Didier
ouvrier Pierre-Arnaud Jonard
Les années passent, des groupes apparaissent, d’autres disparaissent mais dans ce paysage mouvant, les Wampas sont toujours là. Ils auront marqué notre adolescence, marqueront sans aucun doute nos retraites : de bons travailleurs du rock, en somme.
D
ans le monde de la musique, nombreux sont ceux qui le jour où le succès arrive oublient leurs racines et leur milieu social d’origine. Ce n’est assurément pas le cas de Didier Wampas qui a été élevé par une famille communiste où le respect des valeurs importait et où le succès à tout prix était considéré comme suspect. C’est peut-être pour cela que même après le tube “Manu Chao”, Didier n’a jamais abandonné son travail à la RATP : « C’était important de rester un travailleur en même temps que de produire de la musique. J’ai fait les 3/8 jusqu’à l’âge de 50 ans. J’ai toujours refusé de rentrer dans le système, de prendre le statut d’intermittent. Je voulais rester ancré dans cette condition de travailleur. Aujourd’hui, je suis à la retraite. »
« Quand Lionel des Limiñanas m’a dit être fan des Charlots, je me suis dit que ça allait le faire ! »
32 Longueur d’ondes N°92