let'smotiv toulouse n°112

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n°112 / février 2010 / GRATUIT

TOULOUSE Cultures et tendances urbaines


SuperdryStore - 49, rue-Alsace-Lorraine - 31000 Toulouse SuperdryStore Rue de la Clef 16 - 59000 Lille T :51 0561 213 018lille@superdry.fr - website : www.superdry.fr T: +33 3 20 76 31 - mail: - website: www.superdry.fr


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N°112 - Toulouse - fév.10 Let’smotiv Toulouse 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22 redaction.tlse@letsmotiv.com

Let’smotiv Lille 114 rue Barthélemy Delespaul - 59000 Lille Tél : +33 362 64 80 09 - Fax : +33 362 64 80 07 redaction.nord@letsmotiv.com

Let’smotiv Méditerranée BP 2172 - 34027 Montpellier Cedex 1 Tél : +33 499 61 51 12 - Fax : +33 467 92 26 43 redaction.med@letsmotiv.com

Let'smotiv Bordeaux 31-33 rue Buhan - 33000 Bordeaux Tél : +33 556 52 09 95 - Fax : +33 556 52 12 98 redaction.bordeaux@letsmotiv.com

Let’smotiv Bruxelles +33 362 64 80 09

Let'smotiv Portugal +351 968 604 752 www.letsmotiv.com Couverture par Sandrine Pagnoux www.sandrinepagnoux.com (voir portfolio page 40) Directeur de la Publication : Laurent Buoro ı éditeur : Urban Press, Sarl au capital de 7 622 euros – RCS Toulouse 424 996 304 ı Rédaction : Léa Daniel, Carole Lafontan et Baptiste Ostré Ont collaboré à ce n° : Thibaut Allemand, Faustine Bigeast, Carisse Busquet, Mathieu Dauchy, Julie Fauré, Youness Hamelat, Mark Kaishman, Julie Koch, Valérie Lassus, Alex Masson, Nicolas Mathé, Ariane MélazziniDéjean, Bruno Morandi, Laurent Moynat, Judith Oliver, Sandrine Pagnoux, Nicolas Pattou, Olivia Volpi ı Publicité Régionale : Stéphanie Ganet, +33 561 14 78 37, stephanie.ganet@urban-press.com ı Publicité Nationale : Plus2Media, +33 561 14 78 37, lm@plus2media.fr ı Direction Artistique : Cécile Fauré, Christophe Gentillon, pao@urban-press.com ı Administration : adm@urban-press.com ı Impression : Imprimerie Ménard, 31682 Labège - Papier issu de forêts gérées durablement ı Dépôt légal à parution - ISSN : 16211944 ı Let'smotiv est une publication d'Urban Press, www.urban-press.com L’éditeur décline toute responsabilité quant aux visuels, photos, libellé des annonces, fournis par ses annonceurs, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. Tous droits d’auteur réservés pour tous pays. Toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, ainsi que l’enregistrement d’informations par système de traitement de données à des fins professionnelles, sont interdites et donnent lieu à des sanctions pénales. ı Magazine gratuit - Membre de l’OJD, Bureau de la presse gratuite d’information.

Ne pas jeter sur la voie publique.

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Prix de gr s Douche écossaise pour Air France ! Devant les médias, la direction a dû expliquer sa politique tarifaire pour les gros, pardon, pour les « personnes à forte corpulence ». Reconnues par les compagnies aériennes comme celles dont la taille touche simultanément les deux accoudoirs… Ce qu’Air France voulait annoncer, pourtant, c’était une réduction des tarifs pour de tels voyageurs. Enfin, une réduction potentielle : si, en classe économique, le vol n’est pas complet, on accepte de rembourser le second siège qu’on a d’abord « invité » à acheter à 75 % du prix normal… Aussi, la direction, sûre de sa grandeur d’âme, ne s’attendait pas à ce que l’on revienne ici sur le principe même de cette « invitation » à réserver deux places pour un seul passager. L’étroitesse des sièges comprimait déjà les « personnes à corpulence moyenne ». On comprend donc la nécessité d’un second fauteuil pour les postérieurs plus imposants. Mais est-ce la faute des gros si Air France radine sur le confort de ses voyageurs ? Vu les plateaux-repas servis sur ses vols, on se doutait déjà que la compagnie n’aimait pas les gens qui mangent. Au moins, ici, pas d’hypocrisie : on leur fait payer à hauteur de 75 % le fait de ne pas entrer dans la norme. Un peu comme dans la vente par correspondance, qui augmente ses prix à mesure qu’on monte dans les tailles. Sauf si l’on accepte d’endosser le stigmate « gros », et qu’on se tourne directement vers les pages « grandes tailles ». Dès lors, on peut choisir entre robe style parachute ou pantalon de clown, pardon, bouffant, sans avoir à s’inquiéter d’éventuelles augmentations ! Après, c’est sûr que sapé comme ça, on ne se sent pas forcément en position de force pour refuser une « invitation » à investir dans un second siège… Olivia Volpi


Sommaire Let’smotiv - février 2010 #112

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édito News Portfolio

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Reportage

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Rencontre

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Portfolio

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Musique

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Cinéma

72

Mode

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Exposition

94

Théâtre & Danse

Mark Khaisman

Inde : les couleurs de Holi Orlan : une artiste sulfureuse

Sandrine Pagnoux

Brigitte Fontaine, Le bal des enragés, Jookabox, Vampire Weekend… La horde, Anvil !, I love you Philip Morris…

Les Filles à Papa Portfolio Le chaperon rouge by Laurent Moynat

© Bruno Morandi/LightMediation

Hello Lilith, Contes russes, Rêve de vol – Overground... Agenda Robyn Orlin, Carmelle etc… Agenda

104 Chroniques

livres, cd, dvd

108 Agenda concerts 120 Culture Club 124 Guide

restaurants, bars & clubs 130 Index



En bref…

© Tim Burton, 2009

L'étrange expo de Mr Tim Alors que les cinéphiles s’impatientent de voir le dernier né de Tim Burton (Alice au pays des merveilles, sortie le 7 avril), les fans du réalisateur ont pu découvrir sur le net une bande-annonce particulière : trente secondes durant lequel l’univers poético-macabre du créateur d’Edward aux mains d’argent retrouve la splendeur du court-métrage Vincent. Un teaser conçu par Burton lui-même à l’occasion de l’exposition de plus de 700 œuvres graphiques au Museum d’Art Modern de New-York (MoMA, jusqu’au 26 avril). Il succède à des artistes de renommée mondiale. ❥ www.moma.org/timburton

Peinards depuis 5 ans

© DR

Télex

« Être le bar le plus sympa de Toulouse ». C’est l’ambition affichée depuis maintenant 5 ans par le bar Le Père Peinard. Pari tenu à en croire les habitués, qui vantent son ambiance conviviale. Pour fêter ces cinq premières années d’existence, le PP ne fait pas les choses à moitié : une semaine de réjouissances ouvre le mois de février. Une programmation orientée Dj (Kalakuta Selectors) où l’on croisera aussi le jazz de La face cachée des sousbois et les Trash croûtes. Suivez le fil dans l’agenda en fin de mag (du 1er au 6.02). ❥ 05 61 63 81 82

Mobulles est un système d’information innovant à Toulouse. Il suffit de photographier avec son portable l’un des 3000 flashcodes de la ville pour se renseigner sur les quartiers, transports ou petites annonces. www.mobulles.fr // Le tremplin Tarn et Garock fête ses 20 ans. La prochaine finale aura lieu le 10.04 à Saint-Nicolas de la Grave. www.adda.cg82.fr


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Tanguy à l'italienne Il faut croire que « l’humour » berlusconien (remember le séisme d’Aquila et le week-end au camping) déteint sur son gouvernement. En réaction aux polémiques régulières sur le phénomène des Bamboccioni (les Tanguy italiens), Renato Brunetta, ministre de la Fonction Publique, a déclaré ironiquement qu’« une loi devrait imposer l’expulsion des Italiens du domicile familial à 18 ans ». Surtout pas de mesure pour sortir les jeunes de la précarité, les politiques continuent à se reposer sur la famille sacrée (ah la mamma !) et même les décisions de justice obligent les parents à entretenir leurs grands enfants. 72 % des jeunes italiens entre 18 et 39 ans restent habiter chez leurs parents. Et c’est pas prêt de s’arrêter.

© Jay One

© DR

Un temple du hip-hop

Vélo, polo, écolo

En 2007, IAM rendait hommage à la culture urbaine avec « Ça vient de la rue ». Aujourd’hui, ce vivier d’inspiration prendra ses quartiers à la médiathèque des Cultures Urbaines, qui ouvre ses portes en février, à Paris. D’Afrika Bambaataa au H.I.P H.O.P de Sidney en passant par le graff, ou le slam, la street culture sera à l’honneur. L’association R-Style, à l’origine du projet, mettra à disposition documents audio et vidéo, retraçant l’histoire du hip-hop. ❥ Dès le 1er.02, au 74 rue d’Aubervilliers (19e), www.rstyle.fr

On connaissait le polo sur un canasson, voilà que débarque le polo à vélo ! À l’occasion de la journée Vécolo, le 7.02, entièrement consacrée au cycle, de multiples activités autour du deux-roues sont au programme, dont un tournoi de polo-vélo. Une première à Toulouse où se réuniront, place de l’Europe, une vingtaine d’équipes venues de toute la France. Outre la compétition, des démos et des initiations à ce nouveau sport urbain seront de la partie. Dès 10 h, inscription au tournoi : 15 €, Place de l’Europe. ❥ www.pignonfixe.com

Le groupe de post-rock Lo Active Scène est en résidence au bar le Champagne. Résultat : un concert par mois avec un groupe invité et une expo. Prochaine session le 11.02 avec les Sweet Surrender // 33 spectacles, 12 salles et une horde de comédiens déchaînés. Pas d’inquiétude, du 4 au 7.02, Théâtres d’Hivers, le festival de théâtre amateur reprend du flambeau. 05 62 27 44 53


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Décrochez la Lune Le vieil adage « décrochez la Lune » est presque en passe d’être réalisable. À condition de mettre la main au portefeuille. Selon Libération, Dennis Hope, un entrepreneur américain a profité d’un « vide juridique du Traité de l’espace de 1967 » pour se proclamer propriétaire de la Lune grâce à Luneimmo.com. Surréaliste ? Pas tant que ça. Hope aurait d’ores et déjà empoché la modique somme de 9 millions de dollars. Le sexagénaire, qui n’a pas la tête dans la Lune (et toc !), a également constitué une république démocratique lunaire et développe maintenant ses activités sur Mars et Vénus. Une chose est sûre, Dennis Hope ne craint pas la crise immobilière…

© DR

© Mathieu Lecoffre

Glisse pas perso

Plus c’est court…

L’espace de deux jours (25 et 26.02), Peyragudes devient La Mecque des nouvelles glisses. C’est le retour du Winter Fise, l’évènement qui mêle compétitions acharnées et shows acrobatiques impressionnants. Cette année, amateurs et pros pourront ainsi s’affronter au choix en ski freestyle, snowscoot (Bmx des neiges) ou snowboard. Quand aux démonstrations, honneur au Motoneige Freestyle, un nouveau sport en vogue dans les pays nordiques avec bien sûr la présence des meilleurs riders.

Le Concours de courts a le vent en poupe et fête en 2010 ses 7 ans. Né de l’initiative d’étudiants en Master d’Administration et gestion de la communication, ce concours est ouvert à tous les jeunes talents. Seule contrainte : la durée, limitée à 15 minutes. Pour le reste, liberté totale de thème et de genre. Les candidatures sont à rendre pour le 14 février. Suivront des phases de sélection les 4 et 5 mars avant une remise de prix devant un jury de professionnels le 30 avril, à l’ABC.

❥ 04

67 40 15 35, www.fise-events.com

Télex

❥ www.concoursdecourts.org

Une « liste de divorce » ? Non, ce n’est pas une blague mais l’invention du grand magasin anglais Debenhams. Pour remeubler son chez soi avec poupées gonflables et lit une place ? // Finie l’excuse « c’est trop serré, blababla... ». La marque Coripa propose désormais rien de moins que... 55 tailles de préservatifs. Besoin de mesurer ses petites affaires ? Un « gabarit » est à imprimer sur le site Leroidelacapote.com



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LGBT : kézako ? Le cinéma abordant le thème de l’orientation sexuelle est encore bien trop en marge des projecteurs. C’est pourquoi l’association Arc-en-ciel Toulouse organise un festival « des Images aux mots », autour du film lesbien, gay, bi et trans (LGBT). L’objectif de cette 3e édition : permettre au grand public d’avoir accès à un cinéma en plein essor. 27 films seront projetés, suivis de débats liés, bien évidement, à l’homosexualité et la quête d’identité. Parmi les films présentés, Were the world mine de Tom Gustafson ou encore I love you Philipp Morris de Glenn Ficarra et John Requa (voir nos pages ciné). Du 1er au 7.02, Cinéma ABC, Utopia, ESAV, Goethe Institut. ❥ Programmation sur www.des-images-aux-mots.fr

© Didier Plowy

DR Monumenta 2010, Ministère de la Culture et de la Communication

© Myriam Laffont

Monumental Boltanski

Portraits de profils

Après Anselm Kiefer (2007) et Richard Serra (2008), c’est au tour de Christian Boltanski de s’approprier la nef du Grand Palais pour l’exposition éphémère Monumenta. 13 500 m² que l’artiste contemporain investit pour une entreprise magistrale. Intitulée Personnes, cette oeuvre à la fois visuelle et sonore, pose la question du destin et de l’inéluctabilité de la mort. Une installation poignante, comme un devoir de mémoire, évoquant en filigrane un camp de concentration. ❥ Jusqu’au 21.02, Nef du Grand Palais, Paris, www.monumenta.com

L’artiste Sandrine Follère s’est lancée en mai dernier dans un projet fou, réaliser en un an 365 portraits en peinture pour une série intitulée « Des gens ». Alors dans son atelier toulousain, elle enchaîne les rencontres, les vraies, comme un pied de nez à son thème, les réseaux sociaux sur Internet. Cherchant à comprendre ce besoin qu’ont les gens de s’exhiber, elle propose de passer du virtuel au réel, et de la froideur des fiches web à la subjectivité de ses peintures. Expo prévue en septembre et octobre prochain à la Maison des Associations. ❥ www.sandrine-follere.com

Télex

Une salle de spectacle a ouvert ses portes à Labastide Saint-Pierre (15 km de Montauban). La Négrette, du nom d’un cépage local, programme musique, cinéma et danse. 05 63 30 14 74, www.lanegrette.com // Dans le cadre de sa Saison Noire, la ville de Blagnac organise jusqu’en mars un concours des meilleurs textes et dessins d’humour noir. À vous ! 05 61 71 75 01, www.mairie-blagnac.fr



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Obtenir un siège Le principe est assez simple. Flambant neuf, le Do Hit Chair est un cube de métal de 100 x 70 x 75 cm, d’une épaisseur de 1 mm. Pour transformer cet adorable objet en une chaise à nulle autre pareil, il suffit d’agripper la masse (fournie avec) et de bourriner dessus sans trop réfléchir. Cette invitation au DIY - comprenez Do it yourself – vous élève en co-concepteur d’une œuvre, certainement pas très confortable mais très amusante à réaliser. Avec la bénédiction de Marijn Van Der Poll, le créateur de cet ovni, pour qui la frontière entre l’art et le design est assez ténue. Do Hit Chair : Beat your seat, de Marijn Van Der Poll édité par Droog Design.❥ www.droog.com

Deux roues griffées

Insoutenable légèreté

Petits, grands, pliables, stylés, rapides, tout-terrain, citadins, ou sportifs... en dessinant la « Puma bike serie », Jens Martin Skibsted a su répondre aux aspirations de tout le monde. Ce designer danois a réalisé cette collection en collaboration avec le célébrissime fabricant Bioméga.

Plus slow design, tu meurs ! Cette série de suspensions en béton finement travaillée par Benjamin Hubert rejoint la tendance « fabriqué à la main ». Ce jeune prodige londonien qui affectionne les matières durables les détourne sans ménagement : en terre cuite ou encore en liège, ses lampes sont très éclairées !

❥ Puma

❥ Suspension

bike série, comptez plus de 1000 €

Heavy Light 300 €, www.benjaminhubert.co.uk



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Sous perfusion Jardinier en pantoufles, ménagère négligente, vacanciers de longue durée... IV Planter se présente comme votre allié. Afin de protéger vos plantes d’appartement de la sécheresse, une petite réserve d’eau désaltère votre jungle privée en continu, comme sous intraveineuse. Pensez tout de même à remplir la petite poche à eau avant de filer sous les tropiques. ❥ I.V.

Planter, environ 130 €

À pleins tubes Lâchez les Vans Une image toujours plus rock’n’roll voire carrément punk pour Vans. Skaters de tous les pays, unissez-vous : la désormais fameuse Rowley arbore les couleurs des Sex Pistols. Inspiré de la pochette de l’album Never Mind The Bollocks sorti en 1977, ce modèle devrait être mis en vente au printemps. Un one shot « no future » à ne surtout pas louper.

Jusqu’ici, on associait la lumière peu flatteuse des néons aux dentistes et aux restaurants pour routiers. Mais, entre les mains de Roger Borg, celle-ci devient synonyme de gaîté et d’extravagance. Non seulement cet artiste manie brillamment formes et couleurs, mais il cultive l’illusion d’optique. L’intérieur devient l’extérieur, le contenu se change en contenant... à des années lumières des horribles plafonniers. ❥ Plus d’infos sur www.rogerborg.com


Dès le 15 février 2010, ouverture de Hors-série, espace de formation dédié aux arts numériques et au multimédia.

Pour tout renseignement, contactez-nous dès à présent au :

Graphisme : Yann Febvre

05 34 50 57 06

www.hors-serie-toulouse.com

info@hors-serie-toulouse.com 122 rue du Général Bourbaki – 31200 Toulouse (Métro Barrière de Paris – Ligne B)


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Design, graphisme // Philadelphie, USA // www.khaismanstudio.com

texte ÂŹ Carole Lafontan

Mark Khaisman portfolio |

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â?– 1. "There's a frame missing, buster", 2008 - 2. "Tape Noir", Philapelphia International

Airport, 2009 - 3. Twelve Chairs installation Crane Arts, Philadelphia, 2007 - 4. Vacantshow, Installation Benoliel Gallery, CFEVA, Philadelphia, 2007 - 5. $33,800 in 1991, 2007


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Frère Lumière Les créations de Mark Khaisman s’impriment sur nos rétines avec la ténacité d’un bout de Scotch® résistant sur un pli postal. La comparaison est un peu tirée par les cheveux mais comment introduire un art aussi rare et puissant que celui du moscovite Mark Khaisman, récemment exilé à Philadelphie ? Là est la question. Inspiré, à la croisée du design, de

l’architecture et de l’installation, son travail est extraordinaire (dans tous les sens du terme). Il envisage ses superpositions de ruban adhésif comme une « conversation avec la lumière » et « une forme de peinture ». S’articulant autour d’un incroyable jeu de (dé)construction, ses œuvres sont aussi méticuleuses que fragiles et éphémères. Elles éveillent la


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❖ 6. Roman portrait (Boy), 2009 - 7. INTRAspective show, Installation Gallery Area 919, Philadelphia, 2009

curiosité et font l’unanimité partout où elles s’exposent. Assurément, cet architecte du clair-obscur évoque autant le génie de Rembrandt que la spontanéité propre au street art contemporain. Se nourrissant des icônes issues de l’inconscient

À visiter / www.khaismanstudio.com

collectif occidental, Mark Khaisman offre une nouvelle vie à l’image. Ses créations (souvent rétro éclairées sur plexiglas) sont sublimées par la sensation tactile qu’offre le contact avec l’adhésif. Absolument scotchant ! (Elle était facile…) /


Les couleurs de Holi texte ÂŹ Carisse Busquet photos ÂŹ Bruno Morandi/LightMediation


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Uttar Pradesh, Fête de Holi, Fête de la couleur et du printemps qui célèbre les amours de Krishna et Radha.


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La seule évocation de ce nom fait naître un sourire sur le visage de tout Indien, car c'est de loin la fête la plus débridée du calendrier hindou. Ancienne célébration agraire, Holi a conservé de son lointain passé de bacchanale printanière, le goût des excès et des sous-entendus grivois. Iconoclastes, ces festivités brisent les tabous et les conventions, en inversant les rôles rigidement fixés par la société de castes. Plongée dans l'ambiance haute en couleur de cette parenthèse enchantée.

L

a fête célébrée dans toute l’Inde du Nord dure généralement deux jours. Les réjouissances à proprement parler commencent le second jour, baptisé dhulheti. C'est alors l’apothéose. Dans tous les villages et petites villes de cette région, des foules énormes se rassemblent devant les temples. Depuis les toits et les étages des maisons, les habitants lancent des poignées de pigments sur les passants, qui rétorquent et badigeonnent leurs voisins. Des nuages verts, jaunes, rouges, mauves et bleus se répandent dans l’atmosphère. Hommes et femmes, méconnaissables sous cette pluie de couleurs, ressemblent à des personnages de contes de fées perdus dans un décor irréel. Devant le parvis des temples, dans une nuée polychrome, les fidèles honorent la Krishna, mains levées, esquissant le très beau geste du namaste avec leurs paumes jointes. Il règne au sein de cette foule une atmosphère empreinte de gaieté bruyante et de dévotion intense. Dans ce curieux

mélange de déchaînement et de recueillement, la joie est palpable.

La Lutte des castes Et pour cause. Lors de cette fête, nul ne doit s’offusquer d’être chahuté ou rhabillé en arc en ciel, exception faite des personnes âgées. Holi est considérée comme la fête des shudras, ces Indiens de caste inférieure qui forment la majorité de la population hindoue. Les shudras, souvent opprimés, couvrent de pigments les Hindous des plus hautes castes, parfois dans un flot d'insultes, renversant ainsi les rôles. Le temps d’une fête, l’ordre social, la hiérarchie et le pouvoir établis sont sapés, comme l'indique le principal adage de la fête : « le tyran est tyrannisé et le seigneur est rabaissé ». Cette inversion des rapports de force s'applique également aux femmes, habituellement calmes et dociles. Lorsqu'elles entrent dans le jeu, elles se défendent bec et ongles, malmènent les hommes à grands renforts de bâtons et de poudres colorées. >




« L'extrême hiérarchisation de la société s’estompe sous une averse de couleurs vives. » Celles qui osent s’aventurer à l’extérieur sont souvent la cible de plaisanteries grivoises et d’attouchements plus ou moins osés. Car la « folie d’Holi » débouche parfois sur une certaine permissivité et licence sexuelle. En effet, les Hindous célèbrent non seulement la victoire du bien sur le mal, mais aussi les jeux amoureux de Krishna, considéré par les Hindous comme le protecteur des pauvres. Frivolité, insouciance... l'extrême hiérarchisation de la société s’estompe sous une averse de couleurs vives.

La peau de Krishna Selon le Bhagavata Purana, le dieu Krishna, — huitième manifestation de Vishnou — serait né à Mathura. Pour les krishnaïtes fervents ou bhakta, Holi commémore les badinages de Krishna, le divin adolescent, avec les gopi (jeunes gardiennes de vaches). Selon une légende populaire, Krishna déplora un jour, devant sa mère, le fait d’être doté d’une peau sombre qu’il comparait non sans gêne au teint clair de Radha, son amante. La mère du jeune dieu enduisit alors le visage de Radha de poudre vermillon, inaugurant ainsi le jeu des couleurs. >




reportage |

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Aussi, pendant plusieurs jours d’affilée, des processions, accompagnées de danses populaires, se rendent dans les nombreux temples du Braj Bhoomi dédiés à Krishna. Les bumb, énormes tambours, rythment les chants de Holi, célébrant l’amour éternel de Krishna et de Radha. Ils sont fréquemment interrompus par les participants qui hurlent à l’unisson les noms de Radha et Krishna : « Shri Radha ! » « Shri Krishna ! »

United Colors Jadis les Indiens utilisaient des couleurs végétales, censées posséder des vertus médicinales. Aujourd’hui, elles sont presque toutes chimiques... et parfois toxiques, ou point de provoquer allergies intoxicales et d'endommager l’épiderme. Mais les jeunes se livrant à ces joutes chromatiques ne semblent guère s’en soucier. Et s’enduisent le corps avec une énergie et un enthousiasme toujours intacts. En

mars, mois qui marque le début de l’éphémère printemps indien, il fait déjà très chaud. Pour étancher leur soif, les participants absorbent de grandes rasades de thandai, un cocktail rafraîchissant. Sous sa forme officielle, il s'agit d'un mélange d’eau, de lait, d’amandes, de pétales de rose, de graines de pavots, de cardamome et d’anis. Mais les jeunes Indiens ajoutent souvent une forte dose de bhang (décoction de feuilles de marijuana pilées) ou de l’alcool. La fête ne dure jamais trop longtemps, en fin de matinée ou en début d’après-midi, les groupes commencent à se disperser ; les jeunes rentrent chez eux, parfois en titubant, afin de récurer énergiquement les traces de tout débordement... Les pigments nettoyés laissent alors apparaître les vrais visages des shudras, qui retrouveront leur place tout en bas de l’échelle de la société indienne. /



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Le baiser de l'artiste, FIAC, Grand Palais, 1977 Š DR


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Orlan

Corps et âme Propos recueillis par ¬ Judith Oliver Photos ¬ DR

Artiste à la réputation longtemps sulfureuse, ORLAN bénéficie aujourd'hui d'une reconnaissance internationale. Depuis les années 1960, elle utilise son corps pour dénoncer les catégories figées et les stéréotypes attachés à la beauté féminine. Ses photos, sculptures, et performances ont souvent suscité de vives polémiques à commencer par son fameux Baiser de l'artiste, en 1977*. Alors que le centre Pompidou montre ses œuvres historiques dans le cadre de l'exposition Elles@pompidou, l'Abbaye de Maubuisson accueille ses toutes dernières créations, qui dénoncent à la fois la place centrale du foot dans les relations sociales, le racisme ordinaire ou l'exploitation des sous-sols africains. Rencontre avec cette militante hors normes.


Le drapé, le baroque - A licencious Saint Orlan playing at wedding © DR

Comment présenter votre travail ? Depuis les années 1960, mes œuvres interrogent le statut du corps dans notre société, en particulier les pressions sociales, politiques et religieuses qui s'y inscrivent. Par effet de ricochet, elles posent un regard critique sur les idéologies dominantes. À chaque moment de ma vie, j'ai essayé d'être une sorte de « chroniqueur de mon temps », de prendre appui sur l'actualité. C'est également pour cela que j'utilise les matériaux propres à l'époque : d'abord la photo, puis, dès qu'elles sont apparues, la vidéo, la palette

graphique, la chirurgie esthétique et les biotechnologies... … et votre corps, que vous avez utilisé très tôt. En quoi ce choix était-il « propre » à une époque ? Je suis d'une génération de femmes qui a dû se battre pour défendre son droit à la jouissance, à la nudité, à la contraception, à l'avortement, à la libre disposition de sa personne. Dans les années 1960, le corps m'est alors apparu comme quelque chose d'éminemment politique. D'où mes premières performances de rues, mes corps-sculptures, tableaux vivants, et actions ORLAN-corps.


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L'opération réussie

« Je ne joue pas sur la répulsion. Je suis du côté du plaisir. » Mais je n'ai jamais abandonné la sculpture et la photo, car parallèlement, je poursuivais mon travail sur la représentation des femmes dans la peinture baroque. À cette époque, vous posiez drapée dans la posture d'une sainte... aux seins nus. C'était déjà sacrément osé de détourner ainsi les codes religieux ! Bien sûr, d'autant que je me dégui-

sais en Madone avec les draps de mon trousseau ! Mais ce qui m'intéressait, c'est l'ambivalence profonde du baroque : la femme y apparaît dans une position à la fois extatique et érotique. Contrairement à la religion qui vous demande de choisir entre les deux, le baroque montre en même temps le bien et le mal. Depuis, je cultive moi-même cette ambivalence. >


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Au risque de troubler votre public. Cherchez-vous sciemment à créer la polémique ? Ce qui m'importe, c'est de faire des choses sans compromis, de produire des œuvres fortes pour susciter des réactions. Ça ne m'intéresse pas de dessiner des petites fleurs ni de faire du décoratif. Mais je ne cherche pas non plus la polémique. Elle découle simplement du rejet naturel de tout ce qui sort des rangs. Qui ose le faire passe pour quelqu'un de monstrueux nuisant à la cohésion sociale. En même temps, vous avez fait des choix plutôt radicaux. Je pense notamment à vos différentes opérations chirurgicales. D'où vous est venue cette idée ? De mes lectures, comme presque toutes mes œuvres. Là, c'est une psychanalyste lacanienne qui m'a fait réfléchir au décalage entre personnalité et apparence. À l'époque, j'avais un visage séduisant mais banal, alors que ma manière de penser était à la fois différente et très critique vis-à-vis du monde. Au début des années 1990, on commençait à avoir les moyens de se sculpter soi-même, de s'inventer une nouvelle image. Je voulais afficher ma différence. C'est pour cela que je me suis fait poser sur les tempes deux implants que l'on met habituellement sur les pommettes.

Oui, mais vous ne vous êtes pas contentée de « vous sculpter », vous avez érigé ces opérations en acte artistique… Bien sûr. J'ai fait de ces opérations des performances, pendant lesquelles je dirigeais photos et vidéos, déclamais des textes, réalisais des œuvres avec mon sang... tout était mis en scène pour transformer le bloc en studio de création et en évacuer le côté morbide. Jusqu'aux tenues des chirurgiens, réalisées par de grands couturiers. Je voulais prendre à rebrousse poil l'idée qu'un corps qui se fait opérer est un corps qui souffre. C'est-à-dire ? Je ne joue pas du tout sur la répulsion. Je suis entièrement du côté du plaisir et de la jouissance. Dans mon Manifeste de l'art charnel (1989), je l'explique bien. Pour moi, la souffrance ne rime pas, comme chez certains artistes, avec purification et rédemption : les corps ont souffert pendant des millénaires, je pense qu'au contraire, on a presque jugulé la douleur. La question des limites physiques et psychologiques du corps ou celle de son endurance me semblent assez anachroniques. Récemment, vos performances se sont raréfiées. La question du corps vous semble-t-elle moins politique ? Non, pas du tout. Tout mon travail post-opératoire en atteste, notam-


Self-hybridations africaines, Surmas woman with Lip Plug with face of EuroSt Etienne woman with rollers © DR

ment ma série de Self hybridations, dans laquelle je mélange à mon visage des références picturales précolombiennes, africaines ou indiennes. Avant mes opérations, j'interrogeais surtout les canons de la culture occidentales. Après, je me suis intéressée à d'autres modèles, mais c'est un prolongement. Vous avez tout de même diversifié le propos de votre œuvre, comme on le voit à Maubuisson...

Quand on travaille sur son époque, il est normal que le travail évolue en fonction des phénomènes qui nous interpellent. Comme aujourd'hui, le racisme ou les problèmes géopolitiques et économiques liés à l'exploitation massive du Coltan en Afrique, ce minerai utilisé dans tous les composants électroniques. Toute ma vie, j'ai cherché à briser les frontières mentales quelles qu'elles soient, et je ne compte pas m'arrêter là ! /

* Dans l'installation Le baiser de l'artiste, ORLAN jouait sur deux clichés féminins : la maman et la putain. Pour 5 francs, le public pouvait mettre un cierge devant Sainte ORLAN. Mais il pouvait aussi glisser sa pièce dans une photo du buste d'ORLAN transformé en distributeur et obtenir d'elle un baiser. La pièce ayant fait scandale, ORLAN a dû quitter la FIAC, son poste d'enseignante et son appartement...

À voir / Elles@pompidou, jusqu'au 21.02, Centre Pompidou, Paris 01 44 78 12 33, elles.centrepompidou.fr Unions mixtes, mariages libres et noces barbares, jusqu'au 8.03, Abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l'Aumône, 01 30 37 16 69, www.valdoise.fr


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Sandrine Pagnoux Illustration, graphisme // Paris, France // www.sandrinepagnoux.com

texte ¬ Carole Lafontan

L’art et la matière « Je veux faire passer une émotion, la plus pure et la plus brute possible », confie Sandrine Pagnoux sur son site. On comprend mieux pourquoi l’illustratrice refuse à tout prix de donner un aspect lisse à ses créations. Loin du papier glacé et des poses surfaites de la presse féminine, ses montages, sortes de « photographismes » mélangent photo, dessin et typographie. Effets de matière et associations d’idées confèrent à son travail un côté « 100 % fait main ». Avouons que le résultat est plutôt saisissant (oui, oui, allez-y, jetez à 1 nouveau un coup d’œil sur notre couv’). De nombreux magazines de mode à travers le monde (Soon, Marie-Claire, Kult...) ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et ont régulièrement publié ses œuvres. Sandrine, la trentaine bien assumée, vit à Paris et combine photographie et études d’iconographie. Désirant remuer les sens [et] bousculer les visions, elle convoque un imaginaire nourri de ce qui la touche au quotidien (livres d’art, magazines de mode et de musique…), qu’elle singularise par l’usage de différentes techniques : collage, peinture, découpage,…). On ne peut que saluer son penchant pour l’imperfection, vous savez, le-petit-détail-qui-vient-casser-le-trop-Beau. Son dada ? « Rester libre dans sa création ». Et bien, c’est tout ce que l’on lui souhaite. /


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❖ 1-2-6. d'après une photo de Sophie Etchart / 3.Soon Magazine, issue 9

(04/2009), photos : Sandrine Pagnoux (à gauche) - Sophie Etchart (à droite) / 4. Exklusiv magazine / 5-7. Travaux personels



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Brigitte Fontaine,

entre guillemets Interview Propos recueillis par ¬ Léa Daniel - photos ¬ © Robin

« Je suis vieille et je vous encule »... Chante-t-elle, le poing levé. Brigitte Fontaine a toujours eu le sens de la formule. Poétesse mais pas vulgaire, celle qui n’aime pas se souvenir s’ancre plus que jamais dans son temps, pour y dénoncer une société jeuniste et pétrie d’interdits. Papesse de l’underground français, elle sort de temps en temps sa tête de zazou hors de l’eau, pour une collaboration, un disque ou un livre. Cette fois-ci, Brigitte Fontaine fait les trois à la fois ! Elle signe quelques très beaux textes sur le dernier album de Mathieu Chédid, elle offre Prohibition aux charts français et se paie le luxe de publier un livre inclassable. Libre et décalée. Extraits d’une interview funambulesque. Il paraît que vous n’aimez pas que l’on vous demande comment ça va ? Si, si. Ça va très bien.

Avez-vous changé d’audience ? Non, ça fait longtemps que je l’ai ce public. Il est très sympathique.

Vous allez reprendre les tournées très bientôt, Le Palace à Paris, Toulouse, Foix, etc... Êtes-vous contente de retrouver votre public ? Oui très contente, mais je hais les transports et je hais les tournées. J’aimerais rester au même endroit pour chanter.

Il y a une forme de complicité qui s’est installée avec le temps ? Non, je préfère parler de connivence. La complicité implique des méfaits que nous ne commettons pas. >


musique |

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« J’aime bien les paradoxes. On s’entend bien, eux et moi. » Avez-vous préparé vos spectacles ? Non pas du tout, ça se fait comme ça. Ce n’est pas de l’improvisation ! J’ai des musiciens, je ne peux pas improviser. Je ne sais pas comment ça marche, comment nous communiquons ensemble. C’est un miracle. Vous êtes très instinctive, vous déclarez écrire vos chansons en une heure et demie... J’écris très rapidement, de manière intuitive. J’écris n’importe où et n’importe comment. Je n’ai pas de petits carnets, mais de grands cahiers pour cela. Et j’ai un livre qui sort le 10 février et qui s’appelle le Bon peuple du sang chez Flammarion. Ce n’est pas un roman, ni une nouvelle. Beckett aurait dit que ce sont des « fragments ». Est-ce que votre mode opératoire, votre manière d’écrire sont aussi importants que ce que vous écrivez ? C’est la même chose. Pour moi, une chanson, c’est une heure et demie. Le lendemain, je retouche, et voilà. Quand je commence, je ne sais pas ce que je vais dire. Une phrase me plaît, puis vient le reste.

Pour Prohibition, votre dernier album, vous dites avoir ressorti vos griffes. Qu’est-ce qui vous révolte le plus aujourd’hui ? Les sans-papiers et ne pas pouvoir fumer, même en prison, même en HP. Est-ce que vous y croyez encore à cette révolution en latence dans votre album ? Bien sûr que non, mais le Général de Gaulle - le vieux - avait dit que tout ça finirait dans un bain de sang. Je n’y crois pas mais en tout cas, il y aura sûrement une insurrection bientôt. J’aime bien les paradoxes. On s’entend bien, eux et moi. Avez-vous l’impression d’être une artiste engagée ? Non, pas du tout. Je suis rebelle, révoltée... Engagée ? Je n’en sais rien ! Je ne me suis jamais mise en carte et ce n’est pas maintenant que je vais commencer. Vous n’aimez pas que l’on vous mette en boîte ? Non, comme ça, je ne suis dans aucune. L’écriture est le fil d’Ariane de votre vie, est-ce que vous vous rappelez de la première fois que vous avez écrit ? J’avais sept ans et j’ai fait une espèce de BD avec beaucoup de texte. Je ne dessine pas parce c’est moche comme tout, mais je mets des photos. L’écriture est un besoin essentiel. Vous semblez toujours faire ce qui vous plaît, vous faîtes preuve de beaucoup d’assurance, avez-vous peur parfois ? J’ai peur, tout le temps, ça domine ma vie.


Les gens disent que vous êtes une surréaliste... Ah non sûrement pas ! J’ai horreur des surréalistes. Ce sont des vieux cons. Vous êtes une chantre de la poésie, où se trouve-t-elle pour vous ? Partout. Est-ce que vous travaillez pour vivre ? Oui, mais je vis mal parce que je ne vends pas de disques, parce que les artistes n’ont aucune place dans ce métier. Les artistes, je veux dire les vrais, comme je me permets de me nommer moi-même. Je ne vends pas, c’est tout. En un mot, je ne passe pas à la radio.

Quand vous passez à la télé, c’est rare mais toujours décalé. Finalement, vous jouez un peu le jeu en répondant à ce que l’on attend de vous ? Maintenant, je suis très sérieuse à la télé. Avant, je déconnais complètement parce que je voulais m’amuser. J’ai arrêté, ça fait déjà quatre ans. Avez-vous gardé un souvenir particulier de ces moments de télé ? Une émission de Guillaume Durand, très bien. L’amour, c’est du pipeau ? J’aime les mots, c’est un amour charnel. Je ne pense pas faire de jeu de mot, mais je m’amuse avec les mots. Je vous remercie, au revoir, je vous embrasse. /

Brigitte Fontaine + Nicolas Jules - Dans le cadre du festival Détours de chant ! 4.02, 20 h 30, Bikini, 25 € / 26 €, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com, www.detoursdechant.com



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Le bal des enragés Requiem for a punk texte ¬ Youness Hamelat - photo ¬ Thomas Bakker

En attendant une tournée Âge Tendre et Têtes de Bois à la mode punk, avec Iggy Pop en guest vindicatif, c’est la crème de la scène rock alternative de l’Hexagone qui pousse un chant, ou plutôt un cri, à la gloire de leurs idoles des seventies. « Punk is not dead » qu’ils disent… No futur. Sid et ses potes avaient probablement raison. La jeunesse punk était sans avenir. D’ailleurs, presque toutes ses icônes n’ont pas dépassé la trentaine. Sexe, drogue et rock’n’roll pour les uns, loi du profit pour les autres. Et si ces quinze dernières années, on assiste à un revival des groupes en « The », l’essence du punk rock n’est plus, celle qui habitait Joy Division, les Stooges ou les Clash a disparu. La subversion n’est donc pas à chercher du côté des groupes à l’étiquette punk galvaudée (Green Day et tous ses petits frères californiens) qui, paradoxalement, roulent pour un système combattu dans les 70’s. Alors, le punk est mort ? Non. Une poignée d’irréductibles anarchistes résiste toujours. En France, les fers de lance s’appellent Tagada Jones et, ironie du sort, ils sont Bretons. Dans leur sillage, des groupes comme Lofofora, Parabellum ou Punish Yourself. Et parfois, ces excités de la corde se payent un bœuf pour se rappeler aux bons souvenirs d’un temps révolu. Le Bal des Enragés, c’est un peu ça. Un supergroupe de punk en mal d’amour qui vient hurler sa nostalgie. Un tribut aux Bérus, aux Ramones et autres Mano comme pour raviver une flamme qui ne brûle plus que dans les bas-fonds de l’underground et le zippo de Patti Smith. / ❥

Le Bal des Enragés : LOFOFORA, PARABELLUM, PUNISH YOURSELF… 17.02, 20 h, Le Phare, 14 € / 16 € / 18 €, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com


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Le bal des Vampires texte ¬ Julie Koch - photo ¬ Soren Solkaer Starbird

Après une percée mondiale en 2007, notamment grâce à Internet et à une flopée de blogs spécialisés, Vampire Weekend rôde à nouveau près de nos oreilles. En effet, les quatre New-Yorkais confirment leur soif de notoriété avec Contra, un album doté d’une funkworld-pop bien chaloupée. Paperasse, bouquins et fringues jonchent le sol. Au milieu du joyeux fouillis, les quatre potes de lycée, avachis. Ils

sont pris en contre-plongée, comme si l’objectif jugeait leur conduite dissolue. L’avatar Myspace de Vampire Weekend plante le décor. Âgés d’une vingtaine d’années, Ezra, Rostam, Chris et Christopher sortent tout juste de leur fac de musicologie. Respectivement au chant, au clavier, à la batterie et à la basse, leurs expérimentations musicales débutent en 2006. À la croisée des rythmes africains et de la musique classique, le combo définit sa pop comme de « l’upper west side soweto », la fusion de quartiers newyorkais et sud africains.


Effet décoiffant Pas vampires pour un sou, les quatre gaillards seraient plutôt du type gendre idéal. Chemise sagement boutonnée et rentrée dans le pantalon, le style est sage. La présence scénique aussi. En mémoire, un concert en 2008 à Tourcoing : d’une fraîcheur toute candide, le set est (trop) propre. Mais leur nouvel album semble offrir un début de démenti à ce souvenir de prestation policée. Exit les petits

pulls pastel du clip A-Punk, place aux énergumènes perchés de Cousins. Ezra Koenig défile d’avant en arrière sur une pop punchy. Le Polaroïd d’un lustre surplombant une pièce emplie de monde ornait la couverture du premier album éponyme. Pour Contra, c’est une jeune fille qu’on dirait tout droit échappée de la fête qui nous fixe, yeux écarquillés et cheveux décoiffés. Le nouvel effet Vampire Weekend ? /

Vampire Weekend 26.02, 20 h 30, Bikini, 24,20 € / 25 €, 05 62 24 09 50, www.vampireweekend.com


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texte ¬ Nicolas Mathé - photo ¬ © DR

The Tanks en terre sainte

Pénétrer dans ce Saint des Seins-là, c’est un coup à réaliser brutalement qu’on a plus 20 ans. Et à contempler cette faune mèchue et frangée, on aurait tôt fait de conclure que c’est pas plus mal, que la maturité a du bon. Fadaises ! C’est surtout le signe que le syndrome du « c’était mieux avant » guette dangereusement et qu’avant de devenir un vieux con précoce, mieux vaudrait se pencher sur ce qui fait le succès du lieu (mais quand même, on avait pas tous la même coupe à c’t âge-là ?). Bref, si le Saint des Seins est en passe de devenir un petit temple du rock indé, c’est qu’il sait parfaitement parler à une génération qui baigne dans cette culture, s’est imprégnée de son histoire et la recrache aujourd’hui à sa sauce avec une espèce de fougue désinvolte. Les rockers toulousains de The Tanks, à l’affiche ce soir, appliquent avec talent une recette pourtant usée jusqu’à la corde. La voix sensuelle et étonnante de maîtrise du chanteur ainsi qu’une grosse basse bien grasse sont pour beaucoup dans la singularité de ce trio aux compos rythmées et efficaces. Sacrément entraînant au final et si les influences vocales – de Radiohead à Muse – sont un peu trop présentes on dira, allez une petite réflexion de vieux con pour la route, « il faut bien que jeunesse se fasse ». Et ça vaut pour les cheveux ! / ❥

The Tanks + Grand Bureau 8.02, 20 h, Le Saint des Seins, 5 €, 05 61 22 11 39, www.lesaintdesseins.com 20.02, en 1er partie de Hockey, 20 h, Le Rex, 16 € / 18 € / 20 €, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com


février

l’esprit croix ba’

The Party

a+b designers Arts visuels / Galerie Jusqu’au 27 février

Quatuor Leonis Cabaret sauvage Musique de chambre Mardi 2 février

Alfie Ryner Fabulous Orchestra Cabaret sauvage Jazz

Jeudi 4 et vendredi 5 février

Toulouse en chanson… du monde Dans le cadre du festival Détours de chant ! Samedi 6 février

Guillaume Coppola, piano Liszt Récital

Mardi 9 février

François Dumont, piano Chopin Récital

Mardi 16 février

Ensemble Saurimonda Tot caminant Musique du monde

Jeudi 18 et vendredi 19 février

Jean-François Zygel

En compagnie de Catherine Hunold, soprano Musique de chambre Mardi 23 février

Espace Croix-Baragnon 24 rue Croix- Baragnon 05.62.27.60.60


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texte ¬ Nicolas Mathé - photo ¬ © Lisa Fett

Jookabox

Le jukebox ambulant Il faut être attentif car elle se glisse comme ça, mine de rien, dans une prog que l’on sait largement portée sur la scène locale. C’est LA curiosité - l’ovni pour le coup - dénichée chaque mois par l’illustre Erich du Cri de la Mouette. Cette fois, elle nous vient de l’Indiana, la « terre indienne », aux States. Jookabox, David Adamson de son vrai nom, a pourtant plus la gueule du bon vieux bûcheron que de Sitting Bull mais sa musique fait bel et bien l’effet d’un trip chamanique. Des incantations y font d’ailleurs explicitement penser dans « Phantom don’t go », titre introductif du troisième et dernier opus en date du monsieur, Dead Zone Boys, qui vient de sortir en France. Un album dont l’urgence de la réalisation se sent jusque dans les imperfections mais qui donne un sentiment salvateur de fraîcheur et de spontanéité. Le genre de son, maelström survitaminé et inclassable de folk psyché, blues, rock, électro, hip-hop et même de gospel, idéal pour se réconcilier avec la musique quand on a l’impression de tourner en rond et qu’on s’apprête à retourner inexorablement vers les valeurs sûres du passé. Signé sur Asthmatic Kitty, le label de Sufjan Stevens, considéré comme un génie outre-atlantique, Jookabox nous rappelle que la musique est une terre d’exploration infinie. Et sur scène, ce one-man-band se mue en quatuor pour mieux transmettre encore ce vent de folie. Hugh ! / ❥

Jookabox 17.02, 21 h, nc, Le Cri de la Mouette, 05 62 30 05 28, www.lecridelamouette.com



musique |

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texte ¬ Léa Daniel - photo ¬ © DR

Smooth

Amicalement vôtre La promesse d’un troisième album du trio nantais a fait longtemps bruisser d’envie les blogs d’initiés. Et ils avaient bien raison de frémir... Avec The Parade, Smooth continue son humble exploration musicale. En 2006, on leur avait décerné la médaille de la french touch au moment même où leur discographie assemblait délicatement une magnifique mosaïque d’influences aussi diverses que variées. En 2010, Smooth a trouvé son style et n’a pas peur de le graver dans le sillon. Tour à tour physique, organique, électronique ou puissante, leur musique puise ses racines dans le désir que ces trois musiciens ont de nous surprendre. Mélomanes avertis, ils n’hésitent pas à chanter, sampler, composer puis interpréter des boucles mélodieuses au détour desquelles on peut respirer l’air funky des seventies ou l’atmosphère saturée des années rock. « Give me hope, give me wishes,... give me rules, give me limits... », sont les premières paroles d’« Another Life » qui dérive du côté folk de la force et s’écoute au casque, à fond, les cheveux dans le vent ! Guitare, chant, basse, clavier et sampler, sont les cinq branches de la bonne étoile de Smooth qui incarne plus que jamais le mariage insolite des ambitions instrumentales et électroniques. Ce rêve se poursuit sur scène avec une élégante énergie cinétique, cinématographique, systématique. Et leurs tricks marchent à tous les coups ! / ❥

SMOOTH + DAWA DELUXE + KALAKUTA SELECTORS 10.02, 20 h 30, Le Rex, 15 €, 05 62 73 44 77


Ce mois-ci, au forum de la Fnac Toulouse Wilson, miniconcerts et rencontres avec : Rose (Chanson) miniconcert

Mardi 2 février à 17h30

Amandine Bourgeois (Chanson) miniconcert

Crédit photo : Yaniv Edry

Vendredi 5 à 17h30

William Maury & J.Ph. Baradat dédicace BD

Samedi 6 à 15h

Okou (Pop- Rock) miniconcert

Mercredi 10 à 17h30

Benjamin dédicace manga

Emmanuelle Seigner (Rock) miniconcert Mardi 9 février à 17h30

jeudi 11 à 16h

Starboard Silent Side (Pop- Rock) miniconcert

Vendredi 12 à 17h30

Février BB Brunes (Rock)

Tout le programme sur

Carrère & Lourenco

miniconcert

dédicace BD

lundi 1er à 17h30

vendredi 27 à 15h30

www.fnac.com/toulouse



cinéma |

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La Horde Rencontre avec Benjamin Rocher et Yannick Dahan

Interview propos recueillis par ¬ El Borbah - photo ¬ Le Pacte

Nouvelle tentative de cinéma de genre en France, La Horde affiche une nouveauté : être assumé comme un film du samedi soir, décomplexé et fun. Rencontre avec Benjamin Rocher et Yannick Dahan, les co-réalisateurs du film. La Horde reprend les codes du film de zombie, mais tout en visant un public plus large que les fans du registre ? Benjamin Rocher : C’est vraiment devant l’objet fini qu’on s’est aperçu que c’était un sujet restreint en terme de public en France. Mais l’envie de départ était de l’aborder à l’inverse du cinéma d’horreur récent, à la Saw ou Martyrs qui joue la carte du sadisme. Nous

voulons être accessibles au plus grand nombre en faisant du divertisssement. Yannick Dahan : Même si j’aime Martyrs ou Frontières et tous leurs excès, j’ai fini par en être saturé. Ça ne servait à rien d’en rajouter une louche. Surtout que des mecs l’ont fait mieux qu’on aurait pu le faire. Nous nous sommes orientés sur l’action et l’humour plutôt que sur un radicalisme. >


cinéma |

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« L’équation banlieue + zombie fait naître une lecture sociale de notre film. »

La particularité des récents films d’horreur français est de s’ancrer dans un contexte social, généralement la banlieue. La Horde l’est assez peu. Y.D. : Parce que ce n’était pas un choix volontaire de thématique au départ. On ne s’est pas dit : faisons un film avec un sous-texte social. Mais il s’est avéré que l’économie du film faisait qu’on avait besoin d’un décor unique. Le tout premier point de départ du film était l’idée de quatre flics qui partaient régler des comptes en banlieue, le choix s’est donc vite fait sur une tour de cité. Mais une fois qu’on est à Clichy-sousBois et qu’on voit ce qui s’y passe, on ne peut pas non plus fermer les yeux et faire comme si ça n’existait pas. Ça nous aurait été reproché. Donc, d’un côté on ne pouvait pas occulter une réalité, mais de l’autre, qui est-on pour donner des leçons à qui que ce soit sur la banlieue ?

B.R. : L’équation banlieue + zombie fait naître une lecture sociale de notre film. On n’avait pas besoin d’insister sur le sujet. Difficile de faire un film de zombie sans des passages obligés, des influences graphiques, même inconscientes. Est-ce que c’est un écueil ou un avantage ? Y.D. : Trop de références peut être gavant, mais tout dépend comment on les amène. Je trouve ça atroce dans


Inglourious basterds et génial dans Kill Bill 2… En termes de scénario, je considère que tout à été écrit. Par ailleurs, une influence est souvent inconsciente. Mais après tout, vu comme je me plains de ne pas voir certaines choses dans le cinéma français, quand on me donne l’occasion de réaliser un fantasme, comme la scène sur le capot de la voiture, pourquoi s’en priver ? On l’a ❥

déjà vue ailleurs ? Le cinéma de genre, ce n’est de toutes façons que des variations sur des mêmes thèmes. B.R. : À quoi s’ajoute l’imaginaire actuel des geeks : des passionnés d’images, qu’elles viennent de la bd, du cinéma ou du jeu vidéo… Tout cela crée des outils narratifs. Il serait con de ne pas les utiliser. /

La Horde De Yannick Dahan & Benjamin Rocher. Avec Claude Perron, Jean-Pierre Martins, Eriq Ebouaney… Sortie le 10.02


cinéma |

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Anvil !

Rock'n'roll spirit propos recueillis par ¬ El Borbah - photo ¬ Zootrope Films

C’est l’histoire d’un groupe de rock équipé d'un ampli qui monte jusqu'à 11 ! D’une bande de musicos à qui il arrive toutes sortes de tuiles improbables. Un exemple ? Pendant leur tournée européenne, ces gars sont du genre à louper leur train ou se gourer de salle de concert. Non, Anvil ! n’est pas Spinal Tap 2. Et pourtant… On pourrait s'y méprendre mais ce long-métrage n’est pas une fiction. Anvil, est un groupe canadien qui existe vraiment et qui tourne depuis plus de vingt-cinq ans, quels que soient les plans loose qui émaillent leur carrière ou la confidentialité dans laquelle ils restent confinés. Et avec ce drôle de documentaire, leur odyssée est portée sur les écrans. Une fois qu'on a ri devant les multiples galères de ces deux pieds nickelés du hard-rock, un second effet Kiss Cool émane du film beaucoup plus exaltant qu'une compassion trop souvent condescendante. Au-delà de ces poilantes pérégrinations, se diffuse peu à peu une certaine admiration pour ces deux papy-rockers. Eux, qui semblent comme investis par leur très sincère amour de la musique. Steve « Lips » Kudlow et Robb Reiner — oui, un homonyme du réalisateur de Spinal Tap !!! — gagnent tout au long du film une belle dignité de rockers en éternelle croisade. Au final, ils trouveront une récompense, mais elle n'a pas d'importance. La flamme qui anime ces attachants zozos à la guitare torturée continue de brûler, transformant Anvil ! en un film très touchant sur le triomphe de la volonté. / ❥

Anvil ! De Sacha Gervasi. Avec Steve Kudlow, Robb Reiner, Kevin Goocher... Sortie le 3.02



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texte ¬ El Borbah - photo ¬ Glenn Watson / Europacorp Distribution

Faux-cul I love you Philip Morris traîne sur des étagères depuis plus d'un an. Logique, c'est le genre de film hyper casse-gueule : il fait le grand écart entre une œuvre de studio à destination du grand public au vu du casting (Jim Carrey et Ewan McGregor) et un sujet à attirer les foudres du politiquement correct (un escroc va en prison, tombe amoureux de son compagnon de cellule et va ensuite le harceler). Il y a quelque chose de courageux dans la démarche frontale : en moins de dix minutes, on verra Carrey, star familiale, se faire le cul d'un gars pas très glamour. Courageux en effet, sauf quand Ficarra et Requa, les réalisateurs, s'avèrent être faux-derches. I love you Philip Morris tombe rapidement le masque pour être un autre film que celui annoncé, un quasi-remake d'Attrape-moi si tu peux, autour d'un gars prêt à tous les mensonges pour être aimé. Il est assez réussi, mais tombe à plat quand ce n'est pas du tout ce film-là qu'on était venu voir. Ficarra et Requa rattrapent la sauce avec une ultime entourloupe réellement gonflée, dynamitant le tabou du sida. Reste cependant l'impression de s'être fait bananer par un programme qui n'est pas celui annoncé. D'autant plus quand le duo de réalisateurs avait déjà fait le même coup avec Bad Santa (qu'ils avaient écrit), film se vantant d'entacher joyeusement l'esprit de Noël, mais qui était au final très propre sur lui. À se demander qui se fait mettre par ce film… / ❥

I love you Philip Morris De Glenn Ficarra et John Requa. Avec Jim Carrey, Ewan McGregor… Sortie le 10.02



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texte ¬ El Borbah - photo ¬ Haut et court

Le diable au corps On connaît des spectateurs qui vont passer un sale moment avec White Lightnin’ : Carrie Fisher, l’éternelle Princesse Leia, y apparaît en déglinguée abîmée par la vie, mais toujours prête à picoler ou baiser. Les fans de Star Wars risquent donc de défaillir devant ce film teigneux qui va réjouir ceux qui sont saturés par les biopics de chanteurs réglés comme du mauvais papier à musique. White Lightnin’ a des airs de remake déviant de Walk the line, celui consacré à Johnny Cash. Son anti-héros est tout aussi authentique. Jesco White, péquenot du fin fond du sud des USA, a réellement le diable au corps, entre défonce permanente et tendances auto-destructrices. Son salut se trouvera dans la danse, passion dans laquelle il se jette corps et âme. White Lightnin’ est une alternative punk au cinéma hollywoodien traditionnel, rentre dans le lard, jusque dans la peinture d’une rédemption christique. C’est le seul défaut d’un film qui hurle contre les ravages de la bigoterie chez les bouseux de l’Amérique profonde. Avec une impressionnante grande gueule, voisine de celle du Bronson, le renversant opus de Nicolas Winding Refn, sorti l’an dernier. Film avec lequel il partage la même révolte froide contre un écrasant système de pensée. / ❥

White Lightnin’ De Dominic Murphy. Avec Carrie Fisher, Edward Hogg, Krik Bovill… Sortie le 17.02



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Les Filles à Papa La voix des Lolitrash

texte ¬ Judith Oliver - Photos ¬ Gregory Derkenne - Freddy D'hoe

Regard incendiaire, pose glamour, mèche rebelle et grandes lunettes. Jusque là, pas de surprise. Un shooting de mode des plus classiques. Ce qui l'est moins, en revanche, c'est la canette de bière dans la main du modèle. Accessoire plutôt inattendu pour une brunette en petite veste et clinquant sarouel à paillettes... Cette cohabitation du glam et du trash, du chic et de la loose constitue la marque de fabrique des Filles à Papa, une toute jeune enseigne qui rend les blogueuses hystériques. Portrait de ses créatrices, Carol et Sarah.


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« On préfère les looks hybrides qui attestent d'une forte personnalité. » Les deux irrévérencieuses frangines liégeoises ne sont pas parties du même pied. L'une est née brune, rêveuse et passionnée, et a trouvé dans le graphisme une liberté ajustée à son tempérament fantasque. La plus jeune, avec son visage d'ange et ses cheveux blonds, est d'emblée plus discrète. Mais il ne faut pas se fier à cette trompeuse candeur : des deux sœurs, c'est de loin la plus cartésienne. Depuis toujours, le pragmatisme de Sarah sert de gardefou au caractère primesautier de Carol, son aînée. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que la cadette, férue de stylisme, a choisi la formation Esmod, « moins conceptuelle que les écoles belges, plus axée sur la réalisation technique et la commercialisation ». Malgré des parcours et tempéraments différents, les sœurs n'ont jamais douté qu'elles feraient carrière ensemble. Pourquoi pas dans la mode ? New York Time Une année passée à New York, et voilà leur rêve devenu évidence. Galvanisées par « le cosmopolitisme, les mentalités libérées, le bouillon-

nement d'énergie de la ville », elles se lancent, têtes baissées. Avec un credo, faire une ligne de vêtements à leur image : des filles affranchies du qu'en-dira-t-on, qui s'habillent à l'instinct, quitte à « mélanger le chic et la déglingue ». Comme leurs copines à Liège : fêtardes, hédonistes et extraverties. Dans leur grand (et bordélique) appartement new-yorkais, elles conçoivent leur premier slim en cuir lamé, une pièce phare qu'elles n'auront cesse, ensuite, de décliner. Et pour cause ! Avec ses empiècements géométriques en cuir métallisé, agneau mat et vinyle, ce pantalon résume à lui seul leurs goûts. Prédilection pour le brillant (soie, cuir et sequin), simplicité toute graphique des formes, culture de l’extravagance puisée dans l'univers de la nuit. On verrait bien Peaches ou Blondie enfiler ce genre de pièces. Pas étonnant d’ailleurs de trouver un de leurs pantalons à reflets bleus laser apparaître dans un clip de Calvin Harris*. L'air du temps Les Filles à Papa jouent essentiellement sur le contraste. Elles


imaginent des pièces isolées, à assortir avec des basiques, plutôt que des ensembles. D'où la juxtaposition, dans les collections, de tshirts lâches sobrement imprimés, et de mini-jupes bleu électrique pailletées. « On préfère les looks hybrides et décalés qui attestent d'une forte personnalité plutôt que le côté 'overdressed', un peu suiveur, de certaines lolitas ». Soit. En même temps, le décalage, c'est pas un peu convenu ? Tout comme

les touches futuristes à la Ricardo Tisci, le « romantisme déglingos » à la Stella McCartney, ou les citations rock d'Alexander Wang ? « Si, mais on en est bien conscientes. Les Filles à Papa s'inscrivent complètement dans l'air du temps, tout comme les it-girls qu'on choisit pour nos shootings ». Comme quoi, on peut être jeunes, parler franglais avec une voix légèrement maniérée et faire preuve d'une grande lucidité. Bonne route les filles ! /

* Flashback, titre extrait du deuxième album de Calvin Harris (Wagram Music / Cinq7)

à voir / www.lesfillesapapa.com, catalogue et shop en ligne Autres points de vente / Liège : ARIEL NEW, rue du Pot d'Or Bruxelles : LADY DANDY, rue du Page, RESERVOIR SHOP, rue Lesbroussart Paris : Le 66, avenue des Champs-Elysées


mode |

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Photographe ¬ Laurent Moynat Ligth graph ¬ Olivier Moly et Romain Paulin Stylisme & maquillage ¬ Julie Cerise Modèle ¬ Léa


Bonnet roxy, Collants american apparel, Robe scarlet roos (Mod'in), Chaussures DC (Corezone)


Veste Hurley, Short Hurley, Collants american apparel, Bonnet roxy, Tee shirt Pepe jeans, Chaussures vans (Carhartt)


Manteau pepe jeans, Tee shirt Quicksilver, Jupe volcom (Corezone), Collants et lingerie american apparel


Gants pepe jeans, Manteau roxy



Manteau volcom (Corezone), Tee-shirt hurley, Jupe american vintage (Mod'in)


Robe Reko (Hall Bazaar)



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La Russie

règle ses contes texte ¬ Youness Hamelat - photo ¬ © Sergeï

Avec une année 2010 placée sous le signe de la Russie, une escale artistique au pays de Tolstoï s’impose comme une évidence pour l’Exprmntl Galerie. Une caravane d’artistes à consonance slaves débarque logiquement avec leur cirque de folklore moderne. Dans l’inconscient collectif, entendez le nôtre, « il était une fois… » évoque une gamine en rouge, une princesse en mal d’amour ou de vilaines sorcières. Des histoires vulgarisées par Perrault, Andersen ou les frères Grimm, toutes issues du folklore européen. En Russie, les contes nourris de croyances populaires et transmis traditionnellement à l’oral, accompagnent les enfants tout au long de leur vie. Pas étonnant donc de voir, au pays des Tsars, des artistes de tous bords puiser leur inspiration de cet imaginaire-là (Stravinsky et ses ballets, Kandinsky et ses œuvres…). Même Disney, spécialiste du repompage folklorique, tire les personnages de son dernier film (La princesse et la grenouille) de contes russes (La Grenouille tsarine ou Vassilissa la sage). L’exposition présentée à l’Exprmntl Galerie fait écho à toute l’allégorie pensée autour de ces fables et légendes de Russie. Une ode contemporaine réalisée en groupe (neuf jeunes artistes russes dont le duo Recycle, Oleg Dou ou Katarina Belkina) à l’instar de ce genre ancien du conte qui se dessinait au fil des narrations, de génération en génération. À travers des approches différentes (photos, sculptures, broderies, dessins…), ils racontent une histoire et font ressurgir une culture méconnue de par nos frontières. / ❥

Contes Russes Jusqu’au 13.03, Exprmntl Galerie, 06 74 70 24 17, www.exprmntl.fr



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Hello Lilith

Croquer le fruit texte ¬ Carole Lafontan - illustration ¬ © Pisseuse, Sophie Bacquié

Après l’époustouflante exposition collective « Stringbreak » en 2009, GHP conjugue à nouveau exclusivement, l’art au féminin. Avec « Hello Lilith », quatre jeunes artistes tentent de pénétrer une mythologie intime et féconde. Oui, le titre de l’expo fait bien référence à la première femme de l’Humanité. Petit rappel des faits : Avant Eve, il y avait Lilith. Cette dernière fut la compagne d’Adam, mais moins docile que sa successeuse, elle n’accepta pas de le voir gagner sa prépondérance de mâle et prit la fuite. La suite, on la connaît. Dieu envoya une autre femme, Eve, qui elle, s’en alla pécher en croquant le fruit de l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal… etc, etc. Lilith est donc souvent représentée comme une femme émancipée et rebelle. Bref, à histoire singulière, artistes singulières : « Hello Lilith » rassemble quatre regards sur la féminité, entre noirceur délicate et pudeur ambiguë. Et tend à « entraîner les visiteurs dans des jardins infinis, arachnéens, en apparence paradisiaques où chaque pas les rapproche peut-être des portes de l’enfer ». La Toulousaine Sophie Bacquié, d’abord, questionne l’intime tout autant que la représentation. Dessin, pochoir, installations… témoignent d’une forme ambivalente. Yasmina, elle, met en avant la monstruosité contenue dans chacun des éléments de notre monde, cultivant un talent sensible pour le charnel et l’organique mais aussi le ridicule et l’étrange. Océane Moussé, qui vit et travaille à Berlin, a « le goût des paysages silencieux ». Mais sait aussi afficher un humour déculotté (c’est le cas de le dire) avec la série des Pisseuses. Depuis un an et demi, elle livre, une fois par mois, le portrait d’une femme accroupie, en train de pisser, l’air de rien. Tout un symbole. La plasticienne Muriel Décaillet, enfin, tisse des histoires à travers des réalisations étonnantes (textile, vidéo, son…). Ou quand complexité du propos rime avec décomplexité formelle. / ❥

Hello Lilith Du 6.02 au 20.03, Espace GHP, 05 61 52 67 08, www.espaceghp.com


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texte ¬ Ariane Mélazzini-Déjean - photo ¬ © DR

Dessins croisés Quand le dessin contemporain raconte les origines de l’homme, cela donne « Filicophytes, halogénures, échinodermes et autres artistes ». Une exposition au titre énigmatique mais familier pour peu que l’on ait déjà visité l’impressionnante collection du Muséum d’Histoire naturelle de Toulouse… Quatre artistesdessinateurs contemporains se sont ainsi inspirés des œuvres du dernier-né des musées toulousains, pour raconter leur histoire, de l’homme à l’animal ou inversement. Avec la précision d’un naturaliste, l’Allemand Jürgen Schilling classifie, malmène couleurs et matières pour s’approcher au plus près de ses sujets. Gianni Burattoni ose la mutation d’une forme de vie à l’autre, animale et végétale, sur des planches botaniques. L’illusion est parfaite, comme un pied de nez à la science. L’artiste italien propose également un parcours pédestre entre la Fondation et le Muséum, sur les lieux de ses repérages. En préambule, le rat disséqué d’Eunji Peignard-Kim, artiste d’origine coréenne, laisse sans voix. Ses dessins figuratifs sur bois explorent le règne animal, tels des décors, entre fiction et réalité. Enfin, Christian Poquet habille les premières écritures de dessins bariolés en noir et blanc, aux symboles cachés, ceux d’une société contemporaine en quête d’identité, obsédée par sa sécurité… Une exposition à la croisée des lieux et des mondes, ceux d’hier et d’aujourd’hui. / ❥

Filicophytes, halogénures, échinodermes et autres artistes Jusqu’au 20.02, Fondation Espace Écureuil, 05 62 30 23 30, www.caisseepargne-art-contemporain.fr



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texte ¬ Ariane Mélazzini-Déjean - photo ¬ Marie Sirgue © DR

Les Filles de l'air 2010, c’est aussi les 60 ans de la légendaire École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) de Toulouse. L’occasion de renouveler une expérience déjà menée l’an passé : ouvrir l’histoire du ciel à l’audace de l’art contemporain. Carte blanche est lancée pour la deuxième année à l’espace Lieu-Commun, qui invite à son tour deux artistes plasticiennes, jeunes diplômées des Beaux-Arts de Toulouse : Lucie Laflorentie et Marie Sirgue. Entre soif de voler, désir d’évasion, puissance de l’espace ou génie de l’homme, « Rêve de vol – Overground » est d’abord la mise en scène du rapport intime des artistes avec le ciel, voire l’au-delà… Fascinée par le paysage, Lucie Laflorentie construit et déconstruit notre perception de l’espace, au travers de troublantes expériences visuelles. Entre terre et ciel, les surfaces n’ont aucune limite : « Le rêve de vol (…) c’est de transpercer une image, la traverser, s’en servir comme un tremplin (…) ». Marie Sirgue, de son côté, mêle gravité et humour : « C’est à travers les grilles qu’on regarde le ciel avec le plus d’intensité et c’est à travers ciel qu’un ballon vole vers la victoire ». Ses ballons de sacs plastiques disposés au sol sont prêts à l’envol. Des objets témoins d’un monde futile, légers comme l’air, nous montrant à quel point le quotidien nous échappe, au même titre que le firmament… / ❥

Rêve de vol – Overground Jusqu’au 11.03, Centre culturel Léonard de Vinci, à l’ENAC, en partenariat avec Lieu-Commun, 05 62 17 45 00, www.culture-enac.com et sur www.lieu-commun.fr (attention, expo fermée pendant les vac. scolaires, du 15 au 28.02)



agenda Y. Calsou & B. Auclere © DR

Genius Loci, Zaragoza © Margo Venegas

Logement, matière de nos villes

B. Boudjellouli et S. Réno

Depuis les années 1900, le visage des villes européennes a profondément évolué. Nasrine Seraji propose un petit tour d’horizon, époque par époque, des logements collectifs en Europe à travers 100 réalisations (documents d’époque, plans, coupes, photos…) qui ont nourri la pensée urbaine au XXe siècle. ❥ J usqu’au 20.02, Centre Méridional de l’archi-

A première vue, Belkacem Boudjellouli et Sylvie Réno n’ont rien à faire dans une même galerie. Mais en y regardant de plus près, les portraits au fusain sur toile blanche du premier complètent à merveille les installations abstraites de la seconde. Représentatif et véritablement intense. ❥ J usqu’au 27.02, Galerie Sollertis,

tecture et de la ville (CMAV), 05 61 23 30 49

05 61 55 43 32

Y. Calsou et B. Auclere

The Party

Yvonne Calsou et Benoît Auclere présentent deux caractéristiques communes : Un sujet (l’arbre) et le travail à l’encre. Si la première a « portraitisé » l’arbre au gré de ses rencontres, le second l’intègre à l’architecture urbaine. Deux approches différentes mêlant habilement découpage, dessin et encrage. ❥ J usqu’au 26.02, Galerie Lulumirettes,

Hanika Perez et Brice Genre forment le duo a+b designers. Dans cette expo insolite et festive, le spectateur fait partie intégrante de l’œuvre. Un happening en sept épisodes hebdomadaires qui transforme tour à tour l’espace Croix-Baragnon en salle de concert, théâtre voire en cuisine. ❥ J usqu’au 27.02, Espace Croix-Baragnon, 05

05 81 60 60 75

62 27 60 60

Genius Loci

Ça te regarde !

Après la Semaine culturelle de septembre qui mettait à l’honneur la ville de Saragosse, l’Institut Cervantes expose les travaux étonnants d’une trentaine d’artistes espagnols (Santiago Arranz, Pepe Cerdá, José Manuel Brotto…), réalisés à partir de plans de la capitale aragonaise. ❥ J usqu’au 26.02, Institut Cervantes,

Pour cette exposition préparée par les Abattoirs et le Centre Culturel Alban-Minville, les œuvres illustrent la thématique de l’identité. Des productions d’Andy Warhol à Antonio Saura en passant par Ousmane Sow seront présentes. ❥ J usqu’au 6.03, Centre Culturel Alban-Min-

05 61 62 48 64

ville, 05 61 43 60 20


expositions |

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Mille et une graines © Laurent Bessol

Des Murs ! © Rémy Rajaona

ArchiteXture © Frédéric-JG Blanque

Tanger © Romain Carreau

Laurent Bessol

Guillaume Seff

Maîtrisant les techniques de macro à la perfection, le photographe s’est ici intéressé au monde végétal à travers des clichés à la fois étranges et sensuels. « Mille et une graines » met en scène la germination de graines, de façon minimale et clinique. ❥ J usqu’au 20.03, Espace Paul Éluard

Entre Montréal et la ville rose, Guillaume Seff peint en suivant un processus de création bien précis. Une sorte d’écriture automatique surréaliste qu’il utilise comme fil conducteur de ses émotions, ses pensées, ses sentiments. ❥D u 8.02 au 6.03, Galerie des Carmes, 05 61 47 38 16

(Cugnaux), 05 61 76 88 99

Des Murs ! L’avantage avec une galerie nomade, c’est qu’on la retrouve là où on ne l’attend pas. Bulles d’art se déplace cette fois dans une salle d’escalade pour promouvoir le jeune graffeur Rémy Rajaona et son univers plein d’humour et d’ironie. Une bien belle association d’énergies ! ❥D u 1er.02 au 31.03, Salle Altissimo (StMartin-du-Touch), 06 70 60 68 24

Entrelacs Avec ses mains expertes, Hélène Angeletti fait de la technique du crochet, un art à part entière. Et il est étonnant de voir naître de cette démarche répétitive ces formes énigmatiques. Des volumes, dépassant parfois la taille humaine, évoquant des êtres hybrides. Impressionnant ! ❥D u 9.02 au 2.03, Espace St-Cyprien, 05 61 22 27 77

ArchiteXture

Tanger

L’imagerie urbaine est un thème qui semble toujours fasciner les artistes, qu’ils soient peintres ou photographes. Le Cercle des Arts en réunit trois pour multiplier les points de vues et regarder autrement ces masses de béton et de verre qui nous entourent : Dominique Piveteau, Frédéric-JG Blanque et Evelyn Kuwertz. ❥D u 3 au 27.02, Le Cercle des Arts,

Romain Carreau a étudié la photographie à Toulouse et peut se targuer aujourd’hui d’avoir été récompensé à plusieurs reprises (Grand Prix de l’Etpa 2007, Prix Marc Grosset 2008). Après quelques séjours au Maroc, il revient présenter à la ville rose son travail, en noir et blanc, sur la belle et intriguante ville de Tanger. ❥D u 10.02 au 6.03, Centre Culturelle

06 10 64 79 56

Bellegarde, 05 62 27 44 88


Robyn Orlin Kissed by the Sun Interview propos recueillis par ¬ Valérie Lassus - photos ¬ © Olivier Pascaud, © DR

On reconnaîtrait presque ses oeuvres à leur seul titre ! La chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin revient à Toulouse dans le cadre du festival CDC, avec une nouvelle création percutante qu’elle a imaginée pour le danseur de hip-hop Ibrahim Sissoko : Call it... Kissed by the Sun... Better Still the Revenge of Geograhy.

Évidemment, je vais vous poser une question sur le titre... Il y a bien sûr une forme de dérision dans cette formulation. Kissed by the sun signifie aussi que je raconte ce qui se passe en France. Il s’agit en effet des émeutes en banlieue parisienne de 2005. The Revenge of Geography fait allusion à l’héritage de la colonisation. Vos pièces évoquent la plupart du temps des sujets politiques ou sociaux très concrets (racisme, sida, colonisation, héritage culturel). Selon vous, l’artiste doit-il être forcément engagé politiquement ? Je ne pense pas qu’il y ait une façon unique pour les artistes de s’expri-

mer, ni une seule raison. En ce qui me concerne, j’éprouve le besoin d’observer le monde qui m’entoure et de communiquer sur cela, sur ce qui me touche, me révolte, m’amuse. Je ne pense pas que ce soit un engagement politique en soi. De plus, la nature politique ou non d’un événement dépend de la façon dont il est perçu par celui qui en est témoin. Il en va ainsi de mes créations. Comment avez-vous choisi Ibrahim Sissoko comme interprète pour votre création et comment avez-vous travaillé ensemble ? Alors que j’étais en résidence à Paris, Ibrahim m’a invitée à venir voir une de ses pièces qui parle d’esclavage.


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C’était très intéressant et surtout, inhabituel par rapport aux thèmes abordés par les danseurs de hip-hop, en général. Concernant notre travail ensemble, je dirais qu’il y a eu adaptation mutuelle l’un à l’autre. J’avais déjà travaillé en Afrique du Sud avec une compagnie de hip-hop. En fait, je trouve le langage du hip-hop tellement riche que j’ai préféré qu’Ibrahim fasse ce qu’il sait bien faire. Du coup, on ne peut pas parler d’un « vocabulaire nouveau », né de ce travail.

Les sujets qui vous inspirent sont souvent tragiques. Pourtant, vos créations ne sont pas dénuées d’humour ni d’ironie. Parce que, pour moi, c’est la seule façon d’aborder ces questions. Et dans cette optique, l’humour est une arme politique ! J’aime aussi faire intervenir d’autres arts, la vidéo (ndlr, Philippe Lainé) et cette fois en plus, le dessin en direct (ndlr, Maxime Rebière). C’est comme cela que je travaille, en jouant avec plusieurs éléments... /

Call it... Kissed by the Sun... Better Still the Revenge of Geograhy, dans le cadre du festival CDC 4 au 6.02, 20 h, TNT, 12 à 21 €, 05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com, www.cdctoulouse.com


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Amour,

gloire et horreur texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ © DR

Trois personnages pour nous bousculer le ciboulot ; trois mises en scène déjantées de Marie-Charlotte Biais, Jeanne Videau et Balthazar Voronkoff. Voici, sur les planches du Grand Rond, Carmelle etc. Il y a donc Carmelle, furie sensible martyrisant son ange gardien cynique ; Fidel, présentateur télé en quête permanente de notoriété et sa marionnette-miroir et puis Ixelle, femme-esclave taillée sur mesure qui se retourne contre son créateur… Sur des textes incisifs de jeunes auteurs : Vincent Macaigne, Léo Pajon et Balthazar Voronkoff, voici trois questionnements sur la solitude et les illusions qu’elle fait naître. Chimères qui poussent aux extrémités les plus ridicules, les plus pathétiques. Pourtant, ne sommes-nous pas un peu responsables de cet affichage à outrance ? En effet, en demandant à en voir et savoir toujours plus sur l’intimité de chacun, l’opinion publique ne reçoit-elle pas la monnaie de sa pièce en « subissant » la présence de monstres ? Ce travail n’est rien moins qu’une « réflexion sur la façon dont l’individu s’appréhende dans un monde de la représentation, entre l’exhibition et le voyeurisme » disent les jeunes artistes. Ils ont l’habileté de le faire sur le ton de la farce saignante, d’où le succès de Carmelle ou la déraison d’être qui fut le premier opus présenté par Marie-Charlotte Biais et Jeanne Videau, salué par la critique et le public depuis leur passage au festival Marionnettissimo en 2008. Ces créatures-là ne sont pas convenables, mais vous vous en souviendrez ! / ❥

Carmelle etc. : Carmelle ou la déraison d’être ; Fidel ou la nécessité du divertissement ; Ixelle ou la répudiation des continences 9 au 20.02, 21 h, Théâtre du Grand Rond, 8 et 12 €, 05 61 62 14 85, grand.rond.free.fr



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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ © Jacques-Olivier Badia

Humour durable « De l’humour renouvelable dans les conférences extravagantes de Pierre Cleitman, et du développement durable qu’on en attend ». Voici quel serait mon titre, s’il ne dépassait pas les impératifs de calibrage. C’est important, un titre. Souvenez-vous de L’esprit du labyrinthe dans le capuccino européen, que Pierre Cleitman nous avait servi à la Cave Poésie en 2008, sans parler de sa tordante première allocution, Le sens de l’humour chez Descartes. Pourtant, c’est un professeur tout en sobriété qui s’installe dans le décor le plus austère pour ces exposés insolites. Il convient de s’y accrocher ferme d’ailleurs, pour ne pas déraper sur un jeu de mot, pour capter toute la subtile logique du raisonnement, en saisir l’érudition et le petit grain de folie flegmatique qui en font l’humour fin ou farceur. Cleitman, avec sa façon de brouiller la frontière entre sérieux et absurde, nous apporte la bonne parole : la solution à l’échec de Copenhague. Il révèle en effet une énergie inépuisable, disponible en tout lieu et en toute saison, et ne dégageant a priori aucun effet de serre : la colère. C’est l’objet de La lutte contre le réchauffement climatique par le mécontentement. Quand on pense à tous ces anciens présidents et ministres qui se font payer des fortunes pour des exhibitions soporifiques… / ❥

La lutte contre le réchauffement climatique par le mécontentement, une conférence extravagante de Pierre Cleitman 3 au 6.02, 19 h 30, Cave Poésie, 8 à 12 €, 05 61 23 62 00, www.cave-poesie.com


oi m e n i s Des NIR un AVE 2010 Journées Portes Ouvertes IUT

IUT Paul Sabatier – 115C Route de Narbonne BP 67701 – 31077 TOULOUSE cedex www.iut-tlse3.fr

AUCH mercredi 3 mars de 14h à 18h samedi 6 mars de 9h à 12h

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BLAGNAC mercredi 10 mars de 14h à 17h samedi 13 mars de 9h à 13h www.iut-blagnac.fr

CASTRES mercredi 3 mars de 13h30 à 18h30 samedi 6 mars de 9h30 à 16h www.iut-tlse3.fr

TOULOUSE mercredi 3 mars de 13h à 18h www.iut-tlse3.fr


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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ © Antoine Tempé

Cuba Hoy ! Nou ka bougé !

« L’imaginaire des peuples ne dort jamais ». « Nous avons décidé de mettre cette phrase de l’écrivain guadeloupéen Ernest Pépin en exergue », explique Christine Weber, co-fondatrice de l’association Yemayá (organisatrice du festival Cuba Hoy !.. Terres de rencontres) avec Gisèle Limone. « Envers et contre tout - une histoire des Caraïbes tragique, marquée par l’esclavage, la colonisation et l’exil - il y a l’envie d’une altérité joyeuse et enrichissante. Il nous reste l’imaginaire et l’inconscient collectif pour développer un esprit de résistance », ajoute-t-elle. Cette année, le festival est placé sous le signe de la créolité, contre le repli sur soi. « Cette 13e édition met en avant la découverte et la pluralité des créations artistiques. Avec une manifestation que nous voulons culturelle, portée par la danse, la musique, du théâtre, des lectures, des expositions, des jeux de société - « Le banquer mondial » -, rien n’empêche d’aller plus loin, de se poser des questions sur le déracinement, l’engagement ou la révolte » renchérit Christine Weber. C’est un fait, avec des artistes débarqués du Chili, du Sénégal, de Cuba, des Caraïbes et de l’Hexagone, le Port de rencontres, central et gratuit, sera le lieu d’échanges idéal autour d’une culture vivante à en éclabousser la nôtre, dans une ambiance de fiesta ! / ❥

Festival Cuba Hoy !.. Terres de rencontres 4 au 7.02, 10 h à 0 h, divers lieux à Tournefeuille, 0 à 18 €, 05 61 11 28 29, www.yemaya.asso.fr Avec entre autres : Deyellah Rhose (musique), Cie Hecho en casa (théâtre), Cie James Carles (danse), Cie Vent de sable (théâtre d’objets), Kaland-ô (musique), Grupo K-Fé, William Wesley, les plasticiens Yoël Jimenez, Walkind « Bati » Rodriguez, Virginie Combettes-N’Diaye...


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agenda Tout doit disparaître © Wagner

Miroku © Takashi Shikama

Le portrait de Dorian Gray

Miroku

Jusqu’au 13.02

Le grand chorégraphe japonais Saburo Teshigawara débarque avec son dernier solo. Un spectacle de danse prodigieux présenté à la fois dans le cadre du festival C’est de la danse contemporaine et celui de Made In Asia. ❥ 1 9 h 30, 8 à 21 €, TNT, 05 61 59 59 37 (CDC)

Adaptation par Stéphane Battle du célèbre roman d’Oscar Wilde. Un jeune modèle échange avec le portrait qu’il a inspiré sa condition de mortel contre la vie éternelle. Mais à quel prix ? Une réflexion intemporelle. ❥ 2 0 h 30, mer à sam, 15 h 30 le dim, 8 et 13 €, Le Moulin de Roques, 05 62 20 41 10

Tout doit disparaître (c’est magnifique) 1er au 6.02 À travers les textes de trois auteurs, Isabelle Luccioni se livre à un enterrement en règle de la société de communication. Un spectacle mis en scène comme une grande fête du vide pleine de mots, de sons, de couleurs et de danse. ❥ 20 h, lun au sam, 11 et 20 €, Théâtre Garonne, 05 62 48 54 77

3 et 4.02

L’asticot de Shakespeare 3 au 5.02 La comédienne aux mille facettes, Clémence Massart, s’attaque à l’oeuvre de Shakespeare. Conçu, écrit et réalisé par ses soins à partir de textes du célèbre poète, on peut compter sur son univers décalé pour les découvrir sous un jour nouveau. ❥ 2 0 h mer et jeu, 21 h le ven, 10 à 19 €, Théâtre Sorano, 05 34 31 67 16

L’hiver sous la table 2 au 27.02

Tout foutre en l’air 5 au 13.02

Une jeune traductrice aux revenus modestes sous-loue le dessous de sa table de travail à un immigré d’Europe centrale. Une « colocation » qui ne plaît pas à tout le monde. Comédie acide de Roland Topor, célèbre co-auteur de la série Palace. ❥ 2 0 h 45, mar à sam, 12 et 8 €, Le Fil à

Une pièce qui parle de pouvoir, d’argent, des maîtres du monde et de leur cynisme. Mais aussi de ceux qui restent debout et de leur révolte. Et comme ça s’appelle Tout foutre en l’air, on se dit qu’il y a comme un air de révolution et qu’on irait bien voir ce qui se trame. ❥ 2 0 h, mar à sam, 16 h le dim, 3,60 à 18 €,

Plomb, 05 62 30 99 77

Théâtre du Pavé, 05 61 26 43 66


L'Asticot de Shakespeare © Piper Mavis

Tout foutre en l'air © F. Forgeau

Comment Wang-Fô… © DR

En plein coeur © DR

Comment Wang-Fô fut sauvé

Central Park West

10 au 13.02

18.02 au 13.03

La cie du Théâtre Azul relève le défi d’adapter cette nouvelle de Marguerite Yourcenar. Et pour relater l’épopée d’un peintre au coeur de la Chine ancienne, Kaf Malère, le metteur en scène, s’appuie sur le voyage et fait un gros travail sur les ombres et le jeu des acteurs. ❥ 2 0 h 30, mer à sam, 12 et 8 €, Le Ring,

On ne présente plus Woody Allen et ses comédies de moeurs décalées à souhait. Frédéric Jollivet adapte cette pièce sur les états d’âme de la bourgeoisie new-yorkaise en transposant l’action dans les années 70. ❥ 2 0 h 45, jeu à sam, 10 à 15 €, Théâtre Rive-Droite, 05 61 73 44 60

05 34 51 34 66

Kung Fu Dancing

En plein coeur 11.02

Dans le cadre de Made in Asia, Lin Yuan Shang s’interroge via ce solo danse/vidéo sur les liens entre la danse contemporaine et le kung-fu qui puise lui-même ses racines dans la philosophie Tao. ❥ 2 0 h 30, 5,50 et 10 €, Centre culturel de Ramonville, 05 61 73 00 48

23.02 au 6.03

La chorégraphe et danseuse Brigitte Fischer continue de traquer les injustices. Cette fois, il est question d’enfermement. Prison, asile, cellule mais aussi enfermement dans nos vies. « Quand on est enfermé, il ne reste que le corps » affirme-t-elle. Ici, il exulte. ❥ 21 h 30, mar à sam, Cave Poésie, 05 61 23 62 00

Pétrolina et Mascarpone

Le Prozband

11 au 13.02

L’Apprentie Cie, accueillie en résidence durant le mois de février, présente en guise de « Sortie d’Usine » Le Prozband, sa nouvelle création. Un spectacle musical qui explose les genres, rendu encore plus grinçant par les textes de la clown Proserpine. ❥ 1 9 h 30, grat sur réservation, L’Usine

Elle est aussi exubérante qu’il est placide. Mais au fur et à mesure du spectacle, les rôles changent et la folie explose. Un spectacle jouissif qui mêle théâtre et ingrédients incontournables du cirque : musique, jonglerie, clown. ❥ 2 1 h, jeu à sam, 12 et 8 €, Théâtre du Pont Neuf, 05 62 21 51 78

(Tournefeuille), 05 61 07 45 18

27.02

théâtre

& danse |

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disques TINDERSTICKS Falling Down A Mountain | Beggars Banquet/ Naïve Après avoir emprunté des chemins discrets durant dix-huit ans, Tindersticks a décidé de prendre un sacré virage. Jusqu’ici couturiers de luxe (pop en veste de velours, soul en draps de soie), Stuart A. Staples et sa bande jouent les fashionistas. Si l’on apprécie particulièrement le break hip-hop de « Hubbard Hills », la glitch pop de « Peanuts » et la percée breakcore de la dernière plage, on reste dubitatif devant la production de Timbaland ou les remixes de Diplo. Peut-être était-ce le prix pour un passage radio tant attendu… Plus sérieusement : Tindersticks publie un huitième Lp qui, sans jamais surprendre, aligne onze titres (et la concurrence) dans le registre crooner détendu. Ce n’est certes pas le meilleur album des Anglais, mais c’est digne. Très digne. > Thibaut Allemand

Pantha du Prince Black Noise | Rough Trade En écrivant cet album, le Berlino-parisien Hendrik Weber, mieux connu sous le nom de Pantha du Prince, avait en tête un truc terrible : le Black Noise. Un son inaudible pour l’oreille humaine, qui avertit certains animaux mieux dotés, auditivement parlant, par la Nature, d’une catastrophe imminente. Un son incarnant le calme avant la tempête, en somme. Si Pantha voulait nous faire flipper, autant le dire, c’est raté. Certes, avec Black Noise on a envie de partir très loin, mais pas pour fuir. Pour peu qu’on ait les écouteurs du baladeur bien arrimés, cette bande-son sophistiquée transforme le moindre déplacement trivial en réjouissant voyage. P.D.P. démontre ici encore qu’électronique minimale ne signifie pas pauvre, mais épurée, précise et élégante. > Olivia Volpi

Arnaud Fleurent-Didier La Reproduction | Columbia Encore un ? Un de ces freluquets de la chanson française pseudointello, à la voix faiblarde, qui couine son égotrip sur des mélodies qui seraient tellement mieux sans paroles ? Mais si, vous savez : ceux qui vous serinent leur vie de trentenaire immature avec la conviction d’être des romantiques torturés. Et bien l’album d’Arnaud Fleurent-Didier, c’est presque ça, mais en mieux. Comme les autres, c’est un parigot pur jus, né à Versailles et qui arbore fièrement une grosse mèche en désordre. Comme les autres, il se plaint de ses parents et de ses amours déçues, mais on perçoit chez lui un second degré qui retient l’attention. Du coup, on écoute ses textes, qui dépassent l’horizon de son nombril et s’interrogent sur une certaine France, et son rapport au passé. Pas révolutionnaire, mais intéressant. > Olivia Volpi


LONELADY

Wu-TANG

Nerve Up| Warp

Return Of The Wu | Gold Dust

Au mitan des 90’s, Warp était plus qu’un label : c’était presque l’AOC de la nouveauté azimutée. Autechre, Aphex Twin, Boards Of Canada… c’était l’Intelligent Dance Music – une boutade qui fit école. Le début du xxie siècle vit l’apparition des guitares dans la maison autrefois sise à Sheffield. Un recul ? Sauf que Maxïmo Park signait un premier Lp parfait, Battles défrichait des territoires inconnus et Pivot élaguait derrière, sûr de son fait. L’année 2009 passée à fêter ses vingt ans, Warp devait être bien crevé pour signer Lonelady : aussi séduisant soit ce post punk grisâtre trempé dans la réverb’, ses guitares funk, ses synthés ascétiques, ses refrains pop, le tout peine à accrocher l’attention. Agréablement dispensable. > Thibaut Allemand

Attention à l’embuscade marketing : Method Man, RZA, GZA, Raekwon, Ghostface, U-God, Masta Killa et Inspecta Deck ne sont pas retournés en studio pour ce Return of the Wu. C’est une compilation d’inédits et de raretés du crew de New-York. Une de plus… vous dites-vous ? Sauf que celle-ci, on la doit à Mathematics, producteur, dj et figure historique du clan. Il est l’auteur du célèbre logo « W » et était proche du Genius (GZA) en tant que membre fondateur. Il sait donc de quoi il parle, et sa sélection de 15 titres ressort la crème hip-hop que le Wu-Tang Clan fouettait magistralement lorsque ODB n’était pas mort (ou en prison) et qu’il formait une alliance quasi mystique, entre les temples Shaolin et le bitume de Brooklyn. > Mathieu Dauchy

MEMORY TAPES Seek Magic| Something In Construction/Discograph Ils sont nombreux, ces musiciens de chambre qui essaient, avachis sur leur plumard et sous un fatras de câbles, de machines et de quelques instruments, de signer la pop song parfaite. Mais rares ont le talent de Dayve Hawk, alias Memory Tapes. Ce jeune Américain s’est reclus dans sa piaule pour composer Seek Magic, précipité lumineux et minutieux de synth pop, de rythmes tribaux et de chœurs évanescents. Memory Tapes, comme les réminiscences de mélodies attrapées au vol et couchées sur bande. Comme cette manie de tout enregistrer, de tout sauvegarder pour n’en offrir que le meilleur. Et si vous n’avez pas la chair de poule durant le climax de « Bicycle », un solo divin façon New Order, ce n’est pas grave. Vous êtes peut-être tout simplement décédé. > Thibaut Allemand

chroniques |

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livres JPOD Douglas Coupland (Éd. Au diable Vauvert) Dès les premières pages, JPod se range parmi les rares livres hilarants. Succession de scènes tout à la fois loufoques et percutantes, il nous entraîne dans le quotidien mouvementé et, paradoxalement, léthargique d’Ethan Jarlewski. Sollicité en permanence par une mère qui cultive du cannabis et un père accro… à la danse de salon, ce geek proche de la trentaine compose avec les désillusions liées à son poste de programmeur de jeux vidéo. À travers les péripéties canadiennes et chinoises de son personnage, Douglas Coupland capte, avec une bienveillance amusée qui se mue souvent en une acuité mordante, l’absurdité du monde, comme les névroses générationnelles. Tout simplement réjouissant ! 532 p., 22 € > Faustine Bigeast

L’écriture de l’ailleurs D’Albéric d’Hardivilliers (Transboréal) Il est des livres qui font voyager, d’autres qui en donnent envie. Ces Petits propos sur la littérature nomade se situent un peu dans l’entre-deux. Albéric d’Hardivilliers, auteur de ce court essai, a beau ne pas avoir encore atteint la trentaine, ses pas l’ont déjà emmené de l’Inde au Moyen-Orient, de l’Europe aux États-Unis. Avec L’écriture de l’ailleurs, il tente d’analyser la portée littéraire du voyage, et la relation que l’écrit entretient avec le mouvement : « La littérature et le voyage dessinent progressivement en chacun une réalité densifiée, enrichie ». Ponctué par des souvenirs de voyages ou des conseils de lecture (Conrad, Gracq, Mishima, Bouvier…), son récit, articulé comme une quête mystique, fait naître la double envie d’écrire et de voyager. 95 p., 8 € > Baptiste Ostré

L’affaire des affaires, Tome 2 : L’enquête De Denis Robert et Laurent Astier (Éd. Dargaud) Ce deuxième volet de L’affaire des Affaires reprend le cours sinueux de Robert, dresse les grandes lignes et les temps forts de ce qui est devenu, un peu contre son gré, le combat de sa vie. Laurent Astier parvient, en quelques traits et un sacré sens de la mise en scène, à donner un véritable souffle à une histoire dont on connaît déjà les contours. Une vraie réussite. D’ailleurs, on se demandait si Denis Robert pourrait un jour s’exprimer au-delà de son combat contre Clearstream. La réponse est oui. Parallèlement à la sortie de ce deuxième volume retraçant l’enquête qui bouleversa son existence, le journaliste signe Dunk, fascinant polar tenant de la science-fiction et de la métaphysique. 202 p., 22 € > Thibaut Allemand


dvd À côté

United Red Army

De Stéphane Mercurio (Éd. Montparnasse)

De Koji Wakamatsu (Blaq Out)

En 2009, la France se prend son univers carcéral dans les dents. Les films Un prophète et Qu’un seul tienne, les autres suivront, mais aussi le webdocumentaire du Monde.fr, Le corps incarcéré, pointent du doigt les désastres de l’enfermement. À côté, premier film sorti au cinéma de la documentariste Stéphane Mercurio - qui a remporté un joli succès, 20 000 entrées pour une combinaison de 10 salles – s’intéresse pour sa part à d’autres oubliées : les familles de prisonniers, essentiellement des compagnes, attendant l’heure du parloir aux portes de la prison de Rennes. À partir de témoignages et avec un traitement particulier de l’image et du son, Stéphane Mercurio dévoile un purgatoire où le temps est suspendu entre deux réalités. Poignant et sincère. 15 € > Baptiste Ostré

« Auto-critique ». Les personnages de United Red Army ont toujours ce mot à la bouche. Pas suffisamment toutefois pour comprendre l’impasse criminelle dans laquelle ces étudiants vont très rapidement s’enfermer, un manifeste communiste dans une main, un fusil dans l’autre. Dense, ambitieux, le film de Koji Wakamatsu (collaborateur de Nagisa Oshima et exréal de films érotiques) retrace l’histoire de l’Armée Rouge Unifiée, équivalent japonais de l’allemande Red Faction Army. Et compile images d’archive et œuvre fictionnelle avec une force aussi colérique qu’hypnotique (la musique du Jim O’Rourke de Sonic Youth n’est pas étrangère à cet effet). Seul reproche : une mise en scène parfois proche du téléfilm. Un point faible qui n’atténue en rien l’impact brutal de ce film essentiel. 24,99 € > Baptiste Ostré

The Sky Crawlers De Mamoru Oshii (Wild Side Vidéo) Rien n’est jamais gratuit dans un film de Mamoru Oshii. Du choix esthétique (film live ou animation, ici un mélange de dessin traditionnel et de 3D) aux silences des personnages. Avec The Sky Crawlers, Oshii prend une nouvelle fois le risque de perdre une bonne partie de ses spectateurs en cours de route. S’il ne délaisse pas la cyber-métaphysique, obsession d’auteur qui fait tout le sel des Ghost in the shell ou d’Avalon, il recentre ses priorités sur le mélodrame. The Sky Crawlers aurait pu se situer dans la même veine que Jin-Rôh, chef-d’œuvre écrit par ses soins. Le souffle romanesque qui a fait le succès de ce dernier est malheureusement cruellement absent de The Sky Crawlers et son intrigue, épurée au point d’être opaque, n’arrange rien. À réserver aux inconditionnels du réalisateur. 19,99 € (dvd), 24,99 € (Blu-ray) > Baptiste Ostré

chroniques |

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concerts Lun 01.02 FNAC WILSON B.B. BRUNES [ROCK] 17h30 - grat VASCO LE GAMMA FABRICE JOUSSOT [BLUES/JAZZ] 19h - nc - 05 61 50 68 11 LE BIKINI (RAMONVILLE) BB BRUNES [POP/ROCK] 20h30 - 23.10e - 05 62 24 09 50 BODEGA EL CAMINO Slam Session [SLAM] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51 LE PÈRE PEINARD Happy Night 21h - grat -

+ THINK TWICE + ABBERLINE 20h30 - 5e - 05 61 22 11 39

LES PAVILLONS SAUVAGES MIDNIGHT WANKERS + BREF + LES BONOBOS [ROCK] 21h - nc -

SALLE NOUGARO CONSTANCE AMIOT + MARIANNE FEDER [CHANSON] 20h30 - 17/15/13e - 05 61 93 03 03

LE PÈRE PEINARD LA FACE CACHÉE DES SOUS-BOIS 21h - grat -

LE CRI DE LA MOUETTE AKIRA & THE AIRBORNE PARTICLES + SECOND LINE + ZERO ABSOLU [INDIE/POP/ROCK] 21h - nc - 05 62 30 05 28

THÉÂTRE DU GRAND ROND LES Z’AMOURS Z’AGRICOLES 21h - 12/10/8e - 05 61 62 14 85 BIJOU IMBERT IMBERT [CHANSON] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 CAVE POÉSIE JEAN VASCA [CHANSON] 21h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

Mar 02.02

MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21

FNAC WILSON ROSE [ROCK] 17h30 - grat -

Mer 03.02

THÉÂTRE DU GRAND ROND FLAVIA [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85

THÉÂTRE DU GRAND ROND FLAVIA [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85

TH. LE VENT DES SIGNES Labo Sonofage #2 20h - nc - 05 61 42 10 70 PHARE (TOURNEFEUILLE) SOAN [CHANSON FRANÇAISE] 20h - 20/18/16e - 05 34 30 17 48 LE BIKINI (RAMONVILLE)

ROSE [CHANSON] 20h30 - 27/26e - 05 62 24 09 50

PETIT LONDON LA ROTULE 50’S + DIRTY FONZY 20h - nc - 05 61 62 93 29 SAINT DES SEINS WILD WOMEN & THE SAVAGES

MANDALA TON TON SALUT [JAM SESSION] 21h - 5e - 05 61 21 10 05 LE PÈRE PEINARD Soirée Brasil : DJ SASSO 21h - grat BIJOU IMBERT IMBERT [CHANSON] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 CAVE POÉSIE JEAN VASCA [CHANSON] 21h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

Jeu 04.02 SALLE DU SÉNÉCHAL La Pause Musicale : MÉLINÉE 12h30 - grat LE CHERCHE ARDEUR XAVIER CAMARASA + PIERRE BERTAUD DU CHAZAUD 19h - grat - 05 61 55 27 22

Dounshaq

Funk & hop C’est comme si les Sly and the Family Stone avaient rencontré le Wu-Tang-Clan et qu’ils avaient décidé de faire un rejeton ici à Toulouse. Ben oui, entre le funk et le hip-hop, Dounshaq n’a pas choisi et inventé le funk & hop. Formule pratique mais justifiée tant les rythmes groovy et le flow des textes (en français) se marient à merveille. Formé par trois frangins, le groupe s’est agrandi au fil du temps et a trouvé une harmonie musicale des plus originales. À suivre de très près. ❥ 5 .02, 22 h, nc, Le Cri de la Mouette, 05 62 30 05 28,

© DR

www.lecridelamouette.com 6.02, 22 h, nc, Le Breughel, 05 61 21 66 54


GYMNASE DU CHÂTEAU (TOURNEFEUILLE) DEYELLAH RHOSE [LATIN] 19h - nc -

PETIT LONDON DUO EDÉBA [THÉÂTRE MUSICAL] 21h - grat - 05 61 62 93 29

CRI’ART (AUCH) LES 2 SHÉS [HIP-HOP/ELECTRO] 19h15 - grat - 05 62 60 28 17

BIJOU IMBERT IMBERT [CHANSON] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

RIO GRANDE (MONTAUBAN) PAUL SIDIBÉ [AFRICAIN] 19h15 - 10/7e - 05 63 91 19 19

BODEGA EL CAMINO BLUES IN THE KITCHEN 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

L’ESQUILE HOT CLUB DE TOULOUSE [SWING] 19h30 - grat -

CAVE POÉSIE BÉA TRISTAN [CHANSON] 21h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

LE TXUS PEPE ALGIE [70’S] 19h30 - grat - 08 72 22 76 25

LE CRI DE LA MOUETTE THE GLANDINIANS [REGGAE] 22h - nc - 05 62 30 05 28

LE BIKINI (RAMONVILLE) BRIGITTE FONTAINE + N. JULES 20h30 - 26/25e - 05 62 24 09 50

MR BIG STUFF CRITICAL SOUND SYSTEM + MC ZION [DUB] 22h - 3e - 05 61 23 64 75

ESPACE CROIX BARAGNON ALFIE RYNER FABULOUS ORCHESTRA 20h30 - nc - 05 62 27 60 60 LE REX RHINO BUCKET [ROCK] 20h30 - nc - 05 61 12 16 39 MANDALA LAURENT LARCHER TRIO [JAZZ] 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05 LE PÈRE PEINARD KALAKUTA [DANCEFLOOR/LATIN] 21h - grat -

MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

Ven 05.02 FNAC WILSON AMANDINE BOURGEOIS 17h30 - grat LO BOLEGASON (CASTRES) soirObar : KIM [POP] 19h - grat - 05 63 62 15 61

SON 3 [MUSIQUE LATINE] 19h45 - nc GYMNASE D’AX (09) O2 : LE PEUPLE DE L’HERBE + TEENAGE BAD GIRL + ELISA DO BRASIL + THE JOUBY’S 20h - 40/17/15e PETIT LONDON MAESO ET LES CHOCOS 20h - nc - 05 61 62 93 29 PHARE (TOURNEFEUILLE) TRYO [REGGAE] 20h - 30e - 05 34 30 17 48 C. CULT. THÉÂTRE DES MAZADES FLORENT VINTRIGNER 20h30 - 10/8/6e - 05 34 40 40 10 ESPACE CROIX BARAGNON ALFIE RYNER FABULOUS ORCHESTRA [JAZZ] 20h30 - nc - 05 62 27 60 60 SAINT DES SEINS AQUASERGE + EDDY CRAMPES & THE NO MOUSTACHE ORCHESTRA 20h30 - 3e - 05 61 22 11 39 SALLE NOUGARO GIANMARIA TESTA + EUGÉNIE URSCH [CHANSON] 20h30 - 20/18/15e - 05 61 93 03 03 THÉÂTRE PAUL ÉLUARD (Cugnaux) marc égéa + peter skuce 21h - 9/5e - 05 61 76 88 99

GYMNASE DU CHÂTEAU (TOURNEFEUILLE)

De l’Oxygène pour les oreilles

Peuf et zik

Acte huit pour ce festival qu’on ne présente plus aux teufeurs de la région. Un week-end pour dévaler les pentes et remuer les hanches sur du bon son en fin de journée. Et comme à son habitude, l’affiche est plutôt alléchante : Pony Pony Run Run, Teenage Bad Girl, Thomas Fersen, Le Peuple de l’Herbe, Paco Volume, Elisa Do Brasil… Une playlist éclectique qui mérite bien quelques kilomètres. ❥ 5 au 7.02, 20 h, 13 à 15 €, Ax-les-Thermes, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com

THOMAS Fersen © ValÉrie Mathilde

agenda |

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agenda |

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concerts LA LOUPIOTE DUO EDÉBA [THÉÂTRE MUSICAL] 21h - grat - 05 61 42 76 76

MAISON PAHIN (TOURNEFEUILLE) KALAND-Ô [MUSIQUE LATINE] 19h - nc -

MANDALA LE FREE DU HAZARD [NU-JAZZ] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05

GYMNASE D’AX (09) O2 : PONY PONY RUN RUN + PACOVOLUME + LYRE LE TEMPS + DILEMN 20h - 40/17/15e -

LE PÈRE PEINARD Soirée Dj Résidents 21h - grat BIJOU IMBERT IMBERT [CHANSON] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO NITROPOP [ROCK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 CAVE POÉSIE BÉA TRISTAN [CHANSON] 21h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00 MR BIG STUFF LES CORDES TIMBRÉES 22h - grat - 05 61 23 64 75 PETIT VOISIN SOMETHING ELSE [ROCK FUSION] 22h - 3e - 05 61 22 65 22

Sam 06.02 FNAC (LABÈGE) YSA FERRER [ELECTRO/POP] 16h30 - grat - 08 25 02 00 20 THÉÂTRE DU GRAND ROND FLAVIA [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85

LE CHERCHE ARDEUR RED JACK [CHANSON] 20h - grat - 05 61 55 27 22 LES PAVILLONS SAUVAGES KRANK [PUNK] 20h - nc SAINT DES SEINS PATRIOTIC SUNDAY (THE) + E BECOMES I 20h - 3e - 05 61 22 11 39

LES Z’AMOURS Z’AGRICOLES 21h - 12/10/8e - 05 61 62 14 85 CAVE POÉSIE BÉA TRISTAN [CHANSON] 21h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00 FOYER PANOUSE (TOURNEFEUILLE) GRUPO K-FÉ [MUSIQUE LATINE] 21h30 - 18/15/11e - 05 62 13 21 24 CHAT D’OC Soirée Vinyl 1979 22h - grat - 05 61 22 83 80 LE CRI DE LA MOUETTE LA RUE DES PAVOTS + MAS AY PAS [ROCK] 22h - nc - 05 62 30 05 28 PETIT VOISIN AKROBAT [DRUM/ELECTRO] 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

ESPACE CROIX BARAGNON Toulouse en chanson... du monde 20h30 - 11.70e - 05 62 27 60 60

GYMNASE DU CHÂTEAU (TOURNEFEUILLE) DJ ATOUM DATA [LATIN] 23h50 - 5e -

MIX’ART MYRYS KARSOUND SYSTEM 20h30 - nc - 05 62 72 17 08

Dim 07.02

MANDALA Impro Electro #1.4 [IMPRO] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 LE PÈRE PEINARD SODJ + TRASH CROÛTES 21h - grat THÉÂTRE DU GRAND ROND

CAVE POÉSIE MICHEL ARBATZ [CHANSON] 17h - 12/8e - 05 61 23 62 00 LE CACTUS NICOLAS BLUES DU MONDE 19h - grat - 05 61 21 68 81 LES LOGES - CASINO D’AX (09) O2 : THOMAS FERSEN 20h - 40/20/18e -

Queen Ifrica + Tony Rebel…

Fire !

Tony Rebel et Queen Ifrica offrent 5 dates à leurs fans français. Leur concert va faire vibrer le Bikini des ondes positives du raggamuffin le plus lover de toute la Jamaïque. À ses côtés, on retrouvera « comme d’habitude » Queen Ifrica, sa protégée de longue date. Désormais star incontestée du dancehall, elle impressionne par sa virtuosité, la qualité de sa performance scénique et ses textes démontrant une profonde conscience sociale. Elle participe en effet à de nombreux projets humanistes en faveur de femmes ou des enfants. Sans chichi ! ❥ Queen Ifrica + Tony Rebel + C Sharp + Souleyman & The Yala Crew queen ifrica © DR

9.02, 20 h 30, nc, Le Bikini, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com


Salle Nougaro Chanson

Du Ven 29 janvier au Ven 12 février 9

ème

festival

«Détours de chant!" toutes les infos sur www.detoursdechant.com

Humour Jeu 4 et Ven 5 mars 20h30 Vincent Roca

Musique du Monde Ravi Prasad "Bul Bul Tarang Concept" Mercredi 10 mars 20h30

Festival "Rythm'N Dance Summit" Du Mer 24 au Sam 27 mars 20h30

Renseignements / Abonnements


agenda |

112

concerts LE BIKINI (RAMONVILLE) AMANDINE BOURGEOIS 20h30 - 28e - 05 62 24 09 50 BODEGA EL CAMINO Scène Ouverte [WORLD MUSIC] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51 LE REX FU MANCHU [ROCK] 20h30 - 20e - 05 62 73 44 77 GYMNASE DU CHÂTEAU (TOURNEFEUILLE) WILLIAM WESLEY [LATIN] 20h30 - 5e -

Lun 08.02 BODEGA EL CAMINO Match d’Impro 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

Mar 09.02 FNAC WILSON EMMANUELLE SEIGNER [rock] 17h30 - grat LE BIKINI (RAMONVILLE) QUEEN IFRICA + SOULEYMAN AND THE YALA CREW 20h30 - nc - 05 62 24 09 50

MÉLANGO [ELECTRO/POP] 21h - nc - 05 62 30 05 28

21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

BIJOU MARIANNE AYA OMAC 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

Jeu 11.02

MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21

Mer 10.02 FNAC WILSON OKOU [MUSIQUE DU MONDE] 17h30 - grat LE REX SMOOTH + KALAKUTA SELECTORS 20h30 - 15e - 05 62 73 44 77 SAINT DES SEINS LE LOUP + FRANÇOIS & THE ATLAS MOUNTAIN [IDOL/POP] 20h30 - 5e - 05 61 22 11 39 LARSEN LUPIN APATRICID + REPOS D’HALLOM 21h - grat - 05 62 88 01 09 MANDALA THOMAS KRETSCHMAR QUARTET 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05

SALLE NOUGARO CLARIKA + DUO GRIMM 20h30 - 20/18/15e - 05 61 93 03 03

LE PÈRE PEINARD Soirée Brasil : DJ SASSO 21h - grat -

LE CRI DE LA MOUETTE TROUBLE OVER TOKYO +

BIJOU MARIANNE AYA OMAC

Electronic_a #10

SALLE DU SÉNÉCHAL La Pause Musicale : LO JAS 12h30 - grat ESPACE ST CYPRIEN L’HERBE FOLLE 19h - nc - 05 61 42 89 00 LE REX LES CASTAFIORES + C’DRIC 19h30 - 14/12/10e - 05 34 30 17 48 LE TXUS LE FREE DU HAZARD [JAZZ] 19h30 - grat - 08 72 22 76 25 LE CHERCHE ARDEUR JULIAN BABOU TRIO [FUNK] 20h - grat - 05 61 55 27 22 LO BOLEGASON (CASTRES) THE POPES + SVENSSON… 20h30 - 13/10e - 05 63 62 15 61 THÉÂTRE DE MURET NOGA [CHANSON/FUSION] 20h30 - nc LE BIKINI (RAMONVILLE) 25 ans du Quinquina! 20h30 - nc - 05 62 24 09 50 LES PAVILLONS SAUVAGES WAVERLY STATION + NO WAKE + HERESIC SYNOPSIS [METAL] 20h30 - nc -

Pause musicale

Pour l’équipe des Siestes, c’est le retour des soirées Electronic_a en 2010, avec toujours le Centre Culturel Bellegarde pour lieu d’écoute et de projection. Cette 10e édition met l’accent sur des créations locales, entre poésie radiophonique et audiovisuelle. D’un côté, Christophe Giffard, triturant les sons de l’environnement quotidien au gré de ses envies. De l’autre, Francisco Berchenko, producteur francochilien, et son projet Moderno, mixant musique et illustrations visuelles. © moderno.free.fr

❥ 11.02, 20 h 30, 5 €, Centre Culturel Bellegarde, 05 62 27 44 88


SALLE NOUGARO GARANCE + COCO GUIMBAUD 20h30 - 17/15/13e - 05 61 93 03 03 CHAMPAGNE LO ACTIVE SCENE + SWEET SURRENDER [ROCK/FOLK] 21h - grat - 05 61 21 24 67 MANDALA FRANÇOIS CHASSAGNITE [JAZZ] 21h - 13/10e - 05 61 21 10 05 LE NAIN JAUNE DUO EDÉBA [THÉÂTRE MUSICAL] 21h - grat - 05 61 12 39 77 LE PÈRE PEINARD DJ FAYA [DANCEFLOOR/LATIN] 21h - grat BIJOU MARIANNE AYA OMAC 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO WAVERLY STATION [ROCK/MÉTAL] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 LE CRI DE LA MOUETTE AM LILY ANDORPHIN + BILLY FOLCHI & THE SPACE ROCKETS 22h - 5e - 05 62 30 05 28 MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21 PETIT VOISIN FRANZ [FOLK] 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

Ven 12.02 FNAC WILSON STARBOARD SILENT SIDE [ROCK] 17h30 - grat LES DOCKS (CAHORS) DA KREW + BANDIT + PROLIX 20h - grat - 05 65 22 36 38 AUTAN KRANK [PUNK] 20h - nc - 05 61 62 02 26 LE REX VOLO [CHANSON] 20h30 - 21/20e - 05 62 73 44 77 CRI’ART (AUCH) BLUES ALL-STAR BAND + MASON CASEY + NEAL BLACK… 21h - 13/10e - 05 62 60 28 17

SODJ [ELECTRO/FUNK] 21h - grat BIJOU MARIANNE AYA OMAC 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO LES FLIBUSTIERS [ROCK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 AUSTRALIAN CAFÉ (L’UNION) ANNA CRUIZE [FUNK] 22h - nc - 05 34 25 18 28 LE CRI DE LA MOUETTE AWEK [BLUES] 22h - nc - 05 62 30 05 28 MR BIG STUFF NOT MY HERO + UGLY BABIES 22h - grat - 05 61 23 64 75

C. CULTUREL HENRI DESBALS NICOLAS JULES + N. FRAISSINET 21h - nc - 05 34 46 83 25

PETIT VOISIN RODOLPHE TESTUT [FOLK] 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

ESPACE ST CYPRIEN L’HERBE FOLLE 21h - nc - 05 61 42 89 00

Sam 13.02

MANDALA MADAME BUTTERFLY 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 LES PAVILLONS SAUVAGES LES GRANDES BOUCHES + L’OEIL BLEU [ROCK] 21h - nc LE PÈRE PEINARD

L’IMPRO LE FREE DU HAZARD [JAZZ] 19h30 - grat - 05 61 21 78 94 LE CHERCHE ARDEUR CORDCORE [METAL/ACOUSTIQUE] 20h - grat - 05 61 55 27 22 LES PAVILLONS SAUVAGES FAT SOCIETY + NUIT ROUGE… 20h - nc -

The King Khan & BBQ Show + The Rusty Bells Ok, ces deux loustics — King Khan et BBQ, alias Mark Sultan — traînent derrière eux une solide réputation de showmen déjantés, mais ce sont surtout deux passionnés de rock’n’roll et en particulier de ses racines profondes. Résultat, de leur association sort un son atypique dont le grain chaleureux semble venir d’une ère pré-Elvis mais néanmoins moderne, ultra-festif et bourré d’humour. Et c’est évidemment sur scène que cette sauce particulière prend toute sa saveur épicée. ❥ 1 8.02, 20 h 30, 11 à 15 €, Le Rex, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com

King khan & bbq © dr


agenda |

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concerts RIO GRANDE (MONTAUBAN) OPIUM DU PEUPLE + LES PISTONS FLINGUEURS [FANFARE] 20h30 - 10/7e - 05 63 91 19 19 TORTILL’ART (SAINT AMANS SOULT) MASON CASEY + NEAL BLACK + KIM YARBROUGH… 20h30 - 5/3e - 05 63 61 33 42 ART’CADE (SAINTE-CROIX-VOLVESTRE) MUSTANG [CHANSON/ROCK] 21h - nc - 05 61 04 69 27

LE PÈRE PEINARD Soirée Ska-Roots [REGGAE] 21h - grat BODEGA EL CAMINO ASAP [POP/ROCK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 LE CRI DE LA MOUETTE THE BANYANS + LES JAHRDINIANS 22h - nc - 05 62 30 05 28

PETIT VOISIN CREEPY AND THE WILD BONGOS + MISS TORNADE 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

Dim 14.02

BODEGA EL CAMINO Scène Ouverte [WORLD MUSIC] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

Lun 15.02 VASCO LE GAMMA JACQUES & DANIEL [PUNK/ROCK] 19h - nc - 05 61 50 68 11

MANDALA LESALLESTEACK SEXTET 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05

MR BIG STUFF DJ DRED + DJ COPO [SOUL] 22h - grat - 05 61 23 64 75

LE CACTUS PAULINE PARIS [CHANSON] 19h - grat - 05 61 21 68 81

BODEGA EL CAMINO Match d’Impro 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

Mar 16.02 MÉDIATHÈQUE ASSOCIATIVE TH’MOLE + NAKRÄL + YEM SENHA + LEXZN [HIP HOP] 20h - nc MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21

Mer 17.02 THÉÂTRE DU GRAND ROND COKO [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85 LE CHERCHE ARDEUR DUO EDÉBA [THÉÂTRE MUSICAL] 20h - grat - 05 61 55 27 22

Hacride + Eryn Non Dae…

hacride © dr

PHARE (TOURNEFEUILLE) LE BAL DES ENRAGÉS + BOB’S NOT DEAD [PUNK/ROCK] 20h - 18/16/14e - 05 34 30 17 48 LE CRI DE LA MOUETTE JOOKABOX [DRUM N’ BASS] 21h - 5e - 05 62 30 05 28 MANDALA VALENTIN ACOUSTIC BAND [JAZZ] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 LE PÈRE PEINARD Soirée Brasil : DJ SASSO 21h - grat BIJOU LES MALPOLIS [CHANSON] 21h30 - 12/10e - 05 61 42 95 07 MR BIG STUFF XXX SOUND SYSTEM 21h30 - grat - 05 61 23 64 75

Jeu 18.02 SALLE DU SÉNÉCHAL SAMUEL GEOFFREY TRIO 12h30 - grat THÉÂTRE DU GRAND ROND COKO [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85 L’ESQUILE CHARLIE ALL STAR & THE FLABAB SUMMIT TWINGO BAND 19h30 - grat -

Metal Blade

Les métalleux poitevins les plus techniques de France sont de retour, suite à la sortie de Lazarus, leur troisième album. Nappes polyrythmiques, riffs violents, mélodies éthérées..., la musique d’Hacride traverse les frontières du post-core et du death metal pour se diriger vers un univers aux accents toujours plus atmosphériques. Ils se partageront la scène avec Eryn Non Dae. (attention, n’oubliez pas le point à la fin de leur nom). Chants hurlants, accords dissonants et batterie asymétriques, Eryn Non Dae. distille le chaud et le froid pour notre plus grand malheur. ❥ Hacride + Eryn Non Dae. + Nephalokia + Emia 18.02, 20 h 30, 10 €, Le Bikini, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com



concerts LE TXUS K-LANDO [AFRO FUSION] 19h30 - grat - 08 72 22 76 25

LE CRI DE LA MOUETTE CANTHARIDE + UGLY BABIES 22h - nc - 05 62 30 05 28

BIJOU LES MALPOLIS [CHANSON] 21h30 - 12/10e - 05 61 42 95 07

LE BIKINI (RAMONVILLE) HACRIDE + ERYN NON DAE… 20h30 - 10/9.7e - 05 62 24 09 50

MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

BODEGA EL CAMINO LES TRASKY COUTES 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

ESPACE CROIX BARAGNON ENSEMBLE SAURIMONDA 20h30 - nc - 05 62 27 60 60

Ven 19.02

LE CRI DE LA MOUETTE SKET [ELECTRO/HIP-HOP] 22h - nc - 05 62 30 05 28

LE REX THE KING KHAN & BBQ SHOW + THE RUSTY BELLS 20h30 - 15/13/11e - 05 34 30 17 48 LE BREUGHEL DUO EDÉBA [THÉÂTRE MUSICAL] 21h - grat - 05 61 21 66 54 MANDALA FALL IN BOP [JAZZ VOCAL] 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05

THÉÂTRE DU GRAND ROND COKO [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85 LE SAKAMANGA UNIFORM MOTION 19h30 - nc RIO GRANDE (MONTAUBAN) MICHEL KROME + LORELEI + CONTROL C… 20h30 - 3e - 05 63 91 19 19

LE PÈRE PEINARD KALAKUTA [DANCEFLOOR/LATIN] 21h - grat -

ESPACE CROIX BARAGNON Tot Caminant : ENSEMBLE SAURIMONDA [OCCITAN] 20h30 - nc - 05 62 27 60 60

BIJOU LES MALPOLIS [CHANSON] 21h30 - 12/10e - 05 61 42 95 07

MANDALA LOLI PABAÏ [JAZZ TSIGANE] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05

BODEGA EL CAMINO VICODINE [ROCK/ALTERNATIF] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

LE PÈRE PEINARD SODJ [ELECTRO/FUNK] 21h - grat -

CHAT D’OC Soirée Alternative Pop-Rock 22h - grat - 05 61 22 83 80

SAMBA RÉSILLE TSF + THE BRANLARIANS 21h - nc - 05 34 41 62 16

Thomas Schirmann Trio

MR BIG STUFF SYNCOPERA [BLUES/HIP HOP] 22h - 3e - 05 61 23 64 75 PETIT VOISIN INFLUENZA [ROCK] 22h - nc - 05 61 22 65 22

Sam 20.02 THÉÂTRE DU GRAND ROND COKO [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 14 85 LE CHERCHE ARDEUR ATKAZ [CHANSON/ROCK] 20h30 - grat - 05 61 55 27 22 LE REX HOCKEY + THE TANKS 20h30 - 20/18/16e - 05 34 30 17 48 MANDALA FUNKY FREAKS [JAZZ FUSION] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 BODEGA EL CAMINO SIERRANEVADA31 [ESPAGNE]

Jazz interstellaire

La tête dans les nuages pendant la journée, Thomas Schirmann se mue en pianiste jazz le soir venu et ensorcelle les nuits toulousaines. Quand il ne scrute pas les cieux, il se fait accompagner de Denis Thiérion (contrebasse) et Jean-Pierre Albert (batterie) et forme un trio qui (re)visite de vieilles étoiles comme Oscar Peterson ou Michel Petrucciani. Oui, Thomas Schirmann est ingénieur spatial. © DR

❥ 2 0.02, 20 h, The Petit London, 05 61 62 93 29, www.myspace.com/thepetitlondon


21h30 - grat - 05 62 26 60 51 CHAT D’OC Soirée Electroindus 22h - grat - 05 61 22 83 80 LE CRI DE LA MOUETTE ABUZ KOMSA [SKA/REGGAE] 22h - nc - 05 62 30 05 28 MR BIG STUFF 2K Party [BLUES/HIP HOP] 22h - grat - 05 61 23 64 75 PETIT VOISIN DJ MATZ + DJ TOMASSON 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

Dim 21.02 BODEGA EL CAMINO Scène Ouverte [WORLD MUSIC] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51 POTTOK ATKAZ [CHANSON/ROCK] 20h30 - nc - 05 61 23 64 54

Lun 22.02 BODEGA EL CAMINO Match d’Impro 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

Mar 23.02 LE BIKINI (RAMONVILLE) KASABIAN [POP / ROCK] 20h30 - 25/24e - 05 62 24 09 50

BIJOU ERIC TOULIS [CHANSON] 21h30 - 12/10e - 05 61 42 95 07

SALLE DU SÉNÉCHAL KAT CA-L [POWER DUO GASCON] 12h30 - grat -

MULLIGAN’S Pub Quiz 22h - grat - 05 61 14 04 21

CAVE POÉSIE RÉMO GARY [CHANSON] 19h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

Mer 24.02

LE TXUS BDC LA BELLE [ROCK] 19h30 - grat - 08 72 22 76 25

CAVE POÉSIE RÉMO GARY [CHANSON] 19h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00 LIEU COMMUN JACKIE O MOTHERF*CKER [INDIE] 20h - 5e - 05 61 23 80 57 LE BIKINI (RAMONVILLE) MILOW [POP] 20h30 - 23/22e - 05 62 73 44 77 LE CRI DE LA MOUETTE DANCERS IN RED [ROCK] 21h - nc - 05 62 30 05 28 MANDALA VOCAL IN’ JAZZ [JAZZ/BOSSA] 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05 LE PÈRE PEINARD Soirée Brasil : DJ SASSO 21h - grat BIJOU ERIC TOULIS [CHANSON] 21h30 - 12/10e - 05 61 42 95 07

Jeu 25.02

Hell’s Kitchen + Eric Bling Dans sa cuisine, le Diable joue du blues. Mais pas n’importe lequel. Celui d’un trio de Genevois qui, depuis le début des années 2000, a sorti trois albums de blues rugueux, trempé dans le bitume et fracassé contre les murs. Un blues urbain qu’Hell’s Kitchen jouera sur scène au côté de celui, plus torturé et mystérieux, d’Eric Bling. Le Nu-blues débarque en ville, avec sa guitare en bois, son sampler et sa voix rocailleuse. ❥ 2 4.02, 20 h, 5 €, Saint des Seins, 05 61 22 11 39, www.shabaz.net

HALLE AUX GRAINS TUGAN SOKHIEV [CLASSIQUE] 20h - 44/16/5e - 05 61 63 13 13 LES JARDINS DE L’AMBASSADE AUDRIEL 20h - nc - 05 62 47 24 73 PLANET ROCK CAFÉ LA ROTULE 50’S [ROCK] 20h - nc - 05 61 11 45 00 LES PAVILLONS SAUVAGES DIRTY GREED + WAVERLY STATION + PINK ELEPHANTS 20h30 - nc MANDALA SIENA QUARTET 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05 BIJOU ERIC TOULIS [CHANSON] 21h30 - 12/10e - 05 61 42 95 07 LE CRI DE LA MOUETTE ABBERLINE + THIS IS POP… 22h - nc - 05 62 30 05 28

Blues urbain

Hell’s Kitchen © DR

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concerts MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21 PETIT VOISIN TESKO EL KRONIK SON 22h - nc - 05 61 22 65 22

Ven 26.02 L’IMPRO PASSACAILLE TUNING 19h30 - grat - 05 61 21 78 94 CAVE POÉSIE RÉMO GARY [CHANSON] 19h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

21h30 - grat - 05 62 26 60 51

21h - 25/10e -

LE CRI DE LA MOUETTE MANOEUVRE + KALAKUTA SELECTORS [HIP-HOP/RAP] 22h - 6/4e - 05 62 30 05 28

LE CHERCHE ARDEUR BLUES IN THE KITCHEN 21h - grat - 05 61 55 27 22

MR BIG STUFF REDLIGHT + REPOS D’HALLOM + 3 BAD PIGEONS [ROCK] 22h - grat - 05 61 23 64 75 PETIT VOISIN DRAPOK [PUNK/FUNK/ELECTRO] 22h - 3e - 05 61 22 65 22

Sam 27.02

HALLE AUX GRAINS TUGAN SOKHIEV [CLASSIQUE] 20h - 44/16/5e - 05 61 63 13 13

THÉÂTRE DU GRAND ROND LE CHEMIN DES CHÈVRES 19h - nc - 05 61 62 14 85

LE BIKINI (RAMONVILLE) VAMPIRE WEEKEND 20h30 - 25/24.20e - 05 62 24 09 50

CAVE POÉSIE RÉMO GARY [CHANSON] 19h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

LES DOCKS (CAHORS) KALY LIVE DUB + POSITIVE ROOTS BAND + ROD TAYLOR… 21h - 10e - 05 65 22 36 38

LES AMERICAINS (LAVAUR) BLUES CONDITIONS [BLUES] 20h - nc - 05 63 34 55 31

MANDALA TRIO ROUND TRIP [JAZZ ] 21h - nc - 05 61 21 10 05 LE PÈRE PEINARD SODJ [ELECTRO/FUNK] 21h - grat BODEGA EL CAMINO ANTIDOXE [ROCK]

AMPHITHÉÂTRE (RODEZ) LA SWIJA + ASF CREW [RAP] 20h - 7/5e TH. DU PAVÉ Un Pavé dans le Jazz 20h30 - nc - 05 62 26 43 66 SALLE DES FÊTES (MARCIAC) Jazz in Marciac : FRANCESCO CAFISO QUARTET

The Album Leaf

MANDALA ANA CARRIL [FLAMENCO] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 LE PÈRE PEINARD Soirée Dark Pop 21h - grat VASCO LE GAMMA Soirée Blind Test 21h - nc - 05 61 50 68 11 BODEGA EL CAMINO THE WIRE [ROCK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 RIO GRANDE (MONTAUBAN) PULPALICIOUS + PEASH… 22h - 12e - 05 63 91 19 19 LE CRI DE LA MOUETTE MIKY AND THE STIRRERS 22h - nc - 05 62 30 05 28 PETIT VOISIN BLACKOUT 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

Dim 28.02 BODEGA EL CAMINO Scène Ouverte [WORLD MUSIC] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

Post-rock organique

Derrière le projet The Album Leaf (en référence à une œuvre de Chopin) se cache un surdoué de la musique électronica. Le Californien Jimmy LaValle s’est exilé en Islande, comme un ermite en quête d’inspiration. Il en ressort des mélodies organiques, presque moléculaires, d’une émotion rare et profonde. Sur la scène du Rex, il présentera son dernier album, A chorus of storytellers (Sub Pop Records), dont la sortie est prévue début février. © Bil Zellman

❥ 2.03, Le Rex, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com


T-shirts - Flocage - Adhésif - Bâche 51 rue des Couteliers, Toulouse 05-34-31-50-83


l'Elektro / © Plastikk Soldier

Chip Jockey Party / Tambour Battant © DR

culture club BEAUCOUP

(9 Place Pont Neuf) 05 61 12 39 29 Toutes les soirées sont gratuites Sam 06.02, 23h > Arman Deaven [Dj] Jeu 11.02, 22h > Madame Zaza + Miss Flora [Dj] Ven 12.02, 22h > Get your Rocks On [Electro/Rock] Sam 13.02, 23h > Sebastien Hax [Dj] Sam 20.02, 23h > Dj Romano Davis [Dj] Ven 26.02, 22h > Madame Zaza + Miss Flora [Dj]

CLASSICO CAFÉ

(37 rue des Filatiers) 05 61 53 53 60 Toutes les soirées sont gratuites Ven 05.02, 23h > Gonesthedj [Boogie/Funk] Sam 06.02, 23h > Music makes me smile : Dj Miska + Kolevki Robr [Minimal] Ven 12.02, 23h > Fred Inhberg [House] Sam 13.02, 23h > Ian Cris [Electro] Ven 19.02, 23h > Alexandre Sakhi [Tech/House] Sam 20.02, 23h > Fudido [Electro] Ven 26.02, 23h > Lokita : Laurent Clapes [Electro] Sam 27.02, 23h > Juan Chriss [House]

COLORS BAR

(Place des Bacheliers) Tous les Mer, 19h, grat > Soirée Vin et Buffet Tous les Jeu 04.02, 23h, grat > Soirée Hip-hop

EL DIVINO

(308 avenue des Etats-Unis) 05 62 62 17 71 Tous les Mer, 19h, 12e > Soirée Afterwork Tous les Ven, 19h, 10e > Soirée Wine and White

GIBERT JOSEPH

(22 rue des Lois) 05 61 11 17 77 Toutes les soirées sont gratuites Sam 06.02, 17h > Disc'Over : Selector J.B Sam 13.02, 17h > Disc'Over : Ciriac [Live Dj] Sam 20.02, 17h > Disc'Over : Kalakuta Selectors Sam 27.02, 17h > Disc'Over : 100 Pit Crew [Live Dj]

L'ELEKTRO

(27 boulevard de la Gare) Toutes les soirées sont gratuites Tous les Mar, 23h > Electronic Distraction : Etc


Chip Jockey Party 5.02 > Bikini

Concept musical déjà bien connu des amateurs de rassemblements techno, les soirées Chip Jockey portent la marque du label français Expressillon. D’abord déclinées en une série d’albums (10 au total), les Chip Jockey se sont par la suite fait un nom en tant qu’évènement musical. L’idée : renouer avec une approche éphémère et instinctive de la musique. Privilégier une spontanéité basée sur Bad Girlz © DR l’improvisation. Une démarche plébiscitée par les invités de cette soirée. L’incontournable Crystal Distortion, artiste prolifique des années 90 qui privilégie désormais le live. L’excitant duo Interlope, chez qui le mot « improvisation » prend tout son sens. Découverte du Printemps de Bourges 2009, Tambour Battant combine électro et hip-hop avec une énergie sans pareil. À noter : Bad Girlz, jeune groupe réunissant deux filles issues du mouvement free party, referme la sélection de cette soirée. It’s a fuckin’ rap, leur premier album, mélange joyeux de rythmes funky et de basses soignées, sort le 23 février. > Baptiste Ostré ❥ 22 h, 12 et 15 €, 05 62 24 09 50, www.myspace.com/regarts

Mer 03.02, 23h > Soirée Electro-Break Jeu 04.02, 23h > Shandra [Electro/House] Ven 05.02, 23h > Johansson [Electro] Sam 06.02, 23h > Freebass Party [Drum n'Bass] Dim 07.02, 23h > Dj Charly B + Insomny Concept Mer 10.02, 23h > Noyz-P [Electro/Break] Jeu 11.02, 23h > Minimal Minuts [Electro minimale] Ven 12.02, 23h > Kumpania Beats [Balkan Beats] Sam 13.02, 23h > Kristina K. [Techno] Dim 14.02, 23h > Dj Luis Cunha + Insomny Concept Mer 17.02, 23h > Soirée Electro-Break Jeu 18.02, 23h > Chupa Records [Electro minimale] Ven 19.02, 23h > Sks + Traxx Dillaz Sam 20.02, 23h > Soldierz of Dub + Sintech + Dick's + Ray-C + Dirty Boy Dim 21.02, 23h > Dj John + The Creamteam + Insomny Concept [Techno Minimale] Mer 24.02, 23h > Street Keepers [Electro] Jeu 25.02, 23h > Atmospherix [Electro/Liquid Drum] Ven 26.02, 23h > Minimal Minuts Sam 27.02, 23h > Virus Tech : Dj Peha + Dj Lio + Dj Mlle T-Chou [Techno Minimale]

Dim 28.02, 23h > Will Addict aka Thx + Insomny Concept [Techno Minimale]

LA DUNE / INOX CLUB

(Parc de Sesquières) 05 62 75 11 75 Sam 06.02, 23h, 12e / 10e > Onde de Choc : Maissouille + Micropoint + The Speed Freak + Maelstrom + Suicide Club + Yan X [Tribe/Electro]

LE BIKINI

(Rue Hermès, Ramonville) 05 62 24 09 50 Ven 05.02, 22h, 15e / 12e > Chip Jockey Party : Crystal Distortion + Tambour Battant + Interlope + Bad Girlz [Electro] Sam 06.02, 23h, 6e > Dark Entries #5 [Chanson] Sam 13.02, 22h, 12e > Toulouse Dub Station #4 : Bush Chemists + Ital Sounds + The Dub Machinist Sam 27.02, 23h, 6e > Hands Ina Di Air 5 : Bam Salute + Mighty Earth + Official + Love Corner Crew + Shizzle my Nizzle [Dance Show]

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Bassline : Alex Bau 20.02 > Inox Club

Habituée de l’Inox, l’association M3ntalism débute 2010 avec un nouveau concept de soirée : les Bassline s’orientent vers des artistes moins minimalistes, plus ouvertement technophiles. Les chantres de la minimale ne seront pas pour autant oubliés avec le premier artiste de cette sélection. Dj originaire de Munich, Alex Bau connaît une répu© dr tation au-delà de la seule scène allemande. Son nom rassemble des masses de clubbers en Europe mais aussi au Japon où son succès ne décroît pas. Influencé à ses débuts par la pop et la new-wave des 80’s, ce fondateur du label Toneman cite encore Depêche Mode (pour qui il rêverait de produire un remix), Tears for Fears ou Human League comme des sources inépuisables. Au fil des années, Alex Bau s’est forgé sa propre conception de la musique, dont le mouvement pourrait constituer le credo. Plus versatile que monomaniaque, il mixe techno première classe et minimale intense. De la techno atmosphérique, en somme. > Baptiste Ostré ❥ 23 h, 10 €, 05 62 75 11 75, www.myspace.com/m3ntalism

culture club LE 31

(rue Saint-Paul) 05 62 71 14 35 Tous les sam et dim, 5h, grat > After Good Morning : House progressive + Electro]

LOVE BOAT

(56 port Saint-Sauveur) 05 61 20 56 25 Tous les Jeu, 23h30, 12e > Got Crunck ? : Dj F2theB Tous les Ven, 23h30, 10e > Liberty City (NY) Tous les Sam, 23h30, 10e > Full Clubbin' Tous les Dim, 23h30, 5e > Flashback (old school)

OLD SCHOOL CAFÉ

(56 rue des Blanchers) Toutes les soirées sont gratuites Mer 03.02, 22h > Noyz-P [Hip-hop / Breakbeat] Ven 05.02, 22h > Mighty Earth Sound [Dancehall] Sam 06.02, 22h > Insomny Concept Mer 10.02, 22h > Dj Skank [Hip-hop / Dubstep] Ven 12.02, 22h > Electro Sound [Electro] Sam 13.02, 22h > Mr Supa [Funk / Hip-hop] Mer 17.02, 22h > Dj 2SPEE [Hip-hop / Dubstep] Ven 19.02, 22h > Rabbitkillerz [Electro / Break] Sam 20.02, 22h > Public Ghetto : Second Empire Mer 24.02, 22h > Dj Willie Smalls

Ven 26.02, 22h > Electro Sound [Electro] Sam 27.02, 22h > Ouis + Tober

PINK FLOWER

(18 rue du Grand Ramier) 05 61 52 86 63 Jeu 18.02, 22h, 12e / 10e / 5e > Make the Girl Dance + Toxic Avenger [Electro/Rock]

RAGTIME

(16 Place Arnaud Bernard) 05 61 22 73 01 Tous les Jeu, 22h, grat > Eclectic Sound Tous les Jeu, 23h50, grat > Son eclectik Ven 05.02, 22h, nc > Amsao [Reggae] Sam 06.02, 22h, nc > Soirée Ragga/Hip-hop Ven 12.02, 22h, 3e > Critical Sound System Sam 13.02, 21h, 5e > Apéro Concert : Quasi Blues Ven 19.02, 22h, grat > Eclectic Sound Sam 20.02, 22h, grat > Eclectic Sound Ven 26.02, 22h, nc > Compagnie Cuanol] Sam 27.02, 22h, grat > Eclectic Sound

THE END

(17 allées de Brienne) 05 34 44 92 59 Jeu 11.02, 22h, 5e > Discoveries : Alienhearts + Bioblitz + Damsey + Gloumout [Electro]


Danièle Bouchan/RF

LAURENT GARNIER

IT IS WHAT IT IS 21H-22H lemouv.com INFOS ET FRÉQUENCES

DIMANCHE

Une émission des Radios Francophones Publiques


| bars

Beaucoup

9, place du Pont neuf 05 61 12 39 29

& clubs |

Camino

138, grde rue St-Michel 05 62 26 60 51

Café CONNEXION 8, rue Gabriel Péri

www.beaucoup.fr Ouvert du mer. au dim., de 10h à 2h (3h le sam). Le célèbre bar gay friendly a fêté ses 10 ans d’existence. Avec toujours la même recette : café/ resto sur sa terrasse ensoleillée l’après-midi (cuisine créative, brunch). De 20h à 0h, les plats s’avèrent plus sophistiquées avec produits régionaux et vins du terroir. Et la nuit, transformation du bar en club éléctro branché pour des soirées endiablées.

7j/7 de 17h30 à 2h, (sam 3h) Le Camino pour vous c'est...? La chaleur de la maison familiale ou un foyer de jeunes délurés? La récrée où l'on braille au baby ou un théatre où l'on écoute sans un bruit? Une salle de concert du feu de dieu ou un bon vieu terrain de pétanque? Reponse : Tout à la fois, en plus de 18h à 21h l'apéro c'est Discount.

Prenez un hangar rue Gabriel Péri avec une déco de récup’, une carte des vins, cocktails et tapas propices à la dégustation : vous obtenez le Connexion. Selon les jours et vos envies, il vous accueille à partir de 17h jusqu’ à 2h dans une ambiance rock, électro, dancefloor. Quant au dimanche, on reprend des forces groovy jazz soul.

Breughel l’ancien

CLASSICO

LE CRI DE LA MOUETTE

37, rue des Filatiers 05 61 53 53 60

Canal de Brienne, Square Héraclès - 05 62 30 05 28

Ts les jours de 17h à 2h. Les adeptes des vraies tavernes vont être comblés ! Le cadre à l’ancienne rappelle le sens du mot authentique. Convivial, simple, qualité : ambiance assurée. De bons petits vins triés sur le volet et bières belges pour vous enivrer. Programmation musicale éclectique. Un lieu de vie, d’échanges festifs et cosmopolites.

www.classico-cafe.com Brasserie le midi et bar musical le soir. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 2h et le samedi jusqu’à 3h. Cuisine traditionnelle et créative de midi à 15h. Salade à partir de 8,50 €, menu à 12 € et 14,50 €, plat du jour 8,50 €. Concerts de jazz, 3 jeudi par mois. Dj's du vendredi au samedi. Wifi en accès libre.

Pour les vrais amoureux de la bonne musique ! Dernière création du patron du légendaire Erich Coffie, dans une péniche, il vous propose du merc au sam à partir de 22h des concerts funk, blues, groove, soul, rock, électro et électro-jazz (entrée 3 à 5 €). Du jeu au sam ts les concerts sont suivis d’une after assurée par différents DJs jusqu’à 5h.

30, rue de la Chaîne 05 61 14 91 38


© Getty Images

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LE DELICATESSEN 11 bis, rue Riquet (face à la CAF)

FILOCHARD

6 & 8, pl. du Pont-Neuf 05 61 14 91 37

LA LOUPIOTE

39, rue Réclusane (St-Cyprien) 06 72 17 45 79

Bar-tapas le soir. Ouvert du lundi au samedi. Le café ouvre à 10h. Brochettes le midi et le soir complétées par la carte de tapas du jour. Service jusqu'à 23h (1h le samedi). Bonne ambiance garantie, bon état d'esprit exigé. Le dimanche de 11h à 17h moules frites et session slam pr le marché St Aubin. Une déco qui mérite le détour, un voyage dans le temps.

Tous les jours de 17h à 2h. Humour et musette, simplicité et caractère : voilà un bistrot, un vrai ! Coup de rouge, olives, gouda au cumin et chouchen à tous les étages et cerise sur le gâteau : coucher de soleil gratuit tous les soirs ! Concerts gratuits tous les mois et Zik à l’image du bistrot.

Du lundi au vendredi 17h30/2h. Sam 2h et + si affinités. A la lueur de la Loupiote, les gens se rencontrent, les genres et les âges se confondent, les verres trinquent, le tout sur une musique festive et métissée. Tapas, bières belges à la pression, bons p’tits vins, expos, concerts et scènes ouvertes le mercredi. La Loupiote, un p’tit bar qui n’est pas prêt de s’éteindre !

L'ELEKTRO

L’IMPRO

MULLIGAN’S

27 boulevard de la gare myspace.com/afterlelektro L'Elektro, le nouveau club des musiques électroniques alternatives vous accueille du mardi au samedi de 22h à 6h.Entrée gratuite. Soirées dj's où se côtoient artistes internationaux/nationaux et collectifs toulousains. Avec de l'électro bien sûr mais également du breakbeat, de la drum & bass, de la techno... Vibrations électroniques garanties !

7, rue Léon Gambetta 05 61 21 78 94 Ouvert du lundi au samedi de 7h à 2h. Une blue note affirmée côté musique dans une ambiance feutrée. Animations musicales et expositions diverses.

39, grande rue Saint-Michel 05 61 14 04 21 Proche du métro Saint-Michel. 7j/7 jusqu’à 2h du matin. Irish Pub. Concert les jeudi, vendredi, et samedi. Soirées étudiantes le mardi (PubQuizz) et jeudi (Pub-Songs) avec pinte de bière à 3,50 €, Sky-TV. Salle à l’étage. Le bar irlandais par excellence !


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OLD SCHOOL CAFÉ 56, rue des Blanchers

& clubs |

Le PETIT bouchon

34, rue de la Colombette 05 61 14 91 39

© Getty Images

| bars

LE TXUS

9, rue St-Charles (Arno Ben) 08 72 22 76 25

www.myspace.com/ oldschoolcafetoulouse Du mardi au samedi 17h-2h sauf samedi 3h. DJ SETS toute la semaine. Pour les amateurs de "old school" hip-hop/soul/funk/dubstep et électro. Dans un cadre urbain et graffiti. Apéro cool price de 17h à 22h avec un grand choix de bières! Et bien-sûr: Ramène ta tapas... !

La musique de Monsieur V, vous a fait danser , rire et chanter. Enfin un bistrot où il officie tous les soirs. Convivial et festif, ce petit bar accueille ses clients dans un cadre rustique. On peut y déguster ses breuvages, ses élixirs et sa fameuse boustifaille. Ouvert du dimanche au vendredi de 17h à 2h et le samedi de 17h à 3h.

Underground : se dit d’un bar de type populaire et chaleureux où les échanges et l’animation artistique sont constants. Institution locale à réputation inter-galactique, son meilleur représentant reste selon les spécialistes le Txus et son Ch’ti de patron. Ouvert 6/7 de 18h30 à 2h. Happy Hour tous les jours. « Jeudis Musicaux ». Des bières belges. Des gens bien. Viendez !

LE PÈRE PEINARD

Petit voisin

VASCO LE GAMMA

1, rue des Chalets 05 61 63 81 82

Seule ambition affichée : être le bar le plus sympa de Toulouse.Déco authentique,équipe chaleureuse, et musique irréprochable ! Tapas gratuits les jeudis à 20h, happy hour de 18h à 19h30 et toute la soirée les lundis. Le bar est ouvert à partir de 17h, sauf les dim... Le dancefloor est ouvert du jeu au sam.Bonne ambiance garantie, mais bon état d'esprit exigé...

37, rue Peyrolières 05 61 22 65 22 Du lun au ven 7h30/2h et sam 10h/6h. Bar choc au cœur du tumultueux quartier des BeauxArts. Tapas à 3,50 €, soirées musicales en sous-sol du jeu au sam et expositions. Depuis plusieurs années, des artistes ont ajouté à ce lieu déjà convivial ; originalité et bonne humeur, faisant de ce bar un pôle attractif pour des soirées entre amis. Rendez-vous au P.V.

1, place de l’Estrapade 05 61 50 68 11 De sa terrasse ensoleillée à sa cave toulousaine (disponible sur réservation), le Vasco est un bar-tapas où les soirées s'enchaînent : apéro-concert le lundi, quizz le mercredi et blind test le dernier samedi du mois. Ouvert 7j/7, de 8h à 2h, tous les midis, le chef vous propose sa variété de plats du jour à partir de 9€.



restaurants

L’ARSENAL

LE BARONIE

6, rue des Blanchers 05 62 27 03 68

11 rue Baronie 05 61 21 98 49

www.larsenal-resto.fr Manger, boire et voir, du mar au ven de 12h à 14h30, du mar au sam de 19h à 2h. Formules 12 € le midi et 21 € le soir. Petits plats dès 4 €. Entre ‘Mer’ : Basquaise de noix de St-Jacques, ‘Terre’ : Magret aux épices et les Duo de desserts. Un vrai régal pour vos papilles ! Repas complet ou un apéro gourmand : bières bouteilles et vaste carte de vins. Laissez vous charmer par notre esprit cosy.

« Convivialité » est le mot d’ordre du propriétaire des lieux, ancien joueur du TFC. Salon de thé dès 10 h le matin, la partie restaurant vous reçoit du lundi au samedi midi avec des plats du jour à 9,50 € et le soir avec des menus à 17 et 25 €. La carte évolue au grès des humeurs du marché pour plaire aux gourmands! La terrasse ou l’intérieur cosy du lieu, pour manger ou pour un café, vous y reviendrez !

www.batbat.fr Invitation au voyage des sens. Découvrez les délices du Vietnam comme les Pho et Bo Bun, plats traditionnels servis dans de grands bols. Après 19h, changement de décor. Poissons, viandes marinées, mélanges d’épices et plats végétariens/végétaliens colorent les tables aux braseros. Sur place ou à emporter sans oublier la livraison à domicile midi et soir. Ouvert 7j/7, de 9h à 22h30 (sauf lundi aprèsmidi).

BICOQ’ Galerie vivante

CASANOU

CLASSICO

2, rue du coq d’Inde 05 61 25 10 06

Du mar au sam de 11h à 23h, dans ce lieu où tout ce que l’on voit est à vendre, on déjeune, formule à 10 € (plats maison, foie gras, fromage de chez Betty). Et on dîne, formule à 20 € (entrée/plat ou plat/ fromage ou dessert). Bicoq' fait traîteur, depuis l'ouverture de notre labo de cuisine (rue du Midi). Évenementiel, soirée privée, catering, buffet, repas, cocktail.

22, rue des Couteliers 05 61 25 69 89 www.casanou.fr Mardi au samedi soir, service jusqu’à 23h. Spécialités poisson, cuisine fine et inventive autour du voyage. Formule 16€ le midi. Le soir, poisson en croûte de sel, préparé devant vous. Assiette découverte de poissons crus et mi-cuits à partager en entrée, ou en plat. Tous les plats sont faits maison selon la marée. Endroit idéal pour passer un bon moment autour d’une belle assiette.

BATBAT

8, rue des Filatiers 05 61 25 49 49

37, rue des Filatiers 05 61 53 53 60 www.classico-cafe.com Brasserie le midi et bar musical le soir. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 2h, fermeture tardive le samedi soir. Cuisine traditionnelle et créative de midi à 15h. Salade à partir de 9€, menu 12€ et 14,50€, plat du jour 9€. Apéro Jazz un jeudi sur deux. Dj's électro, house et drum'n bass du jeudi au samedi. Wifi en accès libre.


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Les Fabuleux Festins

GARE AUX MORILLES 7, Chemin des Silos 05 61 72 19 40

GEORGES

32 Rue Gabriel Péri 05 61 62 08 31

www.lesfabuleuxfestins.com 2 espaces, 2 ambiances. Un bar à vins et tapas au charme cosy. Son électro-acoustique, mobilier design pour savourer une carte originale de tapas dans la fusion du terroir et de l’international (selon formule de 1,50€ à 20€). Un restaurant empreint d’Art par ses expositions (formule à 18,50€, menu à 27€). Soirées vernissages, PokerFood (un mercredi sur 2)… Du jeu au sam de 19h à 23h (avant et après séances du 3t).

www.gareauxmorilles.com À 2 pas du Canceropôle. Terrasse, barbecue, parking. Cuisine régionale de marché : Entrecôte sauce morilles, hamburger gersois : Magret entier foie gras, sauce foie gras... Du lun au ven midi de 12 h à 15 h. Formules : 16 et 20 e. Ven. soir sur résa. Organisation d’évènements professionnels ou privés. Concerts sur programmation.

www.georges-toulouse.com Ouvert tous les soirs de 19h30 à minuit. Cuisine traditionnelle, produits frais, produits du Sud-Ouest, retour du marché. Formule à 21 e et 28 e, menus à 26 e et 34 e. Poêlée de Gambas, foie gras au caramel de griottes, magret de canard aux figues parfumées au thé noir... Desserts maison, fondue au chocolat, Teurgoule de ma Normandie... Deux salles pour vous accueillir.

JARDINS DE L'AMBASSADE

MISTER BIG STUFF

La Pergola du Sporting 272 route de Launaguet 05 34 40 50 58

www.ambassade-toulouse.com Récemment repris par Angelo et Olivier (le 7ème ciel), cette élégante batîsse du XVIIIe vous accueille 7 jours sur 7. Jardin privatif, bar-salon au rez-de-chaussez et restaurant à l'étage. Côté saveurs, David Tastet propose une cuisine éclectique entre plats traditionnels, mélange sucré-salés et goûts d'ailleurs. Menu à 25 et 35 € + carte. Tapas et pinchos dès 18h00 pour l'apéro. Soirées Dj.

Un savoureux cocktail de musique, de bons petits plats et de boissons en tous genres avec en prime des concerts de choix toutes les semaines dans l’ambiance chaleureuse d’un barrestaurant, au bord du Canal du Midi. Ouvert de 12h et 15h et de 18 à 2h, le lieu propose des menus (le midi, formule complète à 13 e et le soir, entre 16 et 22 e) ou des tapas. Tout pour garantir une soirée animée à souhait, entre amis ou en famille, dans un cadre agréable.

www.lacompagniedespergos.fr Mêlant convivialité et gourmandise, laissez vous tenter par des plats typiques et variés à partir de produits régionaux de qualité. Découvrez notamment la spécialité : l’incontournable poêlée de fèves au chorizo. Sans oublier les grillades au feu de bois qui font la réputation de cet établissement. Idéal pour manger en famille, entre amis ou pour des repas d'affaire. Du lun. au ven. midi et soir.

22, boulevard de la gare 05 62 472 473

44, boulevard de la gare 05 61 23 64 75

4, rue des Blanchers 05 34 44 95 92


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ADRESSES ET COORDONNÉES DES LIEUX CITÉS DANS L’AGENDA • AMERICAINS - 1 allée Jean Jaurès - Lavaur (81) - 05 63 34 55 31 • AMPHITHÉÂTRE - 122 boulevard du régiment d'infanterie - Rodez (12)• ANTR'AMIS - Z.A. Moulin de Grousset Route de Lavaur - Lavalette (31) - 06 20 15 90 65 • ART'CADE - Village - Sainte-croixvolvestre (09) - 05 61 04 69 27 • AUDITORIUM JEAN CAYROU - Colomiers (31)• AUSTRALIAN CAFÉ - 1 rue Ariane ZAC Montredon - L'union (31) - 05 34 25 18 28 • AUTAN - 58 boulevard d'Arcole - 05 61 62 02 26 • BIJOU - 123 avenue de Muret - 05 61 42 95 07 • BIKINI - Rue Hermès - Ramonville (31) - 05 62 24 09 50 • BODEGA EL CAMINO - 138 grande rue St Michel - 05 62 26 60 51 • BREUGHEL - 30 rue de la chaîne - 05 61 21 66 54 • CACTUS - 13 boulevard Lascrosses - 05 61 21 68 81 • CAVE POÉSIE - 71 rue de Taur - 05 61 23 62 00 • CENTRE CULTUREL HENRI DESBALS - 128 rue Henri Desbals - 05 34 46 83 25 • CENTRE CULTUREL THÉÂTRE DES MAZADES - 10 avenue des Mazades - 05 34 40 40 10 • CHAMPAGNE - 4 rue Peyras - 05 61 21 24 67 • CHAT D'OC - 7 rue de Metz - 05 61 22 83 80 • CHERCHE ARDEUR - 40 rue des Couteliers - 05 61 55 27 22 • CRI DE LA MOUETTE - Place Héraclès Canal de Brienne - 05 62 30 05 28 • CRI'ART - 16 bis rue Rouget de Lille - Auch (32) - 05 62 60 28 17 • DAYTON - 14 quai Albert Bessières - Figeac (46)• DOCKS - 430 Allée des Soupirs - Cahors (46) - 05 65 22 36 38 • ESPACE CROIX BARAGNON - 24 rue Croix Baragnon - 05 62 27 60 60 • ESPACE ST CYPRIEN - 56 allées Charles-de-Fitte - 05 61 42 89 00 • ESQUILE - 63 rue du Taur• FNAC - Centre Commercial Labège 2 zac Grand Borde - Labège (31) - 08 25 02 00 20 • FNAC WILSON - 16 allées du Président Roosevelt• FOYER PANOUSE - Place de la Mairie - Tournefeuille (31) - 05 62 13 21 24 • GYMNASE D'AX - Ax-les-thermes (09)• GYMNASE DU CHÂTEAU - Place du Château - Tournefeuille (31)• HALLE AUX GRAINS - Place Dupuy - 05 61 63 13 13 • HALLE AUX GRAINS DE LAVAUR - Lavaur (81) - 05 63 58 23 07 • HALLES DE NAILLOUX - Nailloux (31)• HÔTEL MERCURE ATRIA - 8 esplanade Compans Caffarelli• IMPRO - 7 Rue Gambetta - 05 61 21 78 94 • LARSEN LUPIN - 2 rue Maletache - 05 62 88 01 09 • LIEU COMMUN - 23 rue d'Armagnac - 05 61 23 80 57 • LO BOLEGASON - 69 rue d'Auque - Castres (81) - 05 63 62 15 61 • LOGES - CASINO D'AX - Axles-thermes (09)• LOUPIOTE - 39 rue Réclusane - 05 61 42 76 76 • MAISON DE QUARTIER PAHIN - Tournefeuille (31)• MAISON DU PEUPLE - Boulevard Saint Antoine - Millau (12) - 05 65 59 47 61 • MAISON PEINTE - 2252, route du Plantaurel - Labarthe / lèze (31)• MANDALA - 23 av des Amidonniers - 05 61 21 10 05 • MIX'ART MYRYS - 12 rue Ferdinand Lassalle - 05 62 72 17 08 • MJC CASTANET - 20 avenue de Toulouse - Castanet tolosan (31) - 05 61 81 83 56 • MR BIG STUFF - 44, boulevard de la Gare - 05 61 23 64 75 • MULLIGAN'S - 39 grande rue Saint-Michel - 05 61 14 04 21 • MÉDIATHÈQUE ASSOCIATIVE - 6 rue de la Bourse• NAIN JAUNE - 13 rue Valade - 05 61 12 39 77 • NOCTAMBULE - 13 rue de la République - Albi (81) - 05 63 54 20 67 • ODYSSUD - 4, avenue du parc - Blagnac (31) - 05 61 71 75 15 • PAVILLONS SAUVAGES - 23, avenue Jean Dagnaux• PETIT LONDON - 7 bis rue Ricquet - 05 61 62 93 29 • PETIT VOISIN - 37 rue Peyrolières - 05 61 22 65 22 • PHARE - 32 route de Tarbes - Tournefeuille (31) - 05 34 30 17 48 • PLANET ROCK CAFÉ - 7 chemin de Lanusse - 05 61 11 45 00 • POTTOK - 4 rue Arnaud Bernard - 05 61 23 64 54 • PÈRE PEINARD - 1 rue des Chalets• REST'O JAZZ - 8 rue Amelie - 05 61 57 96 95 • REX - 15 avenue Honoré Serres - 05 61 12 16 39 • RIO GRANDE - 3 rue F. Buisson - Montauban (82) - 05 63 91 19 19 • SAINT DES SEINS - 5 place St Pierre - 05 61 22 11 39 • SAKAMANGA - 28, rue des polinaires• SALLE DES FÊTES DE MARCIAC - Place du Chevalier d'Antras - Marciac (32)• SALLE DU SÉNÉCHAL• SALLE NOUGARO - 20 Chemin de Garric - 05 61 93 03 03 • SAMBA RÉSILLE - 38 rue Roquelaine - 05 34 41 62 16 • TAVERNE HEIDELBERG - 1 av du Général Compans - Blagnac (31) - 05 61 71 80 75 • TH. DU PAVÉ - 34 rue Maran - 05 62 26 43 66 • TH. LE VENT DES SIGNES - 6 impasse de Varsovie - 05 61 42 10 70 • THÉÂTRE DE MURET - 27 rue Castel Vielh - Muret (31)• THÉÂTRE DU GRAND ROND - 23 rue des Potiers - 05 61 62 14 85 • THÉÂTRE MUNICIPAL - Place de la République - Castres (81) - 05 63 71 56 58 • TORTILL'ART - 1 allée de la traverse - Saint amans soult (81) - 05 63 61 33 42 • TXUS - 9 rue Saint Charles - 08 72 22 76 25 • VASCO LE GAMMA - 1 place de l'Estrapade - 05 61 50 68 11 • Z'ART PUB - 8 rue Gillaques - Montauban (82) - 05 63 66 01 06 • ZÉNITH

CONTACTS CINÉS (0,34 E/MN) • MÉGA CGR : 0 892 688 588* • GAUMONT LABÈGE : 08 36 68 75 55* • GAUMONT WILSON : 0 892 696 696* • UGC : 0 892 70 00 00* • ABC : 05 61 29 81 00 • UTOPIA TLSE : 05 61 23 66 20, TOURNEFEUILLE : 05 34 57 49 45 • CRATÈRE : 05 61 53 50 53 • CINÉMATHÈQUE TLSE : 05 62 30 30 10

INFOS PRATIQUES • TABAC DERNIÈRE HEURE : Café des Thermes (Blvd Carnot) • VRAIMENT URGENT : La Pipe (Pont Neuf) • Secours 117 • SAMU 115 • Pompier 118 VRAIMENT UTILE • Centre Anti-poison : 05 61 49 33 33 • Enfance maltraitée (n°vert) 119 ou 0800 05 41 41 • Drogue Info (n°vert) : 0800 23 13 13 • Sida Info (n°vert) : 0800 840 800 • Taxis : 05 34 25 02 50 • SNCF : 36 35 (0,34e/min) • TABAC INFO SERVICE : 0 825 309 310 (0,15e/min)


Les Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse (19/28 mars 2010) organiseront une journée de solidarité avec la culture haïtienne dans le cadre du festival. Plus d’infos sur : www.cinelatino.com.fr



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