Homme Hiver 2019

HIVER 2019

ENTRE SURF ET WHISKY

ON SE PRÉPARE POUR LA

PÊCHE

L’ULTIME VOYAGE DE GARS

AVENTURE AU GROENLAND UNE DESTINATION HORS NORME

CAMPING HIVERNAL

7 DESTINATIONS POUR PROFITER DE L’HIVER

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR AVANT DE RÉSERVER

ÉTIENNE

BOULAY ENFIN LUI-MÊME!

AVOUER SES FAIBLESSES POUR DEVENIR PLUS FORT

POURVOIRIES À DÉCOUVRIR

JAGUAR I-PACE

POLYVALENCE ET PERFORMANCE

VISION EQ SILVER ARROW

LA MONOPLACE DE L’AVENIR

Vol.9 No4 Hiver 2019 PP 43499572

103-7750, boulevard Cousineau Saint-Hubert (Québec) J3Z 0C8

SOMMAIRE

16

22

54

60

72

RÉGULIER

CULTURE

LIFESTYLE

GASTRONOMIE

TOURISME

7

8

20

34

42

Concours

14

Techno – Faites vos jeux

16

Entrevue – Étienne Boulay

66

Sur le vif

79

Abonnement

Musique

10

Cinéma

11

Scène

TENDANCES

12

Découvertes - Mode-beauté

Découvertes - On s’amuse entre boys

22

Entre surf et whisky - LE voyage de gars ultime

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Un Québécois à Objectif Top Chef

Planifier un voyage de pêche - Pourquoi pas?

68

36

46

Objectif

Monsieur Cocktail – Combat de bloody

Découvertes – Pêche

38

Sept destinations où pratiquer le camping hivernal

Recettes - Joe Beef : Survivre à l’apocalypse

Hôtel Alt+ Quartier DIX30 - Votre pied-àterre hôtelier

54

60

Groenland - En route vers le nord lointain

28

Bon chic, bon genre - L’hiver bat son plein

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LE MONDE DE L’AUTO

HIVER 2019

Sous le radar

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72

Jaguar i-Pace Le premier vrai concurrent de Tesla

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Vision EQ Silver Arrow - L’avenir selon Mercedes-Benz

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Envoyé special - D’Inuvik à Tuktoyaktuk… La route du bout du monde

HIVER 2019 PRÉSIDENT Frédéric Couture fcouture@lexismedia.ca DIRECTRICE MAGAZINES Mélanie Lebeault mlebeault@lexismedia.ca DIRECTRICE DE CONTENU Marie-Andrée Hogue mahogue@lexismedia.ca DIRECTRICE ARTISTIQUE Vanessa Geoffroy vgeoffroy@lexismedia.ca

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COLLABORATEURS Roland Bast, Antoine Bordeleau, Denis Duquet, Valérie Guibbaud, François Hogue, Patrice Plante, Marie-Joëlle Pratte, David Riendeau, Vinny Success et Valérie Thérien SERVICE AUX ABONNÉS EN LIGNE (sécurisé): www.lexismedia.ca/boutique COURRIEL abonnement@lexismedia.ca TÉLÉPHONE 514 394-7156 1 888 767-7156

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Tous droits réservés.

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HIVER 2019

CONCOURS PULLMAN BIEN BOIRE, DEPUIS 2004

Pour l’apéro entre amis ou un souper dégustation en amoureux, le Pullman est l’endroit tout désigné!

Plus de 500 références, dont une cinquantaine au verre.

G a g n e z u n e c a rt e - c a d e a u d’une valeur de 175$ Deux façons de participer Envoyez votre réponse par courriel à concours@lexismedia.ca, en mentionnant «Concours Pullman» dans l’objet.

Surveillez la publication de ce concours sur Facebook @ HommeLeMagazine et répondez directement dans celle-ci. Vous avez jusqu’au 20 mars. Bonne chance! @HOMMELEMAGAZINE

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MUSIQUE

#VENT DE JEUNESSE

PAR VALÉRIE THÉRIEN

SAM ­TUCKER

Avec A ­ ye A ­ vast, son premier album sorti cet automne, ­Sam T ­ ucker confirmait son talent singulier. Une grande partie du public québécois l’avait déjà repéré puisqu’il s’était rendu en d ­ emi-finale à ­La ­Voix en 2017. Il vient de loin, ­Sam !

À l’écouter, on se croirait accoudé au bar d’une taverne du ­Texas.

­ e chanteur blond est originaire L du N ­ ottinghamshire, en ­Angleterre, mais il s’est établi en ­Gaspésie il y a quelques années.

Les musiques qui l’habitent sont surtout à saveur country, folk et blues. Et cette voix chaude pour laquelle il s’est fait connaître nous transporte souvent ailleurs. www.samtucker.bandcamp.com •

samtuckermusic •

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ANGÈLE

Le buzz entourant cette jeune chanteuse belge de 23 ans était déjà bien palpable avant la sortie de son premier album complet, ­Brol, en octobre.

Elle a composé la majorité des paroles et musiques de son disque électropop et a travaillé avec ­Tristan ­Salvati, le réalisateur du plus récent opus de ­Cœur de pirate. Ses tournées en ­Europe affichent rapidement complet, et on devrait la revoir au ­Québec cette année puisqu’elle avait fait bonne impression ce printemps aux ­FrancoFolies, alors qu’elle assurait la première partie d’Hubert ­Lenoir.

À écouter absolument : son duo avec frérot ­Roméo ­Elvis, ­Tout oublier.

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LOU ­ PHELPS

BRUNO M ­ ARCIL

Au petit écran, on l’a vu dans ­Mémoires vives, présentement dans Les Invisibles. Depuis plus de 10 ans, le comédien québécois roule aussi sa bosse en musique, concoctant de jolies chansons atmosphériques.

Cet automne, il a lancé un deuxième album surprise, ­Les marches lentes. Les textes sont directs et simples, et les musiques, dépouillées, allant droit au but ; le tout s’avère fort convaincant. Ariane ­Moffatt est invitée en duo sur ­On aura pas la chance dans un registre plus sombre et feutré. Les deux artistes ont d’ailleurs en commun le même talentueux réalisateur : ­Philippe ­Brault.

Le rappeur originaire de la ­Rive-Sud a travaillé avec son grand frère ­Kevin (Kaytranada) pour élaborer son premier album officiel, sorti à l’automne dernier, 002 / ­LOVE ­ME, un an après la mixtape assez bien reçue, 001 : ­Experiments. ­ Louis-Philippe ­Celestin, de son vrai nom, se dévoile un peu plus sur ce premier opus, qui évoque les hauts et les bas d’une relation… d’un homme préoccupé par diverses

brunomarcilcomedien bruno_marcil

tentations. Depuis quelques année, l’artiste de 24 ans évolue en anglais dans un ­hip-hop flirtant avec le R&B, et son frère et lui forment le duo ­The ­Celestics.

www.louphelps.club • 8

HIVER 2019

loupeez

CINÉMA

#EN SALLES

PAR VALÉRIE THÉRIEN

HUMOUR, ACTION ET TENSION L'année 2019 débute en grand avec des films qui nous ferons passer par toute la gamme des émotions. Que vous aimiez rire ou être tenu en haleine, vous serez servis. Bon cinéma !

Du suspense Dans ­Serenity, en salle le 25 janvier, ­Matthew ­McConaughey joue un capitaine de bateau, auquel son ex (Anne ­Hathaway) demande de tuer son mari (Jason ­Clarke) pour le donner en pâture aux requins. Un film à la tension parfaitement palpable. Le 22 février sortira le film d’espionnage ­The ­Rhythm ­Section, adapté du roman du même nom, avec ­Blake ­Lively et ­Jude L ­ aw. L’an dernier, le tournage avait dû être arrêté lorsque l’actrice s’était blessée à la main. Réalisé par ­Reed ­Morano, la directrice photo de la superbe série télé ­The ­Handmaid’s ­Tale, ce film est l’histoire d’une femme voulant se venger des terroristes responsables de l’accident d’avion qui a décimé sa famille.

De l’action Dwayne « ­The ­Rock » ­Johnson joue son propre rôle dans la comédie britannique ­Fighting ­With ­My ­Family, relatant l’histoire vraie d’une famille de lutteurs, qui se voient offrir une opportunité en or par la ­World ­Wrestling ­Federation (WWF). À l’affiche le 22 février. Puis du côté de films de superhéros ou de ­science-fiction, l’offre hivernale est assez grande, encore une fois. Évidemment,

on ne peut passer à côté de P ­ hénix noir puisqu’il est lié à l’univers des ­X-Men. Dans ce nouveau chapitre, mettant en vedette ­Sophie ­Turner et ­Nicholas H ­ oult, on suit la jeune ­Jean ­Grey qui perd le contrôle de ses pouvoirs et met ses compagnons en danger. Ce film sortira le 14 février, tout comme A ­ lita : l’ange conquérant, de ­Robert R ­ odriguez. Le personnage éponyme est un robot aux forces surnaturelles qui doit aider les humains dans un monde postapocalyptique cruel.

Alita 14 février

Serenity 25 janvier

Phénix noir 14 février

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HIVER 2019

Et des films québécois À l’aube d’une troisième guerre mondiale, un jeune homme de ­Baie-Saint-Paul veut tout faire pour perdre sa virginité avant que tout s’écroule. Voilà la prémisse fort intrigante de la comédie québécoise ­Avant qu’on explose, en salle le 28 février. Eric K. Boulianne, l’un des auteurs de ­SNL ­Québec et ­De père en flic 2, retrouve ici ses confrères ­Rémi S ­ t-Michel (réalisateur) et Étienne ­Galloy (comédien). Ils avaient concocté ensemble, en 2014, le court métrage ­Petit frère, présenté à ­Cannes. Un autre film québécois, dont la sortie est prévue cet hiver et qui fera certainement jaser : M ­ ad ­Dog ­Labine, gagnant en octobre d’un prix au F ­ estival du nouveau cinéma. Entre fiction et documentaire, le film suit deux meilleures amies — jouées par des actrices non professionnelles — en quête de sens.

SCÈNE

PAR VALÉRIE THÉRIEN

#SURLES PLANCHES

Tout plein d'histoires... ... de vengeance

... de deuil Du côté du T ­ héâtre ­Jean-Duceppe, ­Jean-Simon ­Traversy, l’un des deux nouveaux directeurs artistiques de l’établissement du Q ­ uartier des spectacles, retrouve les artisans de la pièce ­Le terrier, du 13 février au 23 mars. Il avait déjà mis en scène, en 2016, ce texte de l’Américain ­David ­Lindsay-Abaire (récipiendaire du prix ­Pulitzer en 2007) sur un couple en deuil de son fils. On traite donc de son chemin difficile vers la guérison. Sandrine ­Bisson et ­Frédéric B ­ lanchette sont de la distribution.

Magalie ­Lépine-Blondeau commencera l’année avec un grand et beau défi : celui d’incarner un personnage mythique, Électre, dans l’adaptation du texte de ­Sophocle, présentée à ­Espace G ­ o jusqu’au 17 février.

L’histoire est celle d’une vengeance, mais pas une vengeance typique puisqu’Électre, la rage dans le sang à la suite du meurtre de son père, part à la recherche des tueurs, sa mère et son amant. Evelyne de la ­Chenelière a retravaillé le texte « en abordant la pièce comme un corps sur lequel s’est déposée la poussière de décennies de violence, comme des cendres signifiantes qui font sentir le chemin sanglant de l’Histoire dans la triste pérennité de la violence ».

... de politique Finalement, du côté du T ­ héâtre du ­Nouveau ­Monde, c’est ­Shakespeare qu’on revisite cet hiver, et c’est le comédien ­Alexandre ­Goyette qui campera le fameux personnage de ­Marcius, alias ­Coriolan, jusqu’au 13 février. Le dramaturge ­Michel ­Garneau et le metteur en scène ­Robert ­Lepage, deux habitués de l’œuvre du

... de famille D’autres suggestions hivernales à vous mettre sous la dent : ­La ­Queens’, une nouvelle pièce de ­Jean ­Marc D ­ alpé qui relate la confrontation entre deux sœurs après la mort de leur mère. ­Devraient-elles vendre l’­hôtelmotel ­La ­Queens’ pour faire table rase ou bien le garder par respect envers la transmission

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grand maître anglais, adaptent cette pièce à saveur politique et éminemment tragique sur cet homme issu de l’aristocratie qui gagne la confiance du peuple en repoussant l’ennemi, alors que ­Rome vit une crise de la famine. L’adaptation promet d’évoquer notre époque avec la menace ambiante des chefs d’États autoritaires.

familiale ? ­La pièce sera présentée jusqu’au 23 février à la ­Grande ­Licorne, alors que la ­Petite ­Licorne, du 28 janvier au 15 février, proposera ­Basse-Ville.

Charlotte ­Aubin, ­Jean-Denis ­Beaudoin et ­Katrine ­Duhaime jouent un trio de jeunes qui s’abreuvent à l’ennui et qui vivent un difficile lendemain de veille à ­Québec.

DÉCOUVERTES #TENDANCES

DU NOUVEAU CHEZ E­ CCO

Prix de détail : 300 $

Nouveauté de la marque, les bottillons E ­ CCO E ­ xostrike représentent le produit le plus technologiquement avancé qu’ECCO ait jamais lancé.

Ces bottillons hybrides de randonnée, combinant à la fois fonctionnalité et style urbain, sont fait de cuir ­DYNEEMA® ­BONDED, le plus résistant sur le marché à ce jour. Venant directement des tanneries E ­ CCO ; ce matériau de grande qualité ajoute une finition moderne, ultralégère et résistante aux déchirures.

Leurs semelles intercalaires ­PHORENE™ (polyuréthane plus léger, breveté par E ­ CCO) réduisent le poids de la chaussure et offrent un retour et un amorti améliorés, tandis que la talonnière innovante ­PROSOMA offre un maintien et un ajustement parfait. www.ca.shop.ecco.com / ­

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SIMPLES ET NATURELS

Fièrement conçus ici avec des ingrédients d’ici, les produits ­Wise s’adressent à cette génération d’hommes responsables, qui désirent des soins réfléchis, naturels et écologiques.

Webinaires en ligne : « 10 façons de plier son mouchoir de poche ».

LA TOUCHE FINALE

C’est par souci d’offrir aux hommes un accessoire mode différent permettant d’exprimer leur personnalité que ­Jonathan ­Ostiguy a eu la brillante idée de se lancer dans la confection de mouchoirs de poche (plus visibles que de colorées chaussettes !).

Naissait alors B ­ old & ­Taylor, une entreprise bien de chez nous qui propose à ce jour des dizaines de modèles fait à 100 % de polyester, www.boldandtailor.com / ­ 12

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faciles d’entretien et faciles à plier.

Chacun est conçu exclusivement pour la marque et imprimé ici, offrant du coup des pièces uniques qui sauront vous donner fière allure et vous distinguer. Vous voulez offrir un cadeau original à vos employés ou à vos clients ? ­On y propose même la conception de mouchoirs personnalisés aux couleurs de votre organisation.

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Voilà que l’entreprise lançait récemment deux nouveaux produitsdédiés aux soins du visage. Le ­Nettoyant pour le visage à l’épilobe, avec son pouvoir antimicrobien naturel et ses arômes d’agrumes, offre un lavage apaisant et laisse une fraîche sensation sur votre peau.

Combiné à la ­Crème pour le visage faite de chaga, un puissant antioxydant, votre peau restera assurément hydratée toute la journée. www.wisecaremenscare.com ­ WiseMensCare wisemenscare

© Sylvain Blais

Brendan Gallagher et Jean Pascal posent ici fièrement. Kirk Muller, Nikita Scherbak, Paul Byron, Evan Bush et Patrice Bernier font également partie de la campagne.

DES VÊTEMENTS QUI BOUGENT

La liberté de mouvement, c’est ce que Vincent d’Amérique a voulu exprimer avec sa plus récente campagne « Taillé pour le mouvement ».

Et pour ce faire, l’entreprise a collaboré avec Groupe MVP pour recruter sept athlètes professionnels, des domaines du hockey, du soccer et de la boxe, qui ont accepté de jouer les mannequins pour l’occasion. Pour Michel Grondines, designer-propriétaire de l’entreprise, il était tout naturel de s’associer à des sportifs pour représenter le concept et mettre en valeur sa toute nouvelle collection automne-hiver.

www.vincentdamerique.com vincentdamerique / vincent_damerique

POUR UN LOOK VINTAGE

Depuis plus de 40 ans, l’entreprise canadienne HiSO se spécialise dans la fabrication de vêtements d’extérieur haut de gamme. Shearling, cachemire, laine et cuir sont soigneusement choisis, conférant aux vêtements de la marque un look sophistiqué et intemporel.

HiSO est fier d’être une entreprise soucieuse de l’écologie à chaque étape de la création d’un vêtement.

De la même collection, les modèles surdimentionnés Airheart, Ariel et Rebel sont doublés de laine de mouton bouclée double face Merino Napa. Le corps est quant à lui fait à 100 % de véritable peau de mouton espagnole. Notons que toutes les peaux d'agneau utilisées ne proviennent que de sous-produits de l'industrie alimentaire ou d'animaux qui succombent à des causes naturelles. On commande en ligne ou on se rend dans l’une des boutiques Saks Fifth Avenue. www.hiso.ca HiSOCanada /

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PAR ANTOINE BORDELEAU

FAITES VOS JEUX !

On entame en ce moment les mois les plus froids de notre climat québécois rigoureux, et si vous êtes comme moi, vous avez fortement envie de vous enfermer chez vous avec de la bouffe réconfortante et tirer les rideaux pour oublier la neige. Quel moment rêvé pour finir des jeux vidéo commencés, renouer avec des vieilles consoles ou en découvrir de nouvelles ! Voici quelques gadgets et jeux parfaits pour les longs dimanches d’hiver en solo, en famille ou entre amis !

LE JEU SUPER SMASH BROS. ULTIMATE

LE WESTERN PAR EXCELLENCE : RED DEAD REDEMPTION 2

Au moment où nous écrivions ces lignes, Super Smash Bros. Ultimate n’était pas disponible, mais était l’un des jeux les plus attendus de l’année. Et avec raison.

Quiconque a déjà eu entre les mains un des jeux de cette série reconnaîtra que c’est le party game par excellence.

Avec une bière et des chips, entre amis, on peut facilement perdre toute une soirée à tenter de trouver le champion de la gang.

Si vous n’avez pas encore mis la main sur Red Dead Redemption 2, en lice pour le meilleur jeu de 2018, c’est le temps de vous reprendre !

Encensée par la critique (avec plusieurs notes parfaites), la plus récente offre de Rockstar Games (créateurs de la série Grand Theft Auto) est une aventure massive prenant place dans le cœur de l’Amérique de 1899.

Les hors-la-loi sont pourchassés sans relâche, et vous incarnez le membre d’un gang de criminels endurcis. Tout au long des 60 heures ( ! ! !) de la campagne principale, vous découvrirez un open-world vivant et changeant constamment. Les personnages y vivent réellement, que vous y soyez ou pas, et la nature est à la fois magnifique et meurtrière.

Avec des graphiques époustouflants, un gameplay novateur et un réalisme inégalé, Red Dead Redemption 2 est un incontournable de notre génération et sera certainement étudié par tous les créateurs de jeux vidéos au cours des prochaines années. Le jeu est disponible sur PS4 et Xbox One, mais au moment où nous écrivions ces lignes, aucune annonce n’était faite pour une version PC.

SSMBU est la toute nouvelle incarnation du populaire jeu de combat, et tout semble indiquer qu’il est le point culminant de la série. Avec 74 personnages confirmés (en plus de quelques-uns qui seront disponibles en contenu téléchargeable au cours de 2019), vous aurez l’embarras du choix pour trouver votre préféré. Les classiques comme Mario, Link et Pikachu y sont, mais également des personnages tirés d’autres franchises, comme Cloud (Final Fantasy), Solid Snake (Metal Gear Solid) et Sonic sont au rendez-vous.

Avec SSMBU, la Switch reçoit un jeu dont les joueurs sur tous les autres systèmes seront certainement jaloux. Quoiqu’il en soit, le chroniqueur techno que je suis est plus que jamais tenté d’en acheter une !

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TECHNO

# JEUX VIDÉO

LA MANETTE D’ÉLITE SCUF VANTAGE POUR PS4

Pour les joueurs sérieux, ceux qui veulent élever leur technique à un niveau réellement compétitif, les manettes de base offertes par les manufacturiers de consoles modernes ne suffisent pas.

Heureusement, la compagnie d’accessoires SCUF est là pour vous !

Spécialisée dans les manettes de performance, elle vient de lancer la Vantage, une manette hautement personnalisable et extrêmement précise qui n’a pas d’égale sur le marché.

Elle permet, entre autres fonctions, d’assigner à des boutons supplémentaires situés à l’arrière les fonctions désirées. Vous voulez avoir accès à un second « triangle » juste sous votre majeur, derrière la manette ? C’est possible avec la Vantage. Vous pouvez également allonger les gâchettes et régler à votre goût leur profondeur. Presque toutes les composantes sont ajustables et peuvent être changées pour un maximum de personnalisation. L’avant de la manette étant magnétisé, vous n’aurez besoin d’aucun outil pour l’ouvrir et avoir accès aux réglages internes. À un prix dépassant toutefois les 200 $, elle est clairement destinée au joueur PlayStation avec les poches pleines.

LA TÉLÉ LG B8 À moins que vous ne soyez un joueur PC, une bonne télé est nécessaire pour apprécier les joies du gaming moderne. Si vous possédez une PS4 Pro ou une Xbox One X, un téléviseur 4K est même essentiel pour profiter de la pleine puissance de votre machine, et la qualité de celui-ci est très importante.

@HOMMELEMAGAZINE

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Si vous voulez être à la fine pointe de ce qui est sur le marché actuellement, la LG B8 est un choix certes onéreux, mais ses performances sont inégalées pour le prix. Avec la technologie OLED dans votre salon, vous profiterez d’une image comme vous n’en avez jamais vu ; noirs profonds, couleurs vibrantes sans être sursaturées, support HDR et résolution exceptionnelle ne sont que quelques-unes des caractéristiques encensées de la LG B8. Reconnue comme la meilleure télé dans sa fourchette de prix par de nombreux magazines techno, cette 55’’ vous ouvrira les portes de la pleine performance de votre console.

Idéal pour visiter le monde vibrant de jeux, tels que Red Dead Redemption 2 ou Spider-Man ! À 2 300 $, elle fera un peu mal au portefeuille, mais cette télé restera un objet de convoitise pour vos amis pendant de longues années.

ENTREVUE

PAR ­VALÉRIE ­GUIBBAUD PHOTOS ­GACIEUSETÉ ÉTIENNE BOULAY

#ÉTIENNE ­B OULAY

Étienne ­Boulay

D

GARDER LA TÊTE HAUTE ET FONCER

Dès notre naissance, on tente de nous inculquer toutes sortes de valeurs qui semblent vitales aux yeux de nos proches. Pour le petit Étienne, c’est d’abord l’importance de ne jamais abandonner qu’a voulu lui transmettre sa famille. Peu importe la situation, on lui a répété qu’il valait mieux garder la tête haute et foncer tout droit vers son objectif. « ­Quand j’ai voulu jouer au football, rien ne me prédestinait à une carrière comme celle que j’ai eue. J’ai vite réalisé qu’il y avait toujours moyen d’arriver à ses fins en redoublant d’effort et en ayant une belle éthique de travail. J’essaie encore aujourd’hui de cultiver cette façon de voir les choses. Par contre, même si présentement je suis complètement transparent, ça n’a pas

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Étienne B ­ oulay a prouvé plus d’une fois qu’il était un battant et ce, peu importe les épreuves ou les obstacles que la vie placerait sur sa route.

C’est en acceptant ses faiblesses qu’il a vite compris que c’était le meilleur moyen de rester fort. Rencontre avec un gars pour qui l’honnêteté est devenue une planche de salut.

toujours été le cas. Moi aussi, j’ai voulu projeter l’image du gars parfait à qui tout réussit, mais je me mentais à ­moi-même, et un jour, tout s’est écroulé. À l’époque, j’animais L ­ es testeurs à ­VRAK et je savais pertinemment que je devenais un modèle pour les jeunes. Je semblais être en pleine forme et je véhiculais des valeurs positives, mais, dans le fond, il n’en était rien.

J’allais consommer et boire dans leur dos, je me sentais hypocrite. À partir de ce moment, j’ai décidé de devenir transparent, et la réaction du public a été tout simplement fabuleuse. Le fait qu’on accepte mes travers m’a donné la force de continuer. Je reçois tellement de témoignages de gens qui se reconnaissent en moi que ça me confirme que c’est ce que je devais faire. »

FOLIO

PAR AUTEUR

#FOLIO

@HOMMELEMAGAZINE

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ENTREVUE

#ÉTIENNE ­B OULAY

Ê

tre capable de voir le positif à travers les épreuves que la vie nous envoie peut sembler irréaliste, mais, selon Étienne, rien n’arrive pour rien. « J’avais honte de mes faiblesses, je les ai cachées trop longtemps. En les partageant avec les autres, j’ai réalisé qu’elles pouvaient servir à construire bien plus grand que moi. Ce qui m’a touché profondément, c’est de voir des hommes, en apparence solides et imperturbables, avouer qu’ils ont osé parler et demander de l’aide, après m’avoir lu ou entendu en entrevue.

Ils réalisaient que ça ne les rendait pas moins forts, au contraire. Ils devenaient de vrais hommes. » Étienne accorde d’ailleurs une grande importance à ses amitiés qu’il tente d’entretenir avec soin. « ­Je suis quelqu’un de très rassembleur et, même si je ne consomme plus et que je ne bois plus, je continue de sortir. J’adore faire la fête, que ce soit au restaurant ou chez moi. Quand je ne me sens pas assez en forme pour éprouver ces tentations, je m’abstiens de sortir, c’est tout. Par contre, je dois avouer que j’ai souvent besoin de ces ­rendez-vous qui me font un bien fou : c’est thérapeutique pour moi. Je suis si bien entouré. Que ce soit ma blonde, ­Maïka, ma mère, mes amis, ils ont toujours été là pour moi. Ils m’aident tous à être une meilleure personne, et je tente de bien le leur rendre. »

« Ce qui m’a touché profondément, c’est de voir des hommes, en apparence solides et imperturbables, avouer qu’ils ont osé parler et demander de l’aide, après m’avoir lu ou entendu en entrevue. Ils réalisaient que ça ne les rendait pas moins forts, au contraire.

Ils devenaient de vrais hommes. »

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« J’ai vite réalisé qu’il y avait toujours moyen d’arriver à ses fins en redoublant d’effort et en ayant une belle éthique de travail. J’essaie encore aujourd’hui de cultiver cette façon de voir les choses. Par contre, même si présentement je suis complètement transparent, ça n’a pas toujours été le cas. Moi aussi, j’ai voulu projeter l’image du gars parfait à qui tout réussit, mais je me mentais à moi-même, et un jour, tout s’est écroulé. » La meilleure des thérapies est certainement ces soirées où Étienne invite ses amis à disputer une partie de poker à la maison. « ­Je me suis fait construire au ­sous-sol une pièce qui est entièrement réservée aux parties de poker. Elle n’est pas à l’usage exclusif des garçons, car juste à côté, il y a la salle de jeux des enfants. Quand les gars viennent jouer, ils débarquent avec leur famille, et c’est ce que j’aime le plus. C’est tellement convivial. » Être conscient de sa vulnérabilité ne garantit aucunement qu’il sera plus facile de ralentir, le temps venu. Quand on est habitué à vivre le pied sur l’accélérateur, le freinage devient plus périlleux. « ­Je suis vraiment un cordonnier mal chaussé, car j’ai énormément de difficulté à prendre du temps pour me ressourcer. Je suis un excessif, alors je pousse toujours la machine à fond. Je viens de vivre six mois de travail assez intense, et mon corps est fatigué. La différence par rapport à avant, c’est que j’en suis au moins conscient. Je comprends ce qui se passe. Mon réflexe dans des moments comme ça est de prendre le téléphone et d’appeler un bon ami, simplement pour jaser mais surtout écouter.

On apprend tellement des autres. Ça fait du bien de cesser de regarder son propre nombril. »

PAR ­VALÉRIE ­GUIBBAUD PHOTOS ­GACIEUSETÉ ÉTIENNE BOULAY

D’Homme à homme Quel est, pour toi, le secret de la longévité d’un couple ? Ça fait six ans que je suis avec ­Maïka, et je dirais que c’est d’accepter l’autre tel qu’il est. La perfection n’existe pas ; alors, quand on comprend ça, on a des chances que le couple perdure.

Le plat que tu pourrais manger trois fois par jour ?

Un bon gros steak et bleu de préférence.

Tu as la dent sucrée ou salée ?

Hélas, les deux !

On te propose un weekend de pêche avec tes chums de gars ; tu acceptes ou déclines ?

En fait, j’aimerais beaucoup vivre l’expérience pour voir jusqu’à quel point ça peut être aussi thérapeutique qu’on le dit.

Plus ville ou campagne ?

Assurément campagne, pour arriver à survivre au stress de la ville. Quand j’ai besoin de changer d’air, je pars dans le bois, et ça marche.

D

evoir apprendre à maîtriser ses démons est un combat de tous les instants. Cela demande une discipline exemplaire, et pour tenir le coup, il doit y avoir un équilibre à atteindre. « ­Une chance que je peux me lâcher ailleurs, c’est souvent dans la bouffe que ça se passe. Je suis un épicurien et je n’arrêterai jamais d’avoir du plaisir. Il faut maintenant que je le gère de façon plus saine. Je suis un grand amateur de viande et je ne fais aucun effort pour doser ma consommation.

Je le devrais ­peut-être, mais, sérieusement, j’ai déjà plein de paramètres à respecter. Un animal en cage a besoin, à un moment ou à un autre, de liberté ; alors, c’est pour cette raison que je m’accorde quelques écarts là où je peux. Quand je décide de tricher, il m’arrive de m’en rendre malade. Excessif un jour, excessif toujours. »

@HOMMELEMAGAZINE

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En regardant tous les projets auxquels Étienne a participé dans la dernière année, on comprend qu’il puisse être épuisé. Sa carrière d’animateur a pris un envol assez spectaculaire. Entre la radio, la télé, les conférences et, dernièrement, le lancement de sa biographie, Étienne confirme encore une fois qu’il est un battant sur tous les fronts. « J’ai la chance de faire ce que j’aime tous les jours de ma vie et, comme le travail ne m’a jamais fait peur, je suis incapable de repousser un projet qui m’allume et ce, même si mon horaire est déjà très chargé. Quand je pense à ma participation à ­Véro et les F ­ antastiques sur les ondes de ­Rouge ­FM, je capote, car ça me donne un contact direct avec le public, c’est instantané. C’est le plaisir d’être dans le moment présent, et comme c’est un show de personnalités, je n’ai qu’à être ­moi-même pour que ça marche. Puis, quand je me retrouve à animer une émission à la télévision, ça me rappelle l’époque où je jouais au football. Sans l’aide des autres, on perd de sa force, c’est pour ça que je préfère de loin jouer en équipe. On gagne toujours à tendre la main. »

DÉCOUVERTES

# ­O N S’AMUSE ENTRE BOYS

FAITES VOS JEUX !

Pour vivre une soirée mémorable avec votre gang de chums, le concept ­Mon croupier privé offert dans les casinos du ­Québec se veut l’activité toute désignée pour passer du bon temps dans une ambiance unique.

Que ce soit pour le black jack, le poker, le baccara ou la bataille, votre croupier dédié à votre table saura s’intégrer à la fête. Seulement 25 $ par personne pour une heure de plaisir ! Aussi, à défaut de vous rendre au N ­ evada, les casinos de la province vous plongent dans l’univers ­Vegas jusqu’au 23 février ! ­Plusieurs activités y sont organisées, culminant par un grand tirage d’un million de dollars le dimanche 3 mars ! ­Consultez le site de votre casino pour tous les détails.

www.casinos.lotoquebec.com

À découvrir à la boutique : des produits de qualité, made in ­Québec.

DU BASEBALL À L’ANNÉE

Vous vous ennuyez de l’ambiance du stade ? ­Rendez-vous chez ­Grand C ­ helem, seul centre de balle à M ­ ontréal, unique en son genre au Q ­ uébec.

On y trouve trois cages de frappeurs — deux de baseball et une de softball — le tout sur un terrain configurable selon vos besoins. Pour une soirée mémorable, rassemblez votre groupe le temps d’un concours de frappe amical ; les moins expérimentés peuvent même s’offrir quelques leçons, question de ne pas perdre la face. Poursuivez ensuite www.grandchelem.ca ­ MtlGrandChelem / 20

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le challenge dans l’espace divertissement : ­mini-cage de frappe, jeux vidéo de basabell… tout y est pour une soirée digne d’un grand chelem.

Puis vient enfin le temps de relaxer à la « 10e manche » au ­resto-bar de l’endroit.

Fermeture à 22 h les jeudis et à minuit les vendredis… une belle façon de terminer la semaine entre boys !

mtlgrandchelem

DÉGUSTATION PRIVÉE Pour plus d’intimité, il est possible de réserver des espaces privés pour des groupes de 10 personnes et plus.

­

Une soirée entre amis, ne serait pas la même sans un bon verre de vin ! ­Au ­Pullman, la difficulté c’est de n’en choisir qu’un. Premier bar à vin établi à M ­ ontréal depuis 15 ans, on y propose plus de 500 références de vin, dont 50 au verre ; heureusement toutefois, plusieurs sont offerts en trio, selon des thématiques renouvelées au fil des semaines. Un personnel qualifié — tous les serveurs sont sommeliers — saura vous conseiller et répondre à toutes vos questions, même les plus pointues. Entre les dégustations, on partage quelques tapas choisis parmi les classiques ou les plats saisonniers et pour bien clore le ­week-end, on s’y rend le dimanche pour profiter de 50 % de rabais sur toute la carte à la bouteille.

www.­pullman-mtl.com pullmanbaravin / pullman_bar_a_vin

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LIFESTYLE

#SURF ET WHISKY

PAR MARIE-JOËLLE P ­ RATTE | PHOTOS GLENMORANGIE GLENMORANGIE | WWW.GLENMORANGIE.COM/­EN-INT

SURF WHISKY

GLENMOANGIEUSA |

LE VOYAGE DE GARS ULTIME

ENTRE

ET

Vous vous ennuyez déjà des journées ensoleillées sur la plage alors que l’hiver bat son plein ? ­Pourquoi ne pas en profiter pour planifier vos prochaines vacances de rêve entre gars ? L’océan, du surf et du whisky, ça sonne comme le plan parfait, non ? À seulement quelques heures de notre belle province, c’est le road trip idéal pour votre périple annuel entre amis. Direction le ­Maine, une escapade rafraîchissante qui fera assurément des vagues !

NOTRE CHRONIQUEUSE A EU L’OCCASION DE VISITER G ­ RAIN ­S URFBOARDS GRÂCE À UNE INVITATION DE G ­ LENMORANGIE.

@HOMMELEMAGAZINE

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@HOMMELEMAGAZINE

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LIFESTYLE

#SURF ET WHISKY

La saison hivernale est un moment judicieux pour commencer à prévoir vos vacances dans le Maine, afin d’être certain d’avoir de la disponibilité — cette destination étant de plus en plus populaire chez les Québécois. Riche en restaurants en bord de mer proposant des guédilles décadentes au homard, la région regorge surtout de plages de sable fin époustouflantes, qui n’ont rien à envier aux destinations soleil traditionnelles, comme le Mexique ou la République dominicaine. À chacun sa vague Parmi la multitude d’endroits où vous pourrez pratiquer votre activité nautique favorite, les trois suivants constituent des incontournables, surtout s’il s’agit de votre premier voyage de surf.

Ogunquit, une des plages les plus connues, est une destination de choix si vous avez l’âme bohème.

Vous adorerez cette perle du Maine, du fait de la richesse de ses nombreuses galeries d’art, de ses marchés artisanaux et de ses cafés inspirants, où il fait bon déconnecter complètement. La plage d’Ogunquit offre également aux intrépides plusieurs types de vagues, variées et ouvertes.

C’est l’endroit idéal pour les voyages en fin d’été ou en début de saison — lorsque c’est un peu moins achalandé — si vous souhaitez vraiment vous reposer.

Si vous avez besoin de conseils à proximité, rendez-vous au Liquid

Mettre la tête hors de l’eau et la main à la pâte Tout près de la plage se trouve un surf shop unique qui pourrait sans nul doute être le point culminant de votre voyage de gars dans le Maine. Grain Surfboards4 est 24

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GLENMOANGIEUSA |

PAR MARIE-JOËLLE PRATTE | PHOTOS GLENMORANGIE GLENMORANGIE | WWW.GLENMORANGIE.COM/EN-INT

Dreams Surf Shop1 où vous pourrez louer de l’équipement ; y sont offertes également des leçons pour débutants, intermédiaires et enfants.

Pour un peu plus de tranquillité, vous pouvez vous rendre aussi à Wells, où l’espace plus aéré et moins bondé est particulièrement apprécié. Faites un arrêt au Wheels N Waves2 pour bien vous équiper, pour obtenir des conseils selon la marée et la température, et pour des cours efficaces afin d’optimiser votre expérience en gang ! Les cours de groupe ne sont pas très dispendieux, et vous bénéficierez de leur expérience de plus de 40 ans dans le domaine du surf.

De notre côté, nous avons eu un immense coup de cœur pour York, une petite ville pittoresque, mais très vibrante !

Nous y avons profité des vagues de la splendide plage après un dîner frais et revigorant au Stones Throw Restaurant3.

La vue donnant directement sur l’océan y était particulièrement apaisante. Tacos de poisson, sandwichs au homard, ceviches, les saveurs de la mer y sont à leur meilleur ! De quoi faire le plein d’énergie avant de sauter sur sa planche. Même si la mer y est souvent plus calme qu’ailleurs, la plage de Long Sands est parfaitement aménagée pour passer une journée mémorable.

un endroit où vous pourrez participer à des ateliers de confection de planches de surf et apprendre les dessous du métier, tout en vous concevant un cadeau très personnalisé. Si vous prévoyiez rester dans le Maine plusieurs semaines,

assurez-vous de réserver leurs cours s’échelonnant sur quatre jours, pour une expérience de surf complète et incomparable. Le fondateur et copropriétaire, Mike LaVecchia, préconise une approche qui valorise la qualité et la longévité de la

planche, de façon à ce qu’elle soit écologique et qu’elle dure toute une vie.

Il y a plus d’un an, la célèbre distillerie écossaise Glenmorangie, impressionnée par l’expertise de Grain Surfboards, leur a demandé de collaborer à Beyond The

Références

1. www.liquiddreamssurf.com 2. www.wheelsnwaves.com 3. www.stonesthrowhotel.com 4. www.grainsurfboards.com

« Ogunquit, une des plages les plus connues, est une destination de choix si vous avez l’âme bohème. Vous adorerez cette perle du Maine, du fait de la richesse de ses nombreuses galeries d’art, de ses marchés artisanaux et de ses cafés inspirants, où il fait bon déconnecter complètement. »

processus de fabrication a toutefois été parsemé d’embûches puisque le bois était encore gorgé et parfumé de whisky à son arrivée.

Les génies créatifs de Grain Surfboards ont donc dû trouver une nouvelle technique de séchage pour assurer la sécurité et la durabilité de la planche. M. LaVecchia, surfant lui-même tous les matins lorsque les vagues le permettent, affirme d’ailleurs que, malgré les défis, il s’agit du projet le plus excitant auquel il a travaillé. Un homme inspirant, inventif et amoureux de la vie avec qui il fait bon discuter et boire un verre de whisky après la confection d’une planche !

Cask, un projet écologique innovateur où les amoureux du surf et du whisky sont servis. Cette initiative responsable — qui consiste à transformer le bois des fûts en planches de surf — permet de donner une deuxième vie à ces barils qui

n’ont été utilisés que deux fois pour produire la version originale du nectar alcoolisé tant prisé. C’est d’ailleurs de cette façon que la fameuse boisson, vieillie en fût pendant 10 ans, obtient son goût raffiné et rond.

Chaque planche de surf Glenmorangie Original a été fabriquée minutieusement à la main avec environ 12 barils de chêne blanc. Ces séries limitées sont le résultat de plus de 60 heures de travail, mais surtout de beaucoup d’énergie et d’amour. Le

À votre santé !

Après toutes ces heures de dur labeur, que ce soit sur les vagues ou en atelier, pourquoi ne pas justement vous récompenser avec une dégustation de whisky et célébrer votre équipée maritime unique ! Finissez les vacances en grand en trinquant avec du Glenmorangie au Stones Throw Restaurant pour vivre l’expérience tout près de l’océan. Les effluves de vanille, d’agrumes, de pêche de ce whisky vous suivront même à la maison, faisant durer les vacances et le plaisir ! Cheers ! @HOMMELEMAGAZINE

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LIFESTYLE

#HÔTELLERIE

Hôtel ­Alt+ ­Quartier ­DIX30 Votre ­pied-à-terre hôtelier

C’est dans une ambiance des plus conviviales qu’Homme a pu vivre l’expérience ­Alt+ au tout nouvel établissement situé en plein cœur du populaire ­Square du ­Quartier ­DIX30. À proximité de renommés commerces, des restaurants, bars et salles de spectacles, c’est l’endroit parfait pour prolonger le plaisir entre amis, pour relaxer en couple le temps d’un ­week-end ou encore pour y organiser vos rencontres d’affaires. En plus, la grasse matinée y est permise, aucune heure de départ n’y est exigée… raison de plus de veiller tard au ­Bar ­Les Cousins.

Création de ­Lemay ­Michaud ­Architecture ­Design, l’hôtel propose un design moderne et épuré où les matériaux naturels sont mis en valeur. Baigné de lumière naturelle, le lobby se veut chaleureux et invitant. À la mezzanine, des cubicules ouverts à tous invitent à la détente, aux loisirs ou aux rencontres informelles.

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Dans les années 70, l’artiste et designer ­Hans ­Hopfer dessinait un sofa modulable, s’adaptant à l’espace et aux besoins de ses usagers. En entrant au ­Alt+ ­Quartier ­DIX30, c’est ce coloré Mah Jong signé ­Roche B ­ obois que les convives remarquent… on a tout de suite envie d’y plonger.

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WWW.ALTHOTELS.COM/FR/ALTPLUSQUARTIERDIX30 HOTELALTPLUS / HOTELALTPLUS

À surveiller Très bientôt, une seconde succursale de la B ­ rasserie T du réputé ­Normand ­Laprise ouvrira ses portes dans le même édifice que l’hôtel. ­Celle-ci deviendra alors le restaurateur officiel de l’endroit.

Le ­Alt+ ­Quartier ­DIX30, ce sont 168 chambres spacieuses de style loft, équipées d’une cuisinette, d’un ­bureau-table amovible et d’une ­garderobe exposée, donnant tout simplement envie de s’installer. Vous souhaitez amener ­Rex ? Pas de souci, il est le bienvenu et aura même droit à son propre lit et ses gamelles ?

Attenant au lobby, que vous soyez résident ou non de l’hôtel, le ­Bar ­Les ­Cousins – en l’honneur des « cousins ­Germain », filles et fils des fondateurs du ­Groupe ­Germain – propose une carte de cocktails créés sur mesure, à partir de produits locaux. La sélection de vodkas, gins et autres spiritueux québécois y est impressionnante.

Un menu bistro y est également offert et, les samedis, on peut assister à des prestations intimistes d’artistes émergents ; de quoi bien terminer vos soirées entre amis.

Totalisant 5000 pi2, sixsalles polyvalentes sont mises à la disposition du public en vue de l’organisation de réunions et de divers événements. Parmi ­celles-ci, d’originaux espaces créatifs pouvant accueillir une dizaine de personnes offrent un environnement innovateur propice aux séances de ­remue-méninges. Fini les chaises droites, on s’installe sur la banquette ou sur le pouf et on laisse aller notre créativité.

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Côté voiture, on se doit de faire les bons choix et d'adapter notre conduite aux conditions routières. Aussi, habillons-nous chaudement, tout en demeurant chics, même sur les pentes ; et découvrons deux restaurants des plus réconfortants en cette saison de froidure. Bon hiver !

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SUCCESSCLOTHING

CONDUITE HIVERNALE ET PNEUS D’HIVER L’hiver nous frappe de plein fouet ! ­Difficile d’ignorer les changements climatiques lorsqu’on subit plusieurs épisodes de froid intense, suivis de températures ­au-dessus du point de congélation puis de tempêtes parfois interminables. Au quotidien, les conditions routières nous rendent la vie difficile ! N ­ éanmoins, le meilleur moyen de rester en sécurité sur la route, c’est d’adopter des réflexes de conduite hivernale et de chausser sa voiture de bons pneus d’hiver.

Prendre ses distances Le meilleur ami de la conduite hivernale, c’est la distance. En laissant plus d’espace entre votre voiture et celle qui vous précède, vous vous donnez un petit buffer pour réagir en cas d’urgence. Plus d’espace pour freiner et plus de place pour contourner un obstacle assurent plus de sécurité et plus de tranquillité d’esprit. En règle générale, en hiver, on se doit de doubler la distance habituelle, ce qui évitera bien des accrochages.

« Même si la route semble dégagée, il suffit d’une fine couche de glace noire sous la neige pour perdre le contrôle de sa voiture. Il est donc important d’éviter les manoeuvres brusques : accélération, freinage, braquage de volant… toutes doivent être faites en douceur. »

Éviter les manœuvres brusques La chaussée glissante s’avère un véritable danger pour les automobilistes. Même si la route semble dégagée, il suffit d’une fine couche de glace noire sous la neige pour perdre le contrôle de sa voiture.

Il est donc important d’éviter les manœuvres brusques : accélération, freinage, braquage de volant… toutes doivent être faites en douceur. Le moindre mouvement sera amplifié si la voiture manque d’adhérence ; il est en effet courant de voir une auto « prendre le champ » à la suite d’une toute petite manœuvre brusque.

Adapter sa conduite au type de véhicule Pour bien contrôler sa voiture, il faut savoir bien la comprendre. Chaque type de motorisation et de rouage se comporte de façon différente sur la route ; il vous revient donc de savoir ce que vous avez entre les mains. Une voiture à traction (Front ­Wheel ­Drive, ­FWD) aura tendance à tirer d’un côté lorsqu’elle perdra de l’adhérence.

Dans une telle circonstance, il faut compenser en braquant légèrement de l’autre côté. Pour sa part, une voiture à propulsion (Rear ­Wheel ­Drive, ­RWD) aura tendance à faire décocher l’arrière en situation glissante, ce qui engendre une conduite plus difficile en hiver. Ainsi, il faut savoir manœuvrer en dérapage contrôlé, en pointant les roues dans la direction voulue, comme en drift. Dans le meilleur des mondes, si votre voiture est munie de quatre roues motrices (All ­Wheel ­Drive, ­AWD), la plupart de vos problèmes seront réglés. Avec nos conditions sévères et variables, ce type de véhicule rendra la conduite beaucoup moins difficile à gérer !

Choisir le bon type de pneus Dépendamment de l’usage que vous faites de votre véhicule et de la zone dans laquelle vous habitez, vous devez bien sélectionner les pneus d’hiver qui correspondent à vos besoins. Les pneus conçus pour la neige ne performent pas aussi bien sur la glace, et, vice versa, les pneus à glace ne sont pas aussi performants sur la neige. Certains modèles offrent un bon équilibre entre glace et neige ; c’est un bon compromis. Si votre budget le permet, les pneus à crampons sont, quant à eux, vraiment très performants en toute situation. Avis toutefois à ceux qui habitent en ville, les pneus à crampons sont interdits dans la plupart des stationnements souterrains afin d’éviter d’endommager le sol.

Freiner en situation d’urgence La pire façon de freiner en hiver est d’appuyer le plus fort possible sur la pédale de frein en un seul mouvement. Dans la plupart des cas, votre système ­ABS entrera en action et vous n’aurez presque plus le contrôle du volant. Bien sûr, votre voiture ralentira, mais souvent en ligne droite dans la trajectoire amorcée, ce que vous ne souhaitez ­peut-être pas. Selon la situation, il est parfois préférable de pomper les freins plusieurs fois, de façon répétée et puissante, pour ainsi vous laisser la possibilité de tourner le volant et changer la trajectoire du véhicule. Mieux vaut freiner de plus loin et plus longtemps que brusquement à la dernière minute.

Être bien équipé pour les imprévus Quoi de pire que d’être pris dans un banc de neige sans pouvoir en sortir ? ­Ne faites pas l’erreur d’appuyer à fond sur la pédale de gaz : vous ferez ainsi fondre la neige sous les roues et la transformerez en glace ! ­Il est plutôt recommandé d’avoir sous la main quelques outils bien utiles en situation difficile : une petite pelle, des grilles de traction, une pompe à air, une lampe de poche, une couverture chaude, des mitaines et quelques barres tendres… voilà le kit complet pour assurer votre sécurité, au chaud et nourri, au cas où vous devriez rester de longues heures sur le bord de la route.

On ne peut certainement pas prévoir l’imprévu, mais on peut s’y préparer et être prêt à l’affronter !

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BOUFFE RÉCONFORTANTE

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CHEZ TA MÈRE

15, rue ­Fairmount E ­ st, Montréal ­ cheztamereMTL

Alors que je sortais d’un meeting dans le ­Mile-end, je fus soudainement pris d’une faim incontrôlable.

C’est en marchant vers ma voiture que je suis passé devant cette petite place ; le nom m’a immédiatement accroché : ­Chez ta mère. À vrai dire, je ne savais même pas s’il s’agissait d’une boutique ou d’un restaurant ; comme je voulais en savoir plus, je suis entré. À ma grande surprise, il s’agissait d’une sandwicherie de quartier, et l’un des deux propriétaires m’a accueilli avec un grand sourire.

Il m’a tout de suite demandé si c’était la première fois que je venais, et j’ai répondu « oui ». Il m’a alors expliqué le concept que j’ai trouvé très brillant.

Le menu est tout à fait simple. On y offre cinq sandwichs, provenant de cinq régions différentes. Chacun d’eux porte le « prénom de mère » le plus commun de l’endroit : ­Raquel pour l’Amérique du S ­ ud, ­Sylvie pour

À essayer, si vous êtes de passage dans le ­Mile-End, et n’oubliez pas de goûter l’un de leurs gaspachos maison, vous adorerez ! le ­Québec, ­Sandrine pour l’Europe, ­Me ­Thi pour l’Asie et ­Yemma F ­ atima pour le ­Maghreb. Un concept vraiment intéressant ! ­Mais, le plus important, c’est que ces sandwichs sont tout simplement délicieux ! J’ai, pour ma part, commandé le ­Raquel, à saveur latine, garni de poulet grillé et d’avocat. Dommage que je n’avais plus faim ! J’aurais aimé essayer le ­Me ­Thi, une version moderne du ­Banh mi vietnamien, un sandwich de mon pays d’origine ! « Le menu est tout à fait simple. On y offre cinq sandwichs, provenant de cinq régions différentes. Chacun d’eux porte le « prénom de mère » le plus commun de l’endroit. »

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CRUX ­COMPTOIR Quartier ­Dix/30 9180, boul. Leduc, B ­ rossard ­ ieux-Montréal V 411, rue S ­ aint-Nicolas, ­Montréal www.cruwcomptoir.com ­ CruxComptoir | cruxcomptoir

« Crux Comptoir, c’est bien plus que de simples jus pressés, c’est un menu complètement végétarien à déguster sur place, ou à emporter. »

Rapidement, la demande fut si grande qu’ils ont ouvert une seconde succursale dans le ­Vieux-Montréal ! ­Crux ­Comptoir, c’est bien plus que de simples jus pressés, c’est un menu complètement végétarien à déguster sur place, ou à emporter. On peut y commander des bols de baies d’açai et granolas, des salades maison, des cures de jus détox, incluant food bowls et collations, mais

également des trousses complètes, constituées de divers jus formulés en fonction de ses objectifs de santé.

On est tellement habitués à consommer de la nourriture transformée et des produits fabriqués en usine, remplis d’agents de conservation, qu’il est important, à un certain moment, de retourner aux sources et de se nourrir avec ce que la nature a de mieux à nous offrir.

Allez faire un tour chez ­Crux ­Comptoir et dites bonjour aux propriétaires, ­Alexa et ­Rénald ; ils se feront un plaisir de vous conseiller, avec un grand sourire !

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BOUFFE RÉCONFORTANTE

C’est le début d’une nouvelle année, et qui dit début d’année, dit vraisemblablement résolutions du ­Nouvel ­An. Parmi les résolutions les plus communes, bien manger figure probablement en haut de votre liste.

Toutefois, plusieurs d’entre vous croient, à tort, que bien manger est difficile, coûte cher et ne goûte pas bon. D ­ étrompez-vous, j’ai déniché l’endroit idéal pour vous ! ­Crux ­Comptoir est le projet né d’un couple (Alexa et R ­ énald) qui cherchait à améliorer sa santé en pressant à froid leurs propres jus de fruits et de légumes, sachant que ces aliments constituent de véritables médicaments concoctés par ­Dame ­Nature. Ils ont ainsi découvert toute une science derrière le juicing et se sont intéressés aux bienfaits et à tous les nutriments qu’apportent les produits résultant de cette technique. C’est alors qu’ils ont décidé d’ouvrir un comptoir de jus pressés à froid au ­Quartier ­Dix/30.

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EMPIRE BIEN CHOISIR SON ÉQUIPEMENT DE SNOW

www.thinkempire.com |

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Bien sélectionner son format de planche La longueur et la largeur de la planche peuvent varier en fonction de votre poids, de votre grandeur et de votre sexe. Le plus grand facteur à considérer dans ce cas-ci, c’est le type de rider que vous êtes. Les amateurs de snowpark et de half-pipe préfèreront une planche un peu plus courte et mince, qui favorise les rotations et la flexibilité. Les boards de park sont aussi bidirectionnels (twin-tips), c’est-à-dire qu’on peut les utiliser autant d’un côté que de l’autre (pour rider en switch). Les amateurs de freeride et de poudreuse vont, quant à eux, se tourner vers des planches plus longues et larges, un peu moins flexibles toutefois, mais qui offriront une meilleure stabilité à grande vitesse et permettront de couper plus facilement dans la grosse poudreuse. La plupart du temps, ces planches sont unidirectionnelles, pour préserver le plus de contrôle possible en descente et en virage. thinkempire

Fixations et bottes Les mêmes règles s’appliquant aux fixations et aux bottes, le conseiller vous questionnera sur vos habitudes et l’usage que vous faites de votre planche, afin de comprendre vos besoins. Les adeptes d’acrobaties dans le snowpark ont besoin de plus de souplesse, alors que ceux qui préfèrent le freeride auront besoin d’un peu plus de rigidité. L’important, c’est que vous soyez à l’aise dès le départ. Il ne s’agit pas d’une paire de souliers qu’on peut casser avec l’usage ; si vos bottes sont inconfortables en magasin, elles risquent de l’être aussi sur la montagne.

Certains d’entre nous trouveront le temps infiniment long en hiver, et je fais sans conteste partie de ce groupe.

La meilleure façon de passer au travers de l’hiver sans trop d’ennui, c’est d’en profiter et d’aller jouer dehors !

Voilà une bonne raison de sortir de la maison et de prendre un peu de soleil, plutôt que de rester enfermé à déprimer. Dans mon cas, aller faire un tour sur les pentes me fait toujours le plus grand bien. Une belle journée ensoleillée, avec une température clémente, est assurément l’occasion parfaite pour mettre mon snowboard dans ma valise et aller dévaler les pentes avec des amis.

Mais, quand vient le temps de m’acheter de l’équipement, je suis toujours très confus. Il y a tellement de choix, de grandeurs, de marques, de modèles différents ! C’est pourquoi je ne me casse pas la tête ; je me rends dans une boutique spécialisée en la matière, et je demande conseil aux experts sur place.

Équipement Il importe d’être bien habillé en fonction de la température, des conditions, ainsi que du type de rider que l’on est. Si vous vous lancez souvent dans de grandes descentes en haute altitude, vous aurez besoin d’un manteau beaucoup plus chaud qui coupe le vent. À

Plusieurs facteurs sont à considérer lors de l’achat d’un équipement de snowboard, et les conseillers sont justement là pour cerner vos besoins. À chaque type de snowboardeur, son type de planche, ses fixations et ses bottes.

Une fois qu’il vous aura posé toutes les questions nécessaires et qu’il aura déterminé le type d’équipement qui vous convient, le conseiller pourra vous guider judicieusement dans vos achats.

l’inverse, un rider de snowpark reste souvent en bas de montagne et recherche davantage un manteau respirant et ample afin de ne pas gêner ses manœuvres. Et il en va de même pour les lunettes de ski : une utilisation nocturne demandera un verre plus clair, alors qu’une utilisation de jour exigera un verre plus sombre, qui empêchera l’éblouissement du soleil sur la neige.

Protection S’il y a quelque chose de très important, presque d’obligatoire de nos jours, c’est de bien choisir son casque de protection. Une chute arrive si rapidement ! C’est pourquoi il est important de se protéger la tête afin d’éviter une visite inattendue à l’urgence ! Il existe tellement de modèles de casques sur le marché qu’il faut prendre le temps de bien sélectionner celui qui convient le mieux à ses besoins. Le plus important, tout comme pour les bottes, c’est qu’il soit confortable et bien attaché !

Bref, si vous n’êtes pas certain d’avoir toutes les connaissances pour bien choisir votre équipement de snowboard, je vous invite à visiter l’un des nombreux magasins spécialisés en la matière.

Pour ma part, je vais chez Empire ; je suis certain qu’un conseiller qualifié se fera toujours un plaisir de m’aider !

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GASTRONOMIE #ENTREVUE

SUIVRE ­SAÏD SUR I­NSTAGRAM @CHEF_LACHHEB

PAR VALÉRIE ­GUIBBAUD

UN Q­ UÉBÉCOIS À ­OBJECTIF ­TOP ­CHEF Découvrir sa passion et avoir le talent pour se réaliser à travers elle, c’est tout un privilège.

C’est le cas du jeune chef, ­Saïd ­Lachheb, 19 ans. Fraichement diplômé de l’École hôtelière de ­Lanaudière, il a des rêves plein la tête. Rencontre avec un jeune qui a des ambitions grandes comme le monde.

Trouver sa voie Le plus étonnant dans le parcours du jeune chef c’est qu’avant de s’inscrire à l’école d’hôtellerie, il n’avait jamais rêvé travailler en restauration. « ­En terminant le secondaire, je me suis posé beaucoup de questions. Je m’étais inscrit au ­Cegep en science de la nature, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas pour moi. J’avais déjà pris part aux brigades culinaires et travaillé dans le restaurant de ma tante, mais c’est par hasard que je suis tombé sur le programme de l’école d’hôtellerie. Rapidement, j’ai su que j’avais fait le bon choix. Chaque matin de classe, j’avais hâte de me lever pour aller étudier. Je suis quelqu’un qui se lasse très vite, mais pas cette fois. » ­Son ­DEP terminé, ­Saïd avait déjà une grande ambition, celle de se retrouver un jour dans le top 100 mondial des plus grands chefs de la planète. « Ça peut paraître prétentieux, mais je sais que je suis au début de quelque chose, alors pourquoi ne pas voir très grand ? » ­Un autre de

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Alors que ­Saïd était encore étudiant, son professeur ­Alain ­Rémilleux, a tout de suite cru en lui. « ­Il était doué en plus d’être inspirant et infiniment attachant. Tout en voulant le propulser vers ses aspirations, je devais m’assurer de le garder les deux pieds sur terre. Goûter au succès ne veut pas dire que le chemin est déjà gagné.

Ce milieu est intransigeant et je me devais de répéter à ­Saïd que le plus important, c’était de travailler et de travailler encore plus fort. » ­Ce talent a permis au jeune chef de se retrouver dans la 10e saison d’Objectif ­Top ­Chef, l’une des émissions les

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plus populaires de la chaîne ­M6, diffusée en ­France. Saïd est devenu la seule recrue québécoise à prendre part à l’aventure télévisuelle. « ­Il était tellement motivé en classe que j’ai eu envie de le coacher pour cette compétition. Je savais que le niveau était très élevé. Il allait se mesurer à d’autres jeunes, mais qui avaient déjà deux à trois années d’expérience de plus que lui. Malgré tout, il a tenu le coup. Il a des nerfs de bronze et a prouvé à tous qu’il avait les qualités nécessaires pour accomplir ce métier », poursuit M. Rémilleux.

La saison d’Objectif ­Top chef à laquelle ­Saïd ­Lachheb a participé sera diffusée à l’hiver 2019, sur ­M6.

ses souhaits est de pouvoir créer des plats avec des produits locaux. « ­Il y a tellement de bons producteurs au ­Québec et particulièrement dans la région de ­Lanaudière. J’ai un souci de travailler la matière de façon responsable. J’adore aussi créer avec des produits différents, comme l’huile de caméline. C’est très riche en oméga 3 et moins cher que l’huile d’olive », conclut le jeune homme.

Celui qui dans les derniers mois a reçu une mention d’honneur de la ­Commission scolaire des ­Samares ainsi que de l’Association des restaurateurs du ­Québec (ARQ) n’a pas fini de faire parler de lui. Créatif et curieux, ses professeurs sont convaincus qu’il a devant lui une belle et longue route.

Gnocchi à la sauge, pecorino ­Romano au miel de caméline, houmous d’edamame et noix d’acajou Pour 1 personne Ingrédients Gnocchi - 300 gr de pommes de terre - 200 gr de farine - 1 œuf - 100 gr de fromage P ­ ecorino ­Romano râpé Sauce - 500 ml de bouillon de légumes à l’ail - 4 de feuilles de sauge - 30 gr de fromage P ­ ecorino ­Romano en copeaux Humus - 50 ml d'edamames congelés (décongelés) - 30 ml de noix de cajou - 5 ml d'huile de caméline Garniture - 80 gr de carottes coupées en biseau - 5 gr de beurre - 5 ml de miel Préparation Humus 1. P asser les fèves d’edamame décongelées au mélangeur.

2. Ajouter les noix de cajou.

3. Ajouter l’huile de caméline.

4. Réserver.

Garniture 1. B rosser les carottes.

2. Les faire cuire à feu doux au beurre, sans les faire colorer.

3. Ajouter le miel.

4. D resser dans l’assiette à la toute fin.

Gnocchis 1. C uire les pommes de terre à l’eau, comme pour faire une purée.

2. Ajouter les œufs, la farine et le fromage râpé.

3. F açonner des petits rouleaux de 1.5 cm de diamètre maximum.

4. C ouper chaque gnocchi à 3 cm de long maximum.

5. Rayer chaque gnocchi avec le dos d’une fourchette (facultatif) 6. C uire dans une eau bouillante à la dernière minute, deux à trois minutes de cuisson maximum (ne pas saler l’eau à cause du fromage qui est déjà assez salé).

Sauce 1. F aire un bouillon de légumes (oignon, laurier, sauge, ail) à l’avance.

2. Laisser mijoter 20 min.

3. F aire suer de l’ail haché à l’huile d’olive dans une poêle (quand les gnocchis sont prêts).

4. D églacer avec le bouillon préalablement filtré.

5. Laisser réduire de moitié et ajouter le fromage (il va lier la sauce).

6. Ajouter les gnocchis encore chauds dans la sauce, juste pour les enrober.

7. Dresser dans l’assiette.

Dressage 1. Verser les gnocchis enrobés de sauce dans une assiette creuse.

2. Disposer les carottes coupées en biseau sur le coin de l’assiette.

3. Ajouter une cuillère d’humus sur un croûton.

4. P arsemer de quelques feuilles de sauge hachées.

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Le jeune chef nous révèle ici l’une de ses créations. ­Laissez-vous tenter et devenez chef à votre tour !

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MIXOLOGIE

#MONSIEURCOCKTAIL

COMBAT DE PRÉPARATION

- Passer un quartier de citron sur le contour extérieur d’un verre highball ou d’une pinte.

- Tremper dans le sel de céleri les rebords mouillés de jus de citron.

- Remplir le verre de glace, ajouter tous les ingrédients et mélanger à la cuillère de bar.

- Décorer d’une brochette de tomates cerises, de thym frais et d’une branche de céleri frais.

Red snapper

INGRÉDIENTS

- 1 ,5 oz de gin -0 ,5 oz de Mix à bloody Monsieur Cocktail -5 oz de jus de tomate -S el de céleri, tomates cerises, thym frais et une branche de céleri (pour décorer)

bloody À l’approche du Super Bowl… « Pas game de faire un combat de bloody entre boys » !

Voici deux recettes de Monsieur Cocktail qui vous mettront certes dans la course. À vos cuillères, on réinvente le bloody !

Qu’­arrive-t-il quand on remplace la vodka d’un bloody mary par du gin ?

On fait un red snapper ! ­Apparu ­semble-t-il autour des années 1940, le red snapper serait la création de ­Fernand ­Petiot du ­Harry’s ­New ­York ­Bar, à ­Paris. Déménagé à ­New ­York au ­St. Regis ­Hotel, ­Petiot aurait amené avec lui le bloody mary, qu’il avait créé pour un client du bar parisien. Ses nouveaux employeurs, trouvant le nom « bloody mary » un peu trop glauque, lui auraient demandé de le changer. Et comme la vodka était devenue difficile à trouver, c’est le gin qui prit sa place. Ainsi est né ce compagnon de brunch idéal !

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PAR PATRICE PLANTE PHOTOS ANNIE FERLAND STYLISME ANDRÉE-ANNE HAMEL

INGRÉDIENTS

- 0,75 oz de tequila blanche 100 % agave - 0,5 oz de Mix à bloody Monsieur Cocktail - 3 oz de jus de tomate - 3 oz de bière mexicaine - Sel de mer, coriandre fraîche, tomates cerises et un quartier de lime (pour décorer)

PRÉPARATION

-P asser un quartier de lime sur le contour extérieur d’une pinte.

- Tremper dans le sel de mer les rebords mouillés de jus de lime.

- Ajouter tous les ingrédients, sauf la bière, dans la pinte remplie de glace.

-M élanger à la cuillère de bar.

- Terminer avec la bière mexicaine.

-D écorer de coriandre fraîche, de tomates cerises et d’un quartier de lime.

Michelada Ce cocktail mexicain daterait du milieu du siècle dernier. À l’origine, il est simplement composé de bière, de jus de lime et de sauce piquante.

De multiples variations existent, dont plusieurs rappellent le bloody mary à base de jus de tomate. Voilà un cocktail parfait pour les amoureux de la bière.

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RECETTES #JOEBEEF

Cuisses de grenouille croustillantes 4 portions

Au cinéma, une pluie de grenouilles annonce sans équivoque que la fin des temps est proche. Quoi qu’il en soit, nous aurons eu le temps de nous réfugier dans le N ­ ord, là où foisonnent ces amphibiens. Voici notre façon toute simple et bien française d’apprêter leurs petites cuisses.

Matériel requis - Thermomètre à friture - Friteuse ou sauteuse profonde Ingrédients - 20 paires de cuisses de grenouille - 1 c. à soupe de jus de citron frais - Sel - Huile à friture neutre - 260 g (2 tasses) de farine tout usage - 1 c. à thé de poudre d’ail - 1 c. à thé de poivre blanc moulu - 1 c. à thé de moutarde en poudre - 1 pincée de piment de ­Cayenne - 500 ml (2 tasses) de lait entier, fouetté avec 4 gros jaunes d’œufs - 210 g (3 tasses) de chapelure panko, pulvérisée brièvement au robot culinaire - 12 fleurs d’ail Service (facultatif) - Aïoli au choix - Quelques quartiers de citron - Sauce au vin rouge au choix 38

HIVER 2019

1. Mettre les cuisses de grenouille dans une passoire et les rincer minutieusement à l’eau courante. Éponger avec soin et déposer dans un bol. Ajouter le jus de citron et une pincée de sel.

2. Dans une friteuse ou une sauteuse à fond épais, chauffer 5 cm (2 po) d’huile à friture à 180 °C (350 °F).

3. Dans un bol peu profond, bien mélanger la farine, la poudre d’ail, 2 c. à thé de sel, le poivre, la moutarde et le cayenne.

4. Dans un autre bol peu profond, verser le lait contenant les jaunes d’œufs. Mettre le panko dans un bol semblable. Ranger les trois bols côte à côte. Paner quelques cuisses de grenouille à la fois en les passant avec soin dans chacun des bols, puis les secouer légèrement pour éliminer le surplus. Déposer les cuisses panées dans une assiette.

5. Frire quelques cuisses à la fois en même temps que quelques fleurs d’ail. Éviter de surcharger la friteuse, car cela refroidirait l’huile. Cuire les cuisses de 2 à 3 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes et légèrement dorées. Réserver dans une assiette tapissée de papier absorbant.

Inciser la première paire de cuisses pour vérifier la cuisson afin de pouvoir procéder sans crainte à la friture des autres cuisses. S’assurer chaque fois que l’huile est bien à 180 °C (350 °F) avant d’y plonger d’autres cuisses. Nous aimons les servir avec de l’aïoli, quelques quartiers de citron ou une sauce au vin rouge.

Plus qu’un autre livre de recettes JOE BEEF – SURVIVRE À L’APOCALYPSE ÉRIC MORIN, DAVID MCMILLAN et MEREDITH ERICKSON PHOTOS : JENNIFER MAY LES ÉDITIONS LA PRESSE, 2018 WWW.EDITIONSLAPRESSE.COM LES.EDITIONS.LAPRESSE EDITIONSLAPRESSE WWW.JOEBEEF.CA JOE.BEEF.LIVERPOOL JOEBEEFMTL

Le désormais célèbre restaurant de la rue Notre-Dame, dédie son second livre à la ville de Montréal. En intro, on précise que ce livre nous apprend à faire les choses par nous-mêmes, qu’il nous apprend à être débrouillards… et si l’apocalypse était pour demain ? Quelques recettes qui pourraient vous sauver la vie.

FOLIO #FOLIO

PAR AUTEUR

RECETTES #JOEBEEF

Ingrédients - 675 g (1 ½ lb) de pointe de poitrine de bœuf - 2 morceaux de bouts de côte de bœuf ­non-désossés - 1 langue de veau entière - 2 steaks de haut de palette de 450 g (1 lb) chacun - 4 oignons blancs (piquer 1 clou de girofle dans chacun) - 1 tête d’ail, nettoyée - 1 poireau (séparer le blanc et le vert) - 1 bouquet garni (emballer 6 brins de thym frais, 1 c. à soupe de grains de poivre noir et 4 feuilles de persil plat frais dans le vert de poireau réservé et ficeler le tout) - 4 à 5 c. à soupe de sauce soya fermentée naturellement (Kikkoman ou autre) - Sel et poivre blanc - 2 c. à soupe de vinaigre de cidre de pomme - 4 os à moelle de 5 cm (2 po) de hauteur - 1 grosse carotte, coupée en quatre - 1 rutabaga, coupé en quatre - 4 petits navets blancs Service (facultatif) - Persil plat frais, émincé - Baguette de pain - Moutarde de D ­ ijon - Cornichons -G ros sel marin -P oivre noir du moulin -P réchauffer le four à 150 °C (300 °F).

Pot-au-feu d’hiver 4 portions et quelques restes

À moins d’habiter une quelconque lune végane de V ­ énus sans connexion I­ nternet, vous avez probablement déjà entendu parler du bouillon d’os, dont le p ­ ot-au-feu est un lointain cousin. Cette concoction aidera sûrement à guérir l’un des fléaux les plus insupportables au monde : la faim. Nous aimons chanter les louanges du restaurant L’Express de M ­ ontréal, notamment pour son fameux ­pot-au-feu, un grand classique de la cuisine montréalaise. Notre ­potau-feu d’hiver figure souvent au menu du J­ oe ­Beef pendant la saison froide tandis que notre ­Pot-au-feu d’été revient promptement dès l’arrivée des vents chauds et des soirées humides. Cette recette ne demande pas de volaille, mais vous pouvez y ajouter quelques pilons de poulet ou même un saucisson lyonnais à cuire en prenant soin d’ajuster le temps de cuisson.

1. Comme la plupart de nos recettes, c­ elle-ci requiert une grande cocotte. Nous jurons qu’il ne s’agit pas d’une pub gratuite pour la marque ­Le ­Creuset.

Nous apprécions énormément leurs ustensiles de cuisson parce qu’ils distribuent uniformément la chaleur et offrent un scellage hermétique impeccable ! ­Donc, on doit mettre la pointe de poitrine, les bouts de côte, la langue de veau, les steaks, les oignons, l’ail et le bouquet garni dans une grande cocotte L ­ e ­Creuset.

2. Ajouter 4 c. à soupe de sauce soya et suffisamment d’eau pour couvrir le tout.

3. Ajouter 2 généreuses pincées de sel et le vinaigre. Couvrir et cuire au four pendant 2 heures.

4. Retirer la cocotte du four.

Ajouter les os à moelle, la carotte, le rutabaga, les navets et le blanc de poireau. Ajouter un peu d’eau pour couvrir les légumes sans les noyer. Couvrir et remettre au four pendant 1 ½ heure.

5. V érifier la cuisson : la viande doit offrir peu ou aucune résistance au toucher ; elle doit céder sous une légère pression du doigt. À l’aide d’une écumoire ou d’une cuillère à égoutter, déposer le contenu de la cocotte sur une plaque propre en veillant à préserver l’intégrité structurale des aliments. Couvrir la plaque de pellicule de plastique.

6. Porter le reste du bouillon à ébullition et l’écumer pour éliminer toute impureté qui pourrait mettre en jeu votre réputation d’as confectionneur de jus de viande. Ajouter du sel et du poivre blanc au goût et, au besoin, un peu de sauce soya.

7. Répartir les ingrédients du ­pot-au-feu dans des bols peu profonds. Jeter le bouquet garni.

Verser du bouillon dans chaque bol et garnir de persil.

8. Accompagner de pain, de moutarde et de cornichons. Ne pas oublier de mettre sur la table un petit plat rempli de gros sel marin, un moulin à poivre et un pichet rempli du reste de bouillon chaud. Munir les convives de cuillères à soupe et de cuillères à moelle. @HOMMELEMAGAZINE

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Planifier un voyage de pêche Pourquoi pas?

Bien qu’il soit possible de renouer avec Dame Nature de plusieurs façons et dans différents endroits, il n’en demeure pas moins qu’une excursion de pêche se mérite une place de choix.

Imaginez un peu ! ­Ne ­serait-ce que pour quelques jours, se permettre l’absence du tintamarre urbain aux heures de pointe, de la sonnerie obstinée du cellulaire et du fast food avalé en vitesse sur un coin du comptoir pour retourner au travail à temps… et quoi encore ? ­En fait, s’éloigner des contraintes quotidiennes qui nous font trop souvent vieillir prématurément et se donner le privilège de tout remplacer par le contact avec quelques matins encore brumeux sur un plan d’eau qu’aucune ride ne vient troubler, dans une nature aux parfums de forêt. Voir G ­ alarneau poindre ­au-dessus du faîte des grands conifères et sentir sa douce chaleur enveloppante. Se laisser bercer par l’incomparable symphonie du huard à collier, d’un voilier de bernaches ou des oiseaux chanteurs qui se produisent en chorale naturelle. Voir la frénésie d’un poisson combatif qui fait vibrer à tout rompre le scion de la canne pendant que le moulinet tourne, et sentir monter en nous l’adrénaline jusqu’à ce que la prise touche le fond de l’épuisette.

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HIVER 2019

Ce retour aux sources, à cette M ­ ère ­Nature à laquelle nous appartenons, est, d’emblée, selon moi, plus thérapeutique et bienfaiteur pour le corps et l’esprit que bien des solutions pharmaceutiques. Cependant, pour que le rêve soit tel que souhaité, qu’il devienne réalité satisfaisante et non cauchemardesque, on doit bien planifier son aventure. Les aïeuls disaient : « L’avenir appartient à ceux qui s’y préparent » et que, normalement, « on récolte ce que l’on sème ». Ils avaient raison. Comme dans toute situation du quotidien, il en est ainsi pour le disciple de saint ­Pierre qui se propose un séjour de pêche, et ce, qu’il soit expérimenté ou néophyte en la matière.

PAR FRANÇOIS HOGUE

Voir la frénésie d’un poisson combatif qui fait vibrer à tout rompre le scion de la canne pendant que le moulinet tourne, et sentir monter en nous l’adrénaline jusqu’à ce que la prise touche le fond de l’épuisette.

Quand ­irez-vous pêcher ?

Pour le retraité, et j’en suis, choisir une période précise afin de profiter de son excursion est relativement facile, alors que, pour le travailleur, ça se complique un peu. C ­ elui-ci devra souvent choisir la période de vacances annuelles. Sans qu’il s’agisse d’une loi immuable, disons que, généralement, les meilleures périodes pour la pêche sont les débuts et fins de saison. En effet, quand la pêche sportive débute, soit fin avril et début mai, les poissons qui sortent de leur ­semi-léthargie hivernale se laissent plus facilement tromper par les leurres. À la fin de l’été, alors que l’eau se refroidit, il se produit le même phénomène dans leur comportement, car ils se gavent plus abondamment en prévision de l’hiver qui s’en vient et qui sera, pour la gente piscicole, période de disette. Par contre, il ne faut pas conclure qu’au milieu de l’été la qualité de la pêche sera nulle, même si le poisson est un peu moins actif. Néanmoins, les méthodes pour le capturer devront être différentes, tout comme les endroits où le pêcher.

Disons enfin que, du début du mois de juin jusqu’à la ­mi-juillet, ­peut-être un peu plus, vous devrez pêcher en désagréable compagnie des insectes piqueurs.

Cependant, depuis quelques années, une panoplie d’insecticides efficaces existent sur le marché pour contrer cet inconvénient.

TOURISME #PÊCHE

Où ­irez-vous pêcher ? À ce sujet, certains optent pour la distance à parcourir comme critère de base, alors que d’autres préféreront une espèce convoitée, quels que soient les kilomètres à faire. D’autres encore tiendront compte prioritairement des dépenses engagées pour le séjour. Ceci dit, je vous indique globalement que l’ouest du Q ­ uébec, soit l’­AbitibiTémiscamingue et l’Outaouais sont le royaume du doré et du grand brochet ; on y trouve également la truite grise, qui, elle, est répartie à travers à peu près toute la province. La région de G ­ atineau, comme la ­Rive-Sud-Ouest du ­Saint-Laurent, incluant la M ­ ontérégie et les C ­ antons-de-l’Est, sont des endroits où foisonne l’achigan. Le royaume de la truite mouchetée se situe surtout sur la ­Côte-Nord, la ­Basse-Côte-Nord et la ­Gaspésie. Dans la région du B ­ as-Saint-Laurent, vous trouverez surtout la mouchetée et la grise, alors qu’en M ­ auricie et en H ­ aute-Mauricie, toutes les espèces mentionnées y sont, du fait que ces régions sont situées au cœur du ­Québec ; il en est également ainsi pour ­Lanaudière et la région des ­Laurentides. Enfin, dans la portion extrême nord du ­Québec, que l’on nomme avec justesse le « pays de la démesure » en raison des poissons trophées qu’on y capture, vous pêcherez surtout de la mouchetée, de la grise, du grand brochet et de l’omble arctique. Je m’en voudrais de passer outre le maskinongé, ce capricieux grand recherché que vous aurez le loisir de taquiner sur la portion ouest du ­Saint-Laurent, dans la rivière des ­Outaouais et sur les grands plans d’eau, comme les lacs ­Saint-François, ­Saint-Louis, des ­Deux ­Montagnes et ­Saint-Pierre.

Sur l’ensemble du territoire québécois, plusieurs choix s’offrent à vous pour un voyage de pêche. Il y a les terres et les plans d’eau publics que vous devrez arpenter par vos propres moyens, les zecs (zones d’exploitation contrôlées), les réserves fauniques provinciales gérées par la ­Sépaq et, enfin, mon choix premier, soit les pourvoiries de chasse et de pêche privées se comptant par centaines au ­Québec. Parmi toutes ces options, si je penche du côté des pourvoiries, c’est en raison des services plus personnalisés qu’elles ont à offrir, du fait que les propriétaires de ces endroits veulent vous garder comme client. Ainsi, je me limiterai à ne vous parler que de ces pourvoyeurs, ces vendeurs de plein air.

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TOURISME #PÊCHE

Que sont les pourvoiries ?

Ce sont des territoires sous bail gouvernemental, échelonné sur plusieurs années, qui offrent, en plus de la chasse et de la pêche, une foule d’autres activités de plein air, telles que le canotage, la randonnée en kayak, la navigation de plaisance, la baignade, les jeux extérieurs pour les enfants, l’observation de la flore et de la faune, la randonnée pédestre en quad ou en motoneige, la cueillette de petits fruits et même la pêche hivernale dans certaines régions de la province. Il existe deux types de pourvoiries : celles à droits exclusifs et celles à droits non exclusifs. Les premières sont des établissements situés sur les terres exclusivement réservées à la clientèle pour la chasse, la pêche et les autres services plein air. Dans le second cas, il s’agit d’établissements qui ont pignon sur grève en ces terres et aux abords de plans d’eau d’accès public. Dans les deux cas, des services similaires peuvent y être offerts. Chez plusieurs pourvoyeurs, vous aurez aussi le choix entre deux plans, l’« européen », où vous aurez droit à tous les services déjà mentionnés, mais où vous devrez vous nourrir par vos propres moyens ; tout sera fourni dans votre chalet pour faire votre popote. L’autre plan, dit « américain », est celui qui, en plus de tous les autres services, vous fournit tous les repas pour la durée du séjour. Personnellement, je préfère le plan européen, car j’ai le loisir de manger ce que je veux et de prendre mes repas aux heures qui me conviennent.

A

vec qui irez-vous pêcher ?

Si vous partez seul ou en famille, la question des relations interpersonnelles est quasi réglée. Si vous êtes un groupe d’amis pour l’aventure, déjà formé depuis quelques années et que tout, ou à peu près, n’a donné que des résultats positifs antérieurement, vous n’aurez sûrement pas de problème non plus pour un séjour agréable. Par contre, si vous avez à former un nouveau groupe, vous devez le faire minutieusement et avec discernement. Pour éviter de mauvaises surprises et un séjour aux souvenirs amers, il est important que chaque participant adopte des comportements semblables les uns envers les autres.

La sociabilité, le respect mutuel, la sobriété, la capacité de fraterniser et le partage des tâches doivent être au rendez-vous. À ce sujet, permettez-moi ces deux allégories : « Quand on est deux dans une embarcation, si ça bouge à la proue, ça bougera également à la poupe » et, enfin, « Si l’on est huit dans un canot, tous doivent avironner dans la même direction si l’on espère arriver à bon port.

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Quelques rencontres préalables Une fois le groupe formé, il sera impératif que ses membres se rencontrent pour tenir compte des goûts et restrictions de chacun concernant la nourriture, comme des espoirs et interrogations possibles. Un chef de groupe devra être nommé, et la responsabilité de celui-ci sera de négocier avec le pourvoyeur et de voir au bien-être de tous. En fait, il sera le consultant pour la bonne marche du périple.

Les questions à poser Lors de la réservation, informez-vous de l’état des routes pour se rendre à la pourvoirie et de celles situées à l’intérieur de celle-ci. L’eau est-elle potable sur place, y a-t-il de l’électricité et des douches dans le chalet ? Pouvez-vous apporter votre embarcation et votre hors-bord, y a-t-il de dangereux récifs dans les plans d’eau et si, oui, sont-ils indiqués ? Quels sont les leurres et les méthodes les plus productives dans la période où vous vous y rendrez, et pouvez-vous profiter du service d’un guide ? À ce sujet, je vous conseille, s’il s’agit d’une pourvoirie inconnue de tout le groupe, de vous payer un guide au début du séjour : il vous sera d’une aide précieuse, car il maîtrise normalement les techniques à utiliser et connaît les meilleurs coins du territoire.

Où et comment s’informer ?

Avec l’avènement d’Internet, la méthode pour s’informer est désormais simplifiée, et vous trouverez facilement ce que vous cherchez en cliquant sur FPQ ; cela vous amènera sur le site de la Fédération des pourvoiries du Québec où vous n’aurez qu’à suivre les indications pour dénicher celle qui vous intéresse.

En complément, vous pouvez aussi vous procurer, dans les kiosques à journaux, le Guide des pourvoiries, dont le contenu est le même que sur le site. Enfin, en visitant les différents salons de chasse et pêche qui se dérouleront très bientôt dans les grandes villes, comme Montréal, Québec, Sherbrooke, Val-d’or et Trois-Rivières, vous trouverez une foule de renseignements utiles, et vous pourrez déjà discuter avec les propriétaires des différentes pourvoiries.

Afin de vous aider à mieux vous préparer à votre prochain périple de pêche, je prends donc ici l’initiative de vous dire, non pas comment faire, mais de quelle façon, moi, je procède depuis près d’un demi-siècle pour garder des souvenirs impérissables de mes voyages de pêche.

C’est également la grâce que je vous souhaite…

HIVER 2019

PAR AUTEUR

Venez vivre une expérience inoubliable et profitez du confort d’un chalet, mais

FOLIO

#FOLIO

sur l’eau!

- Location de bateaux-maisons classifiés 4 par la Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ).

- Toutes les précautions sont prises afin d’assurer un maximum de sécurité, de luxe et de confort.

- Nos bateaux-maisons ont 52 pieds de longueur par 24 pieds de largeur et fonctionne en grande partie à l’énergie solaire (2 frigidaires et l’éclairage, réservoir à eau chaude et cuisinière au propane). Ils sont pourvus de vastes patios à l’avant et à l’arrière.

- Minimum de 4 adultes et maximum de 8 (jusqu’à 11 avec des enfants). Gratuit pour les moins de 18 ans.

- Profitez de l’immensité du réservoir Gouin et de ses belles plages sablonneuses.

La Pourvoirie du Montagnard est l’une des destinations idéales pour la pêche ou tout simplement pour des vacances en famille!

{

lapourvoiriedumontagnard.com

lapourvoiriedumontagnard@gmail.com | 450 834-4124 | sans frais : 888 834-4124

Une expérience @HOMMELEMAGAZINE

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qui vous permet de déconnecter mais de vous connecter avec la nature!

DÉCOUVERTES #PÊCHE

AVANT DE

LANCER VOTRE

LIGNE À L'EAU… Un voyage de pêche, ça se planifie ! ­On se renseigne, on s’équipe et on réserve ce petit coin de paradis en pleine nature qui nous rapprochera de nos racines et nous fera vivre des moments uniques.

UNE VISITE S’IMPOSE Pêcheur ou futur pêcheur, la ­Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) est là pour vous !

L’organisation sans but lucratif défend vos intérêts et participe activement à la préservation des ressources pour assurer la pérennité des activités de prélèvement, en plus d’encourager la relève. Mais concrètement, qu’­est-ce qu’on y offre ? ­Des ressources infinies pour tous les types de pêcheurs, dont une carte interactive pratique présentant les accès aux plans d’eau , la réglementation et les espèces, sur carte.allonspecher.com .

Trouver un endroit où pêcher est désormais des plus facile ! ­Visitez le site pour découvrir tous les outils qui feront de votre séjour de pêche un succès ! www.fedecp.com federationcp fedechasseurspecheursqc

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HIVER 2019

FAITES MOUCHE !

Née de l’initiative de trois mordus de la pêche, l’entreprise québécoise ­Gaspé ­Fly est aujourd’hui la boutique canadienne en ligne offrant le plus grand choix de mouches à saumon, steelhead et mouches spécifiques à la pêche en eau salée.

Distributeurs exclusifs des produits ­Montana F ­ ly co. (MFC) ainsi que des mouches ­Shadow ­Flies, toutes les mouches de la marque sont montées sur des hameçons de grande qualité par des ­maîtresmonteurs et sont maintes fois vérifiées afin d’assurer résistance et la constance. www.gaspeflyshop.com /

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Vous montez v­ ous-même vos mouches ? ­On y offre tout le matériel nécessaire à l’exécution de cet art ainsi que divers accessoires de pêche. Chaque année, juste à temps pour la saison de pêche, découvrez une nouvelle collection de ­t-shirts, casquettes et hoodies pour homme et femme. gaspefly /

gaspeflyco

DÉCOUVERTES #PÊCHE

LE LUXE EN PLEINE NATURE La ­Pourvoirie des 100 ­Lacs s'étend sur plus de 400 km dans les ­HautesLaurentides, elle compte 56 000 hectares d'une forêt luxuriante, 140 lacs et deux rivières.

Paradis des pêcheurs de doré, de brochet et de truite grise, on y retrouve également tout l'équipement nécessaire pour pratiquer la descente de rivière en canot, le V.T.T. et la chasse, en été et en automne, ou encore la motoneige, le traîneau à chiens, le ski de fond et la raquette en hiver. Pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes, seuls ou en groupe, les voyageurs sont hébergés dans l’un des 21 chalets ou dans la luxueuse auberge comptant 14 chambres toutes munies d’une salle de bain et d’une douche privée. En plan américain ou européen, soyez assurés qu’on vous y composera un forfait sur mesure. www.pourvoirie100lacs.com pourvoirie100lacs

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HIVER 2019

Minimum de 4 adultes, maximum de 8 (jusqu’à 11 avec des enfants).

Gratuit pour les moins de 18 ans. www.lapourvoiriedumontagnard

CROISIÈRE SUR LE RÉSERVOIR ­GOUIN Classifiée 4 étoiles par la ­Fédération des pourvoiries du Q ­ uébec (FPQ), ­La ­Pourvoirie du ­Montagnard se distingue par la location de b ­ ateaux-maisons ; tout le confort d’un chalet… sur l’eau.

Toutes les précautions sont prises afin d’assurer un maximum de sécurité et de luxe pour les visiteurs.

Mesurant 52 pieds de long et 24 pieds de large, ces ­bateaux-maisons fonctionnent en grande partie à l’énergie solaire ; ils sont équipés de deux réfrigérateurs, d’une cuisinière au propane, d’un réservoir à eau chaude et d’éclairage.

Pêchez en toute liberté à partir des vastes patios situés à l’avant et à l’arrière ou i­ nstallez-y

les enfants pendant que vous taquinez le doré. En famille ou entre amis, vous y vivrez assurément une expérience inoubliable tout en profitant de l’immensité du réservoir ­Gouin et de ses belles plages sablonneuses.

Aux dires de ­Diane et ­Luc, propriétaires des lieux, voilà une expérience qui vous permettra certes de déconnecter (de vos appareils bien sûr), mais de vous connecter avec la nature.

DÉCOUVERTES #PÊCHE

À VOTRE SERVICE DEPUIS PLUS DE 70 ANS Fondée en 1946 et transmise de père en fils, la ­Pourvoirie ­La ­Réserve B ­ oismenu est l’une des plus anciennes au ­Québec. Établie sur un territoire à droit exclusif de 36 km2, elle possède sept lacs de tête, dont le ­Lac ­Perras comptant quatre kilomètres de long.

Ce lac abrite la truite mouchetée indigène ainsi que l’omble chevalier (artic charr), espèce très convoitée et habituellement inexistante près des grands centres. À moins de trois heures de route de ­Montréal, vous serez saisi par la beauté sauvage de la nature et par la pureté de l’eau tout à fait invitante à la baignade. Profitez de votre séjour pour observer la faune (chevreuils, oiseaux, petits mammifères) et la flore, pour faire de la randonnée pédestre, du canot ou du kayak, ou tout simplement pour relaxer dans un endroit empreint de quiétude et de charme. www.pourvoirieboismenu.com /

La pourvoirie constitue le plus grand territoire exclusif de chasse au cerf de ­Virginie des ­Laurentides. Ce cervidé y habite naturellement en toute saison, même en hiver (ravage d’hiver). Une gestion rigoureuse du territoire et du cheptel est appliquée depuis plus de cinq ans (Quality ­Deer ­Management). Entre autres, seul l’abattage des mâles avec panaches de quatre pointes et plus est autorisé.

Conséquemment, le taux de succès des chasseurs s’avère l’un des meilleurs dans la région. Un endroit à découvrir !

pourvoirieboismenu /

pourvoirieboismenu

Pour la liste complète des pourvoiries du ­Québec, ­rendez-vous sur www.poirvoiries.com /

pourvoiries

Vous prévoyez un voyage de pêche mais ne sachez trop où aller ? ­Visitez l’un des ­Salons Nationaux Pourvoirie Chasse et Pêche : Laval : du 24 au 27 janvier - Sherbrooke : du 22 au 24 mars - Trois-Rivières : du 29 au 31 mars. www.pourvoirie.net /

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HIVER 2019

snpourvoirie

Besoins de vous déconnecter !

Que vous soyez expérimenté ou tout simplement prêt à être initié, des forfaits ont été spécialement conçus pour tous les niveaux sportifs. Toute personne désireuse de s’amuser pourra vivre des moments exaltants en participant à l’une ou l’autre des activités offertes sur place. Sa nature à la fois généreuse et sauvage titille l’odorat de son parfum de liberté. Dès lors, vous ressentirez l’envie irrésistible de vous y perdre pour sembler davantage la posséder.

La Pourvoirie des 100 Lacs s’étend sur plus de 400 km dans les Hautes-Laurentides, comprenant 56 000 hectares d’une forêt luxuriante, 140 lacs et 2 rivières. On y retrouve UN GRAND TERRAIN DE JEUX pour pratiquer la motoneige, le traîneau à chiens, le ski de fond, la raquette, la chasse, la pêche, la descente de rivière et le V.T.T. Pouvant accueillir 80 personnes, seuls ou en groupe, les voyageurs sont hébergés à l’auberge ou dans des chalets à proximité de l’auberge. Chaque chambre possède sa propre salle de bain et douche. Notre clientèle est européenne, américaine et canadienne pour qui nous composons des forfaits sur mesure.

Membre de l’association des pourvoiries des Laurentides et classé 4 étoiles par le Ministère du tourisme.

WWW.POURVOIRIE100LACS.COM 1-819-440-4545 • 1-819-410-1888

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SENTIER DES C ­ APS Un refuge où se réchauffer pendant une excursion sur le S ­ entier des ­Caps, dans ­Charlevoix. © ­Daniel L’Héritage

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TOURISME

#CAMPING D’HIVER

PAR DAVID RIENDEAU |

RIENDEAUDAVID

DESTINATIONS OÙ PRATIQUER LE CAMPING HIVERNAL

Rien de tel qu’une randonnée en raquette dans le bois pour se connecter avec la nature et recharger ses batteries.

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? ­Le camping est l’activité par excellence si on veut savourer l’hiver à sa juste valeur. Homme vous présente quelques destinations où mettre à l’épreuve vos talents de coureur des bois.

Charlevoix Sentier des ­Caps Bénéficiant de conditions de neige exceptionnelles, le ­Sentier des ­Caps est sans aucun doute l’une des destinations préférées d’innombrables randonneurs. Au secteur ­Saint-Tite-­des-Caps, arpentez l’un des sept sentiers qui totalisent 28 km linéaires. L’effort est toujours récompensé par une vue magnifique sur le fleuve et les îles de ­Montmagny.

Au secteur ­Le ­Massif, le ski de fond est l’activité reine avec des sentiers à une altitude moyenne de 800 m.

C’est l’endroit parfait pour prolonger la saison jusqu’au printemps. Vous trouverez cinq sites de camping pour mieux explorer l’immensité du territoire. À noter que le transport du matériel se fait par sac à dos, en raison du fort dénivelé de certains accès menant aux sites.

Oubliez donc le traîneau ! www.sentierdescaps.com

Outaouais Parc de la ­Gatineau

­Bas-Saint-Laurent Parc national du ­Bic

À seulement 15 minutes du ­centre-ville d’­OttawaGatineau, ce parc s’avère un formidable terrain de jeu pour les inconditionnels de sports hivernaux, avec 200 km de sentiers pour le ski de fond et 57 km pour la raquette.

On peut profiter du séjour pour se rendre jusqu’à l’escarpement d’Eardley, une ligne de démarcation de 300 m de haut entre le bouclier canadien et les ­basses-terres du ­Saint-Laurent. Les grimpeurs de voie sur glace s’en donnent à cœur joie dans le secteur ! À 3,1 km en raquette d’un stationnement, le secteur du lac ­Philippe possède plusieurs emplacements de campement, certains ayant une capacité d’accueil de 25 personnes. Les sites sont équipés de toilettes sèches, et le bois de camp est inclus dans le prix.

Le parc national du ­Bic est un joyau naturel, qui se dresse majestueusement entre mer et ciel. Découvrez ses caps, ses baies, ses îles et ses montagnes tout en embrassant du regard l’estuaire du ­Saint-Laurent dans son décor hivernal ! ­Après avoir admiré l’un de ses légendaires couchers de soleil, vous avez l’option de camper dans le secteur ­Porc-Épic ou encore de vous abriter sous une yourte, l’une de ces vastes tentes qui s’inspirent des habitations des peuples nomades d’Asie centrale. Le parc est l’endroit rêvé où rouler en fatbikes, offerts en location, ou encore pratiquer le ski nordique et la raquette.

www.­ccn-ncc.gc.ca/­endroits-avisiter/­parc-de-­la-gatineau

www.sepaq.com/pq/bic/ index

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TOURISME

#CAMPING D’HIVER

PAR DAVID RIENDEAU |

RIENDEAUDAVID

Laurentides Refuges perchés du ­Mont-Tremblant Qui a dit que les cabanes dans les arbres étaient réservées aux enfants ? ­Situés au cœur du parc régional écotouristique des ­Laurentides, à proximité de ­Mont-Tremblant, ces refuges « prêts à camper » représentent un bon compromis entre contact avec la nature et confort.

Faite entièrement de bois, chaque cabane possède une vaste terrasse et une grande fenestration plein sud, en plus d’être équipée de lits et d’une cuisinette. L’un de ces nids douillets deviendra le point de départ d’une randonnée sur un réseau de 36 km de sentiers ou d’une excursion en raquette à travers la forêt. www.refugesperches.com

Laurentides Parc national d’Oka

PARC NATIONAL D’OKA Un repos bien mérité au parc national d’Oka. © ­Sépaq

À deux pas de ­Montréal, le parc national d’Oka est une valeur sûre si vous souhaitez initier la famille au camping hivernal. La ­Sépaq propose un forfait découverte, qui inclut l’emplacement sans service, la tarification d’accès au parc et le matériel technique. De plus, l’accès aux sentiers de ski de fond est gratuit pour les campeurs. Cette destination se distingue aussi par son riche patrimoine. La randonnée en raquette jusqu’à la colline du ­Calvaire, où se trouvent trois chapelles construites par les sulpiciens entre 1740 et 1742, constitue à coup sûr une excursion aussi agréable qu’enrichissante pour les amateurs de plein air et d’histoire. www.sepaq.com/pq/oka/index

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HIVER 2019

REFUGES PERCHÉS DU MONTTREMBLANT Pour tous ceux qui ont toujours rêvé d'une cabane dans les arbres. © Courtoisie

FOLIO #FOLIO

MONT ­GOSFORD Un beau défi pour les amateurs de randonnée et de raquette. © ­Courtoisie

PAR AUTEUR

TOURISME

PAR DAVID RIENDEAU |

#CAMPING D’HIVER

Estrie Mont ­Gosford Pourquoi ne pas vous mesurer à la plus haute montagne au sud du Q ­ uébec cet hiver ?, L’ascension du mont ­Gosford (1193 m), à cheval sur la frontière ­canado-américaine, constitue un beau défi à relever pour les amateurs de randonnée pédestre et de raquette. Au sommet, une tour d’observation permet d’admirer les États du ­Maine et du ­New ­Hampshire. Un réseau de 40 km vous fera découvrir un territoire accidenté à souhait où vit une faune abondante.

En plus des refuges et des camps rustiques qu’il est possible de louer pour la nuit, l’endroit permet le camping sauvage et le ski ­hors-piste. www.montgosford.com

Mauricie Centre d’aventure ­Mattawin Cette base de plein air située entre le parc de la ­Mauricie et la réserve faunique du ­Saint-Maurice se veut l’endroit de prédilection où décrocher pendant quelques jours avec la famille ou entre chums.

Piquez votre tente à proximité de la rivière ­Mattawin ou optez pour le confort d’une ­éco-tente – avec cuisinette électrique et poêle à bois – avant de commencer une journée d’activités dans la neige. Sur place, vous aurez l’embarras du choix : initiation à la motoneige, excursion sur traîneau à chiens, glissade, raquette, pêche blanche et survie en forêt. www.centredaventuremattawin.ca

QUELQUES TRUCS POUR CAMPER L’HIVER Équipement Marcher dans la neige tout en portant une charge sur le dos représente un effort supplémentaire.

N’amenez que le strict nécessaire et privilégiez du matériel aussi léger que possible.

Cuisiner dehors par temps froid peut vite devenir désagréable. Le secret réside dans la préparation.

Des mets comme une soupe, un chili con carne ou un bœuf bourguignon congelés et séparés en portions individuelles constituent des options pratiques et nutritives.

La nourriture déshydratée pèse moins lourd et a l'avantage de se conserver longtemps.

Les combustibles gazeux ont tendance à geler assez rapidement l’hiver.

Optez plutôt pour un combustible liquide.

Site ­En camping sauvage, cherchez un terrain à proximité d’un accès à l’eau potable, sans être trop près d’une source d’eau non gelée, car le taux d’humidité y est plus élevé.

Privilégiez un terrain plat, susceptible d’être éclairé la nuit (on oublie les vallées) et à l’abri des vents dominants, par exemple un endroit où les conifères se trouvent en abondance.

Pour la préparation du campement, creusez d’abord un trou pour le feu. ­Faites-en un second pour la tente.

Une petite pelle peut s’avérer très utile.

Après quoi, tapez la neige avec vos raquettes. Le trou aura comme double avantage de solidifier la tente et de l’isoler davantage du froid.

Prévoyez au moins 1 h 30 avant le coucher du soleil. ­Montez votre tente quatre saisons ou hivernale en orientant l’ouverture en fonction du lever du soleil.

Une bâche de plastique peut servir à couvrir l'équipement qui demeurera à l'extérieur.

RIENDEAUDAVID

Tente En plus d’un matelas de sol gonflable, installez un matelas de sol isolant, histoire de limiter les pertes de chaleur.

Assurez-vous que votre sac de couchage soit adapté à des températures allant jusqu’à -20 °C ou -30 °C. Pour plus de confort, songez à amener une doublure en laine polaire.

Vêtements Afin d’évacuer l’humidité de votre peau, portez un ensemble de rechange complet pour la nuit.

Laissez les vêtements en coton à la maison et privilégiez la fibre synthétique ou la laine de mérinos qui sèchent plus rapidement.

Gardez en poche quelques ­chauffe-mains et ­chauffe-orteils que vous pourrez utiliser durant le séjour.

Feu Assurez-vous d’amener au campement suffisamment de bois de chauffage, par traîneau si nécessaire. Si plusieurs sites, comme les parcs nationaux, interdisent de prendre le bois mort de la forêt, la plupart en vendent sur place.

Si votre bois est humide, ­laissez-le sécher dans votre tente.

Prévoyez un deuxième briquet, des ­allume-feux et du papier journal en quantité, papier qui, au besoin, peut servir de couche isolante supplémentaire dans vos habits de neige.

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ADRÉNALINE

PAR DAVID RIENDEAU |

RIENDEAUDAVID

© ­Mads Pihl - Visit Greenland

#GROENLAND

GROEN LAND EN ROUTE VERS LE NORD LOINTAIN

LE VILLAGE DE KULUSUK

© Mads Pihl - Visit Greenland

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HIVER 2019

Avec ses vastes déserts de glace, ses paysages lunaires et ses fjords grandioses, le ­Groenland se présente comme l’un des rares endroits sur le globe, où le mot « aventure » prend encore tout son sens.

Voyage au pays des ours polaires et des dresseurs de chiens huskys.

J'

«

visité plusieurs pays, mais aucun n’est comparable au ­Groenland.

On est tout de suite happés par l’immensité de ce territoire fait de rocs et de glaciers, décrit le guide d’aventures ­Simon ­Nadeau, qui a séjourné plusieurs fois sur l’île. C’est la dernière frontière ! »

© ­Karavaniers

Avec une population de 56 000 habitants disséminée sur une superficie de 2 166 000 km² – dont 80 % sont recouverts par une calotte glaciaire –, le ­Groenland redéfinit la notion de dépaysement. Pas étonnant que ce pays rattaché au ­Danemark attire depuis quelques années son lot d’aventuriers et d’inconditionnels des grands espaces.

C’est à K ­ ulusuk, un minuscule village perdu sur une île de la côte est, que ­Simon et l’agence ­Karavaniers accueillent chaque été des petits groupes de voyageurs venus entreprendre une expédition en kayak et à pied.

L’équipée de 12 jours dans l’immensité de la toundra s’annonce tout simplement épique.

Ensemble, ils doivent se frayer un chemin à travers les glaciers du grand fjord d’Angmagssalik pour ensuite pagayer, entourés des paysages verdoyants de la baie de ­Tuno. De retour sur la terre ferme cinq jours plus tard, le groupe grimpe la crête escarpée d’une montagne conduisant à la vallée glaciaire de ­Nunartivaq, puis longe pendant deux jours la mer au creux de l’étroit fjord d’Ikateq, en direction du delta de la baie de ­Tuno et de la vallée de ­Tunup ­Kua. L’expérience finit en beauté : les voyageurs franchissent un glacier pour revenir camper une dernière nuit sur le littoral, avec pour toile de fond de magnifiques parois de granite. Fait à noter : à cette ­époque-ci de l’année, il fait jour 24 heures sur 24 !

© ­Dan Back Kristensen - Visit Greenland © ­Karavaniers

« NUUK

© ­Mads Pihl - Visit Greenland

UNE JOUEUSE DE TAMBOUR TRADITIONNEL

© ­Mads Pihl - Visit Greenland © ­Tikki Geisler - Visit Greenland

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HIVER 2019

O

n vit une expérience de plein air dans le sens le plus pur qui soit, commente ­Simon. On prend nos trois repas à l’extérieur et on monte notre campement chaque soir, comme l’a fait l’être humain pendant des millénaires, sans autre forme de confort ou de technologie. C’était ça, la vraie vie ! » Pendant l’expédition, les voyageurs deviennent les témoins privilégiés du spectacle de la toundra — ici peu ou pas du tout altérée par l’être humain —, où règne un silence presque absolu. « ­Partout où l’œil se pose, on aperçoit des montagnes de 2000 m qui plongent dans la mer et des paysages composés d’une multitude de couleurs, sans parler des baleines à bosse qui peuvent surgir de l’eau à quelques mètres du campement. On se sent infiniment petits », confie le guide.

Un peuple attachant Un séjour au ­Groenland est aussi l’occasion de faire la rencontre des ­Groenlandais. Tout comme les I­ nuits du ­Canada, ils descendent des ­Thulés, un peuple issu de l’Alaska qui a migré sur l’île vers l’an 1300. Ce peuple, à qui l'on doit l'invention du kayak et du traîneau à chiens, a su s'adapter aux conditions climatiques extrêmes du territoire. Encore aujourd'hui, la chasse et la pêche occupent une place centrale dans leur mode de vie.

Simon n’a que de bons mots pour ce peuple qu’il décrit comme joyeux et attaché à ses traditions. « ­Au premier coup d’œil, ils sont réservés, mais quand ils nous adoptent, on sent qu’on fait partie de la famille. Dans mon cas, le courant est passé grâce à la cuisine », explique celui qui a travaillé pendant plusieurs années derrière les fourneaux.

Au cours d’une expédition, l’un des guides locaux, responsable du transport en bateau, est venu rejoindre son campement. Il rentrait avec une dizaine de poissons qu’il avait pêchés pendant la journée. « ­Il m’a demandé de les apprêter à l’occidentale, poêlés et assaisonnés, car il avait toujours mangé son poisson bouilli ­jusque-là.

Apparemment, il a adoré ça puisque, depuis ce temps, plusieurs pêcheurs du coin viennent me trouver avec leurs prises du jour ! »

PAR AUTEUR

PAR DAVID RIENDEAU |

RIENDEAUDAVID

FOLIO ADRÉNALINE #FOLIO #GROENLAND

DES KAYAKISTES S'AVENTURENT DANS LA BAIE DE DISKO. © Mads Pihl - Visit Greenland

© Mads Pihl - Visit Greenland @HOMMELEMAGAZINE

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FOLIO ADRÉNALINE #FOLIO #GROENLAND

PAR DAVID RIENDEAU |

L'

expédition Pour prendre part à une telle expédition, les participants doivent jouir d’une bonne condition physique. Si la portion kayak s’avère moins technique, il faut s’attendre à pagayer cinq ou six heures par jour en moyenne. Quant au trek, il s’agit de la partie la plus ardue de l’itinéraire, surtout pour ceux qui n’ont pas l’habitude de quitter les sentiers balisés. Les moraines, la mousse et la roche ont tendance à rendre le chemin instable et glissant. Heureusement, le transfert des bagages entre les campements est assuré par bateau durant le trek.

PAR AUTEUR

RIENDEAUDAVID

STIAN KLO

© ­Visit Greenland

La température L’été, le temps au ­Groenland est généralement ensoleillé avec quelques épisodes de pluie ou de brouillard.

Il fait en général de 5 à 10 degrés le jour, et autour de 5 degrés la nuit.

Quand réserver ?

Il est recommandé de réserver sa place un minimum de six mois à l’avance. Les avions qui assurent la liaison entre l’Islande et le ­Groenland sont petits, et les prix s’envolent rapidement…

Prolonger son séjour Ce n’est pas tous les jours qu’on a la possibilité de mettre les pieds ­au-delà du 63e parallèle nord ! ­Histoire de profiter au maximum de son séjour, voici quelques suggestions d’expériences à vivre au ­Groenland.

www.karavaniers.com/ voyages/carnet/3424/

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HIVER 2019

Nuuk Avec sa modeste population de 16 500 habitants, ­Nuuk figure parmi les plus petites capitales au monde. Située au ­sud-ouest de l’île, la ville, plantée dans un décor majestueux, présente un intéressant contraste de moderne et d’ancien. Un arrêt au M ­ usée national s’impose : sa collection dans le domaine de l’archéologie et de l’art retrace 4500 ans d’histoire.

Nuuk s’affiche aussi comme une destination gastronomique montante, alors qu’une nouvelle génération de chefs et d’artisans met au goût du jour les produits du terroir, comme le loup marin ou la crevette du ­Groenland.

© ­Karavaniers

E

scalade sur glace Le ­Groenland a tout pour séduire les grimpeurs d’expérience en quête de défi. L’isolement d’un grand nombre de voies et l’absence de services de secours en cas d’urgence contribuent au sentiment d’être parmi les premiers à explorer l’endroit. À noter qu’un permis d’expédition est requis pour tout séjour sur la calotte glaciaire ou dans le parc national du Groenland.

Vie sauvage Sous ses dehors austères, le pays cache une riche biodiversité. Si la baleine à bosse est la reine incontestée de ses eaux, on trouve aussi des narvals, des bélugas et des morses, dont les défenses mesurent jusqu’à 50 cm. Sur terre, des espèces comme le caribou, l’ours polaire, le bœuf musqué ou le renard arctique parcourent de grandes distances pour trouver leur nourriture. Quelques opérateurs proposent des safaris d’observation ou des forfaits de chasse au trophée pour les visiteurs.

Croisière Partir à la découverte du littoral du ­Groenland à bord d’un bateau constitue une expérience à la fois captivante et enrichissante. En plus d’avoir la chance de s’émerveiller devant une succession de fjords, de cascades et de hameaux colorés, on côtoie les descendants d’une longue lignée de navigateurs émérites pour qui la mer n’a plus de secrets.

Plongée ­sous-marine De la plongée si près du cercle polaire ? ­Certes, le ­Groenland n’est pas la première destination qui vient à l’esprit pour la pratique de ce sport, mais le défi technique en vaut la chandelle. Les eaux du détroit de ­Davis bénéficiant de températures relativement stables toute l’année, il est possible de plonger l’hiver pour explorer de formidables labyrinthes de glace qui abritent une surprenante faune marine. www.visitgreenland.com/

© ­Mads Pihl - Visit Greenland

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© ­Karavaniers

FOLIO

PAR AUTEUR

#FOLIO

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HIVER 2019

SHOOT

PAR AUTEUR

#PHOTOGRAPHIE

FOLIO

#FOLIO

WWW.ROLANDBAST.COM PHOTOGRAPHERROLANDBAST / ROLANDBAST

«Quand j’explore mon arrière-cour, je découvre des trésors qui me rappellent l’histoire de ceux qui ont bâti notre beau pays.

Sur les rives de la rivière Gatineau, le regard porté vers Ottawa, le vieux et le neuf se côtoient.»

Caméra: Canon 6D Lentille: 16-35 mm, 2.8 Canon ISO 100 F/22, 13 sec.

54 mm @HOMMELEMAGAZINE

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SOUS LE RADAR

PAR DENIS DUQUET

#LE MONDE DE L'AUTO

La voiture concept EZ-ULTIMO semble provenir d’une autre galaxie.

RENAULT ­EZ-ULTIMO

UNE ERREUR DE ­BUICK L’ABSENCE DU ­TOUR X

Depuis peu, la division ­Buick omet de commercialiser certains de ses modèles sur notre marché. On peut toujours l’excuser de ne pas importer au C ­ anada son cabriolet ­Cascada, puisque le marché pour un tel produit est passablement limité sur notre territoire.

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AUTOMNE 2018

Cependant, il est inadmissible que l’on n’importe pas au ­Canada la familiale ­Regal ­Tour X, qui est non seulement d’une rare élégance, mais possède également une soute à bagages à la capacité impressionnante. En plus, comme ce modèle partage sa plateforme et 68

ses organes mécaniques avec la version L ­ iftback, l’agrément de conduite et la tenue de route sont au r­ endez-vous.

Il est certain que, chez ­Volvo, entre autres, on se réjouit de cette bourde, car ce modèle serait un concurrent d’importance.

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Alors que la vision de ­Peugeot pour une voiture autonome de l’avenir à propulsion électrique est dotée d’une silhouette quasiment rétro, chez ­Renault, c’est absolument le contraire : la voiture concept ­EZ-ULTIMO, dont la silhouette n’est pas uniquement futuriste, semble provenir d’une autre galaxie. Bien entendu, des matériaux exotiques sont utilisés pour la carrosserie, tandis que l’habitacle ressemble davantage au ­living-room de demain.

Les dimensions de ce véhicule concept sont imposantes, mais les quatre roues directrices devraient faciliter sa conduite dans la circulation urbaine.

Et comme le véhicule est à conduite autonome, les passagers auront tout le loisir de communiquer avec l’extérieur, puisque cette ­Renault de demain est reliée au reste de l’univers via ­Internet.

Alors que la concurrence mise sur les formes futuristes, Peugeot joue la carte du retour en arrière.

VOITURE CONCEPT LE ­E-LEGEND, DE ­PEUGEOT

Au récent M ­ ondial de l’auto qui s’est tenu à ­Paris, le constructeur français a dévoilé une voiture concept proposant toutes les dernières tendances pour l’avenir.

Il s’agit donc d’un véhicule à propulsion électrique et à conduite autonome.

LA MONTRE ­MUSTANG VOUS CONNAISSEZ ?

Le coupé sport de ­Ford n’a pas besoin de présentation.

Inspirées par la popularité de cette voiture, plusieurs compagnies ont commercialisé des montres à l’effigie de la célèbre voiture. Mais l’horloger danois R ­ EC a une proposition nettement plus intéressante qu’une montre bon marché avec le logo M ­ ustang sur son cadran.

En effet, cette compagnie a utilisé les pièces récupérées d’une authentique voiture pour fabriquer des montres en série limitée.

Mieux encore, chaque acheteur est informé du numéro de série de la voiture utilisée, reçoit une vidéo de la création de sa montre et un écrin de présentation particulier.

Coûtant environ 2000 $, cette montre n’est ­peut-être pas à la portée de toutes les bourses. Mais, pour plusieurs inconditionnels de la ­Mustang, c’est le prix à payer si on veut afficher son admiration et son attachement à ce modèle iconique.

Des montres fabriquées à partir des pièces récupérées d’une authentique voiture.

J­ usque-là, rien de bien particulier, mais une chose est assez spéciale : c’est que la silhouette est on ne peut plus classique, voire quasiment rétro. Alors que la plupart des constructeurs automobiles proposent des véhicules électriques et autonomes aux formes futuristes, ­Peugeot joue la carte du

retour en arrière, même si la mécanique du ­e-Legend est fort ­avant-gardiste.

Détail à souligner, la recharge se fait par induction, alors que la voiture se stationne ­au-dessus d’une plaque posée sur le sol, comme on fait avec les téléphones cellulaires de nos jours.

VOLKSWAGEN USAGÉE POUR JEUNE CONDUCTEUR L’Insurance ­Institute for ­ ighway S H ­ afety a publié une liste de véhicules usagés recommandés pour faciliter le choix des parents désireux de procurer une automobile à leur adolescent. On tient compte du prix et surtout du caractère sécuritaire de ces voitures. @HOMMELEMAGAZINE

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De ce groupe, huit produits ­Volkswagen ont été choisis. Dans la liste des meilleurs choix, citons les ­Passat produites de 2013 à nos jours et les ­Jetta à partir de 2015. En ce qui concerne les bons choix, il y a les ­Passat 2009‑2012 et les ­Jetta 2009‑2014BMW. Finalement, les modèles ­CC et ­Tiguan fabriqués à partir de 2009 font également partie des bons choix. @HOMMELEMAGAZINE

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SOUS LE RADAR

PAR DENIS DUQUET

#LE MONDE DE L'AUTO

BMW INEXT

L’arrivée imminente des voitures autonomes et de l’électrification des groupes propulseurs pousse les constructeurs automobiles à concocter des véhicules concepts offrant une vision de l’avenir.

Le dernier venu de cette catégorie est le ­BMW i­ -Next, qui propose non seulement des formes susceptibles de se retrouver sur les modèles de production d’ici quelques années, mais également un concept d’habitacle futuriste et fonctionnel.

Contrairement à plusieurs autres constructeurs qui se lancent dans des véhicules uniquement iconographiques et absolument pas pratiques, le ­i-Next a été conçu et développé de façon à déboucher sur un modèle de production réalisable.

GENERAL ­MOTORS

NOUVELLE AVENTURE ÉLECTRIQUE Au cours des dernières années, ce constructeur américain s’est fait remarquer par ses voitures hybrides rechargeables, comme la ­Volt, et 100 % électriques, telle la B ­ olt ; il planifie de commercialiser plusieurs nouveaux véhicules semblables. Mais, tout récemment, il a également annoncé son intention de commercialiser des bicyclettes électriques.

Peu de choses ont été dévoilées sur le plan technique, mais l’une sera pliable et l’autre, à châssis rigide. Ce sont des bicyclettes relativement petites qui devraient pouvoir être utilisées dans les campings, dans les villes et dans un rayon d’action limitée.

Il faut également savoir que la popularité sans cesse croissante 70

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des trottinettes électriques, dans les grandes villes, a certainement influencé les ingénieurs de la compagnie. On prévoit leur commercialisation au cours de 2019.

En attendant, le constructeur a lancé un concours auprès du grand public pour trouver un nom à cette nouvelle division.

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FOLIO

PAR AUTEUR

OBJECTIF

#FOLIO

#EN UN CLIC

PHOTOS JEREMY ALAN GLOVER

SPORT ET RESTAURATION La modification et la restauration de véhicules de toutes sortes sont de plus en plus populaires. Nous nous en rendons compte en examinant les clichés de notre photographe vedette. En effet, nous pouvons y voir des modèles qui ne sont plus en production et qui ont été amoureusement entretenus ou restaurés par leur propriétaire.

Sur l’une de ces photos, il y a une camionnette des années 1950, une catégorie qui jouit de plus en plus de faveur auprès des collectionneurs et restaurateurs. Voici donc les perles que nous propose J­eremy ­Alan ­Glover.

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4 Photo 1. Les ­Mazda ­RX7 et tous les autres modèles à moteur rotatif de ce constructeur sont de plus en plus populaires, et leur valeur ne cesse d’augmenter. Cette ­RX7 1982 a été restaurée à l’état neuf, après avoir été entreposée dans une grange pendant 11 ans. Comme on peut le constater, la restauration est une réussite totale. Photo 2. Incroyable, mais vrai ! ­Ce drôle de véhicule était une ­Toyota ­GT86, qui est dorénavant identifiée comme étant le G ­ T46, de ­Dark ­Horse ­Events, construit par J­BR. Photo 3. Cette ­McLaren ­Senna est sans doute la voiture la plus exclusive de ce constructeur. Ce super bolide appartient à M ­ otorsports in ­Action, et il ne serait pas impossible qu’il s’agisse du seul exemplaire en terre canadienne. Voilà une sportive à la hauteur de la renommée du légendaire pilote de formule 1, le regretté ­Bruce M ­ cLaren. Photo 4. Cette camionnette ­Chevrolet 1951 est un bel exemple de la popularité sans cesse croissante des camionnettes des années 1950, dont la silhouette est si caractéristique. Ce modèle est doté d’une carrosserie simulant la rouille, comme le veut la tendance actuelle. Notez une touche de modernisme avec les feux de route à ­DEL. Photo 5. La ­Honda ­S2000 était une sportive unique en son genre, propulsée par un moteur quatre cylindres tournant à haut régime. Il s’agissait d’une voiture ciblant les conducteurs sportifs. Cette version, passablement modifiée afin de la rendre encore plus sportive, bénéficie d’un a ­ rrière-plan incontournable, identifiant à coup sûr la ville de ­Montréal. @HOMMELEMAGAZINE

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PAR DENIS DUQUET PHOTOS ­JAGUAR ­CANADA

Le premier vrai concurrent de ­Tesla

Jaguar était pratiquement moribond avant son acquisition par ­Tata, un important groupe industriel indien. C’est un peu la revanche des ­ex-colonies d’acquérir l’une des marques les plus prestigieuses du secteur automobile de G ­ rande-Bretagne. Mais ce qui est encore plus intéressant, c’est la vigueur de la reprise de ce constructeur, qui ne cesse de proposer des modèles intéressants les uns après les autres.

Autrefois reconnu pour l’élégance des lignes de ses voitures et le conservatisme de son approche, ­Jaguar, comme tout bon constructeur qui veut réussir, rompt avec la tradition depuis quelques années ; ses modèles sont non seulement modernes, mais souvent ­avant-gardistes. Il s’est intéressé aux ­VUS en 2015 avec le ­F-Pace, le premier modèle de cette catégorie réalisé par la marque de ­Coventry. Puis, l’an dernier, c’étaient les ­VUS compacts qui étaient ciblés avec le ­E-Pace, suivi quelques mois plus tard du révolutionnaire ­i-Pace à propulsion 100 % électrique.

Avec ce modèle, ­Jaguar précède un concurrent comme ­Audi, dont le multisegment électrique ne sera commercialisé que dans plusieurs mois.

Et le plus important, ce n’est pas uniquement sa disponibilité qui le démarque, mais la brillance de son exécution.

« Il faut également ajouter que l’habitacle est une réussite en donnant l’impression d’un véhicule très futuriste grâce à des dispositions de commande modernes, ainsi qu’à des touches d’aluminium et à des appliques de couleur foncée qui ajoutent à l’ambiance. »

« À première vue, il est difficile de détecter qu’il s’agit d’un véhicule à motorisation entièrement électrique, en raison de la présence d’une grille de calandre généralement absente des modèles de cette catégorie. »

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Un look ravageur À première vue, il est difficile de détecter qu’il s’agit d’un véhicule à motorisation entièrement électrique, en raison de la présence d’une grille de calandre généralement absente des modèles de cette catégorie. Les stylistes ont voulu conserver un air de famille et ainsi éviter l’allure parfois étrange de certains modèles électriques, comme le H ­ yundai ­Kona. On a décidé alors de se servir de cette grille pour améliorer le coefficient aérodynamique de ce multisegment en gérant l’écoulement de l’air vers l’arrière, ce qui permet d’obtenir un coefficient de traînée de 0,29 tout en assurant une bonne tenue de route.

On pourrait discourir sur les éléments aérodynamiques de cette ­Jag, mais ce qu’il faut retenir, c’est l’élégance générale de cet utilitaire, qui réussit à conserver un air de famille, avec une touche de sportivité. Il faut également ajouter que l’habitacle est une réussite en donnant l’impression d’un véhicule très futuriste grâce à des dispositions de commande modernes, ainsi qu’à des touches d’aluminium et à des appliques de couleur foncée qui ajoutent à l’ambiance.

Détail assez surprenant sur une voiture de cette catégorie et de ce prix : pour régler l’inclinaison et la profondeur du volant, on doit utiliser une languette mobile, comme sur des modèles beaucoup moins chers, tandis que la concurrence nous propose un réglage par moteur électrique, beaucoup plus agréable et sophistiqué.

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Autonomie rassurante Jusqu’à présent, parmi les véhicules multisegments offrant une autonomie d’un peu moins de 400 km, il n’y avait pratiquement que la Tesla Model X, dont le prix exorbitant la réservait à des gens bien nantis. Non seulement ce modèle est d’un prix exagéré par rapport à sa qualité générale, mais, même de l’avis d’Elon Musk, le grand manitou de Tesla, la silhouette est quelque peu bizarre. De plus, l’un des attraits de ce véhicule consistant en des portières arrière en aile de mouette est assez peu apprécié, puisqu’il a connu sa part d’ennuis auprès des propriétaires.

Pour en revenir à notre Jaguar, celle-ci se défend fort honorablement en raison d’une autonomie légèrement inférieure à 400 km, et elle est dotée d’un rouage d’entraînement en mesure de convaincre les acheteurs potentiels. La propulsion est confiée à deux moteurs électriques, chacun actionnant les essieux avant et arrière, produisant 394 chevaux et un couple de 512 livres-pieds.

La gestion de ces moteurs est confiée à une boîte à prise directe. On n’achète pas un tel véhicule pour ses performances, mais sachez qu’il boucle le zéro – 100 km/h en moins de cinq secondes.

Le positionnement de ces deux moteurs en fait un véhicule à rouage intégral.

De plus, la possibilité de soulever la suspension lui permet de rouler hors route sans problème. En fait, malgré ses airs de véhicules urbains, le i-Pace se révèle très compétent pour affronter les sentiers en mauvais état et même les cours d’eau.

« La réputation de la marque, la silhouette racée ainsi que la puissance de la motorisation électrique devraient faire en sorte que les acheteurs s’attendent à une excellente routière. »

Polyvalence et performance Tel que mentionné précédemment, cette Jaguar est en mesure de se débrouiller avec honneur en conduite hors route. Mais je doute que la majorité des acheteurs aillent se procurer cette Britannique pour aller jouer dans le bois. La réputation de la marque, la silhouette racée ainsi que la puissance de la motorisation électrique devraient faire en sorte que les acheteurs s’attendent à une excellente routière. Et ils seront bien servis à ce chapitre puisque le I-Pace offre une tenue de route relevée, aussi bien en raison de sa suspension bien conçue que du poids du groupe de batteries placées sous le véhicule, ce qui assure une grande stabilité.

Le pilote peut choisir entre trois modes de conduite — Eco, Confort et Dynamic — en plus de deux intensités de freinage 74

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régénérateur. Et si vous faites partie des gens qui trouvent que le silence de la conduite d’une voiture à propulsion électrique n’est pas leur tasse de thé, vous pouvez avoir accès à un système audio qui remplit l’habitacle d’une sonorité s’inspirant d’un véhicule à moteur à essence.

Somme toute, ce multisegment à propulsion entièrement électrique n’est pas dépourvu de qualités, bien au contraire, tant au chapitre de l’autonomie que de l’agrément de conduite. De plus, il se débrouille fort bien en conduite en route. Et si tout cela vous laisse indifférent, sachez qu’à l’approche du véhicule avec votre clé électronique, les poignées des portières se dégagent automatiquement de la carrosserie.

Chez Tesla, on doit s’inquiéter…

« La Vision EQ Silver Arrow est une voiture électrique.

La puissance de la Flèche d’Argent s’élève à 750 ch. La batterie possède une capacité utile d’environ 80 kW/h et permet une autonomie théorique de plus de 400 km. La batterie est refroidie à l’aide de fentes de ventilation latérales. »

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PAR DENIS DUQUET PHOTOS ­MERCEDES-BENZ ­CANADA

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« Avec ses lignes claires et fluides, la Vision EQ Silver Arrow incarne la philosophie de design propre à la marque. La silhouette aérodynamique de la monoplace mesure environ 5,30 m de long et 1 m de haut. »

­Mercedes-Benz a présenté à ­Pebble ­Beach, ­Californie, la ­Vision ­EQ ­Silver ­Arrow lors de la ­Semaine de l’auto de ­Monterey, événement qui regroupait en août dernier les amateurs de voitures et collectionneurs du monde entier. Cette monoplace rend également hommage à la W 125 1937, qui a multiplié des records.

L’AVENIR SELON MERCEDES-BENZ La V ­ ision ­EQ S ­ ilver ­Arrow a été dessinée sur le modèle de la W 125 douze cylindres championne du monde, que ­Mercedes-Benz avait construite en 1937 à partir de la voiture de ­Grand ­Prix.

La nouvelle carrosserie avait fait l’objet d’apports importants de l’industrie aéronautique : les départements de développement des usines d’avions d’Ernst ­Heinkel et ­Willy M ­ esserschmitt avaient notamment conseillé à ­Mercedes-Benz de raccourcir le ­porte-à-faux avant et d’arrondir l’avant. C ­ elui-ci a également été abaissé, avec une pente plus marquée au niveau de sa pointe, ce qui a permis de réduire la portance sur l’essieu avant. L’effet de portance sur l’essieu arrière a été atténué par un arrière plus long et plus relevé. Trait marquant et source d’inspiration pour les designers de la ­Vision E ­ Q ­Silver ­Arrow : le vitrage du poste de conduite arrondi rappelle la forme et les volumes d’une goutte.

La peinture argent A ­ lubeam rappelle les F ­ lèches d’Argent historiques, dont on avait enlevé la peinture blanche pour économiser du poids. L’intérieur est garni de matières traditionnelles et haut de gamme, comme le cuir, l’aluminium poli et le noyer massif. Le poste de conduite numérique propulse le conducteur dans le futur, grâce à un écran panoramique arqué avec rétroprojection et à un écran tactile intégré au volant.

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Silhouette sportive Avec ses lignes claires et fluides, la ­Vision ­EQ ­Silver ­Arrow incarne la philosophie de design propre à la marque. La silhouette aérodynamique de la monoplace mesure environ 5,30 m de long et 1 m de haut.

La voiture concept possède une carrosserie en fibre de carbone, sur laquelle la peinture multicouche argent ­Alubeam forme une enveloppe de métal liquide. Des pièces rapportées fonctionnelles en fibre de carbone, comme le déflecteur avant, incarnent le caractère rationnel de cette philosophie. Il en va de même pour le bouclier avant rappelant un écran. Les bas de caisse latéraux sont également soulignés par un ruban lumineux, et le grand monogramme ­EQ estampé devant les roues arrière arbore l’éclairage bleu typique de la marque.

Autres points forts : le cockpit qui s’ouvre vers l’avant et les roues multibranches faisant saillie. Les chapeaux de moyeu fixes ainsi que l’habillage partiel des roues traduisent les ambitions stylistiques et technologiques de la marque. Les 168 branches de chaque roue sont en aluminium léger peint dans la couleur or rose typique des modèles ­EQ.

PAR DENIS DUQUET PHOTOS ­MERCEDES-BENZ ­CANADA

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« La nouvelle carrosserie avait fait l’objet d’apports importants de l’industrie aéronautique: les départements de développement des usines d’avions d’Ernst Heinkel et Willy Messerschmitt avaient notamment conseillé à Mercedes-Benz de raccourcir le porteà-faux avant et d’arrondir l’avant. »

D Dans un souci de traction maximale et d’accélérations particulièrement rapides, la V ­ ision ­EQ ­Silver ­Arrow est équipée de pneus lisses ­Slick de format 255/25 R 24 (avant) et 305/25 R 26 (arrière). L’étoile sur la bande de roulement est réalisée par ­Pirelli.

Le diffuseur arrière est une réminiscence du sport mécanique. Deux becquets arrière extractibles font office de freins aérodynamiques en augmentant la résistance à l’air en fonction de la décélération demandée.

« La Vision EQ Silver Arrow a été dessinée sur le modèle de la W 125 douze cylindres championne du monde, que MercedesBenz avait construite en 1937 à partir de la voiture de Grand Prix. »

La V ­ ision E ­ Q ­Silver A ­ rrow est une voiture électrique. La puissance de la ­Flèche d’Argent s’élève à 750 ch. La batterie possède une capacité utile d’environ 80 kW/h et permet une autonomie théorique de plus de 400 km.

La batterie est refroidie à l’aide de fentes de ventilation latérales.

Tradition et modernité dans l’habitacle L’habitacle de la ­Vision E ­ Q ­Silver A ­ rrow incarne les valeurs du luxe progressiste. Quand le cockpit est ouvert vers l’avant, il dévoile un habitacle étonnamment généreux jouant du contraste entre les matières traditionnelles et haut de gamme, comme le cuir marron au niveau du siège et du volant, l’aluminium poli pour tout l’habitacle et le noyer massif avec fines rayures en résineux au plancher. Ainsi, l’héritage des voitures de course historiques de l’ère des ­Flèches d’Argent ne fait plus aucun doute. D’autre part, des solutions ­high-tech, telles que la grande surface de projection de l’écran panoramique et des solutions innovantes pour l’expérience de conduite, comme la possibilité d’afficher une course virtuelle, illustrent le caractère visionnaire de l’EQ. Ce contraste réunit sciemment le passé et le futur.

Les assises et dossiers présentent un motif inhabituel adapté aux contours des sièges, avec des étoiles piquées au laser. Le chauffage de nuque ­AIRSCARF est intégré au siège. Une ceinture quatre points inspirée des voitures de course fixe le conducteur dans son siège. Les pédales s’adaptent à la taille du conducteur, grâce à un régulateur situé sur le siège.

Les parois latérales de l’habitacle sont recouvertes de daim gris assorti à la peinture extérieure de couleur argent ­Alubeam.

Le conducteur de la V ­ ision E ­ QS ­ ilver A ­ rrow est entouré d’un grand écran panoramique, sur lequel un vidéoprojecteur projette une image 3D de l’environnement. En ­avant-goût des futures technologies de recharge, les voies de circulation permettant une charge inductive s’affichent sur l’écran.

Le volant comporte un écran tactile permettant au conducteur de sélectionner des programmes de conduite, tels que ­Confort, ­Sport et S ­ port+, et de régler le son : on a notamment le choix entre la sonorité de la ­Flèche d’Argent actuelle de formule 1 et celle d’un moteur ­V8 de ­Mercedes-AMG. Reste à voir quels seront les éléments utilisés sur les modèles de production dans les années à venir.

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H39 Hiver 2019

La route du bout du monde D’INUVIK À ­T UKTOYAKTUK Le C ­ anada est l’un des plus grands pays du monde en superficie.

Pourtant, dans cette vaste étendue, la plupart de ses habitants habitent le long de la frontière américaine, du moins pour les provinces des ­Prairies, tandis que l’Ontario et le Q ­ uébec se sont développés un peu plus vers le nord, mais de façon assez modeste.

Dans l’immensité nordique de notre pays, des régions comme le ­Yukon et les ­Territoires-du-­Nord-Ouest sont pratiquement inhabitées, et il y est difficile de circuler et de se déplacer.

Spécialement par voie terrestre.

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PAR DENIS DUQUET PHOTOS ­LUCAS ­SCARFONE

ENVOYÉ SPÉCIAL #CHEVROLET

est dans ce contexte qu’on a récemment parachevé la route la plus nordique de notre pays, celle qui relie ­Inuvik à ­Tuktoyaktuk.

Se terminant littéralement dans l’océan ­Arctique et inaugurée en novembre 2017, elle a été réalisée dans des conditions difficiles. En effet, en plus de la désolation de l’environnement, cette voie a été tracée sur le pergélisol, ce qui a nécessité des techniques de construction assez particulières. En théorie, le sol est gelé en permanence, mais à cause du réchauffement climatique, il l’est de moins en moins, occasionnant de multiples problèmes aux ingénieurs et travailleurs affectés à sa réalisation.

« À certains endroits, la route est d’une hauteur d’environ 3 m par rapport au sol environnant, tandis qu’à d’autres, elle est facilement à 6 ou 7 m de haut. Et comme il n’y a pas de ­garde-fou, et certainement pas de fossé, gare à celui qui quitte la route ! ­Il en sera quitte pour un vol plané. »

J’ai eu la chance d’effectuer le trajet ­aller-retour entre ces deux destinations dans le cadre de l’essai très particulier du ­Chevrolet ­Silverado. La direction de ­GM au ­Canada nous a amenés dans cet environnement très hostile pour prouver la robustesse et le comportement routier de son nouveau camion.

380 km de terre battue Le périple s’est amorcé dans le stationnement de l’aéroport d’Inuvik. Après avoir roulé sur une distance d’environ 100 m sur une surface asphaltée, nous avons pris la route en direction de ­Tuktoyaktuk et de l’océan ­Arctique. Devant nous, 190 km de terre battue. En effet, compte tenu des conditions climatiques et géographiques de la région, pas question d’asphalter la route. ­Celle-ci subit des modifications constantes en fonction de l’état du sol, de la température et du nombre de véhicules qui circulent.

Autre détail à signaler, ce ruban de terre est positionné à différentes hauteurs par rapport au sol en fonction de l’état du pergélisol. À certains endroits, la route est d’une hauteur d’environ 3 m par rapport au sol environnant, tandis qu’à d’autres, elle est facilement à 6 ou 7 m de haut. Et comme il n’y a pas de ­garde-fou, et certainement pas de fossé, gare à celui qui quitte la route ! ­Il en sera quitte pour un vol plané.

Je n’ai fait qu’un a­ ller-retour entre ces deux villes, mais il m’apparaît que l’état de la chaussée nécessite un entretien constant. En premier lieu, les pluies sont si violentes qu’elles transforment la route en un chemin boueux et glissant. Et si, par hasard, il fait beau ou que le temps est sec pendant quelques jours, il y a de la poussière à n’en plus finir. Enfin, pour maintenir la surface relativement plane, il faut faire usage de niveleuses presque constamment. Je vous laisse imaginer les conditions en hiver. @HOMMELEMAGAZINE

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Même si l’état de la chaussée était jugée bonne par les gens de la place, tout au long du parcours, ce ne fut qu’un enchaînement de bosses, de bourrelets de terre battue et de nombreux trous. Pas question de se déconcentrer au volant des camionnettes.

Une monture adaptée Comme terrain d’essai pour prouver les qualités routières et la solidité d’une camionnette, c’était fort bien trouvé. Tout au long de notre parcours, le S ­ ilverado qui nous avait été attribué a fait preuve d’une robustesse de bon aloi et, surtout, démontré que sa suspension était en mesure de bien absorber les trous et les bosses qui auraient sans doute déstabilisé d’autres modèles. De plus, le système de rouage intégral a travaillé de façon harmonieuse. Le moteur ­V8 de 5,3 litres à cylindrée variable s’est révélé être à la hauteur de sa réputation par sa souplesse et son rendement.

Si, à l’aller, nous n’avions eu qu’à nous préoccuper de maintenir le véhicule sur la route en dépit de conditions assez rigoureuses, au retour, un autre obstacle s’est présenté à nous. En effet, dans ce coin du C ­ anada, au mois de juin, c’est pratiquement l’ensoleillement permanent. Puis, au fil des mois qui nous amènent vers l’hiver, le soleil baisse de plus en plus rapidement, de sorte qu’en décembre, il fait pratiquement nuit toute la journée.

Comme notre périple s’est effectué à la fin du mois de septembre, en fin d’­après-midi, c’est un soleil aveuglant que nous avons dû affronter pendant tout le trajet du retour. À tel point que j’étais complètement aveuglé, et qu’au lieu de rouler en moyenne à 110 km/h, notre convoi s’est contenté d’une vitesse d’un peu plus de 40 km/h, au maximum.

ENVOYÉ SPÉCIAL #CHEVROLET

« Devant nous, 190 km de terre battue. En effet, compte tenu des conditions climatiques et géographiques de la région, pas question d’asphalter la route. ­Celle-ci subit des modifications constantes en fonction de l’état du sol, de la température et du nombre de véhicules qui circulent. »

« Tout au long de notre parcours, le ­Silverado qui nous avait été attribué a fait preuve d’une robustesse de bon aloi et, surtout, démontré que sa suspension était en mesure de bien absorber les trous et les bosses qui auraient sans doute déstabilisé d’autres modèles. »

Si vous aimez l’isolement Il est difficile de se rendre plus au nord par la voie routière. En effet, cette route débouche sur l’océan ­Arctique ; impossible d’aller plus loin en direction nord. Inuvik, notre point de départ, a été fondé en 1953 et s’appelait autrefois ­Aklavik avant de changer de nom en 1958. Au fil des années, différentes installations s’y sont établies ainsi que de modestes postes de transmission. Inuvik a été reconnue comme une municipalité en 1979. On y a élu un maire, et cette ville est devenue le c­ hef-lieu de toute la région. Ce qui est relativement évident, puisqu’il n’y a pratiquement aucun autre village ou ville dans les environs, à l’exception de T ­ uktoyaktuk.

« Comme notre périple s’est effectué à la fin du mois de septembre, en fin d’­aprèsmidi, c’est un soleil aveuglant que nous avons dû affronter pendant tout le trajet du retour. À tel point que j’étais complètement aveuglé, et qu’au lieu de rouler en moyenne à 110 km/h, notre convoi s’est contenté d’une vitesse d’un peu plus de 40 km/h, au maximum. »

Ce petit hameau de moins de 1 000 habitants est établi sur les rives de l’océan ­Arctique. Au fil des années, ses habitants ont vécu de la chasse au caribou et à la baleine, tandis que son port naturel a été utilisé lors de l’exploration de la mer de ­Beaufort pour y trouver du pétrole. Une station de radar de la ligne D ­ EW se voulait aussi être la première ligne d’avertissement contre une invasion ou une attaque soviétique.

Comme à I­ nuvik, la végétation se limite à du lichen et quelques arbustes. Quant aux habitations, ce sont généralement des cubes montés sur pilotis et isolés afin de pouvoir résister au froid intense de l’hiver.

Mission accomplie Cette route est identifiée comme étant la route 10 et la seule qui permet de rejoindre par voie terrestre le village établi au bord de l’océan A ­ rctique. La plupart des gens du coin ne parlent que de l’autoroute reliant I­nuvik à Tuktoyaktuk. Auparavant, le seul ­ moyen de se rendre à T ­ uktoyaktuk, hormis par voie maritime bien entendu, c’était par voie fluviale en été, et sur la glace lorsque le fleuve ­Mackenzie gelait en hiver.

Ce périple assez exceptionnel s’est révélé être toute une aventure. Et, pour ­Chevrolet, cela a permis aux essayeurs de conclure que cette camionnette possédait la robustesse et les qualités routières voulues afin d’affronter toutes les conditions.

Et pour ceux que le dépaysement intéresse, vous serez servis à coup sûr en effectuant ce trajet du bout du monde !

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