let'smotiv toulouse n°110 by LM magazine

n°110 / décembre 2009 / GRATUIT

TOULOUSE Cultures et tendances urbaines

Modèles présentés avec options. Consommations de la MINI 50 Mayfair et de la MINI 50 Camden en cycle mixte, selon motorisations et type de transmission (manuelle ou automatique) : de 3,9 à 7,1 l/100 km. Emissions de CO2 : de 104 à 165 g/km.

Montaudran / Sortie 18 - 05 62 71 11 11

N°110 - Toulouse - déc.09 Let’smotiv Toulouse 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22 redaction.tlse@letsmotiv.com

Let’smotiv Lille 114 rue Barthélemy Delespaul - 59000 Lille Tél : +33 362 64 80 09 - Fax : +33 362 64 80 07 redaction.nord@letsmotiv.com

Let’smotiv Méditerranée BP 2172 - 34027 Montpellier Cedex 1 Tél : +33 499 61 51 12 - Fax : +33 467 92 26 43 redaction.med@letsmotiv.com

Let'smotiv Bordeaux 31-33 rue Buhan - 33000 Bordeaux Tél : +33 556 52 09 95 - Fax : +33 556 52 12 98 redaction.bordeaux@letsmotiv.com

Let’smotiv Bruxelles +33 362 64 80 09

Let'smotiv Portugal +351 968 604 752 www.letsmotiv.com Couverture par MyDeadPony www.mydeadpony.com, www.colagene.com (voir portfolio page 60) Directeur de la Publication : Laurent Buoro ı éditeur : Urban Press, Sarl au capital de 7 622 euros – RCS Toulouse 424 996 304 ı Rédaction : Léa Daniel, Carole Lafontan et Baptiste Ostré Ont collaboré à ce n° : Thibaut Allemand, Jean-Marc Béguin, Marc Bertin, Guy-Pierre Chomette, Julien Collinet, Samuel Faich, Éléonore Henry de Frahan, Youness Hamelat, Ice©ream, Sébastien Iwansson, Kristof (4castmedia.be), Kevin Laloux, Valérie Lassus, Alex Masson, Nicolas Mathé, MyDeadPony, Catherine Nerson, Nicolas Pattou, Luc Pudhu, Yann Siliec, Marc Simon, Geoffrey Tarroux ı Publicité Régionale : Stéphanie Ganet, +33 561 14 78 37, stephanie.ganet@urban-press.com ı Publicité Nationale : Plus2Media, +33 561 14 78 37, lm@plus2media.fr ı Direction Artistique : Jean-Marc Béguin, Cécile Fauré, Christophe Gentillon, pao@urban-press.com ı Administration : adm@urban-press.com ı Impression : Imprimerie Ménard, 31682 Labège - Papier issu de forêts gérées durablement ı Dépôt légal à parution - ISSN : 16211944 ı Let'smotiv est une publication d'Urban Press, www.urban-press.com L’éditeur décline toute responsabilité quant aux visuels, photos, libellé des annonces, fournis par ses annonceurs, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. Tous droits d’auteur réservés pour tous pays. Toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, ainsi que l’enregistrement d’informations par système de traitement de données à des fins professionnelles, sont interdites et donnent lieu à des sanctions pénales. ı Magazine gratuit - Membre de l’OJD, Bureau de la presse gratuite d’information.

Ne pas jeter sur la voie publique.

10 ans, 110 numéros ! Nous avions déjà fait un petit tour de notre histoire en janvier 2009, lors du n°100 de Let’smotiv à Toulouse. Aujourd’hui, nous célébrons nos 10 ans d’existence. Et oui, c’est en décembre 1999 que le premier numéro est paru. En dix ans, il s’en passe des choses, il s’en dit même beaucoup. Alors voici un petit point entre nous : non pas pour nous plaindre de la Crise, ou vous appeler à nous soutenir... Non, non, il ne s’agit pas de cela. Nous tenons juste en quelques mots à vous dire un peu nos vérités au lieu de les entendre dire par d’autres. Let’smotiv n’est ni une multinationale, ni Lagardère. Let’smotiv n’est ni une association, ni subventionné. Let’smotiv n’est ni un catalogue, ni une brochure. Let’smotiv est un magazine. Let’smotiv est indépendant. Let’smotiv aime la Culture. Let’smotiv est gratuit. Let’smotiv est petit. Let’smotiv a grandi sans business plan. De rencontres en rencontres, Let’smotiv a créé une édition à Lille en 2005. Let’smotiv s’est acoquiné avec le Coca’Zine et a fait naître une édition Méditerranée en 2008. Let’smotiv copain comme cochon avec des oiseaux de nuit bordelais a créé une édition à Bordeaux en juin 2009. Let’smotiv par le bon sens d’un Français exilé au Portugal a lancé Sai en septembre 2009. Let’smotiv abolissant de nouveau les frontières a créé une édition à Bruxelles en octobre 2009. Let’smotiv sort à Lyon en mars 2010. Let’smotiv n’est pas fait par des Parisiens mais se demande s’il n’aurait pas sa place dans leurs poches. Let’smotiv fonctionne aux coups de coeur. Let’smotiv subit aussi la pression de la rentabilité et du capitalisme. Let’smotiv se prend la tête à chaque bouclage. Nous avons 10 ans, soit 110 numéros. Et tant d’autres à écrire. > Loïc Blanc

Sommaire Let’smotiv - déc. 2009 #110

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édito News Reportage

Rencontre

Portfolio

Musique

Cinéma

Portfolio

Mode

Lignes de fuite

Exposition

Théâtre & Danse

Visit Blackpool Stéphanie Molinero : Les publics du rap ice©ream

Jungle Juice, Deep Purple, The Wavves, The Sonics, Aufgang Oren Peli, The Proposition, Les Chats Persans MyDeadPony Série mode by Peache Fifi Chachnil Design culinaire

Le bureau des Ouragans, Graphéine, Barceló avant Barceló, Roots‘n’Bubs… Agenda Stomp, Sorry, Héliotropolka… Agenda

104 Chroniques © Mydeadpony

livres, cd, dvd

108 Agenda concerts 120 Culture Club 124 Guide

restaurants, bars & clubs

Corezone Toulouse - 9, rue du Coq dâ&#x20AC;&#x2122;Inde - Toulouse - 05 61 55 04 83 myspace.com/core7one et sur facebook.com (Rubrique : corezone toulouse)

En bref…

Depardon en Languedoc-Roussillon Après Arles et Perpignan, dernière étape à Montpellier pour l’exposition Depardon en Languedoc-Roussillon. Le réalisateur-photographe y expose ses images sur le monde paysan, mais aussi la série Errances ainsi que Villes, un tour du monde à travers douze capitales. Depardon livre également son regard sur la région Languedoc-Roussillon en 30 photographies inédites. Quatre expositions et des projections qui confrontent l’homme à ses territoires. À voir jusqu’au 31 janvier au Pavillon Populaire (04 67 66 13 46) et au Carré Sainte-Anne (04 67 60 82 42). ❥ www.montpellier.fr

Rencontre du 3e skeud

Madmoizel © DR

Télex

Le jeune label toulousain Winter Records sort sa compil triannuelle, sous le nom Tribute to John Williams. Hommage au célèbre compositeur des musiques de Star Wars, la galette comprend 22 groupes, drastiquement sélectionnés parmi 50, qui devaient faire figurer sur leurs morceaux le thème musical du film Rencontre du 3e type de Spielberg. Cette symphonie de rock intersidérale, à écouter d’urgence, est dispo uniquement via abonnement (20 € les 3 CD). ❥ www.myspace.com/winterrec

Pour quelques dialogues crus et quelques scènes jugées obscènes, Histoires de sexe(s) vient d’être classé X. Une première depuis 13 ans, fallait oser ! // Félicitations à Youngunz, le dernier né des labels électro parisiens (Lazy Flow, French Fries…). Faire-part sur www.youngunz.fr

news |

The School of Saatchi La version arty de la Nouvelle Star pointe son nez sur les écrans de la BBC2 ! Emmenée par l'illustre collectionneur d'art Charles Saatchi, l'opération recherche le nouveau talent de l'art contemporain « made in Britain ». Rien que ça. Un jury de professionnels retiendra 6 artistes (sur une centaine) pour leur offrir un trimestre de formation. Charles himself déterminera enfin l'heureux élu, qui bénéficiera d’une exposition à l'Ermitage de SaintPétersbourg, en 2010. Le collectionneur présente ce programme comme l'occasion de révéler les processus de création au grand public. Les détracteurs condamnent quant à eux son caractère mercantile. Pauvre Charly, il ne pensait pas Saatchirer tant de critiques...

Represent !

Auto-culture

Avant-Mardi, antenne Midi-Pyrénées du Printemps de Bourges, a dévoilé la liste des finalistes de l’étape régionale qui se produiront sur la scène des Docks. Parmi les 205 artistes auditionnés, 8 noms sont encore en course pour représenter la région lors de l’édition 2010 du fameux festival. Parmi eux, Uniform Motion et leur folk planante, les trublions électro hip-hop du KKC Orchestra, ou encore les ovnis Enterré sous X et Cats on Trees. Que le meilleur gagne, évidemment ! ❥ Les 11 et 12.12, Les Docks, Cahors, grat sur invit (à retirer en Fnac), 05 65 22 36 38, www.avant-mardi.com

Depuis un peu plus d’un an, les éditions Adèle&Otto publient une revue culturelle pour le moins singulière. Outre sa parution aléatoire, le magazine s’articule autour d’un thème (« la peur » pour le dernier numéro) mais surtout confie sa plume à ses lecteurs. Ici, point d’agenda, d’annonces ni de scoop littéraire car comme le disent les initiateurs, « la culture n’a pas d’actualité, ni d’histoire. Elle est l’Histoire ». Une transversalité construite par « Monsieur-tout-le-monde » ou l’avènement du média citoyen en somme. ❥ adeleotto.blogspot.com

La peluche Helmut Broutechoux arrive plein d’élan en bande dessinée. Elle sera célébrée le 6.12 de 11h à 15h à la galerie Lulu Mirettes, rue Caraman. Info : www.myspace.com/helmutbroutechoux // L’atelier BD le Voltigeur devient l’Atelier Cartouche. L’illustrateur Olivier Quéméré reprend du service au Centre Culturel Bellegarde tous les mardis. Info : www.agota.be/cartouche

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Art sous haute tension Les dents grincent dans les rangs des artistes. Christian Boltanski, Claude Lêvêque et leurs confrères reverront leurs lumineuses créations avec des ampoules à basse consommation. Une nouvelle contrainte de la Commission Européenne que n'avaient envisagé ni les musées - imaginez un cours-jus à Pompidou et pas d'ampoules de rechange pour les oeuvres exposées - ni ces créateurs, habitués aux néons et aux lampes à incandescence. Avec des modèles aussi blafards que standards, le milieu de l'art risque d'être lanterne rouge.

Nouvelle corde

La tête à Copenhague

Fondé à Toulouse en 2001, la maison de disques Mosaic Music Distribution a acquis une solide renommée. Désormais, place au Mosaic Tour, une nouvelle corde à un arc d’actions déjà large. Entamée il y a plus d’un an, cette aventure trouve peu à peu sa voie. Mélange des genres, nouvelles sensations musicales : les mots d’ordre du distributeur se vérifient chez le tourneur. Un Tour rejoint entre autres par les Space Jahourt, Urban Desert, Barbara Luna, Morice Bénin et Grabowski. Une liste qui ne demande qu'à s'allonger ! ❥ myspace.com/tourmosaic

Le sommet de l’ONU pour le climat à Copenhague (du 7 au 18.12), véritable tournant décisif ou vaine réunion de plus ? C’est pour faire pencher la balance vers la première option et surtout faire entendre l’urgence à ces dirigeants parfois durs de la feuille que des collectifs se créent partout dans le monde. À Toulouse, le collectif Copenhague 31 qui regroupe plus de vingt assos et partis politiques organise le 12.12 une grande manif à vélo qui sera suivie d’un forum social à la fac du Mirail à partir de 14 h. ❥ www.copenhague-2009.com // suzanneboughattas@msn.com

Télex

Après un premier restaurant à Montpellier, le George Café a ouvert ses portes à Toulouse au 39 rue Boulbonne. Ouvert non-stop de 11h à 19h, il propose une cuisine rapide et équilibrée. Info : www.georges-cafe.com // 1, 2, 3, 4, le guide du musicien 2009, édité par la SMAC de La Gespe, réunit toutes les infos qu’il vous faut pour mener à bien vos projets musicaux. Info : 05 62 51 32 98

restaurant fondé en 1994

Premier restaurant japonais de Toulouse, depuis 15 ans, la famille Karasawa vous invite à découvrir l'art culinaire et la culture nippone. Ce palais du soleil levant peut être mis à votre disposition pour vos soirées privées de fin d’année.

Midi : menu à partir de 12 e Soir : menu à 25 e, 30 e et 47 e Ouvert du lundi au samedi, le midi et le soir 8, rue de l'Echarpe - 31000 Toulouse - Tél / Fax : 05 61 22 85 85 www.restaurant-lejapan.com

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Librairie éphémère En voilà une idée saugrenue ! Une librairie éphémère, 12 rue Agathoise, pour accueillir les orphelins de l’édition, les sans-diffusions de la carte postale et les maisons de disques sans refuge. Et puis quoi encore ? Une exposition de photographies en noir et blanc et une machine à café ? Il manquerait plus que certaines soirées et samedi après-midi soient égaillés par la compagnie Sans Paradis Fixe avec un écrivain public pour rédiger vos cartes et lettres d’amour. Et si c’était le cas, on l’appellerait La boutique à réAction, des éditions du même nom. Y a pas à dire, ces amoureux du verbe et de l’image ont toujours une idée folle derrière la tête. ❥ Jusqu’au 31.12, de 16h à 20h, 12 rue Agathoise, editionsareaction.blogspot.com

Casse-toi pauvre clown

Inauguration en musique

Après Mel Gibson, Paul McCartney, Quentin Tarantino, Tony Blair ou Bill Gates, c’est au tour du couple Sarkozy de se faire épingler par Matt Groening. Atteints d’une jaunisse récalcitrante, Carla et Nicolas viennent en effet de faire leur apparition dans un improbable épisode des Simpsons, Le diable s’habille en Nada. Les frasques d’Homer dans l’épisode 5 de la 21e saison le conduisent en effet à Paris, où il croise une first lady aussi nymphomane que grotesque. Le président pourra cette fois-ci dire sans l’ombre d’un doute « j’y étais ».

“Guitar and Bass Technology Center”. Sous ce nom de code ne se cache pas le rapport sur les tortures musicales de Guantanamo mais le nouvel espace du magasin MusicAction. Il sera inauguré le 9.12, de 14 h à 20 h. Une occasion pour les musiciens confirmés ou débutants de découvrir les différents produits de ce temple de la musique. À noter : le bassiste toulousain Philippe « Pompon » Scemana (Le Gotta) fera une démonstration de la tête d’ampli basse Tc Electronic. ❥ 05 61 59 44 24, www.music-action.com

Télex

Où serez-vous le 30 juillet prochain ? Au Zénith de Paris, bien sûr, pour le lancement de la tournée 2010 de Daft Punk. Pas de panique, si vous loupez le coche ils seront à Nice, Amsterdam, et Munich en août. Toutes les dates sur www.uncommon.com // Humour anglais ultime ou ultime mauvais goût ? L’Angleterre a retenu les très criardes Spice Girls pour inaugurer ses JO, en 2012. La scène britannique serait-elle si déserte ?

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Carhartt x Vestax Handy Trax USB Turntable Carhartt coopère avec la firme japonaise Vestax pour sortir une platine vinyle portative en édition limitée. Un plastique ultra-rigide forme la carapace et s'ouvre à 90 degrés sur un plateau conçu pour tous les usages : une line out pour brancher vers un système hi-fi, une line in pour connecter un lecteur mp3, un port USB pour passer de l'analogique au numérique sans perdre la qualité du son. Of course ! ❥ Disponible

sur le site de Carhartt et www.slamjam.com

Boombastic

Maraca(s) Pour leur toute nouvelle collection de casques audio baptisée Maraca, WeSC, l'entreprise suédoise a fait appel au studio de création Norra Norr qui a, pour l'occasion, imaginé une gamme de casques fermés pour mieux s'entendre. ❥ Maraca

de WeSC, 80 e environ

Elles n'ont pas l'air politiquement correctes ces grenades de Noël. Plus indigestes qu'une dinde trop cuite. Pourtant elles rendront une fière chandelle au moment de la décoration de sapin. Avec elles, les boules dorées rondes et brillantes ont de fortes chances de rester à la cave. Et comme Noël se doit d'être pavé de bons sentiments, à chaque pack vendu, un don en faveur de Ctrl.Alt.Shift sera versé pour lutter contre les injustices et conflits mondiaux. ❥ Déclaration

de Noël, 6 boules, 20 £ chez www.suck.uk.com

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Cinéma à soi Jc egd_ZXiZjg hVch eg iZci^dc XZgiZh! bV^h kgV^bZci eVh X]Zg! h^beaZ Zi egVi^" fjZ! VkZX hV ed^\c Z YZ igVchedgi Zi hV Heritage sort ce mois, un dock radio-réveil pour iPod d'allure 1960. A l'aide de son écran i a XdbbVcYZ# >Y Va jcZ Last.fm eVgi^Z OLED, choisissez vos listesedjg de lectures (3€/mois), écoutez la musique de votre lecteur Mp3 et celle de votre ordinateur grâce à la connectique Ethernet, USB et WiFi. =ZgîV\Z hdgi XZ bd^h! jc YdX` gVY^d"g kZâ edjg ÊdY Y VaajgZ &.+%# 6 a V^YZ YZ YZ HjeZg BVg^d 7gdh | fjVigZ#

Yé yé Yé yé

Son antenne se charge des bandes FM RDS et DAB. Il est équipé d'une enceinte de 7W, hdc XgVc DA:9! X]d^h^hhZo kdh a^hiZh YZ aZXijgZh AVhi#[b (`$bd^h ! XdjiZo aV d'une prise casque et d'une sortie vidéo, vendu avec sa télécommande et sa multiprise &'. " lll#h]VgeZg^bV\Z#Xdb bjh^fjZ YZ kdigZ aZXiZjg Be( Zi XZaaZ YZ kdigZ dgY^cViZjg \g}XZ | aV XdccZXi^fjZ de voyage. ❥ Autour de 300 €, www.revo.co.uk :i]ZgcZi! JH7 Zi L^;^# Hdc VciZccZ hZ X]Vg\Z YZh WVcYZh ;B G9H Zi 967# >a Zhi fj^e Y jcZ ZcXZ^ciZ YZ ,L! Y jcZ eg^hZ XVhfjZ Zi Y jcZ hdgi^Z k^Y d! kZcYj VkZX hV i a XdbbVcYZ Zi hV bjai^eg^hZ YZ kdnV\Z# 6jidjg YZ (%%` " lll#gZkd#Xd#j`

Télex

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Cinéma à soi

La clé « LA » clé USB du futur est arrivée avant

Un projecteur sans prétention certes, même que sa norme ne soit installée sur Z ;jaa =9# $$ 6eg h HnbW^Vc! XÉZhi Vj idjg YZ HVbhjc\ mais vraiment pas cher, simple et pratiun seul de nos ordinateurs. 32, 64 et Z DeZc HdjgXZ VkZX 7VYV! hZch g^kVa^hZg VkZX 6cYgd^Y# $$ que, avec sa poignée de transport et sa % YZ H`neZ edjg ' bâa^VgYh YZ YdaaVgh# $$ <dd\aZ jusqu'à 128 Go connectés avec un débit télécommande. Idéal pour une partie de dix fois supérieur à l'USB actuel ! CompaH Zi 6cYgd^Y! Y h fjZ aZ bVgX] iZX]cdad\^fjZ bdWâZ aZ Super Mario Bros à quatre. Zhi aZ egZb^Zg XdchdbbViZjg YÉÊ]dcZh Zc :jgdeZ# tible USB 2 et celui à venir, le 3. ❥ 129$

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UN NOUVEAU VIRGIN MEGASTORE C’EST NOËL !

Visit Blackpool texte et photos ¬ Elisabeth Blanchet

comme Blackpool. Comme Beaufs, Biture et Baise. Comme mauvaise Bière et mauvaise Bouffe. Comme les Bed & Breakfast des Bas-fonds (quoique tout soit au même niveau à Blackpool), et leurs Back alleys. Ces Bouis-Bouis où l'on Boit, on Baise, on Beugle, on se Bat. Et où on finit mal. Blackpool pourrait être une ville de bains, mais personne ne s'y baigne. La plage, on y atterrit quand on est bourrés et qu'on décide de barboter en plein hiver. Et encore une fois, on finit mal. Vous l’aurez tout de suite compris, je n'aime pas Blackpool. C'est le travail qui m'y a amenée deux fois en l'espace de quelques mois. Et la deuxième fois, pour couronner le tout, avec un malademental-de-la-télé-qui-voulait-faire-du-trash. Alors B comme « Bordel ! Qu'est-ce que je fous dans ce bled ? »

reportage |

comme Leurre. Blackpool essaye désespérément de changer son image pour devenir une station balnéaire glamour. « Visit Blackpool », le syndicat d'initiative local, outrancièrement sponsorisé par les autorités locales (à en juger par ses locaux et ses moyens), a récemment fait appel à des Public Relations aux dents longues, pour réaliser un guet-apens vidéo de 2 minutes : l'histoire d'une petite étudiante française - dont le français dans le film prouve qu'elle ne l'est pas - qui ne veut plus quitter Blackpool. Son boyfriend, un autochtone qui a succombé à ses charmes, veut tenter sa chance à Londres. Elle le supplie de rester. Elle l'aime, mais plus encore, elle aime Blackpool. Et le boyfriend capitule. Les amoureux s'embrassent, happy Blackpool end. Ce spot, lancé sur Youtube a fait la Une du sacro saint JT de 22h sur la BBC. Mais qui est dupe ? Le film, quel qu'en soit le degré - si tant est qu'il y ait des degrés -, n'est même pas drôle. Il est pathétique.

comme Alcool. Comme partout en Angleterre, vous me direz. Mais Blackpool c'est quand même LA capitale britannique des enterrements de vie de garçons et de jeunes filles. On y vient des quatre coins du pays pour faire la fête, se déchirer et finir dans un Bed & Breakfast humide

à 10 euros la nuit. Ou derrière une poubelle, dans une Back Alley. La station balnéaire a perdu son aura avec l'apparition des vols charters. Alors, la ville a misé sur le binge drinking, la fête, l'entertainment cheap. Et, ma foi, le prix des pintes (deux fois moins chères qu'à Londres) est une arme plutôt efficace. Les ouvertures de pubs sont encore plus tristes que les fermetures. Ce sont les personnes âgées qui viennent boire des pintes dès 11h du matin, lentement mais sûrement. Et aussi elles qui nettoient les pubs à 6 heures du matin contre quelques billets ou quelques verres. « Du système D », comme dirait Jim, un attachant septuagénaire qui n'a pas hésité à abandonner la lecture du Daily Mail pour m'aborder: « It's lovely here, isn't it ? ».

comme Classe. Classe comme Classe sociale. Des ouvriers. D'abord ceux des grandes villes voisines, Liverpool ou Manchester, qui venaient passer leurs vacances annuelles à Blackpool. Au début du siècle, au premier rayon de soleil, la plage de Blackpool était noire de monde. Aujourd'hui, Blackpool, c'est une ville damier, une succession de rues parallèles et perpendiculaires, sans cercles et sans tangentes. Une ville de pauvres, pour les pauvres. C'est ainsi qu'elle a été conçue, du temps de la reine

En haut - Un couple se dirige vers le Golden Mile de Blackpool (le quartier des pubs et des boîtes) pour une soirée « binge drinking». En bas - Des amis se sont retrouvés au pub Walkabout, dans le même quartier pour un anniversaire.

reportage |

« Blackpool est une sorte de Las Vegas balayée par les embruns de la mer d'Irlande, un paradis pour Martin Parr. »

Victoria. Et comme l'Angleterre n'a jamais connu de grande révolution, les classes sociales restent à leur place.

comme Karaoké et Kermesse. Sur des kilomètres. À vous mettre K.O. Pleasure Beach est un parc d'attractions bâti au début du siècle sur le sable, d'où son nom. Il y a les grands huit, dont le plus haut d'Europe. Et puis cette année, il y a une nouvelle fontaine, dont les jets d'eau jaillissent du sol

à gauche - Le Pier du Nord vu du front de mer. à droite - La fontaine du parc d'attractions Pleasure Beach.

au son des musiques niaises qui passent. Kitsch. Les gamins courent d'un bout à l'autre, trempés. C'est drôle. Et des attractions, il y en a des centaines d'autres : le bingo, le magnifique ballroom, le cirque, les voyantes, les comédies musicales, les cabarets de drag queens, les shows de sosies d'Elvis. Il faut bien l'avouer, Blackpool est aussi une ville de couleurs et de néons, une sorte de Las Vegas balayée par les embruns et le vent de la mer d'Irlande, un paradis pour Martin Parr.

comme les Pet Shop Boys. Mickael Jackson est mort mais Blackpool est sans doute la seule ville du RoyaumeUni où l’on n'entend pas Billie Jean dans les rues commerçantes mais les Pet Shop Boys. Et oui... Chris Lowe, le chanteur du duo de garçons de magasins d'animaux domestiques, est de Blackpool.

comme Oubli. Une station balnéaire Oubliée, « qu'ils ont oublié de bombarder »,

reportage |

comme chanterait Morrissey, né pas loin d'ici... Les vacances à Blackpool, il n'a pas dû y échapper.

comme Obstination. Car malgré tout, Blackpool compte des opérations réussies pour valoriser son patrimoine. Comme le « Showzam », un nouveau festival qui retrace l'histoire de l' « entertainment » par des reconstitutions d'attractions foraines du début du siècle. Le temps de quelques heures, c'est dans le chef d'œuvre de Ted Browning, Freaks, que vous êtes parachutés.

comme Lumières. De septembre à novembre, la ville s'éclaire toutes les nuits. Mais cette fois, c'est rigolo et le fameux office « Visit Blackpool » n'y est pour rien. Cela dure depuis un siècle : des milliers de lampions inondent la ville. Une raison pour moi de revenir un jour à Blackpool. Jamais deux sans trois… J’en profiterais pour saluer Paula, la tenancière du B & B, fan d'Elvis, qui me manque. Avec sa maison remplie d'objets, de posters à l’effigie du King. Et s'il y a, à Blackpool, autant de Paula et de Jim qu'il y a de B&B, la ville est sauvée par son humanité. /

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La route qui longe la mer avec les fameuses illuminations de Blackpool...

Twista ÂŠ DR

rencontre |

Stéphanie Molinero

Les publics du rap Propos recueillis par ¬ Hakima Lounas et Nicolas Pattou Photos ¬ DR

On a tous en tête l'image du parfait B-Boy, en survêt et baskets, le portable qui crépite. Difficile de ne pas céder aux clichés quand on parle d'aficionados de rap. Pourtant, il suffisait d’assister aux concerts de NTM, l'année dernière, pour ravaler ses préjugés. Le public n'avait plus grandchose à voir avec la tournée de Paris sous les bombes. Les casquettes étaient nettement plus clairsemées, les CRS tapaient presque la causette. Le rap serait-il plus fédérateur qu'on le pense ? Pour le savoir, nous avons passé le mic' à Stéphanie Molinero, une sociologue spécialiste de du rap français. Son dernier ouvrage, passionnant, cherche justement à cerner qui sont ces Publics du rap.

rencontre |

Pourquoi vous êtes-vous intéressée au rap et à ses publics ? Je connaissais un grand nombre de personnes qui écoutaient du rap alors qu'elles étaient d'origines géographique, sociale et culturelle très diverses. J’ai donc voulu en savoir plus, comprendre comment se structurait ce public. Si l'on trouve des ouvrages sur l’histoire du rap, des biographies de ses figures marquantes, il y avait un manque sur cette question des auditeurs. Et puis, j’aimais suffisamment cette musique pour l’étudier durant de longues années. Entrons dans le vif du sujet, peuton dresser le profil type de l’auditeur de rap ? Non. C’est d’ailleurs tout le propos de mon ouvrage. Certaines statistiques de 1997 montrent que le public du rap est sur-représenté parmi les jeunes, les moins diplômés, les employés et les ouvriers. Aujourd'hui, le portrait-type est nettement plus flou. Entre 1997 et 2003, le public s'élargit, avec une nette évolution vers des classes d’âge supérieures et vers les femmes. Mais en proportion, la multiplication est plus importante chez les 25-30 ans. Quels sont donc les différents publics du rap ? Je distingue quatre grandes catégories : les consommateurs, le

grand public, les amateurs et enfin ce que j’appelle « le public branché. » Les consommateurs rassemblent des jeunes, plutôt issus des classes populaires. Ils ont une fréquence d'écoute assez importante et un réel attachement au rap. Mais ce rapport à la musique est largement conditionné par les médias de masse spécialisés comme Skyrock ou MTV Base. Le grand public, quant à lui, s’intéresse surtout aux artistes reconnus au-delà de la seule sphère du rap, comme ceux mis en avant par des médias plus généralistes (NRJ ou M6, ndlr). Dans cette deuxième catégorie, le rapport est plus distant, on retrouve une plus grande hétérogénéité en termes d’âges et d’origine sociale. C'est aussi le cas des deux dernières catégories ? Les amateurs sont également très hétérogènes, mais leur fréquence d'écoute et leur somme de connaissances sont plus importantes. Ils se définissent comme des gens « calés en rap ». Le public branché quant à lui bénéficie d’une position sociale nettement plus privilégiée. Il s'intéresse à des artistes qui ne parlent pas trop de la rue. Il y a ici une forme de distinction sociale et esthétique qui revient à dire « moi, j’écoute ce qui est musicalement très innovant et marginal ».

La dent en or, le détail qui tue. Le succès du nesbi s'affiche aussi sur les caries.

Les gros bijoux, parce que le rude boy cache mal la petite fille qui sommeille en lui.

Lunettes fumées toujours de mise : même sur scène, le soleil ça pique ! Sourire irrésistible du parfait tombeur : « yo cousine, tu danses ou je t'explose ?»

La capuche jaune poussin, "c'est mon côté gangster".

En parlant de « distinction », peuton être issu d’une classe sociale élevée de la société et aimer sincèrement le rap ? Bourdieu* nous dit que non. Il expliquait que les gens aisés qui déclarent apprécier le rap souhaitent montrer leur ouverture d’esprit en manifestant un intérêt pour ce qui dérange. Ils se mentiraient à eux-mêmes par stratégie de distinction sociale. Je remets en cause une partie de cette théorie. Si je ne l’avais pas fait d’ailleurs, je n'aurais pas fait d'étude. On en serait resté à : le rap est une musique populaire, qui s’adresse aux classes populaires. Quels artistes situez-vous dans vos 4 grandes catégories ? Pour illustrer les goûts des consom-

mateurs, je retiendrais Rohff, Booba, 113, Fonky Family… Le grand public se tournera plus volontiers vers les têtes d’affiche comme Diam's, Solaar, IAM, Oxmo Puccino ou NTM. Ces derniers font le lien avec les amateurs de rap qui apprécient les Sages Poètes de la rue, les X Men, Fabe, La Rumeur, Assassin. Enfin, le public branché préfère des groupes comme Triptik, TTC, Svinkels ou La Caution... Y a-t-il une particularité dans le rap français ? Oui évidemment, par le traitement de la langue française. Une forme de tradition chansonnière, du maniement des mots. Beaucoup d'ailleurs se réfèrent à Aznavour, Brassens, Brel… >

rencontre |

« Les valeurs véhiculées par le rap sont multiples et contradictoires. » Il est aussi parfois considéré comme particulièrement politique… C’est discutable. Pensez-vous avoir vraiment accès au rap américain le plus politique ? D’ailleurs, les NTM et IAM ne tiennent plus vraiment le haut de l’affiche en ce moment. À part la Rumeur ou Kenny Arkana, il y a peu de groupes à succès qui tiennent un discours politique… La spécificité du rap français, j’irais plutôt la chercher dans sa faculté à puiser dans des registres musicaux, des traditions musicales maghrébines, africaines, finalement pas si éloignées de la France. Quelles sont les principales valeurs véhiculées par le rap ? Elles sont multiples. On peut retrouver les valeurs originelles du hip-hop soutenues par Afrika Bambaataa comme l’entraide, la solidarité, le combat face à l’adversité et, en même temps, des valeurs qui leur sont com-

plètement contradictoires. Une analyse des textes du rap montre que les thématiques peuvent être traitées de manière radicalement opposée. Par exemple, le rapport à l’argent, tantôt présenté comme le diable sur terre, tantôt valorisé, flatté. Le rapport au quartier, à l'éducation, aux femmes ou à la religion est tout aussi ambivalent. Mais c'est aussi pour ça que le public est hétérogène. Chacun peut y puiser selon ses propres repères. Comment expliquez-vous ce caractère si contradictoire ? On souhaite probablement mettre en avant des aspects de sa personne ou de son histoire souvent dévalorisés. En réaction, on en rajoutera dans son amour pour son quartier par exemple. Ne pas l’aimer du tout reviendrait à mépriser ses propres origines et à ne pas complètement s’aimer soi-même. /

* Interview de Pierre Bourdieu, citée in Lahire Bernard, La Culture des individus, Paris, La Découverte, 2004, p.254-255.

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Les publics du rap, enquête sociologique (éd. L’Harmattan), Stéphanie Molinero, 352 pages, 32,50€

carhartt shop 52 rue des Tourneurs 31000 toulouse 05 61 21 39 38

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ice©ream (icx) L’expression explosive Graphisme, 3D & Animation // France // www.icecream-xtruder.com

texte ¬ Carole Lafontan

Nicolas Dufoure est un illustrateur freelance lyonnais de 26 ans, spécialisé dans le motion design*. Ne cherchez pas dans son pseudo, Ice©ream-xtruder, une quelconque référence à un dessert glacé. Il découlerait de l’une de ses premières créations : un personnage qui crie (I scream). D’aucuns apprécieront le jeu de mots. Formé à la 3D lors de ses études de design en Angleterre, ice©ream (icx) apprécie plus que tout « poser des images sur du son ». Influencé par le street art, la typographie ou le volume, il souhaite « travailler au maximum au service de la musique », lui qui en consomme à tour de bras. Du film institutionnel à la cover d’album, du logo animé au clip musical, il touche à tout (vectoriel, illustration…), mêlant des ambiances dark-indus à des explosions de couleurs. Le tout avec une parfaite maîtrise de la perspective et du rythme... Notre ami n’était probablement pas le dernier aux cours de géométrie dans l’espace. / *design numérique animé

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à découvrir / On ne peut que vous inviter à aller découvrir les vidéos sur l’espace « motions graphics » de son site Internet, dont le superbe Take me elsewhere (musique : Candlestickmaker)

â?&#x2013; 1. Logo par bishop pour le site toutpourlesyeux.com - 2. 3. Dark graffiti scenes 4. Hello ice - 5. Artwork du 2e album de l'artiste roumain Candlestickmaker 6. Toile imprimĂŠe what da hell ?

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Aufgang

En apesanteur Interview Propos recueillis par ¬ Baptiste Ostré - photos ¬ P.E. Rastoin

Deux pianos, une batterie : un trio inclassable issu du conservatoire pour une musique électronique à la saveur organique. Après avoir écumé les clubs new-yorkais dans les années 80, Rami Khalifé, Francesco Tristano et Aymeric Westrich lancent le projet Aufgang en 2005. Le résultat a atterri dans les bacs en octobre dernier. Entretien avec Aymeric, batteur de la formation. Il paraît que Jeff Mills a été fasciné par votre reprise de The Bells. J’imagine que c’est plutôt encourageant comme compliment… Aymeric : Oui ! Francesco et Rami donnaient un concerto au cours duquel Francesco a fait une reprise piano de The Bells. Jeff Mills, qui

était dans la salle, a insisté auprès du programmateur du Sónar pour nous faire venir à Barcelone. Je n’étais pas là à ce moment, je ne les ai rejoints qu’une semaine avant le concert en juin 2005. On avait seulement quelques bribes de morceaux lorsqu’on a monté ce set. >

musique |

« On a la chance d’avoir trois identités dans le groupe, avec la musique électro en commun. » Comment composez-vous ? A. : On a appris à travailler ensemble. Aufgang est un projet qui nous a pris cinq ans. Aujourd’hui, on se complète très bien. Si l’un de nous a une idée, il la présente aux autres qui vont être inspirés – ou pas d’ailleurs. C’est tout un parcours d’échange. Une fois qu’un morceau acquiert sa structure organique, on travaille les sons tous les trois. On est extrêmement perfectionnistes là-dessus, on n’a jamais lâché ce projet en cinq ans. Que l’album sorte aujourd’hui est vraiment une forme d’accouchement. Électro, classique, des touches de newwave et de post-rock, le résultat est assez indescriptible. Vous aviez peur qu’on vous colle trop facilement une étiquette ? A. : Non, on n’a pas du tout pensé à ça, justement ! Il y a peu, on nous deman-

dait si faire partie d’un moule était trop facile, si on se sentait au-dessus de ça. J’espère vraiment que ce n’est pas ce que les gens ressentent. Parce qu’on le fait sans prétention, on n’est pas là pour sublimer les gens. Toi-même, comment décrirais-tu la musique d’Aufgang ? A. : Disons que c’est une musique organique, libre et en quête de recherche… En quête de recherche tiens, c’est pas mal ça ! Même nous, on a du mal à définir notre musique (rires). On la fait comme on la ressent, en cherchant la nouveauté mais sans tomber dans l’intellectualisation. Nous tenons à garder une certaine spontanéité.

Comment vous est venu ce nom ? Pourquoi avoir choisi l’allemand ? A. : C’est Francesco qui nous l’a lâché. C’est un mot qui n’est plus très utilisé, qui signifie « progression », « monter ». Il nous plaît parce qu’il correspond à ce qu’on recherche dans la musique, de la dynamique, du relief… Quelles ont été vos influences musicales ? A. : On a la chance d’avoir trois identités dans le groupe, avec la musique électro en commun. On a écouté beaucoup de

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choses ensemble, mais on en a entendu autant séparément. Francesco et Rami ont une énorme culture classique. Rami tourne beaucoup avec son père, un grand compositeur libanais. Pour ma part, j’ai produit du rap, j’ai fait du rock… Nos influences sont à chercher aussi bien dans le classique que le rock, les musiques contemporaines ou ethniques. Le plus dur est de parvenir à faire un album qui ne soit pas du jazzfunk-électro. En fait, pour revenir à ton autre question, l’étiquette fusion est la seule à laquelle on veut échapper… /

Discographie : Aufgang | InFiné / Discograph (2009) // Plus d’infos : www.myspace.com/aufgangsonar

The Asteroids galaxy tour texte ¬ Julien Collinet - photo ¬ Lars Mette

Groove, psychédélisme et marketing bien rodé pour enfin placer le Danemark sur la carte de la pop. The Asteroids galaxy tour, ou un show psyché pour tournée galactique. Petit rappel des faits. La Scandinavie nous avait habitué à bien des plaisirs. Au début de cette décennie, la Norvège se laissait bercer par une douce pop raffinée. Sous l’influence du génial Erlend Øye et ses Kings of Convenience ou de Röyksopp, le royaume de Norvège se faisait une place dans le monde de l’indie pop. Juste à côté, les Suédois faisaient jouer la concurrence, enfilant un costume 3 pièces, agitant leur mèche sur le rock classieux des Hives. Seul le Danemark restait orphelin. The Raveonettes, duo « garage » taillé pour les perfectos, semblait tirer son épingle du jeu mais sans jamais obtenir un succès mérité. On n’aurait pourtant jamais parié sur The Asteroids Galaxy Tour. Un nom improbable, un univers visuel vomitif entre psychédélisme ringard et heroic fantasy pour adolescents acnéiques. Reste le joli minois de leur chanteuse et une musique qui groove, tout simplement. Les 6 astéroïdes de Copenhague ont dû s’injecter des shoots de 70’s dans les veines pour reproduire une telle atmosphère. Basse lancinante, synthétiseurs épileptiques, et mélodies taillées pour les stades suffisent à rattacher fluo-kids et bobos à leur noble cause. Amy Winehouse ne s’était pas trompée. La prêtresse du revival soul les avait invités à se produire avec elle, après avoir écouté une démo de mauvaise qualité de ces illustres inconnus. La machine s’est ensuite emballée. Une pub pour le plus célèbre des lecteurs MP3, des passages dans les festivals européens qui comptent jusqu’aux plateaux TV des souvent pathétiques émissions musicales françaises. Si désormais les Danois comptent, le concept pourrait vite s’user… Peu importe, aujourd’hui, on prend notre pied. / ❥

The Asteroids galaxy tour 9.12, 20 h 30, Le Rex, Toulouse, 20 €, 05 61 12 16 39 www.le-rex-toulouse.com et sur www.myspace.com/theasteroidsgalaxytour

musique |

The Sonics

Toujours dans la course texte ¬ Luc Puddhu - photo ¬ DR

C’est bizarre. En France, dans les années soixante, on avait les yéyés, avec les Chats sauvages, Sheila et Richard Anthony. Aux États-Unis, ils avaient les Sonics : du rock’n’roll et du sauvage. 40 ans après, ça n’a pas changé. On peut aller voir la tournée « Alzheimer et jambe de bois » comme on va au thé dansant, ou foncer au Ramier pour en prendre plein les feuilles. On a choisi. Cette année, le Père Noël est vraiment un rocker ! Après le survolté Jim Jones et sa bande de furieux début novembre, voici qu’il nous amène LE groupe garage. Celui dont on pensait qu’ils étaient tous morts d’avoir vécu très vite. Le groupe américain qui est à l’origine d’Iggy Pop & the Stooges, du punk dans les 70’s, du grunge dans les 90’s, des White Stripes et même des Black Lips, rien que ça ! Here are the Sonics ! Il a suffi d’un seul album, paru en 1965, pour que la face du rock’n’roll soit changée à jamais. Ceux qui ont déjà écouté « Psycho », « Strychnine » ou « the Witch » savent vraiment ce que veut dire dévastateur. Tout à fond, les Sonics, c’est tout dans les rouges ! Ça joue fort, ça tape fort, ça crie fort, même le saxo sature, c’est sauvage, ça urge, ça vous colle au fond du siège, et c’est comme ça (presque) tout le temps. Boom ! On franchit le mur du gros son, à grands coups de compos tonitruantes et de reprises très très énervées. Bien avant les Ramones, les Sonics ont montré qu’on pouvait tout dire en moins de trois minutes, sans se faire chier avec des intros ou des solos à rallonge. C’est sûr, personne n’était né quand ils ont commencé, mais tout le monde sera là pour se prendre sa grosse baffe, et aimer répéter, avec à chaque fois l’œil brillant de celui qui a vu la lumière : « Les Sonics, j’y étais ! » / ❥

The Sonics 4.12, 19 h, Le Phare, 23 € / 25 € / 28 €, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com

musique |

texte ¬ Youness Hamelat - photo ¬ Dirtyphonics © DR

Jungle Juice Élixir électronique

Mouvement musical en perpétuelle fusion, la jungle est aussi méconnue du grand public qu’elle foisonne d’influences. Trustant le haut du pavé au milieu des années 90 avec Roni Size ou Goldies, la drum’n’bass (comme on la nomme plus communément) s’est terrée par la suite dans l’underground, assimilée ça et là aux raves et à ses dérives. Subtil cocktail rythmique puisant ses sonorités au hip-hop, au jazz, à la techno voire à la musique classique, elle s’affirme aujourd’hui comme une culture à part entière, indissociable de l’univers enténébré des clubs électro. Les connaisseurs savoureront logiquement ce breuvage, servi bien frappé, par la soirée Jungle Juice. Initié par les old-school Hugabass et Fayareflex, le concept déjà rodé dans la capitale (notamment les bimestrielles au Glazart) s’exporte logiquement en province. Un rendez-vous incontournable pour tout bon junglist qui se respecte au vu de la qualité de sa programmation. Aux platines à Toulouse, il faudra compter sur les breakbeats du britannique Spor, le jump-up dynamique du duo Bluescreens, sans oublier les locaux DJ Bounce et Skimfish. Mais le clou du spectacle sera certainement le set de Dirtyphonics. Fraîchement couronné aux Drum&bass Awards 2009, ce groupe français balance des productions à la croisée des styles. En trois mots : puissant, tranchant et sophistiqué. Un jus à consommer sans modération. / ❥

Jungle Juice : DIRTYPHONICS LIVE + BLUESCREENS + SPOR + BOUNCE + SKIMFISH… 11.12, 21 h 30, Le Bikini, 10 € / 15 €, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

musique |

texte ¬ Baptiste Ostré - photo ¬ © DR

The Wavves

Don’t believe the hype Les tournées s’annulent, les bastons s’enchaînent, les interviews sous substances peu licites aussi. Moins d’un an après avoir connu le succès avec son premier album Wavvves (Fat Possum/Pias), Nathan Williams, 22 ans, tête pensante (?) de The Wavves, se brosse un statut de rock star déglinguée qui agite le monde de la hype. Hype, baby, The Wavves l’est assurément, pop crasse crachant sur les Beach Boys mais louchant avec envie sur les Pixies. Le groupe, qui associe Williams à un batteur, démonte les codes de la surf music, qu’il recouvre d’un bruit parasite noyant guitare et voix, nivelant les mélodies par une saturation extrême. Ce n’est pas une défaillance de votre chaîne hi-fi. N’essayez donc pas de régler les enceintes. Nathan Williams maîtrise toutes les transmissions et triture les instruments dans un refus d’être propre, lavant la pop dans les eaux du punk et de la noise. L’intention est louable, le résultat moins. Trop sophistiquée pour être honnêtement détraquée : certains diront que sa musique reste adressée à un public amateur de jeans slim. Au demeurant, Williams se fiche bien de l’avis que l’on puisse donner. Tête à claque mal embouchée, visage de skateur défoncé, il chante un nihilisme générationnel dans lequel tout un chacun entendra un écho de son adolescence. L’ennui, le skate, la musique : Larry Clark appréciera. / ❥

The Wavves + guest, 15.12, 21 h, Le Saint des Seins, 5 €, 05 61 22 11 39 www.myspace.com/wavves, www.lachattealavoisine.net

musique |

texte ¬ Samuel Faich - photo ¬ © DR

Deep Purple

Les papis font de la résistance « Si, je te jure, Deep Purple, tu connais for-cé-ment ! Souviens-toi, c’était écrit en gros sur mon sac US au collège… Mais si… Smoke on the Water, tain-tain-tain, tain-tain-tin-tin, tu connais, ch’suis sûr ! ». N’empêche que Deep Purple, c’est rien de moins qu’un des trois groupes, avec Led Zep et Black Sabbath, qui a engendré M. et Mme Heavy Metal et leur nombreuse progéniture, aux prénoms délicats comme trash, death, black, power ou encore prog. Depuis plus de 40 ans, ils ont énervé des légions de parents tout en ravissant leurs mômes, à grands renforts de guitare saturée, de rythmiques plombées, de hurlements bien sentis. Aujourd’hui, Deep Purple est toujours là. La soixantaine entamée, mais l’envie toujours présente, les dinosaures tournent encore. Et on peut dire qu’ils adorent ça, les bougres. À moins que ce ne soit leurs bergères qui leur cassent les pieds : « Tiens, puisque c’est comme ça, j’pars en tournée mondiale ! » Mais aller voir Deep Purple en concert, c’est comme retrouver une fille dont on était secrètement amoureux il y a des lustres, au collège. On est super excité de la revoir, mais quand on sort, on est toujours un peu déçu. C’est le problème avec les souvenirs, c’est jamais trop bon de les raviver. / ❥

Deep Purple 3.12, 20 h, Zénith, Toulouse, 55 € / 44 €, 05 34 31 10 00, www.box.fr

Ce mois-ci, ‡ la Fnac Wilson :

DÈcembre Gotthard

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Jeu 3 ‡ 17h

CrÈdit photo : DR

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Ven 18 ‡ 13h

Tout le programme sur

(dÈdicace) au forum

Jeu 10 ‡ 17h30

* Sur invitation ‡ retirer ‡ l'accueil du magasin dans la limite des places disponibles

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cinéma |

Paranormal Activity Rencontre avec Oren Peli Interview propos recueillis par ¬ El Borbah - photo ¬ Wild Bunch Distribution

Paranormal activity est-il le Blair Witch Project des années 2000 ? Oui, parce qu’aussi malin en terme de marketing. Si le pitch n’a rien de révolutionnaire (un jeune couple, suspectant leur maison d’être hantée, met en place une surveillance vidéo nocturne), le traitement du film et le bouche à oreille font le reste : ce faux docu doté d’un mini budget (10 000 $) est devenu le film le plus rentable de tous les temps. Retour sur le sens de Paranormal activity avec son réalisateur Oren Peli. Comment résumeriez-vous Paranormal activity : un film sur des évènements surnaturels ou sur un couple qui se casse la gueule ? Je pencherai pour votre seconde option, même si je ne crois pas qu’on puisse parler d’échec conjugal puisque cet homme et cette femme restent ensemble jusqu’au bout… Alors, disons que c’est un film sur un couple qui fait la drôle d’expérience d’un phénomène paranormal, sans savoir vraiment ce qui leur arrive. Ils essaient de comprendre ce qui se passe, sans s’apercevoir à quel point cela va affecter leur relation. Cette histoire aurait pu être racontée selon de nombreux registres, notamment celui du drame psychologique.

Pourquoi avoir choisi de le faire sous la forme d’un film fantastique ? Je n’arrive pas tout à fait à définir le genre de Paranormal activity. Ce n’est pas un film d’horreur, puisqu’il n’y a pas d’effets gore, ce n’est pas non plus tout à fait un film fantastique au sens où il se passe finalement très peu de choses. On peut à la limite parler de thriller psychologique, mais mon but n’était pas tant d’aller vers un genre précis mais de rester dans une veine la plus réaliste possible. Parce que c’est la meilleure façon de foutre les pétoches aux gens : rester plausible. Il est difficile de ne pas rapprocher Paranormal activity de Blair Witch Project. Mais je me demande dans quelle mesure, il ne doit pas plus à un

cinéma plus mainstream. Comme Misery ou La maison du diable, dont vous reprenez en fait les mêmes principes de scénario. Vous jouez avec le quotidien et le principe de tourner dans un endroit unique ou presque… Blair Witch project est forcément une influence, mais sans doute pas autant que les deux films que vous venez de citer, ou d’autres comme Les autres d’Amenabar. Justement parce que ces derniers se focalisent sur une unité de lieu mais aussi de temps. On peut également lire Paranormal Activity comme la mésaventure d’un ❥

homme qui veut à tout prix protéger son territoire… Il y a de ça. Paranormal Activity est à un certain degré le parcours d’un homme qui ne veut pas abandonner à l’adversité ce qui lui appartient. Qui est prêt à tout pour défendre son territoire, même s’il ne sait pas clairement ce qui le menace. Quitte à mettre au second plan sa petite amie… … Donc même s’il doit payer le prix de certaines erreurs… … Je crois qu’il est poussé par de bonnes intentions, mais qu’en fait, il ne sait pas vraiment ce qu’il fait (rires). /

PARANORMAL ACTIVITY D’Oren Peli. Avec Katie Featherston, Micah Sloat. Sortie le 2.12

cinéma |

Les chats persans La musique n’adoucit pas les moeurs texte ¬ El Borbah - photo ¬ Mars Distribution

2009 aura été l’année du réveil d’une jeunesse iranienne contestataire, osant se lever contre le résultat pour le moins curieux d’élections présidentielles, mais aussi bousculer, avec son cinéma, les stéréotypes occidentaux les plus ancrés. D’abord à la fin de l’automne avec l’ahurissant À propos d’Elly, vision en coupe du pays. Aujourd’hui avec Les chats persans, chronique d’une défiance civile envers le pouvoir. Le rock est-il toujours contestataire ? En Iran, oui. Plus que jamais. Il est en effet ici question de défiance civile envers le pouvoir, via la balade à travers Téhéran d’un homme et d’une femme ne voulant pas renoncer au rock indépendant, même s’il n’est pas toléré par Ahmadinejad. Si Bahman Ghobadi regardait jusque là l’Iran rural (Un temps pour l’ivresse, Les tortues volent aussi), le voici en mode urbain, filmant dans une semi-clandestinité l’odyssée miniature de Negan et Ashkar en quête de musiciens de rock, folk ou métal. Des genres qui restent aujourd'hui littéralement confinés dans le Téhéran underground, ❥

quand ce n'est pas dans des troisièmes sous-sol ou des granges, entre vaches et bottes de foin. Ghobadi fait clairement remonter le son à l’air libre ; celui de paroles poussant le volume de frustrations quotidiennes. Comme si le bouillonnement culturel faisait office d’une résistance tristement ordinaire. Mais aussi de persécutions qui dépassent le cadre d’un film aux airs de cinéma-vérité. Au moment où son film était présenté à Cannes, Ghobadi et sa co-scénariste Roxana Saberi étaient condamnés par la justice iranienne à huit ans de prison pour espionnage – ils ont depuis réussi à s’exiler. /

LES CHATS PERSANS De Bahman Ghobadi. Avec Negar Shaghaghi et Ashkan Koshanejad. Sortie le 23.12

cinéma |

texte ¬ El Borbah - photo ¬ Bodega Films

The proposition

Il était une fois dans l’outback « Je vais civiliser ce pays ». Le pays en question, c’est l’Australie de la fin du xixe siècle. L’homme qui se fait cette promesse est le capitaine Stanley, un officier anglais envoyé par sa gracieuse majesté pour faire régner l’ordre dans l’Outback. The proposition en fait une autre, celle de ressusciter le western, ce genre où il a finalement toujours été question de frontières à conquérir, qu’elles soient géographiques ou morales. Imposer la loi pour Stanley veut dire envoyer le cadet des frère Burns, des hors-la-loi, aller tuer son aîné, contre la vie de son benjamin. The proposition est un western comme l’étaient Impitoyable ou Dead man, des films qui se décalent des canons du genre, élargissent le champ pour rejoindre des figures plus classiques. Des frères que la cinéphilie officielle a rendus ennemis alors qu’ils sont si proches : Sam Peckinpah et Sergio Leone. John Hillcoat unit la violence opératique de l’un et la gestion du temps de l’autre. Mais aussi leur sens commun de la mélancolie. The proposition peut donc aligner une cataclysmique scène de fusillade comme des instants de contemplation méditative. Il y a vingt ans, John Hillcoat traumatisait un petit cercle de cinéphiles avec Ghosts of the civil dead – visite dans une prison souterraine, préfigurant un sommet comme Oz. The proposition a mis quatre ans à arriver sur nos côtes. Le nom d’Hillcoat risque d’enfin trouver la place qu’il mérite auprès du grand public avec son adaptation de La route, le roman de Cormac McCarthy, qui sort aussi ce mois-ci. / ❥

THE PROPOSITION - De John Hillcoat. Avec Guy Pearce, Emily Watson… Sortie le 16.12 La route - De John Hillcoat. Avec Viggo Mortensen, Charlize Theron… Sortie le 2.12

cinéma |

texte ¬ El Borbah - photo ¬ Rezo Productions

Qu’un seul tienne et les autres suivront La prison comme dernier lieu d’échanges sociaux ? C’est l’hypothèse gonflée d’un certain cinéma français, cette année : évidemment dans Un prophète, le film de Jacques Audiard, et dans une moindre mesure dans Je suis heureux que ma mère soit vivante, celui de Claude et Nathan Miller. Hasard (ou pas ?), un acteur de chacun de ces films (Reda Kateb pour le premier, Vincent Rottiers pour le second) se retrouvent au générique de Qu’un seul tienne et les autres suivront. Mais ils ne s’y croiseront pas ou presque, à l’écran. Logique quand le puissant premier film de Léa Fehner a pour toile de fond l’isolement social qui guette tout un chacun aujourd’hui. Via trois histoires de personnages des plus banals (une ado, un précaire, une mère). Surtout quand, comme tant d’autres aujourd’hui, ces personnes ne sont qu’à un pas de basculer dans le précipice qu’à creusé la réalité économique et sociale. Fehner les rapproche peu à peu, au fil de récits parallèles d’une rare densité, dans un parloir, seul endroit où ils pourront enfin exprimer la brutalité de leur quotidien. Que la jeune réalisatrice ait choisi comme endroit où formuler ses doléances, celui qui sépare un monde prétendu libre d’un concret enfermement entre quatre murs, en dit long sur sa perception de la France contemporaine. Celle où beaucoup sont désormais à la peine… / ❥

QU’UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT De Léa Fehner. Avec Pauline Étienne, Farida Rahouadj, Reda Kateb… Sortie le 9.12

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Mydeadpony Illustration // Belgique // www.colagene.com // mydeadpony.com

texte ¬ Carole Lafontan

Entre grâce et chaos Décidément, le poney est furieusement tendance par les temps qui courent. Après les sneakers Pony® qui refont surface, le succès de Poney Express ou de Pony Pony Run Run pour le pendant musical, il faudra désormais compter avec Mydeadpony, un illustrateur belge autodidacte, d’une trentaine d’années. Outre une technique – irréprochable – qui se joue de plusieurs médias (dessin, aquarelle, typographie, digital…), Raphaël Vicenzi, de son vrai nom, inscrit l’illustration sur différents plans formels. La sensualité côtoie l’humour et la provoc’, l’inspiration dark gothique, des couleurs explosives. Mais aussi différentes strates sémantiques. Les problématiques sociétales actuelles (pouvoir de l’argent et de la mode, femme-objet, dérive de la guerre…) flirtent avec un onirisme d’une rare finesse. Des compositions qui marquent notre rétine comme autant de tests de Rorschach* à décrypter avec nos propres codes. / * Le test des taches de Rorschach est un des tests les plus utilisés par les psychologues. Il consiste en une série de planches sur lesquelles sont dessinées des taches symétriques et qui sont proposées à la libre interprétation de la personne évaluée.

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Publications : Illusive2, Fashion Wonderland, IDEA design, Computer arts, Advanced Photoshop, Illustration Now 3...

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Fifi Chachnil au bout du fil texte ¬ Catherine Nerson - Photos ¬ DR

Elevée au biberon d’Alberto Vargas*, maternée par Pierre et Gilles, la Simone de Beauvoir des dessous féminins vision Betty Grabble enchaîne les projets. Ouverture d’une nouvelle boutique à Londres, création des costumes du nouveau spectacle du Crazy Horse chorégraphié par Philippe Decouflé et sortie prochaine d’un album avec Philippe Katerine. L’envie de rencontrer Fifi Chachnil tombait donc sous le sens… dessus dessous !

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« La lingerie est liée à une poésie de l’inutile. » Petit flash back. Parlez-nous de votre enfance. J’ai passé mon enfance en uniforme ! Du jardin d’enfants à la terminale, dans une école de bonnes sœurs… De tant d’années en jupe plissée écossaise, chandail vert, socquettes et chemisier blanc, on ne sort pas indemne. Mon aversion pour cette tenue réglementaire (je préférais les uniformes de majorettes) a sans doute été déterminante pour m’exprimer par le vêtement. Il paraît que vous étiez chanteuse avant d’être styliste ? C’est vrai. J’ai même choisi mon nom grâce à la chanson ! À l’époque (en 1984), assistante d’un photographe, je chantais et jouais aussi avec des musiciens. Un producteur m’a entendue et m’a proposée de faire un disque. Je revenais d’un voyage en Egypte et j’adorais cette langue mais je ne la parlais pas, c’était totalement phonétique. J’ai orientalisé mon nom et Delphine est devenu Fifi Chachnil. En quoi votre rencontre avec le duo de photographes Pierre et Gilles a été un tournant dans votre vie professionnelle ? J’ai été leur styliste, j’ai habillé les

artistes qu’ils ont immortalisés, dessiné des costumes pour leurs clips et leurs films… Mais cela n’a pas été un tournant puisque je les ai rencontrés à mes tout débuts. Ce fut quelque chose de déterminant. Comme si j'avais rencontré ma famille… Comment en êtes-vous venue à créer de la lingerie ? Mes modèles plutôt extravagants qui composaient mes collections se retrouvaient toujours sur scène. Après dix ans, j’ai ressenti le besoin de proposer quelque chose d’accessible à toutes les femmes. J’étais dans une démarche plus rationnelle, sans faire de concession de style, il fallait que je dépasse le cadre de la scène. Avec la lingerie, les filles peuvent se faire plaisir en exprimant leur féminité en secret pour elles-mêmes et pour leur chéri. La lingerie est liée à une poésie de l’inutile. Comment avez-vous rencontré Philippe Katerine ? Comment est née cette idée d’album ? C'est Héléna Noguerra qui nous a présentés. Nous avons eu envie de travailler ensemble, par amitié. Mais, vous savez cela ne ressemble pas à du travail, c'est très joyeux !

Il y a deux ans, pour la présentation de ma collection, « robes de cocktail sur mesure », Philippe et moi avons chanté en duo « Cigarette ». Une chanson qui figure d’ailleurs dans l’album que nous sommes en train de finaliser. Mais c’est surtout grâce à Jean Pierre Stora (compositeur, ndlr) que l’idée de ce disque est née. Il a toujours voulu me faire chanter !

Qu’est-ce qui vous a séduit chez Katerine ? Tout ! Il me fait rire. Il a un talent fou. Nous aimons les mêmes choses. Rien à ajouter… Qu’est ce que vous aimeriez qu’on vous offre pour Noël ? Et quels sont vos souhaits pour 2010 ? Que des surprises ! Et encore des surprises ! /

* Alberto Vargas (1896, Pérou - 1982, États-Unis), dessinateur reconnu pour ses pin-up, notamment dans le magazine Playboy, pendant les années 1960 et 1970.

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Où trouver Fifi Chachnil ? / 68, rue Jean-Jacques Rousseau 75001 Paris (+33 142 21 19 93) 231, rue Saint-Honoré 75001 Paris (+33 142 61 21 83) Sur Internet pour commander en ligne : www.fifichachnil-boutique.com/fr/ www.fifichachnil.com

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Blouson : RBK Pantalon: RBK T-shirt: O’Neill Boots : Puma Gants : Protest Bonnet : Protest Lunettes : Oakley

Veste : Roxy Heart Pantalon : Björn Borg Chemise : Baby Phat Bottes : ASH Casquette : Barts Bracelet : Björn Borg

Blouson : Berenice Pull : gsus T-shirt : Element Jeans : Pepe (Andy Warhol) Bottes : Avant Première Chapeau : Tommy Hilfinger Lunettes : Von Zipper

Blouson : Desigual Chaussettes : Friis & Company Robe : Billabong Ceinture : Billabong Sac : Nikita Bracelet : DDS Collier : Atelier 11 Chaussures : Avant Première

Blouson : Nikita Pantalon : Nikita T-shirt : O’Neill Bonnet : Barts Gants : Dakine Ceinture : Kustom Sac : Dakine Slip : Björn Borg Baskets : Converse

Blouson : Levis Robe : Roxy Heart Pantalon : By Groth écharpe : gsus Collier : Atelier 11 Bracelet : Swatch

Production : 4castmedia.be Photographie : Kevin Laloux :: 11h59.be Graphisme : Shelby Stylisme : Mieke Mertens Coiffure et maquillage : Sophie-Marie Mommens ModĂ¨les : Agnieszka & Ilana :: Modelsoffice.be

More & less, Meurice ÂŠ Germain BourreĚ

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Atomic food texte ¬ Yann Siliec

À l’aube de l’Avent, ne craignez plus les lendemains de fête plombés. Exit foie gras et marrons glacés. Depuis bientôt dix ans, un gang d’artificiers du goût chamboule plans de table et habitudes alimentaires, revisitant formes et saveurs à 360 degrés. Dans le champ des nouvelles façons de manger, les designers culinaires passent au mixeur les couleurs et les textures les plus obscures. De Marc Brétillot à Stéphane Bureaux, de Lily Monsaingeon à Germain Bourré, les créations miraculeuses flattent autant nos yeux que nos papilles. Chocolat expansé, cartes à manger, barbe à papa moulée. La revue de détail passe par le menu. Qui n’a jamais entendu parler de Ferran Adrià aura manqué l’arbre tutélaire cachant la forêt. Au-delà d’un débat qui fait rage, le design culinaire incarne bien plus qu’un simple caprice de maître queue. Ce champ d’expérimentation nouveau, parce qu’il va droit au but et révolutionne, met en exergue les sens depuis une

décennie. Du goût au toucher, de l’odeur à l'ouïe. Il déplace les questions (ce n'est plus « qu'est-ce qu'on mange ? » mais « comment ? ») et apporte des réponses sans commune mesure. Légumes à la vapeur ou en sucettes ? Chocolat à croquer ou à inhaler ? À ces multiples réverbères de la réalité, une brigade de génies >

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« Le design culinaire, c'est d'abord du design ! » allumés mettent patatrac les recettes de Grand Maman et avancent au passe-plat des créations sexy et insensées. Les génoises se confondent en genèses, striées, déstructurées. Les olives de Martì Guixé s’assemblent sur des mikados selon le prisme d’atomes à gober. Gonflée à l’hélium, jamais tiède, la gastronomie du futur assure le show devant.

Manifeste Culinaire Aux commandes de la galaxie des magiciens du goût, Stéphane Bureaux hisse haut et fort les couleurs d’une discipline dont il s’est fait pionnier. « Parce qu’il touche aux tripes, en appelle à la cervelle et convoque tous les sens, le design culinaire mérite que l’on s’y intéresse spécifiquement, sans mésestimer la grande difficulté à faire “bon”. Il s’agit en cela d’un design élémentaire, plaçant le gustatif en juge de paix absolu. C’est une spécialité sans être une affaire de spécialistes. Le design culinaire, c'est d'abord du design ! ».

Bien au-delà d’une vendetta esthétique, le design culinaire a pour ambition d’interagir sur toutes les perceptions organoleptiques. Il réinvente les fonctions et les schémas alimentaires, renouvelle les contenants. Sans oublier de redimensionner les outils de dégustation et de respatialiser l’environnement, l’ambiance sonore, les positions de dégustations. Debout, accroupi, allongé, les mirages du palais se savourent à la manière d’un art conceptualisé, associant le technologique au pratique et au ludique. Propulsé dans l’atmosphère ludique.

Pensées Froides, Scénarios Gourmands Avec pour fond de sauce la réinvention de nos us et coutumes alimentaires, les trublions de la marmite inventent des objets à manger tout en laissant aux chefs le privilège de gouverner le goût. Parce que selon Marc Brétillot « la nourriture met en jeu notre santé et notre envie. Parce que les designers ne se préoccupent pas toujours de rendre leurs œuvres comestibles », le design culinaire met les pieds dans les plats, guidé par une esthétique éthique au service du goût. Sans se laisser >

Barb ahlala de Stéphane Bureaux, projet issu de l'exposition Tools FoodGalerie Fraich'Attitude, Paris 2007 © DR

Olive atomic snack de Marti Guixe © Imagekontainer - I. Knölke

Millefeuille de Marc Brétillot

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Marc Brétillot © DR

intimider par le conservatisme des dompteurs d’assiettes, les créations tournent souvent au miracle. À l’image de la galette « Bluetooth »de Stéphane Bureaux, où la fève remplacée par une gélule remplie de bleu de méthylène désigne (une fois ingérée) le roi ou la reine, révélés aux yeux des convives grâce à la bouche devenue bleue. L’humour repousse les frontières des contraintes techniques. Sous la houlette du précurseur Marc Brétillot, l’inénarrable millefeuille passe de l’horizontal à la verticale et les nuages de saveurs « Whaf » deviennent évanescents et comestibles. Promue par l’ESAD en 2007, Julie Rothhahn invente de son côté les « Pâtadoigts », nouilles en formes de marionnettes à enfiler au bout des doigts et collabore avec Lily Monsaingeon sur des scénographies ❥

gourmandes et des « Apérovino ». Leur intention étant de « créer des univers participatifs, incitant les convives à produire des gestes et des rituels. À écouter leurs émotions et sensations ». Dans un registre délectable, Germain Bourré met en scène un happening culinaire intitulé « More & Less » conçu autour du thème « De l’autre côté du miroir » de Lewis Carroll. Au sein de l’Hôtel Meurice, les codes s’inversent. Le frigo passe de l’objet de conservation à l’objet de croissance, laissant grossir des citrouilles rendues géantes selon un procédé resté secret. Démesure, extraordinaire, rêves et fantasmes s’adonnent au goût. À l’image du buffet flottant pensé par La cellule (Becquemin&Sagot), l’envie nous prend de vouloir décrocher la lune. À la conquête des étoiles. Et des sensations. /

à découvrir / www.germainbourre.com, www.stephane-design.com, www.guixe.com, www.marcbretillot.com, www.lilymonsaingeon.fr, http://lacellule-becquemin-sagot.com, www.juliehhh.com

www.batbat.com Ouvert NON STOP 7j/7 sauf lundi soir, 9h-22h30 8, rue des Filatiers M° Carmes ou Esquirol 05 61 25 49 49 Livraison midi et soir - Wifi

L’art culinaire du Viêt-Nam mis en scène à l’occidentale

1 - Mist 2 - ChaĂŠ 3 - Der 4 - Dulk 5 - Veks 6 - Tilt

Roots 'n' Buds

Old school vs New school texte ¬ Carole Lafontan

Encore une fois, l’espace GHP prend tout le monde à contre-pied en invitant le printemps en plein hiver. Non, ce n’est pas un énième festival surdimensionné mais une initiative commune à Benoît Sicre et Olivier Gal, les co-directeurs du lieu : confronter trois pionniers du graffiti (les roots, « racines ») à la nouvelle génération qui monte (les buds, « bourgeons »). Fidèle à sa ligne artistique décomplexée et aventureuse, l’espace GHP fait se confronter deux générations de graffeurs. Et élève ainsi le débat au sein d’un mouvement qui s’expose platement dans les hauts-lieux de l’art contemporain (Fondation Cartier, Grand Palais). Il s’agit, comme le souligne Benoît Sicre, de « questionner l’esprit premier du mouvement : vandale, contestataire et underground », tout autant que les « notions de transmission et de partage ». Ainsi, les jeunes s’inspirent-ils des anciens ? Ces derniers ont-ils encore des choses à dire, eux qui sont passés de la clandestinité aux plus grandes galeries ? Contraintes vs liberté ? Côté roots, place à un trio respecté dans le monde entier. Primo, le Toulousain Tilt, porteur d’un style old school, basé sur des lettrages bubble throw-up et un panel de couleurs vives. Aujourd’hui exilé à New York, il présentera sa toute dernière série StainGlass, un travail sur vitrail rétroéclairé. Der, à la base du même crew toulousain précurseur (Truskool represent !), offre une 3D quasi-organique, qui se développe sur toile. Enfin, le Parisien Mist, aussi à l’aise avec les persos qu’avec les lettrages, viendra avec un lot généreux de toiles, sculptures et toys. Côté buds, la récolte s’annonce aussi prometteuse. Les monstres de l’espagnol Dulk côtoieront l’univers « fanzinesque » du Nantais Chaé, sans oublier le trait affiné de Veks. Six artistes pour une seule et même galerie ? « Ils se disputent tous le mur d’entrée ! », s’exclame Benoît. Tu m’étonnes… / ❥

Roots’n’buds, 11.12 au 30.01, Espace GHP, 05 61 52 67 08, www.espaceghp.com Vernissage le 11.12 dès 19h avec Mr Supa + guests

expositions |

Le Bureau des Ouragans

Ode au dessin texte ¬ Sébastien Iwansson - photo ¬ © Hippolyte Hentgen

La galerie d’art du Lieu-Commun investie par les œuvres d’une cinquantaine d’illustrateurs et de dessinateurs ? Ambitieuse entreprise que celle initiée par Manuel Pomar, co-directeur du lieu, « l'idée de départ était de marquer une rupture dans la programmation du Lieu-Commun en renouant avec un type d’exposition plus proche de nos origines ». En représentant différentes "familles" du dessin, ce regroupement nommé Le Bureau des Ouragans, rend hommage à une scène en plein essor. Et plus particulièrement au "dessin d'image figuratif" : « pour moi, c’est l'expression du dessin la plus en vogue en ce moment, précise Manuel. Il est en train de passer d'une culture alternative à une culture mainstream. Des personnes de l'underground US comme Robert Crumb ont transformé la perception du dessin en montrant son rapport étroit à la société et à l'actualité ». Ne se limitant pas pour autant à ce type de dessin, cette exposition se veut protéiforme : « les artistes réunis ici viennent d'horizons complètement différents, appuie Manuel, certains viennent de l’art contemporain, d’autres de la bande dessinée, de l'illustration ou des squats. Mon objectif en les réunissant est justement d'abolir (ou amoindrir) ces distinctions ». Et le medium choisi ne pourrait être plus approprié puisque le dessin est commun à une grande majorité d’artistes. C’est l'outil premier tant pour le sculpteur que pour le peintre, tant pour le vidéaste préparant une séquence que pour l’artiste organisant son installation. « En art plastique, le dessin est le plus court chemin entre l'idée et la forme, presque comme la parole et l'écriture, conclut-il. Le dessin vient de partout, dans une seule image, on peut tout dire, chaque petit format est un monde, un univers ». / ❥

Le Bureau des Ouragans, Jusqu’au 19.12, Lieu-Commun, 05 61 23 80 57, www.lieu-commun.fr Graphéine, la saison du dessin contemporain, Jusqu’au 24.12, 15 lieux sur l’agglomération toulousaine, www.pinkpong.fr

expositions |

texte ¬ Youness Hamelat - photo ¬ Mobili © DR

La face cachée de

Barceló

Dans la galerie des artistes qui ont marqué l’histoire de l’art espagnol, on cite volontiers les Miró, Vélasquez et Picasso comme les ambassadeurs de leurs courants respectifs. On en oublierait presque de mentionner Miquel Barceló, pourtant l’un des plus doués de la génération néo-expressionniste du début des années 70 (Schnabel, Kiefer). Contrairement à ses homologues, Barceló fait partie de ces artistes protéiformes, affranchis des dictats artistiques, à ranger quelque part entre classique et post-modernisme. Sa palette d’outils en témoigne : peinture, sculpture, dessin, poésie visuelle, installation. Une liste non exhaustive des supports maniés avec brio par le Majorquin, s’inspirant, selon les années, du dripping pollockien ou des informels Tàpies ou Dubuffet. De sa face engagée sous Franco ou du Barceló voyageur, résumer son œuvre en quelques lignes relève donc de l’utopie. Le parti pris de montrer ce qui est jusqu’alors resté invisible de son travail s’avère donc de bon aloi. Ce concept adopté par le musée des Abattoirs et intitulé « Barceló avant Barceló » dévoile une sélection de créations personnelles et jamais exposées pour la plupart. Elles révèlent, autour de six axes thématiques (bestiaire, vanités, poésie expérimentale, livres, portraits et autoportraits, éléments du paysage), toute sa réflexion iconographique pré-consécration. 27 ans après sa première exposition personnelle hors d’Espagne à… Toulouse. / ❥

Barceló avant Barceló Jusqu’au 28.01, Musée des Abattoirs, 05 62 48 58 00, www.lesabattoirs.org

décembre

l’esprit croix ba’

Tandem4

Julio Le Parc et Gilles Conan Arts visuels / Galerie Jusqu’au 5 décembre

Le Laboratoire-exposé Arts visuels / Espace III

Jusqu’au 18 décembre

Jean-François Zygel En compagnie du Trio Tzane, ensemble vocal des Balkans Musique de chambre Mardi 1er décembre

Quatuor de l’Orchestre de chambre de Toulouse Dalayrac, De Arriaga Musique de chambre Mardi 8 décembre

Toulouse-Calcutta Entre deux mondes (création) Musique du monde

Jeudi 3 et vendredi 4 décembre

Mime et Phonium Call the Mexicans!!! Dans le cadre de Jazz en scène Jeudi 10 décembre

A la rencontre de Motti Lerner et de l’écriture israélienne pour le théâtre Collectif Mauvaises Herbes J. J. Mateu, Petit Bois Cie Lecture/rencontre Mercredi 16 décembre

The Party

a+b designers Arts visuels / Galerie 18 décembre au 27 février

Espace Croix-Baragnon 24 rue Croix- Baragnon 05.62.27.60.60

expositions |

texte ¬ Sébastien Iwansson - photo ¬ © Seb Cazes

Seb Cazes Bulles d'onirisme

« C’est l’histoire d’un type, organisateur de stages de parapente pour chevreuil, qui se réveille un jour pourvu d'une excroissance étrange », nous dit Sébastien Cazes de sa BD intitulée Le dresseur de chevreuils ambidextres. Qui a parlé de psychotropes ? Si on se doute que cette histoire surréaliste, au cœur d’une exposition à la galerie LuluMirettes, n’est pas autobiographique, Seb nous explique qu’il y a bien d’autres moyens de trouver l’inspiration qu’en s’irriguant de substances plus ou moins recommandables. « Ma BD est un mélange de textes écrits en écriture spontanée et de rêves, lance-t-il, il y a toujours une part de hasard et d’inconscient dans la création ». Ainsi Fred, auteur génial de Philémon et source d’influence pour cet illustrateur/graphiste auscitain, affirme trouver ses idées lorsqu’il prend son bain. Comme lui, inventeur d’un univers absurde et poétique, à l’origine du collectif associatif d'auto-édition Presse à Grumeaux, Seb Cazes nous explique qu’« on ne peut pas forcer la créativité, c’est souvent quand on est dans une situation banale que viennent les idées qu’on n’aurait pas eu en réfléchissant ». L'exposition se compose bien sûr de planches de BD originales sérigraphiées à la main, mais également de peintures, de projections de ses films d’animations et de photographies illustrant le processus de création. / ❥

SEB CAZES, Jusqu’au 30.12, Galerie Lulu Mirettes, 05 81 60 60 75, lulumirettes.free.fr Bibliographie : Le dresseur de chevreuils ambidextres, éd. Arrache-toi un œil, 2009. http://arrachetoiunoeil.free.fr/

20 novembre 09

www.lesabattoirs.org

Photo : © Joan Palou

28 février 10

agenda Middle East Polaroids, Tripoli, Liban 2009 © Emmanuel Benoit

Guy Le Tattooer © DR

Last Battle

Guy le Tattooer

Les artistes Naïs Calmettes et Rémi Dupeyrat, qui travaille en collaboration depuis un an, s’emparent de l’espace qu’ils transforment en surface de jeu fictif. Le visiteur, directement impliqué, à la fois physiquement et sensoriellement, déambule dans cette installation in-situ comme dans une arène où des duels aux règles implicites s’ouvrent à lui. ❥ J usqu’au 17.12, Plateforme d’Art de Muret

Le tatouage, travail d’orfèvre par excellence, est ici à l’honneur. Le shop de street wear met un coup de projecteur sur l’univers de Guy le Tattooer d’Alternative Tattoo. À travers une installation d’objets et de meubles, provenant directement de son domicile, Guy raconte ses passions et son monde complètement rétro et décalé. ❥ J usqu’au 1er.01, Corezone, 05 61 55 04 83

(Théâtrerie « Fabrique d’arts »), 05 34 63 98 19

Raymond Poïvet Méconnue du grand public, l’œuvre de « Maître Poïvet » est considérable : dessins, illustrations, séries bd… À travers cette exposition rétrospective, Odyssud rend hommage au dessinateur de la série vedette de Vaillant, « Les Pionniers de l’Espérance » et à ses 50 ans de carrière. ❥ Jusqu’au 18.12, Odyssud, 05 61 71 75 44

Middle East Polaroids De ses voyages en Syrie et au Liban, effectués au printemps dernier, le photographe Emmanuel Benoit a ramené dans ses valises une collection d’images prises sur le vif avec son Polaroid. Il les présente au salon de thé-restaurant Dar Diaf (10 rue Maletache). ❥ J usqu’au 31.12, Dar Diaf, 05 61 53 57 69

Pimp My Shoes Parce que le culte de la basket traverse le temps sans jamais se démoder, le shop South Painters organise une expo sur la plus urbaine des chaussures et de son pendant féminin, le talon aiguille. Les graffeurs toulousains Mlle Forma et Colorshoes revisitent quelques célèbres modèles de à coup de customisation. ❥ J usqu’au 5.01, South Painters, 05 61 23 52 62

Histoire : chapitre 1 Guillaume Pelloux ne cache pas sa fascination pour les personnages royaux, la beauté du corps ou la mise en lumière des stars. Utilisant les techniques de collage sur toile, il détoure l’histoire à sa façon dans une série de patchworks qui orneront les murs de la boutique de design contemporain. ❥ J usqu’au 27.01, Trentotto, 05 61 22 43 07

expositions |

Pimp My Shoes, Colorshoes © Southpainters

Histoire : Chapitre 1 © Guillaume Pelloux

Du Simple Au Double, Sceau Brahmi, Méraville © Musée Georges Labit

Galaxy © B. Snob

Du simple au double

Lieux de souffrance

Après avoir investi le musée Champollion de Figeac, « Du simple au double : L’écriture multipliée » prend place à Toulouse. Plus d’une centaine d’œuvres met en avant cinq des processus les plus répandus de l’empreinte (écriture à main levée, estampage, sceaux…), témoignages du devoir de mémoire humain. ❥ J usqu’au 7.03, Musée Georges-Labit,

Dans le cadre de la commémoration des 70 ans de la Retirada (l’exode républicain à la victoire de Franco en 39), l’Espace Saint-Cyprien réunit deux séries de clichés de la photographe Flore. Un diptyque d’une quarantaine de tirages, argentiques et Fine-Art couleurs, sur le camp de concentration de Rivesaltes. ❥D u 8.12 au 6.01, Espace Saint-Cyprien,

05 61 14 65 50

05 61 42 75 75

B. Snob

Romain Soussan

Spécialiste ès typographie et encodage normalisé, Benjamin Stoop, de son vrai nom, joue avec les lettres dans une exhibition de dessin pur. Le membre du collectif des Ateliers 2000 détourne l’univers discolaser des eighties à travers un space-opéra graphique étonnant. ❥D u 1er au 31.12, Médiathèque associative /

Invitant le spectateur à se questionner sur des sujets aussi vastes que le brassage ethnique ou la manipulation génétique, les tableaux de Romain Soussan ne laissent pas indifférent. Ces visages hybrides, mariant peinture, photo et graphisme, illustrent pleinement les problématiques sociétales actuelles. ❥D u 14 au 26.12, Galerie des Carmes,

Les Musicophages, 05 61 21 71 50

05 61 47 38 16

Toile de front/Fire Waltz La Grande Guerre sur fond de symphonie musicale au beau milieu d’un no man’s land, c’est le nouveau projet d’animation de Marc Ménager et Mino Malan (La Ménagerie). Exposition autour du travail de recherche pré-réalisation (décors, dessins, peintures, figurines). ❥D u 8 au 31.12, Médiathèque de Tournefeuille, 05 62 13 21 60

The Party En voilà une exposition pour le moins originale : au menu, une série d’événements hebdomadaires (sept en tout) scénarisés par les Toulousains a + b designers, autour d’une table, spécialement conçue pour l’occasion… ❥D u 18.12 au 27.02, Espace Croix-Baragnon, 05 62 27 61 62

théâtre & danse |

Footsbarn Travelling Theatre Deux contes d'hiver

propos recueillis par ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Émilie Pécunia

Avec leur Total Theatre Award reçu l’an dernier à Edinburgh dans la poche (trouée) de l’un de leurs paletots de saltimbanques, le Footsbarn Travelling Theatre, accueilli par le théâtre Garonne, s’installe à Toulouse pour une pré-création, Footsbarn’s Christmas Cracker et une création, Sorry. Nous, nous ne sommes pas désolés de cette escale. Il était une fois trois familles, différentes et qui pourtant traçaient la même route. Un peu fous, un peu brouillons, les membres qui les composaient décidèrent de faire un seul et même spectacle qui parlerait d’eux-mêmes, de leur belle et bonne altérité. Ainsi pourrait commencer l’histoire de Sorry, la dernière création du Footsbarn Travelling Theatre. Recevant la famille Werdyn, ses chevaux, ses poules, son tracteur et son cirque traditionnel tzigane ; invitant la compagnie les Fusains de Pierre Byland, les nomades de ce théâtre populaire et aventurier qu’est le Footsbarn depuis 1971 vont labourer les bords de Garonne. « Nous

voulions faire rire autour de ce qui ne fait pas rire. Déranger, perturber, parasiter », explique l’un d’entre eux, « lutter par l’énergie et l’enthousiasme contre un monde qui se stratifie ». Vaste programme qui demande un coup de main du personnage le plus dérangeant qui soit, une figure tutélaire du théâtre et du cirque : le clown, paria nécessaire, toujours différent des autres, jamais à sa place et content d’y être. Il était une fois Noël. Noël du temps de William Shakespeare, quand on célébrait lors des « fêtes de décembre » un rite de passage à l’âge adulte – voir l’excellent Père Noël supplicié de Claude Lévi-Strauss ! – en se li-

vrant aux pires excès sous l’autorité du Lord of Misrule (l’Abbé de Liesse chez nous), et aussi en dansant, en chantant, en décorant les maisons, en festoyant, en offrant des cadeaux, en fraternisant et en mélangeant riches et manants, en échangeant les rôles, hommes et femmes compris. Les textes du grand Will qui nous font un peu peur, c’est le pain quotidien de Footsbarn, alors pour cette « Shakespeare party », ils n’ont eu qu’à inviter ❥

les amis : le Petit théâtre baraque, Haris Resi´ c, les Colporteurs, pour un clin d’oeil au poète populaire. Pourquoi une « pré-création » ? Parce que la création se fera dans le mythique théâtre du Globe à Londres, l’arène où Shakespeare himself faisait, pour quelques sous, gueuler, rire et pleurer la foule qui n’était pas du grand monde. C’est comme une avant-première, et nous serons à la hauteur de la fête, n’est-ce pas ? /

Sorry 4 au 12.12, 16 h 30, 20 h et 20 h 30, sous chapiteau chauffé, Port Viguerie à Toulouse Footsbarn's Christmas Cracker 16 et 17.12, 20 h, Théâtre Garonne, 14 à 23 €, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com

Sade complainte Monsieur le 6

texte & photo ¬ Valérie Lassus

En écho au Madame de Sade de Mishima programmé dans la grande salle du TNT, Agathe Mélinand s’installe dans le Studio de la même maison pour faire entendre des textes méconnus et bouleversants du controversé marquis. « L’image qui me vient à l’esprit quand on parle de privation de liberté, ce sont ces boites d’entomologistes où sont épinglés des papillons. En essayant d’imaginer le paysage mental de Sade emprisonné, j’ai pensé à cela et c’est ainsi que j’ai créé le décor de Monsieur le 6 » - une référence à l’étroite cellule où il vécut à Vincennes pendant 11 ans. Donatien Alphonse François, marquis de Sade, l’écrivain libre penseur se réfère souvent à la nature dans ses écrits. Agathe Mélinand le connaît bien, pour avoir passé trois ans à l’étudier avant d’aboutir à la collection de textes qu’interprète Eddy Texier. « J’ai passé tellement de temps avec Sade », plaisante la co-directrice du TNT « qu’il me semblait évident que j’étais la plus à même d’assurer aussi une mise en scène, alors que c’est inhabituel pour moi ». Plus que la dureté de l’enfermement, ces textes évoquent l’insupportable solitude et l’impuissance face à l’arbitraire : jamais Sade n’a été jugé à la suite de ses multiples incarcérations (sur les 74 ans de sa vie, il en a passé 30 en prison), jamais on ne l’a informé sur la durée de sa peine. Et cela le rendait fou. « Sade, ici, est un exemplaire d’être humain, à défaut d’être exemplaire... Et puis on connaît mal le philosophe. Je voulais éclairer cette facette de l’écrivain ». Si quelqu’un eut aimé que le principe selon lequel les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit soit respecté, c’est bien lui. / ❥

Monsieur le 6, d’après Sade Du 9 au 19.12, 20 h, Studio du TNT, 8 à 12 €, 05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com

théâtre & danse |

texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Chris Nash

Stomp

formidable, cataclysmique et si simple... J’aime les dossiers de presse subtils, comme celui-ci : « Stomp est le spectacle phénoménal de cette dernière décennie. Interprété par huit artistes à la condition physique époustouflante, il électrise les foules du monde entier [...], c’est un cataclysme d’ingéniosités délirantes, truffé d’humour et débordant d’énergie ». N’en jetez plus. Tout est dit. Les voici de retour à Toulouse, les virtuoses du balai, les génies des couvercles de poubelles, les allumés des bidons, les fadas des boîtes d’allumettes. C’est vrai, Luke Cresswell et Steve McNicholas ont eu une idée en or en créant ce spectacle en 1991 pour le festival d’Edinburgh. Dans la lignée des Fred Astaire, Tambours du Bronx, et autres, ils ont su allier l’originalité et la simplicité à une mise en scène astucieuse ponctuée de chouettes effets visuels. Le reste, c’est du travail, beaucoup de travail. Si vous ne faites pas partie des 15 millions (sic) de spectateurs qui se sont agités la couenne devant eux, un rappel des faits. Le spectacle consiste en des chorégraphies basées sur des percussions produites à partir des objets les plus divers. L’universalité du rythme roi a ce pouvoir, du plus profond de la brousse jusqu’aux salles de Broadway, de faire vibrer les hommes à l’unisson. Entrez dans la transe ! / ❥

Stomp, du 8 au 13.12, 15 h, 20 h et 21 h, Odyssud, Blagnac, 27 à 44 €, 05 61 71 75 10, www.odyssud.com

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théâtre & danse |

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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Patrick Moll

Héliotropolka Sous la voûte célestine

La Cave Poésie, quelle étape jolie pour cette drôle de personne, curieuse et pleine de vie, qu’est Abigaël Vésicule, dansant l’Héliotropolka. C’est au Grand Rond début 2008, que Nathalie Vinot, mise en scène par Christian Brazier, a fait naître ce personnage qui, depuis, est en orbite de salle en salle à Toulouse. De sa tenue colorée à son maquillage discret, en passant par une langue inventée, la femme enfant Abigaël a mis plus de deux ans à éclore, après la fin des Petites faiblesses, trio a capella qui nous transportait déjà. Pourtant « il fallait que le propos passe par le corps donc il y a eu beaucoup de travail là-dessus », explique Nathalie « ensuite est venu la nécessité de faire parler cette créature naïve. J’ai d’abord utilisé des extraits des Poésies incorrectes de Katalina Molnar, avant de m’en inspirer pour forger le parler bizarroïde de mon personnage ». Une voie(x) originale, plus claire que les discours des savants pour dire des choses naturelles et pourtant complexes, à savoir les transformations du corps de la femme, le pourquoi, le comment du sexe. Parce que « Personne rien nous dire sur utérus intergalactique sur encontrées ravaginissantes, [...] et fille chercher toujours comment elle être... ». On nous cache tout, on nous dit rien. Merci Vésicule. / ❥

Héliotropolka 22 au 31.12, 17 h, 19 h 30 et 21 h 30, Cave Poésie, 8 à 12 €, 05 61 23 62 00, www.cave-poesie.com

SE RÉORIENTER AVEC UN BAC +1 POURSUIVRE SES ÉTUDES APRÈS UN BAC +2 SE SPÉCIALISER APRÈS UN BAC +3

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BIEN CHOISIR SON 3e CYCLE

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agenda Désolés pour le chien © DR

Les bobo s

Jusqu’au 19.12

Traumatiser les piétons en prenant le vélo pour aller au travail, veiller à la protection de la planète avec la clim ou accumuler des produits bio hors de prix. Une comédie grinçante dans laquelle tout un chacun reconnaîtra le bobo qui se cache au fond de luimême. ❥ 2 1 h 30, mer au sam, 12 €, Café-Théâtre le 57, 05 34 40 61 31

Veuillez laisser ce corps… © DR

Veuillez laisser ce corps… 1er au 12.12 … dans l’état où vous l’avez trouvé en entrant. Créé à partir des trois premiers romans de Chloé Delaume, ce spectacle est un aller-retour entre les moments de vie de son auteur et des moments mettant en scène un personnage de fiction. ❥ 2 1 h, mar au sam, 8 et 12 €, Théâtre du Pont Neuf, 05 62 21 51 78

Désolés pour le chien

Batracien, l’après-midi

Jusqu’au 31.12

3 au 5.12

Anna a tout pour être heureuse mais une soirée entre amis va tout remettre en cause. Les uns après les autres, les masques tombent. Une pièce mêlant satire et comédie où il est question d’un chien incontinent... ❥ 2 0 h 45, mar au sam, 10 et 14 € (31.12,

Directeur du Centre chorégraphique National de Tours, Bernardo Montet, corps tatoué, franchit les frontières de l’espèce et va au-delà de la danse pour interroger notre humanité. ❥ 2 0 h le jeu, 20 h 30 les ven et sam, 11 à

19 h 30 et 22 h, 25 €), Théâtre le Fil à Plomb, 05 62 30 99 77

La douleur

Il y avait foule au manoir… 5 au 19.12

1er et 2.12

Actrice aux quatre Césars, Dominique Blanc prête sa voix et son corps au texte autobiographique de Marguerite Duras sur une mise en scène de Patrice Chéreau. ❥ 2 0 h, mar et mer, 29 €, Théâtre Sorano, 05 34 31 67 16

20 €, Théâtre Garonne, 05 62 48 54 77

Sur des textes de Jean Tardieu, la Cie Les amis de monsieur convient à une soirée fantaisiste au manoir. Un manoir dans lequel on croise du beau monde, du bourgeois, de la noblesse, des enfants, des amoureux transis… ❥ 2 0 h 30, ven et sam, 8 et 12 €, Théâtre du Chien Blanc, 05 62 16 24 59

Batracien, l'après-midi © Alain Monot

Antigone(s) © DR

Le procès cabaret k © Patrick Moll

La vie parisienne © Bertrand Stofleth

23 F Côté Hublot

Dix petits nègres

8 au 19.12

18.12 au 2.01

Une jeune et belle bulgare quitte son pays pour retrouver le français Sylvain. Mais si l’amour n’a pas de frontières, les services de préfecture si. Un parcours tumultueux basé sur une histoire vraie et qui marie humour et émotion. ❥ 2 1 h, mar au sam, 8 et 12 €, Théâtre du

Le plus célèbre roman d’Agatha Christie dans une adaptation drôle, rythmée et enlevée. La Cie Grenier de Toulouse et le metteur en scène Stéphane Batlle ménagent de purs moments d’angoisse. Soirée spéciale le 31 avec deux représentations à 17 h 30 et 20 h 30 (25 et 17 €). ❥ 2 0 h30, ven et sam, 15 h 30 le dim,

Grand Rond, 05 61 62 14 85

Antigone(s) 10 au 19.12 Le thema Noir Lumière (« projet rassemblant la beauté du texte, la justesse du jeu et la richesse de l’imaginaire des spectateurs ») confronte les deux versions d’Antigone : celle de Sophocle et d’Anouilh. ❥ 1 4 h et 20 h, jeu au sam, 16 h dim 13.12, 8 et 6 €, Théâtre du Pavé, 05 62 26 43 66

Le procès Cabaret K 16 au 18.12 Les énergiques comédiens de la cie Ex-Abrupto revisitent le classique de Kafka en y injectant une bonne dose de délire à la sauce cabaret. Une tragicomédie interrogeant notre rapport à la société du spectacle. ❥ 2 0 h, mer et jeu, 21 h, ven, 8 à 19 €, Théâtre Sorano, 05 34 31 67 16

20 h 30, mer et sam, 8 à 17 €, Moulin de Roques/Garonne, 05 62 20 41 10

La vie parisienne 22 au 31.12 Maître de l’opérette, Laurent Pelly s’offre avec La vie parisienne une tranche de grotesque spirituel, un opéra-bouffe où s’enchaînent des tableaux de fêtes décortiquant l’attraction parisienne. ❥ 2 0 h, mar au sam, 15 h, ven et dim, 20 h, mar au jeu, 12 et 21 €, TNT, 05 34 45 05 05

Après l’amour 29 et 30.12 puis du 12 au 23.01 Un couple se déchire patiemment. Habitués à la douleur et à la misère, ils abordent la mort avec une égalité d’humeur. Une comédie féroce. ❥ 2 1 h, mar et mer, 8 et 12 €, Théâtre du Pont Neuf, 05 62 21 51 78

théâtre

& danse |

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disques Ben Sharpa [abstract hip-hop]

Julian Casablancas [lp en solo]

B. Sharpa | Jarring Effects / Pioneer Unit « Hegemony », titre phare du remarqué EP The Sharpaganda Theory, constitue la meilleure porte d’entrée à l’univers hip-hop/dubstep de ce Mc sud-africain. Basses sombres, lyrics tranchants, voix rude et production angoissante : ce titre vindicatif condense ici toutes les qualités des douze titres de ce premier album. Ben Sharpa s’y impose avec une maturité naturelle, affûte sa plume comme une lame acérée, lorgne vers le minimalisme et l’abstract. À vif, il conserve l’urgence underground de ses débuts dans le milieu des années 90, au cœur d’une Afrique du Sud tout juste sortie de l’apartheid. Fer de lance d’une scène hiphop que l’on a pu découvrir dans le coffret Cape Town Beats, remarqué OutreManche, il est quasiment inconnu chez nous. Souhaitons-lui de ne pas le rester. > Baptiste Ostré

Phrazes For The Young | Sony Music The Strokes, c’est une trilogie magnifique, ouverte et conclue par deux chefs-d’œuvre aussi rétro qu’époustouflants, passant d’un CBGB’s fantasmé au hard rock chromé. Depuis 2006, silence radio. Divers membres ont signé des albums solos agréables et sans grande importance. Julian Casablancas, songwriter principal, cerveau chevelu et bien portant, publie enfin le sien. Après tout le monde, façon cavalerie. Et l’on peut croire, l’espace d’un instant, à un quatrième Lp des Strokes publié sous alias. Il n’en est rien : plastique, putassier, über-produit, maladif et déjà rétro à force de vouloir coller au présent, cet Lp n’aura pas la même aura que ses grands frères. Et pourrait même mal vieillir. Pour l’heure, il est formidable. Épicurien, quoi. > Thibaut Allemand

Uptown Funk Empire [disco-funk vintage] The Empire strikes back | Soulab / Module Ça, c’est du funk les amis. Un son chaleureux que l’on croirait tout droit sorti d’un club new-yorkais pour coupes afro délirantes des seventies. Vintage, donc mais pas old school. Ou l’inverse. Enfin pas nostalgique pour un sou, quoi. En tout cas, de quoi donner subitement envie de faire valser tout ce qui pourrait entraver un potentiel dance-floor. Et bien ce son, on le doit à un frenchie, Bruno Hovart, qui se lance ici dans son premier projet solo entouré tout de même de featurings classieux comme Juan Rozoff, le prince du funk made in France. Et si les ombres bienveillantes de Prince ou d’Herbie Hancock planent sur cet album, il est aussi un hommage au disco-boogie sauce Kool and the Gang. Car derrière le folklore kitschissime, on oublie souvent que c’était quand même de sacrés zicos. > Nicolas Mathé

chroniques |

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Fantazio [génie]

MUSTANG [rockabilly & synthés]

Cinq mille ans de danse crue… La Triperie / Pias

A71 | A Rag / Sony Music

Soyons honnête, l’excentrique Fantazio n’évite pas toujours la pédanterie. L’homme-contrebasse est toujours peu adepte du formatage musical. Tellement peu en fait qu’il en tombe parfois dans la sur-intellectualisation, agace lorsqu’il se met dans la position de l’artiste qui a tout vu, tout fait tout mieux que les autres. Heureusement, ces moments restent rares au cours de ce nouvel album (après l’autoproduit The sweet little mother fuckin’ show en 2006). Équivalent hexagonal d’un Captain Beefheart qui, à la grande époque du Trout Mask Replica, repoussa les limites du rock’n roll, Fantazio déconstruit la chanson française, le blues, le punk et le jazz (entre autres) dans un maelström avant-gardiste n’appartenant qu’à lui. Impressionnant et bluffant. En clair : génial. > Baptiste Ostré

De son ouverture façon Juke Box Baby à sa conclusion citant Aphex Twin, le présent objet du délit ne saurait usurper son statut de plus belle promesse hexagonale 2009. Trio clermontois, mené par une gueule d’ange de type Presley, ce fier cheval ose l’union rockabilly/synthétiseurs avec une aisance confondante de naturel. Il y a du Coutin comme du Dominique A juvénile, voire un peu de morgue à la Ronnie Bird. Une assurance un peu bravache mais jamais de pose, soit un groupe inespéré pour époque désespérante, destiné à rejoindre le club des kamikazes (Taxi Girl, Stinky Toys, Bosco). Chansons parfaites au verbe juste, slows moites, rétro twist, gomina, clavier kraut, accents crooner, Amérique et french poodles. Go Mustang Go ! > Marc Bertin

GREAT LAKE SWIMMERS [carnet de voyages classieux] Lost Channels | Nettwek / PIAS Quatrième livraison des Ontariens, Lost Channels n’entend pas bousculer la formule à l’œuvre depuis 2004. Enregistré à la manière d’un carnet de voyage, le long du Saint-Laurent, entre Canada et États-Unis, cet album aux majestueuses mélodies s’est nourri de paysages et de rencontres, puisque les sessions se sont déroulées dans des églises comme dans des centres communautaires. L’ensemble - oscillant entre folk et rock, vignettes vintage et vertus indie - n’est pas sans évoquer la splendeur révolue de R.E.M. Trop longtemps abonné à la case « perdants magnifiques » sur l’échiquier revival folk, le combo de Terry Dekker signe le disque d’une maturité (re) trouvée, digne de Gordon Lightfoot ou de Neil Young. La vraie classe. > Marc Bertin

livres Requiem pour un champion Boulbar et Vincent Gravé (Les enfants rouges éd. / Roy Music) Le casse qui tourne mal, la femme fatale, la gloire déchue et la poisse qui colle à la peau… Tous les ingrédients du roman noir sont dans cette bd, récit d’un espoir de la boxe dont la carrière tourne cours suite à sa rencontre avec une fille insaisissable. Sans grande surprise pour les amateurs, le scénario est traduit en image par Vincent Gravé (Fausse Route), en formes sombres et vagues comme des souvenirs trop longtemps remâchés. Admirateur de Kerouac, Bukowski et de Johnny Cash, l’auteur Bertrand Boulbar y exprime sa fascination pour l’Amérique des années 60 et pour les oubliés du rêve américain. Un thème qu’il développe en musique : l’album s’accompagne d’un disque - influencé par Gainsbourg - débutant là où s’achève le livre. 74 p. + cd, 16,50 € > Baptiste Ostré

Blast De Manu Larcenet (Dargaud) De Larcenet, avouonsle, on n’aime pas tout : Bill Baroud ou Chez Francisque, on n’a jamais accroché. En revanche, lorsque ce punk rangé évoquait sa vie campagnarde (Le Retour À La Terre) ou prêtait son trait à la série héroïque fantaisiste Donjon, on n’en ratait pas une miette. Et voici que le Larcenet vaguement existentialiste du Combat Ordinaire refait surface. Blast n’est (peut-être) pas autobiographique. Mais certain que l’auteur a mis une belle part de lui-même dans ce criminel (malgré lui ?) au physique ingrat, dont on ne sait rien, sauf ce qu’il nous lâche : mélancolie, haine de soi et fuite du monde. Un noir et blanc minimaliste, entre dynamisme stressé et estampes rêveuses, des dialogues parfaits, en font un premier tome intriguant. 208 p., 22€ > Thibaut Allemand

Puisque les princes m’impressionnent De Lucie B (Éd. à réAction…) Entre 2002 et 2008, Lucie B. a tourné sur les routes de France avec un spectacle d’abord intitulé Si les princes m’étaient contés. Elle en a tiré plus de 3000 photos, dont elle en livre une sélection. Portraits d’hommes un bouquet de fleurs à la main, des hommes aux visages burinés, les traits prononcés, marqués par la vie. Des hommes offrant des bouquets à des femmes toujours hors champ, absentes ou lointaines. Tendres, iconoclastes, malicieuses parfois, ces images, sans le vouloir, laissent transparaître toute la personnalité de leur auteur. Appareil photo autour du cou, la jeune femme s’approche d’inconnus, bouquet de fleurs tendu vers eux : « Voulez-vous bien m’offrir ces fleurs ? » leur demande-t-elle. Visiblement, ils lui ont offert bien plus. 100 p., 23 € > Baptiste Ostré

dvd La Vague

Enfants de Don Quichotte acte 1

De Dennis Gansel (Bac Vidéo) Couillu, le cinéma allemand n’a pas peur de farfouiller dans les plaies de l’Histoire. Après le brutal Bande à Baader sur les dérives fascistes de révolutionnaires à la petite semaine, La Vague s’interroge sur les probabilités de voir apparaître une nouvelle dictature au cœur de l’ex-IIIe Reich. Ou comment un professeur perd le contrôle d’un groupe d’adolescents à qui il dispense un cours sur l’autocratie. Basé sur des faits réels – l’expérience de la « troisième vague » a réellement eu lieu dans les années 60 aux États-Unis –, le sujet intéressait visiblement le réalisateur, lui-même petit-fils d’officier nazi. Problème, dans le souci de s’adresser à un public large, La Vague n’évite pas la caricature et la réalisation plate ne parvient jamais à la faire décoller. 19,99 € > Baptiste Ostré

R. Dénécé, A. et J.-B. Legrand (Bodega Films / SPHE) Caméra portée collée aux visages, son crapoteux et image moche. La forme est radicale, dénuée d’ambition esthétique. Documentaire clairement militant, les Enfants de Don Quichotte acte 1 n’en est pas pour autant une œuvre de propagande politicienne. À l’image d’Augustin Legrand et de ceux qui l’entourent dans son combat pour le droit au logement des sans-abris, le film est une aventure humaine percutante, où s’enchaîne espoir, coups de gueule et dépression. Sans idéalisme ni illusion, il suit de l’intérieur les luttes de cette association depuis l’apparition des tentes le long du Canal Saint-Martin en 2006. Un récapitulatif des actions menées qui appelle forcément à une suite : l’Acte 2 a été lancé le 15 mars dernier. 19,99 € (3 € reversés à l’association) > Baptiste Ostré

Synecdoche New York De Charlie Kaufman (Océan Films / TF1 Vidéo) L’identité, l’amour, l’échec, le sexe, la création… Tous les thèmes développés par Charlie Kaufman dans ses précédents scénarios (Dans la peau de John Malkovich, Adaptation…) se télescopent, dans sa première réalisation. Histoire d’un homme qui voudrait faire rentrer le monde dans une salle de théâtre, Synecdoche fonctionne à la manière des poupées russes : chaque personnage que croise Caden Cotard (Philip Seymour Hoffman) se retrouve joué par un acteur, qui a son tour sera joué par un autre acteur et ainsi de suite. À la manière d’un Woody Allen schizophrène et psychotique, Kaufman livre son film le plus barré jusqu’ici : entamé comme une comédie douce-amère, il grimpe vers des sommets surréalistes, selon le principe de la « réalité onirique », dixit Kaufman himself. > Baptiste Ostré

chroniques |

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concerts Mar 01.12

19h - nc - 05 61 62 14 85

Jeu 03.12

ESPACE CROIX BARAGNON JEAN-FRANÇOIS ZYGEL 18h30 - 5/9e - 05 62 27 60 60

LA LOUPIOTE Mercredi Funky! 20h - grat - 05 61 42 76 76

THÉÂTRE DU GRAND ROND MARYK AKYPIQUE [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85

PETIT LONDON BOB & LISA + P1 SHOWER 20h - 8e - 05 61 62 93 29

RAGTIME THE GABELT + CELLULE + SHIVA AND THE DEAD MEN 00h - nc - 05 61 22 73 01

RAGTIME Scène ouverte 20h - grat - 05 61 22 73 01

LE BIKINI (RAMONVILLE) THE TOY DOLLS + CHARLY FIASCO [PUNK/ROCK] 20h30 - 23/24e - 05 62 24 09 50

SAINT DES SEINS Scène ouverte 20h - grat - 05 61 22 11 39

FNAC WILSON GOTTHARD [DÉDICACE] 17h - nc CLASSICO CAFÉ Apéro Musical [POP-ROCK] 19h - grat - 05 61 53 53 60

SALLE NOUGARO JULIETTE [CHANSON] 20h30 - 18/26e - 05 61 93 03 03

CAFÉ DE LA CONCORDE INDIAN GHOST DEAN [POP-ROCK] 19h - 2e - 05 61 62 50 52

ZÉNITH TRYO [REGGAE] 20h30 - 35e - 05 62 73 71 65

THÉÂTRE DU GRAND ROND MARYK AKYPIQUE [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85

SALLE NOUGARO JULIETTE [CHANSON] 20h30 - 18/26e - 05 61 93 03 03

LE CRI DE LA MOUETTE H2J + EVL 21h - nc - 05 62 30 05 28

BIJOU SOMI DE GRANADAS 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07

MANDALA Jam session : MAX DELPORTE 21h - 5e - 05 61 21 10 05

L’ESQUILE KALABILITOUIL ANASTRAPHADERE 19h30 - grat -

MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21

SAINT DES SEINS THE BENDS + SING SING MY DARLING + HI PANDA + HIGGS 21h - 5e - 05 61 22 11 39

Mer 02.12

BIJOU GASPARD LANUIT 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07

LE BIKINI (RAMONVILLE) PLEBEIAN GRANDSTAND + MONARCH! + I PILOT DAEMON… 20h30 - nc - 05 62 24 09 50

THÉÂTRE DU GRAND ROND MARYK AKYPIQUE [CHANSON]

L’herbe Folle

LE TXUS KUMQUAT 19h30 - nc - 08 72 22 76 25 PETIT LONDON SWANCRASH + GUESTS 20h - grat - 05 61 62 93 29 ZÉNITH DEEP PURPLE 20h - 44/55e - 05 34 31 10 00

Chanson sans pesticide Les quatre membres de l’Herbe Folle vont laisser pousser leur imagination à l’occasion d’une série de quatre concerts exceptionnels au Bijou. Ils vont commencer pas s’installer en résidence pour qu’ensuite chaque soir sur scène ils révèlent leur talent, entourés de guests, de vidéo et de surprises. Et comme il le disent : jazz, klezmer, valse, bourrée, java, tzigane... tout y passe !

❥ 8 au 11.12, 21h30, 5 à 10 €, Le Bijou, 05 61 42 95 07, www.le-bijou.net

ESPACE CROIX BARAGNON Toulouse-Calacuta : ABHISEK LAHIRI 20h30 - 5/10e - 05 62 27 60 60 SALLE NOUGARO JULIETTE [CHANSON] 20h30 - 18/26e - 05 61 93 03 03 LE CHERCHE ARDEUR LAËTIKET 21h - grat - 05 61 55 27 22 MANDALA Du Vian dans mon crâne : FRANÇOISE GUERLIN 21h - 5/8e - 05 61 21 10 05

Ven 04.12 C. CULTUREL ALBAN MINVILLE L’ARBRE MÉMOIRE 18h - nc - 05 61 43 60 20 LE RAMIER THE SONICS + GUEST 19h - 23/28e - 05 61 52 86 63 THÉÂTRE DU GRAND ROND MARYK AKYPIQUE [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85 LO BOLEGASON (CASTRES) Soirée Conte 20h - 5e - 05 63 62 15 61

REST’O JAZZ THE DOC SCANLON TRIO + GUESTS 21h - nc - 05 61 57 96 95

PETIT LONDON P1 SHOWER 20h - grat - 05 61 62 93 29

BIJOU CUERDA Y VOZ 21h30 - 10/12e - 05 61 42 95 07

ZÉNITH OLIVIA RUIZ 20h - 29,70 - 05 34 31 10 00

BODEGA EL CAMINO LES SOMNAMBULITES] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

RIO GRANDE (MONTAUBAN) BABYLON CIRCUS + BOB’S NOT DEAD 20h30 - 15/18e - 05 63 91 19 19

LE CRI DE LA MOUETTE JUDIE + GUESTS 22h - nc - 05 62 30 05 28 MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

LE BIKINI (RAMONVILLE) MANDO DIAO + MELTINTONE 20h30 - 22/23e - 05 62 24 09 50 ESPACE CROIX BARAGNON Toulouse-Calacuta : ABHISEK LAHIRI 20h30 - 5/10e - 05 62 27 60 60

Yodelice

www.lebikini.com

ALTIGONE (SAINT-ORENS DE GAMEVILLE) CHANSON PLUS BIFLUORÉE 21h - 16/26e - 05 61 39 17 39 MANDALA KUMQUAT 21h - 6/9e - 05 61 21 10 05 REST’O JAZZ THE DOC SCANLON TRIO 21h - nc - 05 61 57 96 95 SAINT DES SEINS NO WAKE [METAL] 21h - 3e - 05 61 22 11 39 BIJOU CUERDA Y VOZ 21h30 - 10/12e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO MOONSHINER [FUNK/REGGAE] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 TAVERNE HEIDELBERG (BLAGNAC) LES BUTTKICKER [POP-ROCK] 22h - grat - 05 61 71 80 75 MR BIG STUFF UGLY BABIES + NO TAKE TO HEAD 22h - grat - 05 61 23 64 75 RAGTIME AMSAO [SOIRÉE SOUND SYSTEM] 22h - nc - 05 61 22 73 01

Folk d’aujourd’hui

Guitare qui gratte, voix qui vibre, gueule qui fleure bon les seventies, Maxim Nucci alias Yodelice surfe habilement sur le retour en grâce des songwriters folk qui se sont laissé pousser les cheveux et la barbe. Sa prose s’écoute en tapant du pied ou en sifflotant pour une bonne soirée garantie. Mention spéciale pour son titre Sunday With A Flu, qui pourrait parfaitement devenir d’actualité ! ❥ 9 .12, 20h30, 22 €, Le Bikini, 05 62 24 09 50,

ESPACE RAVI PRASAD (LABÈGE) WAB AND THE FUNKY MACHINE 21h - 8/12e - 05 61 80 15 36

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110

concerts Sam 05.12 THÉÂTRE DU GRAND ROND MARYK AKYPIQUE [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85 L’IMPRO KUMQUAT [JAZZ/ROCK] 19h30 - grat - 05 61 21 78 94 PETIT LONDON ANGRY DEAD PIRATES 20h - grat - 05 61 62 93 29 LE BIKINI (RAMONVILLE) KKC ORCHESTRA + CARAVAN PALACE + JUPITER 20h30 - 20/21e - 05 62 24 09 50 LE RIBOULDINGUE (BLAGNAC) MAESO ET LES CHOCOS 21h - nc - 05 61 71 96 95 LE CHERCHE ARDEUR MINIATURE ORCHESTRA 21h - grat - 05 61 55 27 22

JACK OF HEART + SHIVA AND THE DEAD MEN + ANGRY DEAD PIRATES 21h - 3e - 05 61 22 11 39 BODEGA EL CAMINO ALONE IN 1982 + BOSTON JELLY WAVE [POP-ROCK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 LE CRI DE LA MOUETTE THE MEAN THINGS + SOMETHING ELSE + MAN SIZE + DJ MOLTISANTI + DJ MULOT 22h - nc - 05 62 30 05 28 MR BIG STUFF WATER’S EDGE [ROCK] 22h - grat - 05 61 23 64 75 RAGTIME 3 BAD PIGEONS + GUESTS 22h - nc - 05 61 22 73 01 Dim 06.12

ONE STARVING DAY + ALA MUERTE + LES HORLOGISTES 20h30 - nc BODEGA EL CAMINO LILIAN & BLAISE [JAZZ/FUNK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 Lun 07.12 MÉDIATHÈQUE ASSOCIATIVE MOSHE + BRZOWSKI [HIP-HOP] 20h - nc PETIT LONDON THE RUBIK’S 20h - 4e - 05 61 62 93 29 SAINT DES SEINS Toulouse Hardcore Show 21h - 5e - 05 61 22 11 39 BODEGA EL CAMINO Scène ouverte Slam 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

LA LOUPIOTE PULCINELLA [JAZZ] 21h - grat - 05 61 42 76 76

PETIT LONDON MILI 16h - 3e - 05 61 62 93 29

MANDALA TRUMP ‘N BASS 21h - 6/9e - 05 61 21 10 05

CAFÉ LE SAINT-AUBIN TOMÁS LUIS DE VICTORIA 16h - nc - 05 61 62 37 99

ESPACE CROIX BARAGNON ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE [QUATUOR] 18h30 - 5/9e - 05 62 27 60 60

REST’O JAZZ BOSS & LE NEW ORLEANS FIESTA 21h - nc - 05 61 57 96 95

LE CACTUS NICOLAS [BLUES DU MONDE] 19h - grat - 05 61 21 68 81

THÉÂTRE DU GRAND ROND ROMANTICA [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85

SAINT DES SEINS

LES PAVILLONS SAUVAGES

ODYSSUD (BLAGNAC)

Mar 08.12

Call The Mexicans !!! / Mime & Phonium Impromptu Le jazz est le dénominateur commun de ces deux groupes. Si Call The Mexicans !!! a fait de l’improvisation sa marque de fabrique, la formation reste pour le moins attachée au rock, basse et batterie à l’appui. Mime & Phonium lorgne vers les musiques électroniques. Mais c’est surtout la voix de Leïla Martial, libre et volatile, qui retient toute l’attention. Call The Mexicans © DR

❥ 10.12, 20h30, 5 à 10 €, Espace Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60

agenda |

112

concerts STOMP [SPECTACLE RYTHMIQUE] 20h - 27/44e - 05 61 71 75 15 RAGTIME Scène ouverte 20h - grat - 05 61 22 73 01 SAINT DES SEINS Scène ouverte 20h - grat - 05 61 22 11 39 REST’O JAZZ REMI PANOSSIAN [PIANO] 21h - nc - 05 61 57 96 95 BIJOU L’HERBE FOLLE 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07 MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21 Mer 09.12 ODYSSUD (BLAGNAC) STOMP [SPECTACLE RYTHMIQUE] 20h - 27/44e - 05 61 71 75 15 PETIT LONDON SHARIVAN 20h - grat - 05 61 62 93 29 LE BIKINI (RAMONVILLE) YODELICE + GUSH [POP] 20h30 - 21/22e - 05 62 24 09 50 LE REX ASTEROIDS GALAXY TOUR

Watine

20h30 - 20e - 05 61 12 16 39 LE COMMUNARD KALABILITOUIL ANASTRAPHADERE 21h - grat LARSEN LUPIN STEUMZ + SOLO + GUEST 21h - grat - 05 62 88 01 09 MANDALA HAPPY MUSIC 21h - 5/8e - 05 61 21 10 05

L’ESQUILE BDC LA BELLE 19h30 - grat LE TXUS KOCCINEL + GUEST 19h30 - nc - 08 72 22 76 25 PETIT LONDON GRACE & VOLUPTÉ VAN VAN + BOUM! 20h - grat - 05 61 62 93 29

REST’O JAZZ ALAIN ANGELI [JAZZ BRÉSILIEN] 21h - nc - 05 61 57 96 95

PHARE (TOURNEFEUILLE) KARPATT + LES FOURMIS DANS LES MAINS 20h - 14/18e - 05 34 30 17 48

BIJOU L’HERBE FOLLE 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07

LE BIKINI (RAMONVILLE) DIAM’S [HIP-HOP] 20h30 - 27e - 05 62 24 09 50

Jeu 10.12

ODYSSUD (BLAGNAC) STOMP [SPECTACLE RYTHMIQUE] 21h - 27/44e - 05 61 71 75 15

FNAC WILSON DIAM’S [DÉDICACE] 17h30 - nc CLASSICO CAFÉ TRIPLE SCOTCH [POP-ROCK] 19h - grat - 05 61 53 53 60 CAFÉ DE LA CONCORDE DRAPOK [FUNK/POP] 19h - 2e - 05 61 62 50 52 FAIRFIELD CAFÉ THE DODOZ + DJ 19h - grat - 06 73 18 20 80

LE CHERCHE ARDEUR L’AIR DU TEMPS [SWING] 21h - grat - 05 61 55 27 22 REST’O JAZZ SÉVANNE & BASTIEN 21h - nc - 05 61 57 96 95 BIJOU L’HERBE FOLLE 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO EX ENTERRÉ

Face B B-Side Life c’est le nom du dernier album de Watine, c’est aussi la promesse qu’elle tient concert après concert. Souvent classée dans le rock indé, cette spécialiste du grand écart reste une championne toute catégorie de belles mélodies et de chansons qui touchent en plein cœur. Elle se produira à Toulouse dans le cadre du Southern Indies Festival. ❥ 1 0.12, 22h, 5 €, Cri de la Mouette, 05 62 30 05 28

java © dr

11.12, 21h, 5 €, Le Jour de Fête, Albi, 05 63 36 86 24

21h30 - grat - 05 62 26 60 51

21h - nc - 05 34 46 83 25

MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

LA LOUPIOTE ALÉAS [JAZZ ORIENTAL] 21h - grat - 05 61 42 76 76

Ven 11.12 ART’CADE (SAINTE-CROIX-VOLVESTRE) MALIK RICHEUX ET JOËL TROLONGE 19h - nc - 05 61 04 69 27 PETIT LONDON SUPERCHERIE + P1 SHOWER 20h - grat - 05 61 62 93 29 LO BOLEGASON (CASTRES) MARCEL ET SON ORCHESTRE + KESTEKOP 20h30 - 13/16e - 05 63 62 15 61 ODYSSUD (BLAGNAC) STOMP [SPECTACLE RYTHMIQUE] 21h - 27/44e - 05 61 71 75 15 LES DOCKS (CAHORS) UNIFORM MOTION PICTURES + ALIMA & LONE KENT + ICI VOUS ÊTES UN TOURISTE + KKC ORCHESTRA 21h - nc - 05 65 22 36 38

MR BIG STUFF KALABILITOUIL ANASTRAPHADERE + ANOTHER FATE + AS FAST AS WE DRIVE 21h - grat - 05 61 23 64 75

ODYSSUD (BLAGNAC) STOMP [SPECTACLE RYTHMIQUE] 15h - 27/44e - 05 61 71 75 15 PETIT LONDON MR WHITE + DJ J & DJ MORUE 20h - 3e - 05 61 62 93 29 FOYER RURAL (LACROIX FALGRADE) COCO GUIMBAUD 20h30 - 6/10e - 05 61 76 27 57

REST’O JAZZ PHILIPPE LEJEUNE QUARTET 21h - nc - 05 61 57 96 95

ODYSSUD (BLAGNAC) STOMP [SPECTACLE RYTHMIQUE] 21h - 27/44e - 05 61 71 75 15

SAINT DES SEINS COMITY + DEATH VALLEY CLUB… 21h - 3e - 05 61 22 11 39

LES DOCKS (CAHORS) ENTERRÉ SOUS X + CATS ON TREES + SLOGAN + DILEMN 21h - nc - 05 65 22 36 38

BIJOU L’HERBE FOLLE 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO MAKA 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 TAVERNE HEIDELBERG (BLAGNAC) LES COUTURIERS [POP-ROCK] 22h - grat - 05 61 71 80 75

ESPACE RAVI PRASAD (LABÈGE) INDIAN SONG 21h - 8/12e - 05 61 80 15 36

LE CRI DE LA MOUETTE Soirée Kalakuta : LA TARENTULE + KALAKUTA SELECTORS 22h - nc - 05 62 30 05 28

C. CULTUREL HENRI DESBALS BAKH YAYE

Sam 12.12

ESPACE RAVI PRASAD (LABÈGE) Scène ouverte 21h - nc - 05 61 80 15 36 LE CHERCHE ARDEUR ROBIN FINCKER [SAX] 21h - grat - 05 61 55 27 22 MANDALA Soirée Ikébana [BRÉSIL] 21h - nc - 05 61 21 10 05 REST’O JAZZ GAÏTCHO SWING

Pony Pony Run Run

Melting Pot(e)

Ils sont de Nantes (bon point), ex-étudiants aux Beaux-arts (très bon point), biberonnés aux tubes des 90’s (félicitations du jury !). Le trio Pony Pony Run Run aime les mélanges, de la variétoch à l’indie underground et livre un concert tout-terrain qui se digérera sans Rennie. Avec Music Is Not Fun et Abberline, ils feront la 3e édition des Curiosités du Bikini. Attention, c’est sold out ! ❥ 1 2.12, 20h30, complet, Le Bikini, 05 62 24 09 50, www.myspace.com/lescuriositesdubikini

ART’CADE (SAINTE-CROIX-VOLVESTRE) STABAT AKISH + CHAMEAU VAPEUR [JAZZ] 21h - nc - 05 61 04 69 27

concerts 21h - nc - 05 61 57 96 95 SAINT DES SEINS Festival des labels toulousains [SURPRISE] 21h - 3e - 05 61 22 11 39 LES ABATTOIRS THE VIBRATORS + BURNING LADY 21h30 - 10/5e - 05 62 48 58 00

LE CACTUS MÉLANIE BRIAND [POP] 19h - grat - 05 61 21 68 81 BODEGA EL CAMINO LILIAN & BLAISE [JAZZ/FUNK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 Lun 14.12

BODEGA EL CAMINO KL ROOTS [SOUNDSYSTEM] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

VASCO LE GAMMA LIUBILA [CH. ESPAGNOLES] 19h - grat - 05 61 50 68 11

LE CRI DE LA MOUETTE MOMAR AFRODREAM 22h - nc - 05 62 30 05 28

LE BIKINI (RAMONVILLE) BURNING HEADS + THE ADOLESCENTS + SATURN 20h30 - 17/18e - 05 62 24 09 50

MR BIG STUFF AMOUL SOLO [ROCK] 22h - grat - 05 61 23 64 75 RAGTIME DA KREW + CHKL 22h - 4e - 05 61 22 73 01 Dim 13.12 ODYSSUD (BLAGNAC) STOMP [SPECTACLE RYTHMIQUE] 15h - 27/44e - 05 61 71 75 15 PETIT LONDON SLURP 16h - 3e - 05 61 62 93 29 Bar le concorde SWEET SURRENDER [TRIP FOLK] 12h - grat -

21h - 5e - 05 61 22 27 77 REST’O JAZZ REMI PANOSSIAN [PIANO] 21h - nc - 05 61 57 96 95 SAINT DES SEINS WAVVES 21h - 5e - 05 61 22 11 39 CAVE POÉSIE YÉTI QUARTET 21h30 - 8/12e - 05 61 23 62 00 BIJOU KOUMEKIAM [SLAM] 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07

SAINT DES SEINS Concert Kickings Records 21h - 5e - 05 61 22 11 39

LE CRI DE LA MOUETTE DANCERS IN RED + WATERLLILLIES + GOLDEN BOLLOCKS 22h - nc - 05 62 30 05 28

BODEGA EL CAMINO Théâtre d’impro 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21

Mar 15.12

Mer 16.12

RAGTIME Scène ouverte 20h - grat - 05 61 22 73 01

SALLE ERNEST RENAN TRIO ZIRA 14h30 - nc - 05 61 57 99 28

LE BIKINI (RAMONVILLE) SANSEVERINO + TONY TRUANT 20h30 - 27/28e - 05 62 24 09 50

LO BOLEGASON (CASTRES) Apéro Slam [SLAM] 19h - grat - 05 63 62 15 61

ESPACE SAINT-CYPRIEN COMPAGNIE CO3 [TH. MUSICAL]

CAVE POÉSIE YÉTI

Editors

Rock’n Dark Trois dates en France et une seule dans le grand sud... il ne faudra pas se louper la venue d’Editors, même si In this light and on this evening a pu décevoir les fans de la première heure. Cependant, noir c’est noir ! Et cette noirceur-là est toujours aussi présente dans le creux de leurs micros. The Maccabees et Wintersleep seront également de la partie. ❥ 13.12, 20h30, 25 €, Le Bikini, 05 62 24 09 50,

www.lebikini.com

19h30 - 8/12e - 05 61 23 62 00

Jeu 17.12

22h - grat - 05 61 14 04 21

LE CHERCHE ARDEUR JULIEN BOUTARD 20h - grat - 05 61 55 27 22

ESPACE SAINT-CYPRIEN COMPAGNIE OPÉRALIGHT 10h - 4/6e - 05 61 22 27 77

Ven 18.12

LA LOUPIOTE Mercredi Funky! 20h - grat - 05 61 42 76 76

CAVE POÉSIE YÉTI 19h30 - 8/12e - 05 61 23 62 00

PETIT LONDON DJ BISSAP 20h - grat - 05 61 62 93 29

PETIT LONDON PASCAL MÉTAL [MIX] 20h - grat - 05 61 62 93 29

LE BIKINI (RAMONVILLE) SHAKA PONK [FUSION] 20h30 - 17/18e - 05 62 24 09 50

LE BIKINI (RAMONVILLE) BRUIT QUI COURT + FACE B + THE TANKS + LE MINUS… 20h30 - nc - 05 62 24 09 50

LE CRI DE LA MOUETTE THE SWEET LIONS + GENTEEL FOR YOUR LAST SIGHT 21h - nc - 05 62 30 05 28 MANDALA THOMAS SCHIRMANN TRIO + HERVÉ ROUSSEAUX 21h - 5/8e - 05 61 21 10 05 REST’O JAZZ NICOLAS JOINT [JAZZ VOCAL] 21h - nc - 05 61 57 96 95 SAINT DES SEINS 8 CONTROL + ALEA JACTA EST + FIRE AT WILL 21h - 5e - 05 61 22 11 39 BIJOU KOUMEKIAM [SLAM] 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07

LE CHERCHE ARDEUR MEMORIES OF HAVANA [CUBA] 21h - grat - 05 61 55 27 22 MANDALA ONCLE STRONGLE 21h - 5/8e - 05 61 21 10 05

FNAC WILSON VINCENT DELERM [DÉDICACE] 13h - nc ESPACE SAINT-CYPRIEN COMPAGNIE OPÉRALIGHT 14h30 - 4/6e - 05 61 22 27 77 CAVE POÉSIE YÉTI 19h30 - 8/12e - 05 61 23 62 00 PETIT LONDON ALONE IN 1982 + GUEST 20h - grat - 05 61 62 93 29 RIO GRANDE (MONTAUBAN) A. E. ORKESTRA + KKC ORCHESTRA + ENTERRÉ SOUS X 20h30 - 10/18e - 05 63 91 19 19

REST’O JAZZ PHILIPPE LAUDET QUARTET 21h - nc - 05 61 57 96 95

CRI’ART (AUCH) THE TANKS + BEN & FIST + ROMAIN BAYLAC [ROCK/FOLK] 21h - nc - 05 62 60 28 17

BIJOU KOUMEKIAM [SLAM] 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07

LE CHERCHE ARDEUR JO ET LE ZOMBIE CLUB 21h - grat - 05 61 55 27 22

BODEGA EL CAMINO WOODY WOOD PUNKERS 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

LA LOUPIOTE PEPE ALGIE [ROCK] 21h - grat - 05 61 42 76 76

MULLIGAN’S Pub Song

MANDALA STABAT AKISH

Toulouse vs Lyon

Supporter

Toulouse vs Lyon, n’est pas l’affiche d’une énième journée de ligue 1, mais un match aller d’un combat artistique qui réunit des personnages avec un grand P. D’un côté, X-Or, Les Kag. De l’autre, Billie, Dj Ektik. Et entre les deux VJ JiF et Mr le Directeur. Et nous, parce qu’on est chauvin, on sait déjà qui va gagner. ❥ 1 6.12, 19h30, 8 à 10 €, Le Rex, 06 88 30 96 80

agenda |

115

concerts 21h - 6/9e - 05 61 21 10 05 REST’O JAZZ PHILIPPE LAUDET QUARTET 21h - nc - 05 61 57 96 95 SAINT DES SEINS VIKTOR HUGANET 21h - 3e - 05 61 22 11 39 BIJOU KOUMEKIAM [SLAM] 21h30 - 5/10e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO DJ K-YAM [SOUNDSYSTEM] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

VASCO LE GAMMA Soirée Blind test 21h - nc - 05 61 50 68 11 CAVE POÉSIE YÉTI 19h30 - 8/12e - 05 61 23 62 00 LE CHERCHE ARDEUR ZOMBIE CLUB 20h - grat - 05 61 55 27 22 MR BIG STUFF Soirée de Noël 20h - grat - 05 61 23 64 75

TAVERNE HEIDELBERG (BLAGNAC) BEAM SPIRIT [POP-ROCK] 22h - grat - 05 61 71 80 75

THÉÂTRE PAUL ELUARD (CUGNAUX) CIE SARAH MARTINET + CIE MESSIEURS MESDAMES + VINCENT AUDAT [POÉSIE SONORE] 21h - 5/9e -

LE CRI DE LA MOUETTE SHAKING HEADS + GUESTS 22h - nc - 05 62 30 05 28

MANDALA STABAT AKISH 21h - 6/9e - 05 61 21 10 05

MR BIG STUFF LES BEAUX TOX [ROCK] 22h - grat - 05 61 23 64 75

PETIT LONDON CHRISTOPHE LARRIEU [Jazz] 21h - 3e - 05 61 62 93 29

RAGTIME THE WIRE + TO LATE + ANTIDOXE 22h - 4e - 05 61 22 73 01

REST’O JAZZ WEST INDIES GOSPEL 21h - nc - 05 61 57 96 95

LE BIKINI (RAMONVILLE) Soirée 80’s 23h - 5e - 05 62 24 09 50

BODEGA EL CAMINO REPOS D’HALLOM 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

Sam 19.12

LE CRI DE LA MOUETTE JOES FUNKY BUSINEESS + DJ

22h - nc - 05 62 30 05 28 RAGTIME FATAL UNCHAKU + TRASHNASTY 22h - nc - 05 61 22 73 01 Dim 20.12 PETIT LONDON ANDREA WOOD 16h - grat - 05 61 62 93 29 LE CACTUS LOCO SON [MUSIQUE CUBAINE] 19h - grat - 05 61 21 68 81 MANDALA TELEVISION PERSONALITIES + SAN LEON + THE EXISTENTIALISTS 21h - 10/12e - 05 61 21 10 05 BODEGA EL CAMINO LILIAN & BLAISE [JAZZ/FUNK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 Lun 21.12 VASCO LE GAMMA NABASS 19h - grat - 05 61 50 68 11 BAR D’EN FACE MADMOIZEL DS + DJ MAYDAY… 19h - 5E - 05 61 21 99 45 SAINT DES SEINS Deadlight Entertainment

Julien Neto

Ambianceur Il n’a encore jamais fait de concert. Sa première, Julien Neto, va la vivre à Toulouse sur l’invitation des organisateurs des Siestes électroniques, défricheurs depuis toujours. Et à la manière d’un inventaire de Prévert, on pourrait dire que la musique de ce parisien est fraîche, lente, rare, mélodieuse, atmosphérique, nostalgique, romantique... sans fin ! ❥ 17.12, 20h30, 5 €, Centre Culturel Bellegarde, www.myspace.com/julienneto

21h - 5e - 05 61 22 11 39

22h - grat - 05 61 14 04 21

Mar 22.12

Dim 27.12

LE CHERCHE ARDEUR DARK FACTORY 19h - grat - 05 61 55 27 22

THÉÂTRE DU PAVÉ Cabaret Canaille 16h - 7/14e - 05 62 26 43 66

SAINT DES SEINS Scène ouverte 20h - grat - 05 61 22 11 39

Lun 28.12

MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21

THÉÂTRE DU PAVÉ Cabaret Canaille 20h - 18e - 05 62 26 43 66 Mar 29.12

Mer 23.12 THÉÂTRE DU PAVÉ Cabaret Canaille 20h - 7/14e - 05 62 26 43 66 LE CHERCHE ARDEUR Musique surprise pour Noël 21h - grat - 05 61 55 27 22

RAGTIME Scène ouverte 20h - grat - 05 61 22 73 01 THÉÂTRE DU PAVÉ Cabaret Canaille 20h - 18e - 05 62 26 43 66

BIJOU LES GRANDES BOUCHES 21h30 - 10/12e - 05 61 42 95 07 Jeu 31.12 LES FABULEUX FESTINS Un Réveillon pas comme les autres 19h - nc - 05 61 62 08 31 THÉÂTRE DU PAVÉ Cabaret Canaille 20h - 18e - 05 62 26 43 66 BIJOU LES GRANDES BOUCHES 21h30 - 10/12e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO Réveillon saint Sylvestre 22h - grat - 05 62 26 60 51 MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

Jeu 24.12

BIJOU LES GRANDES BOUCHES 21h30 - 10/12e - 05 61 42 95 07

LE CHERCHE ARDEUR Jam Session spéciale Noël 19h - grat - 05 61 55 27 22

MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21

THÉÂTRE DU PAVÉ Cabaret Canaille 20h - 18e - 05 62 26 43 66

Mer 30.12

BEAUCOUP Soirée Saint-Sylvestre jusqu’à l’aube [HOUSE] 23h - nc - 05 61 12 39 29

THÉÂTRE DU PAVÉ Cabaret Canaille 20h - 18e - 05 62 26 43 66

MANDALA Réveillon du nouvel an : MAMPY [ROCKSTEADY]

MULLIGAN’S Pub Song

Natural Self

Groovy

Le débarquement de Natural Self et de sa chanteuse Elodie Rama est une excellente nouvelle. Ce dj – qui est également producteur – a des ressources sous ses platines. Hip-hop, funk, trip-hop ou encore afrobeat. La première partie de cette soirée made in Kalakuta Productions, sera assurée par Synch avec un spoken word inédit délivré par deux membres d’Enterré Sous X. ❥ 1 7.12, 21h, 8 à 10 €, Cri de la Mouette, 05 62 30 05 28

LE BIKINI (RAMONVILLE) 27 ans de musique au Bikini! 23h - 10e - 05 62 24 09 50

agenda |

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toxtox © DR

PRO7 © jif

culture club BEAUCOUP

CLUB LE 31

(9 Place Pont Neuf) 05 61 12 39 29 Toutes les soirées sont gratuites Jeu 03.12, 22h > I kiss a girl : Madame Zaza Sam 05.12, 23h > Fu3king Happy Hush : Dj Romano Davis Sam 12.12, 23h > Mi Madre : Dj Romano Davis Ven 18.12, 22h > I Kiss a Girl : Madame Zaza Sam 19.12, 23h > DJs Deepfuse & James

(Place des Bacheliers) Tous les Mer, 19h, grat > Soirée Vin et Buffet Tous les Jeu, 23h, grat > Soirée Hip-hop

CLASSICO CAFÉ

EL DIVINO

(37 rue des Filatiers) 05 61 53 53 60 Toutes les soirées sont gratuites Ven 04.12, 23h > Fred Inhberg [Tech House] Sam 05.12, 23h > Room 613 Records : Samy-Bo Ven 11.12, 23h > Dj Tom [Electro House] Sam 12.12, 23h > Lokita : Laurent Clapes Ven 18.12, 23h > Fred Inhberg [Tech House] Sam 19.12, 23h > Dj L [Electro] Sam 26.12, 23h > Yes'In [House Minimal] Jeu 31.12, 00h > Réveillon 2010 : DJ's Jonattend & Friends

(1 rue Saint-Paul) Tous les Sam, 05h > After Matinale : Diego Quesada + Fritz + Mc Gigi From BCN

COLORS BAR

(308 avenue des Etats-Unis) 05 62 62 17 71 Tous les Mer, 19h, 12e > Soirée Afterwork Tous les Ven, 19h, 10e > Soirée Wine and White

GIBERT JOSEPH

(22 rue des Lois) 05 61 11 17 77 Mer 02.12, 17h, grat > Dj Joseph Mer 09.12, 17h, grat > Dj Vener Mer 16.12, 17h, grat > Dj Jeriko Mer 23.12, 17h, grat > Mr Supa

Beat Torrent + Success + Pro7 et Dj Ektik 19.12 > Bikini Success. Le nom sonne comme une carte de visite. Prétentieux ? Arrogant ? Plutôt deux fois qu’une répondrait Mister Eleganz, dandy de caniveau à la tête de cette formation électro-rock. Ce dernier brocarde les artistes « faux-culs » à la modestie contrefaite et enfonce le clou dans l’autre sens. Le monsieur serait capable d’affirmer sans rire que Success est le groupe le plus grand depuis Iggy et les Stooges. À sa Beat torrent © dr décharge, il faut dire qu’avant de chauffer les dancefloors, Success était bien parti pour donner dans le rock. C’est lors d’un remix d’une démo que Mister Eleganz se jettera sur l’électro-rock, enchaînant depuis avec une vague de concerts survoltés. Il serait presque capable d’éclipser la tête d’affiche de cette soirée, le duo Beat Torrent. Issus du collectif de Dj’s C2C, avec lequel ils furent quadruples champions du monde DMC, les Nantais Atom et Pfel remixent hip-hop, électro et rock dans des sets furieux qu’ils accompagnent de projections vidéos. > Baptiste Ostré ❥ 22 h, 13 et 15 €, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

L'ELEKTRO

(27 boulevard de la Gare) Toutes les soirées sont gratuites Mar 01.12, 22h > Student Party [Electro] Mer 02.12, 22h > Modok & Strof [Electro-Clash] Jeu 03.12, 22h > Rabbitkillerz [Drum n'bass] Ven 04.12, 22h > Will Addict + Greg Slaiher + Orelkant + Dj Ad [Minimal] Sam 05.12, 22h > Sex Toys Party [Electro] Mar 08.12, 22h > Dyfraxx [Electro / Break] Mer 09.12, 22h > Neofluxx + Guests Jeu 10.12, 22h > Dj Silver [Drum n'Bass] Ven 11.12, 22h > Break Your Pressure [Breakbeat] Sam 12.12, 22h > La Conspiration + Les Boucles Etranges [Electro] Mar 15.12, 22h > Student Party [Electro] Mer 16.12, 22h > Modok & Strof [Electro-Clash] Jeu 17.12, 22h > [Techno] Ven 18.12, 22h > Chupa Records : Watmastaz + Papillon [Minimal-Tech] Sam 19.12, 22h > Free Bass Party [Electro / Drum n'Bass] Mar 29.12, 22h > Student Party [Electro]

Mer 30.12, 22h > Soirée Electro [Electro] Jeu 31.12, 22h > Papillon & Friends [Minimal-Tech]

LA DUNE / INOX CLUB

(Parc de Sesquières) 05 62 75 11 75 Sam 05.12, 23h, 10e > Space Factory Pary : David Carretta + Adriano Canzian + Dj Workerpoor + Dj I.Ker + Dj Hello I.C Sam 19.12, 23h, 13e > Endless Festival : Maxime Dangles + Marc Marzenit + Bastien Grine + DJs Lydecker & D3mon

LARSEN LUPIN

(2 rue Maletache) 05 62 88 01 09 Ven 04.12, 22h, nc > Soirée Pop issimo Sam 05.12, 22h, nc > Friends of P Nightclubbing Ven 11.12, 22h, nc > Soirée Pop issimo Ven 18.12, 22h, nc > Soirée Pop issimo

LE BIKINI

(Rue Hermès,Ramonville) 05 62 24 09 50 Ven 11.12, 22h, 10e / 15e > Jungle Juice Exported : Spor + Dirtyphonics + Laundry mix +

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Housse de racket + Monster P + Toxtox 19.12 > La Gespe (Tarbes)

Originaires des Yvelines, ils se sont pris la French Touch versaillaise en plein dedans. Daft Punk, Air et Phoenix ont été pour eux plus que des influences : une pierre philosophale. Pourtant, lorsqu’ils montent le groupe Housse de Racket après avoir noué une longue amitié depuis leurs années de conservatoire, Pierre et Victor mettent rapidement à jour une autre influence : les Beatles. C’est au quatuor anglais que l’on doit les touches pop qui émaillent la musique électronique de Housse de Racket. Sur scène, accompagnés de leurs ordinateurs, ils laissent libre cours à leur mélange électro-pop aussi explosif que kitsch, entre branchouille assumée et ironie goguenarde. Une bonne humeur que l’on retrouve dans les mix de Monster P. Originaire Housse De Racket © dr de Tarbes, ce jeune Dj s’y entend pour faire remuer les jambes sur une house-tek efficace… à défaut d’être originale. C’est plutôt du côté de Toxtox, et de sa techno limite hard tek, qu’il faudra chercher le grain de folie. Du son et du gros… > Baptiste Ostré ❥ 21 h, 14 et 12 €, 05 62 51 32 98, www.lagespe.com

culture club Bluescreens + Bounce B2B Skimfish + Kicks + Artefakt + Soundaddicta [Electro] Sam 19.12, 22h, 13e / 15e > Beat Torrent + Success + Pro 7 + Ektik [Electro]

LE CRI DE LA MOUETTE

(Place Héraclès, Canal de Brienne) 05 62 300 528 Ven 04.12, 22h, nc > Silvouplay + Nemocaine

LES FABULEUX FESTINS

(rue Gabriel Péri) 05 61 62 08 31 Tous les dim, 19h30, 20e > Fritz [House Funk Soul]

LOVE BOAT

(56, port Saint-Sauveur) 05 61 20 56 25 Tous les jeu, 23h30, 12e > Got Crunck ? : Dj F2theB Tous les ven, 23h30, 10e > Liberty City (NY) Tous les sam, 23h30, 10e > Full Clubbin' Tous les dim, 23h30, 5e > Flashback (old school)

OLD SCHOOL CAFÉ

(56, rue des Blanchers) Toutes les soirées sont gartuites Tous les mar, 22h > Dr Wax [Hip-Hop] Tous les mer, 22h > Dj Skank + Ollie-D Tous les jeu, 22h > Mr Supa [Funk / Hip-hop]

Ven 04.12, 22h > Les Fées Sonores [Electro Break] Sam 05.12, 22h > Yes'In [Minimal] Ven 11.12, 22h > Soirée Hip-hop / Electro Sam 12.12, 22h > Yes'In [Minimal] Ven 18.12, 22h > Pzyon + Kush [Electro-Break] Sam 19.12, 22h > West Unit [Hip-Hop / Electro] Jeu 31.12, 22h > Happy New Year Party

RACHDINGUE

(Villajuiga) +34 972 530 023 Jeu 31.12, 23h45, 20e > Nouvel An : Dj Gomor + Shaka + Esteban + Yoan.L + Antomny + Nice + Amaranto + Juan Carlos + Meridian + Irens Serra + Franck De Villeneuve + Mathiu + Spdy’t

RAGTIME

(16 Place Arnaud Bernard) 05 61 22 73 01 Toutes les soirées sont gartuites Mer 02.12, 0h > Baracktime [Son Eclectik] Mer 09.12, 0h > Baracktime [Son Eclectik] Jeu 10.12, 0h > Baracktime [Son Eclectik] Mer 16.12, 0h > Baracktime [Son Eclectik] Sam 26.12, 0h > Baracktime [Son Eclectik] Mar 29.12, 00h > Baracktime [Son Eclectik] Jeu 31.12, 22h > Happy New Year : Guest

| bars

Breughel l’ancien 30, rue de la Chaîne 05 61 14 91 38

& clubs |

CLASSICO

37, rue des Filatiers 05 61 53 53 60

LE CRI DE LA MOUETTE

Canal de Brienne, Square Héraclès - 05 62 30 05 28

Ts les jours de 17h à 2h. Les adeptes des vraies tavernes vont être comblés ! Le cadre à l’ancienne rappelle le sens du mot authentique. Convivial, simple, qualité : ambiance assurée. De bons petits vins triés sur le volet et bières belges pour vous enivrer. Programmation musicale éclectique. Un lieu de vie, d’échanges festifs et cosmopolites.

Le Classico, un incontournable dans le quartier des Carmes ! Dans une ambiance changeante au gré des artistes qui s’y exposent, ce bar boucle son service restauration de la journée pour vous proposer des apéros du lundi au samedi sur fond d’électro ou de jazz. De jour comme de nuit, l’accent est porté sur l’accueil. Effet garanti !

Pour les vrais amoureux de la bonne musique ! Dernière création du patron du légendaire Erich Coffie, dans une péniche, il vous propose du mercredi au samedi à partir de 22h des concerts funk, blues, groove, soul, rock, électro et électro-jazz (entrée 3 à 5 €). Du jeudi au samedi ts les concerts sont suivis d’une after assurée par différents DJs jusqu’à 5 h.

Camino

Café CONNEXION

LE DELICATESSEN

138, grde rue St-Michel 05 62 26 60 51 7j/7 de 17h30 à 2h, (sam 3h) Le Camino pour vous c'est...? La chaleur de la maison familiale ou un foyer de jeunes délurés? La récrée où l'on braille au baby ou un théatre où l'on écoute sans un bruit? Une salle de concert du feu de dieu ou un bon vieu terrain de pétanque? Reponse : Tout à la fois, en plus de 18h à 21h l'apéro c'est Discount.

8, rue Gabriel Péri

Prenez un hangar rue Gabriel Péri avec une déco de récup’, une carte des vins, cocktails et tapas propices à la dégustation : vous obtenez le Connexion. Selon les jours et vos envies, il vous accueille à partir de 17h jusqu’ à 2h dans une ambiance rock, électro, dancefloor. Quant au dimanche, on reprend des forces groovy jazz soul.

11 bis, rue Riquet (face à la CAF)

Bar-tapas le soir. Ouvert du lundi au samedi. Le café ouvre à 10h. Brochettes le midi et le soir complétées par la carte de tapas du jour. Service jusqu'à 23h (1h le samedi). Bonne ambiance garantie, bon état d'esprit exigé. Le dimanche de 11h à 17h moules frites et session slam pr le marché St Aubin. Une déco qui mérite le détour, un voyage dans le temps.

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L'ELEKTRO

27 boulevard de la gare myspace.com/afterlelektro

L’IMPRO

7, rue Léon Gambetta 05 61 21 78 94

LA LOUPIOTE

39, rue Réclusane (St-Cyprien) 06 72 17 45 79

L'Elektro, le nouveau club des musiques électroniques alternatives vous accueille du mardi au samedi de 22h à 6h.Entrée gratuite. Soirées dj's où se côtoient artistes internationaux/nationaux et collectifs toulousains. Avec de l'électro bien sûr mais également du breakbeat, de la drum & bass, de la techno... Vibrations électroniques garanties !

Ouvert du lundi au samedi de 7h à 2h. Une blue note affirmée côté musique dans une ambiance feutrée. Animations musicales et expositions diverses.

Du lundi au vendredi 17h30/2h. Sam 2h et + si affinités. A la lueur de la Loupiote, les gens se rencontrent, les genres et les âges se confondent, les verres trinquent, le tout sur une musique festive et métissée. Tapas, bières belges à la pression, bons p’tits vins, expos, concerts et scènes ouvertes le mercredi. La Loupiote, un p’tit bar qui n’est pas prêt de s’éteindre !

FILOCHARD

LARSEN LUPIN

MULLIGAN’S

6 & 8, pl. du Pont-Neuf 05 61 14 91 37 Tous les jours de 17h à 2h. Humour et musette, simplicité et caractère : voilà un bistrot, un vrai ! Coup de rouge, olives, gouda au cumin et chouchen à tous les étages et cerise sur le gâteau : coucher de soleil gratuit tous les soirs ! Concerts gratuits tous les mois et Zik à l’image du bistrot.

2, rue Maletache 05 62 88 01 09

Bar rock. Mar au ven 19h/2h et sam 19h/4h. Ambiance rock/ punk/electro/indie/metal/ chanson… garantis. Vous aimez le bon Muse un peu Dodu ? Plutôt Foo de Nirvana ? N’envisagez pas Moby sans Téléphone ni AC/DC sans Chichi ? Si vous vous posez ces questions, c’est pour vous. Gentlemen rockeurs bienvenus. Attention, effet Placebo assuré !

39, grande rue Saint-Michel 05 61 14 04 21 Proche du métro Saint-Michel. 7j/7 jusqu’à 2h du matin. Irish Pub. Concert les jeudi, vendredi, et samedi. Soirées étudiantes le mardi (PubQuizz) et jeudi (Pub-Songs) avec pinte de bière à 3,50 €, Sky-TV. Salle à l’étage. Le bar irlandais par excellence !

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OLD SCHOOL CAFÉ 56, rue des Blanchers

& clubs |

Le PETIT bouchon

34, rue de la Colombette 05 61 14 91 39

| bars

LE TXUS

9, rue St-Charles (Arno Ben) 08 72 22 76 25

www.myspace.com/ oldschoolcafetoulouse Du mardi au samedi 17h-2h sauf samedi 3h. DJ SETS toute la semaine. Pour les amateurs de "old school" hip-hop/soul/funk/dubstep et électro. Dans un cadre urbain et graffiti. Apéro cool price de 17h à 22h avec un grand choix de bières! Et bien-sûr: Ramène ta tapas... !

La musique de Monsieur V, vous a fait danser , rire et chanter. Enfin un bistrot où il officie tous les soirs. Convivial et festif, ce petit bar accueille ses clients dans un cadre rustique. On peut y déguster ses breuvages, ses élixirs et sa fameuse boustifaille. Ouvert du dimanche au vendredi de 17h à 2h et le samedi de 17h à 3h.

Underground : se dit d’un bar de type populaire et chaleureux où les échanges et l’animation artistique sont constants. Institution locale à réputation inter-galactique, son meilleur représentant reste selon les spécialistes le Txus et son Ch’ti de patron. Ouvert 6/7 de 18h30 à 2h. Happy Hour tous les jours. « Jeudis Musicaux ». Des bières belges. Des gens bien. Viendez !

LE PÈRE PEINARD

Petit voisin

VASCO LE GAMMA

1, rue des Chalets 05 61 63 81 82

De 18h à 2h du lundi au vendredi et de 18h à pas d’heure le samedi. Seule ambition affichée : être le bar le plus sympa de Toulouse. Déco authentique, musique métissée, tarifs imbattables et concerts tous les samedis. Tapas gratos le jeudi à 20h, happy hour toute la soirée le lundi. Bonne ambiance garantie, bon état d’esprit exigé.

37, rue Peyrolières 05 61 22 65 22 Du lun au ven 7h30/2h et sam 10h/6h. Bar choc au cœur du tumultueux quartier des BeauxArts. Tapas à 3,50 €, soirées musicales en sous-sol du jeu au sam et expositions. Depuis plusieurs années, des artistes ont ajouté à ce lieu déjà convivial ; originalité et bonne humeur, faisant de ce bar un pôle attractif pour des soirées entre amis. Rendez-vous au P.V.

1, place de l’Estrapade 05 61 50 68 11 De sa terrasse ensoleillée à sa cave toulousaine (disponible sur réservation), le Vasco est un bar-tapas où les soirées s'enchaînent : apéro-concert le lundi, quizz le mercredi et blind test le dernier samedi du mois. Ouvert 7j/7, de 8h à 2h, tous les midis, le chef vous propose sa variété de plats du jour à partir de 9€.

restaurants

L’ARSENAL

BAKASSI

BATBAT

www.larsenal-resto.fr Manger, boire et voir, du mar au ven de 12h à 14h30, du mar au sam de 19h à 2h. Formules 12 € le midi et 21 € le soir. Petits plats dès 4 €. Entre ‘Mer’ : Basquaise de noix de St-Jacques, ‘Terre’ : Magret aux épices et les Duo de desserts. Un vrai régal pour vos papilles ! Repas complet ou un apéro gourmand : bières bouteilles et vaste carte de vins. Laissez vous charmer par notre esprit cosy.

Dans une ambiance aux couleurs de l’Afrique, Donald, ancien de l’équipe du Bagamoyo, vous accueille avec le sourire et des plats typiques à seulement 6 €. Au menu, poulet yassa, colombo de porc, mafé boulette ainsi que du poisson et des cocktails à perdre la raison dont la « potion magique » ou « le démarreur ». Le Bakassi est ouvert tous les jours midis et soirs (service jusqu’à 0h30) sauf les dimanche et samedi midi.

www.batbat.fr Invitation au voyage des sens. Découvrez les délices du Vietnam comme les Pho et Bo Bun, plats traditionnels servis dans de grands bols. Après 19h, changement de décor. Poissons, viandes marinées, mélanges d’épices et plats végétariens/végétaliens colorent les tables aux braseros. Sur place ou à emporter sans oublier la livraison à domicile midi et soir. Ouvert 7j/7, de 9h à 22h30 (sauf lundi aprèsmidi).

MISTER BIG STUFF

BICOQ’ Galerie vivante

La Cantine du Salin

Un savoureux cocktail de musique, de bons petits plats et de boissons en tous genres avec en prime des concerts de choix toutes les semaines dans l’ambiance chaleureuse d’un barrestaurant, au bord du Canal du Midi. Ouvert de 12h et 15h et de 18 à 2h, le lieu propose des menus (le midi, formule complète à 13 e et le soir, entre 16 et 22 e) ou des tapas. Tout pour garantir une soirée animée à souhait, entre amis ou en famille, dans un cadre agréable.

Du mar au sam de 11h à 23h, dans ce lieu où tout ce que l’on voit est à vendre, on déjeune, formule à 10 € (plats maison, foie gras, fromage de chez Betty). Et on dîne, formule à 20 € (entrée/plat ou plat/ fromage ou dessert). Bicoq' fait traîteur, depuis l'ouverture de notre labo de cuisine (rue du Midi). Évenementiel, soirée privée, catering, buffet, repas, cocktail.

Ambiance festive et chaleureuse. La Cantine du salin vous propose une gastronomie artisanale aux senteurs du marché. Bar à soupe, salon de thé, assiettes variées, sandwicherie fine. Ouvert à tte heure de la journée, du lun au ven. Certains jeudis, la Cantine fait ses soirées « apéro grignotage » aux thèmes variés de 19h à 22h. Possibilité d’organiser vos propres soirées personnalisées à un tarif allégé.

6, rue des Blanchers 05 62 27 03 68

44, boulevard de la gare 05 61 23 64 75

26, rue de la Fonderie 05 61 75 86 55

2, rue du coq d’Inde 05 61 25 10 06

8, rue des Filatiers 05 61 25 49 49

3, rue de la Fonderie 06 61 58 37 62

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CASANOU

CLASSICO

Les Fabuleux Festins

www.casanou.fr Mardi au samedi soir, service jusqu’à 23h. Spécialités poisson, cuisine fine et inventive autour du voyage. Formule 16€ le midi. Le soir, poisson en croûte de sel, préparé devant vous. Assiette découverte de poissons crus et mi-cuits à partager en entrée, ou en plat. Tous les plats sont faits maison selon la marée. Endroit idéal pour passer un bon moment autour d’une belle assiette.

www.classico-cafe.com Brasserie le midi et bar musical le soir. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 2h, fermeture tardive le samedi soir. Cuisine traditionnelle et créative de midi à 15h. Salade à partir de 9€, menu 12€ et 14,50€, plat du jour 9€. Apéro Jazz un jeudi sur deux. Dj's électro, house et drum'n bass du jeudi au samedi. Wifi en accès libre.

www.lesfabuleuxfestins.com 2 espaces, 2 ambiances. Un bar à vins et tapas au charme cosy. Son électro-acoustique, mobilier design pour savourer une carte originale de tapas dans la fusion du terroir et de l’international (selon formule de 1,50€ à 20€). Un restaurant empreint d’Art par ses expositions (formule à 18,50€, menu à 27€). Soirées vernissages, PokerFood (un mercredi sur 2)… Du jeu au sam de 19h à 23h (avant et après séances du 3t).

GARE AUX MORILLES

GEORGES

LA RÉGALADE

www.gareauxmorilles.com À 2 pas du Canceropôle. Terrasse, barbecue, parking. Cuisine régionale de marché : Entrecôte sauce morilles, hamburger gersois : Magret entier foie gras, sauce foie gras... Du lun au ven midi de 12 h à 15 h. Formules : 16 et 20 e. Ven. soir sur résa. Organisation d’évènements professionnels ou privés. Concerts sur programmation.

www.georges-toulouse.com Ouvert tous les soirs de 19h30 à minuit. Cuisine traditionnelle, produits frais, produits du Sud-Ouest, retour du marché. Formule à 21 e et 28 e, menus à 26 e et 34 e. Poêlée de Gambas, foie gras au caramel de griottes, magret de canard aux figues parfumées au thé noir... Desserts maison, fondue au chocolat, Teurgoule de ma Normandie... Deux salles pour vous accueillir.

Ouvert du lundi au vendredi, midi et soir. Cuisine traditionnelle et régionale. Spécialités : cassoulet maison, farandole aux 3 foies gras, coquille Saint-Jacques aux cèpes… Menus de 19 à 26,50 e et le midi 12 e.

22, rue des Couteliers 05 61 25 69 89

7, Chemin des Silos 05 61 72 19 40

37, rue des Filatiers 05 61 53 53 60

4, rue des Blanchers 05 34 44 95 92

32 Rue Gabriel Péri 05 61 62 08 31

16, rue Gambetta 05 61 23 20 11

www.ac-toulouse.fr/infosup

INFORMATIONS PRATIQUES Dates Du mercredi 20 au samedi 23 janvier 2010 de 9h à 17h - Entrée gratuite Lieu Parc des expositions de Toulouse Accès Ligne 31 à partir de la station de métro des Arènes Site web www.ac-toulouse.fr/infosup

réé il y a plus de vingt ans, le salon Infosup est unanimement reconnu comme LE salon de l’orientation et de l’information sur l’enseignement supérieur le plus important de Midi-Pyrénées (près de 12000 m² sur 3 halls, plus de 250 exposants, 30 000 visiteurs sur 4 jours). Destiné, dès l’origine, aux lycéens, il s’adresse de plus en plus aux étudiants à la recherche d’une poursuite d’études ou d’une réorientation. Il présente l’ensemble des formations du supérieur offertes en Midi-Pyrénées ainsi

que des formations non représentées sur la région. Il est organisé en différents pôles qui offrent aux visiteurs la possibilité de rencontrer enseignants et étudiants afin de mieux affiner leur projet d’orientation ou de poursuite d’études. La visite du salon Infosup sera d’autant plus fructueuse qu’un travail de repérage des formations présentées au salon aura été fait au préalable à partir du site internet du salon : www.ac-toulouse.fr/infosup

PARC DES EXPOS TOULOUSE Création graphique : www.fleurdecom.fr

De 9h à 17h - Entrée gratuite