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LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
N°109 - Juin 2011
JEAN-CLAUDE ANAF ASSIGNÉ À L'EXCELLENCE !
Symbole de la nouvelle génération éculloise, Stéphanie Moreno devant le château du Vivier
HÉLICOSUN L'HÉLICO EN TOUTE LIBERTÉ
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EDITO Juin 2011
VALEURS ÉCULÉES ?
A
lors que 70% des Français ont cru et croient peut-être encore à l’existence d’un complot machiavélique contre DSK, alors que 30% des Français s’interrogent sur la santé mentale de ces sceptiques irréductibles, alors que 100% des Français ne comprennent pas pourquoi les élites socialistes ont pris le risque de choisir un candidat aussi irresponsable et aussi dangereux pour l’image de la France pour le cas où il aurait été élu président, alors que je désespère d’un peuple qui, après avoir eu l’inconséquence de voter par deux fois pour Mitterrand et Chirac s’apprêtait à élire un déséquilibré pour incarner la France… alors qu’à Lyon les sujets d’actualité ne manquent pas… notre prince Marco a préféré consacrer 110 pages de ce numéro aux superbes demeures et grandes familles d’Ecully. Ne nous moquons pas, notre ethnologue mondain nous invite, l’air de rien, à nous interroger sur les dégâts que le progrès et les bretelles d’autoroute ont causé à une bourgeoisie longtemps ancrée dans ses traditions et métamorphosée aujourd’hui en un improbable melting-pot boboïsé, fier de ses T5 avec loggia. Justin Calixte
Lyonpeople.com n°109 - Juin 2011 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : © Jean-Luc Mège Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com Graphiste Maquettiste Elodie Aguettant pao@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Webmaster Fabrice Schiff webmaster@lyonpeople.com. Ont collaboré à ce numéro Gérard Corneloup, Christophe Magnette, Céline Giraud, Christian Mure, Lilou, Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jacques Boucaud, Alain Vollerin, Jean-Alain Fontlupt, Jean-Jacques Billon et Julien Smati Photographes Jean-Luc Mège, Christelle Viviant, Fabrice Schiff, Saby Maviel et Lionel Pinar Chef de Publicité Séverine Ciampi severine@lyonpeople.com 06 11 19 04 43
100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005
Lyon People est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Rédaction Tel 04.72.82.97.78 Publicité Tel 04.72.43.02.47 Fax : 04.72.43.92.05
Impression Chirat. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49 €.
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SOMMAIRE Juin 2011 NEWS 8 La vie lyonnaise
Photos © Brice Genevois - Visiter Lyon
10 La vie économique 12 La vie politique
14 La vie culturelle
16 La vie gastronomique 18 Brèves de comptoir P. 14
PEOPLE
22 Jean-Claude Anaf 24 EM World 26 IF2M 28 Hélico Sun P. 22
ENQUÊTE EXCLUSIVE
30 à 142 Les secrets d'Ecully P.30
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144 Auto 149 Les Terrasses 154 Gastro 160 Shopping P. 156
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qu’il ne fallait pas rater ! P. 184
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NEWS LA VIE LYONNAISE Par Marc Polisson
RACKET DES AUTOMOBILISTES SARKO DANS LE PANNEAU
TUNNEL DE LA CROIX-ROUSSE 50% DU CREUSEMENT RÉALISÉ
LYON BEACH RUGBY PALAIS DES SPORTS
Les députés UMP ne s’y sont pas trompés. En chahutant le premier ministre François Fillon, ils ont exprimé l’incompréhension de la majorité des Français face aux nouvelles mesures de rétorsion contre les automobilistes et au zèle de certains préfets qui ont appliqué des mesures avant même qu’elles soient signées ! Sans parler de la gabegie que représente la suppression de milliers de panneaux qui ont été payés par les contribuables… et démontés à leur frais (mais sans leur accord). Mais, pour les fonctionnaires de Bercy, ce n’est sans doute qu’une goutte (de plus) dans l’océan du déficit budgétaire…
Le chantier de rénovation lourde du tunnel CroixRousse avance. A ce jour, près de 50% du linéaire du nouveau tube ont été creusés, à savoir 627 mètres côté Rhône et 232 mètres côté Saône. Soit 859 mètres sur une longueur totale de l'ouvrage de 1726 mètres. La jonction entre les 2 côtés devrait être effective avant fin 2011 pour ne former qu'un seul et même tube. Une démarche respectueuse de l’environnement mais pas des Lyonnais. Dommage que ses responsables fassent si peu de cas des automobilistes en programmant (ou déprogrammant) les fermetures du tunnel en période de pointe. Bloquer la circulation à 8h ou 9h du matin est tout simplement du "foutage de gueule !"
Le 24 septembre 2011, une pléiade d’artistes, sportifs professionnels et vedettes se retrouveront à Lyon, autour du «Lyon Beach Rugby »… un évènement médiatique destiné à soutenir l’Association Lyonnaise «Le Petit Monde». Durant deux journées à Lyon, Le Palais des Sports de Gerland se transformera pour l’occasion, avec un apport de 1000 tonnes de sable, en terrain de Beach Rubgy, afin de permettre à des équipes composées d’une multitude de célébrités du sport (joueurs Pros de Rugby, mais également foot, basket, volley…), du spectacle (chanteurs, chanteuses, humoristes…) et d’univers variés, de s’affronter dans une ambiance festive «Coupe du Monde» pour le plaisir de chacun. Le Lyon Beach Rugby est organisé par Tribal Emotion et Thierry Tournier (Show Sport Events). Plus d’infos sur www.beachrugbylyon.com
AVERTISSEURS DE RADARS LA RÉSISTANCE S’ORGANISE
L'OL OBTIENT UNE LIGNE DE CRÉDIT DE 57 M€
NOUVELLE VICTOIRE DES TALIBANS VERTS © Populous -1236 votants
N’en déplaise aux technocrates du gouvernement qui roulent en voiture avec chauffeur, il est désormais certain que les 6 millions d’utilisateurs d’avertisseurs de radars ne vont pas se laisser dépouiller (de leurs points et de leur permis) sans réagir. Selon les enquêtes réalisées, les automobilistes concernés comptent bien continuer à rouler couverts. Quant aux entreprises réunies au sein de l’AFFTAC, elles réfléchissent à une possible délocalisation de leur activité pour ne pas tomber sous le coup de la loi. Soit plusieurs centaines d’emplois perdus en France. Mais, me direz-vous, avec plus de 2 millions de chômeurs, Sarko n’est plus à ça près…
SONDAGE LYON PEOPLE LE GRAND STADE VERRA-T-IL LE JOUR ?
NON 47,89%
Au jeu de poker menteur entre Gérard Collomb et le gouvernement pour lancer les huit enquêtes d’utilité publique nécessaires au projet de stade de l’OL à Décines, il n’y a pas eu de vainqueur. Collomb refusant de fixer leur date tant que le Premier ministre n’aurait pas signé la déclaration d’intérêt général - Jean-Michel Aulas a déclaré être « pris en otage par les politiques », le dossier était coincé. Mais début mai, les deux partis ont accepté de se reparler. Et finalement, Collomb a reçu un courrier conciliant de la ministre des Sports l’informant officiellement que la DIG était sur le point d’être signée. Ce qui lui a donc permis de parapher l'arrêté lançant les enquêtes publiques, qui se dérouleront du 14 juin au 18 juillet. Les 35 commissaires enquêteurs désignés auront ensuite deux mois pour se prononcer . Jacques Boucaud
L'Olympique Lyonnais a obtenu une ligne de crédit de 57 millions d'euros sur trois ans auprès d'un groupe de banques, ce qui "sécurise ses besoins de financement à moyen terme". Dans un communiqué, OL Groupe "se félicite de la signature de cet accord qui traduit la confiance de ses partenaires bancaires et qui sécurise ses besoins de financement à moyen terme avec une maturité plus longue et lui donne une flexibilité supplémentaire pour poursuivre ses projets de développement". "Le projet du Grand Stade fera l'objet d'un financement dédié, en cours d'étude", souligne-t-il. Arrivé l'an dernier, le DG Philippe Sauze s'apprête, quant à lui, à vivre une nouvelle aventure pro. 8
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OUI 52,11%
DENIS BROLIQUIER FUSTIGE LES DÉSERTEURS DE L’ONL Il ne l’entend pas de cette oreille ! Le maire du 2ème et président de Lyon Divers Droite, a réagi vivement à l’annonce de l’annulation de la tournée de l’ONL au Japon… pour cause de risques nucléaires. Les musiciens craignant d’être contaminés par la centrale nucléaire de Fukushima ont refusé de faire leur valise. Les concerts prévus à Tokyo du 5 au 14 juin sont donc purement et simplement annulés. Un comportement particulièrement irrespectueux vis-à-vis de leurs hôtes japonais et catastrophique pour Lyon en terme d’image.
Les petits copains d’Etienne Tête font mine d’être déçus mais ils exultent. Une fois de plus, ils prouvent que leur pouvoir de nuisance et de subordination des socialistes est intact. Après s’être attaqué à l’avenue de Saxe (désormais réduite à deux voies et constamment embouteillée), ils viennent d’obtenir satisfaction dans la requalification de la rue Garibaldi. En résumé, toute la circulation va être remontée à la surface (avec de multiples intersections accidentogènes croisant les tramways, les bus prioritaires…) dont celle du cours Lafayette.
LA RUE GARIBALDI TOUCHÉE, COULÉE
Ce qui condamne les trémies (voies souterraines) destinées à être transformées… en réservoirs d’eau de pluie ! (Une idée du Modem, un parti qui, il est vrai, prend l’eau de toutes parts). Il eût été plus judicieux de les conserver et de les végétaliser. Du bus, du vélo, mais plus que trois voies de circulation pour les automobiles (les écolos n’en voulaient que deux) alors que le plan PartDieu 2020 prévoit 25% de circulation en plus… dans le secteur. Dernière bonne nouvelle, les travaux qui démarreront en 2012 vont s’étaler sur… 12 ans ! De galères pour les Lyonnais.
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Avril 1819, François Constantin se charge de l’expansion commerciale de Vacheron Constantin à travers le monde. Lors d’un voyage en Italie, ce visionnaire édictera la devise de la société issue d’une lettre adressée à la Manufacture : « faire mieux si possible, ce qui est toujours possible…».
Fidèle à cette devise et à l’esprit qui a forgé son histoire, Vacheron Constantin s’engage à repousser toujours les limites de l’horlogerie afin d’offrir à ses clients le plus haut niveau d’exigence technique, esthétique et de finition.
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NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE Par Yves Espaignet
LE STYLE « GRILLOT » ÊTRE EN PREMIÈRE LIGNE !
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L’ÉVÉNEMENT RECONNAISSANCE EUROPÉENNE POUR MIRIBEL-JONAGE
Le bureau présidentiel va être rafraichi sur un mode plus design
En quelques mois à la tête de la présidence de la CCI de Lyon, Philippe Grillot témoigne d’une volonté de suivre les dossiers jusqu’à leur aboutissement. Rendez-vous au Pailais de la Bourse.
Mais le chantier qui lui tient le plus à cœur est celui du renforcement de la légitimité de l’institution consulaire. Il a très vite réagi après son élection en ouvrant son bureau à ses anciens adversaires du Medef pour rassembler tous les acteurs économiques lyonnais. Il a retenu la faible participation au scrutin et il y a perçu le signe d’une incompréhension lourde pouvant nuire au développement de la métropole. « La démocratie participative n’est pas un slogan mais une priorité pour moi » précise t-il. Les Etats généraux des entreprises s’appuient sur une enquête dont les résultats serviront à l’établissement d'une « feuille de route », véritable plan-programme de son mandat. « Près de 9 entreprises sur dix qui utilisent les services de la CCI sont satisfaites, le problème à résoudre est que celles qui en ont le plus besoin, les plus petites, ne nous connaissent pas ». Le rendez-vous pour dévoiler ce schéma-directeur 2011-2015 est fixé au 26 septembre prochain. Et de conclure : « Nous nous devons de changer les mentalités ». Il tient à donner un nouvel avenir à la CCI de Lyon dans le cadre de la réforme engagée nationalement. L’idée force est celle de « la synergie entre proximité et entrepreneur » et ce, quitte à sortir des sentiers battus.
TELEX J J J Le CREER (Cluster Research : Excellence in Ecodesign & Recycling) présidé par André Malsch organise ses Assises Nationales le 23 juin 2011 à l’Ecole Centrale de Lyon. L’essor de l’éco-conception et du recyclage constitue un atout économique pour les entreprises ce que souligneront notamment le groupe Casino et l’entreprise Plastic Omnium. De nouveaux outils seront présentés avec notamment une plateforme d’information intelligente. J J J
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Un rendez-vous discret, celui de la Journée européenne des espaces naturels périurbains, va se tenir le 16 juin à Vaulx en Velin ; son importance est à souligner car il met en évidence la réussite du projet mis en œuvre par le parc de Miribel-Jonage. En effet, Fedenatur regroupe 30 sites européens et le choix du site du Grand Lyon s’explique par le caractère novateur de l’action menée par le SYMALIM qui en assure la gestion. A la dimension de poumon vert d’une grande métropole s’ajoute celle d’une action de développement économique. « Nous avons recherché par le dialogue avec les acteurs présents sur le site, des agriculteurs, pour lancer une conduite durable des exploitations » souligne Jérôme Sturla, président du syndicat. « Cette démarche demande de soutenir leurs productions et nous avons lancé la marque «saveurs du parc» pour assurer un débouché de proximité et une valorisation de leurs produits». Le concept est de faire de l’espace naturel un lieu de création de richesse qui contribue à la dynamique de développement de la ville. La réflexion porte désormais sur d’autres domaines comme celui de l’événementiel culturel.
SALON DES ENTREPRENEURS 15 000 VISITEURS ATTENDUS La huitième édition du salon des Entrepreneurs de Lyon-Rhône-Alpes se déroulera les 15 et 16 juin à la Cité Internationale. La force de ce rendez-vous réside dans la qualité des partenaires économiques avec une présence effective de tous les acteurs rhônalpins comme les CCI, les services d’aide à la création mais également par l’offre des conférences thématiques. A retenir pour ce rendez-vous 2011 les «Rencontres de l’innovation». Xavier Kergall, directeur général du salon espère que le seuil de 15 000 visiteurs sera atteint et… dépassé.
Photos © Saby Maviel et DR
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n début de mandat se doit d’être intense pour engendrer une dynamique d’action durable. Philippe Grillot est resté fidèle à une ligne de conduite déjà éprouvée lors de sa présidence de TLF (Transports et Logistique de France), syndicat d’entrepreneurs routiers. Il s’implique en montant en première ligne. Deux exemples constituant l’actualité économique illustrent parfaitement cette démarche. A l’annonce par l’Etat de son projet de privatisation de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, il est le premier à réagir en déclarant sa volonté que ce levier stratégique dans une politique de développement économique «soit détenu par des opérateurs lyonnais». Il le dit et enregistre avec une évidente satisfaction le consensus sur cette question des présidents du groupe «Grand Lyon l’Esprit d’Entreprise» regroupant notamment Gérard Collomb, François Turcas (CGPME), Bernard Fontanel (Medef), Alain Audouard (Chambre des métiers). Reste à engager une enveloppe de 35 millions d’euros au titre de la CCI et il lui faudra convaincre les entreprises lyonnaises d’assumer leur part d’investissement afin d’assurer la totalité de cette acquisition convoitée par Aéroports de Paris. Après l’engagement, il y a lieu de passer aux actes et là il est toujours en première ligne. Il a du intervenir de la même manière sur un dossier imprévu et urgent, le départ programmé en 2012 du directeur général de l’EM Lyon, Patrick Molle. «L’école est un l’un de nos fleurons à l’international, nous devons la conforter» lance Philippe Grillot. La formation tout au long de la vie professionnelle est l’une des priorités retenues, comme également celle d’un management plus ouvert des équipes pédagogiques « car nous nous devons d’attirer les meilleurs professeurs et les garder ». Parallèlement une recherche de financement par les entreprises est menée. En revanche il se montre discret sur la question du recrutement du nouveau directeur.
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NEWS LA VIE POLITIQUE Par Jacques Boucaud
COLLOMB RENONCE À PARIS
ASSOCIATIONS POLITIQUES MACHINES DE GUERRE ÉLECTORALES ?
Après avoir claironné qu'il sera candidat aux primaires socialistes, "si DSK n'y va pas", il semblerait que les événements qui font qu'effectivement, DSK n'ira pas, ont guidé le maire de Lyon Gérard Collomb sur la voix de la sagesse. Son objectif est désormais l'union des socialistes. Derrière Hollande ? Vraisemblablement, car il serait étonnant que Collomb soutienne Martine Aubry dont il déplore sa ligne trop à gauche.
Jean-Michel Dubernard, Bruno Gignoux, Laurence Balas et Dominique Perben autour de Michel Havard, qui a lancé sa campagne de reconquête le 24 février dernier.
Les candidats aux prochaines élections municipales à Lyon ont constitué des associations, destinées à asseoir leurs ambitions. On ne peut pas pour autant parler, pour toutes, de micro-partis. Décryptage.
E
nsemble pour Lyon (Havard), E.L.A.N. (Hamelin), Lyon divers droite (Broliquier), Réflex’lyon (Collomb), France Unie (Fraysse). A quoi servent ces associations qui gravitent autour de la sphère politique, si ce n’est à préparer des campagnes électorales futures ? Sans avoir toutes un statut de micro-parti (283 ont été recensés en 2009 par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, contre 28 en 1990) elles sont bel et bien destinées à asseoir les ambitions de candidats aux prochaines échéances électorales lyonnaises. Sans qu’elles puissent récolter de fonds en vue des campagnes à venir ? Officiellement, non : la loi sur le financement de la vie politique impose des règles strictes. Le député UMP Michel Havard, chef de file de l’opposition à Lyon a lancé son association en février : Ensemble pour Lyon (du nom de son groupe au conseil municipal). Son objectif : «rassembler au delà de l’UMP» assure le député qui, le 24 février a réuni à l’Embarcadère le banc et l’arrière banc du parti majoritaire (photo). Depuis, se sont déroulées un certain nombre de réunions thématiques. Adhésion : autour de 20 euros. L’ex député UMP Emmanuel Hamelin a de son côté créé E.L.A.N. - Engagés pour Lyon avec une Ambition Nouvelle. Adhésion : 10 euros. Havard-Hamelin : Les « H » de guerre sont déterrées à droite en vue des municipales de 2014. Denis Broliquier ne sera pas absent du combat, à la tête du mouvement Lyon Divers droite, appelé quant à lui à devenir parti politique. « Pour des raisons fiscales » révèle l’élu lyonnais. La gauche n’est pas en reste : Reflex’Lyon, un think-tank à mi-chemin entre le comité de soutien et le réservoir d'idées et travaillant pour Gérard Collomb, réunit non pas des élus, mais la société civile, au delà du Parti socialiste. En gros, les acteurs de Lyon devant, association créée fin 2006 pour la campagne de 2008, et animée par Roland Bernard, en vue des municipales de 2008. Adhésion à Reflex’Lyon : 30 euros. Des clubs au service d’une ambition ? L’ancien député RPR Marc Fraysse et président de France Unie s’en défend, qui préfère évoquer la réflexion autour d’un programme. Pour l’instant. Car c’est un secret de polichinelle : France Unie deviendra parti politique, le jour où elle sera en mesure de présenter des candidats. Celle de son président par exemple, aux législatives de 2012. En attendant, il s’agit d’une association type 1901 (20 euros l’adhésion). Etape intermédiaire : Fraysse va réclamer au fisc une déclaration d’intérêt général, une disposition permettant aux généreux donateurs finançant le siège de France Unie, dans le 6e à Lyon, de défiscaliser leurs dons (environ 30 euros par mois pour la plupart). N’a pas, dans ses relations, une Liliane Bettencourt qui veut. On ne peut donc pas, pour l’instant, parler de micro-partis - mis en lumière par l’affaire Woerth-Bettencourt - à propos de ces associations lyonnaises. La différence : un mandataire financier est obligatoire dans un parti, et les dons plafonnés dans tous les cas de figure à 7 500 euros par an et par personne. Est essentiellement concernée la droite, la double appartenance à un parti n’étant pas dans les statuts du PS. Des exceptions confirment toutefois la règle : Désirs d’avenir, l’association de Ségolène Royal fut constituée en parti jusqu’en 2008. Un seul cas est aujourd’hui recensé : celui de Manuel Valls et son mouvement Besoin d’optimisme. N’est-ce pas Raymond Barre qui déclarait : « Pour ma part, je dirais simplement : « oui aux partis politiques, mais non à l'esprit de parti ». 12
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Photo © Fabrice Schiff
PHILIPPE COCHET ET FRANÇOIS-NOËL BUFFET LA MÊME AMBITION Environ 300 personnes ont répondu à l’invitation de Philippe Cochet, député-maire UMP du Caluire, qui le lundi 16 mai, lançait « L’autre métropole », un club de réflexion sur l’avenir de la métropole lyonnaise. 300 personnes, mais aucun parlementaire du Rhône, tous opposés à l’initiative «personnelle» de leur collègue. Pas plus le président du groupe de droite au Grand Lyon, le sénateur François-Noël Buffet que les autres. « C’est une initiative qui divise » estime Buffet, «prise en dehors de ses fonctions à l'UMP», rappelle le secrétaire général de la fédération du Rhône, Michel Forissier (Cochet en est le président. NDLR). Derrière tout ça, se trame la présidence de la communauté urbaine de Lyon en cas de majorité à droite dans l’agglomération en 2014, pour laquelle autant Buffet que Cochet ne cachent pas leur ambition. «Si un autre candidat à plus de chance que moi de réunir, je serai derrière» affirme le député de Caluire. Qui va le croire ?
LE CENTRE SE STRUCTURE AUTOUR DE BORLOO «Ca y est, le chemin est tracé. Il part à la présidentielle et nous quittons l’UMP avec élégance et détermination». C’est par un texto envoyé le jour du congrès du Parti Radical, le samedi 14 mai, que la conseillère régionale Fabienne Lévy nous a confirmés que JeanLouis Borloo souhaitait voler de ses propres ailes. Du coup, la Confédération des Centres appelée de ses vœux par l’ancien ministre de l’Ecologie, prend corps. Le MoDem s’y intéresse – on dit que le maire de Saint-GenisLaval, Laurent Crimier pourrait jouer un rôle important au sein de cette confédération même si beaucoup dans ce parti, qui pensent que Borloo ne sera pas candidat, voient en François Bayrou le futur leader du Centre. «L’absence de Dominique Strauss-Kahn dans la compétition crée une bouffée d’oxygène» note un élu centriste.
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NEWS LA VIE CULTURELLE
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Par Jean-Alain Fonlupt
Lieu d’accueil théâtral insolite, le Fort de Bron ouvre son dédale de cours, de jardins et autres galeries à Georges Feydeau pour la 13e édition de sa Biennale consacrée aux grands auteurs populaires…
A
près, excusez du peu, Shakespeare, Labiche, Rabelais, Eugène Sue, Zola, Homère, Hugo, Théophile Gautier et le ou les anonymes auteurs des “Mille et une nuits”, c’est au tour du grand “divertisseur” de la Belle Epoque, Georges Feydeau, d’investir ce magnifique labyrinthe patrimonial. Une façon pour le moins originale de suivre les aventures sociales et amoureuses de la famille du docteur Petypon, du Baron du Grêle et de la Môme Crevette, protagonistes emblématiques (la petite bourgeoisie, l’aristocratie et le peuple) de cette comédie à la fois hilarante et implacable où les travers humains sont croqués avec une redoutable justesse… Comme à chaque création, le public pourra se perdre en compagnie des comédiens dans une déambulation-promenade ponctuée d’un repas pris en commun avec les artistes… Un acte gourmand revendiqué comme moment festif et bon enfant indispensable à l’immersion dans le spectacle et comme supplément d’âme à cette célébration du jeu et de la scène ! D’autant qu’une vingtaine d’interprètes - comédiens, chanteurs lyriques, musiciens… - prennent part, dans ce décor naturel, à l’aventure réglée par Bernard Rozet. Auteur, metteur en scène et directeur de sa propre compagnie, il joue, après le Conservatoire d’Art Dramatique de Lyon, de nombreux rôles au théâtre, adapte, participe à des résidences, met en scène textes classiques ou contemporains, opéra et petite forme chantée… A ses côtés Pascal Hild dirigera la partition et Rodolphe Rousseau la chorégraphie… Le site du Fort de Bron (achevé en 1876) se prête parfaitement au parcours imaginaire et dessine ses salles, ses couloirs, ses recoins, ses volumes, ses perspectives, comme autant de métaphores des situations et des intrigues… La fresque (“L’Odyssée”, “Les Mille et Une nuits“, “Germinal”), le drame (“Quatre vingt treize”, “Roméo et Juliette”, “Dom Juan”), la farce (“Gargantua”), l’étrange (“Les Histoires extraordinaires”), la comédie (“Un chapeau de paille d’Italie”) ont trouvé ici l’écrin idéal pour y vivre leur démesure, leur passion, leur intimité, leur légèreté, leur cocasserie… “La Dame de chez Maxim” devrait sans aucun doute y déployer tout l’éventail de sa folle et grinçante drôlerie. Une expérience théâtrale unique ! Du 10 juin au 30 juillet. Attention certaines soirées sont déjà complètes. www.biennale-fort-de-bron.com
YVAN LAGRELLE DE ROANNE À LYON Yvan Lagrelle a exposé ses toiles du 19 au 29 mai dernier à la Cité des Antiquaires. Une centaine de personnes – dont de nombreux Roannais de Lyon ont arrosé le vernissage. 14
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Jean Louis Maier, Brigitte et Yvan Lagrelle, Christophe Lagrelle (Swiss Life Lyon), Florent Gutierrez (Resaurant le Réconfort) et Charlotte Lagrelle
« Y SALSA » FIESTA LATINA La salsa est un des rythmes les plus dansés dans le monde ! Pour preuve de cette fièvre latine, le “Y Salsa Festival” qui voit débouler les plus grands noms de la scène internationale du genre. Même si le soudain défaut de l’aide publique oblige l’événement à migrer de l’Ile Barbe au Transbordeur, les salseros et salseras vont s’emballer pour l’affiche qui programme Manolito y su Trabuco, une des plus populaires formations de salsa-timba de Cuba et le Colombien Yuri Buenaventura (sa version salsa de “Ne me quitte pas”) ! Despues (Afters) assurées par 10 Dj’s jusqu’au bout de la nuit, initiations aux danses latinas, journée gratuite pour un mix au soleil (Beach Club Quincieux)… L’ambiance sera “caliente” et les mojitos bien frappés (avec modération évidemment ?!). Du 24 au 26 juin. www.y-salsa.com .
« TRISTAN ET ISOLDE » OPERA A LA CATALANE Mis en scène par la bouillonnante compagnie catalane La Fura dels Baus - qui a toujours relevé le défi de l’audace scénique - l’opéra de Wagner, abordé par le compositeur comme le lieu du spectacle total, convoque une démarche pluridisciplinaire et bouscule l’approche souvent statique du couple mythique. Le paysage intérieur tourmenté de ces deux esclaves du destin (et du philtre d’amour) apparaît au sens concret du terme dans “la puissance d’images projetées comme autant de visions sorties de l’imaginaire des amants”. Le chef russe Kirill Petrenko, habitué de la scène lyonnaise (la trilogie Tchaïkoski/Pouchkine 2010) dirige ici, après la version de la “Ruhrtriennale”, “Tristan et Isolde” pour la seconde fois cette saison… Clifton Forbis chante Tristan et Ann Petersen Isolde… Opéra de Lyon jusqu’au 22 juin 2011
LE GENIE DE L’ORIENT “LES ARTS DE L’ISLAM” C’est au XIXème que l’Europe commence à regarder les arts de l’islam avec un œil plus artistique que documentaire. Les nombreux voyages et échanges aboutissent à la constitution de collections qui témoignent de l’émerveillement de l’Occident pour le lointain Orient… “L’Orientalisme” se traduit alors par des scènes qui fantasment les harems, les palais, la pénombre des bains maures et des riches intérieurs… L’avant-garde du début du XXème théorise et y recherche de nouveaux codes visuels… Des artistes comme Matisse et Paul Klee rêvent même “d’une fusion entre regard “occidental” et “oriental”… C’est ce que nous propose d’observer cette superbe expo à travers différents parcours individuels de voyageurs, collectionneurs, peintres, architectes, décorateurs… Musée des Beaux-Arts jusqu’au 4 juillet 2011
Photos © Tom Bauer – Chr. Ganet
LA DAME DE CHEZ MAXIM” DÉAMBULATION THEATRALE
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Par Jean-Jacques Billon
IL ETAIT OFFROY DANS L'OUEST… LE "MONSIEUR PAUL" D'ECULLY
Grand chambardement dans la déco cet été. Les coqs disposeront d'une basse-cour flambant neuve.
"C'est un théâtre !" proclame volontiers Paul Offroy, truculent chef aux allures de Pierre Brasseur, aussi à l'aise dans les grands classiques du répertoire gourmand qu'habile à improviser une recette selon l'inspiration du jour. Un délicieux double jeu, en harmonie avec le décor du "Coq Hardi", entre brasserie et bistrot chic, entre nappes en papier et couverts en argent…
V
ingt ans déjà qu'avec Martine, son épouse, Paul Offroy a ouvert ce Coq Hardi où viennent tôt ou tard "becqueter" les dénicheurs de bonnes adresses. Toujours aux fourneaux, Paul a reçu récemment le renfort de George Asti qui fit ses débuts aux côtés de Philippe Chavent, aux heures de gloire de La Tour Rose, puis au Fédora de Daniel Judéaux. Chef à La Canaille - alors accueillante ambassade azuréenne dans le 7è arrondissement où nous avions découvert ses talents – il passa ensuite dix ans à La Table des Dombes, l'autre restaurant des Echets… Joli parcours pour Georges Asti, jolie recrue pour Paul Offroy et joli duo de passionnés soucieux de proposer des plats pour tous les goûts et des formules pour tous les budgets. Ainsi un premier menu donne-t-il accès à un majuscule buffet de hors d'œuvre, avant un plat du jour déjà révélateur d'un vrai souci de faire plaisir. Dans ce même registre, raisonnable, s'inscrivent les moules de bouchot à la marinière, au safran, à la mode de Bretagne ou sauce poulette, servies avec des frites taillées au couteau dans des pommes de terre épluchées maison. Ici la patate ne vient pas du froid, pas plus que les fonds de sauce ne doivent leurs sucs à des poudres magiques. Tout comme les crêpes Suzette méritent leur brevet d'authenticité dans leur caramel au beurre et jus d'orange pressée. Un peu moins raisonnables, mais à des tarifs encore indulgents, deux jolis menus empruntent l'un comme l'autre à une carte qui fera autant le bonheur des carnivores que des amateurs de marée. Ces derniers rendront justice au tartare de homard et chair de crabe, jolie composition dont un coulis d'étrilles bien concentré accentue la vigoureuse tonalité marine avec la fraîche complicité d'une salade de légumes croquants. Harmonieux accords également dans cette langoureuse omelette aux écrevisses et coulis de tourteaux. Côté viandes, où la côte de bœuf charolaise rôtie à la fleur de sel et poivre concassé se déguste à deux, mention pour la bourgeoise côte de veau rôtie en cocotte aux petits oignons, fondante à souhait dans son jus bien réduit : la félicité dans la simplicité. Plus rustique la fricassée de pied de porc pané et désossé sur une poêlée de champignons nous a séduit par son côté canaille. "Je travaille à l'ancienne" souligne Paul Offroy en citant comme modèle ce chef aux trois étoiles de Collonges dont il porte le même prénom… Un maître dont il partage la volonté de défendre une cuisine de tradition, respectant le produit sans fantaisie inutile et servie avec générosité : "Il faut donner à manger" insiste le "Monsieur Paul" d'Ecully. Si son Coq Hardi est un théâtre, il mérite un Molière ! 10, allée des Tullistes - 69130 Ecully - 04 78 33 30 65 – Menus à 14,80€ (déjeuner), à 27€ et à 30€ + carte. Fermé le dimanche. 16
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LE VILLAGE UN VRAI COUP DE PAU ! « Au Village sans prétention, ils ont très bonne réputation ! » Que Brassens nous pardonne de prendre ses vers à contrepied pour présenter Muriel et Eric Larreché qui font depuis sept ans rimer table généreuse et ambiance chaleureuse. Dans le pimpant décor d'une place de village d'opérette, aux couleurs du Béarn natal d'Eric le Palois, le chef Gilles Datrino propose une cuisine bien dans l'esprit de ce pays de cocagne des gourmets; cave à l'unisson mais si le Jurançon manque encore à l'appel. Si la carte à l'accent du sud-ouest, entre salade landaise aux gésiers confits et magrets, foie gras poêlé, confit de canard et autres pavés de magret au poivre, elle ne fait pas dans le chauvinisme gascon et sait aussi varier les plaisirs avec des suggestions d'horizons divers, salade grecque, italienne et même lyonnaise; sans oublier les tartares de saumon ou de bœuf et les petits plats du menu comme le mijoté de bœuf à la provençale ou la gigolette de lapin farcie aux olives. Rien que du fait maison, tout comme les desserts dont un certain tiramisu aux fruits rouges ou une fameuse tarte au citron. Et les jeudis et vendredis soir, autour des tapas du chef, c'est la fête au Village ! 6, avenue du docteur Terver – Ecully Tél 04 78 33 26 39 - Du lundi au vendredi midi (de 9 à 17 €) + jeudi et vendredi soir (menus à 19 et 24 €)
LA CRIEE ECULLY SUR MER Depuis une décennie, La Criée a hissé pavillon en amont de l'agglomération lyonnaise où sa flotte ne compte toujours qu'un unique bâtiment, à Ecully. Certes, c'est un concept national, avec son décor standardisé et une carte qui ne laisse guère de marge de manœuvre à l'équipage. Mais le décor résolument maritime est élégant, festif et confortable, quand à la carte elle ne pêche nullement par manque de fantaisie. Autant de bonnes raisons pour s'offrir un avant-goût de vacances autour d'un joli plateau de coquillages et crustacés ou plus simplement devant un quatuor d'irréprochables sardines grillées. Il ne manque que le chant des cigales pour accompagner cette savoureuse dorade à l'huile d'olive et au thym. Très convaincants également ces calamars poêlés à l'espagnole, saisis à la perfection et vigoureusement assaisonnés : du soleil dans l'assiette! On peut aussi mettre le cap vers des horizons plus exotiques avec ces très aromatiques croustillants de crevettes au gingembre ou cette brochette de gambas au basilic thai… Equipage souriant et attentif, sous l'œil vigilant du capitaine Yvan Dumas. On ne se plaindra pas que la marée soit trop belle à Ecullysur-Mer ! 1, chemin Jean-Marie Vianney – Ecully Tel 04 72 86 80 80 - Ouvert tous les jours. Menus à 14€, 19€ et 24,50€ + carte Photos © Jean-Luc Mège et DR
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Halles de Lyon
Paul Bocuse
avec
Par Marc Polisson
Pendant le discours du maire de Collonges, Philippe Cochet se bouche… le nez !
La discrète Françoise Bernachon adore jouer au chat et à la souris avec nos photographes. Mais elle ne gagne pas à tous les coups.
La plaque apposée côté Caluire n'aura tenu qu'une semaine...
Photos © Marco
La garde rapprochée de Monsieur Paul. Repos !
Christophe Marguin en pleine réflexion. N’y aurait-il pas un pont à rebaptiser aux Echets ?
UN PONT (D’OR) POUR PAUL BOCUSE C’est un Monsieur Paul en grande forme qui a coupé le ruban inaugural du Pont de Collonges qui portera désormais son nom. Séance de récréation pour politiques, chefs de cuisine et journalistes. Tous gastronomes. a Saône, un pont, deux rives, deux maires. Rive gauche, Philippe Cochet, député-maire UMP de Caluire qui rêve d’une autre métropole (et du fauteuil de Gérard Collomb, à la Courly). Rive (divers) droite, Collonges et Michel Reppelin qui fait partie de ces maires qui ont pactisé avec Gégé en 2001 et en 2008, permettant au maire de Lyon de conquérir le Grand Lyon alors que la droite était majoritaire. Autant dire que les relations entre les deux hommes sont à couteaux tirés. Seul Paul Bocuse pouvait les réconcilier (le temps de couper un ruban). Le grand chef a remercié Michel Mercier pour cette initiative, tout en lui suggérant - sur le ton de la joke - de le repeindre prestement. Et toc !
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1 Monsieur Paul, 6 Toques blanches Lyonnaises et 1 Frédéric Blanc (en noir)
TELEX J J J Dominique Lafoy garde un pied dans la nuit. Tout en s’activant pour le lancement de son site Such a star, l’ancien capitaine du QBoat coache la saison estivale de l’àKGB. Thème retenu : «Les Américains débarquent !» La magnifique terrasse du cercle festif post-soviétique de Pierre Chambon et Thierry Lahon ne connaîtra pas pour autant la guerre froide. Grill et barbecue géant, alliés aux meilleures vodkas réchaufferont les cœurs et les corps tout l’été ! J J J Florence Périer (Café du peintre) s’est vue décerner le diplôme des Francs-Machons 2011. J J J Du karaoké sur 1400m2 à Dardilly. Jean-Yves Tordjman a lancé le 20 mai son People Café. Pizzeria-restaurant du lundi au samedi midi, et afterwork karaoké les soirées du jeudi, vendredi au samedi. Originalité, les convives sont filmés durant leur prestation vocale et la vidéo projetée la semaine suivante sur les écrans du restaurant. J J J
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Maurice Fusier au champagne, Florent Suplisson au menton et la maréchaussée au jus d’orange. Normal !
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Par Marc Polisson
Paul Bocuse
LE PARADIS DE NAWEL FRECHET La ravissante épouse d’Alain Fréchet (Moët & Chandon) a transformé l’ancien Jardin d’Eden en paradis pour les noctambules. Boule à facettes et tabourets haut perchés, le pub dansant est blotti dans un petit boudoir rouge et or dont les murs sont recouverts par les toiles du papa de Nawel. Assiettes de charcuterie, de crudités, tartines gourmandes et tapas maison accompagnent les apéros en terrasse, à deux pas de la rue Edouard Herriot. Ouvert du mardi au samedi de 17h à 1h du matin - 4, rue des Quatre Chapeaux – Lyon 2 - Soirée d’ouverture jeudi 9 juin avec Patricia aux platines
Dîner pantagruélique le jour de la sortie officielle à la Tête de lard (13 rue Désiré - Lyon 1er - à côté de la brasserie des Arcades).
GUIDE BIEN MANGER À LYON DES COUPS DE CŒUR ET DES COUPS DE GUEULE
A
LE BOUDOIR CHANGE DE MAINS C’est vers le 20 juin qu’aura lieu la passation de
la une, autour de Paul Bocuse, pouvoir entre le quadra Jean-Pierre Cabusel, ex Meilleur cuisinier du siècle consacré cadre dans l’industrie, et Sandrine Pouquine. Après 8 ans de bons et loyaux services, la jolie in New York, quelques-unes des filles blonde aspire «à reprendre une vie normale». les plus méritantes de la gastronomie La soirée rose 2011 n’aura donc pas lieu. Ce régionale, de Chantal Chagny, le Cep à Fleurie n’est finalement pas Jean-Paul Donjon et à Catherine Roux du Comptoir d'Alice en Marc Chabert qui ont racheté le restaurant passant par Arlette de chez Hugon. Parmi les Tchao Sandrine ! festif des Brotteaux qui ne devrait pas être coups de foudre au cœur comme ailleurs : le A bientôt dans la ville ! débaptisé dans l’immédiat. 14 février, ceux qui ne connaissent pas, ne sont pas encore nés au bon goût, ni au bon nez. Un édito saignant à l'encontre des toqués qui ignorent les lois du marché. LES ECHOS DE JJB Comme chaque année, un dialogue entre Guignol et Gnafron porté par J J J"L'Appart 68" c'est le nouveau concept de célèbres trognes lyonnaises, célèbres et néanmoins respectées. Un proposé par le chef Fabrice Bonnot avec plaidoyer pour le marché de Vourles, pas tout à fait bio, mais presque, l'ouverture, au-dessus de son restaurant Cuisine pour échapper à la dioxine. Et toujours la volonté de vous trouver des et Dépendances Acte II, rue de la Charité, d'un adresses honorables pour manger à petit prix. Et surtout 50 nouvelles salon d'une capacité de 6 à 12 personnes où il adresses pour ceux qui veulent du neuf, encore et toujours plus. Et pour sera possible de convier des amis à dîner autour les Saint Thomas qui ne croient que ce qu'ils ont lu, quelques-uns des d'un menu servi par le chef : (presque) comme meilleurs livres publiés cette année. Disponible dans tous les kiosques. chez soi ! J J J Coup double pour la cave des 240 pages, plus de 300 photos, pour connaître la trombine de vos Vignerons de Saint-Bel qui a remporté la médaille "tortionnaires" au prix inégalé de 6,50€. AV d'or des blancs avec sa cuvée Benoît Maillard, ainsi que celle des rosés, lors du 4ème concours des vins des coteaux du Lyonnais organisé au caveau de la Cour des Loges. Dans la catégorie des rouges, c'est Patrice Thollet du Domaine Quid de la nouvelle charte de la vie nocturne, signée par le préfet Carenco et le maire de Lyon Gérard Collomb de la petite Gallée à Millery qui a pris la première alors que les syndicats et associations professionnelles ont refusé de la parapher ? Une fois de plus, la nuit place avec sa cuvée « vieilles vignes ». Au total, 56 lyonnaise est plongée dans l’obscurantisme le plus total. « Cette charte a été élaborée sans concertation échantillons du millésime 2010 ont été dégustés avec les professionnels, elle est donc nulle et non avenue ! » dixit Pierre Chambon, vice-président de Sauvez par le jury présidé par Jean-Paul Borgeot, de la la Nuit et membre du bureau national de l’UMIH. « Le frein au développement d’une vie nocturne digne d’une Tassée, qui a décerné dix médailles. J J J En ville internationale ne vient pas de la préfecture mais de la ville de Lyon. » Et de souligner le dialogue engagé hommage à Eugénie Brazier, une place à son avec les services du préfet, alors que c’est toujours le statu quo avec la mairie de Lyon « qui n’est pas ouverte nom a été inaugurée le 21 mais dans son village au dialogue ». Parmi les points d’achoppement, l’absence de professionnels ou de représentants des syndicats natal de Dompierre sur Veyle, dans l'Ain : une cérémonie en présence de sa petite fille Jacotte dans la commission consultative qui attribue les autorisations d’ouverture tardive et décide des sanctions Brazier, entourée de Paul Bocuse et de nombreux administratives. « On reste toujours dans le tout répressif. Il n’y a pas d’engagement de la mairie en termes de représentants des Toques Blanches Lyonnaises communication et d’accompagnement ! » conclut Pierre Chambon. A ce jour, l’UMIH, le Synhorcat et Sauvez la dont Mathieu Viannay actuel propriétaire du Nuit refusent de signer la charte en l’état. restaurant historique de la rue Royale, toujours à l'enseigne de "la Mère Brazier". J J J
UNE CHARTE DE LA VIE NOCTURNE SANS LÉGITIMITÉ ?
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Photos © Saby Maviel
PEOPLE ECO
Jean-Claude Anaf ASSIGNÉ À L’EXCELLENCE !
C’est lui qui le dit : « La primauté n’est jamais acquise. » Alors à 64 ans, Jean-Claude Anaf continue, à la fois, de donner corps à ses envies et cultiver ses projets. Mû par sa quête inextinguible de perfection et sa crainte de décevoir, cet esthète patenté cogite à l’envi par peur viscérale de se gagatiser ! Par Christophe Magnette
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ercredi 18 mai, 18 heures ; chez Anaf Auto Auction à SaintPriest. Une vente de voitures exceptionnelles s’apprête à démarrer : six Ferrari, trois Aston, quatre Porsche, une Maserati, une Dodge etc… Ce soir, ce sont les avoirs de Flat Motors qu’on liquide… pour le plus grand bonheur du maître de cérémonie : Jean-Claude Anaf ! En aparté, il avoue sans complexe : « Depuis trois mois, je ne pense qu’à cette vente. Je surveille tout, à la virgule près, je ne délègue rien, ne laisse rien passer. C’est une vraie frénésie, je suis un peu barge [sic]. » Sous les sunlights, l’introverti maladif se transforme en bête de scène. C’est son kiff, son violon d’Ingres. L’ado grenoblois, cancre parmi les cancres, a décidément bien grandi. Après l’Ordre National du Mérite et la Légion d’Honneur que lui reste t-il à acquérir ? La postérité ? «J’assume mon ambition, je veux être le premier. Je n’ai pas envie de décevoir.» Pour y parvenir, l’homme est capable de décision péremptoire. C’est son instinct qui le
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guide. En septembre 2008, il vend « son » hôtel des ventes des Brotteaux à Maître Aguttes, un mois seulement avant que la crise ne s’abatte sur les marchés. Un bon entrepreneur n’est-il pas un parfait visionnaire ? Trois ans après son départ, Jean-Claude Anaf se veut «sans remord ni aucun regret.» Car il s’agissait avant tout d’un choix économique. «Le temps passe, les générations aussi, j’ai senti que pour pérenniser mon étude je devais évoluer.» Le groupe Bernard prend le contrôle total des activités industrielles d’Anaf Auto Auction Résultat, il conserve ses activités judiciaires et industrielles mais se déleste de l’artistique. Et si une clause de cinq ans de non-concurrence lui interdit de fomenter une de ses ventes de prestige dont il a le secret, va-t-il pour autant se priver d’un viatique essentiel à sa quête de leadership ? Pas sûr… « Depuis que j’ai tourné le dos à cette activité, je n’ai jamais autant suivi les tendances, été aussi informé sur les cotes et les marchés. Le fait d’avoir une vision moins mercantile, plus
ludique, m’autorise un regard différent.» En attendant, sa posture est en adéquation avec les préconisations qu’il plaide pour l’avenir du métier de commissaire-priseur. Une vision qui s’articule autour d’un mot : spécialisation. «Il en va de notre crédibilité. Les gens en face de nous réclament des spécialistes. Les mentalités évoluent, la législation également.» D’où sa volonté de réunir, au plan national, une dizaine de confrères, au sein du premier groupement des commissaires-priseurs judiciaires. Une quarantaine de millions d'euros de chiffre d’affaires, une trentaine de collaborateurs, 7 000 voitures vendues l’an dernier, la «petite» affaire de Maître Anaf a trouvé son rythme de croisière… et un partenaire de poids. Le groupe Bernard, actionnaire minoritaire depuis 2005, vient en effet de prendre le contrôle à 100 % des activités industrielles d’Anaf Auto Auction. Et voilà Jean-Claude Anaf endossant le costume de conseiller spécial auprès de Jean-Patrice Bernard ! Conseiller peut-être, mais avec un costume de lumière, évidemment ! O
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LIQUIDATION DE FLAT MOTORS VÉHICULES ADJUGÉS Ferrari 360 Modena F1 année 2002 adjugée 52 000 euros Ferrari F430 F1 rouge année 2006 adjugée 71 500 euros Ferrari F430 F1 rouge, année 2007 adjugée 88 500 euros Ferrari 599 GTB F1, année 2007 adjugée 125 000 euros Ferrari F430 F1 grise, année 2005 adjugée 80 000 euros Ferrari F430 spider F1 BVA, année 2008 adjugée 110 000 euros Aston Martin V8 Vantage, année 2007 adjugée 67 000 euros Aston Martin Vanquish S 2+2, année 2005 adjugée 92 000 euros Porsche 996 Carrera 4S, année 2003 adjugée 37 500 euros Maserati Spider 4200, année 2002 adjugée 22 500 euros Mercedes Benz CLK 320 année 2007 adjugée 26 000 euros Mercedes SL 500, année 2002 adjugée 23 000 euros
UN SHOW ENDIABLÉ Trois mois après la liquidation de Legend Motors, c’était au tour du célèbre commissaire-priseur lyonnais Jean-Claude Anaf assisté de Maître Martinon et Didier Katz d’animer la d une vingtaine vente judiciaire de Flat Motors. Un plateau d’une de véhicules, rassemblant des Ferrari, Maserati, Aston Martin, Porsche, Mercedes, Audi… soit les plus belles marques de la galaxie automobile. Il est 18h quand notre show-man pénètre timidement dans l’arène - un immense hangar de Saint-Priest – bourrée à craquer. Sous ses yeux, et à sa pogne, un savoureux mélange de gentlemen et voyous, marchands et passionnés, rappeurs et blancs-becs venus de toute la France qu’en dompteur avisé il va tour à tour séduire, gronder et amadouer. Le show va durer une heure et demie et rapporter au final la coquette somme de 1 128 000 euros. Du travail de maître. MP Anaf Auto Auction 6-8, rue Pierre-Marie Curie à Saint-Priest Tel 04 72 79 19 19
Mercedes E350 CDI, année 2009 adjugée 34 500 euros Audi RS5, année 2010 adjugée 70 000 euros Audi RS8, année 2007 adjugée 56 000 euros
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Photos © Christelle viviant
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EM LYON MEETING IN SINGAPORE ! Du 2 au 5 novembre prochain, un aréopage d’édiles lyonnais et d’entrepreneurs régionaux de tous horizons est attendu pour assister à la quatrième édition du World Entrepreneurship Forum, un think tank* de dimension mondiale consacré à l’entrepreneuriat qui a vu le jour entre Rhône et Saône, à l’initiative d’EM Lyon et de KPMG. Par Christophe Magnette
«U
ne formidable ouverture sur le hub de l’Asie, Singapour et une porte ouverte sur l’Asie du sud-est.» Une main tendue. C’est ainsi qu’il faut interpréter le message du dynamique Yves-Henri Robillard, directeur du World Entrepreneurship Forum depuis sa création en 2008. Une main donc, voire les deux ! - adressées aux entrepreneurs (de tous secteurs et toutes tailles) enclins à se tourner vers l’international, a fortiori vers les marchés asiatiques. Une délégation «lyonnaise» de cent cinquante personnes est espérée pour l’événement par Agnès Swietowicz, présidente d’ESFA (spécialisé dans les séjours linguistiques) et pour l’occasion en charge de l’organisation technique du voyage de l’escouade locale. Gérard Collomb, Philippe Grillot, Bruno Bonnell, Bruno Rousset etc. sont quelques-unes parmi les nombreuses personnalités du landerneau économique et politique à avoir donné leur aval pour s’embarquer vers l’un des quatre Dragons
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asiatiques. Une opportunité rare d’étaler le savoir-faire français et rhônalpin mais également d’instiller de nouvelles passerelles comme la mise en place d’une coopération culturelle entre Lyon et Singapour. Reste que le World Entrepreneurship Forum, appelé à se tenir une année sur deux dans la capitale des Gaules, demeure dorénavant un rendez-vous attendu sur l’échiquier international.
Nous sommes des entrepreneurs, nous voulons faire changer des choses Cette année, ce sont sur les impacts de l’innovation et de la technologie sur l’entrepreneuriat que les 1 000 personnes attendues seront amenées à disserter. Forte de 110 membres issus de 55 pays, le WEF est la première communauté internationale d’entrepreneurs, créateurs d’ONG, politiques et experts, qui souhaitent faire avancer l’entrepreneuriat en tant que créateur de richesse et de justice sociale. «Notre objectif consiste à mettre l’accent sur la réalisation de
solutions innovantes et entrepreneuriales aux problèmes les plus urgents de notre planète à l’horizon 2050», résume Yves-Henri Robillard, par ailleurs, diplômé de l’ESSCA (France) et de CEIBS (Chine) et qui, après plusieurs années en ONG (Madagascar et Kosovo) a rejoint EMLYON Business School en 2002, où il a été successivement chargé de missions auprès du directeur général et responsable de l’implantation du campus d’EMLYON à Shanghai de 2004 à 2008. «Les entrepreneurs essaient, innovent en permanence. Qui mieux qu’eux parviennent à prendre un problème pour le transformer en opportunité ?» Cette fois, ce sont Yves-Henri et Agnès qui vous en offrent une : vous prendrez bien l’avion début novembre, direction l’Asie ? O *Un think tank est une institution de droit privé, en principe indépendante des partis, à but non lucratif, regroupant des experts et qui produit des études et des propositions dans le domaine des politiques publiques.
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Pascal Housset et Fernand Galula Une formation utile pour ne pas rendre son tablier !
Photos © Christelle viviant
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UN INSTITUT DE FORMATION UNIQUE DANS L’OUEST LYONNAIS
L’Institut de Formation aux Métiers de la Maison (IF2M), créé par Véronique Deniaud, a été inauguré le 24 mai 2011 à Sainte Foy lès Lyon, par Gilles Assi, 1er adjoint à la mairie de Sainte Foy en présence de Béatrice Denis, Blandine Peillon, Elie Cunat, Fernand Galula et Pascal Housset qui se sont prêté aux jeux du ménage, de la cuisine et du repassage pour être les premiers diplômés d’IF2M !
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a devise d’IF2M «Professionnaliser pour garantir la qualité du service et valoriser le métier». Cet organisme innovant, dédié aux personnels de maison, propose des programmes de formation pratiques et concrets dans les domaines de l’entretien de la maison, la cuisine quotidienne, l’entretien du linge, le petit jardinage… Les formations telles que «Arts ménagers», «Autour de la table» ou «Autour du linge» sont dispensées dans des locaux aménagés en véritable logement et sont validées par des stages pratiques chez le particulier. Ainsi, les salariés des structures de services à la personne, le personnel de maison des employeurs particuliers et les demandeurs d’emploi qui souhaitent acquérir ou perfectionner
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leurs compétences peuvent devenir intendant(e) de maison, métier qu’IF2M souhaite professionnaliser et valoriser. En suivant les modules dispensés dans cette «école», les intervenants à domicile peuvent s’adapter à tout environnement, à tout employeur et fournir une prestation de ménage de qualité, celle de la fameuse «perle rare» que recherche tout Lyonnais… Plus d’infos sur www.if2m-formation.fr IF2M – 6, allée Claude Bachelard 69110 Sainte Foy-Lès-Lyon Tél. 04 37 46 15 99 Blandine Peillon (Jours de Printemps), peut dépoussiérer le métier…
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La formation "Autour de la table", ce n’est pas de la tarte !
Béatrice Denis (Restaurant le Purple)
Elie Cunat (Groupe Gauduel)
Remise des diplômes par Anne-Emmanuelle Basset (IF2M), Gilles Assi (Vice-président du Grand Lyon et 1er adjoint à la mairie de Sainte Foy), Pascal Housset, Fernand Galula, Béatrice Denis, Blandine Peiilon, Véronique Deniaud (IF2M) et Elie Cunat
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Photos © Saby Maviel & DR
PEOPLE ECO
Helicosun
L'HÉLICO LIBERTÉ AU CŒUR DU BEAUJOLAIS
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vec une flotte de 6 hélicoptères de dernière génération, Helicosun effectue depuis 2004 au départ de l'Aérodrome de Villefranche-surSaône des centaines de mission diverses : baptêmes de l’air, circuits touristiques, Championnat de France des rallyes, championnat du monde de moto sur le circuit de «Magny court», supervision de chantiers autoroutiers et immobiliers, vols d’agréments pour séminaires… Tout en affichant de solides références. Vinci, Guintoli, TF1, Arte, France 2, Eurosport... font confiance à cette compagnie aérienne spécialisée dans le vol touristique au cœur des Châteaux du Beaujolais et les opérations de photos, vidéo pour mener des missions de travail aérien. Son fondateur Bruno Rivollet, pilote d’hélicoptère depuis 1993 cumule les casquettes de pilote professionnel (avec près de 5 000 heures de vol), d’instructeur, d’examinateur européen (depuis le 26/06/2006) et s'implique également dans sa fonction de chef pilote et de responsable pédagogique d’une des plus importantes écoles de pilotage de France, l'Héliclub du Beaujolais. Avec un souci constant du bien-être et de la sécurité de ses passagers. 28
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Hélicosun - Aérodrome de Villefranche-Frontenas - Tel. 04 78 29 18 04 et 06 09 30 66 40 - www. helicosun.fr
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Le château de la Flachère à Saint-Vérand
Bruno et Jean-Pat (Hélicosun)
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Bruce Willis, Bruno Rivollet et Jean Reno
L'Aérodrome de Villefranche situé à Frontenas, à deux pas du magnifique château de Bagnols, dispose aussi sur place de nombreux partenaires pour faciliter vos déplacements : Handling CCI, restaurant avec terrasse, maintenance aéronautique, commerce etc...
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ENQUETE EXCLUSIVE
© Jean Luc Mège
Les secrets d’Ecully
Il n’y a pas que Carrefour à Ecully, n’en déplaise à mon Nico ! Dans le prolongement de notre dossier consacré au boulevard des Belges, bienvenue dans l’un des plus beaux villages de l’Ouest lyonnais, dont les châteaux et maisons bourgeoises - protégés derrière de hauts murs - constituent des exemples uniques de l’architecture du XVIIIème et du XIXème siècle. Dix mois de travail ont été nécessaires pour concrétiser ce projet éditorial et vous offrir ce dossier de 110 pages. Une enquête minutieuse que nous n’aurions jamais pu mener à bien sans l’aide des nombreuses familles qui nous ont ouvert leurs portes ou leurs archives et confié des documents inédits et exclusifs. Grâce à elles, nous pouvons faire revivre les splendides demeures qui faisaient la fierté du patrimoine écullois mais qui ont malheureusement sombré sous les pelleteuses des spéculateurs. A quand le classement des survivants ? Marco
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Dossier coordonné par Marc Polisson En partenariat avec le groupe Histoire et Archéologie d’Ecully avec la participation active des historiens Gérard Corneloup et Charles Jocteur a qui nous dédions ce magazine. Journalistes : Nadine Fageol, Christophe Magnette, Pauline Wisdorff, Céline Giraud. Photographies : Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff et Saby Maviel Archives familiales – Archives municipales de Lyon Photos aériennes : En 2000, François Duquaire Infographie : Elodie Aguettant. Remerciements : Monsieur Yves-Marie Uhlrich, Madame Madeleine Bouquin, Monsieur Bernard Gindre, Monsieur René Bouvier, Monsieur Michel Isaac-Tresca, Madame Madeleine Basmadjian, Monsieur Jacques Poinsonnet, Madame AnneSophie Lafaye-Berthet, Madame Colette Comte, Monsieur Eric Planat, Madame Violaine Vaganay et Madame Ghislaine Parot (Mairie d’Ecully), Madame Coryne Nicq, Madame Muriel Larréché, Monsieur Franck Payen, Monsieur Yves Sabran, Monsieur Damien Hilaire, Monsieur Maurice Chomel de Varagnes, Madame Denise Ailloud, Madame Olga Paule, Monsieur Michel Dumont, Madame Annick Demichel, Madame Aliette Feuga, Monsieur Daniel Tabard, Monsieur Bruno Gourd, Monsieur Guy Dupré La Tour, Monsieur Bernard Dupré La Tour, Madame Anne-Marie Bouvard, Monsieur Jean Bégule, Monsieur Yves Santy, Madame Renée Terrasse, Monsieur Joseph de Lagarde, Comte Philippe Engelhard, Baron François de Collongue, Mademoiselle Paulette Gachet, Monsieur Guy Baboin-Jaubert, Monsieur Bruno Varenne, Monsieur Alain de Boissieu, Monsieur Hervé de Saint Laumer. Clin d’œil amical à nos amis du Progrès (Philippe Lecoq, Marien Trompette) qui ont relayé nos recherches de témoins. Un grand merci aux annonceurs qui ont appuyé notre démarche patrimoniale, à l'Institut Paul Bocuse et à la Ville d’Ecully Sources et bibliographie : - Calixte ou l’introduction à la vie lyonnaise – Jean Dufourt (Plon 1926) - Les dynasties lyonnaises – Bernadette Angleraud et Catherine Pellissier (Perrin 2003) - Ecully – Regards sur le passé (ADC – Mairie d’Ecully 1991) - Ecully et sa région – Actes des journées d’études 1994 (Union des sociétés Historiques du Rhône) - Pré-inventaire des monuments et richesses artistiques d’Ecully (Département du Rhône) - Les Châteaux et demeures d’Ecully du second empire à la belle époque (Groupe d’Histoire et d’Archéologie d’Ecully) - Châtelains et vie de château autour de Lyon – Maryannick Lavigne-Louis (Editions BGA – Permezel) - Caveau de famille – Hervé Rigot-Muller (Aleas Editeur) - Les familles de la Greysolière et du Malrocher – Emile Bouton - Claude Gindre, un grand homme d’Ecully au XIXème siècle – René Bouvier - Henry Morel-Journel - Journal Lyon 1969 (Imprimerie Rey) Vous avez aimé notre travail ou souhaitez nous apporter des précisions complémentaires, écrivez-nous : marco@lyonpeople.com ou à Lyon People - BP 6171 – 69469 Lyon Cedex 06 Rendez-vous l'an prochain sur la place Bellecour. Vos contributions sont les bienvenues. JUIN 2011
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Ecully
© Fabrice Schiff
Population : 17 953 habitants Superficie : 8,5 km2 Densité : 2125 habitants / km2 Gentilité : Les Eculloises et les Ecullois Maires Depuis 2001 : Yves-Marie Uhlrich 1995-2001 : Pierre Bertin-Hugault 1971-1995 : Jean Rigaud 1937-1971 : Guy de Collongue
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Madame Récamier
À travers les siècles ECULLY
« Dans une position à la fois salubre, pittoresque et ravissante ; sur une esplanade du versant et d’un mamelon dépendant de la montagne de Limonest, gracieusement couronné de vertes forêts, se trouve échelonné le joli village d’Ecully, entouré de riches campagnes et de jardins délicieux ; ses rues sont alignées et ses maisons assez bien bâties et de belle apparence… »
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e commentaire flatteur n’est point tiré d’un document publicitaire, mais de l’ouvrage «La France par cantons» d’Ogier, publié en 1856. Et l’auteur d’ajouter : «La beauté du site d’Ecully et la salubrité de l’air y attirent, depuis longtemps, les familles les plus opulentes de la ville de Lyon, qui y ont établi leurs belles résidences d’été.» Les fouilles archéologiques ont montré la présence de l’homme sur ce site (au moins) dès l’époque romaine, non loin de deux des aqueducs alimentant en eau la toute proche capitale des Gaules : Lugdunum. Le nom d’Excoliacus apparaît sur un document dès l’an 980, le territoire appartient au comté de Lyon, seigneurie ecclésiastique à la tête de laquelle, conjointement à l’archevêque, sont les riches et puissants chanoines de la cathédrale Saint-Jean, volontiers en conflit avec les Lyonnais au sujet des taxes et impôts dont ces derniers doivent s’acquitter. En novembre 1269, l’affaire vire au drame : les gens de Lyon envahissent plusieurs des villages possédés par le chapitre comme Genay, Couzon et Ecully. Dans ce dernier lieu, une centaine d’habitants s’est réfugié dans l’église avec femmes et enfants. Les insurgés y mettent le feu et les infortuné Ecullois sont massacrés ou brûlés vifs. Après les péripéties de la Guerre de Cent ans et les grandes épidémies de l’époque médiévales,
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Ecully bénéficie de l’épanouissement politique, commercial et économique de sa grande sœur lyonnaise : la bonne (et riche) bourgeoisie lyonnaise aime de plus en plus avoir en ce site verdoyant sa maison de campagne – entendons par là des domaines avec confortables demeures, dépendances et terres cultivées – et y recevoir des visiteurs de marque. C’est toutefois pour y être tombé de cheval, que l’un des «migrons » du roi Henri III, le duc d’Epernon, couche, blessé au château de Fontville… bien vite rejoint par le monarque aux cents coups. Nouvelle période troublée sous la Révolution, après la création de la commune d’Ecully dont le premier maire est le sieur François-Guillaume Fayolle, lointain prédécesseur d’Yves-Marie Uhlrich, l’actuel titulaire. En 1793, placé aux portes de Lyon, non loin de la route de Paris, le site subit de plein fouet les conséquences du conflit entre la ville investie par les modérés et les royalistes et l’armée envoyée par la Convention montagnarde, en vue de mater la rébellion dans le sang. Lors de la terreur rouge qui frappe les Lyonnais après le siège et la prise de la cité, Ecully paie son tribut : le maire Gaspard Margaron est guillotiné. L’époque impériale et la Restauration sont en regard plus calmes. Les notables lyonnais ont repris leurs installations estivales en ces lieux et y font construire des demeures de plus en plus
imposantes, jonglant ave le néo-Renaissance et le néo-gothique. Les architectes le disputent aux soyeux et aux banquiers. Antoine Lacène, maire de 1822 à 1828, fort épris d’horticulture, préside à la création d’une exposition florale annuelle à Lyon. Son épouse a ouvert un salon vite réputé, que fréquentent volontiers le peintre lyonnais Pierre Révoil, chantre du style «troubadour», le directeur de l’Ecole vétérinaire de Lyon, Claude-Julien Bredin, la fameuse Juliette Récamier et nombre de ses amis, tels Madame de Staël, Chateaubriand, Antoine-Marie Ampère, le duc Mathieu de Montmorency… Un autre peintre, Fleury Richard, directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, se retire en 1834 à Ecully où il décède en 1852, au domaine de Pontourné. Sous le Second Empire, puis sous les républiques successives, alors que le site évolue, que des historiques constructions sont malencontreusement détruites, mais que d’autres sont heureusement et pieusement conservées, le disputant aux redoutables promoteurs immobiliers, Ecully continue à voir se succéder les grands noms et se décliner les générations de notables. L’attirance du lieu est toujours aussi forte sur les jeunes générations.O Gérard Corneloup
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Les célébrités d’hier
JEAN-MARIE VIANNEY CURÉ D’ARS
Le fameux Curé d’Ars naît en mai 1786 à Dardilly, mais sa mère, Marie Belluze est originaire d’Ecully où vivent plusieurs membres de la famille et où l’enfant reçoit son éducation religieuse. Elève de l’école ouverte par le nouveau curé, l’abbé Balley, il se destine très tôt au séminaire et se partage entre les exercices de piété et les travaux manuels dans la ferme du Point du Jour, où sa tante le loge. Très pieux, mais peu expert au travail scolaire et aux prises avec le latin, le jeune Jean-Marie Vianney reçoit la confirmation des mains du cardinal Fesch, archevêque de Lyon et accessoirement oncle de d’Empereur Napoléon Ier. Puis il se retrouve à Lyon pour faire son service militaire, reçoit sa feuille de route pour l’Espagne, prend la route… mais déserte et se réfugie dans le Roannais. Bénéficiant de la grâce accordée aux déserteurs par l’Empereur, il entre en 1812 au séminaire de Verrières dans la Loire puis, l’année suivante, au séminaire Saint-Irénée de Lyon, avant d’être nommé vicaire à la cure d’Ecully où il multiplie les actes de charité. En décembre 1817, le curé Balley meurt et l’abbé Vianney est nommé à Ars dont il deviendra curé lorsque le village sera érigé en paroisse, en 1821. Gérard Corneloup 36
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CHARLES-FRANÇOISDOROTHÉE MARQUIS DE JOUFFROY D’ABBANS On oublie trop que c’est à Lyon, sur la Saône, que fonctionna, en juillet 1783, le premier bateau à vapeur du monde, baptisé « pyroscaphe », par son inventeur, Jouffroy d’Abbans. Un jeune aristocrate de 25 ans, quasiment brouillé avec sa famille. Ayant dû embrasser, sans enthousiasme excessif, la carrière des armes, il s’est disputé et a provoqué en duel le tout jeune colonel de son régiment… qui n’est autre que le frère du roi ! Son père, outré l’a fait mettre en prison. A sa sortie, le jeune Charles décide de se livrer tout entier à sa passion : la mécanique, imaginant d’utiliser la pompe à feu inventée un siècle auparavant par Denis Papin, pour actionner et mouvoir les bateaux. Quittant Paris, il choisit Lyon, cité fluviale par excellence et ses ateliers de chaudronnerie réputés, pouvant se recommander d’un oncle qui fut chanoine-comte à la cathédrale. Après bien des difficultés, autant techniques que financières, le très attendu bateau voit le jour et fonctionne. Mais Jouffroy d’Abbans n’en tirera aucun profit : les scientifiques et politiques parisiens sont contre lui… A Lyon, le jeune homme fréquente pourtant la bonne société et trouve le temps d’y trouver une épouse : Françoise-Magdeleine de Pigon de Prangin. Une Eculloise de fraîche date, dont la mère vient d’acheter le domaine des Lions (rue de Villeneuve). Ayant convolé en mai 1783, le couple s’y installe. Là vont naître quatre enfants, quatre fils dont l’aîné, Achille-François-Léonor de Jouffroy d’Abbans, né en janvier 1785 connaît une existence pour le moins contrastée. Il est à la fois diplomate, fondateur d’une usine métallurgique qui échoue, créateur d’un journal qui capote, ultra-royaliste qui doit d’exiler en Angleterre, initiateur d’une banque à Rome, améliorateur du système paternel pour lequel il dépose des brevets, inventeur d’un procédé devant améliorer la sécurité des locomotives… Finalement ruiné, il meurt à Turin en 1859. Egalement ruiné, le père, retiré à Paris, est mort en 1832, frappé par le choléra. Quant à la propriété éculloise, elle a été vendue dès 1803. G. C
CLAUDE-ANTHELME BENOÎT
FLEURY RICHARD
L’ARCHITECTURE DE PÈRE EN FILS
Né à Lyon le 25 Février 1777, il fut élève d'Alexis Grognard à l'Ecole des Beaux-Arts. Fleury Richard monta une première fois à Paris en 1794, revint à Lyon, puis repartit dans la capitale pour suivre l'enseignement de JacquesLouis David. Il fut rejoint par son ami Pierre Revoil, avec lequel revenu en terre lyonnaise, il fonda le style Troubadour. Il fut nommé peintre de l'Impératrice en 1817, puis peintre de Monsieur en 1824. Il fut en charge de la classe de peinture à partir de 1818 et jusqu'à 1823. Il mourut à Ecully au lieu-dit des Bruyères, le 14 mars 1852. Son contemporain Simon Saint-Jean, né à Lyon le 14 octobre 1808 fut professeur de la classe de fleurs à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon et avait choisi de vivre à Ecully, où il décéda le 3 juillet 1860. Alain Vollerin
Pour ce Lyonnais d’origine, né en 1794, la filière est habituelle en la matière : l’Ecole des Beaux-Arts de la ville, le service d’architecture municipal, le cabinet du fameux architecte Antoine-Marie Chenavard, les premiers immeubles de rapport construits dans la cité… Il y a aussi la restauration de plusieurs églises anciennes, telles Saint-Martin d’Ainay et SaintPaul, auxquelles Benoît ne craint pas de rajouter tout un monde de pinacles, clochetons et dentelles de pierre «pseudo gothiques»… qui lui seront souvent reprochés. Ainsi pour l’église SaintBonaventure, surchargée de décorations en façade et plus encore pour l’église Saint-Nizier à laquelle l’architecte rajoute carrément le clocher sud. Claude-Anthelme Benoît réside alors largement à Ecully où naît, en 1831 son fils Louis-Frédéric, qui va suivre les traces paternelles et être très tôt associés aux chantiers. Le père meurt, à Ecully, en 1876, le fils, en 1899. Le petit-fils, Louis Benoît, prend la suite, construit l’église de Theizé, restaure celles de Savigny, de Châtillon d’Azergues… et celle d’Ecully. G. C
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Photos © Jean-Luc Mège, Saby Maviel et Marco
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Le promoteur Stéphane Berger dans sa maison de Charrière Blanche. Une perle de l’architecture contemporaine - à vivre dedans et dehors - qu’il a lui-même dessinée et qui fut construite entre 2007 et 2008.
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CHARLES JOCTEUR
ECULLOIS ET ECULLOISES
People d'aujourd'hui
Dès la rentrée de septembre 2010, nous sommes partis à la rencontre des Ecullois dans le cadre de ce dossier de 110 pages qui leur est consacré. Après avoir montré patte blanche et passé le grand oral devant l’assemblée des sages du pays, nous avons progressé maison par maison, rebondissant au gré des rencontres, de châteaux en gentilhommières jusqu’aux villas les plus contemporaines. Bienvenue à Ecully la secrète. Par Marc Polisson
«T
ous ceux qui ont vécu à Lyon savent combien il est honorable d’avoir une résidence d’été à Ecully. Ce village, que les hauts murs de ses propriétés rendent mystérieux au promeneur, est, sans contredit, l’un des plus distingués de la campagne environnante. L’élite de la société y villégiature. Saint-Cyr, Saint-Genis-Laval, Collonges-au-Mont-d’Or sont également des villages du meilleur ton. On ne saurait en dire autant de la Demi-Lune, de Tassin, de Charbonnières, qui, malgré de grandes prétentions, dissimulent mal la société mêlée de leurs villas modernes. Quant à Brindas, à Genas et à quelques autres, n’en parlez jamais dans un salon lyonnais : vous feriez sourire ! » Ces propos délicieusement incorrects sont ceux du héros principal de «Calixte ou l’introduction à la vie lyonnaise», le best-seller de l’écrivain Jean Dufourt. A cette époque-là, en 1926, Ecully ne compte que 2982 habitants, mais est considérée comme la commune la plus riche de France. Plus d’une trentaine de châteaux ont été édifiés sur son sol entre 1850 et 1905. Soyeux, banquiers et industriels pratiquent la transhumance estivale. Dès les beaux jours, les maisonnées d’Ainay et du boulevard des Belges viennent s’établir à Ecully. Un mode de vie saisonnier qui perdurera jusqu’en 1945. «Louis Payen et ses descendants, alliés aux familles Cottin et Gindre, ce qui représente une cinquantaine de personnes, occupaient environ trente hectares d'un seul tenant à Ecully dans la première partie du XXème siècle. Il s'agissait des propriétés mitoyennes suivantes : le château Payen (actuellement Centre Henri Gormand) et sa ferme la Greysolière, le château du Vivier, la Dombarière» rappelle Raphaël Eyglunent, descendant de Claude Gindre et président du Cercle du Machon de Lyon. Qu’en est-il cent ans plus tard ?
Massacre à la bétonneuse Un tour complet du village suffit à comprendre que la petite ville du XXIème siècle n’a plus rien à voir avec le village de 1900. Une déferlante bétonnière s’est abattue sur la commune dès les années 60. Sans rencontrer de résistance acharnée. L’argent des promoteurs combiné au modernisme de l’époque (et du maire
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Jean Rigaud) a tout balayé sur son passage. D’autant plus facilement que les familles des grands propriétaires étaient pour la plupart exsangues. La soie qui avait fait leur richesse a quitté les fabriques pour rentrer dans les musées. Paradoxalement, leur forte natalité – dont ils étaient si fiers et qui faisait autrefois leur force - est devenue leur talon d’Achille. Avec une moyenne de 8 enfants par génération, il était inéluctable que la transmission allait s’avérer compliquée. C’est dans ce contexte que la troisième génération – qui n’a déjà plus la fortune de ses grandsparents - hérite de ces immenses propriétés dans les années 50/60. Au moment de passer devant le notaire, les déchirements, disputes et brouilles sont monnaie courante. Certains veulent vendre, d’autres non, mais ces derniers sont dans l’incapacité de racheter les parts de leurs frères et sœurs. En embuscade, les promoteurs n’ont plus qu’à cueillir le fruit bien mûr. Quand l’association Ecully Survie s’en mêle, il est déjà trop tard.
Sur les 50 plus belles propriétés éculloises, seules 10 d’entre elles sont restées dans la même famille depuis le début du XXème siècle. Beaucoup ont été démolies, vendues ou saucissonnées. Les survivantes de ce massacre à la bétonneuse : La Chaumière (Relave), Chantegrillet et Pontourné (Saint Olive), Beauvallon (Collongue) et quelques autres (Girel, Balmont, Cottarel, Chevalier, Bitaud, Audras, Simon, Loras...) ont vu leurs parcs largement amputés pour payer les droits de succession. Mais même pour ces illustres maisonnées, l’heure n’est plus à la démonstration de force. Alors qu’à la belle époque, ces familles rayonnaient sur toute la région lyonnaise, leurs descendants sont retombés dans l’anonymat. Les représentants des familles Payen, Cottin et Gindre résidant encore présents à Ecully se comptent sur les doigts d’une main. Ils abritent leur famille dans de très bourgeoises résidences immobilières, comme tout un chacun. Certes, la ville compte encore plusieurs familles d’aristocrates comme les Chomel de Varagnes (lire page 126), la vicomtesse Jean-Jacques de Vaux de Foletier, le comte Emmanuel de Vogüé (délégué du Rhône des VMF), Z
L'HISTORIEN ÉLECTRIQUE... J'ai bien connu Charles Jocteur dans mon enfance. Nous habitions depuis quatre générations sur le quai Arloing, père de la chirurgie vétérinaire moderne, au bord de la Saône, territoire de peinture des membres du groupe Ziniar, d'Adrien Bas, d'Antonin Ponchon, etc. Il s'était installé au Pont Mouton, dans les années d'immédiat après seconde guerre mondiale, encore sous l'empire des tickets de rationnement. Electricien de formation, Charles Jocteur avait ouvert un commerce où il vendait des ampoules électriques, et surtout, les premiers postes de télévision, entre le Baby Chalet de ma grand-mère, et le marchand de vaisselle à l'enseigne de la Soucoupe Volante. Très rigoureux, toujours sanglé dans une blouse impeccable, il était assisté de son frère Jean. Ils ressemblaient à des personnages de Jules Verne. Charles Jocteur exposait dans sa vaste vitrine les modèles dernier cri de téléviseurs en Noir et Blanc d'abord, puis en couleur. Nous étions une bande de garnements du quartier qui s'arrêtait chaque soir, tous hypnotisés par ces objets fabuleux qui manquaient à notre environnement familial. Nous étions scotchés. Devant notre passivité, Charles Jocteur sortait régulièrement pour nous éloigner. Nous étions là, comme au cinéma ce qui avait de quoi irriter le maître des lieux. Je l'avais revu, pour la première fois, il y a une vingtaine d'années. Il deviendra ensuite un historien respecté, créera et présidera le Groupe Histoire et Archéologie à Ecully. Il avait écrit : «Ma rue cette inconnue», «Il était une fois Ecully», etc… J'avais découvert avec surprise cette seconde vie d'incontestable érudit. Son décès prive la commune d'Ecully d'un esprit éveillé et rigoureux auquel, elle doit beaucoup de la redécouverte de son riche passé. Alain Vollerin.
Yves-Marie Ulhrich lors des obsèques de Charles Jocteur, le samedi 14 mai 2011 : « Ecully perd aujourd’hui l’un de ses plus grands protecteurs. Nous ne l’oublierons pas. »
LA SOCIÉTÉ DES COURSES DE LYON UNE ANNEXE DES ECULLOIS ? En 1896, on trouve au comité : Léonce Baboin (Château du Malrocher), Alfred Duringe (Les Bruyères), Louis Payen (La Greysolière), Louis Tresca (Château du Malrocher), Edouard Cottin (Château du Vivier), Gabriel Gindre (La Dombarière). En 1966 : André Baboin, Bertrand MorelJournel (Sevenans).
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EN COUVERTURE LA SECONDE VIE DE PIERRE BERTIN-HUGAULT Pierre Bertin-Hugault a abandonné la vie municipale mais réside toujours à Ecully où il compte de nombreux amis. Dont Alain de Boissieu, chez qui nous l’avons rencontré. En 2001, il rachète une entreprise de conseil spécialisée dans l’assistance à maîtrise d’ouvrage revendue en 2008, année d’une retraite bien méritée. L’ancien premier magistrat d’Ecully, co-fondateur de l’école privée Saint Dominique Savio, est toujours le président de la section rhodanienne du MPF. De ses réalisations de maire, il reste fier de la refonte du centre d’Ecully et, plus étonnant, du carnaval aujourd’hui disparu. Car l’homme, décrit comme austère, se révèle d'un contact charmant. Inquiet pour l’avenir de l’école d’horticulture, il dit avoir freiné la spéculation. Sans résister à l’envie d’envoyer une petite pique à son successeur : « Les promoteurs se sont régalés après mon départ de la mairie ». Sourire sous barbichette.
Z Hervé Dupont de Dinechin et son épouse Odile Duport de Rivoire, le vicomte Olivier de Gayardon de Fenoyl, Nicolas Privat de Garilhe, le colonel Hervé de Penfentenyo et son gendre Olivier de La Rochefoucauld, Arnaud Falcon de Longevialle, Ghislain Touzet du Vigier, ou encore Hervé de SaintLaumer, fondateur du Club Hervé (lire encadré page 42), mais il faut se rendre à l’évidence…
Les nouveaux Ecullois ont pris le pouvoir Ils ont submergé Ecully en investissant dès les années 60 les nouveaux immeubles qui poussent comme des champignons sur les cendres encore chaudes des châteaux de famille démolis en toute impunité. Vous l’avez compris, impossible de lutter. Il faut loger en urgence les enfants du baby-boom et les rapatriés d’Algérie trahis par De Gaulle. Le château de la Duchère (à l’époque sur Ecully), propriété des comtes Riverieulx de Varax et classé Monument historique y laissera ses créneaux. Du jour au lendemain, ces propriétés de plusieurs hectares qui
abritaient une, voire deux familles, sont occupées (pacifiquement) par… plusieurs milliers de personnes. Je n’exagère pas ! Ainsi, sur les 6 hectares du domaine de Charrière Blanche sont construits 426 appartements (répartis en 10 immeubles) habités par 2500 personnes (moyenne pondérée), après le départ de la famille Bellon ! Même phénomène au Malrocher, à la Dombarière, à Récamier... Ecully qui comptait encore 4 719 habitants dans l’immédiat après-guerre, double sa population en 1968 et en totalise 18 000 aujourd’hui… C’est en fini de l’ambiance village, l’autoroute A6 parachevant le travail. A la recherche d’un peu d’air frais, les Lyonnais s’installent dans les résidences ou les maisons particulières, nouvellement construites ou restaurées. Aujourd’hui, on y croise Magali Damour, au bronzage aussi éclatant que celui de sa fille Béryl Maillard ; les descendants de la famille Panzani ; Michel Audouard, frère d’Alain, président de la Chambre des Métiers et membre du groupe d’opposition Ecully en mouvement ; l’ancien adjoint au maire de Lyon, Roland Fulchiron ; le commissaire aux comptes Jacques Vialard ;
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PBH en famille au Puy du Fou
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3 1 - Dans la chambre du roi de l’ancienne maison des docteurs Terver puis Barral, Charlotte et Anne-Sophie Berthet autour de leur maman. 2 - Réunis au « Coq Hardi », autour de Paul Offroy, le chef emblématique d’Ecully : Jean-Luc Coperet, directeur régional de LCL, Nicolas Rigal, directeur de l’agence LCL d’Ecully, et Jean-François Savoye (Ema Com). 3 - L’ancien maire Pierre BertinHugault chez son ami Alain de Boissieu au Chalin.
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Pierre-Yves et Claire-Alix Passerat. Ecully abrite aussi la nouvelle vie d’Alain Bideau, directeur du Centre Jacques Cartier ; le discret Thierry Boiron, nouveau patron opérationnel des laboratoires éponymes et dont le frère Christian réside à Sainte-Foy (un arc en ciel orne la soupente de sa maison non loin du site de la Police Scientifique) ; Jacques Berger, directeur général délégué de Sanofi Pasteur ; François Turcas, président de la CGPME (c’est là que nous lui avons fait le coup de la baignoire) ; Christophe Dassonville, PDG de Restalliance ; JeanClaude Michel, ex président du directoire de Norbert Dentressangle qui a entièrement réaménagé la maison des Demichel, mais aussi Ludovic Noël, directeur d'Imaginove.
Du people encore et toujours Avec le défenseur de l’OL Cris et l’entraîneur du LOU Rugby Raphaël Saint-André. La fine fleur du commerce lyonnais y a trouvé ses marques à l’instar de Jean-Sébastien Veilleux (La Canadienne), des opticiens Pierre Bourdeau et Edmond Nagabbo, du créateur de la chaîne de salons de coiffure
Frédéric Moreno (lire page 44), du bijoutier Jacques Beaumont et de Franck Cellerier, figure des Halles de Lyon. Pascal Cot et Sandrine Pouquine ont pratiqué la première faille dans la forteresse du clos Girel. C’est également le paradis du promoteur Stéphane Berger, des agents immobiliers Bernard Jandard (lire page 54), Franck Pariset (qui a pris la succession de son père à la tête d’Ecully Immobilier), de l’architecte JeanCharles Demichel et son épouse Annick (lire page 50) ou encore de François Lafaye (Sainte Foy Immobilier), marié à l’Eculloise Anne-Sophie Berthet. Les communicants Coryne Nicq, Isabelle Pham, journaliste France 3, Jean-François Savoye (Ema Com) se retrouvent au Village, la cantine d’Eric et Muriel Larréché. Autre figure de la commune, Paul Offroy, le boss inoxydable du Coq Hardi qui nous revient tout bronzé de Thaïlande où il est allé visiter son copain Jojo. Au Café de la place, vous pouvez aussi rencontrer Alain Carilli (Brasserie de Saint Germain au Mont d’Or) ou le peintre Jean-Philippe Aubanel. C’est là que la bande d’Ecully (Alexandre et Edouard Baccarat, Cédric Flachard Z
SHOCKING ! UNE MADAME CLAUDE À LA DOMBARIÈRE L’histoire, qui nous est contée, sous couvert d’anonymat, par un Ecullois coquin s’est passée vers les années 1985. «Une péripatéticienne s’était installée dans un immeuble du «Vallon d’Ecully», la Dombarière» pour être plus précis. Sa présence ne passait pas inaperçue. Elle s’était mis tous ses voisins à dos en raison des nuisances sonores occasionnées par les nombreuses allées et venues et ses expérimentations. Elle s’était spécialisée, parait-il !, dans le sado-maso. Pour arranger les choses, elle s’était “maquée” avec un voyou qui lui demandait une certaine rentabilité. Un jour, elle a tiré sur un huissier qui venait lui réclamer des loyers impayés. Les gendarmes du GIGN sont intervenus et à partir de l’appartement du dessus, sont passés en rappel par l’extérieur, ont brisé les vitres puis maitrisé l’énergumène. Grand émoi dans le landernau tranquille des Ecullois bien-pensants ».
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4 - François et Ilda Turcas photographiés ont emménagé en 2007 dans une maison neuve, non loin de Vaise. 5 - Le repos du guerrier. Raphaël et Crystelle Saint-André se ressourcent au Treuil 6 - Manon, Eric et Muriel Larréché ont fait de leur «Village» une des cantines préférées des Ecullois
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Le salut ne viendra pas des nouveaux entrepreneurs. «Paradis des soyeux et des cèdres du Liban, Ecully n’a pas inspiré les entrepreneurs à succès de la période 19701990. Pas de mécènes (hormis Gérard Pelisson et Paul Bocuse au Vivier) pour sauver ces témoins d’une architecture dédiée à la gloire de la soie. Comme pour les villas du boulevard des Belges, les grands vaisseaux de pierre, délaissés l’un après l’autre, ont pour la plupart rencontré la pelle des démolisseurs. Adieu vitraux, pilastres, lambris, clochetons issus de l’imagination fertile d’architectes, adieu vertugadins, sphinges se mirant dans les bassins. Echangeurs d’autoroute, centres commerciaux, tours d’habitation ou immeubles de bureaux se sont invités sans scrupules dans les parcs séculaires ». Ce passage est issu d’une lettre fort bien documentée que nous a adressé le descendant d’une grande famille industrielle lyonnaise. Pas d’achat de châteaux écullois en effet pour les nouveaux entrepreneurs mais des maisons ou des appartements pour Alain Schimel (Zilli) longtemps au 15, rue Tabard et Paul Dini (fondateur de la Comareg) dont l’épouse Muguette, fut conseillère municipale d’Ecully. Le couple vécut au 6, chemin de Grandvaux (construit sur l’emplacement du château du Malrocher) avant de s’installer plus tard chemin de Charbonnières. Roger Caille, fondateur de Jet Services (vendu 2 milliards de francs en 1998), vécut allée du Pic. Avant de s’installer en Suisse, Paul Billon, dont le groupe de régies d’immeubles a fusionné en 1992 dans Vendôme Rome, donnant naissance à un géant français, a résidé 18, rue du Prieuré puis au 10, chemin du Chancelier. Robert Arlaud, fondateur du groupe Hyparlo (grande distribution, coté en Bourse, cédé à Carrefour en 2006) a longtemps habité une «chaumière» ; son fils Jean-Michel Arlaud, qui était président du conseil de surveillance, a édifié une maison moderne dans le vallon des Rivières. Enfin Marc-Michel Merlin (SDEI, distribution d’eau, cédé en 1990 à la Lyonnaise des Eaux) résidait chemin du Tronchon…
LE CLUB HERVÉ
SOUFFLE SES 40 BOUGIES
Ecully est un vivier d’associations. Impossible de les citer toutes mais si certaines comme Ecully Musical et le Groupe d’Histoire font preuve d’un dynamisme remarqué. Nous avons donc choisi de nous intéresser à l’incontournable Club Hervé créé en 1972 à Ecully et qui a essaimé depuis à Annecy, Paris et dans la Vallée du Rhône. Favoriser le développement des activités sportives en rapport avec la nature et en particulier le cyclisme, était son premier postulat auquel s’est greffé le soutien aux artistes et aux œuvres humanitaires. Tout minot, son fondateur Hervé de Saint Laumer se passionnait déjà pour le Tour de France qu’il suivait sur les ondes puis sur le premier téléviseur familial. Son premier rallye cycliste réunit autour de lui une douzaine de copains en 1971. 40 ans plus tard, son association rassemble une centaine de familles (cotisation 50 euros/an) qui se reconnaissent dans ses valeurs (respect de la famille et de la nature, convivialité et humanisme). En décembre 2010, était portée sur les fonts baptismaux « Le Club Hervé Spectacles » chargé de développer les deux évènements phares que sont «Trampolino» et «MusicHall’Ino». Jean-René Leclerc, Pascal Levieux, Laurent Bustraen et Franck David sont à la manœuvre.
Remise de la médaille d’Ecully au Club Hervé, le vendredi 13 mai 2011. Yves-Marie Uhlrich, maire d’Ecully, Hervé de Saint Laumer, président du Club Hervé, le député Patrice Verchère et Eric Poncet, vice-président du Conseil Général.
ECULLY GRAND OUEST LE VAISSEAU COMMERCIAL Vu du ciel, il ressemble à un immense vaisseau spatial, cerné de milliers de navettes (les automobiles garées sur son parking) et posé en pleine ville. Impossible de parler d’Ecully sans s’intéresser à Ecully Grand Ouest qui rayonne bien au-delà de la sphère éculloise et enregistre entre 23 et 25000 entrées par jour (soit près de 8 millions de visiteurs par an). C’est en 1972 que le centre commercial voit le jour autour de l’hypermarché Carrefour et de 40 boutiques. Dans leur écrin entièrement rénové entre 2008 et 2009, elles sont aujourd’hui 85. Le rendezvous shopping des jolies mamans de l’ouest lyonnais emploie 1 400 personnes (+700 extérieurs directement induits). A sa tête depuis octobre 2010, Jean-Marie Brial s’emploie à favoriser toutes les initiatives qui vont dans le sens du rapprochement avec les Ecullois et leur commune. Photo © Nathalie Brichler
Z dit « Scapin », Olivier Cerdan, Olivier Roure, Olivier Tronel et Audrey Artaud) faisait les 400 coups dans les années 86/87. De l’histoire ancienne, maintenant ils sont tous bien sagement rangés des voitures (de sport). Tout comme Jean-Claude Caro qui a récemment quitté Ecully pour s’installer à la Croix-Rousse. Quant à Richard Brumm, il a rejoint le 6ème arrondissement en à la fin des années 90.
Entre anciens et nouveaux habitants, les murs existent toujours (il n’y a que ceux des propriétés qui sont tombés). «La société éculloise est très cloisonnée. Ces deux mondes se croisent sans se voir » souligne un habitant. Plus pour très longtemps. On évalue en effet à moins de 1000, le nombre des Ecullois de souche….O
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Jean-Marie Brial (Directeur du Centre), Jean-Luc Arnaud (Directeur de l’hypermarché Carrefour) et Laurent Torrilhon (Président de l’Association des Commerçants).
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Stéphanie et F DES DÉPENDANCES
Frédéric Moréno
C’était autrefois une ferme à laquelle vient se greffer une maison de maître. Aujourd’hui l’ensemble est divisé ; le couple Moréno a actualisé les dépendances en un cottage à leur image empreint d’une grande douceur. Par Nadine Fageol 44
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t Frédéric Moréno
Photos © Jean-Luc Mège
QUI DÉCOIFFENT
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es hauts murs successifs longeant cette rue d’Ecully expriment clairement l’adage, «pour vivre heureux vivons cachés». Ces murs anciens relatent cet autre temps où l’on construisait en pierres. Blonde, menue, moderne, le portail s’ouvre sur une ravissante jeune femme, Stéphanie épouse de Frédéric Moréno au parcours professionnel décoiffant. Coiffeur à la tête de son premier salon à 27 ans, il fonde la chaîne de salons éponyme avant d’être approché par Jacques Dessange qui cherchait à rajouter une troisième marque à son escarcelle composée des salons haut de gamme Dessange et Camille Albane. En mai 2002, il rejoint le groupe Dessange International dont il est devenu le directeur général. Trois enseignes, Dessange, Camille Albane et Frédéric Moreno, 1 000 salons dont 40 % à l’étranger, un chiffre d’affaires avoisinant les 700 millions d’euros, inutile de
vous préciser que l’homme, fin spécialiste du système de franchise, n’est pas au rendez-vous lors de notre passage par un mercredi matin ensoleillé de mai. Lui de Montauban, elle de Toulouse, ils se sont rencontrés voila douze ans à Lyon leur port d’attache. Hugo (11 ans) et Tom (6 ans) agrandissent la famille déjà composée de Clément 20 ans, premier enfant de Frédéric. Stéphanie presque timide parle doucement, ils cherchaient un brin de campagne proche de la ville. Ils fouillent Montchat de fond en comble en vain pour réorienter finalement leurs recherches sur Ecully où Stéphanie compte nombre d’amies, Delphine Contat, Isabelle Berthomieux, Néna Viornery et Chloé Vaira.
Bien leur a pris car il découvre une perle à rénover. La partie la plus ancienne de Fontebrune exposée sud-ouest était à l’origine une ferme étoffée par la suite en son extrémité
sud d’une maison de maître à l’imposante façade ayant appartenue à Nicolas Goussard de Fontebrune. Sa fille Adélaïde habitera l’endroit avec son époux Jean-Marie Morel architecte paysagiste du prince de Conti à qui l’on doit entre autres la Malmaison, la création des parcs de la Sauvagère à Saint Rambert et de la villa Saint-Pierre à Ecully… La maison est aujourd’hui séparée des dépendances acquises par les Moréno. Ces dernières, en piètre état, sont confiées à Olivier Leviaux, architecte d’intérieur. Sage décision car son intervention va s’avérer d’une rare justesse. Idée principale, relier l’ensemble des dépendances adossées les unes aux autres. Les portes de la grange et autres ouvertures ont été déposées au profit de baies vitrées enchâssées dans de fins cadres d’acier rouillés. À l’intérieur, l’architecte préserve quelques éléments d’antan, des ferrures, le socle probable d’un moulin, installe une Z
Les Moreno ont acquis la maison du couple Aronica en 2008
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engage dans une adorable cuisine agencée de meubles de métier. Une porte ouvre sur une terrasse fermée par le mur de l’orangeraie qui dans l’immédiat fait office un peu de tout et devrait prochainement évoluer en bureau. La maison possède un cachet fou, quoique les Moréno, qui trouvent la maison trop grande, rêvent d’un cube contemporain. Car, outre les enfants, Stéphanie travaille à la coordination des quatre sociétés du groupe Com’ Unique, dirigé par son cousin Guillaume Guttin. C’est la maison qui est vraiment unique, spacieuse, confortable et dissimulée, à deux pas du centre d’Ecully et des copines de Stéphanie.O
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1 - Dolly, le bouledogue anglais de Stéphanie, s’est prêté de bonne grâce aux facéties de notre photographe 2 et 3 - Neuf mois de travaux ont été nécessaires pour réhabiliter la bâtisse. 4 - Hugo et Tom Moreno avec leur copain Jérémy
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Un petit air de Provence à l’ombre d’Ecully
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La retraite des Demichel
Plutôt que de se fatiguer à entretenir la grande demeure familiale, Annick et Jean-Charles se sont installés dans leur pré carré. Une maison secrète grandement ouverte sur les vestiges du parc d’un château livré à la désorganisation de l’urbanisation. Charme intact.
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Photos © Jean-Luc Mège
uasi aveugle, la façade sur rue tient son rôle en maintenant à l’abri des regards une surprenante maison à la fois en ville, les commerces sont à deux pas et à la campagne une fois la porte refermée sur ce qu’il convient d’appeler un petit paradis aux allures d’habitat idéal. Exactement ce que cherchaient les Demichel. L’heure de la retraite ayant sonné pour Jean-Charles l’architecte, les trois filles Delphine, Alexia et Charlotte, parties vivre leur vie depuis longtemps, le couple décide de troquer l’entretien de l’imposante demeure des Chevaliers (lire page 112) au profit d’un logis autrement plus pratique, non sans grâce. C’était il y a trois ans, Annick en mode recherche, c’est une hyperactive, déniche cette probable ancienne dépendance du château de Charrière Blanche (lire page 122). «Personne n’en voulait !» Des vieilles pierres, des arbres majestueux, de l’espace et au loin une petite maison adossée à une piscine qui servira de pied-à-terre durant les travaux. Pas un bruit si ce n’est celui des oiseaux. Le coup de cœur est tel qu’elle appelle aussitôt son ami décorateur
Michel Sauboua pour en valider le formidable potentiel. Cuisiner, repasser, jardiner, Annick Demichel est une maîtresse de maison née qui, en passionnée de maison, s’implique d’arrachepied dans le chantier. Sa principale exigence, que la lumière rayonne, partout, au point de faire fusionner le rez-de-chaussée qui avec la terrasse, grâce à un bow-window dans la pièce à vivre, qui avec le jardin via la baie vitrée de la cuisine attenante.Aux beaux jours, la baie d’acier laquée (magnifiques huisseries Lenoir) se replie entièrement et c’est le jardin qui entre dans la maison. Annick qui ne manque décidemment pas d’à propos s’est façonnée une buanderie en mezzanine surplombant la cuisine dessinée par Arnaud Bernollin. Été comme hiver, le soleil à son zénith entre par un immense Vélux. Point d’orgue des lieux, à côté du piano de JeanCharles, un escalier en pierre de Bourgogne modernise la structure grâce à un habile gardecorps formé dans un premier temps à partir d’un graphique découpage des cloisons en angle. Ensuite il adopte une parure contemporaine en acier noir sur laquelle ont été fixées de larges étagères en bois formant consoles. Au premier
prennent place les chambres des enfants plutôt petits-enfants puis viennent les espaces privatifs du couple possédant chacun bureau, lieu de prédilection de Jean-Charles, féru d’échecs. Changer de lieux n’implique pas changer de vie, Annick a préservé ses collections de barbotines à juste titre car à nouveau tendance et ses belles opalines bleues vivifiées par la lumière naturelle du bow-window, mais aussi les fauteuils Hurel, les bibliothèques de Michel Sauboua distillant un parfait compromis entre ancien et moderne. Dehors des fleurs s’impatientent dans leur pot, tout au fond du parc admirable à deux pas de Lyon, la maison d’été ouvre sur la piscine et le potager d’Annick qui taille, plante à tour de bras. «J’ai l’impression d’être en vacances» au grand dam des enfants car ici plus question de faire à dîner pour 20 comme auparavant. Un loft, une maison… «Jean-Charles a grandement œuvré pour les filles». En revanche, cette golfeuse émérite adore échanger «avec l’épicier de l’autre côté de la rue comme avec le grand bourgeois, tous ont quelque chose à m’apprendre» conclut l’énergique Annick.O Nadine Fageol
Annick est inquiète. Sa fille Delphine ne lui a téléphoné que cinq fois ce matin. JUIN 2011
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« Qui va piano va sano ». Pas vraiment le mode de vie de l’énergique Annick.
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Bernard Jandard
Photos © Jean-Luc Mège
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En 41 ans, le Caladois s’est imposé au sein de la profession immobilière lyonnaise. Aujourd’hui spécialiste des biens de première ligne ou haut de gamme, c’est encore un expert agréé adepte du compromis entre fratries. Ecully et son « esprit de village » est son petit havre de paix. Par Nadine Fageol JUIN 2011
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Ambiance safari lodge chez Lucie et Bernard Jandard
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errière le portail blanc, il nous reçoit sans fioriture avec cette simplicité qu’il sait qu’elle va de soi. Un jardin guilleret cerne une petite villa à la terrasse abritée d’où perlent ça et là les grappes odorantes d’une vieille glycine. Un peu en contrebas, quelques chaises longues devant une petite piscine. Ecully et son «esprit de village» est son havre de paix où, le labeur achevé, il rejoint Lucie, épouse aussi attentive que réservée. L’intérêt d’habiter Ecully est sa proximité, à deux kms de Lyon et tout au plus à cinq minutes quand l’entonnoir de Fourvière est vide. Plus que l’habitant, c’est l’expert immobilier qui intéresse. Joli parcours que celui de ce Caladois (NDLR habitant de Villefranche-sur-Saône) élevé à la force du poignet au rang d’expert agréé de la sphère immobilière et sa fédération la Fnaim. Bernard Jandard a affûté ses armes à Villeurbanne chez Centre Est Immobilier. Pendant 30 ans, il gère une grosse activité de gestion de biens à l’époque où le m2 à Bron ou Villeurbanne partait à 150 € contre 2 500 € aujourd’hui… 4 000 biens vendus plus tard, fin 1999, il vend l’agence du cours Emile Zola dans l’idée d’investir le secteur du haut de gamme. Il ouvre donc pas-de-porte dans le sixième arrondissement. Dans le saint des saints, le prix au m2 fluctue entre 4 000 et 4 500 €. Un bien de belle facture grimpe à 5 000 € et l’exceptionnel, à l’instar de ce 220 m2 rénové donnant sur le Parc de la Tête d’Or doté de trois garages s’affiche sans barguigner à 1,7 million d’euros. Le triangle d’or évolue de la place Maréchal Lyautey obliquant à l’entrée du Parc Tête d’Or tirant jusqu’au Lycée du Parc, Les Brotteaux étant en marge pour cause d’activités nocturnes et de stationnement impossible. « Dépassé le million d’euros, les clients se font plus exigeants. On arrange les choses, les histoires de succession dans les fratries, ce n’est pas du cynisme mais du réalisme. Il n’y a d’intérêt pour personne à voir la vente d’un bien bloquée pendant cinq ans en raison de mésentente.» À l’exigence, il répond par la précision, Haussmann n’étant jamais venu à Lyon, ne pas lui parler d’hypothétiques immeubles haussmanniens dans la Cité des Gaules. De même qu’il adopte le profil discret du professionnel qui en sait long sur le patrimoine du tout Lyon. Et d’exhorter les agents immobiliers à rédiger leurs compromis plutôt que de les sous-traiter. « Nous ne sommes pas que des commerçants ». Chez lui, c’est sa fille Mélanie qui rédige les fameux documents. 41 ans de métier et pas un procès, pas une rétractation, tout juste une vente repoussée pour cause de séparation… on comprend que ses jeunes confrères dans le doute n’hésitent pas à le consulter, «passe-moi ta secrétaire que je lui dicte le courrier». Considéré en «première ligne» avec Sainte-Foy-lès-Lyon, Saint-Cyr et Saint-Didierau-Mont-d’Or, à Ecully un bien se négocie de 150 000 à 800 000 € sachant que la vogue est aux maisons de plain-pied accessibles à partir de 650 000 €. Ses amis Jean-Claude Morel et «Paulo des Bâches» sont partis mais il y a toujours Serge Manoukian, vice-président de l’OL et la défense de la profession avec ses mandats à Paris (Commission de discipline et Caisse de garantie) et la création du club des experts (600 adhérents) toujours au sein de la Fnaim. O
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Yves-Marie Uhlrich
«LES VIEILLES DEMEURES SONT NOTRE RICHESSE MAIS CHAQUE ÉPOQUE A SES PRIORITÉS»
Photos © Saby Maviel
A 60 ans, il vient de souffler les 10 bougies de son gâteau d’anniversaire. 10 ans en effet qu’il occupe le fauteuil de maire d’Ecully. Réélu en 2008, Yves-Marie Uhlrich a la lourde responsabilité de concilier tradition et modernité. Promoteurs et spéculateurs sont en embuscade. Développer sa ville tout en préservant son patrimoine, telle est la mécanique de précision qu’affectionne ce chirurgien maxillo-facial. Qui mord Ecully à pleines dents. Propos recueillis par Marc Polisson & Céline Giraud
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Ecully, patrimoine et urbanisation ne font apparemment pas bon ménage ! Est-ce votre sentiment ? Tout à fait. A Ecully, patrimoine et urbanisation n’ont pas toujours fait bon ménage par le passé. C’est pourquoi il est bon de porter un regard critique sur les actions réalisées. Sans émettre de jugement sur mes prédécesseurs, il faut tirer les enseignements des erreurs qui ont pu être faites afin de mieux décider pour l’avenir. C’est une des raisons pour laquelle j’ai demandé au Grand Lyon un Plan de référence communal destiné à mieux recenser et défendre le patrimoine de notre commune. En l’espace de 40 ans, vous avez perdu vos plus beaux fleurons architecturaux comme La Dombarière, Malrocher, Chantepie, Tabard… Je pense bien sincèrement que c’est un gâchis, même si il faut replacer ces destructions dans le contexte d’urbanisation à outrance de l’époque. Quand vous regardez d’autres régions
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de France, vous vous apercevez que l’on a fait la même chose. C’était l’époque où habiter à la Duchère était recherché car on avait besoin de loger beaucoup de monde. Notre village a tout de même connu une urbanisation maitrisée. Ecully aurait pu devenir une ville de 40 000 habitants. Concernant les résidences du Vallon d’Ecully, anciennement la Dombarière - dont j’ai vu construire les dernières tranches quand je suis arrivé à Ecully en 1984 - on aurait dû procéder comme à Charrière Blanche où l’on a conservé le château. C’est vraiment regrettable. A la place de vos prédécesseurs Guy de Collongue puis Jean Rigaud, auriez-vous signé les permis de démolir ? Il est vrai que les vieilles demeures sont notre richesse mais chaque époque a ses priorités. Constatez qu’il n’y a pas plus d’erreur de la part de Jean Rigaud ou de son prédécesseur Guy de Collongue, que de la part de Louis Pradel qui a fait entrer une autoroute dans Lyon en détruisant l’harmonie de la Place Carnot. On
n’est jamais assez prudent. Même si, par sensibilité familiale, j’ai toujours été très attaché au patrimoine, je ne peux pas vous certifier que je n’aurais pas pu faire quelques erreurs. Cependant, j’ai démontré depuis 10 ans mon attachement à la conservation des principaux éléments patrimoniaux de notre commune. Comparez à certaines communes voisines qui ont urbanisé de manière importante…. Qu’entendez-vous par urbanisme raisonné ? C’est mon crédo. Tant que je serai maire de cette commune, il n’y aura pas de bétonnage. Ecully ne subira pas la loi des promoteurs. Ecully doit rester un Village ! Depuis que je suis maire, je n’ai accepté que deux permis de construire dans le centre-ville et j’en ai refusé trois ! Mon objectif est que, pour tout projet de construction, il puisse y avoir une zone de respiration arborée en complément. Exemple concret avenue de Veyssière, avec l’immeuble qui est en construction. Cet immeuble aurait dû occuper tout l’espace. J’ai fait changer le Plan local d’urbanisme
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et j’ai fait mettre un espace réservé afin de réaliser une placette arborée à l’angle de la rue Docteur Chatillon. Egalement pour la maison Simon, place de la Libération. On pouvait démolir la maison ancienne et densifier. J’ai refusé l’ancien permis qui n’était pas règlementaire. Il y avait un arbre classé, maintenant il y en a deux ! Le nouveau permis de construire qui a été signé respecte la maison et le parc attenant. Ecully est dans la première couronne lyonnaise. On doit se développer tout en gardant notre caractère village et nos espaces arborés. C’est cela l’urbanisation raisonnée et la préservation de notre patrimoine. De très belles constructions ont survécu. Etesvous favorable à leur classement au patrimoine du XXème siècle, ce qui stopperait les démolitions futures ? J’ai toujours été, avant même d’être maire, très attaché au patrimoine. Mais je me suis toujours démarqué de ceux qui prônent systématiquement la préservation de l’ancien et refusent la modernité. J’aime l’architecture avant-gardiste mais je suis très attaché aux éléments patrimoniaux marquants. Par exemple, les piles de l’aqueduc de la Brévenne doivent être conservées ; de toute façon elles sont classées. Pour les arbres ou le bâti c’est la même chose, regardons leur valeur et classons-les s’ils doivent être préservés.
regrette que l’opposition ne soit pas constructive. Ainsi, elle s’est opposée à deux projets de construction pour des jeunes familles : 40 logements sociaux « L’Orée des Roches » en bas de la montée des roches, et au dernier conseil municipal 12 appartements pour des jeunes en bas de la montée de Verdun. Vous voyez, l’attitude de l’opposition va à l’encontre de l’affichage officiel. Mais il faut, bien entendu, favoriser l’accès au logement pour les jeunes familles. Le problème, c’est la valeur élevée du foncier ; problème face auquel un maire a peu de moyens d’action. Des pistes de réflexion sont en cours… Quant au vieillissement de la population, c’est une réalité, mais il n’est pas si important que cela. D’ailleurs si la population d’Ecully est stable depuis 10 ans, c’est que la population se renouvelle régulièrement. Ecully compte 18 700 habitants aujourd’hui, contre 5 283 en 1954. N’avez-vous pas atteint le trop plein ? Ecully, située en première couronne, a les inconvénients de la zone urbaine mais elle doit aussi avoir les avantages d’une ville de la deuxième couronne. Ecully est une ville de 846 hectares
Les défenseurs du patrimoine écullois s’inquiètent pour l’avenir de la Villa Pontou. Où en êtes-vous sur ce dossier ? La villa Pontou pourrait, en théorie, être démolie parce qu’elle n’est pas classée. Son parc est protégé parce qu’il est classé au PLU « Espace boisé », donc totalement "La polémique et la désinformation ne m'intéressent pas !" inconstructible. Notre chance tient au fait que cette magnifique bâtisse d’environ 1500m2 contraindrait ses nouveaux pour 18 700 habitants et Dardilly avec ses 1 399 propriétaires, s’ils la démolissaient, à ne reconshectares accueille 9 000 habitants. C’est pourtruire que la moitié de la surface actuelle. Ils quoi, avec mon équipe depuis 10 ans, nous perdraient donc de la valeur foncière. Ça nous avons toujours été d’accord pour affirmer que protège pour longtemps. Cette maison devrait la bonne mesure c’était 20 000 habitants. Si on donc être réhabilitée. Comme nous l’avons fait veut qu’Ecully garde son caractère village, ses avec la ferme de la villa Saint-Pierre, transforparcs et ses jardins, nous devons veiller à une mée à mon initiative en petite copropriété. Mais stabilité de la population. ces éléments devraient, à terme, pouvoir être classés pour leur intérêt patrimonial. L’avenue Payen sera-t-elle un jour en sens unique ? Pourquoi la ville n’a-t-elle pas préempté cette Si tout va bien, elle va être aménagée l’année maison alors que les jeunes ménages ne peuvent prochaine. L’avenue Payen a un problème esplus s’installer sur Ecully à cause de la flambée sentiellement au niveau des trottoirs qui sont de l’immobilier ? Reproche formulé par votre étroits. On est en train d’étudier la solution d’un opposant Régis Blanc. Avec en corollaire le alternat pour les bus. Il y aura bien entendu un vieillissement de votre population… sens unique voiture et une voie pour les vélos. La polémique et la désinformation ne m’intéressent pas ! La ville n’a pas les moyens de préLa circulation et le stationnement sont un vrai empter, mais elle est incitative pour protéger. Je cauchemar pour les Ecullois…!
L’erreur de mon prédécesseur est d’avoir supprimé de nombreuses places de parking en centre-ville. Pour en retrouver, il faut réglementer le stationnement afin d’éviter les voitures ventouses. C’est ce que j’ai fait il y a quelques années. Aujourd’hui, du fait de l’augmentation croissante des véhicules, d’autres solutions sont à l’étude. Quant à la circulation, la réalisation du Tronçon ouest du périphérique ou le Contournement Ouest pourront l’améliorer. Mais cela est de la compétence du Grand Lyon, du Conseil Général ou de l’Etat… Serez-vous candidat à votre succession en 2014. Et si oui, pour quoi faire ? Dieu seul le sait ! J’ai encore le temps de la réflexion. Ce qui compte pour moi, c’est d’agir pour mes concitoyens et d’éviter la politique politicienne. Si je pense qu’il faudrait limiter tous les élus à deux mandats, j’estime par contre qu’un mandat ça ne suffit pas et, sauf si on a fait des erreurs, les citoyens doivent donner une seconde chance au sortant. Deux mandats c’est important parce qu’on a le temps de faire beaucoup de choses. Par contre, il faut une bonne raison pour faire un troisième mandat. Je vous dirai, en temps opportun, si j’ai une ou des bonnes raisons de faire un nouveau mandat. Quelle raison pourrait vous faire renoncer ? Il est clair que si j’avais un problème de santé dans les 3 ans, je ne me représenterais pas, ça ne serait pas sérieux. Pour l’instant je vais très bien. Avec 3 kms de footing tous les matins, je me sens bien dans mes baskets ! Je lance actuellement un projet d’envergure sur les espaces situés le long de la rue Jean Rigaud : terrains de sport, piscine, collège et école des cerisiers. Je vais réunir un groupe d’élus, majorité et opposition, et lancer un concours d’architectes pour requalifier complètement ce site. C’est un projet à 10 ans. Le challenge est de transformer ce site également sur le plan environnemental. Le gymnase, qui est dans mon projet de mandat, sera la première pierre de cet ambitieux projet. Quid du Tronchon ? Toujours au point mort ? Le Tronchon n’a pas beaucoup bougé, on l’a préservé, on va l’urbaniser tranquillement. Il n’y a aucune raison de se précipiter. Les Ecullois ne veulent pas que ce magnifique espace devienne une cité « dortoir ». Vous ne pouvez pas savoir tous les promoteurs qui sont passés depuis 10 ans. Je crois qu’aujourd’hui Ecully a encore beaucoup de choses à vivre, beaucoup de choses à faire. J’ai beaucoup œuvré pour dynamiser cette commune. J’ai l’intention de poursuivre mon action sur le même rythme. O
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EN COUVERTURE RÉGIS BLANC UNE OPPOSITION TRÈS REMONTÉE Président du groupe «Ecully en mouvement» au conseil municipal, ce médecin psychiatre, élu depuis 1995, a vu la mairie lui échapper en 2008 pour une centaine de voix. Depuis, il siège dans l’opposition en compagnie de Patricia Delouis, Michel Audouard, Alexandra Declerck, Didier Gagnevin et Reine Mataix. Le principal opposant d’Yves-Marie Uhlrich est très critique sur sa politique d’urbanisme. « Je ne suis pas convaincu par l’idée de poursuivre la densification du centre-ville, qui rend la vie impossible en termes de circulation et de stationnement. D’autre part, ça met en danger l’identité de la ville car il n’y a aucune unité architecturale. » Et d’engager l’équipe en place à « ne pas faire table rase du passé et à arrêter de faire comme tout le monde ». A 54 ans, Régis Blanc compte bien repartir en 2014 avec pour ambition de « refaire d’Ecully le phare de l’Ouest lyonnais ». Qu’il était au début du XXème siècle.
Inauguré le samedi 19 mars 2011 par le maire YvesMarie Uhlrich, ce jardin se trouve sur une parcelle d’un territoire appelé “territoire des Condamines”, appellation apparue en 1465 et qui a disparu depuis. Dans son allocution, Madeleine Basmadjian, membre du Groupe Histoire et d’Archéologie, rappela que la dernière mention de ce nom date de 1780 sur un document décrivant la propriété Barety. Ce territoire allait de la place Charles de Gaulle jusqu’au chemin de Grandvaux et avait une profondeur de 150 à 200m. Le nom est tiré de “Condominium” qui signifie : terre proche d’un château exemptée de droits ou relevant de 2 autorités. Le pavillon de gardien, le mur et le portail ont été rénovés, l’espace de jeux pour enfants entièrement refait à neuf et sécurisé, et un bassin central créé. 60
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Eric Poncet, Madeleine Basmadjian, Yves-Marie Uhlrich et ses adjoints
Photos © Saby Maviel & Fabrice Schiff
LE JARDIN DE LA CONDAMINE
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Photos © Fabrice Schiff
de leur aïeules les maisons des champs. A la différence de ceuxlà, elles étaient, extérieurement, d’aspect modeste, réservant à leurs hôtes la richesse de leurs décors intérieurs. Édifiées, pour la plupart, par des échevins lyonnais elles répondaient à trois soucis. Le premier, désir de placement et rentabilité, conduisait à acquérir des terres fertiles, faciles à irriguer, des vignes, des bois, voire des moulins. Le deuxième était d’agrément. On ne dédaignait pas de quitter la grand’ ville pour venir séjourner sur ses terres. Quant au troisième, la sécurité le dictait. On se rappelle qu’à Lyon jusqu’en 1643, la peste était à l’état endémique. Elle se réveillait en de terribles sursauts. Il convenait alors de fuir, de fuir tôt, de fuir loin et ne revenir que le plus tard possible. Un document de 1638 (découvert par M.Bouton) rapporte qu’Anne Ferrus, épouse de Nicolas Hesseler, mit au monde sa fille Claude à la Greysolière à cause de la «maladie contagieuse». Quand s’édifièrent les châteaux, nombre de ces maisons des champs, où fréquemment une chapelle invitait à la prière, furent démolies ou reléguées au rang de communs. (…)
Charles Jocteur LE GRAND TÉMOIN
Le président d'honneur du GHAE s'est éteint dans la nuit du mercredi 11 mai 2011
En novembre 1995, les amis du Musée et les compagnons du Groupe Histoire et Archéologie organisèrent une grande exposition consacrée aux châteaux et demeures d’Ecully. Voici le mot d’accueil que son président Charles Jocteur rédigea à cette occasion. Seize ans après, il n’a pas pris une ride.
«B
ienvenue à Ecully-LesChâteaux». Plus de trente d’entre eux s’édifièrent ou furent aménagés durant la période qui va du Second Empire à la Belle Epoque. C’est la prospérité de la grande ville voisine qui fit que, comme les échevins lyonnais autrefois, soyeux, banquiers, industriels prirent le chemin d’Ecully pour y construire de somptueuses habitations donc les tours et les campaniles ponctuèrent notre horizon. Œuvres souvent signées d’architectes en renom, entourées de fermes, d’écuries, de serres ou d’orangeries, elles se dressaient au centre de vastes domaines. Les parcs étaient dessinés par de talentueux paysagistes. Qu’ils soient adeptes du style français, aux grandes perspectives ménagées autour de miroirs d’eau, ou tenants
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de l’art anglais, aux allées sinuant au milieu de vallonnements pour se perdre dans la discrétion d’aimables bosquets, leurs réalisations se réclamaient toutes du romantisme. Sous les toits d’ardoise ou les terrasses à balustre se cachaient des salles de belles dimensions richement meublées. Commandé à des artisans réputés, il arrivait que le mobilier fût étudié pour un emplacement précis, dans une pièce donnée, prenant en compte la largeur d’un trumeau ou la valeur d’un angle. (…)
Le flot déferlant de l’urbanisme a fait, qu’aujourd’hui, plusieurs de ces résidences ont disparu. La qualité de quelques-unes aurait dû faire, cependant, que le cœur et la raison assurassent leur conservation. On ne peut évoquer les châteaux sans parler
Amis du Musée et Compagnons de l’Histoire vous invitent maintenant à découvrir, ou redécouvrir, ce qui, pour quelques-uns d’entre-nous, fut le pays des parents ou des grands-parents. Ce village où la ferme vivait à l’ombre du château. Ce village, de 3000 habitants, fort d’un corps de soixante sapeurs-pompiers, de trois sociétés de musique et qui vit naître, il y a cent ans, la Fraternelle des jardiniers. Ce village, qui n’avait de bruit que celui des métiers à tulle ou de l’enclume du forgeron et qui voyait, sur la place de la bascule, l’arrivée triomphale du tramway électrique. Ce village où les premiers véhicules à pétrole, invités à observer une allure modérée, n’empêchaient pas les longues processions allant de chapelles en reposoirs. Ce village dont le monument aux morts n’avait à se souvenir que de cinq enfants du pays. Maintenant, allez mais prêtez l’oreille. Peutêtre entendrez-vous les airs de valses et de quadrilles qui accompagnèrent les fêtes et les rêves de cette lointaine époque dont ceux qui la vécurent affirmaient qu’elle était belle. » O Charles Jocteur, le 3 novembre 1995
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Photos © Fabrice Schiff
Dans le carré VIP du cimetière d’Ecully, les familles de Cyrille Cottin (Château du Vivier), Claude Gindre (La Dombarière), Edouard Aynard (Les Marronniers) et Alphonse Gourd (Château Randin) sont réunies pour l’éternité.
Le cimetière d'Ecully CARRÉ VIP
« Ne s’étant jamais quittés leur vie durant, il est normal qu’on les retrouve au cimetière après leur mort. » Avant d’aller à la rencontre des châtelains d’Ecully, une visite à leur dernière demeure s’imposait. Requiescant in pace !
«A
notre cher fils François Antoine Vitipon, secondmaître électricien du sous-marin «La Circé» torpillé au cap Rodoni, mort pour la France, le 20 septembre 1918. Il fut notre amour, notre bonheur, notre tristesse ». La phrase, symbolique dans sa simplicité, entourant la photographie d’un jeune marin, accompagne l’une des nombreuses et discrètes tombes de ce lieu de mémoire et d’histoire, qu’est le cimetière d’Ecully. Un lieu commun à tous, au-delà des (quelques) mausolées, pseudoquelque chose, dont la silhouette semble bien fatiguée. Car ils sont tous là, côte à côte, le notable et le soldat, le politicien et le commerçant, le maire et la religieuse… Côté praticiens de la création artistique, en l’occurrence tombale, quelques grands noms lyonnais sont là, aussi. Gaspard André du côté
des architectes ; Salendre et Bertola du côté des sculpteurs. Mais sans ostentation. Discrets… Ici, la discrétion est de rigueur. Nous ne sommes pas à Loyasse ! Les anciennes familles du terroir sont là. Les hommes politiques aussi, tels Auguste Isaac qui fut ministre, Edouard Aynard et Alphonse Gourd, qui furent député. Sans oublier une sixaine de maires d’Ecully. Raulin, Paufique, Chatillon, Terver, représentent le corps médical et le monde scientifique. Le monde religieux est également présent en une importante sépulture paroissiale où l’on remarque la tombe du père Henry Virieu, curé de la paroisse pendant près d’un demisiècle. Sans compter les multiples caveaux des congrégations religieuses. Dans un espace, une inscription ramène à un passé récent : la tombe de Daniel Berthier, sapeur-pompier décédé lors de la catastrophe de Feyzin, en 1966. Il avait 24 ans.O Gérard Corneloup
FRANÇOIS DUQUAIRE GARDIEN DU PATRIMOINE En bordure du cimetière, s’élève une charmante bâtisse de trois niveaux qui fut longtemps la maison du gardien. Rachetée en 2003 par François Duquaire pour y installer ses bureaux, elle a été entièrement restaurée. Cet architecte-paysagiste passionné de patrimoine est l’un des meilleurs connaisseurs des parcs et jardins d’Ecully. C’est grâce à cet arrière-petit fils du soyeux François Atuyer (lire page 99) que le pavillon de garde du château de Malrocher a été sauvé.
Ce qui n’est pas le cas de Claude Gindre
Le caveau de la famille Perben (Valpré), typique des années 30
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Cyrille Cottin a assorti le style de son caveau à celui de son château...
La pleureuse de la famille Perrot
Charles Jocteur et Gérard Corneloup. Quand deux historiens se rencontrent dans un cimetière, c’est loin d’être triste.
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Château du Vivier Institut Paul Bocuse La Dombarière Château Payen La Ceriseraie & Jacques Pitance La Greysolière La Brigandière La Maison Rose & Flandin Le Malrocher Château Gourd - Randin Roqueplane Villa Pontou Maison Bouquin Château des Bruyères Beauvallon Algoud & Chavanis Les Charmilles Les Granges Château des Rivières Chantegrillet & Pontourné Sevenans Château de Fontville Maison d'hôtes Hautes Bruyères Maison Mouterde Les Chevaliers Anthouard La Source La Chaberte Les Maronniers Château Benoit Tabard Château de Charrière blanche Maison Simon Villa Saint Pierre Domaine de Valpré Maison forte du Randin Chantepie Clinique Mon Repos Château Récamier Laporte Coste Roide & Maison du Lys Les Pervenches & Villa Fantasia
Dossier réalisé en partenariat avec le groupe d'Histoire et d'Archéologie d'Ecully
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Photos © Fabrice Schiff et Pascal Muradian
8, Chemin du Trouillat
Un Vivier
D'EXCELLENCE
C
e grand château de style néogothique, inspiré des châteaux de la Loire, fut inauguré en août 1884. Construit par l’architecte Cahuzac, disciple de Viollet-le-Duc, il a été commandé par Cyrille Cottin (1838-1905), fils de Joseph Cottin (décédé 1866) et de Gasparine Bonnet (décédée 1852), fille de Claude-Joseph Bonnet (1786-1867), fondateur de la maison de soieries éponyme, qui employait à sa mort 1200 salariés à Lyon et 1400 à Jujurieux. Cyrille Cottin était le chef de cette importante maison. A son décès en 1905, il laisse une fortune de plus de 4 millions de francs. En ville, il était locataire d’un appartement 19, place Bellecour. Il avait épousé en 1863 Marie-Nicole Payen (1841-1921), une des 8 enfants de Louis Payen (1805-1893). C’est sur une parcelle de ce dernier, alors propriétaire de 12 hectares à Ecully, que Cyrille Cottin édifie le Vivier dont il confie l’aménagement du parc au paysagiste écullois Luizet qui y fit creuser un étang. Dès la belle saison revenue, toute sa famille prenait le chemin d’Ecully.
En 1955, les filles de Paul Cottin vendent la propriété à la Mutualité du Rhône (maison de retraite "Le bol d'air") avant de passer à la commune d'Ecully qui la loue pour des réunions, mariages ou des soirées. La maison est alors en piteux état. En 1990, elle accueille l’Institut des arts culinaires d’Ecully, fruit d’un heureux partenariat entre Gérard Pelisson, 68
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co-fondateur du groupe Accor et le chef Paul parfaitement restauré, le château du Vivier Bocuse. Un immeuble moderne de 4600 m2 a retrouvé sa splendeur passée. Et suscite (propriété de la Région Rhône-Alpes) est alors toujours la curiosité. En témoignent les 1500 construit derrière le château pour accueillir personnes qui se sont pressées pour le visiter les cuisines et les salles de cours. Depuis 1999, lors des dernières journées du patrimoine. O Marc Polisson l’Institut Paul Bocuse qui forme aux métiers du management en hôtellerie, restauration et arts culinaires est dirigé par Hervé Fleury, ancien directeur de la restauration monde des chaînes Mercure et Sofitel. L’homme, d’une amabilité exquise, fait corps avec le château et son annexe qui accueillent aujourd’hui 400 étudiants de 34 nationalités. Quand il prend possession des lieux, le château, quasiment vide, n’avait pas fière allure. Le mobilier, soigneusement entretenu Cyrille Cottin et son épouse dans le par Madame Gaby Paillardparc du château Brunet était alors conservé dans les écuries. Petit à petit, Hervé va rapatrier tout le mobilier pour qu’il reprenne naturellement sa place dans les salons, la salle à manger, l’escalier et les chambres. Cyrille Cottin «Cette maison m’a fait beaucoup de cadeaux !» raconte le directeur général qui s’est mué en restaurateur puis conservateur des lieux. C’est ainsi lui, par exemple, qui redonne tout son lustre au sol de la chapelle Hervé Fleury a installé son bureau dans une chambre du 1er étage recouvert d’une vilaine moquette. Désormais
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5 1 - Le monumental escalier d’honneur 2 - Le grand salon accueille la salle de restaurant de l’Institut. 3 - L’archevêque de Lyon inaugura sa chapelle dont les vitraux représentent Notre Dame de Lourdes, Notre Dame de Fourvière et Notre Dame de la Garde 4 - Le petit salon pour déjeuners privés. 5 - Les anciennes écuries ont longtemps fait office de dépôt(oir) aux services techniques de la Ville d’Ecully avant d’être restaurées par l’architecte Jean Lamaraud pour accueillir le Centre de recherche de l’Institut Paul Bocuse 6 - Paul et Magdeleine Cottin en 1934. Leurs filles vendent la propriété en 1955. 7 - Réunion du Club des 10 autour de Monsieur Paul.
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Photos © François Fleury
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Institut Paul Bocuse
AU NOM DU CHEF !
De style néo-gothique, largement inspiré des châteaux de la Loire, le château du Vivier était à la fin du XIXème la propriété du soyeux lyonnais, Cyril Cottin. Depuis 1990, les 7 hectares du domaine abritent l’Institut Paul Bocuse. Un cadre majestueux comme pour rendre hommage à l’empreinte incomparable du « chef du siècle ». Une pression de plus pour ses « élèves-héritiers ».
C
’est un lieu où le savoir-être va de pair avec le savoir-faire. C’est un endroit au sein duquel le port du costume est obligatoire voire même plébiscité par les élèves eux-mêmes. C’est un institut qui incite à la ponctualité et qui réclame d’être en phase avec les règles de bienséance. On ne badine pas avec la courtoisie non plus. Le « bonjour » est toujours associé à un prénom, avec le sourire s’il vous plaît ! C’est inscrit dans les valeurs de l’Institut, le socle immuable qu’est appelé à respecter chaque étudiant : exigence, générosité, éthique, respect. Ces quatre piliers, Hervé Fleury en est le garant autant que l’ambassadeur. Un rôle de directeur général qu’il a accepté en 1998, lorsque son patron de l’époque, Gérard Pélisson, lui a demandé de quitter son poste de DG du marketing de la restauration pour le monde du Groupe Accor afin de prendre les rênes de l’Institut Paul Bocuse. Il fallait bien un homme de son envergure pour enseigner la passion et le talent d’un chef hors du commun, Paul Bocuse évidemment, qui aura réussi le tour de force d’entrer dans la légende de son vivant, lui qui s’est vu décerner fin mars, à New-York, le prix
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du "Chef du siècle", remis par la prestigieuse école culinaire américaine Culinary Institute of America (CIA). « Paul Bocuse ? Il est là, il veille, il nous inspire », souligne Hervé Fleury. Monsieur Paul chaperonne donc une sacrée fratrie tout en participant à un ambitieux projet pédagogique. Jugez plutôt : 420 élèves cette année, dont 45 % de Français et autant de filles, 34 nationalités, deux cursus de formation diplômante, en arts culinaires & management de la restauration ainsi qu’en management international de l’hôtellerie et de la restauration, un master hôtellerie option finance & marketing, tout concourt à tendre vers l’excellence. Preuve en est, le taux de placement des diplômés : 100 %. De quoi justifier le coût d’une année d’étude, 9 800 €. Il en résulte aussi un formidable réseau d’anciens élèves, 1 500 présents dans 22 pays, qui tous, chacun dans leur domaine, s’attachent à se montrer à la hauteur de l’enseignement qui leur a été enseigné. Mieux, à en croire Hervé Fleury, il s’avère que « 30 % des étudiants qui sortent de l’école créent une entreprise au cours des quatre ans qui suivent leur sortie. »
pour asseoir encore un peu plus l’aura de l’Institut Inculquer la fibre entrepreneuriale ? Une des priorités de l’Institut qui va d’ailleurs renforcer son offre pédagogique en janvier 2012 avec l’ouverture du premier master en management culinaire et innovation, co-délivré en partenariat avec l’université finlandaise HaagaHelia. «Cette formation, la première de ce genre en Europe, répondra aux besoins de nombreuses entreprises qui doivent intégrer l’innovation dans la production culinaire, le service-client et leur stratégie de développement», assure Hervé Fleury. Un homme qui s’apprête à poser les fondations d’un projet quinquennal appelé à pérenniser plus que jamais l’aura de l’Institut, avec pour objectif premier, d’atteindre les 500 étudiants. Pour ce faire, une ambitieuse politique de développement d’infrastructures est annoncée parmi lesquelles la création d’un amphithéâtre et de salles de cours, la construction de deux nouveaux laboratoires de cuisine et la mise en place de la visio-conférence. Nul doute, Monsieur Paul veillera là aussi sur les travaux… O Christophe Magnette
2012-2017 : un projet quinquennal
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Photos © Collection René Bouvier – François Duquaire - Fabrice Schiff et DRet DR
43, chemin de Grandvaux
Zoé Gindre, née Payen
La Dombarière
Claude Gindre
UNE VILLA FLORENTINE AU CŒUR DU VILLAGE
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l faut se pincer pour imaginer que sur l’emplacement des immeubles de « La Dombarière », « La Boissière » et « La Blonderie » qui forment la copropriété des « Vallons d’Ecully » s’élevait il y a peu l’une des plus prestigieuses demeures du village. Une villa néo-classique construite en 1892 par l’architecte Paul Pascalon pour Claude Gindre et son épouse Zoé Payen, dont la sœur épousera Cyrille Cottin qui édifiera le château du Vivier (lire page 68). Claude Gindre est soyeux, tout comme son père Louis-Rose et crée la plus grande usine de soierie intra-muros. Sise rue Philippe de la Salle à la Croix-Rousse, elle emploie à la fin du XIXème jusqu’à 600 ouvrières ! Chef d’entreprise paternaliste, Claude Gindre est un bâtisseur, un constructeur. Ses hobbies sont la photographie et la peinture. Il occupe sa maison d’Ecully (dont il a acheté le terrain en 1886 pour 190 000 francs) six mois par an en été, l’hiver il réside dans un grand appartement 6, place Bellecour. Ses huit enfants ne sont pas à l’étroit, car la villa développe 1800 m2 habitables sur trois niveaux (le grand salon à lui seul occupe 200m2 et la salle à manger 100m2). Huit domestiques ne sont pas de trop pour seconder la maitresse de maison. La propriété de 8,5 hectares comprend également une autre bâtisse de taille plus modeste « la maison blanche », 72
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une écurie, une étable, une serre et un chalet. Durant la belle saison, Claude Gindre effectue les aller-retours entre Lyon et Ecully. D’où son idée, en 1897, de construire un tramway électrique reliant Ecully à Vaise qu’il emprunte tous les jours pour se rendre à ses bureaux de la place Tolozan. Il est également propriétaire d’une propriété de 700 hectares d'un seul tenant près de Bourges, baptisée «Laverdines». A son décès, son fils aîné Ludovic hérite du domaine d’Ecully. Il prend la succession de son père à la tête de l’affaire familiale, sans parvenir à la développer. Avec son épouse Isabelle Colcombet, et leurs sept enfants, ils conservent le train de vie de la maison jusqu’à sa mort en 1943. Pendant la grande guerre, la Dombarière est occupée par un régiment de tirailleurs marocains. Entre 1940 et 1945, ce sont les soldats allemands puis français qui sont dans la place. C’est là que la fracture s’opère, comme pour beaucoup de soyeux lyonnais. En 1954, la maison Gindre ferme définitivement ses portes. A la disparition d’Isabelle, en 1962, les sept enfants doivent envisager l’avenir de la propriété. « Certains voulaient vendre, d’autres souhaitaient la conserver, mais aucun d’entre eux n’avait les moyens de racheter les parts des autres » raconte tristement Bernard Gindre, l’arrièrepetit-fils de Claude. Avec ses neuf frères et sœurs,
celui qui fut conseiller municipal d’Ecully de 1995 à 2008, a fait les 400 coups à la Dombarière. «Nous vivions entre cousins de fin juin jusqu’au mois de septembre. En vase clos, tellement nous étions nombreux. On grimpait sur le belvédère, sur les toits, au grand dam de nos parents un peu guindés comme le voulait l’époque» rajoute sa sœur Aliette. C’est donc la mort dans l’âme que Bernard apprend la vente de la propriété en 1974 pour la somme de 4 800 000 francs à Lucien Pitance. Ce dernier assure à son père Ennemond Gindre qu’il va tout faire pour sauver la maison de la démolition. Il n’en sera rien. En 1979, Bernard sait que la villa va être rasée. « J’ai évité le secteur pendant des mois ». Pour justifier son geste, le promoteur accuse les propriétaires de la Greysolière, un château classé (lire page 80) qui lui ont imposé de déplacer ses 250 appartements (lire page 78). René Bouvier n’en croit pas un mot. Cet adhérent du Groupe Histoire et Archéologie est le meilleur connaisseur de la Dombarière. «La maison aurait pu être sauvée !» assène-t-il, arguments à l’appui. « Un tel massacre ne serait plus possible aujourd’hui ». Rien n’est moins sûr. En témoignent les chantiers en cours dans le centre-ville…O MP
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1 - Le majestueux vestibule. 2 - Le grand salon… 3 - L’enfilade impressionnante. 4 - L’escalier d’honneur et sa rambarde en fer forgé. 5 - Le salon de 200m2 côté rotonde. 6 - Vue aérienne des immeubles de la Dombarière en 2000. 7 - Ludovic Gindre, Elisabeth et Joseph Balaÿ, Isabelle Gindre au mariage d’Ennemond et Françoise Balaÿ le 30 avril 1930. 8 - Cécile Gindre épouse Léon Rigot-Muller, futur président de la Caisse d’Epargne de Lyon, le 1er septembre 1939. 9 - Eté 1956 à la Dombarière : Laurent, Nicole, Xavier, Didier, Bernard, Myriam et Jean-Noël. 10 - Madame Ludovic Gindre, née Isabelle Colcombet. 11 - Alain, Bertrand, Philippe, François, Martine et Jérôme, les enfants de Léon et Cécile Rigot-Muller en 1956 sur la terrasse de la Dombarière. 12 - Aliette Feuga et son frère Bernard Gindre.
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EN COUVERTURE L'usine de la rue Saint Pothin (aujourd'hui, rue Jean-Baptiste de la Salle)
Claude Gindre
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Gindre & Cie
UNE ÉPOPÉE INDUSTRIELLE
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laude Gindre est devenu l’unique chef et propriétaire à la mort de son père en 1864 de la maison de fabrique établie à Lyon au 2, rue Puits-Gaillot, sous la raison sociale de Société Gindre et Cie, fondée en 1820. La maison Gindre & Cie., bien que fabriquant toute espèce de tissus de soie pure ou mélangée, unis et façonnés, se distingue principalement par la fabrication des étoffes à armure satin, teintes en flottes et teintes en pièces. Elle tient le premier rang à Lyon en chiffre d’affaires. Claude Gindre, après une carrière industrielle de plus de trente ans crée en 1892, au 29, rue Saint Pothin, (49, rue Philippe de Lassalle depuis le 9 août 1909) à la Croix-Rousse, un immense établissement pour le tissage mécanique des étoffes de soie, afin de pouvoir soutenir la lutte engagée entre la Fabrique de Lyon et ses redoutables rivales de la Suisse et de l’Italie principalement. Son affaire comptera à son apogée plus de 600 ouvrières. La mort prématurée de Claude Gindre à 56 ans, le 10 octobre 1898 laisse sa famille et son usine désemparées. Ludovic devient président, et son frère Gabriel, supposé directeur général est surtout le vrai patron sur le terrain. La situation internationale et française,
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suite au krach boursier de WallStreet du 30 octobre 1929, a mis aussi bien l’usine que la fortune familiale à rude épreuve dans les années 1930. Si ces années ont été difficiles pour la famille Gindre, les années quarante seront terribles. Avec des hauts et des bas, la société se maintient jusqu’à fin 1954, et Hubert, pratiquement ruiné décide de sa liquidation. En 1955, cette liquidation, conduite et négociée par Maurice Brossette, administrateur provisoire, s’opère miraculeusement sans perte pour les actionnaires. La société Vauthret, Gros, Laforgue rachète à un bon prix, immeubles, terrains, métiers et installe Michel Gindre comme directeur. En 1971, l’usine ferme définitivement ses portes. Elle est vendue, puis transformée, et reconvertie en… Centre Régional de Documentation Pédagogique… O René Bouvier Claude Gindre possédait également le Château de Laverdines, un domaine de 700 hectares dans le Cher.
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Photos © Fabrice Schiff et DR
27, chemin du Trouillat
Du Château Payen
AU CENTRE HENRI GORMAND
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hâteau de style Napoléon III construit par l’architecte Frédéric Benoit pour le soyeux Louis Payen et son épouse Delphine (née Belmont) en 1883, puis transmise à son fils Edouard, marié à Fanny Tresca. Son destin est intimement lié au château de la Greysolière (page 80) puisque la propriété englobait jusqu’en 1960 les deux bâtiments et une ferme. Notre guide se nomme Yves Sabran. Bon pied, bon œil à 88 ans, cet ancien ingénieur de Schlumberger (et oncle de la belle Isabelle, responsable du Protocole à l’Hôtel de Ville de Lyon) nous entraîne dans le château où il est né en 1922. Sa maman, née Gaëtane Payen, est la sœur de Charles Payen qui a hérité du domaine au décès de leur père Edouard en 1926. «A partir de cette date, nous ne retournions à la Greysolière que pour les grands évènements» se souvient Yves Sabran. «J’ai joué des parties extraordinaires avec mes 34 cousins germains. On a même organisé des olympiades dans le parc du château !» Une des plus belles cousinades rassemble 400 personnes en 1946. Un carré de soie est édité à cette occasion. Cette dernière grande réunion est symbolique. Elle permet à la famille Payen de se retrouver après les années de guerre durant lesquelles le château a été occupé par les Allemands. «Mais les frères Payen s’étaient chargés de vider la cave
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avant leur arrivée !» sourit notre second témoin, Franck Payen, beaucoup plus triste quand vient le moment d’évoquer les conditions dans lesquelles la famille s’est séparé de la propriété : « En 1955, au décès de Charles Payen, la maison est inoccupée. Il y a encore 8 enfants : Marguerite, Jacques, Edouard (prêtre), Gaëtane, Guy (mon père), Jean, Germaine et Michèle, mais aucun d’entre eux n’est capable de reprendre seul le domaine de 14 hectares.» La décision de vendre est prise mais le partage est compliqué. C’est à l’aîné Jacques que revient cette responsabilité. En 1960, le manoir de la Greysolière est cédé au docteur Annet Fustier, tandis que le nouveau château devient la propriété du Centre Henri Gormand. Pour ces deux transactions, aucun problème. Quant aux terrains vendus non constructibles, ils seront reclassés constructibles comme par enchantement quelque temps plus tard… pour accueillir le lotissement «Les Sabines». On retrouve là le même cas de figure que Louis Payen pour le domaine du Treuil
(lire page 138). Le château héberge désormais un établissement d’éducation spécialisée pour jeunes handicapés, sous l’égide de l’Association Comité Commun Activités Sanitaires et Sociales, cousine de l’Association Santé Bienêtre qui gère la Villa Pontou (page 90). Dirigé depuis juillet 2009 par Damien Hilaire premier directeur masculin en 50 ans – ce centre accueille 71 enfants (dont 17 internes) du lundi au vendredi. Les jeunes patients bénéficient d’une prise en charge thérapeutique (médicale et psychologique), éducative et pédagogique dispensée par 90 personnes (71 équivalents temps plein). Il a fait l’objet d’une extension en 1998 pour installer l’internat et les salles de rééducation. Mais dans un secteur où les normes sont draconiennes, pourra-t-il accueillir encore longtemps ses fragiles pensionnaires ? La question se pose d’autant plus crument que cette vieille dame de pierres est fort exigeante en termes d’entretien et de restauration. A suivre. O MP
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Le lotissement «Les Sabines» (du nom de la fille du promoteur Fornelli) a été construit dans le parc de la propriété Payen. Le dit Fornelli commence la construction de quelques villas et fait faillite en 1963. Poursuivi pour escroquerie, il laisse les acheteurs dans une situation juridique et financière difficile, raconte Monsieur Brème, l’un des premiers acquéreurs.
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7 9 1 - Le clan Payen et alliés sur le perron du château. Debout : Marie Payen, née Sabran et son époux Augustin Payen ; Fanny Payen, née Tresca et son époux Edouard Payen ; Zoé Gindre, née Payen ; Cyrille Cottin et son épouse Louise, née Payen. Assis : Léon Payen ; Louis et Delphine Payen, née Belmont ; Claude Gindre. 2 Gaëtane Payen (épouse Sabran) en prière devant la statue de la Vierge élevée dans le parc du château en 1894. 3 - Yves Sabran, 18 mois, dans le parc du château en 1923. 4 - Les Sabines. 5 - 87 ans plus tard, il est accueilli dans la chambre où il est né par Damien Hilaire, directeur du Centre Henri Gormand. 6 - Marie-Christine Ferreiro est chef de cuisine depuis 1992. Sa maman, Maria, a été aide-cuisinière de 1972 à 2001. 7 - Les chiffres de Louis Payen sur la façade. 8 - L’ancienne citerne d’eau est toujours dans le grenier. 9 - Les enfants de Charles Payen et de son épouse, née Jeanne Frachon en 1938. En haut : Edouard, Jacques, Marc, Guy et Jean. En dessous : Marguerite, Gaëtane, Germaine et Michèle. 10 - Le carré de soie édité en 1946 pour fêter la fin de la guerre à l’occasion d’une réunion de famille.
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cques Pitance Ja « LA DESTRUCTION DE LA DOMBARIÈRE A ÉTÉ UN CRÈVE-CŒUR ! » Pour les Ecullois, l’entreprise Pitance est liée à tout jamais au développement urbain de leur village. Que beaucoup jugent anarchique et destructeur de patrimoine. Jacques Pitance a accepté de nous rejoindre à Ecully, où son nom et celui de son cousin Pierre-Eugène sont gravés dans le béton. Entretien sans langue de bois dans les salons feutrés de l’Institut Paul Bocuse. Propos recueillis par Marc Polisson
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vec le recul, comment jugez-vous les programmes immobiliers que vous avez menés ici ? Question perfide ! (Rires) Aucun regret. Bon, ça n’étonnera peut-être pas beaucoup de monde mais aucun regret quant au plaisir qu’ils donnent aux gens qui y habitent. Je pense qu’ils sont heureux d’y habiter. C’est un plaisir qu’ils ont depuis leur construction qui date aujourd’hui de 40 ans. « Beethoven », « Mozart » et les autres ont-ils bien vieilli ? Quelle petite musique revient-elle à vos oreilles ? (Rires) Je suis autiste sur la musique qui revient. J’ai conservé quelques appartements dans la résidence, ce qui me fait assister aux assemblées. Chose curieuse, comme les premiers acheteurs disparaissent petit à petit, le noyau ancien doit cohabiter avec les jeunes qui arrivent… Ce n’est pas facile de marier des générations aussi diverses et les assemblées sont assez musclées. Cette dispersion des points de vue me désole un peu. Vos deux réalisations les plus emblématiques sont "Les Fustier ont le « Vallon d’Ecully » et le condamné la « Parc d’Ecully ». Pour les Dombarière !" réaliser, vous avez démoli deux magnifiques demeures « La Dombarière » et « Le Malrocher ». Le regrettez-vous ? Pour le Malrocher, non ! Cela tient-il au fait qu’il était inhabité depuis plusieurs années et que c’était tellement immense, mais ça ne m’a pas paru avoir beaucoup de caractère. Là, je n’ai eu aucun regret, je n’ai pas l’impression d’avoir cassé quelque chose qui représentait une valeur. Ce n’est pas le cas pour le Vallon d’Ecully, avec cette magnifique villa florentine (dont on a une copie avec la villa Gillet de la Croix-Rousse) qui devait abriter le centre de loisirs prévu dans notre projet. Non seulement on conservait cette magnifique maison d’une qualité extraordinaire mais toutes nos constructions étaient centrées autour avec une piscine et des courts de tennis. Alors pourquoi ne pas l’avoir sauvée ? Quand on a présenté ce projet, il a été accepté avant d’être retoqué dans un deuxième
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temps par la mairie sous la pression des riverains, propriétaires de la Greysolière, au Sud. Leur manoir possédant des éléments classés Monuments Historiques, ils refusaient absolument nos immeubles construits sur la périphérie et en vis-à-vis. Les Fustier ont contesté notre projet et comme il se trouvait que l’un des membres de cette famille était adjoint à l’urbanisme, il avait un poids certain dans la commune d’Ecully. Le maire nous a fait comprendre qu’il n’avait pas les moyens de le contrer. Nous avons été obligés de changer notre fusil d’épaule et, sous la pression de la commune, de supprimer cette belle villa.
8,5 hectares autour de La Dombarière, 10 hectares autour du Malrocher avec des maisons qui ont une emprise au sol de 600m2. Vous aviez la place de construire autour de ces maisons, on n’était pas dans un mouchoir de poche… Comme on n’a pas pu construire à la périphérie, on a du resserrer nos immeubles. La Greysolière a été parfaitement servie puisqu’au lieu d’avoir un immeuble, ils ont eu un centre de loisirs construit à ras-de-terre et sans immeuble en superstructure. Mais ça a condamné la philosophie du départ élaborée autour de la magnifique maison. Les Fustier auraient donc condamné la Dombarière… Les Fustier ont condamné la Dombarière. Absolument. Ce qui a été pour moi un crèvecœur et qui, à l’époque, a interpellé et interloqué de nombreux habitants.
Quand votre papa signe avec Ennemond Gindre, il lui promet de tout faire pour sauver la maison… S’il l’a dit c’est qu’il le pensait. Quand j’ai repris le programme après son décès, il ne m’avait pas fait part de cette promesse. Mais c’était dans le projet. C’était sûr puisqu’on tournait autour de façon à la sauvegarder. Le savoir-faire des sculpteurs, des ébénistes, des menuisiers, des mosaïstes, des couvreurs et des ferronniers lyonnais a été rayé de la carte en quelques coups de bulldozers… La recherche du profit exclut-elle forcément le respect ? Non, je ne pense pas mais là nous avons été pris dans un engrenage. Dans nos métiers, ce qui est extrêmement difficile c’est de s’adapter à des collectivités locales qui nous imposent des réglementations et des contraintes qui ne sont pas forcément réglementaires mais du style « c’est ça ou rien ». Ces programmes ont représenté des années et des années de négociations et énormément de sacrifices successifs. Je me souviens qu’après la mort de mon père, par rapport au projet qu’il m’avait laissé, j’ai dû consentir de nouveaux sacrifices. A ma stupéfaction, certaines conventions passées avec la mairie avaient changé quelques années plus tard malgré leur signature. Au moment où la boule de la grue s’abat contre les façades, quel est votre sentiment ? Ah non, je n’étais pas là, je ne suis pas venu ! J’ai simplement récupéré les potiches italiennes de la Dombarière. J’en ai encore trois. Des habitants s’interrogent sur la hauteur anormale des bâtiments du « Parc d’Ecully » (Prieuré, Orangerie…) et vous soupçonnent d’avoir bénéficié de passe-droits… Non, je ne suis pas d’accord du tout. A l’époque, on construisait plus haut qu’aujourd’hui. Premièrement. Deuxièmement, il n’y avait pas de règles, elles ont été crées au fur et à mesure du projet par la collectivité. Par exemple, on nous a obligés à vendre une parcelle de terrain pour une supérette qui ne s’est jamais faite. Et ce qui est extraordinaire c’est que ce terrain a été vendu quelques années plus tard à quelqu’un qui n’avait rien à voir avec les superettes et qui
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la fédération du bâtiment, pendant des années, ce n’est pas l’image que j’ai de mes collègues.
Un terrain que vous aviez donné à la commune ? Non, qu’on nous a obligé de vendre à une société qui faisait des superettes. Et qui ne l’a jamais faite, à cause du projet Carrefour. Le problème c’est qu’ils ont construit un immeuble de bureaux dégueulasse, tellement dégueulasse d’ailleurs qu’il a été rasé et remplacé par une copropriété. A l’époque, les dessous de table sont monnaie courante dans la construction et le bâtiment… Vous n’avez bénéficié d’aucun passe-droit pour faire votre programme ? Tout a été fait en totale transparence ? Il ne pouvait pas y avoir de passe-droit puisqu’il n’y avait pas de règlement au niveau des propriétés de ce type sur la commune d’Ecully à l’époque. C’est nous qui avons créé cet urbanisme en collaboration avec les autorités tutélaires. C’est tout, non, il n’y a pas eu de passedroit. On a eu à faire, sur des années, à plusieurs responsables successifs, Mr de Collongue puis Mr Rigaud. En ce qui concerne les choses qui peuvent se passer sous la table, sachez que ça n’a jamais été l’image de l’entreprise Pitance. On sait que tout le milieu du bâtiment «croquait», selon l’expression consacrée, et vous êtes le seul à ne pas avoir croqué ? Ah non, écoutez, j’espère tout de même qu’on n’était pas les seuls. Mon père a été président du Syndicat des entrepreneurs du Rhône en 1940, j’ai moi-même été responsable d’un syndicat de
La Dombarière
Certains comparent vos immeubles à des HLM de luxe. Est-ce votre sentiment ? Dès le départ, on a été violemment attaqué par quelques architectes qui parlaient d’urbanisme de chemins de grues. Une grue, ça a en général un chemin rectiligne. Si je voulais être méchant, je dirais que c’était tout à fait logique dans la mesure où la grue à flèche a été inventée grâce à l’entreprise Pitance. Cette grue type a fait le succès de Potin. Nous étions des entrepreneurs, avec des prix de revient et des coûts, notre but était de donner à notre clientèle des appartements dans leur espace, dans leur équipement et dans leur environnement, d’une qualité exceptionnelle pour un prix raisonnable.
n’avions pas de références. La masse qu’on avait à construire était tellement importante pour la taille de notre entreprise qu’on se devait d’être prudent. Mon père a démarré la commercialisation pratiquement en dessous du prix de revient pour lancer le programme et puis après on est monté. Mais on a pris des risques énormes. Ça a été une épopée ! On a vraiment tremblé ! Le nom de Pitance est-il facile ou difficile à porter à Ecully ? Je me souviens qu’une de mes filles a rencontré des difficultés avec Mademoiselle Gindre, une de ses professeurs à Saint Joseph de Tassin… Aujourd’hui, je ne peux pas dire que je fréquente beaucoup de monde à Ecully. Je suis sylviculteur, mes arbres ne me reprochent rien (rires). Mais je vais aux réunions de copropriétaires, je me présente tel que je suis. Quand je donne un avis sur une question technique qui est posée, j’ai l’impression que j’ai du crédit, mes voisins immédiats ont l’air de m’écouter (rires). Si c’était à refaire, le referiez-vous différemment ? Non, je ne pense pas parce que on a été des professionnels c'est-à-dire que le temps passant et les mœurs changeant, on a su adapter notre produit à ce qui était le mieux pour le moment. D’ailleurs on voit la différence entre le Parc d’Ecully et la Dombarière. A la Dombarière, on a su améliorer l’aspect des immeubles. O
Photos © Blanc & Demilly – Charles Jocteur - Saby Maviel - Fabrice Schiff et DR
a fait un immeuble de bureaux.
C’était cher à l’époque ? Le marché d’Ecully n’existait pas. Nous
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1 - La Cerisaie, propriété acquise dans les années 30 par Lucien et Georges Pitance et démolie par Pierre-Eugène 2 - L’orangerie XVIIIème a survécu. 3 - Le Malrocher, quelques jours avant sa démolition par l’entreprise Pitance en 1969 4 - Pierre-Eugène entouré de ses cousins François et Edmond Thierry. 5 - Le plan du parc de la Cerisaie créé pour Jules Gorse à la fin du XIXème siècle 6 - C’est dans le petit salon du château du Vivier que Jacques Pitance, accompagné par son gendre Christian Lafaye, a répondu sereinement aux questions impertinentes du Polisson.
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Manoir de La Greysolière
Le manoir est acquis en 1969 par le docteur Annet Fustier, fils de Pierre Fustier et de Raphaëlle Bocuze (Trèfleries J. Bocuze)
LE CASTEL DU PRINCE
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ous les jours, plusieurs centaines d’automobilistes écullois passent sous ses fenêtres à meneaux en empruntant l’avenue Paul Santy. Peu savent que derrière son impeccable allure extérieure, ce petit château est encore «dans son jus». A quelques minutes du centreville de Lyon, c’est suffisamment rare pour être souligné. Les historiens du patrimoine trouvent la trace de cette maison dès 1380, alors qu’elle appartient à Jean Turelle. Elle passe successivement entre les mains de plusieurs familles d’échevins lyonnais, les Poculot, de Ferrus, Masso de la Ferrière puis Barety. André Barety, conseiller du roi et recteur de l’HôtelDieu en 1766 et 1767 agrandit le domaine et fait construire un nouveau château (lire page 84). La Greysolière devint alors une ferme, ce qui va la sauver (elle gardera cette fonction jusqu’en 1959, la famille Balmont l’occupant pendant une centaine d’années). Acquise par la famille Payen qui agrandit encore le domaine, elle est rattachée au nouveau château construit par le soyeux Paul Payen (lire page 76). Lors de la
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vente de la propriété en 1955, Jacques Payen reçoit les acquéreurs potentiels. Pour la plupart, des promoteurs ou spéculateurs qui ne songent qu’à une chose : la démolir puis bétonner. C’est là que le docteur Annet Fustier entre en scène. Ce médecin généraliste a le coup de cœur pour cette belle endormie. Le 30 mai 1959, en signant l’acte d’achat chez le notaire, il entre en religion. Le mot n’est pas trop fort pour résumer les 50 ans qu’il va consacrer au sauvetage et à la restauration de La Greysolière. « Elle tombait en ruines » raconte son fils Thierry, médecin lui aussi. Parant au plus pressé, le docteur entreprend immédiatement des travaux de consolidation et de drainage. Parallèlement, il se familiarise avec l’administration des monuments historiques afin de faire inscrire la propriété à l’ISMH. Une démarche de longue haleine, alors que les méfaits de l’urbanisme intensif font des ravages aux alentours. Il faut ferrailler de tous les côtés. Contre la municipalité d’alors : « Il s’est battu comme un lion pour essayer de garder à la Greysolière son écrin végétal » souligne son fils. Il parvient à faire
repousser la nouvelle avenue Paul Santy dont le tracé initial devait passer à moins de quatre mètres du château… Et contre l’entreprise Pitance, l’obligeant à revoir entièrement la copie de son programme immobilier sur La Dombarière. Avec en dommage collatéral la destruction de la somptueuse villa néoflorentine de Claude Gindre ? Jacques Pitance n’hésite pas à souligner la responsabilité du docteur Fustier et de son neveu Yves Bonnet dans cette affaire (lire page 78). Une accusation qui laisse de marbre Thierry Fustier : « C’était peut-être le prix à payer pour garder la rentabilité du programme immobilier !» répond laconiquement le médecin qui, comme son père, n’a les yeux de Chimène que pour le petit château historique dont il a hérité à la mort du docteur en 2008 (son frère Aimery occupant les ravissantes dépendances). S’attachant à poursuivre l’œuvre paternelle et s’inscrivant dans la continuité des occupants successifs « qui n’avaient probablement en commun que d’être profondément croyants ». Un fil d’Ariane pas près d’être rompu. O MP
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10 8 1 - La chambre du docteur Annet Fustier pendant 50 ans 2 - La Greysolière en mai 1959. 3 - Mise en lumière le 8 décembre 2009. 4 - Le blason de la famille Ferrus au-dessus de la cheminée. 5 - Qui est cet artiste peintre ? Il s'agirait d'Ennemond Payen qui a exposé à la fin du XIXè et au début du XX° siècle. 6 - Le docteur Annet Fustier et son épouse Simone ont consacré leur vie à sauver le manoir 7 - Les poutres cardinales, des flèches sculptées en forme de cœurs. 8 - Le fournil conserve un petit oratoire paysan de 1859 aux initiales du curé d’Ars. 9 - La porte à pointe et ses fresques du XVIème siècle. 10 - La galerie de la cour pavée de têtes de chats a été reconstruite à l’identique en 1982.
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La Brigandière
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ette adresse est bien connue des Ecullois puisqu’elle accueille pour quelques jours encore la gendarmerie ainsi que le centre des finances publiques (issu de la récente fusion des services des Impôts et du Trésor). Ils sont en revanche peu nombreux à avoir pénétré dans le petit château depuis son rachat par l’Etat en 1988. Son directeur depuis 2009, Jean-Louis Raynière, auparavant comptable de l’Université Lyon II, nous fait visiter les lieux. Et contrairement aux idées reçues, l’homme est charmant. Il dirige aujourd’hui une dizaine de fonctionnaires spécialisés dans le recouvrement de l’impôt sur Ecully, Collonges, Champagne, Saint-Cyr, Saint-Didier, Tassin, Charbonnières, Limonest… soit 54 823 foyers fiscaux (dont 8 859 Ecullois). « Uniquement les particuliers, dont la moitié des footballeurs de l’OL qui sont de gros contributeurs ! » précise-t-il en souriant. Au cours de notre entretien, nous lui révélons le nom de ce castel construit en 1825 pour la famille Dubuis : « La Brigandière », ce qu’il ignorait et l’amuse beaucoup. En parcourant les étages, le jeu de piste consiste à repérer les éléments de décoration anciens qui ont résisté au temps et au changement de destination. Car la propriété n’aura accueilli que deux propriétaires, les familles Dubuis et Multier puis plus tard les Gauthier, en location. Au début du siècle, Maurice Loras, époux de Clémence Multier fait réaliser les travaux qui donnèrent à la maison son aspect actuel. En 1917, Madame Loras fait don de la maison à l’église d’Ecully qui y installe sa salle paroissiale. Elle abrita le premier cinéma du village, dont on peut voir la lanterne de projection à la Maison de la Rencontre. En 1988, la municipalité la rachète pour installer le centre des impôts et bâtir la gendarmerie... bientôt transformée en commissariat de police. Des pandores à la Brigandière ! Comme leurs prédécesseurs, ils n’ont pas fini de se faire chambrer… O MP
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1 - A partir du 1er juillet, les brigades de gendarmerie d'Ecully et Chassieu seront remplacées par des fonctionnaires de police. 2 - La maison a conservé quelques éléments d’origine comme la fontaine du vestibule… 3 - Plongeon dans les caves voutées qui renferment les archives du centre des Impôts avec son directeur Jean-Louis Raynière. 4 - Le grenier qui accueillait les chambres de bonnes a gardé les traces du passage des enfants de la paroisse… 5 - …dont les bobines s’éclairaient dès que la lanterne de projection (conservée à la maison de la Rencontre) se mettait en route.
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ETOILE FILANTE
La Maison rose
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l ne reste plus rien de ce domaine connu depuis le XVème siècle, Pierre Laurencin étant le propriétaire des lieux à cette époque. En 1880, la maison est restaurée dans un esprit florentin avec une surélévation. Sa dernière propriétaire connue est une demoiselle Berthet. Elle sera détruite en 1982 pour l’édification (le mot est mal choisi) de l’ensemble immobilier « Astrée » qui abrite une trentaine d’appartements. O
19, avenue docteur Terver
MAISON FLANDIN Ayant fait de très bonnes affaires dans la vente de liqueurs avec son associé Malleval (le caviste de la rue Saint Dominique – aujourd’hui Emile Zola - à Lyon), Monsieur Cornier fait construire cette jolie bâtisse en 1924. Elle est ensuite occupée par les Dalle puis les Almeiras avant de revenir à Monsieur Flandin, propriétaire du Tonneau, rue de la République. Cette brasserie a connu le triste sort d’être transformé en fast-food (sous l’enseigne Quick) comme son prestigieux voisin le Café de la Paix (aujourd’hui Mc Donald). Après avoir changé plusieurs fois de propriétaires, elle appartient désormais à Monsieur Neyret qui possède une entreprise distribuant des instruments de musique.
La jolie florentine du chemin du chancelier a laissé place à une résidence plexiglas.
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18, avenue docteur Terver
Le Malrocher au temps de Pierre Tresca
Château Barety - Malrocher TRISTE FIN POUR LE FLEURON D’ECULLY
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’histoire de ce château remonte au milieu du XVIIIe siècle. A cette époque, André Baréty, écuyer, conseiller, secrétaire du Roi, commençait une opération d’acquisitions qui devait durer une trentaine d’années. Au terme de cette période, le terrier qu’il fit établir décrit plus de 66 parcelles situées à Ecully, mais aussi à Dardilly et Charbonnières. Elles couvraient une superficie de 399 bicherées soit, environ, 51 hectares. Le fleuron était le vaste domaine constitué au cœur du village. A quelques exceptions près, il comprenait la totalité des terrains délimités par les chemins du Plat, du Trouillat, le ruisseau Malrocher (entre Grandvaux et Payen), la rue Edouard Payen, la place de Gaulle et l’avenue Terver. Pour couronner son œuvre, il fit édifier, en 1782, sensiblement à l’emplacement actuel de l’immeuble «le Prieuré», une belle demeure de trois étages qui longtemps porta le nom de « Château d’Ecully ». Il avait alors détruit la vieille maison à tourelle située à l’est (ancienne propriété Duport), mais en avait conservé les sous-sols en les reliant à la construction 84
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nouvelle par une galerie souterraine. (…) En l’abolition de ce vieux chemin. Mais rien n’est 1793, la terreur s’installe. Lyon est assiégée. jamais acquis, cent dix ans plus tard il sera Entre l’armée de la Convention et l’armée rétabli. Vers 1900, Léonce Baboin (fabricant de lyonnaise, Ecully est un enjeu pour les tulles) succéda à Pierre et Camille deux camps. Lyon succombe. Lyon Tresca. En 1913, son épouse, née n’est plus ! La répression est sévère. Margueritte Marrel, demanda Baréty est arrêté. Par miracle, il à l’architecte Roux-Meulien de échappe à la guillotine. Libéré, mais rajouter deux ailes à la demeure et accablé par les épreuves et par l’âge – de concevoir le portail et le pavillon il a plus de 80 ans – il meurt peu après. de garde. Pendant la deuxième La propriété passe alors à sa nièce, Guerre Mondiale, le domaine fut Thérèse Baréty, épouse de Gabriel occupé par les troupes allemandes. Jars, puis à leurs fils, Antoine-Gabriel, A la libération, la Nouba du 1er Régiment de Tirailleurs Marocains polytechnicien, maire d’Ecully en 1813 y tint ses quartiers. En 1969, le et de Lyon pendant les Cent jours. Ses château et son vaste domaine, dont filles, Mesdames de Chichilianne et de Léonce Baboin le cœur et la raison auraient voulu Vougy, après s’être partagé le domaine, qu’ils fussent conservés, étaient le vendirent par lots. Le château fut abandonnés aux promoteurs Lucien et Jacques acquis en 1858 par Joseph Tresca. Il obtint, Pitance. En novembre de la même année, le enfin, la suppression du chemin, parallèle à la château, l’orangerie et l’étang disparaissaient. façade, qui séparait la demeure de la superbe Seul, leurs noms et la légende demeurent inscrits allée longue de deux cents mètres, bordée d’une en lettre d’or aux frontons des résidences avec double rangée de «tillots», aboutissant à la rode Mozart, dont la flûte désenchantée berce leur de la Demi-Lune (actuelle rue Terver). Il avait souvenir.O CJ fallu cinquante ans de négociation pour obtenir
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L'entreprise Pitance y construisit 5 gigantesques barres regroupées au sein de la copropriété « Le Parc d’Ecully » (Le Beethoven, le Mozart, le Prieuré, l’Etang et l’Orangerie). Le domaine comptait encore 10 hectares : « On a laissé passer la chance du pays ! » se désolait Charles Jocteur, personnalité emblématique du patrimoine écullois qui regrettait que la municipalité n’ait pas préempté.
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1 - Les petits-enfants de Pierre Tresca devant le perron du Malrocher vers 1900. 2 - Il n’est pas encore doté de ses deux ailes. 3 - Le croquis réalisé par l’architecte Roux-Meulien pour Madame Léonce Baboin. Les deux ailes sont rajoutées en 1913. 4 - Son allée de tilleuls de 200 mètres en plein cœur d’Ecully qu’empruntait la procession du 15 août. 5 - Quelques jours avant sa démolition… 6 - …démarrée en novembre 1969. Après la destruction des deux ailes, le vaisseau fantôme conservera pendant quelques jours son aspect initial. 7 - Pierre Tresca (et son épouse née Camille Riboud) a occupé la maison de 1858 à 1900. 8 - Joseph Tresca, son épouse en compagnie de Georges et Mary Cozon, fondateur du Tennis-club de Lyon. 9 - Pierre et Camille Tresca entourés de leurs 4 filles et de leurs gendres les deux frères Isaac et les deux frères frères Cozon. 10 - Aimé Baboin Ier, en famille au château de Loyes en 1861. Une œuvre du peintre Tourny.
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Photos © Fabrice Schiff et collection Gourd
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teau Randin hâ C LA SOIE DES GOURD
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'est Antoine Guerineau qui fait construire en 1858 ce château en forme de fer à cheval dissymétrique (l’aile sud-est est plus courte que l’aile nord-ouest). Le fronton du portail porte les lettres G et N entrelacées pour Guérineau-Noilly. La propriété fut ensuite acquise par le soyeux Adrien Gourd (1823-1895) et son épouse Adeline Roussel, fille du docteur Roussel et de Claire Saint Olive. Ils ont 5 enfants (Henry, Iwan, Emmanuel, la marquise de Fenoyl, et madame de Dompsure) et c’est à leur fils aîné qu’ils transmettent la propriété. Henry maintient la tradition de la famille nombreuse et a 7 enfants. « Mes grands-parents vivaient avec leurs enfants célibataires (André, Yvonne, Pierre, Marguerite, dite Fleur et Yvan, dit Pinson). Ma mère Isabelle et son frère Paul qui s’étaient mariés étaient un peu traités de « déserteurs », les décisions comme la vente d’Ecully résultent de la précarisation de la fortune de mon grand-père Henry Gourd. Ma mère a été tenue à distance sauf sans doute les signatures » assure Noël Brosset qui est né au Randin. En 1950, la propriété est cédée à Claude et Louis Germain, ingénieurs chimistes. C’est par la suite qu’elle est « saucissonnée » et mise en copropriété. L’hectare de terrain a été divisé, la maison du jardinier et le jardin font désormais partie de la propriété Kouleian qui possède aussi le portail historique. Aujourd’hui habitée par 6 familles, elle a gardé tout son charme et son beau toit de tuiles vernissées. La famille Gourd est encore présente sur Ecully. Les 4 petits-fils d’Emmanuel Gourd résident désormais chemin des Hautes Bruyères dans la propriété d’Henri Vabre. Comme au clos Girel ou chez les Morel-Journel, ils ont divisé le terrain et fait construire leur maison individuelle. Une façon intelligente d’éviter la dispersion du domaine familial.O MP
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1 - Adrien et Adeline Gourd. 2 - Leur fils Emmanuel décédé en février 1942. 3 - Leur petit-fils Robert en 1909. Il est né dans le château deux ans plus tôt. 4 - Robert Gourd et Françoise Vabre se marient en l’église d’Ecully le 3 avril 1945. 5 - Au 2ème étage, cet appartement rénové dans un style très contemporain est à vendre. D’une surface de 150m2, il est proposé par l’agence Sainte-Foy Immobilier au prix de 605 000 euros.
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Photos © Fabrice Schiff et DR
47, avenue du docteur Terver
Roqueplane COLLÈGE DU SACRÉ CŒUR
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avissant château de style Louis XVI construit en 1854-1855 pour Antoine-Marie Vachon, négociant à Lyon, et qui passa successivement entre les mains des familles Chambeyron, Gueneau et Pavin de Lafarge. La famille des cimentiers la loue ensuite à la famille Cozon qui l’occupe avec ses 10 enfants. La kermesse annuelle de l’église paroissiale se tenait début juillet dans le parc de la propriété. «On s’amusait à lancer des confettis sur les gâteaux de Madame Bellon (propriétaire du château de Charrière Blanche, ndlr)» se souvient Madeleine Bouquin qui réside en face (lire page 92). Les frères du Sacré Cœur l’acquièrent le 14 janvier 1952 auprès d'Henry de Lafarge. Le projet de la congrégation est d’accueillir des jeunes se destinant à la vie religieuse. Sa transformation en collège privé bilingue date de 1961. C’est à cette époque que la ferme disparaît. Pour l’anecdote, le gymnase est électrifié par Charles Jocteur. Aujourd’hui, le collège dirigé par Bernard Maudry, accueille 574 élèves de la 6ème à la 3ème. Les frères ont quitté l’établissement
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à la suite de l’incendie du 6 janvier 1998 mais le collège est toujours sous leur tutelle. Ce jour-là, le feu ravage l’intégralité du premier étage, occupé par la communauté. Sous la chaleur (les pompiers relèvent 1800°c), l’escalier de pierre a fondu. Ce qui explique la disparition de presque tous les éléments de décoration d’époque, dont les vitraux de la chapelle. La maison qui accueille désormais les services administratifs de l’école et la salle des professeurs a été entièrement réaménagée de façon fonctionnelle. Seules les façades fort bien restaurées témoignent de son passé de maison de famille.O MP
Le château construit en 1854
L’ancienne ferme héberge désormais le réfectoire de l’école
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1 - Jusqu’en 1961, les voisins pouvaient s’approvisionner en lait auprès des frères. 2 - L’ancienne ferme héberge désormais le réfectoire de l’école. 3 - Bernard Maudry dirige l’école depuis 1993. Son bureau occupe l’ancienne cuisine. 4 - L’intendant Jean-François Fargier est dans la place depuis 1971. 5 - Il a installé son bureau dans l’ancienne chapelle des frères. 6 - Le 6 janvier 1998, un violent incendie ravage le premier étage. 7 - Les vitraux disparaissent dans les flammes. 8 - En terre battue, les caves du château sont encore dans leur jus… mystérieux. 9 - La salle à manger est désormais la salle des professeurs. 10 - Course de haies dans l’ancien pré transformé en stade.
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1, chemin de Grandvaux
Villa Pontou UN AVENIR EN POINTILLÉ
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ette grande bâtisse a été édifiée pendant la seconde moitié du XIXème siècle. En 1914, sa propriétaire Marie Pontou, née Perret, décide de la transformer en maison de retraite pour le personnel de l’enseignement catholique. Les premières enseignantes qui appartenaient au cours Chevreul s’installent cette année-là. Elle n’a jamais changé de destination depuis même si les pensionnaires (40 aujourd’hui pour une trentaine de salariés) ne sont plus issues de l’Education. L’atmosphère qui y règne est celle d’une maison de famille au charme délicieusement suranné. Meubles anciens, grand jardin, chapelle… un style de vie plébiscité par ses pensionnaires dont Madame René Arnaud, née Jacqueline Gautier et Madame Colcombet, née Simone Colin aujourd’hui décédées ou encore Madame Roger Le Tourneur du Breuil, née Bernadette Meaudre. Mais la maison médicalisée qui a fusionné en 2005 avec sa consœur Louise Thérèse, un autre établissement situé avenue Edouard Payen «ne répond plus aux normes actuelles et futures pour une bonne prise en charge des personnes âgées qui vont être transférées sur le 90
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site de Louise Thérèse en 2012». C’est son directeur Matthieu Forgeat qui l’affirme. Quid de la Villa Pontou ? Les défenseurs du patrimoine écullois sont en alerte. « Il n’y a pas d’inquiétude à avoir », poursuit le directeur tout en confirmant que la maison a été vendue à un investisseur particulier et non à un promoteur « qui, à priori, ne la démolira pas ». Sans pour autant révéler l’identité de l’acheteur mystère. Dans ce cas, sa transformation en appartements est la plus probable car le parc de 1 hectare est non constructible. Ne reste plus qu’à souhaiter que les pensionnaires trouvent dans leur nouveau refuge cette atmosphère si particulière qui fait tout le charme de la Villa Pontou.O MP
Cette extension date des années 70
Un grand parc pour les promenades
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5 1 - La chapelle du premier étage sous la protection de l’archange Saint Michel et de Jeanne d’Arc. 2 - Après son agrandissement pour accueillir ses premiers pensionnaires. 3 - Après son agrandissement pour accueillir ses premiers pensionnaires. 4 - Cette extension date des années 70. 5 - Saint Joseph assistera-t-il au martyr de la Villa ? 6 - Madame Chomel de Varagnes fait partie des 10 visiteurs bénévoles qu’affectionne Matthieu Forgeat, directeur de la Villa Pontou depuis 2008. 7 - Le cardinal Pierre-Hector Coullié institue le Chemin de Croix de la Villa Pontou en 1902. 8 - Marie Pontou, à l’âge de 33 ans. 9 - Le grand salon accueille des animations et la messe dominicale. 10 - La salle à manger. 11 - L’escalier. 12 - La villa voisine avec l’ancienne propriété de la famille Hoppenot (au numéro 3). 13 - Et avec la maison blanche de la Dombarière, occupée aujourd’hui par la famille Chagny (au numéro 5).
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Avenue Franklin Roosevelt
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Maison Bouquin A COEUR OUVERT
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i cette belle demeure bourgeoise de 1830 est l’une des plus gaies d’Ecully, on le doit à sa maîtresse de maison, Madou Bouquin. Connue de tous les Ecullois qui s’investissent pour leur village, Madeleine Bouquin n’est pourtant arrivée dans les valises de ses parents Laurent et Jeanne David qu’en 1946. Son père, ingénieur des mines à Alès, est l’une des victimes collatérales des nationalisations de 1945. Rapatrié à Lyon où se situe le siège social de son employeur Les Houillères de Rochevelle, et connaissant des Ecullois, il rachète la maison de Mademoiselle Martin-Monterrad, 85 ans. La demoiselle de compagnie de cette dernière souhaitait rajouter un belvédère au sommet de la maison, mais la vieille dame n’avait pas donné suite à ce projet. Elle représentait la 3ème génération à occuper la maison achetée en 1846 par ses grands-parents rentiers aux frères Dunod, négociants à Lyon. Cornaquée par e ses 4 grands frères, l’actuelle propriétaire ne va pas mettre bien longtemps pour s’intégrerr dans la belle société éculloise. C’est là qu’ellee fête ses 18 ans, entourée de ses amis. Au décès de sa maman, en 1988, Madou s’installe dans la propriété dont elle cède une partie du terrain à la commune (qui agrandit le chemin du cimetière) et à un promoteur (qui construit la résidence «Les baronnies»). Ce qui permet de payer leurs parts à ses frères. Totalement absorbée par la vie associative éculloise, Madou Bouquin, qui fut adjointe à la Culture de 1995 à 2001 parvient à préserver quelques heures pour les consacrer à la peinture sur porcelaine, son hobby. En espérant le jour venu pouvoir transmettre le flambeau à ses enfants. O MP 92
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1 - Madou Bouquin, un personnage truculent. 2 - Jean-Jacques David, ex directeur de la Police scientifique à Ecully. 3 - Alix, Madou, Philippe et Jean Bouquin le 4 octobre 2010. 4 - Le projet d’aménagement du parc à la fin du XIXème. 5 - Laurent et Jeanne David (née Dubois) acquièrent la propriété en 1946. 6 - La maison a conservé tous ses éléments décoratifs d’époque. 7 - Les actes notariés de la maison depuis 1846. 8 - Vernissage de l’exposition consacrée aux parcs et jardins d’Ecully. Pierre Bertin Hugault, maire d’Ecully, Madou Bouquin et François Duquaire, architecte paysagiste
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Photos © Saby Maviel et DR
1, avenue Guy de Collongue
Les Bruyères LE CHÂTEAU DE MONSIEUR LE MAIRE
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a propriété appartenait à l’origine au soyeux Sulpice Puy qui, après avoir fait fortune sous le 1er empire dans le commerce de la soie avec la Chine, vendit son entreprise. Sa fille adoptive Claudine Fontaine Puy épousa à Paris dans les années 1820 Paul Duringe (originaire de Prusse). Ce saint-cyrien fut l’adjoint direct et l’ami de Denfert-Rochereau, célèbre pour avoir dirigé la résistance de la place forte de Belfort durant la guerre de 1870, ce qui lui a valu le surnom de «Lion de Belfort». Rentier, il acheta par ailleurs la propriété du duc de Morny dans l’Allier. Tombé sous le charme d’une villa florentine de style Palladio, il démolit la maison Puy à Ecully et confia la construction des «Bruyères», importante construction néo-classique de plan rectangulaire à l’architecte Frédéric Benoit en 1877. En 1912, un portique en avant-corps est rajouté sur la façade Nord sous la direction de l’architecte Charles Roux-Melien. Son fils Alfred, égyptologue, peintre proche de Tony Tollet et son épouse Suzanne Blanchet héritent de la propriété qu’ils agrandissent la même année en acquérant auprès de la famille Jeannoray la propriété voisine «Beauvallon». Rénovée, ils y installèrent leur fille Colette et son mari le baron Guy de Collongue, issu d’une lignée provençale, qui sera maire d’Ecully de 1937 à 1971. Leurs quatre enfants Marie-Christine (comtesse de Flers), Gabriel, Solange (comtesse Etienne de Bellescize) 94
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et leur fils François-René grandissent dans la propriété. Le petit dernier qui est passé par les Chartreux puis la fac de Droit est ensuite monté à Paris poursuivre ses études. Après avoir rencontré son épouse Anne de Vanssay aux 2 Alpes, il fera toute sa carrière dans la banque (Société générale, Banque de l’Indochine, GODTP…). Le couple et leurs trois enfants s’installent parc de Montretout à Saint Cloud. «A l’issue du décès de mon père (1978) et de ma mère (1997), nous avons décidé de vendre les Bruyères, difficile d’entretien.» explique ce dernier qui possède toujours «Beauvallon». La propriété (1400 m2 habitables) est achetée par un publicitaire en 2002 qui s’installe à l’étage et propose les salles de réception à la location pour des soirées évènementielles. Après le refus de la municipalité de le laisser lotir le parc, il cherche à s’en séparer. Sur les rangs, l’EM Lyon envisage de l’acquérir pour le transformer en espace pour séminaires mais renonce en raison du prix demandé, jugé trop élevé. Espérons que cette parenthèse spéculative soit vite refermée et qu’un amoureux du patrimoine sonne la renaissance de cette demeure atypique très Rome antique. O MP
Le château et ses deux hectares est proposé à 3,75 M€ en 2004. Il ne trouvera pas preneur .
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1 - Le baron Guy de Collongue et sa fille Christine en 1947 à Collongue. 2 - Guy de Collongue, maire d’Ecully et ses pompiers en 1962. 3 - François et Anne de Collongue sur le perron de la mairie en mai 2011. 4 - Le grand salon… 5 - …et sa magnifique cheminée en 1920. 6 Plusieurs cartes postales du château ont été éditées entre les deux guerres.
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4, chemin du Trouillat
ette ferme du XVIème siècle de forme oblongue serait reliée par un sous-terrain jusqu’au castel de la Greysolière (tradition orale). En 1758, le domaine de 7 hectares (propriété de Marc-Antoine Berger de Chasse, brigadier des armées du Roi) comprenait une maison basse et une maison haute, une chapelle, le logis du valet et une écurie. Sur la façade antérieure, on retrouve les blasons des familles Collongue et Marmet de Valcroissant. Acquise par la famille Duringe, elle appartient toujours au baron FrançoisRené de Collongue (petit-fils Duringe) et ex propriétaire du château des Bruyères, qui l’a mise en location après l’avoir restaurée. Le parc abrite désormais les immeubles de la résidence Calabert. O CJ
Beauvallon AU CŒUR DU TRIANGLE D’OR
LE VIVIER
LES BRUYÈRES
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Algoud
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riste fin pour cette charmante maison bourgeoise construite par l’architecte Tony Dejardin pour le négociant Rémy Charrin en 1866. Sa dernière propriétaire connue est Mademoiselle Uranie Algoud. La maison est démolie après son décès en 1975, ses héritiers l’ayant vendue à un promoteur qui y construisit la «Résidence du Joli Mai». Ces derniers se contentèrent d’empocher l’argent, abandonnant à l’intérieur de la maison, ouverte à tous vents, les archives de la famille, les photos et les papiers personnels de la vieille demoiselle. Ne subsiste que l'orangerie... en triste état ! O MP
Impasse du Pérollier
La résidence « Le Joli Mai » s’élève sur l’emplacement de la maison principale.
L'orangerie située à l’ouest de la place du marché. Edifiée en 1874 par l’architecte Bissuel, elle abrite aujourd’hui l’association «Rhône-Accueil», membre du réseau AVF
Chavanis
R La maison en cours de démolition
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avissante maison des champs du XVIIème siècle entièrement restaurée par Monsieur Chavanis puis vendue à Carrefour France qui devait la conserver pour en faire ses bureaux mais la détruisit en 1972. O
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Les charmilles coté orangerie
Les Charmilles
Photos © Fabrice Schiff et DR
31, avenue Franklin Roosevelt
LA BNP ROMPT LE CHARME
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grémentée d’une aile pittoresque en briques avec une orangerie en forme de tourelle, elle a été construite après 1825. Ambroise Clerc réunit plusieurs tènements pour constituer une propriété de 7 hectares plantés de 250 essences différentes. La maison est transmise à sa fille Clarisse, épouse de Charles Perrache. Leur fille Marie mariée à Victor Dumont en hérite. Parmi leurs quatre enfants (Georges, Paul, Françoise et Michel), le petit dernier se souvient des étés ensoleillés passés dans la propriété familiale. Avec ses frères et sa sœur, il vit à Lyon durant l’année scolaire. Seule exception, l’hiver 39/40, durant lequel la famille réside exceptionnellement dans la maison. Cette dernière est vendue par son père en 1948. « J’avais tout juste 18 ans et n’avais pas mon mot à dire ! » nous a confié Michel Dumont qui ne peut s’opposer à la vente. Ce sont les sœurs de Saint-François d’Assise qui en font l’acquisition. La communauté de moniales restera dans la maison jusqu’en 1970. La BNP la leur rachète pour implanter sa direction régionale. Les banquiers s’empressent de détruire la maison de famille pour construire un immeuble de bureaux qu’ils délaisseront ensuite pour s’établir sur le domaine de la Villa Saint Pierre et la police scientifique – dirigée par David Bouquin, le frère de Madou (lire page 92) investit les lieux.O MP
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1 - Début de la démolition en 1970. Une scène de désolation signée BNP. 2 - Ambroise Clerc. 3 - La famille Dumont prend la pose en 1925. 4 - Elle s’est agrandie un an plus tard. 5 - Victor Dumont et son fils Georges en 1921
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EN COUVERTURE Impasse des Granges
LES EXPERTS AUX
Granges
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Photos © Collection Yves Santy - Marco & DR
ette maison bourgeoise de style néo Renaissance abrite désormais la fine fleur de la police scientifique. Mais son histoire est surtout liée à celle des soyeux. Car celui qui la restaure et l’agrandit à la fin du XIXème n’est autre que le fabricant de soieries Pierre-François Atuyer, l’un des trois créateurs de la maison Atuyer-Bianchini-Ferrier. Pierre-François Paul Santy, chirurgien de réputation internationale, Atuyer et son rachète la propriété lors de l’indivision Atuyer épouse en 1905 à ses beaux-frères et belles-sœurs en mars 1939. Le professeur est mondialement connu pour ses recherches sur la chirurgie thoracique et abdominale et enfin cardiaque, pionnier dans les interventions à cœur ouvert (lire sa bio dans l’encadré). Durant l’hiver, il réside place Gailleton avec ses 6 enfants, sa maison Du pain sur la d’Ecully étant gardée par le jardinier et son planche pour épouse qui seconde la maitresse de maison les techniciens en été. En 1948, son fils ainé Victor épouse sa du laboratoire de la police voisine des « Charmilles » Françoise Dumont. scientifique Les deux maisons ne sont réunies que quelques mois (voir ci-contre). Au décès de Paul Santy, son épouse (née Blanche Atuyer) décide de vendre la propriété de 4 hectares qui comprenait outre la demeure principale une maison de gardien, un garage, un colombier et des serres. « C’était un paradis pour les enfants » dixit son petit-fils Yves Santy qui a passé de nombreux week-ends et une grande partie de ses vacances scolaires aux « Granges » avec ses cousins. La BNP l’acquiert auprès de sa famille le 2 octobre 1973 et la réunit aux Charmilles. Depuis 1996, elle abrite le laboratoire de la police technique et scientifique.O MP
Paul Santy
PAUL SANTY PROFESSEUR DE CLINIQUE CHIRURGICALE À LYON Le professeur Paul Santy est né à Die le 18 avril 1887, dans la Drôme, où son père était receveur de l'enregistrement. Il fit ses études secondaires dans la Loire et fut d'abord tenté par l'Ecole des Mines de Saint-Etienne. Décidant finalement de devenir médecin, il fit ses études à Lyon, où "il subit la salutaire influence d'Antonin Poncet, de René Leriche ("c'est à René Leriche que je dois le meilleur de ma vie chirurgicale"), de Xavier Delore, plus tard de Léon Bérard auprès duquel il fut chef de clinique. Pendant la Première Guerre mondiale, il participa aux travaux du Centre chirurgical d'instruction de Bouleuse (Champagne), conçu par le Secrétaire d'Etat Justin Godard. Agrégé (1923), professeur de clinique chirurgicale (1941), Paul Santy fut l'un des "derniers représentants de ces grands patrons qui menèrent de front les tâches de la chirurgie générale et celles de la cancérologie" (Marcel Dargent). En chirurgie générale même, il aborda successivement plusieurs disciplines différentes : chirurgie de l'appareil digestif, chirurgie thoracique, enfin chirurgie cardiaque. Dès 1937, il obtient des résultats encourageants dans le traitement des péricardites constrictives. Dix ans plus tard, au retour d'un voyage Outre-Atlantique (Baltimore), il osa se lancer dans l'opération des "enfants bleus" (300 opérés en 10 ans), la résection de l'aorte, plus tard (1956), l'opération à cœur ouvert. Source : Jean-Charles Bonnetin « Les Lyonnais dans l'histoire »
Une délégation de médecins étrangers en visite aux Granges en 1954
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Le château en 1900. La dépendance de droite était alors la maison close d’Ecully.
Le Château des Rivières LANTERNE ROUGE
Photos © Fabrice Schiff et DR
12, chemin des rivières
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eu d’Ecullois le connaissent car il se situe dans la partie sud est du Vallon de Serres et des Planches. En 1704, cette demeure était la maison de François Coinde et au début du XXème siècle la propriété Gachard avant de passer entre les mains des Comparat et des Goyet. Elle a été profondément remaniée au XIXème avec le rajout de sa tour ronde couronnée de faux mâchicoulis. L’entrée se fait par la porte principale de la demeure. On tombe alors dans un hall d’entrée qui dessert un escalier montant à l’étage, une cuisine et un grand salon. C’est alors que l’on tombe nez-à-nez avec la cheminée du château. Son trumeau est orné du blason de la famille Carton des Estivaux qui rappelle qu’un de ses membres, Christophe, fut en 1697 lieutenant civil et criminel du château Cervières en Forez. Le second blason correspond à celui de la famille des Caze, originaire d’Italie, qui fut seigneur de Roche Cardon. Un incendie toucha l'aile ouest du bâtiment au début des années 1980 alors que Monsieur Compara venait juste de restaurer la batisse qui en avait grand besoin.. Trois ans plus tard, Gianni Gianfranceschi, entrepreneur, et sa femme, font l’acquisition du Château des Rivières dans son intégralité. Ceux-ci ont rénové la demeure qu'ils ont divisé en trois appartements répartis sur les six niveaux de la batisse. O MP 102
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3 1 - La cheminée aux armes de la famille Carton des Estivaux. 2 - Une des ravissantes pièces situées dans la tour. 3 - L’appartement principal, d’une surface de 250m2 est proposé à la vente par l’agence Sainte Foy Immobilier. 5 - L’escalier et sa rampe en fer forgé.
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Photos © François Duquaire, Saby Maviel et DR
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Domaine de Pontourné UN CHÂTEAU QUI A DU CHIEN !
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l s’agit là du dernier grand château édifié à Ecully et dont l’édification, confiée aux architectes Vernon et Sainte-Marie-Perrin (l’adjoint de Bossan à Fourvière), s’étala de 1904 à 1910. De style Renaissance, il a été construit autour d’un magnifique orgue Cavaillé Coll sur l’emplacement d’une ancienne maison des champs pour Maurice Isaac dont le frère Auguste, ministre du Commerce, ne vous est pas inconnu. Président de la CCI, il fit la commande des deux hôtels particuliers jumeaux du 31bis et 33 boulevard des Belges dont il confia la réalisation à l’architecte… Sainte-MariePerrin (Lyon People n°98). En épousant Marguerite Dufetre, fille unique du propriétaire du domaine voisin de Chantegrillet (ci-dessous), Maurice Isaac se retrouve à la tête de deux domaines mitoyens totalisant 32 hectares. Durant l’hiver, il réside 10, quai des Brotteaux (Sarrail) à Lyon et se partage entre Le Castel Flamand à Vichy et Pontourné. En 1953, sa fille unique Alice mariée au banquier René Sainte Olive est toujours propriétaire de 32 hectares. Ils ont 5 enfants, mais leur famille est frappée de drames à répétition. Bernard (banquier) épouse Monique de Lauriston et hérite de Pontourné ; le colonel Christian Saint Olive (décédé en 1999) épouse Marie-Antoinette Payen (fille d’Edouard) et hérite de Chantegrillet ; Roselyne, disparait en mer au large du Dramont (Var) en 1947 puis Maurice, sous-lieutenant, meurt pour la France en Algérie le 14 juin 1958 à l’âge de 25 ans. Depuis 1989, la fille adoptive de Bernard, prénommée Alexandrine a transformé le domaine en chenil avec salon de toilettage et élevage de bergers de Beauce (une activité publique pour laquelle elle a monté une EURL et fait jaser au village). Maudits reporters que nous sommes, nous n’avons pas été autorisés à fouler le gazon de la propriété et à caresser ses charmants beaucerons dont le pedigree est désormais rehaussé de «Pontourné» : « Actuellement, mes chiennes Uppercute des Assiers et Ayadé de Pontourné sont cotation 4 (Recommandées) et indemnes de dysplasie (A/A). Etalons cotés 4 et 3 disponibles pour saillies. Aucune dysplasie de la hanche A/A. » peut-on lire sur sa page du site internet chiensdefrance.com. Tout un programme (de reproduction) ! O MP 104
1 - En photo sur Internet, les nouveaux occupants du domaine. 2 - Chantegrillet et Pontourné s’étalent sur 30 hectares. 3 - La façade sud du château néoRenaissance.
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CHANTEGRILLET Une tour ronde coiffée d’un toit en poivrière caractérise ce château construit en 1882 par l’architecte Paul Pascalon pour Georges Dufêtre (1845-1908) et son épouse née Marie-Thérèse Desgrand (18451903). Madame Christian Saint Olive, née Marie-Antoinette Payen et épouse du libérateur d’Ecully (1945) a occupé la propriété jusqu’à son décès en juin 2010. Espérons que ses enfants Hervé, Dominique, Bruno, Raphaëlle ou Ludovic sauront s’entendre pour conserver ce joyau dans la famille. Qui sera le maillon faible ? A suivre…
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Photos © Fabrice Schiff, Archives municipales de Lyon et DR
Henry Morel-Journel acquiert les 13 hectares de Bellevue en 1922 pour 395 000 francs.
Pose de la première pierre de Sup de Co avec Michel Mercier
Sevenans
LA RÉSERVE MOREL-JOURNEL
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aste demeure de style composite construite entre 1887 et 1894 par l’architecte Charles Roux-Melien pour Jean Berthoud, administrateur de la Société Lyonnaise des Cirages Français, rue Marietton à Vaise. Ses produits étaient commercialisés sous la marque «Lyon noir». La propriété – sur laquelle l’Ecole Supérieure de Commerce (aujourd’hui EM Lyon) a été construite appartient depuis 1922 à la famille MorelJournel. Ils sont 17 aujourd’hui à habiter dans les maisons construites sur le tènement familial.
Megève ou Courchevel ? Ni l’un, ni l’autre mais le chalet Morel-Journel à Ecully
Sevenans sous son manteau de neige en décembre 2010 JUIN 2011
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Photos © François Duquaire et DR
Chemin de Fontville
Château de Fontville LE CHOIX DU ROI
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e 15 août 1584, une mule d’humeur ombrageuse fit entrer Fontville dans l’Histoire. Montée par le duc d’Epernon, gouverneur de Guyenne, qui rejoignait la Cour du roi Henri III de passage à Lyon, elle s’en était débarrassée sans ménagement dans le bois de Serre. Transporté au château de Fontville, le roi, averti de la mésaventure de son favori avait rappliqué de Bellecour à bride abattue pour le récupérer. Le lendemain, souverain et favori regagnèrent Lyon, laissant à la forêt le souvenir du « Saut d’Epernon » et dans la chambre qui depuis porte son nom, le portrait du roi. Le domaine connu depuis le XVIème siècle fut la propriété de Guillaume puis Gaspard de Fontville. Il passa ensuite à François de Péacieu, procureur à Lyon dans la première moitié du XVIIème. Sa fille Madeleine, carmélite, vendit le domaine à noble Claude Hédoin. En 1714, ce dernier en fit don à la congrégation des pères de Saint Lazare pour la fondation de missions et de messes. Confisqué aux Lazaristes à la révolution, il fut ensuite occupé par les familles Papon de la Noue, Farge et Chantre. En 1924, Ernest Chantre la légua aux Hospices Civils de Lyon. Elle renfermait alors une collection de faïences de Moustier et de meubles Henri IV, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Mais c’est un leg sous condition, le sous-directeur du Museum d’Histoire Naturelle souhaitant que les HCL la transforment en maison d’accueil pour garçons malades. Cela restera un vœu pieux, car la direction des Hospices jugeant son agencement inadapté décide de la mettre en location. On suppose que Madame Chantre continue d’y résider jusqu’à la seconde guerre mondiale. Jean-François Jacquet loue alors la maison dont l’immense parc de 10 hectares, mitoyen du bois de Serre, est très prisé des cavaliers. En 1995, le château est mis en vente et son parc morcelé. « Il est alors dans un triste état » selon l’un des acquéreurs qui s’emploie depuis à lui redonner tout son lustre d’antan. Dans la plus grande discrétion.O CJ et MP 106
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3 1 - Les cavaliers de Fontville dans les années 70. 2 - Le caveau de la famille Chantre. 3 - Vue aérienne du domaine en 2000.
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DS4 : UNE DÉESSE AUX MULTIPLES VISAGES En voilà une qui s’est coupée en quatre pour vous plaire ! A la fois, coupé, berline et crossover, le nouvel opus de la ligne DS de la marque aux chevrons, contribue à l’inexorable changement d’image de Citroën. Un changement amorcé l’an dernier avec DS3. Une évolution remarquée et remarquable qui trouvera son apogée dès la fin de cette année, avec la commercialisation de la DS5. Trois déesses pour un même constructeur, qui dit mieux ?Par Christophe Magnette
VINCENT GIRERD, DIRECTEUR RÉGIONAL DE CITROËN Le patron du « grand » quart sud-est est un homme heureux : après le succès rencontré par la DS3, 6 000 véhicules écoulés l’an dernier sur la région (27 % des DS3 vendues dans l’Hexagone) et en attendant l’arrivée de la DS5 en fin d'année, la marque aux chevrons crée encore l’événement avec sa DS4, en point de vente depuis le 26 mai. Et nul doute, ce nouvel opus du label DS va susciter bien des commentaires, à commencer par sa ligne. «Elle est à la croisée des chemins, confie Vincent Girerd : à l’arrière, les poignées de portes cachées dans la carrosserie lui confèrent un style de coupé, son gabarit (1,53 m de hauteur pour 4,27 m de long et un coffre de 370 litres notamment) la place dans la catégorie des berlines, tandis que sa position surélevée et son allure générale lui donnent un aspect de crossover.» Silhouette musclée, cambrure marquée, pare-brise panoramique (vision vers le haut de 45° !), intérieur raffiné à base de cuir et de chrome, le mélange des genres lui sied à merveille. Citroën DS4 entend se montrer exemplaire dans son comportement routier. La gamme de moteurs est d’ailleurs large. Jugez plutôt : trois diesels sont proposés, 1.6 HDi 110 (ou eHdi Start&Stop) et 2.0 HDi 160 ; en version essence, la DS4 reprend deux moteurs existants, 1.6 VTi 120 et 1.6 THP 155 et innove avec le 1.6 THP 200. Coté prix, la belle s’offre dans une fourchette oscillant entre 21 300 € et 29 800 €. Du luxe donc, mais accessible à tous à l’instar de la DS3. Sur la région, 3 000 à 3 500 commandes sont espérées cette année.
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L’ESSAI GÉRARD GABET CO-PRÉSIDENT FONDATEUR DE SYSOCO ET PRÉSIDENT DE L’ASVEL RUGBY AU VOLANT DE LA DS4
FRANÇOIS-XAVIER DE SORAS, DIRECTEUR DE LA SUCCURSALE ECULLY LYON GRAND-OUEST «L’an dernier, notre succursale, forte du plus grand hall de l'Ouest lyonnais et de ses 80 collaborateurs, a vendu 2 000 véhicules neufs et 700 VO, pour un chiffre d’affaires de 55 millions d’€ toutes activités confondues. Des résultats fortement boostés par la prime à la casse mais pas seulement. Notre gamme très homogène – C3, C4 Picasso, Nouvelle C4 etc. – et bien sûr, l’émergence de la ligne DS nous apportent un vrai renouveau. Une dynamique soutenue par une politique commerciale et marketing conférant à la marque au chevron une image résolument tournée vers l’avenir. Un pari gagné ! Pour preuve, grâce au renouvellement de notre gamme, nous avons réussi le tour de force de rajeunir et féminiser notre clientèle, tout en gardant auprès de nous, les amateurs de Citroën de la première heure ! Enclins à surfer sur cette énergie, nous préparons ainsi des travaux sur notre site d’ici la fin de l’année (nouvelle image de marque) avec pour dessein de rendre notre gamme plus perceptible et de rationaliser nos services d’accueil. A noter notre petit plus : depuis trois ans, un atelier de rénovation de véhicules de collection permet à tous les passionnés d’automobile de redonner une seconde jeunesse à leur modèle. »
«La marque au chevron est loin d’être une inconnue pour moi : à titre personnel, j’en suis à ma cinquième C8 [sic], tandis que la plupart de mes collaborateurs [ndlr : 110 personnes pour un chiffre d’affaires de 23 millions d’€] roulent en Citroën. La DS4 ? Esthétiquement, je la trouve très belle, féline, agressive, dans la lignée de la C4. Elle s’inscrit parfaitement dans la politique de rajeunissement prônée par le constructeur. La finition est agréable au même titre que la conduite, très souple, de notre modèle d’essai (version eHdi 110 ch). J’ai éprouvé de bonne sensations sur l’avant de la voiture, elle colle bien à la route [sic]. C’est une routière réussie qui devrait séduire un large public désireux de posséder un véhicule qui allie à la fois, esthétique et performance, fonctionnalité et technologie. »
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KARINE’S B & B
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n pénétrant dans cette charmante maison d’hôtes, les visiteurs éprouvent la délicieuse sensation de plonger dans une revue de déco, positionnée haut de gamme. L’accueil de Karine Laurent-Rault dissipe toute impression de papier glacé. La maitresse de maison a fait l’acquisition de ce qui fut pendant longtemps la ferme de la maison Mouterde (lire cidessous) en 2005. La bâtisse menaçait ruine mais Karine a tout de suite flairé son potentiel. Il en fallait ! Après un an et demi de travaux,
la métamorphose est totale. Cinq très jolies chambres d’hôtes jouxtent désormais son habitation. Leur décoration est signée 100% Karine. Il faut dire que notre quadra est baignée depuis sa plus tendre enfance dans l’univers de la brocante (son papa est ébéniste). Meubles et bibelots ont été chinés aux Puces du Canal et les toiles de Chartres, Cottavoz… dans les galeries lyonnaises. En semaine, le lieu est très prisé des hommes d’affaires (et de cœur), alors que les touristes de France et d’Europe se réservent le week-end et les vacances. Les prix des nuitées
La maison avant sa rénovation en 2005.
s’échelonnent de 150€ pour "le Pigeonnier" jusqu’à 200€ pour la suite coloniale (notre préférée). Petit-déjeuner (et sourire) compris. O MP Les Hautes Bruyères - 04 78 35 52 38 (affiliées à la chaîne Châteaux-Hôtels Collection d’Alain Ducasse)
MAISON MOUTERDE Cette maison avec une tour, a son entrée par un portail situé dans l’angle formé par le chemin des Hautes-Bruyères et celui des Rivières. Sur le plan de 1704, du territoire de Jargo, une construction figure à cet emplacement accompagnée de l’inscription : maison, pré, coing (sic) de terre aux héritiers Pinay ou Piney. Voici les renseignements extraits de la lettre d’une correspondante à Charles Jocteur datée du 14 novembre 2008 : « A ma connaissance, la maison a été construite vers 1850 par Monsieur Benoît. La tour est d’ailleurs surmontée d’un petit pavillon portant les lettres F.B. C’est sa fille (ou sa petite-fille) Geneviève Benjamine Benoît, épouse de Jean-Marie Mouterde, qui en a hérité. Née le 10 avril 1890, elle est décédée le 1er janvier 1965. Son mari est mort le 24 mai 1974 ; leur héritière était leur fille unique, Marguerite Mouterde. » En avril 2005, placée sous tutelle (Alzheimer), la vieille mademoiselle a vendu, via sa tutrice, les communs et 4 200m2 de terrains à Karine Rault-Laurent qui y a installé 5 chambres d’hôtes, et la maison principale à ses locataires, le lieutenant-colonel Hervé de Penfenteyo de Kervereguin et son épouse, née Marie-Christine Jouanneau qui y ont élevé leurs 9 enfants. Ils la partagent désormais avec leur gendre, le comte Olivier de La Rochefoucauld, marié à Cécile et leurs 6 enfants. 110
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1 - La maitresse de maison Karine Laurent-Rault. 2 - « Fleur », bouvier bernois des plus coquines veille sur la maison 3 - La salle à manger de Sandrine occupe l’ancien hangar à charrettes. 4 - C’est dans l’ancienne chambre de l’ouvrier agricole que Karine a installé la suite coloniale. 5 - Elle vous tend les bras à l’ombre de la maison Mouterde.
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Chemin du Tronchon
Les Chevaliers DOMAINE DU TRONCHON
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emeure du XVIIème siècle construite par les chanoines comtes de Cluny au fronton triangulaire qui, selon la tradition orale, aurait servi de pavillon de chasse. Elle possède une plaque de cheminée aux armes de France, surmontée du monogramme du Christ, datée de 1773. Le domaine de vingt– cinq hectares aurait été constitué par une série d’achats effectués entre 1743 et 1753 par Antoine Balley, agent de change, et père de celui qui sera, après la Révolution, curé d’Ecully et le maître de Jean-Marie Vianney. L’activité principale de cette exploitation consistait en l’élevage des vers à soie. Douze hectares étaient plantés en mûriers et un bâtiment, « la coconnerie », dite aussi «la grande coconnière», équipé d’étagères, y était affecté. La propriété passe ensuite entre les mains des familles Colliot, Chenaud, Dufaud et Ballaz. L’architecte Jean-Charles Demichel et son épouse Annick, née Duroux (encore un clin d’œil au boulevard des Belges) tombent amoureux de la demeure en 1983. En s’y installant avec leurs trois ravissantes filles Delphine, Alexia et Charlotte, ils savent parfaitement qu’ils vont devoir retrousser les manches. De fait la restauration s’étalera sur une dizaine d’années. Mais cela n’effraie pas Annick qui a la déco dans la peau. « Cette maison me faisait penser à une villa palladienne. J’ai tenu à la restaurer en conservant son esprit et en la laissant dans son jus. » De la toiture au jardin, tout y passe. Entretemps, le couple se sépare des dépendances qui changeront quatre fois de propriétaires en moins de 20 ans. Le relais de chasse se transforme en maison de famille à la plus grande joie de la tribu dont les plus jeunes membres batifolent dans le bassin de pierre. Delphine (Profil) organise la réception de son mariage dans le parc. Les communions et baptêmes se succèdent jusqu’à ce jour de 2007 où le couple se résout à céder la propriété. « Elle était devenue trop grande pour nous deux » plaide Annick devant ses petits-enfants qui font la sourde oreille. Le couple s’installe ensuite à Charrière Blanche (lire page 50). Jean-Claude Michel, alors président du directoire du groupe Norbert Dentressangle acquiert la maison et ses 1,5 hectares. Avec son épouse Joëlle, il engage un an de travaux titanesques. Le décorateur va faire passer les Chevaliers dans une autre dimension.O CJ & MP
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Vue aérienne des Chevaliers en 1980
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1 - Noël 2003. Dans l’escalier, Myriam Duroux entourée par ses arrièrepetits enfants. 2 - Le pont qui traversait l’étang a disparu. 3 - Le poulailler logé dans les dépendances. 4 - La famille Demichel sur le perron durant l’été 2006. Alexander et Delphine Mronz et leur fille Anna, Alexia, Annick Demichel, Lara, Suzanne et Stéphane Martin, JeanCharles Demichel et Loris Martin. Au premier plan : Charlotte, Stéphane Kaci et Margot, Tanguy Martin
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2, route de Champagne
Anthouard d’ n so ai M LES MOUSQUETAIRES DE LA PUBLICITE
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epuis son appartement du parc de Chalin, Denise Ailloud, née Soulier, a une vue imprenable sur la Villa Saint Pierre (lire page 126) mais c’est vers Anthouard que se tournent ses pensées. Sa famille a en effet possédé pendant près d’un siècle cette belle demeure de la route de Champagne à qui le général comte d’Anthouard donne son nom. La légende prétend qu’elle a servi de relais de chasse à Henri IV (sa maitresse résidait dans la propriété Vital Durand, en face). Construite dans la première moitié du XVIIème siècle par la famille Buirin, elle appartint successivement aux Guillet de Bellevay, à demoiselle Ménard, à Jean-Marie Gandin (guillotiné en 1793) puis à son gendre Charles d’Anthouard. Son fils la vendit à l’architecte Louis Bresson. Madame Amédée Franc acquiert la propriété à la fin du XIXème siècle. «On raconte dans la famille qu’habillée de mauve et de blanc, elle se faisait transporter dans une chaise à porteur ! » raconte, amusée, Olga Paule, sœur cadette de Denise Ailloud. Leur père Amédée Soulier rachète les parts de la maison à ses deux frères Marc et Charles et entreprend aussitôt des travaux d’agrandissement. Directeur technique des filatures de Chappe et marié à Thérèse Descours, il lui faut loger ses 6 enfants (Lucie, Hélène, Geneviève, Jacques, Denise, Olga et Elisabeth). En rajoutant une terrasse circulaire, il parvient à
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doubler la surface du rez-de-chaussée. « C’était une vie de rêve, se souvient Denise. Le jardin de 3 hectares se transformait en piste de ski l’hiver venu ! » Un jardinier, une cuisinière, un valet de chambre et une nurse aident leur maman à tenir sa maison qui accueillera jusqu’à 20 personnes pendant la seconde guerre. La maison vit en quasi autarcie, le jardin potager assurant une grande partie du ravitaillement, sans oublier la vache, les poules et le coq baptisé Charlemagne. Transition toute trouvée pour évoquer l’école : une institutrice se déplaçait à domicile pour les leçons des plus petites, les grandes se rendant à «La Bonnardière» avec les enfants des châteaux environnants. Les petits Soulier grandissent dans cet environnement idyllique où s’enchaînent baptêmes, communions et mariages. Le chef de famille disparaît en 1952, son épouse en 1974. La propriété est alors mise en location puis vendue, car «difficilement divisible». «L’autoroute a cassé l’ambiance, le bruit était devenu insupportable. Je vous assure que c’était épouvantable !» La jeune génération (37 cousins âgés d’une vingtaine
d’années) occupe les extérieurs et organise jusqu’à la vente des soirées endiablées. En janvier 1989, Anthouard est racheté par le publicitaire en vogue Jean-Marc Requien et ses collaborateurs (dont Franck Ailloud, fils de Denise et fondateur de l’agence Buenavista) qui créent la SCI du Vert Galland pour y installer l’agence HDM Quartet et ses 40 salariés. «Il a sauvé la maison! » souligne Franck Ailloud qui précise : « Le jour où Jean-Marc a signé, toute la famille a été soulagée car une épée de Damoclès planait au dessus à cause de projets immobiliers qui envisageaient de la détruire ». «Les plus belles années de ma vie» glisse de son côté JMR, nostalgique, contraint de revendre la maison devenue trop petite en 1997 à une société de consulting qui dénature l’intérieur en installant des faux plafonds hideux. La maison a ensuite accueilli le siège d’une agence de publicité qui vient de s’en séparer. Prix affiché : 2 millions d’euros. Bien plus que le montant du chèque final. O MP La façade, côté parc
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1 - Dernier Noël pour la famille Soulier à Anthouard en 1978. 2 - La demeure fut longtemps appelée la Maison Henri IV. 3 - Elle possède encore de très beaux éléments architecturaux dont un portail monumental d’époque Louis XIII « couvert d’un arc et flanqué de boulets de pierre* ». 4 - Le plafond de l’escalier d’honneur était orné d’une peinture sur toile représentant Marie de Médicis accueillant Anne d’Autriche 5 - L’ensemble de l’escalier a été classé Monument Historique en 1975. 6 - Madame Amédée Franc au début du XXème siècle à Anthouard. 7 - Amédée et Thérèse Soulier au mariage de leur fille Lucie en 1943. 8 - La légende familiale raconte que Mme Amédée Franc se faisait transporter dans cette chaise. 9 - Hélène, Denise, Elisabeth, Colette, Olga et Geneviève sont jeunes filles d’honneur. 10 - Hélène Soulier papotant au téléphone dans le grand hall d’entrée en 1942. 11 - Les communs ont été rasés. A leur emplacement, s’élèvent des immeubles de bureaux. 12 - Sur le toit de l’ambulance d’Hélène : Bernard, Rémi, Catherine, Bruno et Jean-Marc. 13 - Un art de vivre englouti par la construction de l’autoroute A6. 14 - En 1989, avant d’installer son agence de publicité, Jean-Marc Requien apporte sa touche artistique à la fresque de l’escalier d’honneur.
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* Pré-inventaire des monuments et richesses artistiques d’Ecully (Département du Rhône)
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33, route de Champagne
La Source
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ntourée d’un parc de 6 hectares, cette grosse maison bourgeoise agrémentée d’une d’une chapelle néo-gothique, d’une orangerie, d’une serre, de dépendances et d’une maison de jardinier a été remaniée par Joseph Corron avant d’être rachetée par Victor Bizot vers 1890. Né le 10 décembre 1845, à SaintDidier-au-Mont-d’Or, Victor Bizot démarre sa carrière professionnelle dans le commerce de la soie en Angleterre puis en Allemagne après la guerre de 1870 durant laquelle il est fait prisonnier. Revenu en France, il se marie en 1872 avec Marie Lalouette qui lui donnera 5 enfants. Associé avec messieurs Chabrières et Morel dans une maison de soierie, ses affaires sont florissantes. Il peut alors réaliser son rêve de maison de famille en faisant l’acquisition de «La Source», sise à l’angle de la route de Champagne et du cimetière. Durant l’hiver, la famille réside 8, rue Sala, et dès les beaux jours file se ressourcer à Ecully. Embarras du choix pour les grandes vacances, les enfants naviguent entre la maison de leur grand-mère Mouterde à Saint-Didier et Lalouette à Champagne. En 1900, Victor agrandit son domaine en achetant un terrain de 1,5 hectares situé de l’autre côté de la route pour y établir un potager (sur lequel a été édifié la clinique de la Sauvegarde) et la maison mitoyenne pour sa fille Louise de Fromont et ses 8 enfants. En 1918, à un an de la retraite, il fait l’acquisition de « Bellevue », une troisième maison, jouxtant celle des Fromont, auprès des héritiers du baron Ravat, général de Napoléon 1er. Il la destine à sa fille Thérèse et à son gendre Robert Jacquemont. Victor Bizot était un homme sérieux et peu porté sur les mondanités. La maison n’est donc pas dans le circuit des fêtes éculloises même si l’on y célèbre en 1909 les fiançailles de Madeleine Bizot et d’Edouard de Lamaze. Au décès de Marie Bizot, en 1939, le domaine est partagé ainsi : les Lamaze héritent de « Bellevue», les Fromont conservent leur maison, et les Jacquemont se retirent à Chasselay. Hubert de Gasquet, marié à Germaine Bizot s’installe dans la grande maison avec leurs deux filles Georgette et Henriette. La fortune de cet agent de change permet de tenir à distance les promoteurs qui lorgnent sur les 6 hectares de la propriété. C’est la raison pour laquelle personne ne comprend que la maison soit vendue à Société Lyonnaise d’HLM après son décès en 1964. Avec pour conséquence, un jeu de domino mortel qui va entrainer la vente des deux maisons attenantes, désormais coincées entre les barres et la nouvelle autoroute. O MP
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L'ensemble immobilier "Les Sources" comprend plus de 500 logements HLM
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6 5 1 - Grand amateur de voyages, Victor Bizot effectua un « Tour du Monde ». 2 - Marie Bizot et ses petites-filles dans la propriété en 1905. 3 - La Delaye de Robert et Thérèse Jacquemont à Bellevue en 1923. 4 - Partie de croquet devant la maison Fromont. 5 - Le 29 juin 1899 à 7h30, la foudre pulvérise le portail de la propriété. 6 - Les noces d’or de Victor Bizot et de Marie, fêtées le 27 août 1922 à la Source.
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Route de Champagne
La Chaberte 2
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epuis leur fenêtre sur rue, deux discrets canards observent les visiteurs pénétrer dans cette très coquette maison construite en 1830 sur une enclave de la propriété Relave et bénie par Jean-Marie Vianney en 1836. La famille Fauchille l’occupe depuis 1941. Cette année-là, ne pouvant remonter sur Lille en zone occupée, Hubert et Denise Fauchille font escale à Lyon. Ils s’installent chemin de la Sauvegarde mais leur maison est détruite le 16 mai 1944 lors des bombardements visant la gare de Vaise. La municipalité d’Ecully les reloge alors à «La Chaberte», propriété du docteur Pezerat. Ses nièces leur cèdent la propriété en 1947. En 1975, leur fils Yves Fauchille et son épouse Chantal Richard–Vitton entreprennent de gros travaux de décloisonnement intérieur, lui donnant l’aspect de cottage qu’on lui connaît aujourd’hui. Leurs enfants installés, la maison vit désormais au rythme des fêtes de Noël et des allers et venues des étudiants installés au dernier étage. Malgré le passage, la propriété est un petit paradis verdoyant jusqu’à la construction de l’autoroute en 1964. Le bitume va alors avaler 50% du terrain, une mésaventure que connaîtront aussi les familles Soulier, Relave, Fayolle et Loras. «On a été très mal indemnisé !» assure Chantal Fauchille qui regrette que ses beaux-parents et voisins ne se soient pas suffisamment battus pour faire construire un mur anti-bruit. De fait, les maisons de la route de Champagne sont en prise directe avec l’autoroute A6. Ce qu’ont réussi à éviter les Morel-Journel à Sevenans grâce à un lobbying parfaitement réussi. O MP
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1 - La façade, route de Champagne. 2 - L’escalier en pierre de Couzon. 3 - Dans sa niche au-dessus de l’entrée, cette statue de la Vierge veille sur la maison depuis sa bénédiction par le futur curé d’Ars en 1836. 4 - Les Fauchille ont rebaptisé la maison « Le Relais » en 1947. 5 - Chantal Fauchille parcourt l’article de l’Echo Liberté relatant le début des travaux de l’autoroute A6 en 1962.
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Avenue Edouard Aynard
A L’OMBRE DES
Marronniers
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etit château de style Louis XVI construit en 1856 sur un parc de 7 hectares pour François-Marie Aynard puis transmis à Edouard Aynard, conseiller municipal d’Ecully de 1872 à 1880 et député «républicain progressiste» de 1889 à 1913 qui y installait chaque été sa famille. L’occasion de refaire un petit détour par le boulevard des Belges puisque ce banquier y a fait construire les très beaux hôtels particuliers du 29 et du 31, revendu à Joseph Gillet (Lyon People n°98, page 40). Son fils Pierre-François Aynard prend la suite. En 1888, Augustine Mas, veuve de Francisque Aynard, ses enfants Mathieu et Charles revendent la propriété à JospehHenri Jaubert, créateur de la maison de soieries Jaubert-Audras qui fit réaliser l’orangerie et le pavillon du garde l’année suivante. Son épouse Claire entreprend d’importants travaux de restauration confiés à l’architecte Charles RouxMelien entre 1903 et 1905. Une maison pour le jardinier, une remise et une serre furent ajoutées en 1926. La propriété est transmise à Emile Baboin et Thérèse Jaubert. A sa disparition, en 1947, Aimé et Henri Baboin-Jaubert décident de vendre. "Une abération, selon Guy-Henri, car c'était le plus mauvais moment" . Elle est transformée en copropriété et divisée en trois appartements. Le parc est alors amputé de deux hectares pour construire le parking attenant 118
(l’autoroute en avalera deux autres en 1965). S’installent en 1948 la famille Gachet, Jean Gontard (Les Docks lyonnais), Karl Apotheker et Hélène Servient. Au début des années 60, ils cèdent le rez-de-chaussée à Monsieur et Madame Jean Chavanis (née Geneviève Brochier) qui y réside toujours. Ainsi que Madame Raymond Thomann. Arrivant de Besançon, cette dernière s’est installée en famille dans la maison en 1955. Son époux, directeur général de Crylor, songeait alors que ce serait du provisoire. Mais leurs six enfants se plaisent énormément dans la maison et vadrouillent entre le parc et le grenier. En l’espace de 55 ans, plusieurs couples de gardiens se sont succédés. Et plus surprenant, un prince tunisien a pendant un temps occupé la fonction dans les années 70. Une révolution (de Jasmin) avant l’heure, à l’ombre des Marronniers. O MP
Le croquis réalisé par le cabinet Roux-Meulien (Archives municipales de Lyon)
Madame Thomann entourée de sa famille à l’occasion de son anniversaire en juin 2010
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FAMILLE GACHET 50 ANS SOUS LES MARRONNIERS
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C’est en 1948 que Charles Gachet, copropriétaire de la boutique de tissus Solyotis (rue de la république) et son épouse, née Suzanne Renouard, s’installent au premier étage des Marronniers avec leurs 5 enfants, dont Paulette. « Je n’en suis repartie qu’en 1999 » nous confie-t-elle dans son appartement de la rue Duquesne. Vadrouillant avec son frère Pierre dans les allées du parc, elle fut longtemps intriguée par le comportement étrange du propriétaire du Château Tabard qui passait son temps à scruter les allers et venues des habitants de la maison avec de puissantes jumelles. Qui était ce mystérieux personnage ? Le mystère demeure…
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10 6 1 - Vue aérienne de la propriété réalisée en avril 2000 par François Duquaire à bord d’un ULM. 2 - L’escalier principal est agrémenté de boiseries et d’une magnifique rampe en fer forgé. 3 - Madame Thomann réside aux Marronniers depuis 1955. 4 - L’appartement du dernier étage était avant 1943 celui des domestiques. 5 - Les petits-enfants Thomann en vadrouille dans le parc avec le gardien de la propriété. 6 - Emile Baboin, Thérèse Jaubert, Guy-Henri Baboin-Jaubert et MarieJosé Vallentin du Cheylard. Avant son mariage, il a vécu aux Marronniers de 1937 à 1947. 7 - Le grand salon des Gachet en enfilade sur le petit salon. 8 - La salle à manger. 9 - Suzanne Gachet, son gendre Olivier et sa belle-fille Odile autour du repas de Noël 1979. 10 - Un petit visiteur venu au ravitaillement à la cuisine de Paulette Gachet durant l’hiver 1983. JUIN 2011
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Angle avenue Edouard Aynard et Chemin de Charrière Blanche
Château Benoit Tabard
LA HETRAIE NE VA PAS DE SOI(E)
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n retrouve la trace de la famille Tabard dès 1636 à Vaugneray. En 1673, Jean Tabard se marie à Ecully. Ses descendants habitent toujours la commune entre l’avenue Duchalay et chemin du Calabert. Le plus connu est le soyeux Benoit Tabard (1823-1913). Ses frères Pierre et Louis Tabard, agriculteurs, exploitent des terres sur Ecully, son frère Raymond réside à la Croix-Rousse, où Benoit avait ses bureaux de commis-négociant. Marié à Jeanne-Marie Bœuf en 1851, il fait construire en 1883 un imposant château de style anglais à la place d’une demeure plus ancienne par les architectes Tony Bourbon et Louis Bresson que le soyeux avait envoyé en voyage d’étude chez sa gracieuse Majesté. Chainages et encadrements en pierres blanches, façades en briques roses, bow-windows… sont en effet typiques de l’architecture britannique prisée par ce riche soyeux, bienfaiteur des écoles, qui sera élu conseiller municipal d’Ecully. Dans certaines pièces, les meubles sont réalisés en fonction de la largeur d’un meneau ou de la valeur d’un angle. Une orangerie et une maison de jardinier sont construites dans le parc. En février 1878, le conseil municipal autorise Benoit Tabard à percer un tunnel sous le chemin de Charrière-Blanche, pour relier les deux parties de sa propriété située de part et d’autre de la voie. Le soyeux décède le 11 août 1913, à l’âge de 90 ans, dans son château. Les maris de ses petitesfilles Alphonse Thibault et Octave La Selve signent l’acte de décès. Que se passa-t-il ensuite ? On suppute que la propriété a été vendue aux enchères en 1918 probablement à Monsieur Porchère. Ensuite, mystère… Toujours est-il que ce ravissant château fut démoli en 1962 pour réaliser une douteuse (en termes de construction) opération de spéculation immobilière engagée par un promoteur qui réalise à la place la résidence « La Hêtraie ». Une des plus laides d’Ecully. O MP
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1 - Les arrières-petits neveux de Pierre Tabard et Jean-Claude Tabard en barbotteuse. 2 - Daniel Tabard, retraité de l’Armée de l’Air, est le généalogiste de la famille. 3 - Au Top 50 des immeubles écullois les plus laids, la Hêtraie est n°5 sur le podium. 4 - L’entrée de la propriété, à l’angle de l’avenue Edouard Aynard et du Chemin de Charrière Blanche. La croix porte une couronne drapée de noir. Cette photo a sans doute été réalisée le jour de la mort de Benoit Tabard en 1913. Lors de la démolition, cette croix a été transférée devant la Maison de la Rencontre. 5 - La magnifique orangerie n’a pas non plus survécu.
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LE CHATEAU ENCLAVÉ
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hâteau de style Napoléon III construit en 1860 sur un plan rectangulaire par l’architecte Frédéric Benoit pour le soyeux Paul-Joseph Bellon, un des fondateurs du Crédit Lyonnais. La façade méridionale porte les initiales entrelacées de la famille. Madame Paul Bellon, née Olivier confie sa restauration à Charles Roux-Meulien en 1907 et 1914. Il possède une orangerie, une ferme et des serres. Lors de la vente de la propriété, le parc de 6 hectares a été entièrement urbanisé en 1968. Des immeubles d’une banalité affligeante encerclent désormais le château fort heureusement conservé et transformé en local collectif de l’ensemble résidentiel avec piscine et tennis géré par Gecina qui vient de le revendre. O MP
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1 - L’orangerie dessinée pour Madame Bellon. 2 - Le château était entouré d'un parc de 20 hectares. 3 - Parmi les éléments de décoration conservés, cette belle cheminée et l’escalier monumental. 4 - Le château abrite aujourd'hui différentes associations culturelles, artistiques et sportives.
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Place de la Libération
LA NOUVELLE VIE DE LA
Maison Simon 2
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ui pourrait imaginer que cette jolie maison qui fait face à l’église et à la mairie est un ancien pressoir ? Elle a été agrandie vers 1850 par les aïeuls des propriétaires actuels pour connaître sa physionomie d’aujourd’hui. La famille Simon possède alors des vignes au Calabert et aux Bruyères, au milieu desquelles trône un chalet qui accueille les vendangeurs et leur récolte. Au milieu du XIXème, elle se transforme en maison des champs, occupée dès les beaux jours. Durant le reste de l’année, les Simon résident dans leur appartement du cours d’Herbouville. A cette époque, le chef de famille Henry Simon, horticulteur-pépiniériste de son état, fait construire 8 serres dans le potager attenant à la maison. En 1930, le soyeux Henri Simon s’installe à l’année à Ecully avec son épouse Edith. Jacques et Brigitte Simon prennent la suite en 1987, et transforment la maison pour la rendre plus confortable à leurs 4 enfants. Une cheminée ancienne a trouvé très naturellement sa place dans l’ancienne cuisine transformée en salon. Malgré la disparition de Jacques, la maison continue de vivre au rythme des fêtes de famille comme lors des mariages de Véronique et Camille. Leur frère Loïc a installé son atelier d’ébénisterie dans une dépendance du parc. La transmission de ce patrimoine unique est l’une des préoccupations principales des Simon. Ils viennent de céder le potager à une co-promotion Equinox et New Im qui, sur son emplacement et celui de la Société Générale, va construire deux résidences R+3 baptisées «Cœur de Jade». Ecohabitats BBC contemporain et respectueux de l'environnement. Cette vente permettra aux Simon de conserver la maison dans la famille. Pour de nombreuses générations, encore. O MP 124
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1 - La maison Simon au début du XXème siècle. 2 - Dans la salle à manger, Gabriel, Marie-Thérèse, Henry, Gabrielle et MarieAntoinette. 3 - Henry et son père Gabriel Simon. 4 - Les serres du potager dont l’aménagement intérieur est identique à celles du parc de la Tête d’Or. 5 - Le chalet « Les Bruyères » et ses vignes. 6 - Henry Simon en 1893. 7 - Jacques Simon en 1997. 8 - Le mariage de Véronique Simon est célébré par Madou Bouquin en 1997
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Photos © Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff et DR
Chemin Louis Chirpaz
La Villa Saint Pierre
LES CLÉS DE
la Villa Saint Pierre
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rès belle villa de style florentin dominée par une tour belvédère carrée, propriété de Pierre Basson, procureur du Roi puis de MarcAntoine Chappe au XVIIIème siècle. Antoine Lacène (maire d’Ecully) et son épouse Louise Magneunin qui en héritent après la révolution accueillent dans le parc - dessiné par Jean-Marie Morel – les plus brillants esprits de l’époque Madame de Stael, Madame Récamier, Ampère, Chateaubriand… Elle est ensuite transmise au peintre et sculpteur Arthur de Gravillon qui la fait reconstruire par l’architecte lyonnais Gaspard André (Prix de Rome) en 1884. Régis Chomel de Varagnes acquiert la propriété en 1939 auprès de l’Archevêché de Lyon, légataire universel de Maître Barratin, notaire à Lyon, qui l’avait achetée à Mademoiselle de Bovis. Cet industriel qui possède alors une usine de transformation du riz à Vaise (le site est aujourd’hui occupé par Groupama) est l’époux d’Odette Payen (lire page 76), dont la sœur Hélène est elle-même mariée à Jean Saint Olive (lire page 104). Le couple a six enfants et les trois derniers Maurice, Guy et Béatrix naissent dans la maison. Maurice est donc particulièrement bien placé pour nous guider à travers la propriété, aujourd’hui divisée entre ses frères et sœurs. Né en 1940, l’ancien directeur de la société de moulinage textile Mayor a conservé l’orangerie. Son frère Guy habite une villa contemporaine, 126
construite derrière la maison principale dont le rez-de-chaussée appartient à Henri, le premier étage aux enfants de Roby et le dernier niveau à Agnès. Depuis le décès de Régis, la villa florentine a été divisée en 5 appartements occupés par des locataires, tout comme l’orangerie. Le domaine qui a subi plusieurs amputations n’occupe plus que 2 hectares sur les 14 initiaux. Les deux premiers hectares ont été avalés par l’autoroute qui déroule son ruban goudronné «à la place du ruisseau où nous allions pêcher les écrevisses» se souvient Maurice. Quelques années plus tard, le projet de loi de taxation des terrains non construits pousse son père à céder 5 hectares à IBM qui construit ses bureaux puis rachète 5 hectares supplémentaires avant de connaître des difficultés et de revendre le tout à un promoteur. Ce dernier cède les bureaux à la BNP et construit deux résidences, chemin de Chirpaz. Désormais ceinturée de toute part, espérons que le martyr de (la villa) Saint Pierre est désormais achevé… O MP
Le pavillon de garde (en triste état) marque désormais l’entrée de la riche BNP
La chapelle, située dans le parc, ressemble à un « petit temple dorique* » et mériterait une profonde restauration.
La grille provient de l’ancien château de Chantepie (page 134) après sa démolition.
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1 - La Villa Saint Pierre vue du ciel. 2 - La mosaïque du vestibule sévèrement gardée. 3 - Régis Chomel de Varagnes dans les années 1970. Il acquiert la villa en 1939. 4 - Béatrix dans les bras d’Odette aux côtés d’Agnès et de Guy en 1946. 5 - L’ancienne ferme a été transformée en appartements. 6 - Deux résidences ont été construites dans le parc. 7 - L’orangerie parfaitement restaurée. 8 - Odette Chomel de Varagnes entourée de sa famille en 1985.
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EN COUVERTURE 1, chemin de Chalin
Domaine de Valpré
AUX RACINES DE DOMINIQUE PERBEN
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axé, à tort, de parisianisme, celui qui fut ministre de la Justice puis des Transports a eu toutes les peines du monde à faire reconnaitre sa lyonnitude durant la dernière campagne des municipales. Et pourtant ! Il suffit de monter à Ecully pour découvrir les racines lyonnaises de Dominique Perben. Rendez-vous à Valpré, une grande propriété qui jouxte le château de Chalin et l’école d’horticulture. Auparavant, ce très vieux domaine (ferme et château connus en 1680) fut au XVIIème et au XVIIIème la maison de campagne de plusieurs archevêques de Lyon. Plus récemment, on note les présences de Dominique Leboeuf (qui fait exhausser le château d’un étage), d’André Descours (de 1869 à 1916) puis de la famille Perben (de 1919 à 1947). Louis Perben, président de la Société Lyonnaise de Madagascar part s’installer à Cannes à cette date. Ses enfants Jacques (papa de Dominique), André et Lilou ne peuvent prendre la suite. « La vente a été un arrache-cœur pour mon père qui a vécu à Valpré toute son enfance et son adolescence. Ainsi que les années de guerre. Il a appris à chasser dans le parc. » raconte Dominique Perben qui est âgé de 2 ans quand la propriété est acquise par la congrégation religieuse des Augustins de l’Assomption (Bayard Presse). Plus connue sous l’appellation Assomptionnistes, elle fait construire un immeuble dans le parc de 10 hectares pour y former des jeunes religieux en 1955. Quinze ans plus tard, Valpré s’ouvre au public et se transforme en centre de conférences et de séminaires. « 25% de nos clients sont des mouvements catholiques, 10% des associations et 65% des entreprises et des professionnels » assure Marc Faivre d’Arcier, 47 ans, son directeur depuis 2002. « Ici, il y a une vraie vie religieuse et on célèbre la messe tous les jours ». Sa bibliothèque compte 8 000 ouvrages et 35 000 périodiques vivants. Chaque année en automne, les "Entretiens de Valpré" rassemblent plusieurs centaines de chefs et de cadres d’entreprise, mais aussi de directeurs et de responsables d’organismes privés et publics pour une longue après-midi de débats, de rencontres et de réflexion. Un évènement où Dominique Perben se sent un peu comme chez lui. A juste titre. O MP 128
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Photos © Jean-Luc Mège
Dominique Perben accueilli par Marc Faivre d'Arcier, directeur de Valpré. Le centre de congrès s'est vu décerner pour la seconde fois le label "La clef verte" pour son engagement dans le développement durable.
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Photos © Fabrice Schiff et DR
1 - Dominique Perben (1 an) dans les bras de son grand-père Louis Perben. A gauche, sa maman et sa sœur aînée. 2 - Les 10 hectares du domaine de Valpré (famille Perben) dans les années 30. 3 - Réunion de famille à Valpré à l’occasion du baptême de Dominique Perben le 25 août 1945. 4 - Le bâtiment annexe construit en 1955, a été entièrement réhabilité en 1996-1997. 5 - Marc et Elisabeth Faivre d’Arcier accompagnés de Wilhelmine et d’Hughes (deux de leurs 7 enfants) à Rome pour la béatification de Jean-Paul II. 6 - La chapelle de Valpré qui héberge une communauté d’une dizaine de religieux. 7 - Monseigneur Barbarin aux Entretiens de Valpré. Prochain rendez-vous, le 4 octobre 2011.
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Photos © Fabrice Schiff, Saby Maviel et DR
Avenue Béranger
Maison forte du Randin LA FORTERESSE BITAUD
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es dépendances et le colombier construits au XVIème siècle sont les seuls vestiges de cette maison forte du XVIème siècle. En 1618, Pierre Randin, homme d’armes de la Compagnie de Monseigneur d’Alincourt, achète la maison aux époux Simonet. Ses descendants cèdent le domaine à Joachim Carret, seigneur de Grange-Blanche. Il passe ensuite entre les mains de François Rieussec, de Blaise Desfours, puis acquis par Marc Antoine de Luvigne en 1792. Sa famille qui entreprend des travaux de transformation le conserve jusqu’en 1858. Ce sont eux qui ont pratiquement effacé la totalité de la vieille demeure et des tours qui la flanquaient. Roger de Morry acquiert la propriété en 1906. Ce personnage étonnant est le grand-père maternel d’Anne, Thérèse et Bruno qui nous accueillent sur le domaine qui comprend encore une maison de maître, une maison normande, une chapelle, un pigeonnier et des communs. «Notre grand-père était passionné d’antiquités. Passant un jour par Vaise, il découvre rue des grenouilles une maison Renaissance prête à partir en pièces détachées pour les Etats-Unis. Le sang de cet amoureux du patrimoine ne fait qu’un tour. Il la rachète illico avec le projet de la remonter dans son jardin » raconte Bruno. C’est son père Robert Bitaud (marié à Berthe de Morry) qui est chargé de cette reconstruction. Les travaux commencent 132
le 13 octobre 1919 et se terminent le 13 janvier 1920. La facture se monte à 7377,85 francs. Fortement sensibilisé par le sort des mutilés et des orphelins de la grande guerre, il les fait travailler dans son usine de conserves alimentaires de la Demi-Lune. Quand Robert (HEC), professeur de maths-physique chez les Maristes et à l’école de l’abbé Lamache, et Berthe Bitaud héritent de la propriété en 1939, elle est encore intacte. Leurs 11 enfants ont tout loisir de s’égayer dans l’immense parc jusqu’en 1955, date à laquelle le maire Guy de Collongue organise «le déverrouillage» de l’avenue Béranger en l’expropriant pour construire cette artère telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ce qui n’empêche pas les descendants de continuer à vivre dans la propriété après s’être partagé les maisons et les terrains. Oncles et tantes cohabitent entourés de leurs neveux et nièces. A ces derniers d’écrire la suite de l’histoire de cette belle maison de famille.O MP
La maison de maître a servi d’hôpital militaire en 1914
Le pigeonnier et la chapelle. C’est là que le père Roger Bitaud célèbra ses 20 ans de prêtrise
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1 - Le Randin en 1760. 2 - La maison normande d’époque Renaissance remontée en 1920 . 3 - Roger de Morry. 4 - Les communs aujourd’hui occupés par Florence et Hubert Haag. 5 - Au début du siècle, les propriétaires et les fermiers. 6 - Bruno et Anne Bitaud en 1943. 7 - Les vitraux de l’escalier du «Bucher» posés par Roger de Morry. 8 - Bruno et Bernadette Bitaud. Il faut bien être deux pour déplier l'ancien plan de la propriété. 9 - Les 11 enfants de... 10 - ...Roger et Berthe Bitaud.
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2, avenue Raymond de Veyssière
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LES BOYS CHINOIS DE
Chantepie O
n trouve la trace de cette propriété sur le plan scénographique de 1580. Au XVIIIème siècle, se dresse une maison des champs avec tourelle et rectangulaire et chapelle. Lors de la révolution, elle est habitée par Gaspard Margaron, deuxième maire d’Ecully. La commune n’étant pas alors dotée de mairie, les réunions du conseil municipal se tiennent à plusieurs reprises chez lui. En 1793, il fut accusé d’avoir encouragé ses administrés à soutenir les troupes lyonnaises contre-révolutionnaires et d’avoir fait sonner les cloches pour appeler les Ecullois à participer à la résistance contre la terreur révolutionnaire. Condamné à mort, il est guillotiné le 24 décembre 1793, à l’âge de 74 ans ! Entre 1861 et 1863, l’agent de change Gilbert Devienne agrandit la maison en lui donnant les allures d’un château agrémenté de deux tours rectangulaires. Un sousterrain de 500 mètres de long reliait le château à l’actuelle Maison de la rencontre. Le nom de « Chantepie » est donné au domaine par le soyeux Adolphe Ribet, fils d’un instituteur ardéchois, son dernier propriétaire. Monsieur Servonnet, fournisseur du château rapporte qu’il employait une domesticité asiatique assurant le service en veste et gants blancs. C’est véridique. Pendant la grande guerre, Adolphe Ribet est envoyé à Shanghai dans le service des renseignements généraux. A la fin du conflit, il reste sur place et développe les affaires de la société de soierie Madier et Frères dont il est le représentant commercial. Son épouse Jeanne Godon le rejoint et leur fille Yvonne voit le jour au pays du dernier empereur. A leur retour en 1927, fortune faite, ils louent puis achètent Chantepie où grandissent leurs enfants Yvonne, Jean, Odette et Jacqueline. Dans la foulée, il rachète la boite de ses patrons. Le fils d’instit qui a ramené des boys dans ses bagages est désormais un notable. En 1954, Adolphe rejoint dans l’Eternité son épouse qui l’avait précédé quelques années plus tôt. Son petit-fils Jean Bégule qui vit toujours à Ecully a alors tout juste l’âge de raison : « Je me souviens très précisément de l’immense parc où je multipliais les bêtises avec mon amie Blandine. Mais je n’ai pas connu le fabuleux train de vie de mon grand-père qui a fondu après-guerre. » De fait, ses trois héritiers ne peuvent assumer les droits de succession et la charge de la propriété qu’ils cèdent à contrecœur à un promoteur. La maison, d’une classe folle, et ses dépendances, sont démolies en 1962 au profit de l’opération de promotion immobilière «Résidence du parc» dont les immeubles qui ressemblent à des HLM sont d’une affligeante banalité. O MP
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1 - Le capitaine Adolphe Ribet (arrière grand-père de Stéphanie Navalon) en 1914. 2 - La famille Ribet avec leur boy chinois à Chantepie dans les années 30. 3 - Yvonne, Odette et Jean Ribet en kimonos sur le perron. 4 - «La Ramière», seconde maison de la famille Bégule a été démolie pour construire la résidence du Parc des cèdres. 5 - Jean Bégule et Blandine Deveraux à la Ramière en 1956. 6 - Retour sur les lieux du crime, 50 ans plus tard pour Jean Bégule et son épouse Martine. 7 - Ultimes vestiges de Chantepie, dans la montée du pont d’Ecully.
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Photos © Fabrice Schiff et DR
11, chemin de la Vernique
La façade de la clinique côté avenue de Verdun
Clinique Mon Repos
UN SIÈCLE DE PSYCHIATRIE
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et ancien couvent de Carmélites a été construit en 1884 par l’architecte écullois Louis Bresson et inauguré le 16 juillet 1885. L’édification de la chapelle est confiée à Bourbon. Suite aux iniques lois anticléricales de 1905, le monastère est confisqué. Le docteur Henri Feuillade, praticien passionné de psychiatrie le rachète pour le transformer en clinique en 1910. Mais l’épisode douloureux de l’expulsion des moniales tarabusque le bon docteur. Soucieux de placer son aventure sous de bons auspices, il se rend donc en Belgique au siège de la congrégation pour obtenir la levée de l’excommunication. Sa «maison de régime» à destination des patients neurasthéniques peut enfin accueillir ses premiers patients. Ils sont une vingtaine en 1935 quand le docteur Feuillade succombe des suites d’une intervention chirurgicale bénigne. Son fils Maurice lui succède et s’attelle à agrandir et à moderniser l’établissement. Pendant la seconde guerre, la clinique est
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réquisitionnée par la Wehrmacht. Patients et personnel hospitalier ont une journée pour déménager à la Malmaison (Champagne au
Mont d’Or), qui n’est pas encore la résidence de Napoléon Bullukian. La fin des hostilités sonne le retour à la normale. Les trois filles de Maurice intègrent l’établissement : Claude
Bouvier en tant que neuropsychiatre, MarieJosé Feuillade introduit l’ergothérapie avant de devenir directrice administrative et Catherine Dubernard y installe son cabinet de psychiatrie et de psychanalyse. En 1990, le docteur Maurice Feuillade se retire à l’âge de 85 ans. Un an plus tard, la clinique est vendue à la Générale de Santé qui entreprend de gros travaux d’extension en 1996 puis en 2008. Dirigée depuis 1998 par Manuel André, la clinique psychiatrique accueille désormais une centaine de patients (60% de femmes) souffrant pour la plupart de dépressions pour des séjours d’une durée moyenne de 45 jours auprès desquels se relaient 7 psychiatres dont le docteur Hilaire (notre guide) et le docteur Régis Blanc, principal opposant au maire Yves-Marie Ulhrich. Ultime trace de la présence des Sœurs, la chapelle a été transformée en bureaux. Quant à l’aumônier, il n’y en a plus depuis 1970.O MP La clinique se spécialise très vite dans les cures et les régimes. Une mode qui ne date pas d'hier !
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1 - Les médecins et psychologues de la clinique Mon Repos ! 2 - Dans la salle à manger, c’est tenue chic pour régime pain sec ! 3 - Le cloitre des carmélites. 4 - Le laboratoire d’analyses. 5 - La clinique au début du siècle… 6 - Pour les récalcitrants qui ne suivent pas les prescriptions des docteurs… 7 - …tout est prévu ! 8 - La clinique dispose d’un espace fitness baptisé salle de mécanothérapie…
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35, chemin de la Vernique
Château Récamier-Laporte
L’OMBRE DE FRANÇOIS MITTERRAND
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i ce manoir flanqué de deux tours rondes et de deux tours poivrières porte le nom de Récamier, ce n’est en aucun cas lié à la présence de Madame Récamier. Il fut construit en 1858 par l’architecte Claude-Anthelme Benoit pour Madame Claude Laporte (fille de l’ingénieuréconomiste Barthélemy Enfantin) sur un terrain du domaine du Treuil (lire ci-dessous). Dans son jardin, se trouve une magnifique fontaine renaissance (classée monument historique en 1945) qui ornait la cour d’honneur de la villa florentine « La GrandeClaire » détruite à la fin du XIXème. L’arc et la vasque furent alors démontés et transportés par Laurent Laporte dans sa propriété d’Ecully qui n’est occupée que l’été. Théophile Dupré La Tour naît dans le château en 1882, sa maman décède quelques jours plus tard. Diplômé de Centrale Paris, cet ingénieur poursuit une carrière à la Céliose avant de s’associer dans la société Blanchon. Très sentimental, il n’aura de cesse de vouloir racheter le château de sa mère. En 1925, il réussit à convaincre 100 indivisaires de lui vendre la propriété qu’il peut acquérir grâce à sa fortune familiale et à celle de son épouse, née Emilie Prenat (Hauts fourneaux de Givors), mais n’y habite pas. Il acquiert également un château dans la Drôme et une propriété agricole à Vernaison où habitent toujours son fils Bernard (qui 138
exploita les terres agricoles du Treuil) et ses petits-fils Gilles, Hervé et Jérémy. De 1940 à 1942, le château est réquisitionné par l’Armée de l’Air qui installe l’électricité, puis loué à une association prenant en charge des handicapés. En 1950, Théophile décide de diviser le château en 8 appartements. Après son décès survenu en 1961, son épouse et ses 8 enfants vendent une partie du terrain en 1963 pour l’édification de la résidence « Le Récamier ». C’est le début du désengagement qui se conclura avec la vente de l’ensemble de la propriété. Les enfants Dupré La Tour effectuent les démarches auprès de la mairie d’Ecully pour savoir si les hectares entourant le château sont constructibles. «Négatif !» leur répond Jean Rigaud le maire de l’époque qui leur recommande chaudement un marchand de biens, un certain Romary qui signe l’acquisition en 1980. Et comme par magie, les terrains sont classés constructibles quelques temps après la vente… ce qui lui permet de faire un beau coup de fusil et au lotissement de la Vernique (Assurances La Mondiale) de voir le jour. De même que
la Clinique du Val d’Ouest un peu plus tard. Romary agissait-il pour le compte de François Mitterrand ? L’argent de la spoliation a-t-il servi à financer sa campagne présidentielle de 1981 ? Ce sont les hypothèses qui circulent sous le manteau - à Ecully. Avec pour réserve le fait que l'UDF Jean Rigaud et le leader de la gauche n’étaient pas spécialement proches. Il est cependant vraisemblable que le marchand jurassien n’ait été qu’un homme de paille, agissant pour le compte de plus puissants que lui. Car lorsque les héritiers se tournent vers leurs avocats pour préparer une action en Justice et obtenir réparation, ces derniers se désistent les uns après les autres. «Trop sensible ! Trop politique !» leur expliquent-ils en off. Les vendeurs n’iront pas plus loin. Pour quel motif ? «Nous ne sommes pas une famille d’argent, encore moins une famille procédurière» nous assure Henri Dupré La Tour. Quel rôle exact Jean Rigaud a-t-il joué dans cette affaire ? Trente ans après, la question est toujours extrêmement Laurent Laporte sensible.O MP
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LE TREUIL
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Pierre Chappuis, président du Parlement de la Dombes fait édifier ce castel au XVIIème siècle avant de le céder Jean-Baptiste Junnot. Il fut ensuite la propriété de l’échevin lyonnais Antoine Dutreuil en 1745. Antoine Laporte et son épouse Marie Tripier louent la maison et ses terres à la fin du XVIIIème siècle. Pendant la Révolution, ils y cachèrent des prêtres réfractaires. Ils deviennent propriétaires en 1805. Entre 1858 et 1861, leur belle fille fait construire le château Récamier (lire cicontre) et «Le Treuil fut alors réduit au rôle de ferme» écrit Henri Hours, l’archiviste de la ville de Lyon. Quand le parc a été loti, la maison a été saucissonnée en plusieurs appartements.
8 1 - Le domaine du Treuil dans les années 70 . 2 - Et vu du ciel trente ans plus tard. 3 - La fontaine de la Claire provenant de Vaise. 4 - Théophile et Emilie Dupré La Tour entourés de leurs enfants Jacques, Edouard, Michel et Marie-Thérèse en 1921. 5 - La famille Dupré La Tour en 1916. 6 - L’orangerie du Treuil au moment de la moisson en 1912. 7 - Camps familial au Treuil en 1938. 8 - Le château en 1900. 9 - Les aqueducs de la propriété (aujourd’hui à côté de la clinique du Val d’Ouest).
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Photos © Fabrice Schiff et DR
La chapelle de briques roses attribuée à Bossan, l’architecte de la basilique de Fourvière
Coste Roide ENGLOUTIE SOUS LE BITUME
Les dépendances de la maison du Lys en cours de restauration
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hâteau néo-classique de plan rectangulaire construit entre 1825 et 1838 pour (et par ?) l’architecte André Chipiez. On attribue à Bossan la construction de la chapelle en briques roses qui s’élevait dans le parc. A l’intérieur, voûtes et parois étaient revêtues d’un riche décor. Entre 1846 et 1849, Claude Margeran supprime le toit en terrasse et la remplace par une couverture classique avec fronton triangulaire sur les 4 faces de l’édifice. Comme la mairie d’Ecully, il dispose d’une triple porte d’entrée. Suite à une opération d’expropriation, le domaine est malheureusement démoli en 1992 lors de la construction de l’échangeur autoroutier de l’Europe. A cette époque, il appartenait à la famille Franc qui l’avait acquise auprès des Desgeorge.O
Maison du Lys COUPEE EN DEUX
M La maison du lys avant sa démolition
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aison construite au début du XVIIIème siècle. En 1730, elle est la propriété de l’avocat Seguin (Domaine de Malpigny). « Sur une terrasse dominant le ruisseau des Planches, une allée d’arbres conduisait à une maison de maître, élégant petit castel au fronton triangulaire flanqué de deux fines tourelles. » écrit à son propos Charles Jocteur au cours de sa « Promenade au vallon de la Vernique ». Elle est démolie en 1970 au moment de la construction de l’autoroute A6. Les dépendances de la maison (photo ci-dessus) sont toujours debout à l’angle du chemin du ruisseau et du chemin de Coste Roide. De même que le moulin du chemin de la Concorde à Tassin. .O
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FANTASIA Angle de l’avenue Béranger. Construite avant la guerre de 1914, cette curieuse maison Art Déco aux chapeaux pointus a été également dessinée par l’architecte Santu qui l’aurait habitée.
Photos © Fabrice Schiff et DR
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Les Pervenches en 2003
Les Pervenches L’ART DECO ECULLOIS LOIS
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eaucoup de charme ! C’est la réflexion n d qui vient immédiatement à l’esprit quand on aperçoit cette coquette maison dee e, style art déco en forme de tronc de cône, é élevée sur un terrain de 3200 m2. Elle a conservé ar ses éléments décoratifs extérieurs imaginés par l’architecte Alexis Santu en 1905. Celui-là mêmee e. qui édifia la colonne de la victoire devant la mairie. Son commanditaire serait Monsieur Pauze qui laa x lègue à sa fille Anna-Eugénie qui y installe deux n locataires. En 1956, Jean Bouvard la lui achète en viager. Cet outilleur-découpeur-emboutisseur a r, installé son usine à Vaise. Compagnon du devoir, il entreprend de restaurer sa nouvelle demeuree dans les règles de l’art car elle est en piteuxx ui état. Le jardin aussi, « une vraie forêt vierge qui comportait un bassin en fer à cheval, alimenté parr une cascade surgie d’une grotte » se souvient sa fillee unique Anne-Marie. En revanche, Jean ne fait pass e. l’acquisition du potager sis de l’autre côté de la rue. d Pascal Ruttler y plantera sa villa en 1958. Quand rt Anne-Marie s’installe aux Pervenches après la mort de sa maman en 1990, la villa possède encore touss ses éléments décoratifs d’époque dont la superbee mosaïque de la salle à manger. En 2003, la chargee n est trop lourde et sa mise en vente inéluctable. Son it acquéreur s’empresse de morceler le terrain et fait e construire un petit immeuble en contrebas à la place n des chênes centenaires. A l’issue de cette opération spéculative, la maison est revendue. O MP 142
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1 - La façade, avenue Béranger. 2 - Le salon, sa cheminée et ses boiseries d’époque en 20 2003. 3 - La chambre du premier étage. 4 - L’escalier et sa fenêtre typique. 5 - La colonne de la victoire construite par l’a l’architecte des Pervenches. 6 - Anne-Marie Bo Bouvard a hérité de la maison en 1990. 7 - Jean Bouvard fait son acquisition en 19 1956. 8 - Son épouse Marie-Louise Bouvard.
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ESSAI AUTOMOBILE
POINT PAR POINT
© Nico
PORTRAIT CROISÉ Dominique Palumbo et la BMW Série 1 M
C’est en 1990 que Dominique Palumbo démarre dans le monde de l’auto chez Opel, avant de rejoindre Mercedes où il occupera pendant 17 ans les postes de vendeur puis de chef des ventes. En février dernier, il devient le tout nouveau directeur commercial du Groupe Gauduel pour BMW et Mini. Basé à Vaise, il supervise une équipe de vente de 20 personnes. Il aura pour mission cette année de vendre 750 BMW, plus de 400 Mini ainsi que 600 véhicules d’occasion. Autant vous dire que ce passionné de vitesse est déjà pied au plancher pour réaliser ses objectifs ! Père de deux enfants, il aime les sports nautiques et la moto, mais depuis qu’il est papa, il n’a gardé que son vieux Scooter Piaggo PX. Raisonnable, le garçon !
La nouvelle BMW Série 1 M coupé et ses 340 ch vient juste de débarquer chez BMW Gauduel, le modèle présenté est à 67.900 euros. Dominique Palumbo a pris le volant du coupé, préalable indispensable pour restituer fidèlement ses sensations à ses clients. De 0 à 100 km/h en 4,9 s ! Un déploiement de puissance explosif, un couple redoutable, des reprises sans limites : sous le capot de la BMW Série 1 M Coupé, le six cylindres en ligne M TwinPower Turbo exploite au mieux son potentiel dans toutes les plages de régimes. La voiture est féroce, elle est équipée de série d'un différentiel autobloquant variable et d'un système de freinage hautes performances composé de disques ventilés et perforés en fonte grise. Bref, un beau jouet à ne pas mettre entre toutes les mains….
Team Gauduel Automobiles Sport : TEAM…G.A.S BMW et MINI Gauduel mettent en place des journées permettant aux possesseurs de véhicules BMW et MINI de venir rouler sur le circuit ACTUA GT dans un environnement sécurisé. Pourquoi avoir créé un club ? Nous avons voulu proposer à nos clients une solution globale à leur plaisir de conduire. Des prix attractifs sur les accessoires, pièces détachées, Lifestyle, dès lors qu’ils seront inscrits sur nos journées BMW et MINI. Quel est le programme à venir ? La première journée se déroule le 7 juin. Elle est ouverte aux propriétaires de BMW. Le 14 juin ce sera la journée MINI. Pour toute demande de renseignements : communication@gauduel.fr Quel est le prix de ces journées ? Le prix des journées BMW est fixé à 190 €, les journées MINI à 140 €. Outre les conseils par des professionnels instructeurs, des différentes techniques de pilotage, ces journées incluent petitdéjeuner et déjeuner et bien sûr de la convivialité. Stéphane Gagnolet (Actua–Circuit de Lyon) et Dominique Palumbo (Directeur commercial BMW-Mini Gauduel)
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STYLE AUTO
Photo © Fabrice Schiff
Vincent Cartry-Salé - Responsable site Vaise Jérôme Trémouilhac - Responsable site Vienne Patrick Brignone - Directeur Motor Village Laurent Bouillot - Conseiller Commercial Lancia Lila Southiphong - Assistante marketing Bruno Mages - Responsable de la marque Lancia
Lancia
L’AVENIR DU FUTUR 2011 devrait marquer le renouveau de la marque Lancia distribuée dans notre régions sur les trois sites de MotorVillage : Vaise, Vénissieux et Vienne. Retour sur émotion !
2011 devrait rester dans les annales de la marque italienne. Patrick Brignone, directeur de MotorVillage et Bruno Mages responsable des ventes Lancia se préparent à vivre une année pas comme les autres. Un événement impatiemment attendu par de nombreux «Lancistes » encore fidèles à la prestigieuse marque qui a cumulé, il n’y a pas si longtemps, les titres de champion du monde en rallye et participé au championnat du monde de Formule 1 dans la passé. Le renouveau de Lancia ne passe pas seulement par la présentation de la nouvelle Ypsilon 5 portes mais surtout par la prise de participation de Fiat en 2009 chez le géant américain Chrysler. Patrick Brignone et Bruno Mages vont désormais avoir une large gamme à proposer à la clientèle de fidèles et surtout aux nombreux futurs acheteurs en quête d’une voiture au parfum différent.
Vincenzo Lancia et Walter Percy Chrysler étaient contemporains. L’un était italien, l’autre américain. Ils eurent étrangement la même destinée. Né en 1881, ancien employé de Fiat, Vincenzo Lancia créa sa propre marque en 1906. Son crédo était de réaliser des voitures plus élaborées et plus emblématiques que les Fiat. Il y parvint avant d’être brutalement emporté par une crise cardiaque à 56 ans. A 7000 kilomètres de là, Walter Percy Chrysler fit de même. Il quitta GM chez qui il s’ennuyait pour créer sa propre marque à la fin des années 20 et produire des voitures innovantes faisant appel à une technologie novatrice comme les freins hydrauliques, le moteur flottant et l’aérodynamique. 146
Comme Lancia, une crise cardiaque l’emporta brutalement à 65 ans en 1940. Si leurs deux marques leur survécurent, elles connurent beaucoup de vicissitudes qui entraînèrent Lancia à rentrer dans le giron de Fiat en 1969 et Chrysler dans celui de Mercedes puis de Fiat en 2009 qui prit 30 % de son capital avec l’aide du gouvernement américain.
Synergie commune Beaucoup d’observateurs trouvent ce rachat illégitime. Ils se trompent car en plus d’une destinée parallèle, les deux marques ont la même culture de l’ingéniosité. On oublie que c’est Chrysler qui a inventé le monospace et le moteur flottant. De ce fait, ces deux marques sont très complémentaires. Lancia qui produit autour de 120 000 voitures par an est connu seulement en Europe et surtout en Italie où son image est encore très forte. C’est le cas de Chrysler aux USA et pas en Europe. Chrysler qui dispose d’un immense réseau aux USA va aider Fiat à se développer notamment distribuer la 500 qui a été fort bien accueillie et compléter la gamme Lancia avec des modèles plus emblématiques qui se rapprochent de l’esprit des précédentes voitures de la prestigieuse marque italienne. Par ailleurs, Fiat va aider Chrysler à développer des modèles plus écologiques qui verront le jour à partir de 2013. D’ailleurs cette synergie à l’air de prendre puisqu’aux USA, Chrysler annonce une augmentation des ventes de 18%, une progression du chiffre d’affaire de 35 % et surtout annonce des bénéfices !
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Le cheval de bataille de Lancia, c’est la nouvelle et craquante Ypsilon 5 portes
Nouvelle Lancia Ypsilon 5 portes Ce mois de juin voit la naissance de la nouvelle Ypsilon 5 portes. Avec une calandre à barres horizontales inaugurant la nouvelle identité visuelle de la famille Lancia, la Nouvelle Ypsilon 5 portes révèle un design moderne et élégant dans la lignée des modèles précédents. Cette citadine affiche un look de 3 portes grâce aux poignées des portes arrière dissimulées dans le montant latéral. Elégante à fort tempérament, tout l'ADN Lancia se retrouve dans cette nouvelle voiture. A bord, on retrouve les éléments communs aux citadines Lancia : le raffinement des matériaux et l'équipement luxueux. Côté motorisations, la Nouvelle Ypsilon joue, là encore, la carte technologique avec comme fer de lance, le tout nouveau bicylindre TwinAir développant 85 chevaux et ne rejetant que 99 g/km de CO². En essence, il est complété par le 1.2 l de 69 chevaux. Côté Diesel, c'est le moteur 1.3 Multijet de 95 chevaux avec filtre à particules qui a été choisi. Enfin, la Nouvelle Ypsilon 5 portes a été conçue pour plaire à chacun, d'où un large choix de coloris, 17 dont 4 bicolores, 4 versions, 6 revêtements différents, 3 types de jantes en alliage. Et pour ceux qui voudraient personnaliser un peu plus leur Ypsilon, Lancia leur propose un large choix d'accessoires.
En octobre, les Lyonnais découvriront la nouvelle et cossue Lancia Thema animée par un nouveau moteur diesel 3 litres de 224 ch
Nouvelle Thema dès octobre THEMA : un nom que les amateurs de Lancia n'ont pas oublié. Symbole d'une berline haut de gamme née en 1984 et produite jusqu'en 1994 à plus de 330 000 exemplaires, Lancia Thema réapparaît aujourd'hui sous les traits d'un élégant vaisseau amiral de 5 mètres de long. Issue de la toute nouvelle Chrysler 300 présentée au salon de Detroit 2011, elle disposera du V6 essence Pentastar développant 292 ch et surtout d'un nouveau V6 3 litres Diesel en deux niveaux de puissance, 190 et 224 ch, tous deux accouplés à une boîte auto à 5 rapports. Deux versions seront proposées, Gold et Platinum, avec pour chacune d'entre elles, une technologie embarquée au sommet de la catégorie afin d'offrir le meilleur de la sécurité et du confort. La Nouvelle Thema sera commercialisée en France courant octobre. JUIN 2011
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STYLE AUTO Nouveau Lancia Voyager Avec Nouveau Voyager, Lancia poursuit l'aventure initiée par Chrysler en 1983 pour proposer le véhicule le plus adapté aux longs trajets en famille. Doté de sept places en série, il offre une ingénieuse architecture intérieure modulable. En effet, il suffit d'appuyer sur un simple bouton pour escamoter dans le plancher les sièges des deuxième et troisième rangées afin d'obtenir une vaste surface de chargement. Combiné aux larges portes latérales coulissantes électriques, le Voyager offre une polyvalence unique sur le segment. Véhicule à vocation familiale, le Nouveau Lancia Voyager soigne particulièrement ses passagers avec un système multimédia intégré et sophistiqué qui comprend entre autres un système audio de grande qualité et pour les passagers arrière, un lecteur DVD, deux écrans LCD, des casques sans fil et une télécommande. De quoi apprécier un long trajet en regardant son film préféré. Côté motorisations, Nouveau Voyager adopte un inédit Diesel 2.8 l de 163 ch accouplé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports. Il sera commercialisé en France courant octobre 2011.
Beaucoup ignore que le monospace a été inventé par Chrysler. Le Nouveau Voyager répondra à une attente de la clientèle
La Delta qui se caractérise par sa ligne innovante vient de bénéficier de nombreuses modifications
Le petit monospace Musa continue sa carrière tout en n’arrêtant pas d’évoluer au plan de la motorisation et de l’esthétique
Une gamme rajeunie La berline compacte Lancia Delta évolue pour séduire plus encore les amateurs de modèles de caractère. La calandre reprend le nouvel air de famille introduit sur Nouvelle Ypsilon 5 portes, Thema et Grand Voyager. La principale nouveauté concerne l'arrivée du nouveau moteur Diesel 1.6 Multijet de 105 chevaux. Ce bloc permet à la Nouvelle Delta de répondre aux attentes d'une large clientèle adepte du respect de l'environnement (120 g/km de CO2) sans sacrifier au plaisir de conduire. Il en est de même pour le petit monospace Musa qui adopte un regard différent, des motorisations simplifiées et une présentation rajeunie.
Pour découvrir ces nouvelles Lancia et surtout l’esprit qui s’en dégage, toute l’équipe de MotorVillage vous attend dans ses trois sites.
LYON-VAISE 81, rue Marietton 04 37 50 25 90 148
LYON-VÉNISSIEUX 365, Route de Vienne 04 78 77 17 17
VIENNE 27, quai Riondet 04 74 53 05 29
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Café du Pond Cette terrasse de charme ouverte toute l’année (chauffée l’hiver) installée sur l’une des plus belles places de Lyon, offre un parfum de fête dans une atmosphère de vacances. Sol en planches, parasols blancs, cadre lounge et branché, il fait bon vivre sur la terrasse top contemporaine d’Albert. Ambiance brasserie pour une cuisine du marché aux saveurs de saison. Et dès la nuit tombée, le plaisir de la fête. Plat du jour à 11 euros – Menu à partir de 16 euros – Apéro du lundi au samedi 11, place Maréchal Lyautey, Lyon 6ème - 04 78 52 39 99 Ouvert 7 jours/7– midi et soir
33 Cité Vue imprenable sur l’esplanade de la salle 3000, le plus beau spot de la Cité Internationale. Terrasse design, tables et salons extérieur pour siroter un cocktail et déguster la cuisine raffinée de Frédéric Berthod aux multiples saveurs. Poissons et viandes grillés, salades, risottos, glaces et dessert aux fruits de saison. La terrasse du 33 Cité accueille également tout l’été les apéros avec tapas et amuses-bouches. Formule (entrée ou dessert + plat) à 19,50 euros – Menu (entrée + plat + dessert) à 23 euros - 33, Quai Charles de Gaulle, Lyon 6ème - 04 37 45 45 45 Ouvert 7 jours/7 – de 12h à 14h30 et de 19h à 23h - www.33cite.com
La Scène Même constat pour l’hôtel de la Cité Concorde dont le restaurant La Scène voisine avec le 33. Terrasse très spacieuse dans un style contemporain en face du parc de la tête d’or. Formule barbecue midi et soir, accompagnée de salades, dessert avec fruits de saison et glaces transformeront votre repas en un réel moment de détente. Pouvant accueillir 120 convives, La Scène organise une soirée spéciale piano (le mercredi) et jazz (le vendredi). Formule à 16,90 euros (entrée ou dessert + plat) et menu à 22 euros (entrée + plat + dessert) - 22, quai Charles de Gaulle, Lyon 6ème – 04 78 17 86 86 Ouvert 7 jours/7 - midi et soir sauf le samedi midi pour l’été
Sofitel Deux grandes premières au Sofitel. Le Silk dispose désormais de sa terrasse d’une capacité de 40 places. Il est désormais possible de profiter du soleil en dégustant le grand classique de cette brasserie à l’ambiance chic et accueillante : le tartare 100% bœuf. Mais aussi salades thaïlandaises, omelette, tartare de saumon… accompagnés de grands crus. Et pour boire un verre avec une vue remarquable sur le Rhône, le Light Bar ouvre aussi sa terrasse. Plat du jour à 14,50 euros – Formule à 19 euros (entrée ou dessert + plat) Menu à 25 euros (entrée + plat +dessert). 20, quai Gailleton, Lyon 2ème 04 72 41 20 80 - Ouvert 7 jours/7 de 12h à 15h et de 19h à 23h30
Caffé Milano Et non, il n’y a pas que des restaurants à touristes, rue Mercière ! Preuve en est, le Caffe Milano de Yann et Alex. Au menu : salade Milano avec poulet mariné au pesto mais aussi escalope milanaise, pâtes, pizzas et risottos... Rien de mieux pour prendre un bol d’air italien dans une ambiance lounge. Et pour les noctambules, l’ambiance est plus festive en fin de semaine. Alors ne manquez pas à l’appel. Formule midi à 12 euros – Menu (entré + plat à la carte + dessert) à 19 euros le soir - 42, rue Mercière, Lyon 2ème – 04 72 41 74 63 Ouvert 7 jours/7 – de 12h à 14h30 et de 19h à minuit Textes : Céline Giraud - Photos © Fabrice Schiff et DR
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Le Boudoir Terrasse élégante et raffinée propice au repos et aux plaisirs des papilles. Un havre de paix à deux pas de la Part-Dieu. Tables hautes et banquettes cosy, au Boudoir on ressent comme un avant-gout de vacances… gare des Brotteaux, oblige. Des produits frais comme la plancha de poissons avec sa purée de pomme de terre sont à savourer sans hésitation. Et pour les lofteurs, du mercredi au samedi de 23h jusqu’à 4h (sauf mercredi fermeture à 2h), un DJ assure l’ambiance. Menu midi à 11 euros – A la carte le soir – Menu de groupe à partir de 10 personnes - Gare des Brotteaux – 13, place Jules Ferry, Lyon 6ème 04 72 74 04 41 - Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h et de 20h à 23h (mardi et mercredi) et jusqu’à minuit (jeudi, vendredi et samedi) Apéritif à partir de 19h30 - www.leboudoir.fr
Le Théodore Décoration cosy et ambiance de brasserie parisienne chic, l’immense terrasse de Robert et Florence Perret est un must du 6ème. A l’heure du déjeuner ou du dîner, on ne fait qu’une bouchée du gâteau de tomates, basilic et tapenade ou encore du risotto au homard et des St jacques à la plancha. Lors des beaux après-midis ensoleillés, ces demoiselles viennent siroter cocktail maison, thé ou smoothies accompagnés de profiteroles ou de glaces. Formule midi à 16€ (entrée ou dessert du jour + plat du jour) – Menu midi à 19 euros (entrée + plat + dessert) - Plat du jour à 10,50 euros - Menu à la carte à partir de 24,50€ le soir - 34, cours Franklin Roosevelt, Lyon 6ème 04 78 24 08 52 - Ouvert du lundi au samedi – midi et soir tout l’été
Le Victoria Hall Belle terrasse ombragée d’une capacité de 100 couverts, en cour intérieure avec pins, oliviers centenaires et pavés d’époque. Un lieu dépaysant pour déguster gaspacho de concombre à sa mousse de coco, dorade rôtie à l’huile de sésame ou encore millefeuille aux fruits rouges et sa mousse au chocolat blanc. Et tous les jeudis à partir de 18h, apéro ambiancé autour des invités de la radio Hit & Sport. Sans oublier le parking privé avec voiturier. Un hit pour passer un bon moment en toute sérénité. Formule midi à 20 euros (entrée ou dessert + plat), formule sushi à 20 euros (plateau de sushis + dessert du jour), Menu du soir à 40 euros 33, rue du Repos, Lyon 7ème – 04 37 28 07 97 - Ouvert du mardi au samedi 12h à 14h et 19h30 à 23h (sauf samedi midi) - www.victoriahall.fr
Brasserie des Brotteaux Une terrasse belle époque face à l’ancienne gare des Brotteaux, sous la houlette d’Emmanuel Faucon. Cuisine de qualité offrant gaspacho de melon avec sa menthe fraiche et son jambon cru, risotto aux cèpes, fond d’artichaut au foie gras mais également sa spécialité le tartare de bœuf. La brasserie des Brotteaux mêle tradition gastronomique et cuisine inventive dans un décor art déco intact. Menu midi à 19,80 euros – Menu à la carte à partir de 32 euros (midi et soir) 1, place Jules Ferry, Lyon 6ème – 04 72 74 03 98 - Ouvert du lundi au samedi midi et soir – petit déjeuner à partir de 8h - www.brasseriedesbrotteaux.com
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STYLE GASTRO LES CUISINES BERNOLLIN INVITENT Après s’être exilé durant 11 années (7 au Bedford conference and congress center de Bedford puis 4 au Mariott de Bruxelles), JeanPierre Le Guyec a pris les commandes des cuisines du restaurant de l’Hôtel Concorde de la Cité internationale début 2011. C’est en référence à son prestigieux voisin – l’amphithéâtre de la salle 3000 – qu’il a été baptisé «La Scène». Fidèle partenaire du Printemps de Pérouges, l’établissement a organisé les cocktails d’avant spectacle du festival. Match retour dans le show-room Bernollin pour le staff de l’hôtel et Antoine Perragin, directeur du Centre des Congrès autour de l’investisseur Philippe Imberton. Propriétaire de l’Hôtel de la Cité, ce dernier peaufine les derniers aménagements du Golden Tulip, l’hôtel HQE de Saint-Priest qui ouvrira ses portes en septembre 2011. Il a confié l’élaboration de la carte de sa brasserie haut de gamme au chef Alain Alexanian. Un nouveau spot gourmand qu’Arnaud Bernollin sera l’un des premiers à tester. MP
Tartare de bœuf sur toast et œuf de caille, tomate grappe farcie de crevettes et foie gras poêlé
Noix de coquilles Saint-Jacques juste saisies
Carré d’agneau rôti
Photos © Christelle Viviant
l’Hôtel Concorde
Meringue pistache aux premières fraises de saison
En compagnie de Jean-Burdy (Champagne Mumm), Arnaud Bernollin, Marie Rigaud-Bernollin, Jean Duc (DG Hôtel de la cité), Isabelle Thomas-Monceau (Hôtel de la cité), Thomas Crochet (Directeur de la restauration Hôtel de la Cité), le Chef Jean-Pierre Le Guyec, Philippe Imberton (Groupe S.C.S.P) et Antoine Perragin (DG du centre des congrès de Lyon)
Restaurant La Scène et son chef Jean-Pierre Le Guyec - 22, quai Charles de Gaulle – 69006 Lyon – Cité Internationale
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Cusines Bernollin - 27, rue du 3 septembre 1944 - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 & 5, place du Puvis de Chavannes - Lyon 6ème - Tél. 04 78 93 00 61
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BRUITS de bouchons Photos © Fabrice Schiff
Par Françoise Petit
Stéphane Ogier
UN MAESTRO DE LA VALLÉE DU RHÔNE
Ils sont trentenaires et révolutionnent tendrement l’univers du vin, un peu paysans, beaucoup « fils de », passionnément créateurs, ils font du « sur mesure ». Stéphane Ogier incarne cette nouvelle génération de vignerons apportant un supplément d’air à la vallée du Rhône.
«A
l’école, j’étais le plus sage cave enterrée pour l’élevage en fûts. A terme, tout des terribles ». Il n’a pas le domaine actuel sera transféré». Celui qui lit changé l’écolier d’Ampuis «le Prophète» de Khalil Gibran en alternance qui combine fougue, talent, avec le code du permis bateau étonne son et gentillesse. Stéphane Ogier est incroyable, entourage en permanence. Stéphane fonctionne capable de relever tous les défis, jusqu’à planter comme un sportif de haut niveau avec le souffle pour «Bruits de Bouchons» un piano dans de ses intuitions. Cocktail de sensibilité quand les vignes ! Il sait que les voyages forment la il parle du grand-père qu’il regrette de ne pas jeunesse. C’est d’abord l’Afrique du Sud après ses études d’œnologie à Beaune : «J’y suis allé deux fois pour vinifier dans la région du Cap, une magnifique expérience». Et puis d’autres horizons jusqu’à la Scandinavie. Stéphane rencontre alors à Göteborg Stina. Une belle histoire d’amour se concrétise devant monsieur le maire. La famille franco-suédoise pourra s’agrandir, le papa d’Iris et Marius est déjà prévoyant : «Je retape une ancienne maison de vigneron, à l’intérieur des inscriptions remontent d’avant Les copains ont une place de choix la révolution. Il y a des caves dans la vie, Stéphane a le sens de voutées, ce qui est rare à Ampuis. la fête. Pour «Bruits de Bouchons », Gérard Carrière le père d’Eric et son Je pense aménager un parc de ami Christophe Bourdin ont partagé 5 ha, construire une nouvelle le déjeuner parfait de Grégory cuverie pour travailler les vins Cuilleron et Bernard Mathé. par gravité et utiliser une grande
avoir connu et qui fait passer un message à ses parents : « Je les remercie pour ce qu’ils m’ont laissé depuis que j’ai repris l’affaire et surtout pour le soutien qu’ils m’apportent chaque jour». Stéphane Ogier joue sa partition préférée en décor naturel. Bruce Willis avec son « sixième sens » est venu acheter directement son vin au domaine.O
Domaine Michel et Stéphane Ogier - 3, chemin du Bac - 69420 Ampuis - Tel 04 74 56 10 75 - sogier@club-internet.fr 156
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Grégory Cuilleron Fort d’une victoire M6 sur la Top Chaîne, Grégory Cuilleron change de registre en devenant jury d’un «vin presque parfait» sous la présidence de Fabrice Sommier. Prince charmant des saveurs d’antan et d’une cuisine instinctive, Grégo réunit toutes les qualités pour être l’ambassadeur de mets et vins du troisième millénaire. Avec Stéphane Ogier, c’est l’osmose des magies, chacun apportant sa part de fougue et de créations. Pour «Bruits de Bouchons», l’étoile des cuisiniers amateurs concocta un festin d’agneau entre ciel et cep. Du grand art en pleine nature. Débordé mais toujours prêt à faire plaisir, Grégory Cuilleron surfe avec lucidité sur la vague du succès. Porte drapeau de l'Association de gestion du Fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph), il œuvre pour que nous changions de regard sur le handicap. Son autre actualité s’affiche en lettres gourmandes à Ste Foy-les-Lyon avec Epicerie & Compagnie. Décor années 50, concept traiteur, plats de bistrot, formule déjeuner, brunch le dimanche et que du bonheur. Epicerie & Compagnie 7, grande rue à Sainte-Foy-Lès-Lyon - 04 27 01 74 14. Du mardi au dimanche. Ouverture de 7h30 à 19h30, sauf dimanche jusqu'à 16h.
Dimitri Naïditch Scène improbable pour un pianiste que de se retrouver en plein soleil sur le plancher des vignes. Pourtant… Dimitri, sous la contrainte affective de Stéphane, quitta la Gaîté Montparnasse pour ce scénario original. Le piano fatigué de Christophe Bourdin mit un bref instant ses mains en colère. Visage d’ange, charme venu de l’Est, regard mystère, Dimitri Naïditch fit taire les oiseaux de passage. Improvisation, envolées classiques, jazz et théâtre musical. Arrêt sur talent. Le pianiste de la colline d’un jour, très sollicité s’accorda d’une histoire de potes chez Stéphane Ogier. L’artiste, le compositeur, estima certainement que le vin de son ami était aussi génial qu’une musique de Bach ou de Rachmaninov. www.myspace.com/dimitrinaiditch
Bernard Mathé
Eric Carrière Eric Carrière*, est né dans Ariège, loin du charroi des grandes villes, là où l’on apprend encore à grandir sous l’autorité d’un père (Gérard en l’occurrence) qui vous inocule le sens des valeurs. Fort d’une éducation traditionnelle et pleine d’amour, l’ancien joueur de l’OL attaque sa vie hors-jeu avec lucidité. Consultant pour Canal+, l’ex milieu de terrain a retrouvé un entraîneur particulier en la personne de Stéphane Ogier! Eric partage avec le vigneron une passion terroir au point de s’être associé sur deux parcelles en côte rôtie et condrieu. Bien dans sa tête, Eric Carrière est un atypique vivant tous les instants comme un match gagné. Il n’oublie pas ses racines, la force des paysages, les châteaux cathares, les marchés qu’il faisait pour savoir que l’argent ne tombait pas du ciel. Près de Dijon, sa maison est une bulle de bonheur avec sa femme et ses quatre filles. Priorité famille et meilleurs amis. On ne croisera pas, c’est sûr, Eric Carrière à Saint-Tropez ! * Éric Carrière est ancien footballeur international né le 24 mai 1973 à Foix. Clubs : Nantes et Lyon (2001 à 2004) Lens, Dijon. A son palmarès, championnat de France quatre saisons d'affilée (2000 à 2003), Coupe de France à deux reprises, Trophée des champions cinq fois, Coupe Intertoto et Coupe des Confédérations 2001 avec l'équipe de France.
Aborder l’Ardèche via la cuisine de Bernard Mathé est un exercice qu’adore pratiquer Stéphane Ogier : « chez lui c’est aussi bon, sinon meilleur que dans certains restaurants étoilés, en plus, sa carte des vins est exceptionnelle, comme moi c’est un passionné, il est même propriétaire avec Anthony Vallet d’un hectare de saint-joseph ». Dans les vignes de Stéphane, le chef de Serrières signa sur la longue table nappée de blanc une généreuse marmite d’asperges aux morilles. Bernard Mathé encore imprégné de sa période chez Léon de Lyon demeure une référence dans la profession. Avec sa femme Joëlle, il jure fidélité à une cuisine de saison aux accents méditerranéens. L’hiver, truffes ou gibier, cartes thématiques, attirent les gourmets de tous horizons. Côté privé, Clément, le fils, 19 ans, mitonne son avenir au Chabichou chez Marcon ou à l’Auberge de l’lle, Julie la fille, 28 ans, peintre et architecte d’intérieur fait évoluer la déco de l’hôtel restaurant. (15 chambres). Une belle énergie familiale que Bernard Mathé redistribue aux accros de saveurs. Route Nationale 86 - 07340 Serrières - 04 75 34 00 07 www.hotel-shaeffer.com
Guillaume Verdin Les paysans sont des aristocrates parce que leurs produits sont nobles. En résonnance, Guillaume Verdin, est resté au pays prolongeant l’œuvre d’une famille se distinguant dans l’élevage depuis 300 ans. Il y a 6 ans, ce Bourguignon passionné de vins (of course) reprend le flambeau. Au programme du challenge, 800 brebis et l’engagement de les nourrir dignement. L’endroit dans le Tonnerrois est idéal, à portée de Chablis, de Vézelay, proche d’un bijou médiéval, Noyers-sur-Serein. L’agneau de Guillaume Verdin séduit une clientèle qui n’hésite pas à se déplacer (vente directe), plaît aux bouchers, attire les chefs étoilés. Que demander de mieux ? Stéphane Ogier avec son flair de vigneron encourage son copain rencontré lors d’un match de rugby en Irlande. Clavisy est depuis dans la mêlée gagnante ! Ferme de Clavisy - 89 310 Noyers-sur-Serein Guillaume Verdin, producteur d’agneau et veau de lait. 06 76 63 99 05
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Commentaires élogieux dans la presse spécialisée, notes exceptionnelles dans les guides "vineux", lauréat des premiers trophées du vin et de la gastronomie en 2008 : le domaine "Michel et Stéphane Ogier " est un grand nom des côte rôtie qui comptent une soixantaine de viticulteurs. A quoi est due cette inscription régulière au tableau d'honneur ? D'abord, il faut préciser que sur une soixantaine de producteurs beaucoup ne font pas "leur" vin. Moi, j'ai repris le domaine en 1997 et j'arrive à mon quinzième millésime avec toujours autant de passion. Pour être vigneron, il faut être passionné. Chaque année, on se remet en question, chaque millésime est un nouveau défi. On la chance d'avoir plus de demande que d'offre et donc de pouvoir faire vraiment les vins que l'on aime. Mon objectif c'est de donner du plaisir aux gens, qu'ils en aient autant à boire mon vin que j'en ai à le faire. Quand on me dit que c'est très bon, c'est la meilleure des récompenses. Justement qu'est-ce qui fait "la patte" de Stéphane Ogier ? Je vinifie toutes mes parcelles séparément jusqu'à la mise en bouteille; là, on décide des assemblages ou des parcellaires en laissant parler le vin. Je suis un peu entre la tradition des côtes rôtie - l'assemblage de terroirs- et la vinification bourguignonne qui privilégie les cuvées parcellaires. C'est important pour moi de respecter la tradition et ma priorité va à un côte rôtie d'assemblage qui au final aura davantage de complexité : c'est la cuvée du domaine. En même temps, sur certains terroirs très particuliers – mes meilleurs, avec en général mes plus vieilles vignes - quand je sens que le vin se suffit à lui-même, je fais mes cuvées parcellaires de côte rôtie : "Belle Hélène" et "Lancement". Mais je ne ferai jamais mes parcellaires au détriment de mon assemblage, s'il a besoin de mes meilleures vignes. C'était le cas en 2008. Le dernier millésime que j'ai fait en "Lancement" et "Belle Hélène" c'est 2007, une année exceptionnelle. Le prochain millésime où ils seront là c'est 2009, également exceptionnel. "Belle Hélène", "Lancement", "Rosine" et "Ame Sœur", c'est un vrai défilé de mode. Présentez-nous vos différents modèles… "Belle Hélène" c'est en côte brune et "Lancement" en côte blonde. Les deux grands styles de terroir que l'on trouve en côte rôtie. Les côtes blondes sur les granites vont amener des vins tout en dentelle, tout en finesse. En dégustant des vieux" Lancement" à l'aveugle, on pourrait partir en Bourgogne, avec ce côté qui "pinote" un peu. Les côtes brunes donnent des vins plus en puissance, plus structurés. Ce sont des côtes rôties qui ont besoin de vieillir. L'élevage est un peu plus long et je les garde en bouteille, avant de les sortir. Mais je ne me fais pas d'illusion, même si ce sont des vins de grande garde, c'est souvent plus fort que soi, on a envie de les ouvrir, envie de les goûter! Mais ce sont vraiment des vins à oublier au fond de la cave. Les gens qui découvrent mes vins, ne vont pas directement à la "Belle Hélène". L'approche du domaine Ogier passe en priorité par la "Rosine". C'est un vin de pays issu d'un terroir en limite sud d'appellation côte rôtie, sur des granites décomposés. "L'âme sœur" est sur l'autre rive du Rhône, au nord de Vienne, exposition sud-sud-ouest, sur des schistes blancs, qui amènent beaucoup de minéralité, une certaine droiture alliée à beaucoup de finesse. Ce terroir de Seyssuel est magnifique. Vous parlez de plaisir, mais ce plaisir a un prix. Chez un caviste, la "Belle Hélène" est vendue autour de 150 euros la bouteille. C'est du luxe ! Dans la vie, on a le choix entre rouler en Ferrari ou en Porsche, ou bien en Twingo ! La "Belle Hélène" n'est pas faite chaque année. C'est une cuvée d'exception; tout comme le "Lancement". On parle peut être plus de "Belle Hélène" car elle existe depuis 1997 alors que "Lancement" c'est 2001. La Belle Hélène a été reconnue par énormément de critiques, notamment par Parker qui a mis 100 sur 100 en 1999 et nous a encore attribué un 100 en 2009. Parker, on l'aime ou ne l'aime pas mais c'est quand même quelqu'un qui compte! Les gens qui apprécient la "Rosine" parce que le vin est bon et que son prix est doux, ont envie de goûter ce qui vient derrière. Ils se feront encore plus plaisir avec "l'Ame Sœur", encore davantage avec le côte rôtie cuvée du domaine et pour certaines occasions avec un "Lancement" ou une "Belle Hélène". Le type qui a une Ferrari ne va pas au bureau avec tous les jours ! Avec la "Rosine" je suis vraiment bien placé en rapport qualité-prix. (ndlr : de 14 à 15 euros la bouteille) Peut-on acheter vos vins au domaine? Je fais peu de vente directe. Les gens qui viennent à Ampuis ce n'est pas pour payer moins cher la bouteille, c'est pour le plaisir de venir en cave. Pour une bouteille ou deux, autant aller chez son caviste. Mais si l'on veut rencontrer des vignerons le marché aux vins d'Ampuis, est l'occasion idéale… N.B In vino veritas : "Mes bouteilles sont ma carte de visite" dit volontiers Stéphane Ogier. Raison de plus pour être attentif aux étiquettes. Il convient en effet de ne pas confondre les vins du domaine Michel et Stéphane Ogier, producteurs à Ampuis et les vins vendus par la maison de négoce Ogier - Cave des Papes à Châteauneuf- duPape qui peut également proposer des côtes rôties. Vigilance donc....
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STEPHANE OGIER PRESSÉ PAR JEAN-JACQUES BILLON
LE COUP DE CŒUR DE DAMIEN GATEAU LA ROSINE 2009* Cette cuvée provient d'un terroir granitique, limitrophe à l'appellation Côte Rôtie, dans le prolongement du Coteau de Bassenon, dernier lieu-dit avant Condrieu, elle est issue à 100% de syrah. Stéphane Ogier privilégie la finesse dans ses vins, La Rosine 2009 déborde de fruits bien mûrs, où se mêlent les arômes de cassis, de violette et de poivre. Souplesse et gourmandise pour cette cuvée qui accompagnera tous vos repas d'été.
*Indication Géographique Protégée Collines Rhodaniennes.
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STYLE SHOPPING RALPH LAUREN MONTRE Présente la première montre inspirée d’une de ses voitures de collection, la montre Ralph Lauren Automotive arborant un cadran en bois précieux. Associant sa passion des belles autos à son amour des belles montres, Ralph Lauren dévoile un nouveau design horloger rappelant l’intérieur raffiné de sa Bugatti Type 57SC Atlantic Coupé de 1938. Montre Automotive 9 250 euros En vente chez Maier Haute Horlogerie 91, rue Pdt E. Herriot, Lyon 2, 04 78 42 08 81, www.maier.fr
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VU ! CHRONIQUE
MOIS PAR
moi
Les jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.
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orsqu’un compliment d’enfant occulte tout autre discours et que dans l’assistance les yeux sont embués, on se dit que la candeur devrait figurer au patrimoine mondial de l’humanité. C’est la jeune Mathilde Fusier qui domina la cérémonie de remise d’Insigne de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite de son père Maurice Fusier. De nombreux admirateurs du grand reporter traduisaient leur émotion dont (sur notre photo), Gilles Sainte Rose, auditeur fidèle de France Info, moi, Christophe un de ses fils etc… (reportage complet sur www. lyonpeople.com) (Photo 1) Laurence Jacquard réveille, repense, dessine l’incontournable chemisier. Si le blanc domine, chaque modèle offre une belle élégance mixée de glamour et de romantisme. Quand le noir s’affiche cela pétille en Swarovski, car Laurence tisse des liens avec la marque pour faire éclater un revers de manche par exemple. Il suffit de cliquer sur son site pour entrer dans l’univers de ses chemisiers pratiques, sexy, distingués ou décontractés. Une collection homme convaincra aussi du style singulier et particulier de cette talentueuse bressanne www.anandita.fr (Photo 2)
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15 ans, déjà graine de star ! En visite à Lyon avec ses parents, Catherine, suédoise et canadienne a conquis Jean Claude et Phiphi (notre photo). C’est au Caro de Lyon qu’elle s’est mise à chanter au final d’un dîner jazzy. Catherine qui vit à Stockholm va se rendre en été au Québec pour s’initier aux comédies musicales. Au pays des Garou, et des Isabelle Boulay, Catherine risque de prendre goût à la scène et revenir en Suède taquiner bientôt les succès d’Abba ! (Photo 3) En pleine saison barbecue s’est ouvert intramuros une boutique lovely pour faire du shopping outdoor. Claudine Alloin donne le ton de ce lieu dédié aux ambiances ensoleillées. Esprit chic, campagne, ethnique, design s’additionnent se combinent. Art de la table, idées pique nique, fauteuils pour la sieste, parasols, la sélection de Claudine créée de l’envie. Avec Sophie Turion, (qui a fait la com) et Nadine Fageol je me suis attablée dans cette boutique comme si j’y habitais. Un signe ! Jardin avec vues : 41, rue Auguste Comte (Photo 4)
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Etre femme n’est pas un long fluide tranquille quand s’installe avec effraction sur le visage, rides, ridules ou sillons marquant d’un trait insolent votre âge biologique. S’accorder le droit de rayonner qu’elle que soit sa date de naissance s’accommode de petites piqûres qui vous font la peau… tonique. Les suffragettes de la révolution acide hyaluronique sont légion, mais, attention, la seringue de l’espoir relève du geste médical. En Suède
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5 ou naquit le «Restylane» (laboratoire Q-MED à Uppsala) ma surprise fut totale lors d’un séance de «comblement» d’apprendre que des infirmières pouvaient «injecter»… «Impossible en France» m’explique un chirurgien dans une clinique esthétique du sixième. Ce praticien exclut toute banalisation de l’acte : «la physiopathologie du vieillissement est multifactorielle, entraînant des atteintes variables chez chaque individu et seule une analyse clinique précise permettra d’utiliser le ou les moyens les plus adaptés afin d’obtenir un résultat naturel et stable. Les injectables sont aujourd’hui incontournables dans cette prise en charge globale, notamment au niveau des rides, mais ne peuvent pas régler un problème d’excédent cutané par exemple». D’où l’intérêt comme l’explique ce chirurgien esthétique d’une prise en charge globale du vieillissement au mieux effectué par un praticien spécialiste de cette approche. A consulter sans modération ! (Photo 5)
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VU ! PEOPLE EVENTS
LES 20 ÉVÉNEMENTS
qu’il ne fallait pas rater + de photos sur
www.lyonpeople.com
ES, KTAILS, BEFORE, AFTER, VERNISSAG RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES COC E. ITAL CAP RE QUI ONT ILLUMINÉ NOT PETITS FOURS ET BEAUX ATOURS
1 Raphaël Saint André en famille félicité par Rémy Jomard (Mingat)
LE LOU RUGBY EN TOP 14
Le LOU, champion de la Pro D2 de rugby après sa victoire dimanche 8 mai à Saint-Etienne, évoluera en Top 14 la saison prochaine. Avec 101 points, les Lyonnais sont consacrés aux dépens d'Albi. Rapatriés en cars dans leur fief de Vuillermet, joueurs et supporters ont fêté l’accession à l’élite au cours d’une troisième mi-temps mémorable.
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LES NOUVEAUTÉS ROLEX CHEZ JEAN-LOUIS MAIER
Les afficionados de la célèbre marque horlogère qui n’avaient pu se rendre à la Foire de Bâle ont rallié la boutique Rolex de la rue Edouard Herriot pour découvrir ses dernières nouveautés. Le délicieux cocktail préparé par le traiteur Reynon a rassemblé plus de 200 personnes qui ont pu étancher leur soif dans la cave éphémère astucieusement dressée en trompe-l’œil dans l’arrière-cour. Au programme, les vins du domaine de Montille, avec en vedette le Pommard 1er cru «Les Pezerolles 2008». Tout simplement le vin préféré de Jean-Louis Maier.
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Photos © Marco, Nico et Alain Rico
Sandra Bettin, Sébastien Gaigher, Laura, Jean-Louis Maier (Rolex) et Marie Siranossian (Domaine de Montille et Rhapsodie in Wine)
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DÎNER DE GALA DE L’ENFANT BLEU CASINO LYON VERT
« L’Enfant Bleu - Enfance Maltraitée » a été créée à Paris en 1989 avec le parrainage de l’Abbé Pierre. Son antenne lyonnaise existe depuis 16 ans. Son rôle est de venir en aide aux enfants victimes de maltraitance, ainsi qu’aux adultes ayant été maltraités dans leur enfance, et ce pour tous types de maltraitance : physique, psychologique et sexuelle. Répondant à l’invitation de Jean-Michel Abou, 418 convives ont participé au dîner de gala dans les salons du casino le Lyon Vert. Plus de 20 000 € ont été récoltés ce soir-là par l’association.
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OL PEOPLE
LES 20 RENDEZ-VOUS
avec
qu’il ne fallait pas rater
Damien Moutard (Lusso) et Camille Vautier (Sofitel)
Pierre Putelbergier (Banque Rhône-Alpes), Gilles Murtas (SNMA), Magali Charvet, Sylvain Thirel (SNMA) et Pierre-Antoine Marche (Marchal)
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CHAMPIONNAT DE FRANCE
+
de photos sur
www.lyonpeople.com
LES TRIBUNES VIP D’OL - MARSEILLE
Une pression incroyable jusqu'à la dernière minute de jeu, des rebondissements spectaculaires pour ce match opposant Lyon à Marseille, il n'en fallait pas plus pour chauffer à blanc les 2 500 supporters marseillais déjà survoltés. L'enjeu de ce dimanche 8 mai fit déplacer 39 548 spectateurs dans l'enceinte de Gerland. JS
L’horloger Jean-Louis Maier et Laye Diop (Hilton)
Jessie Martin (Pimiento Agency) et Marie-Amélie Pons (Façonnable)
Eric Jacquet (Sarbet Cosmetics) en compagnie d'Alexandre et Quentin
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Max Vincent, maire de Limonest et Denis Bousson, maire de Saint Didier au Mont d'Or
Erick Roux de Bézieux (Syntagme) et Marc Berthod (Keolis)
Les invités de Michel Vieira (MDA) en loge centrale
Julien Vaché, Catherine Bex (Champagne Duval-Leroy), Régis Allard et Serge Bex (Sportfive)
Le chocolatier Philippe Bernachon, Armand (La Rive Gauche) et Pierre Nallet (AnaHome Immobilier)
Christophe Barone et Stéphane Albrègue (BMW)
Photos © Smart Angel Méd
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Catherine et Olivier Delorme (Groupe Delorme), Jean-Yves Delorme (Parcs et Sport)
Snejana Stefanovic (Sportfive), Virginie Col (Noaho Immobilier) et Virginie Adnet (OL Média)
Gérard Collomb, Marco (Lyon People) et Thierry Braillard
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VU ! PEOPLE EVENTS
Philippe Rosio (INEA) et Gérard Bailleul (L’Art de construire)
LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Cédric Peyrache (AB Conseil) et son épouse Stéphanie (Art2Com) Pamela Favier (DTZ), Johanne Lépine (Brice Robert), Nicolas Chomette (DTZ) et Louis-Robert Lajugue (Brice Robert)
Cédric Peyrache, Yves Delahousse (AB conseil) et Jean-Paul Borgeot (La Tassée)
Pierre Basle et Ibtissam Ayari (Mission Gerland) Zorah Ait-Maten, première adjointe du 7ème arrondissement, Jean-Pierre Flaconneche, maire du 7ème, Anne-Sophie Condemine, adjointe à l’Emploi, Jean-Marc Ducard, adjoint du 7ème arrondissement et Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon
Jean-Yves Godot (XTO architectes), Christophe Grojean (Domoa Immobilier), Philippe Rosio(Inéa), Arline Gaujal-Kempler (Inéa), Gérard Bailleul (Art de Construire), Hervé Vincent (Atelier d’architectes Hervé Vincent)
Charlotte Berthaud (Aremo Rhône-Alpes) et Thomas Dodin (CMS Francis Lefebvre) Yannick Thevenin (Arteo Construction), Christine Nouvian (Balsan) et Jérémie Durand (Arteo Construction)
PREMIÈRE PIERRE DU SUNWAY
5 L’ART DE CONSTRUIRE ET DOMOA IMMOBILIER Gérard Collomb a posé la première pierre du SUNWAY, aux côtés de Jean-Pierre Flaconnèche, maire du 7ème, des promoteurs Gérard Bailleul (Art de Construire), Christophe Grojean (Domoa) et de la Foncière Inéa, propriétaire de l’immeuble, le jeudi 12 mai 2011. Elégance et transparence sont les maîtres mots de cet immeuble situé au 259, avenue Jean Jaurès à Gerland, qui verra le jour fin de l’été 2012 et qui proposera plus de 6000 m² de bureaux à la location. Une ambiance très agréable flottait sous la tente installée pour l’événement. Un rendez-vous qu’il ne fallait pas manquer !
Arline Gaujal Kempler (INEA), Thomas Durand (DTZ) et Mariette Baron (BNP Paribas)
Photos © Fabrice Schiff
Sarah, Coralie, Moh-Akowa (Agence Majestic)
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PHOTOS JC PARMELAND
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VU ! PEOPLE EVENTS
Irène Batailly et Marc Fraysse
LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Frédérique Serve (Institut Vendôme), Michel Pakloglou (Oxygène Run in), Céline Mante et Kitty Bouchard (Institut Vendôme)
Le mot d’accueil de Gérard Collomb
Jean Djorkaeff, son épouse Marie et Marc Fraysse
Marie-France Llop (Prisme International), le couturier Michel Penen et Hélène Thevenon (Cofely)
Le discours de Gilbert Reglier, DG de Cofely GDF Suez
Marc Fraysse et Evelyne Haguenauer, adjointe aux Anciens combattants
Le colonel Patrick Wandenabiele, Marc Fraysse et Bernard Fontanel, président du Medef Lyon Rhône Joël Valdant (ISS), Guy Mathiolon, président de Serfim, son épouse Pascale et Marc Fraysse
Photos © Fabrice Schiff
Thierry Philip, maire du 3ème, Marc Fraysse, Christian Philip, recteur de l’Académie de Montpellier et Guy Philip
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MARC FRAYSSE CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR
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Amitié. S'il devait rester un mot de la remise de la légion d'honneur (sur proposition de François Fillon, rien que ça !) à Marc Fraysse, directeur des relations institutionnelles de Cofely (groupe GDF Suez), mais aussi ancien parlementaire et ex-élu trublion de la droite lyonnaise, ce serait celui-ci. Triples bises fraternelles par ci, retrouvailles émues par là, le grand salon de l'hôtel de ville jouait à guichets fermés. "Ne pas juger les êtres d'un bloc, les apprécier en fonction de ce qu'ils ont été et de ce qu'ils seront demain." C'est par cette maxime que Gérard Collomb a lancé son discours d'ouverture de la remise de la Légion d'Honneur à "mon ami Marc Fraysse". Saluant tour à tour son goût de la Patrie, du service et de l'engagement, le sénateur-maire de Lyon a rappelé d'une phrase que "même si nous avons eu des oppositions profondes, des divergences fortes, nous avons su garder le sens de l'amitié, une vertu que l'on sait développer à Lyon." Et de citer un autre "frère d'arme", Montesquieu, "Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux." La transition était toute faite avec Gilbert Reglier, directeur général de Cofely, qui décrit un Marc Fraysse tour à tour séducteur, chef de bande et "toujours à l'écoute des collaborateurs de l'entreprise, quelque soient leur fonction ou niveau." N'en jetez plus semble lancer d'un regard Marc Fraysse, se composant une belle tête d'élève assidu en attente du Prix d'Excellence ! Son parrain dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, l'ex-député UMP de Lyon Christian Philip, aujourd'hui recteur de l'académie de Montpellier, ne comptait pas être en reste soulignant leur "amitié fraternelle" et le parcours de son filleul, "exemple de ce que le mérite peut permettre de réussir dans notre République. (…) On gagne à dialoguer avec Marc qui est bien loin de l'image que l'on a bien voulu lui accoler. Il a toujours un projet en cours, une idée à mettre en œuvre, non pas pour paraître mais pour faire, pour agir." JDS 170
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Marc Fraysse, Bruno Tarlier et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances
Erick Roux de Bézieux (Syntagme), Marc Fraysse, Guillaume Beaumont (GDF Suez) et Marc (Lyon People)
Yvon Deschamps, président de Grand Lyon Habitat, Marc Fraysse et Christophe Thevenon (Cofely)
Thierry Braillard, adjoint aux sports, Marc Fraysse et Armand Bahadourian
Jean-Jacques Osmandjian (Radio Arménie), Florent Dessus (Vox), Yves Lionard et Jean-Paul Borgeot (La Tassée)
Daniel Abattu (Gamboni), Philippe Dibilio et le docteur Daniel Brunel
Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon et Jean-Jacques Gabut
Jean-Claude Pietrocola (Média Sport Promotion) et Heidi Giovacchini
Marc et ses enfants
Kamel Kabtane, Marc Fraysse, Alain Partouche et son fils Ilan, Jean-Jack Emsalem (Université Lyon III)
Jean-Louis Schuk, maire de Lissieu et Yves-Marie Uhlrich, maire d’Ecully
Le grand rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag, Marc Fraysse et Laurent Benessiano
Albert Dray (Café du Pond) et Marc Fraysse
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VU ! PEOPLE EVENTS
Joëlle et Jean-Jacques Charmes (LPFT), Pierre Pétrier (ancien champion du monde d’escrime) et Maitre André Soulier
LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Sophie (Louise Della), Franck (Invefi) et Stéphanie (Apicil) Justine Allouard (Plus 2 sens), Maria Scheffer (SLA) et Aurélia Nicollet (Pignol)
Photos © Smart Angel Media et Lionel Pinar
Bénédicte et Olivia (Good com)
Marc Jean (Le Progrès), Sylvie Peruchon (Shine) et Marc Rizos (Groupe Victoria)
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Guy Brun (Cogedim) et Francis Truchot (Saatchi & saatchi)
Gaëlle Manin (Anveol) et Jean-François Zurawik (Ville de Lyon)
PAVILLON DU PARC
Sylvia Terrade et Marie Clémente (Ecole Sylvia Terrade)
Brochette de consuls : Gérard Herrbach (Luxembourg), Jean-Jacques Rinck (Philippines), Pascal Couturier (Malte), Béryl Maillard (St Domingue) et Marie Herrbach Edwige et Sébastien Olive (Agence Extra), Sylvie Robert (Equita'Lyon) et son époux Denis, Françoise Pignol
LANCEMENT DE LA SAISON ESTIVALE
Pour l'inauguration de la terrasse du Pavillon du Parc, Jean-Paul Pignol et Audrey Ferrière ont convié de nombreuses personnalités sous la houlette de Carole Dufour. Des invités ravis de se retrouver dans ce cadre intemporel et verdoyant. La soirée estivale fit carton plein, d’autant que les buffets rivalisaient d’originalité et de saveur. La terrasse du Pavillon du Parc est désormais ouverte tous les soirs pour des apéritifs et dîners conviviaux au bord du lac. JS Séverine Maisonneuve (Groupe Maïa) et Marc Béchet (Rhône-Alpes Tourisme)
Lucas Florentin, Bruno Perinel (Idrac), Philippe Florentin, Jacques Danger (Package) et Simon Hacker (Nos bons plats chez vous.com)
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Didier Journoud (Grand Ouest Immobilier) et Bertrand Minet
Carole Dufour (Idées en tête) et Philippe Croizat, président du Cercle de l'Union
de photos sur
www.lyonpeople.com Baptiste, Françoise Pignol, Guy et Myriam Malher
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Laurent Vansoen, directeur général d'Erai et Maitre Brumm, adjoint aux Finances
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VU ! PEOPLE EVENTS
Le Président Daniel Buguet (UTD) et son associé Eric Charlet (Central’Green)
LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Clément Bottenwieser, le Directeur Général Guillaume Forest et Fabrice Georges (Jaeger-LeCoultre)
Messieurs Buguet, Biagi et Corradi
Bruno Metzle (ABEL), Lucas Florentin, Simon Hacker (nosbonsplatschezvous.com) et Benjamin Chalvin (Architecte d’intérieur)
Philippe Nicolino et Thierry Laurent (Mairie de St Priest), Jean-Jacques Blet (Nexity) Olivier Mages (Sogelym), Charles Bertrand (LBA Thivel), Laurence Richard (Boutique Aurelia) et Hugues Richard (Oudart Gestion)
Pierre Nallet (Anahome immobilier), François Turcas (CGPME), Philippe François (Tapis François) et l’ancien trésorier payeur général Paul-Henri Wattine
La famille Buguet : Clémentine, Nathalie, Daniel, Romain et Adrien
Photos © Lionel Pinar
Daniel Buguet, président d’UTD Show-Room Déco et les designers Alain et Dominique Vavro
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Daniel Buguet, Président d’UTD et du Show-Room Déco, le chef Christian Têtedoie et Thierry Madrid (Show-Room Déco)
LE SHOW-ROOM DÉCO SOUFFLE SA PREMIÈRE BOUGIE
A l'occasion du 1er anniversaire de son Show-Room Déco de Saint-Priest, Daniel Buguet a invité ses convives à (re)découvrir le show-room dans sa globalité, avec les deux derniers univers : L'Éco-Habitat et l'Outdoor. Comme l'année dernière lors de l'inauguration, quelques 500 convives ont répondu présents à ce rendez-vous, pour découvrir les dernières tendances de la déco, de la literie, du tissu d'ameublement et autre mobilier design.
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VU ! PEOPLE EVENTS
qu’il ne fallait pas rater
Marcel Liucci, Bruno Laval (BMW 6ème Avenue), Jean-Claude Pietrocola (Média Sport Promotion) et Michel Noir
Jean-François Martinet, Christian Donzel, Christian Xolin et Hervé Gantier
Chantal Bouteille, Laurent Sabot, Marie-Hélène Veron et Isabelle Gros
Laurent Ducet, Jean-Michel Foucher, Alain Frizet et Jean–Yves Krief
Hervé Guillet, Jérôme Garnier, Philippe Liucci (Ivanhoé) et Yves Lebastard
Martial Petiot, Benoit, Charles Offroy (Easy Glove) et Fabrice Bonnardel
Hervé Bal (Editions HB), Maitre Richard Bret, Pierre Nallet (AnaHome Immobilier) et Richard Guglielmi
Yves Luquet, Frédéric Baudon, Hervé Genad et Jean-Claude Carquillat
Sébastien Gros, Kevin André, Arnaud-Pierre Malinvaud, Thierry Viollet et Marie Dalverny
Pascal Auclair (Objectif une), Yves Matton, Frédérique Gibiat et José Cadeddu
Photos © Fabrice Schiff
Denis Broliquier, maire du 2ème, Michel Lopez (Korloff) et Denis de Bénazé (Idrac)
Camille, Julia et Marion (Idrac)
Stéphane Berger (AnaHome Immobilier), Nicolas Trompille (Iliade Ingénierie), Jérôme Boulicaut et Mathilde
LES 20 RENDEZ-VOUS
Sandrine Rigaud (Wellness Beauty) et Armand Gueyraud
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TROPHÉE IDRAC AU GOLF DU GOUVERNEUR
Ce trophée qui existe depuis 24 ans est l’un des évènements phares de l’école de Commerce lyonnaise dirigée par Denis de Bénazé. L’organisation de l’édition 2011 était confiée à Chloé Bardon et Clément Flichy. 200 participants – dont 114 joueurs – ont rallié le parcours du Gouverneur dans le cadre magnifique du château du Breuil à Monthieux. La compétition a été remportée par Arnaud-Pierre Malinvaud et Thierry Viollet. MP
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Les artisans maĂŽtres-sushi
Restez connectĂŠs avec votre Planet sur Facebook et Twitter
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LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
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10 HAPPY BIRTHDAY AVIVA ! Du 7 au 10 mai, l’enseigne de cuisines low cost a fêté avec éclat ses 10 ans à Lyon, ville berceau du franchiseur. L’évènement a rassemblé les patrons des 56 magasins qui portent chaque jour les couleurs de l’enseigne et partagent le sang « orange », la couleur emblématique du low cost ! Aviva, la marque de cuisine qui monte, qui monte… a marqué les esprits avec des moments inoubliables, sportifs, culturels et gastronomiques ! Au programme : temps forts et émotion, travail et plaisir ! Le bonheur d’être ensemble, débats et complicité étant de mise pour des franchisés fédérés autour des valeurs d’Aviva, réussite et passion du client. 10 ans, et une sacrée belle énergie sur la planète Aviva !
Steve Mathis (Cuisines Aviva Sarreguemines), José Marques (Cuisines Aviva - Lure, Belfort, Vesoul) et Jamal Sejaan (Cuisines Aviva Mantes la Jolie)
Avant le départ des Boules…
Nathalie Garel (Aviva), Samira Sejaan (Cuisines Aviva Mantes la Jolie), Nathalie Bogrand (Cuisines Aviva Valenciennes) et Valérie Calmels (Cuisines Aviva Villeneuve d’Ascq)
Irfan Aras (Cuisines Aviva – Rosny Domus)
Claire, son époux Pierre-Jean Bonin (Cuisines Aviva Bourgoin) et Bernard Abbou (DG Aviva)
Le team franchiseur Aviva !
Nicolas Chaffois (Cuisines Aviva Valence) et Christophe Pereira (Cuisines Aviva St Etienne)
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Michel Soler (Cuisines Aviva Valence), Jean-Christophe Play et Karim Barda (Cuisines Aviva Le Puy)
Photos © Fabrice Schiff
Aviva for ever !
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Georges Abbou (Président Aviva) et son épouse Monique
Aviva tous en Pôle position !
Hasan Aktas (Cuisines Aviva Mâcon) et Georges Abbou (Président Aviva)
Franck Bogrand (Cuisines Aviva Valenciennes) et Olivier Calmels (Cuisines Aviva Villeneuve d’Ascq)
L’Equipe Suzuka, N°1 de la compétition rallye à l’I-Way
L’équipage Aviva
Bernard Abbou (Directeur Général Aviva)
Richard Chardonnet (Cuisines Aviva - La Roche sur Yon) et Bernard Abbou (DG Aviva)
Fabrice Rodien (Cuisines Aviva - Le Mans), Tarik Salem (Cuisines Aviva - Algérie), et Jean-Luc Nosjean (Aviva)
Bernard Abbou (Directeur Général Aviva) et Georges Abbou (Président Aviva)
10 ans ça se fête ! Chez Monsieur Paul !
Aviva chez Bocuse, une belle émotion pour chacun !
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LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Les propriétaires de la boutique GUESS by Marciano
Photos © Fabrice Schiff
Margaux Salducci, Ghislaine Vercellino et Myriam Hilbold (Guess)
Grégory Martinez, Laurianne Fromentin et Pierre Consolini (Lagardère Métropole)
11 COLLECTION PRINTEMPS/ETE 2011
GUESS by Marciano FAIT SON SHOW
La boutique GUESS by Marciano (38, rue Président Edouard Herriot - Lyon 1) a présenté sa nouvelle collection jeudi 12 mai. Une soirée réussie puisque de nombreux fashion addicts sont venus découvrir les tenues GUESS by Marciano portées par quatre mannequins. Et du beau monde, il y en avait, tous vêtus de leurs plus beaux atours ! Une fête pailletée et bercée par la musique électro du DJ Sara Costa. CG Francesco et Loredana Bracciani, Alain Karp (Boutique Magazine), Sébastien Chiche, Roberta Gandolfi, Anne-Flore Chiche-Uzan et Rolland Cohen (Basic Ethnic)
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de photos sur
www.lyonpeople.com Rose-Anne Hilaire, Aurélie Martinez et Chloé Tarbieu (Bracciani) Thierry Vitoz (Université Lyon III), Marie-Hélène Bali (ESmod) et Dalil Merad (DComMédia)
François Royer, adjoint au maire du 2ème et Ghislaine Vercellino (Guess) Caroline, Guillaume Guttin (Com’Unique) et Pauline
Jean-Claude Caro (Caro de Lyon), Christelle Cimetière (Agence EMC) et Tony Goupil (Champagne Vranken Diamant)
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Nathalie Royer et Lynn Tentorini DJ Sara Costa
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Photos Š Fabrice Schiff
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LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Carla et Christine Pompanon (Bijouterie Bosle), Ludovic (Victoria Hall) et Ivana Spasojevic (Bosle)
Raphaël (Domeo), Rémy (Syngenta) et Alexis (Orosa)
Séverine, Damien, Pierre, Pierre et Fabrice (Ora 7)
Céline, Elodie, Fabrice, Audrey (Mini Gauduel) et Séverine (Lyon people)
Marc, Corinne, Laurence, Sylvie, Eric et Fabien (Urbania)
Marie-Pierre, Tiphaine et Laureline (Hit & Sport)
Jean-François Savoye (Ema Com) et Philippe Rejany (NRJ)
Fabrice Bouillot (Passion des îles by Tour inter), Caroline Benoist, Jacques Omnes (Hôtel Paradise Cove – Ile Maurice) et Christelle Kroner
Samuel (Victoria hall), Yoann (Hit & Sport) et Ludovic (Victoria hall)
Photos © Lionel Pinar et Fabrice Schiff
Céline, Tony Parker et Sandra
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Marguerite Garcia, Laurent Chabat (Hit & Sport) et Isabelle Dias (Association Huntington Avenir)
TONY PARKER AUX APÉROS DU VICTORIA HALL
Sur sa terrasse verdoyante et lounge, le Victoria Hall de Samuel et Ludovic Campus reçoit les invités de la radio Hit & Sport tous les jeudis. Invité de l’émission « Ouf de sport » ce jeudi 19 mai, l’entraîneur des gardiens de l’OL Joël Bats. Occasion de boire un bon verre de rosé… ou deux ! Une soirée qui a ravi les addicts de basket et plus particulièrement de Tony Parker, venu passer un moment de détente avec ses proches. CG 182
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L’équipe du Victoria Hall : Brice, Kevin, Noël, Ludovic, Guillaume, Olivier, Cédric, Loïc, Nicolas, Samuel, Charles et Joe
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BRICE KAREL, le médium des people NOUVEL ALBUM
SORTIE 21 JUIN 2011
La rencontre de 2 personnalités
Brice Karel Il a eu 1001 vies... Des rencontres en pagaille jalonnent sa vie. Brice Karel est médium depuis l’âge de 7 ans, suite à un choc émotionnel. Il possède des «facultés extra sensorielles» qui lui permettent de voir les choses... Il lit les gens et reçoit des informations sous forme de flashs... Sa clientèle est composée de nombreuses personnalités, hommes politiques,...
Cecil Maury, compositeur C’est un véritable couteau suisse ! Il a composé la musique de nombreux films pour le cinéma et la publicité, participé à l’écriture et à la production d’albums.
© Dimitri Simon
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Eau de là, vous entraine dans son monde de perception
extrasensorielle. Entre rêve et réalité, force humaine et don médiumnique, cet album est un passage vers un royaume de sensations douces et envoûtantes. C’est un Message d’Amour.
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LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Photos © Fabrice Schiff
Eric Lacourt (ACB), Elie Cunat, DG du Groupe Gauduel et Maitre Pascal Couturier
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LA REINE ASTRID
FÊTE LE PRINTEMPS
Xavier Velasco (Cave à cigares Le Diplomate) et Jean-Paul Tavernier (cabinet Tavernier)
Le luxueux hôtel du boulevard des belges a sorti le grand jeu pour sa soirée estivale au cours de laquelle Pal Zileri a présenté sa collection automne/hiver 2011-2012. Pléthore d’animations autour des peintures de Marie Schem, des sculptures d’Anneli Courtin et de la dégustation de cigares proposée par Le Diplomate. La nouvelle Maserati Granturismo MC Stradale et la Quattroporte accueillaient les invités à l’entrée de La Reine Astrid. Ambiance électro assurée par DJ Sara Costa et DJ Esko. CG Le défilé Pal Zileri Gilles Taraquois (Pal Zileri), Isabelle Salomon (Région Rhône-Alpes) et Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid
Pascal Auclair (Objectif Une), Caroline Auclair (Groupe Cardinal) et Claude Polidori (Automobile Club)
Bernard Schem, Ghislaine Aulas et Jean-Jacques David, maire du 6ème
Frédérique de Mortain (Communication Emotion) et le comédien Michel Le Royer
Catherine Gagnaire et Yves Rioton (Séminaires Business)
Damien Moutard (Lusso) et Christian Lafaye (Sainte Foy Immobilier)
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Claire Vincent-Genod, Clarisse de Cordon (Hippodrome Lyon Carré de Soie), Benjamin de Bastier (Lacroix signalisation) et Célia Benoit (L’Embarcadère)
Béatrice Denis (Le Purple) et Raymond Gaspart
Frédéric Cilia (Quorum Productions) et Alexandre Jeannerod (Euro Sono)
Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid et Borhane Ben Ali
Stéphane Albrègue (Groupe Gauduel), Laetitia Navetat (Barclays Patrimoine) et Philippe Macia (Groupe Gauduel)
Frank Khalifa (Manhattan Motors), Thomas Moretti (Gauduel BMW), Gladys (Glady’s Fashion) et Aziz Lamrani (Air Maroc)
Ghislaine Aulas, Jenna et Anneli Courtin, Alexandre Aulas et Prisca Courtin
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LES 20 RENDEZ-VOUS
VU ! PEOPLE PARTY
qu’il ne fallait pas rater
Le chef David Guillermin et son équipe
Philippe Bernachon, Cathy et Frédéric Berthod, Karine Bernachon
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de photos sur
www.lyonpeople.com
Claude Winckler et Laurent Giraud (Atlantic Automobiles) autour d'Audrey Monnot (Vulcain) Philippe Perez, Jérôme Vachez (Félix Faure Automobiles), Alain Liberty et Pascale Peressini (Radio Scoop)
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Yvan Patet (LOU Rugby), Christelle Reverdy et Renaud Millon (EM2C)
Stéphane Abate et Philippe Crozet (Espace Crozet)
TERRASSE DU 33 CITÉ SOUS LE SIGNE DE CORVETTE
Une soirée entre amis. Loin des fêtes prises de tête, le lancement de la terrasse du 33 Cité fut à l’image de ses patrons : bien arrosé et décomplexé. Deux magnifiques Corvette accueillaient les invités pendant que Chrystelle interprétait un répertoire large de variétés internationales. Une soirée d'été rafraichissante à la lisière du parc de la Tête d'Or...JS
Photos © Smart Angel Média
Isabelle Thomas-Monceau (Concorde), Laetitia Pépino (Pack Events) et Marie Rigaud (Printemps de Pérouges)
Nicolas Monnery, Jacky Marguin et Arnaud Bernollin (Cuisines Bernollin)
Joseph et Françoise Viola (Daniel et Denise), Madame Bouhy, Olivier Paget (L’Ame sœur) Laure-Marine, Laurence, Anne-Cécile et Vérane
Chrystelle Cadario Karim, Fabrice et Jean-Denis (33 Cité)
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Mathieu Viannay, Pierre Doucet (JFK), Sylvie Peruchon (Shine) et Marco (Lyon People)
David Garde (SAPE) et Pierre Nallet (AnaHome Immobilier)
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LES 20 RENDEZ-VOUS
VU ! PEOPLE PARTY
qu’il ne fallait pas rater
Grégory Compagnoni (Style de Vie), Pierre Campagna (DBVIB), Sabrina Bezeghiche et Xavier Vigne (Vigne Menuiserie)
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de photos sur
Justine Masia, Marina Corcelette, Laurent Brenier et Jeanine Rutiglialo et Camille Corcelette (boutique Christian Audigier Lyon)
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SOIRÉE BLANCHE MDA LA PISTE AUX ÉTOILES
Jérémy Sancey et Laurent Brenier (Lyonnaise de Cloisons)
Plein la vue ! Un hélicoptère, une piste de cirque avec des lions, des lamas, des jongleurs, des acrobates et des DJ… Sensations garanties dès notre arrivée à Lozanne. Le siège du groupe MDA dispose de locaux dédiés à l’évènementiel, avec en guest-star son bar de glace, unique en région. Les centaines d’invités à la soirée blanche ont apprécié jusqu’au bout de nuit le savoir-faire festif de l’équipe organisatrice, Jones by MDA. MP Joaillerie Joïa : Marco, Theresa, Daniel, Marie-Louise, Fernando, Sophie (Courir pour elles) et Abdel
Stéphane Galayba (Speedcar), Sébastien Dequier (BMW Gauduel) et Nicolas Lancin (Cl Motors)
Lucie-Perle Boccoz et François-Xavier Boccoz (Acrobart) Mathilda Durand (MDA) et son DJ
Photos © Saby Maviel
Mathilda, Priscillia, Marie, Monica et Sylvie
Valérie et Hervé Manouchian (Gaillard), Mathias Ohannessian (Lyon Bureau), Laetitia et Sacha Georgieff (Joaillerie Joïa)
Stéphane Albrègue (BMW Gauduel)
Aurélie et Fatiha Pigier Serge Santos
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Eric Bernard (Formule Homme) entourée des danseuses
Marie Bugnet (MDA) et Dominique Palumbo (BMW Mini) Jérémy Sancey (Lyonnaise de Cloisons) et Priscillia Faivre (styliste modéliste)
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LES 20 RENDEZ-VOUS
VU ! PEOPLE PARTY
qu’il ne fallait pas rater
Géraldine Maurice (GM Vêtements), Corinne Zaccardelli (Fashionscarpa.com), Thibaut Lauvergne, Alexandra Maurice (Alexandra Maurice Make-Up)
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Sébastien Lancelle (One Cut Coiffure), Sophiane Farge (en collaboration avec le styliste), Thibaut Lauvergne et Richard Magnin (Chronostock)
de photos sur
Claudia Arena, Gabriel Sportes (Evens Mag) et Thérèse Soussan (Val Folie)
6ko (Lips Café) et le commissaire Michel
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LE COUTURIER THIBAUT LAUVERGNE
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Leslie et Christine (Ness Ristorante)
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Après avoir passé 16 ans dans l’ombre de ses maitres Frédéric Alzra et Max Chaoul, il a gagné ses galons de couturier indépendant et décidé de lancer sa propre marque. A 36 ans, Thibaut Lauvergne fait le grand saut. Et c’est chez Christine et Thierry Di Litta, ses amis du Ness, qu’il a présenté avec succès la première partie de sa collection, à savoir ses robes de cocktail. Second acte fondateur, au Lei, le mardi 21 juin avec les robes de soirées. Prudent de réserver. MP
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Clairette Sportes (Val Folie), Thibaut Lauvergne et Anna Masliah
Photos © Saby Maviel
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Laalia Baali (Boutique Frédérique Alzra), Hana, Thibaut Lauvergne et Corinne Nadja (Fashion Luxury)
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Thibaut Lauvergne et Lara
Laurent Bidaud (BL Venture), Thierry (Ness) et Thomas Fort
L’ b
Laurent et Carole Kobacci (Faith), Gladys (Glady's Fashion) et Franck Khalifa (Manhattan Motors)
Nora Zeghad (Nathalie Chaize), Sonia Chaalane (Actuel Coiffure), Thibaut Lauvergne, Elena Niculescu (Ville de Villeurbanne) et Malika Akkaoui (Cabinet Sathys Consulting)
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été 2011
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Ne pas jeter sur la voie publique.
les américains envahissent les russes
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VU ! PEOPLE PARTY
Patrice Marchal (Léodis), Jean-Claude Caro (Caro de Lyon) et Thierry Giroud (Léodis)
Jean-Philippe Nouveau (Maison Ogier), Alix d’Espagnet (Château Henri Bonnaud) et Marcel Fritsch (Château Pigoudet)
LES 20 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Lilian Guillard, Lionel Vincent et Fabrice Giraud (L’Endroit)
Nicolas Rebut (Léodis), Olivier Massey, Sylvain Truchet (L’Endroit) et Bruno Lipp (Léodis)
L’équipe du Café la Cloche : Stéphane, Philippe et Christian
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de photos sur
www.lyonpeople.com L’équipe de Leodis
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Photos © Fabrice Schiff
Pascal Delaporte et Wilfried Laurent (Ricard)
TOURNOI DE PÉTANQUE LÉODIS LA RIVE GAUCHE – PARC DE GERLAND
Le négoce de boissons gazeuses, vins et spiritueux pour les cafetiers, hôteliers et restaurateurs est le cœur du métier de Léodis. Des professionnels de la restauration abonnés aux 35 heures (par jour) qui n’ont donc pas souvent l’occasion de se retrouver hors boulot. Ce qui explique le succès du rendez-vous estival annuel que leur propose Alain Palazot et son équipe. Déjeuner à bonne franquette, dégustation de rosé et tournoi de pétanque… rien de tel pour resserrer les liens et décompresser. MP
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Gilles Demange (Orosa), Marco (Lyon People), Jean-Claude Caro (Caro de Lyon) et Alain Palazot (Léodis)
L’équipe de la Tornade blonde : Christophe, Yves et Bicou
Alain Palazot (Léodis), Patrice Marchal (Léodis), Marc Joly et Salah (Carmélina)
Les vainqueurs du challenge : la Brasserie de l’hôtel de Ville (St Fons) avec Alberto, Carlos et Jean-Claude
L’équipe du Café de la place : Didier, Cyrille et Jérôme
André inscrit les 32 triplettes du challenge
L’équipe du Carnegie Club : Patrick, Yvan et Christian
L’équipe du Panier à salade : Fabien, Caroline et Thierry Les stars de la journée
Dédé Sayah, Jacky Legrand, Alain Palazot et Gaëtan Pourriau
L’équipe du Café de la Paix (Tassin) : Régis, Eric et Fabrice contre l’équipe du Bahia : David, Patricia et Thierry
L’équipe du Grand Café de la Préfecture : Benjamin, Catherine et Eric contre l’équipe Montanay : Bruno, Christophe et Jo
L’équipe du Bar des vrais amis (Vénissieux) : Chantal, Karim et Christophe
L’équipe du Carmélina : Salah, Lorenzo et Marco contre l’équipe du Caro de Lyon : Gilles, Jean-Claude et Michel JUIN 2011
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LES 20 RENDEZ-VOUS
VU ! PEOPLE PARTY
qu’il ne fallait pas rater
Julien Mathon et Alex Duperray (I love mon permis) assuraient le rapatriement des fêtards
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Mickaël et Pépine (L’Imprévu)
LA FOLIE FURIEUSE ! PREMIER MERCREDI DE L’IMPRÉVU
Il est clair que Pépine et Mickaël n’ont pas volé leur « Trophée de la nuit des meilleurs apéros 2010 » que lui a décerné Paris Nuit. L’inauguration de la terrasse du Plaza Lounge organisée en partenariat avec le groupe Gauduel et Radio Scoop a attiré – au bas mot – pas moins de 3000 fêtards dans le parc d’activités de Massieux. MP Anne-Laure Cochard (Lorenzo coiffure), Sophie Thollet, Céline Masson (Altran) et Clémence Dupupet
Valérie Dufour (Modimod) et Stéphanie Philippe (Graphisme freelance)
Audrey Cunat (Mini Gauduel) et David Philys (Gauduel)
Photos © Fabrice Schiff
Leslie, Nina, Delphine, Aurélie et Stéphanie
Annabelle Papaleo (Schneider), Charlène Tresdoi et Claire Petroukhine
Elie Cunat et son équipe (Gauduel)
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Anne-Sophie et Romain
Perrine, Kader Marouf et Jean-Michel Ravot
Serge, Alain, Emilie et Gilles
Stéphanie Malterre (Enjoys), Jean-Claude Navalon et Jean-Yves Castelli (Equilase)
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Lyon et Bière, une affaire de Nature
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Les 17, 18, 19 juin prochains, Nature Capitale Lyon investit la Place Bellecour et la transforme en un parcours bucolique. Une célébration de la nature à laquelle s’associe la bière, dont l’orge et le houblon, ses principales matières premières, seront mises à l’honneur sur plus de 250m2 ! Une façon d’informer le public sur la naturalité des ingrédients d'une boisson à la convivialité ancestrale.
Lyon_PEOPLE_FT_460x290 LP JUIN 2011.indd 196 HEINEKEN.indd 1
Heineken Entreprise, mécène de Nature Capitale Lyon s’engage dans la transmission de son patrimoine brassicole et vous invite à découvrir l'orge & le houblon à travers diverses activités et expérimentations ludiques. Une démarche engagée qui se conclura par la replantation des parcelles utilisées pour l’événement au sein de collectivités locales et lycées hôteliers lyonnais. RDV sur notre espace Jardin Saveurs Nature, où une surprise gastronomique vous attend le 18 juin. Pour en savoir plus visitez notre site www.tendancesbière.fr
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COMMUNIQUÉ
Et si vous vous laissiez surprendre par la bière… La bière est une boisson incontournable dans toutes les occasions de convivialité. Chaleureuse, urbaine, elle est appréciée du plus grand nombre grâce à des valeurs qui collent avec son temps et possède d’autres qualités moins connues du grand public. Petit tour d’horizon d’une boisson qu’affectionnent particulièrement les français.
Subtile & accessible Pas élitiste pour un sou, la bière fait partie de ces produits que l’on apprécie spontanément, sans apprentissage particulier. Des arômes profonds et délicats, des notes fruitées, maltées, épicées, une explosion de saveurs… Ici, pas de doute, on est dans l'univers de la dégustation. Un univers simple, que nul expert ne pourrait mieux vanter qu’un sincère gastronome aux papilles curieuses et affûtées.
Moderne & chaleureuse
Elle recouvre une palette de saveurs et de couleurs suffisamment large pour satisfaire le plus grand nombre.
Pour en profiter pas la peine de trop en faire, tout est dans la spontanéité. Elle permet aux gens de partager des moments de convivialité dans une vie où les relations sont trop souvent "virtualisées".
Le saviez
vous ?
Le houblon, l'un des ingrédients de la bière, contient à lui seul, près de 300 composants aromatiques.
Plurielle & essentielle En voilà une qui peut se vanter d'être un produit aux ingrédients naturels. Pour la fabriquer, pas de superflu. La bière, c’est de l’eau, de l’orge, du houblon, de la levure et un vrai savoir-faire. Des ingrédients bruts qui se combinent à l’infini pour des saveurs sans cesse renouvelées et surprenantes… Rien de tel pour reprendre goût à la simplicité.
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LES 20 RENDEZ-VOUS
VU ! PEOPLE PARTY
qu’il ne fallait pas rater
Les hôtes de la soirée : Quentin, Paul, Joséphine, Carla et Juliette
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de photos sur
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Hugues, Victoria et Alexis (Sonolux)
Inès, Joséphine, Capucine et Ariane
Erwan, Victor et Lucas Lou et Baptiste
Camille et Sixtine
Louis et Jérémy
MAXI FÊTE POUR LE RALLYE MYRELINGUE
19 MINI GAUDUEL Amélie, Tanguy et Alizée
Encore une belle tradition qui perdure que celle des rallyes dansants. Et c’est toujours un plaisir d’aller voir s’amuser la jeunesse dorée lyonnaise. Ce soir-là, 4 familles (bien connues de nos services) appartenant au rallye Myrelingue avaient choisi le cadre branché de la concession Mini Gauduel de Vaise, transformée pour l’occasion en boite de nuit. 160 jeunes gens ont la fête bien au-delà de la permission de minuit. La relève est assurée ! MP
Delphine, Tanguy et Caroline
Photos © Saby Maviel
Les anges gardiens de la soirée autour d’Elie Cunat
Coline et Marie
Camille, Agathe et Eugénie Au vestiaire, Victoria et Laura
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Kevin, Myrtille et Tim
Pierre, Charlotte, Alix, Camille et Diane
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LES 20 RENDEZ-VOUS
VU ! PEOPLE PARTY
qu’il ne fallait pas rater
Noëlia et Nina
Vincent et son équipe
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Ses classements des 100 plus belles filles du monde sont, depuis 1995, attendus par ses milliers de lecteurs. Mais rien de tel que de les voir de près. « Le magazine homme qu’ils s’arrachent et que les femmes arrachent aux hommes » comme il aime se présenter a envoyé ses plus belles ambassadrices dans la capitale des Gaules. Ces chéries ont établi leur résidence dans le carré VIP du First le temps d’une fête strass, paillettes, chic & hype… MP
Fathi et son équipe
Ornela, Roxane et Marylou
Emilie et Nelly
Aldo et Kirkir
Julia, Marie, Guillaume, Shanelle et Jenna
Aurélie et Maud Photos © Fabrice Schiff
Jennifer, Jérémy, Axel, Xavier, Véronique et Marie-Astrid
John et ses femmes...
Manon et Pauline
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Tiffany et Camille
Myriam et Ludivine
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CARNETin
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DISTINCTIONS MAURICE FUSIER CHEVALIER DANS L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE
MARIAGE 11/06/2011 Coralie Crispino et Laurent Asensio Alix Jochyms et Alban de Lachaise 18/06/2011 Justine Allouard et Julien Monet
NAISSANCE 12/05/2011 Baptistin chez Vérane et Fabrice Jullien-Fiori 19/05/2011 Bertille chez Coralie Petit et Sébastien Rolly
PR PREMIÈRE CO COMMUNION Alo Alors que la saison des professions de Foi et pro communions bat son plein, co nous no ne résistons pas au plaisir de publier cette photo culte de Christophe Marguin (ici en C compagnie de Jean-Louis Orsi) c qui q a fêté la sienne il y a une bonne trentaine d’années chez b Monsieur Paul. Of course ! M
DISPARITIONS Dans nos intentions de prière Madame Vorburger, la maman de notre ami Philippe ; Madame Denise Mermillon ; Madame Jean Planat ; Monsieur Charles Jocteur et Madame Jean-François Jacquet.
CORPS CONSULAIRE Le corps consulaire de Lyon dispose d’un nouveau site Internet élaboré par Serge Arnould, consul d'Estonie. www.consulats-lyon.fr J J J Le business avant les Droits de l’Homme ! Amusant de voir les sempiternels donneurs de leçons, moralistes et autres bien-pensants dérouler le tapis rouge (sang) devant le nouveau consul de la Chine communiste.
"Pour toi, mon papa que j'aime. Aujourd'hui, c'est un jour important pour toi. Comme pour nous tous (maman, mes 2 frères et moi"). On est tous fiers de toi! La preuve: regarde autour de toi... tous tes amis sont là pour toi. Pour tout le monde, tu reçois la médaille "du chevalier de l'ordre national du mérite". Mais pour moi, ta petite fille qui t'aime, je pense que ça veut plutôt dire "un chevalier qui sera toujours là pour me protéger". Mais moi, j'ai peur de quelque chose... en fait comme tu es un chevalier, tu as un cheval, et en fait, comme tu n'es jamais monté sur un cheval... j'ai peur que tu tombes... mais c'est pas grave, je t'achèterais une armure, mon papa! Bon, revenons aux choses sérieuses: Je voulais te remercier pour toutes les choses que tu fais pour moi depuis 10 ans. Par exemple: les frites que tu me fais le dimanche, quand tu joues avec moi dans la piscine, quand tu me fais rire, quand tu me racontes des histoires le soir avant que je m'endorme... bon je vais peut-être m'arrêter là, car j'ai tellement de choses à te dire que ça durerait pendant des heures... et puis, il y a le cocktail qui nous attend... allez mon papa chéri, je te fais de gros, gros, gros bisous... Signé "ta fille Mathilde qui t'aime". Que rajouter à cette déclaration d'amour... Quand Jacques Gérault remet l'insigne de Chevalier dans l'Ordre National du mérite au grand reporter de France Inter-France Info notre confrère et ami Maurice Fusier, les mots aussi si chaleureux qu'ils soient émanant d'un directeur de cabinet du ministre de la Défense, ancien Préfet de Région, ou de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, n'ont plus la même résonance. Silence les adultes... la scène se passait dans le salon rouge de l'Hôtel de Ville. FP
Sav the date. Après son Save camarade de promotion Maurice cam Fusier, ce sera au tour d’Evelyne Fu Haguenauer de recevoir les Ha insignes de chevalier dans l’ordre in national du Mérite, le mercredi 6 na Alain juillet. Avec une marraine qui ju Schimel va v décoiffer ! J J J Frédéric Mitterrand, Ministre de la M Culture et de la Communication, a décoré le 23 mai Alain Schimel, Président Fondateur de la Maison Zilli, promu au grade d’Officier dans l’Ordre National du Mérite. Cette distinction souligne l’engagement de Monsieur Schimel à double titre : d’une part en tant que mécène des arts à travers La Biennale d’Art Contemporain de Lyon ou la Villa Médicis par exemple; et d’autre part pour ses 40 ans d’activité professionnelle dans le secteur de l’habillement masculin de grand luxe, perpétuant notamment certains métiers et savoir-faire uniques en France. J J J 202
Le chef Christophe Marguin, Guy Mathiolon, président de Serfim et le chocolatier Philippe Bernachon
Jérôme Fauchet (Renault) et son épouse Isabelle
Jean-Jack Queyranne, Jacques Gerault, Maurice Fusier et Gérard Collomb
Xavier Bourit (Moët & Chandon) et son épouse Inès (La boite aux idées)
Florent Dessus (Vox) et Michel Godet (Lyon Saveurs)
Frédéric Pignard (Le Figaro), Sophie Turion et Jacques Boucaud (Le Monde)
Mijo et Roger Monami
Bjorn, Françoise Petit et Marco (Lyon People)
Sonia, Christophe, Mathilde, Maurice Fusier et son épouse Marie-Christine
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