let'smotiv toulouse n°114

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/ avril 2010 / GRATUIT

TOULOUSE Cultures et tendances urbaines




1 3 ème F E S T I V A L I N T E R N A T I O N A L

La Slovénie à l’honneur, leur folklore, leur coutume l Bodegas Fête de la vigne et du vin l Musiques et théâtre de rue enchantent les nuits leucatoises l Danses et traditions de la Méditerranée l Ateliers extraordinaires de chapeaux magiques tous plus originaux les uns que les autres, de véritables œuvres d’art ambulantes l

Vivez une atmosphère mystérieuse et magique


DE SPECTACLES DE RUE

veaLuDètS é Nou 10h00 E DU FESTIVA

OUVERTUR

13-14-15 MAI 2010

lors de cette 13ème édition

www.solyfiesta.com

Infos au 04 68 40 91 31



Sommaire Let’smotiv - avril 2010 #114

10 News Jil is lucky © Raph Lugassy // © Laurent Vilarem // © Arthur Baches et Julien Collinet

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Objets 20 Rencontre Arnaud Elfort : Survival Group

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Reportage Haïti : ondes de choc Portfolio Plastikk Soldier ® 40 Événement Festival Empreintes Numériques 34

46

Musique Chain & the gang, Dilemn & Cats on trees, Speech Debelle… 58 Cinéma Mammuth, Téhéran, Gardiens de l’ordre…

66

Mode Portfolio Death proof par L. Vilarem, Le look Kitsuné 76 Portfolio La Fabrica 82 Exposition Forum de l’image, Indélébile… Agenda

92

Théâtre & Danse Oncle Vania, Les écailles de la mémoire… Agenda 102 Chroniques livres, cd, dvd et jeux vidéo 108 Agenda concerts

120

Culture Club

124 Guide restaurants, bars & clubs

130 Le mot de la fin Un truc cool par Brock Davis


Let’smotiv Toulouse 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22 redaction.tlse@letsmotiv.com Let’smotiv Toulouse est édité par la S.a.r.l. Urban Press Membre du réseau Let’smotiv Magazines Urban Press, S.a.r.l. au capital de 7 622 euros RCS Toulouse 424 996 304 Dépôt légal à parution - ISSN : 162 119 44 Directeur de l’édition : Laurent Buoro Rédaction : C. Lafontan - Léa Daniel - Baptiste Ostré Graphiste : C. Gentillon - pao.tlse@letsmotiv.com Publicité: Stéphanie Ganet - pub.tlse@letsmotiv.com

Let’smotiv Méditerranée

BP 2172 - 34027 Montpellier Cedex 1 Tél : +33 499 61 51 12 - Fax : +33 467 92 26 43 redaction.med@letsmotiv.com

Let'smotiv Bordeaux

31-33 rue Buhan - 33000 Bordeaux Tél : +33 556 52 09 95 - Fax : +33 556 52 12 98 redaction.bordeaux@letsmotiv.com

Let'smotiv Lyon

5 place Louis Chazette - 69001 Lyon Tél : +33 482 53 05 71 - Fax : +33 482 53 05 70 redaction.lyon@letsmotiv.com

Ont collaboré à ce n° : Alain Allanic, Thibaut Allemand, Arthur Baches, Emma Belasco, Faustine Bigeast, Christel Caulet, Julien Collinet, Mathieu Dauchy, Julie Fauré, Youness Hamelat, Sébastien Iwansson, Valérie Lassus, Hakima Lounas, Alex Masson, Nicolas Mathé, Ariane Mélazzini-Déjean, Louise Padox, Laurent Vilarem Couverture : Plastikk Soldier, www.plastikk-soldier.com

Let’smotiv Lille

114 rue Barthélemy Delespaul - 59000 Lille Tél : +33 362 64 80 09 - Fax : +33 362 64 80 07 redaction.nord@letsmotiv.com

Let’smotiv Bruxelles

114 rue Barthélémy Delespaul - F-59000 Lille Tél : +33 362 64 80 09 redaction.bruxelles@letsmotiv.com

Let'smotiv Portugal

Rua Ofélia da Cruz Costa, 922, 2°dto, 4455-138 Lavra Tél : +351 968 604 752 revista.sai@letsmotiv.com

Let’smotiv est une publication d’Urban Press, www.urban-press.com 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22 - info@urban-press.com Directeur de la Publication : Laurent Buoro Directeur du Développement : Loïc Blanc

Publicité Nationale : Stéphanie Ganet, +33 561 14 78 37 pub@letsmotiv.com

Rédacteur en chef : Nicolas Pattou Rédactrice en chef adjointe : Léa Daniel Secrétaires de rédaction : Carole Lafontan, Judith Oliver

Régie publicitaire : Proxirégie : salvatore@proxiregie.fr

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En bref…

© DR

Tremplin Milonga Loin d’être un simple concours corporate en forme de crash-test de son matériel en live, le tremplin de la célèbre chaîne d’instruments de musique s’installe dans le paysage français des meilleurs dispositifs d’aide aux groupes émergents. En effet, avec plus de 1000 musiciens inscrits en 2008, 30 000 votants sur le site, une web radio et des concerts de sélections organisés en mai dans les magasins en région, Milonga met tout en place pour que les musiciens indépendants puissent exprimer leur talent, découvrir la professionnalisation et que la finale à la Cigale, le 18 juin, fasse sortir une nouvelle pépite. ❥ Inscriptions et votes sur www.tremplin-milonga.com

Jurassic Farce !

© DR

Télex

À la bonne heure ! Yvan Arpa continue de dérégler le milieu de l’horlogerie de luxe. Après la montre n’indiquant pas l’heure, le cadran en pièces de fusée Appolo et poussière de lune, ce champion de karaté a aussi cloué la concurrence au tatami en 2008 en utilisant la coque rouillée du Titanic (si, si). Mais, le provocateur suisse vient de faire encore plus fort. Sa dernière création se dote d’un fond nacré réalisé en coprolite. Soit, pour remettre les pendules à l’heure, de la crotte de dinosaure, dont l'authenticité est certifiée par un notaire.

Un nouveau complexe fait place au Condorcet Studio B. Sur 200 m², les Studios My Sound disposent de 2 studios d’enregistrement, de salles de répétition et de cabines d’enregistrement. // L’école supérieure de Tourisme Grand Sud Formation fait ses portes ouvertes. Informez-vous sur les métiers du tourisme le 7 avril et le 5 mai de 17 h à 20 h. 05 61 63 65 83, www.grand-sud.fr


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La Nuit des lutins

Youri Zoon © DR

Non, il ne s’agit pas d’un film d’horreur ni du syndicat de défense des nains de jardin. L’association les Lutins défend les courts-métrages français, dans des évènements nationaux mais aussi à travers le monde. Depuis 1998, date de sa création, l’asso a vu passer des réalisateurs tels que François Ozon, des comédiens comme Sylvie Testud ou Roshdy Zem. Le 3 juin, dans plus de 30 villes, les Lutins projetteront un palmarès de films de fictions et d’animation, les 29 meilleurs courts de l’année. Dans chaque ville, producteurs, réalisateurs et comédiens participeront. Par ailleurs, à partir du 12.04, les Lutins organisent un quizz spécial avec, entre autres, des Pass ciné à remporter. ❥ Info : www.leslutins.com

Le vent l’emportera...

L’art de jouer

Leucate, capitale française (voire mondiale) du vent pour la 14e année consécutive du 10 au 18.04 prochain avec le Mondial du Vent. Ou quand tout un village se met à bouillonner pour vouer un véritable culte à cet élément naturel via de multiples animations et spectacles. L’occasion aussi d’admirer les plus fervents dévots d’Éole s’affronter en kitesurf et windsurf lors de diverses épreuves-étapes sur la Coupe du monde ou autre Championnat d’Europe. On leur souhaite bon vent en espérant qu’il y en ait.

En pleine période de reconnaissance de la « geek attitude », le premier Musée du Jeu Vidéo en France ouvre ses portes le 14.04 prochain. C’est sur le toit de l’Arche de la Défense (Paris) que consoles (200 pièces de la Jaguar à la N64), jeux et personnages s’exposeront sur 200 m². À l’origine du projet, l’agence de communication Alerte Orange, déjà initiateur de l’exposition « Retrogaming : 30 ans de jeux vidéo ». Jadis réduit à un phénomène de société, ce medium est bel et bien devenu une culture à part entière.

❥ Info : 04 68 40 91 31, mondial-du-vent.com

❥ www.museedujeuvideo.com

Le photographe Arnaud Frich a remporté le record de la plus grande photo du monde, avec une vue panoramique de Paris à 26 gigapixels. Imprimée à taille réelle, elle serait large comme deux stades de foot… www.paris-26-gigapixels.com // L’école Estienne (art et industrie du livre, Paris) lance le Printemps de la Typo. Une première édition sous le signe de la transmission de l’écrit. www.ecole-estienne.fr


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Nettoyage à sec Le leader mondial du nettoyage à haute pression est proprement rincé. En janvier dernier, Kärcher s’est insurgé contre Fadela Amara, qui en avait remis une couche en reprenant la désormais célèbre métaphore de Nicolas Sarkozy. La marque familiale, à défaut de pouvoir lui ravaler la façade, s’était semblait-il contentée de passer un savon à la secrétaire d’État par communiqué interposé. Mais en fait, elle a fait monter la vapeur. La marque Kärcher, exaspérée, s’est en effet désengagée des Journées Européennes du Patrimoine qu’elle sponsorisait à hauteur de 200 000 € et d’un projet de nettoyage du Palais Chaillot (qu’elle allait effectuer gracieusement). 2,5 millions de perte sèche, pour le ministre de la Culture, c’est la douche froide.

© Pixbynot

© Stéphane Murat

Appel à auteurs

Au fil de l’eau

Association photographique née à Toulouse, Conciliabule fête les 10 ans de son existence avec un appel à projets d'auteurs. L’association ouvre ainsi son propre projet photographique (Pyrène) dans le but de créer et diffuser un « fonds photographique de documentaires sociaux contemporains sur le territoire des Pyrénées andorranes, espagnoles et françaises ». Les dossiers sont à envoyer jusqu’au 30.04 pour une réalisation au cours de l’été et une diffusion à l’automne. ❥ Contactez Stéphane Murat au 05 62 12 46 43, www.conciliabule.org

Sans la nature, plusieurs sports n’existeraient pas. Constat certes évident mais qu’il est de bon ton de rappeler de temps à autre. Et quand les sportifs s’en mêlent (Lizarazu, Crépel et bien d’autres) cela donne L’odyssée du flocon à la vague (9 au 12.04), une manifestation mêlant épreuves sportives et pédagogie environnementale. Du Pic du Midi à Saint-Jean de Luz, les concurrents retracent le voyage d’un flocon jusqu’à l’océan avec à chaque étape des activités, animations et conférences ouvertes à tous. ❥ Info : www.dufloconalavague.org

Télex

L’aéroport Toulouse-Blagnac vient d’ouvrir la ligne Toulouse-Barcelone. Sept vols par semaine assurés par Air Nostrum, filiale d’Iberia. Olé ! // Vous avez jusqu’au 15.04 pour vous inscrire au tremplin musical de la ville de Cugnaux. Ouvert aux 16-25 ans avec à la clé un concert pour la Fête de la musique, un enregistrement ou des bons d’achat. Info : 05 62 20 44 05


avril

l’esprit croix ba’

Année croisée franco-russe à l’Espace Croix-Baragnon Arts visuels

Jusqu’au 7 mai

Pier Planas

1ère partie : Presque Oui Chanson Vendredi 2 avril

Dana Ciocarlie, piano Liszt, Enesco, Debussy, Ravel, Messiaen, Franck Musique de chambre Mardi 6 avril

Hora Cero

Tango, la cruche à l’eau… (création) Musique du monde Jeudi 8 et vendredi 9 avril

Jean-François Zygel Les Pochettes-surprises

En compagnie de M. Godart, serpent, tuba J. Boucault et J. Rasse, chants d’oiseaux Musique de chambre Mardi 13 avril

Les Anches Hantées Le Jeu des Anches Musique de chambre Mardi 20 avril

Carte blanche au Conservatoire Musique de chambre Mardi 27 avril

Pulcinella

Vox populi (création) Jazz Jeudi 29 et vendredi 30 avril

Espace Croix-Baragnon 24 rue Croix- Baragnon 05.62.27.60.60

n° licences entrepreneur de spectacles : 1025136-1025107-1025105


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À vos plumes ! Avis aux écrivains en herbe, les Éditions Tolosanes organisent un concours de nouvelles. Il suffit d’avoir 15 ans pour participer et proposer un récit sur le thème de l’évocation d’un souvenir. Vous avez jusqu’au 31.10 prochain pour envoyer vos oeuvres (entre 3 et 5 pages A4), les 7 meilleures seront publiées sur le site de l’éditeur pendant un an. Installée depuis janvier dans le paysage littéraire toulousain, la jeune maison d’édition ouverte à tous types d’auteurs et particulièrement portée sur le polar espère ainsi se faire connaître des amoureux des lettres. Mais aussi repérer les talents de demain. ❥ Info : Éditions Tolosanes, 24 rue Gabriel Péri BP 10701, 31007 Tlse Cedex 6, editionstolosanes@yahoo.fr, 05 61 58 12 50

© DR

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Un salon haut de game

Shakespeare se déhanche

Du 10 au 30.04, la Fnac Wilson organise la 2e édition du Fnac Gaming Expérience. Un salon du jeu vidéo prend place dans le forum du magasin, de 11 heures à 19 heures pendant trois semaines. Tournois et démonstrations sur l’ensemble des consoles – et sur grand écran – pour cette grande messe : PES 2010, Call of Duty ou Dj Hero, tous les profils de joueurs trouveront de quoi assouvir leur passion. Sans oublier, pour la clôture, un tournoi hors norme Super Street Fighter sur écran de cinéma au Gaumont Wilson.

« Mon royaume pour un hula hoop » pourrait s’écrier Suzanne Da Cruz. Cette comédienne et ex-formatrice à l’école du Lido propose une adaptation insolite de Richard III. À travers une séance printanière de hula-hoop, cerceau célèbre depuis les années 50, le public est invité à la découverte de la pièce de Shakespeare. Une relecture qui débutera le 3.04 sur les places de la ville, puis du 9 au 17.04 dans les jardins publics avant la grande bataille de Bosworth sur les quais de la Daurade le lendemain. ❥ Info et inscription sur richard3-richard3.blogspot.com

Télex

Un mystérieux acquéreur s’est offert l’unique copie privée de la Liste de Schindler (la vraie, pas le film de Spielberg) pour 2,2 millions de dollars. // Après Philippe De Villiers qui lui reproche son « satanisme », c’est au tour de Christine Boutin de vilipender la « culture de la mort » du festival métal Hellfest (18 au 20.06 à Clisson). Pour sûr, rien ne vaut le Puy du Fou !


SAISON CULTURELLE 2009/2010

Les Fatals Picards

VENDREDI

www.lesfatalspicards.com

9 AVRIL

› 20h30

Salle Alizé - MURET

BILLETTERIE › 05 61 51 91 59

Point Infos Tourisme (Hall de la salle Pierre Satgé) & dans les réseaux

France Billets, Ticketnet, FNAC & Carrefour


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Des mots en l’air Il y a des créations qui se passent de commentaires. C’est le cas de Bookware, la bibliothèque suspendue, conçue par Mehtap Obuz pour Ilio. Majoritairement en feutre, en la dépliant, on ménage de petits espaces pour accueillir délicatement nos livres et magazines. Cette petite ruche littéraire compose avec les vides et les pleins, organise les pièces, sépare les lieux, mais décloisonne les idées. Bookwave - Bibliothèque suspendue, environ 1000 €

Le son qui cache la forêt Dans la plus pure tradition nordique du design organique, Marcos Ignacio Madia a imaginé un système de sonorisation modulable, à partir de blocs inspirés du tronc d’arbre. Chaque pièce représente un haut-parleur (partie inférieure pour les basses et blocs supérieurs pour les aigus). Le son se propage, telles d’invisibles branches sortant de ces étonnants troncs en plusieurs coloris. De quoi larguer nos vieilles baffles, restées au ras des pâquerettes. ❥ Enceintes Growin’ up, par Marcos Ignacio Madia

Sneakers & graffiti Des Reebok Basquiat ? Les sneakers-addict les ont probablement déjà repérées. Pour les autres (ou pour les retardataires), il s’agit d’une ligne de shoes (revisitant des classiques de la marque : Freestyle, Top Down et Exofit) créée en hommage à Jean-Michel Basquiat, l’un des pionniers du graffiti dans les années 80 et petit protégé d’Andy Warhol. Funky et ultra branchées, ces sneakers sont tout indiquées pour vos prochains vernissages... ❥

Sneakers Basquiat, Reebok, 80 à 120 €


Hall Bazaar 8, rue Baour Lormian - 31000 Toulouse


news |

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C’est dans la poche Les designers industriels de Quinze & Milan ont collaboré avec le fabricant Eastpak sur une libre interprétation de leur Club Sofa 01 et de leur Primary Pouf 02. La collection « Built to resis » prend donc une taille de plus avec un meuble unique en son genre. Doté de multiples poches zippées pour ranger ce qui ne trouve pas de place ailleurs, ce canapé reprend l’ensemble des codes du sac à dos. Produit en série limitée et numérotée, l’ensemble de la collection sera présenté lors de la Milan Design Week 2010 du 14 au 19.04 prochains.

Nid de coucous L’artiste allemand Stefan Strumble a rompu avec les graffitis à New York pour se tourner vers quelque chose de plus « authentique ». Désormais, il conçoit des horloges à coucou directement inspirées de l’imagerie traditionnelle allemande, en particulier celle de la Forêt-Noire, la région natale de Strumble. Ironisant sur l’univers de la chasse, il donne à ces coucous de grands-mères une touche pop-art particulièrement explosive. ❥

Horloges Coucou, par Stefan Strumble

Septième ciel Qui n’a jamais voulu offrir un nuage ? Un petit, dodu et rebondi qui se promène triomphalement au milieu d’un splendide ciel bleu. Ce rêve, l’Atelier Pompadour l’a fait avec quelques bouts de feutrine et beaucoup d’imagination. Le résultat déborde de poésie. Blanc, turquoise ou rose, Paola décline les couleurs avec retenue et une pointe de surréalisme. ❥

www.etsy.com


b a r à v i N s - ta pa s - r e s ta u r a N t

Les Fabuleux Festins Nouvel carte priNtemps 2010

carte originale et inédite de cuisine fusion et tapas gastronomiques Ambiance lounge & Artistique

Expo : l’artiste plasticienne REYNA (tableaux et installlation vidéo)

Vernissage : Mercredi 31 MARS (19h30) Mix : DJ Baba Raspopov & Aston

www.lesfabuleuxfestins.com Ouvert le soir du mercredi au samedi - Tél. 05 61 62 08 31 Entre les parkings Jean Jaurès et St-Aubin 32, rue Gabriel Péri 31000 Toulouse



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Survival Group

Arnaud Elfort Marche et crève Propos recueillis par ¬ Thibaut Allemand Photos ¬ Arnaud Elfort, Guillaume Schaller

« On n’est pas bien là, paisible, à la fraîche, décontracté du gland ? » Pas sûr que le Depardieu des Valseuses puisse sortir la même tirade en plein centre-ville aujourd’hui. Car pour être, ne serait-ce que paisible, mieux vaut se lever tôt. Et oublier de s’asseoir. Depuis une dizaine d’années, le plasticien Arnaud Elfort voit fleurir dans le métro ou les gares des équipements qui empêchent les SDF de se poser. Même les Assedic ont adopté ce genre de mobilier ! Son collectif, Survival Group, a donc organisé une performance pour dénoncer, avec force ironie, cette initiative. Dans la foulée, cette équipe a constitué un véritable herbier des piques, bancs inclinés, plots et autres joyeusetés vicieuses imaginées pour vider la rue.


Quel est le point de départ de cette banque de données ? Nous voulions constituer une documentation qui complète notre performance. Jusqu’alors, on n’avait pas saisi l’ampleur du phénomène. Nous ne percevions que ses plus violentes manifestations – les piques devant les banques, par exemple. Puis, notre regard est devenu plus affuté et on a découvert d’autres objets, des plots devant un porche ou sur une bouche d’aération, des bancs étrangement inclinés… On retrouve ce « mobilier » partout : aux états-Unis, à Londres, à Rennes, Paris… Quel que soit l’arrondissement ou l’orientation politique de la mairie, d’ailleurs. Justement, ce projet est-il politique ? Il y a évidemment une dimension sociale. Mais le terrain de l’art n’est

pas efficace pour mener ce genre d’opération. Il ne s’agit pas de faire la morale ni même de dégrader les objets, mais simplement de mettre l’accent sur leur fonction première. Je ne suis pas militant, mais, en tant que plasticien, je peux décoder ce mobilier, montrer sa véritable utilité derrière l’esthétique. Notre marge de manœuvre est dérisoire. Pour autant, si ce travail permet d’ouvrir les yeux à certains, c’est déjà ça de pris. Le contraste entre l’aspect décoratif et leur fonction réelle vous a-t-elle choqué ? Dans un premier temps, oui. Il s’agit parfois de jolis galets, par exemple. Mais finalement, le design, c’est quoi ? Rendre des objets plus beaux et plus désirables dans un seul but : les vendre. « Rendre la


« Une politique hygiéniste qui pousse à tout bétonner, à rendre la ville encore plus agressive » vie plus belle », comme on l’entend souvent, c’est du flan. Il s’agit avant tout de faire travailler l’industrie, la croissance… à l’image de Philippe Starck. Alors évidemment, les designers eux-mêmes se retrouvent face à un dilemme : se révolter contre ces armes potentielles, ou accepter de les créer, car il faut bien vivre… S’agit-il donc d’un véritable marché ? Bien sûr. Certaines entreprises vendent des plots anti-stationnement à l’unité. Avec un seul exemplaire, on

ne peut réaliser un dispositif antiSDF. Il en faut une vingtaine. C’est donc le client qui décide de son usage – rien n’est clairement énoncé. c’est beaucoup plus subtil. Avez-vous noté des innovations dans ce surprenant commerce ? Nous avons effectivement repéré quelques nouvelles « tendances », dont les double portes devant les garages. Une première grille amovible et télécommandée protège la porte « traditionnelle », en tôle ondulée. Ce système empêche quiconque de squatter sur le côté de l’entrée. >


rencontre |

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« C'est un dispositif pervers qui contraint sans recours à la force. » L’autre tendance, ce sont ces buissons denses et extrêmement touffus. Ce n’est pas par souci de créer un jardin, c’est réellement pour occuper l’espace. Et l’écologie, plutôt en vogue, est utilisée pour chasser les sans-abri. On déplace le problème plus qu’on ne le résout… Absolument. Moi-même, je n’ai pas de solution à offrir clé en main. Mais je constate qu’avant, les SDF trouvaient refuge dans le métro. À partir du moment où ils n’y ont plus accès, ils remontent en surface. Et à l’extérieur, on crée alors ces dispositifs qui les obligent encore à se déplacer. Cette politique hygiéniste pousse à tout bétonner, à rendre la ville encore plus agressive. Plus agressive, certes, mais ces constructions n’évitent-elles de faire usage de la force ? C’est vrai. D’ailleurs, elles n’interdisent pas de s’asseoir. On peut s’installer sur des piques ou sur un plan incliné, mais ce n’est pas confortable. Alors, on décidera « librement » de s’en aller. C’est un dispositif imperceptible mais per❥

À découvrir / www.survivalgroup.org

vers qui contraint sans recours à la force. Cette répression est présente, mais pas spectaculaire. Au-delà des SDF, ces équipements chassent tout le monde, finalement… Oui, nous nous sommes focalisés sur les sans-logis, car c’est ce qui nous paraissait le plus violent. Tout ceci fait partie intégrante d’un réinvestissement politique de l’espace public, qui concerne aussi la jeunesse, puisqu’on crée aussi du mobilier anti-skateurs. La rue, et plus généralement la ville, ont été repensées de manière sécuritaire – prenez les caméras de surveillance, omniprésentes. Autre exemple, la gare du Nord : elle a été remodelée, elle est plus lumineuse, plus spacieuse, mais c’est un gigantesque centre commercial. D’espace de vie, la rue est devenue espace de flux. Si tu veux discuter, tu vas dans un bar. Il n’y a plus d’espace de gratuité où chacun peut se poser, échanger, hors des circuits commerciaux. C’est la condamnation de la position assise, et la redirection vers les espaces de consommation. /



Ondes de choc texte ¬ Julien Collinet - photos ¬ Arthur Baches et Julien Collinet

En Haïti, le séisme n’a pas sévi qu’à Port-au-Prince. 230 000 morts, peut être 300 000, soit l’une des catastrophes naturelles les plus meurtrières de l’histoire. À quelques kilomètres de l’épicentre, Petit-Goâve est dévasté. Ici, dix-sept stations radio se sont associées pour continuer leurs émissions malgré tout. Une initiative bénévole, sans publicité, révélant un certain amateurisme, mais une immense détermination.


reportage |

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Les hauts parleurs des transistors vibrent encore dans les camps de rĂŠfugiĂŠs.


reportage |

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« Face à la sinistrose, un simple transistor à piles les raccroche au monde. »

L

e soleil tape fort et la poussière balaie Petit-Goâve. À deux heures de Port-au-Prince, la petite ville côtière de 120 000 habitants a subi le séisme de plein fouet. Il ne reste plus rien de l’église et l’hôtel de ville va être rasé. Ici, l’aide internationale arrive au compte-gouttes. Dans une cour, sous une bâche, des mères de famille font frire des bananes. À côté, des hommes discutent de l’actualité. Au milieu des chèvres et des coqs. D’autres, armés de stylos bic, griffonnent des dizaines de feuilles de papier sur une table bancale. Ils sont tous journalistes. Concurrents, il y a quelques semaines, ils travaillent de concert à un étonnant projet : les 17 directeurs de radios de Petit-Goâve ont décrété l’union locale pour continuer à émettre. Une démarche qui

peut sembler dérisoire : une grande partie des habitants de cette région a tout perdu. Mais, face à la sinistrose, un simple transistor à piles les raccroche au monde.

Reprise de l’antenne Jusqu’au 12 janvier, Élisée Sincere était fonctionnaire à la Cour des Comptes. Durant son chômage forcé, il a réussi à sauver des décombres l’émetteur de Radio Men Kontre, la station de son père. « Je me suis débrouillé pour le réparer, on n’avait pas de technicien sous la main, j’ai donc appris sur le tas ». Grâce à ce sauvetage inespéré, chaque jour, la communauté médiatique de la ville se relaie pour émettre* de 16 h à minuit avec, en point d’orgue, un grand « News show » de 17 h à 18 h. « On ne peut pas diffuser toute la journée, explique Mortigène, le père d’Elisée. L’essence coûte trop cher pour alimenter le groupe électrogène ». Trois gallons sont consommés chaque jour, soit une facture de 500 gourdes (près de 10 euros). Les caisses étant vides, les journalistes travaillent bénévolement et se cotisent pour régler la note. Malgré les drames personnels, ils sont venus dès le 14 janvier devant les locaux de Radio Men Kontre. > * sur la FM (104.1)


Dieudonné Délice et Bertonny Edouard, les deux présentateurs du journal. Dans l'inactivité ambiante, la radio sert souvent d'exutoire.


Centre-ville de Petit Goâve. / Habitant de Petit-Goâve devant sa maison détruite.

« Notre rôle est fondamental. Les gens avaient besoin d’être informés, poursuit Mortigène, ne serait-ce que pour recevoir de l’aide. Nous annonçons les distributions d’eau et de nourriture ».

Les moyens du bord La conférence de rédaction débute dès 6h du matin. Puis, chacun part en reportage jusqu’à 15 h. Jeff revient de la capitale avec une interview « exclusive » de l’ambassadeur canadien en Haïti. Il a supporté 5 h de tap-tap, les taxis collectifs locaux. À côté, Mac Arthur pirate avec un dictaphone un reportage diffusé par RFI sur son transistor. « C’est sur les ONG. Elles dépensent un fric considérable alors qu’on crève de faim ici », déplore-t-il. Le sujet passera dans le journal du soir. Sous une tente offerte par les Nations Unies,

Elisée peut lancer le jingle d’ouverture. Un PC vieillissant et un logiciel de montage freeware suffisent à faire tourner la machine. « C’est parti pour une heure de Bob Marley, les gens lui vouent un véritable culte ». Air Jordan aux pieds, Henri, vieux rasta édenté, la soixantaine bien consommée, apprécie. En rédaction, ça s’active, les assistants des deux animateurs n’ont toujours pas cessé d’écrire. Le fil du journal prend forme. Les deux « stars », Dieudonné Délice (Radio Klofapierre) et Bertonny Edouard (Radio Echo 2000) évoquent les risques du métier : « être journaliste est un métier extrêmement dangereux en Haïti ». Brignol Lindor, un ancien collègue d’Édouard a été assassiné le 3 janvier 2001 à coups de pierres et de machettes pour s’être publiquement opposé au dictateur Aristide. >



16 h, la rédaction est en ébullition.


Radio Men Kontre accueille sur sa fréquence les 17 stations de Petit Goâve.

« Être journaliste est un métier extrêmement dangereux en Haïti. » Derrière le micro 17 h. Élisée commence à installer le plateau. La table occupée par la rédac' est réquisitionnée. Il pose en urgence deux micros branchés à la console. C’est parti pour la grandmesse. Les animateurs lancent les titres, les journalistes se succèdent, dictaphone à la main, pour diffuser leurs reportages. Jeff, sans doute trop ému par son interview du jour, oublie de stopper sa K7. « On peut prendre une photo ensemble M. l’ambassadeur ? » Sourires gênés. Actualités locales, internationales, doléances enregistrées quelques minutes auparavant seront diffusées au cours du journal. Il est déjà 18 h, la nuit vient de tomber, place au débat. Les Haïtiens en sont par-

ticulièrement friands. Hitler Sisme et Roland Laguerre (19 et 20 ans) naviguent en roue libre sur Libération.fr et BBC News pour commenter l’actu. À côté, James Crown, le rappeur s’échauffe pour son émission. Un brin mégalo, T-shirt à son nom, « James Crown the real Man », s’essaie à une impro hasardeuse plus proche de Mariah Carey que de son idole 50 Cent. « Je passe du rap des bas quartiers à Port-Au-Prince, le centre névralgique du hip-hop Kreyol. » Le DJ de Radio Klofapierre spécialisé dans la chanson française prépare sa playlist. À minuit, le centre des médias cessera d’émettre et les Petits Goaviens s’endormiront sur un dernier tube de Gérard Lenorman. /


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Plastikk Soldier

®

Collectif, street art // France // www.plastikk-soldier.com

texte ¬ Carole Lafontan

L’école du Posca d’argent Plastikk Soldier®, voici un collectif que certains n’hésiteraient pas à citer en contre-exemple à leurs enfants : « travaille bien à l’école sinon tu finiras comme ces cancres de Plastikk Soldier® ». D’accord, reconnaissons que les élèves Macfly, Kko et Choco, fondateurs du crew, n’ont pas toujours obtenu le tableau d’honneur et les félicitations durant le premier trimestre de leur vie. Mais, à force de persévérance et à coups de marqueurs Posca, ils sont devenus de brillants artistes et infographistes. Oui, rien que ça. Avec pour - noble - ambition de faire de l’art urbain le fil rouge et le champ d’application de tous leurs projets (je sais, ça en jette). Déjà quatre ans que Plastikk Soldier® existe comme association et marque déposée. Elle n’a cessé de prendre de l’ampleur, rassemblant aujourd’hui une quinzaine d’artistes en France (photo, Dj, Mc, bijoux…). Elle participe ou initie de nombreux événements (festivals, marchés créatifs…), notamment l’exposition Poska Nostra®, dont la deuxième édition vient de s’achever à Saint-Étienne-du-Rouvray (76). Bref, Plastikk défend avant tout la cause des street-artists émergents. Retrouvons ici les créations de l’infographiste Macfly (auteur de la couv’ entre autres) et de Kko (plasticien), deux artistes résidents. Nettement plus intéressant que de s’attarder sur leurs anciens bulletins scolaires… / ❥

Expo Plastikk Soldier ® Jusqu’au 4.05, Le Filochard, 05 61 14 91 37 - Vernissage le 17.04 dès 20 h avec Dj Nice







La 4e édition du festival des arts numériques du centre culturel Bellegarde propose une réflexion autour de la surveillance sur Internet pendant quatre jours à Toulouse. Examinés, traqués, espionnés, analysés, surveillés... OUI, nous le sommes. Avec ou sans notre consentement sur Internet. Mais quels en sont les dangers et les limites ? C’est à ces questions que la 4e édition du festival Empreintes numériques tentera de répondre les 7, 8, 9 et 10 avril prochain en explorant avec lucidité la surveillance via le net sous la bannière p@nopti.com,

une référence aux panoptiques, ces prisons architecturalement élaborées pour faciliter l’observation de chacun de ses habitants. Au départ, le festival est né d’un groupe de travail soudé et passionné par Internet, investi dans une réflexion sur leur propre outil de travail. « C’est en discutant de notre manière d’utiliser le web que l’on a trouvé ce thème très actuel. Avec


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Empreintes numériques

Souriez, vous êtes numérisés ! dossier réalisé par ¬ C. Caulet, Y. Hamelat, C. Lafontan, N. Mathé et B. Ostré

les artistes programmés, on obtient des clefs pour mieux en comprendre le fonctionnement. Ce festival qui a gagné une reconnaissance nationale, permettra aux visiteurs d’appréhender ce monde virtuel différemment », explique Marcos Riescos, chef d’orchestre de cette manifestation. Parmi les 40 projets reçus, Marcos Riescos et son équipe ont sélectionné sept artistes aux influences variées qui éclairent notre manière d’utiliser Internet. Trois oeuvres d’artistes locaux accueillis en ré-

sidence seront également présentées. Des oeuvres d’art éphémère à des performances visuelles, sonores, entièrement financées par le centre culturel Bellegarde qui apportent une meilleure compréhension de la société numérique d’aujourd’hui. Une programmation éclectique avec des conférences, des tables rondes, des concerts et des ateliers pour apprendre notamment à dissimuler sa présence et conserver son anonymat sur Internet. Vaste programme en perspective... >


www.ambienttv.net

Faceless [projection] Net-artiste et cinéaste viennoise, Manu Luksch s’est installée à Londres, où elle travaille sur l’évolution du film à l’ère digitale par le biais d’Ambient Tv. Londres et son record mondial de caméras de surveillance, que la réalisatrice utilise ici pour livrer © DR un film sur une société dont l’identité s’est fondue dans l’image. Une société sans histoire ni futur dans laquelle tout un chacun est un anonyme au visage flouté. Jusqu’au jour où une femme se réveille avec un visage. Poétique et cauchemardesque. La projection se fera en présence de la cinéaste. 8.04, 16 h 30, Auditorium, Centre Culturel Bellegarde

www.reverso.org

Cyborg Pangénero [performance]

Fondateur du projet Reverso, croisement entre l’art, la théorie critique et l’activisme, Jaime Del Val se réapproprie les caméras de surveillance. Sous le nom de Cyborg Pangénero, nu à l’exception de caméras vidéos dirigées sur lui, il crée un corps sans anatomie, tel le « corps sans organe » de Deleuze. Sur les façades et les murs de la ville dans laquelle il déambule, il retransmet les images à l’aide d’un vidéo-projecteur frontal. Cet Anticorps de Surveillance et de Contrôle est aussi insolite que déroutant. 7.04, 18 h 30, Auditorium, Centre Culturel Bellegarde

© DR


gregory.incident.net

Grégory Chatonsky [expo]

Virtuose passé maître dans l’art de manier les outils numériques, fondateur de la plate-forme Incident (dédié au Net art), Grégory Chatonsky sera l’une des figures de proue du festival. À travers l’idée que l’on se fait des flux et réseaux de communication, il brouille la perception du spectateur par le biais de nouvelles technologies (biométrie, web) et d’expériences sensorielles hors du commun.

© DR

7 au 30.04, vernissage le 7.04 à 18 h, Centre Culturel Bellegarde 6 au 9 et du 26 au 30.04, vernissage le 6.04 à 12 h, La Fabrique culturelle (CIAM), 8 au 24.04, vernissage le 8.04 à 19 h 30, Lieu Commun (expo collective)

www.myspace.com/rone0

Rone [live set] « Une musique qui crève le cœur et qui crève directement le nôtre », dixit le magazine Trax au sujet du producteur parisien Erwan Castex, alias Rone. Mazette ! Voilà qui est suffisant pour se pencher sur le cas de cet ex© DR réalisateur. Après avoir tapé dans les oreilles de quelques petits inconnus (Massive Attack, Ellen Allien, Laurent Garnier, Dj Hell… rien que ça), il a signé sur le label InFiné, où il produit une techno onirique et féerique. Un rêve éveillé au cœur duquel il fait bon se lover. 10.04, 22 h, 3 / 5 €, Auditorium, Centre Culturel Bellegarde

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www.icarart.com/

Lightgraff [performance]

© CHARLY CAUSSANEL

Calligraphe aujourd’hui tourné vers le light-graphisme, le Toulousain Gildas Malassinet-Tannou dompte la lumière avec grâce et poésie. Cette année encore, invité privilégié du festival, il présentera plusieurs facettes de son travail. En plus d’une installation vidéo autour du symbole de l’œil qui voit tout (Big Brother, quand tu nous tiens), Gildas projettera des photos à 360 ° - réalisées avec Charly Caussanel - à travers une « visite virtuelle » dans la cour du centre. Et bien sûr, ne manquera pas de faire du lightgraff en temps réel. 7.04, en soirée (et au hasard du festival…), Cour du centre culturel Bellegarde

www.myspace.com/beatriceutrilla - www.myspace.com/zaacheel

Zaacheel & Béatrice Utrilla [concert performance] Sous le titre J’ai du partir avant la fin se cache une création multimédia confrontant l’univers musical de Zaacheel à celui de l’artiste plasticienne Béatrice Utrilla. Instruments acoustiques et élec© DR triques, c’est la recette des musiciens de Zaacheel. De son côté, Béatrice Utrilla compose une vidéo en temps réel. À partir du sous-texte de la vidéosurveillance, elle opère un glissement vers la mémoire intime d’un personnage en fuite. Un concert-performance dont l’atmosphère n’aurait pas déplu à Aldous Huxley. 9.04, 18 h, grat, Auditorium, Centre Culturel Bellegarde


www.myspace.com/claramoto

© Charlotte Gonzales

Clara Moto [live set]

Dans la famille des papesses de l’électronica minimal (Miss Kittin, Uffie, Ellen Allien) une petite dernière investit les platines. Originaire d’Autriche, Clara Moto n’invente rien mais maîtrise à la perfection un genre qui a fait ses classes outre-Rhin. Signé sur le label du producteur Agoria, InFiné (Aufgang, The Hacker), le premier effort de la belle, Polyamour, délivre un son terriblement glamour. Polyamoureuse ou polymorphique, Clara est une arme de séduction massive. 9.04, 21 h 30, grat, Auditorium, Centre Culturel Bellegarde

❥ Empreintes Numériques 4e rencontre autour des arts électroniques

Du 7 au 10.04, Centre Culturel Bellegarde et autres lieux sur Toulouse, 05 62 27 44 88, empreintes.toulouse.fr Retrouvez toute la programmation sur empreintes.toulouse.fr

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DILEMN


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Dilemn Cats On Trees Interview propos recueillis par ¬ Sébastien Iwansson - photos ¬ DR

Deux groupes toulousains sélectionnés sur les Découvertes du Printemps de Bourges ? Faut croire que la scène toulousaine a du talent à revendre. Cette année, c’est le duo piano-rock perché de Cats On Trees et le DJ électro audacieux Dilemn qui vont taper l’incruste au milieu des pointures de la musique actuelle. Petit entretien avec ces deux jeunes formations qui envoient du lourd. Une petite présentation de rigueur… Gauvain (Dilemn) : Je fais de la musique sur une base électronique en piochant dans tous les styles musicaux. Mes influences touchent autant au rock qu’au hip-hop, en passant par le métal, le classique, le funk et le break beat. À la base, j’étais pianiste, j’ai découvert l’électro bien plus tard, vers 19 ans. Nina (Cats on Trees) : Nous sommes un duo piano-batterie influencé par le rock et les ambiances de films. On est touché notamment par les univers de Tim Burton, le côté faussement naïf,

un peu enfantin mais avec du sens derrière. Sinon comme Gauvain, j’ai joué de la musique classique depuis que je suis toute petite. Ça fait quoi d’être sélectionné pour les Découvertes du Printemps de Bourges ? Nina : Ça va nous permettre de jouer devant un public nouveau. Le jour de la prestation, il y aura des programmateurs, des directeurs artistiques, des producteurs. Et on a qu’une demi-heure pour les convaincre ! >


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Gauvain : Autant dire que ce n’est pas le genre de public qu’on croise tous les jours… Nina : Du coup, je ne te dis pas la pression, si tu te plantes, t’as plus qu’à aller jouer dans un autre pays… Gauvain : Imagine, un bug d’ordinateur pour moi, c’est vite arrivé ! Nina : Après, même si c’est une satisfaction d’avoir été pris, il ne faut pas tout attendre du Printemps de Bourges, ça ne reste qu’un tremplin. Il faut s’en servir comme d’un outil, mais ne pas se reposer là-dessus et se la couler douce après. Le plus gros du travail, c’est après. Quels conseils donneriez-vous… ? Gauvain : …aux jeunes groupes ? De la persévérance et du labeur acharné (rires…) ! Nina : Je suis d'accord, beaucoup de persévérance, car tu peux vite être découragé. C’est aussi souvent une histoire de rencontres. Rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Nous par exemple, sans la structure Jerkov, qui nous manage et nous fait tourner, on en serait pas là aujourd’hui. On est trop des chèvres pour nous occuper du groupe tout seuls (rires…). Gauvain : Il faut aussi se demander pourquoi tu fais de la musique. Si tu le fais que pour l’argent, tu peux te remettre en question. Perso, si je me foutais de mon intégrité et que je voulais me faire de la thune, il y a longtemps que je ferais du David Guetta. Parlons un peu de la scène toulousaine… Nina : elle est très prometteuse ! Y a des bijoux dans tous les styles que ce

soit world, chanson, rock… Beaucoup de ces groupes d’ailleurs ne sont pas bien mis en avant et c’est dommage. Heureusement, le public semble de plus en plus à l’écoute. Gauvain : Ça bouge pas mal niveau électro aussi, la réouverture du Bikini a fait du bien à cette scène qui manquait cruellement de bonnes salles pour s’exprimer. Toulouse grouille de petits groupes d’activistes comme le collectif MAD qui organise des soirées et fait bouger les choses à son échelle. /


cats on trees

Le Printemps de Bourges Du 13 au 18.04, Bourges (18), grat à 36 €, 02 48 27 28 29, www.printemps-bourges.com

Prog : -M-, Iggy and the Stooges, Diam’s, Emilie Simon, Archive, Rodrigo Y Gabriela, BB Brunes, Olivia Ruiz, Plastiscines, Izia, Cœur de Pirate, Caravan Palace, Nada Surf, Eiffel, Carmen Maria Vega… et bien sûr les découvertes de la France entière !

Mais aussi… Dilemn 30.04, 21 h, 5 à 10 €, Art’ Cade, Sainte-Croix-Volvestre (09) Cats On Trees 10.04, 20 h, avec Emily Loizeau, the Craftmen Club, Robert le magnifique sur le festival : Arts en scène, Luc-la-Primaube (12) Et la veille : Victor Démé, Bakh Yaye… dès 20 h 30, 10 à 15 € par soir, pass 20 €, 09 62 51 73 91, www.12touch.fr/artsenscene



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Speech Debelle

promesses texte ¬ Youness Hamelat - photo ¬ DR

Sale temps pour le hip-hop outre-manche. Il faut désormais creuser profondément pour dégoter un artiste digne de ce nom, originaire de la perfide Albion. Mais parfois, quelques pépites jaillissent de ses sous-sols. On pense notamment à K-The-I???, Juice Aleem mais surtout à Speech Debelle, dernière lauréate des Mercury Prize Awards. Sur son premier effort (Speech Therapy, Big Dada, 2009), la chanson « Finish this album » raconte la galère que Corynne Elliot, alias Speech Debelle, a rencontré pour enregistrer son disque. Autant dire qu’après enregistrement, cela ne s’est pas arrangé avec 3000 exemplaires vendus depuis sa sortie en juin 2009 jusqu’à sa consécration aux Mercury Prize Awards. Un coup de boost médiatique étonnant et mérité (elle coiffe au passage des groupes comme Kasabian, Florence and The Machine ou Bat for Lashes), qui propulse la rappeuse du South London sur le devant de la scène. À 20 000 lieux sous la Tamise d’un Dizzee Rascal, le hip-hop de Speech Debelle se veut sensiblement plus singulier. Chaud, intimiste et sincère, son débit verbal maîtrisé envoie valdinguer l’auto-tune et les punch-lines agressives des MC’s modernes. La petite protégée de Roots Manuva détonne aussi par sa musique qui bannit les samplers et préfère une guitare acoustique, un violon ou des airs de cuivre. Le résultat ? Des mélodies jazzy jusqu'à faire hérisser les poils et larmoyer les membres d’NTM. Bref, une artiste impossible à caser dans la discothèque du hip-hop (ou alors, près de The Streets peut-être…) qui ouvre la voie d’un renouveau du genre en Grande-Bretagne. En ouverture, les locaux du Da Krew seront là pour balancer une électro hip-hop décomplexée à souhait. / ❥

Speech Debelle + Da Krew 15.04, 19 h 30, 12 / 14 / 16 €, Le Rex, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com


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Brian Jonestown Massacre

après le carnage texte ¬ Baptiste Ostré - photo ¬ DR

Culte, grâce au documentaire Dig ! (2004), le Brian Jonestown Massacre n’a plus fait escale à Toulouse depuis 2006. Le groupe, qui a vu passer une soixantaine de musiciens depuis sa formation à San Francisco dans les années 90, a changé de direction musicale. Moins borderline, mais toujours porté par le génial et insupportable Anton Newcombe. Terminé le temps où Anton Newcombe tabassait ses musiciens sur scène. Le leader frappadingue du Brian Jonestown Massacre s’est vaguement assagi, présupposé sevré de l’héroïne et de l’alcool. Pas suffisamment toutefois pour enterrer l’idéal rock, sauvage, illuminé et hautain. À 40 ans passés, sorte de Syd Barrett qui aurait survécu à ses propres excès, Newcombe permet désormais que l’on apprécie son génie musical (la légende raconte qu'il sait jouer de plus de 80 instruments). Après des dizaines de disques donnant de sérieux coups de latte dans le naïf revival 60’s, Who killed Sgt Pepper ?, dernier album hypnotique du BJM, s’en prend à la new-wave. Forcément controversé, hérétique pour les fans de la première heure. Et preuve que si le Brian Jonestown Massacre s’est apaisé, il n’a rien perdu de son arrogance. « Keep the music evil », toujours, comme le proclame le label du groupe. On pourrait y ajouter « Let’s go fucking mental » (approximativement « devenons foutrement gogols »), titre de hooligan ivrogne justement inspiré d’un hymne de supporter. Monomaniaque et obsessionnel. Anton ne boit peut-être plus. Ou moins. N’empêche qu’il donne parfois encore une furieuse envie de se pinter à la bière avant d’aller jouer des poings sur la tronche d’un supporter du PSG (s’il en reste). / ❥

Brian Jonestown Massacre + The Rockandys 22.04, 20 h 30, 18 et 20 €, Le Bikini, 05 62 24 09 50, www.brianjonestownmassacre.com, www.myspace.com/therockandys



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texte ¬ Nicolas Mathé - photo ¬ Sarah Cass

Chain and the gang Le mépris de la liberté

The Make Up, Nation of Ulysses... Pour quelques nostalgiques, ces groupes fondés à Washington dans les années 80 et 90 évoquent les derniers moments majeurs du rock. Leur dénominateur commun ? Ian Svenonius, considéré comme le prophète d’un rock sauvage et subversif. Voici qu’il débarque en France avec un nouveau projet, Chain and the gang, du nom des groupes de prisonniers enchaînés contraints aux travaux forcés dans le sud des États-Unis, et un premier opus Down with Liberty... Up with Chains ! (2009), produit par Calvin Johnson, fondateur du célèbre label K Records. Bruits de chaînes, claquements de doigts, choeurs angéliques et ambiance gospel pour ce qui pourrait être la BO d’un remake rock d’O’Brother. Svenonius y pourfend la liberté. Étonnant, non ? Mais attention, pas n’importe laquelle. Une liberté dont on aurait vidé le contenu pour ne retenir que l’étendard, simple bout de tissu au nom duquel on a imposé le matérialisme et la destruction partout où on l’a brandi. « Si c’est ça la liberté, mettez-moi tout de suite les menottes ! », chante Ian Svenonius. Une véritable diatribe anticapitaliste assumée qui donne un supplément d’âme, si besoin était, à cet album où la batterie se fait l’avocat du diable, martelant le tempo de galériens à la dérive ou entonnant des marches militaires. De quoi donner des envies d’évasion. / ❥

Chain and the gang 5.04, 21 h, Le Saint des seins, 5 €, 05 61 22 11 39, www.lachattealavoisine.net



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texte ¬ Carole Lafontan - photo ¬ Aaron Farrington

Mon nom est Vusi Non, l’Afrique du Sud, ce n’est pas seulement Johnny Clegg, les Springboks (l’équipe de rugby nationale, bien sûr !) ou même Nelson Mandela. C’est ce que va essayer de (dé)montrer la 16e édition du festival Rio Loco, du 17 au 21 juin prochain, avec une programmation qui s’annonce d’ores et déjà riche en émotions. Mais avant de s’en aller retrouver les concerts avec vue directe sur la Garonne, les projections ciné à la belle étoile ou le village artisanal et ses mille et une merveilles, place à une soirée de lancement de haut-vol. Unanimement surnommé « The Voice » à cause d’une tessiture de voix exceptionnelle, l’immense artiste Vusi Mahlasela viendra dompter l’âme mystérieuse des Ateliers du Théâtre Garonne. Un bel écrin pour cet artiste engagé, véritable fer de lance de la lutte anti-apartheid, aux côtés de Miriam Makeba (« Mama Africa » disparue en 2008) ou Hugh Masekela (trompettiste de jazz), avec qui il a partagé la scène. Vusi incarne l’Afrique du Sud dans toute sa modernité. Ce n’est donc pas un hasard s’il a figuré sur la bande-son du splendide Mon Nom est Tsotsi, Oscar du Meilleur film étranger en 2006. Également engagé dans la lutte contre le SIDA, ce song-writer hors-norme chante l’espoir des siens grâce à une folk qui lorgne pudiquement vers la world, le blues ou la soul. Avec six albums studios derrière lui, nul doute qu’il l’est ambassadeur de luxe d’une musique lumineuse et poétique. Une promesse d’optimisme trop rare pour la laisser passer. / ❥

Vusi Mahlasela 15.04, 21 h, grat (dans la limite des places disponibles), Ateliers du Théâtre Garonne, 05 61 25 96 93, www.rio-loco.org


Crédit photo : Richard Dumas

Ce mois-ci, aux forums des Fnac Toulouse Wilson et Labège, miniconcerts avec :

Luke miniconcert Vendredi 23 avril à 18h Fnac Wilson

Avril Imbert Imbert miniconcert

Mercredi 14 avril à 17h30 Fnac Labège

Tété miniconcert - dédicace Mercredi 21 avril à 17h30 Fnac Labège

Tout le programme sur

Salon du jeu vidéo "Fnac Gaming Experience" du 10 au 30 avril Fnac Wilson voir programme détaillé en magasin

www.fnac.com/toulouse



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Gardiens de l'ordre

En substance propos recueillis par ¬ El Borbah - photo ¬ Les Films du Worso / Gaumont Distribution

Dans Gardiens de l’ordre, un couple de flics enquête sur l’arrivée d’une nouvelle drogue. Le réalisateur, Nicolas Boukhrief, en profite pour interroger la notion de morale. Le cinéma de genre est-il viable en France ? La question turlupine le landerneau de la production, entre envie de sang frais et rentabilité locale improbable (dernier exemple en date, l’échec français sans appel de La Horde alors que le film enthousiasme les spectateurs étrangers). Nicolas Boukhrief y répond depuis longtemps en certifiant que tout film est aujourd’hui un film de genre en soi, puisque se pliant à des codes et conventions. Alors, autant les contourner. Ce que fait Boukhrief depuis Le Convoyeur ou Cortex, faux polars mais vrais regards sur les comportements contemporains. C’est encore plus le cas avec Gardiens de l’ordre. En apparence, cette histoire de flics qui doivent enquêter sur l’apparition d’une nouvelle drogue aux effets surpuissants est une série B. Le film est déjà épatant sous cet angle, par un sens de l’énergie et de la tension permanente. Gardiens de l’ordre atteint un niveau supérieur, en offrant rapidement une autre perception : une analyse de l’époque dans le rapport qu’elle entretient avec l’idée de loi. Avec ce couple de flics qui fait des allers-retours entre leur métier et celui de voyous, Boukhrief exprime parfaitement une ambiguïté des plus actuelles : quelles sont les vraies valeurs aujourd’hui, à l’époque où tout n’est qu’apparence ? Pas éloigné du Sur mes lèvres d’Audiard (anti-héros apprenant à s’apprivoiser, climat urbain déshumanisé au bord du fantastique), Gardiens de l’ordre associe comme lui forme et fond. Et révèle, Fred Testot, incroyable en tête brûlée partagée entre son devoir et sa nature profonde. À l’image d’un film brillant, au-dessus de l’absurde antagonisme, cinéma commercial vs cinéma d’auteur. / ❥

Gardiens de l’ordre De Nicolas Boukhrief. Avec Cécile de France, Fred Testot, Julien Boisselier… Sortie le 7.04


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texte ¬ El Borbah - photo ¬ Ufo Distribution

Huit fois debout Sortie de classe

Qui se souvient encore de l’expression de Raffarin, « La France d’en bas » ? Personne ou presque, tant elle devenue avant même que ce premier Ministre ne retourne à un absolu anonymat, la norme de la plupart des Français. Huit fois debout, s’inquiète de ceux qui sont sur le point de passer dans la France d’en-dessous, ces ultra-précaires qui survivent de micro-jobs ou pourraient rapidement devoir dormir dans leurs bagnoles. Xabi Molia a des origines basques mais son premier film a des racines anglaises : on n’avait encore jamais vu un film d’ici capable d’en « remontrer » au cinéma de Ken Loach ou Mike Leigh. Comme eux, Huit fois debout prend le parti des petits, les soutient par un regard particulièrement tendre dans leur descente aux enfers. Molia filme la rencontre entre deux voisins (Julie Gayet et Denis Podalydès, sobres et émouvants) qui partagent le même sort mais s’ignoraient jusque là, avec un sens incroyable de la proximité, ce sens de la chaleur humaine, mais aussi du respect. Une dignité d’autant plus exemplaire quand Huit fois debout ne raconte finalement rien d’autre qu’une nouvelle lutte des classes, cette résistance nécessaire aux diktats sociaux du moment pour pouvoir, au minimum, garder la tête hors de l’eau. / ❥

Huit fois debout De Xabi Molia. Avec Julie Gayet, Denis Podalydès, Constance Dolle… Sortie le 14.04


Photo GettyImages

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texte ¬ El Borbah - photo ¬ Haut et Court

Téhéran

Petits arrangements à l’Iranienne Il n’y a pas que You Tube qui permette aujourd’hui une vision plus concrète de ce qu’est l’Iran sous Ahmadinejad. Le cinéma de ce pays s’est lui aussi emparé des envies de liberté et de démocratie d’un peuple. En fin d’année dernière, le film Les chats persans, racontait en sous-marin, la chronique d’une jeune génération privée de musique, Téhéran est la piqûre de rappel de ce printemps. Elle prend l’apparence d’un thriller, autour d’un mendiant ayant trouvé un moyen d’augmenter son pécule quotidien : faire la manche avec un bébé dans les bras, pour attendrir les passants. Jusqu’au jour où ce bébé est enlevé. Un polar qui vire au film très noir, quand il révèle les arcanes d’un système mafieux où tout le monde exploite tout le monde. Mais aussi comment tout le monde finit par s’en satisfaire, de guerre lasse. Un marché de dupes, métaphore d’un pays qui n’en finit pas de mettre des coups de canif dans sa façade morale. Homayoun présente la capitale comme une cour des miracles, où toutes les embrouilles sont permises pour s’en sortir. Et fait tomber le voile d’un pays se disant prude en osant filmer divers marchandages (du racket à la prostitution, en passant par le trafic d’enfants) en circuit fermé. Téhéran ouvre ainsi une brèche supplémentaire - et utile - dans une véritable chape de plomb. / ❥

Téhéran De Nader T.Homayoun. Avec Ali Ebdali, Sara Bahrami… Sortie le 14.04



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texte ¬ El Borbah - photo ¬ Ad Vitam

Mammuth

C’est quand le bonheur ? Les revoilà : un an et demi après Louise-Michel, les deux échappés du Groland reprennent la route avec Mammuth. Comme leurs trois films précédents, c’est à nouveau un road-movie qui prend la tangente. Y compris pour s’affranchir de leur profession de foi. Mammuth a digéré le militantisme pour raconter une rébellion moins rentre dans le lard. Pas moins forte, la croisade d’un retraité devant récupérer auprès de ses anciens employeurs des justificatifs pour pouvoir toucher sa retraite ne met pas de côté un sens de la gueulante, mais le fait différemment. En proposant un programme encore plus gonflé que l’assassinat des patrons promu dans LouiseMichel : remplacer la valeur-travail par celles de l’amour. Ça pourrait avoir l’air cul-cul, c’est juste renversant, quand Kervern et Delépine prennent pour Don Quichotte du jour, un Gérard Depardieu exceptionnel. Pour le transformer en cousin français du Mickey Rourke de The Wrestler. Et donner à leur film, des airs de version française de l’Americana, ce registre chroniquant l’Amérique profonde. Mammuth cultive le même sens de l’élégie des gens ordinaires et de la mélancolie. Jusqu’à présent, le cinéma de Kervern et Delépine était une fugue, aujourd’hui, il vagabonde moins pour tracer une émouvante route vers le bonheur, institué comme art de vivre nécessaire. / ❥

MAMMUTH De Gustave Kervern et Benoît Delépine. Avec Gérard Depardieu, Yolande Moreau… Sortie le 21.04


2 SITES Muséum au centre ville 35, allées Jules Guesde

Ouvert toute l’année de 10 h à 18 h du mardi au dimanche

Les Jardins du Muséum à Borderouge 24-26 avenue Bourgès-Maunoury Ouvert du 2 mai au 31 octobre de 10 h à 18 h du mardi au dimanche

Expositions permanentes et temporaires, conférences, débats, bibliothèques, boutiques, restaurants. Tél. : 05 62 27 84 84 www.museum.toulouse.fr


Photographe ¬ Laurent Vilarem (www.kubik.pro) en collaboration avec le retoucheur F. Blaszczyk // Photographes assistants ¬ B. Azais, E. Jondreville, N. Bergstrom // Modèles ¬ Stephania Matteagi, Mayui , "La Mule" // Maquilleuse - coiffure : K. Hamelle (avec les produits Helena Rubinstein) // Logistique : N. Laboucarié et Vivien Remerciements aux marques Lacoste, Schmoove et Last chance Garage (Denis et Jean-Luc)

Death Proof


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Stephania : Polo et jupe Lacoste (Lacoste, Montpellier)


Stephania : Lunette Bruno Chassignand (O mil' yeux, Montpellier - www.omilyeux.com), Robe Obey cool breeze (L'Étage, Montpellier), chaussures Lorel REPETTO (2 ZÊbres, Toulouse) La Mule : Tee shirt Eleven, Jean Energie, Basket Vans (In Situ Originals, Montpellier - www.insitumag.fr) Mayumi : Maillot Felicita, Sandales Recoleta Sessun (People's Rag, Montpellier - www.peoplesrag.com)


Stephania : Veste verte Blair Jacket 2, Veste et Combishort OBEY (L'Étage, Montpellier), Chaussure Repetto Lorel (2 Zébres, Toulouse) La mule : Veste zippée et marinière American Apparel (In Situ Originals, Montpellier), Short Fred Perry Mayumi : Maillot Felicita, Sandales Recoleta Sessun (People's Rag, Montpellier)


La Mule : Lunette Bruno Chassignand (O mil' yeux, Montpellier), MariniĂŠre American Apparel, Jean Energie (In Situ Originals, Montpellier), Chaussure Schmoove AnaĂŤlle : Combinaison Franklin & Marshall


Stephania : Robe et sac Sessun (People's Rag, Montpellier), sandale Lorel chez REPETTO (2 ZĂŠbres, Toulouse)


KitsunĂŠ Le look, le renard et la galette


mode & musique |

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Interview Propos recueillis par ¬ Hakima Lounas - photos ¬ DR

Kitsuné, derrière ce nom saugrenu qui signifie renard en japonais, se cache un concept novateur alliant musique et mode, tradition et modernité. Gildas et Masaya, les rusés directeurs de ce label, rendent les grandes maisons de disques très jalouses. Dotés d’un flair hors du commun, ils ont propulsé Hot Chip, les Klaxons et plus récemment La Roux sur le devant de la scène. Comme si cela ne suffisait pas, leur marque progresse en parallèle sur le marché de la mode, affichant déjà 5 collections élégantes et intemporelles. Rencontre sans coups de griffes depuis leur tanière du 1er arrondissement de Paris. Que faisiez-vous avant la création de Kitsuné ? Masaya : Avant de rencontrer Gildas, je travaillais pour une agence d'architecture et pour une boutique de vintage. Il y a 7 ans, lors d'un voyage au Japon, Gildas et moi avons décidé de créer Kitsuné. Gildas : Oui, à l'époque je travaillais encore avec Daft Punk. On avait emmené Masaya au Japon pour le tournage d'un court-métrage. Avant, je tenais une petite boutique de disques dont les deux

membres de Daft Punk (qui démarraient à peine) étaient clients. On s'entendait si bien que j’ai ensuite travaillé avec le duo pendant une quinzaine d'années, notamment en tant que label manager et conseiller artistique pour plusieurs pochettes d’albums. Comment définissez-vous la ligne artistique de votre label et de votre marque de vêtement ? M : Les vêtements Kitsuné sont à notre >


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« On n’a pas envie d’être underground. » image, ceux que Gildas et moi voulons porter tous les jours. On s'inspire du quotidien, ce sont des modèles simples, aux codes classiques mais d'une excellente facture. G : On cultive le chic à la française. On revendique la même image pour notre label clairement identifié à Paris. Sur le plan musical, on privilégie des artistes avec lesquels le courant passe et dont les chansons sont susceptibles de toucher un large public. Cela ne nous intéresse pas de faire des trucs underground. D’ailleurs, La Roux a décroché la première place des charts en Angleterre. Actuellement, Two Door Cinema Club tourne sur Virgin Radio, Ouï FM, le Mouv'... M : Nos exigences en matière de mode et de musique se rejoignent, on mise toujours sur la qualité et la longévité. On vise l'intemporel.

Pas de merchandising, mais les groupes Kitsuné sont bien habillés en Kitsuné, non ? G : Ça c'est autre chose… À la limite, ça nous gêne pour être tout à fait honnête. Dans les contrats, il n'est jamais stipulé que les artistes doivent porter du Kitsuné. Après, si les mecs apprécient notre marque, on ne va pas leur interdire ! Un tas d'artistes qui n’ont rien à voir avec nous portent aussi nos vêtements. M : Oui, Alexis de Hot Chip était encore à la boutique hier par exemple. Des personnalités du monde du cinéma, de la télé, et bien d’autres qui ne connaissent pas le label nous rendent visite.

Produisez-vous de la musique pour vendre des vêtements ou l'inverse ? G : À l'origine, on a simplement créé une marque de prêt-à-porter qui nous plaisait, en surveillant de près les matières, les coupes et la fabrication. Pour la musique, c'est pareil, on se fait plaisir sans chercher la facilité. Sans renvoyer l’une de nos activités vers l’autre, sans merchandising. Ce serait trop facile, on aime le challenge et l'idée que chaque activité soit complètement indépendante. D’ailleurs, je

Laquelle de vos activités est la plus rentable, la mode ou la musique ? G : Il y a certainement plus de marge à réaliser avec le vêtement en ce moment. En France, le marché du disque n'existe plus, il a chuté de 80 % en 5 ans. Mais, les gens trouvent normal de télécharger de la musique gratuitement. On essaie de se persuader que cela ne nuit à personne alors que tant d’artistes en souffrent. Maintenant, ils sont obligés d'avoir deux métiers. C'est ça l'industrie

pense que nos clients ne se croisent pas vraiment. Notre ligne de vêtements touche un public de 40 à 50 ans, tandis que notre musique concerne les 15-35 ans.


du disque aujourd'hui, pas autre chose. Chez nous, pour un album qu'on vend il y en a 30 ou 40 qui sont piratés… On a sorti celui de Two Door Cinema Club en digital à 5 €, alors qu'on ne se foute pas de notre gueule sur le mode « c'est trop cher ». Nous réalisons d’ailleurs plus de 60 % du chiffre en digital.

À quand un album de Gildas & Masaya ? G : (rires) Jamais... On ne sait pas composer de musique, autant laisser les autres s'en charger ! On est de très bons directeurs artistiques, chacun son métier… Les lecteurs de Let'smotiv peuvent nous en remercier ! /

à découvrir / Kitsuné Maison 9, « The Petit Bateau edition or The Cotton Issue » : sortie 26.04 jusqu'au 24 avril, Kitsuné participe à l'exposition « Esprit Factory » au Bon Marché, 38 Rue de Sèvres, Paris, +33 144 39 80 00


Fabrica Communication, multimédia // Trévise, Italie // http://fabrica.it

texte ¬ Baptiste Ostré


portfolio |

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Garden and Front of the Ancient Villa Pastega Remember Barcelona Radino (2009) Design â?– by Tadao Ando Tomorrow, - Photo by Francesco


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United Cultures of Fabrica Après avoir réconcilié les couleurs, Benetton fusionne art et entreprise. Son Centre de recherche sur la communication, campé dans une monumentale villa à Trévise, restaurée par l’architecte japonais Tadao Ando, explore les domaines artistiques liés à la communication visuelle et publicitaire. Dans cette « Fabrica », de jeunes talents venus des cinq continents servent en équipe la stratégie publicitaire de l’industriel. Divisé en plusieurs départements, le laboratoire se diversifie aussi dans des campagnes pour des ONG, Reporters Sans Frontières ou SOS Racisme. Depuis 1994, les happenings et images issus de ce vivier allient humour, ❥

force d’interpellation et esthétique, dans le sillage de la célébrissime campagne United Colors. À tel point que lesdits projets (illustration, design, musique, photo, multimédia) aboutissent parfois dans des institutions culturelles prestigieuses, comme Beaubourg avec l’exposition Les yeux ouverts en 2006. Encourageant l’expression de l’identité culturelle des auteurs, les projets portent un regard sur la société, l’économie, l’environnement ou encore les sciences. Art et industrie s’y conjuguent au lieu d’évoluer en parallèle. De la pépinière d’entreprise à la pépinière artistique : la Fabrica franchit le pas de la « culture industrielle ». /

À partir du 7 avril, la Fabrica inaugure la Maison d'édition, espace éphémère du Bon Marché Rive Gauche de Paris. Info : 38, rue de Sèvres, 75007 Paris, 01 44 39 80 00


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â?– 1. Fabrica : For the People, From the People - photo by Fabrica - 2. Edward Ryapkirghin in the ice

edge - photo by Carlos Casas 3. Colors 74 : Victims, front cover - photo by ImagineChina/Afp/Photo/ Grazia Neri - 4. Poisoning - photo by Piero Martinello


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â?– 1. Colors 73 : Money - The Christ of Havana - photo by Erik Ravelo / Colors - 2. Colors 72 :

Without Colors, front cover - photo by Elaboration by Erik Ravelo starting from a photo by Reed Young - 3. Colors 72Â : Without Colors, back cover - photo by Reed Young - 4. The Podium and Faces of Money - photo by Erik Ravelo (The Podium) and Piero Martinello (Faces of Money) / Fabrica



expositions |

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Festival Indélébile Interview propos recueillis par ¬ Carole Lafontan - Illustration & photo ¬ Affiche de Mathieu Jiro, DR

Pour sa deuxième édition, le Festival Indélébile (soit les Rencontres de la petite édition et de la narration graphique) compte bien marquer les rétines. Rencontre avec le président de l’association du même nom, Gilles Peltier, plus connu dans le 9e art sous le pseudo de Pipocolor, au sein de la petite maison d’édition toulousaine La Maison qui pue. Un entretien réalisé dans l’arrière-salle de La Médiathèque Associative, entre deux coups de crayon et une rangée d’ordinateurs. Une chronique d’un « si et seulement si » comme on en voit beaucoup par ces temps de sinistrose culturelle… Dis-nous tout sur ces Rencontres de la petite édition graphique et narrative ? Qui se cache derrière ce festival et quelle en est la ligne éditoriale ? Gilles Peltier : Ces 2e Rencontres Indélébile sont portées par l’association du même nom, une structure ouverte, qui regroupe aujourd’hui sept collectifs tou-

lousains gravitant autour de la bd et de la narration graphique : Misma, La Toile, La Maison Qui Pue, Thermostat Grill, Imagora et La Crevette Radieuse. Tout a commencé il y a 3 ans quand on lancé deux petits week-end d’expos « En attendant », et puis s’en est suivi en novembre 2008, les 1res Rencontres Indélébile. >


expositions |

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Cette année, on reprend le même principe que l'an dernier : un parcours d’expositions et un week-end de rencontres entre petits éditeurs (Les Requins Marteaux, Nos Restes, 6 Pieds Sous Terre…) venant de toute la France et même de l’étranger. On ne veut pas faire un énième festival bd, mais vraiment s’attacher à fédérer un maximum de gens autour du livre, du « do it yourself » et défendre les valeurs de la petite édition créative. Vous tenez donc un rôle politique, au sens noble du terme, car vous êtes plutôt du côté de la contre-culture, du contre-pouvoir ? G.P. : Ce qui est sûr pour nous, c’est que c’est dans la petite édition alternative, que l’on retrouve tout le vivier créatif parce que c’est là où réside la prise de

risque. Et non pas chez les grosses maisons d’éditions (Dargaud, Gallimard…) qui appartiennent à de grandes multinationales dont le but premier est la rentabilité. Mais c’est pareil dans la musique, tu découvres des tueries dans les petits festochs et seulement quand ça cartonne, ça passe sur les gros festivals. Après, est-ce qu’on le revendique de façon militante ? Je ne sais pas… On essaie plutôt de le faire de façon festive, à travers une transversalité dans notre festival (via des rencontres, des projections ou des concerts). Des subventions en poche ? G.P. : Et bien, normalement oui, de la Mairie ! (rires) Mais nous attendons toujours une réponse définitive. Nous sommes donc dans le flou, ce qui est


formidable, car les expos commencent dans quoi, deux semaines maintenant… De toute façon, le budget que l’on a, c’est ridicule pour monter un tel événement. Cette année encore, nous allons composer une programmation avec trois bouts de ficelle… Vos ambitions ? G.P. : Créer des événements et avoir une politique culturelle sur toute l’année en multipliant les interventions (ateliers, conférences, actions auprès du jeune public…). Dans l’absolu, j’avoue que, comme le fait déjà très bien l’asso-

ciation Périscopages à Rennes, c’est un peu vers quoi l’on aimerait tendre. Après, tout cela demande du temps et surtout des moyens… Si tu devais n’en retenir q’un(e)… … expo ? Ed et Maxi, 6 au 30.04, Galerie Lulu Mirettes [dessins, affiches…] … concert ? Thee Mysterious Asthmatic Avenger, École des Beaux-Arts [rockabilly psyché] … projection ? Villemole de Winshluss, École des Beaux-Arts [Requins Marteaux] … bd du moment ? Qu’elle était bleue ma vallée, de Hok Tak Yeung (Actes Sud) /

Festival Indélébile Avril 2010, Toulouse, Rencontres, expos, concerts, animations… Retrouvez toute la programmation sur info-indelebile.blogspot.com


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1 - Eugenio Ampudia, FuegoFrioI 2 - Beatrix Von Conta, Surfaces de contact 3 - Victor Alimpiev, MyBreath 4 - Laurent Septier

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Forum de l’image

Le bain révélateur texte ¬ Léa Daniel - photos ¬ © DR

Dès le 10 avril prochain, ce ne sont pas moins de sept « lieux d’art » qui se mettront au diapason pour se faire les témoins d’une certaine conception de l’image. Fixe ou animée, numérique ou argentique, qu’importe le moyen, pendant le Forum de l’image, c’est bien ce qu’elle donne à voir qui compte. Fidèle depuis 25 éditions à un concept mêlant expositions et réflexions, l’événement soutient les arts visuels et tisse pour eux un maillage fort de partenariats dans l’ensemble de la région Midi-Pyrénées au rang desquels on compte le LAIT à Albi, le Centre de photographie de Lectoure, ou encore Lieu commun et l’espace Croix-Baragnon à Toulouse. Regroupés sous la bannière du festival, tous les rendezvous du Forum de l’image sont reliés par un discret fil rouge, la « latence ». Artistes suiveurs ou œuvres suivistes ? Qui du monde ou de l’art provoque le changement ? Ce sont les questions qui taraudent Bernard Verdier et Daniel Mézergues, les deux organisateurs du Forum qui osent interpeller la jeune création à coup de point d’interrogation et de polémique. Et dont le plus grand mérite réside dans leur capacité à sortir ces questionnements du monde clos des initiés pour les rendre publics ou plutôt pour les rendre au public. C’est ainsi que par le prisme de rencontres, de vernissages, de débats, de performances un peu partout disséminés sur le territoire régional - c’est-à-dire au plus près de tous - le festival rallume la flamme, attise le feu, redore les blasons ! Et pendant la quinzaine de jours du Forum, la programmation sera dense. / ❥

Forum de l’image 10 au 24.04, à Toulouse et en région (bus gratuits), www.forumdelimage.org Quelques événements marquants : rencontre-débat avec Marc Lenot, auteur du blog d’art contemporain Lunettes Rouges (le 14.04 à 18 h au Lieu Commun à Toulouse) ; inauguration de Cheminements 2010, une balade avec des interprètes musicaux (24.04 toute la journée au Centre de photographie de Lectoure) ; vernissage de l’exposition autour du temps devenu climat : Unweter – Inclemencia del tempio (le 15.04 au LAIT à Albi)

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texte ¬ Youness Hamelat - dessin ¬ Jean-Luc Verna

La partie immergée de l’iceberg

À la lecture de ce Janet and The Icebergs, le chaland y verra probablement le nom d’un obscur groupe de rock de passage dans le coin. À vrai dire, il ne sera pas loin de la vérité. Jean-Luc Verna, lui, sait qu’il s’agit d’un alias emprunté par Siouxsie and The Banshees lors de trois concerts dans les années 80. Il voue d’ailleurs un culte quotidien à Siouxsie Sioux, icône post-punk délurée de la formation britannique. Mais trêve de palabres musicales. Verna est à l’art contemporain ce que la bande précitée était au rock : une sorte de dissident. Physiquement d’abord, l’homme se démarque. « Je suis un monstre au sens étymologique du terme. Une personne que l’on montre » se plaît-il à dire, arborant piercings et tatouages outranciers. Un corps comme support. Également comme modèle lorsqu’il jette un pont entre l’histoire de l’art et la scène rock dans ses poses de nus théâtrales. Mais la colonne vertébrale de son œuvre, ses étudiants de la Villa Arson vous le diront, c’est le dessin. Janet and The Icebergs (le titre de l’exposition donc) est, à l’image du Bureau des Ouragans (cf Let’s Motiv n°109) un défrichage en règle du dessin contemporain par l’invité, bien aidé, il est vrai, par quelques bons featurings (Hippolyte Hentgen, Frédéric Sallaz, Jonathan Cejudo…). Et pour cette expo conçue, comme la genèse d’un album rock’n’roll, tous les titres seront inédits. Connaissant les énergumènes, cynisme et humour grinçant ne seront certainement pas loin. / ❥

Janet and The Icebergs (Jean-Luc Verna + Hippolyte Hentgen + Julien Tiberi…) Jusqu’au 15.05, Galerie GHP, 05 61 52 67 08, www.espaceghp.com


05 62 13 21 52

www.mairie-tournefeuille.fr Licences d’entrepreneur de spectacles n° 1-101 49 05, n° 1-101 50 09 et n° 3-101 50 10 -

05 62 13 56 30 - Michel Didier © G. Fraysse


agenda 1 Vie 2 chien © dspri

© Sergio Birga, Autoportrait ascenseur

1 vie 2 chien

Yu Matsuoka

Le graffeur DSPRI prouve qu’il n’est pas seulement un excité de la bombe. Néanmoins, l’influence graffiti est largement perçue dans cette exposition tout en volume. Des chiens, des paquets de cigarettes et un humour débordant pour la critique d’une société délirante. ❥ J usqu’au 15.04, Galerie 5, 05 61 14 23 27

À la frontière du figuratif et de l’abstrait, la japonaise Yu Matsuoka propose une lecture de ses œuvres pour le moins déroutante. À y regarder de plus près et en multipliant les points de vue, ces simulacres de paysages s’avèrent plus complexes qu’il n’y paraît. ❥ J usqu’au 30.04, EXPRMNTL Galerie,

Sergio Birga En plus de 30 ans, les œuvres de Birga ont fait le tour de nombreuses galeries d’Europe. Influencées par les expressionnistes (Otto Dix, Kokoschka), les peintures représentatives de l’Italien sont inclassables et restituent, à l’huile ou en gravure, une poésie qui n’appartient qu’à lui. ❥ J usqu’au 24.04, Galerie Concha de Nazelle, 05 62 27 11 37

Mejico Mexico n’est pas en manque d’artistes. Pour la plupart inconnus : la condition artistique mexicaine relevant plus d’un épisode de Survivor que de la fête mondaine. Derrière ces graphistes et illustrateurs, c’est la réalité d’une ville qui se dévoile. Et une urgence, vive et colorée, de profiter de chaque instant. ❥ J usqu’au 30.04, Institut Cervantès, 05 61 62 80 72

05 62 27 26 92

Laurent Septier Artiste protéiforme (dessins, collages…), Laurent Septier présente un corpus de photographies noir et blanc autour d’objets croisés en Chine. Des clichés sans importance, sans messages sous-jacents, mais qui, par l’absence, témoignent de l’activité de l’homme. ❥ J usqu’au 2.05, Galerie Château d’Eau, 05 61 77 09 40

Année franco-russe La jeune scène russe (Viktor Alimpiev, Andrey Kuzkin et Vladimir Logutov), accompagnée du Français Matthieu Boucherit s’expose à Toulouse dans le cadre de l’année franco-russe et du Forum de l’Image. Une expo qui fera la part belle à la vidéo. ❥ J usqu’au 7.05, Espace Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60


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© Yu Matsuoka, Kaminoko

© Laurent Septier

Habitants Atypiques, CMAV © Alexa Brunet

Michel Didier © Guillaume Fraysse

Habitants Atypiques

Entresol

Partant de la question « Qu’est-ce qu’habiter ? », le trio Alexa Brunet, Irène Brunet et Maude Grübel a réalisé une série de portraits autour de logements singuliers. Cabanes, roulottes ou maisons troglodytes sont autant de belles rencontres en texte et en images. ❥ J usqu’au 16.05, CMAV, 05 61 23 30 49

Le Toulousain David Coste continue ses expérimentations columérines (après une résidence de création). Entre fiction et réalité, cet artiste pluridisciplinaire (dessins, photos, installations) offre des perspectives inquiétantes du monde qui nous entoure. ❥D u 9.04 au 26.06, Espace des arts (Colo-

Michel Didier

Fantasmagories

Dans la lignée des paysagistes du xix e siècle, Michel Didier, coloriste autodidacte, confronte littérature et peinture. À travers une soixantaine d’œuvres inédites, l’artiste ouvre les portes de son imaginaire grouillant de références, fait de paysages crépusculaires. ❥ Du 1er au 30.04, Médiathèque de Tourne-

L’art contemporain n’est pas qu’une affaire urbaine. La preuve avec cette [expo]rtation fantasmagorique au château de Capdeville (Fronton). L’association Point de Fuite réunit 13 artistes, reconnus ou émergeants, qui inaugureront le lieu dans un melting-pot artistique (photo, peinture, installations…) ❥D u 11.04 au 2.05, Maison des Vins et du

feuille, 05 62 13 56 30

miers), 05 61 15 31 76

Tourisme (Fronton), 06 18 70 63 01

Ed & Maxi

Qui est le maître ?

Éminents crayonneurs de la scène barcelonaise, fondateurs du festival Ilustation (CagaTio remember), Ed et Maxi Luchini proposent une approche de l’illustration intéressante. De la bande dessinée aux affiches, le duo revendique un style rétro, graphique et coloré. ❥D u 6 au 30.04, Galerie Lulu Mirettes

L’interdépendance entre l’homme et l’animal. C’est le sujet que met en évidence le quartet d’artistes Lucile Bertrand, Fabien Granet, Oladios, Hélène Olive. Dessins et installations analysent avec dérision la place et le rôle occupés par les animaux de compagnie. ❥D u 15.04 au 30.05, Galerie Lemniscate,

(Festival Indélébile), 05 81 60 60 75

06 79 65 33 94


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Interview propos recueillis par ¬ Valérie Lassus photos ¬ Jean-Louis Fernandez

Les Possédés nous ensorcellent

Ils ont pris le nom d’un roman de Dostoïevski, ils jouent devant nous un classique de Tchekhov, mais ils ne sont ni Russes... ni classiques. Le collectif Les Possédés fait partie des troupes que suit le Théâtre Garonne avec bonheur. Sur les planches, avec eux, pas de triche, mais des hommes et des femmes que la proximité avec le public rend transparents et fragiles, touchants. Entretien avec la comédienne Marie-Hélène Roig et le comédien/metteur en scène Rodolphe Dana.


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« C'est l'intuition qui guide mes choix. » Le mois dernier, vous avez joué votre dernière création, Merlin ou la terre dévastée de Tankred Dorst, vous revenez avec Oncle Vania de Tchekhov qui fut la première création du collectif, quel est le chemin entre ces deux extrémités ? Marie-Hélène Roig : Il est vrai que, jusqu’à présent, les textes choisis par Rodolphe étaient plutôt intimistes Tchekhov, Lagarce, Mauvignier. La volonté de se lancer dans quelque chose de plus physique n’est pas étranger au choix de Merlin. Rodolphe Dana : Après 8 ans passés ensemble, nous avons une complicité sur le plateau qui nous permet d’oser aller plus loin, de nous interroger sur la façon dont il est possible de représenter sur scène une épopée. Vous dites vous intéresser au thème de la famille, aux conflits et aux secrets qui refont surface, aux rapports amoureux, à l’amitié, à la mort... R. D. : Ces sujets sont plutôt universels ! Assez humains pour qu’on les retrouve dans de nombreux textes. C’est la forme qui change. De Vania à Merlin.

Et finalement, c’est l’intuition qui guide mes choix. Pour Merlin, j’ai aimé l’écriture de Dorst qui permet d’aborder des personnages de légende de façon tout à fait quotidienne : qu’est-ce qu’il y a sous l’armure du héros, quels sont ses rapports avec son fils, comment ses problèmes de couple ont des répercussions à l’échelle d’un pays ? Peut-on dire qu’Oncle Vania est une pièce fondatrice pour Les Possédés ? M-H. R. : Oui, c’est à la fois la première création du collectif et c’est aussi celle qui a fondé notre identité, notre façon d’être sur le plateau et avec nos personnages. R. D. : C’est formidable de côtoyer une oeuvre sur le long terme [une centaine de représentations à ce jour]. On s’aperçoit toujours plus à quel point l’écriture de Tchekhov est géniale. Nous pouvons continuer à explorer nos personnages, qui nous sont devenus aussi familiers que des amis. Dans votre travail, le rapport avec le public se veut désacralisé. D’où vous vient ce besoin de proximité avec les spectateurs ?


M-H. R. : Pour ma part, cela vient de ma propre expérience de spectatrice ennuyée par des représentations frontales, sans « chaleur »... R. D. : Je ne suis pas un amoureux des dogmes. Donc, il n’y a pas de règle. C’est au cas par cas, au moment du travail sur le plateau, ensemble, que se dessine la place du public. À quoi cela servirait-il de monter la cinquantième version d’un classique, toujours ❥

de la même manière ? J’apprécie le théâtre contemporain belge, allemand ou hollandais qui n’a pas la même façon d’appréhender son héritage culturel. Le TgStan ou De Koe par exemple, ont une interprétation plus libre et sans complexes, y compris des grandes œuvres. Lorsque nous ressentons quelque chose, avec la troupe, je pense qu’il faut avoir le courage d’imposer son point de vue. /

Oncle Vania 4 au 7.05, 20 h, Théâtre Garonne, 8 à 20 €, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com



Dans la peau

de Pierrick Sorin texte ¬ Ariane Mélazzini-Déjean - photo ¬ Pierrick Sorin

Entre performances visuelles et one-man-show théâtral, le nouveau Pierrick Sorin est arrivé. Une pièce sous forme d’autoportrait dont il n’est cette fois pas l’acteur principal… Vidéaste, plasticien, inventeur et bricoleur d’images, Pierrick Sorin n’est plus à une expérience près, et c’est plutôt une bonne nouvelle. Dernière en date, cette pièce au « titre susceptible d’être modifié d’une minute à l’autre », pour l’instant nommée 22h13. Il met ici en scène le comédien Nicolas Sansier pour une visite introspective dans le quotidien d’un artiste, en l’occurrence vidéaste… Un (auto)portrait d’artiste en plein travail partageant avec le public ses doutes et ses réflexions dans un bric-à-brac audiovisuel, dont Sorin a le secret. Seul sur scène, le personnage se dédouble sur les écrans, changeant de peau comme de chemise, « œuvre » en temps réel, au beau milieu des vidéoprojecteurs, ordinateurs, caméras, poste de radios, et autres matériaux de bricolage. La poésie ❥

visuelle de Sorin prend forme, jouée en direct et en coulisses. « Mon quotidien de créateur est fait de manipulations et de bricolages ayant pour but de produire du visuel (…) La fragilité de quelques constructions bancales dans l’atelier (…), les échecs piteux et risibles, les petites choses du quotidien qui stimulent l’esprit ou les tracas qui détournent de l’acte artistique : voilà ce dont j’aimerais parler », note Pierrick Sorin. Ce quotidien qui interpelle est donc aussi celui de Sorin, fasciné par la magie des images, dont les fameux trucages cinématographiques de Georges Méliès à la fin du xixe siècle. Au passage, comme Méliès, Sorin en profite pour démythifier l’image de l’artiste, la « noble image du créateur », dont la création n’est peut-être que le fruit d’heureux hasards. /

« 22h13 » (Ce titre est susceptible d’être modifié d’une minute à l’autre) 14 au 24.04, 20 h, 12 à 21 e, TNT, 05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com

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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ DR

Les écailles de la mémoire Transmission d'identité Germaine Acogny. Ce seul nom évoque la danse africaine contemporaine dans ce qu’elle a de plus inventif. C’est la négritude, chantée par Césaire, Damas et Senghor, qu’elle perpétue à travers sa danse et son enseignement. Depuis la fin des années 60 où elle a ouvert son premier studio à Dakar jusqu’à ses dernières créations, la danseuse et chorégraphe sénégalaise de 66 ans continue d’inventer la danse africaine d’aujourd’hui. Formée à la fois aux techniques classiques et contemporaines occidentales ainsi qu'à différentes danses traditionnelles africaines, elle a créé un vocabulaire lui permettant de raconter le peuple africain et sa diaspora. Ainsi, en travaillant à Écailles de la mémoire avec la chorégraphe américaine Jawole Jo Zollar, c’est le lien viscéral entre Africains et Afro-américains qui est exploré, à la loupe, de la surface de la peau jusqu’aux entrailles. Amour, mais aussi, et inévitablement, souffrances, résistances et antagonismes remontent à la surface des corps. Qu’estce qu’une écaille sinon une partie d’un tout, comme l’individu est une parcelle du groupe ? Les quatorze danseurs des deux compagnies associées, Urban Bush Women et Jant-Bi inscrivent sur scène, avec souffle et générosité, l’inspiration de deux chorégraphes engagées, historiennes de l’identité noire. / ❥

Les écailles de la mémoire 27 et 28.04, 21 h, Odyssud, 15 à 26 €, 05 61 71 75 10, www.odyssud.com


du 28 au 30 avril MAYBE FOREVER du 5 au 7 mai BLESSED

05 62 48 54 77

www.theatregaronne.com 1 avenue du Château d’Eau ‑ Toulouse / M° St Cyprien République licence n°1020371-372-370 / graphisme : t2bis.eu / photographie : Chris Van der Burght / mars 2010


agenda Une Cerise Noire © V. Muteau

Une cerise noire

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Hommage au cinéma noir des années 40-50 en ouverture de ARTO, la saison de théâtre de rue. La Française de Comptage fait sa « Sortie d’Usine » avec un mélange d’installations vidéos et de perf’ théâtrales. Soit le tournage d’un film et la diffusion de ce dernier en simultané. Attention, réservation indispensable. ❥ 21 h, grat, Ramonville, 05 61 07 45 18

Histoires sentimentales 6.04 Dans le cadre du cycle les 40 Rugissants, Jean-Jacques Mateu lit le recueil Histoires sentimentales sur un banc public, de Hanokh Levin. Dramaturge israélien, auteur de cabarets satiriques, de comédies et de tragédie, Levin sonde les fondements de l’âme humaine. ❥ 19 h 30, 5 €, Cave Poésie, 05 61 23 62 00

Stabat Mater Furiosa 7 et 8.04 Seule en scène, une femme s’élève contre la guerre. Pas pour faire la leçon mais pour refuser. Ne pas accepter l’Homme de guerre. Une mise en scène qui joue la carte de l’épure, portée par Céline Pique, provocante et déchirante. ❥ 2 0 h, 8 à 19 €, Théâtre Sorano, 05 34 31 67 16

Lisbeth… © DR

Lisbeth est complètement 13 au 17.04 pétée Baroque, foutraque, salutaire : ces qualificatifs vont bien à ce spectacle surréaliste… et difficilement résumable. Hermione arrive dans un collège, avec Poppers, kaléidoscopes et lecteur de cd. Elle y rencontre Lisbeth qui a un flingue, de la dope et de l’instinct. ❥ 2 1 h, 8 et 12 €, Théâtre du Grand Rond, 05 61 62 14 85

On ne peut pas tout embrasser 20.04 au 1.05 L’amour du cinéma par deux personnages opposés : l’un rêve d’aventures et d’imagination, l’autre serait plus tendance hyperréaliste. Leur cohabitation va produire de surprenantes mutations dans ce spectacle burlesque qui surprend et déride. ❥ 2 1 h, mar à sam, 8 et 12 €, Fil à Plomb, 05 62 30 99 77

Carnet de bord de Zarathoustra 22 au 24.04 Enfermé dans une cabine lors d’un voyage un mer, le voyageur trouve un chemin vers lui-même grâce au chef d’œuvre de la philosophie nietzschéenne : Ainsi parlait Zarathoustra. ❥ 2 1 h, 8 et 12 €, Théâtre du Pont-Neuf, 05 62 21 51 78


Le menteur © DR

No man's land Cycle Meg Stuart © Pons Braley © Chris Van Der Burght

Elektra © Patrick Nin

Le Menteur

Cycle Meg Stuart 28.04 au 7.05

27 au 30.04

Artiste internationalement reconnue, Meg Stuart revient avec deux spectacles. Dans Maybe Forever, accompagnée du danseur Phillip Gehmacher et du guitariste Niko Hafkenscheid, elle scrute l’idée du couple et de la passion. Dans Blessed, c’est une réflexion sur la survie. ❥ 2 0 h 30, 6 à 20 €, Théâtre Garonne,

Lélio le menteur ne ment pas. Il met en scène. Il s’invente un meilleur luimême pour ne pas avoir à accepter sa réalité. Une adaptation du texte de Carlo Goldoni par Agathe Mélinand et Laurent Pelly. ❥ 2 0 h 30, mar et ven, 19 h 30, mer et jeu, 12 à 21 €, TNT, 05 34 45 05 05

No Man’s Land / Nomades’ Land 27 au 30.04 Une création sous forme de diptyque. Dans L’Homme de l’ascenseur, un homme se retrouve victime d’un dérèglement kafkaïen du temps. Au bout de la route enchaîne sur une dramaturgie du voyage avec projections de photos. ❥ 2 0 h mar à jeu, 21 h ven, 8 à 19 €, Théâtre Sorano, 05 34 31 67 16

Insolite musiquemots #5 29 et 30.04 Mots et son mêlés, exploration de la musique improvisée et des écritures contemporaines : Insolite musiquemots convient Anne Lefèvre et Jacky Mérit (collectif éOle) pour un texte récemment finalisé : You need a coach my friend. ❥ 2 0 h 30, 10 et 13 €, Théâtre Le Vent des Signes, 05 61 42 10 70

05 62 48 54 77

Elektra

28.04 au 9.05

Inspiré de la tragédie de Sophocle, Elektra demeure une des œuvres majeures et difficiles du répertoire lyrique. Richard Strauss affirmait d’ailleurs être « allé le plus loin possible dans ce que l’ouïe humaine peut supporter ». Une œuvre radicale. ❥ 20 h mer, 15 h dim, 10 à 95 €, Halle aux Grains, 05 61 22 31 31

L’or qu’elle trouve est en elle 29.04 au 8.05 Une nouvelle lecture de la vie de Camille Claudel. Le Théâtre de la Tortue ausculte par sa voix les conditions des femmes, d’hier, d'aujourd’hui et de demain. Il s’agit du 3e volet de Femina Vox, projet appelé à porter 21 voix de femmes sur 21 années. ❥ 2 0 h mar à sam, 16 h dim, 3,60 à 18 €, Théâtre du Pavé, 05 62 26 43 66

théâtre

& danse |

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disques M.O.P.A.

Zzebraa [reprises]

Amen | I am recordings !

Rock n’ Soul Radio Zebramix | Musicast

[piano core]

Après la pop de chambre façon Revolver et le piano techno de Aufgang, place au piano core de My Own Private Alaska. La musique classique, qui avait peu ou prou résisté aux affres du crossover jusqu’ici (à l’exception peutêtre du power metal) rattrape le temps perdu. Ici, un trio piano-batterie-chant l’entraîne sur la pente du screamo. Lyrique et trash donc. M.O.P.A. s’y révèle tout à son aise, efficace avec cette voix rauque comme surgie des entrailles d’un type trop longtemps resté dans le noir. Ça n’est pas pour rien que le nom du groupe rappelle My Own private Idaho et son River Phoenix en toxico narcoleptique. C’est un peu moins bien lorsque M.O.P.A. se prend pour Muse. Quelques moments d’égarement qu’un déchirement de cordes vocales suffit à rattraper. > Baptiste Ostré

On ne présente plus l’as du bootleg. Et ça tombe bien puisque le génial arrangeur a décidé de nous surprendre. Accompagné de Monty, tromboniste de Dionysos, il met de côté ses platines pour s’attaquer, instruments en main, à l’art délicat de la reprise. Exercice réussi haut la main. Chaque chanson revisitée trouve un souffle inattendu. Avec certes une mention spéciale pour « Black Hole Sun » (Soundgarden) dopée à la sauce funk mais Zebra évite le piège du systématisme et n’hésite pas à freiner le tempo sur une version acoustique d’« Enjoy the Silence » (Depeche Mode). Conçu comme une émission de radio, cet album court et incisif s’écoute comme on s’enfile des sucreries, avec gourmandise.

> Nicolas Mathé

ANGUS & JULIA STONE [folk au fusain] Down The Way| Discograph La photo de plage en sépia illustrant ce premier Lp affiche derechef des références impeccables : The Smiths et The Pale Fountains. Le duo frangin-frangine dessine un folk au fusain, danse sur la pointe des pieds, et chante de jolies mélodies d’une voix grésillante pour lui, aigrelette pour elle. Las, le tout se retrouve flingué par une production lisse et lessivée – tous les instruments (arpèges acoustiques, éclairs électriques, touches blanches et noires, « violonnades » et autres « harmonicades ») étant traités au même niveau. Dommage car, au cours de cet album un poil trop long, se détachent de très jolies choses (« On The Road », tout en slide et banjo). Pas la révélation donc, mais un nom qu’on garde en tête en attendant la suite, qu’on espère plus vibrante. > Alain Allanic


Bonobo [trip-hop]

Casey [rap hardcore]

Black Sands Ninja Tune / Pias

Libérez la bête | Ladilafé prod

Les naturalistes racontent que le Bonobo – grand singe du Zaïre – est une espèce en voie de disparition. Distingué, pacifique... son règne matriarcal n’a pas l’air fait pour durer. Ce qui n’est pas le cas de Simon Green. Ce compositeur de trip-hop aussi doué qu’il est anglais a choisi le nom de Bonobo pour « inventer » ce que l’on a coutume d’appeler le downtempo. Un genre qui n’a de cesse de séduire les amateurs d’une électro que l’on écoute plus que l’on ne danse. Petit génie de studio, Bonobo sample d’une main quand il interprète la plupart des passages instrumentaux de l’autre. Et avec ce quatrième album, l’une des figures de proue du label Ninja Tune n’a pas fini d’avoir le vent en poupe. La traversée en eaux calmes qu’il propose est sans rupture ni rature. > Léa Daniel

Flow mitraillette, textes saignants et instrus efficaces, Casey pose un premier essai charbonneux. Sur la braise, l’immigration (« Regard glacé »), son enfance banlieusarde (« Rêves illimités ») et quelques brûlots sur le passé colonial français (« Primates des Caraïbes »). L’Antillaise du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) assène violement sa haine, explicite et assumée, d’une société en pleine crise identitaire. Uppercut polémique ? Paranoïa exacerbée ? La férocité de ce Libérez la bête n’a d’égale que la technique de Casey, tout en allitérations frénétiques, rimes croisées et métaphores verveuses. En emboîtant le pas de Keny Arkana dans le cercle très select des rappeuses françaises, elle prouve que le rap hardcore n’est pas qu’une affaire de testostérone. En live le 20.05 au Bikini. > Youness Hamelat

MIIKE SNOW [électro pop chaleureuse] Miike Snow |Columbia / Sony Sur un CV, il y a des lignes qui font bien : « producteur du tube interplanétaire Toxic de Britney Spears », par exemple. Les Suédois de Miike Snow sont les trois seules personnes au monde à pouvoir exhiber ce trophée. Du coup on leur prête bien volontiers une oreille, et après écoute, on signe. Déjà élu produit de l’année au Royaume-Uni, cet album contient 11 titres électro pop suaves mais pas dégoulinants (pas « dégueus » aurait dit Gainsbourg). Le tube « Animal » est une porte d’entrée idéale pour pénétrer dans cet univers chaleureux (n’en déplaise à la pochette). Avec le très beau « Silvia », on rêve de caresses dans un sauna de Stockholm, et même si « Sans Soleil » nous rappelle que l’été n’est pas encore là, nous voilà bien revigorés. > Mathieu Dauchy

chroniques |

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livres Exils De Nuruddin Farah (Éd. Le Serpent à Plumes) À peine descendu d’avion, Jeebleh mesure l’étendue des dégâts. 20 ans se sont écoulés depuis qu’il a fui la Somalie et trouvé asile à New York. La corruption et les conflits claniques ont défiguré son pays. De retour pour aider son meilleur ami à retrouver deux fillettes, Jeebleh découvre, effaré, une violence omniprésente et des oppositions qui semblent échapper à toute rationalité. Au fil des pages, l’on finit pourtant par cerner les logiques complexes qui soustendent la guerre civile. L’intrigue sert en effet de prétexte à un décryptage virtuose de la situation sociopolitique somalienne. Nuruddin Farah signe ici un chef d’œuvre qui puise sa force dans une langue poétique et imagée, et dans une habile contradiction des points de vue. 386 p., 23 € > Louise Padox

La vie secrète des jeunes II De Riad Sattouf (Éd. L’Association) La Vie Secrète Des Jeunes, ce sont quelques tranches de vie, tragiques, comiques, affligeantes – souvent les trois à la fois. Des instants volés au coin d’une rue ou d’une rame de métro, dans un resto chic ou au McDo, comme une émission de Strip-Tease en huit cases. Grandes gueules écervelées, parents à la ramasse, lardons terribles ou jeunesse dorée forment ce bestiaire quotidien. Dans le premier volume, le dessinateur se faisait entomologiste, et prenait de la hauteur – au risque d’être hautain. Or, il change ici son fusil d’épaule, multiplie les angles, se met lui-même en scène, suscitant ainsi une véritable empathie pour ses personnages. On les aurait volontiers baffé dans la vie, ils sont touchants sur le papier. Miracle de la bédé ? 144 p., 19 € > Thibaut Allemand

Waveland De Frederick Barthelme (Éd. Christian Bourgois) Waveland, c’est l’histoire ordinaire d’un homme attiédi par le temps qui passe, par la vie et ses microséismes. Vaughn, le personnage principal, a connu des difficultés professionnelles et la mort de ses parents avant d’essuyer une séparation soudaine sans être brutale. Depuis lors, il vit auprès de Greta sur la côte du Mississipi, délesté de toute passion. Sa torpeur, Frederick Barthelme la traduit subtilement à travers une narration introspective qui alterne pans descriptifs et dialogues déconcertants parce que lacunaires. Son texte, néanmoins répétitif, manque parfois de rythme. Et, il laisse au lecteur un arrière-goût de mélancolie. Mais voilà justement sa plus belle qualité. 266 p., 16 € > Faustine Bigeast


dvd Les désEmparés

Casanegra

De Max Ophuls (Carlotta Films)

De Nourredine Lakhmari (Bodega Films)

Jusqu’ici, pour se faire une idée des Désemparés, dernier film de Max Ophuls réalisé à Hollywood, il fallait se reporter à Bleu Profond, remake détourné avec Tilda Swinton en mère (sur-)protectrice. En 1949, c’était à Joan Bennet, actrice alors plus connue pour ses rôles de prostituée, d’incarner ce symbole de la mère américaine face au maître-chanteur James Mason. Dosant subtilement mélodrame et film noir, Ophuls en profitait pour faire une magistrale démonstration de mise en scène. La composition de l’image, la rigueur des mouvements de caméra, l’utilisation de la lumière demeurent aujourd’hui encore époustouflants. Ressorti au cinéma le 31 mars, il débarque en dvd dans une copie soigneusement restaurée et agrémentée d’une analyse de Todd Haynes (I’m not there). 19,99 € > Baptiste Ostré

« Casablanca ? Où tu vois du blanc ? » s’interroge Adil, un soir à contempler la ville du toit d’un immeuble. Une image un peu convenue, fil rouge d’un film à deux vitesses. Dans son second long métrage, Nourredine Lakhmari accorde film noir et mise en scène hollywoodienne pour dresser un portrait sophistiqué de sa ville natale. Contre-plongée, scènes de nuit, esthétique photographique. Lakhmari filme le Casa d’aujourd’hui, personnage principal, à la fois sale et poétique. Il s’égare toutefois lorsqu’il s’essaye à la chronique sociale. Si le duo de jeunes acteurs (Anas El Baz et Omar Lotfi) tient la cadence, les caricatures secondaires (hilarant, le mafieux à la perceuse), les dialogues trop pauvres et la bandeson hors sujet plombent les trop rares coups d’éclats stylistiques. Dommage. 19,99 € > Youness Hamelat

Rapt De Lucas Belvaux (Diaphana Édition Vidéo) Moins salué que Welcome ou Un Prophète à sa sortie, Rapt est à ranger pas loin dans la catégorie des très bons films français de 2009. Lucas Belvaux y transpose l’affaire de l’enlèvement du Baron Empain dans le monde actuel pour livrer un thriller psychologique étonnant de réalisme. La réalisation sobre et nerveuse se prête aussi bien aux codes du film noir qu’à l’évocation méticuleuse des thèmes du pouvoir, de la réputation ou de la famille. Pendant que Stanislas Graff (Yvan Attal impressionnant) vit le calvaire de la détention, sa vie privée (maîtresses, dettes de jeu, etc.) s’étale tout comme se dévoile le cynisme des hautes sphères. Le retour, une fois libéré, sera d’autant plus difficile et le film n’y perd pas en intensité. Passionnant de bout en bout. 19,99 € (dvd), 29,99 € (blu-Ray) > Nicolas Mathé

chroniques |

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jeux vidéo

texte ¬ Emma Belasco

God of War III - Sony CEA | PS3 D’ores et déjà élu « meilleur jeu d’action 2010 » par les hardcore gamers, God of War III promet des heures inoubliables, calé dans le canapé. Mêlant action, exploration, combats et plates-formes, ce troisième volet, sanglant à souhait, de God of War ravira tous les amateurs d’aventure spartiate. Kratos, notre néo-dieu de la guerre a soif de vengeance et il le montre. Croisant tous les dieux de l’Olympe, il les affronte un par un. Zeus et Poseidon n’ont qu’à bien se tenir. Des combats dégoulinants, sauvages et bestiaux s’enchaînent avec des énigmes et des platesformes aussi inventives qu’esthétiquement incroyables. Onirique et violent, God of War III peut effrayer mais décapiter des gorgones pourrait en faire jouir plus d’un. La bande-son et les bruitages enfoncent le clou de l’horreur. Démembrer des squelettes en faisant craquer les os et les articulations devient presque réel. Le joueur est Dieu tout puissant à son tour. Sentiment divin garanti ! Barbare, brutal, sanglant et d’une violence inouïe, ce « beat’em’all » n’est pas, bien sûr, préconisé aux âmes sensibles.


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Prison Break : The conspiracy - Zoot Fly | Xbox, PS3 Malgré l’arrêt de la série, la vie continue pour le prisonnier tatoué Michael Scofield. Dans ce scénario détourné, le joueur incarne un nouveau personnage, Tom Boxton, chargé de surveiller Scofield. Plutôt malin, puisqu’il est impossible de reprocher au jeu des erreurs de narration. Dans la cour de Fox River, on retrouve tous les événements marquants de la première saison. Pourtant il est question ici d’infiltration et de combats pour Boxton. Succint et pas vraiment réussi, on attendra le second volet pour s’enflammer.

Final Fantasy XII - Square Enix | PS3, Xbox Comment ne pas être lassé par ce treizième volet de Final Fantasy ? Si les fans de la première heure auront le sentiment de vivre un jour sans fin, les novices, eux, pourront y trouver leur compte. Le monde fantastique de Final Fantasy est une aventure graphique parfois passionnante mais surtout à l’esthétique toujours impressionnante. Ce classique des Role-Playing Game sait néanmoins captiver. Et malgré la rengaine, on se fait toujours piéger…

Street Fighter IV – Capcom | iPod, iTouch Le mythique jeu de combat est désormais disponible en téléchargement sur votre iPhone ou votre iTouch. Pour la modique somme de 7,99 €, retrouvez les persos légendaires du jeu le plus joué de toute sa génération. Adapté au mode tactile de l’iPhone, Street Fighter IV est bien sûr allégé en personnages et pourrait frustrer bon nombre de fans ultimes. Mais pour les amateurs, comment résister au plaisir de balancer des coups spéciaux tout en attendant de monter dans la rame de métro bondée ?


concerts Jeu 01.04 FNAC WILSON GUILLAUME BARRABAND + PRESQUE OUI [CHANSON] 15h - grat -

ZONGO SOUND [DUB] 22h - 3e - 05 61 23 64 75 MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

CLASSICO CAFÉ BOSS GUERRO SWINGBAND 19h - grat - 05 61 53 53 60

PETIT VOISIN ZORTEIL [DJ] 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

CAFÉ DE LA CONCORDE THE GLANDINIANS [ROOTS] 19h - nc - 05 61 62 50 52

Ven 02.04

RIO GRANDE (MONTAUBAN) ANA CARRIL 19h15 - 5e - 05 63 91 19 19

CHAPITEAU MARMANDE (47) GAROROCK : HEAVY TRASH + KRAZY BALDHEAD… 16h30 - 35/30,80e - 05 53 64 44 44

LE TXUS MARMAILLE [FANFARE] 20h - grat - 08 72 22 76 25

FAIRFIELD CAFÉ THE O’S [BLUES] 19h - 5e - 06 73 18 20 80

FILOCHARD ROM DES FOINS 21h - grat - 05 61 52 66 80

LA LOUPIOTE SLIVO ELECTRIC KLUB 19h30 - grat - 05 61 42 76 76

BIJOU RODINKA [MUSIQUE SLAVE] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

PETIT LONDON WELLINGTON 1084 + CILIEGA 20h - 3e - 05 61 62 93 29

BODEGA EL CAMINO Quizz du Jedi 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

ESPACE CROIX BARAGNON PIER PLANAS & LE GROUPE + PRESQUE OUI [CHANSON] 20h30 - nc - 05 62 27 60 60

CRI DE LA MOUETTE DOUNSHAQ [HIP HOP] 22h - nc - 05 62 30 05 28 MR BIG STUFF CRITICAL SOUND SYSTEM +

SALLE NOUGARO TIGRAN HAMASYAN + GUILLAUME DESTARAC [JAZZ] 20h30 - 17/15/13e - 05 61 93 03 03

Kabbalah

ART’CADE (SAINTE-CROIX-VOLVESTRE) QUARTET ELECTROBLUES + ANA CARRIL + VESPERTILLIO 21h - 10/7e - 05 61 04 69 27 MANDALA THE HIP JAZZ TRIO [JAZZ] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 SAINT DES SEINS DJ DYNASTY [HIP HOP] 21h - 3e - 05 61 22 11 39 BIJOU RODINKA [MUSIQUE SLAVE] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO LOCOSON [SALSA/RUMBA] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 CRI DE LA MOUETTE AFRODIZZ + KALAKUTA SELECTORS [AFROBEAT] 22h - 7/5e - 05 62 30 05 28 PETIT VOISIN Dance For All [DISCO/HOUSE] 22h30 - 2e - 05 61 22 65 22

Sam 03.04 FNAC (LABÈGE) EVEREST [POP/ROCK] 16h30 - grat - 08 25 02 00 20 CHAPITEAU MARMANDE (47) GAROROCK : danakil + MR OIZO + THE HEAVY + WAX TAILOR… 16h30 - 35/30,80e - 05 53 64 44 44

Melting pot Hybride et colorée sont probablement les mots les plus appropriés pour qualifier la musique de Kabbalah. Le nom, lui, vient de « Kabbale », tradition religieuse du judaïsme. Si leur musique est largement influencée par les sonorités klezmer, il serait prématuré de la réduire à une simple monture folklorique. Car entre rock, hip-hop et classique, les Marseillais n’ont pas choisi.

© DR

❥ 8 et 9.04, 21 h 30, 5 à 10 €, Le Bijou, 05 61 42 95 07, www.le-bijou.net


SALLE DES FÊTES (LABÈGE) CHARLY FIASCO + MAS AY PAS + HELLS FUCKERS [PUNK/ROCK] 20h - 5e -

CHAPITEAU MARMANDE (47) GAROROCK : MOS DEF + SEPULTURA + ZEBRA + DISIZ… 16h30 - 35/30,80e - 05 53 64 44 44

PETIT LONDON TOX TOX [ELECTRO] 20h - 3e - 05 61 62 93 29

MANDALA ANA CARRIL [FLAMENCO] 18h - 8/5e - 05 61 21 10 05

LE REX VICTOR DEMÉ + ALIMA & LONE KENT [MUSIQUE AFRICAINE] 20h30 - 20e - 05 62 73 44 77

LE CACTUS LES FIGUES DE BARBARIE 19h - grat - 05 61 21 68 81

MANDALA THE HIP JAZZ TRIO [JAZZ] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 SAINT DES SEINS TALIAN + ZUBROWSKA 21h - 3e - 05 61 22 11 39 BODEGA EL CAMINO ZARBO [SKA/AFROBEAT] 21h30 - 3e - 05 62 26 60 51 LE BREUGHEL SLIVO ELECTRIC KLUB 22h - grat - 05 61 21 66 54 CRI DE LA MOUETTE BOGART AND THE ADDICTIVES + BEN & BÉNÉ + MINUSCULE HEY… 22h - 6e - 05 62 30 05 28 PETIT VOISIN DYSTO [POP/ROCK] 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

Dim 04.04

CLASSICO CAFÉ BOSS GUERRO SWINGBAND 19h - grat - 05 61 53 53 60 PARC DES EXPOSITIONS LES PISTONS FLINGUEURS 19h - nc - 05 62 25 45 45 BODEGA EL CAMINO Scène Ouverte [WORLD] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51 LE REX SPECTRUM + LES SOLDES [ROCK] 21h - 10e - 05 61 12 16 39

Lun 05.04 VASCO LE GAMMA MADY KEITA [ROCK/POP] 19h - grat - 05 61 50 68 11 BODEGA EL CAMINO Toulouse s’enSLAM [SLAM] 20h - grat - 05 62 26 60 51 MÉDIATHÈQUE ASSOCIATIVE

Fatals Picards On passera outre leur figuration catastrophique à l’Eurovision 2007 (avant-dernier au classement) qui aura juste servi à leur promotion nationale. Depuis cette débâcle, Ivan Callot, fondateur du groupe, est parti se la jouer solo pendant que ses anciens collègues sortaient un nouveau disque (Le sens de la gravité chez Warner Music). Sur scène, leur rock dégingandé, drôle et engagé, amuse toujours la galerie… Sauf le jury européen qui préférera à coup sûr le candidat 2010, Jessy Matador ? Là est la question. ❥ 9 .04, 20 h 30, 7,50 à 14 €, Salle Alizé (Muret), 05 61 51 91 59

MC HOMELESS + PT BURNEM + LES CEROMEURS [HIP HOP] 20h - nc SAINT DES SEINS CHAIN & THE GANG + SHIVA AND THE DEAD MEN [SLAM] 20h30 - 5e - 05 61 22 11 39

Mar 06.04 ESPACE CROIX BARAGNON DANA CIOCARLIE [PIANO] 18h30 - nc - 05 62 27 60 60 BODEGA EL CAMINO LES FALUCHARDS [ROCK] 21h - grat - 05 62 26 60 51

Mer 07.04 LE REX Soutien aux Universités Haïtiennes 19h30 - 10e - 05 61 12 16 39 BIKINI (RAMONVILLE) NAIVE NEW BEATERS + THE WANKIN’ NOODLES + YOLKS 20h30 - 5e - 05 62 24 09 50 MR BIG STUFF EVEN NO FEAR [ROCK] 21h - 3e - 05 61 23 64 75 SAINT DES SEINS ELECTRIC OCTOPUS ORCHESTRA + WE ARE NOT INDIANS… 21h - nc - 05 61 22 11 39

Chanson rock

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agenda |

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agenda |

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concerts BIJOU JIANG NA [CITHARE CHINOISE] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

ESPACE CROIX BARAGNON HORA CERO [world] 20h30 - nc - 05 62 27 60 60

PETIT VOISIN SONOHILD [SOUL/JAZZ/GOSPEL] 22h30 - 4e - 05 61 22 65 22

CRI DE LA MOUETTE PLACE DES ARTS + KALABILITOUIL ANASTRAPHADERE 22h - nc - 05 62 30 05 28

MANDALA FERNANDO CAVACO [BRÉSIL] 20h30 - 13/10e - 05 61 21 10 05

Ven 09.04

Jeu 08.04 CAFÉ DE LA CONCORDE TRISTAN EFFROY & LES BICYCLETTES [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 50 52 L’ESQUILE KASSLA DATCHA [KLEZMER] 19h30 - grat LA LOUPIOTE MARK CHESTNUT [PIANO] 19h30 - grat - 05 61 42 76 76 LE REX KKC ORCHESTRA + GEORGES SOUND + BARCELLA [HIP HOP] 19h30 - 15e - 05 61 12 16 39

LES PAVILLONS SAUVAGES DANISCO + KLAVISKLAV BURNING PROJECT + GÂTECHIEN 20h30 - nc -

LE REX ROBERT LE MAGNIFIQUE + UNIFORM MOTION PICTURES + YOUR HAPPY END + DUNST 19h30 - 5e - 05 61 12 16 39

SALLE NOUGARO HADOUK TRIO + JEREMY CAZORLA 20h30 - 20/18/15e - 05 61 93 03 03

PETIT LONDON RIZLA MEETING [FREE JAZZ] 20h - 3e - 05 61 62 93 29

CHAMPAGNE LO ACTIVE SCENE + ALONE IN 1982 [POST-ROCK] 21h - grat - 05 61 21 24 67

PHARE (TOURNEFEUILLE) METHOD MAN + LA MÉTHODE 20h - 30/27/25e - 05 34 30 17 48

BODEGA EL CAMINO Quizz du Jedi 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 C. CULTUREL BELLEGARDE CARMEN BLAIX [ELECTRO] 21h30 - nc -

PETIT LONDON WALKIND RODRIGUEZ + BATI 20h - 3e - 05 61 62 93 29

CRI DE LA MOUETTE DOCTEUR GROOVE [GROOVE] 22h - nc - 05 62 30 05 28

LE TXUS LES 7 PIEDS SALES [CHANSON] 20h - grat - 08 72 22 76 25

MR BIG STUFF DJ VECTONE + DJ MC LAYNE 22h - 4e - 05 61 23 64 75

BIKINI (RAMONVILLE) FEMI KUTI & THE POSITIVE FORCE 20h30 - 26/25e - 05 62 24 09 50

MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

Thee Silver Mt Zion

LO BOLEGASON (CASTRES) STUPIDO + RMS RIDDIM + LITTLE ABSENCES [ROCK] 20h30 - grat - 05 63 62 15 61 RIO GRANDE (MONTAUBAN) LA RUDA, ACOUSTIQUE + LA CHOSE [SWING/SKA] 20h30 - nc - 05 63 91 19 19 ESPACE CROIX BARAGNON HORA CERO [WORLD] 20h30 - nc - 05 62 27 60 60 CRI’ART (AUCH) THE GABELT + NO IDENTITY + MARY-MARYSE [ROCK] 21h - grat - 05 62 60 28 17

Post-rock

A Silver Mt Zion ou Thee Silver Mt Zion Memorial Orchestra & Tra-La-La-Band. Ces noms nébuleux ne sont autres que ceux des ex-Godspeed You ! Black Emperor, de l’éminent label montréalais Constellation (Arcade Fire, Tindersticks…). Toujours aux commandes, Efrim Menuck, qui pour le dernier album (Kollaps Tradixionales sorti en février dernier), pose pour la première fois sa voix sur les musiques fleuves et dantesques de cet orchestre de poche. ❥ 13.04, 20 h 30, 17 € / 18 €, Bikini, 05 62 24 09 50, © DR

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agenda |

112

concerts PARC ENDOUMINGUE (AUCH) SIN FRONTERA + DIVANO DROMENSA + SLIVO ELECTRIC KLUB + DJ PUSHIT [BALKANS] 21h - nc -

L’IMPRO OUI MONSIEUR 19h30 - grat - 05 61 21 78 94

C. CULTUREL BELLEGARDE RONE [TECHNO] 22h - 5/3e -

S.D.F. - ESPACE D’ANIMATION

ESPACE BONNEFOY M.O.J.O. [ROCK] 21h - 7/5e - 05 61 61 82 40

CATS ON TREES + EMILY LOIZEAU + THE CRAFTMEN CLUB + ROBERT LE MAGNIFIQUE 20h - 20/15/12e -

CRI DE LA MOUETTE THE BANYANS + IVORY SOUL + NIKO’S SOUND SELECTAH 22h - nc - 05 62 30 05 28

MANDALA OUI MONSIEUR [JAZZ] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 SAINT DES SEINS SUNNPIMP [HARDROCK] 21h - nc - 05 61 22 11 39 BODEGA EL CAMINO SOMETHING ELSE + UNIFORM MOTION PICTURES [ROCK] 21h30 - 3e - 05 62 26 60 51 C. CULTUREL BELLEGARDE CLARA MOTO [ELECTRO] 21h30 - nc CRI DE LA MOUETTE MANATINE + NICOLAS GARDEL 22h - nc - 05 62 30 05 28 MR BIG STUFF LES BEAUX TOX [ROCK] 22h - 3e - 05 61 23 64 75 PETIT VOISIN LES CORDES TIMBRÉES 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

Sam 10.04

(LUC-LA-PRIMAUBE)

PETIT LONDON EN VRAC ET D’AILLEURS 20h - 3e - 05 61 62 93 29 PARC ENDOUMINGUE (AUCH) GIBIZ + NADARA GIPSY BAND + FANFARE VAGABONTU + DJ SOUMNAKAÏ [BALKANS] 21h - nc ART’CADE (SAINTE-CROIX-VOLVESTRE) LES TOUFFES KRÉTIENNES 21h - 7e - 05 61 04 69 27 MANDALA MANATINE [POP] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 BODEGA EL CAMINO THE WIRE [ROCK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 OPÉRA BOUFFE LES TONTONS FUNKEURS 21h30 - grat - 05 62 30 89 49 LE BREUGHEL MAS AY PAS [ROCK] 22h - grat - 05 61 21 66 54

The Prodigy

MR BIG STUFF MOONSHINER [FUNK/REGGAE] 22h - 3e - 05 61 23 64 75 PETIT VOISIN BLACK OUT [REGGAE] 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

Dim 11.04 LE CACTUS ROSENDO FRANCES [POP/ROCK] 19h - grat - 05 61 21 68 81 BODEGA EL CAMINO Scène Ouverte [WORLD] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

Lun 12.04 VASCO LE GAMMA XXX SOUND SYSTEM 19h - grat - 05 61 50 68 11 BODEGA EL CAMINO Improvisation - la Ludi 20h30 - grat - 05 62 26 60 51 SAINT DES SEINS RIEN [NOISE]

Technopunk Le temps de la retraite n’a pas encore sonné pour The Prodigy. Les Sex Pistols technoïdes ont signé un tonitruant retour avec Invaders Must Die (Pias). Le trio était attendu au tournant après le décevant Never Outnumbered, Always Outgunned (XL, 2004) composé par le seul Liam Howlett en petite forme. Alors, certes, la musique est aujourd’hui moins surprenante. Mais l’énergie est là, intacte, violente et démente. ❥ 2 0.04, 20 h, 34,10 à 49,50 €, Zénith, 05 62 73 44 77,

© dr

www.theprodigy.com


21h - 5e - 05 61 22 11 39

Mar 13.04 ESPACE CROIX BARAGNON JEAN-FRANÇOIS ZYGEL 15h30 - 18h30 - 21h- nc 05 62 27 60 60 BODEGA EL CAMINO LES FALUCHARDS [ROCK] 21h - grat - 05 62 26 60 51

Mer 14.04 FNAC (LABÈGE) IMBERT IMBERT [POP/ROCK] 16h30 - grat - 08 25 02 00 20 PHARE (TOURNEFEUILLE) BLACK JOE LEWIS + SHAKING HEADS [BLUES/ROCK] 20h - 20/18/16e - 05 34 30 17 48 BIKINI (RAMONVILLE) RODRIGO Y GABRIELA [VARIÉTÉ] 20h30 - 30e - 05 62 24 09 50 MANDALA TON-TON SALUT 21h - nc - 05 61 21 10 05 MR BIG STUFF CARTE BLANCHE [SKA] 21h - 3e - 05 61 23 64 75 LE REX SMOOTH + CHAPELIER FOU… 21h - 15e - 05 61 12 16 39

SAINT DES SEINS CHAINSAW 21h - 5e - 05 61 22 11 39 CRI DE LA MOUETTE EDGE OF SOUND [ROCK] 22h - nc - 05 62 30 05 28

REMI PANOSSIAN [JAZZ ] 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05 BIJOU LE DUO PARLEUR [CHANSON] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

Jeu 15.04

BODEGA EL CAMINO Quizz du Jedi 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

CAFÉ DE LA CONCORDE CHANSONS SUR LE ZINC 19h - nc - 05 61 62 50 52

CRI DE LA MOUETTE EVEREST + S6X + PLIX [ROCK] 22h - nc - 05 62 30 05 28

LE RAMIER SALES MAJESTÉS (LES) + OPIUM DU PEUPLE 19h - 16/14/12e - 05 61 52 86 63

MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

RIO GRANDE (MONTAUBAN) SCREAM OF SILENCE 19h15 - grat - 05 63 91 19 19 LE REX SPEECH DEBELLE + DA KREW 19h30 - 16/14/12e - 05 61 12 16 39 PETIT LONDON T. TIME FANTAISY [ROCK 60’S] 20h - 3e - 05 61 62 93 29 LE TXUS JACQUES & DANIELLE 20h - grat - 08 72 22 76 25 PHARE (TOURNEFEUILLE) LMC [ELECTRO/ROCK] 20h - 30/27/25e - 05 34 30 17 48 MANDALA

Jil is lucky

PETIT VOISIN JULIE BULLE [ROCK] 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

Ven 16.04 L’ESQUILE MR PLUME [CHANSON] 19h30 - grat LA LOUPIOTE JACQUES & DANIELLE 19h30 - grat - 05 61 42 76 76 PARC DES EXPOSITIONS CHANCE + YASMINE 20h - nc - 05 62 25 45 45 PETIT LONDON NELSON TOUBAB [ROCK/INDIE] 20h - 3e - 05 61 62 93 29

Folk rock à lunettes

Jil, c’est un jeune artiste folk qui trace une route sensible et indépendante, sur les chemins de la bohème. Mine de rien, depuis le titre phare « The Wanderer » de Jis is lucky, que certains auront découvert dans une pub pour un célèbre parfumeur, l’artiste a fait un sacré bonhomme de chemin, accompagné de ses musiciens The Memphis deput(i)es. Et prend toute sa dimension en live. Les jeunots de Kid Bombardos eux, seront là pour ouvrir le bal et redonner au rock bordelais ses lettres de noblesse. ❥ 2 7.04, 19 h 30, 12 à 16 €, Le Rex, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com

© Raph Lugassy


agenda |

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concerts BODEGA EL CAMINO 3 BAD PIGEONS [ROCK] 21h - grat - 05 62 26 60 51

PETIT LONDON CHRISTOPHE LARRIEU [FREE JAZZ] 20h - 3e - 05 61 62 93 29

MANDALA SYLVAIN DEL CAMPO [JAZZ] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05

BIKINI (RAMONVILLE) EZ3KIEL + HINT + VUNENY 20h30 - 19/18e - 05 62 24 09 50

LE NAIN JAUNE GROSS ORKESTRA [ROCK] 21h - grat - 05 61 12 39 77

BODEGA EL CAMINO FANTHO + JERONICO 21h - grat - 05 62 26 60 51

SAINT DES SEINS GREDA [HARDCORE] 21h - 5e - 05 61 22 11 39

MANDALA ZILHOM [JAZZ] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05

BIJOU LE DUO PARLEUR [CHANSON] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

LES PAVILLONS SAUVAGES LE SKELETON BAND + DORMOUSE + DIRTY JANE 21h - nc -

CRI DE LA MOUETTE COMPAGNIE CUANOL + MACADAM BAZAR [SKA/ROCK] 22h - nc - 05 62 30 05 28

Dim 18.04 LE CACTUS NICOLAS BLUES DU MONDE 19h - grat - 05 61 21 68 81 PHARE (TOURNEFEUILLE) TAGADA JONES + LOFOFORA 20h - 18/16/14e - 05 34 30 17 48 BODEGA EL CAMINO Scène Ouverte [WORLD] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

Lun 19.04 BODEGA EL CAMINO Improvisation - la Ludi [ROCK] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

LE BREUGHEL SUPERTRONIK + DJ ECTIK 22h - grat - 05 61 21 66 54

SAINT DES SEINS DESPISED ICON [HARDCORE] 21h - 5e - 05 61 22 11 39

MR BIG STUFF BRUIT QUI COURT + EN EAUX TROUBLES [ROCK] 22h - nc - 05 61 23 64 75

CRI DE LA MOUETTE JOE’S FUNKY BUSINESS [FUNK] 22h - nc - 05 62 30 05 28

Mar 20.04

PETIT VOISIN SOMETHING ELSE 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

MR BIG STUFF GONESTHEDJ [SOUL/FUNK] 22h - 3e - 05 61 23 64 75

Sam 17.04

PETIT VOISIN LEAD BIRD + 100 ISSUES [ROCK] 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

LE RAMIER SOULJAZZ ORCHESTRA + PAÏKAN & THE SADHUS 20h - 15/13/12e - 05 61 52 86 63

LAC DE SESQUIÈRES SWEATLODGE LABO [CIRQUE/DJ] 23h - 10e -

BODEGA EL CAMINO LES FALUCHARDS [ROCK] 21h - grat - 05 62 26 60 51

PARC DES EXPOSITIONS EMPREINTE VOCAL + WARREN + SOUMIA + DJ DINAS… 20h - nc - 05 62 25 45 45

ESPACE CROIX BARAGNON LES ANCHES HANTÉES 18h30 - nc - 05 62 27 60 60

Toulouse is burning # 5 Reprises décalées L’an passé, In Delirium nous avait gratifié d’une reprise du « Auteuil, Neuilly, Passi » des Inconnus, ce qui leur avait valu de gagner le titre. Pour la 5e édition du festival de reprises décalées du collectif Antistatic, ils remettent leur titre en jeu face à L’Herbe Folle, Condkoï, Syncopera, Da Krew, 1969 was fine, Le Minus, Selenites, Eddy Crampes… Rappelons le concept : 10 groupes de la scène toulousaine jouent 3 reprises chacun (dont deux humoristiques). Forcément, voilà une soirée décalée ! ❥ 2 8.04, 20 h, 5 €, Bikini (Ramonville), 05 62 24 09 50, © jouch

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concerts Mer 21.04 FNAC (LABÈGE) TÉTÉ [CHANSON FRANÇAISE] 17h30 - grat - 08 25 02 00 20 BIKINI (RAMONVILLE) TÉTÉ [FOLK] 20h30 - 25/24e - 05 62 24 09 50 CRI DE LA MOUETTE THE RUSTY BELLS+ THE BERLIOZ… 21h - nc - 05 62 30 05 28 MANDALA THOMAS SCHIRMANN TRIO + PIERRE ABBO [JAZZ] 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05 MR BIG STUFF BETIS + ABSOLUTE ICE ROCK 21h - nc - 05 61 23 64 75 SAINT DES SEINS BIAS + UFO + UNDER MY BLANKET 21h - 5e - 05 61 22 11 39

Jeu 22.04 L’ESQUILE PLACE DES ARTS [SKA] 19h30 - grat MÉDIATHÈQUE ASSOCIATIVE THESIS SAHIB [HIP HOP] 20h - nc LE TXUS FABIEN DUSCOMBS [CHANSON] 20h - grat - 08 72 22 76 25

BIKINI (RAMONVILLE) BRIAN JONESTOWN MASSACRE + THE ROCKANDYS 20h30 - 20/18e - 05 62 24 09 50 MANDALA ALFIE RYNER MEMORIAL 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05 BIJOU PAUL SIDIBÉ [AFRIQUE] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO Quizz du Jedi 21h30 - grat - 05 62 26 60 51 CRI DE LA MOUETTE HUMAN PLAYER [BEAT BOX] 22h - nc - 05 62 30 05 28 MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21 PETIT VOISIN BDC LA BELLE + KRANK [ROCK] 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

VESPERTILLIO [ACCORDÉON] 19h30 - grat - 05 61 42 76 76 PETIT LONDON LITTLE BALLROOM [CHANSON] 20h - 3e - 05 61 62 93 29 RIO GRANDE (MONTAUBAN) THE HYÈNES + SHAKING HEADS + EVER ONLINE [ROCK] 20h30 - 14/11e - 05 63 91 19 19 CRI’ART (AUCH) DÜC [FOLK/POP] 21h - 8e - 05 62 60 28 17 MANDALA OLIVIER SENS [JAZZ] 21h - nc - 05 61 21 10 05 BIJOU PAUL SIDIBÉ [AFRIQUE] 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07 BODEGA EL CAMINO PLUME DE TORTUE [ROCK] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

Ven 23.04

LE BREUGHEL LITTLE BALLROOM 22h - grat - 05 61 21 66 54

FNAC WILSON LUKE [ROCK] 17h30 - grat -

CRI DE LA MOUETTE LE GRAND N’DOLE DES FAMILLES 22h - nc - 05 62 30 05 28

L’IMPRO SLIP TONES [JAZZ] 19h30 - grat - 05 61 21 78 94

MR BIG STUFF TRAFIKO [LATIN/FUNK] 22h - 3e - 05 61 23 64 75

LA LOUPIOTE

PETIT VOISIN

Gaëtan Roussel Énergie nouvelle

© dr

Habitué à l’ombre, celle des artistes pour lesquels il a composé (Paradis, Taha, Bashung) ou au sein de Louise Attaque puis de Tarmac, Gaëtan Roussel a visiblement décidé de se faire violence. Pour Ginger, premier album solo, sa plume se fait plus légère au profit d’un gros travail rythmique. Résultat, ça groove plutôt bien. Entre rock, soul, funk et électro, l’album fourmille de trouvailles sonores. Un virage de bon augure pour la scène et confirmé par la présence des anciens guitariste et bassiste de la Mano Negra sur la tournée. ❥ 2 9.04, 20 h 30, 24 et 25 €, Bikini, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com


THE OLD [ROCK/FOLK] 22h30 - nc - 05 61 22 65 22

Sam 24.04 FAIRFIELD CAFÉ DYSTO + A.C.W.L [POP/ROCK] 19h - 5e - 06 73 18 20 80 PETIT LONDON SEMI PLAYBACK + X-OR 20h - 3e - 05 61 62 93 29 BIKINI (RAMONVILLE) MICKY GREEN [ROCK/POP] 20h30 - 26/25e - 05 62 24 09 50 MANDALA Impro Electro #2 [JAZZ] 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05 SAINT DES SEINS BRUXELLES + DIRTY JANE 21h - 3e - 05 61 22 11 39 BODEGA EL CAMINO DOMIBLANCBEC [REGGAE] 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

22h30 - 2e - 05 61 22 65 22

Dim 25.04 PETIT LONDON DEX ROMWEBER DUO 20h - 3e - 05 61 62 93 29 BODEGA EL CAMINO Scène Ouverte [WORLD] 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

CAVE POÉSIE D. LABBÉ + G. DALTIN 21h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

Mer 28.04 CAVE POÉSIE D. LABBÉ + G. DALTIN 19h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

Lun 26.04

PETIT LONDON PEDRO DE LA HOYA 20h - 3e - 05 61 62 93 29

VASCO LE GAMMA TROMPETTASSES SISTERS [JAZZ] 19h - grat - 05 61 50 68 11

ESPACE ST CYPRIEN LESZEK MOZDZER 21h - nc - 05 61 42 89 00

BODEGA EL CAMINO Improvisation - la Ludi 20h30 - grat - 05 62 26 60 51

MANDALA BERNARDO SANDOVAL 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05

SAINT DES SEINS TV GHOST [NOISE] 21h - 5e - 05 61 22 11 39

SAINT DES SEINS MYSTIK MOTORCYCLES 21h - 5e - 05 61 22 11 39

Mar 27.04

BIJOU ERIC LAREINE + MANU GALURE 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

MR BIG STUFF MAMPY + IRIRE FM… [SKA] 21h30 - 3e - 05 61 23 64 75

SALLE DU CAP GR-Ö-LURG + VENETIAN SNARES 20h30 - nc - 05 61 55 77 98

CRI DE LA MOUETTE SHAKING HEADS [ROCK] 22h - nc - 05 62 30 05 28

PHARE (TOURNEFEUILLE) PIERRE PERRET [CHANSON] 20h30 - nc - 05 34 30 17 48

PETIT VOISIN LA MATE + LA KUSTOM + ABC AFRICA [HOUSE]

BODEGA EL CAMINO LES FALUCHARDS [ROCK] 21h - grat - 05 62 26 60 51

Nuit du Slam La Nuit du Slam fait étape pour la première fois à Toulouse grâce au Tactikollectif et à La Répartie, l’asso du groupe Enterré sous X. Animée par des collectifs de slameurs des 5 villes participantes, la tournée s’articule autour d’une création commune composée à partir de 10 mots imposés et d’un tournoi entre les 5 collectifs. Plusieurs performances sont programmées au Rex (notamment Eric Cartier et Frédéric Nevchehirlian, ainsi que le groupe Lou Davi & Pythéas) et la veille, c’est scène ouverte dans la cour de la DRAC à partir de 19 h. ❥ 3 0.04, 20 h, grat, Le Rex, www.nuitduslam.fr

CRI DE LA MOUETTE BETIS + DUMP [ROCK] 22h - nc - 05 62 30 05 28

Jeu 29.04 CAFÉ DE LA CONCORDE MAKA [CHANSON] 19h - nc - 05 61 62 50 52

Festival itinérant

entérré Sous X © so-foto

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concerts CRI DE LA MOUETTE MINIMAL ORCHESTRA 20h - 7e - 05 62 30 05 28

MULLIGAN’S Pub Song 22h - grat - 05 61 14 04 21

ESPACE CROIX BARAGNON PULCINELLA [JAZZ] 20h30 - nc - 05 62 27 60 60

PETIT LONDON STALK + SUNSHINE PARKER 20h - 3e - 05 61 62 93 29

PETIT VOISIN TROMPETTASSES SISTERS 22h30 - 3e - 05 61 22 65 22

LE REX ABSYNTHE MINDED + FANNY KRIEF 20h - 15e - 05 61 12 16 39

CRI’ART (AUCH) MARIA GHANIMA + DEAF MUTE + TAENURIA [ROCK/METAL] 21h - grat - 05 62 60 28 17

Ven 30.04

MANDALA EUGENE CHADBOURNE + AGAFIA 21h - 9/6e - 05 61 21 10 05

LE TXUS MATAYO [JAZZ/FUNK] 20h - grat - 08 72 22 76 25 C. CULTUREL BELLEGARDE Electronic_a : BENGE [ELECTRO] 20h30 - 5e ESPACE CROIX BARAGNON PULCINELLA [JAZZ] 20h30 - nc - 05 62 27 60 60 MANDALA BERNARDO SANDOVAL 21h - 8/5e - 05 61 21 10 05 SAINT DES SEINS BLEW UP + MOVIE STAR JUNKIE 21h - 4e - 05 61 22 11 39 BIJOU ERIC LAREINE + MANU GALURE 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

LA LOUPIOTE GREG AND THE SWINGIN’ CARPETS 19h30 - grat - 05 61 42 76 76 BIKINI (RAMONVILLE) CHARLIES ALL-STAR & THE FLABAB SUMMIT TWINGO BAND + BRAIN DAMAGE… 20h - 10e - 05 62 24 09 50

MR BIG STUFF VERSATIL + ALUNA [ROCK] 21h - grat - 05 61 23 64 75 SAINT DES SEINS SCORCH [METAL] 21h - 3e - 05 61 22 11 39

PETIT LONDON ECSTASY OF GOLD [COUNTRY] 20h - 3e - 05 61 62 93 29

BIJOU ERIC LAREINE + MANU GALURE 21h30 - 10/8/5e - 05 61 42 95 07

LE REX LOU DAVI+PYTHEAS+E. CARTIER… 20h - grat - 05 61 12 16 39

BODEGA EL CAMINO ONE MORE TRIO + BAWADELUXE 21h30 - grat - 05 62 26 60 51

LO BOLEGASON (CASTRES) ROD TAYLOR + POSITIVE ROOTS BAND + DJ HAZE + BIG RED 20h30 - 13/10e - 05 63 62 15 61

CAVE POÉSIE D. LABBÉ + G. DALTIN 21h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

BODEGA EL CAMINO COMPAGNIE ALCHIMIÈRE 21h30 - 3e - 05 62 26 60 51

RIO GRANDE (MONTAUBAN) HILIGHT TRIBE + KAOPHONIC TRIBU 20h30 - nc - 05 63 91 19 19

CAVE POÉSIE D. LABBÉ + G. DALTIN 21h30 - 12/8e - 05 61 23 62 00

C. CULT. THÉÂTRE DES MAZADES SWING 39 + MARCEL LOEFFLER 20h30 - 10/8e - 05 34 40 40 10

Drapok + Soulicious

CRI DE LA MOUETTE T. TIME FANTAISY + CLAN D’INSTINCT + DJ DARYL CORN FLEXX 22h - 5e - 05 62 30 05 28 PETIT VOISIN THE REDPHONE [ROCK 60’S - 70’S] 22h30 - 2e - 05 61 22 65 22

Funk électro groove

Nouveau plateau régional au Cri de la Mouette pour une soirée funk power. Et décidément, on peut dire sans forfanterie que le Toulousain est à l’aise dans tous les styles. Mais trêve de chauvinisme, Drapok, c’est surtout le bon vieux son granuleux du funk de papa saupoudré de samples astucieux. Ajoutez à cela la black music affectionnée par les Soulicious et ça devrait donner une soirée à faire remuer les popotins, con ! drapok © dr

❥ 1 er.05, 22 h, 8 et 10 €, Cri de la Mouette, 05 62 30 05 28


Jarring Effects présente : Brain Damage & Black Sifichi

Reverse Engineering

«Burning Before Sunset»

Feat. M Sayyid (Antipop Consortium) & BluRum 13

07/05 - Figeac (46) Festival Roots Dans La Vallée

«Passionnant de la 1ère à la dernière seconde» TSUGI

L’Oeuf Raide

R;Zatz «Vagina Rush»

«Berlin Eggsile»

Feat Blurum 13 & Rob Longstaff

Également disponible : JFX studio Session figure 1 Picore meets Ben Sharpa Oddatee & BluRum 13

«Highly Complex Machinery»

Feat. K-The-I ??? (Big Dada) & Ben Sharpa (Jarring Effects) 03/04 - Bruxelles (BELGIUM) Beursschouwburg

Retrouvez toutes ces sorties sur la plateforme


Étienne de Crécy + Mikix The Cat 17.04 > Le Pink (Complexe Le Ramier)

Étienne de Crécy débarque à Toulouse et c’est un événement. D’abord parce que le monsieur est rare, mais surtout parce qu’il est un pionnier. Années 90, quelques mois avant le Homework de Daft Punk et dans un style plus raffiné, il sort Pansoul sous le nom de Motorbass. Puis viendra Superdiscount, un projet plein d’humour qu’il bichonne avec ses potes versaillais Air et Alex Gopher. Deux actes fondateurs de la French Touch, la vague qui emporte tout mais sur laquelle il se refuse de surfer, cherchant sans ÉTIENNE De CrÉcy © Marie De CrÉcy cesse à se réinventer. Il perd du monde en route mais gagne en crédit chez les puristes, fidèle à sa réputation d’homme discret. Car même lorsqu’il mixe au coeur d’une structure géante pour son live « Beats’N’Cubes », il ne faut pas y voir un délire démago mais une manière de mettre en avant la musique. Malheureusement, Le Pink ne permet pas d’abriter le fastueux écrin mais ce n’est pas une raison pour bouder l’évènement. À chacune de ses sorties, Étienne de Crécy reconstruit ses morceaux, armé de ses vieux synthés et de sa boîte à rythme. Un vrai live électro à ne pas rater. > Nicolas Mathé ❥ 22 h, 10 à 15 €, 05 62 26 38 07, www.premiere-pression.com

culture club LE 31

(rue Saint Paul) 05 62 71 14 35 Tous les Sam & Dim, 05h, grat > After "Good Morning" [House/Electro]

BEAUCOUP

(9 Place Pont Neuf) 05 61 12 39 29 Toutes les soirées sont gratuites Sam 03.04, 23h > Sebastien Hax + Soul One Jeu 08.04, 22h > Miss Cat [Electro] Ven 09.04, 22h > Dj Romano Davis [Teck/House] Sam 10.04, 23h > Philipps Smith [Electro/Rock] Ven 16.04, 22h > Initial Dj [Electro/Rock] Sam 17.04, 23h > Initial Dj + Dj Brice [Electro/Rock] Ven 23.04, 22h > Dj Romano Davis [Teck/House]

BIKINI

(Rue Hermès,Ramonville) 05 62 24 09 50 Ven 02.04, 23h, 5e > Soirée 80's Sam 03.04, 21h30 - 15/13e > Total Eclipse + Digital Talk + Mons + Damoushka + Synaptick [Trance] Dim 04.04, 23h, nc > Devotion #2 [Electro] Ven 09.04, 23h, 6e > Bass City #4 : Dj Q + DJ Absurd + Dj Skank + Kush + Dread-I-Licious

CLASSICO CAFÉ

(37 rue des Filatiers) 05 61 53 53 60 Toutes les soirées sont gratuites Jeu 01.04, 23h > Laurent Garnier [Electro] Ven 02.04, 23h > Fred Inhberg [Tech/House] Sam 03.04, 23h > P-Ben [Electro] Dim 04.04, 23h > Dj Mme Gaultier [Minimal/House] Ven 09.04, 23h > Yes'In [Minimal/House] Sam 10.04, 23h > Alex Davis [Electro/Minimal] Ven 16.04, 23h > Kelso [Electro/House] Sam 17.04, 23h > Dj Miska + Dj Beun [Electro] Ven 23.04, 23h > Paul Mini [Tech/House] Sam 24.04, 23h > Laurent Clapes [Electro/House] Ven 30.04, 23h > Dj L [Electro]

COLORS BAR (Place des Bacheliers) Tous les Jeu, 23h, grat > Soirée Hip-hop Tous les Mer, 19h, grat > Soirée Vin et Buffet CONNEXION CAFÉ

(8 rue Gabriel Péri) 09 77 08 59 64 Jeu 01.04, 21h, 5e > Sophonic + Asian Trash Boy + Human Being + P2t [Graffit’art, Perf Live Ol’timmer (Southpainters)] Jeu 22.04, 19h - Grat > Mr Supa + Dj 2spee + Dj No Breakfast + Judo Boy [Jazz]


Toulouse Dub Station # 5

10.04 > Bikini

Dub is life. C’est l’antienne des Toulouse Dub Station. Dès sa première édition en mars 2009, ce rassemblement reggae/dub/électro a su fédérer un public nombreux (qui a plusieurs fois rempli le Bikini au complet), preuve qu’il existe aussi une place à Toulouse pour cette culture musicale. Après Paris, Marseille, Rennes et en attendant Nantes, la recette fonctionne donc à plein : murs de son, basses profondes et artistes de légende ou découvertes. Après Mickey Dread et le Channel One Sound System, ou Bush Chemists en février dernier, Aba Shanti © DR c’est au tour de Aba Shanti-I de faire tonner la musique. Fervent porte-parole du rastafarisme, il a fait ses débuts sur la scène musicale dans les années 80, sous le nom de Jasmin Joe du collectif Jah Tubby’s. Le militantisme, façon « reggae conscious » reste chez lui une marque de fabrique. Il sera accompagné du Blackboard Jungle Sound System, collectif rouennais résident des Dub Station parisiennes et du compositeur et mixeur Ackboo (avec un featuring de Zion UK). > Baptiste Ostré ❥ 22 h, 12 €, 05 61 24 09 50, www.myspace.com/toulousedubstation

DUNE / INOX CLUB

(Parc de Sesquières) 05 62 75 11 75 Sam 10.04, 23h, 15e > Bassline #3 : Extrawelt [Electro]

EL DIVINO

(308 avenue des Etats-Unis) 05 62 62 17 71 Tous les Ven, 19h, 10e > Soirée Wine and White Tous les Mer, 19h, 12e > Soirée Afterwork

GIBERT JOSEPH

(22 rue des Lois) 05 61 11 17 77 Ven 02.04, 17h, grat > Disc'Over : The Real Fake MC + Dj Suspect [Hip hop] Sam 03.04, 17h, grat > Disc'Over : Deuce Sam 10.04, 17h, grat > Disc'Over : Dj 2SPEE Sam 17.04, 17h, grat > Disc'Over : Mr Supa Sam 24.04, 17h, grat > Disc'Over : Sket

L'ELEKTRO

(27 boulevard de la Gare) Toutes les soirées sont gratuites Tous les Mar, 23h > Drum n' bass & Dirty Break Party Tous les Mer, 23h > Soirée Electro/Break Tous les Dim, 23h > Insomny Concept Jeu 01.04, 23h > Pwik Masta + Laundry mix

Ven 02.04, 23h > Break Your Pressure Sam 03.04, 23h > Radio Bomb + R.boy + The Noyzbreaker + Takine [Electro/Dubstep] Jeu 08.04, 23h > Chupa Records [Electro minimale] Ven 09.04, 23h > Cassos Club [Electro] Sam 10.04, 23h > Miss Papak + Jane-K + Kinder K Jeu 15.04, 23h > At-Klick + Hades + Jee (Tsugi Crew) Ven 16.04, 23h > Break Your Pressure Sam 17.04, 23h > The Edge + Takine + R.boy + The Noyzbreaker [Breakbeat/Electro] Jeu 22.04, 22h > RabbitKillerz Show Ven 23.04, 23h > Takine + R.boy + La Clope au Bec Sam 24.04, 23h > La Consirason + Vincent Malville Jeu 29.04, 23h > Kanash [Electro/Break] Ven 30.04, 23h > Dj Ad + Will Addict + hartignan

LARSEN LUPIN

(2 rue Maletache) 05 62 88 01 09 Toutes les soirées sont gratuites Tous les Ven, 22h > Pop issimo [Indie/Pop/Soul] Mer 14.04, 22h > Pop issimo [Indie/Pop/Soul] Mer 21.04, 22h > Pop issimo [Indie/Pop/Soul] Mer 28.04, 22h > Pop issimo [Indie/Pop/Soul]

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Ed Banger Kill the Party

24.04 > Inox

Artistes de choix pour une musique de caractère. Fondateurs des soirées How to Kill the Party, les quatre membres de Difuzion Krew sont allés demander au label Ed Banger sa recette pour une soirée qui tue. Pas bégueule, son créateur en personne fera le déplacement à l’Inox. Mieux connu sous le nom de Pedro Winter, Busy P. est à la tête d’un des labels de musique électronique les plus influents, aussi bien sur le plan national qu’international. Ex-manager des Daft Punk, il a signé des pointures telles que Justice ou Mr.Oizo, rejoints l’an dernier par Breakbot. Ce dernier, remixeur archi sollicité, a sorti Baby I’m yours, son premier EP made in Ed Banger en février dernier. Atypique dans le monde électro par son busy p © DR mélange de funk et de pop, tête de hippie barbu sur cheveux longs, sa musique a des réminiscences du Daft Punk période Discovery. Pedro Winter et Breakbot seront accompagnés sur scène par Tom Wright. > Baptiste Ostré ❥ 23 h, 15 €, 05 62 75 11 75, www.myspace.com/difuzion

culture club LOVE BOAT

PÉNICHE SAINT-LOUIS

OLD SCHOOL CAFÉ

(2 rue Castellane) 05 34 41 81 20 Dim 11.04, 23 h, 10 e > Hed Kandi, Dj John Jones

(56, port Saint-Sauveur) 05 61 20 56 25 Tous les Jeu, 23h30, 12e > Got Crunck ? : Dj F2theB Tous les Ven, 23h30, 10e > Liberty City (NY) Tous les Sam, 23h30, 10e > Full Clubbin' Tous les Dim, 23h30, 5e > Flashback (old school) (56, rue des Blanchers) Toutes les soirées sont gratuites Tous les Mar, 22h > Dj Willie Smalls [Funk / Hip-hop] Tous les Jeu, 22h > Mr Supa [Funk / Hip-hop] Ven 02.04, 22h > Mighty Earth Sound Sam 03.04, 22h > Baya Design + Papillon [Electro] Mer 07.04, 22h > The Noyzbreaker [Electro/Dubstep] Ven 09.04, 22h > Papillon [Electro] Sam 10.04, 22h > Karsound System Mer 14.04, 22h > Skank [Dubstep / Hip-hop] Ven 16.04, 22h > The Noyzbreaker [Electro/Dubstep] Sam 17.04, 22h > West Unit + Snot Rocket Mer 21.04, 22h > Dj 2SPEE [Dubstep / Hip-hop] Ven 23.04, 22h > Tribe All Starz [Electro] Sam 24.04, 22h > Public Ghetto [Electro] Mer 28.04, 22h > Mr Dazé [Soul/Funk] Ven 30.04, 22h > KHK + Kanash [Electro]

(Boulevard Griffourd Dorval) Jeu 01.04, 19h30, 3e > Les sens de l'art : Dj Baba Raspopov + Aaron + Diego Quesada… Jeu 29.04, 19h30, 3e > Les sens de l'art

PURPLE

RAGTIME

(16 Place Arnaud Bernard) 05 61 22 73 01 Ven 02.04, 22h, 3e > Amsao [Reggae] Sam 03.04, 22h, nc > Free Ragga [Reggae] Dim 04.04, 22h, 5e > 6 Blocc [Dubstep] Mer 07.04, 23h30, grat > Son eclectik Jeu 08.04, 20h, 5e > Fabrice Joussot [Blues/Rock] Ven 09.04, 23h30, grat > Son eclectik Mer 14.04, 23h30, grat > Son eclectik Jeu 15.04, 23h30, grat > Son eclectik Ven 16.04, 23h30, grat > Son eclectik Sam 17.04, 22h, 4e > Imodium + Groupe Zero Mer 21.04, 23h30, grat > Baracktime Jeu 22.04, 23h30, grat > Baracktime Ven 23.04, 23h30, grat > Baracktime Sam 24.04, 23h30, grat > Baracktime Mer 28.04, 22h, 5.55e > Magestick [Blues/Rock] Jeu 29.04, 23h30, grat > Son eclectik Ven 30.04, 23h30, grat > Son eclectik


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Danièle Bouchan/RF

LAURENT GARNIER

IT IS WHAT IT IS 21H-22H lemouv.com INFOS ET FRÉQUENCES

DIMANCHE

Une émission des Radios Francophones Publiques


| bars

Beaucoup

9, place du Pont neuf 05 61 12 39 29

& clubs |

Camino

138, grde rue St-Michel 05 62 26 60 51

Café CONNEXION 8, rue Gabriel Péri

www.beaucoup.fr Ouvert du mer. au dim., de 10h à 2h (3h le sam). Le célèbre bar gay friendly a fêté ses 10 ans d’existence. Avec toujours la même recette : café/ resto sur sa terrasse ensoleillée l’après-midi (cuisine créative, brunch). De 20h à 0h, les plats s’avèrent plus sophistiquées avec produits régionaux et vins du terroir. Et la nuit, transformation du bar en club éléctro branché pour des soirées endiablées.

7j/7 de 17h30 à 2h, (sam 3h) Le Camino pour vous c'est...? La chaleur de la maison familiale ou un foyer de jeunes délurés? La récrée où l'on braille au baby ou un théatre où l'on écoute sans un bruit? Une salle de concert du feu de dieu ou un bon vieu terrain de pétanque? Reponse : Tout à la fois, en plus de 18h à 21h l'apéro c'est Discount.

Prenez un hangar rue Gabriel Péri avec une déco de récup’, une carte des vins, cocktails et tapas propices à la dégustation : vous obtenez le Connexion. Selon les jours et vos envies, il vous accueille à partir de 17h jusqu’ à 2h dans une ambiance rock, électro, dancefloor. Quant au dimanche, on reprend des forces groovy jazz soul.

Breughel l’ancien

CLASSICO

LE CRI DE LA MOUETTE

30, rue de la Chaîne 05 61 14 91 38

Ts les jours de 17h à 2h. Les adeptes des vraies tavernes vont être comblés ! Le cadre à l’ancienne rappelle le sens du mot authentique. Convivial, simple, qualité : ambiance assurée. De bons petits vins triés sur le volet et bières belges pour vous enivrer. Programmation musicale éclectique. Un lieu de vie, d’échanges festifs et cosmopolites.

37, rue des Filatiers 05 61 53 53 60 www.classico-cafe.com Brasserie le midi et bar musical le soir. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 2h et le samedi jusqu’à 3h. Cuisine traditionnelle et créative de midi à 15h. Salade à partir de 8,50 €, menu à 12 € et 14,50 €, plat du jour 8,50 €. Concerts de jazz, 3 jeudi par mois. Dj's du vendredi au samedi. Wifi en accès libre.

Canal de Brienne, Square Héraclès - 05 62 30 05 28 Pour les vrais amoureux de la bonne musique ! Dernière création du patron du légendaire Erich Coffie, dans une péniche, il vous propose du merc au sam à partir de 22h des concerts funk, blues, groove, soul, rock, électro et électro-jazz (entrée 3 à 5 €). Du jeu au sam ts les concerts sont suivis d’une after assurée par différents DJs jusqu’à 5h.


© Getty Images

guide |

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LE DELICATESSEN 11 bis, rue Riquet (face à la CAF)

FILOCHARD

6 & 8, pl. du Pont-Neuf 05 61 14 91 37

LA LOUPIOTE

39, rue Réclusane (St-Cyprien) 06 72 17 45 79

Bar-tapas le soir. Ouvert du lundi au samedi. Le café ouvre à 10h. Brochettes le midi et le soir complétées par la carte de tapas du jour. Service jusqu'à 23h (1h le samedi). Bonne ambiance garantie, bon état d'esprit exigé. Le dimanche de 11h à 17h moules frites et session slam pr le marché St Aubin. Une déco qui mérite le détour, un voyage dans le temps.

Tous les jours de 17h à 2h. Humour et musette, simplicité et caractère : voilà un bistrot, un vrai ! Coup de rouge, olives, gouda au cumin et chouchen à tous les étages et cerise sur le gâteau : coucher de soleil gratuit tous les soirs ! Concerts gratuits tous les mois et Zik à l’image du bistrot.

Du lundi au vendredi 17h30/2h. Sam 2h et + si affinités. A la lueur de la Loupiote, les gens se rencontrent, les genres et les âges se confondent, les verres trinquent, le tout sur une musique festive et métissée. Tapas, bières belges à la pression, bons p’tits vins, expos, concerts et scènes ouvertes le mercredi. La Loupiote, un p’tit bar qui n’est pas prêt de s’éteindre !

L'ELEKTRO

L’IMPRO

MULLIGAN’S

27 boulevard de la gare myspace.com/afterlelektro L'Elektro, le nouveau club des musiques électroniques alternatives vous accueille du mardi au dimanche de 23h à 6h. Entrée gratuite. Soirées dj's où se côtoient artistes internationaux/nationaux et collectifs toulousains. Avec de l'électro bien sûr mais également du breakbeat, de la drum & bass, de la techno... Vibrations électroniques garanties !

7, rue Léon Gambetta 05 61 21 78 94 Ouvert du lundi au samedi de 7h à 2h. Une blue note affirmée côté musique dans une ambiance feutrée. Animations musicales et expositions diverses.

39, grande rue Saint-Michel 05 61 14 04 21 Proche du métro Saint-Michel. 7j/7 jusqu’à 2h du matin. Irish Pub. Concert les jeudi, vendredi, et samedi. Soirées étudiantes le mardi (PubQuizz) et jeudi (Pub-Songs) avec pinte de bière à 3,50 €, Sky-TV. Salle à l’étage. Le bar irlandais par excellence !


guide |

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OLD SCHOOL CAFÉ 56, rue des Blanchers

& clubs |

Le PETIT bouchon

34, rue de la Colombette 05 61 14 91 39

© Getty Images

| bars

LE TXUS

9, rue St-Charles (Arno Ben) 08 72 22 76 25

www.myspace.com/ oldschoolcafetoulouse Du mardi au vendredi 17h-2h sauf samedi 17h-3h. DJ SETS toute la semaine. Pour les amateurs de "old school" hip-hop/soul/funk/dubstep et électro. Dans un cadre urbain et graffiti. Apéro cool price de 17h à 22h avec un grand choix de bières! Et bien-sûr : Ramène ta tapas... !

La musique de Monsieur V, vous a fait danser , rire et chanter. Enfin un bistrot où il officie tous les soirs. Convivial et festif, ce petit bar accueille ses clients dans un cadre rustique. On peut y déguster ses breuvages, ses élixirs et sa fameuse boustifaille. Ouvert du dimanche au vendredi de 17h à 2h et le samedi de 17h à 3h.

Underground : se dit d’un bar de type populaire et chaleureux où les échanges et l’animation artistique sont constants. Institution locale à réputation inter-galactique, son meilleur représentant reste selon les spécialistes le Txus et son Ch’ti de patron. Ouvert 6/7 de 18h30 à 2h. Happy Hour tous les jours. « Jeudis Musicaux ». Des bières belges. Des gens bien. Viendez !

LE PÈRE PEINARD

Petit voisin

VASCO LE GAMMA

1, rue des Chalets 05 61 63 81 82

Seule ambition affichée : être le bar le plus sympa de Toulouse.Déco authentique,équipe chaleureuse, et musique irréprochable ! Tapas gratuits les jeudis à 20h, happy hour de 18h à 19h30 et toute la soirée les lundis. Le bar est ouvert à partir de 17h, sauf les dim... Le dancefloor est ouvert du jeu au sam.Bonne ambiance garantie, mais bon état d'esprit exigé...

37, rue Peyrolières 05 61 22 65 22 Du lun au ven 7h30/2h et sam 10h/6h. Bar choc au cœur du tumultueux quartier des BeauxArts. Tapas à 3,50 €, soirées musicales en sous-sol du jeu au sam et expositions. Depuis plusieurs années, des artistes ont ajouté à ce lieu déjà convivial ; originalité et bonne humeur, faisant de ce bar un pôle attractif pour des soirées entre amis. Rendez-vous au P.V.

1, place de l’Estrapade 05 61 50 68 11 De sa terrasse ensoleillée à sa cave toulousaine (disponible sur réservation), le Vasco est un bar-tapas où les soirées s'enchaînent : apéro-concert le lundi, quizz le mercredi et blind test le dernier samedi du mois. Ouvert 7j/7, de 8h à 2h, tous les midis, le chef vous propose sa variété de plats du jour à partir de 9€.


www.batbat.com Ouvert NON STOP 7j/7 9h-22h30 8, rue des Filatiers M° Carmes ou Esquirol 05 61 25 49 49 Livraison midi et soir - Wifi Salon de thé de 9h à 19h

L’art culinaire du Viêt-Nam mis en scène à l’occidentale


restaurants

L’ARSENAL

LE BARONIE

BATBAT

www.larsenal-resto.fr Manger, boire et voir, du mar au ven de 12h à 14h30, du mar au sam de 19h à 2h. Formules 12 € le midi et 21 € le soir. Petits plats dès 4 €. Entrée ‘Mer’ : Basquaise de noix de St-Jacques, ‘Terre’ : Magret aux épices et les Duo de desserts. Un vrai régal pour vos papilles ! Repas complet ou un apéro gourmand : bières bouteilles et vaste carte de vins. Laissez vous charmer par notre esprit cosy.

« Convivialité » est le mot d’ordre du propriétaire des lieux, ancien joueur du TFC. Son chef nous régale par ses pâtisseries, dès le matin, dans la partie salon de thé et nous reçoit à déjeuner du lundi au samedi midi avec des plats du jour à 9,50 € et le soir avec des menus à 17 et 25 €. La carte évolue selon les humeurs du marché ! La terrasse ou l’intérieur cosy du lieu, pour manger ou pour un café, vous y reviendrez !

www.batbat.fr Découvrez les saveurs du Viêt-Nam. Pho, Bo Bun et autres plats traditionnels se dégustent sur place ou à emporter ou sont livrés à domicile midi et soir. Le site internet met en scène les secrets de cet art culinaire et les ingrédients sont vendus au détail par le restaurant. Le salon de thés bio vous propose 200 associations de goûts qui invitent au voyage des sens. Ouvert 7 j/7 NON STOP de 9h à 22h30.

BICOQ’ Galerie vivante

CASANOU

CLASSICO

www.casanou.fr Mardi au samedi soir, service jusqu’à 23h. Spécialités poisson, cuisine fine et inventive autour du voyage. Formule 16€ le midi. Le soir, poisson en croûte de sel, préparé devant vous. Assiette découverte de poissons crus et mi-cuits à partager en entrée, ou en plat. Tous les plats sont faits maison selon la marée. Endroit idéal pour passer un bon moment autour d’une belle assiette.

www.classico-cafe.com Brasserie le midi et bar musical le soir. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 2h et le samedi jusqu’à 3h. Cuisine traditionnelle et créative de midi à 15h. Salade à partir de 8,50 €, menu à 12 € et 14,50 €, plat du jour 8,50 €. Concerts de jazz, 3 jeudi par mois. Dj's du vendredi au samedi. Wifi en accès libre.

6, rue des Blanchers 05 62 27 03 68

2, rue du coq d’Inde 05 61 25 10 06

Du mar au sam de 11h à 23h, dans ce lieu où tout ce que l’on voit est à vendre, on déjeune, formule à 10 € (plats maison, foie gras, fromage de chez Betty). Et on dîne, formule à 20 € (entrée/plat ou plat/ fromage ou dessert). Bicoq' fait traîteur, depuis l'ouverture de notre labo de cuisine (rue du Midi). Évenementiel, soirée privée, catering, buffet, repas, cocktail.

11 rue Baronie 05 61 21 98 49

22, rue des Couteliers 05 61 25 69 89

8, rue des Filatiers 05 61 25 49 49

37, rue des Filatiers 05 61 53 53 60


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Les Délices de Saturnin

Les Fabuleux Festins

GEORGES

Ouvert tous les jours (lun au sam de 9 h à 19 h et dim de 14 h à 19 h). Petit déj jusqu’à 11 h, tartes salées, cakes, soupes ou salades géantes le midi pour des prix plus qu’abordables (formule lycéen/étudiant à 6.50 e), le lieu est aussi l’endroit idéal pour une pause gourmande avec ses pâtisseries maison et sa vingtaine de thés. L’occasion de profiter d’une terrasse ensoleillée avec vue imprenable sur la basilique Saint-Sernin.

www.lesfabuleuxfestins.com 2 espaces, 2 ambiances. Un bar à vins et tapas au charme cosy. Son électro-acoustique, mobilier design pour savourer une carte originale de tapas dans la fusion du terroir et de l’international (selon formule de 1,50€ à 20€). Un restaurant empreint d’Art par ses expositions (formule à 18,50€, menu à 27€). Soirées vernissages, PokerFood (un mercredi sur 2)… Du jeu au sam de 19h à 23h (avant et après séances du 3t).

www.georges-toulouse.com Ouvert tous les soirs de 19h30 à minuit. Cuisine traditionnelle, produits frais, produits du Sud-Ouest, retour du marché. Formule à 21 e et 28 e, menus à 26 e et 34 e. Poêlée de Gambas, foie gras au caramel de griottes, magret de canard aux figues parfumées au thé noir... Desserts maison, fondue au chocolat, Teurgoule de ma Normandie... Deux salles pour vous accueillir.

MISTER BIG STUFF

La Pergola du Sporting 272 route de Launaguet 05 34 40 50 58

LA RÉGALADE

Un savoureux cocktail de musique, de bons petits plats et de boissons en tous genres avec en prime des concerts de choix toutes les semaines dans l’ambiance chaleureuse d’un barrestaurant, au bord du Canal du Midi. Ouvert de 12h et 15h et de 18 à 2h, le lieu propose des menus (le midi, formule complète à 13 e et le soir, entre 16 et 22 e) ou des tapas. Tout pour garantir une soirée animée à souhait, entre amis ou en famille, dans un cadre agréable.

www.lacompagniedespergos.fr Mêlant convivialité et gourmandise, laissez vous tenter par des plats typiques et variés à partir de produits régionaux de qualité. Découvrez notamment la spécialité : l’incontournable poêlée de fèves au chorizo. Sans oublier les grillades au feu de bois qui font la réputation de cet établissement. Idéal pour manger en famille, entre amis ou pour des repas d'affaire. Du lun. au ven. midi et soir.

Ouvert du lundi au vendredi, midi et soir. Cuisine traditionnelle et régionale. Spécialités : cassoulet maison, farandole aux 3 foies gras, coquille Saint-Jacques aux cèpes… Menus de 19 à 26,50 e et le midi 12 e.

21, place Saint-Sernin 05 31 15 03 68

44, boulevard de la gare 05 61 23 64 75

32 Rue Gabriel Péri 05 61 62 08 31

4, rue des Blanchers 05 34 44 95 92

16, rue Gambetta 05 61 23 20 11


le mot de la fin |

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Un truc cool…

Gum

En 2009, Brock Davis s'est lancé un défi : "Make something cool every day". Cet illustrateur facétieux et photographe hypersensible a terminé l'année en beauté avec 365 créations (photo)graphiques ! Voici un extrait du calendrier très personnel d'un mec définitivement cool.




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