Dadamaino Maria Papa Rostkowska
Cortina Arte Edizioni - Orenda Art International
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Dadamaino - Maria Papa Rostkowska Pureté de la ligne
Orenda Art International
54 rue de Verneuil, 75007 - Paris www.orenda-art.com art@orenda-art.com
du 29 janvier 2015 au 15 mars 2015 en partenariat avec: Cortina Arte
Via Mac Mahon, 14 interno 7 - Milano www.cortinaarte.it artecortina@artecortina.it Catalogue réalisé par Stefano Cortina Textes de Flaminio Gualdoni Nicolas Rostkowski Traductions de Roanna Weiss Letitia Durand Fara Butera Photos de Giovanni e Riccardo Molino Cyrill Doe Projet graphique Michela Zerrilli Relations avec la presse Veronica Riva, A.C.R.C. Susanne Capolongo Joëlle Rostkowski Remerciements Archivio Dadamaino Wilma Saporiti Susanne Capolongo
Dadamaino - Maria Papa Rostkowska PuretĂŠ de la ligne
Commissaires de l’exposition Stefano Cortina et Nicolas Rostkowski Textes de Flaminio Gualdoni, Nicolas Rostkowski
Orenda Art International
Cortina Arte Edizioni
Grazia Varisco, Dadamaino Ă la Galerie Cortina, 1976 Photo Maria Mulas
Maria Papa Rostkowska, Dadamaino. Rencontres Flaminio Gualdoni Le 18 décembre 1959 la Galleria Brera de Milan présentait une exposition intitulée: «La femme dans l’art contemporain». Comme l’écrit dans sa préface Michele Serrasuccesseur prestigieux d’Arrigo Benedetti aux pages critiques de l’hebdomadaire «L’Europeo», puis correspondant du “Corriere della Sera”- il s’agissait de contribuer à la reconnaissance de la présence devenue incontestable des femmes «dans tous les domaines de compétence masculine» y compris la peinture et la sculpture. Plutôt qu’une exposition strictement thématique, c’était plutôt une sorte de rassemblement général de personnalités connues et de débutantes talentueuses, de Sonia Delaunay à Carla Accardi, de Felicita Frai à Emma Reyes, de Regina à Giuditta Scalini Campigli. Parmi ces artistes figuraient aussi Maria Papa Rostkowska et la jeune Dadamaino qui suivit, pendant un certain temps, un chemin parallèle. Maria Rostkowska venait d’épouser Gualtieri di San Lazzaro (Giuseppe Papa), écrivain et critique dont la revue «XXe siècle» était une référence de première importance pour l’avant-garde internationale depuis son épicentre parisien, et qui, justement en 1959, avait décidé de lui adjoindre une galerie. Dadamaino avait débuté à Milan en 1958 avec une exposition personnelle à la Galleria dei Bossi, suivie en 1959 d’une deuxième exposition à la Galleria del Prisma. Ces deux artistes se sont très probablement rencontrées en 1958, quand Dadamaino commençait à fréquenter régulièrement Albisola, attirée par le cercle d’intellectuels qui avaient choisi cette petite ville de Ligurie pour en faire, comme le dit Milena Milani, «une petite Athènes en bord de mer» où resplendissaient le charisme de Lucio Fontana et le génie inquiet de Piero Manzoni, dans une ambiance réellement internationale, grâce à la présence de créateurs tels que Asger Jorn et Wifredo Lam. San Lazzaro et Maria Papa Rostkowska fréquentaient régulièrement Carlo Cardazzo, le galeriste et marchand d’art italien le plus important de l’époque, avec lequel ils étaient liés par une affinité à la fois amicale et professionnelle. C’est à la Galleria del Naviglio de Cardazzo, à Milan, que Maria Rostkowska présenta en 1960 une exposition personnelle fondamentale, préfacée par André Verdet. Pour une jeune débutante comme Dadamaino, la bienveillance d’une figure telle que Maria Papa Rostkowska, qui fréquente des personnes faisant autorité, est essentielle. Il est donc tout naturel qu’elles se retrouvent ensemble à l’exposition collective de la Galleria Brera. Dans cette exposition, qui précède de quatre jours celle qui inaugura l’activité d’Azimut, fondée par Manzoni et Enrico Castellani, Dadamaino présente pour 5
1) 1959 - Albissola, salle de la Mairie, avec des gens dont les noms je ne me souviens plus (didascalie originale de Dadamaino) 2) Dadamaino, soirĂŠe Ă Albissola.
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la première fois au public une «toile pleine de trous», comme la dénoncent les ires du critique conservateur Mario Monteverdi (Les femmes aussi «perforent» les tableaux: c’est le titre scandalisé de l’article publié dans le “Corriere Lombardo” du 31 décembre). Les séjours répétés à Albisola, qui amènent souvent à improviser des expositions se déroulant dans des lieux tels que la Galleria Pescetto, sont autant d’occasions de renforcer les liens qui unissent les deux femmes. En 1962 les deux artistes font ouvertement front commun dans une initiative de groupe qui témoigne de la ferveur de la recherche dans le début des années 1960. Avec l’affirmation de la «Nouvelle Tendance», il devient de plus en plus fréquent que des auteurs s’unissent parce qu’ils se reconnaissent des affinités fondées sur une orientation éthique pour un renouvellement esthétique plutôt que sur un choix de style. C’est le cas de l’exposition collective “Krit-Punto 2”, inaugurée le 11 août 1962 au Palacio de la Virreina de Barcelone. Le Gruppo Punto était né un an plus tôt sous l’égide de Fontana et visait, comme l’annonçait son «manifeste-programme», à «affirmer un espace qui soit une dimension spirituelle pour définir la mesure de notre nécessité» et à «réaliser l’ordre, l’harmonie, l’équilibre, la pureté: l’essentiel». L’exposition de Barcelone présente notamment des artistes tels que Hsiao Chin, CruzDiez, Alviani, Le Parc, Mavignier, Morellet, Peeters, Picelj, Soto, Stein. Dadamaino, animatrice du groupe, et Maria Papa sont toutes deux de la partie. Il en va de même avec l’exposition “Punto 3”, inaugurée le 20 août de la même année à la Galleria della Palma de Albisola Mare, où l’on note la présence de créateurs tels que Fontana, Calderara, Alviani, Hsiao Chin, Peeters, Schoonhoven, Soto, Morellet, Le Parc, Azuma, Picelj. À partir de ce moment-là, les deux amies suivent des parcours différents. Maria Papa Rostkowska ausculte toujours plus profondément sa vocation qui la porte vers une essentialité formelle répondant à une idée intime d’organique, de corporel, à un biomorphisme distillé en raison de la constitution de la sculpture. Elle fait naître le corps plastique dans la matière selon des logiques internes de formation, dont elle distille la raison autonome. Après la période de la Nouvelle Tendance, Dadamaino trouvera enfin son identité propre, plus authentique, qui s’exprime par le marquage, en une physiologie corrélée à l’action sur la surface qui devient ainsi la mesure et le flux, à la fois temporel et émotif, dans lequel, pour reprendre ses mots, le chaos devient cosmos. Leurs débuts à toutes deux expriment clairement ce qu’elles ne veulent pas être: des interprètes de la mode, et ce que, en revanche, elles assument totalement: une identification entière, définitive avec leur veine créatrice, qui est leur vie même. 7
1) Niki Grippa, Maria Papa et Dadamaino en train de porter un toast pendant un vernissage, 1961 2) Maria Papa, Natalia Domitrescu, Dadamaino, Elsa Mazzotta et Milena Milani Ă Albissola, 1961
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Maria Papa Rostkowska, Dadamaino. Meetings Flaminio Gualdoni On 18 December 1959, the exhibition “La donna nell’arte contemporanea” opened at the Galleria Brera of Milan. The aim was to contribute to the then no longer ignored recognition of “the position reached by women in all male-dominated fields” and therefore also painting and sculpture, according to the preface written by Michele Serra, the renowned successor of Arrigo Benedetti as head of the weekly “L’Europeo” and later the leading writer of the “Corriere della Sera”. It was not an exhibition of selected works, but rather a general collection of celebrated figures and first timers at times of value, from Sonia Delaunay to Carla Accardi, from Felicita Frai to Emma Reyes, from Regina to Giuditta Scalini Campigli. The works of Maria Papa Rostkowska and those of the young Dadamaino, whose paths are, for a time, destined to be parallel, were also in included. Maria Rostkowska had recently married Gualtieri di San Lazzaro (Giuseppe Papa), writer and critic, whose “XXe siècle” magazine was a main reference point for the international avant-garde with its Parisian epicentre, and who, in 1959, decided to open a gallery alongside his magazine. Dadamaino debuted in Milan in 1958 with a personal show at the Galleria dei Bossi, followed by a another at the Galleria del Prisma in 1959. Their meeting likely dates to 1958, when Dada regularly frequented Albisola, attracted by the intellectual circle that had chosen the Ligurian town, “the little Athens on the seaside” according to the words of Milena Milani, in which Lucio Fontana’s charisma and Piero Manzoni’s troubled genius stood out and an authentically international climate was felt thanks to the presence of artists like Asger Jorn and Wilfredo Lam. San Lazzaro and Rostkowska painstakingly frequented Carlo Cardazzo, in that moment the most important gallery owner and art dealer, based on an affinity that is both friendly and professional. It was at Cardazzo’s Galleria del Naviglio in 1960 that Rostkowska held an important solo exhibition with a preface by André Verdet. For a young woman just starting like Dadamaino the kindness of a figure like Rostkowska, with important connections, was fundamental. The fact that each were exhibited in the group show at the Galleria Brera was therefore a natural consequence. In the exhibition, preceding by four days that which opened Azimut, founded by Manzoni and Enrico Castellani, for the first time Dadamaino presented a “very pierced canvas” to the public, as described angrily by the very traditional critic, Mario Monteverdi (Anche le donne “bucano” I quadri is the shocking title of his piece published in the “Corriere Lombardo” on 31 December). The sojourns at Albisola, fervid also with impromptu exhibition occasions and which 9
Dadamaino et Teresita Fontana Ă Albissola, 1959
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has as locations, spaces like the Galleria Pescetto brought about further occasions for strengthening relations. 1962 sees the two artists make a communal front in the group initiative witnessing the fervid research of the beginning of the 1960s. With the Nouvelle Tendance, the proposal of collections of artists who were considered similar more for ethical orientation towards aesthetic renewal for the fundamental choice of style was the order of the day. This is the case for “krit – punto 2”, which was presented on 11 August 1962 at the Palacio de la Virreina in Barcelona. The Punto group was born the previous year under the aegis of Fontana and aimed, as written in the programme manifesto, to “seize the space that is the spiritual dimension to define the measure of our necessity” and to “create order, harmony, balance, purity: the essential”. At the Spanish exhibition, Hsiao Chin, Cruz-Diez, Alviani, Le Parc, Mavignier, Morellet, Peeters, Picelj, Soto and Stein, among others. Dadamaino, the organizer of the group, and Rostkowska both take part. As also is the case for “Punto 3”, which opens on 20 August of the same year at the Galleria della Palma at Albisola Mare, which also sees the presence of artists like Fontana, Calderara, Alviani, Hsiao Chin, Peeters, Schoonhoven, Soto, Morellet, Le Parc, Azuma and Picelj. The two friends at this point took different paths. Rostkowska auscultates ever more deeply her own vocation for a formal essentiality that responds to a profound idea of the organic, of the corporeal, to a biomorphism distilled through sculpture. Hers is a broadening of the plastic form within the material according to completely internal logics of formation, to which autonomous reason is distilled. After the season of the Nouvelle Tendance, Dadamaino found her own more authentic identity, in an unreal physiology of acting upon the surface which is both measure and flow, both temporal and emotional, in which, to quote her words, chaos is made cosmos. Those initial seasons clearly illustrate that which neither wants to be, that is, interpreters of methods, and that which they take fully upon themselves, a total definitive identification, in their own work: which is their life.
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Dadamaino, fête à Albissola chez l’atelier de Mario Rossello, 1961
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Souvenirs d’Albisola: Dadamaino et ma mère: Été 1961 Nicolas Rostkowski J’avais quitté la Pologne communiste deux ans plus tôt. Ma mère, Maria Papa Rostkowska, m’avait précédé en 1957 après la mort tragique de mon père. En Pologne elle était déjà fort appréciée en tant que jeune talent de la peinture « socréaliste ». Arrivée en France et remariée à Gualtieri Papa di San Lazzaro, critique d’art italien fort influent, éditeur et propriétaire de la Revue XXe Siècle et de la galerie parisienne du même nom, elle put pénétrer le cercle exclusif des artistes et écrivains européens qui marquèrent l’histoire de l’art et de la littérature du siècle dernier. Certains devinrent ses amis comme Miro et son épouse Pilar, André Pieyre de Mandiargues et son épouse Bona, Ionesco, Arp, Magnelli.... et puis il y a eu Dadamaino. Dans les années 1960 les artistes de l’Europe entière se déplaçaient en été à Albisola, station balnéaire de la côte ligure. La ville jouissait d’une haute réputation artistique à cause de ses ateliers de céramique et surtout de celui de Tullio Mazzotti, dit Tullio d’Albisola. Poète et céramiste, Tullio avait su attirer dans son studio, situé juste à la frontière entre Albisola Superiore et Albisola Mare, les plus grands artistes de son temps: Fontana, Capogrossi, Crippa, Lam... qui y pétrifiaient l’argile. C’est là que Lucio Fontana a créé ses célèbres boules déchirées. La vie quotidienne était ordonnée autour de la Pensione e Ristorante da Pescetto, où les artistes prenaient résidence le temps d’un été et où une longue table était dressée, lieu des repas communs où le vin local Rosetto coulait à flot. Non loin de là se trouvaient les ateliers de Tullio et, en fin d’après-midi, on se rendait au fameux bar Testa. Ce bar existe encore et les photos sur les murs rappellent ces glorieuses années 1960. C’est là que ma mère rencontra Dadamaino. Dans ce monde artistique presque entièrement masculin, elles n’étaient que trois femmes: Milena Milani, Dadamaino et ma mère. À cette époque, mon beau-père San Lazzaro, en bon Sicilien qu’il était, s’opposait encore à ce que ma mère pratique l’art. De 20 ans sa cadette, belle et habillée par de grands couturiers parisiens, il la voulait en épouse «trophée » admirée par ses amis des cercles artistiques européens. Pourtant ses créations en terre cuite avaient déjà attiré l’attention de Fontana. Grand ami de Dadamaino, celui-ci essayait de persuader San Lazzaro du talent de son épouse polonaise. Il donnait Dadamaino en exemple comme une artiste femme dont la carrière était déjà couronnée de succès. Il pensait que le talent de ma mère pouvait la conduire plus loin. C’est au cours de ces fins de soirées chaleureuses et animées au bar Testa que Dadamaino et ma mère parlaient d’art, du rôle des femmes et de la difficulté pour elles 13
Chez café Testa, de gauche à droite: Maria Papa, Franco Assetto, Nevio Covelli, Esa Mazzotti, Annamaria Angioletti, Salvatore Quasimodo, Tullio d’Albisola, Michel Tapié, Nalda Mura, Margherita Gallo Pecca, Franco Bruzzone, Luciano Gallo Pecca, Franco Garelli et Rinaldo Rossello. Photo Gallo.
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de s’affirmer en tant que créatrices à part entière. Ma mère arrivait d’un autre monde: dans la Pologne communiste l’Etat encourageait les femmes artistes et nombreuses furent celles qui purent s’affirmer, comme Alina Szapocznikow. Elle découvrait la difficulté d’être femme artiste dans le monde capitaliste. À l’Ouest, la situation était plus difficile pour une femme, surtout lorsqu’elle dépendait financièrement de son mari. San Lazzaro, fier de la beauté de son épouse, mit un certain temps à prendre la mesure de son ambition artistique et à accepter la liberté de mouvement qu’elle impliquait. Tout soutien psychologique était bien venu et celui de Dadamaino l’était d’autant plus qu’il s’agissait d’une artiste déjà bien établie. Je crois que ma mère en a gardé une profonde reconnaissance pendant le reste de sa carrière artistique. Ces conversations au Bar Testa entre Dadamaino et ma mère que j’ai entendues sans alors en saisir la portée, furent cruciales pour son parcours créateur. Par la suite San Lazzato lui-même changea d’opinion et encouragea la carrière de ma mère. Maria Papa et Dadamaino restèrent amies tout au long de leur vie : elles bénéficièrent toutes les deux du soutien prestigieux et amical de Carlo et ensuite de Renato Cardazzo qui leur organisèrent des expositions dans leur emblématique Galleria del Naviglio à Milan. Elles participèrent également ensemble à de nombreuses expositions dans d’autres galeries en Italie. C’est ainsi que naquit une amitié à Albisola au cours de l’été 1961.
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Dadamaino et Milena Milani pendant une exposition collective.
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Memories from Albisola: The summer of 1961. Dadamaino and my mother Nicolas Rostkowski I had left Communist Poland two years earlier. My mother, Maria Papa Rostkowska had arrived before me, in 1957, after the tragic death of my father. In Poland, she had already acquired a very good reputation as a young artist of the “Socrealism” generation. Once in France she remarried, to Gualtieri Papa di San Larraro, the influential Italian art critic, editor of the XXth Century magazine and owner of the eponymous Gallery. She was hence immersed in the exclusive circle of artists and writers who marked the history of art and literature during that time. Some became her personal friends, such as Mirò and his wife Pilar, André Pieyre de Mandiargues and his wife Bona, Ionesco… and then she met Dadamaino. In the 1960s, artists from all parts of Europe came in the summer to Albisola, seaside resort on the Ligurian Coast. It was renowned in artistic circles because of its ceramic workshops, in particuliar Tullio Mazzotti’s studio. Tullio was known as Tullio d’Albisola. A poet and ceramist, he had attracted to his ateliers, located between Albisola Superiore and Albisola Mare, the most illustrious artists of his time: Fontana, Capogrossi, Crippa, Lam… who came there to mould clay. It was there that Fontana created his famous punctured spheres. Everyday life revolved around la Pensione e Ristorante da Pescetto, where artists took up residence in the summer time. Everybody shared the same communal table where the local Rosetto wine flowed freely. Tullio’s ateliers were nearby and, in the late afternoon, everybody gathered at the famous Bar Testa. This bar still exists and the photographs on its wall are reminders of the glorious 1960s. My mother and Dadamaino met there. In this environment evolved almost exclusively male artists, with the exception of three women : Milena Milani, Dadamaino and my mother. At that time, my Sicilian born stepfather was opposed to his wife’s artistic career. She was a beautiful woman, twenty years younger than he was, dressed by the best Parisian designers and he preferred to see her as a trophy wife, admired by his friends from European art circles. Yet my mother’s works in terracotta attracted Lucio Fontana’s attention. Fontana was a close friend of Dadamaino’s and he tried to convince San Lazzaro that his Polish wife was a talented artist. He gave him the example of Dadamaino whose artistic career was already successful. He was convinced that my mother’s talent could lead her towards further achievements. It was during those lively and friendly evenings at Bar Testa that Dadamaino and my mother talked about art, of the role of women and of the difficulties 17
1) Soirée conviviale à Albisola avec Mario De Micheli, Dadamaino et Ibrahim Kodra, 1959 2) Dadamaino. Dîner chez Pino Borromei, Milano, 1958
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they faced to assert themselves as full-fledged artists. My mother came from another world: in Communist Poland, the government encouraged women artists and many among them, such as Alina Szapocznikow, had the opportunity to assert themselves. My mother discovered the obstacles linked to being a woman artist in a capitalist environment. In the West, the situation seemed more difficult, in particular for a woman depending financially on her husband. It took San Lazzaro, proud of his wife’s beauty, some time to take the measure of her artistic ambitions and to accept the freedom of movement it implied. Every encouragement was welcome and Dadamaino’s psychological support was all the more important because she was already a recognized artist. I think my mother remained deeply grateful to Dadaimano throughout her artistic career. Those conversations at Bar Testa that I overheard but whose significance I could not grasp fully at the time, were instrumental in her creative development. Eventually San Lazzaro’s attitude changed and he became supportive of my mother’s creativity. Maria Papa and Dadamaino remained friends all their lives: they enjoyed the prestigious and friendly support of both Carlo and Renato Cardazzo who exhibited their works in their iconic Galleria Del Naviglio in Milan. Both women also participated together in numerous exhibitions in other galleries in Italy. 1) Exposition collective à la Galerie Totti, Milan, avec Juti Cussigh, 1959. 2) Avec Dino Lanaro, 1959
This is how a friendship was born in Albisola. 19
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Oeuvres
Dadamaino
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Disegno ottico dinamico, 1960 aquarelle sur carton, cm 36x35 22
Oggetto ottico dinamico, 1963 plaques d’aluminium fraisÊes, cm 44x31 23
Oggetto ottico dinamico, 1962 plaques d’aluminium fraisÊes, cm 76x76 24
Oggetto ottico dinamico, 1962-63 plaques d’aluminium fraisÊes, cm 45x45 25
Oggetto ottico dinamico, 1963-64 encre de china sur papier, cm 21x31 26
Oggetto ottico dinamico, 1964 encre de china sur carton, cm 29,6x48,7 27
Ricerca lineare e cromatica, 1966 dĂŠtempre sur papier, cm21,7x25,7 28
Morfologia cromatica, 1970 tempera su cartoncino, cm 40,8x35,8 29
Inconscio razionale, 1975 dĂŠtempre sur carton, cm 35,2x27,3 30
Inconscio razionale - linee intersecate, 1975 dĂŠtempre sur papier, cm 35x27,4 31
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Lettera a Tall el Zaatar, 1976 crayon sur papier, cm 35x28 Inconscio razionale, 1975 dĂŠtempre sur carton, cm 35,2x27,3 33
Alfabeto della mente, lettera 3, 1977-79 encre de chine sur papier marouflĂŠ sur toile, cm 60x30 34
Alfabeto della mente, lettera 9, 1977-79 encre de chine sur papier marouflĂŠ sur toile, cm 60x30 35
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Alfabeto della mente, lettera 9, 1977-79 encre de chine sur papier marouflĂŠ sur toile, cm 60x30 Alfabeto della mente, lettera 2, 1979 encre de china sur toile, cm 40x30 37
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Costellazioni, anni ‘80 encre de china sur carton, cm 46,1x68,8
Alfabeto della mente, lettera 13 1980, encre de china sur carton, cm 80x68 39
Costellazioni, Primavera, 1981 encre de china sur carton, cm 30x30 40
Costellazioni, Estate, 1981 encre de china sur carton, cm 30x30 41
Costellazioni, Autunno, 1981 encre de china sur carton, cm 30x30 42
Costellazioni, Inverno, 1981 encre de china sur carton, cm 30x30 43
Costellazioni, 1983 encre de china sur toile, cm 69,5x97,5 44
Costellazioni, 1986 encre de china sur carton, cm 50x65 45
Il movimento delle cose - Passo dopo passo, 1989 encre de chine sur acĂŠtate, cm 200x116 46
Il movimento delle cose, 1998 encre de chine sur acĂŠtate, cm 122x100 47
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Oeuvres
Maria Papa
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La mère et l’enfant, 1988 marbre blanc de Carrare, hauteur cm 53 50
Guerrier du desĂŠrt, 1976 marbre blanc de Carrare, hauteur cm 43 51
Petit moulin, 2002 marbre noir Marquina, hauteur cm 20 52
Aube, 1996 marbre blanc de Carrare, hauteur cm 35 53
Esprit du temps, 1975 marbre blanc de Carrare, hauteur cm 26 54
Venus blonde, 1992 marbre blanc de Carrare, hauteur cm 40 55
La force du destin, 1985 marbre noir Marquina, hauteur cm 39 56
Amour, 1990 marbre blanc de Carrare, hauteur cm 38 57
Jeune chevalier, 1969 marbre blanc de Carrare, cm 37 58
La bohème, 1989 marbre blanc du Portugal, hauteur cm 29 59
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Chronologies et biographies
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1) Dadamaino à l’exposition de Burri avec l’ingénieur Paccagnini, Galleria Blu, 1962 2-3 ) Première exposition collettif à la Galleria Totti. Dadamaino avec Liselotte Totti. Dadamaino avec sa tante Carla Cattana Maino, Milan 1956
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Dadamaino Expositions personnelles
1958
Milano - Galleria dei Bossi.
1959
Milano - Galleria del Prisma, “Maino”.
1961
Padova - Studio N, “Dada Maino”.
1962
Stoccarda - Galerie Senatore, “Maino. Monochrome Malerei”.
1970
Milano - Diagramma, “Dadamaino”.
1971
Lutry-Losanna - White Gallery, “Dadamaino”. Venezia - Galleria Paolo Barozzi, “Dadamaino”.
1973
Osnago - Galleria della Cappelletta, “Dadamaino”. Venezia - Galleria del Cavallino, “Dadamaino”. Karlsruhe - Galerie Ubu, “Dadamaino Scaccabarozzi”. Brescia - Centro d’Arte Santelmo, “Dadamaino”.
1974
Vigevano - Galleria il Nome, “Dadamaino”. Novara - Uxa galleria d’arte contemporanea, “Dadamaino”. Como - Centro Serre Ratti, “Dadamaino”.
1975
Milano - Team Colore, “Dadamaino”. Vigevano - Studio V, “Inconscio razionale. Dadamaino”. Bergamo - Galleria Method, “Dadamaino, la ricerca del metodo”. Milano - Salone Annunciata, “Dadamaino 1959-1975”.
1976
Milano - Arte Struktura - “Dadamaino. L’inconscio razionale”.
1977
Merate - Studio Casati, “Dadamaino”. Omegna - Galleria Spriano, “Dadamaino”. Milano - Salone Annunciata, “Dadamaino. Dall’Inconscio razionale all’Alfabeto della mente”.
1978
Fara d’Adda - Arte Incontri, “Dadamaino”. Monaco di Baviera - Galerie Walter Storms, “Dadamaino”. Lodi - Galleria Il Gelso, “Dadamaino”. 63
1979
Genova - Galleria la Polena, “Dadamaino”. Torino - Galleria Martano, “Dadamaino. Opere 1958-1979”. Milano - Studio Carlo Grossetti, “I fatti della vita. Dadamaino”.
1980
Monza - In Oltre, “Dadamaino. Variazione sul tema”. Venezia - XXXIX Esposizione Internazionale d’Arte La Biennale di Venezia. Settore Arti Visive. Como - Centro Serre Ratti, “Dadamaino: iterare il tempo”. Taos - Maggie Kress Gallery, “Dadamaino. I fatti della vita. The facts of the life”.
1981
Roma - Galleria E Tre, “Dadamaino. I fatti della vita”. Norimberga - Schmidtbank-Galerie, “Dadamaino. L’Alfabeto della Mente. I Fatti della Vita”. Villingen - Galerie Walter Storms, “Dadamaino. L’Alfabeto della Mente. I Fatti della Vita. Costellazioni”. Milano - Studio D’Ars, “Dadamaino. Piccole storie”. Udine - Plurima galleria d’arte, “Dadamaino”.
1982
Viggiù - Museo Butti, “Dadamaino”. Milano - Circolo Culturale Bertolt Brecht, “Sette percorsi nell’arte contemporanea. Dadamaino”.
1983
Milano - Padiglione d’Arte Contemporanea, “Dadamaino”. Udine - Plurima galleria d’arte - “Dadamaino e Enrico Castellani”. Bergamo - Studio Dossi art contemporanea, “Dadamaino. Costellazioni”.
1984
Leonberg - Galerie Beatrix Wilhelm, “Dadamaino. Konstellationen. Neue Bilder”. Bolzano - Il Sole galleria d’arte/Kunstgalerie, “Dadamaino”.
1985
Milano - Studiotre Architettura, “Alighiero Boetti / Dadamaino”. Milano - Studio Carlo Grossetti, “Dadamaino”. Salò - Centro d’Arte Santelmo, “Dadamaino”. 1986 - Varese - Villa Mirabello, “Dadamaino, Gottardo Ortelli, Giancarlo Sangregorio”. 1987
Stoccarda - Galerie Beatrix Wilhelm, “Dadamaino. Arbeiten von 1958 bis 1968 und von 1986”. Bologna - N2/Nuova 2000, “Dadamaino. Costellazioni”. 1988 - Bologna - Studio G7, “Dadamaino / Giuseppe Spagnulo”. 1989 - Milano - Studio Reggiani, “Dadamaino. Passo dopo passo 1987-1989”. 1990
Venezia - XLIV Esposizione Internazionale d’Arte La Biennale di Venezia. Sala personale, “Dimensione futuro. L’artista e lo spazio”. 64
Düsseldorf - Galerie Schöller - “Dadamaino / Gianni Colombo”.
1991
Lugano - Studio Dabbeni, “Dadamaino”. Alessandria - Il triangolo nero, “Dadamaino. Interludio 1981”. Napoli - Framartstudio, “Dadamaino. Il Movimento delle Cose”.
1992
Milano - Framartstudio
1993
Mantova - Casa del Mantegna, “Dadamaino. Opere 1958-1993”. Perugia - Centro Espositivo della Rocca Paolina, “Trilogia 3. Dadamaino, Gastini, Bertasa”. Milano - Galleria Federica Inghilterri, “Disegni. Giovanni Anselmo. Dadamaino”.
1994
Reutlingen - Stiftung für konkrete kunst, “Dadamaino. Werke 1958 - 1993”. Lugano - Studio Dabbeni, “Dadamaino”. Milano - A Arte Studio Invernizzi, “Dadamaino, François Morellet, Günther Uecker”.
1996
Zürigo - Stiftung für kostruktive und konkrete Kunst, “Dadamaino. I fatti della vita”.
1997
Lugano - Studio Dabbeni, “Dadamaino. L’alfabeto della mente 1976-1979”. Milano - A Arte Studio Invernizzi, “Dadamaino”. Ozzano Monferrato - Borromini Arte Contemporanea, “Dadamaino”. 1998 - Morterone - Palazzo Municipale, “Dadamaino. Opere 1975-1981”. 1999 - Perugia - Loggia dei Lanari, “Cardinali, Dadamaino”. 2000
Roma - Galleria d’Arte Marchetti, “Dadamaino”. Bochum - Museum Bochum, “Dadamaino. Retrospektive 1958-2000”. 2003 - Mantova - Museo Virgiliano di Pietole, “Dadamaino. L’alfabeto della mente”. 2005
Milano - Arte Studio Invernizzi, “Dadamaino. I fatti della vita”. Falconara Marittima - Gate 24 Contemporary Art, “Opere scelte 1958-2000”.
2006
Seregno - Arte Silva, “Dadamaino. Opere 1959-1999”.
2007
Basilea - Art 38 Basel Messe, Arte Studio Invernizzi.
2008
Milano - Matteo Lampertico Arte Moderna, “Dadamaino e Boetti. Immagine e somiglianza”. Torino - Galleria Carlina, “Dadamaino”. Milano - Associazione Culturale Renzo Cortina, “Dadamaino. L’assoluta leggerezza dell’essere”.
2009
Prato - Marchese Arte Contemporanea, “Dadamaino”. 65
1) Dadamaino Ă la Galleria Blu avec le Dr Centonze, M. Fedeli et le galerist Gastaldelli 2) Avec Peppino Palazzoli et Franco Grignani Ă la Galleria Blu de Milan, 1968
66
Padova - A arte Invernizzi Seragiotto, “Dadamaino / Candeloro”. Bologna - Galleria Spazia, “Con Dadamaino, passo dopo passo”.
2010
Bologna - P420 Arte Contemporanea, “Dadamaino Piero Manzoni, storia di un grado zero 1956-1963”. Milano - Associazione Culturale Cortina, “Dadamaino. Gli anni ‘50 e ‘60. La capacità di sognare”. Torino - Carlina Galleria d’Arte, “Dadamaino. Bucare lo sguardo”.
2011
Milano - Dep Art , “Dadamaino. Movimento delle cose”. Verbania - Vico Gallery, “Dadamaino”. Londra - The Major Gallery, “Dadamaino, Volumes 1958-60”
2012
Genova - Artevalori, “Dadamaino”. Milano - Cortina Arte, “Dadamaino. Gli anni ’70. Rigore e coerenza”. Courmayeur - Marco Canepa Arte Contemporanea. Milano - Galleria Monopoli, “Dadamaino. Lo spazio, il movimento”.
2013
Dijon - Musée Le Consortium, “Dadamaino”. Milano - Galleria del Credito Valtellinese, “Dadamaino 1930-2004”. Parigi - Tornabuoni Art, “Dadamaino”.
2014
Londra - Galleria Massimo De Carlo, “Volumi - Dadamaino”. Firenze - Tornabuoni Arte, “Dadamaino”. Milano - Cortina Arte, “Dadamaino. Gli anni ’80 e ’90, l’infinito silenzio del segno”. Asti - Fondo Giov-Anna Piras, “Dadamaino. 1930-2004”.
2014/2015
Londra - Sotheby’s, “Dadamaino 1930-2004” (già a Fondo Giov-Anna Piras, Asti). Parigi - Galerie Orenda, “Dadamaino e Maria Papa”
67
Maria Papa avec “Le guerrier”, terre cuite, à le Salon des Réalités Nouvelles, Paris 1963.
68
Maria Papa Expositions personnelles et colletives
1950
National Exhibition “Les artistes pour la Paix” National Museum Zacheta, Warsaw
1951
December: National Exhibition at Zacheta, Warsaw May: National Exhibition at Zacheta, Warsaw
1952
National Exhibition at Zacheta, Warsaw
1953
Exhibition of artists from the Warsaw region
1954
National Exhibition at Zacheta, Warsaw Exhibition of artists from the Warsaw region, Zacheta
1955
Exhibition of young artists “Contro la guerra” at “Arsenal”
1955
Exhibition of artists from the Warsaw area
1959
“Bas reliefs en terre cuite”, Albisola, Italy “La donna nell’arte contemporanea”, Milan Salon de la jeune sculpture, Paris
1960
“Formes et reliefs”, Galerie XXe Siècle, Salon de la jeune sculpture, Paris
1961
Salon de la jeune sculpture, Salon Comparaisons, Paris Galleria da Pescetto, Albisola Galleria del Naviglio, Milan - personal exhibition
1962
Galerie XXe Siècle - personal exhibition Galleria da Pescetto, Albisola Galleria della Palma Punto 3, Albisola Galerie XXe Siècle, “Formes et reliefs II”, Paris Vallauris, “Peintures, sculptures, desseins” Salon Comparaisons, Paris
1963
“Forme et magie”, Paris Salon Comparaisons, Paris Salon de Mai, Paris 69
Salon de la jeune sculpture, Paris “Sculpture champêtre”, American Center, Paris “Albisola 63”, Galleria da Pescetto, Albisola “Réalités nouvelles”, Paris “V International competition of small bronze works”, Padua
“Le fantastique dans l’Art”, Galerie Creuzevault, Paris“Albisola”, Galleria da Pescetto, Albisola Salon Réalités nouvelles
1964 Salon de Mai, Paris
1965 Salon de Mai, Paris
Galerie Creuzevault, “Peintures, sculptures, objets” “Réalités nouvelles”, Paris Galerie Claude Bernard, Paris, “La main” Galerie XXe Siècle, “Sous le signe de Pausias”, Paris Galleria da Pescetto, “Donner à voir”, Albisola
1966
Nelson William Copley Prize for sculpture, 2nd edition, Salon de Mai, Paris Salon International des galeries pilotes, Losanna. “International Marble Exhibition”, Carrara. Galerie Maywald, «La petite sculpture», Paris. Marbreries Henraux, Querceta, Italy - «Symposium di scultura» Galerie Moni Calatchi, Paris, personal exhibition Salon de Mai, Paris Achievment of the Nelson William Copley Prize for scultpure (USA)
1967
Galleria del Naviglio, Milano, personal exhibition Salon de Mai, Paris “Réalités Nouvelles”, Paris Galerie Claude Bernard, “Le portrait” “Recherches des 18 artistes italiens en France”, Paris V International Biennial of Sculpture, Carrara
1968
Salon de Mai, Paris Galleria del Naviglio, Milan Galleria del Cavallino, Venice Galleria del Cavallino, Venice, personal exhibition VI International Biennial of Sculpture, Carrara 1969
Salon de Mai, Paris International Arts Festival, «Peintres et sculpteurs.italiens à Paris», Mentone
1970
Salon de Mai, Paris 70
International Arts Festival, «Peintres et sculpteurs italiens à Paris», Mentone
1971
Salon de Mai, Paris
1972
Galleria del Naviglio, Milan, personal exhibition. Galerie XXe Siècle, Paris, personal exhibitionSalon de Mai, Paris
1973
Salon de Mai, Paris VII International Biennial of Sculpture, Carrara Civic Gallery of Modern Art, Ferrara, Italy Marbreries Henraux, “Sculpture collection of the Henraux Firm”, Querceta, Italy
1974
Salon de Mai, ParisInternational Biennial of Mentone “VIII Group Exhibition of the City of Massa Carrara”, Massa Carrara, Italy “Les sculpteurs italiens à Paris”, Istituto Culturale Italiano, Paris “First Group Sculpture Exhibition in Versilia”, Querceta, Italy
1975
Salon de Mai, Paris“Chevaux Sculptés” Castle of Fontaine-Henry, France
1976
AICS exhibition, “L’arte nella riviera di Ponente”, Savona “Petites sculptures”, Galerie de l’Université, Paris Salon de Mai, Paris International Grand Prix of Contemporary Art, Monte Carlo, Monaco “XVI Ceramics Exhibition”, Castellmonte, Italy International Biennial of Art, Mentone “International Exhibition of Ceramics”, Albisola
1977
Salon de Mai, Paris Galleria Regis, Finale Ligure, Italy, personal exhibition “Exposition Feminine” Contest “Monument for the Resistance”, Como, UNESCO First Ceramics Group Exhibition “Estate 1977”, Albisola
1978
Salon de Mai, Paris “Première Triennale européenne de la Sculpture”, Paris “Summer Sculpture Exhibition”, Seravezza, Italy
1979
Salon de Mai, Paris “Aspects de la Sculpture italienne en France”, Italian Cultural Institute, Paris IV International Dante Biennial in Ravenna, Italy
1980
Salon de Mai, Paris Espace Cardin, “Ligue contre le Cancer”, Paris 71
1) Dadamaino à la Galleria blu, 1962 2) Maria Papa à le vernissage a la Galerie Moni Calatchi, Parigi 1966. (à droit Joëlle Rostkowski)
72
1981
Salon de Mai, Paris “IIe Trienale de la sculpture”, Grand Palais, Paris “Ceramics Prize”, Albisola
1982
Salon de Mai, Paris
1983
Salon de Mai, Paris
1984
“Donna Creativa”, sculpture exhibition, Pietrasanta, Italy Sant’Augustine Convent, Loano, Italy, personal exhibition Salon d’Automne, Paris
1985
Salon de Mai, Paris Galleria del Naviglio, Milan, personal exhibition “Triennale européenne de la sculpture”, Musée Bourdelle, Paris “Sculture di Passaggio”, Villa Schiff-Giorgini Montignoso, Massa di Carrara
1986
Salon de Mai, Paris Galleria F. Farsetti, Cortina d’Ampezzo, Italy, personal exhibition
1987
Salon de Mai, Paris Ville de Paris: commande de «La mère et L’Enfant» for D.A.S.C.O. 3, rue de l’Arsenal. Paris 3e
1988
Salon de Mai, Paris “I disegni degli scultori”, Sant’Augustine Convent, Pietrasanta, Italy
1989
Ville de Paris: commande du relief “La Mère et L’Enfant” Pirandello-rue Dumeril, Paris 13 Centre des Arts et Loisirs du Vésinet, Yvelines, France Salon de Mai, Paris
1990
Salon de Mai, Paris “Scultura ad Femminile”, Studio d’Arte La Subbia, Lido di Camaiore, Italy “Studi di marmo e di scultura”, Studio d’Arte la Subbia, Lido di Camaiore, Italy
1991
Salon de Mai, Paris Foundation of Culture, International Triennial of Sculpture, Osaka, Japan Studio d’Arte La Subbia, Lido di Camaiore, personal exhibition “Nous sommes présents”, Zacheta, Warsaw Galerie Françoise Moulin, Lion, personal exhibtion 73
1992
Salons de Mai, Paris Commision for a sculpture for a private collection on occasion of the 500th anniversary of the discovery of America Galleria Poleschi, Forte dei Marmi
1993
Foundation of Culture, International Triennial of Painting, Osaka, Japan Galleria Poleschi, Forte dei Marmi Studio d’Arte La Subbia, Lido di Camaiore Galerie Françoise Moulin, Lyon Galerie Yves Lebouc, Paris Galerie Bourdon, Paris
1994
“Promesse de Bonheur”, Galerie Point JAL, Paris, personal exhibition ARS POLONA GALLERY, Warsaw, personal exhibition Galerie Art Public, Paris Triennale d’Art “Sacrum”, Czestochowa, Poland Abbaye St Jean d’Andalys, France Realised for Polish television: “Maria Papa Rostkowska: la vita, le opere”
1995
Sant’Augustine Convent, Pietrasanta, personal exhibition Exhibition “Sacrum”, Lourdes, France Foundation of Culture, International Triennial of Sculpture, Osaka, Japan Group exhibition of women sculptors: “Occhi aperti”, Museo del Chiostro di Sant’Agostino, Pietrasanta 1996 “Situazioni sculture”, Palazzo Ducale, Lucca, Italy San Giovanni in Persiceto, Italy International Biennial of Sculpture, Carrara, Italy “Forma felice”, group exhibition, Pianeta Azzurro Museum, International Centre of Sculpture, Fregene, Italy Ca’ La Ghironda Cultural Centre, Ponte Ronca di Zola Predosa, Bologna, Italy Galleria Contraste, Forte dei Marmi 1997
Piazza del Duomo, Pietrasanta, Italy, International exhibition International exhibition of sculpture “Artisti ed artigiani a Pietrasanta”, Istituto Statale d’Arte Staggio Staggi, Pontestrada, Italy The city of Paris commissions two bas reliefs Luigi Rosso Cultural Centre, Pietrasanta, group exhibition
1998 Hermitage Museum Saint Petersburg, Russia
International exhibition, “Sculpture langue vivante”. Presentation of “Venus Noire” 74
Realisation of two reliefs di due rilievi “Soleil” for two private collections 2008
Galerie ORENDA, Paris, exhibition “Caresses du temps”
2009
“Les talents venus de l’Est: ceux qui ony choisi l’Art à Paris”, Galerie ORENDA, Paris “Ceux qui ont choisi l’Art à Paris” Galleria Metro-Tamka, Warsaw Museum of Drafts, Pietrasanta, Grasce Room, personal exhibition “Omaggio a Maria Papa” Museum of Fine Arts, Montgomery, Alabama: “Michelangelo e i suoi discendenti”, Group Exhibition Spazio Tadini Milan, personal exhibition The “Fondazione Gualtieri di San Lazzaro e Maria Papa” donated to the University of Milan, APICE Centre, the complete collection of the magazine “XXe Siècle”, art books and letters.The acquisition of three monumental sculptures by the Henraux Museum in Quercetta, Carrara.
2010
Donation of Nicolas e Jöelle Rostkowski of the sculpture “Découverte du Nouveau Monde”(monumental version) to the University of Milan, APICE Centre, for the Fondazione Gualtieri di San Lazzaro e Maria Papa. Galleria Napiorkowska, Warsaw, personal exhibition. “Signe et matière”, Galerie ORENDA, Paris.
2011
Acquisition by the Assemblée Nationale of the monumental opera “Promesse de bonheur” for the Palais Bourbon.
2012
Retrospective di Maria Papa, Cortina Arte, Milan
2013
San Donato Milanese: 50 years of Galleria Cortina, a group exhibition
2014
Istituto Italiano diCultura in New York, group exhibition. National Museum of Poland at Krolikarnia Palace in Warsaw - a comprehensive retrospective of the artist’s works throughout her life. Città di Pietrasanta: Installation of the monumental marble sculpture “Gaia” at Piazza Gabriele d’Annunzio. 2015 Paris - Galerie Orenda: Pureté de la ligne: Dadamaino et Maria Papa
75
Dadamaino, 1961
76
Biographie Dadamaino
Maria Rostkowska, née Baranowska voit le jour à Varsovie en 1923. Pendant l’Insurrection de Varsovie en 1944, elle participe à la lutte contre l’armée allemande. Au cours de l’occupation elle étudie à la faculté d’Architecture et d’Arts plastiques. Elle poursuit ensuite ses études à l’Académie des Beaux Arts de Paris. En 1950, récemment devenue veuve, elle quitte Varsovie et obtient une place comme assistante à l’École de Sopot (Gdansk), ville polonaise au bord de la mer Baltique. Après un bref retour à Varsovie, ses activités se poursuivront à Paris, et ce choix lui permettra de développer son travail dans l’esprit de l’Europe de l’Ouest. En 1958 elle se remarie avec le célèbre éditeur, écrivain et critique d’art Gualtieri di San Lazzaro (Giuseppe Papa). Dans les années 60 son travail est soutenu par la Galleria del Naviglio de Carlo Cardazzo à Milan et elle fait la connaissance de beaucoup d’artistes importants tels que Fontana, Fabbri, Capogrossi, Crippa, Scanavino et l’écrivaine Milena Milani, en fréquentant l’important centre d’Albissola, réputé pour le travail de la céramique. Ses œuvres seront présentées dans plusieurs importantes expositions en France, en Italie et ailleurs. Son travail se poursuivra ensuite en Versilie, dans le centre artistique de Pietrasanta et à Paris. Elle s’éteint en 2008.
Emilia “Eduarda” Maino (known as Dadamaino) was born in 1930 in Milan. She came to the art world in the 50s and her work has a first cycle with the series “Volumi”. They were the years she frequented Brera and Bar Giamaica, a well-known cafè of the Milanese artistic circle, and she met artists like Lucio Fontana and Piero Manzoni. In 1959, she adheres to Azimuth, the avant-garde group including Piero Manzoni and Enrico Castellani. Contacts were established with Gruppo Zero in Germany and Motus in France. In the 60s, she worked with synthetic materials, which would accompany her works up to her last works. The volumes were followed by other important work cycles such as the Volumi a moduli sfasati, the Oggetti ottici-dinamici, the Inconsci razionali, the Ricerca del colore, the Cromorilievi, the Alfabeti della mente, the Costellazioni, the Movimento delle cose. She exhibited at the Biennale di Venezia in 1980 and 1990. She passed away in 2004 after an intense and experimental work, with important exhibitions in Museums, public spaces and private galleries in Italy and abroad. Since 2008, Galleria Cortina has followed her work with monographic exhibitions and in-depth books dedicated to individual cycles of her work. 77
Maria (Papa) Rostkowska Ă Varsovie 1955.
78
Biographie Maria Papa
Maria Rostkowska, née Baranowska voit le jour à Varsovie en 1923. Pendant l’Insurrection de Varsovie en 1944, elle participe à la lutte contre l’armée allemande. Au cours de l’occupation elle étudie à la faculté d’Architecture et d’Arts plastiques. Elle poursuit ensuite ses études à l’Académie des Beaux Arts de Paris. En 1950, récemment devenue veuve, elle quitte Varsovie et obtient une place comme assistante à l’École de Sopot (Gdansk), ville polonaise au bord de la mer Baltique. Après un bref retour à Varsovie, ses activités se poursuivront à Paris, et ce choix lui permettra de développer son travail dans l’esprit de l’Europe de l’Ouest. En 1958 elle se remarie avec le célèbre éditeur, écrivain et critique d’art Gualtieri di San Lazzaro (Giuseppe Papa). Dans les années 60 son travail est soutenu par la Galleria del Naviglio de Carlo Cardazzo à Milan et elle fait la connaissance de beaucoup d’artistes importants tels que Fontana, Fabbri, Capogrossi, Crippa, Scanavino et l’écrivaine Milena Milani, en fréquentant l’important centre d’Albissola, réputé pour le travail de la céramique. Ses œuvres seront présentées dans plusieurs importantes expositions en France, en Italie et ailleurs. Son travail se poursuivra ensuite en Versilie, dans le centre artistique de Pietrasanta et à Paris. Elle s’éteint en 2008.
Maria Baranowska was born in Warsaw in 1923. During the Warsaw Uprising of 1944 she was active in the fight against the German army. During the occupation she studied architecture and fine arts. She furthered her studies at the Académie des Beaux Arts in Paris. In 1950, she was widowed and left Warsaw, obtaining an assistant position at the Upper School at Sopot (Gdansk), a Polish city on the Baltic Sea. After returning to Warsaw, her work will then continue in Paris, a choice that will give her work a more European feel. In 1958, she married the writer and art critic Gualtieri di San Lazzaro (Giuseppe Papa). In the 60s, her work was promoted by Carlo Cardazzo’s Galleria del Naviglio in Milan and met important artists like Fontana, Fabbri, Capogrossi, Crippa, Scanavino and the writer Milena Milani, frequenting the important centre of Albisola for its ceramics. Her works were exhibited in important shows in Italy and abroad. Her work then took her to Versilia, in the laboratory of Pietrasanta, and in Paris. She passed away in 2008. During her life time Maria Papa participated in over 100 exhibitions individual or collective. Her monumental scultures are displayed in public places in Paris, Milan, Warsaw and Pietrasanta. 79
Numéro d’imprimeur: 600
Li.Ze.A. Impression à Acqui Terme (Alessandria - Italie) Dépôt légal: Janvier 2015 1er dépôt légal dans la collection: 2015
ISBN: 9788896630457