let'smotiv toulouse n°102

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n째102 / MARS 2009 / GRATUIT

TOULOUSE Cultures et tendances urbaines


www.pepejeans.com


21, rue Saint-Rome - 31 000 Toulouse - 05 61 23 77 96


au

9 jours de compétitions internationales, les meilleurs Kitesurfers s’affrontent sur une étape de la Coupe du Monde, de nouvelles épreuves windsurf : Orange speed crossing et le National Junior à Leucate La Franqui. Une déferlante d’animations spectaculaires, concerts, activités pour toute la famille ! Le Mondial du Vent 2009, une édition à vivre intensément !

Office de Tourisme de Leucate - 04 68 40 91 31


Sur prÊsentation de cette page, un cadeau vous attend au stand accueil de l’Office de Tourisme tout au long du Mondial du Vent 2009.

www.mondial-du-vent.com


Sommaire Let’smotiv - mars 2009 #102

9 édito 10 News 16 Rencontre

Rokhaya Diallo et Noria Belgherri, les Indivisibles

22 Reportage

Bangladesh Express

Vélo : Grand-bi vs Chopper

30 Design Matali Crasset 36 Objets 38 Mode

American Apparel Série mode, New York Doll

54 Événement

Garorock, côté coulisses

© Laurent Moynat & Julie Cersise

60 Musique 70 Portfolio

Marie Taillefer

78 86 94 102 102

Cinéma Arts plastiques Théâtre & danse L ittérature C hroniques

livres, cd, dvd

108 Agenda concerts 120 Culture Club 124 Guide

restaurants, bars & clubs

130 Index adresses


carhartt shop

52 rue des Tourneurs 31000 Toulouse 05 61 21 39 38



N°102 Toulouse - mars 2009 Let’smotiv Toulouse 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse Tél : 05 61 14 03 28 - Fax : 05 61 14 25 22 info@letsmotiv.com Let’smotiv Nord 114 rue Barthélemy Delespaul - 59000 Lille Tél : 03 62 64 80 09 - Fax : 03 62 64 80 07 redaction.nord@letsmotiv.com Let’smotiv Méditerranée BP 2172 - 34027 Montpellier Cedex 1 Tél : 04 67 06 95 83 - Fax : 04 67 92 26 43 redaction.med@letsmotiv.com www.letsmotiv.com Let’smotiv est une publication d’Urban Press : SARL au capital de 7 622 e - RCS Toulouse B 424 996 304 Directeur de la publication : Laurent Buoro Rédaction : info@letsmotiv.com - Léa Daniel, Emmeline Gaillard, Carole Lafontan, Baptiste Ostré Graphisme : pao@urban-press.com Carole Droniou, Cécile Fauré, Christophe Gentillon Publicité : pub@letsmotiv.com - Stéphanie Ganet Administration & comptabilité : adm@urban-press.com - Lætitia Louvet Impression : Imprimerie Ménard Ont collaboré à ce n° : Thibault Allemand, GMB Akash, Faustine Bigeast, Loïc Blanc, El Borbah, Julie Caballé, Julien Collinet, Julie Cerise, Mathieu Dauchy, Ludovic Deleu, Romain Duclos, Samuel Faich, François Lecocq, Judith Oliver, Valérie Lassus, Delphine Marc, Nathalie Mora, Laurent Moynat, Nicolas Pattou, Fabien Pomiès, Nicolas Séné, Alex Terror Couverture : Marie Taillefer Star, de la série « La Commune » www.marietaillefer.fr et sur www.r-g-m.net

Dépôt légal à parution - ISSN : 16211944 Ne pas jeter sur la voie publique. L’éditeur décline toute responsabilité quant aux visuels, photos, libellé des annonces, fournis par ses annonceurs, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. Tous droits d’auteur réservés pour tous pays. Toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, ainsi que l’enregistrement d’informations par système de traitement de données à des fins professionnelles, sont interdites et donnent lieu à des sanctions pénales. Magazine gratuit. Membre de Diffusion Contrôle, bureau de la presse gratuite d’information.

Les paradis

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artificiels

Panique au pays des geysers. La petite île située dans les eaux froides de l’Atlantique est en faillite. Classé premier des pays les plus riches du monde début 20081, l’Islande n’a plus un sou. La faute à un endettement record, 70 milliards de dollars pour 300 000 habitants ! Le gouvernement a dû démissionner en janvier face à la pression d’une population désormais sous perfusion du FMI et de l’Europe. Bouillonnement sous les tropiques. La Guadeloupe n’en peut plus. Taux de chômage record, coût de la vie exorbitant, mépris manifeste des autorités, ras-lebol des inégalités... Sont montrés du doigt les Békés (descendants de vieilles familles esclavagistes) et la perpétuation d’une ségrégation sociale et raciale. Liberté rimera-t-elle un jour avec Égalité et Fraternité ? Sérénité à Jersey ? Dans le paradis fiscal, c’est toujours l’enfer social : ici pas de durée légale du temps de travail, pas d’assurance-chômage et un droit de grève très limité. Les biens de première nécessité sont taxés, pas le fioul des yachts...2 Le deuxième territoire le plus riche d’Europe3 après le Luxembourg ne craint ni la crise ni les menaces de « sanctions » brandies par le G20 : les banques françaises qui ont reçu l’aide de l’État profitent ici d’une fiscalité privilégiée et du secret bancaire. Endettement, concentration des richesses, évasion fiscale, misère… La crise actuelle sévit sur la moindre île, du Pôle Nord jusqu’aux tropiques, reflétant à chaque fois un système obsolète. En réaction à cette lame de fond économique, c’est justement des îles que nous vient le Manifeste pour les “produits” de haute nécessité4. Celui-ci avance un nouveau modèle de société contestant le dogme du libéralisme économique. Un monde favorisant l’épanouissement des hommes au-delà des nécessités immédiates du « boire-survivremanger », pétri de dignité, d’honneur, de musique, de chants, de danses et de lectures. Lola Blou d'après l’Indice de développement humain du Programme des Nations Unies pour le Développement

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La tourmente financière vue d’un paradis fiscal, Le Monde Diplomatique, décembre 2008

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d'après le produit national brut rapporté au nombre d’habitants manifeste publié le 16.02.09 entre autres par E. Glissant


En bref… La crise élue photo de l’année Anthony Suau, photographe américain renommé, vient de remporter le premier prix du 52e World Press Photo à Amsterdam pour sa photographie sur la crise des subprimes aux États-Unis. Publié par le Time Magazine, le cliché montre un policier armé s’assurant qu’une maison a bien été vidée par ses propriétaires, et ce malgré un habitat dévasté et des biens abandonnés sur place. Utilisant les codes de l’imagerie de guerre, le photographe se place ainsi en témoin d’une traque absurde ; celle où le Système chasse son plus fidèle allié : l’hyper-consommateur. ❥

Info : www.worldpressphoto.org

Freestyle festif Du 13 au 15.03 à Saint-Lary, la Poney Session est l’évènement des snowboarders. Pour la première année, cette compétition reçoit l’accréditation TTR, ce qui en fait l’unique étape du Championnat du monde freestyle et snowboard dans les Pyrénées. Le vendredi accueillera les entraînements avant une session nocturne tandis que le collectif de Dj Craack rythmera le samedi soir des skieurs. Autre évènement, mais cette fois en Ariège : le 3e open d’Ascou le 8.03. Spectacle, détente et bonne humeur seront là aussi au rendez-vous pour une belle journée de ski. ❥

Télex

Info : www.poneysession.com, www.ascou-ski.com

L’association Fla Kultur vient d’éditer une petite brochure bien pratique pour tous les zikos qui préparent une tournée de concerts en Europe. Ce kit de 60 pages est disponible sur www.fla-kultur.org // Bienvenue à l’Élektro, le nouveau klub toulousain des musiques électroniques alternatives ! Rendez-vous au 27 bd de la Gare. Inauguration prévue le 13.03.


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Art en musique La galerie GHP lance ses apéros détente après le boulot : deux fois par mois, de 19h30 à 21h30, les Blindtest Afterwork confrontent les connaissances musicales de plusieurs équipes. Le premier à trouver la réponse d’un extrait musical de 30 s. remporte la manche de ces battles, décomposées en matchs de poule, demi-finales et finale (le 21.06). Prochaines sessions les 5.03, 19.03 et 2.04. Le lendemain (soit le 3.04), GHP participera à la première journée évènement (colloque, parcours-expo…) de Rrose Sélavy. Depuis septembre 2008, cette association rassemble sept galeries toulousaines dans le but de faire émerger une scène locale de l’art contemporain. ❥ Info : 05 61 52 67 08, www.espaceghp.com

La famille à cran

Association de lieux et d’idées

Courbes attentatoires et pop rock détonante, le concert de Wafah Dufour, nièce de Ben Laden, au Bullet Bar de Kentish Town Road s’est révélé être un pétard mouillé. Menacée, la belle impie a du annuler son show londonien mais pas ses projets de musique profane, puisqu’elle doit bientôt enregistrer une chanson avec les Black Lips, le groupe flower-punk d’Atlanta. Aucun espoir pourtant de voir le vieil Oussama se ranger des fatwa, puisque si la musique adoucit les moeurs, les grottes afghanes ne captent toujours pas le wifi.

Les Pavillons Sauvages accueillent désormais les soirées mensuelles du collectif les Vidéophages. Prochaines dates ? Le 30.03 mais aussi le 2.03 à 20h avec une programmation placée sous le signe de l’éclectisme (dont quelques petites perles des 21e Rencontres Cinéma d’Amérique latine présentées en avantpremière), avec un film-danse, des clips et des documentaires. Tout cela en compagnie de certains réalisateurs qui auront fait le déplacement. ❥ Info : Pavillons Sauvages, 23 rue Jean Dagnaux, 05 61 25 43 65, lesvideophages.free.fr

Dans le billet Sid didn’t kill Nancy publié sur son blog, l’ex-manageur des Sex-Pistols, Malcom McLaren, innocente Sid Vicious du meurtre de sa petite amie. Selon lui, Nancy aurait surpris des dealers qui auraient saisis le couteau de Sid, « raide défoncé sur le lit »… // Le Pong, fameux ancêtre du jeu vidéo qui a fait les beaux jours des consoles Atari, souffle ses 40 bougies. Un muséum virtuel lui est dédié : www.pongmuseum.com


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Alice au pays s’émerveille Créer des modèles de production innovants et participatifs sur le web, tel est le nouveau credo d’activistes culturels désargentés. Sur le modèle musical de MyMajorCompagny, les jeunes producteurs du court-métrage Alice au pays s’émerveille proposent aux internautes de contribuer au budget du film en devenant « les plus petits producteurs du monde ». Si pour 1500 € de dons, vous ferez le voyage en Serbie avec Emir Kusturica et l’équipe de tournage, pour 5 €, vous n’aurez droit qu’à votre patronyme au générique du film, sans aucune gâterie à l’entracte. ❥ Info : www.alice-film.fr

L’Edwigatitude

Défilé en aiguille Elles sont 6 drôles de dames à l’initiative de ce projet et sont toutes étudiantes en 1re année à l’École Supérieure de Commerce. Leur idée ? Organiser un défilé de mode sous forme de concours afin de promouvoir les jeunes créateurs toulousains qui font leurs armes dans différents domaines (stylisme, coiffure, photo...). C’est où et quand ? Au musée des Abattoirs le 1er.04 à 20h30. ❥

Info : http://defileenaiguilles.blogspot.com

Télex

La dernière invention de Google fait pour le moins polémique. Nouvelle option de Google Maps pour les téléphones portables, Google Latitude permet de géolocaliser en temps réel ses potes sur une carte. Ainsi, Charles peut savoir qu’Aliénor n’est pas à la messe avec les enfants... mais chez l’infâme Ricardo. La belle affaire. Qu’a-t-on à faire des détails triviaux de la vie de nos amis ? Et puis, quel intérêt pour les époux jaloux : chacun peut librement disparaître des cartes ou trafiquer sa localisation. Dr Marketing et Mr Pub, eux, se frottent les mains.

Eminem sample Mike Brant sur son nouvel album, Jay-Z reprend le duo Sanson-Lavoine de « Une nuit sur ton épaule » pour son titre « History ». Le rap U.S. découvre la variété française. Bonne nouvelle ? // Après Sarkozy et Royal, Bernard Madoff a lui aussi sa poupée : Smashme Bernie. Un diablotin fourni avec un marteau sur lequel se défouler sans compter…


101 Route de Revel - Toulouse - Montaudran / Sortie 18 - 05 62 71 11 11 *Prix de la MINI Cooper avec options (bandes blanches, jantes alliage Star Blaster) dans le cadre de son financement définitif via l’offre de location avec option d’achat : 19 790 e. 36 loyers linéaires de 357,16 e/mois (*), dont un à verser à la livraison. Après le paiement du dernier loyer, vous pouvez restituer votre MINI à votre concessionnaire (sous réserve des conditions relatives à l’usure et au kilométrage de 30 000 km prévus au contrat) ou l’acquérir en levant l’option d’achat. Option d’achat en fin de contrat de 11 441 e. Coût total avec achat en fin de contrat de 24 298,76 e. Offre réservée aux particuliers qui bénéficient d’un délai de rétractation, valable pour toute MINI Cooper neuve avec options, commandée avant le 25/03/2009 dans les concessions MINI qui participent à l’opération. Sous réserve d’acceptation par BMW Lease - Département de BMW Finance - 78286 Guyancourt Cedex - SNC au capital de 60 000 000 e. RCS VERSAILLES 343 606 448. (*) Hors assurances facultatives. Consommations de la MINI Cooper BVM 6 en cycle mixte : 5,4 l/100 km. CO2 : 129 g/km. Crédit Photo : Getty Images.


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Quelle belle Lune ! 2009 signe l’année de la Lune et également l’année mondiale de l’astronomie. Pour fêter ça, la Cité de l’Espace lance un nouveau programme d’activités tous publics dont son attraction phare « Décrochez votre visa pour la Lune ». En équipage (de 1 à 6 personnes), un jeu-parcours de huit épreuves vous fera voyager vers la Lune et explorer l’environnement, comme si vous y étiez ! Trois nouveaux spectacles, dont Walking on the moon 3D au cinéma grand format Imax®, viennent également mettre à l’honneur l’astre de la nuit. Sans oublier des événements originaux qui viendront rythmer tout au long de l’année la thématique lunaire et astronomique. ❥ Info : Cité de l’Espace, www.cite-espace.com, 0 820 377 223 (0,15 e/min)

Snow tag Extreme Channel est une chaîne de sport extrême bien connue de tous les casse-cous Rio Loco : vers le Sud anglo-saxons. L’agence Curb a profité de Artiste plasticienne d’origine algérienne, la météo capricieuse sévissant sur LonSamta Benyahia habillera la Prairie des dres pour fournir à son client une action Filtres du 17 au 21.06 lors de l’édition de guérilla urbaine 100 % écolo. Encore 2009 du Rio Loco. Connue pour se réap- plus propre qu’avec le logrow (logo des proprier les signes fondamentaux de la champs), l’agence s’est lancée dans le culture arabo-andalouse, elle exposera snow-tag, système de marquage sur la également au Centre culturel Alban Min- neige. Le coeur de la capitale anglaise ville. Un lieu avec lequel elle s’est déjà s’est ainsi vu paré de plus de 2000 familiarisée lors d’une résidence en logos à l’effigie de la marque, frappés février. Les surprises continuent : Samta directement sur l’or blanc. Ce « branding Benyahia déclinera sa démarche artisti- blitz » insolite et hyper réactif consacre que sur l’arche monumentale de Saint- Curb comme chantre du clean markeMichel, durant toute la durée du festival. ting. ❥ Info : www.mindthecurb.com ❥

Info : www.rio-loco.org

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La festival transdisciplinaire Le Chainon Manquant revient du 18 au 22.03 dans les villes de Figeac, Capdenac-Gare et Lunan. Au programme : Les Arrosés, Bertand Belin, Nicolas Jules... Plus d’infos sur www.fntav.com // Le Tilt Festival s’installe à Perpignan du 12 au 15.03 avec plus d’un spectacle-concert-expo dans son sac. Infos sur www.tilt-festival.org




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texte ¬ Ludovic Deleu photo ¬ Julie CC / Studio 74

Les maux ont la parole Au sujet de l’antiracisme, le manichéisme a longtemps dominé : d’un côté, les méchants xénophobes, de l’autre, les vénérables combattants de la bêtise humaine. Début 2007, l’association Les Indivisibles est venue chahuter le débat en dénonçant les préjugés avec humour et dérision pour faire tomber le masque des discriminations ordinaires diluées dans le flux verbal de notre époque moraliste. En pleine organisation des Y’a bon Awards, Rokhaya Diallo et Noria Belgherri prouvent que le militantisme peut se pratiquer avec le sourire, sans perdre de son efficacité.


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« On refuse d’être défini par les autres ou réduit à une couleur de peau, une religion ou une façon de manger » Les noirs savent mieux danser, tous les asiatiques mangent des nems, les juifs sont forts en business, tu viens d'où ? Ces petites phrases, on les a tous entendues… et parfois même prononcées. En réaction, Rokhaya Diallo et quelques amis se sont inspirés du premier article de la Constitution (la France est une République indivisible…) pour intituler leur association : « Le fait d’être noire m’a vallu d'être parfois associée à des questions sur mes origines auxquelles je ne me sentais pas liée. Un documentaire sur des femmes en Allemagne qui avait monté une association pour dire qu’on peut être à la fois noire et allemande m’avait fortement interpellé. En France, on possède de solides dispositifs antiracistes, mais personne ne pose concrètement ce genre de questions », souligne la jeune présidente du collectif. Bamboula contre camembert ? Pourquoi demande-t-on à des Français non blancs de s’intégrer

dans leur propre pays ? Volubile et pertinent, ce collectif réagit et collectionne tribunes et interventions médiatiques dont un clash en novembre dernier sur Arte avec Eric Zemmour, sinistre réac' en chef télévisuel, sur des distinctions raciales que l'on pensait enfouies dans les greniers nauséabonds de l’Histoire française. Si Les Indivisibles ont choisi l'humour, c’est aussi pour court-circuiter l’antiracisme « classique » en brocardant des clichés à priori inoffensifs. Sans faire de chacun de nous un xénophobe qui sommeille, cette preuve par l’humour pose des questions parfois plus profondes que les dénonciations frontales. Noria, leur secrétaire générale, se défend cependant de tout angélisme : « Nous sommes réalistes. On réserve l'humour au grand public mais face aux élites nous sommes plus acerbes. On ne réagit pas avec légèreté à des phrases du type " La France tu l’aimes ou tu la quittes" ». Créés après des émeutes franciliennes et dans le sillage


individéo © rock artwork animations

d’une élection où l’identité nationale fut un thème central (jusqu'à devenir un ministère), Les Indivisibles profitent du contexte actuel. Sans remettre en cause les associations historiques, ils rajeunissent le discours militant en se gardant de tomber dans un moralisme parfois contre-productif : « Nous sommes des Français lambda qui ont tous un boulot et sans ambition de carrière dans l’antiracisme. On essaye de dépassionner le débat. On interpelle les citoyens sur des petites phrases de leur quotidien. Cela peut paraître mineur face aux véritables violences racistes, mais insidieusement, mises bout à bout, cela révèle une idéologie assez dominante », précisent-elles.

Elles n’oublient pas de regarder les nouveaux modes de diffusion, la seconde clef de leur turbulente visibilité : « Faute de moyens, nous avons tout de suite utilisé Internet, en créant un blog pour diffuser nos dessins animés car nous avions la chance d’avoir des amis qui savaient en faire. Cela nous a vite permis d’exister, d’interpeller les médias mais surtout de toucher un public jeune, pas forcément politisé ». Le blog est devenu un site très actif, leurs animations façon South Park valant bien des discours. En soulignant, entre autres exemples, que les mots « noir ou arabe » ne sont pas des insultes et qu’il n’est nul besoin d’utiliser leur traduction anglaise ou verlan. >


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À côté de ces clips, interviews, tests et dossiers fustigent avec sagacité stéréotypes et publicités made in France, de Banania® à Oasis® sans oublier les funestes biscuits Bamboula®. N’ayez pas peur du noir Les Indivisibles surveillent particulièrement les médias : « Il existe une pensée médiatique élitiste qui perpétuant cette domination, maintient la divulgation des préjugés. La France garde cette image de représentation un peu folklorique qui a du mal à accepter que l'identité française évolue ». Quand on demande si certains non-blancs français ne tiennent pas, au contraire, à

conserver leur singularité, Rokhaya et Noria dégainent illico un article de leur charte : « On ne dit pas qu’il faut être Français avant tout. On respecte ceux qui choisissent d'entretenir leur héritage et leurs racines mais on doit aussi respecter ceux qui n’y tiennent pas. On refuse simplement d’être défini par les autres ou réduit à une couleur de peau, une religion ou une façon de manger ». Cette vigilance à l’humour gradué se transforme en médailles au mois de mars à Paris avec les Y’a bon Awards qui décernent des récompenses aux pires déclarations du PAF, de la politique, de l’air du temps et dont la conférence de presse se tient symboliquement à l’Assemblée Nationale. Animé par des trublions du « Jamel Comedy Club » ou la comédienne Aïssa Maïga, ce pastiche de cérémonies promet son lot de casseroles multicolores et invite les lauréats à faire preuve d’autocritique : « On ne dénonce pas, on souligne. On montre qu’il faut faire attention, bien choisir ses mots parce qu’ils peuvent blesser ou stigmatiser. Qu’il faut réfléchir à pourquoi on dit certaines choses »… et ensuite, pourquoi pas en rire ! /

à découvrir /« Les Indivisibles, français sans commentaires » Les Y’a bon Awards, le 17.03 au Centre Barbara à Paris (xviiie) www.lesindivisibles.fr



texte et photos ÂŹ GMB Akash

Bangladesh express

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Des milliers de Bangladais voyagent quotidiennement sur les toits des trains. S’agit-il du dernier sport à la mode, une sorte de surf ferroviaire ? Non. À bien y regarder, les visages de ces "free riders" ne sont pas sereins. Enfants, femmes et vieillards sont accrochés négligemment, squattant dangereusement le sommet des wagons. Rencontre, sans ticket ni banquette, avec les infortunés passagers d’un pays accablé par la misère et la surpopulation*. Le train avance imperturbable à travers la brume. Sur le toit du wagon, un garçon de 14 ans hurle en faisant onduler sa chemise dans les airs. Il s’appelle Saddam. Son travail d’aide machiniste lui rapporte 2000 taka par mois (20 euros). Parcourir les 20 km qui le séparent de l'usine coûte plus de 1500 taka de bus (15 euros). Impossible ! « Je n’ai pas les moyens de payer, je dois aider mon père qui subvient aux besoins de toute notre famille… ». Saddam semble donc bien obligé de resquiller. Actuellement, on ne dispose d'aucune estimation fiable sur cette catégorie d'usagers. >


« Quand je n’ai pas d’argent, je monte sur le toit du train. Je m’y suis tellement habitué, que je change parfois de trajet pour varier les plaisirs… »


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Mais une chose est sûre, ce phénomène touche les classes défavorisées, sans aide de l’état, ignorées par le système économique, social et politique. Porteurs, mendiants paralysés, menuisiers, couvreurs, drogués, prostitués... tous souffrent cruellement de la récente flambée des prix des produits de première nécessité comme le riz, le lait ou l'huile.

Cascades à répétition « J’avance dans la vie en aveugle », nous confie plus loin Majed Miya, un menuisier de 55 ans qui emprunte depuis 20 ans ce mode de transport périlleux. « Quand je n’ai pas d’argent, je monte sur le toit du train. Personne ne vient me déranger. La première fois, ce fut une expérience effrayante, mais aujourd’hui, je m’y suis tellement habitué que je change parfois de trajet pour varier les plaisirs… ». Les navettes interurbaines sont plus dangereuses en raison de leur vitesse élevée. Abou Taher, conducteur à la Bangladesh Railway le vérifie tous les jours : « Beaucoup de monde meurt en tombant, mais qui s'en soucie ? Chacun connaît le risque que comportent ces voyages, mais rien n’y fait. C'est incroyable de jouer ainsi avec son destin ».

Quel ticket pour l’avenir ? Il n’est pas tant question d’inconscience que de nécessité. Les trains souvent trop onéreux pour une partie de la population n’offrent en outre pas suffisamment de places pour tous les passagers potentiels. Pour rallier leur village, d’innombrables Bangladais n’ont donc pas le choix. Même en période de fête, les femmes rejoignent sans hésiter les ouvriers sur les toits. C’est à la fois un spectacle surprenant et pathétique de voir une Bangladaise en costume traditionnel escalader une échelle de train. Cette pratique généralisée en dit long sur le sentiment de fatalité qui règne actuellement dans le pays. Les perspectives économiques du pays sont d’ailleurs peu encourageantes** et le peuple ne croit guère en ses dirigeants politiques. La démocratisation amorcée par les 2 grands partis du pays, en 1991, reste empreinte de népotisme et entachée de corruption. Dans ces conditions, les « voyageurs des toits », harassés, impassibles, ne sont hélas pas prêts de descendre de voiture. / * Avec plus de 1 000 hab./km2, ce pays du sous-continent indien est le plus densément peuplé du monde. ** Le revenu par tête plafonne à 2400 $ quand la moyenne mondiale est estimée à 14 000 $.



Renaissances

texte ¬ Delphine Marc

Nom : Matali Crasset Profession : designer industriel Âge : 43 ans Signe particulier : coupe de cheveux fonctionnelle, futuriste et intemporelle à la fois Matali Crasset © Patrick Gries, courtesy Justin Morin


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« Elle regarde les gens vivre... et questionne l’évidence apparente de nos codes » Très tôt, Matali Crasset a su mettre en place une méthodologie qui l’a différenciée des autres. Parmi ses créations, des espaces, des structures et des objets actuels qui cherchent à donner du sens au monde d’aujourd’hui. Point de navettes spatiales en vue, donc, ni de formes qui se prétendraient nouvelles ! Sa philosophie ? Des idées engagées qui s’appuient sur l’observation de nos rituels domestiques pour les requalifier et les replacer à échelle humaine. Plus simplement, elle regarde les gens vivre... et questionne l’évidence apparente des codes qui régissent nos vies. Pourquoi ne pas sortir nos maisons de leur inertie ? C’est vrai, tout bien considéré, pourquoi dort-on toujours à la même hauteur ? Pourquoi nos fauteuils adoptent-ils plus ou moins toujours la même inclinaison ? Sur sa lancée, Matali Crasset nous explique que le design des canapés est assez symptomatique du phénomène : leur ergonomie, imprégnée de siècles d’histoire, nous fait monter les épaules parce qu’il s’agissait d’assises de prestance. Matali Crasset, elle, veut faire des fauteuils pour décompresser et ❖

s’affranchit des codes du passé. C’est en véritable scénographe qu’elle déjoue les lieux communs et propose de nouveaux scénarios de vie, plus adaptés à nos besoins. Ses projets expérimentent de nouvelles logiques dans un style qui privilégie la modularité, le réseau, l’appropriation et l'hospitalité. Notre cadre de vie devient un espace flexible, à l'image de l'Hi Hôtel à Nice, sa petite fierté ! Ce lieu fait pour les curieux compte neuf chambres pensées par la créatrice, toutes réalisées suivant le principe d’un design à vivre, sous la forme d’un grand « plateau » modulable.

Scène d’intérieur Cette grande figure du design industriel français qui s'expose, entre autres, au Musée des Arts décoratifs et au MoMA a su garder sa simplicité. En hommage à ses origines modestes ? Par éducation ? Dans tous les cas, quand on lui demande quel type de personne elle pense incarner dans l’imaginaire des gens, elle penche pour une figure maternelle et bienveillante, même si elle est consciente que de prime abord, ce n’est pas forcément l’image qu’elle véhicule. C’est sûr, avec sa coupe à la Spock et ses vêtements flashy, on est loin de l’imagerie d’Epinal… Son lieu de travail ? Un espace dédié chez elle, pour une petite structure de quatre personnes. Oui, car, côté jardin, >

1 - Happy bar, Bar du Hi hotel à Nice © Uwe Spoering / 2 - SM's, Aménagement et concept graphique, Musée d'art contemporain et d'art décoratif, SM's - s'Hertogenbosch © Joep Lennarts / 3 - Cuisine Fraich’attitude, Cuisine -atelier, www.cuisinefraichattitude.com © Ph. Dufour


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❖ 4 - Nature morte à habiter,

Daybed, armchair and light tree, Project exhibition with the american painter Peter Halley, Galerie Thaddaeus Ropac © Charles Duprat, courtesy galerie Thaddaeus Ropac / 5 - Evolute, Lampe à poser, Éditeur Danese chez Lieu commun, www.lieucommun.fr

Matali Crasset mélange sans façon, vie privée et vie publique. Son Home Sweet Home mêle prototypes et objets de designers qu’elle affectionne particulièrement et avec qui elle a travaillé comme Denis Santachiara ou Philippe Starck. On y trouve également des pièces des années 60-70 parce que « ça correspond bien à ce que je défends : des matières facile à vivre, des structures plutôt intemporelles, modulables et évolutives… ». Mais n’y cherchez pas de télévision, elle s’y refuse car nul besoin d’un tube cathodique pour s’ouvrir sur le monde ! Ses richesses, elle les trouve essentiellement dans la presse écrite ou dans des ouvrages en rapport à la sociologie ou à l’ethnologie contemporaine. Ce qu’elle en retient c’est qu’il ne faut pas avoir peur de bouger, d’avoir une certaine emprise sur sa vie, sur son quartier… Enfin, quand on la questionne sur le futur, Matali Crasset répond : « On vit une époque formidable où tout est à réinventer ! Je pense aussi que la France a cette capacité à se régénérer ». /

à découvrir / Site web : www.matalicrasset.com Blog : http://blog.matalicrasset.com


Collection Futures Icônes

Habitat à Toulouse 14 rue Paul Vidal 0 826 107 207 (0,15E/min) lll#]VW^iVi#[g


Vélo : grand-bi vs Chopper sélection ¬ Romain Duclos

Fini les bicyclettes des années 60 ? De nos jours, la customisation s’applique aussi à nos fameux « biclous ». La moindre pièce devient personnalisable, de la trousse à outils (en cas de panne) jusqu’aux valves des chambres à air. Adieu le vélo de facteur, adoptez le style Chopper, pneu flamme, Highway to Hell dans les enceintes Mp3 fixées au guidon. Easy Rider vous attend au tournant... Le vélo comme moyen d’expression autant qu'objet pratique.


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1. Un monstre sacré ! Avec ses mensurations imposantes, le noir glossy de son cadre et du flaming, ce Ghostrider fait figure de Phantom of the Paradise... 729€, electrabike.fr / 2. Pliable et dépliable en 3 secondes, tout petit, pratique pour les déplacements courts, ce vélo pliable est très utile en ville. 599€, velo-pliant.komercia.com / 3. I'm cycling in the rain... Il suffit de quelques secondes pour déplier ce parapluie, allonger le support télescopique et le fixer. à vélo ou à pied, il protège de la taille aux... pieds. 14,95€, amsterdamer.fr /4. Lecteur MP3/Radio. à fixer sur le guidon. Capacité de stockage de 2 Go, autonomie de 6 heures, waterproof, USB, écran LCD, prise casque... Dispo en noir ou blanc. Honey-Bikes, 199€, honey-bikes.com / 5. Réparez votre vélo tout en gardant le style avec ce kit de réparation. 28€, electrabike.fr / 6. Valve Smiley Yellow : faites-leur tourner la tête pour 8€, electrabike.fr / 7. Chaud devant ! Enflammez vos parcours urbains avec ces pneus aux motifs flammes. The Hotster (BW/Flame & Red Line, 26"x 2.125"), 29,90€


Dov Charney


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texte ¬ Léa Daniel photos ¬ American Apparel, Inc.

American Apparel La révolution industrielle American Apparel, tout le monde n'a plus que ce nom à la bouche. Cette rumeur XXL gronde dans les milieux d'initiés où l'on se refile la marque comme on se passerait un tuyau en or directement importé d'une Amérique qui sent bien meilleur depuis quelques temps. Pourtant à première vue, l'étalage de tee-shirts colorés n'a rien pour électriser les modeux et autres branchés. Mais derrière ces apparences, se cache une success story made in California doublée d'une sacrée leçon d'éthique.


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« Charney a eu l'idée de mettre un peu de style dans une industrie jusque-là obnubilée par la couture à la chaîne » Des tee-shirts sans aucun logo vraiment bien taillés, des sweats en coton résistant aux lavages même répétés et des couleurs franches largement déclinées... à y regarder de loin, American Apparel, c'est un peu le Petit Bateau de la génération 2.0. Alors pour pimenter ses basiques, la marque propose quelques pièces carrément pointues. Legging métallisé, veste zippée en lurex doré, robe tutu réenchantée... c'est vintage mais pas trop ou alors suffisamment pour établir un pont salvateur entre les moustaches et le ollie. Et ça marche ! Le sac Polochon fait le tour du monde sans se déchirer, la marque évangélise même notre belle province et avance une croissance à 2 chiffres. Pour comprendre cette réussite, il faut se plonger dans l'histoire, quitte à s'en laisser conter.

Un ange à L.A. ? Tout commence avec Dov Charney, un observateur au nez fin qui comprend bien vite que l'on ne transformera jamais une nymphette en bombe platine avec un teeshirt coupé dans un carré. Admirant les jolies latinos nouer leur Fruit of the Loom pour les rendre plus seyants, Charney a l'idée de mettre un peu de style dans une industrie jusque-là obnubilée par la couture à la chaîne. Il s'entoure de trublions talentueux qu'il charge du stylisme ❥

à découvrir / http://americanapparel.net

et commence en 1998 la fabrication des premières pièces de la marque à Los Angeles, Californie. L.A. ? En voilà une drôle d'idée quand tous les ayatollahs du textile se mettent à délocaliser. C'est que Dov Charney a inclus dans son business plan une bonne dose d'idéalisme. Il est hors de question de produire sa marchandise dans les ateliers de la sueur, les « sweat shop » en VO. Il prône la légalisation du travail clandestin, applique certaines règles du développement durable et favorise l'intégration de tous. Les preuves ? Le téléphone pour appeler au Mexique est gratuit, des panneaux solaires ont été installés sur les toits de l'usine, la rémunération s'élève en moyenne à 13 $ de l'heure, une mutuelle est proposée à chaque employé... Certains diront encore que les étiquettes affichent une trop belle marge, que les pubs sont trop provoc' voire complètement sexistes, que ce patron sulfureux veut toucher à tout. En tout cas, ce roi du marketing a su marier rentabilité et éthique. Sa technique ? Une concentration verticale de ses affaires de la conception à la confection, de la distribution à la communication, choisissant même ses modèles chez ses employé(es). Du coup, après Paris, Aix et Toulouse, la marque aux deux A continue sa percée hexagonale. Et pour une fois, l'étiquette n'est pas « made in China » ! /



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New-York Doll

Shopping in the Big Apple

photo, Laurent Moynat & Julie Cerise stylisme et modèle, Julie Cerise

Brooklyn bridge/42th ST

Veste American Eagles - union square tee shirt - time square lunettes american eagles - union square collants american apparel - 1090 3rd Ave


Time Square

Tee shirt M&M's - World time square 1600 Broadway, gilet united colors of benetton - 601 5th Ave, Bonnet H&M - 515 Broadway, jupe Urban Outfitters - 999 3rd Ave


CONEY ISLAND

Robe Urban outfitters - 2081 Broadway, gilet vintage thrift shop - 286 3rd Ave, legging american apparel - 712 Broadway


CENTRAL PARK

Pantalon/tee shirt Forever 21 (www.forever21.com/), bottes foot locker - 43 W 34th St, veste EDC - columbus circle, foulard marché frip’ The Garage - 112 W. 25th St


CHINATOWN

Pull Brooklyn flea market - dumbo center, chapeau gift - center china town


LAFAYETTE ST

Robe urban outfitters - 2081 broadway, cache oreille vendeur de rue - 5th ave



QUEENS

Robe Repeat Performance friperie - 220 E. 23 rd St, collants Uni Qlo - 546 Broadway, chaussures Ecosneaks - 10 Wholefoods columbus circle


SOHO

Jupe forever 21, veste Uni Qlo - 155 Spring St, legging american apparel - 712 broadway



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texte ¬ L éa Daniel, Nicolas Séné & Alex Terror photo ¬ JiF, DR

Garorock, côté coulisses Premier d’une longue série, Garorock ouvre le bal des festivals ! Et après 13 ans de services musicaux de premier ordre, il lui reste pas mal de chevaux sous le chapiteau. Quelques noms tirés du chapeau du programmateur retiennent l’attention : les Babyshambles, Belleruche, Keziah Jones, Oxmo Puccino ou Assassin... Mais ce qui fait se déplacer les foules jusqu’à Marmande, l’inénarrable sous-préfecture du Lot-et-Garonne, c’est l’esprit qui anime l e Garo ! Pour lever le rideau sur ce festival encore un peu artisanal, suivez le guide, côté coulisses. S’il est difficile d’enlever quelque chose au Garorock, c’est bien sa proverbiale générosité. Pensé il y a 13 ans en rencontres des cultures alternatives, le festival a réussi le pari de grossir démesurément sans sacrifier son identité de grand raout sympathique au profit d’un professionnalisme déshumanisé. Ici pas de scène

dédiée, on brasse les gens et les genres à bras-le-corps, manière de faire la nique aux chapelles et autres niches économiques. On a donc hâte de voir se croiser le même soir Patrice et Gojira, Toots & The Maytals et Thomas Dutronc, Oxmo Puccino et Miss Kittin... D’autant que cette programmation bigarrée provoque d’inattendus


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« Au fil des années, toutes les mensurations du Garorock ont pris de l’ampleur » mariages et une ambiance à la cool qui va des backstages à la fosse, de la scène à la régie. Un soir, un membre de Public Enemy a rejoint Asian Dub Fondation sur scène. « On n’avait absolument rien préparé, c’était totalement spontané ! », se souvient-on dans le staff et « c’était explosif dans le public ». Des bons souvenirs, tout le monde en garde. Alors, d’une seule voix, les Birdy Nam Nam de passage en 2007 sont d’accord avec les Svinkels version 2008, « ici l’équipe est torride et l’accueil imparable ». Le souci du détail Car avant de s’installer autour de la table musicale, les bénévoles mettent d’abord le couvert. Rien n’est jamais laissé au hasard. Montage des chapiteaux, décoration des loges, câblage sur des kilomètres à travers champs... La logistique est colossale. Au fil des années, toutes les mensurations du Garorock ont pris de l’ampleur, que ce soit du côté du camping ou des loges, des scènes ou des artistes. Le but ? Donner toujours plus de plaisir aux festivaliers, artistes et pros. Cette année ne déroge pas à la règle. Il y aura de la place pour en prendre plein les oreilles : « on double la superficie du site », annonce fièrement Ludovic Larbodie, le chef d’orchestre programmateur d’un festival qu’il a eu la bonne idée de fonder. Le « Garorockeur » en prendra

aussi plein les yeux, avec une scénographie conçue par des pros. Pour compléter ce dispositif, « nous avons amorcé une démarche écologique », poursuit Céline Perrin-Filloneau, présidente de Mr Power, l’association aux commandes du Garorock. L’objectif ? « Décrocher la labellisation d’Ecofestival ». Gobelets renouvelables consignés et toilettes sèches seront à l’honneur, tandis que les navettes enchaîneront les allers-retours entre les différents spots : scènes, gare et camping. Foule sentimentale « Ça commence à être le rush pour l’ensemble de l’équipe ! », poursuit Céline. À


un mois du premier riff de guitare, elle court encore aux quatre coins du SudOuest pour peaufiner un événement toujours plus gourmand en ressources humaines. Technique, production, accueil... en tout c’est 200 bénévoles et autant de techniciens, qui le moment venu, auront tous un rôle à jouer. « On est en plein dedans ! », confirme Sébastien, régisseur du Hall-Expo, une des nouveautés du Garorock 2009. L’objectif : accueillir les 40 000 personnes qui vont déferler sur Marmande. Calée entre Bordeaux et Toulouse, cette bour❥

Pour aller plus loin : www.garorock.com

gade lovée dans le creux de la Garonne, devient pendant les trois jours du festival, la capitale du bon son, the place to be. « On triple la population », explique Émilie, l’une des cinq salariés qui coordonnent le festival à l’année. Et tout ce petit monde s’agite fort. Les festivaliers font leurs emplettes au marché et cela donne des « rencontres originales avec la population ». C’est bien là ce qu’on aime dans le Garorock, l’incongruité du temps qui rythme les rencontres musicales et toutes les autres... /


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Garorock : informations pratiques Du 3 au 5.04 // Marmande (47). Renseignements : 05 53 64 44 44

Yuksek © DR

LA PROGRAMMATION VENDREDI 3 AVRIL GRAND CHAPITEAU

THE DODOZ (Post Punk), OXMO PUCCINO (Hip-Hop), COCOON (Folk), BABYSHAMBLES (Rock), MISS KITTIN & THE HACKERS (Électro Techno), SIMIAN MOBILE DISCO (Électro) HALL EXPO DIGITICK

HANGAR (Rock), GURU’S JAZZMATAZZ feat SOLAR AND THE 7 GRAND PLAYERS (Post Punk), LKJ (Reggae), PUPPETMASTAZ (Hip-Hop), ICE CUBE (Hip-Hop), CHINESE MAN (Électro) PETIT CHAPITEAU

PULPALICIOUS (Électro), BACKYARD BABIES (Hard Rock), DANKO JONES (Hard Rock), OIASTAR (Rock Électro), JAKSON & HIS COMPUTER BAND (Électro), KAP BAMBINO (Électro), ELISA DO BRASIL & MISS TROUBLE (Drum’N’Bass)

Arthur H © DR

SOUND (Rock), DUB INC (Dub), PATRICE (Reggae Soul), GOJIRA (Metal), BRODINSKI (Électro), EROL ALKAN (Électro) HALL EXPO DIGITICK

RADIO MOSCOW (Rock), LES WAMPAS (Rock’N’Roll), ARTHUR H (Chanson), ASSASSIN (Hip-Hop), YUKSEK LIVE (Électro), LOOPTROOP ROCKERS (Électro), BEAT TORRENT (Électro) PETIT CHAPITEAU

NOVARTONE (Rock), FEZ CITY CLAN (Rap), BELLERUCHE (Trip-Hop Down Tempo) LES DALES HAWERCHUK (Rock), METRONOMY (Électro), KARKWA (Rock), SOUTH CENTRAL (Électro), SPORTO KANTES (Électro) DIMANCHE 5 AVRIL GRAND CHAPITEAU

SAMEDI 4 AVRIL

THE DYNAMICS (Soul), CARAVAN PALACE (Électronica Jazz), THOMAS DUTRONC (Chanson), TOOTS AND THE MAYTALS (Reggae Ska), KEZIAH JONES (Afro Beat)

GRAND CHAPITEAU

HALL EXPO DIGITICK

THE BEWITCHED HANDS ON THE TOP OF OUR HEADS (Rock), STUCK IN THE

ANA M (Chanson), SEBASTIAN STURM (Reggae), EBONY BONES (Funk punk),


Guru Jazzmatazz and feat. Solar © DR

Oxmo Puccino © DR

Cocoon © DR

DEBOUT SUR LE ZINC (Rock), ASWAD (Reggae), SHANTEL (Électro) PETIT CHAPITEAU

MUTE (Punk Rock) , NEIMO (Indie Rock), REFRACTORY (Hip-Hop), SECOND SEX (Rock), MONGREL (Rap), NAÏVE NEW BEATER (Électro), KALY LIVE DUB (Dub)

départementales. Suivre la signalisation mise en place par le festival afin de faciliter l’accès au site. Un parking est mis à disposition des festivaliers.

CAMPING Un camping sera mis à disposition des détenteurs de billets.

Ouverture des portes à 16h30 Fermeture du site à 4h45

NAVETTES

TARIFS FESTIVAL

Des navettes seront organisées depuis la gare, le camping et le site du festival au tarif de 1 € par jour.

27 € en location et 30 € sur place

INTERNET ET RÉSERVATIONS www.garorock.com www.digitick.com Résa. : 05 53 64 44 44

COMMENT VENIR En train : le festival est accessible en train depuis toutes les gares environnantes (Bordeaux, Toulouse, Agen,...) et les navettes du festival feront le relais depuis la gare de Marmande. En voiture : le festival est accessible via l’autoroute A62, les routes nationales ou

DISPOSITIFS PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE Le sol sera goudronné et plat. Mais il est conseillé aux personnes à mobilité réduite de venir accompagnées, le déplacement dans la foule étant très difficile seul. Deux des trois scènes (Grand Chapiteau et Hall Expo Digitick) seront équipées de plateformes réservées.

STANDS Grande variété de stands, avec une augmentation du nombre de stands alimentaires allant du sandwich chaud/froid au bio.


Birdy Nam Nam : Manuel pour une soirée réussie Interview texte ¬ Baptiste Ostré photo ¬ Laurent Vilarem

Avec Manual for successful rioting, le groupe hip-hop Birdy Nam Nam a surpris critiques et public en prenant un virage dancefloor. Séance d’explication avec Dj Need, l’un des membres de ce quatuor à platines.

Manual… est un disque électro. Tout le monde a du vous demander ce qui s’était passé. Beaucoup de temps a passé. Déjà, entre la création du 1er album et sa sortie, on avait pas mal évolué sur scène. Et Manual…, c’est le résultat de notre envie de donner un bout de l’énergie que l’on a en live. On le voit comme une suite logique au 1er album. Même dans nos sets solos, on joue beaucoup plus électro qu’avant. On est impatient de jouer une musique avec laquelle les gens auront pu se familiariser un peu, parce qu’on y tente des choses assez enlevées… Ce qu’on veut, c’est voir le public sauter en l’air (rires) !

C’est ce qui vous a amené à délaisser les platines au profit des machines ? Ce n’est pas qu’on les ait délaissées… Rien ne nous ferait plus plaisir que de tout faire avec. Et pour tout avouer, on a un cruel manque d’expérience avec les ordinateurs. Sauf que là où il nous fallait presser des vinyles pour profiter de nos banques de sons, on peut maintenant créer une mélodie et la remodeler instantanément. C’est un gain de temps énorme. Comment se passe une séance de travail avec les BNN ? C’est un peu de l’improvisation. Chacun cherche dans son coin, jusqu’à trouver une mélodie. À partir de là, comme nous sommes issus des


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Championnats DMC, on retrouve notre esprit de compétition : chacun veut apporter sa pierre. Revenons à Manual… sur lequel vous avez travaillé avec Yuksek. Avant son arrivée, tu as dit que vos morceaux avaient un côté impersonnel ? J’ai peut-être été un peu extrême en disant « impersonnel ». Le problème, c’est que nous ne sommes pas des producteurs mais des compositeurs. Yuksek a apporté sa connaissance technique sans être stressé par ses besoins artistiques personnels. Sa ❥

touche se ressent sur l’album : il a un son, une patte immédiatement reconnaissable. C’est quelque chose auquel on aspire, mais cela prend du temps. Qui sait, peut-être que le 3e album n’aura pas besoin de producteur ?... Pour finir, c’est quoi une émeute réussie ? (Rires) En fait, chaque fois qu’un concert est réussi, on s’exclame « c’est l’émeute ! ». C’est sans connotation idéologique. Simplement, une émeute réussie, c’est une soirée réussie ! /

Birdy Nam Nam 12.03, 20h30, Le Phare, 21/23/25 €, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com Dernier album : Manual for successful rioting, Has Been/Epic Jive, sorti le 12/01


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texte ¬ Fabien Pomiès - photo ¬ DR

La pop autrement … Essayer de ranger dans une case le trio anglais Fujiya & Miyagi relève de l’impossible. Une chose est certaine cependant, leur nom à consonance japonaise se voudrait brouilleur de pistes qu’il ne pourrait pas mieux faire. Car leurs influences sont clairement tirées de ce bon vieux krautrock (rock psychédélique allemand des années 70). En clair, nous sommes bien loin du personnage de Karaté Kid, Miyagi, maître de karaté dans ce film à succès des années 80. Ajoutez à cela un groove anglais qui balance bien, des claviers rétros à souhait et un phrasé monocorde, vous obtiendrez cette petite pilule « extasiante ». Bref du bon électro-pop british comme on l’aime, capable de nous coller dans le crâne ses mélodies entêtantes. Mais aussi de nous emmener dans son monde rétro-futuriste. Beaucoup plus accessible que les trois albums précédents, leur dernier opus Lightbulbs (Gronland Records, 2008) a confirmé leur talent. À ne louper sous aucun prétexte ! Autre trio qui sera présent en première partie, les Franciliens de Candy Clash. Tout aussi envoûtants que leurs compères anglais. Vous pensiez qu’il était impossible de concevoir un son pop-rock alternant brutalité et douceur, raideur et souplesse ? Ceux qui ont sorti leur premier EP l’an dernier (79, chez Sisters Records) sauront vous prouver le contraire. /

Fujiya & Miyagi + Candy Clash 27.03, 20h, Le Phare, Tournefeuille, 15/17 €, 05 64 30 17 48, www.premiere-pression.com



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texte ¬ Julien Collinet - photo ¬ DR

Ce soir ou jamais Quatre ans après un deuxième album sous amphétamines, les quatre Glaswegians reviennent. Rien ne semble avoir changé. En quête de jeunisme ou pas, Alex Kapranos ne fait toujours pas son âge. Caché sous sa mèche, le chanteur écossais fêtera pourtant ce mois-ci, ses 37 ans. Chaque détail est surveillé. Les costumes signés Hedi Slimane, sont toujours aussi bien taillés, les jeans aussi serrés. La formule hype idéale d’un rock band à groupies. Les Franz Ferdinand ne s’en sont jamais cachés. Alors que le bulldozer « Take me out » dévastait tout sur son passage et ramenait le rock sur les dancefloors début 2004, la bande à Kapranos avouait jouer du rock « pour faire danser les filles ». Pari réussi. Les prestations des FF sont à chaque fois exceptionnelles. Mieux, les garçons font également admirer leur déhanché. Même les plus blasés s’inclinent devant les rythmes frénétiques du groupe et ses refrains poppy à grands coups de « lalala » parfois agaçants. Et ce n’est sûrement pas le tout nouveau Tonight : Franz Ferdinand (Pias, 2009) qui nous fera mentir. Sur ce dernier album, à l’aide de synthétiseurs analogiques, le groupe ralentit le tempo, mais conserve un groove inimitable. Associé au tranchant des guitares aux sonorités post-punk, on croirait presque entendre le fantôme des Talking Heads. On croit rêver. /

Franz Ferdinand + Kissogram 1er.04, 20h30, Le Phare, Tournefeuille, 29 €, 05 62 73 44 77, www.bleucitron.net



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texte ¬ Fabien Pomiès - photo ¬ Jeru The Damaja, DR

L’underground pour seul leitmotiv !

Il y a des venues d’artistes, qui, vous ne savez pour quelles raisons, vous font particulièrement plaisir. Enfin, si, les causes de cette joie immense sont en fait assez faciles à décrypter. En l’occurrence ici, il s’agit de la première venue de Jeru the Damaja à Toulouse. Et puis, imaginez un artiste de la vieille école, celle dont les sons transpirent les racines de la culture hip-hop. En somme, un p’tit gars pour qui « bling bling » et « commercial » ne riment pas avec « way of life ». Son rap à lui ? Un beat, une basse, une mélodie. Ses textes revendicateurs font le reste. Pourtant Jeru The Damaja n’est apparu réellement dans le circuit hip-hop qu’en 1992 grâce à une collaboration avec le fameux duo de Gangstarr, référence absolu du hip-hop old school. Et qui dit Gangstarr, mène forcément à Dj Premier qui le produira sur deux opus. Dégoûté par l’évolution du rap, Jeru the Damaja décide il y a deux ans de prendre ses distances. Dur en effet pour ce MC végétarien et taoïste de trouver sa place au milieu de toutes ces choses qu’il hait par-dessus tout : le matérialisme consumériste, les stéréotypes ainsi qu’une musique devenue trop commerciale à son goût. Aussi, les amoureux du hip-hop à la sauce originelle seront-ils ravis de voir évoluer sur scène, cet artiste authentique qui ne compte pas mâcher ses mots. / ❥

JERU THE DAMAJA + BIBO + BILLY BATS + SUPA + SOL BROVA + SO SWING 19.03, 20h, Café Rex, Toulouse, 15/20 €, 05 61 12 16 39



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texte ¬ Baptiste Ostré - photo ¬ Caravan Palace © DR

Fair : une Caravan pour ses 20 ans

Un peu d’Histoire (très peu, fuyez pas) : nous sommes en 1940 et les Zazous, prédandys, anté-punks et proto-grunges, ont une propension toute naturelle à remonter le moral (et à emmerder le régime de Vichy) en organisant dans la clandestinité des concerts de swing. Autre temps, autres soucis : Caravan Palace, groupe de swing électro parisien, éclot sur Myspace et se bâtit un excitant bouche à oreille en concert. Pendant ce temps, le monde danse au bord du gouffre économique. L’album éponyme de ces gadjos, férus de jazz manouche habillés façon Zazous, sort sur Wagram lors d’un mois d’octobre 2008 secoué par des krachs boursiers à répétition. Comme les Zazous, Caravan Palace est un anti-dépresseur plus efficace qu’un Xanax face à la crise. C’est une atmosphère de délire surexcité qui prend tout son envol sur scène. D’autant que la Caravan(e) ne passera pas seule. Elle sera accompagnée de Gong Gong, duo de batterie et de basse mélangé à des machines, sur la tournée Fair 2009. Le Fair (Fonds d’Action et d’Initiative Rock), dispositif sélectionnant chaque année une quinzaine de groupes pour les soutenir dans leur développement, y fêtera ses 20 ans. Après Gong Gong en 2008, Caravan Palace a rejoint les groupes (parmi lesquels NTM, Zebda, Wax Tailor, Ez3kiel…) qui ont bénéficié de ses conseils. / ❥

Fair : le tour (Caravan Palace, Gong Gong, Smooth) 6.03, 20h30, Bikini, Ramonville, 17/18 €, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com



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texte ¬ Alex Terror - photo ¬ Vuneny © DR

In bed with Jarring Effects

Déjà bien installé dans le paysage hexagonal, les Lyonnais de Jarring Effects n’en finissent pas de prendre de la voilure et de s’affirmer comme un solide relais musical global pour artistes dissidents. On aura ainsi vu dernièrement passer les galettes succulentes des sud-africains de Playdoe (soit un hip-hop électro décomplexé et hilare) et du globe-trotter Filastine (dont le dernier album Dirty Bomb risque de tourner encore longtemps sur nos platines). C’est au tour des Balkans, région avec laquelle le label entretient de solides collaborations, de nous envoyer des émissaires élégants. Vuneny est un duo de la scène bosniaque auteur de Whatever Singularity qui sort ce printemps. Un album à la beauté expressionniste évidente, subtils entrelacs d’étincelles électroniques et de sonorités plus acoustiques. La friche culturelle Mix’Art Myrys et Art’Cade ne s’y sont pas trompés, elles qui recevront chacune Vuneny et son importateur français le temps de soirées qui s’annoncent incontournables. Outre cette découverte hybride et balkanique, on retrouvera Idem, groupe récemment revenu avec le vénéneux The 6th aspiration Museum Overview, album émancipé de l’étiquette posthardcore des débuts de ce power trio. Un bel instantané du crew Jarring, éclaté et éclatant que rejoindront, à Mix’Art, les locaux d’Alcary Nine. / ❥

Idem + Vuneny + Alcary Nine, 12.03, 20h, part.libre, Mix’Art Myrys, 05 62 72 17 08, www.mixart-myrys.org Idem + Vuneny, 14.03, 21h, Art’Cade, 05 61 04 69 27, www.art-cade.com


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portfolio |

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Marie Taillefer

Collection particulière Diplômée en 2003 de l’école de photo de Vevey (Suisse), Marie Taillefer vient à la photo de mode sur une proposition de la photographe française Sarah Moon. S’entourant des services de l’agente Renate Gallois Montbrun, elle entame sa carrière. Depuis, Marie Taillefer, qui travaille actuellement entre Paris et New York, promène son regard, à la fois esthète et décalé sur la mode. Notamment pour de nombreux magazines (Soon, Wound, Biba, Elle, Bloom, Faux Q…), catalogues, ou autres campagnes publicitaires. Découvrir les photographies de Marie, c’est un peu comme effeuiller les pages d’un carnet imaginaire. Derrière les portraits colorés de ses modèles, se dessine une mythologie personnelle, basée sur « un long processus de dégradation et de recréation de l’image ». Si le matériau de base reste le plus souvent le même (un polaroïd ou un film instantané), elle s’amuse à le sculpter jusqu’à se l’approprier totalement. Découpe, grattage, assemblage, collage, peinture à l’encre ou gouache… L’image jaillit dans une explosion de matière. À travers l’oeil de cette jeune photographe qui cite Goya, Michel Gondry ou August Sander parmi ses références, le sublime et la grâce, spontanément, se révèlent. ❥

www.marietaillefer.fr www.r-g-m.net







SĂŠrie "After" Styling Laurent Dombrowicz - Make Up Isabelle Bonnet - Hair Olivier De Vriendt


cinéma |

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Tulpan Sergey Dvortsevoy Interview texte ¬ El Borbah photo ¬ DR

À quoi ressemble la vie dans les steppes kazakhes pour une famille de bergers, à l’heure de la mondialisation ? Tulpan, premier long-métrage du réalisateur et scénariste Sergey Dvortsevoy, récompensé dans le monde entier (Cannes, Tokyo, Goa…), est là pour le montrer. Pourquoi avez-vous voulu raconter l’histoire de cette famille kazakhe ? Sergey Dvortsevoy : Je suis Russe mais né au Kazakhstan. L’un de mes premiers boulots a été de travailler pour Aeroflot (Ndlr, la plus grosse compagnie d’aviation soviétique). J’ai donc eu la possibilité de pouvoir voyager dans pas mal d’endroits. Et de les comparer avec les coins les plus perdus du Kazakhstan. Je me suis longtemps demandé comment les gens faisaient pour vivre là-bas, dans ces villages très isolés, à l’écart du reste du monde. Comment ces

populations, qui parfois se résument à une ou deux familles, pouvaient s’épanouir et vivre heureuses dans un environnement assez aride. Vu d’ici, Tulpan peut avoir un côté exotique. L’avez-vous montré à un public kazakh ? S.D. : Oui, deux fois. Dont une projection devant plus de 1 500 personnes, qui l’ont globalement aimé. Sauf des officiels qui ont trouvé que l’image que Tulpan offre du pays est encore pire que celle donnée par Borat. Ils n’y ont vu que le portrait d’une population pauvre. Bien sûr que l’on trouve aussi des


villes modernes et différentes classes sociales au Kazakhstan, je suis moimême né dans une grande ville. Mais ce que j’adore dans ce pays, c’est sa campagne et ses habitants qui, malgré un certain dénuement, trouvent un magnifique équilibre de vie. C’est ça que je rêvais de montrer. D’où cet incroyable sens lyrique des images ? S.D. : Tout ce qu’on voit dans ce film est authentique. Si tout était dans le scénario, j’ai eu tout de même de la chance d’assister à une tempête de sable ou de trouver des paysages grandioses. D'ailleurs,s l’un de mes producteurs a failli craquer (« Pourquoi ne reconstituerait-on pas tout ça ❥

avec des effets spéciaux ? »), je n’ai pas cédé parce que je savais que si on trichait, ça ne pourrait pas rendre l’incroyable énergie qu’ont les évènements naturels. Ce qui rejoint vos films précédents, qui étaient des documentaires… S.D. : Je veux me rapprocher d’une certaine réalité. Particulièrement par cette sensation d’immédiat contact avec une situation qui a l’air authentique. Ce qui dans une certaine mesure était ici le cas, car certaines scènes improvisées, ont été filmées sur le vif. Mais toujours avec la distance d’un regard extérieur, celui de ma directrice photo, une Polonaise étrangère à ce pays. /

Tulpan De Sergey Dvortsevoy. Avec Askhat Kuchinchirekov, Samal Eslyamova, Ondasyn Besikbasov… Sortie le 4.03


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texte ¬ Baptiste Ostré - photo ¬ DR

Films et

Merveilles en Zoom Raymond Bordes, fondateur de la Cinémathèque de Toulouse, résumait la cinéphilie par une phrase : « nous ne cherchons pas dans les films anciens je ne sais quel plaisir morose d’archéologue, nous cherchons ce qui nous touche ». Ce qui nous touche, autrement dit, ce qui touche à l’universel. Puissance balistique d’une image qui se loge dans la cervelle du cinéphile précoce et conditionne sa vie à son insu. Demandez donc à Jean-Pierre Jeunet, parrain de cette 3e édition du festival Zoom Arrière, ce qu’il en pense (il animera une master-class les 7 et 8.03). Aimer Murnau et l’expressionnisme allemand, le King Kong de 1933 ou Méliès (clé de voûte du festival qui, revisité par Pierrick Sorrin, fera l’ouverture), ce n’est pas la preuve que nos émotions sont gangrenées par la mélancolie, mais le signe d’une œuvre intemporelle. C’est aussi se souvenir de la mission première du cinéma : émerveiller. Et effrayer (la même émotion vécue à l’envers), ce qui fournit une bonne excuse pour ne pas rater l’avant-première des Poupées du Diable, de Tod Freaks Browning (15.03). Mais le cinéma peut aussi être l’objet de curieux témoignages. En marge de cette thématique « Magie et cinéma » se déroulera un colloque consacré à l’image des Juifs dans le ciné de l’URSS, avec certains films directement tirés des archives du KGB. / ❥

Zoom Arrière, du 3 au 15.03, Cinémathèque, 3 à 10 €, 05 62 30 30 10, www.lacinemathequedetoulouse.com


www.school-rag.com


cinéma |

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texte ¬ El Borbah - photo ¬ Surreal Distribution

Miami Vice… En vrai !

Ces derniers temps, la cocaïne est devenue une drogue presque ordinaire, un objet social ritualisé dans certains milieux. Dans les années 70 et 80, la coke, c’était avant tout de l’or en barre. Surtout aux USA. Particulièrement en Floride. Cocaine Cowboys revient sur sa mythologie en racontant par le menu comment elle s’est imposée en tant que symbole culturel et économique. Ce docu fonctionne comme un rush, une montée d’adrénaline diffusée au long d’un flux d’informations non-stop. Toutes se resserrant autour d’une folie financière. Tournant majoritairement autour des témoignages des premiers importateurs de cocaïne à Miami (deux passeurs et un tueur), Cocaine cowboys confirme que la réalité est plus démente que la fiction. Il y a ici la matière pour dix Scarface (dont un au féminin encore plus malade que celui de De Palma) et pour dix saisons de Miami Vice. D’ailleurs, au passage, Jerry Bruckheimer prépare un blockbuster et une série télé adaptés de ce film. Mais c’est devant ce documentaire frénétique qu’on reste bouche bée, à découvrir comment cette drogue a amplifié ce qui n’était finalement que souterrain dans la civilisation américaine, cet appétit décadent pour un capitalisme dévorant, prêt à être payé en dette de sang. / ❥

Cocaine Cowboys De Billy Corben. Avec Jon Roberts, Al Sunshine… Sortie le 25.02



cinéma |

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texte ¬ Baptiste Ostré - photo ¬ Acne / DR

Un œil

sur l’Amérique Latine Depuis la chute de Batista, le cinéma cubain s’est discrètement posé comme un témoin des évolutions de la société. Un cinéma du processus, filmant l’histoire d’un pays en train de s’écrire. Mais ce cinéma national contient un cahier des charges précis : flatter l’esprit révolutionnaire et la conscience collective sont des prérogatives à ne pas omettre. Qu’à cela ne tienne, les cinéastes se libéreront des contraintes en construisant une esthétique de la fiction encore à l’œuvre chez les nouvelles générations de réalisateurs. L’exemple le plus révélateur reste Mikhail Kalatozov. Lorsque ce cinéaste prodige (Quand passent les cigognes, primé à Cannes en 1958) mais aussi vieux routard de la propagande du régime soviétique (avec une carrière entamée en 1930) boucle Soy Cuba !, son film sur la révolution cubaine, il réussit l’exploit de fâcher tout le monde. Cuba et l’URSS le refusent, les États-Unis l’interdisent. Aujourd’hui, il fait encore office de maître étalon technique à découvrir dans la sélection « 50 ans de cinéma cubain » de ces 21e Rencontres Cinéma d’Amérique Latine. À ses côtés, deux autres thématiques nous feront découvrir le jeune cinéma argentin et le documentaire post-dictature du Chili. 10 jours de projections qui se clôtureront en musique avec le barathon Culture Bar-Bars. / ❥

21e Rencontres Cinéma d’Amérique Latine, du 20 au 29.03, Cinémathèque, Utopia, C.Cult. Alban Minville (ABC), Institut Cervantès, Gaumont…, 05 61 32 98 83, www.cinelatino.com.fr



Œufs débrouillés Décryptage texte ¬ Julie Caballé photo ¬ DR

Charley Case, artiste multi-casquette belge, est un aventurier. Son exposition personnelle spécialement réalisée pour la galerie d’art contemporain Exprmntl vous fait entrer « Into the egg », pour un voyage au centre de la vie.

En pénétrant dans cet ancien atelier de confection de 300 m2, rue de la Bourse, on pousse des portes vitrées couvertes d’un barbelais humain, peint à l’encre de Chine. Charley Case nous invite ainsi à entrer dans son œuf. Presque instantanément, on le découvre massif et tentaculaire « L’œuf de Don Quichotte », de 4 mètres sur 5 et à même le sol.

À la fois vortex, noix et cerveau, il symbolise le cycle d’une existence et la complexité de la conscience. Charley Case a ici voulu travailler in situ : plus de la moitié des œuvres présentées ont été créées pour le lieu. La coursive, en particulier, a fait l’objet d’une performance filmée le jour du vernissage. Chiqui Lopez, un ami de l’artiste, s’y est

harnaché, en lévitation au dessus d’un sol peuplé de personnages en spirales, à la Henri Michaud. La forme finale, ovale comme un œuf, vue pour l’occasion du haut de la galerie n’est autre que le sommet d’un crâne humain dans lequel Charley Case a introduit Don Quichotte. Clin d’œil au chevalier errant uniquement. À l’étage ensuite, on suit


arts plastiques |

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le fil de la vie où des dessins rouges faits à la sanguine représentent, de l’embryon à une tête de mort, l’irrémédiable cheminement parcouru par l’homme. Entre chemin et voyage, Charley Case, le nomade, introduit dans son exposition un bâton de silence venu ❥

d’Inde et une panière qui lui a été donnée par les habitants du lac Titicaca. D’autres pièces plus anciennes, comme le triptyque de photographies à l’entrée, ont été peintes à l’encre de Chine pour se fondre dans la thématique : la nature autant que la na-

ture humaine. La mise en scène de Charley Case, à travers ses multiples supports, raconte donc notre histoire, de la gestation jusqu’à la mort. Sans tristesse ni fatalité, mais à travers une ode à la liberté. /

CHARLEY CASE Jusqu’au 31.03, Galerie Exprmntl, Toulouse, 05 62 27 26 92, www.exprmntl.fr


expositions |

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texte ¬ Julie Caballé - photo ¬ Shadowplay © Régis Cotentin

Magnéto, Serge ! Vous ne vous en souvenez peut-être pas mais dans les années 90, la vidéo était encore très tendance. Aujourd’hui, le numérique la supplante et la dépasse mais pour certains résistants, la vidéo n’est pas morte et peut encore servir de médium à l’art. Expérimentales et polymorphes, ces 12e Rencontres de Traverse Vidéo signent avec exigence et talent, le rassemblement de ces passionnés. Performances, installations et projections sont semées par une cinquantaine d’artistes, d’ici et d’ailleurs, à travers Toulouse : aux Abattoirs, au Théâtre Garonne, à l’ESAV, à la Chapelle des Carmélites, à l’Espace Croix Baragnon et au lycée des Arènes, entre autres. La thématique de cette année, « Insterstice et porosité », offre aux vidéastes une riche palette pour matérialiser leurs fantasmes les plus fous, tant et si bien qu’on parle de tout ou presque dans ces oeuvres filmées. Cela va d’un avatar comme ami charnel à un fait divers, du monde de l’entreprise à un cinéma sans caméra, des droits d’auteurs à la naissance de l’image. Mais aussi de la solitude à la faim des mots, ou même d’un bouton, « le plus petit objet culturel commun », à Don Juan… Et ce n’est qu’un échantillon ! De quoi se questionner et interroger le monde, tout en déambulant dans la ville avec le printemps qui arrive. /

Rencontres Traverse Vidéo Du 11 au 28.03, divers lieux toulousains, 05 62 13 10 00, www.traverse-video.org



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texte ¬ Baptiste Ostré - photo ¬ DR

Les poupées russes

Des matriochkas inquiétantes ou joyeuses, poupées russes revisitées par une trentaine de plasticiens. Ce ne sont pas des artoys, mais l’appropriation d’un symbole, différentes visions sur un pays, un territoire, une Histoire, un système. Glasnostdead, exposition à visages multiples (peinture, graffiti, photographie, illustration…) sur les multiples émotions véhiculées par la Russie. C’est à la fin de l’année 2007 que, muni d’appareils photos argentiques, numériques et polaroïds, Guillaume Joly accompagne le graffeur The Blind à travers les pays de l’Est. Passionné par le travail de l’artiste nantais, un non-voyant de naissance, Joly est bouleversé par l’Ukraine, Tchernobyl et la Russie. Rejoints par Kazy, graffeur et affichiste, ils s’efforceront chacun de traduire les émotions véhiculées par ces pays en pleine mutation. À GHP, l’installation photo retrace le voyage de ces fondateurs de Glasnostdead. The Blind continue son oeuvre en relief sur le motif du braille tandis que Kazy livre un travail influencé par la bd, la gravure et la fresque. Fresque orthodoxe ou illustrations de la propagande soviétique : les autres artistes (The Postman Quartet, Ryngar 72, Gratos) se sont inspirés des codes et des figures historiques, posant un regard à la fois fasciné et ironique sur un pays démesuré. / ❥

Glasnostdead Du 13 au 28.03, Espace GHP, 05 61 52 67 08, www.espaceghp.com


Bicoq’ galerie vivante est un lieu unique à Toulouse dans lequel tout ce que l’on peut voir est à vendre,et qui propose de fusionner la décoration et une cuisine gourmande régionale. Pour tout ce qui se fête, ici ou ailleurs, Bicoq’ Traiteur compose votre buffet. On s’y retrouve Du mardi au samedi de 11 h à 22 h Au n° 2 de la rue du Coq d’Inde À Toulouse dans le quartier des Carmes 05 61 25 10 06


agenda 6M1P © Odo

Expo collective 6M1P Le lancement du 11e numéro de la revue qui aime donner à voir, j’ai nommé 6M1P, c’était le 27.02 dernier, vous l’avez raté ? Pas grave ! Vous pouvez toujours vous rattraper en allant voir l’expo de 3 des artistes qui ont collaboré au magazine : Madmeg (dessins plume et encre de Chine), OdÖ (graphiste illustrateur) et Greg Vezon. ❥ Jusqu’au 13.03, Galerie LuluMirettes, 05 81 60 60 75

Le Petit Nicolas Le Petit Nicolas fête ses 50 ans ! À cette occasion, la Fnac met à l’honneur le personnage de René Goscinny et Sempé à travers une exposition rétrospective où vous pouvez découvrir une quarantaine de dessins et d’aquarelles. Une vente de tirages limités est également organisée. ❥ J usqu’au 20.03, Fnac Labège, 0825 020 020

Wide Wide Space La 1re exposition monographique de l’artiste Henri-Fred Techer investit le Lieu Commun uniquement grâce à la lumière. Retrouvez une part de l’idéologie du White Cube dans l’installation de cet artiste qui travaille autour de

Lucidité Inconstante © Karine Marco

trois axes : la lumière, l’espace et les réactions des spectateurs. ❥ J usqu’au 28.03, Lieu Commun, 05 61 23 80 57

« Les racines ont des feuilles... » L’architecte-jardinier-paysagiste Pascal Cribier plante son décor au Bazacle. Grâce à son fonds personnel photographique, rentrez au coeur de réalisations allant de Paris à Bora Bora en passant par son jardin privé en Haute-Normandie. ❥ J usqu’au 28.03, EDF Bazacle, 05 62 30 16 00

10 ans de re-création Un an après son ouverture, le muséum d’Histoire naturelle revient sur son parcours. L’exposition retrace les années de mutation et l’aboutissement d’une longue réflexion qui lui a donné son visage actuel. En fin de parcours, un vidéomaton permet d’enregistrer le témoignage des visiteurs. ❥ J usqu’au 20.09, Muséum d’histoire naturelle, 05 67 73 84 84

Lucidité inconstante L’artiste K.Marco expose le fruit de ses recherches d’un an et demi sur les thèmes de la métamorphose des corps et de la difficulté à se trouver une identité. Les matériaux accueillant ses pérégrinations


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Abstracto Express © Nuno De Matos

Sans Frontière © Camille Charru

artistiques vont de la céramique à la vidéo en passant par le laine de mouton. ❥D u 1er au 31.03, le 212 (av. de Muret), sur rdv, 06 37 66 67 77

Marilyn-Pop La Fabrique d’art expose des oeuvres d’Andy Warhol de la collection Les Abattoirs / FRAC Midi-Pyrénées. Le procédé de la sérigraphie y est abordé, technique qui a fait la gloire de cette figure emblématique du Pop Art. ❥ Du 3.03 au 23.04, Théâtrerie (Muret), 05 34 63 98 19

Abstracto Express Le travail de Nuno de Matos s’inspire largement des graffitis que l’on peut apercevoir dans les quartiers de Lisbonne ou de Barcelone. Tracés abstraits et arrondis, couleurs chaudes et superposées, ces toiles faites d’action painting s’inscrivent dans le mouvement post-graffiti. ❥D u 6.03 au 6.04, Cercle des arts, 06 10 64 79 56

Sans frontière L’association étudiante Spy Tv et Sciences Po Toulouse organisent une expo photo dans 3 lieux intitulée « Sans frontière », réalisée à partir de clichés d’étu-

Urb'art © Kabouter

© Gustavo Diaz Sosa

diants partis à l’étranger au cours de leur 3e année d’étude. Quatre thèmes sont retenus : Architecture(s), Modes de déplacement à travers le monde, Cultures et traditions, Nature et grands espaces. ❥D u 9 au 28.03, Maison de quartier de Rangueil, du 9.03 au 11.04, B.U. Asenal, du 24.03 au 11.04, Bibliothèque Saint-Cyprien, www.spytvexposition2009.wordpress.com

Urb’art 2009 Initié par le groupe IGS, ce concours inter campus, réalisé en partenariat avec le collectif d’art urbain le M.U.R., réunira plus de 200 étudiants sur les sites de Toulouse, Lyon et Paris pour réaliser en live des oeuvres. En parallèle de ces exhibitions, l’exposition « 400 ML Project » présentera 400 bombes aérosol customisées. ❥D u 16 au 21.03, Campus IGS, 05 61 71 18 91

Gustavo Díaz Sosa On dit de lui que ses oeuvres possèdent la force du génie ! À seulement 23 ans, le jeune artiste cubain fait déjà parler de lui. Sa peinture engagée et puissante ne laisse aucune place aux compromis. Une chose est sûre, son oeuvre interroge l’oeil. ❥D u 20.03 au 10.04, Institut Cervantes, 05 61 62 48 64


Pierrick Sorin,

en duplex depuis Mars Interview texte ¬ Valérie Lassus , photos ¬ Valérie Lassus, Emmanuel Deckert

4 installations vidéo, 8 films, 10 théâtres optiques, 2 créations interactives, 4 clips musicaux, 2 performances, c’est le parcours agité de cette exposition proposée dans le cadre du festival Zoom arrière de la Cinémathèque, sur le thème « Magie et cinéma ». La magie au cinéma ? Elle a commencé avec Georges Méliès (1861-1938), prestidigitateur et réalisateur, dont le cinéaste Pierrick Sorin est le digne descendant. Même si cette exposition est conçue comme un hommage à Méliès, peut-on voir ce parcours comme une rétrospective de votre œuvre depuis vos débuts dans les années 1990 ? C’est un panorama assez complet mais non exhaustif, car il manque mes travaux fondés sur le réel, l’intimité, ainsi que ceux qui ne comportent pas d’aspect « magique ». Les oeuvres exposées ont été choisies en fonction des connexions qui me lient au cinéaste-inventeur. Si l’on voulait synthétiser votre travail, que dirait-on ? J’explore deux pistes. La première est guidée par une vision assez pessimiste

de la société, exprimée sous une forme humoristique, sans doute pour rendre cette vie absurde plus supportable. L’installation géante Une vie bien remplie en est l’illustration type, en montrant comment la répétition de gestes quotidiens un peu ridicules fondent une existence vide. La seconde suit cette fascination pour la magie visuelle qui me rapproche de Méliès. Là, c’est l’objet en tant que tel qui me plaît, avec, sous-jacente, une critique ironique pour les artistes qui se prennent trop au sérieux : l’artiste est aussi un amuseur. Vous êtes l’acteur et le metteur en scène de vos œuvres. Quel rôle préférez-vous ?


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De loin celui de concepteur-bricoleurinventeur-metteur-en-scène. Je suis à l’aise avec tout ce qui est derrière la caméra. Par contre, je n’aime pas « jouer au comédien ». C’est surtout une facilité quand on travaille seul, que l’on fait de multiples essais. Les rapports sont plus directs ! Quelle est votre relation à l’image ? Cela dépend des pièces. Parfois, j’aime travailler l’image pour elle-même, comme dans Chorégraphie d’aujourd’hui ❥

où mon personnage holographique danse dans un aquarium. Ma position est un peu ambiguë. Pour moi, la technique est une forme de poésie, donc elle doit être visible. Une création qui fait appel à peu de moyens et à un esprit malin est plus belle à mes yeux que les meilleurs effets spéciaux des films à gros budget. Pour cette raison également, je préfère le muet. C’est mon écriture, pour amuser, et faire réfléchir si on veut aller plus loin. /

Pierrick Sorin – Méliès, une exposition-parcours très animée 6 au 13.03, de 14h à 22h , TNT, Toulouse, de 0 à 6 €, 05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com


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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Fred Beaubeau

Freedom ways Plus que jamais, le festival Hip-Hop Ways veut faire le lien entre patrimoine et modernité, en associant des spectacles hip-hop à des lieux chargés d’histoire, comme la cour du Capitole ou le cloître des Jacobins (compagnie De Fakto, en complicité avec l’Illustre Famille Burattini). Et le public suit. « J’ai été très touchée, l’an dernier par cette dame de 70 ans qui a vu presque tous les spectacles. Elle disait que le hip-hop lui redonnait la pêche. C’est ce qu’on aimerait faire pour tous : transmettre cette énergie et persuader les gens qu’on peut se libérer de ses chaînes ! », explique Christine Gaubert, directrice du festival. D’ailleurs, la découverte est réciproque : si le public habituel de la Halle aux Grains a plutôt l’habitude d’aller y écouter les musicos de l’Orchestre national du Capitole, les jeunes qui viennent y danser connaissent plutôt les MJC ou la rue en guise de scène. « Le hip-hop véhicule ces valeurs de respect, de dépassement de soi pour atteindre l’harmonie que je veux à mon tour diffuser. Oui, hip-hop rime pour moi avec liberté », ajoute Christine. Engagés, joueurs, poètes, techniquement fortiches, les artistes du hip-hop s’incrustent dans le paysage culturel et se préparent à faire partie de notre histoire, en se faisant l’écho de nos racines. / ❥

Festival « Hip-Hop Ways, sur les sentiers de la liberté » Du 28.02 au 10.04, à partir de 14 h, dans neuf villes de la région, de 0 € à 12,5 €, 05 62 74 07 69, www.hiphopways.com Avec Pokemon Crew, Disiz la peste et Rouge à lèvres, Mémoire vive, Cie De Fakto, Cie X’presse…


du 13 au 21 mars 2009 DARBELLEY-JACQUELIN

théâtre / exposition / performances 13..21 mars

L’ART TANGENT / exposition 17..21 mars

UR ASAMLET / théâtre THÉÂTRE GARONNE 1, AV. DU CHÂTEAU D’EAU / M° ST-CYPRIEN

05 62 48 54 77

PROGRAMMATION COMPLÈTE ET BILLETTERIE EN LIGNE

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CYCLE


théâtre

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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Brice Devos

Kabaret Ça devait le démanger, à Didier Carette, la forme « cabaret ». Il y avait déjà ces pieds qui dansaient sous le rideau de la Cerisaie, la création 2008 du groupe Ex-abrupto, et puis un Régis Goudot empailleté qui chantait sa solitude dans Le Frigo, sans parler de la programmation du très déjanté Gombrowicz show en février. C’était trop ! Il fallait convoquer les musiciens, M. Loyal et adapter un texte que, de prime abord, on aurait pas classé dans la case divertissement musical : Le procès de Franz Kafka. Un roman oppressant où il est question des absurdes pérégrinations de Joseph K... dans les méandres d’une justice folle. Pourtant, les marques du théâtre sont partout aux yeux de ce témoin, impliqué malgré lui, accusé qui ne sera jamais coupable, ni innocenté : « À quel théâtre jouez-vous ? », lance le héros aux deux « vieux acteurs de seconde zone » envoyés pour l’assassiner ; et ces locaux de la justice qui se transforment en appartement quand se termine une séance et où l’audience est un public chauffé à blanc... Tout est fait dans cette représentation réaliste d’un monde bancal pour nous perdre et nous déstabiliser, comme le héros, pris au piège en voulant faire triompher la justice. Un acte de la comédie humaine. Heureusement, la « vraie réalité » est bien différente, n’est-ce pas ? / ❥

Le procès, cabaret K Du 17.03 au 3.04, 20 h, 16h le dim et 21h les ven et sam, Théâtre Sorano, Toulouse, de 9 à 19 €, 05 34 31 67 16, www.theatresorano.com


mars Trio Cérès

Violon, violoncelle, piano Mendelssohn, Schumann Mardi 3 mars

Tandem2

Guillaume Bresson et Chris Bierl Arts visuels jusqu’au 5 mars

Jean-François Zygel – Pochette surprise En compagnie d’Antoine Hervé, piano Mardi 10 mars

Interstice et porosité

dans le cadre des Rencontres Traverse vidéo Arts visuels Du 11 au 14 mars

Eric Lareine

Dans le cadre du festival Détours de chant ! Vendredi 13 mars

Nicolas Bacchus solo Grabowski

Dans le cadre du festival Détours de chant ! Samedi 14 mars

Quatuor Voce

Violons, alto, violoncelle Haydn, Mozart Mardi 17 mars

Femmes…

Mercedes Cortés, chant - Jordi Albarràn, guitare Festival flamenco de Toulouse et Midi-Pyrénées Mercredi 18 et jeudi 19 mars

Carte blanche au Conservatoire de Toulouse Musique de chambre Mardi 24 mars

Renaud Garcia-Fons Quartet

Linea del sur Musique du monde Jeudi 26 et vendredi 27 mars

A la rencontre de Daniel Keene (Australie) Collectif Mauvaises herbes Lecture/rencontre Mardi 31 mars

Pause

Jur Domingo et Julien Vittecoq Arts visuels Jusqu’au 11 avril

renseignements 05 62 27 60 60


agenda Les Perforeilles © Diego De Los Campos

Les Perforeilles Du 5 au 7.03 Les bricoleurs de langues et de sons parlent d’une bouche pleine de mots bizarres, bazar sensible et drôle. Une poésie où les écritures sont d’oiseaux et les noms du monde entier. Un sacré remue-méninges pour en avoir plein les oreilles. ❥ 2 1h, sam 19h, 5 à 7 e, Le Hangar, 05 61 48 38 29

L'avantage avec les animaux © DR

3e FesTival d’humour des Arts au Féminin Du 9 au 14.03 Si l’humour est asexué, pour une semaine, il sera féminin ! Charlotte de Turckheim, Marianne Sergent et Trinidad pimenteront une programmation originale. Les hommes eux, sont invités à venir rire… d’eux-mêmes ? ❥ 1 2 à 16 e, Café-théâtre Les Minimes, 05 62 72 06 36

L’avantage avec les animaux… Du 5 au 10.03 …c’est qu’ils t’aiment sans poser de questions ». À sa mère mourante, Elena aimerait offrir une mort digne. Elle raconte donc comment, dans un univers médical, elle va mettre en scène l’ultime voyage maternel. Place au recueillement. ❥ 20h30, 6 à 12 e, Le Ring, 06 76 07 19 33

TALKING HEADS Du 11.03 au 3.04 Laurent Pelly met en scène Alan Bennett, auteur très british qui sait si bien jouer sur le décalage entre le ton des conversations et ce qui se dit en vérité. Où l’humour est utilisé pour révéler le tragique. ❥ 20h sauf dim 22 à 16h, 12 et 21 e, TNT, 05 34 45 05 05

LE PRINCE DE HOMBOURG Du 5 au 12.03

The Ball

Qu’est-ce que remporter une victoire ? Espoirs, rêves de gloire et désillusions. Marie-José Malis adapte la dernière œuvre de Heinrich von Kleist, Le Prince de Hombourg, en renforçant sa portée politique. ❥ 2 0h, mar, mer, jeu, 20h30 ven et sam, 11 à

De la danse contemporaine qui a l’ambition de poser le désir sur scène et de le penser avec le public. Une performance qui évolue à chaque représentation. Car tout est une question de désir. ❥ 20h30, part. libre, Mix’Art Myrys,

20 e, Théâtre Garonne, 05 62 48 54 77

Les 13 et 14.03

05 62 72 17 08


The Ball © DR

Marlène et ses roméos © DR

Ur Asamlet © DR

Slava's snowshow © Véronique Vial

JEAN-BAPTISTE CHAUVIN

SLAVA’S SNOWSHOW

14.03

Du 17 au 29.03

Membre de l’équipe nationale d’improvisation (oui, ça existe), il a remporté en 2006 le Mondial d’Improvisation. Il sera à Toulouse pour animer un spectacle, unique, forcément. ❥ 20h30, 6 et 8 e, Théâtre du Chien Blanc,

Chaque geste du clown Slava Polunin est empreint de grâce. Son univers est fait de poésie autant que de grandioses illusions et c’est avec tendresse qu’il nous guide de la tristesse la plus sincère jusqu’à l’euphorie totale. ❥H oraires variables selon les jours, 15 à 25 e,

05 62 16 24 59

MARLÈNE ET SES ROMÉos Du 17 au 20.03 La pulpeuse Marlène revient au Grand Rond, avec deux garçons au charme très anglais, pour faire revivre de façon quelque peu décalée un siècle de chansons coquines, tendres voire carrément… ❥ 2 1h, 8 à 12 e, Théâtre du Grand Rond, 05 61 62 14 85

UR ASAMLET Du 17 au 21.03 Odile Darbelley et Michel Jacquelin, ethnologues pour rire, sont des spécialistes ès contes à dormir debout sur la banquise. Et voici ressuscités les Åsa, leurs mythes et leur quête d’identité. Sérieux, s’abstenir. ❥ 2 0h, mar, mer, jeu, 20h30 ven et sam, 11 à 20 e, Théâtre Garonne, 05 62 48 54 77

Odyssud, 05 61 71 75 10

Notre besoin de consolation… Du 24 au 29.03 Être un homme libre ? C’est la question lancinante de l’œuvre de Stig Dagerman, auteur anxieux et suicidaire. Les compromis de l’existence renvoient chacun dos à dos pour se demander si la vie est ainsi tolérable. Existentiel… ❥ 2 1h, dim à 17h, 8 à 12 e, TPN, 05 62 21 51 78

Didier Porte + Laurent Violet 26.03 Voilà deux comiques cathodiques à l’humour acide. Avec eux, le politique est forcément incorrect et le « pipole » parodique. Jamais avare de cynisme, l’écriture corrosive sert des sketchs où plus d’un va rire jaune. Dans le cadre du festival Le Printemps du Rire du 24.03 au 4.04 dans tout le département. ❥ 2 0h30, 20 e, Salle Nougaro, 05 61 93 79 40

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Pour Zarma,

changer à Babylone L’anti-roman photo Focus texte ¬ Baptiste Ostré photo ¬ Odessa Photographies

Cinq écrivains se confrontent à cinq photographes dans Pour Zarma, changer à Babylone. Un abécédaire déconstruit dont les contraintes de départ sont devenues, au final, gage de liberté. Décryptage.

Réunis autour d’une table, les auteurs choisissent un mot pour chaque lettre de l’alphabet, les mélangent avant d’en piocher un, tour à tour. C’est un exercice souvent pratiqué dans les ateliers d’écriture. Les écrivains se retrouvent devant leurs carnets, déjà tout gribouillés de textes antérieurs, et ils doivent noircir une nouvelle page en incluant ce mot au moins une fois. Deux

romanciers (Marie Didier et Jean-Hubert Gailliot), un poète (Francis Ricard), une dramaturge (Olivia Rosenthal) et un parolier (Magyd Cherfi) de la région toulousaine se mesurent à l’exercice dans Pour Zarma, changer à Babylone. Pour l’occasion, ils ont eu une contrainte et une liberté de plus : interdiction de mentionner les autres mots de la sélection, mais possibilité de s’inspirer des photos

réalisées par le collectif Odessa. Croisement entre la photographie et la littérature, Pour Zarma… est né d’un double désir de ces photographes. « Nous voulions nous affranchir du photoreportage, avoir un peu plus de liberté créatrice », explique Vincent Lacotte, « et déléguer une fois par an un projet artistique à un photographe extérieur au collectif ». Leur choix se porte sur Patrick Le-


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bescon, photographe autodidacte et fondateur de la maison d’édition Filigranes. Celui-ci accepte à une condition : il veut réaliser un livre sous forme d’abécédaire. D’abord réticents, les photographes comprennent qu’ils pourront, grâce à leurs images, se réapproprier et modeler le vocabulaire ❥

qu’ils devront illustrer. Une fois que les auteurs achèvent leurs textes, ils confrontent le tout, décalent les mots et les photographies pour un effet « cadavre exquis » associant humour et gravité, légèreté des mots et poids de l’image (ou l’inverse). Au fil des pages, le lecteur se constitue son

propre abécédaire, libre d’effectuer et de déterminer seul son chemin. Des chemins qui s’entrecroisent, interprétation possible de Pour Zarma…, ce titre qui « résonne comme l’annonce d’une nouvelle station entre deux lignes de métro ». /

Pour Zarma, changer à Babylone | Éditions Filigranes 25 €, dispo dans toutes les bonnes librairies ou à commander sur http://filigranes.com


disques The Mighty Underdogs [hip-hop revigorant] Droppin’ Science Fiction | Definitive Jux Soyons clairs : The Mighty Underdogs, ce n’est pas un trio de malicieux clébards échappés d’une cave. Le terme Underdog désigne, en gros, une sorte de loser intégral incapable de réussir dans ce qu’il fait. Ce qui n’est pas le cas des (boule) dogs en question. Les amateurs de hiphop reconnaîtront Gift of Gab de Blackalicious, Lateef de Latyrx et Headnodic des Crown City Rockers (pour les non-amateurs, vous inquiétez pas, c’est marqué sur la pochette). Et la meute ramène ses potes de chasse : Mf Doom sur le tube instantané « Gun Fight », Dj Shadow, Damian Marley, notre frenchie 20syl (Hocus Pocus), j’en passe etc… Résultat, The Mighty Underdogs fait le pont entre la WestCoast et les Puppetmastaz. On a trouvé le chaînon manquant ! > Baptiste Ostré

Meï Teï Shô [road trip-hop] Take a Ride | Yotanka - Discograph Meï Teï Shô fait de la musique-monde plutôt que de la musique du monde. Cela justifie une balade. Alors, allons faire un tour, c’est l’album qui nous le propose, même qu’un chœur féminin nous le glisse à l’oreille dès l’intro. Terminées les exigeantes plages sonores des débuts : Boris Kunelovic et Germain Samba, rescapés de la formation d’origine, nous emmènent en virée. Meï Teï Shô a vieilli, tant mieux, nous aussi, et il y a un certain confort à ne voir que les charmes du voyage en occultant ses dangers. Pas que le groupe ait baissé les bras (témoin, un « Mosquito » bien piquant) mais il n’apporte pas forcément de réelle nouveauté. Pas grave, sa délicatesse musicale l’en excuse : personne ici n’a le cœur à refuser son invitation. > Baptiste Ostré

Grandmaster Flash [légende hip-hop] The Bridge : Concept of a culture | Strut / Pias Il est des retours que l’on n’attendait plus… Celui de Joseph Saddler, aka Grandmaster Flash, Dj et producteur, icône du hip-hop à l’origine du perfectionnement du scratch, en fait partie ! Ce premier album studio depuis ses derniers enregistrements en 1987 s’appuie sur des collaborations de styles et d’époques diverses. Du flow nonchalant de Snoop Dog à l’électro trash de Princess Superstar, jusqu’au jazzy Q-Tip (MC de A Tribe Called Quest) en passant par le r’n’b de Busta Rhymes, chacun appose sa griffe. Le « grand maître » tourne le dos à son style des années 80, mais il mêle habilement scène alternative et populaire. Grandmaster Flash envisage le hip-hop sur un mode universel et en maîtrise parfaitement les codes et le langage. > Nathalie Mora


chroniques |

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Les Wampas [rock n' roll qui envoie du bois] Les Wampas sont la preuve que Dieu existe | Barclay Seuls rescapés de la scène alterno française des années quatre-vingt (peut-être parce le chanteur continue à bosser à la RATP), les Wampas reviennent avec quatorze nouveaux titres entre yéyépunk et chansons d’amour. Ca twiste, ça envoie du bois, c’est fait pour la scène (« Les Wampas sont la preuve que Dieu existe »). Les textes volent toujours aussi haut, mais c’est vraiment du rock n' roll ; c’est rigolo, ça balance (« U.N.I.V.E.R.S.A.L. », « Elle est où ma loge »). On sort même les vieilles gloires (« Georges Marchais », « J’écoutais les Cramps »). Et puis il y a « Persistance rétinienne », un truc étrange, disco punk, qu’on connaît par cœur après la première écoute. Genre la chanson de l’été prochain. On parie ? > Samuel Faich

THE WHITEST BOY ALIVE [délice disco-pop] Rules | Bubbles / Differ-Ant Le Norvégien Erlend Øye est connu des amateurs de folk comme des adeptes des musiques électroniques. Après un tour du monde de la planète électro (de Prefuse 73 à DJ Hell) cette moitié du duo Kings of Convenience pose ses bagages à Berlin, terre de la minimale. Il prend ici son auditoire à contre-pied avec une formation classique : guitare-bassebatterie-clavier. Abandonnés, le folk et l’envie de faire danser les foules ? Sûrement pas. Ce malin concilie sur ce Rules, les mélodies gracieuses des arrangements minimalistes et l’hédonisme du disco. À la sortie de l’alambic, on trouve de délicieuses perles discopop, à l’instar du chaloupé Intentions qui remueront les plus mélancoliques des folkeux. > Mathieu Dauchy

NLF3 [rock n' folk instrumental] Ride On A Brand New Time | Prohibited Records / Differ-Ant En 10 ans, NLF3, trio échappé de Prohibition (formation post-punk française), a imaginé la bande-son de Que Viva Mexico ! d’Eisenstein, mais ne s’est pas limité à enluminer de vieilles pellicules. Ce 4e album, qui mêle les influences conjuguées du krautrock de Can, le majestueux de Morricone et un afrobeat mathématique, est aussi exigeant qu’addictif. Souvent comparé à d’autres grands avant-gardistes, NLF3 est bien moins tape-à-l’œil et plus passionnant que Battles par exemple. Ici, dix instrumentaux fourmillent d’idées sans jamais écraser l’auditeur d’une perfection ostentatoire. Au contraire : c’est en toute simplicité que ces mélodies répétitives et ses brisures rythmiques nous emmènent loin. À découvrir sur scène au TNT le 6.03 ! > Thibaut Allemand


livres LA PLUIE, AVANT QU’ELLE TOMBE

THIS IS THE END / COVER ART BY H5

Jonathan Coe Éd. Gallimard

A. Bernier, A. Shaughnessy, Y. Tloupas (Éd. B42)

Avec ce nouveau roman, Jonathan Coe retrace l’histoire douloureuse d’une famille sur trois générations. Il use pour cela d’un procédé narratif original. La voix de Rosamond, personnage décédé et véritable réceptacle d’un passé complexe, égraine grâce à un enregistrement sonore les anecdotes principales permettant de comprendre les imbrications des vies chaotiques de Beatrix, Thea et Imogen. Les tableaux se succèdent au rythme des photographies servant de support à des descriptions ciselées qui ne sont que prétexte à la présentation de destinées brisées. La Pluie, avant qu’elle tombe pose les questions du déterminisme familial, de l’existence du hasard, des coïncidences et de leur impact sur les individus. Sans pathos ni mièvrerie. 256 p., 19,50 €

> Faustine Bigeast

Vous souvenez-vous de la French Touch ? Ce fut le nom donné à l’éclosion de talents électroniques hexagonaux dans les 90’s (Air, Alex Gopher, Etienne de Crécy..). Des sons disparates, un impact générationnel, et une identité visuelle forgée par les travaux de H5, un groupe de jeunes graphistes parisiens. This Is The End retrace l’aventure de cette bande à travers quelques artworks mythiques (la famille façon John Waters pour Cosmo Vitelli, la simplicité de Superdiscount). Influencés, entre autres, par le pop-art et des designers comme Peter Saville (graphiste historique du label Factory), les artistes expliquent leur travail au cours d’entretiens instructifs. Un ouvrage magnifique, qui en met plein les yeux et les oreilles (cf l’excellent vinyle joint au livre). 242 p., 39 € > Thibaut Allemand

31, rue de la République Abderrhamane Boufraïne (texte) et Vincent Migeat (photo). Éd. Actes Sud Fils d’un couple algéro-marocain, né en France, Abderrhamane Boufraïne se dévoile dans ce récit autobiographique. Rythmé d’anecdotes, nourri des événements forcément contrastés de la vie, il dessine le parcours, réussi, d’une famille modeste dont la principale richesse est d’avoir su rester unie. C’est aussi et surtout un exemple d’intégration, sans que l’identité et la culture d’origine, de l’autre côté de la Méditerranée, ne soient reniées, absorbées par celles du pays nourricier, la France. Très subtil, le récit est illustré par des photos de l’album de famille et celles prises par Vincent Migeat, l’ami de toujours. Un témoignage que devrait lire bon nombre d’élus et de citoyens français. 220 p., 28 € > François Lecocq


chroniques |

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Dvd Télépolis de Esteban Sapir (MK2) Télépolis (la ville sans voix, en V.O.) ressuscite la poésie au cinéma, entre hommage au cinéma muet et délire expérimental de vidéaste. L’argentin Esteban Sapir a mis 5 ans à monter ce projet, volontairement fait de bouts de ficelles, sur une cité hors du temps, uniquement alimentée par la télévision. Des habitants sans voix ingurgitant littéralement les images, coupés de toute communication, un enfant aveugle et une Voix sans visage peuplent cet univers contenant parmi les plus belles images du cinéma cette année. Il y a du Cronenberg dans le scénario, du Gilliam et du Burton derrière la caméra. Et une sensibilité toute personnelle dépassant les références pour livrer un objet ambitieux, insolite. Unique. 24,99 € > Baptiste Ostré

Valse avec Bachir De Ari Folman (Éd. Montparnasse) Ari Folman n’a plus de mémoire. De la guerre du Liban, il ne se souvient que de ses périodes de permission. C’est lorsqu’un de ces proches lui raconte un mauvais rêve qu’il se lancera sur les traces de ces combats ravalés dans son subconscient. Valse avec Bachir, premier documentaire d’animation de l’histoire du ciné, est plus qu’une psychanalyse individuelle. À travers Folman, c’est un pan de l’Histoire israélienne qui se dessine, mélange de culpabilité et de renoncement. Passé l’engouement esthétique de la sortie ciné, le dvd permet de vérifier que Valse… supporte plusieurs visions. Dans les bonus, le réalisateur se dévoile tandis que des reportages reviennent sur le choc Sabra et Chatila. 25 € (dvd), 30 € (Blu-Ray) > Baptiste Ostré

Gommora de Mateo Garrone (TF1 Vidéo) Où l’on assiste à la violente « déglamourisation » d’un genre, le gangster movie opératique, histoire d’être encore plus proche de l’os (et des viscères) des petites frappes et autres malfrats. Adapté d’un livre à charge sur la mafia napolitaine, Gommora ne souffle pas l’épique comme chez Coppola et Scorcese, Garrone préférant effilocher les destins de ces personnages plutôt que d’ordonner une grande démonstration. Le film évite donc soigneusement d’ériger des icônes préférant un vérisme peu plaisant mais nécessaire, puisque justifiant un pessimisme lucide. Les récents recoupements avec la réalité (plusieurs acteurs du film sont actuellement en prison) n’en sont que plus troublants. 19,99 € (dvd), 27,99 € (Blu-Ray) > Alex Terror


concerts Mar 03.03 ZÉNITH Bharati [MUSIQUE d’INDE] 20h30 - 45/59,30e - 05 34 31 10 00 SAINT DES SEINS Music’Halle en scène 21h - nc - 05 61 22 11 39 BIJOU SARCLORET [CHANSON] 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07

Mer 04.03 CAVE POÉSIE YANNICK LE NAGARD 19h30 - nc - 05 61 23 62 00 ZÉNITH BÉNABAR + SAULE [CHANSON] 20h - 30 / 43e - 05 62 73 44 77 CABARET Ô TOULOUSE BIMAÏ-BOP JAZZ BAND 20h30 - 10e - 05 61 23 19 79

CHAMPAGNE JACQUES ET DANIELLE 20h - grat - 05 61 21 24 67 EL DESEO CAFE BOUBAKEUR & CO [JAZZ] 20h - nc - 05 62 27 05 74 THÉÂTRE SORANO BRUNO RUIZ [RÉCITAL] 20h - 9 / 19e - 05 61 32 61 86 LE TXUS GIBIZ [JAZZ MANOUCHE] 20h - nc - 08 72 22 76 25 PHARE (TOURNEFEUILLE) ULTRA VOMIT + CRYSIS [METAL] 20h - 10 / 12 / 15e - 05 34 30 17 48 BIKINI (RAMONVILLE) THOMAS FERSEN 20h30 - 33,70 - 05 62 24 09 50 SALLE NOUGARO Détours de chant ! : VOLO 20h30 - 11 / 17e - 05 61 93 03 03

MANDALA JAM SESSION 21h - 5e - 05 61 21 10 05

L’AVENUE MEMENTO + CABWAYLINGO 21h - nc - 05 61 42 63 34

REST’O JAZZ SÉVANNE & BASTIEN 21h - nc - 05 61 57 96 95

LE CHERCHE ARDEUR JO [CHANT ET GUITARE SÈCHE] 21h - grat - 05 61 55 27 22

SAINT DES SEINS THE BELMONDOS + DANCERS IN THE RED 21h - 5e - 05 61 22 11 39

MANDALA JAN TRIO [JAZZ] 21h - 7 / 5e - 05 61 21 10 05

BIJOU SARCLORET [CHANSON] 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07 LARSEN LUPIN AU FOND DU COULOIR À GAUCHE [FREE ROCK] 22h - grat - 05 62 88 01 09

REST’O JAZZ FRÉDÉ. A DUO 21h - nc - 05 61 57 96 95 BIJOU SARCLORET [CHANSON] 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07

Ven 06.03 FNAC WILSON CARAVAN PALACE 17h30 - grat - 0825 02 00 20 AUTAN CONDKOÏ + B-SIDES [PUNK] 19h - 4e - 05 61 62 02 26 CAVE POÉSIE YANNICK LE NAGARD 19h30 - nc - 05 61 23 62 00 EL DESEO CAFE NOUNOURS & CO [CHANSON] 20h - 4e - 05 62 27 05 74 PHARE (TOURNEFEUILLE) MICHEL DELPECH 20h - 42 / 44e - 05 34 30 17 48 RIO GRANDE (MONTAUBAN) ULTRA VOMIT + SCREAM OF SILENCE + DJ MIKE ROCK 20h30 - 14 / 12e - 05 63 91 19 19 BIKINI (RAMONVILLE) CARAVAN PALACE+GONG GONG… 20h30 - 17 / 18e - 05 62 24 09 50 ALTIGONE (SAINT-ORENS DE GAMEVILLE) RAGHUNAT MANET [WORLD] 21h - 24 / 21e - 05 61 39 17 39 ESPACE BONNEFOY DOUNSHAQ [FUNK’N HOP] 21h - 7 / 5e - 05 61 61 82 40 MANDALA AIRTISS [JAZZ] 21h - 8 / 6e - 05 61 21 10 05 REST’O JAZZ JULIEN DUTHU + REMI PANOSSIAN 21h - nc - 05 61 57 96 95 TH. DU CHAPEAU ROUGE BOUDU LES COP’S 21h - nc - 05 61 22 27 77

Jeu 05.03

CRI DE LA MOUETTE SHIVA AND THE DEAD MEN + WARM TOY MACHINE… 22h - nc - 05 62 30 05 28

LA PETITE GOUAILLE Soirée contes et musiques 19h - nc - 05 61 23 91 90

BODEGA EL CAMINO PACO [FLAMENCO] 22h - grat - 05 62 26 60 51

BIJOU SARCLORET [CHANSON] 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07

SAINT DES SEINS Apéro : VESPA LAMBRETTA 19h - grat - 05 61 22 11 39

MULLIGAN’S Soirée Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

CHAMPAGNE Blind test 21h30 - grat - 05 61 21 24 67

CAVE POÉSIE YANNICK LE NAGARD 19h30 - nc - 05 61 23 62 00

PETIT VOISIN BLACKOUT SOUND + SELECTA ED 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

BODEGA EL CAMINO ARCHIBALD ONE 21h30 - 3e - 05 62 26 60 51

THÉÂTRE SORANO BRUNO RUIZ [RÉCITAL] 21h - 9 / 19e - 05 61 32 61 86


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CRI DE LA MOUETTE AALMA + KUMPANIA BEATS 22h - nc - 05 62 30 05 28 PETIT VOISIN Vision électro 22h30 - grat - 05 61 22 65 22 ALIZÉ CUT KILLER + CHINA… 23h - grat - 06 68 67 55 91

Sam 07.03 LE GRAND KIOSQUE MAESO ET LES CHOCOS 19h30 - nc - 05 61 33 00 67 CHAMPAGNE YANN AND FRIEND [ÉLECTRO] 20h - grat - 05 61 21 24 67 LE CHERCHE ARDEUR SAMBA PAGODE 20h - grat - 05 61 55 27 22 L’IMPRO SMOKY JOE COMBO [SWING] 20h - grat - 05 61 21 78 94 ZÉNITH Gospel pour 100 voix 20h - 42 / 47e - 05 34 31 10 00 LO BOLEGASON (CASTRES) UHT° + GUNS OF BRIXTON 20h30 - 13 / 10e - 05 63 62 15 61

20h30 - 12 / 14 / 16e - 05 34 30 17 48

Lun 09.03

MANDALA MACOURA TRAORÉ [AFRO BEAT] 21h - 8 / 6e - 05 61 21 10 05

LE BISTROT VOYAGEUR Apéro-concert : JOANDRE 18h - nc - 05 61 23 90 78

REST’O JAZZ JULIEN DUTHU + REMI PANOSSIAN 21h - nc - 05 61 57 96 95

ALTIGONE (SAINT-ORENS DE GAMEVILLE) JOSHUA REDMAN 21h - 26 / 23e - 05 61 39 17 39

THÉÂTRE SORANO BRUNO RUIZ [RÉCITAL] 21h - 9 / 19e - 05 61 32 61 86

LARSEN LUPIN Bar de Garde 22h - grat - 05 62 88 01 09

BODEGA EL CAMINO ALFIE RYNER MEMORIAL 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 COUNTRY BLUES CAFÉ CREEPY AND THE WILD BONGOS 22h - grat - 05 34 50 46 64 CRI DE LA MOUETTE SHAKING HEADS + I LOVE MY NEIGHBOURS + CITRON ON FIRE 22h - nc - 05 62 30 05 28 PAUL ASSO DROOGZ BRIGADE + MOUDJAHIDIN DU BEAT + GRAVEBONGAZ 22h - nc PETIT VOISIN ALVERTIGO [LATINO CUBAINE] 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

Dim 08.03

C CULT. THÉÂTRE DES MAZADES YÉTI + L’HERBE FOLLE 20h30 - 10 / 8e - 05 34 40 40 10

LAVERIE ST AUBIN YELLOW + SOLO + ALICE 19h - grat - 06 37 96 26 48

PHARE (TOURNEFEUILLE) STUCK IN THE SOUND + ADAM KESHER + GRS CLUB

BODEGA EL CAMINO Scène ouverte 20h - grat - 05 62 26 60 51

El Tigre (from Hell)

© DR

Mar 10.03 ESPACE CROIX BARAGNON JEAN-FRANÇOIS ZYGEL 15h30 - 5 / 9e - 05 62 27 60 60 THÉÂTRE DU GRAND ROND OC3 [CH. ÉLECTRO-ACOUSTIQUE] 19h - nc - 05 61 62 14 85 SAINT DES SEINS JEREMY JAY [FOLK / POP] 20h - nc - 05 61 22 11 39 BIKINI (RAMONVILLE) MATHIEU BOOGAERTS 20h30 - 24 / 25e - 05 62 24 09 50 HAVANA CAFÉ (RAMONVILLE) YURI BUENAVENTURA [SALSA] 20h30 - 25 / 22e - 05 62 88 34 94 SALLE NOUGARO WALLY 20h30 - 11 / 17e - 05 61 93 03 03 REST’O JAZZ REMI PANOSSIAN 21h - nc - 05 61 57 96 95

Mix métal

Sortez les blue jeans, coiffez la mèche sur la droite, branchez les guitares... 1, 2, 3, 4 ! Rendez-vous au Petit London pour une « putain de soirée guitare en carton from H ell » où vos oreilles vont en prendre un coup. Aux platines de ce mix en folie, El Tigre (from Hell aussi) qui a ressorti tout spécialement pour vous ses vieux disques de hard rock et d’heavy métal. Et comme il le dit si bien : « si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux » ! ❥ 12.03, 20h, grat, The Petit London, 05 61 62 93 29

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concerts

Tout l’agenda sur www.letsmotiv.com

BIJOU ALAIN SOURIGUES [CHANSON] 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07

22h - nc - 05 62 30 05 28

RFM Party 20h30 - 40e - 05 34 31 10 00

Jeu 12.03

Mer 11.03

LE CHERCHE ARDEUR Spirale 8, et si c’était... 19h - grat - 05 61 55 27 22

MANDALA TWO PICTURE [JAZZ] 21h - 7 / 5e - 05 61 21 10 05

LE BISTROT VOYAGEUR Scène ouverte 18h - nc - 05 61 23 90 78

LA PETITE GOUAILLE LES VENTS MALINS 19h - nc - 05 61 23 91 90

AUTAN LIPSTICK VIBRATORS + KILL MACHINE [GARAG / PUNK] 19h - 5e - 05 61 62 02 26 THÉÂTRE DU GRAND ROND OC3 [CH. ÉLECTRO-ACOUSTIQUE] 19h - nc - 05 61 62 14 85 C CULT.L ALBAN MINVILLE CARMENMARIAVEGA 20h - nc - 05 61 43 60 20 CAFÉ REX MARTIN RAPPENEAU 20h30 - 22e - 05 61 12 16 39 ARSEN LUPIN ESPRIT M [ROCK] 21h - grat - 05 62 88 01 09 MANDALA ONCLE STRONGLE 21h - 7 / 5e - 05 61 21 10 05 REST’O JAZZ ERIC IMBERT 21h - nc - 05 61 57 96 95 BIJOU ALAIN SOURIGUES [CHANSON] 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07 CRI DE LA MOUETTE CATS ON TREES + YUZ

THÉÂTRE DU GRAND ROND OC3 [CH. ÉLECTRO-ACOUSTIQUE] 19h - nc - 05 61 62 14 85 RIO GRANDE (MONTAUBAN) LA RUE DES PAVOTS 19h15 - grat - 05 63 91 19 19 CHAMPAGNE DOLORES AGUIRRE [ROCK] 20h - grat - 05 61 21 24 67 EL DESEO CAFE JOANDRE CAMARGO [BRÉSIL] 20h - nc - 05 62 27 05 74 LE TXUS GREG AND THE SWINGIN’ CARPETS 20h - nc - 08 72 22 76 25 PHARE (TOURNEFEUILLE) BIRDY NAM NAM + MON COLONEL 20h - 21 / 23 / 25e - 05 34 30 17 48 SALLE DU CAP BLACK BOMBAY + SARRAZIN… 20h30 - 5e - 05 61 55 77 98 SALLE NOUGARO AMÉLIE-LES-CRAYONS 20h30 - 13 / 20e - 05 61 93 03 03 ZÉNITH

REST’O JAZZ JAZZPILLEURS 21h - nc - 05 61 57 96 95 BIJOU ALAIN SOURIGUES [CHANSON] 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO LA RUE QUI BLOUSE] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 CRI DE LA MOUETTE DIOGEN + GRETTA [ROCK] 22h - nc - 05 62 30 05 28 MULLIGAN’S Soirée Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21 PETIT VOISIN Soirée Bière du Printemps 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

Ven 13.03 AUTAN R’N’CS [SPEED ROCK] 19h - 3e - 05 61 62 02 26 LE CHERCHE ARDEUR Spirale 8, et si c’était... 19h - grat - 05 61 55 27 22 L’EPISODE Siestes électroniques 19h - grat -

Tchad Unpoe + Johnny Madness + Les Akusers Hip-hop

Tchad Unpoe © DR

Le collectif Critical Prod organise une soirée rap/hip-hop intitulée « Avant que le silence nous dévore » avec la présence des toulousains Tchad Unpoe et Johnny Madness ainsi que le groupe sétois Les Akusers (feat. Ninio). L’occasion de venir (re)découvrir en live le flow de ces MC’s réunissant diverses influences allant du beat box au slam et posant leur regard éveillé sur notre société. ❥ 14.03, 20h30, part. libre, Paul Asso (Université Paul Sabatier), www.myspace.com/criticalprod



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concerts THÉÂTRE DU GRAND ROND OC3 [CH. ÉLECTRO-ACOUSTIQUE] 19h - nc - 05 61 62 14 85 EL DESEO CAFE FABRICE & CO [JAZZ] 20h - 4e - 05 62 27 05 74 KLÉO ORELSAN [RAP] 20h - 11 / 13 / 15e - 05 34 30 17 48 LO BOLEGASON (CASTRES) VIOLENT GROOVY + THE TWELVE… 20h30 - grat - 05 63 62 15 61 HAVANA CAFÉ (RAMONVILLE) LES FATALS PICARDS 20h30 - 19 / 17e - 05 62 88 34 94 ESPACE CROIX BARAGNON ERIC LAREINE 20h30 - 6 / 16e - 05 62 27 60 60 SAINT DES SEINS LOS BRANLOU GATS + VIKTOR HUGUANET [ROCKABILLY] 20h30 - 3e - 05 61 22 11 39

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21h - nc - 05 61 57 96 95

19h - nc - 05 61 62 14 85

TH. DU CHAPEAU ROUGE ORLANDO [CH. MIXTES] 21h - 10 / 8e - 05 61 22 27 77

SALLE DES FÊTES DE LABÈGE LIPID TRÖN + AFOUS AFOUS… 20h - 5e - 05 61 52 62 30

BIJOU ALAIN SOURIGUES [CHANSON] 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07

STÉRÉOCLUB (ESP. DIAGORA) (LABÈGE) DANYEL WARO [MALOYA] 20h30 - nc - 05 61 39 93 39

BODEGA EL CAMINO DASSIE 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

BIKINI (RAMONVILLE) JOSEPH ARTHUR [POP/ROCK] 20h30 - 20 / 21e - 05 62 24 09 50

AMANITA MUSCARIA ALL IN ALL [REGGAE TLSE] 22h - grat - 05 62 21 26 67

DOLLAR DISPENSER THE DISPENSER + GOAT RIVER + PAL [STONER] 20h30 - grat - 05 61 47 87 60

CRI DE LA MOUETTE RECIFE + THE ROCKANDYS 22h - nc - 05 62 30 05 28 L’ELEKTRO DILEMN + TOMWRIGHT + KHK… 22h - grat -

Sam 14.03

AUTRE MONDE YOUR OWN FATE [FOLK ROCK] 21h - grat - 05 34 41 15 89

FOYER PANOUSE (TOURNEFEUILLE) Festival Hip-hop Ways 17h - grat - 05 62 13 21 24

CENTRE CUL. HENRI DESBALS GIL [CHANSON] 21h - 8 / 5e - 05 34 46 83 25

SALLE NOUGARO MICHÈLE MUHLEMANN 18h - grat - 05 61 93 03 03

MANDALA TRIO ROYER / AGUILAR / POLLET 21h - 8 / 6e - 05 61 21 10 05

LE CHERCHE ARDEUR Spirale 8, et si c’était... 19h - grat - 05 61 55 27 22

REST’O JAZZ PHILIPPE LEJEUNE QUARTET

THÉÂTRE DU GRAND ROND OC3 [CH. ÉLECTRO-ACOUSTIQUE]

ESPACE CROIX BARAGNON NICOLAS BACCHUS 20h30 - 6 / 16e - 05 62 27 60 60 ART’CADE (SAINTE-CROIX-VOLVESTRE) IDEM + VUNENY [DUB URBAIN] 21h - 10 / 5e - 05 61 04 69 27 MANDALA FRIX [JAZZ] 21h - 8 / 6e - 05 61 21 10 05 BODEGA EL CAMINO LE CABARET DÉBILOS 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 CHAMPAGNE Soirée mars atTAck 22h - grat - 05 61 21 24 67 L’ELEKTRO LE LUTIN + TOMYTONG + KHK… 22h - grat PETIT VOISIN

Peter Von Poehl + Marie Modiano

©DR

Pop folk

Mon premier, Peter Von Poehl, est vachement connu. Depuis qu’il a été déniché par Bertrand Burgalat, le songwriter suédois n’arrête pas de monter en puissance. Marie Modiano, elle, est en passe de devenir connue puisqu’elle assure désormais les 1ères parties de Peter et qu’ils ont travaillé ensemble à l’écriture de certains titres de son dernier album, May Day. Tous les deux réunis, ça donne une soirée aux accents pop folk et un pur moment scénique. ❥ 15.03, 20h30, 22 € / 23 €, le Bikini, 05 62 24 09 50, www.petervonpoehl.com et www.myspace.com/mariemodiano



agenda |

114

concerts BRAHIM + DIGITAL SOUND + HERBAL SOUND [REGGAE] 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

JASON MRAZ + MARIT LARSEN 20h - 27,50e - 05 62 24 09 50

Dim 15.03

REST’O JAZZ REMI PANOSSIAN 21h - nc - 05 61 57 96 95

LES FABULEUX FESTINS Soirée Cosy & Soul 18h30 - 18e - 05 61 62 08 31

BIJOU FRANÇOIS DOREMBUS PROJECT 21h30 - 10 / 8 / 5e - 05 61 42 95 07

LAVERIE DU CAPITOL YELLOW + SOLO + ALICE 19h - grat - 06 37 96 26 48

Mer 18.03

BODEGA EL CAMINO Dimanche acoustique 20h - grat - 05 62 26 60 51 HAVANA CAFÉ (RAMONVILLE) CULT OF LUNA [METAL] 20h30 - 19 / 17e - 05 62 88 34 94

Lun 16.03 SAINT DES SEINS TELEVOX + INTERNATIONAL HYPER RYTHMIQUE + SLOGAN 21h - 5e - 05 61 22 11 39

Mar 17.03 LE BISTROT VOYAGEUR ROMAIN ET SAMUEL 18h - grat - 05 61 23 90 78 ESPACE CROIX BARAGNON QUATUOR VOCE [CLASSIQUE] 18h30 - 5 / 9e - 05 62 27 60 60 BIKINI (RAMONVILLE)

LE BISTROT VOYAGEUR Scène ouverte 18h - nc - 05 61 23 90 78 LO BOLEGASON (CASTRES) Apéro Slam Poésie 18h30 - grat - 05 63 62 15 61 PHARE (TOURNEFEUILLE) LES OGRES DE BARBACK + MOUSSU T E LEI JOVENTS 20h - 25/27/30e - 05 34 30 17 48

REST’O JAZZ MARIUS 21h - nc - 05 61 57 96 95 SAINT DES SEINS REAL DANGER + ANOTHER FATE 21h - 4e - 05 61 22 11 39 BIJOU FRANÇOIS DOREMBUS PROJECT 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 CRI DE LA MOUETTE Music’Halle en scène 21h30 - nc - 05 62 30 05 28

Jeu 19.03 CAFÉ REX JERU THE DAMAJA + SOL BROVA + BIBO + BILLY BATS + SO SWING 19h - grat - 05 61 12 16 39 LES FABULEUX FESTINS DJ BABA RASPOPOV 19h - grat - 05 61 62 08 31

CASINO THÉÂTRE BARRIÈRE YARON HERMAN TRIO [JAZZ] 20h30 - 29/35e - 05 34 39 01 45

LA PETITE GOUAILLE FLAVIA [CHANSON] 19h - nc - 05 61 23 91 90

ESPACE CROIX BARAGNON Femmes [FLAMENCO] 20h30 - 6/16e - 05 62 27 60 60

RIO GRANDE (MONTAUBAN) Concer’tôt celte 19h15 - grat - 05 63 91 19 19

LARSEN LUPIN JP MAESO [CHANSON ROCK] 21h - grat - 05 62 88 01 09

EL DESEO CAFE BOUBAKEUR & CO [JAZZ] 20h - nc - 05 62 27 05 74

MANDALA SOMESAX SEPTET [JAZZ] 21h - 7 / 5e - 05 61 21 10 05

LE TXUS LUCIEN LA MAUVAISE GRAINE 20h - nc - 08 72 22 76 25

Mises en bouche

Pré-festival

Avant d’accueillir le festival itinérant Les femmes s’en Mêlent qui se tiendra du 15 au 30.04, l’association La Petite vous invite à 2 pré-soirées. Le 18.03, place au punk rock électroclash du trio de Grand Bureau (découverte Midi-Pyrénées du Printemps de Bourges) pour enchaîner le 28.03 avec la pop minimaliste de Sylvain Chauveau. Profitez-en avant qu’elles ne s’en mêlent pour de bon ! ❥ 18.03, 17h, Fnac Wilson (show case Grand Bureau), grat, © Valery Lorenzo

05 61 11 01 10, www.myspace.com/grandbureau 28.03, 21h, Théâtre Garonne, 15 € / 17 €, 05 67 22 54 15, www.sylvainchauveau.com


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PHARE (TOURNEFEUILLE) PONI HOAX [ELECTRO POP] 20h - 13/15/18e - 05 34 30 17 48 ESPACE CROIX BARAGNON Femmes [FLAMENCO] 20h30 - 6 / 16e - 05 62 27 60 60

22h - grat - 05 61 14 04 21 PETIT VOISIN Mixture 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

SALLE NOUGARO Festival Flamenco 20h30 - 25/35e - 05 61 93 03 03

Ven 20.03

ATELIER 44 LIPID TRÖN + AFOUS AFOUS… 21h - 5e - 05 61 23 64 75

CHAMPAGNE Boeuf électro ambiant 21h - grat - 05 61 21 24 67

FNAC WILSON DEBOUT SUR LE ZINC 17h30 - grat - 0825 02 00 20

C CULT. HENRI DESBALS DEBOUT SUR LE ZINC 21h - 8 / 5e - 05 34 46 83 25

LE CHERCHE ARDEUR Le voyage Transéclectique 21h - grat - 05 61 55 27 22

ART’CADE (SAINTE-CROIX-VOLVESTRE) Soirée 3,4 : EQUIDAD BARÈS 19h - 5 / 10e - 05 61 04 69 27

GARE AUX MORILLES Dîner-concert : WIOSNA TRIO 21h - 30/35e - 05 61 72 19 40

MANDALA MR B. BRAUN [PIANO] 21h - 7 / 5e - 05 61 21 10 05

EL DESEO CAFE GOLONDRINA [TANGOS KLEZMER] 20h - 4e - 05 62 27 05 74

MANDALA ALY KEITA + MAGIC BALAFON 21h - 8 / 6e - 05 61 21 10 05

TH. DU CHAPEAU ROUGE MAT FIREHAIR & THE IMPERATORS OF KOOL [JAZZ] 21h - 10 / 8e - 05 61 22 27 77

LES PAVILLONS SAUVAGES KNOCK ON EFFECT + DISSIDENCE RADIO [PUNK] 20h - nc - 06 30 71 52 59

REST’O JAZZ PHILIPPE LAUDET ORCHESTRA 21h - nc - 05 61 57 96 95

BIJOU DIANA BARONI 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

PHARE (TOURNEFEUILLE) COLLIE BUDDZ 20h - 17/19/21e - 05 34 30 17 48

TH. DU CHAPEAU ROUGE MAT FIREHAIR & THE IMPERATORS OF KOOL 21h - 10 / 8e - 05 61 22 27 77

BODEGA EL CAMINO Festival 3 concerts] 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

SDF DE L’UNION CAMILLE+UNION JACK+DHARMA… 20h30 - 4/2e - 05 61 74 75 75

BIJOU DIANA BARONI 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

LE BREUGHEL ELECTRIC BAZAR [ROCK‘N ROLL BASTRINGUE] 22h - grat - 05 61 21 66 54

RIO GRANDE (MONTAUBAN) LO’JO [CHANSON ETHNIQUE] 20h30 - nc - 05 63 91 19 19

BODEGA EL CAMINO LES ROMS DES FOINS 21h30 - nc - 05 62 26 60 51

BIKINI (RAMONVILLE) AMADOU ET MARIAM 20h30 - 23/24e - 05 62 24 09 50

CRI DE LA MOUETTE AWEK [BLUES] 22h - nc - 05 62 30 05 28

C CULT. THÉÂTRE DES MAZADES ZARCA 20h30 - 10/8e - 05 34 40 40 10

LE VICTORIA (TOURNEFEUILLE) LES TONTONS FUNKERS 22h - grat -

CRI DE LA MOUETTE MAGIC TONG FAMILY [FUNK] 22h - nc - 05 62 30 05 28 MULLIGAN’S Soirée Pub Song

Feel to fly #3

trump’n’bass © DR

Mélange des genres Et de trois ! Initiées il y a bientôt un an par l’association Les sens de l’art, les soirées-concept Feel to fly, mélangeant de multiples modes d’expression artistique, continuent sur leur lancée. Au programme : interventions plastiques (D’elfe, Mouve Your Finger...), performance comique, Vj, concerts (Trump’n’bass et Sound Fari) et Dj’s set en fin de soirée. Sans oublier le buffet et l’open bar sur le vin ! ❥ 21.03, 20h, 10 € (concert seul) à 30 € (repas + soirée), le Bikini, 05 62 24 09 50, http://feeltofly.unblog.fr


concerts PETIT VOISIN NRS RROD + DROOGZ BRIGADE + GRAVEBONGAZ 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

DIGITAL SOUND + KIN SELECTA 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

THÉÂTRE DU GRAND ROND KAMAS ET LES CORBEAUX 19h - nc - 05 61 62 14 85

Dim 22.03

Sam 21.03

CHAPITEAU DU PUY (FIGEAC) LES BARBEAUX [CHANSON] 18h - grat - 05 65 14 13 12

REST’O JAZZ REMI PANOSSIAN 21h - nc - 05 61 57 96 95

MANDALA Primavera Do Brasil 19h - grat - 05 61 21 10 05 L’IMPRO HAPPY MUSIC [JAZZ] 20h - nc - 05 61 21 78 94 LO BOLEGASON (CASTRES) SPLEEN + KARIMOUCHE 20h30 - 12/9e - 05 63 62 15 61 PAUL ASSO BHALE BACCE CREW + SATTA FI 20h30 - grat PETIT VOISIN KING SELECTA 21h - 5e - 05 61 22 65 22 REST’O JAZZ PHILIPPE LAUDET ORCHESTRA 21h - nc - 05 61 57 96 95 BODEGA EL CAMINO PLACE DES ARTS 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 CHAMPAGNE LES POTES À SÉRAPHIN 22h - grat - 05 61 21 24 67 CRI DE LA MOUETTE JABBER JAW + CARTE BLANCHE 22h - nc - 05 62 30 05 28 PETIT VOISIN

LAVERIE HALLE AUX GRAINS YELLOW + SOLO + ALICE 19h - grat - 06 37 96 26 48 BODEGA EL CAMINO Dimanche acoustique 20h - grat - 05 62 26 60 51

Lun 23.03 LE BISTROT VOYAGEUR FABIAN ET ALEJANDRO 18h - nc - 05 61 23 90 78 SALLE DE L’INSA STREETLIGHT MANIFESTO + CHARLY FIASCO… 20h - 8e -

CRI DE LA MOUETTE Toulouse Acoustique # 3 22h - nc - 05 62 30 05 28

Mer 25.03 LE BISTROT VOYAGEUR Scène ouverte 18h - nc - 05 61 23 90 78 JOHN’S CAFFE LUKE LEIGHFIELD [POP / FOLK] 19h - grat - 05 62 26 47 13 THÉÂTRE DU GRAND ROND KAMAS ET LES CORBEAUX 19h - nc - 05 61 62 14 85 PETIT LONDON OX + ERIC NEMO 20h - 3e - 05 61 62 93 29

SAINT DES SEINS THE TANKS + DIRTY JANE… 21h - 5e - 05 61 22 11 39

BIKINI (RAMONVILLE) GRACE + ZAZA FOURNIER 20h30 - 20/21e - 05 62 24 09 50

Mar 24.03

CAFÉ REX LA RUDA [ROCK / SKA] 20h30 - 18e - 05 62 73 44 77

LE BISTROT VOYAGEUR DJ ROMAIN [DISCO FUN FUNK] 18h - nc - 05 61 23 90 78 AUTAN MESSER CHUPS + THE ZODIACS 19h - 4e - 05 61 62 02 26

Semaine du rock #5

LARSEN LUPIN WONKY JAW [BLUES /ROCK] 21h - grat - 05 62 88 01 09 MANDALA TROTZBAND [JAZZ]

Rock

Ça fait maintenant 5 ans que ça dure. Chaque dernière semaine de mars, l’asso Progrès Son organise pendant 7 jours, dans 7 lieux, 20 concerts pour soutenir la scène locale. En têtes d’affiche, retrouvez les parisiens de Brooklyn et de Demago. Pour le côté local, faites confiance à The Red Lips ou encore The Tanks. Petit bonus, le concert du 29.03 avec Kerria noir, The Host et Namaste aux Pavillons Sauvages est gratos. ❥ Du 23 au 29.03, 20h, grat à 10 €, divers lieux sur Toulouse, Brooklyn © Fabrice Demessence

www.progres-son.com


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21h - 7 / 5e - 05 61 21 10 05 REST’O JAZZ ESTHER NOURRI DUO 21h - nc - 05 61 57 96 95 SAINT DES SEINS FIRECRACKERS + THE CONTAINERS 21h - 5e - 05 61 22 11 39 CRI DE LA MOUETTE DANCERS IN THE RED + ACRYLIC 22h - nc - 05 62 30 05 28

Jeu 26.03 LA PETITE GOUAILLE MINICHILIUS [CHANSON] 19h - nc - 05 61 23 91 90 THÉÂTRE DU GRAND ROND KAMAS ET LES CORBEAUX 19h - nc - 05 61 62 14 85 BIKINI (RAMONVILLE) DEMAGO + APPLE JELLY… 20h - 8 / 10e - 05 62 24 09 50

ESPACE CROIX BARAGNON RENAUD GARCIA-FONS [JAZZ] 20h30 - 6/16e - 05 62 27 60 60 REST’O JAZZ ALAIN ANGELI 21h - nc - 05 61 57 96 95 BIJOU JEANNE GARRAUD 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO DOCTEUR NORTON] 21h30 - 5e - 05 62 26 60 51 CRI DE LA MOUETTE THE DELANO ORCHESTRA + SLEEP TALKER + CABWAYLINGO 22h - 5e - 05 62 30 05 28 MULLIGAN’S Soirée Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

Ven 27.03

EL DESEO CAFE BLUE AZUL [JAZZ] 20h - nc - 05 62 27 05 74

THÉÂTRE DU GRAND ROND KAMAS ET LES CORBEAUX 19h - nc - 05 61 62 14 85

GRANDE HALLE (L’UNION) ANAÏS [CHANSON] 20h30 - 27e - 05 62 89 22 89

EL DESEO CAFE TI QUARTET [JAZZ] 20h - 4e - 05 62 27 05 74

BIKINI (RAMONVILLE) LA RUE KETANOU + SYRANO… 20h30 - 22 / 23e 05 62 24 09 50

RAGTIME Asso’ Amsao présente Reggae Dub Selection 20h - nc - 05 61 22 73 01

HAVANA CAFÉ (RAMONVILLE) MANANTIAL [CHAMANIQUE] 20h30 - nc - 05 62 88 34 94

PHARE (TOURNEFEUILLE) FUJIYA & MIYAGI + CANDY CLASH [ELECTRO]

Cirkus feat Neneh Cherry

20h - 13/15/17e - 05 34 30 17 48 SALLE G. BRASSENS (AUCAMVILLE) L’HERBE FOLLE + CUERDA Y VOZ 20h30 - 10/15e - 05 62 75 94 94 ART’CADE (SAINTE-CROIX-VOLVESTRE) GINA + JOSEPH 21h - 5 / 10e - 05 61 04 69 27 MANDALA ALULA [ELECTRO AFRO] 21h - 8 / 6e - 05 61 21 10 05 SAINT DES SEINS AQUA NEBULA OSCILLATOR + LO’SPIDER 21h - 3e - 05 61 22 11 39 BIJOU JEANNE GARRAUD 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO MEMENTO [ROCK / POP] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 CRI DE LA MOUETTE Soirée Kalakuta 22h - 10 / 8e - 05 62 30 05 28 PETIT VOISIN WACKONI TO + THE BONE 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

Sam 28.03 THÉÂTRE DU GRAND ROND KAMAS ET LES CORBEAUX 19h - nc - 05 61 62 14 85 CHAMPAGNE BOOM CLUB + EUSKALE 20h - grat - 05 61 21 24 67

Trip-hop

Une affaire de famille, disent certains. C’est vrai qu’il y a bien un lien de sang qui unit ce quatuor mais j’aurais plutôt tendance à dire que c’est en premier lieu un super projet musical. Et ce n’est pas parce que la superstar Neneh Cherry en fait partie. C’est simplement parce que leurs créations mêlant rock, © dr hip-hop et trip-hop sont tout bonnement divines. Le groupe présente son nouvel album Medicine (Wagram, 2009), avec quelques perles comme « Bells ». ❥ 24.03, 20h30, 23 € / 24 €, le Bikini, 05 62 24 09 50, www.myspace.com/cirkus

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concerts EL DESEO CAFE SOMI DE GRANADAS 20h - nc - 05 62 27 05 74 L’IMPRO SURPRISE LATINE 20h - nc - 05 61 21 78 94 LARSEN LUPIN MODEST LOVERS [ROCK] 20h - grat - 05 62 88 01 09 LA LOUPIOTE LINO DOMINGO [FLAMENCO] 20h - nc - 05 61 42 76 76 MOUNÈDE LES NOTAIRES + THE RED LIPS + GECKO PALACE 20h - 5e - 05 61 44 83 05 LE NAIN JAUNE LOCO SON [JAZZ] 20h - nc - 05 61 12 39 77 LE PETIT BOUCHON BENJI DO CAVACO 20h - nc - 05 61 14 91 39 PETIT LONDON BEATNESS [TRIO] 20h - nc - 05 61 62 93 29 LE TXUS JOANDRE CAMARGO 20h - nc - 08 72 22 76 25 RIO GRANDE (MONTAUBAN) BIG ROYAL KUNAMAKA ORCHESTRA + WHIM OF GOD 20h30 - 12/10e - 05 63 91 19 19 BIKINI

(RAMONVILLE)

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LA CHANSON DU DIMANCHE 20h30 - 19/20e - 05 62 24 09 50 LE CHERCHE ARDEUR CONS-SIDÉRATIONS 21h - nc - 05 61 55 27 22

PINK FLOWER FEADZ + MR.MAQS + DRAMA… 23h - 10e - 05 61 52 86 63

Dim 29.03

BODEGA EL CAMINO TRAFIKO 21h - nc - 05 62 26 60 51

LES FABULEUX FESTINS Soirée Cosy & Soul 18h30 - 18e - 05 61 62 08 31

FILOCHARD LA TORMENTA [CUMBIA] 21h - nc - 05 61 52 66 80

LAVERIE ESQUIROL / BOURSE YELLOW + SOLO + ALICE 19h - grat - 06 37 96 26 48

MANDALA RICHARD HERTEL ENSEMBLE 21h - 8 / 6e - 05 61 21 10 05

LES PAVILLONS SAUVAGES KERRIA NOIR + THE HOST + NAMASTÉ 19h - nc - 06 30 71 52 59

REST’O JAZZ GERARD BERTOLINO TRIO 21h - nc - 05 61 57 96 95 THÉÂTRE GARONNE CATS ON TREES + S. CHAUVEAU 21h - 17 / 15e 05 62 48 54 77 BODEGA EL CAMINO TRAFIKO [CUMBIA SALSA] 21h30 - nc - 05 62 26 60 51 LE BREUGHEL LES TOBROGOÏ 22h - nc - 05 61 21 66 54

BODEGA EL CAMINO Dimanche acoustique 20h - grat - 05 62 26 60 51

Lun 30.03 SAINT DES SEINS LET ME OUT + DRAWERS + THE ACT OF FORTUNE 21h - 5e - 05 61 22 11 39

Mar 31.03

CRI DE LA MOUETTE SOMNY COFFEE [ROCK] 22h - nc - 05 62 30 05 28

REST’O JAZZ REMI PANOSSIAN 21h - nc - 05 61 57 96 95

PETIT VOISIN BLACKOUT SOUND 22h30 - 5e - 05 61 22 65 22

BIJOU Osons (Auditions publiques) 21h30 - grat - 05 61 42 95 07

Buzzcocks + Cliff Pulse + Go ! In Rupture Punk/Rock

buzzcocks © www.ianrock.com

Vous connaissez les Clash et les Sex Pistols ? Alors vous avez certainement entendu parlé des Buzzcocks ! Les musicos de ce groupe phare qui a marqué le punk anglais fin 70’, sont toujours debout et envoient toujours autant d’énergie électrique lors de leurs concerts. En première partie de ces deux dates, retrouvez deux formations (l’une castraise, l’autre tarbaise) dans le cadre de l’accompagnement des groupes amateurs. Let’s rock ! ❥ 27.03, 20h30, 12 € / 15 €, Bolegason (Castres), 05 63 62 15 61 28.03, 21h, 14 € / 16 €, Gespe (Tarbes), 05 62 51 32 98



Mc Youthstar © DR

Marco Bailey © DR

Drumsound © DR

culture club BEAUCOUP

(9 place du Pont-Neuf) 05 61 12 39 29 Toutes les soirées sont gratuites Sam 7.03, 23h > Dj Sébastien Hax Jeu 12.03, 23h > I Kiss a girrrl by Dj Zaza & Miss Flora Ven 13.03, 23h > Audrey Graham Sam 14.03, 23h > Dj Ram’s Ven 20.03, 23h > Dj Nicolas Conte Sam 21.03, 23h > Dj Alex Sam 28.03, 23h > Dj Stephen P

LE BIKINI (Parc Technologique du Canal, Ramonville) 05 62 24 09 50 Sam 7.03, 23h, 10 e > Dirty Dancin’Limited 4 (Dj Fresh + Drumsound + Andy Mystic + Mc Youthstar + Fenom + Peyo&Sks) LA COULEUR DE LA CULOTTE

(place St-Pierre) 05 34 44 97 01 Ts les jeu, 19h > Stephan Kerman (minimal) Ts les ven, 19h > Sushi Party Lun 02.03 > Laissez danser les filles Mar 10.03 > I love London Mer 18.03 > How we rock (électro rock)

CLASSICO

(37 rue des Filatiers) 05 61 53 53 60 Toutes les soirées sont gratuites Ts les jeu, 19h > Ian Draxx (mix latino disco funk) Ven 6.03 23h > Bagur (minimal) Sam 7.03, 23h30 > Laurent Ken (house) Ven 13.03, 23h > Laurent Clapes (rés. Pinkflower) Sam 14.03, 23h30 > Hervé Ak Ven 20.03, 23h > Stephan Kerman Sam 21.03, 23h30 > Ian Draxx Sam 28.03, 23h30 > Brice

LES COULISSES

(5 bd de Strasbourg) 05 62 30 82 51 Du lun au sam, 18h > Apéritivo Ts les lun et mar > Dj Alan Parker De mer à sam > Dj Luke Skywalker Jeu 26.03, 19h > Jazz NYC

LA DUNE / INOX CLUB

(Parc de Sesquières) 05 62 75 11 75 Sam 7.03, 23h, 10 e > Cebb et Nhar (Mentalism) Sam 14.03, 23h, 10 e > Matinee group Ven 20.03, 23h, 10 e > Loco Dice


Dub Station #1

13.03 > Bikini

Ne pas confondre Mikey « Campbell » Dread et Mikey « Channel One » Dread. Si le premier a tourné avec les Clash (sur Sandinista) avant de disparaître tragiquement l’an dernier, le second continue à porter la parole Rastafari au sein du sound-system Channel One. Depuis 1979, Channel One, réunion de deux sound-systems anglais, sillonne les festivals européens, figure incontournable du Carnaval de Notting Hill que l’on a retrouvé, l’été 2008, aux côtés de Burning © DR Spear dans le sud de la France. Le climat (ou l’ambiance) a du plaire à Mikey Dread et à son Mc Ras Kaleb : cette machine à danser revient fêter son 30e anniversaire à l’occasion de la première Dub Station toulousaine (aux côtés de Freedub Sound et Ital Sound). Déjà fameuses sur Paris, Rennes et Marseille, ces soirées ont pour particularité de proposer aux sound-systems d’apporter leur propre sono et matériel. L’effet est pour le moins efficace : à la fois physique et cérébral, le dub s’étire dans la salle en prenant toute sa dimension psychédélique. Le dub, ou la musique la plus planante de la Création. Baptiste Ostré

❥ 22h, 11/13 €, 05 61 31 04 03 et sur myspace.com/toulousedubstation

Sam 21.02, 23h, 10 e > Marco Bailey Sam 28.03, 23h, 10 e > Resident

DISCOTHÈQUE HAVANA CAFÉ

(2 avenue des Crêtes, Ramonville) 05 62 88 34 94 Tous les jeu et ven, 23h > Soirée étudiante

EL DIVINO

(308 avenue des États-Unis) 05 62 62 17 71 Ts les mer, 19h, 12 e > Soirée After Work Ts les ven, 19h, 10 e > Soirée Wine and White

L’ELEKTRO (27 bd de la Gare)

Toutes les soirées sont gratuites Ven 13.03, 22h > Dilem + Tomwright + Khk + Minimat Sam 14.03, 22h > Le Lutin + Tomytong + Khk + Foufou + S.Cargo + Dj Ad Mar 17.03, 22h > Kanash + Julien San Fransisco + Dj Shaman Mer 18.03, 22h > Dj Klowd + Djokr Jeu 19.03, 22h > Toulouse Fat Crew Ven 20.03, 22h > Difuzion Krew Sam 21.03, 22h > Bass City 11 Mar 24.03, 22h > Papillon

Mer 25.03, 22h > Panpan Master + Zolito Pro + Daryl Corn Flexx + Takine Jeu 26.03, 22h > SKS + R-Boy + Dj Skank Ven 27.03, 22h > Laundry Mix + Nodar + Fermla Sam 28.03, 22h > Mr Supa + Oui Fonk Mar 31.03, 22h > Lapsys + Breakdown + lloyd + Choco

L’EPISODE (rue des Blanchers) Sam 21.03, 22h, grat > Soirée Friends of P Nightclubbing LARSEN LUPIN

(2 rue Maletache) 05 62 88 01 09 Toutes les soirées sont gratuites Ts les jeu, 22h > Soirée Ask the Dj Ts les ven, 22h > Soirée Pop-issimo Sam 14.03, 22h > Soirée Friends of P Sam 21.03, 22h > Rock Session (mix rock 60’s / funk)

LOVE BOAT

(56 port Saint-Sauveur) 05 61 20 56 25 Ts les jeu, 0h, 12 e > Got Crunck ? (Dj F2theB) Ts les ven, 0h, 10 e> Liberty City (NY)

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How to kill the party 2 27.03 > Pink Flower

Vincent Belorgey avait 5 ans en 1980, suffisamment petit pour que son enfance soit marquée par cette décennie, suffisamment grand pour prendre du recul sur ces années si particulières (qui a dit ringardes ?). L’esthétique des années MTV l’influence, inévitablement, aussi lorsqu’il se lance dans la musique électronique (après une brève carrière de militaire), il y rend un hommage espiègle. Sous le surnom de Kavinsky, il mixe l’électro du 21e siècle avec des sonorités sorties d’un clip des © DR années 80. Cet alter ego surgit droit de la mémoire des 80’s : blouson de sport rouge à manches blanches, façon survet’ de footballeur américain, jean troué et baskets Nike®, mis en scène dans des clips façon « comics ». Un admirateur de Tron, sans nul doute, qui a assuré, en 2007, la première partie des Daft Punk. Ce soir, c’est lui qui sera la tête d’affiche de How to kill the party. Après avoir réuni plus de 600 personnes en février, le Difuzion Krew continue sur sa lancée : deux nouvelles soirées seront programmées avant l’été. La party est loin d’être terminée. Baptiste Ostré

❥ 23h, 10 €, 06 34 16 37 78 et sur www.myspace.com/difuzion

culture club Ts les sam, 0h, 10 e> Full Clubbin’ Ts les dim, 0h, 5 e > Flashback (old school / house / hip-hop) Ven 6.03, 0h, nc > World is yours Sam 7.03, 0h, 12 e > Notorious Big Party Ven 13.03, 0h, 10 e > Dj F2theB + Dj Soul Brova Ven 20.03 et 27.03, 0h, 12 e > Lady’s time Sam 28.03, 0h, 12 e > Soirée réunionnaise

Sam 21.03 > Khk (électro) Mar 24.03> Kinder K (jungle) Mer 25.03 > Kyan (tek) Jeu 26.03 > E.T.C. (électro) Ven 27.03 > Psyon (d’n’b) Sam 28.03 > Kanash party (d’n’b / ragga jungle) Mar 31.03 > N.T. (D’n’b)

LE MIX

(Complexe Le Ramier) 06 34 16 37 78 Ven 6.03, 23h, 10 e > Anja Schneider Sam 7.03 23h, 10 e > Dusty Kid Ven 13.03 23h, 10 e > Andrew Grant Sam 14.03 23h, 10 e > Laurent Clapes Ven 20.03 23h, 10 e > Da Fresh Sam 21.03 23h, 10 e > Ibiza Global Radio Sam 28.03, 23h, 10 e > Feadz + Mr. Maqs + Drama + Peash

(56 rue des Blanchers, Saint-Pierre) 06 79 65 96 97 Toutes les soirées sont gratuites et à 22h Mar 3.03> Massagne Sound System (ragga / Jungle) Mer 4.03> Kaoud’r (d’n’b) Jeu 5.03> Foufou (électro) Ven 6.03> Breakdown + Loydd + Lasys + Choco Sam 7.03> La cuisine sonore (d’n’b) Mar 10.03 > Yassin’ (électro) Mer 11.03 > Kanash party (ragga / Jungle) Jeu 12.03 > Toulouse Fat Crew Ven 13.03 > Klowd (électro) Sam 14.03 > E.T.C. Mar 17.03 > Dj Ad (jungle) Mer 18.03 > Sks + Neurone Positive Jeu 19.03 > West unit (d’n’b) Ven 20.03 > Insomnia Sound System (Digger Sound)

PINK FLOWER

RIO GRANDE

(3 rue Ferdinand Buisson, Montauban) 05 63 91 19 19 Sam 14.03, 22h, 5 e > Soirée Montauban mix 3

LE PETIT VOISIN

(37 rue Peyrolières) 05 61 22 65 22 Sam 14.03, 22h30, nc > Live Sound System (Digital Sound + Herbal Sound)



L’ARSENAL

LE BARBU

BICOQ’ Galerie vivante

Manger, boire et voir, du mar au ven de 12h à 14h30, du mar au sam de 19h à 2h. Formules 12 € le midi et 21 € le soir. Petits plats dès 4 €. Entre ‘Mer’ : Ecrevisses au feu de Cayenne, ‘Terre’ : Tartiflette à la fondue d’oignons et les Duo de desserts. Un vrai régal pour vos papilles ! Repas complet ou un apéro gourmand : Bière pression basque et vaste carte de vins. Laissez vous charmer par notre esprit cosy.

On y sert chaque soir de 20h à minuit. Formule à partir de 11 e comprenant une entrée et un plat au choix (plat du jour, cassolette fromagère, assiette végétarienne, andouillette, magret entier… et beaucoup d’autres). 3 espaces : la salle du rez-de-chaussée, récemment climatisée (merci à Kiki pour la déco), l’entresol plus cosy, et enfin la grande cave voûtée du XIVe. Résa très recommandée.

Du mardi au samedi de 10h30 à 21h30. Dans ce lieu où tout ce que l’on peut voir est à vendre, on vous propose de déjeuner (formule à 10 e produits artisanaux, foie gras, fromage de Betty…), de déguster des tartines accompagnées d’un verre de vin et une prestation d’apéritif dinatoire pour votre soirée privée à l’occasion d’un anniversaire, d’un repas d’entreprise ou pour tout ce qui se fête. Terrasse et cave.

BIERATORIUM

CAbana tapas

La Cantine du Salin

Ouvert tous les jours sauf le dimanche de 10h à 22h. Amis amateurs de bières, vous allez être servis par cette mine d’or. Envie de découvrir des mousses qui viennent de dizaines de pays ? Pas de problème ! Au total, près de 250 bières différentes se présentent devant vous. Et tous les 15 jours, de nouvelles bières font leur apparition. Plateau de fromages et charcuteries pour accompagner votre bière.

Du lun au ven de 12h à 14h et du lun au sam de 18h30 à 2h (fin svice 23h). Esprit convivial et ambiance bodega, près du métro St Mich. et palais Justice. Tapas à la carte de 3,5 e à 9 e ou en formule à volonté (+ dessert) 20 e. Happy charcutaille de 19h à 21h. Spécialité de vins du soleil : espagnols, chiliens et Sud-Ouest. Formule buffet et repas de gpes. Non aux restos classiques, oui aux repas festifs !

Ambiance festive et chaleureuse. La Cantine du salin vous propose une gastronomie artisanale aux senteurs du marché. Bar à soupe, salon de thé, assiettes variées, sandwicherie fine. Ouvert à tte heure de la journée, du lun au ven. Certains jeudis, la Cantine fait ses soirées « apéro grignotage » aux thèmes variés de 19h à 22h. Possibilité d’organiser vos propres soirées personnalisées à un tarif allégé.

6, rue des Blanchers 05 62 27 03 68

17, rue Peyrolières 05 61 12 05 40

9, rue Clémence Isaure 05 61 21 96 62

78, grande rue Saint-Michel 05 62 17 18 91

2, rue du coq d’Inde 05 61 25 10 06

3, rue de la Fonderie 06 61 58 37 62


restaurants |

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LE CHERCHE ARDEUR

CASANOU

CLASSICO

22, rue des Couteliers 05 61 25 69 89

37, rue des Filatiers 05 61 53 53 60

chardeur.canalblog.com Des mots des sons du hasard, de la danse de la vie, spectacles au petit bonheur la chance les Jeudis et Samedis. Les instruments de musique sont a disposition de la clientèle. Formule Midi à 10 e. Plats végétariens & carnassiers, thés donovan, pâtisseries, fondues au chocolat, bières locales, vins de petits producteurs, Wifi. Du mar au ven de 12h à 0h. Le sam de 16h à 2h.

www.casanou.fr Mar au sam midi et soir, svice jusqu’à 23h. Spécialités poisson, cuisine fine et inventive autour du voyage. Formule 16 € le midi. Le soir, poisson en croûte de sel, préparé devant vous. Assiette découverte de poissons crus et mi-cuits. Ts les plats sont faits maison selon la marée. Endroit idéal pr passer un bon moment autour d’une belle assiette. Le banc d’huîtres & fruits de mer, sur place ou à emporter

www.classico-cafe.com Brasserie le midi et bar musical le soir. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 2h, fermeture tardive le samedi soir. Cuisine traditionnelle et créative de midi à 15h. Salade à partir de 9€, menu 12€ et 14,50€, plat du jour 9€. Apéro Jazz un jeudi sur deux. Dj's électro, house et drum'n bass du jeudi au samedi. Wifi en accès libre.

LE DELICATESSEN

EL CHIVITO

11, bis Rue Riquet (face à la CAF)

63 rue Pargaminières 05 61 22 47 95

GARE AUX MORILLES

Ouvert le midi du lundi au vendredi, service jusqu’à 14h, restauration gastronomique et traditionnelle. Carte de tapas du chef de 19h jusqu’à 23h15 (samedi compris). Ouvert le dimanche durant le marché de St Aubin, de 11h à 15h. Expos, petits concerts impromptus et déco qui mérite le détour…

Voyage dans la gastronomie de l’Amérique Latine ! Le midi en sem. 19h à 0h du dim au ven, svice continu le sam (12h-2h). Restauration rapide pour une découverte quotidienne : empañadas, tacos, chivitos. Menu dès 5 e (étudiants, midi), carte dès 2,5 e. Épicerie uruguayenne et argentine. Bières latines, plats végétariens. Laissez-vous tenter par les saveurs festives et le goût des rythmes latinos !

40, rue des Couteliers 05 61 55 27 22

7, Chemin des Silos 05 61 72 19 40

www.gareauxmorilles.com Changement de propriétaire en juillet 2008. Du lun au vend de 12 h à 15 h. Le ven soir sur réservation. Formule à 16€ ou 20€. Cuisine régionale de marché : Entrecôte sauce morilles, Hamburger de Magret et foie gras sauce foie gras, aiguillettes de canard au miel, coquilles Saint-Jacques aux pleurotes. Organisation d’évènements pro. ou privés. Concerts sur programmation. Terrasse, barbecue, parking.


restaurants |

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GEORGES

Grain de Sésame

GUILI-GUILI

www.georges-toulouse.com Ouvert tous les soirs de 19h30 à minuit. Cuisine traditionnelle, produits frais, produits du Sud-Ouest, retour du marché. Formule à 21e et 28e, menus à 26e et 34e. Poêlée de Gambas, foie gras au caramel de griottes, magret de canard aux figues parfumées au thé noir... Desserts maison, fondue au chocolat, Teurgoule de ma Normandie... Deux salles pour vous accueillir.

Du lundi au vendredi de 12h à 14h, le soir du lundi au dimanche de 19h30 à 23h et le week-end jusqu’à 00h. Cuisine traditionnelle du Maroc et du Sud Ouest. Spécialités : tarte tatin d’escargot et caviar d’aubergine, tagine de canard aux poires caramélisées, tagine de poisson, pastella de volaille. Pain et pâtisserie maison. Le midi formule entrée, plat, dessert à 12,50 e et plat à 7,50 e. Le soir menu à 13,50, à 17,50 et à 25,50 e.

www.guili-guili.fr Bar-resto 70’s. Ouvert le midi du mar au vend (12h-14h). Du mar au sam svice jusqu’à 23h. Pkg facile. Cuisine au feu de bois avec jardinterrasse. Menu 13,90 € (le midi), menu 24,5 € (2 plats) et 28 € (3 plats). Spécialités : Trilogie de foie gras, Mini rôti de magret sauce foie gras champagne, Brochette de lotte et saumon aux fruits de saison, Crémeux au chocolat et framboises fraîches. Produits fermiers, desserts et pains maison.

LA MADELEINE DE PROUST

4, rue des Blanchers 05 34 44 95 92

41, rue Pargaminières 05 61 22 75 46

230, av. Gde-Bretagne 05 62 12 90 97

LA MARMITE

35, rue des 36 ponts 05 61 33 08 09

LA RÉGALADE

11, rue Riquet (face à la CAF) 05 61 63 80 88 Ouvert midi et soir du mar au sam. Déco de jouets anciens et saveurs d’antan. Menu à 23,5 € et 27,5 €. Cuisine d’auteur pour recettes de grands-mères aux goûts de légumes oubliés : patidou farci aux senteurs de poivron, topinambours à la vinaigrette de Reims, dos de cabillaud frais au fromage de Savoie. Moelleux chocolat à la muscade. Vins de terroir.

Svce le soir, du mar au sam, jusqu’à 1h. Spécialités de viandes, poissons et pierrades. Entrées dès 9 €, plats à 13,50  €. Formule entrée + plat à 18 € et formule entrée + plat + dessert à 20,50 €. Cadre chaleureux et ambiance conviviale garantis. Un lieu privilégié pour les repas de groupe, anniversaires… sur résa. Après y avoir mangé, vous n’aurez plus qu’une phrase en tête : mais c’est Houssa !

Ouvert du lundi au vendredi, midi et soir. Cuisine traditionnelle et régionale. Spécialités : cassoulet maison, farandole aux 3 foies gras, coquille Saint-Jacques aux cèpes… Menus de 17 à 23 e et le midi 10 e.

16, rue Gambetta 05 61 23 20 11


Resto.fr

Tous les restaurants de Toulouse

Resto.fr www.resto.fr


| bars

Breughel l’ancien 30, rue de la Chaîne 05 61 14 91 38

& clubs |

LE CRI DE LA MOUETTE

Canal de Brienne, Square Héraclès - 05 62 30 05 28

FILOCHARD

6 & 8, pl. du Pont-Neuf 05 61 14 91 37

Ts les jours de 17h à 2h. Les adeptes des vraies tavernes vont être comblés ! Le cadre à l’ancienne rappelle le sens du mot authentique. Convivial, simple, qualité : ambiance assurée. De bons petits vins triés sur le volet et bières belges pour vous enivrer. Programmation musicale éclectique. Un lieu de vie, d’échanges festifs et cosmopolites.

Pour les vrais amoureux de la bonne musique ! Dernière création du patron du légendaire Erich Coffie, dans une péniche, il vous propose du mer au sam à partir de 22h des concerts funk, blues, groove, soul, rock, électro et électro-jazz (entrée 3 à 5 €). Du jeu au sam ts les concerts sont suivis d’une after assurée par différents DJs jusqu’à 5 h.

Tous les jours de 17h à 2h. Humour et musette, simplicité et caractère : voilà un bistrot, un vrai ! Coup de rouge, olives, gouda au cumin et chouchen à tous les étages et cerise sur le gâteau : coucher de soleil gratuit tous les soirs ! Concerts gratuits tous les mois et Zik à l’image du bistrot.

El Camino

LE DELICATESSEN

L’IMPRO

138, grde rue St-Michel 05 62 26 60 51 Lun au dim de 17h/2h, et sam jusqu’à… Bodéga concert, esprit festif et convivial, cadre authentique ! Accueil de groupes. Vins et produits espagnols, sangrias, punchs maison. Concerts ts les ven et sam, impro et scène ouverte le dim. Soirées étudiantes ts les jeu (pétanque de bar...). Lun match impro théâtre ou SLAM. Bonne zic pour tous !

11 bis, rue Riquet (face à la CAF) Bar-tapas le soir. Ouvert du lun au sam. Le café ouvre à 10h. Brochettes le midi et le soir complétées par la carte de tapas du jour. Service jusqu'à 23h (1h le sam). Bonne ambiance garantie, bon état d'esprit exigé. Le dim de 11h à 17h moules frites et session slam pr le marché St Aubin. Une déco qui mérite le détour, un voyage dans le temps.

7, rue Léon Gambetta 05 61 21 78 94 Ouvert du lundi au samedi de 7h à 2h. Une blue note affirmée côté musique dans une ambiance feutrée. Animations musicales et expositions diverses.


© Getty Images

guide |

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LARSEN LUPIN 2, rue Maletache 05 62 88 01 09

MULLIGAN’S

39, grande rue St-Michel 05 61 14 04 21

Le PETIT bouchon

34 rue de la Colombette 05 61 14 91 39

Bar rock. Mar au ven 19h/2h et sam 19h/4h. Ambiance rock/ punk/electro/indie/metal/ chanson… garantis. Vous aimez le bon Muse un peu Dodu ? Plutôt Foo de Nirvana ? N’envisagez pas Moby sans Téléphone ni AC/DC sans Chichi ? Si vous vous posez ces questions, c’est pour vous. Gentlemen rockeurs bienvenus. Attention, effet Placebo assuré !

Proche du métro Saint-Michel. 7j/7 jusqu’à 2h du mat. Irish Pub. Concert les jeu, ven, et sam. Soirées étudiantes le mar (Pub-Quizz) et jeu (PubSongs) avec pinte de bière à 3,50 €, Sky-TV. Concerts le vendredi et le samedi. Salle à l’étage. Le bar irlandais par excellence !

La musique de Monsieur V, vous a fait danser , rire et chanter. Enfin un bistrot où il officie tous les soirs. Convivial et festif, ce petit bar accueille ses clients dans un cadre rustique. On peut y déguster ses breuvages, ses élixirs et sa fameuse boustifaille. Ouvert du dimanche au vendredi de 17h à 2h et le samedi de 17h à 3h.

LA LOUPIOTE

LE PÈRE PEINARD

LE TXUS

39, rue Réclusane (St-Cyprien) 06 72 17 45 79 Du mar au ven 17h30/2h. Sam 2h et + si affinités. Happy hour mar 18h/21h. A la lueur de la Loupiote, les gens se rencontrent, les genres et les âges se confondent, les verres trinquent, le tout sur une musique festive et métissée. Tapas, bons p’tits vins, expos, concerts et scènes... La Loupiote, un p’tit bar qui n’est pas prêt de s’éteindre !

1, rue des Chalets 05 61 63 81 82

De 18h à 2h du lun au ven et de 18h à pas d’heure le sam. Seule ambition affichée: être le bar le plus sympa de Toulouse. Déco authentique, musique métissée, tarifs imbattables et concerts tous les samedis. Tapas gratos le jeudi à 20h, happy hour toute la soirée le lundi. Bonne ambiance garantie, bon état d’esprit exigé.

9, rue Saint Charles. Quartier Arnaud Bernard 08 72 22 76 25 Underground : se dit d’un bar de type populaire et chaleureux où les échanges et l’animation artistique sont constants. Institution locale à réputation inter-galactique. Son meilleur représentant reste le Txus et son Ch’ti de patron. Ouvert 6/7, 18h30/2h. Happy Hour ts les jours. «Jeudis Musicaux». Bières belges & gens bien.


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ADRESSES ET COORDONNÉES DES LIEUX CITÉS DANS L’AGENDA • AMBASSADE - 22 bd de la Gare - Tlse - 05 62 47 24 73 • ARCHIPEL - 8 rue Jany - Tlse - 05 34 41 14 99 • ART’CADE - Ste Croix Volvestre (09) - 05 61 04 69 27 • ART 65 / MAISON DU SAVOIR - St Laurent de Neste (65) - 05 62 39 73 58 • BARZING - Village - Tauriac (81) - 05 63 33 58 90 • BEAUCOUP - 9 pl. du Pont Neuf - Tlse - 05 61 12 39 29 • BICOQ’ - 2 rue du Coq d’Inde - Tlse - 05 61 25 10 06 • BIJOU - 123 av. de Muret - Tlse - 05 61 42 95 07 • BIKINI - Parc Techno. du Canal - Ramonville - 05 62 24 09 50 • BISTROT VOYAGEUR - 14 pl A.Bernard - Tlse - 05 61 23 90 78 • BODÉGA - 1 rue Gabriel Péri - Tlse - 05 61 63 03 63 • BOLEGASON - 69 rue d’Auque - Castres (81) - 05 63 62 15 61 • BRASSERIE PIERRE - 48 rue Périole - 05 61 48 58 75 • BREUGHEL - 30 rue de la Chaîne - Tlse - 05 61 21 66 54 • cabana tapas - 78 grande rue saint Michel - Tlse - 05 62 17 18 91 • CACTUS - 13 bd Lascrosses - Tlse - 05 61 21 68 81 • CAFÉ POPULAIRE - 9 rue de la Colombette - Tlse - 05 61 63 07 00 • CAFÉ REX - 15 av. Honoré Serres - Tlse - 05 61 12 16 39 • CARIBE CAFÉ - 12 pl. Victor Hugo - Tlse - 05 61 22 48 99 • CAVE POÉSIE - 71 rue du Taur - Tlse - 05 61 23 62 00 • centre culturel de bellegarde - 17 rue Bellegarde - Tlse - 05 62 27 44 88 • Centre CULT. DE LA GESPE - 23 rue Paul Cézanne - Tarbes (65) - 05 62 51 32 98 • CENTRE D’INITIATIVE CULT. ET CITOYENNE (CICC) - 38 rue Roquelaine - Tlse - 05 34 41 62 16 • CHAPEAU ROUGE - 56 allées Charles de Fitte - Tlse - 05 61 22 27 77 • CHAPELLE - 36 rue Danielle Casanova - Tlse - 05 61 12 37 55 • CHAT D’OC - 7 rue de Metz - Tlse 05 61 22 83 80 • cherche ardeur - 40 rue des couteliers - Tlse - 05 61 55 27 22 • CHEZ TONTON - 16 pl. St-Pierre - 05 61 21 89 54 • CLASSICO - 37 rue des Filatiers - Tlse - 05 61 53 53 60 • CONFLUENT - Rue Hôtel de ville - Portet/Garonne (31) - 05 61 72 35 73 • La Crapaudine - 3 bd des Minimes - Tlse- 05 34 25 13 12 • CRI’ART - BP 42 - Auch (32) - 05 62 60 28 17 • CRI DE LA MOUETTE - Place Héracles - Tlse - 05 62 30 05 28 • CUBE - 5 rue Pargaminières - Tlse - 05 61 21 89 08 • DAN’S KLUB - 27 bd de la Gare - Tlse - 05 61 54 11 59 • delicatessen - 11 bis, rue Riquet - Tlse - 05 61 62 49 00 • DUBLINERS - 46, av. Marcel Langer - Tlse - 05 61 14 23 16 • DUNE - Complexe KL - Parc de Sesquières - Tlse 05 62 75 11 75 • el camino - 138 grande rue saint michel - Tlse - 05 62 26 60 51 • ESP.BONNEFOY - 4 rue du Fbg Bonnefoy - Tlse - 05 61 61 82 40 • ESP.CROIX-BARAGNON - 24 rue Croix Baragnon - Tlse - 05 62 27 60 60 • FABULEUX FESTINS - 32 rue Gabriel Péri - Tlse - 05 61 62 08 31 • FACTORY - 23 pl. Bachelier - Tlse - 05 61 62 82 22 • FAIRFIELD CAFÉ - 110 av. Jules Julien - Tlse - 05 61 53 45 82 • FIL À PLOMB - 30 rue de la Chaine - Tlse - 05 62 30 99 77 • FILOCHARD - 6-8 Place du Pont-Neuf - Tlse - 05 61 52 66 80 • FNAC WILSON - 81 bd Carnot - Tlse - 05 61 11 01 01 • FNAC LABÈGE - Centre commercial Labège 2 - 05 62 88 20 00 • FNAC MICRO - 77 rue A.Lorraine - Tlse - 05 34 45 72 00 • FROG & ROSBIF - 14 rue de l’Industrie - Tlse - 05 61 99 28 57 • George and Dragon - 1 place du Peyrou - Tlse - 05 61 23 16 22 • GLOUGLOU CAFÉ - 4 rue Victor Hugo - Tlse 05 61 21 80 92 • HAVANA CAFÉ - 2 bd des Crêtes - Ramonville - 05 62 88 34 94 • LA LOUPIOTE - 39 rue Réclusane - Tlse - 05 61 42 76 76 • LA MAISON - 9 rue Gabriel Péri - Tlse - 05 61 62 87 22 • LARSEN LUPIN - 2 rue Maletache - Tlse - 05 62 88 01 09 • LE 57 - 57 bd des Minimes - Tlse - 05 34 40 61 31 • Le p’tit salon de la place Dupuy - 33 rue des frères Lion - TLSE - 05 61 13 96 24 • LE RIQUET CAFÉ - 59 rue Riquet - Tlse - 05 61 62 44 90 • L’IMPRO - 7 rue Gambetta - Tlse - 05 61 21 78 97 • LONDON TOWN - 14 rue des Prêtres - 05 61 53 36 98 • MANDALA - 23 rue des Amidonniers Tlse - 05 61 21 10 05 • MARINS D’EAU DOUCE - Parc techno. du Canal - Ramonville (31) - 05 61 73 16 15 • LE MIX - 56 rue des Blanchers – Tlse - 06 16 21 47 00 • MIX’ART MYRYS -12 rue Ferdinand Lassalle - Tlse - 05 62 72 17 08 • MISTY BIS - 17 allées de Brienne - Tlse - 05 34 44 92 59 • Mr CARNAVAL - 34 rue Bayard -Tlse - 05 61 99 14 56 • MOUNÈDE - 131 rte de St Simon -Tlse - 05 34 60 36 49 • MULLIGANS - 39 Grand Rue St-Michel - Tlse - 05 61 14 04 21 • ODYSSUD - 4 av. du Parc - Blagnac - 05 61 71 75 15 • NUMÉRO C - 3 pl. des Carmes - 05 61 55 39 65 • old school café - 70 quai de tounis - Tlse - 05 61 53 85 97 • PARADISIO - Base de loisirs du lac - St-Ybars (09) - 05 61 69 19 63 • LES PAVILLONS SAUVAGES - 23 avenue Jean Dagnaux - Tlse • PÉNICHE CHÈVREFEUILLE - Av des sables - Ramonville - 05 62 19 08 08 • PÈRE PEINARD - 1 rue des Chalets - Tlse - 05 61 63 81 82 • PETIT DIABLE - 99 allées Charles de Fitte - Tlse - 05 61 42 86 95 • PETIT VOISIN - 37 rue Peyrolières - Tlse - 05 61 22 65 22 • LE PHARE - 32 route de Tarbes - Tournefeuille - 05 34 30 17 48 • PLANÈTE ROCK - 7 chemin de Lanusse - Tlse - 05 61 11 45 00 • PUERTO HABANA - 12 port St-Etienne - Tlse - 05 61 54 45 61 • PURE PURPLE - 2 rue Castellane - 05 62 73 04 67 • RACHDINGUE - 17480 Roses Girona - Espagne - 00 34 972 53 000 23 • RAGTIME - 16 pl. A.Bernard - Tlse - 05 61 22 73 01 • RAMIER / KLEO / PINK FLOWER - 18 rue du Grand Ramier - 05 61 52 86 63 • REST’ô’JAZZ - 8 rue Amélie - Tlse - 05 61 57 96 95 • RIBOULDINGUE - 1 rue Firmin Pons - Blagnac - 05 61 71 96 95 • RIO GRANDE - 3 rue F. Buisson - Mtban (82) - 05 63 91 19 19 • LE SAINT AUBIN - 3 rue Maury - Tlse - 05 61 62 37 99 • SALLE DU CAP - 118 route de Narbonne (UPS) • SALLE G. BRASSENS - 8 rue des Ecoles - Aucamville (31) - 05 62 75 94 94 • SALLE J. BREL - Route de Labège - Castanet Tolosan (31) - 05 61 27 84 22 • SALLE NOUGARO - 20 chem. Garric - 05 61 93 03 03 • SAMBA RESILLE - 38 rue Roquelaine - 05 34 416 216 • SON DE L’INNOCENCE - 52 Grand’Rue Villenouvelle - Mtban (82) - 05 63 91 43 47 • SOULE - 14, rue Peyrolières - 05 61 22 16 11 • sunlight - ZI La Vigne - 31190 Auterive - 05 34 28 96 10 • TANTINA DE BURGOS - 27 av. Garonnette - 05 61 55 59 29 • théâtre Garonne - 1, av. du Château d’eau - Tlse - 05 62 48 54 77 • théâtre du Pavé - 34 rue Maran - Tlse - 05 62 26 43 66 • théâtre sorano - 35, allées Jules Guesde - Tlse - 05 61 32 61 86 • THE GATE - 34 rue des Blanchers - 05 61 29 86 06 • TXUS - 9 rue St-Charles - 08 72 22 76 25 • UN AUTRE MONDE - 26 bd Riquet - 05 34 41 15 89 • VASCO LE GAMMA - 1 pl. de l’Estrapade • VENTS DU SUD - 170 Avenue de Lespinet - 05 61 25 78 31 • VER LUISANT - 41 rue de la Colombette - 05 61 63 06 73  • VIRGIN MEGASTORE - 28 rue Alsace-Lorraine - 05 61 29 12 20 • ZÉNITH - 11 av. Raymond Badiou - 05 62 74 49 49

CONTACTS CINÉS (0,34 E/MN) • MÉGA CGR : 0 892 688 588* • GAUMONT LABÈGE : 08 36 68 75 55* • GAUMONT WILSON : 0 892 696 696* • UGC : 0 892 70 00 00* • ABC : 05 61 29 81 00 • UTOPIA TLSE : 05 61 23 66 20, TOURNEFEUILLE : 05 34 57 49 45 • CRATÈRE : 05 61 53 50 53 • CINÉMATHÈQUE TLSE : 05 62 30 30 10

INFOS PRATIQUES • TABAC DERNIÈRE HEURE : Café des Thermes (Blvd Carnot) • VRAIMENT URGENT : La Pipe (Pont Neuf) • Secours 117 • SAMU 115 • Pompier 118 VRAIMENT UTILE • Centre Anti-poison : 05 61 49 33 33 • Enfance maltraitée (n°vert) 119 ou 0800 05 41 41 • Drogue Info (n°vert) : 0800 23 13 13 • Sida Info (n°vert) : 0800 840 800 • Taxis : 05 34 25 02 50 • SNCF : 36 35 (0,34e/min) • TABAC INFO SERVICE : 0 825 309 310 (0,15e/min)




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