Longueur d'ondes N°92

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Didier

ouvrier   Pierre-Arnaud Jonard

Les annĂ©es passent, des groupes apparaissent, d’autres disparaissent mais dans ce paysage mouvant, les Wampas sont toujours lĂ . Ils auront marquĂ© notre adolescence, marqueront sans aucun doute nos retraites : de bons travailleurs du rock, en somme.

D

ans le monde de la musique, nombreux sont ceux qui le jour oĂč le succĂšs arrive oublient leurs racines et leur milieu social d’origine. Ce n’est assurĂ©ment pas le cas de Didier Wampas qui a Ă©tĂ© Ă©levĂ© par une famille communiste oĂč le respect des valeurs importait et oĂč le succĂšs Ă  tout prix Ă©tait considĂ©rĂ© comme suspect. C’est peut-ĂȘtre pour cela que mĂȘme aprĂšs le tube “Manu Chao”, Didier n’a jamais abandonnĂ© son travail Ă  la RATP : « C’était important de rester un travailleur en mĂȘme temps que de produire de la musique. J’ai fait les 3/8 jusqu’à l’ñge de 50 ans. J’ai toujours refusĂ© de rentrer dans le systĂšme, de prendre le statut d’intermittent. Je voulais rester ancrĂ© dans cette condition de travailleur. Aujourd’hui, je suis Ă  la retraite. »

« Quand Lionel des Limiñanas m’a dit ĂȘtre fan des Charlots, je me suis dit que ça allait le faire ! »

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