BREF
Novembre/décembre 2021 • N° 391
AÉRO
ÉDITO
LE PLUS BEAU MÉTIER DU MONDE Le Père Noël avait commencé sa tournée lorsque soudainement un petit garçon jaillit dans le faisceau de ses guirlandes colorées. i Bonjour Père Noël. Que fais-tu par cette nuit glaciale ? dit le Petit Prince. i Bonjour Petit Prince. Je fais le tour de la terre afin de distribuer les cadeaux aux enfants qui ont été sages, répondit le Père Noel. i C’est quoi un cadeau ? i Un cadeau, c’est un objet que l’on obtient gratuitement grâce à la générosité d’autrui. C’est un acte de bienveillance. Lors de ses précédentes rencontres avec le conseiller du ministre, le Petit Prince avait retenu que rien n’était jamais gratuit, et redouta soudainement que les enfants ne se voient redresser fiscalement pour avantage en nature.
Sommaire Actualités
Compagnies aériennes et avionneurs de concert Stats PolSal Un service en +
Vie des entreprises
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DERICHEBOURG : 3.2.1... partez ! REVIMA : la reprise oui, mais Refonte du statut social GROUPE AIRBUS « Reload »
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SAFRAN : accord de sortie de crise
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C’est dans l’air La loi du non-silence
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POUR VOUS AVEC VOUS
PARTOUT #AvionsEnLair
i Rassure-toi, Petit Prince, mes cadeaux sont magiques et défiscalisés. De plus, ils sont tous fabriqués au Pôle Nord, un des pays au niveau de vie le plus élevé du monde. Le Petit Prince ne comprenait pas car dans ses précédents voyages, on lui avait toujours expliqué que la compétitivité par les coûts exigeait la délocalisation rapide et totale de toutes les fabrications de jouets. Comment pouvait on fabriquer des jouets dans un pays avec un niveau de vie élevé ? i C’est très simple, Petit Prince. Dans mon pays, je fais entièrement confiance à mes lutins. Ils travaillent même quand je ne les vois pas. Ainsi, ils peuvent travailler dans leur chalet. Ils peuvent innover sans contrainte, se tromper sans crainte du jugement. i Ils travaillent même quand tu ne les vois pas se tromper sans jugement ? dit le Petit Prince qui trouvait le discours du Père Noël autrement plus enthousiasmant que celui du conseiller qui comptait les plans sociaux et du financier qui étudiait ses camemberts et autres indicateurs. i Oui. Les lutins ont subi une grave quarantaine car un virus a immobilisé le monde. Même si on n’a pas encore fini d’analyser leurs nouvelles attentes, je suis persuadé qu’elles ont radicalement évolué et que le Pôle Nord doit s’adapter pour que les lutins restent. i Et donc, la confiance devient centrale ? questionna le Petit Prince. i La confiance et la bienveillance, Petit Prince ! Il ne faut pas voir les lutins comme un coût. Il faut les voir comme un capital : le capital humain du Pôle Nord. Sans eux le Pôle Nord n’existerait pas et moi non plus. Il faut donc les choyer, faire qu’ils se sentent respectés et responsabilisés. i Père Noël, toutes les grandes personnes ont été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. Comment faire comprendre que la bienveillance et la confiance sont centrales ? i Petit Prince, il suffit d’aimer ceux que tu commandes, mais sans leur dire. Car vois-tu, je considère que le plus beau métier du monde est le métier d’unir les Hommes. Le seul luxe véritable est celui des relations humaines. Les lutins n’ont pas d’espoir d’être autre chose que des lutins. Mais de collaborer, ils s’assemblent et deviennent le Pôle Nord. C’est pour cela qu’ils resteront et ne sacrifieront pas « à la grande démission ». Émerveillé par la sagesse de ce vieil homme tout de rouge vêtu, le Petit Prince se remémora un aviateur rencontré dans le désert qui lui tenait ce même genre de propos. Il se dit que décidément, pour que les Hommes se rappellent leurs rêves d’enfant, il ne fallait pas écouter les politiques dont certains voulaient en soustraire l’aviation. Car cet aviateur du désert et le Père Noël sillonnant le ciel semblaient avoir compris, eux, que la bienveillance était comme cette étoile qui scintille dans le cœur des Hommes. Elle était comme un boomerang. Tout comme l’indifférence. Aussi le Petit Prince se jura de défendre la bienveillance et de bannir l’indifférence. Le bureau de votre syndicat et l’ensemble des militants formulent le vœu que cette bienveillance illumine vos fêtes de fin d’année et vous ramène pour quelque temps en enfance. Car les enfants, seuls, savent ce qu’ils cherchent.
Ludovic ANDREVON Président de la CFE-CGC AED
Actualités
COMPAGNIES AÉRIENNES
ET AVIONNEURS DE CONCERT Tout a été dit, ou presque, sur le rôle du trafic aérien dans le réchauffement climatique et, en particulier, sur les émissions de CO2. Tout a été dit : du plus partiel au plus partial. Le secteur n’a pas attendu la dernière mode de l’avion bashing pour se remettre en cause. Ainsi, bien avant la crise COVID, des recherches avancées avaient démarré chez AIRBUS, SAFRAN, ONERA pour rendre l’avion plus respectueux de son environnement. La crise COVID aura eu l’avantage de voir s’accélérer la conscience gouvernementale et le déblocage de budget dans le cadre du plan de relance aéronautique : 1,5Md€ dédiés à la mise en service d’une technologie hydrogène d’ici 2035. Mais l’aviation n’attendra pas 2035. Déjà, des efforts significatifs sont lancés et surtout… les compagnies aériennes et les constructeurs s’unissent dans un objectif commun d’atteindre la neutralité carbone en 2050 ! La neutralité carbone, ou le terme « zéro émissions nettes de CO2 », ne possède de définition qu’à l’échelle de la planète. Elle correspond à la situation dans laquelle les émissions nettes de CO2 sont compensées à l’échelle planétaire par les éliminations de CO2 au cours d’une période donnée. Pour espérer limiter la température sous les 1,5°C de réchauffement, cette « neutralité carbone » doit être atteinte d’ici 2050. Il s’agit du scénario le plus optimiste et ambitieux décrit. Et c’est justement sur la base de ce scénario que l’IATA et l’ATAG* ont « toppé ». Vaste programme. Il est calculé que le transport aérien émettrait entre 2 et 3 % du CO2 mondial. C’est une petite partie des émissions générées par le transport (25 % des émissions). Les autres grands émetteurs sont la production d’énergie (41 %) et l’industrie (19 %). MAIS, les évolutions de ces dernières années et des années futures doivent nous alerter. De 1980 à 2020, le trafic aérien a progressé de 130 %. Ce trafic, provisoirement ralenti par la pandémie, s’établit aujourd’hui à 2,3Md de passagers par an. Sa croissance est estimée à 3 % par an. Et en 2050, il pourrait s’établir entre 9 et 10 Md de passagers par an. C’est justement à cette date que les acteurs se sont engagés à atteindre la neutralité carbone !
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COMMENT ? Trois pistes sont principalement étudiées : f les SAF (Carburants Durables). À horizon 2050, ils permettraient de réduire de 65 % les émissions de CO2. La technologie est bien avancée. Des avions, comme des hélicoptères, ont déjà réalisé des essais fructueux. Le besoin de SAF à horizon 2050 est estimé entre 330 à 445 M de tonnes par an. Les investissements nécessaires sont de 1450 Md$. Ceci est parfaitement surmontable. L’avantage de ces SAFs est qu’ils peuvent être produits partout dans le monde. 14 millions d’emplois pourraient ainsi être créés au niveau mondial par cette nouvelle industrie. C’est très différent de l’offre d’énergie fossile dont 90 % de la production est assurée par seulement 22 pays. Ce sera un moyen de créer de la croissance et de l’emploi dans de nombreux pays ; f les technologies innovantes : si le gain de consommation de carburant est estimé à 20 % par nouvelle génération d’avion, ce sont bien les systèmes hybride/hydrogène propulsant les vols régionaux courte distance (et peut être quelques moyens courriers) qui auront un réel impact. Les carburants traditionnels resteront sans Scénario 1 Les innovations technologiques sont priorisées et la transition des flottes ver l’hydrogène démarre en 2035/2040. Des efforts significatifs sont portés sur les améliorations d’infrastructure et des vols. Le différentiel pour atteindre la neutralité en 2050 est comblé par les SAF.
7%
f les améliorations des infrastructures et des opérations de vol. Nous pouvons citer pour exemples : des avions rejoignant leur point d’envol grâce à des motorisations électriques incorporées à leur train avant, l’optimisation des routes, les économies de carburant par utilisation de l’aspiration (Airbus vient de réaliser un essai concluant en la matière), etc. L’industrie aéronautique réfléchit aussi à des plans de compensation carbone dans des secteurs non aéronautique. Ainsi, pour un trafic progressant de 3 % par an, les compagnies et les constructeurs ont établi différents scénarios pour atteindre la neutralité carbone en 2050. À la lumière de ces quelques données, témoignant d’un engagement clair du secteur aérien à participer à la neutralité carbone en 2050, la CFE-CGC voit une fantastique opportunité de création d’emplois, de transformation de l’industrie, d’apparition de nouveaux métiers. Le transport aérien est bien vivant, il est amené à croitre et à générer son lot de progrès technologiques. Il ne pourra cependant le faire que si la production d’énergie suit la même voie. Un avion sans SAF ou sans hydrogène vert serait un avion sans ailes. La CFE-CGC s’emploiera à y conjuguer le progrès social sur le territoire français par le biais de ses analyses et revendications sur les nouveaux sujets liés à la Responsabilité Sociale des Entreprises.
Scénario 2 Une politique agressive sur les SAF
8% 22 %
Scénario 3 Les innovations technologiques (hydrogène vert) sont portées jusqu’aux appareils de 100 à 200 sièges. Pour les appareils plus importants, des solutions d’hybridation sont mises au point.
6%
12 % 9%
34 %
10 % 61 %
Innova�ons
71 %
Opéra�ons/op�misa�on vol
53 %
SAF
7%
Compensa�on hors secteur
* IATA : Association regroupant plus de 290 compagnies aériennes représentant plus de 80 % du trafic aérien mondial. ATAG (Air Transport Action Group) : Association regroupant les industrielles de l’aéronautique (Airbus, Boeing, ATR, CFM, GE, Rolls Royce, Safran, Pratt & Whitney, Embraer, Collins Aeropsace, etc.).
#AvionsEnLair
Actualités
LES HÉLICOS
<
AUSSI <
Cela fait déjà plusieurs années que des hélicoptères volent avec des adjonctions de biocarburant. Chez Airbus Helicopters, cette adjonction se pratique couramment à hauteur
de 10 %, exceptionnellement même jusqu’à 50 %, limite pour laquelle les appareils de la gamme sont aujourd’hui certifiés. Un H225, appareil de la famille Super Puma,
a effectué un vol d’une dizaine de minutes le 7 novembre dernier avec 100 % de biocarburant, une première mondiale reposant sur un partenariat réunissant Airbus Helicopters, Safran Helicopters Engines et Total Énergies, qui a livré le carburant durable. Ce bio carburant a été obtenu à partir de recyclage d’huile de cuisson usagée qui permet de réduire 90 % des émissions de CO2. Comme tous les SAF, ce biocarburant est produit aujourd’hui en quantité très limitée. Désormais, il est destiné à être produit en plus grand quantité d’ici la fin de la décennie, Airbus visant la certification 100 % SAF pour cette date. Ludovic ANDREVON Président de la CFE-CGC AED
« Stats PolSal »
Chaque année, depuis 2012, l’AED compile les données transmises par les délégués syndicaux concernant la politique salariale (dite « PolSal ») des différentes entités. En général, 60 sections nous transmettent leurs éléments. Le tout permet à celles dont les négociations vont s’ouvrir de se situer. Reste à parler d’avenir, lequel en termes d’inflation n’a jamais été aussi incertain. De 2,6 % en glissement annuel chiffré à fin octobre, on parle maintenant d’un chiffre entre 4 et 6 % pour 2022. On est déjà à plus de 4 % outre-Manche.
Un service en
+
:
BOSCH – SIEMENS, des tarifs très préférentiels !
#AvionsEnLair
Dans ces conditions, les DS sont souvent coincés entre des salariés qui veulent une ouverture rapide des négociations pour se rassurer, des directions qui veulent conclure vite pour pouvoir rester en dessous des prévisions les plus pessimistes, et … l’expérience, qui commande de négocier en ayant la meilleure vision possible du futur. Notons que, ces dernières années, les clauses de revoyure ont quasiment disparu. L’incertitude pourrait les faire renaître, tout comme la hausse des chiffres pourrait ralentir le retour aux augmentations générales qui était apparu ces dernières années.
Un partenariat a été mis en place entre la Métallurgie CFE-CGC et Bosch-Siemens… pour vous proposer des produits de qualité, innovants et hautement énergétiques. Cette gamme de produits vous est proposée à un tarif préférentiel et compétitif ! La livraison est offerte, effectuée sur toute la France métropolitaine par un spécialiste de livraison à domicile ! Le transporteur livrera, déballera votre nouveau produit et reprendra votre ancien appareil. Pour les grands équipements ménagers, la garantie est de 2 ans pièces, main d’œuvre et déplacement. Pour les petits équipements ménagers, il y a une garantie de 2 ans pièces, et main d’œuvre. Vous pouvez passer directement vos commandes sur les boutiques : f www.boutique-bosch.fr f w ww.boutique.fr.siemens-home.bshgroup.com f http://shop.neff-home.com/fr
Vous l’avez compris, la PolSal 2022 va être particulièrement périlleuse. À ce jour, nous ne pouvons qu’observer que des directions loyales devraient accepter un rendez-vous correctif en fin d’année prochaine. Bon courage à tous les négociateurs et merci de penser à nous envoyer vos résultats !
Christophe DUMAS Secrétaire général CFE-CGC AED
COMMENT EN BENEFICIER ?
Se connecter sur votre « espace adhérent », https://www.metallurgie-cfecgc.com/ Rubrique « vos services » -> Partenariat Bosch-Siemens Consulter les fichiers PDF et suivre les procédures. Il faut vous enregistrer avec une ADRESSE ELECTRONIQUE PERSONNELLE. En plus d’accéder à des prix très attractifs, vous pouvez participer aux ventes flash ainsi qu’au comptoir de ventes électroménagères qui se situe 26 avenue Michelet 93401 Saint Ouen. Il faut être en possession de sa carte d’adhérent.
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IPECA&moi 2020/2021 Brefaéro_2021 IPECA&moi 2020/2021
Nom, prénom : . . .:. .. .. .. .. .. .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ....... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .... .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . . . . Nom, prénom Adresse : ............................................................................................................... postal :: Ville: .:. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code Code postal Ville
Vie des entreprises
3.2.1… PARTEZ ! Pédalez, covoiturez, branchez, rechargez ! Les NAO se sont déroulées et finalisées début octobre chez Derichebourg Aéronautic Services (DAS). Parmi les propositions faites par la CFE-CGC DAS se trouvait celle du Forfait de Mobilité Durable. La Direction a accepté cette demande par la mise en avant des arguments et des avantages «gagnant/gagnant» qu’offre cette mesure. C’est avec fierté que la section syndicale CFE-CGC DAS a accueilli cette décision positive pour l’ensemble des salariés. Ce forfait se décline en deux parties cumulables :
f une première pour les trajets domiciletravail en covoiturage ; f une seconde pour les indemnités kilométriques réalisées par un véhicule hybride ou 100 % électrique, mais également à vélo ! Il s’agit surtout d’un véritable enjeu de responsabilité environnementale et sociale pour notre entreprise, ainsi qu’une solution à adopter pour se conformer à la loi d’orientation des Mobilités. Cette dernière incite en effet les entreprises à réfléchir à de nouveaux modes de transport responsables pour leurs salariés, l’objectif étant de favoriser la mobilité durable.
Ce forfait sera mis en application chez Derichebourg Aeronautic Services pour janvier 2022, il nous faut maintenant passer par la négociation d’un accord d’entreprise pour définir et affiner les modalités d’application... Restons branchés ! Carine ADAM Déléguée syndicale centrale CFE-CGC Derichebourg
REVIMA : la reprise oui, mais… Pour REVIMA, les effets de la crise sanitaire se font de moins en moins ressentir. Les volumes d’activités dans la maintenance des APU et trains d’atterrissage remontent rapidement et les perspectives de charges pour les années à venir sont bonnes. La Direction REVIMA annonce un retour possible d’avant crise en 2023. Cette reprise plus rapide et plus forte qu’attendue par la Direction REVIMA ne se fait pas sans difficultés. Il n’est, en effet, pas simple de redémarrer des process de production mis au ralenti. Même si aucun plan de réduction des effectifs CDI n’a été mis en place, le personnel intérimaire
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a payé le prix fort de la crise. Difficile aujourd’hui de récupérer ces personnes compétentes, formées, qualifiées par REVIMA, mais parties vers d’autres horizons. Pour faire face à la crise, un plan d’adaptation a été signé par la Direction REVIMA et la CGT, avec notamment l’abandon d’un actionnariat salarié et le gel des salaires en 2021 et 2022 (gel qui fait suite à l’annulation de la politique salariale de 2020). Difficile dans ces conditions de maintenir une cohésion sociale. Si REVIMA reprend de l’altitude (Air&Cosmos du 5 novembre 2021), des bourrasques sociales
risquent de perturber cet envol. Ne satisfaire que les Clients, les Banques, les Actionnaires en oubliant ses Salariés pourrait, du coup, mettre à mal la reprise d’activité de REVIMA. Les élus CFE-CGC AED ont alerté maintes fois la Direction de REVIMA sur ce point.
Franck DIROU Délégué syndical central CFE-CGC Revima
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Vie des entreprises
RELOAD... UN CHANTIER COLOSSAL !
1 acronyme, 2 ans de négociations, 9 thèmes et 43 sous-thèmes à négocier, plus de 150 accords sociaux concernés ! Un chantier social colossal s’ouvre au sein du groupe Airbus en France ! Début juillet 2021, la Direction des ressources humaines du groupe Airbus en France a ouvert une série de négociations visant à revoir complètement l’ensemble de nos accords sociaux. Prenant en compte l’évolution de notre environnement industriel et économique, les nouvelles attentes des salariés, la nécessité de mettre en adéquation nos accords Société avec la future nouvelle Convention Collective de la Métallurgie qui, si elle est signée, devra s’appliquer au 1er janvier 2024, RELOAD a pour objectif de définir un nouveau statut social commun à l’ensemble des 50.000 salariés du groupe Airbus en France. Un premier accord dit “de méthode”, signé début octobre, a permis de définir les ambitions du projet, les principes de la négociation dans le respect du dialogue social du Groupe Airbus et les 9 thèmes et 43 sous-thèmes à négocier ainsi que le calendrier associé.
Entre fin 2021 et début 2022, 2 sujets spécifiques sont également abordés : f l’hybrid working, tout d’abord, comprenant le télétravail, fera l’objet d’une négociation au 1er trimestre 2022, précédée d’une phase de concertation fin 2021 ; f le sujet des classifications, compte tenu de sa complexité et des enjeux associés, nécessite un traitement particulier :
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là aussi, une concertation a débuté avec les organisations syndicales, afin d’appréhender le texte négocié dans le cadre de la refonte de la convention collective et d’envisager les modalités de son déploiement au sein du groupe Airbus le 1er janvier 2024. Un deuxième accord, signé mi-novembre, précise le périmètre d’application des accords de groupe. Les principales sociétés du groupe bénéficieront d’une application automatique de tous les accords groupe. Pour toutes les autres sociétés, l’application des accords ne sera pas automatique, à l’exception d’un socle commun santé/prévoyance. Une fois connu le contenu des accords RELOAD - fin 2023 - les sociétés concernées pourront choisir parmi 3 options : f rejoindre les sociétés appliquant automatiquement tous les accords ; f appliquer seulement un ou plusieurs accords groupe ; f conserver les accords existants et/ou renégocier des accords d’entreprise.
e projet d’évolution du statut social Airbus C représente un chantier conséquent et de longue haleine. L a CFE-CGC s’y investit pleinement, avec comme principaux objectifs : f un dialogue social de qualité ; f une politique sociale ambitieuse et attractive ; f la cohésion sociale au sein de l’entreprise ; f le développement économique au service de l’emploi et de la rémunération ; f le progrès social garant de la qualité de vie au travail. Xavier DAHÉRON Délégué syndical central-adjoint CFE-CGC Airbus Group Benoît JOLIVEL Délégué syndical CFE-CGC Airbus Group Nantes
#AvionsEnLair
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Vie des entreprises
ACCORD DE
SORTIE DE CRISE CHEZ
SAFRAN L’Accord de Transformation d’Activité (ATA), signé en juillet 2020, qui a permis de sauver 10 000 emplois en France, arrive à échéance fin décembre.
Dans un contexte où la reprise du trafic aérien est plus lente que prévue, la Direction a ouvert des négociations sur un accord de sortie de crise, dans le but de prolonger sur 2022 et 2023 une grande partie des mesures de modération salariale de l’ATA, afin de continuer à préserver l’emploi dans les sociétés encore fortement impactées tout en faisant les investissements nécessaires notamment en termes de R&T et d’embauches, pour préparer l’avenir. Pour la CFE-CGC, la situation critique, qui prévalait en juin 2020, a heureusement évolué : le transport aérien redécolle, Airbus et Boeing vont doubler leurs cadences de monocouloirs, et la charge revient dès 2022 dans la plupart des entreprises du Groupe. S’il y a encore des efforts à faire, ils doivent être modérés, et les premiers résultats partagés équitablement entre tous. L’Accord de Sortie de Crise, qui vient d’être signé par la CFE-CGC, CFDT et FO, est un nouveau contrat social qui se substitue à l’ATA pour 2022 et 2023.La Confiance, l’Équité et la Solidarité, valeurs indispensables pour la CFE-CGC, se sont construites tout au long de cette négociation.Le résultat est là : ouverture progressive des rémunérations, maintien de l’Équité en améliorant la rémunération de chacun, Solidarité permettant à l’ensemble des sociétés de bénéficier des mesures.
Pouvoir d’achat 2022, les garanties :
f retour des NAO dans toutes les sociétés du groupe, comprises entre 2,7 % et 3 % (incluant 0,2 % de budget spécifique pour les promotions, l’égalité pro, et les moins de 32 ans) ; f amélioration de la Participation Groupe.
#AvionsEnLair
Le nouveau contrat de confiance E mplois en France, les garanties et les engagements :
f absence de PSE prorogée de 2 ans, jusqu’à fin 2023 ; f compensation intégrale des départs en 2022 et 2023 ; f + 1 000 postes aux effectifs de 2022 ; f + 1 000 postes aux effectifs de 2023. Objectif : rétablissement de l’effectif France 2019 en 2025. À ces embauches s’ajoutent 2 300 alternants par an en 2022 et 2023.
Rémunération 2023, les engagements :
Participation, Intéressement, Abondements libérés, sous conditions de retour de l’activité et d’amélioration des résultats en 2022 (amélioration du ROC / CA Groupe de plus de 1.9 % par rapport à 2021, alors toutes les restrictions de rémunération seront levées). Dans le cadre de ce nouveau contrat de confiance, la Direction a confirmé s’inscrire dans la continuité de partage équitable des efforts entre directions, actionnaires et salariés. Elle a également pris l’engagement que les « fruits de la reprise » seraient bien partagés équitablement entre tous. Avec la reprise de l’activé, il était nécessaire d’envoyer un signal fort d’optimisme à l’ensemble des salariés du Groupe.
Patrick POTACSEK Coordinateur Syndical Groupe Safran CFE-CGC
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C’est dans l’air
LA LOI À l’approche des fêtes, nul doute qu’une nouvelle fois et en dépit de la crise, les cadeaux dits « technologiques » tiendront le haut du pavé et des gondoles des grandes surfaces. Parmi ceux-ci, ceux qui nous permettent de sélectionner ce que nous voulons entendre ou écouter font florès. Le temps du casque stéréo terriblement onéreux est révolu. On pourrait dire, comme celui du Reflex en photo. Pour la photo, les téléphones portables les plus récents, alliés à des logiciels de traitement d’image faciles d’accès, répondent aux besoins de la plupart. Ils permettent à chacun de s’extravertir sur les réseaux sociaux : je suis sur Instagram, donc j’existe. L’approche concernant le son est diamétralement opposée. Au lieu de l’exhiber au plus grand nombre, le casque de voyage, les microoreillettes ou encore les casques professionnels – ceux qui transforment votre ordinateur en combiné téléphonique – visent au contraire à isoler le porteur du monde extérieur pour lui permettre de concentrer son ouïe sur quelque chose de précis. En somme, on veut être vu de tout le monde, mais on ne veut entendre que ce qu’on veut. Ou encore : peu importe la pollution visuelle, le son sous tous ses aspects, sans doute parce qu’il requiert plus de concentration pour être décodé, le son est sélectif. Le besoin de pouvoir faire le tri traduit bien la facilité avec laquelle le son – ou le bruit – peut devenir une arme d’agression massive.
du non-silence Le confinement a pu attirer nos attentions sur des bruits de nos entourages auxquels nous ne prêtions pas attention jusque-là et que nous avons (re) découverts. Plus globalement – le phénomène ne datant pas d’hier – les agressions des bruits de la ville sont protéiformes, répétées, mais aussi addictives : les cas de citadins désarçonnés par le silence sur leur lieu de vacances sont nombreux et avérés. Il est arrivé dans l’histoire de la criminologie qu’un « coup de folie » soit consécutif à un excès de bruit, jamais à un excès d’image. Le sujet s’est insinué sans faire de bruit dans les questions environnementales. S’il est demandé aux aéronefs de demain de ne plus consommer d’énergie fossile, il leur est aussi demandé de faire moins de bruit. Extrapolons : imaginons ce que serait une rue un samedi soir, parcourue de dizaines de drones taxis ou de livraisons ? Y gagnerions-nous par rapport au brouhaha de la circulation ? À la fin des fins, un avion électrique silencieux fera sans doute le bonheur des riverains des aéroports. La parenté bruit – énergie est familière des physiciens : comme la chaleur, le bruit est une dispersion d’énergie, souvent sous-produit du travail, si l’on excepte les gazouillis printaniers ou la IXème de Beethoven. Encore que pour faire chanter un violon ou la Castafiore il faille dépenser des calories, mais dans ce cas le son est recherché, non pas subi (quoique pour ce qui est de la Castafiore …). Donc chercher à réduire la pollution sonore rejoint la recherche d’économies d’énergie, CQFD !
Et ce, même si nous ne sommes bien évidemment pas dans le même ordre de grandeur de kW que s’agissant des déperditions thermiques. On en arrive en passant à un paradoxe hallucinant : pour la sécurité des piétons coutumiers du bruit des voitures, certains véhicules électriques sont équipés de bruiteurs artificiels pour attirer leur attention. Encore une preuve s’il le fallait que l’homme moderne s’est enfermé dans un bruyant cercle vicieux, dont il lui faut ménager une sortie progressive en n’éliminant pas trop vite ce qui l’agresse : ça dépasse l’entendement. Comme en attendant les choses n’avancent pas de manière très spectaculaire (sans faire de bruit…) les lecteurs de Bref Aéro n’ont pas d’autre solution pour sélectionner les ondes qui agitent leurs tympans, que de passer par les appareils précédemment évoqués. Et c’est ainsi que, chaque jour, de plus en plus fréquemment, le citadin reçoit un message visuel de la part de ses condisciples assourdis : celui ou celle qu’il voit porter un casque ou des oreillettes lui signifie implicitement que sa proxémie est fatiguée et qu’un cocon sonore s’impose … Si, à court terme, il doit être respecté, à long terme ce n’est pas comme ça que les êtres humains vont s’entendre ! Bons chants de Noël à toutes et à tous ! Christophe DUMAS Secrétaire général CFE-CGC AED
#AvionsEnLair
BREF
AÉRO 8
Novembre/décembre 2021 • n°391 Directeur de la publication : Ludovic Andrevon Ont participé à la rédaction : C.Dumas, C.Adam, L.Andrevon, X.Daheron, F.Dirou, B.Jolivel, P.Potacsek Crédits photos : Adobe stock, © Jérome DEULIN Bref Aéro est une publication bimestrielle de la CFE-CGC AED 10-12 avenue de la Marne - 92120 Montrouge - contact@snctaa.fr Rédaction, conception, réalisation : Agence L’œil et la plume loeiletlaplume.com Impression : Imprimerie La Centrale de Lens Dépôt légal : décembre 2021 - CPPAP : 0124S08080 Certifié PEFC pefc-france.org