-35€. Tél 05 56 69 49 00 www.lucienbarriere.com Guns of Brixton + Nils Holgersson [Pop rock] 21:00 - Le Saint-Ex - Entrée libre. www.le-saintex.com Sam 4/06 Festivasques #6 [Punk rock] Washington Dead Cats + The Hop La + Les Apaches + La Réplik + Les Lombrics Alcooliques + Narvalo + Remibricabrak + O.P.A. 18:00 - Plaine des sports, Asques - 14€.

14e Festival MKP : Les Batteurs Rient + Maria Dolores & Habibibi Starlight 2000 + Florent Marchet + Charlélie Couturet [Festif, chanson] 19:00 - Parc du château Bômale, Biloba Chapiteau, Saint-Denis-de-Pile - 15-18€. Tél 05 56 91 73 95 www.musikapile.fr 10e Festival des Noctambules : Sergent Garcia + Alam + DJ Le Droll [Festif] 19:00 - Plaine des sports, Saint-Aubin de Médoc - 7€.

Tél 05 56 70 15 15 www. musicaction.fr Quand la variété et le jazz s’in-

vitent sur scène... [Music hall] 20:30 - Centre culturel des Carmes, Langon - 5€.

Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr Errance autour de Chostakovitch Opera. Mélodies ou extraits d’opéra de Tchaïkowski, Borodine, Rimsky-Korsakov, Rachmaninov. Suivi d’Extraits d’œuvres vocales de Dimitri Chostakovitch. Interprété par A. Ligerot (soprano), A. Extrémo (mezzo-soprano), S. de Barbeyrac (ténor), G. Mallada, P. Larivière et L. Sarrazin (basse).

20:30 - Théâtre du Pont Tournant - 12-20€.

Tél 05 56 11 06 11 www.theatreponttournant.com Publicist + Semi Playback + Monsieur Crane [Outer limits] 21:00 - Le Saint-Ex - 5-7€. www.saint-ex.com Dim 5/06 Ensemble à cordes de l’ONBA [Récital] Matthieu Arama, direction et violon. Étienne Péclard, violoncelle. Programme : Elgar – Sérénade pour cordes en Mi majeur op. 22 ; Mozart – Divertimento K. 136 ; Tchaïkovski – Andante cantabile pour violoncelle et orchestre à cordes ; Holst – St. Paul suite.

11:00 - Grand Théâtre - 6€.

Tél 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Quand la variété et le jazz s’invitent sur scène... [Music hall] 15:00 - Centre culturel des Carmes, Langon - 5€. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr

| bars

& clubs |

Le Cercle des poètes disparates 22, place de la Ferme de Richemond 05 57 83 23 01 Où est passé Bino ?… Au Palais des sports !!! Vous y croyez ?

Le tenancier le plus rock’n’roll de la ville vient d’ouvrir un cercle ! (Pour pas un rond !)

CDPD ! Le Cercle des Poètes Disparates est ouvert 7/7. On y boit (tu m’étonnes !), on ouvre grand ses yeux et ses oreilles (concerts et expos) et on y mange la fameuse « Tricandille » qui a fait la réputation du patron.

Nunuches et petites bouches s’abstenir.

PDG 28 rue Sainte Colombe La Pharmacie de Garde. Doté d’une grande terrasse lounge ouverte sur la place Sainte Colombe, l’ex-Inca a viré electro.

Dj’s locaux aux platines, la place est chaude et la cave profonde.

Le son est bon, la caïpirinha très fraîche. On y retrouve les bonnes têtes du Cafecito.

Calle Ocho 24, Rue des Piliers de Tutelle 05 56 48 08 68

Le Saint-Christophe 3, rue Saint-James 05 56 44 52 08

Ce bar est une invitation au voyage : destination Cuba, patrie du Mojito ! Au programme : salsa, rap latino, latino house, le tout dans une ambiance festive et colorée.

Vous ne débourserez pas plus de 4 euros pour goûter l’un des savoureux cocktails servis par l’équipe de Richard. Commencez à l’apéro si vous n’êtes jamais venu, le dépaysement sera moins violent. Cours de salsa le jeudi à partir de 21h30.

Chaque matin, Naji va faire son marché afin de préparer son unique plat du jour. C’est la confiance qu’inspire le bonhomme qui fait office de carte.

Seul à gérer son tout petit zinc, ce pro des échecs et du backgammon accueille la clientèle dans une ambiance intimiste.

Pour un café matinal, un apéro, une lecture de la presse ou un plat sur le pouce. Toujours un mot gentil… C’est si rare !

Ice Bar Quai de Bacalan 05 57 00 10 15 Après Paris, Saint-Tropez, Milan, Stockholm, Londres et Copenhague, Bordeaux peut s’enorgueillir de posséder elle aussi son Ice Bar - le plus grand d’Europe ! Dès 19h, après avoir enfilé blouson, moufles et chapka (fournis à l’entrée), on peut, pour 20 euros et environ 25 minutes, déguster dans une ambiance à -10° et un décor uniquement de glace et de jeux de lumières, un cocktail à base de vodka Imperia™ servi dans un verre givré.

L’Apollo 19, Place Fernand Lafargue 05 56 01 25 05 Le vrai souci avec l’Apollo… c’est son succès. C’est toujours plein.

Ce bar de quartier style bistrot, est un lieu festif où l’ambiance est toujours au rendez-vous. Au soleil la journée sur la place, ou un soir de match devant l’écran géant, le mot d’ordre est convivialité. Chaud le retour après les rhums arrangés.

© Getty Images

Le Milo’s 21, rue du Parlement-Saint-Pierre 05 56 44 81 96

Le Saint-Ex 54, cours de la Marne 05 56 31 21 04

Grand Bar Castan 2, quai de la Douane 05 56 44 51 97

Des 33 Tours collés au plafond, une lumière tamisée et une ambiance années 1970 plongent rapidement dans l’univers du Milo’s. Ce bar atypique de SaintPierre est le lieu idéal pour souffler un peu. Impossible toutefois d’apprécier le lieu sans goûter à ses maïs soufflés et dorés : les deux anciennes machines marchent comme jadis et permettent l’assortiment peu commun mais délicieux bière & pop corn !

Temple du rock’n’roll, le Saint-Ex s’est taillé une belle réputation dans le petit cénacle des salles qui comptent en France. Lounge de luxe au rez-de-chaussée, avec comptoir en bois d’arbre et salon à cheminée de marbre attenant, l’établissement dispose également d’un second bar sans sa légendaire cave moite où les amplis se règlent sur maximum et la bière se boit au kilomètre sur fond de Doobie Brothers.

Ouvert en 1890, c’est l’un des plus anciens établissements bordelais encore en activité.

Rénové en 2005, il a retrouvé sa superbe ! Les murs de rocaille, l’imposant lustre ou encore le large auvent y sont sans doute pour quelque chose. Aux premier rayons de soleil, on n’hésite pas, été comme hiver, à profiter de sa terrasse idéalement placée face au quais ! En cas de petite faim, optez pour le croque-monsieur brioché.

Le Café Brun 45, rue Saint-Rémi 05 56 52 20 49

Le CIVB 3, cours du XXX juillet 05 56 00 43 47

Dans ce pub à l’allure début du XXe siècle, on ne peut se retrouver qu’entre amis autour d’une bonne gueuze ou d’un cidre pression. Des réclames aux murs, un piano qui attend son heure, une ambiance jazz & blues, un vieux plancher qui grince sans oublier les toilettes qui, cachées derrière une large affiche, en intriguent plus d’un, le Café Brun est le lieu parfait pour « changer d’air ».

Pour découvrir les saveurs d’un nouveau cru, être conseillé sur une appellation, un millésime ou simplement déguster un Bordeaux dans un lieu magique dédié à Bacchus, ouvrez grand les portes du Bar à Vin. Toute la palette des Bordeaux - rouges, blancs secs et doux, rosés, Clairets, crémants - s’y savoure dans un cadre propice à vous faire voyager à la découverte des appellations viticoles bordelaises.

Vous ici ?

Médiaculture 05 24 07 80 42

| restaurants |

CPP 160-162 cours Victor Hugo 05 56 92 56 22

MOSHI MOSHI 8 place Fernand Lafargue 05 56 79 22 91

PERDI TEMPO 25, quai Richelieu 05 56 81 17 91

Un coin de Toscane dans un décor New-Yorkais ! Le décor d’abord. Signé Jean-François Buisson, il est grandiose est étonnant. La cuisine ? Pasta et pizza sont à l’honneur bien sûr, mais un simple plat de linguine aux CPP vous rappellera que la cuisine Italienne est certainement une des meilleures au monde. Le patron a une grande bouche, mais il n’a pas mauvais fond !

Dans une salle voûtée au décor design, ambiance zen et spectacle garanti. Les plats sont réalisés sous vos yeux par les cuisiniers à la gestuelle savante. Une des meilleures adresses japonaises de la ville, réputée pour la finesse des plats chauds et la fraîcheur de ses produits, sushis, sashimis et autres makis.

Comptez environ 50 euros par personne, mais c’est justifié !

Sur les quais, face à la Garonne, venez déguster un savoureux assortiment d’antipastis préparé par Pasquale, Napolitain de son état, accompagné d’un cocktail concocté avec toute la passion de Washington, le carioca, ou simplement d’un verre de vin de leur sélection... Un moment convivial à partager entre amis ou en famille dans un nouvel espace inauguré en janvier.

CHEZ MICHEL’S 31 rue du Pas-Saint-Georges 05 56 81 31 56

LES 4 SAISONS d’Estelle 104, rue Notre Dame 09 81 68 12 34

LB, La Brasserie 64, rue Saint Rémi 05 56 06 10 20

On se croirait ici dans un troquet parisien. Au cœur de Saint-Pierre, Michel est devenu le rendez-vous de la branchitude. La petite terrasse est idéale pour prendre un café, déjeuner ou dîner. Carte changeante et créative au gré du marché, s’appuyant sur les bonnes bases de la cuisine traditionnelle. Menu midi, entre 9 euros et 13,90€.

Au cœur des Chartrons, Estelle a imaginé un restaurant du midi où la carte se renouvelle tous les jours. Soupes, tartes salées et délices sucrés maison côtoient de savoureux plats composés de produits frais et de saison !

Atmosphère conviviale et déco chinée chic, on se sent tout simplement comme chez soi.

Un dimanche sur deux, Estelle réinterprète le brunch. Formules de 6,50€ à 12,50€.

On y mange des plats du jour soignés (8.90€) cuisinés au retour du marché. Les formules sont d’un rapport qualité-prix irréprochable. La terrasse couverte et chauffée, donne sur une des rues piétonnes les mieux fréquentées. Plus de 30 vins au verre et un service continu 7j/7 de midi à 23h30.

LA TERRASSE SAINT-PIERRE 7, place St-Pierre 05 57 85 89 17

PLANA 22, place de la Victoire 05 56 91 73 23

LE BAR DU BOUCHER 5, rue du Parlement Ste Catherine 05 56 81 37 37

Au menu, une cuisine du marché de produits frais du Sud-Ouest. Belle sélection de vins de Bordeaux et de grands crus. Salles intérieures joliment rustique et agréable, possibilité de repas de groupes à l’étage. Ouvert 7j/7, midi et soir, service tardif.

Une des plus belles terrasses de la ville. Formule déjeuner, 14,90€. Menu à 18,90€.

Ancien bar étudiant reconverti en brasserie, le Plana est devenu le resto incontournable de la place de la Victoire.

On y sert des plats copieux à base de produits frais uniquement, ainsi que des desserts maison. En terrasse ou sur ses grande banquettes, Bob et son équipe vous accueille tous les jours de l’année jusqu’à minuit.

Vous choisirez votre morceau de viande comme chez le boucher, voilà la formule originale et conviviale proposée par l’ancien Herald’s devenu le Bar du Boucher. Voûtes, arcades et vieilles pierres du XVIIIe pour un dîner entre amis, grandes tablées, tapas et sangria.

Pierre, Noël et Johann, anciens compères du Café Rouge, vous accueillent tous les soirs de la semaine, jusqu’à minuit.

JIN 22, rue Fernand Philippart 05 56 79 23 30

LE CAFE DU PORT 1, Quai Deschamps 05 56 77 81 18

FERNAND 7-8, Quai de la Douane 05 56 81 23 40

À dix mètres de la Place du parlement, découvrez un endroit surprenant. JIN allie la modernité du Japon actuel et la cuisine traditionnelle du pays avec une authenticité garantie. Réservé aux amateurs de Sushi, maki, sashimi et autres excellents yakitari. Plats à partir de 9€.

Ancien hangar transformé en restaurant offrant une vue sur la Garonne, le pont de Pierre et l’église Saint Michel. Deux grandes salles entourées de baies vitrées et une petite terrasse très agréable. La carte marie subtilement les délices régionaux ; idéale pour un déjeuner d’entreprise ou un dîner romantique. Ouvert 7j/7 midi et soir. Menu midi, 17€, formule groupe, 46€ par personne.

Dans ce superbe bistrot au décor intemporel on déguste une cuisine bordelaise authentique et généreuse du sud-ouest, ainsi que des fruits de mer de toute fraîcheur.

L’accueil y est à l’unisson, sympathique et chaleureux.

Formule du midi 13,90€.

Menus soir de 27,90€ et 37,90€.

le mot de la fin |

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Avec ses acolytes louches, Jacques Dauphin taille un costard à la presse régionale et réinvente l'actualité à coups de ciseaux. En l'améliorant. à visiter / www.loucheactu.blogspot.com, www.jacquesdauphin.blogspot.com