L’ANNUEL - PROMOTION FRANÇOIS LECLERCQ - 2015-2016 - ENSA MARSEILLE
Nous sommes trois architectes, diplômés de l’ENSA Marseille, et nous avons fondé l’association loi de 1901 « Lis Avi » en 2014 : Yannick Nobile, président, Marie Brosch-Parez, trésorière, et Christophe Piqué, secrétaire. Hugo Maurin nous accompagne activement également et depuis 2016 Mélanie Dabert et Florentin Godeau nous ont rejoint. Lorsque nous avons reçu notre diplôme d’architecte en 2013, nous nous sommes retrouvés livrés à nous même pour entrer dans la vie active. Trouver un travail dans le contexte actuel n’est jamais facile, cette vérité n’épargne bien sur pas notre branche. Après avoir été longtemps couvés dans notre petit nid qu’est l’ENSA Marseille, nous avons donc découvert une nouvelle facette de notre métier : négocier un contrat, gérer les diǺérents statuts, travailler avec les autres corps de métier, entrer en relation avec divers clients... Autant de choses que nous n’avons pas le temps d’apprendre à l’école, et qui représentent pourtant une grande partie de la profession d’architecte.
Une idée nous est alors apparue. Pourquoi ne pas créer un groupe, un lien, une association, qui permettrait aux jeunes diplômés comme nous de pouvoir accéder facilement aux réponses que l’on cherche ? L’expérience est toute proche de nous, mais il n’existe pas de lieu pour la partager. Nous avons donc créé Lis Avi (« les ancêtres » en provençal pour le clin d’oeil local), l’association des anciens étudiants de l’ENSA Marseille, dans le but de permettre aux nouveaux diplômés fraîchement sortis de l’école de pouvoir entrer en contact avec leurs prédécesseurs. Ce lien entre « nouveaux » et « anciens » est pour nous l’essentiel de Lis Avi. Il permet de fédérer la profession et d’oǺrir aux jeunes diplômés une possibilité de rentrer plus facilement dans la vie active.
Tous ces éléments nouveaux peuvent parfois être déstabilisant pour les jeunes diplômés, et leur donner une sensation de vertige face à une falaise insurmontable. Pourtant, nous devons tous passer par là. Lorsque nous croisons nos confrères diplômés avant nous, nous constatons que chacun suit son petit parcours, et parvient à s’en sortir. Mais les informations sont souvent diǽciles à trouver... 3
Jean-Marc Zuretti directeur de l’ENSA Marseille
Sur 172 étudiants inscrits au dernier semestre S10 de master 2, 149 étaient habilités à soutenir leur projet de ǻn d’études et, in ǻne, les jur]s ont validé 142 PFE Une très belle et nombreuse promotion, marquée par l’attribution des félicitations du jur] à quatorze d’entre vous. Après Corinne Vezzoni en 2015, diplômée de l’école de Marseille, architecte de renommée nationale et internationale, 3ème lauréate du Prix des femmes architectes l’an dernier, François Leclercq a répondu à Lis Avi et accepté de parrainer cette nouvelle promotion 2016. Comment résumer le parcours de cet architecte brillant (pourtant) diplômé de Paris La Villette ? Lauréat des Albums des jeunes architectes en 1985, Prix de la Première œuvre au concours du Moniteur en 1988, Prix spécial du jur] au concours de l’ querre d’argent du Moniteur en 1996, Membre de l’Académie d’architecture en 2001. Ces distinctions méritées reconnaissent des projets multiples en logements, bureaux, équipements, centres commerciaux, programmes mixtes aussi, réalisés aux quatre coins en France… Mais c’est peutêtre surtout pour les projets de ville et de territoires que l’on connaît François Leclercq et l’on ne compte plus les villes concernées par des études, des plansguides, des projets opérationnels à toutes échelles : Paris Nord-Est, le Bois habité à Lille, Bordeaux, Nanterre et La Défense, Cerg]-Pontoise… et Marseille bien sûr avec le plan guide pour l’extension d’EuroMéditerranée, avec 170 hectares devant accueillir deux millions de mètres-carrés du côté du Marché aux puces, de part et d’autre de la vallée des A]galades.
4
Voilà un parcours qui place l’exemplarité assez haut pour ceux qui voudraient en faire autant, et c’est tout le bien qu’on souhaite aux diplômés de cette promotion 2016 Au terme de ces études, vous sortez vraiment grandis et capables, capables par exemple de vous distinguer brillamment comme l’ont fait cette année les architectes de l’agence PAN, nominés au prix de la première œuvre pour la réalisation des trois nouveaux ateliers de l’école, et ceux lauréats des albums des jeunes architectes et pa]sagistes. Trois équipes sur quinze était diplômées de Marseille : 4h Som, l’Atelier EG7 avec notre enseignant Frédéric Einaudi et l’Agence Buzzo-Spinelli Architecture.
Au moment où vous vous apprêtez à quitter l’école, même momentanément avant de revenir peut-être pour ] obtenir l’HM4NP, je veux vous féliciter chaleureusement : nous savons la diǽculté de ces études, l’énergie qu’elle demande, la diversité des aptitudes qu’il faut développer, les diǽcultés rencontrées notamment dans les exercices de projet… Bravo, donc, pour ce que vous avez enduré En commençant ou poursuivant votre insertion dans la vie active, vous allez rencontrer mille diǽcultés et, surtout, vous allez douter de vos compétences, considérant toutes les connaissances et aptitudes qui vous manquent… Nous sommes tous passés par là, oubliant à la fois le temps nécessaire à l’apprentissage in vivo, en agence, des aptitudes de l’architecte, ainsi que l’énorme faculté d’adaptation que vous avez acquise, ainsi que la capacité à hiérarchiser des enjeux, à clariǻer des débats, à voir dans l’espace, à regarder le monde avec des ]eux de b¬tisseur, d’artiste, de philosophe, de technicien, d’anthropologue et de poête. Vous n’avez pas encore achevé votre construction de femmes et d’hommes debouts, mais vous êtes complets. Vous allez probablement commencer en agence, puis certains rejoindront la maîtrise d’ouvrage, les services des collectivités territoriales ou ceux de l’Etat, des entreprises ou des équipes de gestion d’immobilier : aéroports, réseaux ferrés, l]cées etc. peu importe, vous serez tous architectes, avant tout. Avec un grand avantage sur nous : vous verrez le monde d’aujourd’hui avec un regard neuf, ce monde d’aujourd’hui qui vacille et qui attend de vous des réponses nouvelles. Pour imaginer des villes de demain, pour créer des espaces de vie reconǻgurables selon nos histoires et nos envies, pour inventer les espaces de travail / d’échange / de repos / de convivialité dont les formes n’existent pas encore… pour b¬tir enǻn, et sans doute avec leur participation, des lieux et des milieux de vie estimés de leurs habitants. Je vous souhaite bons vents, à vous jeunes architectes, sachant qu’au travers de vos représentants associatifs, ordinaux ou s]ndicaux, et de leurs activités, nous aurons bien des occasions de les revoir bientôt. Parmi eux : Lis avi dont je salue les membres et les actions qu’ils mènent, avec une énergie s]mpathique et communicative
architecte urbaniste, Parrain de la promo François
Bonsoir et merci de me donner ce plaisir et cet honneur d’être, même pour quelques instants seulement parrain à Marseille dans cette belle école si particulière, plongée dans une géographie métropolitaine exceptionnelle et impliquée dans les réǼexions de son développement. Bravo, donc à tous ceux qui vont recevoir leurs passesdroits pour presque construire et bravo à ceux moins nombreux qui vont avoir le courage de recommencer cette expérience l’année prochaine. Au regard des diplômes que j’ai pu voir, il me semble que plus que jamais ils sont en phase avec l’esprit du temps qui est dans l’interrogation permanente sur la question posée, les programmes imposées quels que soient les sujets. On s’est beaucoup trompé ces temps derniers avec arrogance et certitude à proposer, pour de bonnes raisons ǻnancières et d’urgences supposées, des logements inadaptés à la vie réelle, trop petits, trop ǻgés dans une forme tristement déǻnitive. Même histoire, pour des bureaux presque obsolètes au moment de leurs livraisons parce que les modes de vie et de travail changent comme jamais. On pourrait en dire autant pour tous les modes de loisirs, de consommation ou de transport.
Leclercq
Mais si nous sommes là à Borel] dans cette cour merveilleuse baignée par ce soleil du soir caressant la pierre blonde avec les collines en toile de fond. Alors où que vous alliez, quoi que vous fassiez dans tous ces combats que vous avez commencés et que j’ai évoqués, n’oubliez jamais la beauté, la générosité de ces lieux, cette lumière et ces pierres, tout ce que vos professeurs et précisément dans cette école vous ont appris sur la matière, les assemblages, la lumière et mille autres choses qui fondent cette discipline. N’oubliez rien. L’architecture est certe un combat social permanent mais restez ǻdèles à vos premières émotions qu’ont pu vous procurer des situations spatiales personnelles, un jardin secret qui ne doit jamais vous quitter. Bravo et merci pour cette journée.
Vos travaux s’inscrivent donc dans cette ré-interrogation nécessaire qui montre le décalage constant entre les produits stéréot]pés à tout point de vue et la vie que vous-mêmes inventez au jour le jour. Cette insatisfaction s’exprime de plus en plus, s’institutionnalise, proposant de tout réinventer de Paris à Marseille ou ailleurs, dans des appels à projets pour essa]er de sortir de l’insuǽsance programmatique permanente. Ce moment est donc passionnant, vous ne passez pas de la vie rêvée d’étudiant dégagé des contraintes et rêvant d’irréalités pendant 6 ans et qui, après ce moment de gr¬ce, devraient se confronter à la dure loi des agences et de leurs tristes habitudes. Continuez ce combat que vous avez commencé là, continuez à réinventer le monde à l’échelle qui vous convient selon la pertinence de vos sentiments et de vos convictions. L’époque est plus incertaine et généreuse que l’on imagine et ne demande qu’à être éblouie par votre intelligence. 5
LES LAURÉATS
Q U I N TA D A A R E A LVA
AUGÉ LO7IS
8
AUGÉ LORIS
A l’instar de la métropole Marseillaise, le littoral de la baie du Tage est caractérisé par ses délaissés industriels de manière assez caricatural dans le portugal de ses 25 dernières années. Ce diplôme consiste en la réhabilitation d’une friche industrielle sur le littoral sud de l’embouchure du Tage, en face de Lisbonne. Cette friche se trouve à l’extrémité Ouest d’un quai en majorité à l’abandon où plusieurs projet de restructuration ont, à l’heure actuelle échoués. Le projet comporte une phase à échelle territoriale qui consiste en la transformation et la réappropriation du quais par une communauté de créatifs de manière alternative et innovante. Le site de projet, la Quinta de Arealva, complexe aux multiples reconversions et mutations d’activités, est réinvestit sous la forme de d’un pôle créatif et espace public intégrant un équipement et du logement sous la forme d’objet posés ou insérés dans les gabarits existants. Riche d’un patrimoine architectural encore en bonne état, la matérialité d’intervention en acier Corten rentre dans une thématique de provisoire et de vécu.
9
Extension du domaine de la mobilité Comment penser la mobilité dans un des secteurs les plus attractifs et dynamiques de la métropole AMP ?
AULAGNER ANTONIN
Le territoire de l’Est Mer de Berre est un territoire-palimpseste, arborant aujourd’hui les différentes marques de sa tumultueuse histoire. Par la mise en place du Boulevard de l’Est Mer de Berre et une réflexion globale sur la mobilité (mise en place d’une ligne de BHNS), il s’agit de porter sur ce territoire un regard nouveau, de l’installer comme une unité (ce qui n’a jamais été le cas historiquement). La ligne de BHNS est amenée à devenir la colonne vertébrale de ce territoire. Moteur inclusif, le Boulevard voit converger les différentes échelles de la mobilité. Aussi, cette ligne ne peut être envisagée comme la panacée, elle doit être accompagnée d’autres aménagements comme la réouverture de lignes de voies et la mise en place d’alternatives au «tout-automobile». Le domaine de la mobilité constitue donc un système global - dont le Boulevard apparaît comme une pièce maîtresse – qui s’articule de l’échelle métropolitaine à celle du marcheur. Les nœuds de ce réseau constituent des lieux stratégiques et multiples : les lieux de la mobilité. Ils s’incarnent comme des dispositifs spécifiques et génériques à la fois, adaptés à leurs contextes et identifiables comme faisant partie d’un système plus large. Le système envisagé s’appuie sur une base commune à chaque lieu de la mobilité, une base à laquelle viennent se greffer d’autres fonctions qui s’incarnent dans le concept d’ «extensions du domaine de la mobilité». Permettant une connectivité sans faille entre les différentes modes de transport, les lieux de la mobilité sont des lieux communs, amenés à devenir de nouveaux espaces d’urbanité, de lien, de partage, mieux connectés au paysage et en termes de mobilité. Système global, le domaine de la mobilité et ses extensions s’incarnent dans le territoire de l’Est Mer de Berre sous la forme de situations construites. Les situations construites envisagées se situent à Berre, Rognac, Vitrolles et Châteauneuf-les-Martigues. Quatre contextes différents, présentant des intensités multiples et des enjeux variés. Les «extensions de la mobilité» proposent des réponses qui se veulent spécifiques à chaque site, tout en employant un vocabulaire commun. Éléments polymorphes, elles se présentent sous la forme d’une gare routière, d’un pôle multimodal, d’un catalyseur métropolitain ou bien encore d’un ensemble d’espaces publics reliant un arrêt de BHNS à une halte de tram-train.
10
11
MUR_TROPOLITAIN  Habiter le mur du cimetière Saint-Pierre
BARBUSCIA SA7AH L’illustrateur par excellence de ce que j’appelle l’antithèse de la thÊorie du pochÊ de Kahn se trouve dans un mur de 4 km de long au sein de Marseille. Un mur enclos qui est la frontière entre la ville et le cimetière, père d’enclave et de fracture urbaine. Le cimetière Saint-Pierre est la troisième nÊcropole de France, un territoire de 64 hectares qui accueille 51,8% des dÊfunts de Marseille. Une enclave urbaine qui est à une place stratÊgique dans la nouvelle mÊtropole AIx-Marseille : l’Huveaune ainsi que le prochain Êchangeur Florian ne sont qu’à quelques dizaines de mètres de ses murs. CaractÊrisÊ par un mur de pierre qui exacerbe un certain Êloignement mental et physique ; le mur qui est un outil incontestable pour ID§RQQHU QRWUH PŠWURSROH QȓHVW LFL TXH EDUUL¨UH &HWWH SUHPL¨UH IURQWL¨UH FHOOH TXL QRXV DUUªWH TXL GLYLVH OȓHVSDFH HVW LQ͆QLH (OOH PHW  GLVWDQFH un lieu de sociabilitÊ, de rencontre, de promenade, une artère apaisante dans la ville. J’ai travaillÊ sur ce mur en l’Êpaississant, en travaillant sa masse pour l’habiter et y introduire de nouvelle pratique pour dÊsacraliser l’image du cimetière. Travailler une massivitÊ habitÊe, une masse permÊable qui est un nouveau mur poreux et accueillant. Le mur est ici un vecWHXU GH FRQQH[LRQ XUEDLQH TXL SRVV¨GH GHV ]RQHV GȓLQ͇XHQFHV HW TXL D XQ LPSDFW GLUHFW VXU OH SŠULP¨WUH SURFKH &H PXU FHWWH QRXYHOOH OLPLWH travaille comme une couture, il rÊorganise et crÊe du lien dans un lieu oÚ il est inexistant. C’est un travail sur l’Êpaisseur dans son ensemble : l’impression si intense d’intÊrioritÊ que l’on peut retrouver au sein des cryptes est à la genèse GH FHWWH LQWŠULRULWŠ TXL GRQQH OȓLPSUHVVLRQ GH VȓªWUH IDX͆OHU GDQV OH FUHX[ GȓXQ PXU LPSUHVVLRQ H[DFHUEŠH SDU GHV YRXWHV TXL DSSRUWH XQH OXPL¨UH naturelle zÊnithale.
&H SURMHW GH ͆Q GȓŠWXGHV HVW OȓRSSRUWXQLWŠ GȓH[SŠULPHQWHU XQH QRXYHOOH VLWXDWLRQ VH FRQIURQWHU  XQ WHUULWRLUH DXTXHO RQ WRXUQH OH GRV
mais qui peut être un vÊritable atout au sein d’une ville. Il est l’occasion de se questionner sur un des ÊlÊments fondamentaux de l’architecture qui est le mur. Il a façonnÊ notre tableau phocÊen et doit continuer à faire l’Histoire et la sculpture de notre mÊtropole.
12
13
Entre Terre et Mer, un interrègne. Le paysage, matière à l’architecture.
Le port de Catane, Sicile. GAVUZZO VIOLAINE
y b §Âb 8 ² b 8Yb Ë µ ½ n ²½b b ½ Y µµÂ8YcbV bµ u²8 Yµ ²½µ µ ½ Ybµ bÂÊ bÊOb ½ b µ Y¯b²²8 ObV b½ Yb Fb²½c ¢¢¢ 8²O}b µÂ²  b c½b YÂb Æ ½ µ bµ µb µ µ ½ ½  ²µ µµ F bµ¢z
*Ð - V O}b V ¾V bµ ( ²½µV ²bn8Ob Y ȲbU ( ²½Â8 ²bµV Y¢Ð 2(
Aux portes de la ville de Catane, les eaux étales et la géographie sans relief du port permettent un recul nécessaire pour offrir un panorama entier sur le paysage singulier et exceptionnel de la province: l’Etna. La traversée du port est pourtant, depuis plus de 25 ans, dissuasive au regard des nombreuses limites à franchir et au programme dont il y fait référence; un port autonome déserté. Ce territoire est en rupture totale avec le territoire urbain.
b ½ ²bYco ² Ob b ²½Â8 ²b ² bµ }8F ½8 ½µV ½ µµb² Ybµ b µ 8ÈbO 8 È bV ½ ½ b ²cµb²È8 ½ Obµ 8˵8ubµ bʽ²8 ²Y 8 ²b d’un interègne entre Terre et Mer ? Le rapport du projet à la ville et aux habitants a été l’un des premiers thèmes abordé. Il tisse des liens avec l’urbanité, prolonge l’axe historique Nord-Sud (Via Etnea) et articule des espaces publics existants de la ville dans le but de penser l’interface ville/port ainsi que l’inscription du nouveau port à l’échelle du territoire. Les lignes des quais ainsi que l’axe de la digue conservent des orientations parralèles aux deux principaux tracès de la ville ancienne (Etnea et V. Emmanuel). L’activité autonome est déplacée au sud à proximité de l’aéroport, le port de plaisance devient une place urbaine aux portes de la ville. ¯ ½b ½ bµ½ Y¯8no² b² Y8 µ  µbO Y ½b µ b ²8 ²½ > 8  µµ8 Ob 8½Â²b b Yb ¯ ½ 8¢ bµ½  ²8 b O µ½8 ½ > l’Histoire de la ville tant dans des évènements catastrophiques (éruption de 1669) que dans sa richesse (fertilité des sols) ou dans son architecture (la ville est bâtie avec de la pierre de lave). Le volcan est omniprésent dans le paysage, l’histoire et la vie des habitants. La ligne directrice du projet est ce rapport particulier à la nature. La digue propose un parcours depuis 8 È b } µ½ ² §Âb b½ 8 f b ¯Âµ8ub² 8 Ob ½²b Yb Obµ YbÂÊ 8˵8ubµU  } ² Î o Yb 8 b² 8 µÂYV  b Èb²½ O8 ½c µ8 sissante du volcan au nord. o V ¯b b bµ½ Yb yn8 ²b Yb ¯8²O} ½bO½Â²b 8ÈbO  b n²8µ½²ÂO½Â²bzU b b Fµb²È8½ ²b bµ½ O½Âc 8²  ² u²8 b public
(une salle de spectacle, un théâtre en plein air, une capitainerie, des commerces, une piscine)
dédié autant pour les catanais que pour les
voyageurs. Chacun est invité à redécouvrir le port, son environnement et à approcher la mer.
14
Vue depuis la digue vers la salle de spectacle, la ville et l’Etna
15
UNE PÉPINIÈRE ÉTUDIANTE À LA PORTE D’AIX L’institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires
GODEAU FLO7ENTIN
l’horizon 2020 se proǻle la création d’un institut regroupant les formations de pa]sagistes, d’urbanistes et d’architectes. C’est ce nouvel établissement d’enseignement supérieur qui a fait l’objet de ce travail de diplôme. Un travail qui s’est fait dans les conditions du réel en répondant à la commande programmatique, en s’insérant dans l’assiette de projet prévue de la ZAC Saint-Charles et en veillant à respecter la ǻche de lot et les conditions du site. Il est projeté dans un quartier en pleine mutation où se rencontrent le plus grand projet de réaménagement urbain d’Europe et des populations majoritairement pauvres. L’insertion d’une institution ici, n’est pas anodin et elle pose évidement la question du rapport qu’elle peut entretenir avec ce contexte. Ainsi le b¬timent regroupe tous les équipements « mutualisables » en rez-de-chaussée, aǻn qu’ils soient directement connectés avec l’espace public et qu’ils puissent être aisément partagés. Ils fabriquent ainsi un seuil ouvert au public et forment un socle qui génère un nouveau sol, décroché de celui de la ville, où s’installent les ateliers qui requièrent plus de calme et de sécurité.
A
A
16
A’
A’
Facade 1:200
FAÇADE BOULEVARD NÉDELEC 1:200
L’organisation des salles de travail est calibrés gr¬ce à l’élaboration d’un module de 4m2 correspondant à l’espace de travail minimum nécessaire pour un étudiant. tape par étape ils se combinent : ainsi trente unités constituent un atelier, puis ces ateliers s’imbriquent avec un principe en croix permettant à chacune des pièces de s’ouvrir sur un patio enǻn des salles communes s’insèrent dans la trame. L’ensemble constitue un s]stème compact qui entre en dialogue avec le socle. C’est gr¬ce au vide que les deux parties du projet s’assemblent avec hétéronomie. La rigueur de la trame s’adoucit pour laisser apparaître des interstices et des déformations, là naissent des espaces singuliers, des lieux d’appropriation pour les étudiants. Dans un langage méditerranéen de patios, de terrasses et de claustras c’est tout un réseau d’espaces de vie intériorisés qui s’entrelacent. La matérialité du projet soutient cette volonté d’appropriation et d’évolutivité. Les éléments de structures en béton préfabriqué génèrent la trame constructible. Les façades visibles depuis la rue sont maçonnées en blocs de pierre de taille aǻn de ǻger le visage de l’institution dans un langage minéral noble, en cohérence avec ce quartier historique de la Porte d’Aix. Le cœur de l’édiǻce est, quant à lui, appareillé en parpaings de béton laissés bruts. Ce choix donne aux usagers la possibilité d’investir le b¬timent, au cours du temps, en s’appropriant la trame en fonction des besoins. Une véritable vertu pour qu’un tel institut d’enseignement ne soit pas ǻgé dans son carcan. Les clairesvoies structurelles en béton distinguent le socle et assoient le projet dans la pente dans un langage monumental. Ainsi ce socle garde un caractère massif tout en assurant une porosité entre l’équipement et l’espace public. Finalement, c’est un projet composé par des règles qui savent, sans perdre leur cohérence, s’assouplir aǻn d’accepter des déformations et ainsi générer des parcours et des respirations : terrains fertiles à l’appropriation et à l’expérimentation pour les futurs étudiants.
R+6
R+5
R+4
R+3
R+2
R+1
Rez-de-Place
17
ENTRE MASSIF ET ÉTANG Centre nautique de Saint-Chamas
LAIN 7ICHA7D
Ce travail a été, avant tout, la découverte d’un territoire exceptionnel. L’ tang de Berre, gigantesque étendue d’eau salée logée dans un cirque de calcaire est inǻniment riche. Sa réputation est sulfureuse mais lorsque nous sortons de l’autoroute et que nous prenons le temps de s’] arrêter, de le regarder, de le parcourir pour ce qu’il est, la surprise est totale. Territoire de records technologiques, naturels ou chimiques, la plus grande mer intérieure d’Europe regorge de trésors oubliés. L’organisation du travail sur les deux semestres de cinquième année a été l’occasion de prendre le temps, d’étudier ce site hors d’échelle au coeur d’une métropole naissante et de s’intéresser aux différentes strates qui composent ce territoire. Alors comment trouver sa place dans un pa]sage marqué par son histoire et les reliques d’une gloire passée? Un territoire ravagé par l’industrie, les modiǻcations environnementales et les cicatrices creusées dans son sol. Sa terre imprégnée de kérosène, son eau stagnante et ses périmètres Seveso. Territoire du risque, territoires d’enclaves, de clôtures et de zones tampon, d’arrières cour et d’aérodromes, de parkings et de marécages. L’étang de Berre c’est ça, ou plutôt tout ça à la fois. C’est des baigneurs et les super-pétroliers, c’est les pêcheurs et les vapocraqueurs, les c]gnes et les Airbus, les citernes à mazout et les champs d’oliviers.
18
19
ENTRE MASSIF ET ÉTANG Centre nautique de Saint-Chamas
LANDREAU ANTOINE Ce travail de projet propose de faire un pas de côté vis-à-vis des autres travaux du studio. Il propose, en parallèle de la recherche d’auto-soutenabilité au Cabot, quartier dans le 9e arrondissement de Marseille, de penser l’auto-soutenabilité à La Souche, petite commune de la montagne ardéchoise. À partir du même paradigme, penser la condition rurale aux côtés de la condition urbaine permet de comprendre l’importance de la relation entre des objets autonomes comme base de réǼexion. La Souche est un village comme tant d’autres en France, qui a souǺert de l’exode rural et qui, avec des mo]ens toujours plus restreints, met tout ce qu’il peut en oeuvre pour ne pas péricliter. En janvier 2014, le parc naturel régional Livradois-Forez édite une brochure intitulée Habiter autrement les centres-bourgs en Massif central, L’exemple du Livradois-Forez. Celle-ci commence par : «Les centres-bourgs en Livradois-Forez : un contexte local pour des problématiques nationales [ ... ] L’abandon progressif des centresbourgs pose aujourd’hui la question de la préservation d’un important héritage culturel, de l’adaptation d’un b¬ti ancien aux besoins des populations du XXIe siècle et de pratique de consommation plus raisonnées et plus durables. » (Habiter autrement les centres-bourgs en Massif central, p.5). Le constat qui est posé comme la problématique trouveraient toute leur pertinence dans une étude sur La Souche, et les résultats qui sont proposés le seraient tout autant. Ce n’est toutefois pas la démarche que nous allons entreprendre. Le titre du chapitre comme la problématique apparaissent bien-fondés aux premiers abords, mais ils posent toutefois un problème par la suite. Un contexte local pour des problématiques nationales ne veut pas dire ici la question des centres-bourgs auvergnats permet de penser les problèmes nationaux globaux, mais plutôt la question des centres-bourgs auvergnats permet de penser les problèmes des centres-bourgs partout en France. En cela, la brochure s’attellera à mettre en place des dispositifs pour s’en sortir le moins mal possible dans une société qui a délaissé ses campagnes, en essa]ant de s’adapter à celle-ci.
20
A. Appropriation
1
B. Interface
0
5
10
N
3
4
5
intervention légère
centre-bourg abandonné
Trois interfaces pour entrer dans l’épaisseur du territoire
0
5
10
20
Or nous partirons plutôt du constat que la société actuelle nous a mené en l’espace d’un peu plus d’un siècle, dans des crises écologiques et sociales sans précédent, contre lesquelles il nous faut réagir le plus rapidement possible. Il ne nous apparaît donc pas pertinent d’adapter les centres-bourgs à une société qui n’ose pas prendre les mesures radicales qui s’impose à elle. Ce travail s’articulera donc autour de cette problématique : Le centre-bourg de La Souche : un contexte local pour des problématiques désormais mondiales, ou comment penser les centres-bourgs nous permet de transformer la société pour résister aux crises écologiques et sociales contemporaines. Dans un premier temps, nous appellerons le paradigme moderne fondateur de la société actuelle qui nous a mener dans ces crises, et solliciterons le paradigme auto-soutenable comme alternative nécessaire. Ensuite nous développerons en deux temps en pensant la transversale puis l’axe, en explicitant comment une réǼexion sur les enjeux spatiaux peut accompagner ces changements de manières d’être au monde.
4
2
2
5
3
types de frontage
6
1
0
5
10
20 N
0
5
10
20
21
LES BAUX DE PROVENCE Explorer et parcourir les enceintes
MARTIN LUDOVIC
DÊcouvrir les Baux-de-Provence, c’est se confronter à une histoire provençale millÊnaire. La force d’un pa]sage minÊral, l’isolement d’un village sur son Êperon et les vestiges d’une forteresse qui semble dÊǝer la gravitÊ, dÊǝnissent aujourd’hui cet environnement singulier. Dans le cadre de ce travail d’Êtudes, j’ai parcouru ce site de manière approfondie, examinÊ sa substance historique et me suis confrontÊ avec une multitude d’objets patrimoniaux. Les vestiges de tracÊs dÊfensifs, d’habitat civil ainsi que d’anciennes carrières ont ÊtÊ au centre de mes investigations. Parfois oubliÊs et rendus à la nature, ces lieux n’ont pas ÊtÊ sans me rappeler l’idÊe d’abandon ÊvoquÊe par Fernand Pouillon. Leur exploration a notamment prouvÊ que l’empreinte de l’homme et les traces laissÊes par ses activitÊs rÊvolues font parties intÊgrantes de ce territoire. Aujourd’hui, le village bÊnÊǝcie d’un attrait touristique particulièrement important et se consacre exclusivement à cette activitÊ. En prenant en compte cette pratique actuelle, et par les richesses que le site pourrait encore oǺrir à la dÊcouverte, mes pistes de rÊǟexion se sont principalement portÊes sur une nouvelle façon d’apprÊhender le lieu notamment du point de vue du visiteur.
/HV HVSDFHV SXEOLFV QRXYHO D[H SULQFLSDO HW UĂ‹KDELOLWDWLRQ GHV YRLHV VHFRQGDLUHV
22
(VSDFH SXEOLF H[LVWDQW
(VSDFH UHVWLWXĂ‹ DX SXEOLF
9LOODJH
9LOODJH UXLQĂ‹
&UĂ‹DWLRQ GbXQ HVSDFH LQWHUPĂ‹GLDLUH $FFXHLO FHQWUH GbLQWHUSUĂ‹WDWLRQ UĂ‹VHUYH DUFKĂ‹RORJLTXH
(VSDFH SULYDWLVĂ‹ UĂ‹GXLW (PSULVH KLVWRULTXH GX FKĂ…WHDX
&RXSH WUDQVYHUVDOH HFK H
%
&
'
$
$
&
'
%
'
&
%
$ $
HUPDQHQWH ([SRVLWLRQ S
([SRVLWLRQ WHPSRUDLUH
%RXWLTXH
$FFXHLO
'
&
%
&RXSH WUDQVYHUVDOH VXU OHV FDUULÊUHV %% HFK H
23
HORIZON(S) EN QUESTION Centre de premier accueil pour migrants et cité de refuge Catane, Sicile
PELLITERI JOHAN
Un projet global riche de plusieurs temporalités Catane fait partie des quelques ports de Sicile où sont «c débarquésc » les migrants secourus en méditerranée. Tous sont entassés pendant des mois dans un centre saturé à l’écart de la ville. Le projet propose la création d’un centre de premier accueil pour migrants et d’une «c cité de refugec ». Se connectant au grand pa]sage, s’ouvrant sur la ville et son port et créant les conditions de la réversibilité, il dépasse le simple cadre d’une architecture d’urgence pour devenir légitime à la structure spatiale de la ville et s’inscrire dans sa logique. Site Catane s’étend entre l’Etna et la mer. Souvent détruite par des coulées de lave et des séismes, elle garde visibles les stigmates de cette histoire mouvementée. Les forces incro]ables du lieuc : la rencontre entre plusieurs constituantes d’un grand pa]sage pluriel, d’un sol omniprésent, sec, rugueux. Une ville de brique, de lave pétriǻée, de pierre et de béton, une ville stratiǻée qui dégage une puissante matérialité. Projet Architectural Le projet s’inscrit dans un parcours urbain liant la ville au port par une succession de places. Il permet, dans cette logique urbaine, de convoquer le grand pa]sage via diǺérents horizons, proches et lointains. Le cœur du projet se fabrique par l’imbrication de deux formes architecturales fortes correspondant aux deux constituantes du programme. Le centre de premier accueil, lieu de transition et d’hospitalité première, s’incarne dans un caravansérail. Dérobé à l’horizon de la ville haute, ouvert sur le ciel, c’est un cloître protégé du soleil entourant une grande cour aux orangers. La cité de refuge, lieu d’insertion, se doit d’être liée à la ville et à l’horizon. Cette partie du programme prend la forme d’un b¬timent panoramique, d’une fenêtre sur le pa]sage, étage suspendu dessinant un préau ombragé à l’échelle de la ville, contrebalançant la lumière minérale de la place haute dont il forme le prolongement. Investissant le port, un miroir d’eau termine la succession des places et lie l’ensemble par le regard.
24
25
L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE
Pour une cohabitation vivante entre l’homme et son environnement
SEGONNE MA7IE
Il existe sur les îles d’H]ères un déséquilibre entre la nature, protégée, et les hommes considérés comme « protecteur » ou « envahisseur ». Ce déséquilibre résulte en grande partie de la forte saisonnalité liée à l’activité touristique. Ainsi, les relations qu’entretiennent les hommes avec la nature sont en grande partie basées sur la protection et/ou la consommation. Comment esquisser une nouvelle personnalité, celle de l’homme acteur, aǻn de protéger, plutôt qu’un espace naturel, un lieu de cohabitation vivante entre l’homme et son environnement ? En réponse à cette problématique, nous proposons de faire de l’archipel un lieu d’apprentissage intergénérationnel : l’école buissonnière. Basée sur le t¬tonnement et la coopération, l’école buissonnière rassemble diǺérents acteurs aǻn d’imaginer ensemble et d’expérimenter des relations plus vertueuses entre l’homme et son environnement. Ainsi, elle participe à la transition de l’archipel vers un territoire autonome et contribue au développement d’une économie coopérative basée sur des partenariats, la publication d’ouvrage, l’organisation d’évènements et la vente de produits locaux. L’école buissonnière prend place en trois lieux, chacun doté d’un programme spéciǻque répondant à la fois à notre ambition générale et à des enjeux propres à l’île sur laquelle il se situe. À Porquerolles, l’école curieuse rassemble atelier et cabinet de curiosité. À Port-Cros l’école vivante associe ferme expérimentale et cuisine. Enǻn au Levant, L’école créative se compose d’une ressourcerie et d’une fabrique de papier. À Porquerolles, l’école buissonnière investie la plaine agricole. Le long du sentier, un mur en terre crue dialogue avec les haies bocagères. Percé de petites ouvertures irrégulières, il oǺre un abri aux insectes et aux oiseaux et laisse entrevoir ce qu’il protège. A l’intérieur, il devient à la fois support et outils d’une pédagogie liée à l’expérience et aux sens. Il relie les diǺérents espaces que sont les ateliers, la cuisine et le fo]er. Ces derniers, indépendants, sont associés à des espaces extérieurs en relation directe avec le potager pédagogique. L’ensemble est abrité par une toiture en canne de Provence qui réunie et ǻltre la lumière. L’école, construite de matériaux locaux, évolue au r]thme de son environnement suivant diǺérentes temporalité. Tout au long de la journée, au ǻl des évènements et des saisons, elle oǺre des expériences sensorielles sans cesse renouvelées.
26
Fort Saint Agathe
Rencontres
Stages
Réa
l isen
L’école Curieuse
Les acteurs du territoire
Workshop
t
ACTE Actions Collectives sur le Territoire et l’Environnement
Chantiers
L’école Vivante
Réunis dans les
Habitants et visiteurs
Vente de produits locaux
Enfants et Etudiants
REGARDS CROISÉS SUR LES ÎLES
cté
er
nje
Experts extérieurs et Scientifiques du parc
Publication d’ouvrages
Organisation d’évènements
e li
Principaux che mins reliants le Hameau au V
Arrivée des navettes
Partenariats
ÉCONOMIE COOPÉRATIVE
Réi
L’école Buissonnière
CO - LABORATOIRES Laboratoires d’expériences communes
ent nèr
Le Village
L’école Créative
Gé
ill a g e
La place d’armes
at
e Le
at
e li
er
L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE Pour une co-habitation vivante entre l’homme et son environnement
rm
et
on
Recherche Expérimentation
Transmission
er
a ti
e li
u-
N Parc B u r e aux du
t it
at
m
ea
Pe
Ha
al
Le
t it
Pe
Personnes rencontrant des difficultés scolaire, sociales ou professionnelles
gr
an
d
Associations
C
u is
in
e
Pe
Accompagnement de projets
200 m Fo
ye
r
N
0
plan de situation , stratégie et axonométrie
coupe transversale
Fort Saint Agathe
Exposer
S’asseoir
Exposer
S’exprimer
To u c h e r
S’exprimer
Conserver
Informer
10 m
N
0
Moulin du Bonheur
coupe longitudinale et plan
27
MÉTROPOLISER S,M,L,XL : LES TERRITOIRES DE L’INTERMEDIAIRE
WOLFF ANNE-PAULINE
PAULINE
WOLFF
PLATEFORME D E M O B I L I T É
TEMPS 1
P L A C E S REVERSIBLES
TEMPS 2
RUES ET SENTIERS I N V E S T I ( E ) S
TEMPS 3
M A I S O N S P A R T A G É E S
TEMPS 4
Entre les grands pôles urbains et les grands reliefs de la métropole se déssinent les territoires de l’intermediaire ou les zones pavillonnaires. Tel des excroissances, elles viennent se disséminer et se multiplier de manière hétérogène en lisère ville-nature, déconnectées des ressources et des qualités alentours dont elles disposent. La thématique de ce projet est donc un dispositif qui s’applique à une zone d’étude choisie (l’ensemble des Pinchinades à Vitrolles) mais qui est potentiellement adaptable en fonction des différentes situations pavillonnaires de la métropole. Ainsi se développent dans 4 temportalités des grands principes sous la forme d’une boite à outils permettant et resoudre les problèmes de manière progressive suivant différentes échelles S,M,L,XL. Le premier point est la plateforme de mobilité, echelle XL. Un dispositif qui créer un lien entre les axes et dessertent autoroutier(e)s entre ces zones et les pôles d’urbanités. C’est un veritable espace d’échanges et des services. On retrouve un parking silo permettant de stoker les véhicules,des bornes d’emprunt de voitures, scooter et vélo éléctriques, une desserte de bus éléctriques à haut niveau de service et des services à la personne (Supermarché, medecin..). Le deuxième point est l’optimisation des équipements existant en proposant une reversibilité en lien avec le quartier, echelle L. Ils donnent la possibilité de produire de nouvelles activitées et d’être utilisés et entretenus pendant les heures creuses par les habitants. Ainsi naissent la place publique et la place paysage s’appuyant sur les deux écoles déja présentes sur site. Le troisième point est l’aménagement de sentiers et rues générées par la mutualisation des arrières ou avants de parcelles de chaque propriétaire que l’on vient investir et planter pour créer des espaces de convivialités et de ressources, echelle M. EnƓn le quartième et dernier point sont les maisons partagées, échelle S. Elles sont des lieux de communautaires basés sur un programme de partage proposant une réinterprétation des typologies de maisons existantes du site. Dédiées à la vie de quartier elles proposent des espaces participatifs & associatifs, des espaces d’hebergements temporaires, ainsi que de nouveaux logements acceuillant une nouvelle mixité pour ces zone tendant à devenir de veritables quartiers devolloppant enƓn leurs propre identité.
TEMPS 1 PLATEFORME D E M O B I L I T É 28
P L A C E S REVERSIBLES
TEMPS 2
PLAN DE RÉHABILITATION DE LA ZONE PAVILLONNAIRE DES PICHINNADES
RUES ET SENTIERS I N V E S T I ( E ) S
TEMPS 3
M A I S O N S P A R T A G É E S
TEMPS 4
29
LES DELAISSÉS DU BOULEVARD URBAIN SUD OCCASION DE FRUGALITÉ AU CABOT
SANANES ANNA
C
66
BB’
POUR DES VILLES CONSTITUÉES DE VILLAGES UN TISSU FAVORISANT LES ÉCHANGES INTER QUARTIERS
SANCHEZ NASTYA
collège Sylvain Menu serre horticole
dépose minute
entrée principale
local vélo
EDF
snack et commerces piste cyclable
Cantine d’entreprise
gymnase
rue de l’Horticulture commerce accès résidence Château-Sec
parc de la mathilde
commerce
jardins d’enfant de la résidence accessible au public
arrêt de tramway
passerelle automobile
ard ulev
t
abo
station vélib’
du C
MAZARGUES
bo
accès résidence
commerces
jardins familiaux
parc de la Mathilde
tour parking avec tiers paysage
commerces
boulevard de
caves
parking public
LE CABOT
résidence de la Bruyère
tour parking belvédère
la Gaye
tour de 50m
SAINTE-MARGUERITE
résidence Val Marie
ch
pinède préservée
em
min
Che
tour parking château d’eau
accès aux commerces de la résidence
de
n
seph
t-Jo
Sain
o Vit
igu
hA
av
ep
ue
en
lieu de rassemblement des jardins familiaux
os
accès jardins familiaux
in J
ne
la colli
commerce et services
tour de 80m
local collectif à vélo
ier
0. Le sud-ouest du Cabot : état des lieux
serre horticole en relation avec les jardins et le parc
parking horizontal 100 places
2. Arrêt de tramway de la Gaye sous la passerelle automobile
4. Parvis aménagé du collège Sylvain Menu et vue sur la tour parking belvédère
3. Extension du parc de la Mathilde et vue sur la végétation haute des jardins familiaux
5.
Le boulevard urbain sud, un boulevard cadré et intime
collège Grande-Bastide
chemin Joseph Aiguier
résidence des grands pins
MAZARGUES
CNRS
SAINTE-MARGUERITE
jardins familiaux résidence Château-Sec
6 5 pinède préservée
3 EDF
résidence Val Marie
2 2 gymnasse
résidence de la Bruyère
JVSSuNL Z`S]HPU 4LU\
hôpitaux sud
e la
Ga
ye
1
ule
va
rd d
LE CABOT bo
parc de la Mathilde
67
LE BOULEVARD ET LA FORÊT OCCASION DE FRUGALITÉ AU CABOT
THIRY CÉLIE
Préconisations architecturales SRXU OD UpFXSpUDWLRQ GH O·HDX GH pluie : Débords de toiture Gouttière et chaine de pluie Alignement à la rigole
Plantations en terrasse pour LQÀOWUDWLRQ GH O·HDX GDQV OHV VROV
Zone humide de la forêt 5pWHQWLRQ G·HDX
A. Le boulevard et la forêt
Restauration, vente et troc des produits de la forêt Lieu de transformation G·DOLPHQWV Marché de producteurs Pépinière
Stockage de matières organiques Compostage
Verss co V collège e Gyptis
Informations Grainothèque
Laboratoire de recherche Salles de conférence, de cours Serre expérimentale
B. Le pôle des syylvaniers 68
-ȷȐȄȋȇȀ ȷȒȇș Ȝȷ ȤȷȋȎȀȇ 6ȎȇȜȃ ȷȀșȺȄȋȇșȋȇȃ ȸȨȎȀ ȷȎȔȨȎȀȃȲƶȺȎȄ
DECARRE Eric DROGUET Nicolas RASTOIN-MARTIN Thomas RUTILY Stéphane SEGONNE Marie
1* 1.*9 )ƶ*2'&769*2*38 POUR UNE RELATION DE PACTE ENTRE HABITANTS ET TERRITOIRE
DECARRE ERIC
72
LE S.P.O.T. LA SINGULIÈRE PLACE OUVERTE À TOUS POUR UNE GOUVERNANCE APAISÉE ENTRE LES HOMMES ET LEUR ENVIRONNEMENT
DROGUET NICOLAS
Plan de masse, échelle 1:200
N
Coupe longitudinale, échelle 1:200
Coupe longitudinale, échelle 1:200
73
1* &8*1.*7 5*72&3*38 )* 54769*7411* VERS UN PROJET COLLECTIF DE TERRITOIRE?
7& 84.3 2&78.3 THOMAS
Vue éclatée du projet
N
Plan R+1 1/200°
Coupe AA 1/150°
74
LA CITÉ DES PAYSAGES PENSER LE PAYSAGE INFLUENCE LA MANIÈRE DONT ON S’EN OCCUPE
RUTILY STÉPHANE
N
N
Plan du restaurant - La Cité desPlan Paysages - Porquerolles - 83 Troquet et Ateliers Ech 1/100
Coupe C Ech 1/100
75
&Ȓȇș ȜƶȷȀșȺȄȋȇșȋȎȀȇ
AKKARI Caroline ANDRE Rémy AQUARIDIEN Meryem BESSON Antoine BACIU Radu BALI Rim BAUD Guillaume BEN BADER Sarra BERARDI Victoria CATALANO Sophie CERRANO Alice CROT Gaultier DALIBON Nicolas DAHAN Salem DJENEDI Wafa EL BOUHALI Maria FARIAS DE OLIVEIRA Larissa GREKOVA Valeria GUIDICI Eve HOSSA Hubert KAMEL Halima MARIMBORDES Camille MYKHALOVA Katarina NIKOLAJEVIC Séléna NOVARINO Sibylle PELISSIER Alexandre PETRICIA Radu PY Elsa RATSITOHARA Irina REVEL DE BRETTEVILLE Aubery SALINESI Benoit TALATVULL Julian TERCE Vincente TRIKI Safa VANNIER-TRUCHOT Cypris VALLEE Galla ZIMMER Morgane
CONFLUENCES INTÉRIEURES À SEVILLE ASSEOIR UNE DENSITÉ HORIZONTALE
AKKARY CAROLINE
Plan de toiture (Ech 1/200)
Plan de sol de la plaque haute (Ech 1/200)
Plan de la strate basse (Ech 1/200)
Plan masse (Ech 1/1000)
Coupe longitudinale (Ech 1/200)
Plan de la plaque haute (Ech 1/500)
Plans de la strate basse (Ech 1/500)
Situation insulaire de Triana
78
ENCLAVES ARTISANALES DES MATRIOSKAS URBAINES
AQUARIDEN MYRIEM
79
29 “* )* 1& 2.3* BAIA MARE
BACIU RADU
80
CORRAL DE COMEDIAS COUR THÉÂTRE
ZIMMER MORGANE
Coupe calle Duque Conejo
Coupe rue intérieure
1/200ème
Coupe calle San Luis
1/200ème
Plan de situation
1/500ème
1/200ème
101
LAB 43
Métropole SMLXL
Pour ce dernier semestre de PFE, nous nous sommes intéressés aux cultures métropolitaines comme le départ d’un scénario d’intervention, ou chacun se positionne avec un projet révélant une identité, une écriture et une relation forte à un contexte urbain et humain ! Faire métropole est ainsi fortement associé cette année à l’idée d’habiter ensemble, à la question de l’échelle, des nouveaux usages, du réemploi… Le S10 / Métropole SMLXL, souhaite s’inscrire dans une V³ǼI\MSR EY GEVVIJSYV HI PE K³SKVETLMI HI PƶLMWXSMVI HIW LEFMXYWƾ HIW XIVVMXSMVIW MRXIVTIPP³W par le projet. La métropole est un territoire hybride, tentaculaire. Elle est composée d’identité QYPXMTPIW HI GYPXYVIW WXVEXMǻ³IW GSQQI GƶIWX WSYZIRX PI GEW IR Q³HMXIVVER³I 4R ] GVSMWI HIW paysages variés, littorales, balnéaires, Provence, Camargue, villages, tissus urbains denses ou étalés. Il y a aussi de la fragilité dans ce territoire métropolitain, un caractère sauvage, rugueux, il y a du chaos, des embruns, un climat rude et une lumière incroyable. C’est ce caractère sauvage UYM SǺVI HIW WMXYEXMSRW XSYGLERXIW EXXEGLERXIW UYM JEFVMUYI HI Z³VMXEFPIW QSQIRXW HI TS³WMI Avec la transformation de la ville, comment répondre aux besoins en termes de déplacements, HI PSKIQIRXW IXG *X GSRWIVZIV WYǽWEQQIRX HI WYVTVMWI HƶMREXXIRHY UYM JEMX PE QEKMI HI GIW lieux ? Nous souhaitons montrer que pour faire métropole, plusieurs entrées sont possibles, PE UYIWXMSR HI Pƶ³GLIPPI HIZMIRX YRI V³ǼI\MSR WYV PƶMHIRXMX³ IX HSRG WYV PI WIRW *R TEVEPP²PI HI cette question d’échelle, des axes de travail sont proposés capables de « réinventer la ville », des sites métropolitains qui questionnent entre autres les 3 thématiques suivantes : - Nouveaux usages, Nouvelles économies, investir de nouveaux lieux, inventer de nouveaux services, de nouveaux programmes innovants, anticiper sur les nouveaux modes de travailler, - Habiter ensemble / Nouvelles typologies / mutualisation / économie alternative de montage HI TVSNIXW TVSKVEQQIW L]FVMHIW Q´PERX HMǺ³VIRXIW W]RIVKMIW - Ré-emploi / Mutabilité, De valoriser et révéler un patrimoine, 1E V³ǼI\MSR WYV PI XIVVMXSMVI TSYVVE MQEKMRIV HIW WG³REVMSW SY HIW WMXYEXMSRW YVFEMRIW TVSGLIW des préoccupations de la métropole, et au regard d’une réalité locale, de projeter des dispositifs capables d’enclencher des mutations, de reconnecter, de trouver de nouvelles polarités ou HI RSYZIEY\ YWEKIW IX HI ǻREPIQIRX VITSWMXMSRRIV PƶLEFMXERX EY GĦYV HY RSYZIEY HMWTSWMXMJ urbain et…métropolitain !
2³ȋȀȨȸȨȜȄȃȇȀ ȃȣȜȘȜ
ABDELMOULA Ynes ALAIMO Jordane ALBA Laetitia AUGE Loris AYMARD Diane AVIGNON Florent BARBUSCIA Sarah BICCHIARELLI Cindy BRAVO Manon CAPON Bastien CHESNE Emmanuel DELAMBRE Damien DERENNE Nicolas FRITSCH Mike GALLEGO PASEDAS Maria GODEFROY Solène HUMEZ Noémie JIMENEZ Elena LAFILE Laura MASSARIE Coralie MORICE Jacques-Antoine POLES Anais PONCON Fanny SARTOUS Mathieu SOBIERAJSKI Lisa SOLENTE Florence WOLFF Anne-Pauline
VILLE DU BOUT DU MONDE ET NOUVELLE TERRE D’ACCUEIL PORT SAINT LOUIS DU RHÔNE
ALAIMO JORDANNE
PLAN MASSE AVANT INTERVENTION 1/5000
ÉTAPE 1 : RÉVELER (CHOIX DES BÂTIMENTS CONSERVÉS)
ÉTAPE 2 : ÉQUIPER (DISTRIBUER LES FONCTIONS) 1 Jardins potagers 2 Centre de restauration 3 Scène de spectacle et bureaux 4 Logements 5 Parc camarguais 6 Centre culturel 7 Cabanons vacanciers 8 Piscine interieure et exterieure 9 Pôle multimodal
ÉTAPE 3 : PARCOURIR (DONNER UNE ACCESSIBILITÉ)
ÉTAPE 4 : IRRIGUER (BARRIÈRE PHYSIQUE ET FONCTION ARCHITECTURALE)
AXONOMÉTRIE TERRITORIALE
AXONOMÉTRIE FONCTIONNELLE CENTRE CULTUREL 1/ 1000
PLAN R+1 LOGEMENTS 1/200
COUPE AA LOGEMENTS 1/200
FAÇADE LOGEMENTS 1/200
108
AU BOUT DE LA MÉTROPOLE LA STATION MARINE DE LA CÔTE BLEUE
ALBA LAETITIA
coupe BB 1/400 - interface ville/mer
logements
logemen
ts
hô
tel
locaux associatifs
locaux associatifs
crè
locaux
ca mu pitain sé e d erie up ort
ch
associati
e
fs locaux
associati
fs
re
sta
ura
nt
ma
rch
acc
au
dit
un
ité
é "L aux a C po rié isso e" ns
ès
ori
e re
sc
ien
tifi
um
sd
qu
e
qu
ai
ch
erc
he
de
mis
eà
l'e
au
ce
ntr
ed
e fo
rm
ati
on
co
mm
erc
en
au
re
sta
tiq
ue
ura
nt
pro
me
na
vue depuis le sentier des douaniers (4)
de
ha
ute
109
PÔLE VITICOLE ROQUEFORT LA BÉDOULE
AVIGNON FLORENT
110
DU PÔLE MONO-COMMERCIAL DE VITROLLES AU NOUVEAU QUARTIER DE LA MÉTRO-VILLE
BRAVO MANON
L’ESPACE VÉCU DU COEUR D’ILOT
LE BOULEVARD URBAIN
LA RECYCLERIE ET LA MATÉRIAUTHÈQUE
LE PARKING COMME ESPACE PUBLIC ÉVOLUTIF
LES ATELIERS DE FABRICATION ET DE COWORKING
DE NOUVEAUX USAGES À CARREFOUR
AXONOMÉTRIE - 1/500 500 age Création d un pôle habité, économique et social, invitant à la collectivité et au partage
EXTRAIT DE FAÇADES DES ILOTS - 1/200 Enclencher de la mixité d usages BRAVO Manon - Projet de Fin d Etudes - ENSA Marseille - Juin 2016
Atelier LAB 43 - Métropoliser : S / M / L / XL
MARCIANO Rémy - MORALES José - FUGIER Jean-Luc
111
METROPOLISER : UN PÔLE FRET D’UN NOUVEAU TYPE À MIRAMAS REDYNAMISER LE TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN PAR LE RÉINVESTISSEMENT DES INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES ET LA CRÉATION D’UNE NOUVELLE ÉCONOMIE
CAPON BASTIEN
CC’
BB’
AA’
plan masse 1/2000e
1. état initial
112
2. connecter
3. équiper
4. franchir
5. habiter
LA VILLE PRODUCTIVE
CHESNÉ EMMANUEL
113
114
MARSEILLE LA NUIT
DELAMBRE DAMIEN
115
LE VALLON DES AYGALADES AU COEUR D’UNE RÉALITÉ URBAINE COMPLEXE
GALLEGO PASADAS MARIA REYES A N 0.5 m
+
+1.0
m
+2.0
m
m +2.5
+3.0
m
+4.0
m
+4.5
m
B
+0.0 ENTR
m
E CIPAL EE PRIN
B +5.0 +0.0
m
m
+4.5
m
m +0.0
+4.0
+0.0
+0.0
C
m
m
m
+3.5
m
+3.0
m
C +2.0
m
+1.5
m
+0.5
PLAN DE MASSE 1500 éme
COUPE TRANSVERSALE 1500 éme A-A
116
m
A
FACTORY ÉNERGÉTIQUE DE LA MÈDE
HUMEZ NOEMIE C
D
B
B
A
A
C
CO UP E
B B
1 / 3 00
CO U P E
A A
1 / 3 0 0
D
LA
L E JA I M A R IG NA NE
ZO N E I N D UST RI ELLE M A RI G N A N E
LE JA I C H ÂT E AU N E U F - L E S - M A RT I G U E S
LA MÈDE C H ÂT E AU N E U F - L E S - M A RT I G U E S
V ILLE
FAC TO RY
E X P É R I M E N TA L E
FLÉX IBILITÉ
L A PL A INE M A RTIG U E S
LES S A LI N S B E R R E L’ É TA N G
LA VI LLE B E R R E L’ É TA N G
DE
L’ É TA N G
DE
BERRE
H A B I TAT
ENERGÉTIQUE
DE
L’ENTREPRISE
LE
INTERMÉDIAIRE
HUB
L’ E N C L AV E V ITROLLES
PRODUIRE LE
P ÔLE
CONSOMMER
SANTÉ
LOC AL
RÉV ELER P ÔLE
L’ÉCOSYSTÈME
D ’AT T R AC T I O N
117
PORT ET VILLE - TERRITOIRE D’HYBRIDATION OÙ LA POSSIBILITÉ D’UN (RE)CONNEXION ENTRE MARSEILLE ET SON PORT
JIMENEZ ELENA
Plan R+3 - 1/200
Plan R+4 - 1/200
Plan R+5 - 1/200
Plan R+1 - 1/200
118
LA MACHINERIE MOTEUR DE L’ENTRE-VILLE
MORICE JACQUES ANTOINE
119
L’ÉTANG DE BERRE UN TERRITOIRE D’ENJEUX
PONCON FANNY L A
V I LLE
E X P É R I M E N TA L E
DE
L’ É TA N G
DE
BER R E
PRO D UI R E FAC TO RY
ENERG ÉTIQ U E
H A B I TAT
I NT ER M ÉD I AI R E
FLÉXI BI LI T É
D E
L’EN T R EPR I S E
LE
HUB
LE
P Ô LE
CO N S O MMER
S A N T É
LO CA L
R ÉV ELER P Ô LE
L’ ÉCOSYSTÈ M E
D ’AT T R AC T I O N
PLAN MASSE 1/500
VUE D’UN JARDIN PARTAGÉ : LE CHAMPS DE LAVANDES
VUE D’UN JARDIN PARTAGÉ : LA PISCINE
VUE DE L’INTERIEUR D’UNE PARCELLE
AXONOMÉTRIE DE L’ÉTAT DES LIEUX
120
AXONOMÉTRIE DE L’ENSEMBLE DES LOGEMENTS