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1.2 La méthodologie

Intitulé de la partie

Justificatifs Contenu

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Indique les différents éléments à fournir en fonction des différentes étapes du projet (PC, avant-projet…) qui permettront de prouver des mesures engagées pour respecter l’engagement.

Applicabilité Définit si l’engagement est applicable pour la construction, la rénovation et/ou l’aménagement.

Contexte réglementaire Rappelle les règles déjà existantes en lien avec l’engagement (PLU, RT 2012…) que les opérateurs doivent obligatoirement respecter.

Bonnes pratiques

Pour comprendre Mentionne tous les éléments qui permettront d’aider et d’orienter les opérateurs vers différentes méthodologies ou solutions techniques pour répondre à l’engagement.

Définit plus précisément certains termes ou notions techniques pour apporter des informations complémentaires à l’opérateur s’il ne maîtrise pas le sujet.

Financements disponibles Fait l’état des lieux des aides et subventions existantes qui pourraient être attribuée par la mairie, le département ou la région pour la mise en place de ces engagements.

Ressources Indique des liens vers des guides de bonne pratique déjà existants dans d’autres villes ou réalisés par des organismes.

Exemples illustrés Apporte plusieurs exemples d’opération existante (si possible dans la région lilloise) qui répondent à l’engagement.

1.2 La méthodologie

• Organisation du travail d’équipe

La réalisation de ces fiches m’a demandé un travail minutieux et une organisation rigoureuse. Les thématiques étaient très variées et la quantité d’informations à emmagasiner conséquente. Il a donc été nécessaire que j’organise mon travail pour être le plus efficace possible et pour que Hélène et Marine puissent prendre connaissance des fiches au fur et à mesure pour les relire et me faire des retours.

J’ai donc mis en place une organisation permettant un suivi des fiches dans le temps en fonction de différents niveaux d’avancement : en cours de réalisation / à relire / relue / à modifier / à relire / Terminée. Pour cela, j’ai réalisé un tableau reprenant l’intégralité des fiches avec des niveaux d’avancements illustrés par remplissage des cases en couleurs (voir annexe), le tableau était régulièrement mis à jour et me permettait d’avoir un suivi d’avancement de toutes les fiches.

Le bon déroulement de cette organisation m ’a pris du temps avant de me mettre en route. En effet, cette méthodologie de travail était assez nouvelle pour toute les 3, ensuite, le travail à distance et donc le partage d’informations via les outils numériques devaient aussi être réfléchi pour l’occasion, il fallait impérativement connaître l’emplacement de chaque fiche et leur version à jour. La multitude de fiches rendait ce suivi complexe, mais notre système de tableau d’avancement et de rangement a été fructueux.

• Organisation du travail personnel

Au fur et à mesure des webinaires, réunion de restitutions d’études ou de présentation de projets, il était nécessaire que j’introduise les informations directement dans les fiches concernées pour éviter les perdre les informations. Le tout en continuant l’écriture des fiches en cours. Si au début j’ai essayé de m’organiser un emploi du temps fixe en anticipant le nombre de fiches à réaliser par semaine, en estimant une moyenne de 3 jours par fiches, il s’est avéré que cette durée pouvait varier en fonction de la quantité d’information et de l’importance des fiches. De plus, je me suis vite rendue compte que travailler sur un même sujet pendant 3 jours d’affilé était moins efficace que d’alterner les sujets pour pouvoir prendre du recul. Mon organisation de travail personnel était donc difficile à organiser pour ces différentes raisons.

Pour éviter de perdre du temps à réaliser des fiches très complètes dont le contenu n’aurait finalement pas été validé par mes collègues, j’ai préféré organiser la rédaction des fiches en deux étapes :

Dans un premier temps, je rédigeais une première version de la fiche avec une liste des éléments qu’il me semblait important d’intégrer. Pour cela, je me basais en partie sur mes propres connaissances sur le sujet ainsi que sur des premières recherches qui me permettaient de sortir les grandes lignes et problématiques à aborder dans la fiche.

Marine et Hélène se divisaient la relecture de cette première version de fiche en fonction des thématiques par rapport à leur affinité et de leurs connaissances sur les sujets. Hélène s’occupait de la partie Énergie et eau, Mobilité durable et une partie de l’adaptation aux

changements climatiques. Marine était responsable des fiches sur les Matériaux faiblement carbonés et l’économie circulaire, sur la Biodiversité et sur le reste des fiches de la thématique adaptation aux changements climatiques.

Une fois qu’un certain nombre de première version de fiches avait été réalisé, je leur faisais parvenir pour qu’elles réalisent une première relecture. Ce moment leur permettait de rentrer un peu dans le sujet et de les compléter avec des informations dont elles avaient connaissance. Cette première correction me permettait d’intégrer les notes et corrections de Marine et Hélène, et de valider les grandes orientations de la fiche pour pouvoir ensuite entrer dans un vrai travail de recherche sur le contenu. Une fois finalisées, elles les relisaient une seconde fois, puis elles étaient mises en attente pour une potentielle relecture par un des services de la ville.

Si la rédaction de plusieurs fiches s’est déroulée de cette manière, d’autres ont nécessité plus de temps. Souvent, le sujet évoqué dans la fiche était peu connu de moi, mais aussi de Helene et Marine, il était alors nécessaire de réaliser plus de recherches, de contacter des services qui pourraient nous aider mais aussi de discuter entre nous pour essayer de comprendre et de choisir les bonnes informations à intégrer aux fiches. Si certains sujets nous semblaient complexes, il était nécessaire de bien les comprendre pour ensuite pouvoir retranscrire l’information de manière vulgarisée aux opérateurs. Il est arrivé que certaines fiches nécessitent plusieurs relectures et allers retour avant d’être finalisées.

• Méthodes de remplissage des fiches

Pour essayer d’illustrer la manière dont les informations ont été amenées dans les fiches, je vous propose de vous en présenter quelques-unes et de les décortiquer pour avoir un aperçu du travail qu’il y a derrière mais aussi de l’origine des informations.

La fiche sur la plantation d’arbres de haute tige près des façades sur rue et en cœur d’ilot a été plutôt simple à réaliser mais a pris du temps. Si les bonnes pratiques techniques sur la présence d’arbres en bordure de façade ont été récupérées après la lecture de nombreux ouvrages, j’ai eu la chance d’avoir une relecture de la Nev 11 qui a approuvé mes préconisations et a même pu en ajouter quelques-unes comme le type d’espèce à implanter. Concernant les plantations des arbres par rapport aux bâtiments et aux orientations, j’ai pu reprendre mes propres connaissances sur le sujet, les schémas m’ont pris du temps mais font en sorte de faciliter la lecture de la fiche.

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Je reprends ici des chiffres marquants issus du guide de mise en œuvre Trees & Design « Arbres en milieu urbain » ainsi que du guide « Aménager la Nature en Ville de l’ADEME qui vont permettre de sensibiliser et intéresser les opérateurs dès le début de la fiche. Je rédige ici une liste de préconisations issue de la lecture de nombreux guides synthétisés en une dizaine de bonnes pratiques. La fiche a ensuite été complétée par la Nature en Ville. De plus, je renvoie de nombreux sujets aux autres fiches du référentiel qui apporteront des données supplémentaires aux opérateurs.

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J’ai réalisé plusieurs schémas pour illustrer certaines des fiches. Les fiches permettent aussi de relever les points de vigilances concernant certains phénomènes à prendre en compte.

Je rappelle ici les phénomènes qui participent au rafraîchissement de l’ilot pour appuyer sur la nécessité d’intégrer des arbres de haute tige. Je propose une alternative dans le cas où l’engagement n’est pas réalisable à cause des conditions du projet. Cela permet de rassurer l’opérateur et de rester flexible.

Les ressources sont les guides dans lesquels j’ai pu trouver quelques informations de la fiche + d’autres pour ajouter des infos complémentaires.

Sur les conseils de Marine, j’ai intégré un exemple de projet présent sur la métropole de Lille qui a été réalisé par un des signataires de l’Acte. Des informations complémentaires pourront être apportées par la Nature en Ville qui connaît bien le projet.

La deuxième fiche présentée concerne l’utilisation de matériaux de réemploi ou recyclés dans des familles de produits. Il est toujours très difficile d’estimer le niveau de connaissances des opérateurs sur les thématiques telles que le réemploi. C’est un procédé qui parfois leur fait peur surtout concernant les assurances. L’enjeu de cette fiche était de « donner envie » et surtout de leur montrer que l’intégration de ces matériaux n’est pas si complexe, de les rassurer en leur présentant des plateformes existantes et en leur apportant des informations pour leur permettre de se sentir concernés par le sujet. Maîtriser les définitions de certains termes leur permet de se sentir plus impliqué avec une impression de « maitrise » du sujet.

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Je propose 2 méthodes d’intégration des matériaux de réemploi pour montrer aux opérateurs que même si le gisement n’est pas encore identifié, il n’est jamais trop tard pour intégrer des matériaux réemployés au projet. Ces informations sont issues de la formation MOOC « Économie circulaire » que j’ai pu suivre lors de mon stage.

Je reviens ici sur le contexte réglementaire du réemploi qui est en perpétuel évolution. Cette partie est donc importante pour les opérateurs et va devoir être régulièrement mise à jour.

J’intègre ici les problématiques plus administratives auxquelles vont faire face les opérateurs. J’ai pu avoir accès à ces informations lors du webinaire « La mardinale du réemploi » et l’intervention d’une avocate spécialisée sur les questions de l’assurabilité des pratiques de réemploi

Je rappelle quelques définitions pour rappeler aux opérateurs les différences entre le réemploi, la réutilisation et le recyclage souvent confondus. Elles sont issues du MOOC Réemploi. Toutes ces informations sont issues de mes connaissances et recherches personnelles que j’ai pu effectuer lors de mes différents stages sur le sujet du réemploi et recyclage.

J’intègre ici la plateforme d’économie circulaire LA MÉTA actuellement en cours de réalisation sur la Métropole Lilloise et lancée par un des bailleur 41 signataire de l’Acte. La cartographie des fournisseurs permet de mettre en lumière les actions locales à l’échelle de la métropole mais aussi d’élargir les recherches de matériaux à la Belgique, pionnière en matière de réemploi.

Cette troisième fiche concerne un sujet plus technique à savoir la simulation thermique dynamique. Plutôt du domaine des bureaux d’étude thermique ou environnement, c’est pourtant un sujet que doivent connaître les opérateurs. J’ai eu l’occasion lors de mon cursus à l’INSA de côtoyer des STD12 dans certains projets. Je connaissais donc relativement bien le sujet, la difficulté était alors de la rendre accessible à l’opérateur. La fiche propose donc beaucoup d’explications assez basiques sur le sujet. Cependant, il était nécessaire de proposer un cadre d’hypothèses de calcul nécessaire à respecter pour répondre à l’engagement. Pour ce type d’exigence bien souvent, il a été nécessaire de se référer à des labels ou normes existantes pour sélectionner ce qui nous semblait le plus important et donner un cadre normatif à notre engagement. J’ai pu réaliser ce travail avec Helene qui est spécialisée en thermique du bâtiment et avec qui on s’est mis d’accord sur les exigences à imposer dans la fiche.

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Je me suis basée sur les exigences de la NF Habitat concernant les exigences à imposer aux opérateurs pour le confort d’été. Cela concerne le nombre d’heures sortant de la zone de confort mais aussi les hypothèses et scénarios de fonctionnements.

Concernant les critères sur les scénarios météorologiques et d’occupation, je me suis basée sur les informations fournies par le bureau d’étude MANEXI qui nous communique ses études. Ainsi que sur un échange que j’ai eu avec Ekopolis à l’issu de la commission Bâtiment durable francilien à laquelle j’ai assisté pour connaître leurs propres exigences sur le sujet.

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