WS2017 Team #5 Marion Schnorf & Mathias Bauer - Ready-made du champ

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workshop s7 ville / nature - 4ème édition

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équipe 05 Encadrants : BAUER Mathias - SCHNORF Marion étudiants : BOUNOUA Lucie - BOURCET Manon -

CAMOIN--OLIVI Léa - CARANDANTE Axel - CHANUT Lisiane - FIGUERA Thomas - GIOVANAZZI Naïs IHSANE Arwa - MARTIN Gaëtan - SADDIQI Hamza

Architecture, Ville et Territoires école nationale Supérieure d’architecture de Marseille Parc National des Calanques  20 janvier 2017



Sommaire

Trombinoscope 4 Expérience locale à visée locale 5 Documents du projet 6 à 25


Trombinoscope équipe 05

Matthias BAUER - Marion SCHNORF

Axel CARANDANTE

Lucie BOUNOUA

Gaëtan MARTIN

Léa CAMOIN--OLIVI

Arwa IHSANE

Lisiane CHANUT

Thomas FIGUERA

Naïs GIOVANAZZI

Hamza SHADDIQI

Manon BOURCET

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Ready Made du champ


Expérience locale à visée globale I

l ne s’agit ni d’un scénario de croissance, ni de décroissance, mais plutôt de « post-croissance ». L’avenir de Luminy doit tirer les leçons de l’His- toire et se construire sur un nouveau modèle, plus humain, plus équitable, et sans anachronisme. Le projet est un ready made : il s’agit de donner un nouvel usage à un objet, sans en changer sa forme. Le Ready Made DU CHAMP est un projet urbain et social qui a l’ambition de changer Luminy, de ma- nière douce et démocratique, il se veut novateur, voir innovateur et un modèle pour l’avenir. Tout le projet s’inspire du principe de la permaculture : il s’agit d’organiser l’espace de ma- nière concentrique, avec au centre le lieu de vie et de rencontre, et plus on va en périphérie, plus on se rapproche du parc naturel des Calanques en traversant les terres en culture. Une forêt comes- tible ceinture le site, elle a pour vocation de nourrir l’homme mais aussi la faune locale dans sa partie basse, tel que les sangliers. Elle pare ainsi à l’intru- sion de ces derniers dans les parcelles agricoles. Finalement, il s’agit à Luminy, de faire co- habiter di érents acteurs et éléments qui évoluent et se développent en symbiose, le tout contribue à faire de cette diversité un atout. L’agriculture est réintroduite sur le plateau de Luminy. Et comme les plantes ne peuvent pas pousser sans eau, il a fallu dans un premier temps pro ter des sources naturellement présentes sur le plateau de Luminy, pour développer des bas- sins et un réseau de canaux. Il y a trois retenues d’eaux, une entre l’actuelle école d’architecture et celle de Kedge, une en contre bas de l’hexagone et une dernière qui longe l’entrée des calanques. En plus de stocker l’eau, elles participent à la création d’une entité paysagère. Les essences des plantes cultivées sont en cohérence avec l’environnement existant. Il y a di érentes cultures présentes sur le plateau : les parcelles arides et exposées au so- leil accueillent des vignes, et des vergers « secs », comme des amandiers, des oliviers, des arbousiers et des pistachiers. Il y a également des champs de lavandes, de romarin, quelques variétés de cé- réales adaptées au climat, ainsi que des fruits et légumes principalement sous serres. Des chèvres, des ânes et des poules ont été des introduits, pour participer à l’entretient général du terrain. Le lait du troupeau de chèvre est transformé en formage, le raisin en vin, et le houblon en bière. Le produit de l’agriculture est consommé localement par les résidents de Luminy, mais aussi par ses visiteurs temporaires. Le

principe de permaculture tend à créer l’abondance, ainsi, le surplus peut alimenter certains commerces de la ville de Marseille, des- cendu par l’intermédiaire du « tram de fret ». Le centre est l’endroit de mixité par ex- cellence. Il est animé par di érents acteurs : étu- diants, chercheurs et touristes, se côtoient le long de l’axe principal, et sur la place du marché. La centralité s’installe le long de l’avenue principale, elle est accompagnée par le tramway. L’espace public peut accueillir des évènements, ou des ma- nifestations diverses, comme des festivals. Lumi- ny est désormais doté de services de proximité, il y a des commerces au rez-de-chaussée du TPR2 qui proposent à la vente des produits locaux et artisanaux, des cafés, mais aussi des brasseries, le restaurant et des bars à vins, a n de goûter les produits locaux. Il y a également un éco hôtel qui peut soit accueillir les touristes qui viennent de loin pour découvrir les calanques, soit pour les chercheurs ou étudiants en résidence. Cet axe

principal est recoupé par un axe secondaire qui relie les laboratoires à l’hexagone, où le situe le cœur de la vie étudiante. Il irrigue sur son chemin les facultés et les résidences étudiantes. Le changement s’opère dans la douceur, car en matière d’édi ce, seulement deux bâti- ments ont été entièrement déconstruits, la rési- dence les Estudines, la pointe du Centre de Re- cherche Physique des Particules et en partie une des résidence du CROUS dont seule la structure est conservée. L’école de KEDGE, l’école des Beaux-Arts et celle d’Architecture sont réinstal- lées en ville. L’essentiel du projet, consiste à ré- investir les «coquilles vides», et introduire de nouveaux usages à vocation culturelle, sportive, touristique, et agricole. Par exemple, la piscine de la plaine sportive est réhabilitée, elle partage l’espace avec un nouveau skate-park. La biblio- thèque, elle, est transformée en halle de marché couverte, et reçoit les producteurs de Luminy, et propose à l’étage une exposition sur ce campus novateur. Les bâtiments qui ont été déconstruits sont recyclés dans un centre de tri et de revalori- sation des déchets, qui s’installe dans les anciens locaux des STAPS. Les matériaux sortants, sont réemployés dans les nouvelles constructions. Une Manufacture prend place au bout l’axe principal, faisant gure de vitrine pour les produits labéli- sés Luminy. Elle propose un espace de fruitière, une cave à vin, une houblonnerie et une serre, le tout est agrémenté par un lieu de consommation des

Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017

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produits. Elle est construite en pisée, et ré- utilise les menuiseries démontées. La résidence étudiante, elle, est transformée en ferme verticale. Sur tout le reste du campus, se développent des extensions en attique, avec soit des serres pour cultiver sur les toits, soit des extensions du bâti, comme les laboratoires au Nord. Le site devient entièrement piéton, et l’accès se fait par le tramway. La voiture est laissée à Vaufrège, dans un parking relais, qui sert autant aux usagers qui descendent en direction de Marseille qu’à ceux qui montent sur Luminy. Les universitaires et les chercheurs, ne sont pas restés insensibles à la requali cation du plateau, et participent à la mise en œuvre des structures techniques performantes innovantes et propres. Des capsules surnommées les « Nids », prennent le relais pour les déplacements longs, ils servent également à des ballades pédagogiques pour in- former les touristes sur le concept du complexe. Tout l’éclairage du campus est géré par des bio- lampes, l’énergie nécessaire au fonctionnement de Luminy, provient d’énergies propres, des pan- neaux photovoltaïques et des diverses inventions des chercheurs présents sur place. Sur Luminy, une économie qui était qua- siment inexistante avant l’intervention, est créee. Elle se base sur le principe d’une économie cir- culaire. Tout le projet s’inscrit dans une logique de soutenabilité et se met en place petit à petit, en l’espace d’une trentaine d’années. En 2050, le ready made du champ aura opéré, de façon à ce que tous les acteurs d’aujourd’hui se seront ap- proprié le concept.

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Ready made du champ


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Concept

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Mobilité extra Luminy

Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017

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COM

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STAUR ATION

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éNEMENTIEL

DES ZONES QUI DÉTERMINENT LE PROJET ZONE CONSTRUCTIBLE ZONES DE POLARITÉ

UNE ACCESSIBILITÉ PAR TRAMWAY TRAMWAY ARRÊTS ARRÊTS PRINCIPAUX LIEN(S) AVEC LE CONTEXTE

UN RÉSEAU DE VOIRIE EN TROIS GRADATIONS AXE PRIMAIRE

AXE SECONDAIRE AXES TERTIAIRES

Mobilité / Cœur d’activité

8 Ready made du champ

TRANSPORTS VIRTUEUX


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DES ZONES QUI DÉTERMINENT LE PROJET ZONES SPORTIVES ESPACES UNIVERSITAIRES ESPACES DE RECHERCHES ET LABORATOIRES

Activités Gé

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BIOMASSE

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Indépedance énergétique 10

Ready made du champ


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URBANISME DOUX

2025

2035

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Ready made du champ


2040

2050

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AGRICULTURE

Plan directeur

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Ready Made du champ


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Champ d’agriculture

Nouvelle biodiversitĂŠ

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Ready Made du champ


Forêt comestible

Bâti

Verger Amandiers

Capsule

Capsule

Forêt comestible

Forêt comestible

Parc des Calanques

Parc des Calanques

Parc des Calanques

Forêt comestible

Vignes

Forêt comestible

Capsule

Forêt comestible

Verger

Capsule

Forêt comestible

Forêt comestible

Forêt comestible

Verger Amandiers

Capsule

Capsule

Champs

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Forêt comestible

Verger

Parc des Calanques

Forêt comestible

Vignes

Tramway

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Parc des Calanques

Forêt comestible

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Verger

Parc des Calanques

Capsule

Forêt comestible

Parc des Calanques

Plan d’eau

Champs

Forêt comestible Capsule

Forêt comestible

Plan d’eau

Capsule

Bâti

Forêt comestible Capsule Forêt comestible

Parc des Calanques Forêt comestible Forêt comestible Capsule

Parc des Calanques

Forêt comestible

Parc des Calanques

Parc des Calanques

Verger

Forêt comestible

Bâti

Plan d’eau Forêt comestible

Verger

Forêt comestible

Verger Forêt comestible

Capsule

Parc des Calanques

Plan d’eau Forêt comestible

Verger

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Verger

Parc des Calanques

Forêt comestible

Verger Capsule Forêt comestible

Canal

Forêt comestible

Vignes

Verger Verger Amandiers

Parc des Calanques

Parc des Calanques

Parc des Calanques Bâti

Forêt comestible Capsule

Verger

Forêt comestible

Parc des Calanques

Bâti

Canal

Tramway

Capsule

Capsule

Parc des Calanques

Forêt comestible

Capsule Forêt comestible

Parc des Calanques

Bâti Parc des Calanques

Parc des Calanques Bâti

Parc des Calanques

Forêt comestible

Bâti

Coupes frange

Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017

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Coupes de terrain : Plateau - Restanque - Irriguation - Etang - Noue

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Ready Made du champ


INTERVENTION SUR LE BÂTI AVANT INTERVENTION

DÉCONSTRUCTION

REQUALIFICATION

STAPS ANNEXES TPR1 - FAC LOGEMENTS CROUS

CPDP

BIBLIOTHÈQUE

RUINE

KEDGE

LOGEMENTS CROUS ÉCOLE D’ARCHITECTURE & BEAUX-ART

REQUALIFICATION

RECYCLERIE ÉTABLES AGRO SUP HALLE DE MARCHER

HÔTEL ÉCOTOURISME

FERME VERTICALE

Expo label Luminy

CENTRE DE VIE

STAPS

AUBERGE GROUPES (SCOLAIRES) PÔLE CULTUREL :

- Office des Calanques - Espaces d’accueils / Ateliers - Centre de musicologie - Locaux associations sportives

CONSTRUCTION

EXTENTION DES LABORATOIRES LA MANUFACTURE

Evolution du bâti : Deconstruction - Requalification - Constructon

Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017

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Construction en attique

Ferme verticale

Recyclerie 20

Ready Made du champ


cENTRALITé

Plan de la centralité

GSEducationalVersion

Vue sur la Halle

Plan de la Halle GSEducationalVersion

Coupe de la Halle de marché Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017

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innovations Six types d’innovation au sein du projet : – Serres sur le toit

verte produit innovant »). C’est un modèle peu bruyant constitué de deux godets demi- cylindriques légèrement désaxés. Il présente une bonne rentabilité pour peu de nuisance.

– Éolienne le long de la montée du tramway – Arrêt du Tramway – Dallage à capteurs – Lampadaire Autonomes – Capsule Personal Rapid Transit Les serres sur les toits : Sur la plupart des toitures existantes, nous avons pris le partis de réutiliser les espaces pour permettre à la végétation de s’y installer. Deux systèmes s’offrent à nous. Le premier étant la (les) serre(s) sur les toits. Nous avons composé une structure en métal accompagnée de plaques de polycarbonate, matériau choisis pour diverses raisons (techniques et financières). En effet, le polycarbonate est un composant à la fois isolant mais aussi résistant (près de dix fois plus résistant qu’une plaque de verre) tout en étant aussi transparent que celui-ci, le tout couplé à un prix défiant toute concurrence. Une fois la structure primaire conçue, nous avons dû faire attention au vent, de par son emplacement (sur les toits donc en hauteur) mais aussi sa charpente légère. Pour ce faire, l’idée était d’avoir une construction de faible hauteur accrochée à l’ouvrage de départ et maintenue par des renforts. Vis à vis de sa structure propre, nous avons privilégié les barres obliques, contreventement idéale contre les actions horizontales. Enfin, nous avons ajouté des panneaux photovoltaïques sur un versant de chaque toiture à deux pentes, profiter de l’ensoleillement à la fois pour réchauffer la serre mais aussi pour emmagasiner l’énergie et la redistribuer dans le bâtiment. Le deuxième système consiste à reprendre la toiture sans venir construire par dessus, il s’agit, par le biais de « lasagne » de permettre à la végétation de s’installer et d’y grandir. Ce système est idéalement adopté vers les cité de logements universitaires et laissé à l’initiative des étudiants, régissant le tout avec l’aide d’associations. Éoliennes le long de la voie ferrée : Étant donné notre envie d’autonomie pour le site de Luminy, nous avons pensés aux éoliennes mais nous avons choisis de les placer le long du parcours du tramway pour éviter les nuisances sonores et visuelles qu’elles peuvent produire. De ce fait, elles s’installent ponctuellement le long de la voie ferrée et permettront de transformer l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique pour ensuite être convertie en énergie électrique. Nous avons décidé d’employer des éoliennes à axe vertical du modèle de Novéol (société française mainte fois primée par la « croissance

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Ready made du champ

Arrêt du Tramway : L’arrêt du Tramway à suscité un peu de réfexion. Nous ne souhaitions pas avoir un module qui, comme les infrastructures actuelles, tourne le dos à l’espace public. Faire la liaison entre cet espace de convivialité et la mobilité est une chose importante pour permettre des fux fluides. L’élément est en fait une double structure qui n’en forme qu’une seule, deux bancs se faisant face et partageant le même abris tout en ayant une capacité de dix places assises. De plus, la toiture vient accueillir des panneaux photovoltaïques permettant de produire de l’énergie à la fois pour la ressource générale du campus, mais aussi pour fournir les prises laissées à disposition des usagers. Dallage à capteurs : En accompagnement du mobilier urbain permettant de créer de l’énergie, nous avons pris le partis de proposer un installation qui est aujourd’hui à l’état de prototype dans les rues de Toulouse : les dalles avec des micro-capteurs. En effet, il s’agit d’un trottoir qui transforme l’énergie cinétique (le va et vient des piétons) en énergie électrique qui alimente des batteries reliées au pavement public. « Recycler de l’énergie urbaine » est donc possible et peut même atteindre un certain potentiel, en effet, avec seulement 5 mètres on pourrait récupérer 100 Watts, ce qui est considérable. Ce système sera installé le long de l’axe primaire ainsi que sur l’axe secondaire (en perpendiculaire de celui-ci). Lampadaires autonomes : Pour le mobilier urbain tel que l’éclairage public, nous avons pensé créer des lampadaires avec le système « Biolamp » de Peter Horwath. Ce serait donc un mobilier propre et totalement autonome. La structure de l’équipement se compose en trois branches chacune pourvues de ventilateurs venants capter le CO2 présent dans l’air ambiant. Une fois que le gaz est capturé, il est envoyé vers un système en spirale prenant la totalité de la hauteur. Cette combinaison, composée d’eau oxygénée et de bactéries prélevées dans des algues luminescentes va avoir plusieurs réactions. → une production : A la fois une production d’énergie lumineuse permettant d’éclairer les lampadaires (en réaction avec la présence de CO2 et d’eau oxygénée), mais aussi une production de biomasse (par transformation chimique), énergie qui peut être utilisée par la suite comme carburant naturel. Enfin, les bactéries se nourrissant du CO2 vont produire de l’O2, donc assainir l’air. Une pompe est installée au cœur des trois branches, pour permettre la mise en


corrélation, et va aspirer l’O2 ainsi crée et le réinjecter dans la rue. C’est donc un mobilier urbain « intelligent » qui reste en parfait accord avec notre choix d’innovation en d’environnement propre dans le site de Luminy. Capsule Personal Rapid Transit : Pour desservir le site nous avons imaginés une nouvelle mobilité, propre et indépendante pour conserver l’intégrité d’un projet « exemple » vis à vis de l’écologie.

Le système qui nous a servis de référence au départ est le dispositif du PRT (Personal Rapid Transit) déjà employé depuis 1975 sur deux sites (un aéroport et un campus universitaire). Nous avons donc imaginé une capsule en verre autours de laquelle se déploie un bardage en acier corten (pour une cohésion du mobilier urbain crée sur le site de Luminy) à l’image d’un nid. Une fois à l’intérieur, l’usager à le choix entre s’asseoir sur une banquette rayonnante donnant la possibilité de voir le paysage ou bien de rester debout pour observer le site, la capsule à une capacité de 10 à 15 personnes. Vis à vis de son trajet, nous avons imaginé le détour complet du territoire, la faisant passer par les trois thématiques du projet, l’agriculture, le sport ainsi que la recherche/université. C’est donc une promenade « touristique » qu’elle effectue à basse vitesse.

Capsule dans le champ

Intérieur de la capsule

Ce moyen de transport est totalement propre, en effet, nous l’avons imaginé fonctionner par « lévitation magnétique ». Ce système lui permet à la fois de compenser la gravité, de léviter mais aussi d’avancer par translation. Cette structure s’assemble avec des rails magnétiques posés à même le sol, la vitesse de la machine se synchronise avec l’onde magnétique des boucles placées dans la voie ferrée. Dans la partie basse de la capsule, nous pouvons trouver deux moteurs linéaires synchrones, un à l’avant et un à l’arrière. Les moteurs sont composés de « slider « pourvus d’une tige en acier inoxydable dans lequel se trouvent des électroaimants en Néodym. Il y a aussi le « stater » placé dans le cylindre externe qui permet à la fois le bobinage du moteur, le guidage du slider mais encore un microprocesseur qui vérife la position, la communication ainsi que la température du moteur.

Vue de jour de l’Avenue

Le déplacement du « nid », donc la translation de la capsule est due à la force opposant les pôles résultants du champ magnétique alternatif. Il faut tout de même savoir qu’en compensation, nous avons placé dans la partie basse du PRT une batterie Lithium, liée directement au panneaux photovoltaïques placés en toiture, dans le but d’éviter les moteurs.

Vue de nuit de l’Avenue Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017

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CO 2

CO 2 1

CO 2 1

1 2

VENTILATEUR POMPE

O2

SYSTÈME EN SPIRALE eau oxygénée + algues VÉGÉTATION FILTRE

FILTRES D’ENTRÉE FILTRE DE SORTIE

1 2

COUCHE DE DRAINAGE

OUVRAGE DE DÉPART

MATÉRIAUX INERTES

ÉTANCHÉITÉ ANTI-RACINES

BANDE DE SÉPARATION

COUCHE ISOLANTE SUBSTRAT

PARE-VAPEUR ÉLÉMENT PORTEUR

Détails du lampadaire

Détails toiture

Bardage exterieur : Acier Corten

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Porte bagage Dossier d’assise Moteur linéaire synchrone avant Batterie (Lithium) Moteur linéaire synchrone arrière Toiture : panneaux photovoltaïques

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Capsule en verre Débord de soutient

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Plateforme de station

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ÉLÉCTRO-AIMANTS SUR UN RAIL PORTEUR PAR PÔLES SUCCÉSSIFS

INTÉRACTION AIMANTS CAPSULE -> AIMANTS VOIES

S N

Détails de la capsule

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Ready made du champ

S N

-> COMPENSE LA GRAVITÉ -> PERMET LA LÉVITATION -> TRANSLATION PAR OPPOSITION ET ATTIRANCE


economie circulaire

Luminy, l’école buissonnière – workshop ensam 2017

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