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1ere de COUV

EXEMPLAIRE GRATUIT FREE SAMPLE

NOVEMBRE 2009 N°312 SINGULARITY FOR MEN

LIFESTYLE GAY DE LUXE SUR LA CÔTE D’AZUR

festival MOSTRA DEL CINEMA venise

expo ANISH KAPOOR londres en émoi

event GLASGAY! l’écosse très gay friendly

art contemporain PAD - BIENNALE londres & venise et PAQUITA LA BD EXCLUSIVE LINK

FRANCE € 5.20 SUISSE CHF 8.50

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0,50 euros par envoi + prix d’un SMS

Service professionnel édité par TELEMAQUE - RCS 403427701

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couverture : la roux Editeur : CGA - BP 57 06403 CANNES Cedex Tél : 04 93 68 03 00

e-Mail info312@lelink.fr

Ont collaboré à ce numéro: Roland Abele, Jacques Alos, Yannick Tallarida, Caroline Boudet-Lefort, Thierry Calmont, Marc Abdon Manuel Jorge, Bernard Pesanty, Bruno Fabregoul, Nathalie Crespeau

photos «enjoy» : sandroandmaykson.com

Publicité : 06 03 421 333

Imprimé en UE Redacteur en Chef: Jacques Alos Dépôt Légal : à parution N° ISSN 1255-8559

dans ce numéro : expo pad london cadogan london cinéma novembre hotels luxe à venise interview la roux mamac nice photo review halloween

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Tous les ans, la GoMA (Gallery of Modern Art) dédie ses espaces aux droits de l’homme et la justice sociale. Cette année, c’est l’univers LGBT qui fait l’objet de cette exposition, révélant une série d’artistes qui révèlent leur talent dans des mises en scènes de tabous sociaux. Si d’évidence la transexualité ou plutôt le transgenre occupait le centre d’intérêt de la majorité des visiteurs, il était très intéressant de lire sur les espaces interactifs les réctions des visiteurs, notablement sur le rejet de l’interdit, sur l’opportunité ou non de montrer la différence. Il est vrai, le vif débat succité par l’exposition d’une bible (et l’invitation à l’annoter), a vite tourné au sacrilège et a dévié un peu l’intention honorable qui y était préfigurée. Mais de voir enfin l’art replacé à son essence (succiter le débat) avait quelque chose de terriblement enthousiasmant. Dommage que d’autres artistes aient pâti de la réaction excessive, notamment l’œuvre de Dani martin, troublante, vraie et symbolique du doux mal-être gay. Même au cœur d’une expo sur les droits de l’homme, les dirigeants de galerie reculent devant nos ennemis. C’est dire si le besoin d’être représentés est plus pressant que jamais…

And Then He Was a She, 2007 - Sadie Lee

Inside Out - Dani Marti

JA/RA Jim and Tom, saulito, 1977 - Robert Mapplethorpe

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glasgay! festival glasgow I UK sept - nov 2009 par Roland Abele & Jacques Alos

L’écosse nous surprend encore. Avec l’édition 2009 du festival Glasgay, elle nous prouve une fois de plus le niveau d’integration dans sa vie sociale des styles de vies différents.

Profondément attachée à sa diversité

C’est un festival qui fait partie de la «couleur locale». Il n’est pas coincé dans un hangar au fond d’une ruelle, mais occupe sur un peu plus de deux mois les principaux musées, théâtres, clubs et salles d’expos de la ville.

Glasgow, la ville la plus ouverte que le Royaume Uni ne connaisse, profite de sa richesse culturelle et de son développent incroyable pour élargir ses horizons, et évoluer avec eux. Le festival qui fête sa 7ème année a atteint un rythme de croisiere alléchant, qui lui permet de s’offrir des prestations d’artistes internationaux.

Cette année, le thème est le féminin, au sens le plus large. C’est ce qui le rend d’ailleurs attrayant, ne se limitant pas à une valorisation du mode de vie lesbien, mais réunissant ce qui pouvait le mieux convenir à la définition de

et son développement culturel, la ville de Glasgow est un exemple magnifique de synergie populaire, dont les effets positifs sont perceptibles toute l’année… festival www.glasgay.com tourisme www.seeglasgow.com féminité. Féminité, famille, deux valeurs qui résument autant dans leur opposition que leur affrontement l’état psychologique qui résulte du rejet social. Que ce soit la mère ou la société, le regard sur elle pèse lourd dans les convictions.

Ce regard là, nous le retrouvons au fil des événements proposés du fetsival. Si c’est l’expo shOUT (ci contre) qui a valu le plus de presse à ce festival, (et on s’y attendait, un tollé de protestations), les performances sur scène, à l’écran rappelaient les pouesses artistiques de la scène gay.

L’expo au Tall Ship sur les «a côtés» de la marine marchande des années 30 à 80 était celle qui succitait une réelle empathie de tous: beaucoup de fun, joie et peur se cotoyaient dans les rangs les plus disciplinaires, et une

foule d’archives vidéo, photo en furent témoins chanceux. On y revit une période révolue du plaisir gay, sans que rien n’ait changé sur les aspirations d’égalité.

Côté théâtre, c’est la performance au Tron Theatre (nouvelle adresse de la culture à Glasgow fraichement inaugurée), qui nous fait revivre les allégations les plus trash de Bette Davis face au présentateur Nick Cavett, en 1971. Humour, pastiche et glorieux saut dans le temps…

Un festival qui ne fait pas dans la timidité clandestine. Avec ses choix et parti-prix audacieux, parfois choquants au sein des rangs gays, il a conquis sa réelle capacité à livrer une vision élargie de ce qu’est la souffrance de l’inacceptation. C’est une réussite totale.

JA/RA

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Enjoy Sandro & Maykson L’univers visuel du duo Sandro & Maykson se situe quelque part entre culture pop à la MTV et classisisme homo-érotique de Herb Ritts.

Voici pour la première fois réunies dans un livre, leurs plus belles photos, réalisées durant ces cinq dernière années.

L’un est diplômé en journalisme et vainqueur du prestigieux ‘Nikon International Photography Contest 2004/05’ (entre 30 milles participants, venants de 117 pays), l’autre est un artdesigner reconnu et touche à peu près à tout ce qui concerne l’art, la télé et le cinéma. Nés au Brésil mais de parents italiens, Sandro Mantoraani et Maykson Busato ont toujours été attirés par le monde du design et de la création. En cinq années de collaboration, ils ont réalisé un portfolio impressionnant, avec de sublimes photos et travaux graphiques. Il y a 3 ans ils décident de changer radicalement de vie et s’installent en Europe, ou ils travaillent entre Londres et Milan pour les plus grandes marques et médias.

Leurs deux styles sont très complémentaires. L’un est attiré par un univers plus casual, avec des garçons très sport, l’autres opte pour un style plus classique avec des images un soupçon plus romantiques. Pour célébrer leur cinq années de collaboration, voici ‘Enjoy’, leur premier livre qui a réuni leurs plus beaux clichés masculins.

RA www.sandroandmaykson.com www.brunogmunder.com

Enjoy

par Sandro & Maykson 96 pages / 17,5 x 24,5 cm / 39.95 € Bruno Gmünder

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Un show très visuel avec de sublimes danseurs et danseuses

Super Size Pool Party Aquaboulevard / Paris © photos : Roland / Hunt Images

Michel Mau, à qui l’on doit les célèbres soirées Finally, conviait fin septembre les plus beaux éphèbes de Paris à une nouvelle soirée plus sexy que jamais…

C’est en effet dans le cadre du très jovial Aquaboulevard (serre géante qui abrite un parc aquatique de loisirs) que cette soirée gay battait son plein une nouvelle fois. Après une expérience au printemps très réussie, la deuxième édition a vu sa fréquentation dépasser largement le périmètre parisien, offrant à la soirée les plus beaux corps se trémoussant en musique. De l’ambiance, beaucoup de chaleur sous le maillot, après une première partie des plus amusantes en fin d’après midi. Une expérience à ne pas rater, digne des grandes capitales gay. BF/RA www.spiritofstar.com

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Des vestiaires très agités…

Jacques du Link, Michel Mau de Spirit of Star et Mélik Menacer

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agenda

”Novembre en brumes, Mois à rhumes.”

Novembre Mardi 3 Novembre [ Théâtre Le Vol de Kitty Hawk Théâtre Croisette à Cannes [06]

20h30, 20-28 €

Jeudi 5 Novembre [ Théâtre Denis Maréchal passe la seconde !

Espace Julien à Marseille [13] 20h30, 24 €

[ Danse Flash Back Théâtre de la Licorne à Cannes [06]

20h30

chorégraphies du Ballet national de Marseille

[ Festival le Tour du pays d’Aix Amphithéâtre de la Verrière à Aix [13]

21h, 5 € avec Housse de Racket, Kami, Spleen et Rockett Queen 21h 20h, 30-42 €

COMPLET 21h, 18 €

Samedi 7 Novembre [ Concert Hocus Pocus Cargo de Nuit à Arles [13] 21h30, 16-20 € [ Concert Nicoletta Casino Ruhl à Nice [06] 21h, 35 € [ Concert Olivia Ruiz et Coming Soon Le Dôme à Marseille [13] 20h, 30 € [ Concert Charlotte Marin Le Poste à Galène à Marseille [13] 20h30, 18 €

Mardi 10 Novembre

veille de jour férié

[ Soirée Big Choco Splash Cleopatra à Antibes [06] show unique avec deux stripteaseuse et un gogo-boy

[ Concert/Soirée Ebony Bones…

Cabaret Aléatoire à Marseille [13]

22h, 14 € …Anything Maria, Markovo et peter Digital Orchestra

[ Concert Kassav’ Dock des Suds à Marseille [13] 20h30, 36 € [ Concert Madeleine Peyroux Moods à Monaco [98] 21h30, 33 € [ Danse harS d’Aydin Teker Théâtre les Bernardines à Marseille [13] 20h30

Mercredi 11 Novembre [ Concert Mayer Hawthorne Le Poste à Galène à Marseille [13] 21h, 12 € [ Concert Elko, Orso Jesenska et Alexandre Varlet Le Lounge à Marseille [13] 21h30, 5 €

Jeudi 12 Novembre [ Concert Roch Voisine Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83]

[ Concert Indochine et Glow COMPLET le Dôme à Marseille [13] 20h30, 35 € [ Spectacle Cléopatre Nikaia Zenith à Nice [06] 20h, 39-60 € [ Concert Amadou et Mariam Palais de la Méditerranée à Nice [06] 20h30, 16 € [ Concert Jane Birkin Enfants d’Hivers Théâtre Gymnase à Marseille [13] 26 €

[ Concert Mariee Sioux & Matt Bauer Espace Malraux à Six-Fours les Plages [83] 21h [ Concert Patricia Kaas Le Dôme à Marseille [13] 20h30, 34-53 € [ Concert Tina Arena ARTEA à Carnoux [13] 20h30, 35 € [ Concert Marylin en chantée Espace Magnan à Nice [06] 20h, 15 € [ Spectacle Cléopatre Nikaia Zenith à Nice [06] 20h, 39-60 € [ Concert Miossec Palais de la Méditerranée à Nice [06] 20h30, 16 € [ Concert Jane Birkin Enfants d’Hivers Théâtre Gymnase à Marseille [13] 26 €

Dimanche 15 Novembre [ Concert Roch Voisine Le Dôme à Marseille [13] [ Concert Marylin en chantée Espace Magnan à Nice [06]

20h30, 37-46 € 20h, 15 €

Lundi 16 Novembre [ Concert Andre Rieu le Dôme à Marseille [13]

20h, 48 €

Mardi 17 Novembre [ Concert Roch Voisine Le Dôme à Marseille [13] [ Concert Sanseverino L’Usine à Istre [13] [ Concert Ghinzu et Soldout Théâtre Lino Ventura à Nice [06]

20h30, 37-46 €

Vendredi 13 Novembre [ Opéra Tosca de Pucini Palais des Festivals à Cannes [06] 20h30 [ Concert Ariane Moffat Cargo de Nuit à Arles [13] 21h30, 14-17 €

Lundi 23 Novembre [ Concert Wax Tailor & Yuna Project Théâtre Lino Ventura à Nice [06]

20h30, 17 €

[ Concert Wax Tailor & Doctor Flake Le Poste à Galène à Marseille [13] [ Concert M et Matthieu Chedid Dock des Suds à Marseille [13]

COMPLET 20h30, 23 €

COMPLET 20h, 35 €

Jeudi 26 Novembre [ Concert Emmanuel Moire Espace Julien à Marseille [13] 20h, 29 € [ Concert Emily Loizeau Théâtre en Dracénie à Draguignan [83] 20h30

Vendredi 27 Novembre [ Concert Dub Pistols Cargo de Nuit à Arles [13] 21h30, 17-20 € [ DJ Set Bonobo Le Poste à Galène à Marseille [13] 23hs

Samedi 28 Novembre [ Danse Stand Alone Zone Théâtre Croisette à Cannes [06] 20h30, 37-46 € [ Concert F.M. Esp. Culturel Altitude 500 à Grasse [06] 20h30

Lundi 30 Novembre [ Danse A contre danse Théâtre Croisette à Cannes [06] [ Concert Axelle Red La Palestre à Le Cannet [06]

18h, 14 € 20h, 38 €

21h, 24-27 € 20h30, 11-14 €

Mercredi 18 Novembre [ Concert Massive Attack Le Dôme à Marseille [13]

20h, 34 €

Vendredi 20 Novembre [ Concert Patrick Fiori Acropolis à Nice [06] 20h30, 34-41 € [ Concert Alain Chamfort, Peter Lorne…

Espace Julien à Marseille [13] 20h30, 15-25 € …Thierry de Cara, Astrid Veillon, Daran et Alice

20h45, 52 €

[ Concert Pauline Croze Esp. Culturel Altitide 500 à Grasse [06] 20h30 [ Concert Patrick Fiori Zénith Oméga à Toulon [83] 20h30, 37 €

Mardi 24 Novembre

Samedi 14 Novembre

Vendredi 6 Novembre

[ Concert Pierre Henry La Tomate à La Valette du Var [83] [ Concert Placebo et Expatriate Le Dôme à Marseille [13] [ Concert Hocus Pocus Le Poste à Galène à Marseille [13]

Pour figurer dans ce programme 04 93 68 03 00

[ Concert Alexis HK et Celine Charrier MJC Picaud à Nice [06] 21h30, 10-12 € [ Concert Sophie Hunger et Forest Fire Théâtre Denis à Hyères [83] 21h, 13 €

Samedi 21 Novembre [ Théâtre Combien dans sa tête de Stan Théâtre des Oiseaux à Nice [06]

[ Festival de Danse à Cannes [06] du 27/11 au 04/12 [ Festival le Tour du pays d’Aix du 06 au 27/11 à Aix en Provence [13] [ Théâtre le 11 à Cap d’Ail [06] du 11 au 14/11 Fais Tourner ! de G. Mélanie Elliot, le Gladiateur de l’humour du 18 au 21/11 [ Théâtre Françis Gag 11 à Nice [06] Un grand cri d’Amour… le 07 et 08/11 Un air de Famille d’A. Jaoui et J-P Bacri le 27 et 28/11 [ Théâtre Antibea à Antibes [06] du 06 au 08/11 Le Truoc nog de I. Gran Toi et tes Nuages de E. Westphal du 13 au 22/11 [ Théâtre des Oiseau à Nice [06] du 05 au 15/11 La fête continue de Luc Antoni Le Schizo de Vincent Trupiano du 19 au 29/11 [ Théâtre Toursky à Marseille [13] Le malade imaginaire avec M. Bouquet du 19 au 21/11 [ Danse Théâtre les Bernardines à Marseille [13] Sans… de Manon et Fanny Avram le 13 et 14/11 [ Danse Théâtre les Bernardines à Marseille [13] le 18 et 19/11 Basso ostinato de Caterina Sagna

Les Programmes ne sont donnés qu’à titre indicatif - La rédaction décline toute responsabilité en cas de changement ou annulation

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art de vivre & design PAD Pavillon of art & design I london par Jacques Alos © Photo : Roland Abele / Hunt Images

Robert Stadler “Tephra Fromations”, 2009, Canapé en cuir rembouré

chez Carpenters Workshop Galley, London www.cwgdesign.com

Photo : Roland ABELE

Quelle place aux talents plus ecclectiques que Londres peut refléter la création artistique de ces 150 dernières années? Patrick Perrin & Stephane Custot, les initiateurs de cette rencontre d’excellence, sont heureux d’avoir renouvelé l’expérience à Berkeley Square, quelques jours en octobre, sous le signe de la finesse.

Le design se porte bien et la demande est grandissante pour des objets de plus en plus étudiés pour la séduction. Mais les artistes n’ont pas attendu, et depuis le siècle dernier, ils ont apporté aux objets une nouvelle forme de plaisir, un nouvel éclat significatif d’une volonté de répondre non plus aux seules exigeances de confort, mais créer une sorte de langage qui délivre bien plus que la beauté et l’esthétique. Nos ancêtres étaient très fort pour créer des pièces remarquables, mais feignaient de délivrer quelconque

message dans leurs créations. Aujourd’hui, un artiste veut avant tout s’exprimer. Sa vie et sa côte financière font toujours débat, mais en dehors de toute considération monétaire, cette sorte de mémoire collective du design, qui leur est consacrée contient en son sein le futur de notre environnement. Si les modes façonnent les tendances, les sensibilités, elles, ne répondent pas à ces tourments, et le visiteur du PAD, acheteur ou pas, découvre avec brillance l’essence d’un bonheur qui ne vous lâche jamais, l’art.

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art contemporain PAD Pavillon of art & design I london

L’art contemporain tire pleinement parti des nouveaux matériaux, assemblages et autres techniques de traitement. Mais au delà de ces technicités, il voyage, il rêve, réagit : il ‘date’ les humeurs. Certains artistes courageux ou insouciants (il sont parfois en leur temps, qualifiés d’imposteurs) osent désagréger la beauté, lui infliger sévices et désorganisation. Il en résulte des œuvres déstabilisantes, mais gorgées de fantaisies.

D’autres, au contraire, sont à la recherche permanente de la perfection: leurs œuvres nous attirent, nous obligent à les caresser; elles invitent à un rapprochement, Peut être pour partager une difficulté, une peine. De la complexité des formes, et leur rapport à nos émotions, nait un débat ouvert, sans cesse agrémenté de preuves visibles d’une folle liaison qui peut naître entre un objet et vous. C’est cette émotion qui déraisonne, qui fait enfler une côte. Car il est aussi sérieusement question de cela: chez les galeMarc Quinn “Young Dancer aged 14” 1988, Sculpture en fonte et bronze chez

David Grob Gallery, Champéry CH

Christian Ghion “Formations Dining Table” 2009, Table sculpté à la main en bois d’oliviers chez Todd Merrill Studio Contemporary, New York www.contemporary-studio.com

Studio Job “Industry Screen ” 2009 Paravent, bois de rose d’indien, incrustations Polyurethane mat

chez Carpenters Workshop Galley, London www.cwgdesign.com

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V LUXURY LIFESTYLE

Steven Holl 2007, Étagère en bois de noyer et alluminium chez Edizioni

Galleria Colombari, Milan www.artnet.com/edizionigalleriacolombari.html

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pavillon art & design PAD I london

Cristiano Bianchin “Urn, The Hunter” 2007 Verre souffé et poli, fil nylon et figure en résine

chez Barry Friedman Ltd, New York www.barryfriedmanltd.com

Toots Zynsky “Bionda” 2007 Vase en fils de verre, fendus et thermo-formée chez Barry Friedman, New York www.barryfriedmanltd.com

Christian Ghion Vase en corian blanc chez Galerie

Pierre Passebon, Paris www.galeriedupassage.com

Yoichi Ohira “Christallo Sommerson Series” 2008, Vase en verre souffré, coupé et poli chez Barry

Friedman, New York www.barryfriedmanltd.com

Junko Mori “A Silver Organism; Pomme de Pin” 2009, Sculpture en argent fin forgé, 12x11cmchez Adrian Sassoon, Londres www.adriansassoon.com

Spectre “Big Bang”, Lampe en métahcrylate chez Galerie Olivier Watelet, Paris www.watelet.fr / www.spectre-design.fr

ristes, beaucoup de patrimoine mais aussi de paris, d’enjeux. Les objets vont, viennent, passent de propriétaires à musées et galerie, se déprécient ou au contraire font grandir le besoin d’être vus. ‘Etre vus’… que serait donc l’art sans spectateur? C’est tout l’intérêt de salons tels celui ci: en comité restreint, avec une spécificité particulière aux objets reconnus de tous, primés, exposés et garants d’une certaine élégance, ils ont pour mission la mémoire collective, l’histoire de notre époque qui se construit aujourd’hui, en ayant toujours un œil tourné vers les anciens, tributaires d’autant d’audace que de mauvais goût. Aujourd’hui les possibilités techniques n’ont plus de limites, donnent des dérives technologiques fortes.

C’est aussi cela, donner les signes d’une nouvelle ère de la déco, dont la part virtuelle ou éphémère n’est pas à écarter. Le somptueux «fade to light» fera

Junko Mori “Propagation Project” 2008, Sculpture acier doux forgé et ciré chez Adrian Sassoon, Londres www.adriansassoon.com

Pierre Paulin “Table cathédrale”, Table en aluminium laqué et verre chez Permimeter Art Design, Paris www.perimeter-editions.com FRENCH RIVIERA 2009

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pavillon art & design PAD I london

rire dans quelques années, mais aujourd’hui représente cette nouvelle tendance, c’est un choix intelligent que de l’avoir juxtaposé à la délicieuse évolution des courbes au cours du siècle dernier. Brillante exposition, dont la prochaine édition se tient à Paris en mars 2010.

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Antonia Pio Saracino “Molecular Chair” 2009, Laine recyclée sur fil de fer chez Todd Merrill Studio Contemporary, New York

Random International “You fade to light” chez Carpenters Workshop Galley, London www.cwgdesign.com

Parvine Curie “Petit Personnage Burkha” Sculpture en bronze soclé sur base en bois exotique, numéroté 2/8

www.contemporary-studio.com

chez Galerie Martel-Greiner, Paris www.antikaparis.com/martelgreiner

Forrest Myers “Vesuvio” 2006

Fabio Leci pour Comfort Line, 1967 Fauteuil composé de deux dalles, assise de huit boudins skaï blanc chez Galerie Rapin-Müllendorff, Anvers www.rapin-mullendorff.com

Fauteuil en acier inoxydable , pièce unique

chez Barry Friedman Ltd, New York www.barryfriedmanltd.com

Paola Petrobelli “D40”, Lampe en suspension, au sol ou sur table, Verre de Murano soufflé Pierre Paulin “Face à Face”, Canapé, bois laqué, structure tubulaire, mousse et tissu chez Permimeter Art Design, Paris www.perimeter-editions.com 14

V LUXURY LIFESTYLE

Spectre “Black Holes” 2009, Paravent, méthacrylate noir et aluminium brossé chez Galerie Olivier Watelet, Paris www.watelet.fr / www.spectre-design.fr

Spectre “S.EVE.NTH Heaven” 2009, Lampe en métahcrylate chez Galerie Olivier Watelet, Paris www.watelet.fr / www.spectre-design.fr

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PAD Pavillon of Art & Design

Londres, UK www.padlondon.net

à Paris du 25 au 28 mars 2010

PAD

Pavillon des Arts et du Design

Paris, FR www.padparis.net

Société d’Organisation Culturelle www.socexpo.fr

VIP OPENING PARTY 13 octobre 2009 I PAD Pavillon of art & design I london

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cadogan london 75 sloane street

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Hôtels

du

monde

the cadogan I londres - sloane street

© photos : DR et Roland Abele

C’est au cœur de Knightsbridge, quartier shopping le plus convoité que l’on découvre cette bâtisse au charme fou, qui semble avoir échappé au temps et aux affronts du design. Rassurante, intime, cette adresse enchante ses hôtes d’une atmosphère cosy et délicieusement théâtrale, où le lys (la fleur) régne en absolu défenseur du luxe…

Ce n’est pas par hasard si chaque instant passé dans cette demeure classique se révèle voluptueux; Lilly Langtry, actrice renommée et amante célèbre du futur roi Edouard VII en fit d’ailleurs sa demeure. Oscar Wilde en fit également son repère mondain, où il fut arrêté, dans la mythique chambre 118 juste après son procès pour homosexualité. C’est dire si le luxe se conjugue ici à l’art et aux talents. Les murs sont le théâtre d’artistes contemporains sans cesse renouvelés, les corridors moelleux ajoutant à la discrétion enchanteresse leur touche historique, jusqu’au restaurant qui porte le joli

nom de l’actrice, et où l’on prend son petit déjeûner dans une ambiance aussi raffinée que détendue. C’est tout là le charme des adresses respectueuses du passé: vous offrir un luxe empreint d’humilité, où chaque aventure semble avoir laissé une trace. Si l’hôtel offre les équipements tarditionnels (business & gym), c’est certainement l’accès à son square (en plein coeur de Londres), qui en fait une adresse d’exception, pour une petite flânerie, lecture juste avant l’heure du thé, qui se révèle un moment londonien de la plus grande douceur. Un voyage dans le temps et ses petits secrets… …/…

“I love scandals about people, but scandals about myself don’t interest me. They have not got the charm of the novelty“ - Oscar Wilde

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© photos : DR et RA

i L’hôtel qui fait partie depuis debut 2009 du groupe Franklyn a renouvelé sa «robe» en 2005, offrant aux suites une palette de couleurs sobre et chic, très respectueuse de son histoire. Bois resplendissants, lobby fleuri, ascenceur et comptoir à l’ancienne vous innondent sans délai du célèbre sentiment so british. Vos voisins immédiats sont les boutiques les plus en vogue: Prada, D&G, Tiffany, Gucci, Missoni, et l’indétrônable Harrod’s où l’on ne peut s’empêcher d’aller finir sa journée shopping d’un air désabusé.

Côté pratique, sa proximité avec Sloane Square et de fait la Gare Victoria Station, le placent directement au cœur des lieux les 18

V LUXURY LIFESTYLE

Cadogan London 75, Sloane Street Londres - UK Quartier Knightsbridge Tel: +44 (0)20 7235 7141 Fax: +44 (0)20 7245 0994 Resa email: info@cadogan.com www.cadogan.com 4 étages 65 chambres et suites Salle Fitness 24/24, free business center Restaurant Langtry’s

plus convoités de West End. Un petit côté snob un soupçon décadent non déplaisant, que l’on peut exprimer par exemple en osant une partie de tennis au cœur de Londres, dans son square privé. Le Cadogan est apprécié des artistes, mais aussi des amateurs d’art, de théâtre. Outre sa qualité générale, la dévotion de son personnel, toujours à l’écoute pour améliorer votre séjour non seulement dans l’hôtel mais aussi dans Londres est un élément essentiel du plaisir que l’on y trouve.

Une adresse vous l’aurez compris, chaleureuse et cosy, c’est devenu rare dans le luxe.

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Royal Academy of Arts Main Galleries Burlington HOuse Piccadilly London

autour du vide

du 24/09 au 11/12 2009, 12£

Anish Kapoor I Londres

www.royalacademy.org.uk

par Jacques Alos

C’est un superbe retour à Londres pour l’artiste Anish Kapoor, qui occupe à lui seul l’étage du Royal Academy of Arts, après avoir deffrayé la chronique au Tate, il y a déjà 7 ans…

Originaire de Bombay puis étudiant en art à Londres, c’est curieusement à Paris qu’il fit sa première apparition remarquée, en 1980. Depuis, ce plasticiensculpteur parcourt le monde, exhibant au monde ses structures qui vont de simples alignements de pigments à des installations aussi scabreuses qu’imaginatives et volumineuses. Car si l’artiste place très haut la réflexion philosophique de son œuvre, il est aussi doté d’un grand sens du spectacle, du plus statique objet jusqu’au happening très populaire.

Mais à y voir de plus près, il apparait clairement que ses œuvres, même les plus immuables, ont une souplesse qui nous renvoie à l’organique, en constante mouvance. Des plus abjects enroulements d’excréments cimentés, jusqu’à la plus adipeuse des cires en perpétuel dégoulis, il attire le regard sous les souillures, sur les excès en tous genres qui débordent et finissent par exploser. C’est son art vu de l’intérieur, qu’il nous jette en pleine face, sans retenue, dans un chaos organisé. Spectaculaire, certes, mais aussi terSvayambh 2007

© Photo : Cécile Clos

Cire et peinture à l'huile, dimensions variables Installation: Musée des Beaux-Arts de Nantes

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© Photo: Joshua White

© Photo: Dave Morgan

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Shooting into the Corner 2008-09

S-Curve 2006

Techniques mixtes, dimensions variables MAK, Vienne. Musée autrichien des Arts appliqués / Art contemporain. Installé à la Royal Academy of Arts, Londres, 2009

l’espace temps. Beaucoup de questions, mais aussi (c’est rare) de réflexions, rythmées de salles en salles qui résument en somme la carrière de cet artiste. Des œuvres tiraillées entre la beauté et l’indigeste, aux fins d’un interprétation périlleuse mais possible sur l’absence, le vide, les corps qui saignent, nos entrailles déballées et agonisantes.

Anish Kapoor, quelle que soit sa valeur artistique a une capacité indéniable: celle de livrer à tous les publics un miroir, du plus lisse au plus complexe.

Prochaine étape, Paris 2011 pour l’expo Monumenta au Grand Palais.

Quel sera alors son nouveau happening?

JA

© Photo: Dave Morgan

riblement inquiétant, surtout parce qu’il conclut par une salle innondée de miroirs qui déforment l’espace, et le regard qu’on lui porte, différent. Il aime cet exercice: occuper l’espace, coûte que coûte, et surtout le vide qui y est généré. Des installations qui s’auto alimentent, se nourrissent presque et vous placent en confrontation avec vos propres angoisses de

Acier poli, 216.5 x 975.4 x 121.9 cm Institute of Contemporary Art, Boston

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V LUXURY LIFESTYLE

Grey Man Cries, Shaman Dies, Bellowing Smoke, Beauty evoked 2009 Ciment, dimensions variables, , Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Lisson Gallery, Londres. Installé à la Royal Academy of Arts, Londres, 2009

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anish kapoor

Marsyas 2002 Installation en PVC et Acier, Installé au Tate Modern, Londres, 2002-03

Exposition

Anish Kapoor

jusqu’au 11 décembre 2009 Royal Academy of Arts Burlington House, Piccadilly, Londres / UK www.royalacademy.org.uk www.anishkapoor.com

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© Photographies Andrew Whitton.

La Roux interview par Mattieu Falletti

Qui se cache derrière le pseudo énigmatique: La Roux? C’est la question que se sont posés les Britanniques lorsque “Bulletproof” a atteint la première place des charts et est devenu le tube de l’été 2009 en Grande-Bretagne. Elly Jackson, 21 ans, flamboyante rousse androgyne,fer de lance du mouvement électro-pop, La Roux sort son premier album éponyme : synthés torturés, beats 80’s et mélodies à fleur de peau font la recette de leur succès.

Comment avez-vous choisi le nom du groupe? La Roux: c’est un nom français?

Avec Ben, nous voulions prendre un nom qui ne sonne pas anglais et qui reflète aussi mon look : je veux dire ma couleur de cheveux.

Nous l’avons trouvé dans un livre où figuraient des noms d’enfants.

Je ne sais pas comment cela sonne pour un francophone, en tout cas j’aime bien la façon dont cela rend à l’écrit.

Les (vraies) chanteuses rousses sont peu nombreuses dans la musique: selon toi est-ce une valeur ajoutée?

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V LUXURY LIFESTYLE

Cela doit avoir son importance, oui… même si je préfère ne pas imaginer que les gens achètent mon disque juste pour la couleur de mes cheveux! Ce serait naze, non? Enormes rires

tières pour discuter ensemble des paroles. Tous les deux nous sommes relativement polyvalents, ça nous permet beaucoup de souplesse dans le processus de création.

Comment avez-vous travaillé avec Ben sur ce premier album? Chacun a-t-il eu un rôle prédéfini?

Non, c’est une libre contribution. Il n’y a pas de rôle prédéfini du style: j’écris les paroles, lui les musiques.

Par exemple, quand j’ai une idée de mélodie, je la joue directement au synthé pour la lui faire écouter ou bien nous pouvons nous asseoir à une table des heures en-

On ressent dans les paroles de “Bulletproof ” ou “I’m not your toy” un fort sentiment d’indépendance: est-ce que tu te revendiques comme féministe?

Oui, c’est une remarque qui revient souvent. Ce que je peux dire, c’est que je fais de la musique, pas de la politique ! J’exprime ce que je ressens en tant que jeune femme et j’essaie de faire au plus

juste. Si les gens le ressentent comme du féminisme, je dirais… tant mieux !

Avec votre style musical, tout le monde parle de “revival 80’s” et new-wave: qu’en penses-tu?

Le problème, dans l’industrie du disque, c’est le besoin constant qu’ont les gens de tout étiqueter… alors que les artistes, eux, ne veulent qu’une chose: être reconnus “pour leur propre style”! Rires Alors oui, s’il faut mettre un nom dessus: notre musique n’est pas seulement “influencée” par les 80’s, c’est de la musique 80’s, car selon moi les années 80 ne sont jamais vraiment mortes !

Disons “électro-pop” alors?

Toute cette “hype” autour de l’électro-pop m’énerve un peu, car pour moi cela ne veut rien dire: nous faisons tous de l’électro-pop!

A ce compte-là, pourquoi ne pas dire que certains font de l’acous-

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tique-pop? Rires C’est de la pop “électronique”, je préfère l’appeler comme ça!

Votre premier single, “Quicksand” (sorti en décembre 2008), à été publié par le label français Kitsuné Music, mais votre album sort chez Polydor. Que s’est-il passé entre les deux?

En fait, depuis le début nous sommes signés chez Polydor, mais le premier single a été distribué par Kitsuné Music. Je suis une grande fan de leurs compilations, donc j’étais très contente qu’ils se chargent de “lancer la carrière de La Roux” en quelque sorte. En fait, mon manager a également travaillé avec les Klaxons, c’est comme cela que la connexion s’est faite. Je respecte beaucoup le travail de Kitsuné, ils sont très branchés musiques électroniques et remixes, donc on leur a totalement fait confiance.

Justement, parlons remixes: parmi les remixeurs qui ont travaillé sur vos morceaux, on trouve Dave Audé (The Pussycat Dolls, Lady GaGa), Manhattan Clique (Erasure, Mylène Farmer), TEPR (Yelle), Autokratz… Les avezvous choisi personnellement?

Oui, tous les remixes sont approuvés par nous et notre label: donc en quelque sorte, tous ceux qui sortent nous plaisent! Après, pour le choix, c’est la maison de disques qui s’en occupe: j’imagine qu’ils choisissent en fonction des noms plus ou moins connus du moment. Le résultat est parfois surprenant et inattendu: il y a par exemple le Skream Remix de “In For The Kill” qui est devenu aussi populaire que le single original…

Tu as assuré la première partie de la tournée de Lily Allen en Angleterre en mars dernier: c’est une artiste dont tu te sens proche?

C’est elle qui me l’a proposé directement et j’ai tout de suite accepté car je me suis dit que ce serait amusant… et ça l’a été! Au début, j’avais un peu le trac car c’étaient également mes premières grosses scènes, mais elle m’a beaucoup encouragée!

On sait que l’Angleterre voit éclore les meilleurs artistes pop de la planète: de Depeche Mode aux Pet Shop Boys, de Goldfrapp à Mika. Qu’est-ce qui selon toi explique cette créativité locale?

Les non-anglophones mélangent trop souvent l’Angleterre et les

Etats-Unis, mais nous n’avons clairement rien à voir ! La musique électronique, par exemple, a toujours été liée aux Etats-Unis comme le rap ou le R’n’B. En Angleterre, nous avons une culture musicale très différente. Quant à expliquer le succès des artistes anglais… bonne question, mais je n’ai pas la réponse! Rires Tu as déjà dit à maintes reprises lors d’interviews que tu n’aimais pas du tout le R’n’B: tu penses que pop et R’n’B sont deux écoles distinctes?

Non, pas tout à fait. Les tubes R’n’B figurent parmi les Tops 5 un peu partout dans le monde, c’est de la musique populaire, donc de la pop! Mais elle vient d’un background culturel très différent: c’est comme essayer de comparer Stevie Wonder à Madonna!

Le R’n’B n’est vraiment pas ma “tasse de thé”, je n’en écoute pas.

Après je ne veux pas empêcher les autres d’en écouter. Ce qui me dérange, c’est que certains trouvent étrange quand je dis que je n’en écoute pas, comme si on devait tous écouter la même musique. Pourquoi est-ce que les gens s’attendent à ce que je fasse un album qui “sonne” comme du Akon, alors que je n’ai même pas écouté son album? C’est idiot!

Lady GaGa a connu un succès international en mêlant justement pop électronique et R’n’B: que t’inspire sa démarche?

On n’a de cesse de me comparer à Lady GaGa ou Little Boots, parce que nous nous disputons les places dans les charts, mais je crois que les similitudes s’arrêtent là. Nous n’avons pas les mêmes références, nous ne faisons pas la même musique. Pour ce qui est de GaGa, elle a trouvé la formule qui marche pour elle, mais ce n’est pas la mienne…

Tu as aussi dit que Madonna aurait dû s’arrêter après l’album “Ray of Light”. Tu penses que le R’n’B a tué sa carrière?

Je comprends que, quand on aime la musique, on ne peut pas s’arrêter d’en faire, mais il faut aussi savoir reconnaître quand on vieillit! Pour ce qui est de la citation, je n’ai pas mentionné “Ray of Light” directement: en fait je pense que “Music” était un excellent album. Mais qu’est-ce que c’était au juste cette chanson “4 Minutes”? C’était tout sauf du Madonna! Parfois les meilleures pop-

stars feraient mieux de s’arrêter au sommet de leur carrière. Je suis une inconditionnelle de Stevie Wonder, mais par exemple son dernier album, “A Time to Love”, que tout le monde a salué, était vraiment mauvais! Mais je ne suis pas Dieu, ce n’est pas à moi de dire : “un tel doit faire ci et pas ça”. Je dis juste ce que je ressens par rapport à la musique.

Parmi tes groupes électro préférés, tu cites souvent Ladytron ou The Knife…

Oui, en effet, ce sont deux groupes que je suis depuis leurs débuts. Je pourrais aussi citer Glass Candy, Friendly Fires, Delphic, Passion Pit… Ce sont des groupes électro que j’écoute en ce moment.

As-tu des souvenirs musicaux des années 80?

Rires Oh, j’aurais tant aimé en avoir! Je suis née en 1988, donc j’étais un peu trop jeune… Mais il n’est jamais trop tard! Si je devais citer un artiste qui m’a marqué, je dirais Prince.

Au dos de votre album, on trouve un dessin avec une étrange flaque d’eau… Tu peux nous en dire plus?

C’est un ami depuis la fac qui a fait le design de la pochette. Il y a deux ans, il m’a aussi créé mon myspace, donc je peux dire qu’il est avec nous depuis nos débuts !

L’idée était de rendre l’atmosphère de Brixton, le quartier multiculturel du sud-est de Londres d’où je suis originaire. Il a pris beaucoup de photos la nuit tombée : c’est une sorte de métaphore poétique…

tout. Donc un jour, j’ai tout coupé, et voilà le résultat: je dirais que c’est plus une coupe accidentelle en fait!

Plus jeune, tu as souffert à cause de ton style androgyne qui te valait des moqueries: aujourd’hui tu cultives ta différence, c’est donc un mauvais souvenir?

Oui, c’est vrai que je n’étais pas super à l’aise quand j’étais petite.

Mais ce n’était pas tant à cause de mon style qu’à cause du fait que j’étais un peu boulotte et rousse.

Aujourd’hui, je suis clairement mieux dans mes baskets: c’est moi qui peux considérer les autres comme des idiots!

T’es-tu déjà produite dans les clubs gays de Londres?

Je dois justement passer à la soirée “G-A-Y” au Heaven. Pour l’instant, j’ai plutôt fait des festivals, j’ai hâte de rencontrer le public gay! Pour moi, la scène est un passage important et je fais en sorte que toutes les prestations soient exceptionnelles, donc avec le public gay, je ne peux pas me rater!

A côté de textes forts, tu cultives aussi l’image d’une jeune femme fragile et à fleur de peau: alors qui est la vraie Elly Jackson?

Rires Il y a La Roux et il y a Elly: ce sont clairement deux personnes différentes. C’est d’ailleurs la contradiction: sur scène, La Roux chante les chansons… écrites par Elly!

MF

Parle nous de ton look, à mi-chemin entre Duran Duran, Annie Lennox et Bowie… Les jeunes anglais en sont tous fous!

Je l’ai créé moi-même, en quelque sorte. Je choisis mes fringues, en utilisant à la fois des vêtements de mode et des accessoires personnels. J’aime le côté patchwork et personnalisé donc j’adore customisé mes propres tenues. C’est mieux que d’être tous habillés pareil, non?

Et ta coupe de cheveux?

Oh, idem, c’est une “création personnelle”. Rires Mais je n’ai pas toujours été comme ça: plus jeune, je portais les cheveux longs comme les autres filles. Je trouvais ça horrible, ça ne m’allait pas du

Album La Roux Extrait Quicksand, I’m for the kill & Bummetproof (Mercury/Universal) Internet www.laroux.co.uk www.myspace.com/larouxuk

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Peintre du mouvement Robert Longo I Mamac - Nice par Caroline Boudet-Lefort

Sans titres (Götterdammerung), 2005, Fusain sur papier marouflé, 170.2 x 254 cm

Avec cette rétrospective de l’œuvre de Robert Longo, le MAMAC de Nice accueille une des expositions les plus importantes de ces dernières années. La France entière - et même plus - envie à Nice le choix de cet artiste exceptionnel.

L’exposition au MAMAC de Nice est la plus grande rétrospective depuis vingt ans de Robert Longo. Représentatives de l’ensemble de la carrière de l’artiste, plus de quarante œuvres sont réunies, issues de collections publiques ou privées internationales. Robert Longo est né en 1953 à Brooklyn (NY), où il vit et travaille encore, en voisin de son ami Paul Auster. Il est de cette génération de l’image, cette génération où la photo a été banalisée et où la télévision a souvent servi de baby-sitter. L’image fait partie intégrante de sa culture : s’il imite une forme, c’est pour mieux représenter ce qu’il voit de la vie. Il 24

V LUXURY LIFESTYLE

n’est donc pas étonnant que ses œuvres soient des sortes d’arrêts sur images provenant de toutes les sources médiatiques confondues (cinéma, télévision, vidéo, magazines, bandes dessinées, …)

Dès le début des années 80, il était déjà internationalement célébré. Sans se satisfaire uniquement de succès faciles, son œuvre est habitée par un questionnement sur notre époque et liée au désir de dénoncer. Avec des images violentes, elle montre nos peurs viscérales, celles qui restent de l’enfance avant l’endormissement. Ce sont des requins aux dents acérées (Les Dents de la mer), des voi-

tures accidentées, des immeubles bombardés, des revolvers braqués, des vagues géantes, le champignon nucléaire, Mururoa, Nagasaki,…

Parfois tout s’apaise avec la représentation de roses ou de visages d’enfants endormis, ou encore des rayons lumineux expression de son désir d’absolu. Ce sont des œuvres monumentales, tant par leurs dimensions que par leur impact visuel. Et provocatrices aussi, en réaction au monde qui nous entoure.

Sur la scène américaine contemporaine, Robert Longo se démarque par la puissance de son expression. Après la peinture, la sculpture, le dessin, la vidéo, c’est par le fusain et le

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crayon graphite sur papier qu’il va définir sa technique et choisir sa marque de fabrique. Son talent est tel que, de prime abord, on suppose des photos. Il faut regarder de très près pour discerner le coup de fusain. Désireux d’utiliser un noir intense pour sculpter en quelque sorte le blanc du papier, il révèle, avec son trait, l’espace de façon magistrale et donne au vide une incroyable plénitude. Le noir est irrémédiablement sa couleur. Noir comme le drapeau libertaire, noir comme la bannière étoilée de son pays qu’il représente souillée par le pétrole des grands groupes industriels. L’effet est saisissant, incommensurable, celle d’une beauté mortifère dans une réalité dérangeante. En montrant les stigmates de la société mercantile actuelle, l’ensemble de son œuvre est un manifeste à l’échelle universelle. Cet ancien de l’underground est aujourd’hui un visionnaire, et ses visions sont celles de l’apocalypse, en exprimant les angoisses les plus enfouies et les espérances les plus fortes de notre époque. La question qu’il pose : qu’en est-il aujourd’hui de la dialectique de la peur et de l’espoir ?

Longo se nourrit comme un parasite des images que lui transmettent les médias. A la

tromperie des images, il veut opposer autre chose et joue délibérément avec les ersatz fabriqués par l’industrie culturelle. Sublimes et atroces, des revolvers immenses sont pointés sur le visiteur, symbole et point culminant de la violence déchaînée d’une certaine société. Une infranchissable barrière est forcément érigée entre la réalité et sa reproduction. Regardeur attentif des corps en mouvements, Longo désire s’approprier cette réalité, en écartant quelque chose de l’image par l’image ellemême. Chaque dessin devient une sculpture dont il sait capter, dans les volumes, les articulations du mouvement. Cependant, il renverse la grammaire du langage corporel : ses personnages sont comme des marionnettes tenues par des fils, dont les gestes semblent figés dans la glace, interrompus dans leur exécution et sans but. Ces corps empêchés, courbés, suggèrent un monde chaotique.

Avec sa tignasse sculptée, Longo ressemble au personnage principal de Eraser Head de David Lynch. Toute son œuvre se situe dans le voisinage des fantasmes et des films cultes inscrits dans nos têtes depuis la fin des années 70, particulièrement le cinéma de Fassbinder. Il est d’ailleurs

Death Star 1993 18000 billes en cuivre et laiton, Structure en acier 269.2 x 541cm Diamètre de la sphère : 91.4cm

Bodyhammer: 357 Magnum (Long Barrel), 1994 Fusain et graphite sur papier , 267 x 170 cm Vue de l'installation: MAMAC, Nice, France

marié avec l’une des comédiennes favorites de ce réalisateur, Barbara Sukowa. Celle-ci a fondé le groupe X PATSYS, dans lequel Longo joue de la guitare basse. Décidément il se sera lancé avec talent dans tous les

domaines artistiques !

Très en vogue, Robert Longo est reconnu comme l’un des artistes les plus provocateurs d’Amérique. L’histoire de l’art retiendra son œuvre comme l’une des clés de la modernité.

CBL Men in the Cities (Triptych Erics-3), 1981 Fusain et graphite sur papier 243.8 x 152,4 cm Collection Emilio Mazzoli, Modène, Italie

Exposition

Robert Longo www.robertlongo.com

jusqu’au 27 décembre 2009 MAMAC

Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain

Promenade des Arts - NICE www.mamac-nice.org

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DVD

sélection des sorties DVD par Jacques Alos

Synecdoche New York de Charlie Kaufman

DE COUPR

CŒU

Anges & Démons de Ron Howard

Particulièrement complexe et complète, cette analyse (c’en est une!) révèle des faiblesses humaines rares à l’écran, mises en scène par une main de maitre. Dans une ambiance terriblement dépressive mais miraculeusement riche en émotions, il construit devant nous un monde de rêveries, bousculé entre regrets et attentes. Bouleversant, grandiose, fou, qui dit autre chose sur les blessures.

On est bien loin du succès de Da Vinci Code et pourtant ce prequel est bien plus digeste! Cette deuxième aventure de Robert Langdon nous convie tel une James Bond du Vatican à l’accélérateur à neutrons de Genève; enfin, une réplique du Vatican car interdiction d’y tourner. D’ailleurs beaucoup de libertés s’y sont glissées, faisant par belle au divertissement, rondement bien mené.

Hyper Tension 2

Le Project Lazarus

de Mark Neveldine et Brian Taylor

de John Glenn

Sortie directe en DVD pour ce second volet de la saga Chev Chelios, alias Jason Statham. Suite littérale d’ailleurs qui démarre au quart de tour dans une ambiance plus déjantée, bourrée de clins d’œil parfois douteux, mais qui donnent une puissance et un punch inégalables. De la pure détente, idéale pour une scéance home cinéma entre amis, même si la nouveauté bien sûr s’est envolée avec le 1.

Si l’on apprécie beaucoup la prestation de Paul Walker, on se demande encore ce que Lambert Wilson apporte à ce thriller haletant, centré sur un homme qui se bat pour que sa vie sorte de l’enfer dans lequel il est tombé. Troublant, un soupçon horrifique, il n’a curieusment pas bénéficié de sortie ciné en France, alors qu’il se révèle efficace et prenant. Un bon film à voir en 2eme scéance.

Duplicity

Soumission

de Tony Gilroy

de David Denneen

A réserver aux fans des acteurs (Julia Roberts et Clive Owen) qui forment un duo (couple?) plutôt sympathique dans leur opposition. Côté cinématographique, si ‘on apprécie les aller retours sous forme de flash backs, leur usage fréquent rend l’ensemble un peu lourd mais suffisamment intelligent.

On aurait aimé plus de dynamisme et une histoire un peu plus linéaire.

Si l’on apprécie particulièrement l’ambiance sonore du film, avec ses petits accents branchouillards, on se lasse vite des faux rebondissements qui tournent finalement un peu en rond. Les acteurs tous charmants (a commencer par la sulfureuse Teresa Palmer) nus laissent par moments perplexes, par moments sans voix. c’est donc assez inégal, mais jamais mauvais. Juste mal calibré

Cyprien

Battlestar Galactica

de David Charhon

Saison 4

Un buzz terrible à sa sortie pour un résultat somme toute nettement en dessous de l’excellent Ellie Semoun. Cyprien n’émeut pas, n’agace pas, ni ne fait rire, il est là, c’est tout. Le rire vient forcément des gens à qui il nous fait penser, et là ça atteint des sommets. A la maison, en dvd, au moins on peut rire du mal des autres et des horreurs, c’est là tout son intérêt…

La série de science fiction qui dépasse toutes les autres a enfin sa conclusion, et non des moindres!

BTSG est d’une finesse qui dépasse les meilleurs scénarios géopolitiques jamais rencontrés. La Saison 4 que l’on a bien failli ne jamais voir, a connu un succès tel que des spin offs sont prévus. Pour l’heure, fans de SF foncez, la saison 4 et sa conclusion sont simplement dantesques!

Architectures

New-York - Unité Spéciale

Volume 6

!

La collection Architectures proposée par les editions Arte propose dans le volume 6 une présentation de la Gare Saint Pancras à Londres, un exploit technque epoustouflant. mais ce n’est pas le seul; 6 films de 26 minutes chacuns décrivent avec précision chacun un batiment phare de l’architecture internationale d’hier et d’aujourd’hui. Un vrai régal pour les amateurs, riche de détails.

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!

Saison 8

Un régal que cette série, actuellement diffusée dans sa saison 10. Un côté légèrement voyeuriste (il s’agit principalement d’élucider des crimes à connotations sexuelles), des acteurs toujours au top, et aucun compromis habituel aux séries grand public. De la technique, du bon scénario, remis à zéro à chaque épisode. Avec un petit zeste de fantasmes, le tour est joué pour 11 saisons!

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mostra del cinema venise I sept 2009 par Caroline Boudet-Lefort, Roland Abele & Jacques Alos

La 66ème Mostra se tenait en pleine crise internationale et se devait de donner un élan à la production, aux réalisations audacieuses. Beaucoup d’idées, beaucoup de talents, mais peu d’exceptionnel, à l’image du crû 2009 cannois. C’est une année cinéma «lisse», résultat d’un concensus général attentiste. La bonne nouvelle Le bilan de la 66ème Mostra est lourd pour le cinéma français. S’il fut présent de façon assez soutenue, il semble avoir payé le prix fort ses incohérences de casting quasiment systématiques. Nicolas Duvauchelle en jeune fils d’Isabelle Huppert (White Material, Claire Denis), Jean Hugues Anglade en sdf tombé éperduement amoureux de Romain Duris (Persecution, Patrice Chéreau), Beatrice Dalle en quinqua mathématicienne qui vit un amour fusionel avec son neuveu (Domaine, Patrick Chiha)… rien n’est bien clair dans les choix des rôles, qui reflètent plus des attentes de visibilité TV que du réel cinéma. On arrive à l’ac-

c’est que ce sont de jeunes réalisateurs qui s’y firent remarquer, la pression des productions se faisant discrète. Malgré tout, le Lido nous offrait de bien beaux moments entourés du public et de ses réactions, qui n’est pas sans bousculer nos jugements… Retour sur un festival qui du coup, fut très convivial.

cepter, car les réalisateurs sont talentueux, mais mis en perspective internationale, ça cloche et ça se voit. C’est Jessica Hausner, (l’autrichienne remarquée à Cannes pour Hôtel) qui sauve la face avec Sylvie Testud dans Lourdes, un film loufoque, drôle et cinglant sur le thème de la fascination et des fanatismes.

Le film a d’ailleurs séduit bien d’autres jurys que l’officiel, ce dernier certainement inquiet de devoir primer un film qui se joue des pélerinages et du vatican en terrain italien.

C’est Alex van Warmerdam qui receuille mes faveurs cette année avec Les Derniers Jours d’Emma Blank, un puissant huis clos qui nous

convie dans une histoire d’une fabuleuse étrangeté, au climat sérieusement oppressant.

Moderne, intelligent, drôle, il intégre des audaces nouvelles du cinéma d’aujourd’hui, débarassé de codes ou manières, pour offrir en plus d’une réflexion sur l’éducation un divertissement inattendu et délectueux.

Saluant l’esthétique de Tsukamoto (Tetsuo the Bullet Man), il s’est révélé le plus captivant des films dits ‘grands publics’, de plus en plus pâteux. La Mostra s’est affirmée cette année comme fervent défenseur du film d’auteur, celui qui vous parle plus qu’il ne raconte. Ouf! c’était pas gagné cette année…

JA/RA FRENCH RIVIERA

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Diane Krüger, égérie Jaeger Lecoultre à l’ouverture de la 66ème Mostra de Venise

C’est une habitude, une spécialité de la Mostra de Venise que de présenter des films en compétition programmés en tant que « filmssurprises ». Ni le titre, ni le réalisateur ne sont connus du public avant que sur l’écran ne s’inscrive le générique. Celui-ci provoque dans la salle des oh ! et des ah ! accompagnés d’applaudissements et parfois du bruit des sièges qui se rabattent avant la fuite de certains spectateurs déçus. Car, dans les jours qui précèdent, des rumeurs circulent : les spéculations et les suppositions vont bon train, sous l’influence du désir de chacun. Au Festival de Cannes, il est aussi arrivé que soit programmé un film-surprise, mais c’était en général pour raison politique, afin que le secret soit bien gardé pour éviter tout incident diplomatique ou manifestation impromptue pouvant gêner la projection. Ce fut le cas de « L’Homme de fer » de Wajda en 1981.

Donc, à Venise, si la tradition veut qu’il y ait toujours un film-surprise, cette année il y en avait deux. Au grand étonnement du public, le premier était My Son, My Son, What Have Ye Done ? de Werner Herzog. Le matin, les spectateurs avaient déjà vu Bad Lieutenant : Port of Call New Orleans du même réalisateur. Marco Müller, directeur de la Mostra, s’étant trouvé embarrassé de mettre en compétition deux films d’un même cinéaste, avait inventé ce geste inédit pour éviter d’inscrire le second dans le programme de la manifestation.

Après une traversée du désert de plusieurs années, l’Allemand Werner Herzog revient 28 V LUXURY LIFESTYLE

donc avec deux productions américaines. Bad Lieutenant : Port of Call New Orleans est un polar conventionnel où Nicolas Cage reprend le rôle de flic véreux qu’Abel Ferarra avait imaginé pour Harvey Keitel en 1992.Toutes illusions perdues, ce lieutenant aux méthodes de cow-boy trempe dans un univers glauque, poisseux, où des personnages plus noirs que noirs partent à la dérive. My Son, My Son, What Have Ye Done ? est beaucoup plus attractif, car totalement déjanté et sous influence de David Lynch qui en est le producteur. Dans son cinéma, Herzog s’est toujours interrogé sur la frontière entre normalité et folie. Esprit dérangé depuis qu’il a entendu des voix lors d’un voyage au Pérou, un illuminé confond mythe ancien et folie moderne. Prolongeant les répétitions d’une tragédie grecque, il commet dans la réalité le meurtre qu’il doit jouer

dans une pièce : il tue sa mère, envahissante et possessive. Le film commence par l’arrivée de la Police sur les lieux, lorsque le fils coupable (Michael Shannon, sorti du Bug de Friedkin) se barricade chez lui en prenant deux flamants roses en otage. Un policier (Willem Dafoe) l’attend dehors et interroge sa copine (la sage Chloë Sévigny) et son prof de théâtre dont les témoignages sont montrés en flash-backs. Certes, nous avons été surpris à plus d’un titre par ce film-surprise. Difficile de trouver la trace du cinéma d’antan d’Herzog (Fitzcarraldo, Aguirre, …), sinon dans les liens inconscients de sa passion pour la nature à travers la présence d’animaux insolites dans les deux films (alligators et iguanes dans le premier, flamants roses pris en otage dans le deuxième).

Nicolas Cage et Eva Mendès à l’ouverture de la 66ème Mostra de Venise

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66ème mostra lido I venise

L’étonnement du choix du second film-surprise n’était pas moindre : Lola du prolixe cinéaste philippin Brillante Mendoza. Nous sommes stupéfaits - et déçus !- qu’il ne soit pas cité au palmarès. Dans la grouillante ville de Manille, une grand-mère allume un cierge dans un coin pourri, là où son petit-fils a été poignardé par un adolescent pour le vol de son portable. La caméra la suit dans ses démarches pour les obsèques et ne la lâche que pour suivre une autre grand-mère, celle de l’assassin qui, elle, s’agite pour obtenir la libération du coupable en proposant un arrangement à l’amiable à la famille de la victime. Deal cruel, amoral, mais fertile sur le plan fictionnel et qui montre la défaillance totale de l’Etat. Le tout se passe sous une pluie diluvienne qui rend difficile les déplacements des deux grands-mères – à pied, en bus, en bateau – et nous révèle, comme dans un documentaire, l’âpreté de la vie des quartiers populaires de Manille. Lola est de la même veine que John John, avec son labyrinthe de ruelles miséreuses parcourues par ces infatigables fourmis. On admire la dignité inouïe de ce film, sans cris, ni règlements de comptes : quelques notes de scénario, deux actrices minimalistes, une intrigue de rien qui pourtant noue la gorge et pique les yeux. Sans violence, d’une

Werner Herzog et Michael Shannon à la présentation de My Son, My son, what have ye done?

tristesse étouffée, d’une grande simplicité, Lola est le meilleur film de Mendoza jusqu’alors, déjà pourtant reconnu comme l’un des plus grands cinéastes d’aujourd’hui. Avec ce filmsurprise, Marco Müller a réussi son « coup » et nous a donné notre coup de cœur, qui n’a pas été celui du Jury, présidé par le cinéaste Ang Lee. Il a choisi, pour décerner le Lion d’Or, Lebanon, premier film de l’Israélien Samuel Maoz, ancien soldat du Tsahal qui fait tenir tout le film dans l’habitacle d’un tank. Si le film est un tour de force technique, il n’en est cependant pas moins douteux sur le plan idéologique, montrant comme victimes seuls les Israéliens.

Préférant un cinéma témoin des soubresauts socio-politiques qui agitent le globe, le jury a fait l’impasse, lors du palmarès, sur la sélection française pourtant très honorifique avec les noms de Jacques Rivette, Claire Denis, Patrice Chéreau et Jaco Van Dormael.

Ici et là, des voix annonçaient du barouf dans ce Festival qui encaisse des sévères critiques de la part d’une presse italienne affamée de

George Clooney : café ou ciné, à l’aise dans les deux mondes

films populaires et de croustillantes histoires people. Peu de grandes vedettes américaines étaient présentes, heureusement George Clooney, en habitué, s’est déplacé pour présenter The Men Who Stare at Goats de Grant Heslov. Un déploiement inhabituel de forces de Police était dû à une visite possible de Silvio Berlusconi, et un accueil « adapté » se murmurait. Mais il n’est pas venu et c’est Frédéric Mitterand, Ministre de la Culture français, qui a foulé le tapis rouge. Attaquée de toutes parts, on parle toujours d’incertitude sur le maintien de l’existence de la Mostra de Venise, de la concurrence de Toronto plus commercial, de la proximité locale et temporelle de Rome, mais nous restons assurés de son succès tant que Marco Müller restera le sélectionneur de la plus ancienne manifestation cinématographique du monde. Nous attendons impatiemment l’inauguration en 2011 du nouveau palais qui, espérons le, redonnera tout son prestige à la Mostra.

CBL

Tom Ford et Julianne Moore heureux du prix d’interprétation remis à Colin Firth (Coupe Volpi) FRENCH RIVIERA

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la mostra en images

Margareth Madé

Ewan McGregor

Tilda Swinton

“Prince of Tears” Xuan Zhu & Joseph Chang

Jack Lang venu défendre un film gay

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V LUXURY LIFESTYLE

Xuan Zhu

Sergio Castellitto

Julianne Moore

“Persécution” Jean-Hugues Anglade, Patrice Chereau et Romain Duris

Dans le Jardin de la “Giornate deli autori”

Matt Damon

Huang Lu

Hafsia Herzi

L’élégance d’être à l’heure avec Jaeger-LeCoultre

Jane Birkin

Paris Hilton

“White Material” William Nadylam, Claire Denis, Isabelle Huppert et Christophe Lambert

Le ‘place to be’ durant la Mostra, la villa “Foscari3”

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palaces de venise ca’ sagredo I 5*L grand canal par Jacques Alos & Roland Abele

C’est une facade byzantine chargée d’histoire qui abrite l’un des palaces les plus atypiques de Venise. Très récemment transformé en hôtel de luxe, il a conservé l’éclat des fastes d’antan, privilégiant, certes, son souci de conservation, mais aussi l’idée de faire vivre à ses hôtes une expérience venitienne fascinante…

Palace chargé d’histoire, mais aussi chargé d’émotions. Il faut dire qu’après avoir été la demeure d’une noble famille, il fut tiraillé de procédures, car légué sous conditions, essentiellement architecturales et décoratives. Un casse tête complexe qui aura permis au moins une chose: que rien ne soit fait ni détruit, gardant intacts les moindres signes d’une vie aristocratique passée qui inspire toujours au rêve. C’est donc dans un hôtel, mais aussi en somme dans un musée que vous séjournez.

Musée où toute la technologie moderne astucieusement intégrée permet un service premium jusque dans les plus sélectives exigeances. Happé par le tourbillon du temps, vous contemplerez les œuvres des peintres renommés du XVII et FRENCH RIVIERA

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Exclusive Islands Hotels and Resorts www.eihr.com

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ca’sagredo venise

Small Luxury Hotels www.slh.com

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Hôtels

du

monde

ca sagredo I venise - grand canal

Ca’Sagredo Hôtel - Venezia Campo Santa Sofia - Ca’ d’Oro Tel : +39 041 2413111 - Fax : +39 041 2413521 www.casagredohotel.com e-mail : info@casagredohotel.com

XVIIIème siècle, passerez la majeure partie du temps les yeux tournés vers les plafonds et murs d’une richesse exceptionelle. Un véritable hymne au passé, une invitation au rêve de bals, réceptions et autres mondanités qui faisaient la gloire de Venise. Si la découverte des différentes salles en enfilades qui se situent au premier étage constituent l’essentiel de «l’expérience» Ca’Sagredo, la situation géographique fera le reste. Loin de tout fourmillement hôtelier (il est admirablement situé à quelques pas seulement du célèbre pont du Rialto, sur Canal Grande), il fait disparaitre en un clin d’œil la lourde sensation de touriste, qui vous gagne arrivé Piazzale Roma. Avec un charme et une discrétion dantesque, vous vous retrouvez projeté dans une autre époque, un autre monde, qu’il serait indescent en fait de modifier ou façonner.

Relevant le côté mystérieux, secret de Venise, le séjour à l’Hôtel se confond quelque part avec les visites que l’on fait dans la journée dans les sites historiques, prolongeant ainsi dans votre intimité cette douce séduction qui s’opère dès la porte d’entrée. Une entrée dépourvue d’artifices, d’une sobriété exemplaire, comme si ce joyau de vait rester secret, exclusif. Car il l’est, et même les esprits les plus modernistes s’accordent à attribuer à cet établissement ce qualificatif d’excellence.

C’est d’ailleurs ce que l’on observe au petit déjeuner: pas question de le prendre en chambre, l’endroit est bien trop charmeur pour s’en détourner. On y croisera certes nos congénères les plus anciens, mais aussi les plus jeunes, trendy à souhaits, assommés par la découverte d’une nouvelle sensibilité. A considérer absolument pour une événement exceptionnel.

JA/RA

© photos : DR et Roland Abele

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art & design dans les spotlights La Biennale DE Venise I Italie par Caroline Boudet-Lefort © Photo : Roland Abele / Hunt Images

En réunissant le “top” des avant-gardes de l’art contemporain sous le soleil italien, la Biennale attise toutes les attentes avec son exposition internationale, ses pavillons et ses manifestations in et off disséminés dans les Jardins, l’Arsenal, les palais et autres églises désaffectées de la cité lagunaire.

Ivan Navarro “Treshold”, Pavillon Chilien

Depuis un siècle, la Biennale de Venise est le grand événement où tout l’art contemporain du monde se manifeste durant cinq mois à travers la ville devenue lieu de tous les possibles, espace thors tout conformisme. Cette année, son intitulé était fort clair, mais renvoie à une multiplicité selon la langue où il est traduit : “Fare mondi”, “Making worlds”, “Construire des mondes” ou “Faire des mondes”. “Faire” permet de multiplier les propositions, les techniques, les interprétations avec des œuvres fort dissemblables dans le style et dans le contenu. Parfois un rien semble suffire pour “faire des mondes”, encore faut-il prendre des risques, stimuler l’œil, diversifier l’art contemporain.

Cependant la Biennale échappe à la dispersion dans toutes les directions et conserve une cohérence dans les œuvres des nombreux artistes exposés, démiurges, créateurs de mythes personnels et d’univers 34 V LUXURY LIFESTYLE

intimes. Les nouveaux mondes seraient-ils des espaces intérieurs plutôt que physiques ?

Dans le magnifique lieu qu’est l’Arsenal, l’exposition conçue par Daniel Birnbaum rassemble des œuvres importantes et parfois même émouvantes. Le parcours s’ouvre sur une superbe installation en fils de cuivre et d’or suspendus entre le sol, le plafond et les murs, donnant des faisceaux lumineux signés de la brésilienne Lygia Pape. Remettant en question le double, Pistoletto a brisé tous les miroirs, lors du vernissage, laissant ensuite le public circuler parmi les débris.

Paul Chan propose un théâtre d’ombres et de lumières érotiques en hommage à Sade. Un énorme poulpe de Huang Yong Ping semble aspiré par les multiples éclairages de Spencer Finch. Pae White a imaginé un ensemble de lustres-perchoirs sculptés et recouverts de graines d’oiseaux, quoique absents on

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Lygia Pape “Ttéia I, C”, Mention spéciale “Remaking Worlds”

Michelangelo Pistoletto “Seventeen Less One”

Thomas Bayrle “Looping”

Pascale Marthine Tayou “Human Being”, Cameroun

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Nicola Bolla “Orpheus’s Dream”, Pavillon Italien

quoique absents on entend chanter ces derniers…

Les œuvres s’enchaînent les unes aux autres, certaines parcourues rapidement, d’autres où l’on s’attarde.

Nombreux sont les artistes déjà renommés, mais on découvre aussi quelques révélations. Inutile de chercher quel lien relie ces œuvres disparates, l’ensemble est porté par une inspiration stimulante et une invention étonnante.

Dans les “Giardini”, la Biennale devient une carte économique et géopolitique avec ses pavillons nationaux qui se jouent de rivalité. La France y figure à peine avec l’installation carcérale de Claude Lévêque. Le visiteur est en cage dans l’obscurité de salles noires où tourne une ronde d’ampoules. “Le Grand soir” de l’impossible révolution nous emprisonne, enserre nos esprits sans lendemains qui chantent. Même la lumière n’y est qu’un vacillement fragile.

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Des univers imaginaires très diversifiés vont des câbles et fils tendus en toile d’araignée du jeune Argentin Tomas Saraceno aux énormes fleurs carnivores et fantastiques de Nathalie Djurberg, artiste allemande qui expose dans le pavillon italien. Hans-Peter Fieldman s’interroge sur la réalité en montrant des ombres portées sur le mur qui ne correspondent pas aux objets. Les Pays Nordiques, groupant Danemark, Norvège et Suède, nous entraînent dans une maison déglinguée, défoncée, jusque dans la piscine où flotte un cadavre. Pour les représenter, les Etats-Unis ont choisi une des stars de la Biennale, Bruce Nauman et ses néons métaphysiques. Une intéressante exposition de lui - sur le temps qui passe en s’accélérant s’ajoute au palazzo Foscari. Dans la Scuola della Misericordia, la Lituanie propose un voyage hypnotique grâce à Zilvinas Kempinas qui a réalisé un long tube

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Mercury House One www.architectureandvision.com

Haegue Yang “Series of Vulnerable Arrangements - Domestic of Community”

Matteo Basilé “Thisoriented V.2”

Miranda July “Eleven Heavy Things”

de bandes magnétiques se troublant au moindre vent : en le parcourant le visiteur est pris d’un vertige cinétique. Dans l’église San Samuele, face au Palazzo Grassi, la jeune Marialuisa Tadei a réalisé une installation tout aussi étonnante et paradisiaque “Into the Light”.

Mais trêve d’énumération, le mieux est de filer daredare à Venise avant que la Biennale ne se termine.

Sinon il restera encore le clou de l’année, l’événement le plus attendu : l’ouverture du nouvel espace de François Pinault, complémentaire de son Palazzo Grassi, la Punta della Dogana, La Pointe de la Douane.

A l’extrémité du Zattere, ce triangle qui avance sur l’eau comme un phare procure une vue à couper le souffle : toute la magnificence de Venise, ses palazzi, son Palais des Doges,… Sans activité depuis trente ans, cet entrepôt maritime a été réhabilité par l’architecte Tadao Ando en un immense espace où sont

Ivan Navarro “Bed”, Pavillon Chilien

présentées des œuvres majeures du collectionneur d’art : Jeff Koons, Cindy Sherman, Richard Pince, Cy Twombly, Paul McCarthy ou Takashi Murakami. On retrouve quelques Français comme Daniel Buren ou Martial Raysse. Et d’autres artistes moins connus à découvrir. Les artistes d’aujourd’hui veulent rejoindre les artistes d’antan et permettre à Venise de retrouver sa place de grande puissance culturelle grâce à l’art contemporain..

Entre stars et découvertes, le cru de cette biennale indétrônable a remporté un immense succès et tous les suffrages des critiques. L’art permet de réfléchir sans s’enfermer dans ses convictions. Réflection. Réflexion. Beauté. Provocation. L’art est-il un moyen pour dénoncer et/ou appréhender la noirceur du monde ?

www.labiennale.org

CBL

Moshekwa Langa “Temporal Distance (With Criminal Intent).You Will Find Us in the Best Places”

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palazZo barbarigo venise

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Hôtels

du

monde

palazZo barbarigo I venise - grand canal

Seule une ville au monde pouvait acceuillir un design aussi ténébreux et audacieux jusque dans ses moindres détails : Venise.

D’une insolence follement baroque, le Palazzo Barbarigo semble issu d’une société secrète, à l’image de la célèbre cité lacustre.

Plus proche d’une rêve de diamantaire, il offre, outre son design des plus remarquables, une qualité de séjour incomparable…

Cette sensation de secret, elle vous gagne dès l’arrivée par le Vaporetto: un succulent petit labyrinthe de ruelles étroites vous conduit à ce palace à la situation exceptionelle, sur le Grand Canal. Une petite porte discrète… et la magie du design s’offre à vous. N’y allez pas en bateau taxi: vous vous priveriez du charme de cette découverte. Une fois entré, c’est une symphonie de nuances de noirs qui éclate sous vos yeux: brillants, mats ou satinés, ils donnent aux fleurs et aux rares couleurs traitées de façon ponctuelle un éclat considérable. Le talentueux designer italien Alvin Grassi (qui a également signé le Leon’s Place à Rome) s’est littéralement surpassé pour établir ce pont artistique entre les années 20 et le nouveau modernisme chic. Art déco revisité, clins d’œils appuyés vers l’univers d’Alberta Ferreti, le Barbarigo effleure tous vos sens en commençant par les lumières, mises en scène de façon très théâtrales, et parfois futuristes en touches discrètes. Si Jacques © photos : DR

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Hôtels

du

monde

palazZo barbarigo I venise

Garcia signe certaines courbes délicieuses du mobilier, Grassi lui, a étendu ses compétences accompagné des équipes de designers de Hotel Philosophy qui en créent les principales pièces. Univers dark et chic donc pour cette adresse au demeurant plutôt chaleureuse, et dont le bonheur culmine au réveil, lorsque les lumières du jour effacent peu à peu ces contrastes et révèlent des matériaux chaleureux et sobres.

Résolument très trendy, cette escapade à Venise dans un bâtiment du XVIème siècle vous emporte dans un tourbillon lui, intemporel, fait de glamour de clichés festifs et aussi, de romances éternelles.

JA

Sestriere San Paolo 2765 Venise tel +39 041 740172 fax +39 041 740920 palazzobarbarigo@mobygest.it www.palazzobarbarigo.com www.hotelphilosophy.com cet hôtel est membre de www.designhotels.com

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cinéma à découvrir en salles

L’imaginarium du dr parnassus de Terry Gilliam avec Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell Personne n’aurait cru possible que Terry Gilliam se redresse après la disparition tragique de Heath Ledger en plein tournage de son conte extraordianire. Mais c’était compter sans son amour du cinéma, des acteurs, et surtout celui de raconter des histoires, aussi tordues soient elles. C’est donc un peu seul, financièrement abandonné qu’il entreprit de terminer cette fresque, aidé par trois comédiens hors pair en hommage posthume à l’acteur disparu, prétendu ami. Une pirouette incroyable a été flanquée au scénario, une idée folle et qui tient tellement la route qu’on en oublie qu’il disparait de l’écran. Technique-

ment irréprochable, son univers est comme toujours aussi imaginaire que glauque. Cette fois, c’est dans son «imaginarium» qu’il nous entraîne, un monde fait d’illusion du bonheur, où les rêves, tout autant que les angoisses, s’échappent et follâtrent. Un monde où les mirroirs proposent autre chose que son double, où les vanités s’entichent de ridicule, et où, comble existentiel, la jeunesse est éternelle. Mais cette éternité-là, elle a un prix, qui fait aussi froid dans le dos: derrière les plans acidulés qui innondent l’écran de guimauve, se cache une tragédie existentielle forte, dont on n’arrive cependant pas à synthétiser l’essence. Pris dans un tourbillon d’images, de slogans et machineries, on se perd, attendant quelque chose qui n’arrive pas. Si ce n’est la malheureuse - et pourtant magique - tragédie finale, qui derrière ses leçons sur la vie, ouvre les voies d’une réflexion très astucieuse sur le pouvoir des histoires. Et de la littérature en général. Le Cinéma de Gilliam devrait émerveiller, mais il effraie, c’est là toute sa subtilité, je dirais même sa grandeur.

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cinéma à découvrir en salles

les herbes folles de Alain Resnais avec André Dussollier, Sabine Azéma, Emmanuelle Devos

C’est un film libre comme l’air ! Un film qui joue avec tous ses personnages, leurs vies, leurs aventures. Pas la peine de chercher quelque vraisemblance à cette histoire farfelue qui se réfère au théâtre de l’absurde (Ionesco, Beckett et autres). Une femme (Sabine Azéma) se fait voler son sac à la sortie d’un magasin. Le sac est retrouvé, vidé de tout argent, par un homme (André Dussolier) qui fantasme aussitôt sur la propriétaire qu’il cherche à joindre. Dès lors, tout s’enchaîne dans le farfelu et l’imprévisible avec des personnages givrés, parfois inquiétants. Les herbes folles du titre, est-ce eux ? Ou est-ce nous ? Vous, moi, nous tous, des non êtres de raison ? Ou les herbes folles sont-elles celles fumées par le réalisateur, les scénaristes, les comédiens ?

Cette création profondément surréaliste où les dialogues semblent émerger directement de l’inconscient est adapté de L’incident, un roman de Christian Gailly. Resnais en a fait un film libre, fantaisiste, déchaîné, avec des échappées dans l’insensé. N’oublions pas qu’à la fin, il est question de chat et de croquettes. Késako ? CBL

VINCERE de Marco Bellocchio, avec Giovanna Mezzogiorno, Filippo Timi

Avec Vincere, Marco Bellocchio explore un pan mal connu de l’histoire italienne : les débuts du fascisme et la liaison de Mussolini avec Ida Dalser, cette « femme cachée » rencontrée au début de son ascension politique et qui lui donne un fils avant qu’il ne se marie avec une autre. Arrivé au pouvoir, Mussolini s’acharna à nier et effacer toute trace de leur liaison, les faisant enfermer, son fils et elle, dans des hôpitaux psychiatriques. Le film s’articule donc autour de cette femme qui se bat pour la vérité et s’oppose à un pouvoir violent et destructeur. Elle est magistralement interprétée par Giovanna Mezzogiorno qui s’impose sans emphase par sa seule ardeur. Avec intelligence et subtilité, Bellocchio interroge le passé pour explorer le présent : Ida représenterait-elle métaphoriquement l’Italie sans cesse séduite puis trahie par son séducteur ? CBL 42 V LUXURY LIFESTYLE

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kinatay de Brillante Mendoza, avec Coco Martin, Julio Diaz, Mercedes Cabral Le film de Brillante Mendoza est d’une acuité presque inquiétante, sur le cycle de la corruption, sur les choix qui se présentent un jour et font basculer à jamais la conception même de l’existence. En vidant ses protagonistes de toute notion sociale, culturelle ou simplement humaine, il nous dévoile un monde où le mal prend toutes les formes imaginables, se nourissant des comportements visiblement abandonnés par la raison. Depuis la tentation jusqu’à l’abomination, tous les axes de la tourmente sont décryptés dans un somptueux jeu de caméras, tel cette longue descente en enfer, matérialisée par une vision altérée et vascillante de la ville, sublimée et aussi mise en abîme. Elle contient en elle cet abandon des sens, dans une spi-

rale de slogans indigestes incessants, filmés avec une virtuosité telle, qu’ils ont finalement plus à dire que les acteurs. Plus que la vision de la terreur, sa suggestion est suffocante. On a envie d’en sortir, et malgré les nombreuses portes ouvertes laissées au long de cette abomination nocturne, on y reste, tel ce jeune policier pris au piège d’une hypothétique facilité de la vie. Facilité au cours terme, on comprend très vite l’étendue de la propagation du mal, immédiate, sans retour possible. Kinatay signifie «boucherie»; une fois averti, et retenant sa nausée, on découvre un cinéaste d’une grande maîtrise, d’une incroyable finesse. Reste à admettre, une fois sorti de la salle, que ce que l’on vient de voir n’est qu’un avertissement sur la réalité. JA

strella de Panos H. Koutras, avec Yannis Kokiasmenos, Mina Orfanou, Minos Theoharis C’est à un univers aussi terne que chaleureux, et aussi parfois sordide que Panos Koutras nous invite dans ce nouveau film. S’il avait su se montrer très à l’aise entouré de travestis dans son premier film aux accents parodiques, la difficulté est venue avec son besoin de gravité. Strella raconte bien entendu le parcours d’un transexuel, mais aussi celui des écueils de la filiation, et quelque part aussi des relations père fils qui déraillent quelque part. Des images du rejet, de l’abandon, il n’attend presque rien, si ce n’est une reflexion symbolique, planant au dessus de

nous, plus que de ses personages.

On a envie de voir ce film comme un autre, mais c’est impossible, il nous dérange, ennuie, tant il touche à la frange limite de l’indésirable débat. Mais alors même que se développe en nous un sentiment étrange, mêlant compassion, désordre et ennui, vient se greffer un univers nouveau, infiniment plus subtil.

De cet empêtrement glauque et sans intérêt nait cependant une sympathie rare à l’écran, pour une idée, une cause sans doute bien plus universelle que ce film, en somme un peu bancale, mais justifié. JA

Vil romance de José Celestino Campusano , avec Nehuen Zapata, Oscar Génova, Un scénario aux allures de fait divers, une réalistion très street et un goût prononcé pour la marginalité donnent un ton particulièrement provocateur à quelque chose qui n’est somme toute qu’une vraie histoire d’amour. Mais pas de violette ni de violons: l’amour et ses trahisons valent aussi chez les gays, peu importe leur niveau d’acceptation, et c’est cet état qu’a voulu capter le réalisateur. Il y réussit avec éclat, même s’il laisse au passage se rétracter le spectateur peu accoutumé aux violences sexuelles. C’est pourtant dit-il une réalité, il voulait la filmer, sans fard, sans artifice, avec des acteurs qui ne portent pas le germe de la gêne. Il en résulte un moment d’une grande vérité, qui ose aller dans le ressenti, la jalousie et les conséquences de l’infidélité. Dur et âpre, mais quelque part aussi vivifiant qu’un un docu-fiction! RA LX FRENCH RIVIERA - NOVEMBRE 09

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frenchriviera

halloween2009 覺 funsp矇cialantibesphotos 覺

halloween cleopatra antibes

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CLUB PRIVÉ

ex GOLDEN GATE

FERMÉ LES 2 DERNIERS WEEK-END DU MOIS DE NOVEMBRE = DEUX VENDREDIS ET DEUX SAMEDIS

4 rue Honoré Ferrare (Quartier de la Gare) ANTIBES 04 93 74 24 74 / 06 09 21 20 75 Ouvert Vendredi, Samedi et veille de jour férié

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bons plans - adresses

bons plans gays -

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Zanzibar bar 85 rue Félix Faure - 04 93 39 30 75 Le Vogue bar 20 rue du Suquet - 04 93 39 99 18 Sparkling - 4U retaurant bar 6 rue des Frères Pradignac - 04 93 39 71 21 Le Night bar 52 rue Jean Jaurès - 04 93 39 20 50 Twiggy bar 3 rue des Suisses - 04 93 99 13 32 Disco 7 club 7 rue Rougière - 04 93 39 99 18 Le Divan bar 3 rue Rougière - 04 93 68 73 70 Le 9 sauna 8 ch de l’Industrie Le Cannet - 06 17 94 29 24 Parad’X sex-shop 13 rue des Mimosas - 04 92 59 12 42 Twiggy Prod shopping 35 bd Carnot - 04 93 99 83 36 Garden shopping 11 rue Macé - 04 93 38 75 45 Le Treize restaurant 13 rue Peirissol - 04 93 39 85 19 Le Domino restaurant 7 rue du Pré - 04 92 98 07 87 Barbarella restaurant 14 rue St Dizier - 04 92 99 17 33

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MARSEILLE [13] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 11 12 13 13

Trash sex-club

28 rue Berceau - 04 91 25 52 16 Kiut bar 10 rue Beauvau Le New Cancan club 3/7 rue Sénac - 04 91 48 59 76 Les Danaïdes brasserie 6 square Stalingrad - 04 91 62 28 51 Casa no Name restaurant 7 rue Andrè Poggioli - 04 91 47 75 82 Le Bistro Vénitien restaurant 29 cours Julien - 04 91 47 34 34 JL Olympic sauna 28 rue Jean Roque - 04 91 47 35 61 Salvator sauna 20 bd Louis Salvator - 04 91 42 99 31 MP Sauna sauna 82 la Canebière - 04 91 48 72 51 Sauna Club sauna 120 la Canebière - 04 91 64 19 08 Cargo sauna 9 rue moustier - 04 91 33 45 62 E.Shop sex-shop 11 rue Moustier - 04 91 31 62 09 Eros Center sex-shop 5 bd Garibaldi - 04 91 92 72 30 Alibi shopping 9 place Jean Ballard - 04 91 54 09 62 Pulse coiffure 49 rue de la Palud - 06 15 90 88 70

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TOULON [83]

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2 rue Rusca - 04 93 89 46 25 Eagle bar 18bis rue E. Philibert - 04 93 26 35 30 Tip Top bar 30 quai Lunel - 04 93 26 22 88 Glam bar 6 rue E. Emmanuel - 04 93 87 29 67 Le Fard bar 25 prom. des Anglais - 04 93 80 63 40 Le Couloir bar/café 1 rue Alberti - 04 93 85 43 90 La Civette brasserie 1 cours Saleya - 04 93 80 80 59 X-Cube bar 13 av. Maréchal Foch - 04 93 80 98 10 Le Smarties bar 6 rue Défly - 04 93 62 30 75 Le 6 bar 6 rue Raoul Bosio - 04 93 62 66 64 Le Klub club 6 rue Halévy - 04 93 16 87 26 Bain Douches sauna 7 rue Gubernatis - 04 93 80 28 26 Azur sauna 4 quai Papacino - 04 93 56 25 00 Du Château sauna 17 rue des Ponchettes - 04 93 85 73 91 Le 7 sauna 7 rue Foncet - 04 93 62 25 02 Le Block sex-club 10-12 rue Jules Gilly - 04 93 80 18 55 Traxx sex-club 11 av. Maréchal Foch - 04 93 80 98 10 GI sex-shop 8 descente Crotti - 04 93 80 29 49 O Kafé Kris restaurant 3 rue Smolette - 04 93 26 75 85 Vintage restaurant 20 rue Barillerie - 04 93 80 28 69 Vog shopping 2 rue Mascoînat - 04 93 62 00 19 Urban System shopping 1 rue Françis Gallo - 04 93 62 25 59 Inox & Rendez-Vous shopping 3 rue Françis Gallo - 04 93 95 48 83 Way-In shopping 4 rue de la Loge - 04 93 55 57 40 Un Monde à Part shopping 12 rue Alexandre Mari - 04 93 13 94 53 HI hôtel 3 av des Fleurs - 04 97 07 26 26 HI Beach plage 47 prom. des Anglais - 04 97 14 00 83 Castel plage quai Rauba-Capeu - 04 93 85 22 66

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MARSEILLE [13]

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Hypnotiq bar

ANTIBES [06]

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La Mare au Diable club

1 ch de Bon Rencontre Allauch - 04 91 68 24 10

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I horoscope I Belier

avec Sophie c+Clair

21 mars au 20 avril

23 sept au 22 octobre

Période de grands changements, de démystification, et de résolutions. Vous avez décidé que beaucoup de choses allaient changer cet hiver, à commencer par votre environnement. Pensez un peu aux goûts de l’être que vous convoitez, au lieu d’en faire une image de vous même. Si la chance est avec vous vers le 21, pensez à la partager pour mieux la vivre

Taureaux

Scorpion

21 avril au 20 mai

23 oct au 21 novembre

La chance vous sourit enfin après de longues semaines de poisse. Mais elle pourrait se trouver inutile si vous ne ménagez pas un peu le terrain ambient. Beaucoup trop de personnes intéressées tournent autour de vous, et vous ne savez pas pourquoi, ne faites qu’une relative confiance, surtout aux Poissons qui n’a que d’yeux que pour votre générosité…

Bougez vous un peu plus. Vous pensez avoir atteint un état de grâce, alors vous vous laissez aller; votre aisance est passagère, votre sourire change vite et les autres risquent fort de s’en détourner; reprenez un peu le dessus, et ayez un peu plus de considération pour autrui.

Méfiez vous un peu plus du Capricorne qui rôde autour de votre chéri(e) vers le 16

Gemeaux

Sagittaire

21 mai au 20 juin

22 nov au 21 décembre

De fortes turbulences dans votre ciel, annoncent de grands changement. Et cela se reflète parfaitement dans votre attitude. Des attractions anciennes resurgissent, les pleurs aussi, ce n’est pas le moment de remettre en question votre vie, vos goûts. Ne décidez rien avant janvier, c’est avec un peu plus de recul que vous apréhenderez mieux la sagesse.

Pensez un peu à vous; c’est vrai, vous circulez à l’aise entouré de mille étoiles qui scintillent, et c’est pour cette faune que vous roulez heureux. Oui, mais lorsque vous vous retrouvez seul, la mélancolie vous guette, et cela ira en s’accentuant encore un bon mois. Rencontre probable le 23, avec un Balance ou Bélier, qui pourrait être plus qu’une idylle

Cancer

Capricorne

21 juin au 22 juillet

22 déc au 20 jan

Vos envies soudaines et multiples masquent une vraie solitude; votre ciel est vide, absent, et vous le comblez d’artifices. Ok dans la mesure ou financièrement ça va, mais quinze jours à trois semaines de patience seront à point pour bouleverser tout cela, avec l’entrée du Lion ou du Verseau dans votre vie affective, ce qui n’arrangera rien!

Restez bien dans votre cocon, hors du froid, à l’abri de tout, paisible et serein; vous aurez l’impression que tout est lointain, que les choses importent peu. Si c’est à cause d’ une mauvaise nouvelle, faites confiance au cercle d’amis, même s’il semble pesant et hostile à votre idylle. Restez serein face aux conseils répétés et pénibles de votre entourage

Lion

Verseau

23 juillet au 22 août

21 janvier au 20 février

Vous avez récupéré un solide moral, en dépit des multiples contraintes que vous rencontrez.

Il serait bon de vous engager maintenant un peu plus et d’observer de plus près les mains qui vous sont tendues. Attention! détournez vous du Taureau, peu fiable en ce moment, et qui campe autour de vous en attendant d’attaquer sur votre faiblesse…

Vous vous trouvez avec des problèmes financiers insolubles, dus à un train de vie exagéré.

C’est sans doute votre aveuglement pour les Vierges ou Lions qui vous incitent à acheter la sympathie, ce qui n’est pourtant pas votre fort.

Prenez un peu plus de recul, vous verrez plus large, y compris dans les risques encourus. Un peu de chance vers le 17

Vierge

Poissons

23 août au 22 sept

L’apaisement visiblement atteint après cette longue période de frustration tend à éparpiller vos nouvelles aspirations. L’amour oui, mais qu’en est-il de votre vie professionelle? Ne la négligez pas sous prétexte que tout va bien, et gardez qulques œufs au frais, c’est prudent.

Chance vers la fin du mois, qu’il faut à tout prix mettre à profit de votre bien être

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Balance

Vous avez un certain mal à vous faire au froid qui gagne peu à peu, et vous éprouvez peutêtre l’envie d’être seul malgré votre mal etre.

C’est bien possible encore quelques semaines, mais attendez vous à un revirement occasionné par des relations privilégiées que vous allez développer, dans une nouvelle activité. Le Scorpion peut vous y aider, ne l’éloignez pas

FRENCH RIVIERA - NOVEMBRE 09

21 février au 22 mars

Une personne trouble votre quiétude, et vous aurez bien envie de lui foncer dans le tas.

Mieux vaut vous consacrer à approfondir une rencontre fortuite qui se passerait bien volontiers de votre rancoeur. Laissez s’éteindre un feu qui se meurt, c’est faire place à la chance; elle sera de retour le 18, et restera quelques semaines, profitez en pour construire.

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III de COUV

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IV de COUV