Let'sMotiv Toulouse n°129 - septembre 2011

n째129 / sept. 2011 / GRATUIT

Toulouse Cultures et tendances urbaines

InconitO - RCS TOULOUSE B 387 987 811 © pixteur.com © photos : Jean-claude Meauxsoone - CG31/11/07/1440

25 ANS DE JAZZ

EN HAUTE-GARONNE

7 → 24 OCTOBRE

JAZZ31.COM

Sommaire Let’smotiv - septembre 2011 #129

6 News Zebra © Desiree Palmen // Anthony Barboza // Mc Bess

12 Reportage Camouflage urbain, pas vu pas pris

20 30

42 48 52

60 72

76 88 92 98

Portfolio Mc Bess Musique 30 ans de Canal Sud, Electro Alternativ, Rock in Opposition…

Cinéma Cinespaña, La Grotte des rêves perdus, Putty Hill... Événement Festival ManifestO Exposition Printemps de Septembre, le bois de Sherwood… Agenda Théâtre & danse Entretien Myriam Naisy, Festival de rue… Agenda Chroniques livres, cd, dvd et jeux vidéo Agenda concerts & soirées Clubbing Guide restaurants, bars & clubs Le mot de la fin Mark Jenkins : un dernier scotch pour la route

Let’smotiv Toulouse 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22 redaction.tlse@letsmotiv.com Let’smotiv Toulouse est édité par la S.a.r.l. Urban Press Membre du réseau Let’smotiv Magazines Urban Press, S.a.r.l. au capital de 10 900 euros RCS Toulouse 424 996 304 Dépôt légal à parution - ISSN : 1621-1944 Directeur de l’édition : Laurent Buoro Rédaction : C. Lafontan - L Daniel - B. Ostré GraphisteS : Julie Leblanc - Christophe Gentillon Publicité : Damien Larrieu - Sophie Hemardinquer pub.tlse@letsmotiv.com

Ont collaboré à ce n° : Thibaut Allemand, Yvonne Bayer, François-Xavier Beague, Marc Bertin, Philippe Bertrand, Matthieu Bessudo, Faustine Bigeast, Liu Bolin, Séverine Clochard, Fanny Delporte, Youness Hamelat, Marc Jenkins, Maylis Jean-Préau, Sabina Keric, Valérie Lassus, Hakima Lounas, Alex Masson, Nicolas Mathé, Judith Oliver, Desiree Palmen, Gilles Rolland Couverture : Mc Bess, http://mcbess.com

www.letsmotiv.com Let’smotiv Méditerranée

BP 2172 - 34027 Montpellier Cedex 1 Tél : +33 467 63 15 62 - Fax : +33 561 14 25 22 redaction.med@letsmotiv.com

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9 rue André Darbon - 33300 Bordeaux Tél : +33 524 07 80 43 redaction.bordeaux@letsmotiv.com

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114 rue Barthélémy Delespaul - F-59000 Lille Tél : +33 362 64 80 09 redaction.bruxelles@letsmotiv.com

Let’smotiv est une publication d’Urban Press, 18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse - Tél : +33 561 14 03 28 - Fax : +33 561 14 25 22 www.urban-press.com - info@urban-press.com Directeur de la Publication : Laurent Buoro Directeur du Développement : Loïc Blanc

Publicité Nationale : Damien Larrieu, +33 561 14 78 37 pub@letsmotiv.com

Rédacteur en chef : Nicolas Pattou Rédactrice en chef adjointe : Léa Daniel Secrétaires de rédaction : Carole Lafontan, Judith Oliver

Régie publicitaire : Proxirégie : salvatore@proxiregie.fr

Direction Artistique : pao@letsmotiv.com Cécile Fauré, Christophe Gentillon

Impression : Imprimerie Ménard, 31682 Labège Papier issu de forêts gérées durablement

Administration : adm@urban-press.com

L’éditeur décline toute responsabilité quant aux visuels, photos, libellé des annonces, fournis par ses annonceurs, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. Tous droits d’auteur réservés pour tous pays. Toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, ainsi que l’enregistrement d’informations par système de traitement de données à des fins professionnelles, sont interdites et donnent lieu à des sanctions pénales. ı Magazine gratuit - Membre de l’OJD, Bureau de la presse gratuite d’information. ı Let'smotiv est imprimé sur du papier certifié PEFC. Cette certification assure la chaîne de traçabilité de l’origine du papier et garantit qu'il provient de forêts gérées durablement. Ne pas jeter sur la voie publique.

10-31-2029

Let'sMotiv présente

sam. 1er octobre

Vernissage expo Mc Bess

21h >2h

19h30 >21h

n°130 oct. 11

Soirée Progrès Son Fangs + Capsula + Lafcadio + Mix Dj's

Sortie du nouveau Let'sMotiv

La Dynamo, 6 rue Amélie - Tlse / www.letsmotiv.com

En bref…

Arme de décoration massive Une grande fenêtre visible de l'immeuble d'en face. Un kilo de post-it de différentes couleurs, et hop : la pause café se transforme en atelier arts plastiques et la baie vitrée en portrait pixelisé de Mario, Pacman ou de la Schroumpfette. Entre les openspaces parisiens, une guerre de papier fait actuellement rage, qui s'étend désormais à tous les call centers de France. Peut-être même jusque dans vos bureaux. Enfin, gaffe : à force de jouer avec des post-it, vous pourriez finir par perdre votre poste... tout court. ❥ www.postitwar.com

Hey! fait son art show

© Titine Leu

Du 16.09 au 4.03 prochain, près de 65 artistes du monde entier s’invitent dans le musée parisien de la Halle Saint-Pierre (18e arr.) pour un événement de taille, concocté par la génialissime revue HEY!. L’exposition HEY! modern art & pop culture se veut le relais du papier pour faire se rencontrer la scène culturelle alternative et le public. Le starring ? Des monstres tels que Robert Crumb, Neozoon, Jeff Soto, Robert Combas, Ludovic Debeurme ou encore la toulousaine Amandine Urruty... Represent ! Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, un catalogue d’expo et le n°7 de HEY! sortent ce 8.09 en librairie. ❥ www.heyheyhey.fr

Télex

Le cinéma devient participatif. Via le net, la Cinémathèque de Toulouse invite les spectateurs à sélectionner chaque mois un film parmi trois propositions. En septembre, thème Sydney Lumet pour les @mis de la Cinémathèque. // Entendu à la rédac : «En vélo, on est les rois du pétrole...» (le mec qui a tout compris).

La soirée qui décoiffe Alors qu’elle était au chômage, Pauline Martinod décide de franchir le cap : grâce à un petit apport familial, beaucoup de récup’ et de débrouille, elle ouvre son salon de coiffure au naturel : Aborigin, rue du Sénéchal. Avec ses produits 100 % naturels, le salon éco-citoyen compte deux ans de succès qui seront célébrés le 10 septembre. Alors enfilez votre tenue marine et embarquez à bord de la péniche St Louis pour une soirée pluridisciplinaire. Exposition de l’artiste plasticienne Marie Arnaud, live-painting, Dj’s (Diligram et K-yam), et concert de Terya Groove. Pas de mutinerie : la tenue festive aux couleurs de la marine est exigée à l’Aborigin boat party. ❥ 10.09, 21 h, 5 €, www.aborigin.fr

Le Mond’ du rock

Bergues alors !

Depuis 2009, le service culturel de Mondonville a le coeur rock. La commune du Nord-Ouest de Toulouse organise la troisième édition de son festival Mond’n rock. Le 30.09, The Wackids revisitera les standards rock’n roll pour le jeune public.

Le lendemain, exposition, scène découverte et concert de Phyltre précéderont la tête d’affiche : The Hushpuppies. Deux jours pour aborder l’univers du rock et des musiques actuelles. Ou quand guitares électriques et voix cassées deviennent un vecteur de cohésion sociale ! ❥ www.mondnrock.blogspot.com

L'habitant du Nord-Pas-de-Calais, communément nommé Ch'ti, est vulgaire, stupide, braillard et fêtard. C'est ce que démontre brillamment, s'il le fallait, la nouvelle émission scientifique de W9, Les Ch'tis à Ibiza. Produit par l'éminente Alexia Laroche-Joubert, auteure de nombreuses enquêtes sociologiques (de Loft Story à Dilemme), ce programme s'appuie sur un panel très représentatif de la région (barmen, mannequins, go-go dancers), envoyé dans la capitale du boum boum à paillettes. ❥ à partir du 5.09, lun>ven, 17h, W9

Le 10.09, dès 10 h 30, Rodez vivra en musique. La fanfare funk Diane Rouergate y fêtera ses 100 ans, bien entourée : marché gourmand, arts de rue, fanfares déambulantes et concert gratis de Speed Caravan, L’effet Karadok et Success. www.diane-rouergate.com // Entendu à la rédac : « Je sais pas pourquoi, mais l’électro-jazz ça me donne envie de danser la tektonik dans un ascenseur...»

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Bonne poire ! Ça ressemble à Apple, c’est tout blanc comme Apple… mais ce n’est pas Apple.

Quitte à vendre des contrefaçons Macintosh, autant voir les choses en grand !

Alors pourquoi ne pas construire à l'identique un (faux) Applestore ? Du sol au plafond, tout est copié... ou presque : l'enseigne n'arbore (normalement) que la célèbre pomme, et n'affiche jamais Apple. C'est ce qui a confondu ces p'tits malins de Kumming (Chine). Ville habituée aux trompe-l'oeil, puisqu'on y trouve également un faux magasin Ikea...

The place to be

Je râle, donc je suis

Le Lieu. Du concept-même jusqu’au nom, ici, tout n’est que design épuré... Et réalisé avec autant de cœur que de goût.

Oui, il y a fort à parier sur cette nouvelle adresse toulousaine. D’autant que ce concept-store de 80 m2, créé par Nathalie et Jonas, deux cousins toqués de la pompe, a tout pour plaire. Jouant la carte de l’exclusivité avec des marques de baskets et chaussures super hype - dont certaines ne peuvent s’arracher que chez Colette, le fameux shop parisien pluscréateur-de-tendances-tu-meurs - comme celle du bio-solidaire. Sneakers-addict, croyez en Lieu ! ❥ 37 rue de Metz, 05 61 23 69 38

Douce France peuplée de râleurs. C’est l’image qui ressort souvent de l’hexagone. Aussi, la naissance d’un championnat des râleurs apparaît somme toute logique. Les 4 et 5 novembre, au caféthéâtre les 3T, les candidats pourront auditionner sur plusieurs thèmes tirés au sort. 120 vidéos seront retenues et diffusées en ligne avant de départager les finalistes sur Direct 8 en décembre.

Un championnat qui a tout pour plaire.

Excepté qu’il est inspiré par la Maaf et ses irritantes publicitées. Quoi, on râle ? ❥ www.championnatdesraleurs.com

Télex

1980 : Bon Scott, premier hurleur d'AC/DC, s'étouffe dans son vomi après une soirée bien arrosée. 2011 : le groupe australien édite une série de bouteilles de vin baptisées d'après leurs plus grands hits (un Cabernet Sauvignon Highway To Hell, un blanc Hells Bells...). Hommage ?

12 juil >15 sept.

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APPEL A PROJET

EXTRA

GRAPHÉINÉ LA PETITE INVITE # NUITS SONORES www.lapetite.fr

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La science de Gondry Cela fait un an que le Miam (Musée International des Arts Modestes) de Sète expose la maquette de PQ ville du film La science des rêves. Son auteur, le cinéastebricoleur Michel Gondry viendra lui-même voir l’exposition dans la ville portuaire les 15 et 16 septembre. Plutôt fidèle à sa réputation, le réalisateur n’aura pas les mains vides : le premier soir, la projection de Soyez sympas, rembobinez, sera suivie d’un best-of de l’Usine à films, son projet du Centre Pompidou. Le lendemain, projection du docu atypique L’épine dans le coeur et de la version B de La science des rêves (entièrement montée à partir de chutes). Et pour le final, il délaissera les images pour la batterie lors d’un concert inédit ! ❥ www.miam.org

Cie La Zampa © Erik Damiano

Affiche-toi !

Un an à l’Usine

Graphistes/illustrateurs, musiciens/compositeurs de tous pays... cet Extra ! Graphéiné est fait pour vous. Rassemblezvous et répondez à cet appel à projets proposé par La Petite - instigatrice des Nuits Sonores sur Toulouse (3 au 6.11) - et PinkPong à l’origine de Graphéine, le salon du dessin contemporain (27.10 au 4.12). Mais vite, le temps presse.

Vous avez jusqu’au 15.09 pour proposer une affiche interactive, qui sera visible et audible (technologie QR code siouplé !) sur plusieurs spots de la ville rose. ❥ Toutes les infos sur www.lapetite.fr

Assister à la naissance d’un spectacle, déchiffrer le processus de création, voir à l’oeuvre les corps de métiers du spectacle vivant. Pour la troisième année, l’Usine de Tournefeuille ouvre les coulisses des spectacles accueillis en résidence. Des rendez-vous mensuels pour rencontrer artistes et techniciens des arts de la rue.

Une plongée dans l’envers du décor judicieusement pensée sur la durée pour un véritable enrichissement personnel. Une quinzaine de personnes participeront en s’inscrivant avant le 10 septembre. ❥ www.oeilencoulisse.blogspot.com

Télex

Bonne nouvelle, Jean-Yves Ferri (auteur des scénarii de l’excellente série Le Retour à la terre) a été désigné pour sucéder à Goscinny et Uderzo sur Astérix et Obélix // L’appel à candidatures pour BOOM T (Biennale Oeuvres Originales Miniatures Toulouse) est lancé par la galerie Lulu Mirettes. Dossiers attendus avant le 31.12.

Plus d’infos sur http://lulumirettes.free.fr

L’association 12Touch prÊsente

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Luc-la-Primaube (12) 6° EDITION

General Lev y & The PSB Family Elisa Do Brasil Les Tambours Du Bronx Papa Style & Baldas Biga Ranx Addictive T V Oli Meets Darren Jamtone Dubmatix - GĂźlt 12â‚Ź

prĂŠvente

14â‚Ź

sur place

20â‚Ź

pass 2 jours

www.12touch.fr/eklekzik

Liu Bolin, série Hide in the City - 36, 2007 « Unify the Thought to Promote Education More »

Pas vu, pas pris

reportage |

texte ÂŹ Judith Oliver photos ÂŹ Liu Bolin, Desiree Palmen, Sabina Keric & Yvonne Bayer, Mark Jenkins

Camouflage urbain 13

reportage |

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« Ceci n'est pas un jeu » pourrait-on lire, en guise de sous-titre, au bas des photos qui suivent. Car malgré les apparences (en trompe-l’œil, forcément), ces œuvres ne sont pas une simple invitation à trouver Charlie. Reprenant à leur compte les techniques de l'illusion d'optique, les adeptes du camouflage urbain enfilent la ville comme une seconde peau. Patients et indisciplinés, ces artistes se fondent dans le décor pour mieux en révéler l'envers.

Sortons la loupe.

D

es homochromies animales aux leurres militaires, il n'existe pas de camouflage sans combat ni réflexe de survie.

Contrairement à la longue tradition artistique et architecturale de l'illusion d'optique, ce mimétisme-là ne sert pas seulement des enjeux ornementaux. Il procède d'une critique sociale qui, sous couvert d'humour et de travestissement, renvoie à des symptômes autrement plus sérieux : problèmes de construction identitaire, uniformisation du monde, délitement des rapports sociaux...

La preuve avec quelques activistes en planque.

Vivons heureux, vivons cachés Desiree Palmen, 48 ans, fait figure d'aînée dans cette mouvance protéiforme, en plein développement.

Dès la fin des années 1990, cette sculptrice néerlandaise s'est intéressée à un travers des sociétés occidentales : la confiance exacerbée dans la vidéo-surveillance. « J'ai

réalisé mon premier costume en 1999 pour échapper à l’œil d'une caméra dans une petite poste de Maastricht. Je n'avais tout simplement pas envie de me voir à l'écran à chaque fois que j'achetais des timbres », confie l'artiste, qui a vite mesuré la pertinence de la manœuvre. « Finalement, il s'agit moins de se cacher que d'attirer l'attention.

Le corps disparaît tout en étant mis en évidence. Et c'est justement ce paradoxe qui permet de rendre visible ce qui ne l'est pas : l'absence de vie privée face à la propagation des caméras, mais aussi l'ensemble des règles tacites qui régissent l'espace public »*. En témoigne cette série sur les bancs publics, entamée en 2006. Choquée par l'adoption d'une loi marginalisant encore les sans-abris à Rotterdam, l'artiste dénonce l'interdiction de dormir dans les parcs. Condamnés à la disparition, ses amoureux se fondent dans les zébrures du mobilier urbain, perdant toute humanité. >

Desiree Palmen, sĂŠrie Camouflage, Park Bench / Couple, 2001

Sabina Keric & Yvonne Bayer, Action #4, Karlsruhe, Allemagne, 2009

Liu Bolin, série Hide in the City - 69, Graffiti I, 2007

Desiree Palmen, série Street Wise, Zebra, 2002

Sabina Keric & Yvonne Bayer, Action #3, Stockholm, Suède, 2007

« La rue est un champ de bataille » Mark Jenkins « C'est une façon de s'intéresser au regard inquisiteur de l'autre comme à nos propres réflexes de bonne conduite ».

L'homme invisible à l'autre bout du monde, Liu Bolin a également fait de ses tours de passe-passe le levier d'une résistance silencieuse. à partir de 2005, en réaction à la destruction de son atelier par les autorités chinoises, il décide de dénoncer l'effacement de(s droits de) l'individu dans son pays. Usant de la force symbolique de l'image, ce peintre de 38 ans dresse le portrait

d'un régime omniprésent, envahissant. Élargissant son propos au gré de ses voyages, Liu Bolin estime que « l'environnement déteint sur le corps et l'esprit. Mon travail symbolise cette digestion, cette acceptation passive des bouleversements économiques, écologiques et sociaux »*.

Moins virtuose, le Français Laurent La Gamba utilise aussi cette métaphore du citoyen transparent pour signifier l'uniformisation du monde et « la disparition des corps dans la société dite de l'image ». S'effaçant devant des produits de consommation cou-

* propos recueillis par P. de La Boulaye en 2010.

Mark Jenkins, City, Rio de Janeiro

rante, il sème le trouble, et, comme Desiree Palmen et Liu Bolin, force à une réflexion sur la place de l'individu à l'heure de la mondialisation.

En joue !

Car après tout, le « camouflage urbain » vise surtout à nous faire réagir.

Miroir déformant, il pointe un ensemble de mécanismes aliénants, trop acceptés pour être remis en cause.

Ainsi, les performances de certains artistes s'apparentent à de véritables expériences sociologiques. Déguisée en sac poubelle, Dina Elrayyes se fait oublier dans les rues de Londres afin d'ausculter l'indifférence ordinaire.

Mark Jenkins sème ses personnages ❥

curieux au milieu de la foule (agenouillés ou dans des positions impossibles), pour filmer ensuite la distension des relations sociales. Sabina Keric et Yvonne Bayer, enfin, s'amusent à créer la surprise en intervenant dans des supermarchés – un lieu où toute réflexion est bannie. Telles des fantômes de cartons, de sacs Ikea ou de bouteilles, elles déambulent, observant les réactions (souvent comiques) des clients. « Il faut que les gens se souviennent que la rue est un champ de bataille » expliquait un jour Mark Jenkins. Elle est en tout cas un terrain de jeu idéal pour ces passe-murailles indignés, qui gonflent chaque jour les rangs du camouflage urbain. /

à visiter / www.desireepalmen.nl ; laurentlagamba.free.fr ; www.urbancamouflage.de (S. Keric & Y. Bayer) ; www.xmarkjenkinsx.com ; www.parisbeijingphotogallery.com (Liu Bolin)

Mc Bess

portfolio |

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Marche à Londres Illustration, réalisation, animation, musique... // Londres // http://mcbess.com

Y a pas à tortiller, London Calling, ce bon vieux titre des Clash lui va à merveille. Mc Bess, artiste cannois expatrié à Londres depuis 2006, est tombé tout petit dans la marmite rock’n’roll. Une silhouette de grand barbu dégingandé, de longs doigts tatoués, un groupe de rock (The Dead Pirates, très très bon) et un univers graphique incroyable, tout en noir et crème. Chez ce brillant illustrateur et réalisateur, tout n’est qu’esthétisme chiadé et... lots of beers ! Car sous son air désinvolte, armé d’un crayon à mine ou d’une palette graphique, Mc Bess est un vrai tueur. Retour en 2002 : le studio londonien The Mill engage le bonhomme, fraîchement diplômé de Supinfocom. L’occasion pour Matthieu Bessudo, dix-huit ans à l’époque, de réaliser son premier film d’animation. Et quel film ! Wood, révèle l’univers clippesque joyeusement foutraque de l’artiste, empreint d’imagerie rock et de créatures libidineuses. Ailleurs, sur des posters géants ou dans des clips, ses nymphes affriolantes croisent le fer avec des morceaux de barbaque. Mc Bess rejoint le Panthéon des grands noms de l’illustration contemporaine et évoque Mike Giant, Robert Crumb

texte ¬ Carole Lafontan

ou Otto Messmer (Félix Le Chat). Le soin qu’il accorde aux détails le place à la croisée du pixel art d’eBoy, d’un vieux cartoon US et d’un Jamie Hewlett (Tank Girl, Gorillaz). Visible chez nombre d’éditeurs innovants (Nobrow, Be Street, Rotopol...) et autres galeries branchées (Dudes Factory, The Issue Galerie...), ce touche-à-tout dessine plus vite que son ombre. Mais ne perd jamais de vue le rock’n’roll, divisant son temps entre l’illustration et la musique. « De façon équitable et équidistante », livre, non sans humour, sa bio. Après avoir vu ses planches, reste à le découvrir sur scène... /

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LET’S STRIP THE ARTIST 1er.10, La Dynamo, 19h30 à 2h, grat, 05 61 14 03 28, www.letsmotiv.com Vernissage expo Mc Bess de 19h30 à 21h + Soirée Progrès-Son (Fangs + Capsula + Lafcadio + Mix Djs), 21h à 2h

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Pump up the volume ! texte ¬ Gilles Rolland - photo ¬ Fangs © Moltisanti

Let’s Strip the Artist fait son grand retour ! Organisée en collaboration avec Progrès-Son, la soirée de reprise sera l’occasion de découvrir le dernier Let’smotiv et de festoyer autour d’un cocktail maison fait de gros son et d’une expo quatre étoiles.

L’œuvre de l’artiste Matthieu Bessudo, alias Mc Bess, impressionne et ce n’est rien de le dire ! Nourri d’influences musicales, cette rock star du crayon régurgite le tout sous la forme de fresques à l’encre noire génialement bouillonnantes. Le style est accrocheur, libidineux, délicieusement provocateur et fait de Mc Bess un artiste incontournable. Comme en témoignent notre couv et notre portfolio (cf p. 20). De quoi habiller avec fougue les murs de la Dynamo, qui ne tarderont pas à vibrer au gros son garage de Capsula, valeur montante (et sûre) de la scène rock argentine délocalisée dans le pays basque. Depuis 1998, le trio ne cesse de propager une onde de choc à fort potentiel fédérateur, confirmant une réputation sulfureuse au possible. Également à l’affiche, les Écossais aux dents longues de Fangs devraient soulever la foule, aidés par un set furieusement électro-rock, teinté de new wave.

Une façon bien rentre-dedans de faire le pont entre les genres et de se montrer au final un peu plus insaisissable. Il est d’ailleurs ici le fond des choses : dans leur faculté à mixer les parfums, les acteurs de la rentrée de Let’s Strip the Artist se jouent des conventions pour mieux se concentrer sur l’efficacité pure. De quoi laisser des traces sur le dancefloor. Et ce n’est pas le puissant Lafcadio, artiste folk chargé d’ouvrir les hostilités, qui dira le contraire. La conclusion quant à elle, sera confiée à Dj Moltisanti, Dj Mulot et Dj Popissimo pour un panorama pop, rock et électro, parfaitement dans le ton. / ❥

LET’S STRIP THE ARTIST # 10 1er.10, La Dynamo, 19h30 à 2h, grat, 05 61 14 03 28, www.letsmotiv.com Vernissage expo Mc Bess de 19h30 à 21h + Soirée Progrès-Son (Capsula + Fangs + Lafcadio + Mix Dj’s), 21h à 2h

Canal Sud a 30 ans !

Radio Rebels texte ¬ Gilles Rolland - photo ¬ Minors © DR

« Video killed the radio star » chantaient les Buggles en 1980. Que nenni ! En 2011, la radio pète la forme. À l’image de l’équipe de Canal Sud, qui, trente ans après ses débuts, affiche une énergie encore intacte et ne cesse de réaffirmer un ton, une éthique et une bannière éprise de liberté.

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Sur le web ou à l’ancienne, sur 92.2 FM, Canal Sud fait office de bastion face à un establishment tout puissant. Une bouffée d’oxygène qui dure et qui, à l’occasion de son trentième anniversaire, méritait une célébration à la hauteur. Sur onze jours, les forces vives de Canal Sud déploient un arsenal d’émissions spéciales, de débats, de spectacles, de projections de films et de concerts. Un barnum mobile qui visite des lieux comme le Hangar, le Cratère ou l’Utopia et qui entend ne laisser aucun répit à l’auditeur, vivement invité à prendre part à l’aventure.

Ainsi, le bus Radio is my bomb promè-

ne l’antenne de Canal Sud à travers Toulouse (départ Arnaud Bernard), le dimanche 11 à partir de 10 h. Encore est toujours, la liberté est de bon ton.

Au cœur de cette fête, l’émission culte des mélomanes aux idées larges, La Centrifugeuse, souffle, quant à elle, sa 5e bougie. Au menu, deux jours de musique, avec le 16.09 au Cri de la Mouette, les concerts d’Aquaserge, Minors (dont le premier album - un bijou indie folk pop - sort ce mois-ci) ou encore de Novö et le lendemain, au bar Larsen Lupin, un mix explosif. Une affiche en forme de cocktail, représentatif de l’état d’esprit d’une émission qui n’a de cesse de dénicher les talents et éclairer la route de tous les explorateurs allergiques aux idées reçues. Oubliez la télé ! La radio c’est l’avenir, et Canal Sud de continuer encore longtemps à joyeusement enfoncer le clou. /

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Du 11 au 21.09, Canal Sud, Théâtre du Ring, ESAV, Le Hangar, Le Cri de la Mouette, Larsen Lupin, Utopia, Le Cratère, Toulouse, 05 61 53 36 95, www.canalsud.net, www.la-centrifugeuse.fr Prog : spectacles (L’usine sur les planches & Comme en 1348... seul parmi d’autres), concerts (Crash tes couilles, Infidel Castrat, Aquaserge...), projections (La parole de l’eau, Bienvenue à Gattaca...), poésie sonore, émissions interactives...

Electro Alternativ #7

Liberté éphémère texte ¬ Youness Hamelat - photo ¬ The Gaslamp Killer © Théo Jemison

On ne compte plus le nombre d’événements autour de la musique électronique qui existent ou tentent d’exister à Toulouse (Les Siestes, L’Inox, le FAT…). À se demander si la ville rose ne deviendrait pas une place forte de la culture électro. Parmi ces manifestations, l’Electro Alternativ, un festival qui, pour sa 7e édition, prend encore de l’ampleur cette année. Son seul mot d’ordre : « Décloisonner les innombrables courants de la culture digitale ».

Depuis 2005, l’idée est donc restée la même pour l’association Reg@rts, orchestratrice du festival. À savoir, offrir une visibilité et un territoire de création à des genres musicaux non reconnus. La loi Mariani-Vaillant étant passée par là, le public des free-party est contraint de demeurer dans l’illégalité ou de s’enfermer dans des zones de chalandise musicale. « On a voulu proposer une alternative légale aux raves party tout en gardant le parti-pris de l’éclectisme, explique Karim Guerch, directeur de l’asso. Il peut arriver que Yelle croise du breakcore. Et c’est cette mixité musicale qui est importante ». Ici, les soirées se suivent mais ne se ressemblent pas. Après une immersion dans les années folles avec l’Électro Swing Cabaret, deux grosses pointures : les labels Warp et BPitch Control, armés de leurs chefs de file respectifs. Sans oublier la soirée Code. Le festival prend aussi une jolie tournure en s'ouvrant aux arts visuels avec deux perfs-installations au centre culturel Bellegarde en collaboration avec le L.A.I.T. (Laboratoire artistique international du Tarn). Une belle surprise enfin, la soirée de clôture en plein-air (24.09, zone verte de Pech David) comme du temps où l’EA sévissait sur les bords du lac de Sesquières. « Une sorte de retour aux sources », conclut Karim. / ❥

Du 16 au 24.09, Le Bikini, La Dynamo, l’Opéra Bouffe, Centre Culturel Bellegarde, Pech David, 14 à 25 €, gratuit pour expos, www.electro-alternativ.com Prog : Soirée Electro Swing (16.09 à l’Opéra Bouffe), Soirée Code : Flux Pavilion + Doctor P...

(17.09 au Bikini), Soirée Warp : Luke Vibert + Africa Hitech... (22.09 à la Dynamo), Soirée BPitch Control : Ellen Allien + Kiki... (23.09 au Bikini), vernissage-expo...

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texte ¬ Gilles Rolland - photo ¬ Panzerballett © Marc Dietenmeier

Rock in Opposition

Rage against the machine Né dans les tréfonds de la Perfide Albion, au cœur des années 70, le Rock In Opposition milite avec audace pour une musique différente et parfois étrange. En 2007, le concept se délocalise dans le Tarn, où l’association Rocktime lui offre un écrin à la hauteur de son ambition. « Le RIO compte parmi les plus grands rassemblements de musique alternative », explique Gaël Pecho, le chargé de communication de Rocktime, en soulignant « la volonté de privilégier la qualité plutôt que la quantité, pour une programmation qui jouit d’une liberté totale ». L’affiche de cette 4e édition compte des artistes de tous bords, met notamment en avant la nouvelle scène française et propose en exclusivité, « Once upon a time in Belgium... », qui réunit Aranis, Present et Univers Zero, soit 18 musiciens, pour des performances uniques aux installations sonores exigeantes. Également à l’affiche, Arno dont la présence s’inscrit dans « une logique d’ouverture », comme l’explique Gaël Pecho, qui insiste sur la volonté de choisir les artistes « pour leur travail et non pas par rapport à l’image qu’ils renvoient ». Un festival renversant donc, entre rock fusion, free jazz, classique et contemporain, qui attire les mélomanes du monde entier (35 nationalités en 2010) mais aussi les autochtones, de plus en plus nombreux. / ❥

Du 16 au 18.09, 27 à 32,50 € la soirée, Pass 3 jours 86 €, Maison de la Musique de Cap’ Découverte, Le Garric (Carmaux, 81), www.rocktime.org/rio Prog : Christian Vander solo, Aranis/Present/Univers Zero, Yugen, Gargantua, Panzerballett, Jack Dupon, Vialka, Grumpf Quartet, Alamaailman Vasarat, Arno

musique |

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texte ¬ Nicolas Mathé - photo ¬ Les Vieilles Pies © DR

texte ¬ Philippe Dynamo - photo ¬ DR

Festival MéditerranéO’

Barrence Whitfield and the Savages

Si l’idée de la rentrée se fait trop déprimante, rassurez-vous, la saison des festivals n’est pas tout à fait finie. À Portet, le festival MéditerranéO’ joue l’été indien en misant sur les rythmes voyageurs et la convivialité. L’Occitanie (Familha Artus), les Balkans (Pad Brapad) et le Maghreb (Lakhdar Hanou) sont comme d’habitude à l’honneur avec cette année un détour du côté de la Bretagne et un concert « interceltique » réunissant Carlos Nuñez et Dan Arbraz. Et au-delà de la musique, c’est toute la ville qui se mobilise durant trois jours, brisant cette image de « cité centre-commercial ». Gratuité totale, accueil personnalisé des personnes handicapées, partenariat avec les Journées du Patrimoine... Autant de singularités qui réconcilient avec la rentrée. /

Ça faisait un paquet d’années que Barrence le hurleur avait disparu des radars.

On se demande d’ailleurs pourquoi, tant chacun de ses concerts était un remède à la morosité. À grands coups de swing et de rythm’n’blues, Barrence Whitfield et ses Sauvages faisaient danser tout le monde, un truc à ne pas rester en place. Après avoir commencé, comme beaucoup, dans une chorale gospel, Barry White - c’est son vrai nom - s’est tourné vers la musique profane, et Dieu sait qu’il a eu raison. Prenant un pseudo pour ne pas faire d’ombre à l’homme dont la voix rend les filles toute chose, il s’est forgé une réputation de bête de scène et l’a prouvé dans le monde entier. Avec un nouvel album et les Savages des débuts, Barrence Whitfield revient… et on est très content ! /

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Du 16 au 18.09, grat, Portet-sur-Garonne, 05 62 14 03 09, www.festivalportet.fr

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26.09, 20h, 11 à 13 €, La Dynamo, 05 34 30 17 48, www.premiere-pression.com

musique |

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texte ¬ Nicolas Mathé - photo ¬ Mulatu Astatke © DR

texte ¬ Youness Hamelat - photo ¬ Jeremy Jay © DR

Toulouse in Bikini

Jeremy Jay + Rubycube

Au tour de l’association Kalakuta de prendre les rênes du concept Toulouse in Bikini, coup de pouce de la Mairie aux organisateurs de concerts. Et comme chez Kalakuta, on n’est pas des ingrats, tout le savoir-faire de l’asso a été condensé en une soirée. Innovation et créativité avec un clash sonore et culinaire opposant Don Pasta et Gringo Da Parada. Contribution à la scène locale incarnée ici par le Sale Steack Sextet de Nicolas Gardel, figure incontournable du jazz toulousain. Et enfin capacité à produire des événements d’envergure avec le premier concert à Toulouse du légendaire Mulatu Astatke, père de l’éthio-jazz. Énorme soirée donc mais, oh cruel dilemme, le même soir a lieu le rdv mensuel de Let’smotiv à La Dynamo.

On appelle ça un problème de riches. /

À mi-chemin entre la pop star et un dandy basketteur (il mesure plus de 2 m), Jeremy Jay est un homme qui cultive son image. Mais pas seulement. Après un quatrième album encensé par la critique (Splash en 2010 chez K-Records), le prolifique chanteur californien réussit à nouveau l’exploit de faire parler de lui en étant le plus discret possible. Biberonné à la culture française (Françoise Hardy, Edith Piaf…), sa pop aux accents sixties et new-wave a fini de ranger cet électron libre au rang des artistes secrètement talentueux. En atteste son dernier disque, Dream Diary, sorti en avril dernier. Au Saint des Seins, il croisera la route de Rubycube, un quintet rock toulousain très influencé par la nouvelle scène britannique (Foals, Metronomy, The Klaxons…). /

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1er.10, 19h, 8 à 10 €, Le Bikini, Ramonville, 05 62 24 09 50, www.kalakutaprod.org

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Le 7.09, 20h30, 7 € (prévente au Laboratoire), Le Saint des Seins, www.friendsofp.fr, www.lesaintdesseins.com

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Cinespaña

¡ Viva el cinema ! texte ¬ Gilles Rolland - photo ¬ Amador © DR

Le tapas est loin d’être le seul produit star de l’exportation espagnole. La terre de Don Quichotte est aussi un terreau fertile pour les cinéastes et Cinespaña d’apporter à Toulouse, chaque année, son lot de preuves édifiantes via une sélection colorée. « Notre but est de projeter au public des films inédits en France, explique Patrick Bernabé, vice-président et programmateur de Cinespaña, et ainsi de continuer à honorer la volonté première de l’évènement, à savoir, montrer un cinéma espagnol de qualité et plus confidentiel que des productions populaires comme celles d’Almodovar ». Un cinéma ibérique d’ailleurs en proie à une popularité croissante qui trouve un écho dans une sélection généreuse (130 films) et pointue. Outre la fameuse compétition (longs, courts-métrages et documentaires) et sa Violette d’or, la 16e édition compte de nombreux points d’orgue, à l’image de la rétrospective consacrée à la réalisatrice Pilar Miró, ou du cycle sur la représentation de la femme dans le cinéma des années 30 à 90. « Un cycle qui comprendra une sous-section sur la représentation des servantes au cinéma », précise Patrick Bernabé en soulignant « la féminité de la programmation 2011 ». Cinespaña s’impose désormais comme une référence, que ce soit en France, où les deux derniers films primés se sont vus distribués, ou en Espagne, où le festival a reçu, en juin dernier, le Prix González-Sinde par l’Académie Espagnole des Sciences et des Arts Cinématographiques pour son travail de promotion du cinéma espagnol. Tremplin et terrain propice aux découvertes, Cinespaña illustre une vision audacieuse du septième art, sans jamais cesser de se tourner vers l’avenir. Bonus muy caliente : le fameux village, avec apéro-concerts et autres spécialités culinaires pour un festin cinéphile épicé. / ❥

Prog : Panorama, Hommage à Jorge Semprún et à Juan Diego Botto, Carte Blanche à Diego Galán, Dernière séance : cinéma fantastique, rencontre avec Eduardo Mendoza, rencontres professionnelles...

Du 30.09 au 9.10, Cinémathèque, UGC, ABC, Utopia, Cratère, Instituto Cervantès et salles en région, gratuit à 6 €, pass 20 à 60 €, 05 61 12 12 20, www.cinespagnol.com

cinéma |

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texte ¬ Alex Masson - photo ¬ © Metropolitan Film Export

La grotte des rêves perdus L’enfance de l’art Il y a plus ou moins vingt mille ans, une grotte dans l’Ardèche s’est retrouvée bloquée par un éboulis. Jean-Marie Chauvet fera sa découverte en 1994. La grotte - qui porte son nom - est aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus réputés au monde : ses murs sont recouverts de peintures rupestres datant des débuts de l’humanité. Peu de gens les avaient vus jusque-là. Elles sont ici révélées au public dans cet incroyable documentaire de Werner Herzog. Les films du cinéaste allemand sont connus pour s’intéresser au comportement humain dans ce qu’il a de plus fantasque, souvent pour une vision assez sombre. À l’inverse, La grotte des rêves perdus n’est qu’illumination, ce film prenant pour principe qu’en parallèle de l’espèce humaine est né l’art comme un langage universel, pouvant perdurer au long des millénaires. Il y a plus ou moins cent vingt ans, le cinéma faisait ses débuts. Herzog le fait dialoguer avec son plus lointain ancêtre, la peinture, pour rappeler leur force commune : cette stupéfiante capacité à raconter des histoires. À la puissance des dessins, le réalisateur ajoute une 3D pour une fois utilisée à bon escient, La grotte des rêves perdus réunissant, avec une incroyable intelligence, le passé et le futur de notre culture. / ❥

De Werner Herzog. Avec Werner Herzog, Jean Clottes, Dominique Baffier...

Sortie le 31.08 chez Metropolitan Film Export

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texte ¬ Alex Masson - photo ¬ © DistriB Films

texte ¬ Alex Masson - photo ¬ © Ed Distribution

Carré blanc

Putty Hill

Il faudra un jour revenir sur une certaine frange du cinéma français des années 70, celle qui interrogeait les utopies post-soixante-huitardes, voyait d’un mauvais œil l’évolution de la société, entre urbanisme déshumanisant et émergence du libéralisme. Le premier long-métrage de Jean-Baptiste Leonetti s’essaie à ressusciter cet esprit. Parcours de deux orphelins amoureux tentant de braver le système, Carré Blanc est d’une incroyable audace dans la production actuelle.

Il ose une poésie fantastique voisine de celle de Cocteau, comme de celle du Brazil de Terry Gilliam lorsqu’il conjugue effets spéciaux, réalisme clinique mais aussi foi en l’amour comme rempart contre la tyrannie. Et mine de rien, à sa manière très casse-gueule, d’être le grand film engagé de la rentrée. /

Dans Putty Hill, on enterre un ado skater mort d’une overdose, mais aussi une certaine Amérique. Celle que l’on a croisé dans les films de Gus Van Sant et de Larry Clark. Bienvenue dans un bled perdu du côté de Baltimore. Un endroit qui semble comme suspendu, pas encore mort, mais plus tout à fait vivant. Matthew Porterfield observe cette parenthèse (dés)enchantée pour un film lui aussi dans un entre-deux. Putty Hill est autant une fiction qu’un documentaire, enregistrant les confessions d’ados. Ils exorcisent, au travers de leur deuil, autant la perte de ce proche que l’ennui généralisé de leur quotidien de banlieusard. Ce, dans une inattendue douceur qui ne rend cet authentique portrait du spleen made in USA que plus bouleversant. /

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De Jean-Baptiste Leonetti. Avec Sami Bouajila, Julie Gayet...

Sortie le 7.09 chez DistriB Films

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De Matthew Porterfield. Avec Sky Ferreira, Cody Ray, Dustin Ray...

Sortie le 7.09 chez Ed Distribution

 Jane Evelyne atwood Trop de peines, femmes en prison  Jean-luc bertini Figurations Américaines

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texte ¬ Nicolas Mathé - photos ¬ © DR

Après la grande roue, ce sont les containers maritimes du festival de photographie Manifest’O qui investissent le port Viguerie à partir du 10.09.

Symboles d’un événement créé par des artistes qui refusent la marchandisation et le nivellement culturel. Et malgré une reconnaissance accrue d’année en année, aussi bien auprès du public que des professionnels, voilà un festival qui reste fidèle à sa ligne de conduite et à son credo : « sans photographes, pas de photographies » La guerre n’aura pas lieu. En mai dernier, via un titre légèrement alarmant, La Dépêche du Midi évoquait un milieu photographique toulousain à feu et à sang autour d’une rivalité entre les festivals MAP et Manifest’O et d’un clivage amateurs / professionnels. Il serait plus sage de parler de démarches bien distinctes. « Nous n’avons rien contre le MAP, il faut juste que l’on ne nous confonde pas.

Ce sont des communicants. Ils gagnent de l’argent, nous, on en perd. On n’est pas dans le marketing, nous sommes des passionnés qui défendons les droits d’auteur en rémunérant tous les artistes que l’on expose, bien moins que ce que l’on voudrait, mais nous sommes l’un des rares festivals à le faire, explique Jean-François Daviaud, >

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l’un des fondateurs de Manifest’O, quant à l’opposition professionnels / amateurs, c’est un faux débat, on ne fait pas de différence, il n’y a que des bons ou des mauvais photographes ».

Pas de quoi faire un esclandre donc, c’est juste que Manifest’O est le fruit d’un collectif de radicaux de l’objectif et un événement dont l’ADN baigne dans la résistance. En 2002, c’est déjà en réaction au Printemps de Septembre que tout commence. « À l’époque, il n’y avait rien à faire à Toulouse sans réseau officiel, on était plusieurs auteurs/artistes pour qui aucune porte ne s’ouvrait et l’on a vu débarquer cette grosse machine, c’est là que l’on a commencé à se structurer », se souvient J-F. Daviaud. Après des débuts confidentiels dus à un nomadisme forcé, Manifest’O acquiert une certaine reconnaissance avec son installation sur le port Viguerie. « On a senti un réel ancrage, avec un public plus large et des répercussions plus grandes, confirme J-F. Daviaud, cette année, on a reçu plus de 300 dossiers de photographes dont de plus en plus d’internationaux et de gens déjà primés ailleurs ». Et pour faire le tri, pas vraiment de critères, la seule tendance qui se dégage des 15 artistes sélectionnés est celle d’un propos social. J-F. Daviaud confirme, « forcément, les photographes racontent l’air du temps, on a par exemple un travail sur les transsexuels ou sur la France qui descend dans la rue, mais il y a aussi de l’esthétisme pur, c’est un panorama de la jeune photographie contemporaine ».

Invitée d’honneur de cette nouvelle édition, Jane Evelyn Atwood, artiste renommée et viscéralement révoltée (voir encadré) veillera sur cette nouvelle cuvée qu’il faudra découvrir en pénétrant chacun des désormais fameux containers, mini galeries atypiques et intimistes, parfaites pour s’imprégner d’un univers.  Du 10.09 au 2.10, Place de l’Exil Républicain Espagnol (Port Viguerie) à Toulouse et Bd Vincent Auriol à Tournefeuille, grat, www.festival-manifesto.org Prog : expos, conférence, table ronde, concert : La Face Cachée des Sous-bois, 17.09 à 21h... + Manifest’O Off, 1O expositions dans différents lieux, Toulouse, 9 photographes (Lamodi, Christophe Malinowski, Sabine Boo, Cyril Soula…)

 Anthony Barboza Black Dreams / White Sheets  Sue-Elie Andrade-Dé Córrego Segredo

Jane Evelyne Atwood Invitée d’honneur de Manifest’O 2011, Jane Evelyn Atwood est une photographe qui prend le temps de construire ses projets. Plus de quatre mois avec le premier malade du Sida en France à se laisser photographier pour un journal, une étude de quatre ans sur les victimes des mines antipersonnel ou encore 10 ans à arpenter les prisons les plus violentes pour traiter des femmes incarcérées.

L’Américaine choisit des sujets forts et ne les lâche que lorsqu’elle a le sentiment de les comprendre totalement. Une méthode obsessionnelle qui rend ses clichés uniques, à la fois glaçants de lucidité et pleins de tendresse. Entre reportage et vision humaniste, J. E. Atwood figure parmi les plus grands photographes de la scène mondiale.  Jane Evelyne atwood Trop de peines, femmes en prison  Olivier Jobard/agence sipa press

Exil, Exit ?

Vivre sans-papiers en Europe C’est un sujet dont on parle beaucoup, souvent après des drames, mais que l’on ne peut aborder qu’avec une certaine distance. C’est tout le mérite de cette exposition-installation réalisée par Médecins du Monde à partir de reportages photos et d’enregistrements sonores d’Olivier Jobard (agence Sipa Press). Rendre un peu plus concrètes les conditions de vie, le parcours et l’état de santé des sans-papiers, ces personnes parmi les plus exclues et les plus discriminées en Europe.

Conçue de manière pédagogique, l’expo se veut aussi un appel pour que tous ces gens accèdent aux soins et trouve ainsi toute sa place dans la programmation du festival Manifest’O.

Printemps de Septembre

Ils rêvent d’un autre monde texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Project for a Masquerade, Courtoisie Simon Starling et The Modern Institute Glasgow © Ruth Clark

Le 21e festival de création contemporaine dont tout le monde nous envie l’insolite intitulé de « Printemps de Septembre » a cette année pour commissaire Anne Pontégnie, critique d’art et commissaire indépendante. Dans sa besace, une nouvelle génération d’artistes poussant la porte « d’un autre monde ».

C’est l’instinct qui a guidé Anne Pontégnie pour établir cette programmation. L’intuition que des artistes peuvent rompre avec la modernité tout en étant d’avant-garde, parce qu’ils ont su établir des connexions alternatives avec des éléments culturels venus d’ailleurs. Cérémonies païennes, totems, invocations, traces... ne sont pas utilisés ici en manière de rupture avec l’académisme pour affirmer une indépendance mais au contraire pour s’ouvrir et chercher des liens avec d’autres cultures.

La quarantaine de peintres, sculpteurs et vidéastes invités ont pour matière première leur imaginaire, pour technique, l’abstraction et pour outil, l’invention. « Pour créer un climat plutôt qu’un discours », explique Anne Pontégnie, les expositions, bien qu’éparpillées, seront en relation les unes avec les autres par l’évocation de cet univers fantastique. Une perspective sur l’art contemporain qui bénéficie des traditionnelles « Soirées nomades », série de spectacles, installations et musique, médiatisés par la « Radio du bout de la nuit » en direct de la cour de l’école des Beaux-Arts. Autre initiative, pour la première année, aura lieu le « Festival international des écoles d’art » afin de faire connaître les travaux des étudiants ou jeunes diplômés de plusieurs établissements européens. Il n’y a pas que son titre qui donne à cette manifestation son petit côté décalé... / ❥

« D’un autre monde » Du 23.09 au 16.10, gratuit, une vingtaine de lieux à Toulouse et Colomiers, Nocturnes les 23, 24, 30.09 et 1er.10 jusqu’à 0h30, 05 61 14 23 51, printempsdeseptembre.com Prog. : Ei Arakawa, Karla Black, Joe Bradley, Wim Catrysse, Andrea Crews, Pauline Curnier Jardin, Edith Dekyndt, Lucile Desamory, Dom Robert (Guy de Chaunac Lanzac), Jim Drain, Matias Faldbakken, Luke Fowler, Aurélie Gelade, Isa Genzken, Tatsumi Hijikata, Thomas Houseago, Alex Hubbard, Sergej Jensen, Cameron Jamie, Chris Johanson, Mark Leckey, Klara Liden, Annette Messager, William Pope.L, Josh Smith, Simon Starling, Paul Thek, Oscar Tuazon, Fredrik Værslev...

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texte ¬ Fanny Delporte - photo ¬ Forêt module © matali crasset

Le bois de Sharewood Passe-moi l’miel !

Pendant que certains se doraient la pilule à la plage, la Cuisine de Nègrepelisse a mijoté de quoi faire passer le goût amer de la rentrée. Pour sa première collaboration avec matali crasset, le Centre de création et de design appliqué à l’alimentation nous fait pénétrer dans « Le bois de Sharewood » : comprenez celui du partage. Sollicitée pour aménager le bois municipal de Montrosiès, la designer lui a trouvé une saveur toute particulière : celle d’un miel rassembleur, et source d’échanges. Friande de projets participatifs, matali crasset invente un rucher nouvelle génération, pédagogique et collectif, qui « matérialise » le rituel du miel en intégrant une zone de rencontre à proximité des ruches. Oubliez les tables de pique-nique sur lesquelles personne n’ose plus s’asseoir : place à la « plateforme », soit deux structures en bois semblables à des épis de pin tombés au sol, dotés de bancs et de tables. Lors de l’exposition, chacun est invité à inscrire son nom sur ces brins géants et à soumettre des idées d’ateliers et d’activités en vue d’une future implantation en forêt. Ni œuvre ni simple lieu de loisir, ce projet de plateforme vise à faire de la production du miel un espace de rencontre, plus que de récolte. Alors promenons-nous dans les bois, pendant que matali crasset y est... / ❥

Jusqu’au 5.11, médiathèque de Nègrepelisse (82), 05 63 67 39 74, www.la-cuisine.fr

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texte ¬ Maylis Jean-Préau - photo ¬ © Renato d'Agostin

texte ¬ Maylis Jean-Préau - illustration ¬ Topor

Mélancolie

Amnesty International

Malgré ses 350 vernissages annuels, le grand photographe Michael Kenna sera en chair et en os à Toulouse, pour le lancement de la 9e exposition de photographie à ciel ouvert, sur le thème de la mélancolie.

L’écrin qui reçoit les paysages vénitiens épurés et sans un visage humain de Kenna, n’est autre que le jardin Raymond VI. La photo en noir et blanc à portée de tous, voilà bien un des objectifs de l’association organisatrice, Biz’Art Populaire, qui marie ici des talents méconnus et des grands noms de la photo : Renato d’Agostin, tenant d’une mélancolie géométrique et urbaine, mais aussi Caroline Halley et sa poignante échappée. Reste le jeune aspirant Damien Daufresne, porteur d’une sombre évocation de la mélancolie. Coup de cafard ou nostalgie lumineuse ? Le promeneur choisira. /

En 1961, deux étudiants portugais sont emprisonnés pour avoir porté un toast à la liberté. Indigné, l’avocat britannique Peter Benenson lance un appel pour l’amnistie. C’est le début de l’aventure Amnesty International. Très tôt, un lien fort s’établit entre l’ONG et les nombreux artistes (musiciens, graphistes...) qui la soutiennent. Dès lors, vont naître les campagnes d’Amnesty, avec des affiches - au fort pouvoir d’impact sur les rétines - toujours bien senties. Qui sont aujourd’hui exposées dans un lieu hautement symbolique : le musée de la résistance et de la déportation. Une quarantaine de panneaux provocateurs et dérangeants pour cinquante ans d’histoire et de lutte : la torture, les assassinats politiques, le droit d’asile, les violence conjugales... En somme, un vrai parcours de résistants. /

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Du 9.09 au 29.10, murs du Jardin Raymond VI, (le 10.09 à 16h, rencontre avec Michael Kenna à la librairie Ombres Blanches), www.bizartpop.com

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Jusqu’au 28.10, Musée départemental de la résistance et de la déportation, 05 61 14 80 40, www.musee-resistance31.fr

2 séances : 21h et 21h45 • 6€ • Durée : 30 min

© E. Damiano

CIE EMMANUEL GRIVET

du Ve 7 au Sa 15 octobre Di 9 • LE PETIT CHAPERON ROUGE • CIE DIVERGENCES 16h • (dès 6 ans) 7€/5€ • Durée : 1h

Ve 14 • ET C'EST QUE QUAND IL NE ME PLEUT PAS DESSUS, IL ME PLEUT DEDANS • PRODUCCIONES VIRIDIANA 21h • Gratuit dans le cadre de Villes 3.0

Sa 15 • LE BAIN • CIE LES BAIGNEURS 21h • (dès 3 ans) 10€/6€ • Durée : 30min Au studio de l'Ecole de Danse de Tournefeuille / sauf Cie Grivet : Médiathèque Réservation : 05 62 13 21 52 - billetterie@mairie-tournefeuille.fr Retrouvez la saison culturelle et la billetterie en ligne :

www.mairie-tournefeuille.fr

Licences d'entrepreneur de spectacles Ville de Tournefeuille : n° 1-101 49 05 / 3-101 50 10

Ve 7 & Sa 8 • DE BOUTS DE CORPS EN CORPS DEBOUT

agenda Musique, Don Pierrot de da luna © DR

Visions Extraordinaires © Katia Bourdarel

Dansez avec l’Ô

Mémoires Indiennes

Avec les tableaux-photos de Gérard Vilminot, c’est d’une manière bien insolite que l’on plonge, yeux grands ouverts, dans un élément pourtant majeur de nos sociétés : l’eau. Reflets et couleurs dansent sous nos yeux. Surréaliste. ❥ J usqu’au 11.09, Galerie de l’Oeil, Espace

Une immersion au cœur de la pictographie, l’art de la mémoire des sociétés indiennes des Plaines d’Amérique du Nord, c’est bien cela que propose le musée Champollion - Les Écritures du Monde à travers cette expo enrichie de projos, conférences... ❥ J usqu’au 17.09, Musée Champollion

EDF Bazacle

Musique Expo collective d’une quinzaine d’artistes contemporains, peintres et sculpteurs, autour d’un thème qui parle à chacun d’entre nous. La belle superficie de la galerie (100 m2) verra, entre autres, les sculptures en métal d’E. Kiefer ou les portraits au couteau de L. Nolleau. ❥ J usqu’au 15.09, Galerie NEXT, 05 61 32 82 24

Visions extraordinaires Trois artistes rassemblés pour un même but : (re)conquérir le dessin contemporain. La technique est maîtrisée, l’imaginaire exacerbé. Les créatures naturalisées de K. Bourdarel interrogent notre capacité d’émerveillement. Les gouaches d’A. Boutlis et les dessins de K. Rougier, eux, signent d’étranges corps fantasques. ❥ J usqu’au 17.09, Galerie Sollertis, 05 61 55 43 32

(Figeac), 05 65 50 31 08

Ingres / Secrets de dessins Les secrets des chefs d’œuvres d’Ingres dévoilés pour la première fois ou l’art d’en savoir plus sur la vision artistique d’un des plus grands dessinateurs français. Le résultat de 6 années de recherches scientifiques.

Un événement, cela va de soi. ❥ J usqu’au 6.11, Musée Ingres (Mtban), 05 63 22 12 91

Anne Santini Pour Salle d’at/tension, Anne Santini crée un patchwork d’objets et de savoir-faire. Orientant, à la manière d’un chef d’orchestre, écrivain, lecteurs, metteur en scène et technicien afin de contribuer à créer une installation sonore. Que le spectateur s’appropriera ensuite. ❥D u 13.09 au 20.10, Plateforme d’Art de Muret (à la Théâtrerie), 05 34 63 98 19

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Memoires Indiennes, Coiffe, Musée Champollion © DR

© Ingres / Secrets de dessins

A Través De Mis Ojos, Carlos Saura © Oscar Fernadez Orengo

Espèces d'humains © Sarah Nassar

Suspendus

Chercheurs de routes

Ces Mécaniques poétiques d’Antoine Birot, musicien, compositeur et concepteur de machinerie, sont à l’image de la nouvelle saison d’Odyssud : formidables. Ici, on actionne une éolienne, là, un crayon laisse une marque sur un papier défilant... L’art du mouvement perpétuel ? ❥D u 13.09 au 22.10, Odyssud,

Derrière ces Chercheurs de routes, les grandes toiles de l’artiste-peintre Hélène Rivière, qui trouve, selon ses propres mots, son inspiration dans la nature. Mais ne cesse aussi « d’aiguiser son regard à partir du réel ». Une peinture évocatrice toute en finesse. ❥D u 14.09 au 22.10, Galerie Morellon &

05 61 71 75 44

Les sociétés de géographie (1880-1960) Explorer le Monde : Les sociétés de géographie (1880-1960), tel est le 1er volet du nouveau thème annuel mis en lumière au sein des bibliothèques toulousaines : (Re)lire le voyage. Pour en apprendre un peu plus sur les évolutions des cartographies de notre monde. ❥D u 13.09 au 10.12, Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine, 05 62 27 66 66

A través de mis ojos L’intention est documentaire, le résultat saisissant. Le projet du photographe Óscar Fernández Orengo - capturer plusieurs générations de réalisateurs de cinéma espagnol « à travers ses yeux » - compte aujourd’hui une quarantaine de portraits. ❥D u 14.09 au 21.10, Institut Cervantes, 05 61 62 48 64

Bulles d’art, 05 81 33 11 80

L’âge d’or du Bronze Après l’expo consacrée au village néolithique chasséen, place aux vestiges de l’âge du Bronze (2200 à 800 av. J.C. comme vous le savez tous...) également fouillés sur le site de Villeneuve-Tolosane/Cugnaux. Des objets remarquables accompagnés de panneaux illustrés. ❥D u 17.09 au 17.12, Espace P. Éluard (Cugnaux), 05 61 76 88 99

Espèces d’Humains La rencontre de quatre artistes aux techniques différentes (peinture à l’huile, encre de Chine, pastel...) sur un thème donné : l’inhumanité de l’humain. Parmi la soixantaine d’œuvres présentées, les dessins charnels de Sarah Nassar nourris de la passion de l’artiste pour la danse. ❥D u 19 au 25.09, Galerie de l’Écharpe, 05 61 21 72 98

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Myriam Naisy

Parcelles d’une vie de chorégraphe Propos recueillis par ¬ Valérie Lassus - Photos ¬ © Rico Torres

Après le très festif Dix-y Danse qui célébrait en 2008 les 10 ans de sa compagnie l’Hélice ; après des expositions dansées et des spectacles pour enfants, la chorégraphe et danseuse Myriam Naisy, crée à Odyssud une pièce plus sombre, Troyennes Fragment, inspirée de la tragédie d’Euripide, Les Troyennes.

Est-ce la première fois que des personnages de la mythologie vous inspirent ?

Non, il y a 20 ans, l’histoire d’Euripide m’avait interpellée. Je travaillais alors dans une compagnie de femmes, en Suisse ; c’était au moment de la première guerre du Golfe et j’étais enceinte - d’une fille -. J’ai

alors créé Hekabe und ihre Töchter [Hécube et ses filles]. Je partais du personnage central d’Hécube, la matriarche - épouse de Priam, roi de Troie - pour ensuite évoquer ses filles et Hélène. La pièce a été jouée 54 fois en deux mois à Zürich !

Aujourd’hui, je reprends l’idée mais le contexte est tout autre, >

la distribution est augmentée, la scénographie radicalement différente, tout comme la musique.

Cependant, cela reste une aventure liée à ma propre histoire.

Dans votre parcours, Troyennes Fragment revêt donc une importance particulière ?

Oui. Ce qui a été très dur, c’est d’avoir dû dépasser ce que je considère jusqu’à ce jour comme mon chef d’œuvre, Hekabe. Ma rivale était de taille : la Myriam que j’étais à 33 ans, arrogante et pleine d’énergie, qui n’a peur de rien, qui n’a rien à perdre ! De plus, cette création représente un challenge financier pour la compagnie, puisque, cette année, nous n’avons plus d’aide de la DRAC [Ministère de la Culture] ce qui implique une mise de fonds propres conséquente. Or, je ne voulais pas laisser

tomber ce projet, il me semble que c’est aujourd’hui que la compagnie doit se battre, dépasser les spectacles plus « faciles » - que j’aime aussi beaucoup - pour aller à quelque chose qui touche aux tripes.

Pour la compagnie, pour moi, pour ce que l’on veut donner au public, cette pièce arrive au bon moment.

Que pensez-vous que la danse puisse apporter à ces personnages que l’on identifie à des grands textes, au théâtre, à l’opéra ?

Justement, cela me plaît d’extirper le sous-texte et d’aller plus loin en exploitant le chœur des femmes qui tient, pour moi, le « rôle principal ». Et puis tout d’un coup, au sein du groupe, on va mettre en lumière le ressenti de l’une des femmes face à son destin, d’où l’intitulé « Fragment ». Il n’est pas question de traiter de la globa-

« Il ne s'agit pas de narration mais plutôt d'une série de coups de poings émotionnels » lité de chaque personnage. Je vais choisir des moments très forts, que l’on ne pourrait pas interpréter avec des mots, pour pouvoir les traiter autrement, en laissant la place à l’imaginaire du spectateur.

Il ne s’agit pas de narration mais plutôt d’une série de coups de poings émotionnels.

Cela a donc dû vous aider de travailler avec une équipe que vous connaissez par cœur, comme pour la musique originale avec Pierre Jodlovsky et Jacky Mérit (collectif éOle) ? Comment cela s’est-il passé ?

Je connais, avant de commander la musique, mes scènes, leur durée précise, ce que je veux. Ensuite, cela passe beaucoup par les mots, par les descriptions. Je parle beaucoup de ressenti et de matières, je donne des qualificatifs aux émotions de mes personnages. Avec Pierre - je travaille avec lui depuis

❥

des années -, il y a quelque chose de l’ordre de la télépathie, que je ne peux pas expliquer. C’est magique.

Quel est l’écho de Troyennes Fragment à notre époque ?

J’ai beaucoup pensé aux otages français en Afghanistan, aux guerres en général, j’ai aussi lu le livre de Ingrid Bétancourt. En fait, aujourd’hui encore, ces troyennes existent, personnes simples ou « importantes » comme des politiques, des journalistes. L’otage ne sait pas quand il sera libre, il est un trophée de guerre ou une monnaie d’échange et donc, il doit être relativement bien traité. Cela a quelque chose d’illogique, de kafkaïen. Alors, je me permets une entorse à la version d’Euripide en faisant partir ces captives-là non pas en « haillons » et la tête basse mais parées de somptueux habits.

Même au bout de la déchéance, elles restent des reines. /

Troyennes Fragment 23.09, 21h, 10 à 18 €, Odyssud, 05 61 71 75 10, www.odyssud.com

théâtre & danse |

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Marathon : démo !

Propos recueillis par ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Partons pour Pluton ! © Patrick Bosc

C’était un sacré pari. En 2009, le Théâtre permanent, mené par Gwenaël Morin, entamait sa singulière aventure aux Laboratoires d’Aubervilliers : sur un an, la même troupe a répété et joué 206 fois avec un engagement total, quatre des plus grands classiques du théâtre européen. À notre tour d’être emportés !

Il est rare de vibrer lors d’une présentation de saison, exercice obligatoire que les théâtres parviennent, parfois, à rendre intéressant et festif. Pourtant, en juin dernier, lorsque Gwenaël Morin, invité pour l’occasion, a pris la parole, la salle avachie a vibré à l’écoute de ce comédien et metteur en scène passionné pour lequel le théâtre est l’ultime recours, « la chose à faire encore et encore quand on est au bout ». Lorsque le désespoir face au monde le prend, c’est là qu’il cherche l’énergie du recommencement. Sonder encore et toujours les grands textes est pour lui une mission et une nécessité, une façon d’aller à sa propre rencontre en attaquant au corps à corps et presque à poil les Tartuffe, Hamlet, Antigone et autre Bérénice. C’est un théâtre politique - autant que physique -, sans doute, dans le sens d’une relation d’humain à humain. D’où ces mises en scènes abruptes qui sentent l’urgence, ce rapport direct et nature qui révèle la révolte et la folie, une forme de liberté. Réécrites, condensées, les œuvres redoutées se dévoilent, plus limpides, éternellement contemporaines. Incroyablement proches deviennent la psychologie tourmentée d’Hamlet ; les vers impitoyables de Molière qui exposent la vraie nature des hommes ; le chœur d’Antigone, qui n’est plus antique... Le théâtre se joue, se transmet, s’ouvre à tous, il devient permanent. / ❥

Le Théâtre permanent Antigone d’après Antigone de Sophocle, présenté avec l’Usine de Tournefeuille : 24.09, 20h30, L’Usine, les 29 et 30.09, 20h, 5 à 10 €, Théâtre Garonne Tartuffe d’après Tartuffe de Molière, 18 et 19.10, 19h30 et du 20 au 22.10, 20h, 9 à 22 €, Théâtre Garonne Hamlet d’après Hamlet de Shakespeare, 25 au 28.10, 19h30, 9 à 22 €, Théâtre Garonne, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com + Les ateliers de transmission du 19 au 28.09, « répétition du chœur d’Antigone », info : 05 62 48 56 59

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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ Cie Le Nom du Titre © Joël Verhoustraeten

Festival de rue de Ramonville

Boulevard vivant

Vous parlez d’un oxymore ! Du théâtre - étymologiquement « bâtiment où se donnaient les spectacles publics » - dans la rue ? C’est absurde, impertinent et ne manque pas d’humour. Ce qui explique en partie la réussite du genre, relancé depuis le milieu des années 80 avec des compagnies comme le Royal de Luxe (qui fit ses débuts sous les regards médusés des Toulousains) et des festivals comme Aurillac, Châlon et... Ramonville, depuis 1988. Le public bigarré qui se presse autour des artistes confirme chaque année l’intérêt pour ce dialogue engagé autour des propositions les plus variées que viennent offrir une trentaine de compagnies. Si le brûlant rock apache (plumes comprises) du Nom du Titre vous laisse froid, le cynique duo d’exhibitionnistes de L’Émetteur Compagnie - La secrète obscénité de tous les jours - vous séduira peut-être. À moins que vous ne préfériez la danse ?

Alors le Groupe Unber Humber vous donnera des Nouvelles d’ici. Vous venez pour les textes ? Il y en a : Rictus par Garniouze déterre les poèmes d’un qui ne mâchait pas son argot, Jehan Rictus. Vous êtes plutôt à la recherche d’une « bête de pavé » ?

Alors essayez Léandre qui vous invite... Chez Léandre. Car dans la rue, il n’y a qu’à regarder pour trouver des fleurs bien vivantes. / ❥

Et toi, qui tu es ? 10 et 11.09, 12h à 2h (21h dimanche), grat sauf trois spectacles à 3 €, Ramonville, 05 61 73 71 00, www.festivalramonville-arto.fr

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texte ¬ Valérie Lassus - photo ¬ F. Jourdan, A. Viste

texte ¬ Maylis Jean-Préau - photo ¬ DR

Les Miroirs de l’alouette

Dr Louis

Je ne dispose que d’un confetti pour vous parler d’une grande fête : la mairie de Toulouse a décidé de passer une convention de 4 ans avec 13 salles dont le Théâtre du Pont Neuf. On imagine le soulagement d’un équipage qui se voyait couler la saison dernière ! Le TPN-Espace de création, projet défendu contre vents et marées depuis 2006, refait surface.

Dorénavant, le lieu pourra accueillir chaque compagnie émergente en résidence trois semaines suivies de cinq jours de représentations. Le grand luxe. Cela commence dès septembre avec la pièce Les Miroirs de l’alouette par le Théâtre de la vie qui va ou les aventures de Jupette, imaginée et interprétée par Solveig Halloin. Une exploration burlesque des affres de la dépersonnalisation et de la création au féminin… /

Virtuose du théâtre d’improvisation à Toulouse, la compagnie C cédille fait un retour en force après deux ans d’absence. Sa nouvelle création, Dr Louis, est le résultat de 17 années d’impro et d’un projet d’écriture. La pièce raconte une histoire banale - celle d’un savant enlevé par des services secrets - mais d’une façon inattendue : dans une mise en scène réjouissante, les 4 comédiens ne cessent de changer de rôle et de mode narratif. Un tournant pour C cédille, qui s’oriente sans vaciller vers un théâtre de création où le public se doit d’être en action et de reconstruire le récit pour rester au cœur de l’intrigue. La compagnie ne néglige pas pour autant ses premières amours, en menant aussi des cycles d’impro dans son tout nouveau bastion de Villeneuve-Tolosane. / ❥

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Du 27 au 29.09 à 19h30 et du 30.09 au 1er.10 à 21h, TPN, 8 à 12 €, 05 62 21 51 78, www.theatredupontneuf.fr

Dr Louis : une aventure au cœur du mystère Du 14 au 18.09, 21h, 15h30, 6 à 8 €, Centre culturel des Minimes, 05 81 64 51 01, www.ccedille.org

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agenda Festival Entre Chien Et Loup © Colombo

Campement forain © DR

Oscar et la dame rose

Les nuits du Dahu

6 au 17.09

Le conteur François Vermel laisse la parole à trois diseurs en devenir. Chacun dispose d’un quart d’heure pour emballer l’imaginaire. Après quoi, on s’évade avec un conteur de talent : Hélène Bardot et sa Prise de paroles apolitiques sur les avatars de l’amour. ❥ 19h, Le Cherche Ardeur, grat, 05 61 55 27 22

Présenté en Avignon, le texte d'ÉricEmmanuel Schmitt repris par Le Grenier de Toulouse, narre l'histoire d'Oscar, 10 ans, dont la vie à l'hôpital des enfants est illuminée par mamie Rose et son jeu : faire que chaque journée compte pour 10 ans. ❥ 2 1h, Théâtre du Grand Rond, 8 à 12 €, 05 61 62 14 85, www.grand-rond.org

Festival Entre chien et loup 6 au 24.09 Depuis cinq ans, le théâtre amateur a son festival toulousain. 6 spectacles ont été sélectionnés cette année, faisant la part belle au théâtre de boulevard et aux comédies familliales réjouissantes. ❥ 2 0h30, Théâtre du Chien Blanc, 5 à 7 €, 05 62 16 24 50, www.theatreduchienblanc.fr

Campement forain 9 au 17. 09 Dans le cadre de la 12e saison de Pronomades, la compagnie 2 Rien Merci inverstit, avec ses chapiteaux, les villages du canton d’Aurignac pour rendre hommage à l’aventure forraine sur le plan cinématographique, musical et théâtral. ❥ C ommunes du canton d’Aurignac, grat à 10 €, 05 61 79 95 50, www.pronomades.org

14.09

Les Ombres sauvages 20.09 au 1er.10 Trois artistes créent un cabinet de curiosités visuelles et sonores grâce à des images animées d’insectes bizarres qui chantent, dessinent et dansent. Proche du théâtre d’ombre, cet étrange bestiaire est aussi un délice de poésie. ❥ 2 1h, 21h30, La Cave Poésie, 8 à 12 €, 05 61 23 62 00, www.cave-poesie.com

Le Chainon Manquant 21 au 25.09 Le 20e festival pluridisciplinaire de la jeune création prend un nouveau départ en s’installant à Cahors mais reste fidèle à sa vocation : faire éclore des projets artisitques en découverte. Théâtre, marionnettes, danse et musique... soit 70 formations mèneront le bal. ❥ Cahors et Grand Cahors (46), 8 à 17 €, 05 65 53 20 83, www.fntav.com

Le Chainon Manquant © Anne Baraquin

Yanne A Marre… © DR

Eldridge Cleaver, Black Panthers © DR

Match d'Impro, Bulle Carrée © Ekhinos

Yanne a marre... 22.09 au 1er.10

Les Bigres du Tergal

La Belle Équipe s’attaque aux réflexions d’un bonhomme bougon. En musique et en chanson, elle entre dans l’intimité de Jean Yanne, avec, à la clé, l’humour très caustique et le goût de la provocation de celui qui n’avait « Ni Dieu ni maître, même nageur » ! ❥ 2 0h, 16h, Théâtre du Pavé, 3,60 à 18 €,

29.09 au 2.10

05 62 26 43 66, www.theatredupave.org

Edlrige Cleaver 28.09 au 8.10 Après une résidence au Garonne, Jean-Michel Bruyère et le collectif LFKS (acteurs, musiciens, philosophes...) présentent le 1er volet d’un tryptique sur le thème des Black Panthers et des émeutes raciales des années 60 aux USA. ❥ 19h, 20h, 21h, 22h, Théâtre Garonne, 9 à 22 €, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com

Tragedia

29.09

Dans une folle sarabande, 18 personnages d’aujourd’hui incarnent les histoires tragiques de Médée, Œdipe et les autres. Cette réflexion sur les mythes qui se répètent depuis 2000 ans porte la griffe de l’innovant metteur en scène Alex Rigola. ❥ 20h30, Le Parvis, Tarbes (65), 10 à 27 €, 05 62 90 06 03, http://parvis.net

Aussi peu respectueux des conventions que l’était le grand Georges, quatre loustics revisitent avec liberté l’œuvre de Brassens. Résultat, un « Tonton Nestor » en reggae et des « Amoureux des bancs publics » très bossa nova. ❥ 1 9h, 17h, Théâtre de la Violette, 8 à 12 €, 05 61 73 18 51, www.theatredelaviolette.com

Match d’impro France Vs Québec

1er.10

Sur le ring, une équipe toulousaine (Bulle Carrée) face à une ligue québécoise (Lips de Chateauguay). Leur mission, gagner le match en inventant en quelques minutes des histoires sur des thèmes précis et délirants. Et sans se faire siffler par l’arbitre ! ❥ 2 0h30, Centre culturel des Mazades, 8 €, www.bullecarree.org

Daphnis et Cloé

4 et 5.10

Le CDC présente cette pièce phare des années 80 reprise par son chorégraphe d’antan, Jean-Claude Gallota. Le mythe grec est interprété par un brillant trio de danseurs dominé par l’attraction des corps et le trouble de l’autre. ❥ 2 1h, Théâtre Sorano-Jules-Julien, 10 à 19 €, 05 61 59 98 78, www.cdctoulouse.com

théâtre

& danse |

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disques Sia Tolno My Life | Lusafrica / Sony Music Dès les premières secondes, la voix de Sia Tolno vous saisit les tripes et ne vous lâchera plus. On a beau y reconnaître des bribes de grandes sœurs, la rage de Tina Turner, le sourire de Myriam Makeba, c’est une voix jamais entendue, si forte qu’on la craint sans cesse au bord de l’explosion. Comme des larmes en suspension, échos d’une vie passée à fuir la guerre civile entre la Sierra Leone et la Guinée.

Mais si les thèmes sont toujours aussi déchirants, pour son deuxième album, Sia Tolno a pris soin d’orchestrer une Afrique festive et pleine d’espoir, puisant aussi bien dans l’afrobeat cuivré de Fela Kuti que dans le blues mandingue ou encore les hymnes universalistes de Johnny Clegg. Poignant mais vivant, assurément une nouvelle grande dame d’Afrique. > Nicolas Mathé

Michel Cloup (duo) Notre silence | MC / Differ-ant « Recycler cette colère... car aujourd’hui, plus qu’hier, cette colère reste mon meilleur carburant ». Les mots sont forts, les images qu’ils portent, puissantes, le tempo gras et lourd. Dès le titre inaugural « Mon histoire », l’ambiance est donnée. Intimiste, intense et hypnotique.

Comme un voyage au fond de soi duquel on ne sortirait pas indemne.

Mais forcément bouleversé. Encore une fois, l’électron libre Michel Cloup (sur)prend aux tripes. Ce chanteur-guitariste-machiniste (Diabologum, Expérience, Binary Audio Misfits...), autant hyperactif que surdoué, n’a cesse de se renouveler à travers ses projets. Ici, c’est avec Patrice Cartier (batteur au sein d’E.X.P. et de B.A.M.) qu’il porte cet album sombre et onirique. Comme un retour à l’essentiel. Envoûtant et vertigineux. > Carole Lafontan

Rufus Bellefleur Groovin’ Tales From The Gator Blastor | Mog Fog Echappé de Manimal, Julien Cassarino troque le métal pour la défrôque d’un fantôme hantant une Louisiane imaginaire. À son échelle, Rufus Bellefleur fait penser à un Gorillaz local, mêlant univers sonore bigarré (un telescopage de country et de hip-hop coécrit par Yuz) et graphisme (du dessinateur Gwen). Surtout, c’est au cinéma qu’il renvoie. Construit comme un scénario, Groovin’Tales... grimpe en intensité jusqu’au tubesque « Tonight the devil is the Dj ». La suite n’est pas toujours à la hauteur, mais Rufus n’est pas prêt de retourner dans sa tombe. « Souviens-toi du bon temps », balade folk parcourue d’un frisson crépusculaire, témoigne du potentiel de ce side-project à la saveur de premier plan.

Ne manque que le live pour donner un surplus de chair à ce revenant. > Baptiste Ostré

chroniques |

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MAISON NEUVE

Shabazz Palaces

Joan | Talitres/ Differ-Ant Repéré en 2004 via le concours CQFD, Maison Neuve a déjà publié deux albums plutôt confidentiels. Cependant, rejoindre la maison bordelaise Talitres devrait sensiblement accélérer le cours ordinaire des choses. Avec son titre digne de Leonard Cohen, Joan semble habité par les riches heures de l’indie pop britannique fin 1980, quelque part entre la grâce fragile de Sarah Records et les audaces soniques des jeunes Turcs de chez Creation.

Si le chant en français se fait rare, il épouse toutefois avec aisance les contours de cet univers tout en nuances. On songe parfois à Galaxie 500 (Touched in The Heart) et l’hommage à Lizzy Mercier-Descloux (ces garçons ont décidément des lettres) va droit au cœur. La porte est grande ouverte, il y fait bon. > Marc Bertin

Black Up | Sub Pop /PIAS Si vous êtes fouineurs, peut-être l'aurez-vous dégusté durant ce bel été pluvieux. Dans le cas contraire, l'automne, ses feuilles mortes et ses trottoirs boueux seront le décor idéal pour découvrir les joies tristes de Shabazz Palaces. Signe particulier ?

Une signature chez Sub Pop – ce qui nous change de la chandelle grunge ou des barbus barbants façon Fleet Foxes. Ici, fulmine un hip hop abrasif et mélancolique, sorte de rencontre entre la finesse de cLOUDDEAD (fer de lance du label chic-hop Anticon), le sens du beat des premiers Wu Tang Clan et la noirceur terminale de Techno Animal.

On chipotera en évoquant quelques pénibles vocalises féminines, mais ce n'est pas grand chose au vu de l'ensemble, violemment réjouissant.

> Thibaut Allemand

QUANTIC The Best of Quantic| Tru Thoughts Résumer une décennie de carrière riche de six projets différents en 32 morceaux relève d’un sacré casse-tête. Pourtant, chose est faite avec cette roborative compilation célébrant l’insatiable parcours de Will Holland, artiste emblématique de Tru Thoughts, cité en référence aussi bien par Gilles Peterson, Don Letts, Mark Ronson, Bonobo que Mr Scruff. S’ouvrant avec le mythique « Time Is The Enemy », cette rétrospective brille d’une incroyable cohérence : celle d’un musicien mu par une recherche perpétuelle du groove ; ce qui l’a conduit à poser ses valises en Colombie. Et le parcours, commencé à 20 ans, de forcer le respect, flirtant avec un égal bonheur entre rare groove, soul, funk, dub, effluves latinos, cumbia en compagnie notamment d’Alice Russell et de Spanky Wilson. > Marc Bertin

dvd La Règle du Jeu

Heartless

De Jean Renoir Éd. Montparnasse

De Philipp Ridley | Free Dolphin/Paramount Home

Souhaitons que cette première édition Bluray du film de Jean Renoir ne se réserve pas à un noyau dur de cinéphiles. Parfois abusivement qualifié de chef-d’œuvre, La Règle du Jeu se range davantage dans la case des « grands films malades ». Génèse difficile dans une période qui l’était tout autant – 1938 –, bide public, remontages successifs : le film est indissociable de son histoire, ce qui rend indispensables les nombreux suppléments du disque. Marivaudage théâtral dopé au burlesque, La Règle du Jeu dépasse fort heureusement sa valeur de document pour apprenti cinéaste. Dans sa peinture de mœurs très critique d’une vieille bourgeoisie, il fascine par son refus d’émettre un jugement. « Chacun a ses raisons », disait Renoir. C’est ça, le plus terrible.

> Baptiste Ostré

Réalisateur rare (trois films en vingt ans, allô Malick ?), Philipp Ridley a mis quinze ans à monter Heartless.

Centré sur un jeune gars défiguré par une tâche de naissance et incapable d’affronter la violence du monde, il capte d’emblée par sa photographie, mélange de magie et d’épouvante.

Film fantastique, drame sur le deuil, comédie noire, chronique sociale (impossible de ne pas penser aux émeutes anglaises dans sa description de l’East-End), il navigue entre les genres.

Las, comme effrayé par tant d’audace, il se raccroche aussi à une mythologie usée depuis un siècle. L’énième variation autour de Faust, doublée d’un twist fatigué, maltraite l’enthousiasme du début. Dommage, tant cet inédit vaut par ailleurs bien plus que sa minable jaquette pour étalage de vidéo-club. > Baptiste Ostré

Prime Cut De Michael Ritchie | Carlotta Films Tourné de nos jours, Prime Cut aurait bénéficié du label Grindhouse (le tandem Tarantino/Rodriguez de Death Proof et Planète Terreur).

En 1972, il annonçait alors autant Point Blank que Massacre à la tronçonneuse. L’histoire est d’une banalité extrême : un tueur de Chicago (Lee Marvin) doit faire payer un cul-terreux (Gene Hackman), patron d’une boucherie au Kansas. Film schizophrène, entre nanarland et polar funky, Prime Cut saute dans une même scène du film de studio nerveux au film d’horreur poisseux. Il faut voir une moissoneuse-batteuse poursuivre Marvin et sa protégée (délicieuse Sissy Spacek) puis « dévorer » une voiture dans un champ de blé. Plaisir coupable, plaisir malsain, Prime Cut a le sel d’une série B perverse comme on en fait plus. > Baptiste Ostré

livres Même les chiens

1Q84

Jon McGregor Éd. Christian Bourgois

Haruki Murakami Éd. Belfond

Dans un appartement misérable, au cœur d’une ville grise d’Angleterre, un corps est retrouvé par la police. Ce corps, c’est celui de Robert, alcoolique au dernier degré. Sur les circonstances et les causes de la mort, le lecteur n’apprendra rien ou si peu.

Là n’est pas le réel objet du livre. Jon McGregor s’intéresse bien plus à la vie de ses personnages, aux sales tours qu’elle leur a joués et qui les ont mis à terre. Son récit retrace par bribes, à travers la voix des amis de Robert, tous marginaux, toxicomanes et disparus, des parcours accidentés. Parce qu’il vise à rendre compte de leur confusion face au monde, son style est heurté, ses phrases se disloquent. Un peu trop parfois. 280 p., 18€. > Faustine Bigeast

Deux événements ont nettement marqué l’œuvre d'Haruki Murakami.

Le séisme de Kobe, en 1995, lui inspire Après le tremblement de terre. La même année, la secte Aum organise une attaque au gaz sarin dans le métro tokyoïte. Désignée dans le roman sous le nom de « l'Aube », cette organisation religieuse sert de terreau à 1Q84, son premier triptyque. L'auteur y développe une vision ambigüe - et donc réaliste du culte en décrivant une communauté animée par des désirs louables et pacifistes mais prête à passer aux armes si nécessaire. De bout en bout, Murakami joue adroitement sur le fil ténu qui sépare le bien du mal. Laissant volontiers le lecteur naviguer en eaux troubles, l'auteur déroule avec délicatesse un récit captivant, mêlant réalisme et dimension fantastique. Livres 1 et 2, 544 p., 23 € > Hakima Lounas

LE DERNIER DES JUGES Roberto Scarpinato –Entretien avec A. Rizzello | Éd. La Contre-Allée On ne saurait dire que Roberto Scarpinato doit à la chance d’incarner la Mémoire de la justice anti-mafieuse : jadis collaborateur des juges Falcone et Borsellino, il se serait sans doute passé de cette charge s’il n’avait été le seul, désormais, à pouvoir s’en acquitter –sous escorte permanente. Notre chance à nous, du moins, c’est de pouvoir recueillir, au fil de cet entretien, une somme de réflexions qui, au-delà de l’ « anomalie italienne », engagent notre appréhension du pouvoir, et du nécessaire rempart contre ses dérives : la connaissance. Au bout du compte, ce mince vade-mecum délivre une exigeante leçon de responsabilité : « Celui qui accroît son savoir accroît sa douleur ». 48 p., 7€. François-Xavier Beague

chroniques |

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concerts & soirées Lun 05.09

21h - 9/6e -

LES ABATTOIRS IEVA JOKUBAVICIUTE 20h - 6 / 20e -

LA LOUPIOTE BOEUF REGGAE/SKA 21h - grat -

Mar 06.09

LE CRI DE LA MOUETTE THE RED LIPS + JUDIE …

22h - nc -

CAVE POÉSIE SERGE LOPEZ 19h30 - 12/8e CLOîTRE DES JACOBINS BORIS BEREZOVSKY 20h - 6 à 38e THÉÂTRE GARONNE LES BOHÈMES DE THRACE 20h30 - 15 à 25e -

Mer 07.09 CAVE POÉSIE SERGE LOPEZ 19h30 - 12/8e CLOîTRE DES JACOBINS GABRIÈLE CARCANO 20h - 6 à 38e SAINT DES SEINS JEREMY JAY 20h30 - 7e RAGTIME ROCK STONER 20h30 - nc LE MANDALA ET HOP

L'ELEKTRO MARCEAU 23h - grat WHITE CLUB ARMAN DEAVEN 23h - nc -

Jeu 08.09 LE CHAT PASSE SOUL GRAVY 19h - grat CAVE POÉSIE SERGE LOPEZ 19h30 - 12/8e -

LE CHERCHE ARDEUR EMISSION RADIO EN DIRECT AVEC VOX-ECHO 21h - Part. libre BIJOU VENT D'HALEINE 21h30 - 5 à 10e LE CRI DE LA MOUETTE THE BANYANS + I&I LIVITY 22h - nc WHITE CLUB LAURENT BOLORINOS + AURÉLIEN B. 23h - 5e L'ELEKTRO AUDREY GRAHAM 23h - grat RAGTIME BAR DE NUIT 23h45 - nc -

Ven 09.09

CLOîTRE DES JACOBINS FESTIVAL PIANO AUX JACOBINS : TILL FELNER 20h - 6 à 38e -

PETIT LONDON LA CANTINE DE DADA & ANTOINE + PETULA CLARCK… 19h - 6/9e -

ÔBOHEM LA GARDIENNE & PEREZ 21h - grat -

CAVE POÉSIE SERGE LOPEZ 19h30 - 12/8e -

ROOM 157 MANDY + CÉLINE MODI'IN… 21h - nc -

CAFÉ DU BURGAUD (LE BURGAUD) OTTO + SISTERS SLACK 20h - nc -

Piano aux Jacobins

Festival international

Touches noires pour nuits blanches. Depuis plus de 30 ans, le festival Piano aux Jacobins convoque chaque année pianistes confirmés et jeunes pousses de demain.

Un seul mot d’ordre : la curiosité. D’où la venue d’artistes rarement programmés en France (Llyr Williams et Ronald Brautigam), de pépites du jazz (Yaron Herman et Paul Lay) ou des Tableaux-Concerts, qui font dialoguer peinture et musique.

❥D u 2 au 28.09, 6 à 38 €, Cloître des Jacobins, Cité de yaron Herman © Joerg Grosse Geldermann

l’Espace, Saint-Pierre des Cuisines, Musée des Abattoirs, 05 61 22 40 05, www.pianojacobins.com

ESPACE DJANGO REINHARDT (GRISOLLES)

10E FESTIVAL DE JAZZ 20h - nc LA DYNAMO ARCHIBALD ONE + TALLA WADE… 20h - 3e CLOîTRE DES JACOBINS DAVID THEODOR SCHMIDT 20h - 6 à 38e LE MANDALA ALÉAS 21h - 9/6e O CRÉE LOUCHE (ENGOMER) MAGUSADA 21h - 4e BIJOU VENT D'HALEINE 21h30 - 5 à 10e PUITS DE JOUR (LAUZERTE) CONCERT + SCÈNE OUVERTE 22h - grat LE CRI DE LA MOUETTE CAMERA + MAN SIZE… 22h - nc L'ELEKTRO SERRATO RUIZ + ATILHA 23h - grat LE BIKINI (RAMONVILLE) SOIRÉE NEW WAVE 23h - 5e -

WHITE CLUB MIRKO LOKO + ANDY CATALA… 23h - 10e -

Sam 10.09 JARDIN PUBLIC (RODEZ) SPEED CARAVAN + LA DIANE ROUERGATE 10h - grat MÉDIATHÈQUE JOSÉ CABANIS CORDCORE 17h - nc C. CULTUREL HENRI DESBALS VRACK + GOSPEL UNION 18h - grat TERRE BLANQUE (ST-LYS) NOTHING IS EASY + JERRY SPIDER GANG + CHEAP CHASER 18h - 8/6e THÉÂTRE DU PAVÉ CHIN NA NA POUN 18h30 - nc CAVE POÉSIE SERGE LOPEZ 19h30 - 12/8e CAFÉ DU BURGAUD (LE BURGAUD) HEADWAX + ARIVEDERGRUT 20h - nc PETIT LONDON SHIVA AND THE DEAD MEN + MIX LA MUERTE ELECTRICA 20h - grat -

Finger In Ze Noise

ESPACE DJANGO REINHARDT (GRISOLLES)

10E FESTIVAL DE JAZZ 20h - nc LE TXUS DJ CODE 20h - grat AUDIT. ST-PIERRE-DES--CUISINES ANDRÉA BACCHETTI 20h - 6 / 20e LA LOUPIOTE SOIRÉE SUPADELIK : MR SUPA 21h - grat PÉNICHE ST LOUIS DJ K-YAM + DILIGRAM 21h - nc LE MANDALA ENTRE DOS AGUA 21h - 9/6e O CRÉE LOUCHE (ENGOMER) LES PUNK'ASTIKS 21h - 4e LA FILLE DU BRASSEUR (AUCAMVILLE) 4NOIR 21h - grat TRACTEUR (CINTEGABELLE) ACIDE LYRIQUE 21h - nc LE CRI DE LA MOUETTE MY IMAGINARY LOVES + MENSCH 22h - 5e -

Boum garage punk

Exit la bonne vieille boum disco où l’on croirait voir débouler Vic (mais si souvenez-vous, Sophie Marceau...) sur le dancefloor. Initiée par l’asso Finger In Ze Noise, spécialisée dans la sonorisation, l’enregistrement en studio et l’orga de concerts, cette boum garage punk signe aussi les 30 ans de la radio FMR. Pour cracher le son ? Une armada de groupes survoltés, avec Jerry Spider Gang en tête de gondole et un after prometteur offert par Dj Muerte Electrica.

❥ 1 0.09, 18h, 8 € / 6 € en prévente (Petit London, Autan, Vicious Circle), Terre Blanque (Saint-Lys, 31), www.myspace.com/ assofingerinzenoise

Jerry Spider Gang © DR

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concerts & soirées 1516 BIERKULTUR (LESPINASSE) CONCERT HARD ROCK COVERS 70/80'S 22h - nc L'ELEKTRO SISPÉO 23h - grat LE BIKINI (RAMONVILLE) XOL + SUBTERRA + REDEYES 23h - 6e WHITE CLUB OCTAVE + DJ MISKA… 23h - 10e -

Dim 11.09 LE MOULIN (ROQUES SUR GARONNE) BIG BAND 31 15h - nc -

LA DYNAMO PHILIPP POISEL 20h30 - 16e -

THÉÂTRE DU GRAND ROND DUO FACTEUR CHEVAL 19h - nc -

Mar 13.09

CAVE POÉSIE LADJI DIALO + F. MELOTTI + SOMI 19h30 - 12/8e -

INSTITUTO CERVANTES EDUARDO FERNANDEZ 18h30 - Part. libre THÉÂTRE DU GRAND ROND DUO FACTEUR CHEVAL 19h - nc AUDIT. ST-PIERRE-DES-CUISINES DMITRY MAYBORODA 20h - 6/20e CLOîTRE DES JACOBINS LLYR WILLIAMS 20h - 6 à 38e -

LE CACTUS MOKOYA 19h - grat -

LE CHERCHE ARDEUR TRIO MALANDRINO 21h - Part. libre -

ESPACE DJANGO REINHARDT

BIJOU NOÉMIE LAMOUR & THE TATANOS CESTERS 21h30 - 5 à 10e -

(GRISOLLES)

10E FESTIVAL DE JAZZ 20h - nc -

Lun 12.09 LES ABATTOIRS DAVID GREILSAMMER 20h - 6 / 20e RAGTIME BESTHÖVEN + KONTATTO… 20h30 - nc -

LE CRI DE LA MOUETTE THE FRESH AND ONLYS 22h - nc -

CLOîTRE DES JACOBINS EDUARDO FERNANDEZ 20h - 6 à 38e PETIT LONDON WE ARE THE DAMNED 20h - grat LE MANDALA LA MALA CABEZA 21h - 9/6e BIJOU NOÉMIE LAMOUR & THE TATANOS CESTERS 21h30 - 5 à 10e LE CRI DE LA MOUETTE DIEVAL & THE PROPULTIONS + L.DALLOWAY'S 22h - nc WHITE CLUB DJ KISSY 23h - nc -

Mer 14.09

L'ELEKTRO THE KPT'N HABLOK 23h - grat -

CAZENEUVE-MONTAUT "MINIFOCUS" : MONOFOCUS 11h - grat -

RAGTIME BAR DE NUIT 23h45 - nc -

Hélios Quinquis Quintet C’est sûr, Hélios Quinquis aime voyager. Au cours de ses périples, réels ou imaginaires, il s’est imprégné des musiques traditionnelles des lieux qu’il a arpentés. Ses compositions mêlent rythmiques asymétriques des Balkans, gammes orientales et influences tziganes, qui se retrouvent autour d’un swing enlevé, interprété avec brio par une formation occidentale, avec guitares, accordéon, basse et batterie. Une musique originale pour un moment d’évasion, destination : ici, ailleurs, partout ! © Dr

❥ 1 6.09, 21h, 9/6 €, Le Mandala, 05 61 21 10 05, www.lemandala.com

concerts & soirées Jeu 15.09

TATANOS CESTERS 21h30 - 5 à 10e -

THÉÂTRE DU GRAND ROND DUO FACTEUR CHEVAL 19h - nc CAVE POÉSIE LADJI DIALO + F. MELOTTI + SOMI 19h30 - 12/8e PETIT LONDON MR.PROTECTOR + MIX VICIOUS CIRCLE 20h - grat LE TXUS SAMI'S JUKEBOX 20h - grat -

LE CRI DE LA MOUETTE THE CARAMEL INCIDENT + CHAIR DE CHAT 22h - nc L'ELEKTRO DR SCHWARTZMANN 23h - grat WHITE CLUB QG + SQUIRRELS DESTROYED + NEOFLUXX 23h - 8e RAGTIME BAR DE NUIT 23h45 - nc -

CLOîTRE DES JACOBINS RONALD BRAUTIGAM 20h - 6 à 38e -

Ven 16.09

19h30 - 12/8e L'OPÉRA BOUFFE ZOÉ COLOTIS + KORMAC… 20h - 14/16e CLOîTRE DES JACOBINS STÉPHEN KOVACEVICH 20h - 6 à 38e CAFÉ DU BURGAUD (LE BURGAUD) SCÈNE OUVERTE 20h - Grat CINÉMATHÈQUE DE TOULOUSE BÉDÉ-CONCERT : SPLENDOR IN THE GRASS 20h - 3 à 13 e AUDIT. ST-PIERRE-DES-CUISINES UN PONT SUR L'ARGENTINE 20h30 - 15/22e -

ÔBOHEM TRASH CROÛTES 21h - grat -

RIO GRANDE (MONTAUBAN) JUN AND THE PARADOXE MIND 18h30 - grat -

THÉÂTRE GARONNE BERNARDO SANDOVAL + JOSÉ DE LOS CAMARONES 20h30 - 12 à 18e -

LE MANDALA P.-A. TOCANIER + L. COULONDRE 21h - 9/6e -

PETIT LONDON LA PETITE CANTINE DE MARIE 19h - 6/9e -

ÔBOHEM TRAFIKO 21h - grat -

ROOM 157 FRANKIE KNUCKLES + FREDDY LOVE + TONIO LIARTE 21h - nc -

THÉÂTRE DU GRAND ROND DUO FACTEUR CHEVAL 19h - nc -

LE MANDALA HÉLIOS QUINQUIS 21h - 9/6e -

L'IMPRO MAMPY 19h30 - grat -

LE CHERCHE ARDEUR TRINOMY JAZZ 21h - Part. libre -

CAVE POÉSIE MAKA + OLIVIER BENSA & CÉCILE CARDINOT + M. SARTO

CRI'ART (AUCH) ALMA FLAMENCA 21h - 13/10/8e -

LE CHERCHE ARDEUR AZUL 21h - Part. libre BIJOU NOÉMIE LAMOUR & THE

« Après la nuit »

Bd-concert

« Ch’cling, ch’cling » : ça, c’est le bruitage que tout amateur de western sait faire... mais si, le bruit des éperons ! Les cinq membres de Splendor in the Grass (pop rock), eux, ont poussé un peu plus loin la recherche pour mettre en musique les cases d’Après la nuit, un sublime one-shot qui met en lumière la vie à Westwood City, dans le Kansas. Ce bd-concert sera suivi d’une rencontre entre le scénariste Henri Meunier, le dessinateur Richard Guérineau et les musiciens du groupe. Bang, bang !

Splendor © DR

❥ 1 6.09, 20h, 3 à 13 €, Cinémathèque de Toulouse, 05 62 30 30 15, www. lacinemathequedetoulouse.com

HALLE (PORTET SUR GARONNE) CARLOS NUÑEZ & DAN AR BRAZ + FAMILHA ARTUS 21h - e BIJOU NOÉMIE LAMOUR & THE TATANOS CESTERS 21h30 - 5 à 10e LE CRI DE LA MOUETTE AQUASERGE + NOVÖ + MINORS 22h - 7/5e PUITS DE JOUR (LAUZERTE) CONCERT + SCÈNE OUVERTE 22h - grat L'ELEKTRO AYMERIC G. + PITCHER… 23h - grat -

11h - grat THÉÂTRE DU GRAND ROND DUO FACTEUR CHEVAL 19h - nc MAISON DE LA MUSIQUE / CAP DECOUVERTE (LE GARRIC) YUGEN + GARGANTUA + J. DUPON 19h - 27 à 32e -

LA LOUPIOTE SILVO ELECTRIC CLUB 21h - grat ÔBOHEM NILOK 21h30 - grat -

CAVE POÉSIE MAKA + OLIVIER BENSA & CÉCILE CARDINOT + M. SARTO 19h30 - 12/8e -

PETIT LONDON CHRISTOPHE LARRIEU 21h30 - 3e -

LE BIKINI (RAMONVILLE) SOIRÉE 80'S 23h - 5e WHITE CLUB RYAN DAVIS + YES'IN… 23h - 12e -

CAFÉ DU BURGAUD (LE BURGAUD) JACK PETROL + BOB SHOT LEO 20h - nc -

RAGTIME SOIRÉE 80 23h45 - nc -

L'ASTRADA (MARCIAC) SONIA WIEDER ATHERTON 20h - nc -

Sam 17.09

O CRÉE LOUCHE (ENGOMER) STRUTS + DOUNSHAQ 21h - 5e -

CASSAGNABÈRE LES PILLEURS D'ÉPAVES

PORT VIGUERIE LA FACE CACHÉE DES SOUS-BOIS 21h - nc -

LE CHAT PASSE SOIRÉE DISCO 19h - grat -

HALLE AUX GRAINS BORIS BEREZOVSKY + ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE 20h - 6 / 20e -

HALLE (PORTET SUR GARONNE) PAD BRAPAD + MEJ TRIO …

10h - nc -

THE DODOZ + WHITE PAGE 21h - 10e -

SALLE GAROSSOS (BEAUZELLE) JOE'S FUNKY BUSINESS 21h - e C. SOCIO-CULTUREL (CARBONNE)

LARSEN LUPIN CENTRIFUGEUSE : LES 5 ANS (MIX + MICHEL CLOUP- SOUS RÉSERVE) 22h - Part. libre LE CRI DE LA MOUETTE LES FILS DE MON CHIEN + SYKA …

22h - nc LE BIKINI (RAMONVILLE) DOCTOR P. + FLUX PAVILION… 22h30 - 14,70 / 16e CLUB ROUGE POPOF 23h - nc WHITE CLUB TORRO REMOTE + A. DEAVEN… 23h - 10e L'ELEKTRO BEASTY NASTY 23h - grat -

Festival Occitània

L’entre duas mars

Boudu, le Festival Occitània remet ça ! Une semaine d’événements dédiée au foisonnement de la culture occitane dans 23 villes de l’agglomération toulousaine. Des concerts, des conférences musicales, des bals, du conte, du théâtre, de la poésie, des arts plastiques, un grand marché au Capitole et un défilé de géants et d’animaux… pour mettre en avant la richesse de cette culture. Et comme plus on est de fous, plus on rit, des invités : Palestine, Guinée, Pays basque ou Maghreb. Alors, vas-y, miladiou !

❥D u 17.09 au 23.10, grat à 16 €, agglomération toulousaine, 05 61 11 24 87, www.festivaloccitania.com

La Mal Coiffée © cintegabelle

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concerts & soirées RAGTIME SOIRÉE 80 23h45 - nc -

Dim 18.09 HALLE (PORTET SUR GARONNE) MAGYD CHERFI + LAKHDAR HANOU + LES GRANDES BOUCHES 10h - nc LE CACTUS MOONSHINER 19h - grat MAISON DE LA MUSIQUE / CAP DECOUVERTE (LE GARRIC) VIALKA + GRUMPF QUARTET… 19h - nc PUITS DE JOUR (LAUZERTE) HEAVEN'S COLT 20h - nc -

Lun 19.09 LES ABATTOIRS NATHALIA ROMANENKO 20h - 6 / 20e AUDIT. ST-PIERRE-DES-CUISINES DAVID VIOLA 20h - 6 / 20e LE BIKINI (RAMONVILLE) AGNES OBEL 20h30 - 24 / 25e -

NINO GVETADZE 20h - 6 à 38e -

BOEUF FUNK 21h - grat -

LE CHERCHE ARDEUR FABRICE DANG VAN NHAN 21h - Part. libre -

CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e -

LA DYNAMO ENLOC 21h - 3 et 5e -

ÔBOHEM MAD INK POTRAIT 21h - grat -

CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e -

LE CHERCHE ARDEUR FABRICE DANG VAN NHAN 21h - Part. libre -

BIJOU PAUVRE MARTIN 21h30 - 5 à 10e -

BIJOU PAUVRE MARTIN 21h30 - 5 à 10e -

Mer 21.09

LE CRI DE LA MOUETTE AJNA + LOUDER 22h - nc -

MIX'ART MYRYS M. WONG + LABO 1KA… 19h - Part. libre CAVE POÉSIE LILIPOL 19h30 - 8/12e LE BIKINI (RAMONVILLE) AT VERSARIS 20h - nc CLOîTRE DES JACOBINS ALEXANDRE KORSANTIA 20h - 6 à 38e -

Mar 20.09

LE MANDALA LUCIA STANIZZO QUARTET 21h - 9/6e -

CLOîTRE DES JACOBINS

LA LOUPIOTE

L'ELEKTRO B.GOO 23h - grat WHITE CLUB ANDY CATALA 23h - nc RAGTIME BAR DE NUIT 23h45 - nc -

Jeu 22.09 MIX'ART MYRYS IGOR DE MAURIAC + DUREMÈRE + FATAL NUNCHAKU 19h - Part. libre -

10 ans du Bolegason

Melting-potes

10 ans (déjà !) que Lo Bolegason joue « l’agitateur de sons » pour le plus grand bonheur des musiques actuelles. Pour lancer la nouvelle décennie, une affiche généreuse : la chanson bien trempée de Face à la Mer, le mix groovy de Dj Bena et, clé de voûte de la soirée, At Versaris. Premier groupe de hip-hop catalan à chanter dans sa langue natale, ce trio - 2 Mc’s + 1 Dj - creuse le sillon d’un son old school porté par des textes engagés. À voir aussi au Bikini le 21.09 et aux Docks (Cahors) le 24.09.

❥ 2 3.09, 19h, grat, Lo Bolegason (Castres - 81), At Versaris © DR

05 63 62 15 61, www.bolegason.org

concerts & soirées LE CHAT PASSE MADYL, NINA ET MENAD 19h - grat -

LE CHERCHE ARDEUR DREAMY DOG 21h - Part. libre -

CAVE POÉSIE LILIPOL 19h30 - 8/12e -

BIJOU GUL DE BOA 21h30 - 5 à 10e -

UNIVERSITÉ CHAMPOLLION (ALBI) AT VERSARIS 20h - nc -

LE CRI DE LA MOUETTE POLLEN + JO MEARES 22h - grat -

LE TXUS MAM SIKA 20h - grat -

L'ELEKTRO SERGIO VICENTE + JUNIOR KAMBELL 23h - nc -

CLOîTRE DES JACOBINS DAVID KADOUCH 20h - 6 à 38e LA DYNAMO LUKE VIBERT 20h - 14/16e RAGTIME ONLY FUMES & CORPSES + WARTRIBE + BACKDRAFT 20h30 - 5e CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e ROOM 157 FREDDY LOVE + JOACHIM… 21h - nc LE MANDALA LAURENT COULONDRE + EVA & MANU 21h - 9/6e -

WHITE CLUB OSCAR AGUILERA 23h - 8e -

Ven 23.09 PETIT LONDON LA CANTINE DE MORGANE 19h - 6/9e LO BOLEGASON (CASTRES) LES 10 ANS DU BOLEGASON : DJ BENA + AT VERSARIS… 19h - grat MIX'ART MYRYS CLINCH + MAHAUT CROTOR… 19h - Part. libre CAVE POÉSIE LILIPOL 19h30 - 8/12e CAFÉ DU BURGAUD (LE BURGAUD)

SIGNS + RAUQUELINOTTES 20h - nc LE PHARE (TOURNEFEUILLE) ROHFF 20h - nc CLOîTRE DES JACOBINS LUIS FERNANDO PEREZ 20h - 6 à 38e HALLE (COLOMIERS) CHICO & THE GYPSIES 20h - nc PETIT LONDON VITAS GUERULAITIS + ZOFT 20h - grat CRI'ART (AUCH) BLOOD AGES + WARTRIBE… 20h - nc LA DYNAMO OLDELAF 20h30 - 16e ÔBOHEM PEPE ALGIE 21h - grat LE MANDALA YOL HIKAYESI 21h - 9/6e LE CHERCHE ARDEUR ENFIN LE MONDE 21h - Part. libre SALLE DES FÊTES (VENERQUE) JOAN PAU VERDIER 21h - grat -

Oldelaf

chanson (pas) triste Souvenez-vous : Oldelaf et Monsieur D (vous savez « Le Café »), un joyeux duo de trublions qui a tourné partout, 10 ans durant, enchaînant d’inoubliables perfs scéniques et offrant à la scène française une décontraction sans pareil. En 2010, après 3 albums, le groupe s’arrête. Mais Oldelaf reprend en solo le flambeau de cette chanson aux textes tendres et frondeurs avec une tournée et un 1er album, Le Monde est Beau (Roy Music / Universal) à sortir sous peu. Attention, phénomène à ne pas rater.

❥ 2 3.09, 20h30, 16 €, La Dynamo, 05 62 73 44 77, © DR

www.bleucitron.net, www.oldelaf.com

O CRÉE LOUCHE (ENGOMER) ZOFT + VITAS GUERULAITIS 21h - 5e CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e AUDIT. ST-PIERRE-DES-CUISINES RAMONA CORDOVA & FRANÇOIS VIROT 21h30 - grat COUR DES BEAUX-ARTS ETIENNE CHARRY 21h30 - Part. libre LE BIKINI (RAMONVILLE) ELLEN ALLIEN + KIKI + CHAIM 22h - nc LE CRI DE LA MOUETTE THE WILLS + MAD MAD 22h - nc PUITS DE JOUR (LAUZERTE) 4NOIR 22h - nc L'ELEKTRO MISS DJENA 23h - grat WHITE CLUB CYBERPUNKERS + TAKINE… 23h - 12e RAGTIME BAR DE NUIT 23h45 - nc -

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Sam 24.09

21h - 9/6e -

ESPACE APOLLO (MAZAMET) HOMMAGE À BRASSENS 18h - grat -

LA LOUPIOTE FLORIAN DEMONSANT 21h - grat -

MIX'ART MYRYS AL TARBA + DJ ABSURD + CHINESE MAN 19h - Part. libre -

CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e COUR DES BEAUX-ARTS PAULINE CURNIER JARDIN 21h30 - Part. libre -

CAVE POÉSIE LILIPOL : LILIPOL 19h30 - 8/12e -

L'OPÉRA BOUFFE GONES THE DJ 22h - 5e -

LES DOCKS (CAHORS) AT VERSARIS 20h - nc -

LE CRI DE LA MOUETTE SOUL MAGIC TRIBE 22h - nc -

LE CHERCHE ARDEUR THE RUNNING CATS 20h - Part. libre -

AUDIT. ST-PIERRE-DES-CUISINES SPLASH WAVE 22h - grat -

PETIT LONDON DJ MORUE 20h - grat LA COULEUR DE LA CULOTTE ALEX.K + WARDOX + MAT DENUM 20h - nc RAGTIME ROCK ME I'M A NERD 20h30 - nc -

L'ELEKTRO ELOY 23h - grat WHITE CLUB GON (DIFUZION) + KHK + K12 23h - 12e -

ÔBOHEM YELLOW 21h - grat LE MANDALA RICHARD HERTEL ENSEMBLE

Anna Calvi

LE BIKINI (RAMONVILLE) SUMMER BEARS 23h - nc -

Rock alternatif

Une poignée de prestations live et un single (« Jezebel ») ont suffi à Anna Calvi pour intégrer le gang des divas rock. Dire que la sortie de son premier album éponyme en janvier a confirmé la chose, relève de l’euphémisme. Abreuvée à la source des grands (Hendrix, Patti Smith), Anna Calvi impose un style à part, armée de sa Telecaster et d’une voix aussi puissante qu’insaisissable. Après un été passé sur la route, la favorite de Brian Eno adopte enfin le Bikini.

❥ 2 7.09, 19h30, 25,20 €, Le Bikini, Ramonville, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

PECH DAVID DJ FRESH + BEATAUCUE… 22h - 20/22e -

© DR

concerts & soirées Dim 25.09 JARDIN DU BOUT DU MONDE FÊTE DU QUARTIER AMOUROUX 11h30 - grat -

CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e -

LE TXUS TROMPETTASSES SISTERS 20h - grat -

Mer 28.09

THÉÂTRE DU CAPITOLE ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE 20h - 10 à 100e -

LE CACTUS PARIS-BREST 19h - grat -

O CRÉE LOUCHE (ENGOMER) JOURNÉES PORTES OUVERTES 14h - grat -

PUITS DE JOUR (LAUZERTE) LES DUCS 20h - nc -

LO BOLEGASON (CASTRES) SLAM SESSION 19h - grat -

ÔBOHEM REBEU DES BOIS 20h30 - grat -

CLOîTRE DES JACOBINS MENAHEM PRESSLER 20h - 6 à 38e -

Lun 26.09

LE BIKINI (RAMONVILLE) PETER DOHERTY 20h30 - 30,50e -

CLOîTRE DES JACOBINS YARON HERMAN TRIO 20h - 6 à 38e LES ABATTOIRS TAMARA STEFANOVICH 20h - 6 / 20e LA DYNAMO BARRENCE WHITLFIELD & THE SAVAGES 20h30 - 14/15e -

LA DYNAMO FESTIVAL OCCITANIA : HITILH 21h - 3 et 5e LE MANDALA BARTHOLO CLAVIERA 21h - 9/6e CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e -

CATHÉDRALE SAINT-ETIENNE LA PASSION SELON MARIE 20h30 - 10 à 20e -

LE CHERCHE ARDEUR LAB'OX 21h - Part. libre -

Mar 27.09

BIJOU KARIM GHARBI 21h30 - 5 à 10e -

CLOîTRE DES JACOBINS DANA CIOCARLIE 14h - 6 à 38e LE BIKINI (RAMONVILLE) ANNA CALVI 19h30 - 25,20/26e CLOîTRE DES JACOBINS YARON HERMAN TRIO 20h - 6 à 38e L'ESQUILE TRIO MUSETTE-KLEZMER 20h - grat -

LE CRI DE LA MOUETTE BLOCK HEAD GENERATION 22h - nc L'ELEKTRO CLEM STAUNTON 23h - grat WHITE CLUB LUCA BARIANI 23h - nc RAGTIME BAR DE NUIT 23h45 - nc -

L'ESQUILE GOUT' MOI ÇA 20h - grat LE MANDALA CABARET DE L'IMPASSE 21h - 9/6e CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e LE CHERCHE ARDEUR PIERRE DIAZ 21h - Part. libre BIJOU KARIM GHARBI 21h30 - 5 à 10e LE CRI DE LA MOUETTE THE MINT TIN AMP 22h - nc WHITE CLUB MAGNÉTIX + EARTHQUAKE… 23h - 5e L'ELEKTRO FOUFOU + THE KPT'N HABLOK 23h - grat RAGTIME SOIRÉE SALSA-MOJITO 23h45 - nc -

Ven 30.09 SALLE ORION (MONDONVILLE) MOND'N ROCK : LES WACKIDS 18h - nc DOMAINE DE BRIOUDES (MőRÉT) SANTA MACAIRO ORKESTAR + FELOCHE + KUMPANIA BEATS 19h - 14e -

PETIT LONDON HEY ENEMY 20h - grat -

Jeu 29.09

LE COMMUNARD I ME MINE + E BECOMES I …

19h - grat -

THÉÂTRE GARONNE RONNIE LYNN PATTERSON TRIO 20h30 - 12 à 18e -

PETIT LONDON ZEA 20h - grat -

CHAPITEAU (ARBAS) MOSAÏCA + DJIGUIBA 19h30 - 5 / 13e -

L'IMPRO MINIMAL ORCHESTRA 19h30 - grat -

PUITS DE JOUR (LAUZERTE) SAB KUCH MILEGA 22h - nc -

ÔBOHEM PETITE MUSIQUE + BAKH YAYE… 19h30 - grat -

LE CRI DE LA MOUETTE HEAVY SNAILS + NATURAL 22h - nc -

LA DYNAMO MARY SLUT 20h - nc -

L'ELEKTRO SUCE MON BEAT 23h - grat -

PETIT LONDON MIX PETCHIS 20h - grat -

WHITE CLUB JOHN LORD FONDA + SINUSIC… 23h - 10e -

SALLE NOUGARO MYSTÈRE TRIO 20h30 - 9 à 13e -

LE BIKINI (RAMONVILLE) BETTIE PAGE PARTY 23h - 5e -

LO BOLEGASON (CASTRES) SKIP THE USE + MELTONES 20h30 - 13/10e -

RAGTIME SOIRÉE 80 23h45 - nc -

O CRÉE LOUCHE (ENGOMER) FUMULUBUDU 21h - 4e -

Sam 01.10

CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e -

SALLE ORION (MONDONVILLE) HUSHPUPPIES + PHYLTRE 17h - 8/12e -

COUR DES BEAUX-ARTS TELEPATHE 21h30 - Part. libre -

DOMAINE DE BRIOUDES (MőRÉT) WATCHA CLAN + KULTUR SHOCK… 17h - 16e -

AUDIT. SAINT-PIERRE-DES-CUISINES CINÉ-CONCERT "HÄXAN" 21h30 - grat -

LA DYNAMO LET'S STRIP THE ARTIST SPÉCIALE MC BESS AVEC PROGRÈSSON ET FRIENDS OF P : FANGS + CAPSULA + LAFCADIO 19h30 - grat -

LE CRI DE LA MOUETTE THE RUNNING CATS 22h - nc -

CAVE POÉSIE LES OMBRES SAUVAGES 21h - 8/12e LE MANDALA LE FREE DU HAZARD 21h - 9/6e AUDIT. ST-PIERRE-DES-CUISINES CINÉ-CONCERT "LE SATELLITE MYSTÉRIEUX" 21h30 - grat COUR DES BEAUX-ARTS THIS IS THE HELLO MONSTER 21h30 - Part. libre -

20h - nc RAGTIME REPOS D'HALLOM + FLIPPIN'HECK… 20h - 5e POP ART CLUB (CASTRES) A. CLAMARAN + PERCU VINCE 20h - nc -

LE MANDALA HAPPY MUSIC + LYDIE ARBOGAST + DOMINIQUE RIEUX 21h - 9/6e O CRÉE LOUCHE (ENGOMER) EKOI (EMANUEL KING OF ISRAËL) 21h - 4e -

L'ASTRADA (MARCIAC) PULCINELLA

Rosa la Rouge avec Claire Diterzi

LE BIKINI (RAMONVILLE) MULATU ASTATKE + DON PASTA… 20h30 - 10/9/8e -

RIO GRANDE (MONTAUBAN) CABARET FREAKS, SPÉCIAL MARTIEN : DARYL CORN FLEXX + MAGNÉTIX + DJ MIKE ROCK 22h - 10/14e -

Épopée visuelle et musicale

Claire Diterzi, chanteuse-guitariste surdouée débute en 1993, d’abord avec le groupe de folk punk Forguette Mi Note, puis en solo. Elle croise alors le metteur en scène Marcial Di Fonzo Bo, qui lui propose un spectacle sur la figure féministe Rosa Luxembourg ; une révolutionnaire qui devient sur scène Rosa la Rouge. Claire Diterzi envoûte, brasse les genres et les disciplines librement et en musique, pour une performance totale. En clôture d’Interlude 2011, la programmation estivale du Théâtre Garonne.

❥ 4 et 5.10, 20h30, 28,70 €, Théâtre Garonne, 05 62 73 44 77, www.bleucitron.net et www.theatregaronne.com

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john lord fonda © DR

culture club John Lord Fonda

30.09 > White Club

Pendant que LMFAO pollue la bande FM et que les Américains continuent leur trip euro-dance, certains Dj’s comme John Lord Fonda explorent de bien belle manière les possibilités offertes par quelques synthés vintage et autres machines électroniques. Oui JLF, de son vrai nom Cyril Thévenard, est un savant fou, capable de se cloîtrer chez lui plusieurs mois durant pour donner vie à sa techno monstre.

Beats ravageurs ou rythmique plus sombre, la bête ne laisse pas indifférent. C’est peut-être sa formation classique (il est diplômé de flûte traversière, véridique !) qui donne à la musique du Dijonnais un supplément d’âme qui fait défaut à tant d’autres. Après la révélation Debaser en 2005 et sa reprise électrisante de « Personal Jesus » de Depeche Mode, la consécration sera certainement Supersonique, sorti en avril dernier. Et toujours sur le même label, Citizen Records. Label d’un autre Dijonnais surdoué : Vitalic. Le son de JLF, lui, jongle entre incantation cold wave et dark techno qui tape au corps. Un rythme incomparable qui fait écho aussi bien à Jean-Michel Jarre, qu’à Arnaud Rebotini ou Laurent Garnier. Il sera accompagné à Toulouse (où il a vécu pendant 3 ans) de deux autres Dijonnais (décidément !) : Sinusic et Marc Ayats. > Youness Hamelat ❥ 23h, 10 e, www.whiteclub.fr

Soirée Playground # 12 10.09 > Le Bikini

Longtemps sous-représentée en France, la drum&bass fait son nid depuis quelques saisons à Toulouse, à travers nombre de producteurs chevronnés établis en bord de Garonne. On pense notamment au Lutin, à DJ Redeyes, Peyo ou SKS. Ça tombe plutôt bien puisque ces trois derniers rejoignent une nouvelle fois le line-up jungle de la prochaine soirée Playground. Créé en marge du festival de théâtre de rue de Ramonville, cet after (en collaboration avec l’association Vandal Events) permet aux organisateurs, acteurs et spectateurs de clôturer en beauté l’événement. Deux invités de marque font © Roki leurs apparitions pour cette 12e édition : le britannique Subterra, talentueux DJ de la scène londonienne. Et Xol, français installé à Madrid qui fait les beaux jours des puristes ibériques. Le local Yobject en sera également, tout comme le VJ Rabbitkillerz. > Youness Hamelat ❥ 23h-6h, 6 €, 05 62 24 09 50, www.lebikini.com

Frankie Knuckles

15.09 > Jardins du Room 157 (Closing Le Manège Enchanté) Si l’on remonte aux origines de la house music au début des années 80, Frankie Knuckles est un personnage indissociable de l’avènement de ce courant musical. Un précurseur même. D’où son surnom de « Parrain de la house music ». « La légende prétend qu’il aurait inventé la house », dixit Wikipédia. C’est donc non sans effervescence que la fratrie du clubbing toulousain attend de se briser les reins au son du natif du Bronx et de ses « Move your body » et autre « You got the love », (Florence Welch lui dit merci !). Remixeur émérite qui lui a valu de collaborer avec Michael Jackson, Diana Ross ou encore Chaka Khan, il est donc © DR attendu comme le messie pour le dernier petit tour du Manège Enchanté cette saison. On n’en oubliera pas pour autant les résidents, Freddy Love et Tonio Liarte. > Youness Hamelat ❥ Dès 19h, 10 € après 21h, 05 61 42 06 71, www.le-manege-enchante.com

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Popof

17.09 > Le Club Rouge

Après une saison estivale en plein-air côté Terrassa, le Club Rouge reprend ses droits avec une soirée d’ouverture qui s’annonce d’ores et déjà dantesque.

Car c’est l’excellent DJ/compositeur parisien Popof qui sera là pour faire suer les kids. Issu de la scène rave, le remixer ex-membre du collectif underground Heretik © Marina Massocco prodigue une messe électronique à faire danser une JMJ jusqu’à l’aube. Une fièvre minimale reconnue par bon nombre de ses confrères (Agoria, The Hacker) qui n’hésitent pas à lui piquer ses tracks en soirée pour faire monter la température. Sévissant depuis plus de 15 ans, Alexandre Paounov est donc un pilier de la scène techno à découvrir ou redécouvrir en fermant les yeux et en secouant la tête. Ou toute autre partie du corps… > Youness Hamelat ❥ 0h, nc, 05 62 75 11 75, www.inoxclub.com

culture club Dj Télépathe

1.10 > Cour de l’école des Beaux-Arts Allez savoir si le deejaying est un simple passetemps pour Lucile Desamory ou non. Probable que cette bruxelloise exilée en Allemagne refuserait de choisir. Sous le pseudonyme de Dj Télépathe, elle s'est taillée une réputation certaine en Belgique en organisant les soirées Hifi-Klubi, et ne semble pas avoir renoncé à cette partie d'elle-même depuis son départ. Ce serait même étonnant, étant donné la vigueur de la scène club chez les concitoyens d'Angela Merkel. Il faut dire que Lucile Desamory ne se cantonne pas à une seule discipline. Artiste multifacette, elle s'illustre dans le cinéma avec une prédilection pour l'horreur (L’infirmière cannibale) et s’est prise © Nicholas Bussmann de passion quelques années plus tôt pour le collage.

Une touche-à-tout, et la petite carte club des soirées nomades, organisées en marge du Printemps de Septembre. > Baptiste Ostré ❥ 21 h 30, entrée libre (mais limitée), www.printempsdeseptembre.com

| bars

Le 6 bar

6, rue Jouxt Aigues 05 31 98 31 00

& clubs |

LE CHAT PASSE

13, rue des Couteliers 05 61 25 06 62

LE DELICATESSEN 11 bis, rue Riquet (face à la CAF)

www.sixbar.fr Bar électro rock, ouvert du mardi au samedi (19h-3h). After samedi et dimanche matin jusqu’à midi. Main floor, chill-out, downstairs : house-techno.

Mardi : Do you remenber, from 70's to 90's, mercredi : guitare hero contest, vendredi : DJ Contest, samedi : prog. (voir agenda). Diffusion de matchs foot & rugby. Possibilité de location de salle.

www.lechatpasse.com Miaou !... Le Chat Passe est là, le nouveau Bar-Tapas des Couteliers. Vins, Bières et cocktails de bon aloi s’y retrouvent à l’heure de l’apéro. Les Happy-hours du Chat, le piano jazz et les scènes ouvertes s’y donnent rendez-vous pour passer une bonne soirée. Ouvert du lun au sam à partir de 16h… la nuit, tous les chats sont gris. + D'infos sur le WEB.

Bar-tapas le soir. Ouvert du lun au sam. Le café ouvre à 11h. Plat du jour le midi et carte de tapas midi et soir.

Service jusqu’à 23h et minuit le samedi. Bonne ambiance garantie, bon état d’esprit exigé ! Le dim de 11h à 16h30 moules/frites pour le marché de St Aubin. Une déco qui mérite le détour, un voyage dans le temps et l’espace. Résa de groupes possibles.

Breughel l’ancien

LE CRI DE LA MOUETTE

L'ELEKTRO

30, rue de la Chaîne (pl. Tiercerettes) 05 61 14 91 38 www.breughel.fr Placé dans le triangle des Bermudes, c’est une taverne où l’on peut se retrouver entre amis et à l'heure de l’apéro autour de bonnes bières belges ou d’excellents mojitos. Il n'y a ensuite qu’un pas à faire pour se restaurer dans l'un des nombreux restos qui l’entourent et reprendre des forces avant de revenir voir un bon concert ou faire chauffer le dancefloor !

Canal de Brienne, Square Héraclès - 05 62 30 05 28 Pour les vrais amoureux de la bonne musique !

Dernière création du patron du légendaire Erich Coffie, dans une péniche, il vous propose du merc au sam à partir de 22h des concerts funk, blues, groove, soul, rock, électro et électro-jazz (entrée 3 à 5 €).

Du jeu au sam ts les concerts sont suivis d’une after assurée par différents DJs jusqu’à 5h.

27, boulevard de la gare myspace.com/afterlelektro Le Klub des musiques électroniques vous accueille du mer. au dim. de 23h à 7h. Des Deejays différents sont présents tous les soirs. Venus de Toulouse, du reste de la France et d'Europe, ils ne manqueront pas de vous faire danser! Avec de l'électro bien sûr mais également de la techno, tech-house, minimale ... Vibrations electroniques garanties toute la nuit! Entrée gratuite tous les soirs.

© Getty Images

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La fille du brasseur

L’IMPRO

LE MANDALA 23 rue des Amidonniers 05 61 21 10 05

http://lafilledubrasseur.com Un concept inédit ! D'excellentes bières produites sur place, une ambiance conviviale mais aussi vins, jus de fruit, et assiettes de tapas, le tout en provenance de producteurs locaux. En bonus, diffusion des matchs sur grand écran et visite de l'unité de production ; le brasseur vous y dévoile les secrets de fabrication de sa bière. + loc. tireuse

Ouvert du lundi au samedi de 7h à 2h. Une blue note affirmée côté musique dans une ambiance feutrée. Animations musicales et expositions diverses.

www.lemandala.com Lieu incontournable entre jazz club traditionnel et scène expérimentale, voilà 26 ans que le Mandala fait vibrer nos oreilles!

Concerts éclectiques du mer au sam à 21h (6/9 €). De mai à sept (jeu à sam, 18h), apérosconcerts gratuits sur la terrasse en prime ! Et au fil de l’année Leçons de Jazz & Jam sessions.

Ouverture du bar les soirs de concert à 18h à partir d’oct.

FILOCHARD

LA LOUPIOTE

MULLIGAN’S

39, rue Réclusane (St-Cyprien) 06 72 17 45 79

39, grande rue Saint-Michel 05 61 14 04 21

Du lundi au vendredi 17h30/2h.

Sam 2h et + si affinités. A la lueur de la Loupiote, les gens se rencontrent, les genres et les âges se confondent, les verres trinquent, le tout sur une musique festive et métissée. Tapas, bières belges à la pression, bons p’tits vins, expos, concerts et scènes ouvertes le mercredi.

La Loupiote, un p’tit bar qui n’est pas prêt de s’éteindre !

Irish Pub, proche du métro Saint-Michel. Ouvert 7j/7 jusqu’à 2h du matin.

Concert les jeudi, vendredi et sam. Soirées étudiantes le mardi (Pub-Quizz) et jeudi (Pub-Songs) avec pinte de bière à 4€, Sky-TV. Concerts le vendredi et le samedi. Salle à l’étage. Le bar Irlandais par excellence !

49 route de Paris, Aucamville, 09 51 53 71 57

6 & 8, pl. du Pont-Neuf 05 61 14 91 37 Tous les jours de 17h à 2h.

Humour et musette, simplicité et caractère : voilà un bistrot, un vrai ! Coup de rouge, olives, gouda au cumin et chouchen à tous les étages et cerise sur le gâteau : coucher de soleil gratuit tous les soirs ! Concerts gratuits tous les mois et Zik à l’image du bistrot.

7, rue Léon Gambetta 05 61 21 78 94

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& clubs |

© Getty Images

| bars

ôbohem (anciennement El Camino)

Le PETIT bouchon

LE TXUS

Nouveau bar culturel : expos, concerts, slam, match d'impro, scènes ouvertes, soirées ponctuelles à thème. 1er mar du mois vernissage, 1er mer du mois «karaoké vivant», concerts du jeu au sam et scènes ouvertes les dim. Profitez aussi de tapas, salades, tartines, soupes, planches de charcuteries et/ ou fromage. Et brunchs les dim.

12h à 16h (jeux à dispo).

La musique de Monsieur V, vous a fait danser , rire et chanter. Enfin un bistrot où il officie tous les soirs. Convivial et festif, ce petit bar accueille ses clients dans un cadre rustique. On peut y déguster ses breuvages, ses élixirs et sa fameuse boustifaille. Ouvert du dimanche au vendredi de 17h à 2h et le samedi de 17h à 4h.

Underground : se dit d’un bar de type populaire et chaleureux où les échanges et l’animation artistique sont constants.

Institution locale à réputation inter-galactique, son meilleur représentant reste selon les spécialistes le Txus et son Ch’ti de patron. Ouvert 6/7 de 18h30 à 2h. Happy Hour tous les jours. « Jeudis Musicaux ». Des bières belges. Des gens bien. Viendez !

LE PÈRE PEINARD

LE Petit voisin

VASCO LE GAMMA

Seule ambition affichée : être le bar le plus sympa de Toulouse.Déco authentique,équipe chaleureuse, et musique irréprochable ! Tapas gratuits les jeudis à 20h, happy hour de 18h à 19h30 et toute la soirée les lundis. Le bar est ouvert à partir de 17h, sauf les dim... Le dancefloor est ouvert du jeu au sam.Bonne ambiance garantie, mais bon état d'esprit exigé...

Du lun au ven 7h30/2h et sam 10h/6h. Bar choc au cœur du tumultueux quartier des BeauxArts. Tapas à 3,50 €, mojito à 5 €, soirées musicales en soussol du jeu au sam et expositions.

Depuis plusieurs années, des artistes ont ajouté à ce lieu déjà convivial ; originalité et bonne humeur, faisant de ce bar un pôle attractif pour des soirées entre amis. Rendez-vous au P.V.

De sa terrasse ensoleillée à sa cave toulousaine (disponible sur réservation), le Vasco est un bar-tapas où les soirées s'enchaînent : apéro-concert le lundi, quizz le mercredi et blind test le dernier samedi du mois. Ouvert 7j/7, de 8h à 2h, tous les midis, le chef vous propose sa variété de plats du jour à partir de 9€.

138, grande rue St-Michel 05 67 68 55 64

1, rue des Chalets 05 61 63 81 82

34, rue de la Colombette 05 61 14 91 39

37, rue Peyrolières 05 61 22 65 22

9, rue St-Charles (Arno Ben) 08 72 22 76 25

1, place de l’Estrapade 05 61 50 68 11

restaurants

BICOQ’ Galerie vivante

Le Bijou

Brio

Du mar au sam de 11h à 23h, dans ce lieu où tout ce que l'on voit est à vendre, on déjeune, formule de 11C à 14C (plats maison, foie gras, fromage de chez Betty). Et on dîne, formule à 20C ou à la carte. Bicoq' fait traîteur, depuis l'ouverture de notre labo de cuisine (rue du Midi). Évènementiel, soirée privée, catering, buffet, repas, cocktail.

www.le.bijou.net La cantine est modeste et le but est ambitieux : il s'agit de proposer une alimentation de qualité à base de produits frais pour un prix modique et avec un menu renouvelé chaque jour ! À partir de 8C. Service restaurant de midi à 14 h et de 19h30 à 23 h. Merci de réserver : nous cuisinons des produits frais et il est important de prévoir combien vous serez.

www.brio-fast-good.fr Concept novateur de restauration rapide, sur place, à emporter et en livraison.

Composer votre plat à base de produits frais issus de la filière bio/commerce équitable ou de producteurs locaux. Choisissez 1 base (quinori, pâtes fraîches, salade), 1 sauce et de 2 à 6 garnitures. Venez vous régaler avec nos petits-déjeuners sucrés/ salés, salon de thé et épicerie BIO (lun au sam 9h-18h).

CASANOU

Le Chai Saint Sauveur

CLASSICO

30 rue Bernard Mulé 05 61 54 27 20

37 rue des Filatiers 05 61 53 53 60

www.chai-saint-sauveur.com Avec trois arrivages par semaine en provenance de la criée de St-Jean-de-Luz, le chef Jean-Christophe Lassalle et la gérante Florence Villerouge vous accueille dans leur restaurant et vous proposent entre autre du saumon de l’Adour, de la lotte servie rôtie à l’ail ou une côte de porc Label Rouge de Bigorre. Ouvert le midi du lun. au sam et le soir du mar au sam.

www.classico-cafe.com Brasserie le midi, et apéro dînatoire le soir du mer au sam avec une cuisine vous faisant voyager autour du monde. Le Classico, c’est toujours un bar musical avec en plus des soirées DJ’s électro, des live piano jazz / bossa. Bref, le lieu idéal pour manger et sortir.

Ouvert du lun au sam de 9h à 2h et le sam jusqu’à 5h.

2 rue du coq d’Inde 05 61 25 10 06

22 rue des Couteliers 05 61 25 69 89 www.casanou.fr Mardi au samedi soir, service jusqu’à 23h.

Spécialités poisson, cuisine fine et inventive autour du voyage.

Formule 16€ le midi. Le soir, poisson en croûte de sel, préparé devant vous. Assiette découverte de poissons crus et mi-cuits à partager en entrée, ou en plat. Tous les plats sont faits maison selon la marée.

Endroit idéal pour passer un bon moment autour d’une belle assiette.

123 avenue de Muret 05 61 42 95 07

50 rue des Couteliers 05 62 72 29 54

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FIL A LA UNE

L'himalaya-Le toit du monde

Le peilharote

www.filalaune.fr Vos envies seront bien servies ! Viande au poids et vraies frites maison accompagnées de 2 sauces surprises ou spécialités de tastous. Sans oublier les assiettes du midi, 3 grandes salades sur les thèmes de la mer, du potager et du terroir.

La carte s’étoffe chaque jour de nouvelles suggestions de viandes ou de poissons. Une cuisine pour toutes les faims et toutes les bourses.

www.himalayaresto.com Bienvenue sur le Toit du Monde. C'est une invitation au voyage et à l'ouverture aux autres. Cuisine Népalaise, Tibétaine et Indienne, vous pourrez aussi apprécier les tapas du monde et prolonger le plaisir de la découverte en goûtant à des vins du monde sélectionnés ou un alcool exotique. La convivialité est de mise dans cet établissement aux multiples facettes. Ouvert 6/7-formules groupe.

Au Peilharote, "tout s'achète sauf le patron". En effet, ce restaurant/brocante propose à ses clients de manger, bien sûr, mais aussi de repartir avec ce qu'ils veulent. Côté cuisine, l'établissement propose des saveurs authentiques, celles que l'on ne retrouve que chez nos grands-mères et qui font danser nos papilles. Une bonne cuisine du Sud-Ouest !

En résumé : des plaisirs simples et des produits frais.

LA RÉGALADE

Le Sans Mensonge

SUSHI YOSHI

Ouvert du lundi au vendredi, midi et soir. Cuisine traditionnelle et régionale.

Spécialités : cassoulet maison, farandole aux 3 foies gras, coquille Saint-Jacques aux cèpes… Menus de 19 à 26,50 e et le midi 12 e.

Dans un cadre sympathique et chaleureux, régalez vos papilles tout en admirant l'expo du moment. Ouvert 7 jrs sur 7 de 19h à 23h, l'ambiance s'adapte aussi bien à un repas cosy qu'à une petite fête entre amis. La cave vouté peut être réservée partiellement ou entièrement pour des fiestas culinaires entre bons vivants.

Souvenez-vous au "sans mensonge" on ne se ment pas!!!

Une bonne adresse...

www.sushiyoshi.fr Une belle adresse nippone rue Alsace Lorraine. Dégustez makis, sushis, salades de crevettes et compagnie, encartonnées ou dans l’assiette, dans un cadre spacieux et contemporain. Mention particulière pour les bouchées japonaises aux légumes ou à la viande. Sur place ou à emporter. Ouvert 7j/7 de 11h à 22h en continu.

8 place Pont Neuf 05 62 26 27 14

16 rue Gambetta 05 61 23 20 11

20 rue Peyrolières 05 61 23 91 74

40 rue Peyrolières 05 61 22 73 50

23 rue des Blanchets 05 61 29 20 49

13 rue Alsace Lorraine 05 61 23 00 26

le mot de la fin |

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Marc Jenkins manie l'adhésif comme personne, et il est loin d'être au bout du rouleau.

Depuis 2003, le street-artiste américain sème dans des lieux insolites ses « Tape Men » – bébés, chevaux et figures grandeur nature - pour observer nos réactions. Scotchant ! à visiter / www.xmarkjenkinsx.com