WORKSHOP S7 VILLE / NATURE - 4ÈME ÉDITION
LUMINEUSES RUINES
Équipe 12 Encadrant : Arnaud Devillers & Étudiants Federica Culotta, Nicolas Goubier, Elodie Menc, Léa Metlaine, Wissal Mofid, Louis Oberti, Johanna Olivero, Cécile Pilarczik, Laura Vanelven, Mathilde Vogelaer
Architecture, Ville et Territoires École Nationale Supérieure d’architecture de Marseille Parc National des Calanques 20 janvier 2017
SOMMAIRE
Trombinoscope 4 Description du projet 5 à 6 Documents du projet 7 à 22
TROMBINOSCOPE Équipe 12
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Titre du projet
DESCRIPTION DU PROJET • RAPPEL HISTORIQUE Depuis bien des siècles, la topographie et les sols fertiles de Luminy ont fait de ce site un espace agricole privilégié. Des paysans ont alors exploité la richesse de cet endroit sous le contrôle des autorités marseillaises. Au XIX ème siècle, la riche famille Fabre rachète le domaine et y installe sa bastide ainsi qu’une ferme. Après la seconde guerre mondiale, en 1945, le site entre dans le domaine public. Dans un objectif de dynamiser Lumniy, la ville veut mettre en place un plan Campus, pensé par l’architecte Egger. Le projet sera avorté en 1973, laissant alors un goût d’inachevé. Ce n’est que 20 ans plus tard qu’une association se crée pour faire de Luminy un technopôle: une université qui serait en lien direct avec la recherche et des entreprises privées. En 2012, un nouveau plan campus est mis en place par la fondation d’Aix-Marseille Université, afin de moderniser des installations, et de rayonner à une échelle nationale, voire internationale. C’est aussi cette année là que le site entre au classement de Parc National des Calanques, en tant que premier parc national peri-urbain d’Europe terrestre et marin. Il sera reconnu pour sa faune et sa flore remarquable ainsi que son accès direct aux calanques par la porte d’accès menant à la crique de Sugiton.
• IDEE GENERALE DU PROJET En 2017, dix architectes, nommés les Dicroissants se réunissent pour repenser un programme urbanistique afin d’accompagner le site de Luminy à un processus de décroissance totale: la ruine. Par leur diagnostic préalable, ils ont pu comprendre que Luminy était une enclave, en marge de la ville de Marseille et donc un site non adapté à une forte activité humaine. Le déplacement de l’école d’Architecture en centre ville, et leur constat montrant qu’un tiers de la capacité programmatique qu’offre Luminy était inoccupée, ils décidèrent de centraliser les usages dans certains
bâtiments afin de cesser l’étalement au sein du campus. Afin d’assurer la pérennité de leur projet dans un futur lointain, ils rédigèrent une charte de 18 mesures à respecter. Dont les grands thèmes visent à considérer le patrimoine culturel comme une ressource à la fois matérielle et spirituelle, témoignage d’un développement historique. Par son rôle important, il devra pour les générations futures être accessible physiquement, intellectuellement et émotionnellement. Les projets, les activités et les développements touristiques devront parvenir à des résultats positifs afin de limiter les impacts négatifs qui pourraient nuire au patrimoine, ainsi qu’aux caractéristiques écologiques.
• LES DIFFERENTES PHASES DU PROJET 2025 - 2050 Le campus se vide peu à peu amenant à sa désertion totale. Beaucoup de bâtiments sont laissés à l’abandon.
2050 - 2075 Plusieurs projets émergent afin de dynamiser le site selon divers usages temporaires. Une prison ouverte est implantée à Luminy, ayant pour objectif d’accompagner les prisonniers à une réinsertion au sein de la société pour leur libération. Pour se faire, ils se responsabilisent par le biais de différentes activités, et notamment par la gestion de terrains agricoles sur le site. Ce projet a été rapidement avorté dû à un changement de pouvoir politique, qui n’était pas en accord avec la conception de prisonniers non enfermés. Luminy devient alors un grand espace de manifestations ponctuelles selon les différentes saisons. En effet, lors de la période estivale, des évènements musicaux, de cinéma, de photographie et autres activités apparaissent. Luminy devient même en 2060 un parc de vacances, étant donné son attrait touristique intemporel pour les calanques. Lors d’un festival en 2075, un accident provoqua un grand incendie qui ravagea en grande partie le site, et causa la perte de nombreux festivaliers…
Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017
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DESCRIPTION DU PROJET 2075 - 2100 Cet évènement dramatique, accéléra, malgré eux, le projet initial de « Luminy en ruine » élaboré par les Dicroissants en 2017. Les populations furent touchées et bouleversées par cet accident, et c’est ainsi que durant de nombreuses années le site sera laissé à l’abandon et les bâtiments en décrépitude.
bâtiment emblématique (le TPR2), un musée sera aménagé pour expliquer l’histoire luminyenne, ainsi qu’une exposition d’objets du passé. Le musée s’arpente grâce à l’aménagement d’une passerelle construite en bois brûlé récupéré sur le site. Le ré-emploi de ce matériau assure une stabilité à la structure et entre en accord avec la charte de décroissance rédigée en 2017.
La nature profitant ainsi d’un nouveau sol fertile, reprendra peu à peu tous ses droits.
Par cet aménagement, les usagers vont alors traverser, longer, surplomber ou bien pratiquer librement des aires du site.
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Quatre belvédères sont également implantés à différents lieux offrant ainsi des points de vue imprenables sur le site.
Les autorités marseillaises s’intéressent de nouveau au cas de Luminy, en se positionnant dans une ligne directrice de devoir de mémoire. Un projet de musée à ciel ouvert est alors mis en place afin de permettre au grand public de pouvoir visiter ce site emblématique de l’histoire marseillaise.
2117 A l’occasion des cent ans du projet élaboré par les Dicroissants, le site «Lumineuse ruines» ouvre enfin ses portes.
• LE PROJET DU MUSEE A CIEL OUVERT Dans les années 2100, l’accès à Luminy est contrôlé. Un parking situé à l’extérieur du site est créé afin de permettre aux visiteurs de stationner leurs véhicules. A partir de ce point, ils ont le choix d’emprunter un chemin à pied, ou bien de prendre une navette. Ces deux options les mènent au pavillon d’accueil afin d’y acheter leur billet d’entrée. S’offrent alors à eux, différentes possibilités de visites: une pour les ruines, une pour accéder aux calanques, et la dernière combinant les deux premières. Le temps global du parcours est estimé à 4h30 de marche environ, prenant en considération les pauses des visiteurs. Véritable témoignage historique, le site permettra au grand public de saisir les édifices qui étaient présents à différentes époques et leurs fonctions. Dans l’ancien
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Un deuxième pavillon d’accueil (plus petit que le premier) est mis en place, de manière à avoir un deuxième contrôle sur les billets, pour ceux qui ont souhaité accéder au belvédère des calanques. La crique de Sugiton, célèbre depuis des siècles, ne sera désormais plus visible que par le haut. Car l’affaire des « boues rouges » (déchets industriels rejetés dans la mer) l’aura emporté, rendant la baignade interdite et très dangereuse pour l’homme. Cela a aussi engendré une perte considérable de la faune et flore sous-marine, amenant à l’extinction de plusieurs espèces. En parallèle, sur le site terrestre de Luminy, par choix, des bâtiments ont été laissés en ruine totale, en marge du parcours du musée, pour générer des niches écologiques pour différentes espèces. Le musée présente donc un parcours scénographié afin de permettre une compréhension globale au visiteur, mais entre aussi en respect avec la nature et les êtres qui l’habitent. De plus, « la promotion, la distribution et la vente de produits dérivés favorisent une redistribution raisonnable des projets économiques, pour contribuer au financement de la conservation et sauvegarde du site », en accord avec la dernière mesure de la charte de 2017. Malgré les facteurs politiques, économiques et climatiques auxquels Luminy a été confronté depuis de nombreuses années, l’enjeu de mise en valeur des ensembles patrimoniaux, que le site présente, à été respecté. La promenade au sein du site, a pour but d’assurer une expérience compréhensible, agréable et enrichissante pour les visiteurs.
Histoire du campus
Plan de la visite - 2100 / Access plan - 2100 Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017
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2025 : Bâtiments conservés dans l’optique de centralisation / 2025 : Conserved buildings in the perspective of centralization
2050 : Prison ouverte, Formation aux métiers de l’agriculture pour la réinsertion / 2050 : Open Prison, Training for Rehabilitation Professionals in Agriculture
2050 : Usage temporaire pour des festivals / 2050 : Temporary use for festivals
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2075 : Un gigantesque incendie ravage Luminy /2075 : A gigantic fire ravages Luminy
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2100 : RedĂŠcouverte du site, le tourisme de la ruine /2100 : Rediscovery of the site, tourism ruin
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2600 : L’utopie de ruines sous cloches / 2600 : The utopia of ruins under bells
Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017
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Plan masse du projet en 2100 - 1/5000° / Master plan of the project in 2100 - 1/5000° 14
Titre du projet
Maquette du projet en 2100 / Model of the project in 2100
2100 : DiffÊrentes manières de parcourir le site / 2100 : Diffrent ways to pass through the site
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Titre du projet
Longer / Go along
Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017
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Pratiquer librement / Practice freely
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Surplomber / Overhang
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2100 : Croquis et coupes de principe sur la mobilitĂŠ au sein du musĂŠe / 2100 : Sketches and cross sections on mobility in the museum 20
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2100 : Le belvédère / 2100 : The belvedere
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