LYON PEOPLE Octobre 2024

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QU’IL NE FALLAIT PAS

L’ ÂGE D’OR DES BRASSERIES

LAURENT GERRA

LYONNAISES les authentiques

LéON DE LYON

N°253 – Octobre 2024

Le salon du Cheval de Lyon En fête pour sa 30e

140 000 m2 de stands et espaces d’animations

3 500 chevaux sur le site

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carrières animées en continu par des compétitions, des animations, des démonstrations et des shows d’élevage

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5 jours de célébration du cheval

Pôle Western. Rendezvous avec les meilleurs cavaliers européens d’équitation américaine

Pôle Santé piloté par des professionnels de la santé équine et humaine. Objectif : Bien-Être Équin

LONGINES EQUITA LYON, CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL

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étapes Coupe du monde FEI de Jumping, Dressage Attelage et Poneys.

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soirées sport et spectacle : jumping de haut niveau et spectacle équestre inédit.

INFORMATIONS PRATIQUES

Du mercredi 30 octobre au dimanche 3 novembre Lyon - Eurexpo Boulevard de l’Europe 69680 Chassieu

Horaires du salon :

Du mercredi 30 octobre au vendredi 1er novembre de 8h30* à 20h30

Nocturne • samedi 2 novembre de 8h30 * à 22h30

Dimanche 3 novembre de 8h30 * à 19h00

Horaires susceptibles d’être modifiés *Accès à la tribune de la Carrière Internationale à partir de 8H00

L’APPLI EQUITA !

Une application dont les fonctionnalités vous permettront en quelques clics de sélectionner le programme des compétitions, des différentes animations ou de trouver rapidement l’emplacement des stands recherchés.

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RÉSISTANCE OU SOUMISSION ?

Depuis 2020, Lyon est sous occupation verte, et il n’est pas de semaine sans polémique, pas de semaine sans outrance écologiste, pas une semaine sans agression caractérisée.

Jamais, dans son histoire contemporaine, la ville n’a été autant fracturée et divisée. Dans tous les quartiers de Lyon, des collectifs d’habitants et de commerçants se dressent contre le diktat vert qui n’a pour seule ambition de bunkeriser la ville. Les 2/3 des maires du Grand Lyon sont vent debout contre les décisions arbitraires prises par la Métropole de Lyon en matière d’urbanisme ou de voirie sur leur propre territoire et au mépris des électeurs qui, dans leur commune, en 2020, ont fait un autre choix que l’islamo gauchisme. Récemment, après de vives tensions à Dardilly, Bron et à Caluire et Cuire, la contestation s’est étendue à Lyon (avenue des Frères Lumière), Tassin la Demi-Lune puis à Oullins Pierre-Bénite. Partout, des habitants, des commerçants et des artisans osent protester contre l’arbitraire qui les prive de mobilité et donc de travail.

ET QUE FONT CEUX QUI,

AU SOMMET DE LA CHAINE ÉCONOMIQUE, SONT CENSÉS LES REPRÉSENTER ET LES DÉFENDRE ?

« Notre planète Lyon brule et ils regardent ailleurs », pourrait-on résumer leur attitude en paraphrasant Jacques Chirac. Alors que la rue Grenette est fermée à la circulation et que 20 associations ont enclenché un bras de fer judiciaire, la CCI de Lyon est enfin sortie de sa torpeur. Avec un communiqué alambiqué qui fleure bien la reddition... sans même avoir combattu (lire page 18). Cela ne vous rappelle rien ? Dans cette période troublée, certains acteurs de la vie économique choisissent de s’engager, et d’autres d’attendre, sans faire de vague, que le vent tourne. Il y a aussi ceux qui font délibérément le pari de la collaboration. Ils se reconnaitront. Mais à un an et demi des élections municipales, chaque Lyonnais va être mis en face de ses responsabilités. Dès que la campagne de reconquête sera lancée, impossible de ne pas prendre parti. Alors, Mesdames et Messieurs, quand la bataille sera perdue ou gagnée, dans quel camp vous rangerat-on en 2026 ?

Marco Polisson Rédacteur en chef

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Livré à domicile

OCTOBRE

08 LA VIE LYONNAISE

12 LA VIE POLITIQUE

16 LA VIE CULTURELLE

18 LA VIE ÉCONOMIQUE

22 LA VIE ÉVÈNEMENTIELLE

26 LA VIE DES ENCHÈRES

16 LA VIE GASTRONOMIQUE

28 LA VIE COMMERCIALE

30 LE CAFÉ DES LYONNES

JOHANNA BENEDETTI

35 DOSSIER SPÉCIAL

PEOPLE STORY

120 ANS DE LÉON DE LYON

96 STYLE GASTRONOMIE

98 STYLE SHOPPING

100 PEOPLE SPORT LOU — BORDEAUX

MONDIAL DE PÉTANQUE DE BRON OL — OM

109 PEOPLE EVENTS LES 14 ÉVÈNEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER

CARNET MONDAIN

Lyonpeople.com n°253 - octobre 2024

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Laurent Gerra chez Léon de Lyon par Jean-Luc Mège

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Margot Nourry, Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com

Directrice de clientèle Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence Bricon

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Camille Megido - camille@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Karine Bourgain, Bertrand Perret

Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Odile Mattei, Jacques Bruyas, Jean-Marie Nauleau, Christian Mure.

Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois

Etude Médiamétrie 05/2005 Lyon People est certifié par 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78

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Photos

LE FORT SAINT LAURENT REMPORTE SA BATAILLE HOTELLIÈRE

Bâtisse du XVIe et emblème de la Croix-Rousse, le Fort Saint-Laurent s’offre une nouvelle vie depuis le 24 août dernier. Rénové pour accueillir 35 chambres, l’établissement a enfin été inauguré en dépit du barrage de la mairie écologiste du 1er arrondissement.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People et DR

Les travaux sont toujours un cuisant souvenir, que l’inauguration va permettre doucement d’oublier. Et même si le promoteur, Adamia et son PDG, Mickael Teboul sont encore obligés de se mordre les lèvres pour décrire la complexité de ces derniers, « le résultat est au rendez-vous ». Ancien bastion militaire puis Couvent des Colinettes, le Fort Saint Laurent s’affiche prochainement sous 4 étoiles, éclairant 35 chambres de 17 à 41 m2 « Le site devient un lieu ouvert sur l’extérieur, à la place d’un fort qui était fait pour enfermer », dixit Mickael Teboul, à l’heure de présenter ce nouvel établissement. Sa réhabilitation a été exécutée grâce à l’expertise des architectes Cécile Chomard (A Graph) et Marion Simeone (MS Design). Le site se présente aujourd’hui comme « un lieu où le passé et le présent se conjuguent ». Le tout, illustré

par une « revalorisation des constructions existantes », la mise en valeur de la façade extérieure s’associant avec une décoration intérieure bien plus moderne.

LE SPA ATTENDU “D’ICI QUELQUES MOIS”

Placé sous la responsabilité du groupe Accor, via son enseigne, Handwritten Collection, le Fort Saint Laurent séduit en effet, par sa vue imprenable sur le Rhône et la Part-Dieu. Un paysage sublimé par la création d’une terrasse en forme de ponton (privatisable jusqu’à 60 personnes, ndlr) avec l’ambition de s’étendre plus tard aux chemins de garde, propices aux déambulations et à l’appréciation de cocktails et autres tapas. Et même si la météo n’est plus vraiment propice aux apéritifs extérieurs, l’installation pourrait grandement aider les clients à patienter jusqu’à la construction du spa, prévue au troisième sous-sol. « Plus qu’un hôtel, nous voulons faire de ce lieu, un lieu de partage où l’on peut se délecter de moments conviviaux », a ainsi présenté le directeur Florian Girardon À la clé, la possible ouverture d’ici quelques mois, d’un bassin de 5 à 6 m2, d’un sauna et d’un hammam, pensés pour « une expérience plus intimiste ». Le but ? Profiter de ce site atypique, emblème de la CroixRousse, pour se délecter au mieux d’un établissement inattendu.

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DOSSIER

Dans le cadre de notre numéro de fin d’année, Lyon People publiera un dossier consacré aux plus beaux chalets alpins, confiés à la plume de Pauline Morasz. > PARUTION : DÉCEMBRE 2024

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VŒU DES ECHEVINS MIRACLE À FOURVIÈRE

L’éphé(maire) de Lyon Grégory Doucet, l’homme-qui-refuse-d’entrerdans-les-églises (sauf pour les obsèques de Gérard Collomb à Saint-Jean), a délivré sa bonne parole sous la grande croix qui surplombe l’autel de l’église basse du sanctuaire Notre Dame de Fourvière. Damned !

Texte : Jean Étèvenaux, historien – Photos Ninoversal photography

Le mauvais temps avait en effet chassé les fidèles de l’esplanade après la bénédiction solennelle donnée par Monseigneur Olivier de Germay, l’archevêque de Lyon. Comme tous les ans, une messe rassemblait les Lyonnais venus perpétuer le vœu de 1643 lorsque leurs ancêtres, pour remercier Marie d’avoir préservé la ville de la peste, avaient promis une cérémonie ponctuellement renouvelée à cette date et consistant en un écu d’or et un cierge de sept livres. Dès son avènement en 2020, l’équipe écologiste a boycotté la cérémonie religieuse mais a décidé de profiter de l’occasion pour se montrer à l’extérieur du lieu de culte, histoire de draguer les derniers chrétiens de gauche. En revanche, la préfète Fabienne Buccio et le gouverneur militaire Denis Mistral n’ont pas craint d’assister, au premier rang, à l’ensemble de la manifestation ; ils étaient accompagnés de nombreux élus locaux, d’autres personnalités et d’une foule attentive qui a rempli la basilique.

Pendant plusieurs années, au sortir de la messe, on a eu droit à des discours aussi répétitifs que soporifiques. Heureusement, la Fondation Fourvière les a remplacés par une sorte de discussion à bâtons rompus entre le président de la Région — représenté par le maire du IIe arrondissement, Pierre Oliver, conseiller régional délégué aux fonds européens et aux relations avec les

métropoles —, le maire de Lyon, l’archevêque et le président de la Fondation Fourvière Philippe Castaing. La Providence ayant envoyé quelques gouttes de pluie, Doucet a été contraint de se réfugier dans la crypte avec l’archevêque et ses invités. Sur l’estrade placée devant l’autel, ils ont disserté sur l’espérance, bien souvent ramenée à une pure vision matérielle, malgré quelques efforts pour magnifier une vertu se situant au-delà du visible. Dommage, peut-être, que personne n’ait rappelé que, derrière eux, au-dessus et sous la croix, figurait saint Joseph, sous les traits de l’architecte Pierre Bossan. Ce père tenant l’Enfant-Jésus dans ses bras incarne pourtant une belle espérance humaine et divine et cet artisan promu patron des travailleurs exprime toute une partie de la longue tradition sociale de l’Église lyonnaise. Gérard Collomb, lui, y aurait été sensible ; mais que savent nos élus écolos du terreau local ?

LE CHAPELET DE JACOTTE

Parce que, cette année, les représentants de la société civile remplaçant le maire défaillant n’étaient autres que Jacotte Brazier, la petitefille de la Mère du même nom, et Colette Sibilia, héritière d’une grande tradition charcutière et paroissienne émérite de Saint Bonaventure, Mgr de Germay avait pu établir un parallèle entre nourritures terrestres et célestes, soulignant l’importance des repas dans la Bible. Certains mauvais esprits en avaient conclu que l’eau bénite s’était transformée en eau de boudin. En réalité, les deux porteuses de la médaille tenant lieu d’écu sont également très connues pour leurs engagements dans le social et la formation. Jacotte Brazier exhibait en outre avec fierté sur son cou le chapelet qui lui avait été remis, à Fourvière lors de sa confirmation, par le cardinal Gerlier. Comme quoi les voies du Seigneur sont impénétrables. Grégory Doucet lui-même n’est pas à l’abri sinon d’un coup de crosse tout au moins d’un signe de croix. Mais ne rêvons pas, il n’est ni Louis Pauwels, ni Paul Claudel

RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES LAURENT WAUQUIEZ & FABRICE PANNEKOUCKE TRANSMISSION DE FLAMBEAU

Loin d’être favori à la succession de Laurent Wauquiez, Fabrice Pannekoucke a pourtant été choisi par le président sortant et sa majorité.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Margaux Nourry

Élu à la majorité absolue, le Savoyard de 49 ans, délégué jusqu’alors à l’Agriculture, souhaite désormais poursuivre le « cap clair » dessiné par son prédécesseur. La nouvelle avait fuité, tard dans la soirée menant à ce jeudi 5 septembre, en glissant sur la table, aux côtés des verres, un nom inattendu du côté de l’Hôtel de Région. Du moins de l’extérieur, alors que les deux premiers viceprésidents, Stéphanie Pernod et Nicolas Daragon avaient été érigés jusqu’alors, en favoris à la succession de Laurent Wauquiez Deux proches du nouveau député. Presque trop, à en croire certains bruits de couloirs, l’affection du désormais ex-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour ses collaborateurs l’ayant empêché de les départager. « Il ne voulait pas en froisser

un des deux », dit-on, le profil de Fabrice Pannekoucke apparaissant alors comme une « combinaison des deux ».

“UN HOMME DE TERRAIN,

DROIT ET BOSSEUR”

Déjà délégué à l’Agriculture, un sujet cher à son mentor, Fabrice Pannekoucke a donc fini par faire consensus, alors que les travées de l’Hôtel de Région le décrivent comme « un homme droit et bosseur ». « Un homme de terrain », complètent certains, son profil ayant rapidement effacé certaines déceptions. Pour preuve, ces applaudissements nourris, obtenus

à son élection, organisée dans l’hémicycle, ce jeudi 5 septembre. Avec 132 voix sur 203 votants (dont 3 blancs), le nouveau président de Région aura ainsi largement surpassé ses adversaires, l’écologiste Maxime Meyer (51 voix) et le représentant du Rassemblement National, Andréa Kotarac (17 voix). « Les photographes ont anticipé », glissait d’ailleurs l’élue LR Nicole Peycelon, avant même la fin du dépouillement. Une logique de chiffres et de majorité, qui rendaient le suspense de l’isoloir, quasiment nul. Finalement, seule la doyenne des élus, Michèle Morel, sera venue entraver la prise de pouvoir du maire de Moûtiers, lors d’une scène cocasse où la conseillère RN mit de longues minutes à quitter le siège de présidente de séance, Fabrice Pannekoucke patientant sagement derrière son dos.

LAURENT WAUQUIEZ ÉMU, MAIS CONFIANT POUR LA SUITE

« C’est un immense honneur de présider cet hémicycle », présenta l’intéressé, une fois la place libérée. « C’est l’une des fiertés de mon parcours, que d’avoir œuvré pendant dix ans aux côtés de Laurent Wauquiez. Je sais ce que je lui dois. Merci Laurent, sans toi, la région ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui », poursuivit-il, rendant ainsi hommage à son prédécesseur, un brin ému de ce passage de témoin. « Il y a beaucoup d’émotion pour moi, plus que ce que je pensais. C’est ma région, j’y suis né, j’y ai construit ma famille. On a une région qui est magique », avoua alors Laurent Wauquiez, ce dernier assurant avoir « une confiance totale », en son successeur. « Je sais qu’il réussira », compléta le Président sortant. Le député LR voit en effet, l’un de ses fidèles, prendre la barre d’un navire concentré sur les problématiques de la sécurité, de la mutuelle régionale, de la politique... agricole ou de l’organisation des JO d’hiver de 2030, organisés sur les terres de... Fabrice Pannekoucke. Autant d’arguments valables pour conforter un profil, amené à présider jusqu’en mars 2028...

L’ambition électrique poussée à son paroxysme

Consommation électrique combinée : 17,0–19,4 kWh/100km. Émissions de CO2 mixtes : 0 g/km.

Gamme Audi Q6 e-tron : consommation électrique en cycle mixte WLTP (kWh/100 km) : 17,0 - 19,4. Rejets de C02 en cycle mixte WLTP (g/km) : 0. Valeurs liées à la configuration du véhicule et susceptibles d’évolution. Valeurs au 04/01/2024, susceptibles d’évolution. Depuis le 1er septembre 2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnés en Europe sur la base de la procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée. Publicité diffusée par le concessionnaire CENTRAL AUTOS enregistré à l’Orias sous le n°7032704 en qualité d’intermédiaire en opération de banque à titre non exclusif de VOLKSWAGEN BANK. CENTRAL AUTOS - Société par Actions Simplifiée au capital de 1 024 200,00€ - 49 bis boulevard Lucien Sampaix - 69190 Saint-Fons.

L’élue du 3ème arrondissement veut « s’engager pour Lyon ». À quelle échelle et à quelle place ?

BÉATRICE DE MONTILLE PREMIERS JALONS

VERS LA MAIRIE DE LYON ?

Lyon au cœur », comme son livret éponyme, Béatrice de Montille organisait sa rentrée politique, le mardi 17 septembre. Aiguillée sur l’attractivité de la ville par l’essayiste Jérôme Fourquet, l’élue LR a longuement insisté sur la nécessité de reprendre la ville aux écologistes, quitte à paraître parfois en campagne. Si elle élude encore la question, le doute est permis. La page de élections législatives est définitivement tournée, le livre de la campagne ayant été abandonné sur les plages du sud, durant l’été. Et tant pis si la pêche aux voix fut douloureuse (4e au 1er tour avec 8,29% des suffrages, ndlr), Béatrice de Montille paraît aujourd’hui ressourcée, prête à relever de nouveaux défis. C’est en tout cas l’impression laissée par l’élue LR, à l’occasion d’une rentrée politique où l’intéressée n’a eu de cesse de partager son amour pour Lyon. Une Métropole en perte de vitesse selon elle, depuis l’arrivée au pouvoir des élus verts. Fidèle à son modèle entrepreneurial où les forces se confrontent aux faiblesses, la conseillère municipale n’a donc pas manqué de pointer la nécessité de renverser l’équipe en place. En douceur d’abord, assurant ne pas « être là pour contrer

les écolos ». Puis de manière plus appuyée, sûrement encouragée par son invité, le chef Christian Têtedoie, quémandeur d’une « recette miracle » pour balayer les Verts. « Un deuxième mandat, ça commencerait à taper fort sur le rayonnement de la ville », signifiat-elle, applaudie par quelque 250 invités,

dont certaines figures lyonnaises (le sénateur Etienne Blanc, l’ancien procureur général, François Falletti ou l’ancien gouverneur militaire, Gilles Darricau).

“IL FAUDRA MONTRER QUE L’ON A DES IDÉES ET SURTOUT LA RAGE DE GAGNER”

Et tant pis si ces applaudissements purent gêner la petite protégée du maire de Cannes, David Lisnard, Béatrice de Montille s’est peu à peu montrée emballée à l’idée de passer à l’action. Au point de contrecarrer les ambitions de Pierre Oliver, chouchou du boss Laurent Wauquiez ? Pas officiellement à en croire l’ex-candidate à l’Assemblée nationale, même si le discours et l’attitude purent laisser penser le contraire. « Je suis là pour m’engager pour Lyon », aura-t-elle énoncé, avant de poursuivre : « il faudra montrer que l’on a des idées et surtout la rage de gagner. Aujourd’hui, on attend des hommes et des femmes politiques de l’action et des résultats ». En marchant seule ? Compliqué, selon elle, l’élue républicaine appuyant sur la nécessité « d’être rassemblés et d’être fédérés » dès le premier tour. Une démarche qui fait son chemin. Mais à en croire l’absence du maire du 2e arrondissement de Lyon, mobilisé ailleurs, la rumeur d’une candidature en son nom propre pourrait rapidement prendre de l’épaisseur. « Je ne veux pas croire que l’on ne peut pas récupérer cette ville. Mais il y a du boulot », ajouta-t-elle, avant de promettre une nouvelle réunion, le 4 décembre prochain. À l’ordre du jour, officiellement, un débat sur la qualité de vie à Lyon et la lutte contre l’insécurité. Une thématique partagée par de nombreux Lyonnais. L’occasion d’étayer un peu plus, un potentiel programme ?

Anne-Sophie Panseri
Texte : Morgan Couturier – Photos © Margaux Nourry
Le chef Christian Têtedoie

PIANO À LYON

L’OPÉRA POUR LANCER LA 20ÈME ÉDITION

Nelson Goerner donne le coup d’envoi de la 20ème saison de Piano à Lyon dans la grande salle de l’Opéra de Lyon le 9 octobre à 20h. Ami de Martha Argerich qui a très tôt reconnu en lui un pianiste d’exception, Nelson Goerner a pris place parmi les grands maîtres du clavier dont l’art et la pédagogie sont unanimement reconnus. Premier Prix du Concours International de Genève, le virtuose est de ces immenses artistes qui semblent naturellement perméables à la plus haute pensée des compositeurs, de ceux qui savent traduire l’inexprimé, se glisser dans les interstices. Au sujet de son dernier disque, dédié à Liszt, on pouvait lire dans Diapason « Quel son,

s’ouvrant largement en un somptueux arcen-ciel de timbres ! » (Bertrand Boissard). À l’Opéra de Lyon, le programme de ce pur styliste, qui traverse deux siècles de musique, aborde un territoire musical qui réunit dans un même souffle Haendel, Schumann, Liszt et Chopin, en un véritable paysage de l’âme.

Opéra de Lyon

Mercredi 9 octobre, 20h

Renseignements et réservations : Piano à Lyon : 04 78 47 87 56 www.pianoalyon.com -

Opéra National de Lyon

1, place de la Comédie – Lyon 1er Terreaux

À LIVRES OUVERTS

“LES MYSTÈRES DU TRÉSOR PERDU”

de Michel Verrier

Lorsque Humbert III, seigneur de Beaujeu, revient de Jérusalem, il se délie de son engagement dans l’Ordre du Temple, au risque de subir une condamnation. Afin d’obtenir le pardon, il doit construire une abbaye à Belleville, destinée à devenir un centre reflétant la puissance de l’Ordre jusqu’à sa dissolution par le pape en 1312. Dès lors, légendes et mystères ont fleuri sur les rives de la Saône, chacun rêvant de mettre la main sur le fameux trésor des Templiers. Au gré des événements qui ont jalonné l’Histoire de France, Michel Verrier nous transporte au cœur de la vie des paysans et des artisans des siècles passés, cette vie bercée par les croyances et les superstitions, dans le sillon de la quête de ce trésor. Éditions Héraclite / 360 pages / 19,90 €

“SCHIZO” de Jeff Sestier

Ce jour de février 1960 où on lui annonce le décès de sa mère, François âgé de huit ans est désorienté. Une voix intérieure qui lui était jusqu’alors inconnue, lui prodigue des conseils sur l’attitude à tenir. Il ne peut s’y résoudre. Qui se cache derrière cette voix ? Ce roman qui apporte un supplément de cœur et d'âme à l'exceptionnelle trilogie tunisienne que nous avait donné dernièrement Jeff Sestier, est un grand livre qui nous transporte au-delà des mots en un monde désormais familier. Jeff Sestier est un auteur camusien de très grand talent, un littérateur original et peu conventionnel dans un milieu du livre formaté et encadré qui nous assène des produits aussi aseptisés que des lessives ou autres articles de droguerie.

Éditions du Panthéon / 368 pages / 25,90 €

Textes : Jacques Bruyas

“GUERRE” de Laurent Obertone

Esprits forts, esprits libres, relevez la tête : le réel est de retour. Il y a une issue. Ce livre nomme l’ennemi, sonne la charge, vous prend par la main et vous mène sur le champ de bataille. La suite dépend de vous. Vous seul. Ce livre est un manuel de survie, exaltant, radical. L’âme barbare au secours du civilisé. L’appel de la forêt, le sentier de la guerre, la fierté retrouvée. Une stratégie détaillée pour vaincre nos failles, mobiliser nos forces, réarmer les survivants, sidérer ce pays criblé de lâches et de désespérés. Voici où frapper, comment gagner. Voici le seul combat qu’on ne peut pas perdre. Qu’on ne peut plus éviter.

Éditions Magnus / 300 pages / 21 €

“LES AMANTS DU MISTRAL” de

Frédérick d’Onaglia

En 1989, le joli village provençal de Fontvieille rayonne tant par son bel écrin naturel que par son parc d’attractions, les Cygalines. La clé du succès de ce site à dimension culturelle tient aux deux fortes personnalités qui sont à sa tête. Et que tout oppose... L’exigeante Claire Bastide et la marquise de Montauban, experte dans l’art des manigances, ne partagent pas les mêmes valeurs. Or, sous l’azur profond de l’hiver, l’arrivée d’une inconnue de vingt ans pourrait tout bouleverser… Talentueuse, séductrice, ambitieuse, Lou est prête à tout pour décrocher le rôle principal du prochain spectacle des Cygalines, “Les Amants du mistral”. Bien déterminée à écarter ceux qui se placent sur sa route, que cherche-t-elle vraiment ? Du grand D'Onaglia et une pierre de plus au magistral bâtiment des lettres provençales que construit patiemment ce talentueux conteur. Éditions Les Presses de la Cité / 368 pages / 22 €

Texte : Fanny Suteau – Photos © Edouard Brane

HYBRIDE OU HYBRIDE RECHARGEABLE NX PORTES OUVERTES

SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 OCTOBRE

Gamme Lexus NX : consommations mixtes combinées (L/100 km) et émissions de CO2 combinées (g/km) selon norme WLTP : de 1 à 6,4 et de 22 à 145. *Vivez l’exceptionnel.

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LES ACTEURS ÉCONOMIQUES VONT-ILS ENFIN SE MOBILISER

CONTRE LA FERMETURE DE LA PRESQU’ÎLE ?

Très discrète sur ce sujet épineux – voire complaisante avec les exécutifs écologistes de Lyon et de la Métropole –la Chambre de Commerce et d’Industrie qui représente 170 000 entreprises a enfin pris position sur la zone de trafic limité et ses impacts sur l’activité économique.

Au premier abord, le communiqué publié le 17 septembre par le président Philippe Valentin et ses élus ne souffre d’aucune ambiguïté : « Oui à une “presqu’île apaisée”, non à des activités économiques sacrifiées ! » peut-on lire en préambule d’un long texte. On y apprend qu’un « comité d’élus travaille sur le sujet depuis 2 ans, pour analyser les propositions, recueillir l’avis des commerçants et des entreprises impactés par ce projet, identifier les principaux risques, notamment en termes d’accessibilité des commerces (livraisons et stationnement). Si elle approuve la volonté des collectivités territoriales de limiter la pollution et d‘apporter plus de bien-être aux habitants, la CCI exprime aussi ses vives préoccupations quant aux modalités et aux délais de mise en œuvre. Ce projet pourrait avoir des répercussions importantes sur l’activité économique de la presqu’île, notamment pour les commerçants indépendants. » Et de déplorer que le scénario du pire — à savoir la fermeture de la rue Grenette — ait été retenu par les écologistes en dépit des avis exprimés par les riverains, les acteurs économiques et les unions

Texte : Marco Polisson – Photos Lyon People

commerciales. Les élus soulignent également « le manque d’une réelle étude sur les impacts du projet de la ZTL fait craindre la découverte de plusieurs problématiques non anticipées, notamment concernant la sécurité autour du hub de transports de la place des Cordeliers. »

Jusqu’ici tout va bien, pouvez-vous penser, mais c’est ensuite que le bât blesse. Car l’épilogue de communiqué finit par prendre acte du projet comme s’il était déjà entériné. Aucune volonté de le combattre aussi bien au niveau politique que judiciaire,

alors qu’une vingtaine d’organismes qui s’opposent à la piétonisation de la Presqu’île ont engagé des recours. En se focalisant sur les ayants droits admis à pénétrer dans la Zone de Trafic Limitée et sur le détail des horaires autorisés pour les livreurs, les élus de la CCI agissent en mode défaitiste. Les écologistes peuvent se frotter les mains, d’autant que la CPME et le MEDEF sont également absents du champ de bataille. Cette attitude est incompréhensible des Lyonnais qui restent mobilisés derrière le Collectif des Défenseurs de Lyon dont la pétition vient de dépasser les 10 000 signataires.

VOIES LYONNAISES Des secteurs problématiques

« La CCI porte aussi une attention particulière à des projets structurants comme les voies lyonnaises. Sur ce projet en particulier, nous avons identifié plusieurs secteurs problématiques : rue de Bonnel au niveau des Halles Paul Bocuse, route de Vienne, avenue Rockefeller/cours Albert Thomas ou encore dans le centre-ville d’Oullins. Nos préoccupations sont liées à la difficulté de poursuivre les livraisons, à la sécurisation des cyclistes et des livreurs, aux reports de circulation qui ne semblent pas avoir été étudiés. De manière générale, nous avons demandé un temps de discussion plus long et une meilleure prise en compte des avis du monde économique dans les projets d’aménagement structurants. »

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« LA MAISON DU BASKET DÉVOILE SES FUTURS CONTOURS

Saint-Priest enrichit sa « longue histoire d’amour avec le sport », en accueillant le futur projet de « Maison du Basket » Un complexe de 3460 m 2 et de huit demi-terrains, accessibles à tous, sur réservation, à l’horizon 2026.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Margaux Nourry et visuels 2D Actipole Immobilier

Rendez-vous dans deux ans pour l’ouverture ». Tels furent les mots du président de la ligue régionale de basket, Joel Scomparin, à l’heure de boucler les présentations. Et si le message s’adressait aux partenaires, comme à la presse, son contenu sera parvenu à l’oreille des Rhodaniens, d’ici là. Il se pourrait alors que Saint-Priest, choisie comme terre d’accueil de cette « Maison du Basket », soit le témoin de nouveaux exploits. À l’émergence de nouveaux talents aussi, comme purent l’être le Lyonnais Zaccharie Risacher et bien d’autres. Non pas que cette « Hoops Factory » (du nom de la marque détenue par la Fédération Française de Basket, nldr) soit un nouveau centre de formation, à la manière d’une Tony Parker Adequat Academy. Au contraire. Le site, prévu sur l’avenue Mendès-France, se veut ouvert sur l’extérieur. Aux basketteurs

accomplis, comme aux novices donc, avides de marcher dans les pas de l’ancienne star de la NBA. « Les créneaux pour les salles sont limités. Ici, les jeunes pourront côtoyer la haute performance », glissa Jean-Pierre Hunchter, le vice-président de la FFBB.

UN PROJET À 7 MILLIONS D’EUROS

Pour ce faire, le geste devrait être bien plus simple qu’un tir à longue distance. À l’instar de la All in Academy, soutenue par les mêmes promoteurs (Johan Revillon et Patrick Bouchet d’Actipole Immobilier) et le même architecte (Marc Favaro), licenciés et particuliers pourront louer l’un des huit demi-terrains (plus un homologué haut

niveau), érigés sur ce complexe de 3460 m2, au gré d’un simple clic sur internet. La tarification vraisemblablement fixée autour de 90€ de l’heure, la prochaine Maison du Basket a donc vocation à attirer les amateurs de ballon orange. Le tout, complété par une salle de musculation de 100 m2, 230 m2 d’espaces de réception et une salle de séminaires (de 200 personnes), susceptibles d’aguicher un tout autre public. À commencer par les entreprises voisines. « C’est un projet majeur pour le développement de notre ville », s’est ainsi réjoui le maire de la commune, Gilles Gascon. Néanmoins, si des tournois et différents événements pourraient également animer ce site flambant neuf, l’heure est encore à la patience. La pose de la première pierre n’est prévue que pour le printemps 2025.

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EQUITA LYON THE PLACE TO BE DE L’ÉQUITATION

Avis aux passionnés d’équitation !

La ville revêt sa casquette de capitale européenne de l’équitation pour une édition anniversaire d’Equita Lyon, le Salon du Cheval de Lyon. L’occasion de revenir sur les temps forts de ces 30 années.

Texte : Margaux Nourry – Photos © PSV/J.Morel

UN RENDEZ-VOUS SPORTIF INCONTOURNABLE

C’est sûrement le deuxième meilleur ami de l’homme, un animal qui lie une complicité avec son partenaire... le cheval. À Lyon, le rendez-vous qui rassemble tout le monde autour de l’équitation, c’est le salon Equita Lyon, prévu du 30 octobre au 3 novembre 2024. Tour d’horizon des points-clés de ces 30 dernières années qui ont construit l’ADN du plus important rassemblement européen indoor d’équitation, organisé par GL events Equestrian Sport dont Sylvie Robert est la présidente. Equita Lyon se caractérise non seulement comme la plus grande écurie européenne mais également comme l’une des compétitions rassemblant le plus grand nombre de disciplines. Aujourd’hui, on en compte près d’une vingtaine avec, entre autres, le paradressage ou l’attelage. Autrement dit, il y en a pour tous les goûts. Même pour les amateurs des disciplines venues d’outre-Atlantique. En effet, le salon ouvre ses portes depuis les années 2000 au Pôle Western et depuis 2009 à des compétitions internationales de reining –une discipline qui juge le niveau de dressage du cheval avec une série de figures.

D’autre part, le fil rouge d’Equita Lyon se tisse autour du sport, et pas seulement western. L’évènement se place en pionnier accueillant pas moins de quatre étapes Coupes du monde FEI : le saut d’obstacles depuis 2009, le dressage depuis 2010, le FEI Jumping Ponies’ Trophy depuis 2017 et, dernièrement, la FEI Driving World Cup depuis 2018. Toutes au programme de l’édition 2024. Le Longines Equita Lyon, Concours Hippique International, du nom de la maison horlogère suisse partenaire, accueille ainsi ce qui se fait de mieux sur la planète cheval. Aussi le Longines Grand prix et les Equita Masters, presentés par Hermès Sellier constituent avec la Coupe du monde Longines FEI du dimanche les temps forts du saut d’obstacles sur la carrière internationale du salon. Mais d’autres épreuves viennent encore élargir ce plateau sportif déjà impressionnant comme d’importantes étapes dans la plupart des circuits de la Fédération Française d’Equitation dans plusieurs disciplines. Les cinq jours du salon promettent ainsi d’être intenses !

Equita Lyon

Du mercredi 30 octobre au dimanche 3 novembre 2024 à Eurexpo. Accessible du mercredi au vendredi de 8h30 à 20h30, le samedi de 8h30 à 22h30 et le dimanche de 8h30 à 19h.

Le programme complet est disponible en ligne. Le prix des billets varie selon le type d’épreuves

Des spectacles équestres hauts en couleur

Pour impressionner ses visiteurs, Equita Lyon redouble de créativité. Simuler des chutes de neige ? Prouesse réussie en 2012 ! Cela fait d’ailleurs 18 ans que le salon propose des spectacles équestres en musique live. Le premier date de 2006 avec la participation du Cadre Noir de Saumur, accompagné de l’Orchestre Symphonique des Pays de Savoie et de la soprano Marie Devellereau. Toutefois, le premier spectacle équestre, Rodéo, remonte, quant à lui, à 1995. Au total, 80 artistes et troupes équestres se sont produits sur la piste d’Equita Lyon. Parmi lesquels on retrouve de grands noms comme Alexis Gruss, personnage emblématique du cirque à l’ancienne dont l’une de ses trois représentations était accompagnée de la Garde Républicaine en 2007. Les prestations des Soirées Sport & Spectacle du vendredi et du samedi lui seront d’ailleurs dédiées. Toutes ces actions rencontrent un franc succès. Pour preuve, le salon a multiplié par quatre sa surface depuis sa première édition. De quoi aborder sereinement les trente prochaines années.

MD Lease Limonest SHOWROOM

350, chemin de Paisy - 69760 Limonest

Lundi au vendredi : 9h - 12h / 14h - 19h

Samedi : 9h - 12h / 14h - 17h

MD Lease Lyon 6e

120, rue Duguesclin - 69006 Lyon

Lundi au vendredi : 9h - 12h / 14h - 19h 6

MEDRANO

RALLUME LA FLAMME DE SON CIRQUE

AVEC SES « JEUX DE LA PISTE »

En parallèle de son spectacle magique, baptisé Mysterium, le Cirque Medrano revient à Lyon, pour un nouveau spectacle. À partir du 12 octobre 2024, la troupe revisite ainsi les Jeux Olympiques, avec un show mettant en compétition vingt de ses artistes. Qu’importe l’absence de flamme olympique, Lyon aura ses jeux, ses olympiades et ses prouesses sportives. Non pas à Décines, où le ballon rond a partagé un peu de la magie des JO 2024, ni à la Confluence transformée en forêt mais place Jean Jaurès dans le 7ème À leur tête, un organisateur au profil particulier, mais néanmoins connu du public lyonnais : le Cirque Medrano. Deux mois après Paris et ses 19 jours de compétition, la troupe chère à Raoul Gibault se dit prête à assumer sa propre olympiade. Des « jeux de la piste », comme a choisi de la nommer le directeur du cirque. À la clé, un nouveau spectacle d’1h45, durant lequel le Cirque Medrano entend mettre à l’épreuve vingt artistes, de 12 nationalités différentes. Des joutes d’un genre nouveau, au cours desquelles le public pourra juger les performances des athlètes circassiens, de l’homme le plus fort du monde aux intrépides cascadeurs, en passant par les voltigeurs sur BMX. « Les plus grands sportifs s’invitent à cette compétition internationale », promet le Cirque Medrano, en guise de mise en bouche. La cérémonie d’ouverture elle, est déjà programmée. Non pas sur la Seine, mais dans le décor plus paisible de son chapiteau lyonnais.

Du 12 octobre au 24 novembre 2024 - Place Jean Jaurès - Lyon 7e > Plus d’infos sur www.cirque-medrano.fr

SALON EPOQU’AUTO LES YOUNGTIMERS SE

JOIGNENT À LA FÊTE

Époqu’auto 2024 se profilant, la programmation se dévoile petit à petit. Parmi les exposants présents du 8 au 10 novembre prochain, figure ainsi un plateau entièrement dédié aux Youngtimers, ces véhicules vieux de 20 à 30 ans. Ce sont les modèles à la mode parmi les collectionneurs de véhicules anciens. Alors Epoqu’auto et ses organisateurs ne pouvaient les ignorer. Si bien que pendant trois jours, les Youngtimers, nom donné aux modèles des années 90 et 2000, auront tout le loisir de se joindre à la fête. Mieux, ces générations Z et millénials auront vocation à s’étendre sur plus de 350 m2, pour un total de 16 voitures. Et ce, avec une thématique bien singulière, puisque le salon lyonnais a choisi de porter l’accent sur les véhicules japonais. « Les visiteurs pourront ainsi découvrir les Kei Cars, des petites voitures citadines japonaises », décrivent les organisateurs. A leurs côtés, le plateau fera naturellement la part belle à Mazda, au gré de son Proto Mazda 787B ou de sa série limitée MX-5 Le Mans. De quoi introduire le dernier plateau, composé de « modèles à dominante sportive », tels que la Honda NSX Spider, la Subaru SVX ou la Toyota Century. Une manière aussi, de mettre l’eau à la bouche des 70 000 passionnés attendus, alors que la maison de ventes Osenat met aux enchères une vingtaine de Youngtimers, le vendredi 8 novembre, à partir de 16h. S’en suivront les vacations des motos (samedi 14h) puis la grande vente de voitures de collection (dimanche 14h). Enfin, l’édition 2024 s’accorde une petite facétie, avec la possibilité pour les propriétaires de Youngtimers japonaises de stationner et de se réunir le parking P4. 150 places leur seront réservées. De quoi initier une exposition supplémentaire. En plein-air, qui plus est !

45e salon international Epoqu’auto

Du vendredi 8 au dimanche 10 novembre 2024 Eurexpo Boulevard de l’Europe - 69680 Chassieu

SALON EPOQU’AUTO LES VENTES AUX ENCHÈRES

Temps forts du salon Epoqu’Auto, les ventes aux enchères de véhicules de collection s’annoncent prometteuses.

Durant trois jours, les animations se succèdent lors de ce rendez-vous de passionnés qui draine vers Eurexpo plus de 70 000 visiteurs venus de tout l’hexagone. Dont trois ventes aux enchères confiées à l’expertise de la maison Osenat. Et ça démarre sur les chapeaux de roue dès le vendredi 16h, avec les young timers, puis le samedi 14h avec pas moins de 70 motos amenées à changer de pilote. Le dimanche après-midi est traditionnellement réservé aux véhicules de collection. Responsable du département automobiles de collection, Stéphane Pavot va animer ces vacations au côté de Maître

Jean-Pierre Osenat. Depuis plusieurs mois, lui et l’équipe d’Osenat Automobiles vont à la rencontre des collectionneurs pour dénicher des pépites et peaufiner le catalogue de la vente d’Epoqu’Auto dont les résultats sont scrutés attentivement par la communauté des collectionneurs français et européens.

Parmi les 65 véhicules présentés, figurent en tête d’affiche ceux de la collection de Monsieur L, un passionné d’automobiles d’avant-guerre résidant dans la région lyonnaise qui a décidé de se dessaisir de plusieurs de ses trésors, dont une très belle

Lagonda de 1935, version sport, entièrement restaurée et estimée entre 120 000 et 180 000 euros. À ses côtés, seront présentées une DS cabriolet usine (80 000 à 120 000 euros), une Porsche 356 cabriolet (90 000 à 110 000 euros), une rarissime Isabella de la marque allemande Borgward, 1954, estimée entre 20 000 et 30 000 euros. Malgré les incertitudes politiques du moment, les acheteurs seront-ils au rendezvous ? Interrogé par Lyon People, Stéphane Pavot se montre confiant : « Les résultats des ventes de cet été aux Etats-Unis donnent une tendance plutôt bonne, avec des records battus, donc c’est plutôt encourageant. »

Texte : Marc de Jouvencel - Photos © Colin Poudroux
Osenat Automobiles dans leur bureaux parisiens lors de la dispersion de
Sur le salon Epoqu’auto 2023

• Youngtimers : vendredi 8 novembre à 16h

• Motos : samedi 9 novembre à 14h

TOQUICIMES 2024

AVEC YANNICK ALLENO, LES SENS ATTEIGNENT DES SOMMETS !

Sept ans après sa création, le salon Toquicimes ne cesse de progresser, Megève devenant le village le plus gourmand des Alpes.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Megève People et Toquicimes

Les fans de l’événement goûtent déjà à son sens de la fête, de la distraction et de la gourmandise, mais Toquicimes ne saurait s’arrêter en si bon chemin. Il lui fallait aller plus loin, se renouveler comme tout bon cuisinier le conseillerait, pour que le rendez-vous, demeure un sommet. Bien sûr, si celui-ci stationne à 1113 mètres d’altitude, Toquicimes n’a de cesse de grandir. De se bonifier aussi, dans le sillage de parrains, de plus en plus étoilés. Pour preuve, ce millésime 2024, placé sous le parrainage de Yannick Alléno, gastronome aux 15 constellations. « Une belle promesse », s’enthousiasme d’ailleurs Toquicimes et son président fondateur, Emmanuel Renaut, à l’aube d’une 7e édition, où le goût promet d’emporter avec lui, les quatre sens restants. Dans cette mise en avant des traditions de montagne, il conviendra en effet, de (res) sentir, d’observer et même de toucher, au gré des distractions. Toquicimes, version 2024, a donc de quoi faire saliver et plus encore, avec la présence des cols tricolores les plus huppés, appelés à parfumer la station de ces raclettes, fondues et autres fromages qui font

de Megève, « le village le plus gourmand des Alpes ». À la clé, quelques belles masterclass pour lever l’appétit, Toquicimes s’étant fait, pour spécialité, de titiller l’inventivité de ses invités. Au programme donc, la mise en avant de la fameuse bûche de Noël « Megève », de Yann Couvreur, avant que le chef pâtissier ne passe la main à son compère, Hugo Riboulet Le vainqueur de l’émission Top Chef 2023, est attendu aux fourneaux, pour de nouvelles « recettes étonnantes » à base de crozets : « en risotto dans un artichaut, en frittata de montagne et en... dessert ».

UN HOMMAGE APPUYÉ À L’ ASSOCIATION

ANTOINE ALLÉNO

S’en suit également une prestation de « l’icône de la jeune cuisine », Danny Khezzar, invité à sublimer la fameuse « finger food de montagne ». Pas rassasié ? Soit ! Toquicimes enrichit son menu, de quelques nouveautés. Et ce, sur son créneau favori, que sont ces différents concours, mêlant franche camaraderie et plaisirs des yeux. À ce jeu, la meilleure fondue de Megève, le meilleur pâté-croûte de montagne, le concours de la tarte au chocolat Chartreuse et l’indémodable « Je cuisine avec mon boxeur de chef », font office de spécialités de la maison. Mais à la carte, les trouvailles sont encore nombreuses, à l’instar de ces recettes aux crozets, que les particuliers devront sublimer, lors du

concours des familles by Alpina Savoie. Des amateurs également mobilisés sur la course des garçons et filles de café. Mais aussi et surtout pour les qualifications au Mondial de la fondue, alors que Toquicimes doit dévoiler l’identité des novices, comme des professionnels, mobilisés pour représenter la France, lors de la finale internationale prévue en Suisse, en novembre 2025. Une manière astucieuse d’apporter une touche de piquant à ce rendez-vous déjà alléchant. Émouvant aussi, alors que la présence du chef Yannick Alléno sera l’occasion de promouvoir les combats de son association Antoine Alléno. Une bataille sans relâche en faveur des victimes des accidents de la route, pour laquelle Toquicimes et les chefs ont souhaité s’associer, au travers d’une vente aux enchères de vestes de cuisine dédicacées. Dont celles de Guy Savoy, Pierre Gagnaire, Jean Supplice ou encore Christophe Michalak. Des noms qui parlent. Des noms qui mettent en appétit. Alors pour nourrir pareilles émotions, l’idéal sera de garder un peu de place pour la suite, de manière à succomber le samedi soir, aux délices d’un mâchon savoyard (de 19h à 23h). Le tout, programmé la veille du grand bouquet final. Sur la table : un énième festin de rois, l’un d’eux prenant la forme d’un déjeuner préparé par la brigade de Paul Marcon, candidat au Bocuse d’Or 2025. Des réjouissances à réserver. Comme tout ce week-end, décidément appétissant !

Du 18 au 20 octobre 2024

> Programme complet à retrouver sur www.toquicimes.fr

présente

Le

Parrainé par Yannick Alléno

Concours

18 20 oct 2024

FREYWILLE UN PREMIER ÉCRIN À BIJOUX À LYON

Marque autrichienne fondée en 1951, la maison Freywille s’est taillée une luxueuse réputation, au fil de ses créations artistiques, alliant un pointilleux travail d’émaillage et des collaborations avec les plus grands peintres de ce monde. Après avoir percé à Vienne, c’est à Lyon que le fabricant de bijoux a débuté son ouverture sur le monde, où il brille désormais, depuis une nouvelle boutique imaginée en collaboration avec le joaillier Tisseront.

Il est vrai, chaque bijou esquisse les contours d’une sensation, d’un sentiment, rendant l’objet unique, au même titre que la personne qui le porte. Mais pour un sentimental tel que le Dr Friedrich Wille, l’idée se devait d’aller encore plus loin, le récit de cette histoire devant épouser une courbe plus colorée. « Une belle création doit être parfaite artistiquement », dépeint alors le PDG, dans un français teint de tonalités autrichiennes, révélatrices des origines de son enseigne, Freywille. Et tant pis si cette symphonie n’est toujours aussi douce à l’oreille que les requiem de Mozart, la passion partagée par l’intéressé suffit à dessiner une douce mélodie. Celle du succès évidemment, composée dès 1951 par l’artiste Michaela Frey, avant que le Dr Friedrich Wille ne l’embellisse dans les années 70, à la signature de leur association. Un temps choisi par l’Autrichien pour voguer hors de ses terres viennoises, et ainsi faire connaître à l’Europe, ses bijoux alliant de « l’émail précieux et de la poudre d’or ». Et s’il succomba rapidement à « l’atmosphère inoubliable » du Vieux-Lyon,

au tableau du Rhône et de la Saône traversant la ville, Lyon aussi, apprit à craquer dès 1973, pour ces créations colorées, véritables marques de fabrique de la maison. « Nous sommes des artistes, des orfèvres », avance le responsable, chaque pièce de sa collection devenant singulière, par ce seul travail d’émaillage réalisé à la main, au gré d’une centaine d’étapes.

DES COLLECTIONS DE HAUTE JOAILLERIE EN OR 18 CARATS ET EN PLAQUÉ OR

« Tout cela demande une grande habileté artisanale », précise-t-il, le joaillier usant du terme de « pièces d’art exceptionnelles » pour en décrire le résultat. Une locution soigneusement sélectionnée, pour ce passionné d’histoire et d’artistes, avec qui il apprit à collaborer au début des années 90. En premier lieu duquel, Claude Monet, point de départ de la fabrication de bracelets, bagues, de pendentifs et autres boucles d’oreilles inspirés du célèbre impressionniste. « Après une visite à Giverny, nous avons commencé à travailler avec la fondation Claude Monet, gérée par l’Académie des Beaux-Arts. Ce fut un grand pas en avant. Nous avons interprété la mode de l’Art Nouveau », retrace Dr Friedrich Wille. Depuis, Paul Gauguin, Alphonse Mucha ou Van Gogh, ont également inspiré à leur manière, les créateurs de la marque, au fil de leurs illustres tableaux. Les artistes sont tous des diplômés de la Haute École des Arts Appliqués, à commencer par Mme Simone Gruenberger-Wille, directrice artistique de la Maison. « Nous voulons choisir les artistes que nous souhaitons interpréter, parce qu’on ne copie jamais un peintre. On se laisse influencer. On étudie l’histoire et les sujets. La beauté de la création demande une flexibilité. On essaye de comprendre ce qu’il a pensé », précise le joaillier, la nuance faisant de Freywille, « le numéro mondial de la créativité ».

Dès lors, si les plus érudits se plaisent à reconnaître « la Nuit étoilée » de Van Gogh, les « Nymphéas » de Claude Monet ou « La Vierge » de Gustav Klimt, les novices y voient des bijoux aux délicieux coloris. « Les couleurs sont très importantes », expose-t-on, ces dessins colorés se retrouvant jusqu’à la création de carrés de soie, héritages d’une longue coopération avec Hermès. « Nous avons un produit unique. Mais il faut toujours avoir de la créativité », expose Dr Friedrich Wille. Et pour cause, si Freywille peut sembler obnubiler par la mise en beauté féminine, l’orfèvre émailleur n’en oublie pas ses homologues masculins. À la clé, des montres ou des stylos plume, « pour la grandeur de l’homme », recouverts eux aussi, de teintures particulières. Alors tant pis si le covid fut un tableau bien sombre pour l’enseigne, Freywille a repris le cours d’une aventure chatoyante. En particulier dans le Rhône, où, Benjamin Tisseront, se charge d’entretenir la riche histoire d’amour dessinée entre Freywille et la capitale des Gaules. Déjà dépositaire de la marque depuis 30 ans à Tassin-la-Demi-Lune, le Lyonnais a désormais passé un cap. Par son biais, le 6, rue Childebert héberge en effet, depuis dix mois, un « espace éclatant de lumière, pensé pour mettre en valeur tout l’univers de la maison ». Une véritable galerie où bien des émotions s’entremêlent. Ainsi va le sens de l’histoire !

Dr Friedrich Wille

JOHANNA BENEDETTI

Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, un réseau de 3000 membres qui encourage les femmes à prendre positivement leur place dans le débat public, nous propose de partir à la découverte d’une lyonnaise au parcours remarquable, au cours du podcast le « Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, nous poussons la porte de la boutique « Les Poupées », rue Romarin, à la rencontre de Johanna Benedetti, pétillante créatrice de mode depuis 15 ans, et récemment élue Présidente de l’association « My Presqu’île », qui fédère les commerces du plus grand centre commercial à ciel ouvert d’Europe, celui de la Presqu’île de Lyon. Propos recueillis par Alexandra Carraz - Photos © DR

ACC : Pensez-vous être une femme engagée ? Si oui, qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

JB : Oui, je crois que je suis engagée. Pour moi, l'engagement, c'est vraiment quelque chose qui fait partie intégrante de ma vie. Cela me permet de me sentir vivante dans le sens où mon métier premier, c'est d'être artisan, c'est de faire, et pour moi, s'engager, c’est justement faire des choses. Il y a déjà cette partie-là dans ma vie quotidienne où je suis une femme engagée, mais je suis aussi quelqu'un de l'engagement. Cela signifie que j'ai des engagements, vis-à-vis de l'association dont je suis présidente, mais aussi vis-à-vis de l'entreprise que j'ai créée avec mes salariés. L'engagement est vraiment partie intégrante de toute ma vie.

Comment cet engagement se traduit-il pour vous ?

Pour moi, déjà, c'est fixer des objectifs et les atteindre. C'est s'engager sur un chemin et mettre en place des actions pour avancer sur ce chemin. Cela se traduit dans mon quotidien par mon engagement auprès des commerçants et des acteurs économiques de la presqu'île, qui attendent des choses de moi. Je prends l'engagement de porter leur voix, de les défendre et de les représenter.

Beaucoup de personnes disent souvent qu'elles n'ont pas le temps ou que l'engagement demande trop de temps. Est-ce que vous trouvez qu'il est simple de s'engager ?

Je pense que j'ai cette qualité-là, je suis très organisée, et donc j'arrive effectivement

à dégager du temps pour cet engagement. En revanche, c'est sûr que cela demande énormément de temps, ainsi que quelques sacrifices parfois. Mais je ne perçois pas cela comme un sacrifice, même si de l'extérieur, cela pourrait être vu comme tel. Pour moi, cela contribue à me sentir pleinement vivante et à avoir une emprise sur mon propre cheminement, à pouvoir mettre en place des idées et les voir se concrétiser. C'est quelque chose qui me nourrit au quotidien.

Avez-vous le sentiment, au travers de votre parcours, que les femmes sont suffisamment présentes dans le débat public ?

Ce que je vois, c'est surtout que les choses changent. Peut-être qu'il y a quinze ans, ce n’était pas aussi visible, mais je pense qu'il y a toujours eu des femmes engagées. Elles étaient peut-être moins mises en lumière, mais cela évolue. On s'intéresse davantage à ce qu’il se passe en dehors des cercles traditionnels, et on voit comment les femmes arrivent à mener d'autres types de projets.

“QUAND ON S'ENGAGE, ON PEUT ARRIVER À CHANGER

LES CHOSES, PEUT-ÊTRE MÊME LA VIE DES GENS”

Comment êtes-vous arrivée à créer votre propre entreprise ?

Je me suis éloignée du secteur de la mode pour me diriger un peu plus vers la vente et le merchandising. Après un voyage, j'ai décidé de monter ma propre entreprise, en me disant que si cela ne fonctionnait pas, je changerais de projet professionnel. J'en avais assez de travailler sur des productions de masse dans des conditions qui ne me correspondaient plus. Je voulais créer quelque chose qui me ressemble, prendre le temps de réfléchir et de construire mes créations, loin de la frénésie de produire à la chaîne. J'ai donc lancé ma propre marque, et j'ai eu l'opportunité de récupérer un local rue Romarin, où je suis installée depuis 15 ans. Aujourd’hui, je travaille avec des fabricants européens. En parallèle, j'utilise aussi des stocks dormants, ce qui me permet de limiter la production et de réutiliser des matières déjà existantes.

Vous êtes aussi à la tête d'une association qui s'occupe de la diversité des commerçants de la Presqu'île, une place commerçante importante. Comment êtes-vous arrivée à cet engagement ?

Ce n’est pas quelque chose qui est arrivé du jour au lendemain. En m'installant rue Romarin, j'ai trouvé une famille d'artisans et de créateurs. Nous travaillons ensemble, car c'est souvent le propre des personnes qui travaillent seules : se retrouver à plusieurs pour faire des choses ensemble.

C'est à ce moment-là que j'ai intégré le bureau de la première association dans laquelle je me suis vraiment investie. Nous avons mis en place des évènements pour promouvoir l'artisanat à Lyon, en particulier dans le 1er arrondissement. Notre objectif était de faire rayonner ce travail local au-delà de nos murs. Finalement, ce parcours m'a amenée à présider l'association "Ma rue", l'une des seules associations de commerçants du 1er arrondissement. Cela m'a permis de rencontrer beaucoup de gens et de prendre conscience qu'il est toujours possible de chercher des solutions, même si l'on ne peut pas tout résoudre. Quand un commerçant

est seul, il n'a pas toujours les ressources nécessaires. J'ai réalisé que j'avais peut-être cette capacité à aller chercher des solutions, et je suis assez tenace dans cette démarche.

Si vous aviez une baguette magique ou une page blanche, quelle mesure prendriezvous pour que les femmes s'engagent davantage dans le débat public ?

Je pense qu'il est important que, de manière générale, les gens s'engagent davantage dans le débat public, qu'ils soient hommes ou femmes. L'une des premières mesures à mettre en place pour encourager cet engagement serait de prévoir, à la fois dans les entreprises et lors des formations, des moments spécifiquement pris en charge pour que les salariés puissent s'investir, que ce soit dans des associations, des clubs sportifs pour leurs enfants, ou ailleurs. Il faudrait prévoir quelques heures par semaine, comme du temps de formation, afin qu'ils aient l'occasion de s'engager.

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

Photo © Saby Maviel
Laurent Prud’homme, Directeur général de l’Olympique lyonnais

BRASSERIES MYTHIQUES

120 ANS LéON DE LYON

TEXTE : PHILIPPE LECOQ – PHOTOS © JEAN-LUC MÈGE ET DR

POUR L'HISTOIRE...

Mais pourquoi tous ces gens s’échinent et se sont échinés à dénicher cette petite rue Pléney dans la presqu’île de Lyon pour enfin — en faim — pousser la porte de Léon de Lyon ? Qui est-il ce Léon pour que depuis 120 ans des bataillons de convives soient en quête de cette adresse, introuvable pour qui n’est pas de Lyon, sans être accompagné par un habitué, guidé par un passant, un taxi ou aujourd’hui Google Maps ?

Texte : Philippe Lecoq – Photos © Jean-Luc Mège et DR

On vient, on court, on réserve au Léon de Lyon parce que depuis 1904 on nous enjoint de nous y rendre.

Celles et ceux qui en sortent y retournent, avec d’autres, qui y reviennent aussi. Parce que l’endroit a une histoire, des histoires, sans doute, mais surtout parce qu’il a toujours eu une âme. Et c’est avec une âme qu’on fait les bonnes maisons, les bonnes sauces, et enfin que l’on crée le chemin de l’Institution. Et ce fut d’abord l’âme de la Mère Coquit, si l’on en croit l’excellent ouvrage signé JeanPaul Lacombe paru pour les cent ans de la maison (1), où l’on « dégustait de bon matin la queue de cochon, le paquet de couenne, et la tartine de fromage fort traditionnel ».

Un de ses employés, Léon Déan — nous y voilà presque — prend la suite en 1913 avec son épouse aux fourneaux. Léon change l’enseigne, lui donne son prénom. Et transforme l’estancot, même s’il n’est pas d’ici mais de l’Anjou, en un lieu incontournable où le bar et la table sont pris d’assaut par les Lyonnais et leurs amis qui, à l’époque, ne comptaient ni les pots de Beaujolais ni les verres de Vouvray. En cuisine pendant onze ans aux côtés de la patronne un certain Georges Bocuse — le papa de qui vous savez — donne de la noblesse aux menus... Léon qui avait une âme mais aussi une cave formidable l’a sans doute trop tutoyée. Il meurt à 57 ans, en avril 1928.

«

Je vais vous le dire », répondrait peut-être Laurent Gerra, actuel propriétaire des lieux et gardien du temple, en imitant — c’est son métier, personne ne l’ignore — un

de nos anciens présidents. Parce que depuis 1904 « qui vient à Lyon va chez Léon » comme le clamait le romancier Max André d’Azergues (1903-1963) ? Oui, mais pas seulement.

Chez Léon est alors racheté par Paul Lacombe pensent les impatients qui croient connaître leur Lyon. Non, non. Pas avant 1950. Entretemps, la petite maison devenue si célèbre de Léon connait différents propriétaires moins inspirés. L’un d’eux sort du lot, il se nomme Prud’homme, et modifie l’enseigne en « Léon de Lyon ». Nous y sommes. Place enfin à Paul Lacombe, le papa de qui vous savez. Mariés en 1939, Paul et Gisèle Lacombe tenaient une guinguette à la Mulatière quand on leur présente ce « Léon de Lyon » qui n’est plus qu’une ombre. Peu importe, la magie opère. Adieu la guinguette, vive la rue Pléney.

Paul et Gisèle Lacombe

Paul et Gisèle sont doués, ils ouvrent sept jours sur sept, commencent doucement, et installent au fur et à mesure leur savoirfaire. Ils font des travaux en 1952, en font un endroit « chic sans chiqué, confortable sans luxe vain, intime et familier, où l’on peut goûter la rondelle de saucisson ou le paquet de couenne, en passant par la poularde truffée aux morilles et le foie gras en brioche », note un journaliste de l’époque repris dans le livre du centenaire.

PAUL ET GISÈLE LACOMBE LEUR DONNENT UNE ÂME, LEUR ÂME.

Et bossent. Jusqu’à obtenir une étoile, en 1955. Paul Lacombe s’impose dans le microcosme lyonnais et devient l’ami des Nandron, Vétard, Bourillot, et Paul Bocuse Ils cuisinent, inventent, créent, vivent pour leur maison, l’époque n’est pas aux 35 heures, mais se retrouvent, se font des blagues. Avec leurs amis, les Lacombe tiennent le pavé de la gastronomie lyonnaise. Mérité.

Pendant ce temps, le petit Jean-Paul Lacombe — il a 6 ans en 1955 — qui n’a pas beaucoup vu ses parents sauf à venir jouer dans les cuisines, termine sa visite de tout ce que Lyon propose comme collèges et lycées. À quinze ans, il file à l’école hôtelière de Grenoble où il se lie avec Jean-Claude Caro et Luc Reversade, fait ses apprentissages, ici et là, en Angleterre aussi, jusqu’à devenir commis chez Lasserre, à Paris, ce qui se fait de mieux. Paris, le Solex, un petit appartement... Que la fête commence ! Mais non. « Ce métier m’a tout pris et tout donné » a t-il coutume de rappeler.

Harcelé par le fisc qui veut faire un exemple, Paul Lacombe décède prématurément, en 1972. Jean-Paul rentre à Lyon soutenir Gisèle et sa sœur Michèle. Les deux enfants vont s’engager auprès de leur maman pour tenir la maison. Le jeune chef a vingttrois ans. La suite est plus connue. La famille Lacombe se bat. Épaulée par les amis du métier de Paul ils font face. Michelin n’enlève pas l’étoile du Léon. L’héritage est lourd pour un gamin qui vient de perdre son insouciance. « Sérieux, rigueur, professionnalisme » sera son triptyque. Sa méthode, le travail. Le talent fera le reste.

En 1978, Michelin le récompense d’une seconde étoile. Il 28 ans. C’est le plus jeune « 2 étoiles » de France. Et le seul 2 étoiles de la ville. Léon de Lyon devient une star, la saga continue. Mais il faut faire court. En 1987 Jean-Paul épouse Fabienne Duboeuf, fille du célèbre Georges. Avec elle et jamais

< Jean-Paul, jeune apprenti sous le regard attentif de son père Paul Lacombe

sans elle, Jean-Paul décide d’agrandir et de refaire son Léon, à leur image, avec leur âme. Et peu importe si en 1992 Michelin retire une étoile si chèrement acquise, étoile récupérée deux ans plus tard avec sa méthode et son triptyque évoqués plus haut, Léon de Lyon se pare de parquets et boiseries, de tableaux des maîtres lyonnais, les collections s’accrochent aux murs et se posent ailleurs. Léon de Lyon devient la maison de Fabienne et Jean-Paul. Jusqu’à la consécration, avec le G7 à Lyon. 1996. Une photo qui fait le tour du monde. Léon de Lyon accueille les « maîtres du monde » à l’invitation de Jacques Chirac. C’est bizarre. Avec ce que l’on sait aujourd’hui des Clinton, Major, Kohl et Chirac, c’est comme si ce Léon les attendait, tant leurs personnalités correspondaient au lieu, à l’esprit insufflé par Fabienne et Jean-Paul...

Que faire après un tel hommage au savoirfaire, au travail, à la passion des équipes de Léon de Lyon ?

La réponse tombe en 2007. Fabienne et Jean-Paul Lacombe décident de renoncer aux étoiles « ni contraints, ni forcés », peutêtre pour prendre le temps de voir les vraies étoiles, celles des nuits sans nuages. Un coup de tonnerre dans le milieu. Une adéquation avec leur âme. Léon de Lyon devient une brasserie. Une brasserie chic, en plein centre ville, comme la Rotonde de Paris ou la Closerie... C’est cette belle brasserie, ses histoires, son histoire, son âme donc — au risque de se répéter — que Laurent Gerra a racheté fin 2018. Jean-Paul Lacombe ne l’a pas confiée à n’importe qui. On ne confie pas son bébé, même devenu grand, à un inconnu. Il fallait quelqu’un de sincère, respectueux, passionné, et déterminé. C’est fait.

Jean-Paul Lacombe accueille les présidents du G7, en 1996

... LÉON AUJOURD’HUI

Il fait beau ce jour-là sur Lyon, et la longue terrasse parfaitement dressée habille la petite rue Pléney de ses jolies couleurs d’été. Le vert et l’orange, couleurs signatures de la belle Léon de Lyon – c’est une brasserie - reprise depuis quelques années par Laurent Gerra.

Texte : Philippe Lecoq – Photos © Jean-Luc Mège et Céline Vautey et DR

Les portes du Petit Léon et de « l’entrée des artistes » - celle du bar en zinc tout en longueur - sont ouvertes. Vite, on entre. Le Petit Léon a-t-il changé ? Non, les banquettes de moleskine rouge et les tables en bois sont les mêmes, les grandes glaces et les vitraux n’ont pas bougé. La cuisine est toujours ouverte sur la salle, avec les chefs et les commis qui s’affairent. Laurent Gerra et sa compagne Christelle Bardet – il y avait Jean-Paul et Fabienne –ont tenu parole et cela ne surprend personne. Respect des lieux, respect de l’esprit du Léon de Lyon, on ne touche pas à une institution, on l’améliore peut-être, si nécessaire. L’escalier en bois contre le mur qui monte aux bureaux est bien là, comme les toilettes et la cave vitrées disposées comme un décor de cinéma au sous-sol...

Laurent Gerra est présent, en photos sur les murs avec des amis artistes, mais avec discrétion, on ne fait pas ici dans l’ostentatoire. « Je venais souvent comme client et quand j’ai

appris que Léon était à vendre je me suis dit que je ne voulais pas que ce soit quelqu’un qui galvaude ce lieu magnifique », évoque Laurent. « Nous avons juste créé le bar. Il est

de style anglais, avec des boiseries, du verre, tout ce que j’aime ». Et comme ils ne sont pas du métier et ont l’humilité de le reconnaître, Christelle et Laurent ont fait appel à Jérôme

Bocuse et Paul-Maurice Morel (photo cicontre) pour qu’ils mettent leurs équipes des Maisons Bocuse au travail sur la gestion opérationnelle de l’établissement. « Nous avons beaucoup échangé avec Jérôme, nous sommes des artisans du bon vivre et du bien manger, notre association est naturelle, une évidence ».

Le résultat ne s’est pas fait attendre. Les Bocuse ont recruté le chef Kim Logassi qui connaissait bien la maison, « un coup de cœur » souligne Laurent qui adore filer en cuisine goûter les sauces, humer les parfums, s’imprégner en un mot. « Je suis fasciné par le talent, la passion, la façon de sublimer le produit ». Le chef Kim et sa brigade dont le jeune pâtissier Koren Julien font corps avec l’équipe de salle dirigée par Cyril Durand, une exigence, le B-A BA des brasseries de Monsieur Paul « L’exigence je l’ai dans mes spectacles, c’est une obligation » insiste Laurent. « Nous le devons aux gens qui font la démarche de venir chez nous »

Le chef Kim Logassi connait bien la maison pour avoir travaillé avec Jean-Paul Lacombe, « un coup de cœur » souligne Laurent qui adore filer en cuisine goûter les sauces, humer les parfums, s’imprégner en un mot.

« Georges Blanc m’a toujours dit qu’il fallait que les gens se régalent, qu’il y en ait dans l’assiette, que ce soit gourmand ». C’est le grand chef de Vonnas qui lui a remis le « poireau », le Mérite agricole, ordre dont Laurent est commandeur

Laurent Gerra et sa compagne Christelle Bardet – il y avait Jean-Paul et Fabienne – ont tenu parole et cela ne surprend personne : respect des lieux, respect de l’esprit du Léon de Lyon, on ne touche pas à une institution, on l’améliore peut-être, si nécessaire. Ici avec Nico (Lyon People) et chef Kim.

« Je suis fasciné par le talent, la passion, la façon de sublimer le produit, confie Laurent. Le chef Kim et sa brigade dont le jeune pâtissier Koren Julien font corps avec l’équipe de salle dirigée par Cyril Durand, une exigence ».

“MAIS POURQUOI TOUS CES GENS S’ÉCHINENT À DÉNICHER CETTE PETITE RUE PLÉNEY DE LYON

POUR ENFIN - EN FAIM - POUSSER LA PORTE DE LÉON DE LYON ? ”

CHEZ NOUS...

LAURENT GERRA NE SE FORCE PAS POUR VENIR RUE PLÉNEY.

Et sans que la maison ait vu son décor modifié, elle est à son image, juste par la magie d’une rencontre entre un homme et un lieu, comme cela se passe parfois pour une résidence principale. « Pierre Richard me l’a dit l’autre jour », confirme Laurent, « il est à ton image ce restaurant » « J’aime l’ambiance ici, je peux rester des heures, à observer, discuter avec les équipes, avec les clients aussi... » et le patron a l’œil partout. Rien ne lui échappe. Vous avez déjà essayé de déjeuner avec un chef en son restaurant ? Il n’est pas avec vous, ou par intermittence. Idem avec Laurent. Signe qu’il en est. Et c’est sa fierté. Être reconnu comme un restaurateur par ses pairs qu’il fréquente avec assiduité depuis des

décennies. « Léon n’est pas une danseuse » insiste t-il, « je mouille la chemise ». Et il applique ce qu’ils lui ont enseigné. « Georges Blanc m’a toujours dit qu’il fallait que les gens se régalent, qu’il y en ait dans l’assiette, que ce soit gourmand. Jean-Paul Lacombe a instauré cette tradition de bonne cuisine, généreuse, raffinée. On essaie d'être dans cette lignée-là ». C’est ainsi avec Laurent. Humilité, simplicité, générosité.

Ancré en lui — garçon timide qui se soigne — ce goût de l’autre, ce sens du partage, qui ne pouvaient qu’en faire un aubergiste. Ses amis de la scène ou de la comédie ne s’y trompent pas. Thierry Frémaux, et ses invités du Festival Lumière, ont fait de Léon de Lyon leur cantine, comme Sean Penn ou les regrettés Bertrand Tavernier et Max von Sydow, et puis Pierre Arditi, Dany Boon ou Edouard Baer en passant par Isabelle Adjani et Monica Bellucci. C’est d’ailleurs chez Léon que Monica a partagé un premier dessert avec Tim Burton, il se dit que depuis il y en eut d’autres...

Les amis et clients ont parfois la chance de tomber sur un sommelier stylé. Notez bien la main derrière le dos, signe probant de savoir-faire... Maitre Thierry Braillard et Jocelyn Fontanel

« Léon n’est pas une danseuse, je mouille la chemise », aime à rappeler Laurent qui est par ailleurs propriétaire de quelques arpents de vignes, et propose par exemple ce très bon rosé grenache-syrah AOP Côte de Provence de Carcès.

Soirée spéciale “120 ans de Léon de Lyon” le 8 Novembre prochain !

Pour associer leurs clients à l’événement, Christelle Bardet et Laurent Gerra ont concocté avec leurs équipes un menu d’anthologie chargé de l’histoire de leur Léon. Un menu signature (voir ci-contre) avec ses plus grands classiques. Bref un énorme souvenir des 120 ans de l’adresse iconique pour 120 € « seulement » comme pourrait le dire Pierre Bellemare à travers la voix de Laurent. À vos téléphones pour les résas !

Une expérience gastronomique chargée d’histoire, inspirée de plus d’un siècle de savoir-faire.

Épinards VENDREDI 8 NOVEMBRE

Menu Signature

Tartelette Fine aux Cèpes

Terrine de Foie Gras de Canard

Chutney de Fruits de Saison, Pain Grillé

Filet de Sandre Rôti,

Peau Croustillante aux Poivres

Royale d’Oignons, Sauce Vin Rouge

Volaille de Bresse aux Écrevisses

pinards Frais en Branches, Riz pilaf

Demi Saint-Marcellin et Cervelle des Canuts

Les Six Desserts à la Praline

L’AG E D’OR

DES BRASSERIES LYONNAISES

“J’AI

DES COPAINS, INTELLOS TOUT À FAIT, DANS LA PRESSE BOURGEOISE, EH BIEN, ILS MONTENT EN PREMIÈRE LIGNE CHAQUE FOIS QU’ON TRANSFORME

UN THÉÂTRE EN PARKING, MAIS NE LÈVERAIENT

NI LE PETIT DOIGT, NI LE PIED DU VERRE POUR UN BISTRO QUI MEURT. TU COMPRENDS ÇA ?”

BERNARD FRANGIN JOURNALISTE ET ÉCRIVAIN

UNE GRANDE CHOPE D’HISTOIRE… EN TRAVERS DE LA GORGE

La capitale des Gaules a connu dans la première moitié du XX e siècle un âge d’or de l’art de vivre et de la gastronomie avec une cinquantaine de grands cafés et de brasseries disséminés sur son territoire. Une autre époque... pourtant si proche.

Texte : Philippe Lecoq avec MP – Photos © DR

Rêvons un peu. Août 2024. Le bus à étage qui trimballe les touristes à la découverte de Lyon ne s’arrête pas devant la façade blanche et rouge de la Brasserie de Georges Hoffherr, à Perrache, mais à l’autre bout de la ville, dans le sixième arrondissement, devant la plus élégante et la plus réputée des brasseries de la ville construite par les descendants du même Georges : la Brasserie du Parc (photo ci-dessus). Là, à l’angle du cours Vitton et du boulevard des Belges, un magnifique bâtiment de pierre conçu en 1880 par l’architecte Philibert Bellemain, reconnaissable à ces deux frontons triangulaires surmontés l’une de la statue d’un lion « dressé sur ses pattes arrière tenant devant lui un écusson orné des armes de la ville » et l’autre du fameux Gambrinus — le patron des brasseurs — évidemment barbu et assis sur son tonneau brandissant un « mooss », le verre de bière de deux litres...

Entourée de grilles en fer forgé et d’une rangée de feuillus, la brasserie en impose avec ses immenses baies vitrées « avec cintres surbaissés ». Mais on entre, puisqu’il est indiqué en façade que l’on donne ici des concerts... « Deux cents tables, avec bancs à dossier, le tout en bois verni clair », indique Hélène de la Selle dans son excellent ouvrage qui nous servira de guide, « Café et Brasseries de Lyon », déjà cité plus haut (1) plusieurs espaces, dont une « salle d’ombrages » de 800 m2 et une salle pour les banquets, une piste de danse « circulaire »... Mais stop, rêver ne suffit pas à réinventer le lieu, dont on ne dispose d’ailleurs que de rares informations. Fermée en 1914, réquisitionnée, la Brasserie du Parc est devenue un cinéma de Gaumont, connu sous le nom de l’Astoria, démoli par une grande figure lyonnaise dans les années 70 — que les plus jeunes lui pardonnent — et remplacé par un immeuble “pour célibataires” vraiment pas folichon.

Notre City Bus jaune et rouge aurait pu également se faufiler rue Thomassin, la rue des brasseries de Lyon avec — entre autres — la Brasserie Guignol ou la Brasserie du Siècle, et s’arrêter devant le numéro 32, devant la Brasserie Thomassin justement, « offrant un luxe inusité d’architecture et de décoration artistique » signale notre guide, quatrième brasserie de la famille Hoffherr (1885). Une salle de 460 m2 conçue par l’architecte Henri Despierre, pour 550 couverts... Et une déco d’enfer, les Hoffher ne reculaient devant rien : boiseries, glaces, peintures murales, corbeilles de fleurs et plantes. Au plafond, très haut le plafond, « un ciel garni de vitraux de couleurs » et des lustres magnifiques. La salle, agencée comme à la Georges, rectiligne, tables en bois, chaises, et bancs, porte bagages réhaussés, pratique, efficace.

À l’angle du cours Vitton et du boulevard des Belges, la Brasserie du Parc était un joyau architectural.
Construite en 1879, elle fut transformée en cinéma en 1920 (Gaumont puis Astoria) puis démolie en 1976 pour laisser place à une très laide résidence immobilière.

Un portique percé de cinq arcades, au numéro 33 du cours du Midi (aujourd’hui cours de Verdun)... Transformée en cinéma « Oriental », la brasserie Fritz disparut au moment de la première guerre mondiale. >

BON SANG, COMME NOUS AURIONS AIMÉ Y TRAINER NOS GUÊTRES...

Hélas pour nos touristes, et surtout pour nous, Lyonnais, après avoir résisté comme restaurant ou brasserie (Brasserie Savoie en 1950), la Brasserie Thomassin a elle aussi fini sa vie en cinéma : le cinéma Star en 1957, et enfin le Concorde, détruit en 1991 pour faire place à un immeuble de bureaux et les réserves du magasin Habitat qui a quitté les lieux depuis. Exit la plus belle brasserie de Lyon.

Le Café de la Paix rue de la République, la Brasserie Dupuis à la Croix-Rousse, devenue encore un cinéma, « le Chanteclair », le Grand Café Bellecour, le Café de la Régence place Bellecour, la Brasserie Fritz ou l’Alhambra –encore les Hoffherr – cours du Midi devenu Cours Napoléon et cours de Verdun... Et puis la Brasserie du Chemin de Fer, ou Brasserie Rinck du nom de son propriétaire, cours Napoléon. Elle a été démolie et laisse la place en début de siècle à l’Hôtel TerminusChâteau Perrache. Les Rinck possédaient aussi la Brasserie des Archers rue de l’Hôtel de Ville devenue rue Edouard Herriot. Toutes disparues. Avant elles il y eut la Salle Gayet (1810-1830), cours d’Herbouville, un énorme succès et une incroyable réalisation,

la Brasserie Combalot devenue Faure et enfin Brasserie de la Guillotière. Plus près de nous, la Brasserie du Tonneau, la Brasserie de la Préfecture, Le Savoy, la Mère Vittet, le Café Morel, le Bar Américain... On en passe, on en oublie, c’est normal, il y en eut tant.

Derrière ces noms de brasseries, parfois mythiques, derrières ces lieux magiques, il y a l’histoire de Lyon, de la bière à Lyon, de familles de brasseurs et de restaurateurs qui ont fait la ville et qui la font parfois encore. Une histoire impensable dans cette cité coincée entre les vignobles – Beaujolais, Coteaux du Lyonnais, Côtes-du-Rhône – qui fut un temps la capitale française

de fabrication-production de bière mais jamais la championne de la consommation. Une histoire à rebondissements puisque les années 90 signent le retour à Lyon de la production de bières artisanales, d’abord à la Croix-Rousse, mais surtout à Gerland avec l’ouverture en 1997 du premier Ninkasi de Christophe Fargier. Le Ninkasi qui a repris les recettes des brasseries d’antan : production et distribution sur place avec restauration et concerts. Rassurez-vous, nous n’allons pas remonter jusqu’à la cervoise, et faire œuvre d’historien ici, mais juste rappeler ce qui a déjà été écrit cent fois sur le sujet, notamment à la suite de la publication d’une petite BD bien ficelée de Matthieu D. et Jibé. (2)

DU CAFÉ MOREL À PIZZA PINO

Installé sur deux étages, le Café Morel (du nom de son fondateur) ouvre ses portes en 1880. Pendant un siècle, il va régaler des générations de Lyonnais avant d’être transformée en fast-food puis en pizzeria au début des années 80.

TOUT COMMENCE VRAIMENT DANS LES ANNÉES 1750, AVEC L’ARRIVÉE À LYON D’UN FILS DE BRASSEUR BAVAROIS.

Son nom, Christophe Bechtel, est aujourd’hui salué par tous comme étant le véritable initiateur. Il s’installe à Cuire, et produit la « Noire » une bière « brune fortement houblonnée et peu gazeuse » qui profite de la pureté des eaux lyonnaises descendues des Alpes. Bien sûr, sa production séduit — sinon nous n’en parlerions pas — il ouvre une taverne à Saint-Paul et fait venir à Lyon qui manquait de spécialistes le ban et l’arrière-ban familial. Avec lui, les Schrimpf, les Doerr et d’autres dont les Groskopf sont souvent évoqués, ils brassent à tour de bras ce qui est à l’époque considéré comme une médecine notamment pour la digestion. Bechtel, le pauvre homme - qui ne l’était plusest guillotiné par les révolutionnaires en 1794. Les brasseries installées dans presque tous les quartiers de Lyon lui survivent, toutes tenues par des descendants de familles allemandes. Mais seuls les plus fortunés des lyonnais en boivent, le vin local et la « piquette » résistent à l’invasion.

Le deuxième grand nom de la bière à Lyon débarque en 1835. Jean-Georges Hoffherr, un alsacien, veuf et père de six enfants, fuit la misère et l’instabilité politique de sa région et vient rejoindre la communauté alsacienne lyonnaise. Pour Hoffherr — coup de génie — ce sera Perrache et ses anciens marécages, un quartier encore vierge de brasserie, où il conçoit cours du Midi (cours Napoléon et cours de Verdun) un lieu qui réunit l’usine de fabrication mais aussi un débit de boisson. Ce sera l’ancêtre de notre bonne Brasserie Georges. La construction est unique en son genre : 710 m2 de plafond d'une seule portée, tenus uniquement par trois immenses poutres en sapin (transportées depuis la Chartreuse et le Vercors par chariots à bœufs). La démesure, la marque des Hoffherr.

Perrache est l’endroit où il fallait être. Le succès est au rendez-vous, le débit de boisson devient restaurant, la choucroute alsacienne séduit les Lyonnais et les premiers people s’y pressent. Comme Alphonse de Lamartine qui reste - selon le livre de compte de 1857redevable de 40 francs. 1857, c’est justement l’année où la gare de Perrache est ouverte, avec à la clef une clientèle renouvelée pour la Georges. Lancée sur de bons rails la famille Hoffher multiplie les adresses avec à sa tête le gendre de Georges décédé en 1873, Mathieu Umdenstock (époux de Sophie Hoffherr) qui créée entre 1880 et 1895 d’autres maisons toutes plus belles les unes que les autres, déjà citées plus haut : la Brasserie Thomassin, la Brasserie du Parc, l’Alhambra, la Brasserie Dupuis, et le Grand Café Bellecour.

La rue Thomassin accueille en 1885 la quatrième grande brasserie Hoffher-Umdestock, la Brasserie Thomassin, située au numéro 32 et offrant un luxe inusité d’architecture et de décoration artistique, selon le cachet tout particulier aux établissements de cette famille. Après avoir résisté comme restaurant ou brasserie (brasserie Savoie en 1950), la brasserie Thomassin finira elle aussi sa vie comme cinéma : le cinéma Star en 1957 et enfin le cinéma UGC Concorde. Le lieu sera détruit en 1991 pour faire place à un immeuble de bureau et les réserves du magasin Habitat. Extrait de « Cafés et brasseries de Lyon » - Editions Jeanne Lafitte

Si une brasserie a durablement marqué les Lyonnais, c’est sans nul doute Le Savoy, sis au 50, rue de la République. Mais combien d’entre eux se souviennent du Capitole, le cinéma dont il a pris la place ? C’est en 1961 que Roger Vuillermoz et Victor Jouve sonnent la dernière séance et entreprennent de transformer les salles en brasserie. En 1989, la famille Grumel décroche l’enseigne et installe un Hippopotamus !

À L’ÉPOQUE, LYON COMPTE 27 BRASSERIES.

Et la famille Hoffherr est incontournable. Elle fait travailler les plus grands architectes, Bellemain ou Despierre, les meilleurs artistes, Domer et Saint-Cyr Girier, une sorte de mécène que d’autres familles imiteront. Et elle produit tellement de bière qu’elle doit délocaliser sa fabrication Montée de Choulans, bien avant la construction du tunnel. Nous sommes à la fin du siècle, en 1890, c’est aussi le temps des familles Rinck, Winckler, Velten et Bélédin Radisson. L’âge d’or de la bière à Lyon, capitale de la production devant Strasbourg. Originaire de Rottenbach en Allemagne, la famille Rinck s’installe à Lyon en 1851. C’est Guillaume qui crée en 1859 la Brasserie des Chemins de Fer, une brasserie immense située au 12 cours Napoléon, juste à côté de la Georges. Beaucoup plus grande que sa rivale et voisine, elle abritait café, restaurant, salons, une salle de 12 billards et un jardin avec jet d'eau, où se donnaient de nombreux concerts durant l'été. Mazzoni exécuta les décorations sculptées et le peintre lyonnais Germain Détanger se chargea du plafond orné de lions allégoriques. Il réalisa également des panneaux de fleurs d'un riche coloris. Domer, lui aussi, réalisa quelques toiles.

Café de la Paix

La première victoire de la malbouffe

La reddition du Café de la Paix signe en 1982 le début de la guerre des multinationales de la malbouffe contre les traditions culinaires lyonnaises et son identité gastronomique. Fier d’être Bourguignon, Clément Chevillard s’émancipe de la capitale des ducs de Bourgogne pour gagner Lyon où il achète « La Paix », en 1957, contre un chèque de 13 millions d’anciens Francs au propriétaire de l’époque, Monsieur Martin. L’affaire qui n’emploie que 5 personnes va vite devenir le restaurant préféré d’Henri Amouroux, Francisque Collomb, Charles Béraudier... et le passage obligé de la jeunesse dorée qui fait les allers-retours avec le Café Neuf de Jean Vettard. Quand Fiorello (Icéo) se présente à l’embauche en 1972, l’affaire s’étale sur trois niveaux et emploie 40 salariés. Ses points forts : être ouverte 7 jours sur 7 et ses 900 places en terrasse...

Le début de la fin. Les premiers nuages arrivent avec la construction du métro. Après l’inauguration, la vie reprend son cours mais le cœur n’y est plus. Or, depuis la fin des années 70, Mac Donald’s cherche un emplacement numéro 1 pour ouvrir son premier fastfood. La multinationale a échoué avec Le Savoy mais Le Café de La Paix et ses 50 000 chalands quotidiens sont une proie idéale. Après 40 ans de boulot non stop, les Chevillard sont las. Les prédateurs le sentent et vont les harceler. « Ils ne nous ont pas lâchés ! » nous a affirmé Clément Chevillard, avant sa disparition. La victoire de François Mitterrand à la présidentielle de 1981 va accélérer la décision. Ont-ils eu peur d’être dépossédés par la gauche socialo-communiste ? C’est la rumeur qui a couru à l’époque. En juillet 1982, Mc Do met enfin la main sur l’établissement. Aucun sursaut du côté des politiques qui laissent mourir la plus belle brasserie lyonnaise dans l’indifférence générale. La contagion ne tarde pas à se propager. Dans la foulée, ce sont le Café Morel (aujourd’hui Pizza Pino), Le Tonneau (aujourd’hui Quick) et Le Savoy (Paradis du Fruit) qui subissent le même sort.

Vers 1895, Rinck installe son usine de fabrication dans les locaux de la Brasserie Duplatre, au 66 cours Suchet, en face de la prison. Le terrain a été donné à la ville de Lyon en 1977, c'est aujourd’hui une résidence pour personnes âgées qui porte d’ailleurs le nom du brasseur. Guillaume décède en 1889. Sa femme, Marie Rinck, fille d'un brasseur stéphanois, lui succède. La famille Rinck continuera, avec, successivement Jacques, Jean puis Yves (cousin de Jacques). Sans oublier Didier, fils de Yves, seul aux commandes de la Georges de 1979 à 2002 (lire page 58). Mais ça, c’est une autre histoire... Pourquoi citer tous les Rinck et non les autres ? Non pas parce qu’ils ont inventé la première canette métallique contenant de la bière en 1937. Mais simplement parce que ce furent les derniers à fabriquer de la bière à Lyon avant la nouvelle vague.

Car les deux guerres ont laissé des traces. Les gigantesques brasseries ont été parfois réquisitionnées, leur matériel saccagé, elles ont changé d’usage, ont simplement fermé ou ont été démolies. La bière lyonnaise n’est plus à la mode, la blonde industrielle du nord balaie tout sur son passage. En 1939, seules quatre brasseries ont résisté : la Société Lyonnaise des Anciennes Brasseries Rinck ; la Brasserie Winckler ; la Brasserie Velten ; la Brasserie et Malterie Lyonnaise (future brasserie Royale). Les quatre se regroupent dans la Société des Brasseries Lyonnaises. 1939, c’est aussi l’année où la famille Rinck rachète la Brasserie Georges qui n’en peut plus, et doit fermer l’usine de la Montée de Choulans... Tout en laissant la descendance des Hoffherr diriger l’établissement de Perrache où est distribuée la bière Rinck. Patatras, en 1969 l’Union des Brasseries Parisiennes s’impose sur le marché. La brasserie Rinck, dernière survivante, doit fermer à son tour. Seule la Georges reste dans le giron familial. La bière demeure une

Rinck, fabriquée à Marseille par 33 et ensuite Heineken France avec la recette familiale. Fin de l’histoire.

CHASSÉS DE CHEZ EUX PAR LA MISÈRE ET LES GUERRES, LES BRASSEURS ALLEMANDS OU ALSACIENS ONT MARQUÉ LA VILLE.

Un exemple, les Hoffherr et les Rinck ont été les premiers à utiliser l’électricité pour leur éclairage en 1879... avec Antoine Lumière, père des frères Auguste et Louis, dont les usines sont à Montplaisir. Ils ont créé des endroits fabuleux dont quelquesuns demeurent dans leur jus, comme le Grand Café des Négociants, la Brasserie des Brotteaux ou le Bar Américain devenu l’Institution. Et puis la Georges bien sûr, dernière rescapée de l’épopée de la bière noire lyonnaise, dernière grande dame à

LE TONNEAU Jusqu’à la lie

Sise au 66, rue de la République, elle s’appela successivement Brasserie Biolay, puis Brasserie de Fribourg (1877) sous le règne de Lalaux puis Brasserie du Tonneau en 1882. Il en sera ainsi pendant plus d’une centaine d’années jusqu’au rachat par Quick, intervenu quelque temps après la chute du Café de la Paix, tombé dans les griffes de Mc Donalds sans que les dirigeants politiques ne bougent le petit doigt.

avoir échappé aux maires bâtisseurs et parfois destructeurs. Depuis 2004, la Georges brasse à nouveau sa propre bière, à l’intérieur même de l’établissement et dans une usine de la métropole. Un signe. Les enfants du Ninkasi sont chaque année plus nombreux à se lancer, avec des productions locales, plus typées et complexes que les bières blondes du marché industriel.

Une chance. Les palais des Lyonnais apprécient. Comme avant...

Sources bibliographiques

« Cafés et Brasseries de Lyon » Hélène de la Selle, Éditions Jeanne Lafitte

« La Grande Brasserie, 3 siècles de bière en terre lyonnaise » Publiée dans le mensuel Les Rues de Lyon n°28.

Lyon People – Hors-série

« 80 ans des Toques Blanches Lyonnaises » Sous la direction de Marc Engelhard

À l'angle de la rue Gasparin et de la place Bellecour, Le Régent était une institution lyonnaise... Créée au début du XXe siècle, « La Régence » a été masculinisée en 1978 lors de sa reprise par André Bittan. En 2005, ce dernier a décidé de baisser le rideau, las des tracas administratifs et sociaux. Le fait qu'André prenne une retraite bien méritée n'avait rien de choquant en soi. Mais le plus triste est de savoir que, non protégé, le fonds de commerce a été racheté par une enseigne de prêt à porter féminin. Fresques, bar, coursives... tout a été détruit sous le regard indifférent du maire Gérard Collomb.

Capitale de la gastronomie

produits sous signe officiel de qualité (AOP, IGP, LR…) + de chefs étoilés

BRASSERIE DES ARCHERS MUSÉE VIVANT

Sans jamais bouger, cette brasserie lyonnaise aujourd’hui disparue aura connu deux adresses 93, rue de l’Hôtel de Ville sous la férule de la famille Blondeau puis 93, rue Président Edouard Herriot sous la houlette de la famille Cordier.

Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel et DR

Créé à la fin du XIX e, l’établissement « aux armures » a connu une spectaculaire modernisation en 1961 menée par le décorateur Serge Palozzi et l’architecte Drevon. Grâce aux précieuses archives de Paule Martigny (Galerie Mémoire des Arts), nous savons que cette année-là, les époux Cordier le dotent de 4 magnifiques panneaux commandés aux jeunes stars de l’Ecole lyonnaise de peinture : Pierre Peloux, Jean Fusaro, Jean Couty et Jacques Truphémus. Plusieurs centaines de Lyonnais inaugurent la brasserie — galerie d’art mais l’état de grâce ne durera pas. Entre 1960 et 1970, les époux Cordier sont harcelés par les gangs qui rackettent les bars et restaurants de la capitale des Gaules. Deux incendies criminels ravagent les cuisines, le cœur n’y est plus, le service et la restauration se dégradent. Au point d’irriter de façon inhabituelle André Mure, futur adjoint à la culture. Le créateur du guide Lyon Gourmand a la dent dure dans son opus de 1971 : « Dans ce cadre faussement médiéval, pour Américains en perdition, on mange la nuit : le seul avantage. » De guerre

lasse, après le décès de son mari, Madame Cordier cède l’établissement qui sera transformé en boutique de prêt à porter...

QUE SONT DEVENUS LES TABLEAUX ?

Une première réponse nous est délivrée par Laurent Colin, familier de la brasserie comme le sculpteur Alain Roche et le publicitaire Jean-Marc Requien. A l’annonce de la fermeture, le docteur Antoine Appeau, client quotidien des Archers à l’heure du déjeuner rachète la toile de Truphémus, et la conserve jusqu’à son décès en 2015. Cette année-là, l’œuvre représentant la Saône avec l’église Saint Georges en filigrane, est proposée au collectionneur Paul Dini qui décline l’offre à la grande joie de Laurent Colin qui en fait l’acquisition. Le régisseur immobilier invite alors Jacques Truphémus à redécouvrir, 54 ans plus tard, ce qui va s’avérer comme le plus grand format (215 x 150) jamais réalisé par le

peintre d’Ainay. Emotion garantie sur cimaise. Selon nos informations, les œuvres de Jean Fusaro et de Jean Couty ont été acquises par le même collectionneur dont la succession est en cours. Elles ne devraient donc pas tarder à refaire surface. Quant à la marine de Pierre Peloux (215 x 150), elle se trouve depuis 1999 au Musée Paul Dini, nous précisent l’expert Damien Voutay et Marion Menard, conservatrice du musée de Villefranche sur Saône.

Ne reste plus qu’à organiser, le temps d’une exposition, leur réunification !

Laurent Colin est l’heureux propriétaire de la plus grande œuvre de Truphémus.
La brasserie des Archers en 1902. La boutique d’angle du 12, rue des Archers est aujourd’hui dans la galaxie de la famille Maier

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Au quotidien, prenez les transports en commun. #SeDéplacerMoinsPolluer

BRASSERIE GEORGES REINE INCONTESTÉE

« La première fois que je suis entré ici, j’ai marqué un temps d’arrêt — il me semble que nous sommes tous un peu dans la même situation lorsqu’on franchit cette porte, j’ai levé la tête parce que le volume est incroyable, il ne laisse personne indifférent, et je me suis dit « waouh !! Ah quand même ! »

Nous sommes le 2 novembre 2002 et Jacky Gallmann, le nouveau directeur de la Brasserie Georges va être présenté dans quelques minutes à l’ensemble du personnel par Didier Rinck et Christian Lameloise, l’ancien et le nouveau propriétaire. Didier a convié les quatre-vingts membres de

l’équipe pour 11h. Personne dans l’assemblée n'est informé puisque les négociations se sont déroulées dans la plus stricte confidentialité. Jacky lui-même débarque dans l’inconnu. « Je dirigeais pour la famille Lameloise une belle brasserie à Paris, Au Petit Riche, dans le neuvième arrondissement. Christian Lameloise m’appelle et me dit qu’il est sur le

point de racheter une très belle brasserie : « je ne peux pas vous dire laquelle ni où elle se trouve, mais j’ai besoin de vous pour vous en occuper, et si vous me dites « non », je ne l’achète pas ». C’était au mois de juillet 2002. Évidemment, j’ai cherché à savoir, il y avait de belles maisons en vente à Strasbourg, à Nantes... Je n’ai su qu’en septembre où j’allais

atterrir ». C’est la stupeur dans les travées de la brasserie la plus célèbre de Lyon. Là, sous les superbes fresques champêtres — Moisson, Vendanges, Eau et Bière — du peintre Bruno Guillermin, et les impressionnants lustres Art Déco créés sur mesure pour la Georges, le long des incontournables banquettes de moleskine rouge, dans ce décor immuable depuis 1924, le personnel de cuisine et de service tombe des nues.

Propriétaire de l’hôtel voisin, client fidèle, Christian Lameloise n’est pas un inconnu du personnel, et n’a pas l’intention de bouleverser ce qui fonctionne : la véritable « culture d’entreprise » des équipes, et le brassage de la clientèle, la Georges étant une maison populaire où toutes les couches sociales se croisent et se côtoient d’une table à l’autre. En revanche, il n’ignore pas que de gros investissements sont et seront nécessaires pour conserver l’outil monumental en bon état de marche. « La maison nécessitait de gros travaux de rénovation, ce qui n’est pas simple car la brasserie n’a jamais fermé hors périodes de covid. Les travaux devaient se faire pendant l’ouverture de l’établissement », se souvient Jacky.

Premier chantier, hommage à Georges Hoffher qui a créé ici, en 1836 – avant la gare de Perrache, 1857 - une fabrique de bières avec débit de boisson, la création en 2004 d’une micro-brasserie à l’intérieur de l’établissement « afin que la Georges serve à nouveau sa propre bière ». Située en mezzanine juste au-dessus du bar, objet de curiosité, elle est tenue au quotidien par un maître-brasseur et son apprenti. Puis ce fut le grand nettoyage et la reprise des peintures de la grande salle historique jaunies par des années de fumées de tabac, en 2005 — il fallait voir les clients accepter de déjeuner sous les échafaudages pour ne rien rater de la précision des peintres... — la réfection des marbres, des moulures et des bas-reliefs, et

puis l’installation d’un jeu de lumières avec les lustres pour accompagner le limonaire et rendre les anniversaires de la Georges encore plus magiques. La rénovation totale des soussols se fit en deux temps, 2009 et 2012. Et enfin la refonte de la cuisine en 2013 – en installant une cuisine d’été dans le réfectoire du personnel – sans perturber le service, un véritable pari. Tenu.

Ainsi la brasserie Georges s'embellit et se modernise tout en demeurant dans son jus.

Dans l’atmosphère unique de cette salle de plus de 700 m2 et 6,23 m de hauteur de plafond qui défie les modes et le temps. Mieux, plus elle vieillit plus elle attire du monde, comme une vieille comédienne qui saurait si bien raconter les histoires, l’Histoire, que le public – sur trois générations parfois – ne se lasserait pas de venir l’écouter avant de l’acclamer. Ainsi la brasserie a grandi, cent-vingt salariés aujourd’hui, une sacrée belle équipe, fière d’en être, de défier ce métier si fragile qui se réinvente tous les jours, pour un peu moins de 1500 couverts/jour en semaine et jusqu’à 2000-2200 en fin de semaine. « Quand nous sommes arrivés, la Georges recevait 275 000 personnes à l’année » note Jacky. « Nous en sommes à 500 000 ». Il faut dire que la restauration démarre à 11h30 et continue non-stop – ce qui n’est pas rien – jusqu’à 23h en semaine et 00h15 les vendredis, samedis et veilles de fête. Alors bien sûr, on attend souvent à l’entrée, vingt, parfois quarante minutes. Le point, toujours avec Jacky Gallmann : « En semaine, on ne réserve pas le midi, sauf à partir de sept convives. Le soir et le week-end, il est possible de réserver, mais il faut s’y prendre un mois minimum à l’avance. Et les week-ends sont devenus très compliqués car il y a peu de restaurants ouverts depuis le covid, et il y a en effet des files d’attente jusque dehors... »

Mais les gens acceptent le plus souvent sans broncher, parce que c’est là et nulle part ailleurs qu’ils veulent diner.

C’est vrai qu’elle en jette la belle vieille Georges, surtout la nuit quand les lumières habillent sa jolie façade d’autrefois, façon

temple, et quand une fois entrés, en attendant que Jacky veuille bien dénicher une table, on peut observer la tenue chic des serveuses et serveurs, des chefs de rang, leur ballet incessant, et lorsque la porte des cuisines s’entrouvre, entendre les « chaud ! chaud ! » et humer alors un peu plus fort les parfums mêlés de tous ces plats... Un spectacle. Une chorégraphie. Un rendez-vous. Les plats ? Un menu lyonnais très raisonnable ; sur la carte, des entrées, des poissons, des viandes et... des choucroutes, comme s’il en pleuvait. Et puis cette incroyable omelette norvégienne, dessert signature des anniversaires avec flonflons et

applaudissements... Le tout à des tarifs bien maîtrisés, la Georges doit pouvoir accueillir tout le monde. Tout est fait maison, à base de produits frais, avec des fournisseurs locaux pour la plupart – Bobosse, Sibilia, Richardc’est une tradition et une revendication. « 75% d’entre eux sont intouchables », sourit Jacky. « Nos clients savent ce qu’ils viennent chercher, ils nous demandent parfois de changer la carte et les mêmes nous réclament les plats que nous avons enlevés ». Immuable. Insoluble. La marque des grands. La marque des rendezvous incontournables, des adresses où il faut s’être installé au moins une fois dans sa vie... « pour voir » PL

Brasserie Georges

30, cours de Verdun - Lyon Perrache Tél. 04 72 56 54 54

Depuis 1936

Nous fournissons les plus beaux

établissements de la région ! (1)

* Image non contractuelle.

DIDIER RINCK

“CE MÉTIER EST UN MERVEILLEUX SACERDOCE”

Il porte le nom de grands brasseurs lyonnais mais n’a jamais fabriqué de bière. Lui, Didier, a dirigé la Brasserie Georges pendant trente ans, institution qui appartenait à sa famille depuis 1939. Son exploit, à saluer, ne pas l’avoir laissé couler comme tant d’autres brasseries célèbres. Interview d’un grand témoin.

Lyon People : Avec votre frère, avocat, vous êtes les premiers Rinck à ne pas avoir travaillé dans la fabrique de bière familiale...

Didier Rinck : C’est vrai, mon père Yves Rinck, décédé en 1979, a été le dernier directeur des Brasseries Rinck, anciennes Brasseries des Chemins de fer créées par Guillaume Rinck en 1851. Mon père a été le dernier grand brasseur à Lyon. Mais j’ai été le premier des Rinck à diriger la brasserie Georges qui appartenait pourtant à la famille depuis 1937. Quand je suis entré à la Georges en 1978, le directeur était Marc Lutzius, arrière-arrière-petit-fils de Georges Hoffherr et fils de Paul qui dirigeait déjà la Georges en 1947.

Cela a dû être pour le moins inconfortable comme situation ?

J’ai tout fait à la Georges. Plongeur, caviste, cuisinier... J’étais contrôleur de gestion de formation, chasseur de coûts, et je voulais examiner chaque poste pour voir ce qui clochait. Car la Brasserie n’était pas assez rentable malgré ses mille couverts/jour. J’ai cherché les coûts cachés, évalué les prix de revient de tous les plats, sans ordinateur bien sûr... Pendant dix ans, j’ai remis le navire à flot. Les dirigeants sont partis à la retraite en 1982, j’ai pu travailler plus librement. Et j’ai pris la suite.

Propos

recueillis par Philippe Lecoq – Photos © Lyon People

Quelles ont été vos premières décisions ?

Faire des travaux ! J’ai notamment refait faire toute la cuisine en faisant un gros emprunt à la Banque Rhône-Alpes. Mon objectif était d’être à nouveau dans le guide Michelin, avant nous y étions, et donc faire une cuisine de meilleure qualité quitte à augmenter les prix. À l’époque on mangeait à la Georges pour 50 francs. Donc nouveaux chefs, nouvelle carte en gardant les choucroutes bien sûr... Sélection du personnel, nouveaux costumes, j’ai essayé de redynamiser la maison. Tout seul à l’époque avec ma fidèle secrétaire Mademoiselle Bret, 40 ans de maison.

La Georges avait déjà 150 ans ou presque... Pour les 150 ans, nous avons réalisé la plus grande choucroute du monde. Nous avons eu des articles dans le monde entier, qui ont vraiment relancé la Georges.

Quelle bière serviez-vous ? les bières Rinck n’existaient déjà plus La Brasserie Rinck a été en effet vendue en 1969 aux Brasseries et Glacières d’Indochine, qui produisait les bières 33, reprises par Heineken. Mais notre bière, avec les recettes Rinck, était toujours fabriquée à Marseille. À la Georges, il y avait encore le nom de Rinck partout jusque sur les verres. C’est d’ailleurs fou le nombre de chopes qu’on nous a « empruntées ».

Pourquoi avoir vendu ?

Ce métier est un merveilleux sacerdoce. J’ai beaucoup, beaucoup travaillé pendant trente ans. Je n’ai pas souvent vu ma famille. À un moment nous avions aussi la Brasserie Guillaume Tell, je devais faire les navettes entre les deux. Impossible. L’occasion s’est présentée...

PARTENAIRE DES BRASSERIES LYONNAISES

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33 CITÉ

Ils ont eu le nez fin... Interpol et sa cohorte de policiers, un musée, le Transbo pas loin, des hôtels pour plus de 300 chambres, un centre de congrès et donc des congressistes, des salles de cinéma et leur public affamé, 500 appartements privés et plutôt chics dont les occupants rechignent parfois à prendre la voiture pour aller dîner en ville, et puis des sièges sociaux comme s’il en pleuvait... Un parking souterrain quasi infini, une vue interminable et imprenable sur le parc à la Tête d’Or voisin, avec une porte juste devant pour s’y rendre en promenade digestive... Inutile de refaire mille fois le coup de l’emplacement, la litanie introductive est limpide, Christophe Marguin, Frédéric Berthod et Mathieu Viannay ont eu le nez fin. C’était en 2007, Christophe — il faut rendre à César... — a vent d’une opportunité de création de restaurant dans la dernière tranche de travaux de la Cité. L’architecte Renzo Piano a prévu que ce soit un restaurant à cet endroit-là, face à l’amphithéâtre, ce sera une brasserie. Christophe embarque ses deux compères dans le projet, et les voilà à Paris, dans les bureaux de la star lui-même. À l’époque Christophe est aux Échets, le MOF Mathieu avenue Foch avec sa première étoile et Frédéric dans une des trois brasseries Bocuse dont il a fait l’ouverture, sans doute à l’Ouest. Renzo Piano hors de prix, le trio signe avec l’un de ses élèves, Pier Luigi Copat, qui propose la cuisine ouverte, le « mur vitré de cave », les hautes baies donnant sur le parc, et surtout ce long ruban rouge qui se mue en escalier jusqu’à la mezzanine après avoir dessiné le bar central.

RIEN OU PRESQUE N’A ÉTÉ

RETOUCHÉ DEPUIS RENZO PIANO. DU BON BOULOT.

L’homme du 33 ce sera Frédéric. Avec deux idées force : tout ce qui sera servi sera fabriqué et produit ici, quenelles comprises. Pâté-croûte aussi. Et tout ce qui sera proposé à boire sera le fruit de leur passion commune pour le vin, les vins, avec un nombre de références inimaginable pour l’époque. « Notre idée, au-delà de partager notre passion, a été de proposer des vins méconnus mais aussi de rendre accessibles les grandes maisons qu’on ne trouve que dans les gastros » explique Frédéric. « La première à nous faire confiance a été le domaine de la RomanéeConti. Les autres ont suivi... Nous avons aujourd’hui 700 références de Bourgogne, Beaujolais, Vallée du Rhône, Savoie aussi région d’où je viens ». 120 couverts dedans, 120 dehors, sur la belle terrasse qui donne sur l’esplanade de l’amphi... et donc le parc. Soit douze personnes en cuisine et autant en salle pour répondre à l’exigence de la patientèle du déjeuner qui manque souvent... de patience. La carte ? Plutôt simple, « avec des grands classiques qu’on ne parvient pas enlever sinon on se fait reprendre par les habitués », des suggestions en fonction des saisons, et une offre du jour, deux entrées-deux platsdeux desserts... Belle offre de poissons, ça change du tartare-frites, même maison. 20072024. Dans cette Cité Internationale où les enseignes vont et viennent, il est rassurant de trouver cette belle brasserie contemporaine toujours gouvernée par les mêmes. Bientôt vingt ans. Déjà.

33 Cité

33, quai Charles de Gaulle - Lyon 6 Tél. 04 37 45 45 45

ARGENSON

Il y a là-bas, au fin fond de Gerland, entre le stade et la plaine des jeux, et donc juste avant le fleuve-Rhône, une pépite si discrète, une brasserie si bourgeoise dans le sens Lyonnais du terme, qu’on finirait par l’oublier dans notre livret de recommandations. Et pourtant. Que de souvenirs dans ce lieu préservé ! Des déjeuners à rallonge sur cette belle terrasse couverte de platanes — l’une des plus belles de Lyon, allez voir ! — sans autre vis-à-vis qu’un petit chalet de bois, un parking sécurisé de 80 places réservé à la clientèle habilement dissimulé, et la salle du restaurant Argenson qui s’avance avec sa véranda jusqu’aux arbres... Il faut dire que cette brasserie-là fut la seule étape gourmande sérieuse de ce bout de Gerland pendant des lustres. Du temps de Suzanne Argenson d’abord, qui ne fut pas la première restauratrice ici mais lui donna son nom actuel et son statut ; puis d’Isabelle Kébé qui le débaptisa en Seven’th et fit entrer le patron de l’OL dans le tour de table avant de lui céder pour partir vers d’autres cieux, laissant orphelins une belle flopée de noceurs... Jusqu’à Paul Bocuse et Jean Fleury qui mirent des billes dans l’affaire aux côtés d’Aulas mais aussi de Christophe Michelon et du chef Olivier Sauzon. Nous sommes en 2002. Quatre mois de travaux. « Nous l’avons rebaptisé « Argenson » parce que c’était une institution lyonnaise » se souvient

Christophe, un ancien de Collonges qui a fait l’ouverture du Nord en 1994. « Nous faisions partie des brasseries Bocuse sans vraiment en être avec notre tour de table un peu différent. Mais côté cuisine, nous proposions le même style que Le Nord ou L’Est ». Olivier Sauzon, déjà chef du temps de Kébé, a d’ailleurs été se former dans les brasseries du Boss. Mais bref, Christophe fait évoluer la maison, joue à fond la carte OL — le club devient le patron du foot français — en organisant des soirées d’avant et après matches... Le bon temps.

UNE FOIS L’OLYMPIQUE LYONNAIS

INSTALLÉ À DÉCINES, 30% DU CA S’ENFUIE À L’EST DE LYON

Christophe en profite pour reprendre les actions du navire avec le chef et un associé extérieur. Paul Bocuse lui avait promis, c’est fait. Nouvelle histoire. Et depuis, malgré les longs travaux du métro, l’arrivée de la Brasserie du Lou et de La Maison dont la terrasse rivalise, Argenson tient son cap. Treize personnes pour une capacité de 150 couverts, maison ouverte 7j/7, midi et soir toute l’année, dimanches et jours fériés compris,

une carte solide et diablement bien ficelée par Olivier qui conjugue lyonnaiseries et plats de brasserie, le fameux pâté-croute maison, foie gras, saumon mariné, tartares, morue fraiche en aïoli, viandes rôties... On en passe, les suggestions sont légion. Aujourd’hui, derrières les magnifiques verrières, les tons sont chaleureux, marrons et jaunes pour les dossiers confortables des assises. Le bar de l’entrée, monumental est toujours là, si Christophe est bien luné et la salle pleine, il doit être possible d’y déjeuner à deux sur le pouce et sur un mange-debout. Mais uniquement par temps pluvieux. Sinon, terrasse obligatoire.

Argenson 40, allée Pierre de Coubertin - Lyon Gerland Tél. 04 72 73 72 73

DBARBET

ans l’attachant et savant triptyque de la Maison Barbet, la brasserie fait figure de navire Amiral... et de vigie. Parce que c’est elle, avec sa belle terrasse, qui surplombe les lieux : le barbecue géant derrière lequel aime officier le patron, la cave à vin et la Bamboche, et de l’autre côté de la cour intérieure où se garent ceux qui peuvent dans un bazar désordonné, le fameux Cèpe, bouchon et dernier né de l’endroit.

Parce que c’est elle aussi, la brasserie, avec ses 300 places assises quand la terrasse est ouverte – 180 l’hiver – qui mène l’armada Barbet, formée comme on le sait à l’esprit et à la cuisine bouchon. « Aujourd’hui les gastros et les étoilés reviennent tous à la brasserie », explique Claude Barbet. « Nous, nous y sommes venus naturellement. C’est un lieu de vie bon enfant, moins intimiste que le bouchon, avec une cuisine de marché, familiale, un peu plus élaborée que

dans un bar à vin. Les équipes grandissent et les établissements avec ». Ainsi la Maison Barbet propose à la même adresse de Vourles trois ambiances, trois esprits différents : la brasserie, le bouchon, et le bar à vin. Un savant triptyque édifié en moins de cinq ans – dont deux années de covid – dans un décor trouvé à l’abandon, chapeau l’artiste. Mais revenons à la brasserie. Ici pas de stucs ni de moulures. En salle, du bois et du métal, une déco « indus » réchauffée par des toiles colorées sur les murs, des ardoises façon bouchon, un écran géant en cas de finale ou de privatisation des lieux, et les totems familiaux sud-américains.

C’EST VASTE ET CHAUD,

IL Y A

DES COINS

ET DES RECOINS,

ET DE QUOI DRESSER DE GRANDES TABLES.

Les plats ? Typique brasserie. « Nous sommes estampillés « viande », note Claude, « avec par exemple des côtes de bœuf, des burgers qui changent toutes les semaines, la pièce du boucher... mais nous avons aussi des suggestions dont la choucroute en saison et des plats du jour, des formules alléchantes économiquement. La brasserie reste le lieu populaire par excellence ». À boire, bière et vin, bien entendu. « On sert différentes bières, blonde, brune, ambrée, et nous avons renforcé notre offre avec la marque Gallia ». Pour le vin, suivez le guide. On ressort

par la terrasse, quelques marches, direction sur la droite le bar à vin et sa cave – 800 références –ouverte à tous. « Le principe, est de proposer le prix caviste augmenté de douze euros pour le boire sur table » confie Félix le maître des lieux, « ce qui permet de boire des vins à des prix modérés ». Dont de belles quilles, promis-juré. Mais l’essentiel ici, c’est l’ambiance, l’atmosphère dirait l’autre, fait de Convivialité avec un grand « C ». La patte Barbet, transmise à ses équipes. Voilà un lieu où l’on se repose entre amis, collègues, voisins de tables, des stress citadins quotidiens. Ici on profite, on partage, on se lâche, on s’amuse, on rit. Résultat : on revient.

Brasserie Barbet

6, avenue du Général Brosset

69390 Vourles

Tél. 04 72 04 32 10

FIERS DE PARTICIPER

À LA GRANDE SOIRÉE

ILES BROTTEAUX

l n’y a pas de hasard. Les bonnes maisons de restauration finissent toujours par ressembler à leur patron - à moins que ce ne soit l’inverse - pour peu que le dit patron « patronne » vraiment. Et c’est à la Brasserie des Brotteaux que cet adage personnel est apparu le plus frappant. Là, dans cette maison fondée en 1913, moins de dix ans après la superbe gare des Brotteaux qui lui fait face, dans ce somptueux décor Art Nouveau - sol, faïences et luminaires - se glisse avec discrétion et élégance Emmanuel Faucon, maître des lieux depuis 2003. Discrétion, humilité, élégance, respect de l’Histoire, de l’histoire des lieux, de l’histoire des autres...

Rarement, au risque d’insister, une telle alchimie opère. Timide, sans doute, malgré son métier, Emmanuel ne tonitrue pas, sa voix n’encombre pas la salle, il a en lui la discrétion de l’art de recevoir, l’élégance de celui qui a étudié à l’école de la vie, des rencontres et des opportunités. Vite, il s’efface, sa brasserie fera le reste. Et comme sa brasserie c’est lui, c’est un peu comme s’il déjeunait ou dînait avec chacun de ses clients.

OUI, LA BRASSERIE

DES BROTTEAUX C’EST LUI. PARTOUT IL Y A SA PATTE, SA VISION, SA QUÊTE DE MODERNITÉ SANS RENIER LE PASSÉ.

Il y entre un peu par effraction, un jour où sa maman Lise Faucon, propriétaire depuis 1989, avait besoin d’aide. « Je m’étais toujours juré de ne pas travailler ici », évoque-t-il dans un sourire. Tout sauf « fils de », il commence à la plonge, en 1996, après quelques expériences – dont la création du célèbre Caviarofil juste né trop tôt - et n’en repartira plus.

« Il y a des moments dans la vie où les évidences s’imposent. Je me suis tout de suite senti bien dans cet endroit avec une vision à long terme

de ce que j’avais envie de faire ». Et pour faire, il fait, en effet. La brasserie était « dans son jus depuis cinquante ans ». Il investit et s’investit beaucoup, il agrandit, modernise mais respecte l’ancien, parce que la brasserie est un « lieu de vie » mais que la vie ne s’entend pas sans mémoire. Et le résultat est là. Discrétion, humilité, élégance, respect de l’Histoire... Difficile de ne pas s’y sentir bien. Aujourd’hui puisqu’il faut faire court, la Brasserie des Brotteaux peut accueillir 140 personnes assises entre la salle « ArtNouveau » de 60 personnes - celle du bar en bois, magnifique - le salon de 38 personnes, une « bibliothèque » pour 20 personnes et la salle du « Petit Bar » de 18 personnes... La terrasse, elle, reçoit 100 personnes sans rechigner.

Côté cuisine, plongez-vous sans crainte dans le choix de plats de brasserie lyonnaise, il y a là du savoir-faire et de l’inventivité. Ah cette brasserie ! Un coup de cœur. Une œuvre d’art et un havre de douceur. Art Nouveau et douceur. C’est sans doute pour cela qu’on l’aime tant. Car la douceur ferait bien de redevenir un art nouveau.

Brasserie des Brotteaux

1, place Jules Ferry - Lyon 6e Tél. 04 72 74 03 98

L’ rt du comptoir en étain

Une alchimie entre classique & contemporain

Authentiques, vous avez dit Authentiques !!!

Claude Barbet en a rêvé, Sébastien Béraud l’a réalisé…

CHANTECLAIR

Qu’il soit sur « le plateau » depuis des générations – comme les familles de Michel Noir ou du plâtrier-peintre Sébastien Lapierre – ou bobo adopté, le CroixRoussien n’a de cesse de vanter l’esprit village de son quartier. C’est ainsi. Là-haut, entre les Chartreux et le Gros Caillou, et même plus loin jusqu’à l’hôpital, on n’est pas vraiment de Lyon mais de la Croix-Rousse. Ce préambule et donc cette particularité a été très bien comprise et appréhendée par le couple Laurent Gerra et Christelle Bardet qui est née ici – lorsqu’ils ont repris la brasserie Chantecler en même temps que Léon de Lyon et autres adresses. Avec leur partenaire Maisons Bocuse, ils choisirent donc aussitôt de replacer l’établissement du boulevard de la Croix-Rousse au centre du village.

D’abord en le rebaptisant Chanteclair en hommage à l’ancien cinéma de quartier installé pile en face de 1933 à 1985 dans les locaux de la célèbre brasserie Dupuis. Et puis en épargnant sa terrasse d’une ostentatoire pergola érigée contre l’avis de l’administration et de nombreux Croix-roussiens par les anciens propriétaires.

LE DEUXIÈME ACTE DU

RETOUR DE LA BRASSERIE CHANTECLAIR DANS LE GIRON DU VILLAGE A ÉTÉ DÉCISIF.

Une nouvelle équipe en salle menée par la directrice Emmanuelle Arisi, avec Guillaume Zéronian, et Lola Batou, et en cuisine avec William Bastide, tous les quatre formés dans les brasseries Bocuse, a pris les rênes de la maison. Rigueur, organisation, implication, se conjuguent maintenant chaque jour, 7j/7 et de 8h à 22h ou 22h30 selon les jours de la semaine. « Nous avons voulu fédérer une équipe, c’était le plus urgent, et remis l’accueil de nos clients comme priorité », souligne Emmanuelle qui est arrivée en octobre dernier. « Nous avons également abaissé le ticket moyen, tout en proposant une cuisine plus traditionnelle, simple et efficace ». Et hop ! Comme nous sommes au cœur du village, et que les bonnes nouvelles se

propagent sur le boulevard presqu’aussi vite que les mauvaises, le Croix-roussien revient. Des voisins, des commerçants, des employés de bureau séduits par la formule « bouillon », plat du jour à 14€ et entrée-plat du jourdessert à 25€. Des amateurs de sport aussi avec retransmissions de matches de foot, rugby ou basket.

Il prend d’assaut la petite centaine de places à l’intérieur, sous le joli jardin fleuri suspendu – imaginé par Christelle – qui attire l’œil mais pas les guêpes, ou le long des grandes baies vitrées qui donnent sur le boulevard ou la terrasse. La terrasse ? Il y en a deux ! Une sur le trottoir géant qui sépare la brasserie du boulevard, et l’autre, plus protégée, à côté de l’entrée. Au total, 180 couverts dehors. Alors, comment dire, avec ses tables en bois, ses murs et colonnes en pierre, son interminable bar, en bois lui aussi, massif, cette vue à 180° sur l’extérieur, et puisque le service et l’assiette se sont réconciliés avec le décor, cette brasserie croix-roussienne – et ce fut d’ailleurs son nom – est enfin bien ce qu’elle est. Le centre du village. Et pour peu que la compagnie soit aimable, vous pousserez le déjeuner un peu plus tard.

Brasserie Chanteclair

151, boulevard de la Croix-Rousse - Lyon 4e Tél. 04 78 28 13 69

CONFLUENCES

Est-ce que l’on pense assez souvent à la Brasserie des Confluences quand il s’agit d’aller déjeuner là-bas, entre Gerland et Confluence, à la pointe sud de la presqu’île et donc de la ville ? Voici une piqure de rappel pour nous rappeler combien le lieu est magique. Magique, oui, car la pointe de notre presqu’île n’est pas un si vilain endroit. Au contraire. Aux beaux jours les promeneurs s’y aventurent et peuvent écouter de longues minutes les clapotis des Rhône et Saône, sans être assommés de musiques dissonantes comme sur les berges de l’un ou de l’autre. On peut même y tremper les pieds sans risque de chute, ce qui pour certains convives peut être une planche de salut.

Et puis cette brasserie – qui est plutôt un restaurant, ceci dit pour les puristes –habilement cachée des regards sous le socle du musée, comme le rémora l’est sous la baleine, cette brasserie donc est d’abord une surprise avant d’être un plaisir des yeux. Tout habillée de verre comme son mastodonte l’est de métal, ses murs sont aussi biscornus, penchés, striés, et finalement agréables à l’œil. Un mot sur le joli plan d’eau juxtaposé, une invitation pour les apartés, sur le parking privatif, essentiel, et le décor est planté. On entre ? Du verre, du verre, de l’alu (ou autre, allez savoir) et du béton juste lissé, la belle ouvrage, les vues sont apaisantes et belles, c’est chic et cosy, avec des tons bleus, bois et blancs de nappes... Ces immenses baies vitrées, et puis ce très engageant bar au rez-de-chaussée auquel il est possible de s’attabler, sont les notes de brasserie que nous recherchions.

Rien ou presque n’a changé depuis l’ouverture tout début 2015. Sauf que c’est aujourd’hui Baptiste Pignol, 28 ans, qui signe les cartes et veille à la bonne marche du rémora. Institut Paul Bocuse 2017, Davy Tissot, le Ritz, Daniel Boulud à New-York, le « gamin » a fait ses classes où il fallait, et n’a pas craint de prendre en main l’établissement.

« Le gros tournant ici a été de ne plus servir le soir » confie-t-il, « sauf bien sûr en cas de privatisation. Nous sommes aujourd’hui ouverts les midis du mardi au dimanche, de 10h pour les petits-déjeuners à 18h30 pour le salon de thé, où nous proposons snacking et planches à partager ». Le résultat le plus marquant de ce virage, selon Baptiste, a été de pouvoir recruter une fine équipe, de la fidéliser, et de la rendre plus performante. En cuisine, le chef Florian Guérin se régale et nous régale avec un menu de la semaine évolutif et une carte qui change maintenant quatre fois par an.

Et que les mauvaises langues se la mordent, la langue ! Non, la cuisine ne vient pas du labo géant de Jean-Paul Pignol, mais est élaborée sur place, faite maison, avec des produits frais livrés chaque matin... Bel endroit, belle maison, belle vue, belle carte, belles assiettes... Nous sommes bien en terre de confluences.

Brasserie des Confluences

86, quai Perrache - 69002 Lyon Tél. 04 72 41 12 34

Baptiste Pignol et son équipage

GRAND CAFÉ DE GENÈVE

Allez savoir pourquoi ce Grand Café de Genève dans lequel nous avons quelques souvenirs pour avoir été élève et pion à l’externat de la Trinité de la rue de Sèze, nous ramène toujours en pensées à la Brasserie des Brotteaux.

Dans l’absolu rien à voir entre les deux adresses, l’une est située à l’Ouest l’autre à l’Est du sixième arrondissement de Lyon (clin d’œil) ; la brasserie raconte son histoire avec sa déco d’époque jalousement mise en valeur, le Grand Café, lui, souvent refait à neuf ne joue pas dans le registre du passé recomposé – les jolis plafonds exceptés, levez les yeux ; la carte de la brasserie semble plus élaborée, celle du Grand Café conjugue les standards de la brasserie populaire sur plein de modes...

À l’Est, est-on plus chic qu’à l’Ouest ? Les deux ont pourtant une belle histoire, et portent toujours le nom donné par leur créateur de l’époque. La plus ancienne ? Le Grand Café de Genève, inauguré en 1872 par un certain Vermorel, marchand de liqueurs, et ainsi dénommé parce que l’avenue Maréchal de Saxe était « la » route qui menait en Suisse. 1872, c’était plus de trente ans avant que la gare des Brotteaux ne soit envahie de voyageurs, et quarante pour la brasserie du même nom. Les deux vivent aussi une belle histoire de transmission familiale, Gabin Barge a ainsi succédé à son célèbre père Alain au Genève il y a cinq ans, et Emmanuel Faucon a pris la suite de sa maman Lise à la

Brasserie des Brotteaux en 2003. Chacun le sait, une reprise familiale est à la fois une opportunité et un fardeau, une hésitation constante entre le respect et l’indépendance. En cela, chapeau bas Messieurs. Les deux maisons ont ainsi une âme, un « supplément d’âme » comme dirait Henri Bergson sans l’employer dans ce contexte, quelque chose d’indéfinissable qui fait qu’on s’y sent instantanément bien, comme si chaque chose était en place, à sa place, dans une sorte de correspondance invisible, et donc indicible, avec chaque nouveau-venu. Jamais caché derrière le superbe et massif alambic de cuivre posé sur le bar qui cache les tireuses à bière, Gabin tient superbement la maison, épaulé par son chef Hugo Saint-Léger — transfuge de la Brasserie des Brotteaux, eh oui ! — et son équipe de huit personnes pour une centaine de couverts quotidiens. Hugo a de la maîtrise, cela se voit, il interprète en son piano une belle musique des grands standards de brasserie comme la salade Caesar, la vraie, les tartares, burgers, risottos aux gambas et le fish and chips, le vrai. Il joue aussi la carte des tapas, afin d’offrir un service continu de midi à 21h30/22h du lundi au samedi. Omniprésent, comme papa en ses débuts, Gabin reste encore plus tard les jeudis, jour de la soirée salsa dont il est un exécutant émérite... Bon sang ne saurait mentir.

Grand Café de Genève 10, avenue Maréchal de Saxe - Lyon 6 Tél. 04 78 52 18 96

Les Lyonnais adorent la place Bellecour ou la snobent, mais ils y mènent toujours leurs invités venus d’ailleurs, comme on monte à Fourvière, fiers et parfois embarrassés de ce grand vide sidéral qui signe finalement son originalité. Bellecour c’est Lyon, il ne faut pas chipoter, et du temps des cartes postales c’est bien la photo de cette place avec son Louis XIV à cheval de François-Frédéric Lemot qui se vendait le plus. Côté sud, entre la rue piétonne Victor Hugo et le Cercle de l’Union, avec une vue unique sur les tilleuls qui ont remplacé les marronniers, sur les bassins d’eau et le square des minots, demeure l’une des dernières adresses à boire et à manger. L’Espace Brasserie, qu’on aurait pu appeler L’Espace Bellecour ou Brasserie Bellecour sans faire de l’ombre au Café voisin du même nom, dispose donc d’une adresse et d’une situation unique dans la ville. Comme jadis le Café Monnier, ou le Café du Pavillon devenu Maison Dorée si nos recherches ont été justes, et plus tard, en face, la célèbre Maison Vettard et son Café Neuf devenu Le Neuf, brasserie chic incontournable. « C’est une affaire que j’ai toujours aimée » confie

Jean-Paul Borgeot, patron de l’Espace Brasserie depuis 2001. « J’ai fait mes études juste derrière, rue Boissac, notre cour de récréation était la place Bellecour, et puis j’ai

L’ESPACE

fait mon apprentissage chez Jean Vettard, en face... Je venais aussi comme client, boire un café en terrasse le matin, avant de rejoindre La Tassée ».

En vingt-trois ans de « Borgeot dépendance », L’Espace a connu quelques travaux, la cuisine bien sûr, et puis la déco de ses quatre salles, délibérément chic avec des déclinaisons de gris et de noir subtilement soulignées de jaune ici et là.

Nappage blanc immaculé, verrerie soignée, et carte brasserie « améliorée » de quelques plats signature de Jean-Paul Borgeot, on n’hésite pas deux secondes à s’installer. « Nous proposons des tartares, bien sûr, des burgers, des quenelles et j’ai remis quelques plats de La Tassée » confirme le chef, « les rognons de veau entiers, les œufs en meurette, et la raie pochée au beurre noisette qui sont très demandés ».

Une grosse proposition de desserts ou de coupes glacées, nous sommes bien en brasserie, huit à dix vins au verre, cinq bières en pression, ici on ne fait pas semblant d’être ce que l’enseigne promet. « Pour moi, une brasserie est un lieu de vie ouvert 7 jours / 7 où on peut venir à n’importe quelle heure de la journée, prendre un café, un verre, un plat à midi ou le soir et grignoter l’après-midi. Avant le covid nous servions de midi à 23 heures

sans interruption, je vais relancer l’idée ». Une centaine de couverts dans les quatre salles, cinquante en terrasse avec vue sur Bellecour, la maison est à taille humaine et accueille un beau mélange de Lyonnais d’Ainay et alentours, comme des touristes, en city break, venus visiter cette fameuse place – la plus grande place piétonnière d’Europe – d’où l’on peut voir la basilique de Fourvière, un must, où Jean-Paul Borgeot a longtemps tenu le restaurant éponyme. Avec vue, encore.

L’Espace Brasserie 26, place Bellecour - Lyon 2 Tél. 04 78 37 45 43

Jean-Paul Borgeot et son équipage

Paul-Étienne CARRILLON

Paul-Etienne Carrillon n’en aura jamais terminé avec l’art d’entreprendre. A peine son groupe ACNIS transmis à sa fille Fanny, le « roi du titane » s’est lancé dans la distribution du Cup Cleaner®.

Rappelons qu’ACNIS est leader mondial dans la distribution et le stockage de matériaux métalliques avancés, s’appuyant sur l’expertise de ses filiales : ACNIS international (médical) ; Aerometals & alloys (aéronautique civil et militaire) ; BCS (dentaire).

Le Cup Cleaner®, c’est une borne de rinçage sans contact pour tous types et tailles de contenants réutilisables en entreprise (mugs, verres, tasses, gourdes…).

Conçu et fabriqué en France, marque déposée, cette machine au design plutôt réussi, rince tous vos contenants avec seulement 2 centilitres d’eau et en moins de deux secondes. La comparaison avec un rinçage classique - un litre, un litre et demi - laisse pantois. Une révolution à l’heure de la protection de la planète et de la ressource en eau.

« Un jour l’eau vaudra plus cher que l’électricité », justifie sobrement Paul-Etienne Carrillon, en vantant les mérites de cette machine unique au monde, distribuée par sa start-up LPCC International.

Avec Cup Cleaner®, l’anti-gaspilleur, l’eau demeure… Et le compteur électrique s’abstient de tourner puisqu’aucun branchement n’est nécessaire. Lowtech, la machine est aussi 100% recyclable. A l’heure des efforts contraints ou assumés des entreprises en matière d’éco-responsabilité, cette borne de rinçage innovante – la loi anti-gaspi AGEC a entraîné la disparition des gobelets plastiques - doit trouver sa place à côté de n’importe quel distributeur de boissons.

Pour en savoir plus : www.bornederinçage.com

L’EST

Le fameux petit train suspendu au plafond ne tourne presque plus autour de la salle, comme un clin d’œil à cette magnifique gare des Brotteaux aujourd’hui dévolue à d’autres voyages, mais il est toujours là. Incontournable de la déco, comme un symbole.

Véritable succès et poumon – avec L’Ouest – des brasseries des Maisons Bocuse depuis 1997, L’Est demeure dans l’esprit de ce qui a inspiré sa création : une invitation à découvrir, dans l’assiette s’entend, les plats du monde entier, leurs saveurs, les épices d’ici et là... Tiens juste une suggestion, goutez donc l’assiette de Mezze (Houmous, tarama, croustillants feta et menthe, pain pita) à partager... Bien sûr, la carte s’arrête aussi en France, avec des incontournables comme le foie de veau ou la pièce de bœuf, mais elle évolue sans cesse autour du noyau dur des plats « signatures » que la clientèle ne tolérerait pas de voir disparaitre : la sole, le tataki de thon rouge, riz sauté Indonésien, la côte de veau rôtie au beurre doux.

AINSI VA LA BRASSERIE DE L’EST

À la fois immuable, avec sa devanture verte, son élégante terrasse de 200 places plantée sous de belles marquises et parasols, sa table d’hôte ovale, ancrée à l’entrée, où l’on attend son tour en fin de semaine quand les 160 places ont été prises d’assaut, sa cuisine ouverte sur le ballet des chefs en tenues immaculées emmenées par Florent Paoli, et le bar puisque nous sommes dans une brasserie... Pauline Martin, chef de gare de l’Est, formée au Café du Pond du temps d’Albert Dray : « Nous sommes et restons une vraie brasserie. Ici ça brasse, ça bouge, ça vit, mais dans les détails il y a nos codes, nos standards des Maisons Bocuse, offrir la possibilité d’accéder à une cuisine de qualité dans l’assiette et dans le service, ce qui était cher à Mr Paul ». Ça bouge et ça vit, oui, avec la brigade de quinze personnes en cuisine et plus encore en salles, avec un « s » puisqu’il y en a deux. Ça bouge et ça vit, avec une clientèle aussi mélangée que sur un quai de gare, des Lyonnais du 6e qui viennent à pied, des Lyonnais d’un peu plus loin qui apprécient de pouvoir se garer facilement, des fêtards qui rejoindront plus tard les établissements festifs voisins, et puis les voyageurs, ceux de la gare de la PartDieu, l’héritière au charme beaucoup plus discutable. Ça bouge et ça vit avec les travaux effectués pendant le confinement, qui se remarquent à peine – sauf peut-être le logo – puisqu’on ne touche pas à un établissement devenu mythique dans une gare classée monument historique. Monument historique était Monsieur Paul. À l’Est, leur mariage est célébré tous les jours, puisque chez les Bocuse on reste ouvert « les jours où les autres ne le sont pas ».

Brasserie l’Est

14, place Jules Ferry – Lyon 6e Brotteaux

Tél. 04 37 24 25 26

Florent Paoli et son équipage

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EL’INSTITUTION

lle — elle pour brasserie — s’est appelée pendant des générations le « Bar Américain », le « BarAm » pour les habitués qui s’y donnaient rendez-vous pour conter fleurette aux tables d’à-côté, ou encore le « BA », comme s’il s’agissait d’une bonne action d’y prendre son temps avant, entre, et après les cours... On s’y rendait entre amis donc, mais aussi en famille, déguster les fameuses brioches dont les parfums émanaient d’un soupirail qui donnait sur la rue Grenette. Il y avait là, sur les terrasses, des jolies filles et des mamies — parfois les mêmes — des étudiants et des hommes d’affaires, des élus de la ville et... des journalistes qui, faute de boire leur parole, les enregistraient. À l’époque les stores et la devanture étaient verts, peut-être « bouteille » ... Nostalgie. Dans les années 80, la charmante et efficace Béatrice Denis — l’occasion de rendre hommage à Béatrice qui a dirigé tant de belles maisons lyonnaises et donc de brasseries — y tenait même salon à l’heure du petit-déjeuner, sous l’égide de Paul Bocuse entourés de ceux que l’on nomme « les décideurs », femmes et hommes de tous horizons.

De son vrai nom Café Anglais Bar Américain, la brasserie est baptisée un jour de 1864, cela fait juste 160 ans. Située pour ceux qui

la cherchent encore à l’angle des rues de la République — ex-rue Impériale et rue de Lyon — et donc de la rue Grenette encore ouverte aux véhicules à moteur, elle devient le phare d’un quartier où trône le Palais du Commerce, les Halles de Lyon, et plus tard le Grand Bazar.

En 2012, patatras, son nouveau propriétaire parisien Franck Delafon rebaptise la brasserie l’Institution... et confie à l’architecte Jacques Garcia le soin de rénover la star dont les couleurs ont pali, en lui redonnant un style napoléonien et un lustre — sans jeu de mot avec ceux qui pendent au plafond — perdu. Une déco tendance, branchée chic, dont vont hériter les actuels défenseurs des lieux Raphaël et Mickael Castaldo qui ont promis à Marco, patron de notre rédaction et défenseur du patrimoine, de ne pas transformer l’Institution en bar à bières... Pépine et Mickaël sont des pros, ils savent ce qui fonctionne et ce dont les Lyonnais ont besoin. Ils viennent d’arriver, cela fait à peine un an, laissons-les rendre son âme à ce BarAm qui était et qui est donc devenu Institution.

L’Institution 24, rue de la République - Lyon Cordeliers Tél. 04 78 42 52 91

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© Photographe Laurent LICARI

Bon sang la belle brasserie ! Décalée à Lyon, dans tous les sens du terme. Décalée de Lyon aussi, ou du moins de son centre. Décalée à Lyon puisqu’il s’agit d’un énorme paquebot fait de métal et de bois, un paquebot qui serait en cale sèche, comme posé sur pilotis, face à une mer qui est ici la Saône, mais dont la vue ouvre des rêves de traversées. Pour ceux qui apprécient le style « indus », sobriété et matériaux bruts, c’est un endroit magique conçu en étage où l’on accède en traversant une sorte de large ponton de bois – une des plus belles terrasses de Lyon – avant d’entrer dans un immense poste de pilotage largement vitré... À l’intérieur, après l’accueil qui ressemble au salon du capitaine et des gradés, un vaste bar de quinze mètres sur la droite et une incroyable cave à vin vitrée où figurent tous les vignobles du pays. C’est grand, colossal, haut de plafond, c’est la brasserie Georges version années 2000 ! On poursuit la visite ? Elle mérite le détour. Sur la gauche donc, si vous me suivez, autre salle, démesurée, face à la terrasse et donc à la Saône, mais aussi face à la cuisine – évidemment ouverte – pour peu

L’OUEST

que l’on soit assis de l’autre côté de la table. Lancée en janvier 2003, cette dernière brasserie - pour les points cardinaux – des Maisons Bocuse est un coup de maître. Hommage donc aux trois personnes qui ont mené l’affaire avec Paul Bocuse : Jean Fleury, le patron des brasseries à l’époque, Yves Boucharlat, l’architecte des projets Bocuse, et bien sûr l’incontournable Alain Vavro. On est bien loin de Lyon, des immeubles cossus du Sud ou du Nord, ou même de la gare des Brotteaux.

L’OUEST, C’EST DIT, EST VRAIMENT DÉCALÉ. ET C’EST SA CHANCE.

Car les clients s’y précipitent, business des sièges sociaux alentours, familles descendues des Monts d’or en fin de semaine, les mêmes qui ont confié leurs enfants à une baby-sitter le soir avec des copains, des touristes aussi, attirés par la réputation des lieux, et des Lyonnais du centre, trop contents de pouvoir garer leur voiture dans le parking souterrain et goûter à la fraicheur des bords de Saône.

À la barre du paquebot, deux hauts gradés, Laurent Chamaillé, manager, recruté à l’ouverture par Jean Fleury sur les conseils de François Pipala qui l’avait connu commis à Collonges en... 1989, et le chef Christian Lherm, transfuge des Trois Dômes, le restaurant étoilé du Sofitel. À leurs côtés deux équipages d’une vingtaine de personnes, il faut bien cela pour servir les 500 couverts/ jour de la semaine et les 800 des week-end. Un mot sur la carte, parce qu’il s’agit tout de même d’une brasserie. Laurent Chamaillé : « Nous proposons des spécialités lyonnaises classiques, du simple et du traditionnel, sans frou-frou ni chichi, comme le voulait Monsieur Paul. « Faisons simple et faisons bon » disaitil. A l’ouverture, nous étions partis sur une cuisine des îles, nous en avons gardé des acras, des nems, et deux-trois autres plats ». Avec Christian Lherm au piano depuis le début de l’année, cuissons et assaisonnements sont au top. À l’Ouest, il y a du nouveau...

Brasserie L’Ouest

1, quai du Commerce - Lyon 9e Vaise Tél. 04 37 64 64 64

Laurent Chamaillé et son équipage
Christian Lherm

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Nosmarquesexpertes

LE NORD

C’est l’aînée de la fratrie – ou plutôt de la sororie - des Brasseries Bocuse et elle vient de se refaire une beauté salutaire. L’ainée, puisque la Brasserie Le Nord est devenue Bocuse en 1994, un événement à l’époque, installée dans les murs d’une vénérable maison inaugurée sous le même nom au début de XX e siècle, qui a accueilli en cuisine et en saison Monsieur Paul lui-même bien avant qu’on lui pose du « Monsieur » devant son prénom.

Ainsi donc, Le Nord est la première des brasseries Bocuse, et pour ses presque trente ans dans le groupe elle a subi un sérieux lifting, un « ravalement de façade » comme on dit méchamment dans les bistrots du coin pour évoquer les bourgeoises rajeunies qui passent les bras chargés de sacs d’enseignes de fringues. Cinq mois de travaux, avec le respect de l’Histoire, du carrelage et des vitraux, des boiseries et des banquettes rouges, mais une cuisine devenue visible de la salle principale et un grand bar en cuivre sur lequel il est possible de s’attabler. Opération réussie. On sait où l’on

est pour y être déjà venu, et on apprécie la patte de l’artiste – Caroline Ginon – qui a su conserver l’atmosphère de la maison en attirant l’œil de ses trouvailles de déco. Bien placée en presqu’île, dans une petite rue bouchonnesque située à deux pas de l’Hôtel de Ville – Gérard Collomb adorait venir – de la CCI et des sièges sociaux des banques, la Brasserie le Nord avait ses habitué(e)s et compte en séduire de nouveaux. « Nous avons une clientèle d’affaires le midi, plus touristique le soir puisque nous sommes entourés d’hôtels, et familiale le weekend » confirme Samuel Pirad, Bocuse boy depuis ses débuts et patron des lieux depuis les travaux. Avec Lorelei Beauzac en cuisine depuis mai, il dirige un navire de 160 couverts – jusqu’à 220 le samedi – répartis entre les deux étages, dont la mission est d’offrir à la fois un service traditionnel avec une carte disons bourgeoise, faite de lyonnaiseries et plats gourmands – soupe à l’oignon gratinée, quenelles et foie de veau – et plus moderne avec un « fish and chips » de merlu le vendredi ou l’apparition de délicates flammekueches à partager en apéro, à table ou en vente à emporter. Mention spéciale pour la flamm’s « lyonnaise » avec crème, oignons, andouillette Bobosse et sauce moutarde... Si l’hôtel n’est pas trop loin. C’est donc ici une invitation à retourner dans la petite rue Neuve livrée à ceux qui ont trouvé porte close pendant les travaux, ou ont fui le centre-ville – ses parkings devenus rarissimes et inabordables – pour des motifs que seul l’isoloir peut comprendre. Le Nord n’est plus seulement une adresse « sérieuse », elle est aujourd’hui lieu d’évocation, de tradition, de jeunesse et de modernité. Quatre mots qui ne vont pas toujours bien ensemble.

Brasserie Le Nord

18, rue Neuve – Lyon Presqu’île Tél. 04 72 10 69 69

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CLES MONTS D’OR

es deux-là ne pouvaient pas se manquer... Il suffit de voir évoluer Thibaut Gaudin entre les tables de « sa » Brasserie des Monts d’Or, serrer les mains, embrasser, sourire, sourire, sourire encore, trouver le mot juste pour chacun, pour s’en persuader.

Thibaut, un des anciens grognards des brasseries Bocuse, a rêvé et trouvé depuis près de deux ans son adresse, celle qui lui sied comme un costume fait sur-mesure, étoffe bourgeoise, coupe élégante, et « tombé » impeccable. Et son adresse rachetée en novembre 2022, son « costume » donc pour suivre la métaphore, est la plus belle de SaintCyr au Mont d’Or, avec vue imprenable sur la place – charmante – et au-delà un panoramique sur tout Lyon. Sa jolie façade rouge ocre et blanche ; à l’étage, ses grandes baies vitrées à l’ancienne façon atelier d’artiste ; sa terrasse où on peut être vu de la rue ou juste entraperçu derrière les feuillus ;

sa pièce du bas chaleureuse et sombre, où le bar est une invitation au partage ; et puis en haut, ce mur en cave à vins, superbe idée, une atmosphère... Une adresse iconique, véritable institution depuis les années 1900, parfaitement rénovée en 2017, qui répond aux trois critères de l’immobilier : l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement. Avec Thibaut Gaudin et parfois son épouse Sandrine, la bâtisse si bien située gagne un supplément d’âme, avec leur propre triptyque : accueil, convivialité, plaisir.

ALORS, BIEN SÛR,

EMPLACEMENT ET PLAISIR, L’ ASSOCIATION FONCTIONNE.

Avec ces trente ans de groupe Bocuse en poche – « J’ai fait l’ouverture de L’Est, de L’Ouest, de la brasserie du Louvre à Paris et de Fond Rose. J’étais associé avec Paul Bocuse et Jean Fleury » – Thibaut joue toute la gamme de ce qu’il a appris au fil de l’eau. Enfin, de l’eau... 450 références de vin, des bières aussi, le rosé en saison, voire le fameux liquide qui se trouble et jaunit quand on y ajoute de la glace... L’eau n’est souvent sur table qu’un additif. D’autant que Thibaut qui connait presque tous ses clients depuis l’ouverture de L’Ouest en 2003, « ils habitaient tous les Monts d’Or » sourit-il, a réinstallé l’esprit apéro en fin de semaine. Tapas, planche de charcuterie, mange-debout dans un coin, on ne vous raconte pas la suite... Mais ne croyez pas que la brasserie de Thibaut est devenue le Saint-Trop’ des Monts d’Or. Ici on sert les cafés ou l’apéro aux anciens du village, on accueille les mamans à la sortie de l’école avec la traditionnelle gaufre. Et son chef Pierre Molin concocte des plats simples accessibles

à tous, « aussi bien à l’ouvrier qu’au patron de boîte. Tout le monde se mélange » revendique le patron, « autour de cuissots de veau, cochons de lait à la broche et l’hiver du pot au feu, de l’osso bucco, ou de la blanquette ». Des plats traditionnels, juste pour le plaisir. « Des produits frais, travaillés simplement, un plat du jour à 14 euros, et nous sommes ouverts 5 jours sur 7 ouvert de 7h à 1h du matin fière d’allumer et d’éteindre le village ». Tiens, pour une fois Thibaut a fait bref...

Brasserie des Monts d’or 3, place de la République 69450 Saint-Cyr-au-Mont-d'Or Tél. 04 78 47 20 14

Jérôme Guillot et Thibaut Gaudin

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ILES NÉGOCIANTS

l pourrait s’appeler le « Grand Café de Paris », tant il cousine avec les plus belles adresses second empire de la capitale : miroirs XXL, bas-reliefs, moulures omniprésentes jusqu’au plafond – colorées les moulures – lustres, assises et tentures velours. Nappage blanc, verrerie tulipe, et grand bar en étain qui ne fait pas semblant d’être un bar... Mais non, ici à Lyon la plus parisienne de nos brasseries, la plus chic aussi, s’appelle le « Grand Café des Négociants », les « Négos » pour les affranchis, en référence « aux diamantaires, soyeux, ou chevillards qui se servaient des nombreuses glaces de la salle principale pour communiquer discrètement par signes » Né en 1864 - 160 ans cette année ! - le Grand Café a résisté au temps qui passe, aux modes, aux mises aux normes, et à ses nombreux propriétaires. Mieux, il s’est parfois embelli, comme en 1978 quand Evelyne Charpiot prit possession des lieux et fit faire pour 3,4 millions de francs de travaux, dont l’ouverture de la terrasse, toujours très appréciée aujourd’hui. Pendant dix ans la célèbre Evelyne fit des Négociants un joyau où le tout Lyon savait devoir se montrer... ou se réfugier. Avant de s’installer au Cintra avec un certain Philippe Pélisson... devenu à son tour il y a dix-huit ans propriétaire des Négos avec ses deux associés Éric Abidal et David Venditelli.

SON ÉTABLISSEMENT

EST UN PEU UN THÉÂTRE, AVEC SES TENTURES FAÇON RIDEAUX DE SCÈNE ET SA DÉCO UN PEU CHARGÉE.

Cela tombe bien, Philippe adore le théâtre, le cinéma, et ceux qui le font. « J’ai tout de suite souhaité que l’on ouvre le soir, dans une ambiance un peu chic, pour les comédiens et les gens qui vont au spectacle. J’ai donc mis en place des partenariats avec les théâtres des Célestins et Tête d’Or, nous proposons une offre de réduction « Avant ou Après Spectacle ». Les mercredi-jeudivendredi-samedi, nous servons jusqu’à minuit ». Pour faire tourner la boutique qui ouvre à 7h00 et offrir – comme il sied dans une brasserie – la possibilité d’être servi tout au long de la journée, Philippe a mis en place trois équipes, soit une quarantaine de personnes, dont les trois « dame pipi » qui officient en sous-sol dans des toilettes à visiter comme un souvenir.

En cuisine, Georges Bouvarel, qui a officié neuf ans avec Philippe Pélisson au Jean Moulin, et l’a rejoint, comme une évidence, dès la signature posée en bas des documents officiels. « Nous proposons deux entrées, deux plats, deux desserts qui changent tous les jours. Et une carte été – une carte hiver dont de la choucroute bien

sûr... » Sinon, la carte laisse une large place aux plats régionaux, les tartares sont bien là et les poissons soignés.

Un mot sur « Le Petit Négo », situé juste à côté qui propose glaces, crêpes, gaufres et vente à emporter, un autre sur l’étage refait à neuf pour accueillir séminaires et autres rendez-vous... Et retour sur l’âme des lieux. « Nous sommes une maison qui ouvre tôt le matin et ferme tard le soir et sert à manger non-stop. Une brasserie chic mais pas étoilée, pour une clientèle qui brasse les générations, les tendances, et les moyens ». Bien dit Philippe. Et puisque nous avons cité Evelyne Charpiot, une bise au passage à Béatrice Denis, belle directrice des Négos à sa suite.

Grand Café des Négociants

1, place Francisque Régaud

Lyon Cordeliers

Tél. 04 78 42 50 05

CLOU RUGBY

’est sans doute l’une des plus jeunes brasseries de la ville. Ouverte en 2017 dans le grand chambardement créé par le départ de l’Olympique Lyonnais de Gerland et l’arrivée du LOU Rugby, elle trône au centre du village du Matmut Stadium – le nouveau nom du stade, magie du naming –monté en deux mois par les équipes du GL Events d’Olivier Ginon, actionnaire majoritaire du club.

Avec ses 800 m2 dont 200 pour la cuisine, elle a tout d’une grande brasserie. Une salle immense donc, avec vue sur les arcades du stade, un une hauteur de plafond comme à la Georges, un bar aux mêmes cotes démesurées en son centre, et une terrasse abritée au sol parquet pour des apéros géants. Ici, pas de faux semblant, vous êtes dans le temple du rugby – le rouge et le noir du LOU est omniprésent – avec affiches et écrans géants. Les joueurs du LOU en sont d’ailleurs les premiers clients, ils viennent déjeuner ici tous les midis, sauf les mercredis ou jeudis – leur jour de repos hebdomadaire – avec bien sûr un menu spécial concocté par deux cuisiniers spécialement attachés à leur bien-

être. À leur tête, Emmanuel Augagneur, qui travaille pour le LOU depuis douze ans et a donc essuyé les plâtres de l’installation à Gerland, sert avec sa brigade entre 250 à 300 couverts chaque midi. Il officie aussi les jours de match – avec la maison Pignol – et lors de privatisations de l’espace qui peut accueillir jusqu’à plus de mille personnes. À ses côtés « en fonction support » depuis plusieurs mois maintenant, Maurizio Bullano, ami du grand patron, et chef de talent comme nombre de Lyonnais ne l’ignorent pas. Les plats ? Du classique : salade César, terrine de foie de volaille et croque-monsieur au jambon truffé, entrecôte-frites, tartare et burger, filet de poisson-légumes, un plat du jour et une suggestion qui permet au chef de s’amuser... Et il s’amuse en effet, tout comme son chef pâtissier avec ses beaux desserts du jour. En terre de rugby, la bière peut et doit couler à flot, mais en terre du LOU il est de bon ton de tenter aussi l’essai d’un des vins du Domaine de Panéry, dont un très élégant syrahgrenache, domaine tenu par Jacqueline Ginon qui produit aussi une huile d’olive recherchée.

Et pour faire tourner rond cette grande maison dédiée au ballon ovale, le LOU est allé chercher en 2019, non pas un ancien joueur mais un colosse tout de même, bien connu de Lyon puisqu’il a tenu quinze ans le Café Léone, rue de la Monnaie : Cédric Moullin, aujourd’hui directeur F and B (Food and beverage), « tout ce qui rend les gens heureux » sourit-il. Pour Cédric, l’esprit rugby se conjugue parfaitement avec l’esprit brasserie : « Du simple et de l’efficace ». Aux joueurs du LOU de démontrer cette saison que Cédric dit vrai !

Brasserie du LOU

353, avenue Jean Jaurès – Lyon Gerland Tél. 04 78 78 10 11

CLE RÉPUBLIQUE

’est un coin reculé de la presqu’île, calme, presque paisible, situé entre les quais du Rhône et la rue de la Ré. Là, sur cette jolie place de l’Hôpital remise en scène par les gigantesques travaux de l’HôtelDieu, les enseignes peuvent faire terrasse et ne s’en privent pas. Là, entre l’un des meilleurs italiens de Lyon et l’entrée – ou la sortie –de la cour du cloître où le temps semble suspendu, deux arbres et une belle devanture de brasserie semble happer les essaims de visiteurs. Le République, la Brasserie Le République, en son immeuble cossu fait face sans pâlir au plus beau monument de Lyon conçu au XVIIIe siècle par Jacques-Germain Soufflot. Elle est presque sa continuité, comme un passage obligé entre l’Histoire et le silence de l’ancien hôpital et le brouhaha infernal de la trouée piétonne qui porte son nom. Car Le République sait y faire. Et s’il y a toujours du monde sur sa grande terrasse ou dans la salle à recoins formatée autour d’un vaste bar, c’est que chacun peut y trouver son bonheur chaque jour de la semaine, de 8h30 jusque tard dans la nuit, avec — c’est devenu rare — un service continu de restauration de midi à minuit.

Aurélien Liveneau, propriétaire des lieux depuis 2008 : « Le République est un endroit intemporel, conçu pour les 7 à 77 ans, 7j/7. Vous êtes étudiants, vous sortez du travail, ou avec des amis, en famille... Codes couleurs et codes mobilier, nous l’avons pensé pour qu’il corresponde à chacun ». Et même aux sportifs, bière à la main, avec une dizaine d’écrans géants disséminés un peu partout à l’intérieur. « Ici il y a de la vie, c’est toujours ouvert ». L’habile homme. Il avait décidé d’attendre la fin des trois années de travaux de

l’Hôtel-Dieu pour engager les siens, en 2018, afin de mieux coller à sa rénovation, au style nouveau de ce petit bout de quartier. Et ça marche. Malgré les travaux (2015-2019) et les épisodes covid (2020-2021), l’affaire n’a pas perdu pied. « Nos clients sont fidèles et nous essayons d’être fidèles aux clients », résume avec humilité Aurélien fort de 150 à 200 couverts le midi, avec une carte « tartares, milanaises, burgers » aux prix « républicains », prix contenus pour la presqu’île, qui fédèrent les habitués. Le soir, l’ambiance est plutôt festive, chaleureuse, pour des « after » ou des « before », la proposition de bières contentera les plus délicats — 17 bières à la pression — cocktails et shots pour les plus téméraires... Le République est donc un diamant, qui a su et sait réunir tous les publics dans un même lieu, même si ce n’est pas toujours aux mêmes heures. Voilà un tour de force, que « la » République tente encore et toujours de réussir. Mais cela est une autre histoire.

Brasserie Le République 1, place de l'Hôpital Lyon Hôtel-Dieu

Tél. 04 78 42 59 56

LE SPLENDID

Le Splendid ! Il faut avoir de la moelle pour avoir conservé son nom à cette belle brasserie située à l’angle de la place Jules Ferry et de la place Général Brosset, alors que dans ce très chic quartier de la gare Brotteaux figurent déjà des stars comme L’Est ou la magnifique Brasserie des Brotteaux. À la décharge d’Aurélien Liveneau qui s’est emparé du navire de Georges Blanc en 2021, on ne débaptise pas une institution qui a fait couler autant d’encre quand le chef trois étoiles de Vonnas était venu titiller le pape de Collonges sur ses terres, c’était au début des années 2000. Avec Georges et grâce à Paul, ce Splendid est presque devenu aussi célèbre que les deux chefs. Lui enlever son patronyme

aurait était une faute, voire un sacrilège. Georges Blanc lui-même n’avait pas songé à débaptiser cette maison qui s’appelle ainsi, cela dit pour les férus d’Histoire, depuis le début du siècle dernier. « J’aime ce quartier », s’enthousiasme Aurélien, « et la concurrence est toujours bonne pour les affaires. Nous avons aimé l’emplacement du Splendid, observé le quartier, et juste amené la proposition qui nous semblait manquer ». Oui, mais voilà, Le Splendid l’est-il demeuré, splendide ? Un immeuble cossu de l’époque Morand, de grandes baies vitrées savamment adoucies par de petits carreaux, une vue magistrale sur les places fleuries et arborées qui l’entourent, une devanture au bleu profond qui se marie à la fois avec le rotin — ou l’osier — des chaises extérieures... L’équation est séduisante, Aurélien et son architecte Stéphanie Lapendrie — avec laquelle il a déjà officié au République — ont su faire oublier les tons orangés de l’ère Blanc, et rendre l’ensemble plus doux et contemporain. À l’intérieur, le parquet massif remplace les carreaux, c’est bien vu et superbement agencé jusqu’à la mezzanine, et l’ouverture sur la cuisine n’est pas ostentatoire. « J’ai voulu garder le bar en étain de l’entrée, j’aime beaucoup l’histoire des affaires, je ne suis pas un créateur de produits, j’essaie juste de remastériser au goût du jour. Il fait partie de l’endroit, même s’il est sous dimensionné par rapport à ce qu’on fait ». C’est chic, chaud, il y a une atmosphère.

Les Lyonnais ne s’y trompent pas. Un matin de juin vers dix heures, il y avait en fond de salle un groupe d’une quinzaine de jeunes retraitées qui piaillaient avec discrétion, des télétravailleurs en transit avec ordinateurs sur tables, et quelques duos au troisième café... Et à partir de midi, service en continu jusqu’au soir pour 110 places assises, le tout 7j/7 comme en face, à L’Est... La carte est le reflet de la clientèle : variée. Les tartares côtoient le puma de porc ou les tentacules de poulpe, la dorade royale la côte de bœuf à partager. En entrées la salade lyonnaise tutoie falafels et poke bowl... Pas besoin d’être bilingue, ce Splendid tient bien son nom.

Le Splendid

3, place Jules Ferry - Lyon Brotteaux Tél. 04 37 24 85 85

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LE SUD

Quand on arrive en ville... avant de passer au ralenti sous le célèbre « Flower Tree » de l’artiste coréen Jeong Hwa Choi –exposé place Antonin-Poncet lors de la biennale d’Art Contemporain de 2003, réclamé par les lyonnais, acheté en 2006, et repositionné en 2007 – on aperçoit un bout de sa véranda, et puis son enseigne.

Le Sud est la seconde brasserie ouverte par Paul Bocuse un an après Le Nord, en 1995, sur cette presqu’île lyonnaise qui s’arpente aujourd’hui à pied. Là, à l’angle des quais du Rhône et de la place Antonin Poncet – son parking souterrain, ses pelouses et sa fontaine en mouvement, Le Sud dispose d’une adresse idéale avec vue que les Lyonnais et touristes hébergés dans les grands hôtels voisins ont noté depuis longtemps dans leur répertoire. À deux pas mais en retrait de la place Bellecour, à deux pas mais en retrait de la rue des Marronniers et sa flopée de restaurants, Le Sud offre avec sa grande véranda ou sa terrasse en saison une opportunité de refuge pour les affamés. Un « emplacement de rêve », comme aime à le souligner son directeur Charles Astier – encore une démonstration de l’ascenseur social propre au groupe Maisons Bocuse – qui a hélas parfois souffert de l’emballement populaire en fins de manifs sportives ou syndicales. Mais avec son complice de dix ans Brice Clementi en cuisine, et leur équipe d’une trentaine de salariés, Charles préfère retenir le positif, et la fierté de

diriger un tel navire, même s’il arrive que les eaux traversées soient tumultueuses. Arrivé en 2018, en même temps que les travaux menés comme au Nord par l’architecte Caroline Ginon, Charles Astier dispose d’un outil redoutable. Une terrasse d’une quarantaine de couverts, on l’a dit, la belle véranda de 70 places aux tons pastel ouverte sur la place, la salle Pinède si colorée et tout au fond le salon Bougainvillier avec ses murs en persiennes et l’arbre susnommé bien solidement ancré au plafond. 170 places dans une ambiance vraiment méditerranéenne, entre Provence et SaintTropez, des couleurs chaleureuses, du rotin, ne manque plus que la cymbalisation des cigales, puisque c’est ainsi que se nomme leur chant... La carte et les vins sont évidemment au diapason, on retrouvera les plats des bords de mer ou de l’orient comme le tajine de volaille et la pastilla de volaille, des assiettes « ensoleillées » préparées avec l’exigence bocusienne qui rassure la clientèle. La clientèle ? « Nous sommes la brasserie du groupe qui connaît le plus de passage » note Charles – entendez, le plus de clients sans réservation – « nous pouvons commencer le service avec 70 couverts et finir à 180. Nous avons beaucoup de touristes, mais aussi des Lyonnais du quartier, notamment le midi ». Le soir, c’est encore plus cosmopolite, surtout quand Charles et Brice s’amusent à organiser une soirée spéciale, marocaine, corse ou marseillaise, avec orchestre et tout le toutim.

11, place

-

Bellecour Tél. 04 72 77 80 00

Brasserie Le Sud
Antonin Poncet
Lyon
Charles Astier et son équipage

VENDREDI 15 NOVEMBRE 20H30 — SALLE MOLIÈRE

ALEXANDRE THARAUD PIANO

Bach, Ravel, Dukas

MERCREDI 27 NOVEMBRE À 20H30 — SALLE MOLIÈRE

VANESSA WAGNER PIANO

MARDI 3 DÉCEMBRE À 20H30 — SALLE MOLIÈRE

Sibelius, Tchaïkovski, Grieg RENAUD CAPUÇON PIANO

SAMEDI 14 DÉCEMBRE À 20H — OPÉRA DE LYON

Mozart, Strauss, Mahler ELISABETH LEONSKAJA

Beethoven, les 3 dernières Sonates

POUR UNE FOIS BY JÉRÔME

Jérôme Sauron

restaurant Bar à vin

Micro brasserie Bistronomique, Fait maison, Produits frais 10 bis, rue de la Terre Noble - Brindas

T 06 81 43 30 08

Lun-Mer : 9h-17h - Jeu-Ven : 9h-22h30 - Sam : 17h-22h30 www.pourunefoisbyjerome.fr pourunefoisby

DÉCALÉ

Emmanuel Faucon

de bons plats accompagnés De bons vins

Restaurant

LE PLATO

Frédéric Therriaud

Restaurant

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché

1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

Gourmandes TOP DES ADRESSES by

CELEST

restaurant Gastronomique

Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol

Radisson Blu (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com

Restaurant

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

L’ AFFAIRE DU 6

Edith Rosay

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

63, cours Vitton - Lyon 6e

T 04 78 89 49 24

Tous les jours de 07h à minuit (sauf le dimanche)

LES 3 DÔMES

Jérémy Ravier

Frédéric Berthod

33 CITÉ

NON PORENES EQUAT

Cuisine de Saison / Produits du Marché

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 37 45 45 45

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

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SAMKÉ

Joseph Saab (Chef)

Spécialité libanaise

25, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 09 83 71 57 01 / 06 32 75 27 57

Restaurant

LE CÈPE

Claude Barbet

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale 4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-22h30 www.samke.fr samkelyon

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

Restaurant

Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)

Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97

Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon

Restaurant

Ô GÔNES DE SAÔNE

Jean-Claude Di Carmine

CUISINE gourmande DU TERROIR

58, rue Pierre Bouvier - Fontaines-sur-Saône

T 04 78 22 09 26

Ouvert midi et soir 7J/7 www.ogonesdesaone.fr ogonesdesaone

Julie Spitters (Chef)

cuisine traditionnelle DE SAISON

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

bouchon

En partenariat avec Au Comptoir de la Caisse, leader de la location de matériel caisse T. 04 37 64 64 84 • www.aucomptoirdelacaisse.fr

THE MAZE

Amine Kortbi (Chef) the maze, l’instant partage ! 462, chemin de Champivost - Limonest T 04 89 41 07 40

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Georgy Sfez

pizza & biere (Pizza sicilienne, in pala et gluten free)

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LES OLIVIERS

Alexandre Tamburini

Restaurant Bistronomique aux nobles produits

Golden Tulip Lyon Ouest & Spa ****

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Du lundi au samedi : Midi & Soir

Restaurant BAR lounge

Restaurant – ecailler

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud

restaurant de Fruits de mer & écailler

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 87 37 10 99

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98

Restaurant

Restaurant

DOLCE BY SICILIANS

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne 44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

Antonio Salvati (Chef)

Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

Restaurant italien

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e

T 04 87 25 72 10

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

LE THÉODORE BISTROT DES HALLES

Marco Chopin

Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu 21-23, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 78 82 38 49

Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi Le Théodore bistrot des Halles

LES GARÇONS BOUCHERS

Catherine Dhinaun et David Mollard

Steakhouse - MaîtreS restaurateurS

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Restaurant

Restaurant brasserie

LE RIVE GAUCHE

Cyril Cornudet / Chef Guillaume Lepeltier

Cuisine créative, de saison et de tous horizons

31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e

T 04 78 89 51 21

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

Ouvert 7/7 de 8h à 23h (lun : 8h-15h et dim : 8h-15h30) www.le-rivegauche.fr

Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

LE BRUNCH

Partouche Hôtel

LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains T 04 78 87 79 79

Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa

Christophe Marguin

cuisine du marché / SALON PRIVATIF

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

LA SOLO 3 DE GEEKVAPE

UNE RÉVOLUTION SUR LE MARCHÉ DE LA VAPE, DISTRIBUÉE PAR KUMULUS VAPE

La Solo 3, dernière-née de Geekvape, fait son entrée sur le marché français avec force et innovation. Cette cigarette électronique de nouvelle génération est déjà en tête de l’innovation avec des fonctionnalités qui redéfinissent l’expérience utilisateur. Distribuée en exclusivité en France par Kumulus Vape, elle promet de devenir un incontournable dans l’univers de la vape.

Une soirée de lancement mémorable au Selcius

Le lancement de la Solo 3 a eu lieu le mercredi 18 septembre au Selcius, à Lyon, dans une ambiance festive et conviviale. L'événement a rassemblé de nombreux responsables de vape shops français ainsi que les équipes de Kumulus Vape, aux côtés des dirigeants mondiaux de Geekvape, venus tout spécialement de Chine. Les invités ont eu l'opportunité de découvrir en avant-première cette cigarette électronique révolutionnaire, tout en profitant d'une soirée ponctuée d'animations, notamment un magicien qui a émerveillé les convives. Ce moment privilégié a également permis de célébrer Geekvape, leader incontesté de l'innovation dans le secteur de la vape, et de renforcer les liens avec ses partenaires.

Une technologie inédite et pratique

La Solo 3 marque un tournant dans l’industrie grâce à son déverrouillage automatique à la prise en main. Fini les déclenchements intempestifs dans la poche ! Cette innovation, première du genre, assure un confort et une sécurité accrus pour les vapoteurs. En plus de cette nouveauté, la Solo 3 intègre des fonctionnalités déjà bien appréciées, comme le mode Smart, qui adapte automatiquement la puissance en fonction de la résistance utilisée, et le mode Memory, capable de mémoriser cinq réglages personnalisés. Le mode Eco, quant à lui, offre jusqu’à 10 % d’autonomie supplémentaire, une amélioration bien utile pour prolonger ses sessions de vape. Disponible en kit ou en version simple avec batterie, la Solo 3 se place dans une fourchette de prix d’environ 60 euros.

Un partenariat d’exception avec Kumulus Vape

Ce modèle de cigarette électronique est distribué en exclusivité par Kumulus Vape, l’un des leaders français de la distribution de produits de vapotage, et seule entreprise du secteur cotée en bourse. « Décrocher un contrat d’exclusivité sur la distribution d’un

produit avec un acteur comme Geekvape est une opportunité exceptionnelle », explique Vincent Baudoin, directeur de la communication associé chez Kumulus Vape. « Notre force réside dans une logistique irréprochable et une capacité à expédier les commandes le jour même pour une livraison dès le lendemain. » L’engouement autour de la Solo 3 est déjà palpable, avec des prévisions de ventes dix fois supérieures à celles des modèles classiques. Selon Vincent Baudoin, « cette sortie peut être comparée à celle d’un nouvel iPhone dans le monde de la vape ». Distribuée à la fois dans les boutiques spécialisées et via le site Internet de Kumulus Vape, la Solo 3 est bien partie pour s’imposer comme la nouvelle référence mondiale. La Solo 3 sera ainsi distribuée et vendue auprès des vapeshop français et internationaux qui se fournissent chez KMLS Pro, mais également sur le site Internet de vente en direct du distributeur.

LOU RUGBY — BORDEAUX LES TRIBUNES VIP

Texte : Jean-Marie Nauleau avec MC– Photos © Saby Maviel

Pour sa première à domicile, le LOU Rugby a confirmé son bon début de saison. Après sa victoire inaugurale, à Montpellier, les hommes de Gengenberger l’ont emporté face à l’Union Bordeaux-Bègles, 28 à 25. Les corps ne demandaient que ça, de se réchauffer. Pour ce faire, quoi de mieux que d’exulter et de hurler sa joie, dans d’interminables secondes débordant sur la troisième mi-temps. Grâce à la botte de Léo Berdeu, celle-ci fut toutefois plus arrosée. Il faut dire que le LOU Rugby devait bien ça à son public, après avoir joué avec son cœur et ses nerfs, pendant quatre-vingts minutes. Et donc jusqu’à cette ultime pénalité, passée entre les perches, juste après la sirène. Le LOU avait pourtant bien débuté la rencontre avec des essais du capitaine Baptiste Couilloud et de Théo Millet. Mais l’indiscipline n’aidant en rien, les Rouge et Noir se sont mis tous seuls dans une position délicate, avec deux essais encaissés à 13 contre 15. Alors peut-être aidés par l’envie de rendre hommage au tristement disparu, Quentin Gobet, rugbyman prometteur formé au LOU, les Lyonnais n’ont rien lâché. Les voilà avec deux succès, en autant de rencontres, perchés à une deuxième place enthousiasmante.

> Prochain match à Gerland

LOU Rugby – Stade Français

Dimanche 13 octobre 2024 à 21h

Matthieu

Didier Pariset, président SG AuvergneRhône-Alpes, Guy Mathiolon, président SERFIM et Sébastien Michel, maire d’Ecully

Odile et René Coiro (Coiro TP)
Grégory Renner (Créastill) et Jordan Renner (Capfimo)
Pascale Mathiolon (Serfim) entourée de
Tovenatti (Ogic), Olivier Deberdt (Forvis Mazars) et Benjamin Bertrand (Knauf)
Les chefs Vincent Gilles et Eric Vat (Brasseries Bocuse)
Olivier Camps et Amélie Gachet (Mercedes - Groupe Chopard)
Capucine Iliou, ostéopathe et Mathieu de Salins (Profil)

Sophie Sidos, présidente du MEDEF 38, Stéphanie Pernod, 1ère vice-présidente de la Région AURA et Evelyne Haguenauer, ancienne adjointe de Gérard Collomb

Marc Fraysse (Capzen Services), Evelyne Haguenauer et le chirurgien Hervé Marsaud

Alexandre Tchaptchet, joueur du Lou Rugby, Matthieu Gufflet, président EPSA Groupe (nouveau partenaire du LOU Rugby) et Yann Roubert, président du LOU Rugby

Jean-Claude Pietrocola (Trophée OvalGreen), Renaud Pfeffer, maire de Mornant, Evelyne Haguenauer, Yann Roubert, président du LOU Rugby et Marc Fraysse

Catherine Arbaud, Alexandra Fratti (LOU Rugby) entourées de Cécile Regnier, Cédric Lathoud et Régis Michelas (Office de Tourisme La Plagne)

Xavier Berujon (Cedralis), William Madrolles (Evian Resort) et Gérard Barrero (Eiffage Construction)

Robin Hild (Natixis) et Marc-Antoine Ginon (président de GL events Sport)

Anselme Demoliere (Alpineo), Robin Hild (Natixis) et Carla Liucci (Richemont)

présidente déléguée LDLC ASVEL Féminin et Maître Vincent Thomas, avocat (Cabinet Missio)

Sophie Sidos, présidente du MEDEF 38, Cyrille Boulnois (Vinci Aéroport de Bron), Aurélien Berthelet (Berthelet Voyages) et Marc Wallach (Aéroports de Lyon)
Marco Polisson (Lyon People) et Renaud Pfeffer, maire de Mornant
Catherine Arbaud (LOU Rugby) entourée de Marie-Sophie Obama,
Catherine Arbaud, Alexandra Fratti, Sophie Allainé (LOU Rugby) entourées de Didier Bedok, Camille Bruyère Wormser et son frère Alexis Bruyère (Roche Bobois, nouveau partenaire du LOU Rugby)

MONDIAL DE PÉTANQUE BRON ÉCRIT SA LÉGENDE !

Organisé en partenariat avec 6e Sens Immobilier, le Mondial de Pétanque de Bron aura consacré le « joueur du siècle », Christian Fazzino, pour sa 2e édition. Un ambassadeur de rêve, pour un événement déjà assuré de revenir l’an prochain. Son meilleur ambassadeur, Christophe Sarrio, eut beau choisir le luxe de Monaco pour briller au même moment, Bron sut s’en relever. Et de quelle manière ! Deux ans seulement après le lancement de son Mondial de Pétanque, la ville pilotée par Jérémie Breaud, aura réussi à tirer son épingle du jeu. Mieux, avec plus de 1000 engagés et malgré la fraîcheur d’une météo déjà automnale, le rendez-vous a su appuyer sa légitimité. Car si les gentlemen avaient donné le la, dès le premier jour, l’issue finale fut de toute beauté ! À la clé, la victoire d’une légende. Du plus grand : Christian Fazzino, épaulé par Christian Andriantseheno et Laurent Dumont. Idole des jeunes, l’Auvergnat aura sûrement inspiré bien des joueurs pendant trois jours, dont quelques comparses féminines. À commencer par la triplette menée par la championne de France, Caroline Bourriaud et ses partenaires, Julie Cardon et Ludivine d’Isidore, sacrées chez les femmes. En somme, un immense succès. Et la promesse d’une nouvelle fête, programmée dès 2025 !

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel et Xavier Chabert

Le mondial de pétanque a réuni au cœur de Bron 256 triplettes hommes, 64 triplettes femmes et 130 vétérans

Yves Goutegny, Christian Fazzino et Jérémie Bréaud, maire de Bron

Laurent Dumont, joueur de pétanque, Laetitia Protiere (6ème Sens Immobilier) et Grégory Brunet, adjoint aux sports de Bron

Léo di Pasquale, chef de cabinet de la mairie de Bron, Guillaume Lenoble (6ème Sens Immobilier) et Thierry Lebreton, président du comité du Rhône de pétanque

Marie

Enzo Parant (Tonic Radio), Jocelyne Granier, vice-présidente du comité du Rhône de pétanque et l’ancien député, Emmanuel Hamelin

Matthieu Laclau (Carrion Travaux Public), Rachid Oulgouge, joueur de pétanque et Patrick Verdier-Farudja, directeur régional de Léon Grosse Immobilier

Le concessionnaire Richard Drevet, partenaire de l’évènement

et

Jérémie Bréaud, maire de Bron entouré de ses adjoints

Christian Fazzino, en action
Ludovic Lafon, joueur de pétanque, Valérie Boulard, adjointe aux Affaires sociales à la Ville de Bron et Éric Inglessis (Comité du Rhône)
Jean-Pierre Gagneux, directeur général 6ème Sens Immobilier
Daniel Souchon (Maison Souchon Boissons Services), Richard Feltain, joueur de pétanque et Yves Reynaud
Jean-Christophe Vincent (6ème Sens Immobilier), Jordan Gagneux et Dylan Ribeiro, joueurs de pétanque
Christian Perret, joueur de pétanque
Martine Chareyre, première adjointe au maire de Bron
Melvin Chabbat (Tonic Radio),
Lebreton, arbitre du comité du Rhône et Marc Valette (Garage Valette)

Les tribunes VIP OL — OM

Un Olympico de dingue !

Texte : Franck Girardet - Photos © Saby Maviel

Même si son issue n’a pas tourné à l’avantage de l’OL, qui s’incline sur le score de 3-2, c’est un Olympico de dingue qui a animé les travées et les tribunes VIP du Groupama Stadium. Affiche des grands jours oblige, du beau monde en Président Box. Avec le staff marseillais, Pablo Longoria en tête accompagné de Medhi Benatia, Basile Boli monté sur ressort, et Fabrizio Ravanelli. Honneur a été rendu aux médaillés olympiques des JO de Paris qui ont donné le coup d'envoi avec le nageur villeurbannais Florent Manaudou accompagné de ses parents, la sabreuse Manon Apithy-Fleury et l'adorable superlourd Djamili Aboudou. Les anciens joueurs de l'OL étaient également de la partie avec

le policier Cris, le sémillant Sidney Govou, Sylvain Wiltord, le vigneron Éric Carrière accompagnés de Florent Laville, Cacapa, Marcelo et David Linares.

À noter également la présence du président délégué de l'ASVEL Gaétan Muller accompagné de son fils et de Charles Kahudi, du champion de monde de skateboard Aurelien Giraud qui garde un moral d'acier et également de la préfète du Rhône Fabienne Buccio rassurée que le car des Marseillais soit arrivé à bon port, sans casse. Nous concluons ce reportage avec une pensée émue pour l'incroyable et inoxydable Serge Bex qui quitte le club après une trentaine d’années de bons et loyaux services. Merci Serge d'être aussi bien. Ne change rien.

Laurent Prud’homme, directeur général de l’OL, Manon Apithy-Brunet, championne olympique 2024 d’escrime et Marion Viéban (OL)
Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône
Trois médaillés olympiques pour l’Olympico, ça a de la gueule ! Le nageur Florent Manaudou, l’escrimeuse Manon Apithy-Brunet et le boxeur Djamili Aboudou, boxeur français
Jean-Christophe Vincent (6ème Sens Immobilier), René Coiro (Coiro TP) et Renaud Pfeffer, maire de Mornant
Luc Letourneaux (Atria Conseil) et Stéphane Borel (Masséna Patrimoine)
Pascal Blache, maire de Lyon 6ème et Sébastien Michel, maire d’Ecully
Antoine Gelot (Poissonnerie Durand) et Aurélien Giraud, champion du Monde 2023 de skateboard
Frédéric Tugler et Christina Woonings (Pernod-Ricard)
Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur des Centres Porsche Lyon, Jean-Louis Maier (Maier Horloger Joaillier), Laurent Prud’homme, directeur général de l’OL et Sébastien Le Guillou (Sébastien Le Guillou habilleur)
Patrick Bouchet (All-In) et Benoit Torck
Le colonel Serge Delaigue, ancien patron des sapeurs-pompiers de Lyon et Pascal Parent, président de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de football
Nathalie Guidoni (Inextenso) et son époux Jean-Marc (Optiminvest)
Anna Boisson, Marion Viéban (OL) et Elodie Malatrait (OM)
Thierry Fontaine, président de l’UMIH 69 et Franck Girardet (Lyon People)
Emanuel de Kerchove (RWDM) et Cyril Groll, directeur commercial & Business OL Groupe
Thierry Viollet (Only Real Estate), Eric Maysseng (The Life Style) et Stéphane Borel (Masséna Patrimoine)
Emilio Santullo (Prestig’immo), Lionel Cuenca (Lya créateur d’espace) et Stéphane Santullo (Prestig’immo)
Paul-Maurice Morel (Brasseries Bocuse), Marco Polisson (Lyon People) et Serge Bex (Olympique Lyonnais)
Jean-Michel Aulas, président LDLC Arena, Maître Thierry-Braillard, avocat, ancien ministre des Sports et Didier Caudard-Breille, président DCB International
Renaud Pfeffer, maire de Mornant, Pascale et Guy Mathiolon, président de Serfim
• octobre 2024 • lyon people

. Sylvain

Dubouis et Gaëlle Lejoux (SG Auvergne Rhône-Alpes)
Jérémie Bréaud, maire de Bron et Christophe Quiniou, maire de Meyzieu
Marc Simon-Jean, directeur régional d’EDF, René Coiro (Coiro TP), Thierry Renard, général adjoint de gendarmerie et Stéphane Flex, directeur général du MEDEF AURA
Sébastien Le Guillou (Sébastien Le Guillou habilleur), Jean-Michel Aulas, président LDLC Arena, Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône et Julie Le Guillou (Sébastien Le Guillou habilleur)
Les gloires de l’OL, champion de France : Eric Carrière, Sidney Govou, Florent Laville, Sylvain Wiltord, Claudio Caçapa et David Linarès
Maria Fabregat et Fabien Claude, biathlète français
Luc Letourneaux et Daphné Di Palma (Atria Conseil)
Arthur Maier (Maier Horloger Joaillier) et Serge Bex (Olympique Lyonnais)
Gaetan Muller, président délégué LDLC ASVEL, Cris, ex-défenseur de l’OL et Charles Kahudi, basketteur LDLC ASVEL
Marc Peysson (DCB International), Jean Verillac, directeur BP AURA et Didier Caudard-Breille, président DCB International
Bruno Ribardiere (Nhood Aushoping) et Franck Dereli (EM Lyon)
Frank Lebel (CPME) et Jean-Marie Martino, DG du Département du Rhône
Crédit photo : GettyImages.

Les 14 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

10 000 JEUNES REÇOIVENT UN CHÈQUE DE 500 EUROS

Dispositif mis en place depuis 2016, la bourse au mérite offert par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, a permis de consacrer près de 10 000 jeunes cette année. Des talents régionaux que les derniers Wordskills avaient récemment mis en avant. Alors que le travail demeure une valeur forte pour la majorité régionale, son nouveau président Fabrice Pannekoucke voulut aller plus loin dans la récompense. Face à lui, une horde d’étudiants méritants, près de 10 000 diplômés ayant été invités à célébrer leur sélection pour la Bourse au Mérite * (Mention très bien ou moyenne supérieure à 16/20) ou la Bourse au Mérite+, couronnant les jeunes « au parcours personnel remarquable ** ». À la clé, un précieux chèque de 500 €, voué à les « récompenser de leur engagement ». MC

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MAIER PRÉSENTE LES MONTRES GRAND SEIKO

En présence de Frédéric Bondoux, Président Grand Seiko Europe, Arthur et Jean Louis Maier. Fondée en 1960 au Japon, la maison horlogère Grand Seiko bénéficie d’un savoir-faire forgé dans la discrétion, la simplicité et la perfection dans tous les détails. Derrière un design épuré qui s’inspire de la beauté de l’environnement naturel japonais se cache des mouvements manufacture d'excellence et d'une précision exceptionnelle. Des garde-temps assemblés et ajustés à la main par des maîtres-horlogers qui séduiront les vrais amateurs de belle horlogerie.

> À découvrir chez Maier Horloger – 99, rue du Pdt Herriot - Lyon 2e

BISTROT DU THÉODORE

ANNIVERSAIRE DE MARCO CHOPIN

Un carré d’amis composé de buralistes, journalistes, gestionnaires de patrimoine et même un abbé pour bénir les 55 bougies du restaurateur Marco Chopin. Le Bocuse boy s’est replié à l’Hôtel-Dieu après la vente de la brasserie Le Théodore (cours Franklin Roosevelt) à Tabata et Ludovic Mey. C’est lui et sa petite équipe qui animent avec entrain le rezde-chaussée du GHD déserté par les commerçants des halles. Dans son bistrot intimiste, il peut à nouveau faire le tour des tables (au sens propre comme au sens figuré) et choyer ses fidèles clients. Avant de partir sur une nouvelle aventure. À suivre sur cette antenne... MP

Textes : Morgan Couturier et Marco Polisson Photos Lyon People et Région AURA

SOIRÉE DE L’ASSURANCE 2024 LA PROFESSION UNIE DANS LA DÉFENSE DES COURTIERS

À l’aube de ses prochaines élections régionales et nationales, le syndicat Planète-CSCA mobilisait l’ensemble des acteurs du monde de l’assurance, au cœur de l’Hôtel du Département du Rhône. Un cadre de choix, alors que les combats d’aujourd’hui demandent l’appui des politiques.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Cinq ans déjà, que le rendez-vous de la rentrée mobilise l’ensemble des professionnels de l’assurance, dans des proportions rarement atteintes. Car s’il est plus facile de se serrer les coudes autour d’un verre, la soirée de l’Assurance prouve chaque année, sa propension à souder les différents acteurs, réunis en nombre face aux combats existants.

En particulier ce projet de directive RIS, souhaité par la Commission européenne, introduisant un encadrement renforcé des conditions de rémunération des intermédiaires. « Nous devons être puissants, unis, pour la défense de notre belle profession et de nos assurés », clama d’ailleurs Romain Passot, président du syndicat Planète-CSCA Auvergne-Rhône-Alpes. Un message conforté par son président national, Bertrand de Surmont, bien décidé à « négocier tout ce que nous pouvons ». Mais alors que 2025 s’avance comme une année électorale, le nécessaire dialogue avec Bruxelles passe d’ores et déjà par la désignation « de candidats continuant à maintenir le fragile équilibre qui nous permet d’être un ». Avec ce message aux forces politiques : « défendez un modèle vertueux, défendez les courtiers » !

Romain Passot, président du comité directeur Auvergne Rhône-Alpes et Bertrand de Surmont, président du syndicat professionnel (Planète CSCA)
Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône et Corinne Paris (CPG Assurances)
Elyse Oskian et Agathe Chevereau (Allianz)
L’équipe Générali
Goulven Laffont, Hervé Florentin et Camille Roullet (Lafond Roullet)
L’équipe CFDP
Servane Hamberger (Compagnie Albingia), Véronique Repetto (Asygma Courtage) et Sandra Ruedas (Compagnie Albingia)
Laurence Bresciani, Corinne Charpenay, (Axa), Hélène Duvivier (Chubb), Cathy Lantelme-Plantey (Planète CSCA) et Corinne Paris (CPG Assurances)
Constance Franc, Quentin Ginet et Marine Franiatte, nouvelle génération de courtier d’assurance

FEDERALY

10 ANS ET LE MEILLEUR À CONSTRUIRE !

Sur ses terres de Chaponnay, le constructeur immobilier a soigneusement arrosé sa dixième année d’existence. Cette décennie passée, le groupe rhodanien entend poursuivre son développement, orienté notamment vers les énergies renouvelables.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Le permis de construire ensemble les 10 prochaines années était attendu, prêt à être apposé à l’intérieur de l’espace Jean Gabin. Alors lorsque celui-ci fut dressé jusqu’au bout de la nuit, Federaly ne manqua pas de rappeler que ses fondations étaient solides, basées sur le rire et les bons souvenirs. Une immanquable allusion à la dénomination de l’entité chaponnaysarde, fruit de la « contraction de Fédéral et Family »

Un mariage à succès, tant les équipes de Federaly surent croître avec le temps, passant

de 5 salariés en 2014 à 110 aujourd’hui. Le tout, bâti en complicité avec les clients, fournisseurs et autres partenaires. Pour autant, ces 10 ans ne semblent être qu’un début. Fort de « sa toiture en prospérité », Federaly veut se projeter loin. Pour preuve, ce salon organisé en amont du gâteau d’anniversaire, où les acteurs de la filière rappelèrent la nécessité d’adapter leurs activités aux impératifs d’économie d’énergie. Du moins hors du terrain, Federaly ayant l’intention de rester fidèle à son slogan : « la passion de bâtir » !

Satya Oblette (L’odyssée de l’eau)
Groupe Looma
Baptiste, Adrien, Valentin, Jean-Luc et Yvan (Federaly Logement)
Hayri Alagoz (Evally promotion), Ruben Jolly (Federaly), Anthony Massot (Federaly Logement), Mathieu Grant, magicien, Nicolas Varigny, directeur de cabinet de la communauté de commune de l’est Lyonnais et Sylvie Dezarnaud, présidente de la communauté de commune EBER
Sandrine Guillet (Federaly), Ruben Jolly (Federaly), Hayri Alagoz (Evally promotion) et Anthony Massot (Federaly Logement)
Jean-Charles Pharose (Cab Design), Marie-Sophie Obama, présidente déléguée LDLC Asvel Féminin et Didier Lamande, partenaire LDLC Asvel Féminin (Team Panama)
Michael Massot (Aecoma), Ophélie Fournier (Advivo) et Olivier Martin (Federaly Logement)
Pierre-Laurent Labres (Folghera et Belay) et Jean Burdy (Agence 5points1)
Nathalie Barba et Pascal Crépieux, élus à la Mairie de Chaponnay
Patrick Peter, notaire, et Naoufel Bosco (Sdh)
Le tableau speed art color - Boris Normand
Daniel Boudaille (Forestor)
Charles Cinquin (Pierreval) et Berkant Alagoz (Erilia)
Fanny, Emilie, Manon, Cloé, Sandy et Delphine (Federaly)
Hayri Alagoz (Evally promotion), Ruben Jolly (Federaly) et Anthony Massot (Federaly Logement)
Marie-Sophie Obama (LDLC Asvel feminin), Ruben Jolly (Federaly), Nicolas Roït Leveque (LDLC Asvel feminin) et Carl Medjani (Olympique Salaise Rhodia)
Pole Dance
Maître Rodolphe Salichon, notaire, Adeline Mialon (Cybelim), Benjamin Rondet (Federaly Construction)
Jean-Pierre Vitton (Vitton), François Guerrier (Constructis), son épouse Cindy (Vitton) et Lucas Minhava, élu de Saint-Georges d’Espéranche
Pauline Blanc, Karine Massot (Declerck) et Anthony Massot (Federaly Logement)

L’équipe

export sales manager Lago, Rino Locicero, responsable du développement commercial Lago en France, Laetitia Bertrand, responsable communication groupe Cot, Emma Brissy, décoratrice d’intérieur

LAGO STORE LYON

EMMÉNAGEMENT RÉUSSI SUR LE COURS DE LA LIBERTÉ

Enseigne italienne de plus en plus cotée sur le marché lyonnais, Lago bénéficie désormais d’une boutique à son nom, sur le cours de la Liberté, fruit d’une relation de confiance avec la famille Cot. La marque vénitienne s’offre un écrin idéal pour son mobilier modulaire, au design aérien et aux lignes épurées.

COT et Lago, c’est l’histoire d’un partenariat réussi : pendant 12 années, les collections d’avant-garde étaient intégrées au sein de la boutique COT Contemporain. Gilberto Negrini, PDG de Lago et Pascal Cot, président du groupe COT, renforcent leur collaboration en dédiant à l’enseigne, 250 m2 au cœur de Lyon. Une excellente nouvelle pour les nombreux amateurs de la marque italienne, aussi perfectionniste que prestigieuse. Le Lago Store, dirigé par Sébastien Roche, est aménagé comme un appartement. On déambule dans chacune des pièces avec fluidité et ravissement, du séjour à la chambre, en passant par la cuisine et l’espace repas. L’architecture bourgeoise lyonnaise a été rénovée avec le plus grand soin pour faire la part belle au mobilier

Cot, président du Groupe COT, Rino Locicero, responsable du développement commercial en France, Federica Fabris, export sales manager et Gilberto Negrini, CEO Lago

d’exception, qui combine haute technicité et artisanat d’orfèvre : canapés, fauteuils, bibliothèque, commodes, tables, chaises, lit, luminaires, chevet... Rappelons que la perfection du design n’est pas le seul atout de Lago. L’enseigne adopte une démarche responsable, avec des valeurs incarnées au quotidien, comme par exemple, le choix de réaliser toutes les opérations dans l’usine à Venise, ainsi que d’utiliser des matériaux sains avec des normes de qualité élevées et des peintures sans solvant. Le 19 septembre dernier marquait l’inauguration de la nouvelle boutique, avec de nombreux invités, qui avaient en commun le goût du design italien. Une soirée douce et festive dans un cadre privilégié, autour d’un cocktail riche en saveurs. C’est bien la passion du design, le goût de l’authenticité et des valeurs partagées qui ont rendu évidente, la collaboration entre la famille LAGO et la famille COT.

Photos © Margaux Nourry et Erick Saillet

3, cours de la Liberté – Lyon Préfecture

Tél. 04 28 70 14 38

Erick
Saillet
© Erick Saillet
Pascal
Olivier et Nathalie Reynaud (Rey-Coquais), Pascal Cot (Groupe Cot), Laurence Besacier (Gafer) et Emmanuel Besacier
Coralie, Sébastien Roche (responsable Boutique Lago store), Catherine et Laurent Gautier
Maître Claire Billard (avocat), Maître Philippe Meysonnier (Avocat, ancien bâtonnier), Frédéric Bossard (Audit Management) et Sophie Bossard
Virginie Bourgeois (LPCC), Brice Maisonnier (Carrier), Nathalie Payet (Foussier) et Franck Poyet (ACE Poyet)
Leslie Sheils et Philippe Porretti (Cabinet Actua)
Pascal Auclair (FMI), Nathalie Echinard (CEDIG) et Hervé Bal (Editions HB)
Florence Desvernois (General Electric), Patrick Orliange et Stéphane Brunet (Vaperail)
Valérie Nicolas (Only home), Paul-Etienne Carrillon (ACNIS) et Virginie Bourgeois (LPCC)
Lago & Cot : Paula Bert de Freitas, décoratrice d’intérieur, Sébastien Roche, directeur du Lago store Lyon, Pascal Cot, président du groupe Cot, Gilberto Negrini, CEO Lago, Federica Fabris,
Lago
lyon people

CIRQUE IMAGINE

LANCEMENT DE L’ACTE VII, AU NOM DE L’AMOUR

CPlus poétique et sentimental que son prédécesseur, l’Acte VII du Cirque Imagine s’est dévoilé au public.

Un show enluminé par de nouveaux chapiteaux flambants neufs de 2 200 m 2 : plus grands, plus modernes, et plus conforts.

Un changement opéré par David Massot, le directeur, en personne !

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

ertes, le message fut passé dans les ultimes instants du spectacle, dans cette parenthèse enchantée où la pression retombe et les cœurs s’emballent. Celuici résuma néanmoins en quelques mots, l’atmosphère de cet Acte VII, empreint de l’écriture et de la mise en scène d’Anastasiya Massot, directrice artistique de ce spectacle.

« Derrière les lumières et les sourires, se cachent des mois d’entraînements, de la confiance, de la précision. Mais avant tout, l’envie de vivre les rêves d’enfant », susurra ainsi Eddie, le maître de cérémonie, couronnant un show placé sous le sceau de la poésie. De l’amour aussi, fil

conducteur d’un show teinté de romantisme et de séduction. D’humour également, partenaire idéal à cette philosophie.

Ainsi vont la beauté et l’ADN du Cirque Imagine, incarnés cette année par le nouveau duo clownesque de Nikola et Jenia, prompts à embarquer le public dans leurs facéties, le couturier Nicolas Fafiotte en faisant la drôle expérience. Si bien que dans sa nouvelle maison, le Cirque Imagine n’eut de cesse d’étonner, bien aidé par la féerie des numéros de ses 18 artistes internationaux, et le charme de ses tenues. Tout réuni, l’Acte VII mène alors à une nouvelle soirée... magic !

David Massot, directeur du Cirque Imagine
Vérane Thisse-Prost (Casino Le Pharaon) et Anne Prost (Anne Prost Organisation)
Frédérique Mathy (Sofitel), Tom Reynaud (Eurosandow), Anne-Maya Tisseron (Sofitel) et Jean-Claude Pellissier, consultant en assurance
Serge Bex (Sportfive) et André Genton (Porcher Industries)
Anastasiya Massot (Cirque Imagine), Lynda Fournier, psychothérapeute, Sabri Trabelsi (club des partenaires du Docteur Clown), David Massot (Cirque Imagine) et Nadia Alibay, présidente de l’association Docteur Clown.
Astrid Vetter et Yves Rioton (Séminaires Business) entourés de Coraline Simonutti et Anastasiya Massot (Cirque Imagine)
Sophie Vaissellet (The Village), Marine Moustier (ONLYLYON Tourisme et Congrès) et Sophie Aeschliman (Keyman)
Anastasiya et David Massot (Cirque Imagine) aux cotés de Bruno Burel et Evelyne Burel-Antoine (Declerck Traiteur)
La créatrice Tatiane de Freitas et Cris, ex-défenseur de l’OL
Anne Delaigle (Izzy Town) et Olivier Cuir (Esprit des Sens)
Le couturier Nicolas Fafiotte et son assistant, Justin Delort
Magali Steinlé (CAPEB) et Nicolas Steinlé (Oh My Com)
Laure Cédat (Café 203), Alexandra Carraz-Ceselli (Équipe des Lyonnes), la styliste Nathalie Chaize et Sophie Moreau (Courir Pour Elles)

NOVOTEL LYON BRON MEETING & EVENTS

Sublimement rénové en 2018, l’ex-Novotel Lyon Bron Eurexpo vit depuis peu, au gré d’une nouvelle appellation. Une finesse de lettres primordiale pour l’hôtel, bien décidé à mettre en avant une capacité d’accueil, parmi les plus importantes du cercle hôtelier lyonnais.

Ce qui vaut pour l’Homme, vaut aussi pour l’hôtellerie. Ou du moins pour l’hôtel Novotel Lyon Bron, bien décidé à respecter ce principe déposé, selon lequel « la grandeur d’une personne réside dans sa capacité à corriger ses erreurs et à se renouveler continuellement ». 52 ans après son ouverture, l’hôtel se devait d’innover, pour prolonger la flamme.

D’ailleurs, l’idée n’est pas de tout chambouler. Les bases sont là, solides, en accord avec cette position géographique l’installant à deux pas d’Eurexpo ou de l’aéroport de Bron. En ce sens, 192 chambres sont disposées à reposer les corps et les esprits. Quoique, ces derniers sont amenés à travailler. Ou du moins être divertis, au gré des séminaires. « On est avant tout porté sur le B to B », présente le

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et Clément Staron

directeur, Camille Ruckebusch, conscient de l’attractivité d’une « marque rassurante » telle que Novotel.

“BASCULER SUR DES FORMATS ATYPIQUES QUI SORTENT DU SÉMINAIRE CLASSIQUE”

Reste que l’attirance est un concept à entretenir, qu’une nouvelle dénomination vient conforter depuis quelques semaines. « C’est une subtilité de nom, qui s’inscrit dans une démarche de repositionnement de l’hôtel », présente le responsable. Exit Novotel Lyon Bron Eurexpo, place au Novotel Lyon Bron Meeting & Events. Un intitulé on ne peut plus clair pour un établissement déjà bien équipé en la matière. « Avec 15 salles et plus de 1000 m2 dédiés aux séminaires, pour un hôtel, on a l’une des plus grandes capacités d’accueil de Lyon », souligne Camille Ruckebusch. Ne manquait alors qu’une belle mise en avant. Et si la garden party (voir page cicontre), a donc permis de « montrer le meilleur de l’offre séminaire », la clientèle peut désormais découvrir par soi-même, une offre « plus atypique », sortant des carcans de la réunion traditionnelle. « On accueille aussi de véritables salons professionnels, des soirées guingettes avec barbecue aux beaux jours, des soirées de gala à thèmes clé en main ou encore plusieurs fois par an des compétitions de danse », s’avance le Lyonnais, une Tesla pour

illustration, parquée dans une salle de 672 m2 « Il y a une vraie modularité des espaces », ajoute-t-il. À juste titre. En effet, l’idée est de nourrir les ambitions. De la maison, mais aussi et surtout de ces sociétés, promises à tirer parti de ces équipements.

Pour ce faire, le Novotel Lyon Bron Meeting & Events se tient prêt à sustenter ses visiteurs. Au sens littéral. Son restaurant, le Gourmet Bron en est la preuve, le chef Cédric Martins adaptant ses mets aux attentes de ses clients. Stand montagne, italien, desserts gourmands, offre brasero, ou bar extérieur agrémenté des cocktails du chef barman, Arthur Richard, l’établissement brondillant accorde aujourd’hui l’art et la manière. Raison de plus pour dévaler l’A43 et prendre séjour sur l’avenue Jean Monnet. Novotel Lyon Bron Meeting & Events est promis au décollage, avec à son bord, un secteur événementiel déjà prêt à tourner à plein régime.

NOVOTEL LYON BRON MEETING & EVENTS

UN NOUVEAU PIED DANS LE JARDIN

DE L’ÉVÉNEMENTIEL

Se jouant des éléments et d’une météo rafraîchie, la garden party de rentrée du Novotel Lyon Bron Meeting & Events fut l’occasion de mettre en valeur le plein potentiel événementiel du site. Une soirée gourmande autant qu’alléchante pour la suite.

et Clément

Certains y auront vu un signe, dans cette décoration céleste, incrustée dans l’espace extérieur, tant la garden party du Novotel Lyon Bron Meeting & Events fut placée sous une bonne étoile. Dans une formidable concordance des temps, la grisaille s’effaça alors derrière les rayons du soleil, plus à même de mettre en valeur les équipements de cet hôtel 4*, niché à deux pas d’Eurexpo. Bien sûr, si la gourmandise des mets, dont un stand « comme à la montagne » avec de premières raclettes, fut propice à la

visite de ces décors, la combinaison des espaces extérieurs et intérieurs, permit, elle, d’introduire une nouvelle dénomination. Une subtilité (lire par ailleurs) nécessaire alors que le Novotel Lyon Bron Meeting & Events entend embarquer vers un accueil plus important de séminaires, grâce à « l’une des plus grandes capacités d’accueil de Lyon ». Un nouveau souffle nécessaire pour le directeur, Camille Ruckebusch, à l’aube de l’introduction de « formats de réceptions atypiques, qui sortent des séminaires classiques ». La preuve en images. Et avec goût !

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
Staron
Karine Fauries (Eiffage), Chantal Naviau (Radisson) et Cécile Duby (Novotel Lyon Bron Meeting & Events)
Jérémie Bréaud, maire de Bron, son adjointe, Nathalie Bramet, déléguée au Commerce et son chef de cabinet, Léo Di Pasquale
Brahim Ben Meriem (Champagne Pommery), Mireille Roche (BFM) et Thomas Crochet (DoubleTree By Hilton)
Camille Ruckebusch, directeur du Novotel Lyon Bron Meeting & Events et Jérémie Bréaud, maire de Bron
Yves Rioton (Séminaires Business Events), Cécile Duby et Marie Robert (Novotel Lyon Bron Meeting & Events)
Frédéric Naudin, président de DCF Lyon, Flora Mery (DCF Lyon), Sarah Freycon (Grape Hospitality) et Camille Ruckebusch, directeur du Novotel Lyon Bron Meeting & Events
Alix Dereumaux, Julien Dereumaux, Estelle Scalzo et Jonathan Peltier (Pilot’In)
Thomas Renaud, Mathilde Tardif et Élisa Kasinski (Koezio)

MERCEDES-BENZ GROUPE

CHOPARD LYON TRANSFORMATION RÉUSSIE POUR LES NOUVEAUX CLE COUPÉ ET CABRIOLET

À nouveau associé aux équipes du LOU Rugby, le groupe Chopard Mercedes-Benz Lyon a pu profiter du cadre sportif du Matmut Stadium pour dévoiler ses nouveaux modèles CLE.

Disponibles en version coupé ou cabriolet, ces derniers ont laissé entrevoir des lignes sportives dignes de ses hôtes.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

La haie d’honneur est une révérence bien connue de l’Ovalie, symbole d’un profond respect accordé aux visiteurs.

Mais si les joueurs du LOU Rugby ont pour habitude d’orchestrer cette ovation, le groupe Chopard Mercedes-Benz Lyon sut aller encore plus loin. À la clé, un accueil de près de 1500 clients et partenaires, instrumenté entre quelques-uns des plus beaux modèles de la marque.

Mais si la procession s’organisa entre les GLA, GLC Coupé, les véhicules de la gamme électrique (EQA ou EQB) voire la sublime SL190 de son propriétaire, Jean Doucet, les invités ne purent s’empêcher de tourner

le regard vers les stars de la soirée. Et donc ces CLE Coupé et Cabriolet, remarquables à « l’élégance de leurs lignes, leur sportivité et leur aérodynamisme ».

Un « design avant futuriste, des ailes musclées », et voilà tout un public conquis par ces modèles, disponible en cinq motorisations. Ou plutôt six, avec la version surboostée, au doux nom de Mercedes CLE 53 AMG. De quoi en mettre plein les yeux et sécher les larmes des nombreux fans de Christophe Bragard. Amené à briller sur d’autres terrains, le directeur laisse sa place à Vanessa Goillerey, prête à accompagner... tous vos essais.

Vanessa Goillerey et Christophe Bragard, entourés de leur équipe (Mercedes-Benz Groupe Chopard)
Vanessa Goillerey et Christophe Bragard (Mercedes-Benz Groupe Chopard)
Sébastien et Julie Le Guillou (Sébastien Le Guillou Habilleur)
Christophe Giustini (@NLT OFFICIEL) et Laurent Devigne
Nicolas et Virginie Moret (Art in Move) et Olivier Camps (Groupe Chopard Mercedes)
Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Olivier Camps (Groupe Chopard Mercedes), entourés des joueurs du LOU Rugby, Pierre-Samuel Pacheco, Charlie Cassang, Yanis Charcosset et Alfred Parisien
Vanessa Goillerey, Yann Roubert (président du Lou Rugby) et Christophe Bragard
L’artiste Eric Gromont (EG+Studio)
L’artiste Marie Clauzel

LES CENTRES PORSCHE LYON

ROULENT EN SYMBIOSE AVEC

ROCHE BOBOIS ET MAISON LA PRAIRIE

Habitués des escapades à plusieurs, les Centres Porsche Lyon ont mis à profit la rentrée pour convier clients et partenaires à une soirée en harmonie avec les enseignes Roche Bobois et Maison La Prairie.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Non pas que les crèmes et les soins de la Maison La Prairie y soient étrangers, mais en embaumant leur concession Lyon Nord, d’un parfum de complicité, les Centres Porsche Lyon auront rappelé leurs capacités à dynamiser l’automobile. À allier les muscles de leurs voitures (la GT3 RS, les nouveaux Taycan et Macan ou le GT4 RS), avec la douceur des canapés Roche Bobois. Leader mondial du mobilier haut de gamme, l’enseigne, pilotée par Alexis et Camille Bruyère, sut également prouver sa capacité à s’adapter aux intérieurs de chacun,

en conjuguant leurs produits aux berlines allemandes. Un confort de circonstances, que Jean-Rodolphe Guigonnet et ses équipes ne pouvaient négliger, sans une pointe de gourmandise. Des plaisirs de la table assurés par l’ambassadeur maison, le chef du restaurant Paul Bocuse, Gilles Reinhardt et C-Gastronomie. Une manière aussi, de mettre en haleine les invités, trois d’entre eux ayant la chance de repartir avec des lots d’exception : un week-end en Porsche, un soin exclusif chez La Prairie et un vase iconique de chez Roche Bobois.

Franck Zaragoza (Centres Porsche Lyon), Jonathan Hazot (Waat), Dan Amsellem et Romain Puyfages (Centres Porsche Lyon)
Sandra et Anabelle Walker (agence Homicca)
Anna Rodimushkina et Marc Total (Archiplus)
Alexis Bruyère, directeur général du Groupe Bruyère, Julien Pochard (Centres Porsche Lyon), le chef Gilles Reinhardt (Restaurant Paul Bocuse) et Camille Wormser-Bruyère (Groupe Bruyère)
Mathieu Hebert (Harley-Davidson Grand Lyon) et Nicolas Winckler (Lyon People)
Frédéric Le Fourn (Agence Laforêt) et la thérapeute, Véronique Forge
Nathalie Guillon (Roche Bobois Lyon) et Patricia Trousset
Yann Dabrowski (Holding Kinoton) et Nathalie Barret
Juliette Laurent (Roche Bobois) et Alexandre Robert (Centres Porsche Lyon)
Alexis Bruyère, directeur général du Groupe Bruyère, Lila Ouchnak (Création Contemporaine) et Romain Djerraf (agence Kretz)
Jacques Revello, le directeur, Jean-Rodolphe Guigonnet, Martin Bargy et François Terral (Centres Porsche Lyon)
Roger Batista, architecte d’intérieur, Sacha Goutorbe (Maison Sacha Goutorbe Architecture d’Intérieur) et Damien Pauly (Studio Anata)
Catherine et Jean-Paul
Raphaël et Justine Morel (Paradis En Fer) et Christophe Durand (Domaine de Bellevue)

PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER LA SOIRÉE DE RENTRÉE AU RN BEER

Pour la 4ème année consécutive, c’est une nouvelle fois au RN Beer que la soirée « Rentrée des Lyonnais » a réuni les acteurs locaux autour de la promotion immobilière. La profession a beau subir les affres de la conjoncture actuelle, le moral reste au beau fixe, en témoigne la réussite de l’évènement. Cette rencontre ne cesse de gagner en importance, toujours porté par les entreprises SLTP, DME et le groupe Vitalys ! Rendez-vous l’année prochaine, toujours le 3ème jeudi de septembre...

Texte : Morgan Couturier – Photos © Bertrand Perret

Christian Mermet (BM développement) et Carole Deplechin (Modelys)
Julien Finet (Quartus) et Benoît Manevy (Manwin)
Delphine Soler (Solexia) et Xavier Collet (BNP Paribas immobilier)
Romane Bardet (Icade), Véronique Brunel (UTEI) et Sophie Patriarca (Icade)
Lucie Chanut (Linea construction immobilière) et Cyrille Mary (Kaufman and Broad)
Flavien Di Iorio (Groupe Edouard Denis), Thomas Dumoulin (Optimum Habitat), et Laurent Morel (Cogedim)
Antoine Montero et Michael Loriot (Sedelka)
Anaëlle Blard (Rhône Saône Habitat), Romain, Cyril Goyard (Kartel group)
Crystel Bonnet (Ceddia Promotion) et Léo Mabillot (Sabatier)
Benoît Gervais (Sixième 2) et Jérôme Clément (DCB International)

MARCHÉ DE GROS LYON-CORBAS SON GROS MÂCHON RÉGALE

1600 GOURMETS

La foule des grands jours au Marché de Gros Lyon-Corbas à l’occasion de son quinzième anniversaire. Capitaines flamme de cet évènement XXL, les grossistes et producteurs de Corbas, qui ont cru au projet de ce Marché privé après la fermeture du Marché gare de Perrache et qui contribuent à distribuer annuellement 280 000 tonnes de fruits et légumes pour un chiffre d’affaires de 420 millions d’euros générant 500 emplois. Et quoi de plus symbolique pour le fêter qu’un mâchon ? Repas typiquement lyonnais pris tôt le matin par des gens besogneux commençant bien avant l’aube. Ce repas permettait de reprendre des forces et du courage car c’était un moment de joie et d’encanaillement. Et c’est toujours le cas, les mâchonneurs sont des bons vivants ! Cet énènement solidaire était organisé au profit de l'association Courir pour Elles

Mickaël Paccaud, maire de Mions, Christian Berthe, président du Marché de Gros

et

Berthe, président du Marché de

Jérémy Thien, maire de Jullié, Marylène Millet, maire de Saint-Genis-Laval, Christian Berthe, président du Marché de Gros Lyon-Corbas, Jérémie Bréaud, maire de Bron, Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-Les-Lyon, Mickaël Paccaud, maire de Mions, Daniel Valero, maire de Genas, Michel Boulud, maire de Simandres, Alain Viollet, maire de Corbas, Pierre Ballesio, maire de Saint Symphorien d’Ozon, Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône

Yannis Rousseau, La Chopinette

Christian Berthe, président du Marché de Gros Lyon-Corbas, Elyane Boucharlat, Gilles Gascon, maire de

et Alain Berlioz Curlet, adjoint au maire de Saint-Priest

Gros Lyon-Corbas, Yannis Rousseau, La Chopinette, Sophie Moreau-Soquet, présidente Courir pour elles, Christian Berthe, président du Marché de Gros Lyon-Corbas, Christine Delaigue, Carreau des producteurs, Pierre Marcotorchino et Kévin Ronzière, Terraméa

Laurent Grandin, président d’Interfel, Jacques Rouchaussé, président du Ctifl et Christian Berthe, président du Marché de Gros Lyon-Corbas

Texte : Marco Polisson
Photos © Karine Bourgain et François-Xavier Driant
Sophie Moreau-Soquet, Courir pour Elles, entourée des bénévoles
Les bénévoles de Terraméa, La Chopinette et Courir pour Elles
Jean-François Têtedoie, Café Terroir, Maxime Têtedoie, Café du Peintre, Florence Périer, Café du Peintre 6ème, Bastien Nectoux, Café Terroir, Léa Têtedoie, Café Terroir
Claire Chambon, Marché de
Saint-Priest
Christian
Gros Lyon-Corbas, Marco Polisson, rédacteur en chef Lyon People, Christophe Marguin, président des Toques Blanches lyonnaises et le commissaire Michel Neyret
Pierre Marcotorchino, Terraméa
Lyon-Corbas
Jérémie Bréaud, maire de Bron

BISTROT DE LYON LE PHARE DE LA RUE MERCIÈRE A SOUFFLÉ SES 50 BOUGIES

Vendredi 20 septembre 1974 – vendredi 20 septembre 2024... Cinquante ans déjà ! Cinquante ans que le Bistrot de Lyon – le phare de la rue Mercière a titré Lyon People – s’est installé dans cette petite rue canaille de Lyon, montrant de ses lumières tardives la voie à bien d’autres capitaines qui ont depuis jeté l’ancre dans la même crique.

Texte : Philippe Lecoq - Photos © Saby Maviel

En 1974, l’inauguration avait pris un peu de retard, la foule trépidante devant patienter un peu... En 2024, la célébration n’a connu aucune fausse note, on ne devient pas phare par hasard. Un agréable 20° à 20h sur la terrasse vidée de ses tables et chaises pour l’occasion, un cordon rouge tendu pour faire semblant de ne pas prendre la rue piétonne d’assaut, champagne... Fabienne et Jean-Paul Lacombe savent recevoir.

Un mot pour chacun, des bises, des étreintes, des retrouvailles, des rires... Une soirée anniversaire ne se conçoit pas sans amis, les vrais, sans les fidèles de la première heure et de celles d’après, et encore moins sans les anciens collaborateurs puisqu’il s’agit de fêter une maison de restauration qui ne peut durer sans le talent des équipes.

Or donc, cinquante ans après la folle soirée d’inauguration de 1974, Jean-Paul et Fabienne Lacombe n’ont pas convié de célébrités, d’élus, mais juste des amis.

Des fidèles du couple et des fidèles du Bistrot. Car l’anniversaire d’une institution n’est pas un pince-fesses destiné à se faire un nom, ou étaler son succès façon nouveau riche, non, c’est juste l’occasion de revoir — et remercier — celles et ceux qui ont permis que la barque devienne navire amiral, sans douter, que le ciel soit chargé d’électricité ou juste abandonné au plein soleil. Alors, bien sûr, Jean-Claude Caro, l’associé et le complice des premières décennies, était là, tout comme les premiers clients ou leurs représentants. La famille de Paul Bocuse puisqu’il a été le premier à signer le livre d’or et pas seulement : Françoise Bernachon, Raymone Carlut, la maman de Jérôme Bocuse et puis Vincent et Stéphanie Le Roux

Christophe Marguin remet à Jean-Paul Lacombe le diplôme Maurice Vettard au nom des Toques Blanches Lyonnaises
Françoise Bernachon-Bocuse (Bernachon), Hervé Fleury et Fabienne Lacombe (Bistrot de Lyon)
Jean-Paul et Fabienne Lacombe (Bistrot de Lyon), entourés de Jean Martinon et Jean-Claude Anaf
Jean-Paul et Fabienne Lacombe (Bistrot de Lyon), Stéphanie (Bernachon) et son époux Vincent Le Roux (Restaurant Paul-Bocuse)
Guillaume Mouchel (Maison Villemanzy), Véronique et Philippe Husser (Cave des Lumières)
Michel et Marie-Claude Rostang, le chef Christian Bourillot et le chef Pierre Orsi (Le Cazenove)

LES 50 BOUGIES DU BISTROT DE LYON

Les amis restaurateurs, qui venaient dès le service bouclé, boire le dernier – ou le premier c’est selon : Michel Chabran et son fils Louis, qui a pris sa suite, Jacqueline Blanc, Christian Bourillot, Daniel Léron, MariePierre et Michel Troisgros, Pierre Orsi, Jean-Paul et Françoise Pignol, Françoise Viola, Gilbert Reboul, Gérard Vanier... Et les plus jeunes emmenés par Christophe Marguin — qui en tant que président à vie des Toques Blanches a décoré Jean-Paul d’une nouvelle médaille à agrafer à côté de sa légion d’honneur — Frédéric Berthod, Philippe Gauvreau, Guillaume Mouchel Les artistes, qui furent on le sait très nombreux à venir souper après leurs prestations, étaient représentés par l'insubmersible Victor Bosch et son épouse Dominique. Le peintre Jean Fusaro, qui prépare son centenaire et figure en bonne place sur les murs des maisons Lacombe, accompagné de sa délicieuse fille Eve, n’a pas manqué le rendez-vous. Me Jean-Claude Anaf et Jean Martinon, Carole Dufour et son mari Bruno, Albert Constantin, Colette Sibilia, on en oublie... « 50 ans c’est fabuleux ! » a juste confié JeanPaul Lacombe qui a pris le micro. « Un demisiècle que le bistrot a du succès ! Nous n’avons jamais essayé de suivre une mode, juste de faire une cuisine qui a du goût... À Lyon, il faut faire bon ». Et de citer tous ses anciens collaborateurs présents à ce bel anniversaire, parfois restés plus d’une décennie à ses côtés. Chez les Lacombe, la famille est sacrée.

Jean-Paul Lacombe (Bistrot de Lyon) entouré de Sylvie Soulier et Gérard Vanier (Maitre Bœuf)
Jean-Paul Lacombe (Bistrot de Lyon), Jean-Paul Roudil, Jean-Claude Caro, Jean-Claude Linder, médecin généraliste et Laurent Roudil (Pixel)
Le chef Daniel Leron et Francoise Viola (Daniel & Denise)
Michel et Laetitia Chabran, leur fils Louis et son épouse Lola Chabran (Maison Chabran)
Victor Bosch (Le Radiant) et son épouse Dominique avec Jean-Claude Caro
Le chef Christian Bourillot, Francoise Viola (Daniel & Denise) et Jean-Paul Pignol (Maison Pignol)
Colette Sibilia, Fabienne et Jean-Paul Lacombe (Bistrot de Lyon) et le chef Christophe Marguin (Le Président restaurant)
Le journaliste Philippe Lecoq (Lyon People) et le chef Michel Troisgros
Fabienne Lacombe (Bistrot de Lyon) entourée de Maryse et Maurice Rochedy, et Marie-Claude Trolliet (Boucherie Trolliet Halles de Lyon)
Fabienne et Jean-Paul Lacombe (Bistrot de Lyon), Raymone Carlut et Maryse Rochedy
Kévin le Boulc’h, directeur, le peintre Jean Fusaro et sa fille Eve
Bruno Dufour, consul d’Equateur, et Carole Dufour (Idées en Tête)
Jean-Marc et Christine Léry (Le Berger des Dombes)
Fabienne Lacombe (Bistrot de Lyon) entourée de Flora et son papa le chef Philippe Gauvreau (Daddy Poule)

JUIN 2025

NUMÉRO SPÉCIAL PATRIMOINE

LES SECRETS DE BRON

CHARNAY-EN-BEAUJOLAIS

10 ANS DES VENDANGES MUSICALES

10 000 FESTIVALIERS

Devenu incontournable au fil des années, le festival les Vendanges Musicales a fêté en beauté, sa dixième année d’existence. Sous l’arche colorée, c’est le soleil qu’Olivier Mars et Laurent Dubuy, maire de Charnay-en-Beaujolais sont venus remercier, en écho à ces dernières paroles, interprétées par le groupe Bon Entendeur. Et pour cause, pour sa 10e année d’existence, le temps fut bon et le ciel fut bleu, au-dessus du château de Charnay. Le décor planté, le public n’eut ainsi « rien à faire, rien que d’être heureux », alors que la programmation 2024 l’emmenait devant une ribambelle d’artistes, au style éclectique. Matmatah pour débuter, Ibrahim Maalouf ou Julien Granel en plat de résistance, avant ce terminus, assuré par James Baker, 47ter et donc Bon Entendeur. Une playlist de choix, idéale pour faire grimper le curseur des festivaliers. Avec plus de 40 000 personnes réunies en 10 ans, les Vendanges Musicales ont prouvé leur succès. Et le droit d’en cueillir les lauriers !

Texte : Morgan Couturier

Les organisateurs : Olivier Mars, président des Vendanges Musicales, Laurent Dubuy, maire de Charnay-en-Beaujolais,

Sébastien Germain, viceprésident, en compagnie de Serge Luc, responsable technique

Photos © Alexandre Moullard et Nicolas Rodet
Maxime Barre (Albertazzi Serfim), Richard Dumontet (Albertazzi Serfim), Emmanuel Sage (Albertazzi) et Myriam Dumontet (Crédit Agricole Centre Est)
David et Marie Florentin (Serfim Sesa) Pascale Bay, maire de Chazey et Lauriane Cum (Mairie de Chazey)
La team Plattard : Stéphane Large, Jean-Sébastien Large, Jean-Paul Jaccquet, Daniel Rodriguez et Dominique Lamour
Pierre Emmanuel Lucas (Dupont de Nemours), Bernard Perrut (conseil régional), Karine Lucas (conseil régionale) et Véronique moutard (Laforêt immobilier)
Sébastien Germain, Vice-Président des Vendanges Musicales, entouré de Laurent Flavin (Allianz) et Thierry Gilbert (Ecrin Systems)
Gérald Martinon (Coca-Cola Euro Pacific Partners France), Laurent Dubuy, maire de Charnay-en-Beaujolais et Gaëlle Quaillet (Coca-Cola)
Frédéric Jouhannet (Germain), David Juban (Cabinet Bazin), Céline Rol (Apave) et Gérard Reynier (RGA Prod)

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MARIAGES

07/09/2024 – Marine Durand et Matthieu Zambujo 1 (Robe Nicolas Fafiotte)

31/08/2024 – Maryline Merlin et Alexandre Allouche

30/08/2024 – Alexandra Bex et Florian Chikh

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Madame Lia Perrier 2 ; Monsieur Henri Peruchon 3 , créateur du Salon de la Piscine ;

Monsieur Michel Thavel, papa de Richard Thavel ; Monsieur Damien Gateau, œnologue épicurien ;

Monsieur Jacques Rouchouse, essayiste et critique musical ;

Monsieur Robert Sivilia, secrétaire général du Groupe Paris-Lyon ; Monsieur Claude Anselmini, ancien principal du collège Jean-Jacques Rousseau.

Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

FONCTION PUBLIQUE

Après son poste de directrice de cabinet du préfet de la Loire, Judicaële Ruby a quitté Saint-Etienne pour prendre la direction de la Nouvelle Aquitaine. Agée de 48 ans, l’ancienne commissaire divisionnaire au sein de la PJ lyonnaise, a été nommée sous-préfèt de Châtellerault.

NOVOTEL CONFLUENCE

Arrivée sur les bords de Saône il y a 3 ans en tant qu'alternante au service commercial, Solenn Bigeard a grimpé les marches au sein de l’hôtel dirigé par Thierry Roussel. Elle vient d’être nommée Directrice Hébergement et Commercial.

EVENT AGAIN

Les membres de l’association ont élu un nouvelle équipe dirigeante, prête à porter l’association vers de nouveaux défis et à renforcer la filière événementielle en Rhône-Alpes. Ce bureau rassemble des professionnels engagés, venus de différents horizons, avec une mission claire : fédérer, innover, et soutenir les acteurs de l’événementiel.

Bernard Buffard – Président

Arnaud Douchet – Vice-Président

Céline Rouch – Secrétaire

Fabien Duranel – Trésorier

Alexandre Jeannerod – Communication Yves Rioton-Lafarge – Président d’honneur.

DISTINCTION

Catherine Chauvinc, Chevalier de la Légion d’Honneur, a remis les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite à Aline RenardWang, directrice du développement international de Vatel. La cérémonie a eu lieu dans les salons de la Mairie du 2e arrondissement de Lyon, en présence du Maire Pierre Oliver.

LA DERNIÈRE VENDANGE

DE DAMIEN GATEAU

Agé de 57 ans, l’épicurien Damien Gateau s’en est allé rejoindre ses copains d’agapes. Lui, l’incollable en cépages est parti retrouver vignerons et icônes du monde de la gastronomie. Ces derniers mois, malgré la maladie et la fatigue, rien ne pouvait l’empêcher de goûter à ce qui le faisait vibrer : la bonne bouffe, l’amour des flacons, la convivialité. Enfant du 6ème, cadet d’une famille de sept bambins avec des différences d’âge importantes, ses frères et sœurs ont joué le rôle d’éducateur plus que d’amis. Ainsi, quand l’un de ses frères remporta, lors d’un concours radiophonique, un bon d’achat conséquent dans une grande enseigne de vins, il fit partager à Damien la découverte de grands crus. Peu d’entre nous ont eu l’occasion de faire leur éducation viticole au Sauterne 61. Après une scolarité agitée (il écumera près de six institutions privées au grand dam de la « reine mère »), le jeune clanpin cherchera sa voie pendant quelques années. Tour à tour, agent de police (dans le cadre du service militaire), agent commercial dans le véhicule tout terrain, il se distinguera dans les soirées rallye puis dans les établissements de nuit, notamment Le Jardin. Après avoir fait ses gammes chez Malleval puis à la Vieille Réserve, l’ancien élève de la Rédemption s’était lancé à son compte en créant une agence de distribution de vins, baptisée DGVS pour Damien Gateau Vins et Spiritueux. Dénicheur de produits à fort caractère terroir, il proposa ensuite à la « manufacture », sa boutique de la Croix-Rousse, jusqu’en juillet 2023, tout ce qui peut donner l’eau (et le vin !) à la bouche. Damien, fin connaisseur avec sa ronde silhouette et ses lunettes de professeur Tournesol fut logiquement le sommelier référant de « Bruits de Bouchons », une rubrique du magazine Lyon People où trois invités étaient conviés à partager un déjeuner pour accorder mets et vins. Toujours tiré à quatre épingles, souriant et avenant, il avait récemment passé la bague au doigt à Anaïs avec qui il partageait de grands moments de bonheur en compagnie de leurs plus chers amis Sonia Ezgulian et Emmanuel Auger qui auraient tant aimé fêter ensemble la sortie de leur roman photo culinaire « Je vous dis tout ». L’histoire en a décidé autrement.

CARNET MONDAIN
Texte : Françoise Petit – Photo © Jean-Luc Mège

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