Le mille Pattes Magazine by lmp lmpmag

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TII : les signes de l’innovation

Dossier :

Actualités : Les actualités

Camions :

VI : 2012, une petite année

Reportage : Génération industrielle pour Faymonville

Exceptionnel : Reportage convoi Airbus

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Un barrage flottant de 140 tonnes

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Beaune accueille les JDL

Couverture : N Nicolas Ni iicccooolllaaass

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Salon :

2013 0011133 N° 7 Avril 220

Dossier bennes : un marché stabilisé

Dossier :

L’Arocs arrive sur les chantiers Daf Euro 6 sur les routes andalouses

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Eolien : porté par le vent

Nouveauté : :

Bauma : le rendez-vous mondial du BTP

Salon :

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A LA UNE

160 tonnes et la hauteur d’un immeuble

Grand comme un stade !

Bi-mestriel N°7 Avril 2013 Prix du numéro: 6,20 euros Editeur : LMP Presse 37 Rue des Mathurins 75008 Paris Fax: 09 66 86 15 26 Fax: 01 44 95 14 14

58 58 60 62

site: www.lemillepattesmagazine.fr e-mail: info@lemillepattesmagazine.fr Abonnement: 6 N°s : 42 Euros France métropole Europe et Maghreb 78 euros Dom-Tom: 66 Euros Monde: 88 Euros abonnement@lemillepattesmagazine.fr

Rédaction : rédaction@lemillepattesmagazine.fr Publicité: marketing@lemillepattesmagazine.fr Administration et finances: adef@lemillepattesmagazine.fr Direction: direction@lemillepattesmagazine.fr

Tous les textes et images (articles, textes, photos...) publiées sur nos supports (papier, internet...) sont la propriété du magazine © 2013 le millepattes magazine - tous droits réservés - © LMP Presse

Maquette et Réalisation : SNM Dépôt légal à la parution N° de commission paritaire: 0714T91446 Imprimé en France Diffusion réseau MLP Directeur de publication: S. Taraquois

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Bauma: le rendez-vous mondial du BTP

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Avec 570 000 m 2 de sur face d’exposition, et plus de 3300 exposants, Bauma est LE salon des matériels de BTP mondial.

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ette édition 2013, qui ouvre ses portes à Munich du 15 au 21 avril devrait accueillir plus de 450 000 visiteurs. Les matériels de transport, destinés à l’approvisionnement des chantiers tant en matériaux qu’en matériels, mais aussi pour le transport lourd y figurent en bonne place depuis de longue date. Constructeurs de camions, remorques, bennes … dévoilent leurs dernières innovations, essentiellement sur le secteur extérieur N8, et les halls B4 et B5. Petite présentation de quelques nouveautés à ne pas manquer !

The world show of the BTP With 570,000 m2 of exhibition space and more than 3,300 exhibitors, Bauma is “the” global construction materials trade show. The 2013 edition, which opens its doors in Munich from the 15th to the 21st of April, is expected to welcome more than 450,000 visitors. At Bauma, transport equipment for supplying worksites with materials and equipment, as well as for heavy transport have always been prominently featured. And manufacturers of trucks, trailers, tippers and the like will be unveiling their latest innovations, most of them in the exterior N8 sector, and in halls B4 and B5. Here is a short presentation of some of the novelties that are not to be missed! www.lemillepattesmagazine.fr

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Doll (F9-N932/3)

La Bauma 2013 sera l’occasion de fêter l’anniversaire de la suspension à roues indépendantes PANTHER de Doll : 3 ans déjà et un succès reconnu par tous ses utilisateurs. Pour preuve, certain de sa fiabilité et de son efficacité, le constructeur propose une garantie de 5 ans sur les éléments mécaniques de sa fabrication. DOLL présentera une version du Panther : la T3ES3F25-D1E-0 (E pour PANTHER = 12to par ligne à 80 km/h), une semi-remorque composée de 3 lignes Panther, d’un bissel intégré 1 ligne Panther, d’un col de cygne déboitable 25 tonnes et d’un plateau extra-surbaissé extensible double poutres, à 360 mm du sol. La S3L-0, semi-remorque porte-engins 3 essieux, sera également de la partie, preuve de la diversité de la gamme DOLL.

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plus petit, qui profitent tous deux d’une technologie 6X6. Entièrement repensé, il répond aux futures normes antipollution, avec une configuration moteur Blu@dvantage (avec technique de réduction catalytique sélective SCR) pour être conforme aux normes antipollution IIIB/Tier 4i. Bell a aussi passé sur cette série E les boîtes de vitesse Allison. Autre nouveauté, le tombereau articulé B30D4X4, cette fois dans la gamme VersaTrucks qui permet au client de choisir de multiples configurations de machines.

Le constructeur de tombereaux Bell Equipment, originaire d’Afrique du sud, célèbre les 10 ans de son usine allemande, qui a annoncé aussi son intention de reprendre la commercialisation en Amérique du Nord et du sud (le plus gros marché de tombereaux articulés au monde) . Il dévoile sa nouvelle gamme de tombereaux articulés série E, en présentant sur le salon son nouveau 30 tonnes, le B30E, et le B25E,

Doll (F9-N932/3) Bauma 2013 will be the occasion to celebrate the anniversary of Doll's PANTHER independent wheel suspension. Three years have already passed and it has been a success recognized by all users. As proof of commercial maturity and its belief in its reliability and efficiency, the manufacturer is offering a 5-year warranty on mechanical parts manufactured by it. DOLL will be presenting a version of the Panther—the T3E-S3F25-D1E-0 (E for PANTHER = 12t. per axle at 80 km/h), a semi-trailer composed of 3 Panther axle lines, a dolly with 1 Panther axle line integrated, a 25-ton detachable gooseneck, and an extra low boy with expandable double outriggers, and 360 mm ground clearance. The S3L-0, a low-bed semitrailer with 3 axles, is also being presented—proof of the diversity of the DOLL range.

Bell Equipment (Hall B4, stand 108)

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Bell Equipment (Hall B4, Stand 108) The dump truck manufacturer Bell Equipment, a South Africa company, is celebrating the 10th anniversary of its German plant, and has also announced its intention to resume marketing in North and South America (the largest market for articulated dump trucks in the world). At the show, it will be unveiling its new E series range of articulated dump trucks, presenting the new 30-ton B30E, and the B25E, which is a bit smaller, both of which are equipped with 6X6 technology. Completely redesigned, it meets future emission standards, with a Blu@dvantage engine configuration (which uses the Selective Catalytic Reduction (SCR) technique) that allows for compliance with IIIB/Tier 4i emissions standards. Bell also equipped the series E with Allison gearboxes. Another novelty is the B30D4X4articulated dump truck—this time in the VersaTrucks range that allows the customer to choose multiple machine configurations.

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Faymonville (F8. N827/6)

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of the leading models on the French market— the Multimax (available with from 3 to 5 axles) now has a hydraulic outrigger platform. Instead of having to deploy each expander one by one, extension on the sides now takes one push of a button. In addition, Faymonville has revised its Variomax range, which is now able to carry up to 85 tons of payload. And let’s not forget the Max Trailer vehicles (standardized series manufactured in the Polish factory in Goleniov), which will also being displayed with, in particular, its extensible MAX-100 with lift table.

Faymonville (F8. N827/6) The Belgian manufacturer will be highlighting the diversity of its range, with its new innovation—internal heavy transport vehicles of its CMHS range. It is with this series that Faymonville has developed a standardized modular platform propelled with a 100% hydrostatic transmission around three axes—a novel transmission driven using an innovative electronic control that is intuitive offering ease of use, and a communication and diagnostics system based on CANBUS. The architecture makes it possible to obtain a traction force of 17 tons per axle line, with a top speed of 14 km/h. Another novelty, but this time on one

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Le constructeur belge met en avant toute la diversité de sa gamme, avec une nouveauté : les véhicules de transport internes lourds de sa gamme SPMC, avec lesquels Faymonville développe une plate-forme modulaire standardisée d’automoteurs à transmission 100% hydrostatique, autour de trois axes : une transmissions novatrice pilotée par électronique, une commande de type intuitif pour faciliter l’usage, et un système de communication et de diagnostic basé sur busCan. L’architecture permet d’obtenir une force de traction optimale de 17 tonnes par ligne d’essieux, avec une vitesse de pointe de 14 km/h. Autre nouveauté, cette fois sur l’un des modèles phares sur le marché français : la Multimax (disponible de 3 à 5 essieux) est désormais dotée d’un dispositif d’écartement hydraulique du plateau. Au lieu de devoir déployer chaque élargisseur un à un, l’élargissement des côtés s’effectue désormais en appuyant sur un simple bouton. De plus, Faymonville a aussi revu sa gamme Variomax, pouvant transporter jusqu’à 85 t de charge utile. Sans oublier les véhicules Max Trailer (série standardisée fabriquée dans l’usine polonaise de Goleniov) qui seront également exposés, avec notamment sa MAX-100 extensible avec table élévatrice. Goldhofer (F8-N823/1) For this 30th edition of Bauma, Goldhofer went big with a stand that is 50% more spacious than that of the last edition! The manufacturer, specializing in heavy trailers, will be announcing a major novelty it wishes to reveal at the show! It will also be showing special equipment, both for the transport of large wind turbine blades, such as the FTV 300, which will be at the stand, as well as a wide variety of its semi-trailers for heavy transport including the STZ-P8, a low boy with 8 axles. And let's not forget the self-propelled modules of the brand whose reputation is second to none!

Goldhofer (F8-N823/1)

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Pour cette 30e édition de Bauma, Goldhofer a visé grand avec un stand 50% plus spacieux que lors de la dernière édition ! Le constructeur, spécialisé dans les remorques lourdes, annonce une grande nouveauté dont il souhaite réserver le secret pour la dévoiler sur le salon ! Il expose aussi des équipements spéciaux, à la fois pour le transport des pales des grandes éoliennes, comme la FTV 300 qui sera sur le stand, et une large variété de ses semi-remorques pour transport lourd notamment un STZ-P8, surbaissée de 8 essieux, sans oublier les modules autopropulsés de la marque, dont la renommée n’est plus à faire !

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Palfinger (N8.N826) The Guima City lift arm is being unveiled for the first time at the Palfinger stand. Designed for chassis up to 5.5 t GVM, it is distinguished by its extreme lightness, obtained by the use of stronger steel and the maximum optimization of the weight of the additional parts. City arms are assembled with maintenance free bearings that are wear resistant. Series lacquered in gray, black jacks, and yellow pulleys and hoist frame. The bolt mounting of the fixing kits and accessories are all treated against corrosion, which increases the life and allows quick replacement of casing components. A P20A will also be shown mounted on a chassis in a typical configuration for the construction sector. The Power Series includes an articulated jib arm, and capacity reserves providing power for loading the tipper, in a robust design for tough applications.

Palfinger (N8.N826)

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Sur le stand Palfinger, le bras Guima City est dévoilé en avant-première. Conçu pour les châssis jusqu’à 5,5 t de PTC, il se distingue par son extrême légèreté, obtenue par l’utilisation d’acier plus résistant et l’optimisation maximale du poids des pièces annexes. Les City sont assemblés avec bagues autolubrifiantes résistantes à l’usure. laqué de série gris, vérins noirs, poulies et potences jaunes. Le montage boulonné des kits de fixation et accessoires - tous traités anticorrosion - en augmente la durée de vie et permet le remplacement rapide des éléments de carrossage. Un P20A sera également exposé monté sur châssis dans une configuration typique du BTP : la série Power comprend des bras avec potence articulée, offrant une puissance au chargement des bennes, selon une conception robuste pour des applications difficiles.

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Iveco (B5. 205/306)

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Les véhicules Iveco sont présentés sur les quelques 2500 m2 de surface du stand Fiat Industrial, aux côtés des marques New Holland Construction et FTP Industrial. Le nouveau Trakker fera ses débuts sur le salon, avec un exemplaire AT 440T 45WT/P, doté d’une nouvelle cabine adaptée aux exploitations tout terrain, mais aussi le nouveau Stralis Hi-Way, ainsi que le nouveau dumper Astra HHD9 8X6 ADT, caractérisé par sa cabine réversible. Les moteurs du Trakker et Stralis Hi-Way sont tous deux équipés de la technologie Hi-eSCR, qui fonctionne sans EGR.

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MAN (B4. 209/307) It is at Bauma that MAN will be presenting for the first time its new vehicles conforming to Euro 6, highlighting its trucks built for the construction sector, equipped with new cabins with steel bumpers. It will also be premiering its new double cabin and a 4axle heavy truck for mining with a GVW of 50 tons. The new TGS and TGX series has been completely redesigned with an integrated steel bumper (that is also fitted onto the AWD version of the TGM vehicle series). MAN will be showing a TGL equipped with the new double cabin that can accommodate 7 people, plus work equipment. The MAN TGX is presented as a worksite supply tractor, equipped with a MAN Hydrodrive transmission. And, the MAN TGS is being exposed in the 6X4 three-way tipper version, widespread on construction sites, with a steering brake and a gearbox with TipMatic Offroad control.

Iveco (B5. 205/306) Iveco vehicles are being presented on some 2500 m2 of surface at the Fiat Industrial stand alongside the brand New Holland Construction and FTP Industrial. The new Trakker will debut at the show, with an example of the 45WT AT 440T/P, equipped with a new cabin suitable for all terrain operations, as well as the new Stralis Hi-Way, and the new Astra HHD9 8X6 ADT dumper, characterized by its reversible cabin. The Trakker and Stralis Hi-Way motors are both equipped with Hi-eSCR technology, which works without EGR.

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MAN (B4. 209/307)

C’est sur Bauma que MAN présente pour la première fois ses nouveaux véhicules conformes à Euro 6, en mettant en avant ses camions pour le BTP, équipés de nouvelles cabines avec parechocs acier. Il présente aussi en avant-première sa nouvelle cabine double et un camion lourd à 4 essieux pour l’exploitation minière d’un PTAC de 50 tonnes. La nouvelle série TGS et TGX a été complétement redessinée avec un pare-choc acier intégré (qui équipe aussi la série des véhicules TGM en version traction intégrale). MAN exposera un TGL doté de la nouvelle double cabine, pouvant accueillir 7 personnes, matériel de travail compris. Le MAN TGX est présenté sous forme de tracteur d’approche chantier, avec transmission MAN Hydrodrive. Sans oublier le MAN TGS exposé en version 6X4 avec benne triverse largement répandue sur les chantiers, et dotée d’un frein de direction, ainsi que d’une boite de vitesse TipMatic avec commande Offroad.

Scania (B4. 102/202 et ext 279)

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Trois des six camions présentés sur le stand sont conformes à Euro 6, équipés du système de post-traitement Scania, comme le modèle G480 6X4 Euro 6 équipé d’une benne Meiller , avec un moteur de 13 litres. De plus, les moteurs développés par le constructeur de 9,13 et 16 litres sont aussi disponibles en conformité Etape IV/Tier IV final, pour des applications sur d’autres matériels (tombereaux, chariots cavaliers, grues, chargeuses… ) A voir aussi sur le stand un tracteur R730 8X4, avec un V8 de 730 ch, développant un couple de 3500Nm, conforme à Euro 5/EEV et compatible jusqu’à 100% de biogazole. Ce véhicule est capable de tracter des PTE allant jusqu’à 180 tonnes (voire 250 tonnes dans certains cas) avec une transmission standard Scania. Enfin, pour la première fois est présenté Scania Mining, la réponse pour l’industrie minière. pulling GTWs of up to 180 tons (or 250 tons in some cases) with a Scania standard transmission. Finally, for the first time, Scania Mining is being presented to respond to mining industry needs.

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Scania (B4. 102/202 and ext 279) Three of the six trucks being presented at this stand meet Euro 6 standards, and are equipped with the Scania exhaust after-treatment system, including the G480 6X4 Euro 6 model with a Meiller tipper and a 13-litre engine. In addition, the 9, 13, and 16 litre engines developed by the manufacturer also conform with Tier 4 Final /Stage IV for use on other equipment (trucks, straddle carriers, cranes, loaders, etc.). Another thing to see at the stand is the R730 8X4 tractor with a 730PS V8 engine, developing a torque of 3500Nm, in compliance with Euro 5/EEV and 100% biodiesel compatible. This vehicle is capable of

Kögel (B4.310) The entire Kögel range for the construction sector is being presented at its stand in the atrium between halls A4/A5 and B4/B5. The novelty of the range is the new 2-axle tipper trailer with a load volume of 24 m3 that combines a Hardox 450 steel base and aluminium walls. A second, 27 M3 version is also available. The Bavarian manufacturer also has a 3-axle tipper trailer with a load capacity of 27 m3 and a lowboy trailer with 3 axles, and the model presented has the anticorrosion technologies put in place by the manufacturer.

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Kögel (B4.310)

Toute la gamme pour la construction de Kogël est présentée sur son stand et dans l’atrium entre les halls A4/A5 et B4/B5. La nouveauté de la gamme est la nouvelle remorque benne 2 essieux d’un volume de chargement de 24 m3, un mix entre une base en acier Hardox 450 et des parois en aluminium. Une seconde version de 27 M 3 est également disponible. Le constructeur bavarois présente également une remorque benne 3 essieux, avec un volume de chargement de 27 m3, ainsi qu’une semi-remorque surbaissée 3 essieux, dont le modèle exposé présente les technologies anticorrosion mises en oeuvre par le constructeur.

Mercedes-Benz (B4.104/204 and 106) At its booth, Mercedes will be introducing its new range of Euro 6 compliant vehicles for construction sites, the Arocs series, available in 2, 3 and 4 axles with a specific design, a choice of seven driver cabs configurations and a total of 14 variants, and two widths (see our article on page...). The BlueTec 6

engine is available in 7.7 to 12.8 l versions, developing from 238 to 625PS, and is being equipped with PowerShift 3 automatic transmission technology--a first for a range of construction vehicles. The Atego, with 7 different engines for vehicles from 6.5 to 16 tons, is also being presented for the first time at a trade show. And Mercedes is also exposing its lightweight utility, the Citan, available in 3 lengths, which can be configured as a passenger car or commercial vehicle, with all the availability of the aft deck for transporting equipment.

Mercedes-Benz (B4.104/204 et 106)

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Sur son stand, Mercedes présente sa nouvelle offre de véhicules Euro 6 pour les chantiers, la série Arocs, disponible en 2, 3 et 4 essieux avec un design spécifique, en 7 variantes de cabines de 14 versions deux largeurs (voir aussi notre article pages… ) . Le moteur BlueTec 6, disponible de 7,7 à 12,8 l, avec des puissances de 238 à 625 ch, et pour la première fois sur une gamme construction la technologie de la transmission automatique PowerShift 3. Il présente aussi pour la première fois sur un salon, son Atego avec 7 moteurs différents, pour des véhicules de 6,5 à 16 tonnes. Mercedes expose aussi son utilitaire léger, le Citan, disponible en 3 longueurs , qui peut être configuré en voiture pour passager ou en véhicule commercial, avec toute la disponibilité de la plate-forme arrière pour le transport de matériel.

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Meiller (F6. 616/2)

Meiller (F6. 616/2) Meiller, the manufacturer of tippers will be showcasing the full diversity of its range at its stand of approximately 1000 m2, with 24 vehicles on display, not to mention the numerous pieces of equipment on the stands of truck manufacturers. This information includes an improved version of"i.s.a.r", its electronic control system for controlling the accessories and the superstructure. It replaces the classic teed valves inside the vehicle, and engages the superstructure via a wireless control. The control unit is easy to use, and brings safety improvements such as the start / stop button, which saves on fuel consumption. When it comes to tippers, the three-way tipper is the model that represents the manufacturer’s largest volume, including light vehicles staring from 3.5 tons all the way to the heaviest with 4 axles, available with steel or aluminium walls depending on the use. Another flagship model, the 4-axle tipper, is mounted on the latest Arocs by Mercedes at the show. The manufacturer is also presenting its new generation of semi-tippers, designed with a weight reduction of about 500 kg.

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Nooteboom (N10.1018/2)

Le constructeur hollandais présente la dernière innovation de sa gamme, dans la catégorie des semi surbaissées, offrant plus de charge utile et de manœuvrabilité. Il expose ainsi une MCO-PX de 6 essieux avec essieux pendulaires en combinaison avec un Multidolly détachable de 2 essieux. Le plateau est doublement extensible jusqu’à une longueur de 30 m. cette MCO-PX avec Multidolly est disponible en de nombreuses configurations jusqu’à 10 essieux pendulaires et une charge utile de 130 tonnes à 80 km/h. Un autre avantage majeur est la très grande manoeuvrabilité offerte par cet Multidolly, qui a un angle de braquage de 70°. L’ajout et le retrait de ce Multidolly est en outre très rapide et direct avec un unique système de couplage.

Nooteboom (N10.1018/2) Nooteboom will launch its latest innovation in high payload semilowloaders. On their stand, Nooteboom will show a 6-axle MCO-PX semi lowloader on Pendle axles in combination with a 2-axle line detachable Multidolly. The load floor is double extendible up to a length of 30 metres. The MCO-PX with Multidolly is available in many different configurations up to 10 Pendle axles lines and a payload up to 130 tons at 80 km/hour. Another mayor advantage is the enormous steering angle of 70 degrees of the Multidolly. More, removing the Multidolly is quick and straightforward with unique coupling system.

Le constructeur de bennes Meiller présente toute la diversité de sa gamme, sur son stand de près de 1000 m2, avec 24 véhicules en exposition, sans oublier les nombreux équipements sur les stands de constructeurs de camions. Il présente notamment une version encore améliorée de son système de contrôle électronique « i.s.a.r », pour le contrôle de la benne. Remplaçant les commandes de bennage pneumatiques, il enclenche la superstructure par une commande à distance. La radiocommande est facile à prendre en main, elle apporte des améliorations, comme le bouton start/stop, qui permet des économies sur la consommation de fuel. Côté bennes, la tribenne est le modèle qui représente le plus grand volume du constructeur, depuis les véhicules légers de 3,5 t jusqu’aux plus lourds de 4 essieux, disponible avec des parois en acier ou en aluminium, selon les applications. Autre modèle phare, la benne 4 essieux, montée pour le salon sur le dernier Arocs de Mercedes, nouvelle génération de bennes rondes. A découvrir également, le nouveau Kerax Xtrem de Renault équipé d’une benne grand terrassement 23 m3 destiné au marché export. Le véhicule est équipé de pneumatiques 24 pouces, ce qui permet de rouler à des charges de 50 tonnes sur site fermé, voire 54 à vitesse réduite. Il est aussi homologué pour la France métropolitaine, ce qui fait une application proche d’un dumper.

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Schmitz Cargobull (B4.207/304) At its booth, Schmitz Cargobull shows its on-going expansion of its range of semi-tippers, with the development of new S.KI Light. This semi-trailer with a rounded steel body is designed with the integration of new security techniques for the driver, driver, the vehicle, and other road users. At the same time, a considerable effort has been made to lighten up its tare weight, in combination with sustainable construction and reduced maintenance and repair costs. Among the new safety equipment is an alarm when parking at a tractor angle that is too dangerous relative to the tipper, a pressure monitoring suspension system of the tractor, as well as other options such as cameras at the back of the tipper or an electric tarp system...

Volvo (Hall C4)

TII Group (F8.N828)

Les trois sociétés du groupe TII, Nicolas, Scheuerle et Kamag exposent leurs dernières innovations pour le transport lourd à Bauma. Voir article pages suivantes

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Le nouveau Volvo FMX sera dévoilé en avant-première sur le salon, sur le stand Volvo Construction. Après le lancement de son nouveau FH il y a quelques mois, Volvo poursuit le renouvellement de ses gammes avec celui de son camion de chantier, le FMX, qui intègre de nombreuses innovations, comme son système de direction révolutionnaire baptisé « Volvo Dynamic Steering », un tout nouvel équipement particulièrement adapté à faible vitesse, notamment dans le cadre d’applications sur chantiers particulièrement exigeantes.

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Sur son stand, Schmitz-Cargobull démontre qu’il poursuit l’extension de sa gamme de semi-bennes, avec le développement de la nouvelle S.KI Light. Cette semi-benne avec un corps acier arrondi est conçue avec l’intégration de nouvelles techniques de sécurité pour le chauffeur, le véhicule et les autres usagers de la route. Dans le même temps, un effort considérable a été porté pour

alléger au maximum son poids à vide, en association avec une construction durable, et des coûts de maintenance et de réparation réduits. Parmi les nouveaux accessoires de sécurité, une alarme en cas de stationnement avec un angle trop dangereux du tracteur par rapport à la benne, une surveillance de la pression du système de suspension du tracteur, ou d’autres options telles des caméras à l’arrière de la benne ou un système de bâchage électrique…

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Titan Spezialfahrzeugbau GmbH (F12.1213/3)

Depuis 1994, la société Titan, basée dans le sud de l’Allemagne produit des châssis spéciaux, tracteurs lourds, tracteurs pétrolier u miniers, châssis de bennes… Depuis 1999, c’est le partenaire officiel de Mercedes pour la fabrication de l’Actros SLT. Il présente sur Bauma un châssis Off Road Z80-600 6X6, destiné aux transports lourds, comme par exemple en version pétrolière ou dumper…

TII Group (F8.N828) The three companies of the TII group, Nicolas, Scheuerle, and Kamag are exhibiting their latest innovations for heavy transport at Bauma. See our article on nxt page... Volvo (Hall C4) The new Volvo FMX will be unveiled as a preview at the Volvo Construction booth at the show. After the launch of its new FH a few months ago, Volvo continues to renew its range with its construction site truck, the FMX, which incorporates a number of innovations such as the revolutionary steering system called "Volvo Dynamic Steering", a brand new piece of equipment particularly suited to low speeds, especially in the context of applications in highly demanding work sites. (+ Volvo photo) Titan Spezialfahrzeugbau GmbH (F12.1213/3) Since 1994, Titan, based in southern Germany has been producing special chassis, heavy tractors, oil field and mining tractor trucks, and tipper chassis... And since 1999, they have been the official partner of Mercedes for the manufacture of the Actros SLT. At Bauma, they will be presenting an Off Road Z80-600 6X6 chassis, intended for heavy transport, such as the oil field or dumper version...

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Les signes de l’innovation pa

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Trois constructeurs, trois usines, un groupe leader ! TII Group rassemble les sociétés française et allemandes Nicolas Industrie, Scheuerle et Kamag. Toutes trois sont spécialisées dans les matériels de transport, notamment de transport lourd. Des matériels toujours innovants, pour s’adapter aux exigences du transport, notamment dans le BTP, à découvrir sur le stand F8 N828 à Bauma

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Scheuerle, qui célèbre le 30e anniversaire de sa série SPMT (avec plus de 8000 lignes d’essieux vendus dans le monde), présente sur le stand la nouvelle version plus lourde , la SPMT Split, exposée en configuration 6 essieux SMPT couplée à une 6 essieux SPMT Split. Celle-ci peut être dotée du nouveau pack de motorisation PPU Hybird de 147 kw diesel et 140 kw electrique. Scheuerle, dans son usine de Stuttgart, produit des modèles de 100 à 16000 tonnes, remorques et modèles autopropulsés, avec une capacité de production jusqu’à 120 lignes d’essieux par semaine. C’est d’ailleurs dans cette catégorie que Scheuerle présente sa nouvelle SPMT Light, dont le dispositif le plus signifiant est le design

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compact des modules. La dimension de la plate-forme (6,056 X 2,438 mm) avec 4 essieux pendulaires permet de petits transports dans des halls de production. Des capacités de charge de 48 tonnes (12 tonnes par essieux) sont atteintes alors même que le poids à vide est très faible, de 10 tonnes. Cette SPMT Light est équipée avec un moteur diesel Deutz TCD 3,6, conforme aux émissions Tier 4i. Plusieurs nouveautés, cette fois dédiées au marché éolien, sur lequel Scheuerle est très bien implanté, sont également présentées, comme un équipement pour faciliter le transport des segments de mât d’éoliennes. (voir notre dossier spécial)

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Scheuerle, 30 ans de modulaire

Un nouveau modulaire chez Nicolas

Signs of Innovation

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Nicolas Industrie, dont le site de production basé dans l’Yonne est le second du groupe, est spécialisé dans la construction de remorques et semi-remorques de 30 à 600 tonnes de charge utile, mais surtout des remorques modulaires, réparties en 3 séries : 34 t par ligne d’essieux, 36 tonnes par ligne de 2 essieux et à direction électronique. La société présente sa nouvelle génération de remorques modulaires, avec MHD G2, avec une unité de 6 essieux et une autre de 4 essieux, autopropulsées. Pour le transport sur route, ce module peut être configuré comme remorque ou semi-remorque, avec des combinaisons de 2,3 ou 4 files. Grâce à la philosophie de direction de Nicolas, les MHD ont la hauteur de conduite la plus basse du marché une fois chargées. C’est dans cet esprit que Nicolas a développé les modulaires MHD G2, en conservant la versatilité de la série, et en améliorant les spécifications techniques des véhicules qui peuvent être utilisés aussi bien sur route que sur site industriel.

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Three companies, three factories, a group leader! The TII Group brings together the French and German companies Nicolas Industrie, Scheuerle, and Kamag. All three are specialized in transport equipment, and in particular, heavy transport. Come to stand F8 N828 at Bauma to discover equipment that is continuously being innovated to meet the requirements of transport, and especially the construction sector.

Scheuerle, 30 years of modular

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EuroCompact, collaboration de deux usines

A new modular vehicle at Nicolas

Nicolas Industrie, with its production site based in the Yonne department in France, is the second company of the group. It specializes in the manufacture of trailers and semi-trailers with from 30 to 600 tons of payload, but above all modular trailers that are divided into 3 series: 34 tons per axle line, 36 tons per 2-axle line and electronic steering. The company will be presenting its new generation of modular trailers with the MHD G2, a 6-axle unit, and another 4-axle self-propelled unit. For road transport, this module can be configured as a trailer or semi-trailer, with combinations of 2,3, or 4 stacks. Thanks to the management philosophy of Nicolas, the MHD have the lowest ride height on the market once loaded. It is in this spirit that Nicolas has developed the modular MHD G2, maintaining the versatility of the brand, and improving the technical specifications of vehicles that can be used both on road and on industrial sites. Another flagship model by Shceuerle and Nicolas is the Superflex. It will also be exhibited at the stand at Bauma, and has already met with resounding success in the European and global markets. This telescopic semi-trailer is available in 3 to 8-axle versions, with swing axles. Its capacity ranges from 12 to 14 tons per axle depending on the type of tires used. The main advantage it offers is the possibility of leaving the two axle lines of the forward train in a fully extended position, either on the gooseneck, or on the rear bogie. The vehicle can also be adapted according to the load's centre of gravity.

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Sans oublier le modèle Eurocompact, développé en commun par Scheuerle et Nicolas, et qui a fait ses débuts sur le marché mondial en septembre dernier. Conçue pour être encore plus compacte que ses prédécesseurs, l’Eurocompact est dotée d’un nouveau type d’accouplement rapide à un crochet entre le col-de-cygne, le bissel et le plateau. Cette semi-remorque offre en outre un très large choix de dollynecks, de bissels et de trains arrière, avec différents nombres de lignes d’essieux et de capacité de charge par ligne. La conception compacte permet d’augmenter la charge utile, avec le même gabarit hors tout ! Un véhicule qui répond parfaitement aux préoccupations des professionnels de rentabilité maximale des investissements. Autre modèle phare de Scheuerle et Nicolas, exposé également sur le stand de Bauma, et qui a connu un beau succès sur le marché européen et mondial : la Superflex, semi-remorque télescopique, disponible en version de 3 à 8 essieux, avec essieux pendulaires. Sa capacité de charge varie de 12 à 14 tonnes par essieux, en fonction du type de pneus utilisés. Principal : atout : il est possible de laisser les deux lignes de train avant dans une position complètement déployée, soit sur le col-de-cygne ou sur le bogie arrière. Le véhicule peut donc être adapté en fonction du centre de gravité de la charge. Enfin, mentionnons qu’un Tractomas , ce camion exceptionnel 8X8 conçu et fabriqué par Nicolas sera également exposé pour la première fois à Bauma.

Scheuerle is producing 100- to 16,000-ton trailer models and selfpropelled models called SPMT at its plant in Stuttgart, with a production capacity of up to 120 axle lines per week. It is also in this category that Scheuerle will be presenting its new SPMT Light, whose most significant feature is the compact design of the trailer modules. The dimensions of the platform (6.056 X 2.438 mm), with 4 pendulum axles, allows for smaller transport jobs in production halls. A payload capacity of 48 tons (12 tonnes per axle) can be achieved although it has a very low dead weight of 10 tons. The SPMT Light is equipped with a Deutz TCD 3.6 diesel engine that complies with Tier 4i emissions standards. Another novelty, this time dedicated to the wind energy market, in which Scheuerle is well established, is equipment to facilitate the transport of wind turbine mast segments. (See our special report)

EuroCompact, collaboration of two plants

Let's not forget the Eurocompact model, jointly developed by Nicolas and Scheuerle, which made its debut on the world market last September. Designed to be more compact than its predecessors, the Eurocompact has a new type of quick hook coupling between the gooseneck, the dolly, and the deck. The trailer also offers a wide choice of dollynecks, dollys, and dollytrailers, with different numbers of axle lines and axle load capacity per line. The compact design allows increased payload, while maintaining the same overall dimensions! This is a vehicle perfectly meets the needs of professionals and offers a maximum return on investment. www.lemillepattesmagazine.fr

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Porté par le vent !

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Chaque éolienne installée en France (un peu de moins 300 en 2012) nécessite pour son transport entre 12 à 30 véhicules, pour convoyer pales, sections de mâts, rotor et nacelles. Si la puissance des éoliennes augmente, et avec elle la taille des pièces, les transporteurs disposent de matériels de plus en plus adaptés à ces applications

Développement de l’éolien), suppression de la règle des 5 mâts minimum, dérogation pour les territoires d’outre-mer à la Loi Littorale lorsqu’il s’agit de projets éoliens… Autant de mesures vivement applaudies par les professionnels de l’éolien, qui ne s’attendent pour autant pas à un redémarrage fulgurant du secteur cette année, et ce même si beaucoup de projets sont en attente d’autorisation.

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’année 2012 ne restera pas dans les annales pour le secteur éolien… avec seulement 757 MW raccordés supplémentaires, soit un peu plus de 300 éoliennes montées, 2012 confirme le ralentissement que connaît le secteur depuis fin 2011, et ce malgré un rythme plus soutenu de raccordement au 2e semestre 2012. Car pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’Environnement de 19 000 MW de puissance éolienne terrestre, il faudrait monter plus de 500 éoliennes par an ! Principales causes de ce ralentissement, des incertitudes sur le tarif d’achat éolien, qui a refroidi les investisseurs, la crise aussi, et en France un véritable millefeuille réglementaire qui complique toute installation de parc éolien. Une partie d’ailleurs de ces contraintes réglementaires vient tout juste d’être levée par le gouvernement : suppression des ZDE (Zones de 18 www.lemillepattesmagazine.fr

Stabilité en 2013

La plupart des fabricants d’éoliennes tablent donc sur une année 2013 sensiblement égale à 2012, ou en légère hausse, en fonction aussi des décisions qui seront prises sur la définition du tarif d’achat éolien. Chez Enercon, qui s’appuie en outre sur un site de fabrication de mâts béton dans l’Oise, les prévisions sont floues : « S'il y a un déblocage au niveau du gouvernement, nous aurons peut-

être une visibilité plus claire.... » déclare le fabricant. « Cependant, le marché éolien en France reste un marché avec un potentiel de croissance élevé avec beaucoup de sites éoliens en développement. Nous estimons donc une reprise important du marché français une fois que la France aura défini le tarif éolien », espère Jean-Christophe Vangenechten, Nordex France. Les transporteurs français ont subi de plein fouet ce ralentissement, alors que 2010 avait été très dynamique. « Nous avons réussi à maintenir notre activité au même niveau, malgré le ralentissement de l’activité, grâce à la conquête de nouveaux marchés, avec de nouveaux contrats auprès d’autres fabricants, déclare Franck Moreau, responsable éolien chez Altead Augizeau, un des leaders du transport éolien avec une centaine d’éoliennes transportées en 2012.

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nacelles (élément le plus lourd) atteignent plus de 12 m de long pour près de 100 tonnes … Autant de pièces qui nécessitent des matériels particuliers et adaptés, en comptant une douzaine de remorques pour transporter une éolienne : « Nous avons un matériel très polyvalent, en fonction des pièces, déclare M. Lenoble, directeur des Transports Stex, qui réalise 60% de son activité dans l’éolien. Cela nous a permis de transporter l’an dernier les premières pales de 54 m pour Alstom. » « Rien que pour l’éolien, nous avons une quarantaines de véhicules dédiés, souligne M. Moreau, s’il s’agit d’éoliennes avec mâts en métal. Pour les éléments de mâts en béton fabriqués par Enercon dans son usine de l’Oise, il faut plus de remorques extra-basses, environ une trentaine, mais les pièces, plus petites, nous évitent la 2e catégorie de transport exceptionnel, ce qui est un gros avantage. » Les constructeurs s’adaptent et développent des matériels spéciaux

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Des matériels spécifiques

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Aujourd’hui, la taille et la puissance des éoliennes a nettement augmenté, pour atteindre une moyenne de 2,2 MW en France (alimentant en électricité plus de 2600 personnes). C’est cette montée en puissance qui permet d’installer aujourd’hui des parcs dans des zones moins favorables en vent, mais offrant suffisamment de rendement. Pour être plus puissantes, les éoliennes sont plus hautes, avec des pâles plus longues, et donc plus lourdes. Les pales dépassent les 55 m de long, les hauteurs de moyeu atteignent les 100 m, les

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A plus long terme, le développement d’éoliennes en mer (off-shore) peu aussi avoir des effets sur l’activité de transport en France, notamment en amont. En effet, pour les sites attribués en avril dernier (600 éoliennes prévues sur 5 sites au large du Tréport, Fécamp, Courseulles-sur-mer, St-Brieuc et StNazaire), les industriels ont choisi d’installer leurs usines de fabrication en France (StNazaire, Cherbourg, Le Havre). « Il faudra transporter les composants vers toutes ces usines, que ce soit avec du transport conventionnel ou du transport exceptionnel pour les grosses pièces, par exemple des génératrices, » estime David St-André, responsable Pôle Industrie éolienne au SER (Syndicat des énergies renouvelables). « Cependant ces usines vont aussi pouvoir produire des solutions orientées pour le terrestre ce qui devraient permettre à nos clients d’offrir quelques perspectives de transports très spécifiques nouvelles »

souligne Julien Brun, Nooteboom « Ce Ce secteur peut aussi amener du transport lourd au niveau local, déclare M Moreau. Par exemple, chaque éolienne sera construite et montée dans les usines portuaires, il faudra ensuite les amener avec des remorques jusqu’aux barges, comme par exemple avec notre nouvel automoteur Goldhofer, qui nous permet de répondre à ces besoins, et que nous utilisons sur d’autres transports lourds. »

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Off-shore : des perspectives pour le transport terrestre

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Parmi les nombreux modèles de la gamme Doll, les arrière-trains type N3S, N4S, N5S, sont conçus pour le transport de pièces autoportantes de très grandes longueurs, et sont donc appréciés pour le transport de pales d’éoliennes. Un convoi de 95 m de long, équipé de l’arrière-train type N4S, a transporté la pale la plus longue du monde soit 83,50 m. La semi-remorque type S5E porteéolienne équipée de la suspension PANTHER, excelle par sa polyvalence : quadruple extension pour une longueur de pale de 56 m, une charge utile de 60 to plus une fosse pour le transport de tour de diamètre 3,60 m pour une hauteur totale de 4,35 m.

Doll, des trains roulants pour les grandes longueurs

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les Telemax peuvent être dotées d’essieux pendulaires, qui accroissent le débattement de suspension à 600 mm (contre 300 mm sur la précédente version) et l’angle de braquage jusqu’à 60°. Un avantage certain dans les lacets om les essieux pendulaires procurent au véhicule, outre un angle de braquage plus ouvert, un équilibrage gauche-droite. Ce modèle est proposé avec une partie avant fixe, ou dans une version réglable hydrauliquement en hauteur. Enfin, l’offre comprend désormais aussi la possibilité d’une 4e extension, ce qui fait que la longueur totale de l’attelage à l’état rétracté se situe entre 22 et 23 m fonction du tracteur.

Faymonville, des séries pour chaque pièce

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Dans la gamme Faymonville, plusieurs véhicules sont conçus pour transporter les différents éléments d’une éolienne : par exemple Mégamax 2+4 pour le transport des sections de tours, Telemax pour le transport de pales (3 fois extensible jusqu’à 55 m). Là aussi, le constructeur travaille avec les fabricants d’éoliennes pour mettre au point des matériels adaptés à des tailles de pièces de plus en plus grandes. Ainsi, pour répondre aux contraintes de pales toujours plus longues, à transporter sur des parcs plus difficiles d’accès, qui exigent des semi-remorques plus longues mais aussi plus maniables,

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Goldhofer, une nouvelle série extensible jusqu’à 62 m

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Le constructeur Goldhofer développe une large gamme de véhicules pour les applications éoliennes. Pour le transport des pales, il propose notamment une nouvelle série de semi-remorques extensibles triple télescopique jusqu’à 62 m de long avec essieux oscillants et une garde au sol d’environ 300 mm, qui permet le transport de pales jusqu’à 71 m de long sur tous types de terrains (ce qui est notamment le cas des pales d’éolienne off-shore). Les sections de tour, dont les dimensions peuvent atteindre jusqu’à 180 t, et un diamètre de 6 m, sont majoritairement transportés grâce à un système d’adaptateur : avec le système RA3, Goldhofer propose un système de transport flexible, capable de transporter non seulement les sections de mâts, mais aussi certaines nacelles. Les sections les plus petites peuvent être transportées avec des semi-remorques classiques ou des modules lourds des séries THP ou PST. Sans oublier les modules autopropulsés, qui peuvent déplacer des charges jusqu’à 1000 tonnes, et donc parfaitement adaptés au transport notamment des éoliennes ou des pièces d’éoliennes off-shore.

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Nooteboom, pour des pales toujours plus longues

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Le constructeur hollandais travaille depuis de longue date avec les fabricants d’éoliennes et les transporteurs pour mettre au point des matériels destinés à faciliter le transport des éoliennes. En France, Altéad, principal client sur le marché des éoliennes en France, a investi l’an dernier dans 3 « windmill carriers OVB-67-03V(TP) », des plateaux extensibles très spécifiques de plus de 59 mètres de long et équipés d’un support de pales permettant les transporter en toute sécurité et garantissant une parfaite maniabilité notamment avec la possibilité de déplacer la position du train roulant. La gamme a été renforcée avec le tout nouveau Quatro Telestep, extensible 4 fois pour obtenir une longueur totale de 63 mètres ! Ce nouveau modèle est une extension de la gamme Super Wing Carrier, spécialement créée pour le transport des pales d’éoliennes. Un avantage majeur du Quatro Super Wing Carrier, basé sur la semi remorque surbaissée MCO-PX est son plateau de chargement extrêmement bas. Il facilite le passage sous les ponts lors des transports. Le plateau de la remorque est extensible de 17 à plus de 63 mètres, par 4 caissons. En guise de comparaison, le Triple Tele-PX est extensible de 18,7 à 60 mètres, par 3 caissons. La longueur plus limitée du Quatro Super Wing Carrier retracté offre des avantages dans certains pays européens en matière d’exemptions. De plus, il se distingue également par la hauteur de charge qui demeure basse, en effet, si les pales des éoliennes s’allongent, elles sont également plus imposantes et plus hautes. Le chargement du Quatro-PX peut être couplé à un col de cygne à différentes hauteurs. En plaçant l’axe de la pale derrière le col de cygne, on gagne de la hauteur de charge. Dans sa position la plus basse, la hauteur de charge juste derrière le col de cygne est de seulement 760 mm, ce qui est bien moins que la limite requise en Europe.

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Scheuerle : un nouveau traversier pour les mâts

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Scheuerle, très bien implanté sur le secteur éolien, vient de développer un nouvel équipement pour faciliter le transport des segments de mât d’éoliennes, exposé d’ailleurs sur son stand à Bauma. Pour les accès sur des routes difficiles et très sinueuses, qui requéraient des manoeuvres compliqués et onéreuses, Scheuerle a mis au point un nouveau traversier pour mât d’éolienne, qui peut être facilement monté sur des véhicules InterCombi ou InterCombi SPE, des SPMT Scheuerle ou sur le K25 de Kamag, ainsi que sur les plateaux de Nicolas. Cet équipement, doté d’un mécanisme de levage et de rotation, peut être actionné grâce à une radiocommande ou une commande filaire. Sur les routes étroites ou pour les virages les plus serrés, la fonction de levage permet de surélever le segment en position parallèle jusqu’à 750 mm ou en transversale avec un angle de 15°. De plus, la section peut être orientée avec un angle de 30° aussi bien à gauche qu’à droite. Et bien sûr, toute la gamme des véhicules, remorques et semiremorques, modules lourds, autopropulsés ou non permettent de répondre aux applications spécifiques pour l’éolien, comme une semi-remorque spéciale pour les pales, extensible jusqu’à 61 m.

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Quelles éoliennes pour quelle puissance ?

La puissance d’une éolienne a été multipliée par 10 entre 1997 et 2007 ! En France, la puissance moyenne des éoliennes terrestres est de 2,1 MW, soit des éoliennes de 2 ou 2,5 MW. Les nouveaux parcs produisent, pour un nombre égal, de machines de plus en plus d’électricité. Une éolienne de 2 MW répond aux besoins électriques de 2000 personnes (chauffage compris). Un parc éolien de 12 MW composé de 4 à 6 éoliennes couvre donc les besoins en électricité de 12000 personnes.

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e mât (en plusieurs tronçons) d’une centaine de mètres de hauteur en France. En Allemagne, les mâts culminent à plus de 140 m. Il existe des mâts en acier, mais aussi en béton préfabriqué, comme chez Enercon, qui vient d’installer une usine de fabrication de ces mâts en France. Les sections de grand diamètre sont fabriquées en 2 ou 3 demi-sections, pour garantir le transport. En Allemagne, le prototype d’une éolienne avec mât en bois (livré en kit à monter sur place), qui mesure 100 m, et pèse 200 tonnes vient d’être monté grâce à une grue GTK 1100. Une nacelle, située en haut de mât, qui abrite la génératrice Le rotor, auquel sont fixées les trois pales, qui entre en mouvement rotatif grâce à l’intensité du vent, et fait ainsi tourner un arbre mécanique. Le multiplicateur augmente la vitesse de celui-ci, cette énergie est convertie en électricité par la génératrice. L’éolienne fonctionne avec une vitesse de vent entre 3 m/ seconde et 25 m/seconde

Puissance multipliée par 10

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Une éolienne est un dispositif mécanique qui convertit l’énergie du vent en électricité. Elle se compose de trois éléments principaux :

mesure jusqu’à 11 m de long, pour 3,5 m de large, avec un poids de 80 à 95 tonnes. Le moyeu du rotor peut atteindre 28 tonnes. Ce qui fait en général un poids total de l’éolienne de près de 100 à 150 tonnes : pales + nacelle + moyeu. Source SER

Des dimensions qui augmentent

Si les puissances des éoliennes augmentent, leurs dimensions aussi. Les mâts sont plus hauts, culminent à 100 m voir 120 ou 140 m en Allemagne. Les pales sont plus longues, le poids de la nacelle plus lourd. En moyenne aujourd’hui en France, pour des éoliennes terrestres, la longueur des pales est d’environ 50 m pour des poids dépassant 7 tonnes. La nacelle, elle, Source SER

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L’Arocs arrive sur les chantiers

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L e n o u v e a u c a m i o n d e c h a n t i e r M e rc e d e s v i e n t d ’ ê t r e d é v o i l é : d i s p o n i b l e a v e c 1 6 niveaux de motorisations, tous conformes à Euro 6, il se décline en deux versions, Loader et Grounder, en fonction des applications

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De série, tous les véhicules de la série Arocs ont dotés de la boite de vitesse automatisée Mercedes Powershift 3, à 8, 12 ou 16 rapports, qui se distingue de la précédente version par des passages de vitesse encore plus rapides. Deux programmes sont proposée : Offroad ou Power, chacun offrant trois modes (Standard avec fonction Ecoroll de série, Manuel et mode Power ou Offroad selon la configuration choisie).

dérivé d’une version trois essieux comportant un essieu directeur non moteur et deux ponts arrières moteurs à monte jumelée. Un essieu entrainé à monte simple, à direction forcée et relevable a été ajouté. Cette version peut notamment répondre aux besoins de porteur doté d’une grue auxiliaire pour le transport des matériaux de construction. L’Arocs se distingue aussi par une garde au sol qui a été relevée (par rapport à un Actros comparable). Et surtout, le nouveau programme d’empattement défini pour les camions deux essieux a vu l’essieu avant et arrière reculer de 60 mm vers l’arrière, ce qui permet un montage sans transformation supplémentaire de pneus spéciaux de grandes dimensions, caractéristiques des applications chantiers. Enfin, l’Arocs a été conçu pour faciliter le travail de montage des carrossiers, avec un châssis pré percé, et doté de pièces de fixations. Côté confort, 14 versions de cabines sont proposées. Le poste de conduite a été axé sur la robustesse et la facilité d’entretien, mais avec une instrumentation haut de gamme, empruntée à l’Actros long-courrier. De même, tous les systèmes d’aide à la conduite et de sécurité proposées sur l’Actros se retrouvent dans l’Arocs : freinage EBS à régulation électronique, ABS, ASR, ESP…

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Large choix de configuration d’essieux

Destiné à toutes les applications des métiers du BTP, tant sur les chantiers qu’en approche ou en livraisons de matériaux, l’Arocs est configurable avec 2, 3 ou 4 essieux, du modèle 4X2 au 8X8*4 à transmission intégrale avec deux essieux avant et deux essieux arrière, l’un moteur et l’autre directeur. Désormais au catalogue, le 8X4*4 est

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Tous conformes à Euro 6, les moteurs BlueTec 6 proposés sur l’Arocs (six cylindres en ligne avec turbocompresseur et inter-refroidissement) sont déclinés en 16 niveaux de puissance, avec pour la première fois le nouveau moteur OM 473 de 15,6 l, la version la plus forte en cylindrée de la

Boîte de vitesse automatisée

Des moteurs jusqu’à 625 ch

gamme Heavy Duty. Cet OM 473 de 15,6 l développe en effet une puissance et un couple pouvant atteindre 625 ch et 3 000 Nm. Nouveauté : le turbocompound fait appel à une deuxième turbine placée derrière le turbocompresseur, qui permet de récupérer environ 68 ch supplémentaires. Ce nouveau moteur est aussi disponible en version 517 ch et 578 ch.

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près l’Actros et l’Antos, c’est désormais la gamme chantier de Mercedes-Benz qui a été complètement renouvelée et dotée de moteurs conformes à Euro 6. Baptisée Arocs, cette nouvelle série chantier est disponible avec 16 niveaux de puissance, et se décline aussi en deux versions : Arocs Loader optimisé pour maximiser la charge utile et la version Grounder, pour offrir le maximum de robustesse en conditions sévères. La gamme s’étend donc du deux essieux de 18 tonnes au 4 essieux tout-terrain de la série Grounder jusqu’à 41 tonnes… Avec des livraisons en France en juin, le constructeur compte sur ce nouvel Arocs pour conforter sa position sur le segment des porteurs. Avec près de 16% de parts de marché sur le secteur des véhicules de plus de 5 tonnes, Mercedes-Benz détient la seconde position dans l’Hexagone, en progression, juste derrière le constructeur national.

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Premiers tests sur les routes andalouses pour le nouveau XF Euro 6 de Daf. Le fleuron de la gamme du constructeur arrive en concession, avant la sortie prochaine des séries CF et LF.

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n camion pensé pour le chauffeur et le chef d’entreprise : avec son nouveau XF euro 6, Daf a voulu fournir un véhicule prêt pour Euro, 6 mais en aussi profiter pour le faire évoluer, avec notamment une nouvelle cabine plus spacieuse, une boite de vitesses automatisée encore plus souple, et un moteur toujours aussi performant, afin de concilier le confort du conducteur et les attentes de rentabilité du chef d’entreprise. C’est sur les routes andalouses que les premiers véhicules ont été testés, avant une présentation au réseau et aux clients français.

Faciliter la conduite économique

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Le XF Euro 6 est doté d’une nouvelle boite de vitesses automatisée à 12 ou 16 rapports, qui se distingue par un passage des rapports, tout en douceur. Elle peut être programmée en mode « eco-roll » ou Fast-shift. Dans le premier cas, en légère descente, le système laisse le véhicule continuer sur sa lancée sans intervention du moteur, et le mode « fast-shift », offre des passages de vitesse plus rapides. Le conducteur, grâce à écran sur le tableau de bord, est aussi en permanence informé des performances de sa conduite, afin de favoriser les économies de carburant. Comme sur un jeu, le voyant passe au vert si la conduite est la plus économique possible (tant au niveau du fuel que de l’usure des freins).

Silence et confort

Très silencieux, l’habitacle de la cabine, vaste, a été agrandi avec un abaissement du plancher. A noter que l’espace de survie a été multiplié par 2 en cas de choc ! Des couchettes plus grandes, une meilleure ergonomie du poste de conduites qualifient aussi ce nouvel XF. Avec un nouveau siège, une pédale de frein suspendue : le confort de conduite a largement été pris en compte.

Performances conservées

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Côté moteur, c’est donc le Paccar MX 13 qui équipe le XF Euro 6, en version 410, 460 et 510 ch, des puissances qui répondent au cœur des besoins du marché. Le ralentisseur installé sur le moteur permet un ralentissement très important à abs régime. Pour conserver les performances, notamment en termes de consommation, le MX-13 s’appuie sur des technologies de pointe comme un turbocompresseur à géométrie variable, EGR, SCR, un filtre à particules… Il a été conçu pour offrir une très grande durée de vie (« 90% de ses éléments sont capables de tenir 1,6 millions de km », affirme DAF), avec des intervalles d’entretien de 150 000 kms.

Daf se stabilise sur le marché français

En 2012, DAF a stabilisé sa part de marché sur les véhicules de plus de 6 tonnes à 13%. Mais c’est surtout sur le segment des porteurs que la hausse est la plus notable, avec une part de marché qui dépasse les 9% (soit une croissance de 26% par rapport à 2011 !). « Ces résultats sont dûs notamment aux efforts de notre réseau qui s’est approprié le programme Distriforce sur nos porteurs LF, explique Philippe Canetti, Directeur Général Daf France. Quant aux porteurs de plus de 16 tonnes, nous continuons notre progression grâce aux programmes TP Force et Distri Force, ainsi que Clean Force lancé à Pollutec. » . 2013 marquera aussi le 50e anniversaire de la présence de la marque en France, un anniversaire qui sera célébré avec tous les fidèles clients. 28

Daf Euro 6 sur les routes andalouses

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Pour leur 4e édition, les JDL ont choisi de faire de Beaune la capitale du levage, du transport exceptionnel et de l’élévation de personnes les 26 et 27 septembre prochains.

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’unique rassemblement français des professionnels du convoi exceptionnel se déroulera donc dans la capitale de la Bourgogne les 26 et 27 septembre prochains. Placé comme de coutume sous le signe de la convivialité , la gastronomie bourguignonne contribuera à la bonne humeur de ce rendez-vous qui a su au fil du temps gagner ses lettres de noblesse, et fidéliser son public, composé à 83 % de décideurs : chefs d’entreprises, bien sûr, chefs de parc, transporteurs, chefs d’agences, loueurs, entrepreneurs de BTP, charpentiers, transporteurs, grands comptes du BTP mais aussi de l’industrie… Avec une liste d’exposants où les leaders des remorques afficheront leur présence avec de nombreuses nouveautés , les JDL 2013 présagent un succès assuré. Plus d’une centaine d’exposants et 4000 visiteurs sont attendus. La force de cet événement caractérisée par sa convivialité permet à tous, visiteurs, constructeurs, transporteurs et levageurs de se retrouver et d’échanger, sur les nouveautés et leur métier dans un climat chaleureux ! De grandes réunions professionnelles rassemblant tous les métiers du transport exceptionnel lié de près ou de loin se dérouleront dans le palais des Congres pendant ces 2 journées. Ce Palais des Congrès et ses 20 000 m2 de surface extérieure répond parfaitement aux besoins de cet événement, sans oublier cette année, plus de 3 000 m2 d’espaces intérieurs, et un vaste auditorium , permettent de conserver la taille humaine de ce salon sur deux jours. L’Evénement très attendu, sera bien sûr la soirée de gala qui rassemblera plus de 800 personnes. Placée sous le signe du « rire », cette soirée associera gastronomie et détente, convivialité et humour. Et s’achèvera avec le fameux « Mojito bar », tenu par toute l’équipe du Mille Pattes , pour finir la nuit en beauté ! > Plus d’infos et pour réserver votre badge : www.jdl2013.fr

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Beaune accueille les JDL 2013

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t si l’année 2013 démarre moins mal qu’attendu, les perspectives restent néanmoins difficiles à établir. « Le marché semble effectivement plus porteur avec une petite croissance des immatriculations sur les 2 premiers mois de l’année et un carnet de commandes plus élevé, constate Gérard Buard, directeur commercial du constructeur Fruehauf. Mais rien n’est joué, on sent bien que cette accélération est subie par la contrainte de mettre en service de nouveau ensembles « Full 44T », c’est de la substitution pure car il n’y a pas suffisamment de volume de travail et de chantiers pour soutenir une demande de renouvellement de fond.. » D’autres comme les Bennes Vincent, après une bonne année 2012, restent optimistes pour 2013, en proposant de nouveaux produits, en s’implantant sur de nouveaux marchés … Tour des gammes… 36

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E n 2 0 1 2 , l e m a rc h é d e l a benne est resté relativement stable, avec près de 7200 unités (VI et semiremorques). Ce sont surtout d’ailleurs les semi-bennes qui ont bénéficié d’une légère croissance, passant de 2485 unités en 2011 à 2534 en 2012, selon les chiffres de la Fédération Française de la Carrosserie.

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Bennes, un marché stabilisé

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Bennes Jocquin, la PME du Nord

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Implantées dans le nord de la France, à Gamaches (80), la société Bennes Jocquin fabrique chaque année environ 300 bennes. La gamme s’étend du 3,5 t au 32 tonnes et comprend benne transporteur, bibenne, tribenne, porte-engins, plateau, benne twist-lock, et caisson. Le carrossier effectue également du montage de grue et bras de toutes marques. L’année 2012 a été plutôt positive pour l’entreprise, qui entamera d’ici la fin de l’année les travaux de son nouveau bâtiment de 5000 m2 à Huchenneville (80).

Bennes Vincent, en progression

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Les Bennes Vincent, basées en Alsace, ont vu leur chiffre d’affaires progresser en 2012, et les perspectives sont aussi positives pour 2013, malgré un marché en dents de scie. Plusieurs facteurs expliquent ce succès, comme l’explique Christophe Thal, directeur commercial : « Depuis 2010, nous avons renouvelé nos gammes, et cela a été une pleine réussite, comme avec notre nouvelle benne concave, ou la qualité et la largeur de notre benne ronde qui offre une multitude de possibilités en fonction du travail à effectuer et qui a permis une importante progression des ventes. De plus, le travail sur le terrain avec le réseau Palfinger commence à porter ses fruits, et la réactivité et la créativité de notre bureau d’étude, mené par Jean-Pierre Leonard, face aux demandes spécifiques des clients sont en progression constante. Enfin, l’administration commerciale est très efficace. » Les Bennes Vincent s’appuient en effet sur le réseau Palfinger France pour distribuer et assurer le service après-vente de ses produits, auquel s’ajoutent quelques points particuliers. « Cela nous permet d’offrir une des meilleures couvertures nationales concernant les services et le suivi du marché de la benne, qui a fait que nous intéressons les différents constructeurs », souligne M. Thal. Côté gamme, celle-ci a été profondément élargie et étoffée ces trois dernières années. Fin 2012, le carrossier a ainsi lancé sur le marché sa nouvelle bibenne palettisable, qui offre 2420 mm de largeur intérieure : « associé à une grue, cela en fait un produit très polyvalent ». Le carrossier a également développé la gamme concave sur berce, avec la même qualité de fabrication tant au niveau du design que de la qualité de l’acier. Dans la série Construction, des ridelles manuelles concaves viennent de renforcer la gamme. Bennes Vincent fabrique également sa propre BAE (Barre Anti Encastrement) ainsi que les compas pour 16, 19, 26 et 32 t. Le modèle phare est la benne concave, car ce design est très apprécié et commence à être copié, la structure de la caisse est étudiée en fonction de l’acier utilisé, elle a été conçue pour offrir robustesse et maintenance simplifiée… www.lemillepattesmagazine.fr

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Bennes CMB, une gamme de caisses amovibles

Basée en Isère, la société CMB produit environ 1000 bennes amovibles pour camions par an, et propose également depuis un an des activités de carrossage de camion (avec bras et grue). Elle propose une large gamme d’équipements : pour le BTP avec des bennes gravats, pour l’enrochement des bennes en acier Hardox, pour des applications transport des plateaux acier/bois, des bennes à ridelles pouvant se transformer en plateau nu…, pour les collectivités locales et propose surtout des bennes sur-mesure. « Le client a besoin d’être conseillé et rassuré techniquement, et nous fabriquons de plus en plus sur commande, afin de répondre à toutes les spécificités demandées par le client. Il est lui-même sollicité pour des prestations très rapides, nous devons être réactifs pour le chiffrage et la fabrication de son équipement », soutient M. Galfione, son dirigeant. Côté produits, la nouveauté est le Devautop, Déverrouillage automatique de porte, breveté depuis 2010, qui équipe avant tout les bennes pour le BTP. De plus, autre nouveauté, chaque équipement est visualisé et validé sur plan 3D avant lancement de sa fabrication.

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La société Benalu, créée en 1967 dans le nord de la France est spécialisée dans la fabrication de véhicules de transport de vrac en aluminium. En 2004, elle est rachetée par le groupe Caravelle, et rejointe en 2010 par Bennes Marrel. Basée depuis 2007 à Liévin, elle a produit en 2012, 1250 véhicules et réalisé un chiffre d’affaires de 59 M€, dont 20% à l’international. La gamme TP a évolué, notamment avec la réglementation sur le 44 tonnes et compte 4 modèles. La Sidérale II se distingue par une caisse aluminium à faces lisses avec une structure « double peau ». Elle existe dans des volumes de 22 à 34,5 m3 pour des usages intensifs. La MultiRunner est, elle, une benne tout aluminium pour une meilleure charge utile, qui se décline en version de 22 à 32 m3, et en version renforcée pour les usages les plus intensifs. De même une version calorifugée est disponible. Enfin, l’Astrorunner est une benne ronde tout aluminium, proposée en 24 m3 pour l’approvisionnement de carrières et d’enrobés. Bennes Marrel, spécialiste de la benne acier sur porteur et semi-remorques, a donc intégré Benalu en 2010, et a été rejointe en 2011 par l’activité benne à vérin pousseur de Citef, localisée dans ses locaux d’Andrézieux-Bouthéon. Le chiffre d’affaires a atteint 12,5 M€ en 2012, dont 45% à l’international. La gamme diversifiée comprend des semiremorques TP acier (volumes de 22 à 28 m3), des bennes à vérins pousseurs, des bennes entrepreneurs dont la fameuse benne ronde Guillaume (volume de 12 à 18 m3), des bibennes, tribennes et transporteurs à parois lisses, pour l’approvisionnement des chantiers.

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Benalu et Bennes Marrel, des gammes complémentaires

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Forez Bennes, une nouvelle bibenne

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La société Forez Bennes, basée à Montbrison a renforcé sa gamme avec une bibenne, l’Aeroh 32, conçue afin d’offrir un maximum de charge utile, pour les besoins des clients sur le marché national. Proposée en acier Hardox 450, elle a été allégée de 12 % par rapport à ses prédécesseurs. Elle peut être montée sur des véhicules 26 et 32 tonnes, et complète la gamme de Forez-Bennes qui comprend déjà des bennes arrières, bibennes, Roc-Line, Mid-Line FitLine et benne sur berce.

Cox Bennes, un réseau de carrossiers qui s’agrandit

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Implantée dans la Drôme, à Portes-les-Valence, Cox Bennes, créée en 2000, s’appuie sur un site de fabrication au Portugal, de près de 5000 m2, avec une usine certifiée ISO 9001. Environ 400 bennes ont été produites en 2012 pour le marché français. Les bennes proposées sont fabriquées en acier ou en aluminium, avec des produits de haute qualité : acier Domex 460 ou Hardox 450, et une catégorie spéciale anti-abrasion H34 pour l’aluminium, et fait appel à des fournisseurs réputés pour ses pièces, comme Afhymat pour les vérins, ou Cramaro pour le bâchage. La gamme a été récemment élargie avec une nouvelle bibenne palettisable d’une largeur intérieure de 2420 mm, et axe de la ridelle hydraulique et de la porte arrière en Inox 304L, ainsi qu’une bi-benne sur berce version « benne » en double paroi à facettes et une benne transporteur ridelles tôles aluminium plié. Pour sa distribution, Cox bennes s’appuie sur 70 carrossiers dans toute la France, réseau qu’elle soutient avec la mise à disposition d’un semi-remorque sur lequel sont présentées trois bennes : une benne ronde, une benne transporteur et une bi-benne. Ce développement a permis à Cox de réaliser sur l’année 2012 une croissance de 37% en France, et pour sa filiale Cox Europe de vendre ses premières bennes en Allemagne. « Ce succès, nous le devons à notre réseau de carrossiers », souligne M. Romano, société Cox.

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Bennes Sempéré : des bennes « sur mesure »

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L’usine Fruehauf est située à Auxerre dans l’Yonne. Elle emploie 550 personnes, et a une capacité de production de 150 véhicules par semaine (toutes catégories confondues, car le constructeur fabrique tous types de remorques et semi-remorques). Les bennes représentent environ 10 véhicules par semaine. Spécialiste de la benne acier, le constructeur propose 4 séries. Les bennes rondes Optisteel, pour approvisionnement chantier, bénéficient désormais de 3 choix de hauteur intérieure et donc de volume, de 22 à 25 m3. L’Intensive est dédiée aux usages intensifs de terrassement, de voirie, et en version plus sévère, l’Extrême réponde aux usages pour enrochement et démolition. La série Référence quant à elle est une benne polyvalente, à fond plat et coins arrondis. « Les clients portent largement leur choix sur le modèle

intermédiaire de 24 m3 en Optisteel et restent sur les volumes de base de 22 m3 pour les modèles les plus sollicités, constate Gérard Buard, directeur commercial. N’oublions pas qu’avec le 44 tonnes, la contrainte passe par la baisse de l’essieu moteur à 12 tonnes. » Avec le 44 tonnes, le constructeur constate un fort succès de son nouveau modèle Optisteel . « En effet, avec cette augmentation de 4 T, de nombreux clients font maintenant le choix aujourd’hui de cette solution tout acier mais dont la charge utile reste proche des véhicules en aluminium, pour une forte réduction des coûts d’utilisation grâce à une plus grande résistance, par sécurité de la tenue dans le temps des châssis en acier fortement sollicités par ces 4 tonnes de plus, et pour le prix, puisque on a une charge utile proche de l’aluminium mais au prix de l’acier, c’est-à-dire 15 à 20 % de moins. »

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Fruehauf, succès de l’Optisteel

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La société Bennes Sempéré est implantée depuis 1968 à Perpignan. Aujourd’hui, la fabrication se déploie sur deux bâtiments : le premier, de 1000 m2 est dédié à la mécanique, avec l’usinage de vérins et pièces de carrosserie, et un second, plus vaste (de 2800 m2) est dédié à la fabrication des bennes basculantes. La société fabrique elle-même tous ses vérins hydrauliques compas, et ce depuis 1985 avec 18 modèles compatibles pour basculement AR ou latéraux, ainsi qu’une gamme de vérins pour semi-remorques et des modèles de vérins latéraux. La capacité de production du site est de 500 vérins et 150 à 200 bennes par an. Côté bennes, la gamme comprend toutes les carrosseries AR ou tribennes, auxquelles viennent s’ajouter les modèles « Idealroc » pour châssis 6X4, 8X4 et semi-remorques. Le carrossier a également conçu des équipements spécifiques pour les carrières, avec des bennes surmesure. « Nous avons en cours de réalisation pour un important client régional, 2 équipements « Idéalroc » de volume 21 m3 destinés à des porteurs MAN 8x4 qui vont être utilisés exclusivement en Carrières en lieu et place d’engins TP de type Dumper Articulé. Le client a opté pour nos équipements cumulés avec des châssis 8x4 car c’est plus économique d’un point de vue d’exploitation au quotidien et financier » explique René Cortada, son dirigeant. Cette année, la société vise un développement à l’export, notamment vers de nouveaux pays africains, mais aussi en diversifiant sa production vers des carrosseries spécifiques. 40 www.lemillepattesmagazine.fr

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Dautel France se renforce à l’export

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Dautel France commercialise en France et dans les pays francophones, notamment en Afrique et les DOM TOM, la gamme des bennes allemandes Dautel. Celle-ci s’étend de la tribenne alu pour VUL, aux bibennes et tribennes Hardox pour châssis 19, 26 et 32 tonnes, et bennes arrières entrepreneur « classiques » et rondes en Hardox 450 pour châssis 26 t et 32 t. En France, les bibennes demeurent les plus populaires. Elles sont disponibles depuis 2009 avec un vérin compas, évolution spécialement réalisée pour le marché français. Fabriquées en acier Hardox 450 (fond, ridelles et portes), elles sont très résistantes avec un faible poids à vide, offrant ainsi un maximum de charge utile. Enfin, mentionnons le succès du constructeur au Maghreb, avec plus de 150 bennes arrières livrées, essentiellement en Algérie. Dautel fabrique, monte et distribue également un système amovible de sa propre conception, permettant de permuter plusieurs carrosseries sur un même véhicule.

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Kögel, une nouvelle 2 essieux

Basée en Allemagne, l’usine Koegel a une capacité de production (toutes gammes confondues) de 14000 véhicules par an. Spécialiste de la semiremorque, le constructeur propose des véhicules de 18 à 40 tonnes pour le transport et à partir de 30 tonnes pour la construction. Au total, plus de 50 modèles sont disponibles. Depuis un peu plus d’un an, la distribution est assurée en France par la société Trailer Line à Lyon. Le constructeur a récemment lancé une nouvelle benne deux essieux, qui n’existait jusque là pas dans sa gamme, en se basant sur son modèle 3 essieux. Disponible en deux versions de 27 et 27 m3, conçue en acier Hardox 450, elle est particulièrement adaptée aux applications sévères. Il est possible de choisir différentes épaisseurs d’acier pour les parois. Désormais, le client peut aussi opter pour des parois en aluminium.

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Meiller, bilan positif

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Pour le constructeur Meiller, implanté en Alsace, l’année 2012 a été plutôt positive, aussi bien en France qu’à l’export (pays francophones et Dom-Tom), « grâce à une clientèle fidèle » constate Jacky Below, le responsable France. En France, les produits phares de la gamme demeurent la bibenne et la benne ronde pour 8X4. Très présent aussi auprès des constructeurs de VI, comme Iveco Mercedes, MAN, Volvo… le constructeur munichois espère que le marché en 2013 pourra être soutenu par les sorties des nouveaux modèles de camions, malgré une activité du TP qui s’annonce calme. Rappelons que la vaste gamme comprend des bennes sur porteurs et sur semi-remorques, en acier…

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Schmitz Cargobull, l’atout de la caisse acier légère

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La gamme Schmitz Cargobull comprend des bennes alu ou acier de 20 à 60m3 sur châssis acier spécial, fabriquées dans l’usine de Gotha (Allemagne), dont la capacité de production atteint les 4000 bennes par an. « On note un développement important de la demande de bennes Acier car Schmitz a développé des aciers spécifiques haute limite élastique et résistants à l’abrasion et aux chocs, dont la tare est très voisine des bennes Aluminium et la durée de vie bien plus longue »,, constate Jacques Vincourt, responsable commercial France. Comme la SKI, avec caisse acier légère, dont le succès ne se dément pas depuis son lancement en 2010. Schmitz Cargobull a développé 2 types de caisses légères acier : l’une très légère avec fond de 3 mm et l’autre avec fond de 4 mm. « Le plus grand succès est remporté aujourd’hui avec le type de fond de 4 mm, car c’est la benne polyvalente idéale, très proche de la charge utile d’une caisse aluminium renforcée. » Un succès que devrait aussi être soutenu avec le nouveau règlement français 44 tonnes, qui théoriquement offre 4 tonnes charge utile supplémentaires : « beaucoup de clients sont prêts à investir dans une conception plus solide adaptée à la charge plus agressive et qui ne génère pas de réparation, et permet d’obtenir un meilleur prix à la revente... D’autant plus que le design de ces bennes travaux publics répond depuis longtemps aux nouvelles exigences de charge sur l’essieu moteur (12 tonnes maxi pour le code PTR 44 tonnes), tout en apportant l’adhérence sur celui-ci quand cela est nécessaire » souligne M. Vincourt.

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Le site de Vendée Carrosserie, implanté en Vendée, a une capacité de production d’environ 500 véhicules par an. La gamme comprend plusieurs séries : V Liner (bibenne, tribenne, benne arrière de 8 à 32 t), VRounder (benne demi-ronde sur châssis 26 t et 32 PTC et semi-remorque), B Kipper (benne demi-ronde en kit pour marché export), série Roll Tipp (benne à déchargement par bande transporteuses sur porteur 26 et 32 t et sur semi-remorque. En 2012 la société a développé un nouveau produit, dont le projet se base sur la conception d’un fond mobile permettant d’acheminer la charge de l’avant vers l’arrière pour un déchargement sûr et rapide.

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Vendée Carrosserie, une gamme en extension

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Des équipements complets pour les bennes

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Afhymat propose une large gamme d’équipements pour le secteur de la benne, allant du vérin télescopique de benne au système de bâchage, en passant par la dernière-née, la barre anti-encastrement hydraulique. Fabriquées dans les ateliers de Roye (80) en version bras court ou long, toutes deux sont holomoguées UTAC et compatibles Finisher. Un pré-montage des composants permet un gain de temps considérable au montage. Les versions barres pour véhicule avec crochet sont livrées déjà soudées déportées.

Découvrez toutes les dernières infos en bref du monde du transport

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Distribution/réseaux

L’écotaxe poids-lourd repoussée Le ministère du transport a confirmé le report de la mise en place de l’éco-taxe poids-lourds au 1er octobre 2013. « Après étude détaillée du rapport d’avancement remis par Ecomouv’, il s’avère que le dispositif n’est pas suffisamment abouti, déclare le Ministère dans un communiqué. Des travaux complémentaires de la part d’Ecomouv’ sont donc nécessaires avant de passer à la phase de test de l’ensemble du dispositif. » De ce fait, la « phase de test » en Alsace ne pourra donc pas démarrer comme prévu le 20 avril. L’expérimentation du dispositif sera effectuée au niveau national, sur la base du volontariat et sans perception à compter du mois de juillet.

Mercedes construit son nouveau siège La première pierre du nouveau siège de Mercedes-Benz France à Montigny-leBretonneux vient d’être posée. Ce nouveau site, baptisé Star Center et dont la construction vient de démarrer, accueillera en 2014 les 700 collaborateurs des sièges de Mercedes-Benz France et Financial Services. Ce nouveau bâtiment a été imaginé autour de 3 points clé : un site emblématique de la marque à l’étoile, une construction écologiquement pionnière et un bâtiment doté des technologies les plus pointues.

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Le groupe Coquidé distribue les remorques Fliegl Depuis le début de l’année 2013, le groupe Coquidé, spécialisé dans la vente, l’entretien et la réparation de véhicules industriels vient de signer un partenariat avec Fliegl pour la distribution de toute la gamme de semi-remorques sur la région Nord et de la Normandie.

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44 tonnes : un « décret inintelligible » pour TLF TLF vient de déposer un recours gracieux auprès du Premier ministre et du Ministre chargé des Transports pour demander le retrait du décret N° 2012-1359 du 4 décembre 2012 relatif au poids total roulant autorisé des véhicules terrestres à moteur. La fédération de transporteurs estime en effet que les dispositions de ce décret sur le 44 tonnes « sont inintelligibles et incompréhensibles » puisque « visant une catégorie de ‘véhicules articulés d’un ensemble composé d’un véhicule à moteur et d’une remorque d’un train double’, ni définie par le Code de la route, ni par la littérature technique ». « En pratique, le type de véhicule visé par ces dispositions réglementaires, dans leur rédaction actuelle, n’existe pas. Juridiquement, ces dispositions contreviennent donc au principe d’accessibilité et d’intelligibilité du droit. »

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Législations

Hyva : le site du Meux certifié Carrossier qualifié L’atelier de montage d’Hyva dans l’Oise vient d’être certifié par l’Utac carrossier opérateur qualifié. La première réalisation de cet atelier de montage a été le montage d’un bras Titan sur un porteur Volvo FMX 6X2, destiné au site de Volvo Roissy. Ce bras de 20 tonnes de capacité, mesure 5,5 m de long entre l’axe de crochet et l’axe des rouleaux arrière. Le Titan est le nouveau bras développé par Hyva, avec des accessoires qui se boulonnent n astucieusement sur le soubassement peint d’usine, pour un carrossage simplifié…

Nominations

MAN nomme un nouveau directeur commercial pour la France Damien Faure vient d’être nommé Directeur commercial Camion de MAN Camions & Bus, en remplacement de Jean-Yves Kerbrat, nommé cet été à la Direction générale de la filiale française. Anciennement responsable ventes réseau camions chez Mercedes-Benz, Damien Faure s’appuie sur plus de 15 ans d’expérience sur le marché du véhicule industriel.

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L’Alliance Professionnelle du Transport Routier est née L’Alliance professionnelle Du transport Routier a été officiellement créée le 31 janvier, et rassemble des représentants des groupements et associations de transporteurs (Astre, Evolutrans, Flo, France benne, France groupement, France Plateaux, Grap et red’Union), présidée par Joël Vigneron, président de Tred’Union), Tred’Union. L’Alliance, qui n’a pas pour but de devenir une fédération professionnelle reconnue par l’Etat, veut avant tout faire entendre une voix indépendante, « s’autorisant à donner son avis aux organisations professionnelles, sur les dossiers impactant économiquement la profession ». Sur l’éco-taxe, l’Alliance réclame la neutralité financière pour les entreprises de transport, la sécurisation juridique du mode de répercussion financière de la taxe. Sur la taxe à l’essieu, les membres de l’Alliance souhaitent que les représentants des organisations professionnelles s’assurent auprès des Pouvoirs Publics que la taxe à l’essieu sera bien supprimée à la date de mise en œuvre de l’écotaxe comme cela était prévu initialement. 44 www.lemillepattesmagazine.fr

L’ancien patron de Renault Trucks rejoint MAN Heinz-Jürgen Löw, ancien président de Renault Trucks, vient d’être nommé membre du bureau exécutif de MAN Trucks &Bus AG, chargé du Marketing, Ventes et services pour le groupe.

Changements à la tête de Renault Trucks Après deux ans et demi passés en Angleterre, Marc Martinez revient en France, au poste de Directeur général de Renault Trucks France et Président de Renault Trucks Commercial France, le réseau de distributeurs appartenant au constructeur. Il a pris ses fonctions au 1er janvier. C’est la dernière nomination en date qui intervient chez le constructeur, qui avait mis en place une organisation à deux têtes pour diriger le groupe : Bruno Blin a été nommé Senior vice-président de Renault Trucks Commercial, et Senior vice-president pour la zone de vente du sud-ouest de l’Europe de Volvo Trucks Group. Bernard Modat, directeur de la marque Renault Trucks dans le monde, assure les fonctions de président de l’entité légale Renault Trucks SAS.

Chiffres

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Nouveautés

Volvo en recul Les livraisons de véhicules du groupe Volvo au mois de février s’élèvent à 12 272 véhicules, soit une baisse de 26% par rapport à la même période de l’année dernière. Les livraisons de V Volvo Trucks ont été de 6807 camions en février, soit une baisse de 17% comparé au même mois 2012. En Europe, les livraisons ont chuté de 16% comparé à la même période de 2012, chute qui s’explique par la relative baisse de commandes sur le second trimestre 2012, alors que les transporteurs, incertains du développement de l’économie européenne ont retardé leurs décisions d’achat de nouveaux véhicules. Sur l’année 2012, le chiffre d’affaires du groupe a atteint 303 milliards SEK, en baisse d’environ 2% comparé aux 310,3 milliards SEK réalisés en 2011.

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Le premier camion de chantier avec des roues 24 pouces homologué pour routes Le Kerax 8X4 Xtrem de Renault Trucks se décline désormais avec des roues de 24 pouces. « C’est le premier de cette catégorie à être homologué pour routes ouvertes en Europe », affirme le constructeur. Une meilleure garde au sol et des angles d’attaque plus importants lui permettent d’augmenter ses capacités de franchissement, et sa capacité jusqu’à 50 tonnes reste très appréciée des clients.

Chantier

Daimler : encore une année en hausse Le groupe Daimler a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 1 114,3 milliards d’euros (106,5 Ma € en 2011) et un bénéfice net de 6,5 milliards d’€, également en hausse par rapport aux 6 Ma € en 2011. Sur un marché difficile, la division Camions a réussi à progresser (grâce en particulier à la forte croissance sur les régions Asie et Amérique du nord) avec un chiffre d’affaires en hausse 9%, et 462 000 véhicules vendus. Pour 2013, Daimler Trucks anticipe une faible croissance et une hausse plus forte en 2014, notamment avec l’effet Euro 6.

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International

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Les premiers convois tests d’Iter en mai prochain Les tests des premiers convois chargés d’acheminer les gigantesques pièces d’Iter sont prévus en mai 2013. Le groupe Daher, qui a remporté le marché du transport et de la logistique des éléments d’Iter pilote ces premiers tests, lors desquels des maquettes simuleront les dimensions des plus grandes pièces à convoyer.. Des mesures précises pourront ainsi être prises tout au long des 104 kms du parcours spécialement aménagé de StChamas jusqu’à Cadarache. Quant aux « vrais » composants, les premiers devraient être réceptionnés dès 2014.

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Daimler AG investit en Chine Daimler AG et Beijing Automotiv Group (BAIC) renforcent significativement leur alliance stratégique, avec l’investissement de Daimler au sein de BAIC Motor, la division Véhicules légers du groupe. Selon l’accord prévu, lors du prochain lancement à la Bourse de Hongkong, Daimler pourrait prendre 12% des parts en, et se verrait doter de deux sièges au sein du Directoire de BAIC Motor.

Volvo s’allie avec le Chinois Dongfeng Motor Group AB Volvo a signé un accord avec le constructeur automobile chinois Dongfeng Motor Group pour acquérir 45% d’une nouvelle filiale de DFG, baptisée Dongfeng Commercial Vehicles (DFCV), qui comprendra la majeure partie des activités de véhicules de transport de lourd et moyen tonnage de DFG. Une fois cette transaction finalisée, le groupe Volvo deviendra le plus grand constructeur de poids-lourd au monde : Volvo, avec 180 000 unités vendues en 2011 est le 3e plus grand constructeur de poids-lourds au monde, et Dongfeng se place quant à lui au 2e rang, avec 186 000 unités (dont environ 142 000 produites par la société qui sera intégrée dans DFCV).

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Goldhofer se renforce dans l’aéroportuaire Goldhofer, le constructeur allemand spécialiste des remorques lourdes, vient de s’emparer du groupe Schopf, un des intervenants majeurs de l’industrie aéroportuaire. Le groupe Schopf, basé près de Stuttgart (160 personne), construit des véhicules d’aéroport, mais aussi une gamme de chargeurs souterrains et des véhicules spéciaux pour l’industrie minière et tunnelière.

PACCAR : chiffre d’affaires en hausse Le groupe Paccar a réalisé un chiffre d’affaires de 17,05 milliards $ en 2012, comparé aux 16,36 milliards en 2011. Il a livré 140 400 véhicules et lancé sur le marché les modèles Daf XF Euro 6, Kenworth T680 et Peterbilt Model 579. Sur le marché Europe de l’ouest et centrale des véhicules industriels de plus de 16 tonnes, DAF atteint 16% de parts de marché, un record pour lui et confirme sa place de leader de segment des tracteurs pour cette zone géographique. La production des nouveaux DAF XF avec le nouveau moteur Paccar MX-13 Euro 6 débutera au printemps 2013. Scania : baisse de 9% en 2012 Le chiffre d’affaires net du groupe Scania a diminué de 9 % en 2012, à 9 238 M€. Le bénéfice net sur la période chute, lui, de 30%, à 771 M€. Pour Martin Lundstedt, PDG du groupe, « la baisse des bénéfices est due à celle du volume des véhicules et de l’utilisation des capacités, combinée à une augmentation des coûts. Les commandes en Europe se maintiennent à un bas niveau. Les clients hésitent à investir dans des véhicules en raison de l’incertitude du contexte économique. Pourtant, le remplacement des véhicules est nécessaire, au vu du faible taux de vente de camions des dernières années. » Conséquence de cette faiblesse de la demande de véhicules en Europe et au Moyen-Orient, le constructeur a réduit le taux de production au 1er trimestre 2013 d’environ 15% par rapport à fin 2012, réduction qui affecte près de 700 personnes. www.lemillepattesmagazine.fr

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Les transports Chambon investissent dans une nouvelle Goldhofer La société Transports Chambon, basée à Vassel dans le Puy-de-Dôme, vient de réceptionner une nouvelle semi-remorque Goldhofer, la première de la marque allemande à rejoindre son parc. Il s’agit d’une STZ-H 4, 4 essieux avec un essieu relevable automatique (à vide mais aussi avec une charge jusqu’à 80% max du poids de char charge total). Le véhicule est aussi doté d’une aide au démarrage automatique. « Le concept de véhicule mis au point par Goldhofer nous a totalement convaincus et nous offre une flexibilité d'utilisation optimale » explique Jean-Pierre Chambon venu réceptionner sa remorque à Memmingen.

Un véhicule particulier pour le groupe Portmann La société Bennes Vincent vient de livrer un ensemble plateau grue au transporteur Portmann, basé à Sausheim. Il s’agit d’un véhicule très particulier : la grue PK 78002 SH a été montée avec un plateau de 7200 mm, et l’ensemble entièrement fabriqué et monté par la Carrosserie Schaff à Metz. Le montage en porte-à-faux arrière a été réalisé sur un Scania Tridem. Les exigences du client (par exemple fourche palette rangée à l’arrière gauche du plateau, au niveau de la grue) ont nécessité des études très poussées sur l’intégration grue-plateau…

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Istrans complète son parc Le transporteur Istrans vient de réceptionner une nouvelle semiremorque Nooteboom, extrasurbaissée 2+4 avec interdolly amovible. La charge utile est de 70 tonnes. Le plateau de chargement, très polyvalent se décline en plateau périmètre jusqu’à 14 m de long (avec poutres additionnelles de 5 m) ou/et modifiable en plateau poutre pour chargement à cheval.

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Nouvelle remorque pour les Transports Chervier

Une nouvelle remorque pour les Transports Griselle Les Transports Griselle (57) viennent de réceptionner leur nouveau véhicule Doll, semi-remorque type T2E-S3F25, avec col-de-cygne déboîtable 25 tonnes, extra-surbaissée à 300 mm du sol, train roulant équipé de la suspension Panther 12 tonnes par ligne.

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Les transports Deret réceptionnent leur premier Actros Euro 6 La flotte des Transports Deret (près de 200 cartes grises) a été complétée avec un nouveau véhicule : un tracteur Actros 1848 Euro 6. Equipé d’un moteur OM 471 de 476 ch, ce véhicule est conforme aux normes qui entreront en vigueur en 2014. Un critère d’importance pour ce transporteur, qui s’est engagé en avril 2010 à réduire ses émissions de CO2, avec la signature de la charte « Objectifs CO2, les transporteurs s’engagent. » Deret exploite également une flotte importante de véhicules électriques, pour effectuer fectuer la plupart de ses livraisons urbaines.

Les Transports Chervier (71) spécialisés dans le transport exceptionnel viennent de réceptionner une nouvelle semi-remorque Nooteboom, extrasurbaissée 2+4 avec poutre à cheval extensible, pour transports d’engins de TP jusqu’à 70 tonnes.

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Une nouvelle Multimax pour la société LTV L’entreprise LTV (69) vient de compléter son parc avec une nouvelle semi-remorque Faymonville Multimax 1+3, via le concessionnaire local du constructeur, ALS Remorques. Basée à Corbas, LTV est spécialisée dans la location de camions et d’engins de travaux publics avec conducteur.

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Convois

Le contrôle de trajectoire disponible sur le Midlum En 2014, le contrôle électronique de la stabilité (ESC) sera obligatoire sur les véhicules industriels Euro VI. Il est d’ores et déjà disponible sur le Renault Midlum, afin d’anticiper cette future réglementation : « les clients anticipent la réglementation dans leur cahier des char charges, analyse Rémi Lemoine, chef de produit de la gamme Distribution du constructeur. Nous répondons à leurs volonté, sachant aussi que l’ESC est d’ores et déjà obligatoire pour les véhicules transportant du gaz. »

Deux nouveaux Scania pour Orsettig La société Orsettig Daniel, spécialisée dans la démolition d’ouvrages et le recyclage de bois et de béton vient de compléter son parc avec deux nouveaux tracteurs Scania V8 : un R730 CA6X4, dédié au transport d’engins et un R560LB 6X2*4, porteur équipé d’un bras Dalby et d’un caisson de recyclage de grand volume. C’est Scania Aquitaine, distributeur Scania à Bordeaux, qui a livré ces véhicules. Les deux camions sont équipés de boîtes de vitesse comprenant deux rapports extra-lents supplémentaires, destinés aux applications qui nécessitent une puissance de traction à faible vitesse, comme pour le transport d’engins.

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Une nouvelle 3 essieux pour les Transports Benoît-Cattin ALS Remorques, distributeur Faymonville en RhôneAlpes, vient de livrer aux Transports Benoit-Cattin, basés à Massieu (38). Cette entreprise familiale, spécialisée dans le convoi exceptionnel complète son parc avec une Telemax à 3 essieux, caractérisée par une grande polyvalence : une semi-remorque entre le porteengin, le plateau traditionnel et le plateau extensible. Il permet de multiples combinaisons de transport, de la grande longueur au porte-container… Ici, le chargement a une longueur de plus de 17 m, pour 3 m de diamètre.

Accessoires

Nacelle toute électrique Iveco et France Elevateur ont développé un Daily 50C/E tout électrique, y compris sa nacelle. Ce véhicule disposant d’une autonomie de 100 km, peut donc travailler en ville sans aucune pollution, sonore ou atmosphérique. La nacelle, une France Elevateur 162 ATE de 16 m de hauteur de travail, a été livrée à Spie, pour la ville d’Alès, qui va pouvoir tester pendant plusieurs mois ce véhicule en conditions normales d’utilisation, pour la maintenance de l’éclairage public. Rappelons que la gamme Daily électrique compte près de 20 modèles.

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Un convoi sur le Strip … Entre limousines, SUV et autres voitures de luxe qui se croisent habituellement au coeur de la nuit sur le légendaire Strip de Las Vegas, les visiteurs ont dû être étonnés de croiser une locomotive jaune, transportée sur une remorque de 14 essieux Goldhofer.. Cette locomotive, du fabricant américain EMD, longue de 30 m, haute de 5 m et d’un poids de 190 tonnes a dû traverser ainsi la ville pour être exposée sur le stand Caterpillar (propriétaire d’EMD depuis 2010), à l’occasion du salon mondial de l’industrie minière qui se tenait à Las Vegas. crédit photo : PHH

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Fraikin investit avec Iveco Le groupe Fraikin, spécialiste de la location de véhicules industriels a investi dans de nouveaux véhicules Iveco Stralis Hi-Way. Deux exemplaires, des Ecostralis AS 440 S46T/P, équipés du moteur Cursor 10 Euro 5 EEV de 460 ch sont destinés à l’entreprise RB Transports, dans l’Aube, qui exploite 8 camions, dont deux sont en location avec Fraikin. Cette remise de clés s’est déroulée dans les locaux de l’agence Fraikin de Troyes.

Foselev renforce son parc de remorques Le groupe Foselev vient de réceptionner 2 nouvelles semi-remorques plateaux 4 essieux Nooteboom pour son agence de Normandie. Elles sont plus particulièrement destinées au transport des contrepoids de sa nouvelle grue mobile Grove de 400 tonnes. Par ailleurs, fortement implanté en Afrique, le groupe a aussi investi dans 9 semi-remorques plateau Itec 50 tonnes pour le Gabon, des matériels spécifiques à la logistique pétrolière sur les pistes africaines. Très robustes, elles sont conçues avec train roulant de type cantilever, système permettant de garder en contact permanent les deux essieux avec la chaussée, quelque soit son état.

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Légende : Michel Denis, Président Directeur Général de Fraikin France (à droite) remet les clefs du nouveau Stralis Hi-Way à Raymond Raudin et Christophe Odot, dirigeants de R.B. Transports (au centre) en présence d’Alain Soudan, Directeur Général d’Iveco France (à gauche).

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22 nouveaux Actros pour CGVL La flotte de l’entreprise CGVL, basée à Feyzin, au sud de Lyon, vient d’être complétée par 22 nouveaux Actros, en version tracteur. Ils sont équipés du nouveau moteur 6 cylindres en ligne de 13 litres développant une puissance de 420 chevaux, qui permet de réduire la consommation de carburant comparé à des véhicules équipés de moteur de génération précédente. CGVL, créée en 1906 fait partie depuis 2011 du groupe allemand 201 Mutares AG. Implantée sur 60 sites dans l’Hexagone, l’entreprise est spécialisée dans la location de véhicules industriels avec chauffeur. Elle gère un parc de 800 cartes grises.

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Le tout Premier FH livré à Ducournau Le premier exemplaire du nouveau FH de Volvo vient d’être livré à son nouveau propriétaire, Jean-Pierre Ducournau au Volvo Truck Center de Roissy. Jean-Pierre Ducournau, qui dirige la société avec ses fils, avait emporté ce premier exemplaire lors d’une vente aux enchères organisée par le constructeur au profit d’une association caritative. Fidèle de la marque, la flotte de près de 300 véhicules est composée presque exclusivement de Volvo.

Légende : A droite, Jean-Luc François, Directeur Général Véhicules Industriels de Mercedes-Benz France et à gauche, Jean Michel Olano, Directeur Général du Groupe Olano.

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26 nouveaux véhicules pour Olano Les transports Olano viennent de réceptionner 26 nouveaux MercedesBenz Actros Euro V.. Ces 26 tracteurs de type 1845, équipés d’un moteur 6 cylindres en ligne OM 471 de 449 ch viennent compléter une flotte de 550 cartes grises. Le groupe Olano, spécialiste de la supply chain du froid, originaire de St-Jean-de Luz est implanté aujourd’hui sur 42 implantations dans toute l’Europe.

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Un nouveau col-de-cygne pour les Transports Millon Spécialisée dans les transports lourds, la société Millon, basée à Vénissieux, vient d’investir dans un nouveau col-de-cygne Goldhofer. Depuis de nombreuses années, le transporteur utilise des systèmes de plateaux surbaissés Goldhofer, notamment 13 lignes d’essieux THP/UT, 11 lignes d’essieux THP/UT-Split d’une largeur de véhicule d’1&1/12 et une citerne de 140 tonnes. Avec ce nouveau col-de-cygne, les éléments modulaires Goldhofer deviendront encore plus polyvalents et pourront être assemblés de différentes manières.

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Onyx TP et Citrans réceptionnent 7 MAN TGM spécialement configurés Onyx TP, spécialisée dans l’approvisionnement des véhicules de chantier a choisi MAN pour assurer le réapprovisionnement en GNR du chantier de la LGV entre Poitiers et Bordeaux, et a été livré de 7 TGM 18.290 4X4 en monte simple. Pour la livraison de GNR sur chantier, Onyx a fait appel à Citrans pour avoir un véhicule citerne maniable. Le TGM, porteur facile à carrosser, en version 4X4 monte simple facilite l’accès sur un tel chantier. Magyar, un des leaders européens de citernes routières pour produits liquides, a travaillé avec MAN pour développer cette configuration particulière.

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En 2012, 43378 véhicules de plus de 5 tonnes ont été immatriculés en France, soit un recul de 8,4% par rapport à 2011. Conforme aux prévisions, le marché a chuté au second semestre. Quant à 2013, l’année s’annonce en ligne avec 2012 de marchandises. Seul le transport pour le bâtiment et les travaux publics limite les dégâts, avec -2,6%. »

inalement 2012 aura été une année conforme aux prévisions : avec 43 378 véhicules de plus de 5 tonnes immatriculés en France, le marché a atteint un niveau correct, selon les chiffres de la CSIAM (Chambre syndicale Internationale de l’Automobile et du motocycle). En recul de 8% par rapport aux chiffres 2011, on est cependant très loin du boom de 2008 (58 032 immatriculations) mais aussi des creux de 2009 (35533 immatriculations) et 2010 (34 232 immatriculations). Une petite année de stabilisation donc, où la bonne tenue du 1er semestre a permis de compenser en partie le ralentissement brutal intervenu au second semestre. L’incertitude sur le cadre réglementaire (débats sur le 44 tonnes, l’éco-taxe, la norme Euro 6..) ont freiné les investissements, d’autant que la conjoncture du transport français a marqué le pas. « Les volumes transportés sont nettement en baisse avec - 13,5% sur la période de juin 2011 à juin 2012, analyse l’Observatoire du véhicule industriel de BNP Paribas. Depuis un an, la baisse du trafic concerne tous les tous les types

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2012, une « petite » année Recul plus faible pour les porteurs

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Ce sont les tracteurs, plus sensibles aux variations de marchés, qui ont connu la baisse la plus forte, avec une chute de 11%, alors que les porteurs s’en sortent mieux, avec une baisse de 4,9%, passant ainsi à 45,4% de l’ensemble du marché. Selon l’OVI, sur le segment des porteurs, les évolutions sont disparates, selon les secteurs : les frigorifiques retrouvent leurs scores de 2008 (à 2109 immatriculations), « alors que bennes et véhicules de BTP ne se remettent pas de la crise avec 5 381 immatriculations en 2012, soit moitié moins que le niveau de 2008. » Quant aux remorques et semi-remorques, le marché est en léger repli de 2% par rapport à 2011 (17 048 unités à fin nombre 2012).

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Et 2013 ?

2012 se termine donc en recul, dans un contexte de grande incertitude réglementaire et d’inquiétude face aux effets de la crise qui se prolongent. Selon l’OVI, « alors même que de nombreux facteurs d’influence restent mal orientés en 2013, une potentielle amélioration en 2014 pourrait jouer en fin d’exercice. D’autre part la clarification de l’incertitude réglementaire pourrait avoir des effets plus visibles sur le marché. En effet, l’arrivée de la norme Euro 6 en 2014, avec l’augmentation des prix des véhicules devrait booster les ventes d’euro 5. » L’OVI estime donc que le marché pourrait se situer dans une fourchette entre 40000 et 45 000 unités en 2013, plus vraisemblablement autour de 42 5000 unités. De son côté, le BIPE estime le marché du véhicule industriel pour 2013 légèrement supérieur à 42 000 unités, soit une légère baisse de 3% par rapport à 2012. La CSIAM demande donc notamment « qu’une partie de l’écotaxe poidslourd soit affectée à la modernisation du parc compte tenu des avancées considérables apportées par Euro 6 en matière de réduction des émissions polluantes. »

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Volvo lance le nouveau FH Avec 5639 véhicules livrés en France, Volvo Trucks détient 7% de parts de marché. En 2013, l’accent sera mis sur le client, avec un soutien au réseau. Pour le lancement du nouveau FH , dont le tout premier exemplaire a d’ailleurs été livré à la société Ducournau, le constructeur organise des journées tests, dans au centre d’essais du Creusot.

IMMATRICULATIONS France JANV-DEC 2012 VEHICULES INDUSTRIELS DE 5T1 PAR MARQUES

(source : CSIAM)

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Scania : 20 ans à Angers Scania est implanté depuis 20 ans à Angers, où il a assemblé plus de 175 000 camions. L’actualité est aussi marquée par la sortie du nouveau Streamline, équipé du nouveau motuer Euro 6, qui comprend ces camions long-courriers des Séries R et G, optimisés pour une faible consommation de carburant et caractérisés par un nouveau style. Nous reviendrons plus en détails sur ces nouveaux modèles dans notre prochaine édition. Renault Trucks annonce le renouvellement de ses gammes L’année 2012 a été marquée pour le constructeur français par un changement de mangement, avec l’arrivée de Bruno Blin au poste de Président et Marc Martinez nommé DG de Renault Trucks France. Renault Trucks a commercialisé 51486 véhicules dans le monde en 2012, soit un recul de 14% par rapport à 2011. En France, le constructeur a immatriculé 12929 véhicules de plus de 6 t, et a regagné des parts de marchés, notamment sur le marché des tracteurs. En revanche, en dehors de l’Europe, les ventes pont progressé, comme sur les marchés russes, au Maghreb, en Afrique, Moyen-Orient et en Amérique Latine. Le 11 juin, il lancera sa gamme entièrement renouvelée pour Euro 6.

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carrosseries Dalby, Eurovoirie, Faun, Guima, Marrel…), et reconduit ses solutions packagées produit et service, comme en proposent des châssis prêt à l’emploi pour le marché off road. Il dévoile ses nouveaux véhicules Euro 6 en avril.

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Iveco veut reconquérir le segment plus lourd Iveco, qui propose une offre importante sur le marché Light (- de 5 tonnes) veut reconquérir des parts de marché sur ce secteur et consolider sa position sur le segment des châssis-cabine. Dans la gamme Medium et Lourde, le constructeur vise une augmentation de ses ventes, en mettant en place des démonstrations clients avec une flotte de véhicules dédiée, en présentant la nouvelle gamme Euro 6. Celle-ci est basée sur la technologie « Hi-eSCR), avec une gamme entièrement renouvelée elle aussi, représentée par l’Ecostralis Highway lancé en 2012, et reconnu « Camion de l’Année ». 2013 verra le lancement du nouveau Trakker, le véhicule pour le BTP.

Mercedes : cedes : toutes les gammes renouvelées Après l’Actros, l’Arocs pour les chantiers (voir article pages… ) c’est désormais l’Atego qui vient de sortir en version Euro 6. Sept motorisations sont disponibles entre 156 et 299 ch pour ce véhicule dédié à l’activité ramassage-distribution entre 6,5 et 16 tonnes de PTAC. La transmission fait appel à des boites automatisées Mercedes Powershift 3 à 6 ou 8 rapports. De plus, Mercdes lance aussi une T Tour de France en cinq dates pour faire découvrir le nouvel Actros tout le mois d’avril.

MAN renforce ses parts de marché Les véhicules MAN ont progressé sur le marché français en 2012 sur le segment des tracteurs, passant de 7,15% de parts de marché en 2011 à 10,87% à fin 2012. Sur les porteurs également, le constructeur conserve sa forte présence historique dans le BTP, avec 13,77% de parts de marché en 2012. Pour poursuivre sa progression, il organise cette année plusieurs événements autour des matériels : une caravane Environnement (avec des véhicules équipés de

Les échos des constructeurs

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Génération industrielle pour Faymonville Avec ses 3 usines, le groupe Faymonville s’attaque aujourd’hui à la grande production. Rencontre avec

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ce fils de forgeron depuis 6 générations, qui a propulsé avec son frère Yves, l’entreprise à une dimension industrielle internationale. Autodidacte, Alain Faymonville nous parle de ses projets et des

moyens qui sont mis à disposition pour la production dans les 3 usines qui fabriquent ses semiremorques. Le groupe Faymonville produit 1500 remorques par an, emploie 550 personnes et réalise

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Le Mille pattes Comment avez-vous fait ce métier ? Alain Faymonville: Mon père Berthold était forgeron dans la 5ème génération. Dans les années 1960, il a commencé à construire des véhicules pour le transport de bois et de remorques agricoles… puis dans les années 70 pour transporter le verre. Depuis 30 ans la société est spécialisée dans la surbaissée. Mon frère Yves dirige également le groupe et répond plus particulièrement de la partie technique avec ses processus de production.

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plus de 150 millions d’euros de chiffre d’affaires.

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Le Mille pattes Que représente l’exportation dans le groupe Faymonville ? Alain Faymonville: 40% de notre chiffre d’affaires se fait hors Europe. Le volume en Europe est en recul. La France représente 15% de notre marché, c’est le 2ème pour nous, après l’Allemagne.

Le Mille pattes Comment voyez-vous l’avenir proche du marché français? Alain Faymonville: Nous nous attendons à un marché de renouvellement fin 2013 et pour 2014. Des agrandissements de parcs nous semblent peu probables. 52 www.lemillepattesmagazine.fr

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Le Mille pattes Quels types de remorques fabriquez-vous ? Alain Faymonville: Nous construisons des semi-remorques avec des charges utiles allant de 20 à 2 000 tonnes, réparties en plusieurs séries qui vont de l’ultra-légère à l’extra-surbaissée avec col de cygne. Notre produit phare reste la gamme de semi-remorques porte-engins allant de 2 à 10 essieux.

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Le Mille pattes Où construisez-vous vos remorques ? Alain Faymonville: Nous avons 3 sites de production. Historiquement, le premier se situe en Belgique à Bullange. Cette usine est dédiée à la fabrication de semi-remorques plus complexes, telles que les surbaissées avec col de cygne déboîtable et les modulaires ainsi qu’à la production des pièces mécaniques pour les gammes des 2 autres usines. L’usine luxembourgeoise fabrique principalement les semi-remorques surbaissées porte-engins et les semi-remorques plateau télescopiques. Enfin, notre usine en Pologne travaille 50% de la partie chaudronnerie pour notre usine luxembourgeoise. Elle est aussi l’unique usine de production et d’assemblage des produits MAX Trailer, la 2ème marque du groupe. Le Mille pattes Les moyens de fabrication sont-ils les mêmes dans les 3 usines ? Alain Faymonville: Tout à fait, nous avons réussi à harmoniser nos sites de production. Nous utilisons les mêmes machines et les mêmes processus de production. Le personnel jouit des mêmes qualifications et formations. Les mêmes critères de qualités sont d’application dans les 3 usines. Le Mille pattes Quels sont les postes clés d’une usine de remorques? Alain Faymonville: L’engineering et la chaudronnerie Le Mille pattes Quelle est la partie la plus délicate de la fabrication d’une remorque ? Alain Faymonville: Il est essentiel de sélectionner les meilleurs matériaux c’est-à-dire des aciers à haute limite d’élasticité. Pour ce qui concerne la partie chaudronnerie, il est primordial de mettre l’accent sur la qualification de la main d’œuvre. Chaque année nous formons plus de 15 apprentis au métier de soudeur. Nous ne souhaitons pas sous-traiter la soudure qui est pour nous une étape cruciale dans la fabrication. www.lemillepattesmagazine.fr

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Le Mille pattes Présenterez-vous des nouveautés pour Bauma ? Alain Faymonville: Alain Faymonville : Oui, le SPMC, il s’agit d’un nouvel automoteur à transmission 100% hydrostatique qui bénéficie de 3 critères majeurs : une transmission novatrice électronique, une commande de type intuitif et un système de communication et de diagnostic basé sur BusCAN. Parallèlement, nous présenterons aussi le nouveau système d’écartement hydraulique du plateau de chargement sur les portesengins Multimax ainsi que la nouvelle version light de la Variomax soit une semi- remorque surbaissée beaucoup plus légère. Les visiteurs pourront également y voir une version allégée de notre semiremorque pour le transport d’éléments préfabriqués, la Prefamax.

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Le Mille pattes Quelles sont les principales évolutions de fabrication ? Alain Faymonville: Nous avons pu optimiser au mieux les délais de fabrication de nos produits et y travaillons en permanence. Actuellement, la plupart des modèles ont un délai de fabrication de maximum 15 jours ouvrables. Nous apportons un soin particulier au traitement de surface de nos semiremorques. Notre acier subit 8 traitements de surface : Grenaillage robotisé, sablage à la main, la métallisation, une couche intermédiaire (Amercoat) suivie d’une couche de primer (Epoxy-Chromate), puis 2 couches de finition en couleur acrylique 54 www.lemillepattesmagazine.fr

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Le Mille pattes Avez-vous encore des projets de développement ? Alain Faymonville: Durant les 25 dernières années, le Groupe Faymonville n’a jamais cessé d’investir dans des bâtiments, usines et machines. L’usine d’assemblage polonaise a démarré ses activités en janvier cette année et est modulable en ce qu’elle peut s’adapter à tout moment au volume du marché. Nous allons construire un atelier de réparation à Moscou qui sera opérationnel à partir de janvier 2014. Parallèlement, nous sommes en train de négocier l’achat d’un terrain à Compiègne près de Paris pour y implanter un site SAV V et y commercialiser aussi les semi-remorques MAX Trailer. Nous souhaitons en outre agrandir notre usine du Luxembourg. Nous avons déjà acheté les terrains qui l’entourent.

Le Mille pattes Les usines sont spacieuses, modernes, productives et dotées d’un personnel compétent, comment gérez-vous ces hommes ? Alain Faymonville: Nos usines mixent l’homme et la machine. Pour la fabrication des pièces dites répétitives ou fastidieuses, nous utilisons la robotique. Mais l’homme reste toujours un des facteurs déterminants pour assurer un produit de qualité. Grâce à nos machines-outils récentes et modernes, nous obtenons en standardisation une qualité bien supérieure. Il faut former le personnel en permanence et optimiser au maximum le travail. Notre priorité est de mettre à disposition des postes de travail très modernes et très propres entraînant par la même occasion une amélioration de la sécurité des travailleurs. Le personnel bénéficie par ailleurs d’une série de bonus se basant sur la prévention des accidents et la productivité.

et finalement le scellement des cavités avec de la cire. Soulignons également le fait que les composants ne sont montés sur les châssis que lorsque toutes les autres étapes de production sont terminées. Une analyse qualité de toutes les étapes de production est effectuée. La traçabilité quant à la production des produits est ainsi assurée. Enfin, chaque remorque est testée sur route et sur banc de freinage. Une formation individuelle est donnée à chaque chauffeur lors de la livraison.

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Le Mille pattes Quelle est la particularité de votre fabrication? Alain Faymonville: Après la chaudronnerie, chaque pièce passe par le grenaillage et est immédiatement traitée contre la corrosion. Notre particularité est d’intégrer la métallisation partielle ou complète de nos châssis dans le flux de production. C’est une opération importante parfaitement suivie. Avec la standardisation de nos composants, nous atteignons un niveau élevé de qualité. Avec un nombre réduit de composants, nous proposons un nombre important de modèles adaptés aux besoins des clients.

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Un barrage flottant de 140 tonnes

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Un barrage flottant de 140 tonnes a été transporté des Vosges jusqu’en région parisienne sur une remorque Nicolas de 14 essieux (7+7). Cet attelage long de plus de 56 m et large de 7 m était déplacé par deux camions, un tracteur et un pousseur. C’est la société STDR-TEDL qui a été chargée de ce convoi

n barrage flottant de 14 tonnes réalisé par la société Hydreo, a été acheminé sur route depuis Saulxures-sur-Moselotte (Vosges) jusqu’à Nogent-sur-Seine. D’un poids de 160 tonnes, pour 33 m de long, il a été chargé sur une remorque Nicolas de 14 essieux (7+7), et déplacé grâce à deux camions, un tracteur Scania et un pousseur MAN. Au total, le convoi mesurait pas moins de 56 m de long, 7 m de large pour un poids de près de 200 tonnes ! Il a rejoint un second convoi chargé d’une pièce plus petite, construite à St Nabord, à quelques kilomètres du départ : celle-ci mesurait 13 m de long, 7 m de large et un poids de 55 tonnes. Le parcours a nécessité plusieurs jours de transport et a été réalisé par le transporteur STDR-TEDL, originaire de St-Etienne. Une fois à Nogent-surSeine, le convoi a été mis à l’eau et tiré par bateau jusqu’au barrage de Coudray-Montceaux. Deux ans ont été néccssaire pour obtenir toutes les autorisations administratives. Un dossier de longue haleine géré par Didier Gourbeyre, chef du convoi. 56 www.lemillepattesmagazine.fr

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Convoi Airbus à Montoir

Les pièces de l’A380 sont fabriquées aux quatre coins de l’Europe. C’est à Montoir-de-Bretagne (44) que se situe le site Airbus spécialisé dans l’assemblage, l’équipement et les essais des fuselages avant et centraux des Airbus, dont ceux de l'A380.

es pièces sont assemblées en première partie sur ce site pour être acheminées ensuite par bateau, par camion et par avion suivant la dimension des pièces jusqu’au site d’assemblage final à Toulouse. Régulièrement, 2 à 3 fois par 58 www.lemillepattesmagazine.fr

mois, ces pièces sont transportées de l’usine Airbus jusqu’au port de Saint Nazaire. Sur notre photo, le transport du tronçon central d’un A380 qui mesure 8 m de large, 23 m de long et 10,2 mètres de haut et pèse de 69,5 tonnes.

C’est la société Idea Services qui est en charge de convoyer ces pièces sur ce trajet de moins de 5 kms. Pour ce convoi, un véhicule Nicolas, une plateforme automotrice 4+4 avec cabine intégrée a été utilisée.

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’est comme si l’on avait vu rouler un immeuble de 6 étages ! les riverains du port de Nantes ont dû être plus qu’impressionnés par les dimensions du colis qui été convoyé sur route sur quelques 2,2 km, jusqu’à la barge chargée ensuite l’acheminer par voie fluviale jusqu’au port du Trait près de Rouen : plus de 24 m de haut, autant de long, et 10 m de large, pur un poids total de 341 tonnes ! C’est Ceva Logistics (un des leaders mondiaux du transport multimodal) qui a géré tout le transport de cette tour de chargement devant équiper un navire pétrolier offshore de la société Technip. Commissionnaire de transport, Ceva Logistics, et son département “transports exceptionnels”, est un habitué de ce type de convoi. C’est notamment lui qui a géré tout le transport des structures métalliques du Stade de Lille. Les convois exceptionnels représentent près de 10% de son activité, que ce soit vers la France ou à l’export. « Nous réalisons souvent des transports de 160 ou 200 tonnes, explique Frédéric Bon, Ceva. Mais celui-ci se distinguait particulièrement par ses dimensions. » En tant que commissionnaire, Ceva ne dispose d’aucun matériel en propre, mais fait appel à des transporteurs, sélectionnés en fonction des moyens et de leur capacité à réaliser ce type de convois très lourds. En l’occurrence, pour ce transport, c’est Capelle qui a fourni ses moyens techniques : la remorque couplée configurée avec 12 lignes d’essieux a été déplacée avec deux tracteurs, un tireur et un pousseur, synchronisés par une boite de vitesse automatique extra-lente sur une distance de 2,2 kms, séparant l’usine de fabrication LLT jusqu’au port de Nantes. De là, c’est par voie fluviale que cette tour a rejoint les installations de Technip Flexi France au port du Trait, à côté du Rouen, Le convoi d’un poids total de 341 tonnes a mobilisé une trentaine de personnes, accompagné par quatre voitures pilotes. C’est Ceva qui a planifié et conçu les solutions techniques pour déplacer cette énorme tour, ainsi que l’obtention des autorisations administratives, avec le repérage préalable, le calcul et étude correspondant à la charge, la sélection des transporteurs terrestre et fluvial spécialisés, les demandes et de démontages et remontages au rythme du passage du convoi … Bref, l’organisation de A à Z de colis, de bout en bout : la spécialité de Ceva Logistics ! 60

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Ceva s’est vue confier le transport d’une tour de chargement de plus de 165 tonnes, depuis l’usine de Nantes jusqu’à Rouen. Le colis, qui dépassait les 23 m de haut a dû faire une partie de ce trajet sur route

160 tonnes et la hauteur d’un immeuble !

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5000 tonnes et les dimensions d’un stade de foot w.

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En Arabie Saoudite, le transport d’une unité d’évaporation de 5 000 tonnes a permis au transporteur Almajdouie Logistics de franchir un nouveau record avec le transport d’un colis de 124 m de long, 34 m de large et plus de 12 m de haut!

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lignes, 688 pneus, près de 5000 tonnes, les dimensions d’un stade de foot ! La plus large unité d’évaporation produite par le constructeur sud-coréen Doosan Heavy Industries, livrée par bateau depuis la Corée jusqu’au port de Damman a ensuite dû être convoyée par remorque jusqu’au site final de l’usine de dessalage à Ras Al Khair dans la province Est en Arabie Saoudite. Soit un parcours de 2 km, pour ce transport hors norme de tout de même 124 m de long, 34 m de large et 12 m de haut ! Largement de quoi figurer au livre des Records !

688 pneus

Pour cela, le transporteur Almajdouie a utilisé des remorques SPMT Scheuerle, au total 172 lignes d’essieux, et 688 pneus pour déplacer et positionner sur le site final cet encombrant colis. Plusieurs mois de préparation ont été nécessaires pour tous les participants afin de garantir la réussite de ce convoi. Au total, 5 évaporateurs du même poids et de mêmes dimensions ont été transportés jusqu’à aujourd’hui, et Almajdouie se prépare encore à déplacer les 3 derniers évaporateurs. Le projet d’usine de désalinisation, d’un montant de près de 1,5 milliards de $, est conçu pour fournir suffisamment d’eau potable à près de 3,5 millions de personnes. 62

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