QU’IL NE FALLAIT PAS RATER ! N°254 – Novembre 2024
SAINT DIDIER AU MONT D’OR
LA NOUVELLE VIE DE LA CHEVROTIÈRE megève
TOQUICIMES 2024 UN GRAND CRU
PARADIS DES COLLECTIONNEURS SALON EPOQU’AUTO Les 17 Évènements
QU’IL NE FALLAIT PAS RATER ! N°254 – Novembre 2024
SAINT DIDIER AU MONT D’OR
LA NOUVELLE VIE DE LA CHEVROTIÈRE megève
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N°254 – Novembre 2024
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«
Même pendant les vacances scolaires, Lyon conserve ses interminables bouchons volontairement créés par la municipalité verte avec ses chantiers incessants de réduction des voiries. Aucune étude d’impact sur la pollution engendrée (le magnifique Hôtel Dieu commence à noircir ses façades récemment restaurées), la santé mentale des automobilistes excédés qui commettent de plus en plus d’infractions routières avec des riverains fatigués et la perte d’activé économique de toutes ses mobilités retardées ou tout simplement ajournées... Les congés scolaires étaient des périodes d'accalmie pour les automobilistes. Mais depuis 2020, ces espaces ont disparu. » Ainsi s’exprime le notaire François Bremens, sur son compte Linkedin, jeudi 24 octobre. Plus de 600 professionnels ont liké son post qui reflète parfaitement le sentiment d’exaspération général. « Très honnêtement, je n'ai jamais vu un tel bordel à cet endroit. Les véhicules faisaient carrément du surplace. » nous écrit, dans un style plus cash, le photographe Pascal Pierart en nous envoyant cette photo du quai Jules Courmont, le 22 octobre.
Elle est belle, la ville apaisée
Aux quatre coins de l'agglomération, c'est une galère sans nom pour circuler librement. Sur les réseaux sociaux, les infos de blocage délient en flot ininterrompu. Traverser la cité est devenu un calvaire pour les 10 000 automobilistes qui empruntent chaque jour l'axe Nord Sud. « 2 heures pour traverser Lyon, j’en peux plus de cette ville ! » s’énerve l’entrepreneur Raph Crolla, le lendemain de la fermeture du quai de la Pêcherie qui paralyse le quartier des Terreaux. Fermée depuis l’été, la rue Grenette est devenue en semaine un véritable désert comme l’a affiché Marc Jean, sur Facebook « Ils ont réussi à vider la ville ! » constate, sidéré et photos à l’appui, l’organisateur du Dîner des Authentiques. Idem à Vaise et à Saint Just depuis la fermeture de la montée du chemin neuf. Tout le monde est pris au piège, contraint à de multiples détours et en premier lieu les bus TCL... À Gerland, les travaux du tram 10 fragilisent depuis plus d’un an toute l’activité sportive et économique, notamment des fleurons de la restauration. À l'Est, la situation est catastrophique route de Genas dont les habitants ont engagé un recours contre les verts. Chaos renforcé par la fermeture de l'avenue Rockefeller reliant Bron aux hôpitaux de Lyon qui vient parachever le chaos perceptible sur l'ensemble de la métropole. Combien de temps allons-nous supporter cela ?
Marco Polisson Rédacteur en chef
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08 LA VIE LYONNAISE
10 LA VIE ÉCONOMIQUE
14 LA VIE JURIDIQUE
16 LA VIE CULTURELLE
18 LA VIE ÉVÈNEMENTIELLE
20 LA VIE GASTRONOMIQUE
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40 LE CAFÉ DES LYONNES ELISE MICHALLET
42 STYLE IMMOBILIER LA CHEVROTIÈRE
48 DOSSIER SPÉCIAL
64 STYLE GASTRONOMIE
66 PEOPLE SPORT LOU — STADE FRANÇAIS
OL - Le départ de Serge Bex
71 PEOPLE EVENTS LES 17 ÉVÈNEMENTS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER
CARNET MONDAIN
Lyonpeople.com n°254 - Novembre 2024
Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler
Couverture : La famille Pignol par Charles-Edouard Gil
Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com
Directeur de la rédaction Marc Engelhard
Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com
Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com
Journalistes Margot Nourry, Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal
Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com
Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com
Directrice de clientèle Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43
Chef de publicité Flavie Laforêt - flavie@lyonpeople.com
Directrice du TOP 500 des Lyonnais Maison Clémence Bricon
Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com
Assistante commerciale Camille Megido - camille@lyonpeople.com
Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com
Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Karine Bourgain, Bertrand Perret
Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Odile Mattei, Jocelyne Vidal, Jacques Bruyas, Jean-Marie Nauleau, Christian Mure.
Diffusion Agence Coyote Diffusion
Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com
Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.
100 000 lecteurs tous les mois
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Depuis le 23 septembre, les automobilistes pleurent de nouveaux travaux à l’intérieur du tunnel Vivier Merle. Quatre ans après l’avoir prolongé pour améliorer la circulation des modes doux en surface, les écologistes de la Métropole de Lyon suppriment une voie au profit... d’une double piste cyclable.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People
La symphonie semble couler sur leurs oreilles, en dépit des concerts de klaxons inondant le quartier ces jours derniers. Si cette mélodie peu agréable fut le fruit d’une mobilisation de l’opposition, le 30 septembre dernier, elle n’en reste pas moins quotidienne, à moins de 400 mètres des bureaux de la Métropole de Lyon. En cause, la récente fermeture du tunnel Vivier Merle, bloqué pour deux nouveaux mois de travaux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette décision prise sans concertation par Bruno Bernard et ses adjoints, tend à crisper les nombreux automobilistes empruntant habituellement cette précieuse artère, appréciée pour sa capacité à relier en souterrain les quartiers de la Part-Dieu et des Brotteaux. L’exaspération est totale à l’angle de la rue Paul Bert et du boulevard Marius Vivier Merle. Mais si la colère des automobilistes a vocation à faire sourire l’exécutif écologiste, ces embouteillages ne sont pas sans pénaliser les taxis ou les chauffeurs TCL, eux aussi excédés, derrière leurs volants. Il faut dire que même pour ces derniers, la situation est difficilement tenable.
La voiture quasiment exclue de l’équation. À l’image du cliché, certains sont même tentés de grimper sur les terre-pleins pour se frayer un chemin. Dans le cas contraire, les bus arrivant de la gare Part-Dieu, se trouvent souvent bloqués à l’heure de pivoter vers la rue Paul Bert. Même souci pour leurs homologues, soucieux dans le sens inverse, de rejoindre les arrêts sis face au centre commercial. Pourtant, la situation
était tout autre, il y a encore quelques jours. Depuis le printemps 2020, les automobilistes pouvaient en effet, profiter du tunnel pour regagner le cours Lafayette ou le boulevard Jules Favre. La précédente mandature avait même pris le soin de prolonger cette trémie de 118m au sud, de manière à fluidifier le trafic et... « libérer 5 500 m2 en surface pour les piétons, les transports en commun et les vélos ». Depuis, le trafic avait ainsi été interdit aux voitures, devant la gare, pour permettre aux bus et aux vélos, de bénéficier de larges couloirs de circulation, de part et d’autre de la trémie. Des espaces visiblement insuffisants pour les khmers verts Jean-Charles Kohlaas ou Fabien Bagnon, lesquels ont donc cru bon d’ajouter une nouvelle voie cyclable bidirectionnelle... à l’intérieur du tunnel. Et ce, au détriment d’une voie de circulation. Un choix largement contesté, qui divise jusqu’à l’association « La Ville à Vélo », pourtant réputée pour être proche de Fabien Bagnon, voire pilotée par ce dernier. Sur l’antenne de nos confrères de France 3, le coprésident, Thibaut Chardey en vient même à regretter que les vélos aient à partager ce tunnel avec les voitures (un muret de 25 cm séparera les deux voies, ndlr). Et donc à respirer leurs fumées d’échappement. « On est conscient que ce ne sera pas confortable ni très agréable pour les poumons », évoque ce dernier. Et ce, avant de trahir, la logique des aménagements déjà existants : « le passage en surface sera toujours possible malgré tout ». Tout ça pour ça...
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Dans le cadre de notre numéro de fin d’année, Lyon People publiera un dossier consacré aux plus beaux chalets alpins, confiés à la plume de Pauline Morasz.
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e marché de l’immobilier grippé par un manque de logements neufs et un encadrement des loyers démotivant les investisseurs, les acteurs du secteur mangent leur pain noir. Selon Pascal Pancrazio, président de la Fédération Nationale de l’Immobilier dans le Rhône, la tendance n’est guère à l’optimisme, bien que la nomination d’une ministre du logement soit de nature à le rassurer. Tel est le paradoxe de ses bureaux. Depuis le balcon du 2e étage, Pascal Pancrazio jouit d’une vue rêvée sur la place de la République et son enfilade d’immeubles haussmanniens, illustrant la richesse patrimoniale de Lyon. Et pourtant, qu’importe la couleur du ciel, l’horizon semble s’assombrir de jour en jour. Le président de la FNAIM Rhône a beau chercher les éclaircies, seul son sourire habituel apparaît apporter un peu d’espoir. Reste que la réalité ne tarde jamais à le rattraper. Et qu’importent ses bonnes intentions, l’intéressé le sait, faire le point à l’heure H, c’est exposer une triste réalité. « L’an passé, on pensait que l’on passerait entre les mailles du filet. Mais ce n’est plus cas. Au moins 15% de nos adhérents sont en difficulté », glisse-t-il rapidement, conscient que le marché lyonnais (et rhodanien dans son ensemble) est bel et bien grippé. « On le voit dans les rues, il n’y a plus de grues, ce qui se traduit par une pénurie extrême de logement. Faute de produits neufs, les acheteurs tentent de se reporter sur l’ancien », valide d’ailleurs son secrétaire général, Pierre-Yves Gaucher
PHARE DANS LA NUIT ?
Hélas, l’encadrement des loyers, de même que la disparition annoncée (au 31 décembre 2024) du dispositif Pinel, ne sont guère sujet à rassurer. Ce que les chiffres illustrent sans
grande contestation. A éplucher ces derniers, faute d’inspecter les annonces immobilières, la réalité du marché ramène ainsi à, à peine 20 043 ventes actées dans le Rhône (dont 5972 à Lyon), entre juin 2023 et juin 2024, soit une baisse de l’ordre de 19,2%. Et même si le fléchissement actuel des taux d’intérêt peut « apporter une respiration à tout le marché », la tendance n’est clairement pas aux transactions. En effet, qu’importe si les prix ont vocation à se dévaluer (-8,3% à Lyon en 1 an), l’acquisition de logements privés, de locaux d’activités et de bureaux ne paraît plus être à l’ordre du jour pour les particuliers cherchant à investir dans la pierre. « Les effets de l’encadrement des loyers sont nets », expose le président de la FNAIM, alors que de nombreux propriétaires, jadis attirés par un bénéfice à la revente, reviennent aujourd’hui sur leurs ambitions. Pire, certains ont mis fin à leurs locations, pour reprendre le chemin de leur logement. Cette dépréciation de l’offre semble même s’étendre tel un mauvais virus, le secteur de l’immobilier professionnel étant également touché. L’expansion du télétravail n'incite guère à l’achat de nouveaux locaux, au même titre que l’explosion des prix du foncier. Pour preuve, au 1er semestre 2024, la FNAIM n'enregistrait que 173 transactions sur le département dans ce secteur, soit 19% de moins qu’au premier trimestre 2023. « On va continuer sur une tendance baissière pour les locaux d’activités », pointe le vice-président, Loïc de Villard. Dans cette obscurité, la lumière est donc attendue du côté de Paris et de Matignon. La nomination d’une ministre de plein exercice pour le logement, Valérie Létard, fut ainsi accueilli avec optimisme. « On reste dans une situation compliquée, mais
l’on a un Premier ministre qui semble enfin prendre la mesure de nos préoccupations. On est satisfait de voir que ce gouvernement nous sait en difficulté », souligne Pascal Pancrazio. Suffisant pour chasser les nuages ? Toute la profession l’espère. Et les Lyonnais avec eux.
Texte : Morgan Couturier - Photos © Lyon People
Depuis un an, Lyon a beau connaître une baisse des prix, acquérir un logement dans le 6e arrondissement demeure l’apanage des plus fortunés. Toujours très huppé, il reste l’arrondissement le plus cher à l’achat, avec un prix du mètre carré estimé à 5 089€ au 1er septembre (contre 5 286 € en mai dernier). Derrière lui, le 4e arrondissement, articulé autour de la Croix-Rousse, se situe autour de 4 778€/m2, désormais placé devant le 2e arrondissement (4 753€/m2). Au rayon des bonnes affaires, les regards se portent donc vers le 5e arrondissement (3 664€/m2) et le 9e arrondissement (3 717€/m2).
Référence nationale en matière d’installation hifi, la société aindinoise ne cesse d’évoluer avec son temps. Alors que la musique dématérialisée et les plateformes de streaming sont devenues la norme, Hifi Link entretient une philosophie chère à son histoire : apporter à la maison, une expérience musicale digne d’un concert.
Texte : Morgan Couturier – Photos © DR
De toutes les musiques, la plus belle n’est pas forcément celle que l’on croit.
À passer cinq minutes avec lui, une heure ou deux, la plus belle des sonorités se trouve en effet, dans les ondulations de la voix de Patrice Muller. Dans cette passion contagieuse, que le directeur d’Hifi Link, partage à chaque rencontre. « Je suis né dans la musique, de par mes parents. Ce métier est un peu une prolongation », expose-t-il. L’amour pour l’acoustique ancré viscéralement, l’Aindinois n'a donc guère besoin de forcer. Le son paraît parler pour lui, son béguin pour ce dernier ne faisant qu’apporter une agréable note de fond. Un argument de séduction à l’heure où des clients issus de toute la France, se pressent déjà jusqu’à la zone commerciale de Meximieux, théâtre de son showroom de 600 m2, basé à 20 minutes de Lyon.
« À 90%, ce sont des amoureux de la musique », aime-t-il à les décrire, son enseigne se chargeant de leur présenter de ce qui se fait de mieux sur le marché. Devenu au fil du temps, l’une des 3 à 4 références européennes, en matière d’installation de matériel hifi, Hifi Link jouit en effet, d’un sérieux catalogue de chaînes hifi, d’enceintes et autres amplificateurs de qualité. Pour preuve, cette perle personnelle, exposée en guise d’œuvre d’art, dans l’un des trois auditoriums de la boutique : la chaîne hifi personnelle de Serge Gainsbourg, datée de 1969 et dessinée par Alain Carré « C’est sur la musique de cette chaîne hifi qu’il a rencontré Jane Birkin », relate-t-il. Un trésor conservé jalousement, que Patrice Muller peut savoureusement
porter en étendard d’une impressionnante collection d’appareils d'hifi, allant de 6000 à 2 millions d’euros tous en écoute permanente au show room. L’Émotion musicale est à ce prix, pourrait-on dire, en référence à l’entité créée en 1972 par le regretté Claude Guerini, et reprise en 2010 pour devenir Hifi Link.
CERTAINS APPAREILS NUMÉRIQUES PERMETTENT
AUJOURD’HUI
DE REPRODUIRE
LA FINESSE MUSICALE
DES VINYLES
« Ça devient des objets de décoration. Mais grâce à eux, vous vous envolez dans la musique », assure Patrice Muller, démonstration à la clé. Un passage obligé à chaque visite, un matériel de cet acabit réclamant une... ultime écoute avant l’achat. « On fonctionne sur rendez-vous », souligne d’ailleurs le responsable, capable d’associer ses ventes, avec la dégustation d’une bonne bouteille. Ainsi va Hifi Link, et « sa typologie haut de gamme ». Des Italiens de Franco Serbin aux Américains McIntosh en passant par la marque espagnole Kroma, bulgare d’APL ou anglaise Wilson Benesch, l’enseigne n’a donc qu’un but : « reproduire un concert symphonique devant vous ». Mieux, grâce à la précision de ses amplificateurs et la qualité de ses enceintes, Hifi Link promet aujourd’hui, une expérience digne de « l’élégance de la platine vinyle », redevenue à la mode.
Une bonne nouvelle à l’heure de reconquérir les jeunes générations, élevées aux streamings et aux enceintes portables. « Une fois qu’ils nous connaissent, ils reviennent rarement aux premiers prix », s’en amuse Patrice Muller, alors que la 7e édition de son salon Hifi Link, l’a conforté dans l’engouement démultiplié pour ces (belles) machines. De cette manière, la pluie faisant le beau temps, l’entrepreneur entend tirer parti de la morosité de la météo, pour renforcer les liens avec la clientèle. « Tous les six mois, il y aura une soirée musicale », expose-t-il. Raison de plus, pour franchir les portes de ce temple de la musique, où les Beatles et leur célèbre pochette font la beauté du décor. Une source d’inspiration, alors que les quatre acolytes l’auraient sûrement chantonné : Here comes the sun et Come together !*
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Avec l’Abbaye Paul Bocuse comme cadre de choix, le Barreau de Lyon a mobilisé l’ensemble de la profession pour sa 4e soirée des solidarités. Un soir de fête propice aux célébrations, à commencer par le 10e anniversaire du fonds de dotation Agir ! À la clé, une nouvelle vente aux enchères, propice au financement de projets en faveur de la justice sociale. La solidarité commence par-là, par ces jeunes élèves venus profiter de la féerie des lieux, pour prêter mainforte à l’organisation de l’événement. Un travail de l’ombre, orchestré sous le regard de Monsieur Paul, dont l’importance fut loin
d’être négligeable. Et pour cause, c’est par leur action, que le public de cette 4e soirée des solidarités, put apprécier les différents lots mis aux enchères.
Des sculptures de Nathalie Huguenin ou Frédéric de Boccard et des toiles de Cristina Tavares, Jean-Philippe Aubanel, Calman Shemi ou Pierre Montheillet, vouées à renforcer l’impact du fonds de dotation Agir, initié en février 2014. Dix ans d’accompagnement des plus vulnérables et d’initiatives en faveur de la justice sociale, que le Barreau de Lyon put honorer comme il se
: Morgan
Bercé par le luxe et ses codes, qu’il enseigne dans six écoles lyonnaises, Joris Hadj a choisi de partager son savoir-être. Le Lyonnais livre les secrets d’un monde à part, souvent idolâtré, au fil des pages de son premier ouvrage : « Frappez et l’on vous ouvrira ». Enseigner et partager ses savoirs sont une chose, les mettre en œuvre en est une autre. Et plus encore, dans ce monde du luxe ne tolérant aucun écart. Alors derrière ses blazers qu’il chérit tant, Joris Hadj ne manque jamais à ses devoirs. Au respect des codes de l’élégance, qu’il prend plaisir à partager, depuis les bancs de nombreuses écoles lyonnaises. « Contrairement aux apparences, le monde du luxe ne fonctionne pas en vase clos », soutient-il ainsi, dans un premier ouvrage où l’intéressé expose « l’art et la manière d’intégrer ce monde ». Dans « Frappez et l’on vous ouvrira », le directeur de salle au Cercle de l’Union conte en 130 pages, « ces règles explicites et tacites » que toutes les personnes attirées par le luxe, se doivent de maîtriser. Des codes vestimentaires, verbaux ou gestuels, relatés en détails par cet enseignant en « codes du luxe et savoir-être » comme en « art oratoire et prise de parole en public ».
Une inspiration pour les jeunes générations. « J’avais déjà les cours, alors ce fut assez rapide à écrire », soutient-il. Pour preuve, cet exemple emprunté à une scène de la vie courante, où une femme aisée invita devant lui, ses convives, « à prendre un jus d’orange », à une heure tardive. Qui est une invitation polie à lever le camp et quitter la soirée. Un code parmi tant d’autres, que le commun des mortels ne peut toujours connaître. D’où le succès de ce premier ouvrage, en rupture de stocks sur la plateforme Amazon, le jour de sa sortie. Mais aussi de ces étudiants, professionnels et particuliers, bercés par les révélations de cet écrivain en herbe. Pas étonnant dès lors, de voir son ancienne élève, Jade Patoureau, composer la préface de ce manuel. Aujourd’hui créatrice du média Luxury News, elle brille sur les réseaux sociaux, au biais de ses vidéos réalisées sur la thématique des « exigences que l’on retrouve à tous les postes et dans tous les métiers du luxe » « Les jeunes ne connaissent plus ces règles », confirme Joris Hadj, formé aux rudiments de ce monde par son professeur, Hélène Bouvet et son mentor, Philippe Vorburger « Je lui dois beaucoup. L’âme de la bonne formule, c’est lui qui me les a apprises », poursuit Joris Hadj. Un nom qui pourrait aspirer à son tour, les jeunes générations. Et réaliser bien des rêves, dans un monde de paillettes.
« Frappez et l’on vous ouvrira » de Joris Hadj - Éditions de Palio - 130 pages - 16 €
doit, avec la collecte de quelque 11 200 euros, auxquels s’ajoutent 26 000€ liés aux donations et aux participations à la tombola, dans laquelle figurait notamment un maillot de la star du basket français, Victor Wembanyama. De quoi permettre à « l’ensemble de la profession de réaffirmer son rôle actif au sein de la société » et d’apporter une once de magie à ce rendez-vous, célébré autour du Bâtonnier Philippe Meysonnier, à l’origine de la création du fonds, de son actuelle présidente, la vice-bâtonnière, Sara Kebir, et plus de 130 invités. Désormais place à l’action. Pour le Barreau de Lyon, il est temps... d’agir !
La musique de chambre est à l’honneur en décembre à Piano à Lyon ! Le 3 décembre, c’est le violoniste Renaud Capuçon qui ouvre le bal salle Molière et s’entoure de la fine fleur des solistes français pour interpréter Strauss, Mahler et Mozart. Le 14 décembre, direction la grande salle de l’opéra de Lyon pour applaudir Elisabeth Leonskaja dans son répertoire de prédilection, les trois ultimes Sonates de Beethoven. Les 17 et 18 décembre, retour à Molière pour une « Carte blanche » à Martha Argerich. À quatre-vingt-trois ans, la « légende vivante » n’a rien perdu de sa stupéfiante santé pianistique. Bien au contraire, sa virtuosité flamboyante, sa sonorité chaude et perlée à nulle autre pareilles, la fougue avec laquelle elle transcende chaque partition, émeuvent, éblouissent, étonnent tel qu'au premier jour. « La lionne du clavier », qui embrase à chacune de ses apparitions les auditoires
des plus prestigieuses scènes et festivals du monde, n'a pas fini de nous enchanter et de nous dérouter ! Pour célébrer les 20 ans de la saison musicale lyonnaise, elle s’entoure de ses amis et fidèles partenaires, tous habitués de son Festival d’été à Hambourg, pour deux soirées à marquer d’une pierre blanche ! De Prokofiev, un de ses compositeurs fétiches, elle interprète une transcription pour deux pianos de la célèbre « Symphonie Classique » avec Akané Sakaï, puis la seconde Sonate pour violon et piano avec Tedi Papavrami. Soucieuse de transmission, Martha Argerich, qui a toujours défendu les jeunes interprètes en lesquels elle se reconnaît, invite le pianiste Ido Zeev, qu’elle a adoubé lors du dernier Concours International de Vigo dont elle présidait le jury, à faire ses débuts dans notre cité en jouant Scriabine et sa propre transcription de Tzigane de Ravel. Pour finir en apothéose, Mendelssohn est
à l’honneur avec son étincelant Trio en ré mineur, interprété avec la complicité de Tedi Papavrami et de la violoncelliste chinoise Jing Zhao. Une programmation signée Jérôme Chabannes
> Renseignements et réservations PIANO À LYON : 04 78 47 87 56 www.pianoalyon.com
de Jean- François Miniac
Plongez au cur des mystères et des légendes qui hantent les régions de France à travers ce beau livre qui vous transportera dans un univers fascinant et envoûtant. Découvrez un recueil d'histoires mystérieuses, de contes anciens et de mythes intemporels qui ont captivé les générations passées et continuent à nous interroger aujourd'hui. Des récits classiques tels que les légendes de Merlin l'Enchanteur et de Brocéliande, la terrifiante histoire de la bête du Gévaudan, le miracle de Gannat, le mystère de Rennes-le-Château, ou encore le trésor des Templiers de Gisors, vous seront contés avec passion et détails. Mais ce n'est pas tout ! Plongez également dans des mystères moins connus, des récits inédits qui vous transporteront dans des mondes insoupçonnés et mystérieux. Points forts : - des illustrations somptueuses et des récits captivants - une jolie sélection de mystères et légendes, présentée par régions.
Éditions Bonneton / 176 pages / 19,90 €
“DERRIÈRE
de Robert Piccamiglio
Étonnant livre que cette approche en souvenirs nostalgiques et amers des vies autant extraordinaires qu'ordinaires ou banales de deux camarades ouvriers. Ce livre témoigne avant tout d'une formidable aventure d'amitié qui, après le constat lucide que la solitude, par principe, ne se partage pas, réalise que le plus grand des trésors reste la foi en l'autre et la patiente construction des liens indéfectible d'une amitié. À travers l'altérité de l'entourage professionnel et le commun de vies tracées d'avance, on se prend encore à croire en des jours meilleurs alors que les lendemains ont toujours déchanté. Un livre militant. Éditions La Fosse aux Ours / 192 pages / 19 €
Texte : Jérémie Wanderer – Photo © Caroline
Textes : Jacques Bruyas
“LÀ OÛ L'HORIZON EST PLAT, JE NE TIENS PAS”
de Louis Oreiller et Irène Borgha
Louis Oreiller est né en 1934 dans le Val d’Aoste. La montagne ne lui a jamais inspiré ni défi ni performance. Elle est sa terre et son ciel, un horizon avec lequel il fait corps. Pour conjurer la pauvreté, il a été braconnier, contrebandier... puis il a pu changer de camp, devenant garde-chasse et finalement garde du parc national du Grand-Paradis. Une vie éloignée des sentiers balisés, le plus souvent à l’écart des hommes, dans une vallée coupée du monde par les avalanches six mois par an, dont Irène Borgna, docteur en anthropologie alpine a su restituer la poésie et la sagesse, sans gommer la rugosité d'un esprit libre qui n'a rien d'un saint. Éditions Glénat-Poche / 208 pages / 9,90 €
de Frédéric Simon
Au cœur des magnifiques vignobles du Beaujolais, la tranquillité du paisible village de Lantignié est brutalement perturbée par un drame sanglant. Sasha, une réfugiée ukrainienne, et sa petite fille Yulina sont retrouvées sauvagement poignardées. Alors que les enquêteurs lyonnais se dirigent vers la piste d'un féminicide, l'affaire prend une tournure inattendue lorsque le corps de la jeune femme disparaît mystérieusement de la morgue. Dès lors, dans un tourbillon de doutes, une question cruciale perturbe les gendarmes : qui était réellement Sasha et quels secrets dissimulait-elle ? Entre mystères, trahisons et révélations, "Le piège de l’ours" vous plonge au cœur d'une enquête palpitante où chaque indice cache une vérité insoupçonnée. Éditions M+ / 240 pages / 20,90 €
À trois mois du lancement de la 22e édition, Olivier Ginon a présenté les contours du prochain Sirha. Dans un contexte de transformation de la profession, le rendez-vous culinaire espère séduire professionnels et spectateurs. Le Bocuse d’Or et la Coupe du Monde de la pâtisserie devraient à nouveau y contribuer.
Texte : Morgan Couturier – Photos © DR / White Mirror
Paul Bocuse l’a longtemps dit et répété : il aimait rester classique, tout en arguant que la clé du succès se trouvait dans la qualité et la créativité. Toujours est-il que six ans après la mort de son pape, le salon de la gastronomie se doit de basculer vers plus de modernisme. De revoir sa copie et sa recette donc, dans le sillage d’un métier appelant à plus de transformations. Alors lorsque s’avancera dans les allées d’Eurexpo, du jeudi 23 au lundi 27 janvier 2025, le 22e salon du Sirha Lyon, celui-ci devrait foncièrement s’adapter au présent. Au futur, aussi, alors que les nouvelles formes de consommation conjuguent déjà expériences culinaires rapides et « qualité... et la satisfaction immédiate ».
« Le Sirha Lyon se positionne comme le catalyseur de ces mutations, aidant les professionnels à anticiper les défis à venir et à adapter leurs stratégies pour prospérer dans ce nouvel écosystème », avancent ainsi ses
organisateurs, à trois mois de ce rendez-vous mobilisant près de 210 000 professionnels venus du monde entier.
Bien sûr, si de telles questions ne manqueront pas d’alimenter les discussions autour des 4700 exposants ou des différentes tables-rondes agitant le salon, le Sirha Lyon n’en reste pas moins fidèle à certains principes de Monsieur Paul. À commencer par cette idée selon laquelle la bonne cuisine, demeure cet instant où « l’on soulève le couvercle, que ça fume, que ça sent bon et qu'on peut se resservir ». Pour ce faire, le salon pourra à nouveau compter sur ces incontournables joutes culinaires.
En premier lieu desquelles, le célèbre Bocuse d’Or et ses 24 candidats, placés, les 26 et 27 janvier, sur la route d’une 20e statuette dorée. Pour autant, un bon menu ne pouvant s’établir sans une touche de gourmandise, la Coupe du monde de la pâtisserie, organisée du 24 au 25 janvier, devrait également allécher quelques babines, à l’occasion d’un concours imposant la réalisation de 39 desserts de dégustation et 3 pièces artistiques. De quoi introduire délicieusement le nouveau président du comité international d’organisation du Sirha, un certain... Davy Tissot.
Sirha Lyon 2025 à Eurexpo
Du jeudi 23 au lundi 27 janvier 2025, Ouverture de 9h à 18h
Tarifs : 110€ en achat en ligne, valable 2 jours. 110€ en achat sur place, valable un jour. > Plus d’infos sur www.sirha-lyon.com
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Le restaurant 33 Cité promet une belle fin d’année grâce au renouvellement de sa carte à emporter pour les fêtes et à l’investissement dans un nouvel équipement d’encaissement, signé RT Conseils.
Texte
: Margaux Nourry – Photos DR
En cette fin d’année, le 33 Cité se modernise logistiquement parlant tout en garantissant toujours son côté traditionnel avec sa carte de Noël garnie de spécialités. D’une part, l’établissement s’est doté, depuis un mois, d’une solution d’encaissement et de gestion dernier cri, CLYO Systems de RT Conseils. Cette installation a pour objectif de faciliter le traitement des commandes et, par conséquent, d’augmenter le chiffre d’affaires du restaurant. CLYO Systems correspond à
une plateforme digitale complète, du passage de la commande à sa livraison en passant par son paiement ou son service.
À noter que le 33 Cité a fait le choix de n’utiliser ce système qu’en interne afin de « toujours garantir un lien humain avec le client », précise le chef Frédéric Berthod Concrètement, quatre bornes de gestion de commandes ont été installées. RT Conseils se dit fier d’une telle association et d’avoir équipé cet établissement de renom dont le chef est membre des Toques Blanches Lyonnaises.
Cette installation sera d’autant plus utile que le restaurant renouvelle son offre de vente à emporter pour Noël et le nouvel an. Et le menu promet d’être savoureux. Saumon gravelax, volaille à la crème et aux morilles, madeleines... « Nous allons proposer des produits festifs », annonce le chef. On retrouvera également les spécialités de la maison, le pâté en croûte et le chou farci. Pour garantir des fêtes conviviales, des plats à partager viennent compléter le tout. Pour savourer ces plats, rien de plus simple : il suffit de se rendre sur le site web du restaurant et passer commande. Une page dédiée à la vente à emporter est disponible début novembre. Compte-tenu des contraintes logistiques du restaurant, les derniers jours pour passer une commande sont fixés au 20 décembre pour le repas de Noël et au 27 décembre concernant celui de la Saint-Sylvestre. À noter que la livraison n’a lieu que jusqu’au midi le jour-J. Établie depuis une dizaine d’année, cette carte à emporter connaît toujours un franc succès, malgré une baisse de la demande, expliquée par la concurrence, précise le chef Toques Blanches Lyonnaises.
33 Cité - 33, quai Charles de Gaulle - Lyon 6 Tél. 04 37 45 45 45
Créé en 2008, RT Conseils apporte des solutions informatiques, réseaux et bureautiques en étant un distributeur Canon. Aujourd’hui également présente à Paris et Cannes, l’entreprise lyonnaise dirigée par Romée de Tarlé propose des services digitaux tels que CLYO Systems. Cela répond bel et bien à une demande des commerces car le succès est au rendezvous. Côté encaissement et gestion des commandes, RT Conseils propose une large gamme de produits nécessaires pour concevoir un système efficace : bornes de commande, caisses enregistreuses, écrans de suivi des commandes, etc...
RT Conseils
1359, route Sain Bel - 69280 Marcy L'Étoile Tél. 04 72 30 69 68 contact@rt-conseils.com
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C’est le rendez-vous des amateurs de bons produits ! Le Marché des Terroirs a réuni au cœur de la Presqu’ïle plus de cinquante producteurs régionaux.
Texte : Margaux Nourry – Photos © Lyon People
Miel, vins, produits laitiers, confiseries, charcuterie... Il y avait de quoi bien manger cette année au Marché des Terroirs, anciennement le Marché du goût. Organisé en partenariat avec la Région Auvergne Rhône-Alpes, sur la place Bellecour ce mercredi 16 octobre 2024 de 8h30 à 20h, il a réuni quelques milliers de personnes, malgré les averses de la journée. Au total, cet évènement gratuit et ouvert à tous a fédéré soixante producteurs et artisans de la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’objectif était ainsi clairement défini : valoriser ce patrimoine culinaire local. Les visiteurs ont pu déambuler entre les divers stands pour goûter les produits régionaux et échanger avec les artisans. Les odeurs de fromages se
sont mêlées à celles de la charcuterie et du miel, pendant que certains profitaient des quelques rayons de soleil sur les transats à disposition.
Même si la cible première de l’évènement se voulait plutôt connaisseuse, le public était finalement hétéroclite : « Il y a surtout des habitués, ceux qui veulent consommer local ou qui connaissent déjà les producteurs, mais également ceux qui passent par hasard », présente Auvergne Rhône-Alpes Gourmand, association pour le développement économique de la filière alimentaire régionale et organisatrice du Marché des Terroirs. « Il y a deux ans, on n’avait même pas eu le temps de manger, raconte Madame Merlé, fondatrice de la biscuiterie La Pouzzolane. Aujourd’hui, ce n’est pas la même fréquentation mais le succès reste au rendez-vous. » En outre, les productions régionales étaient mises en avant grâce au label « Ma Région, Ses Terroirs ». Pour recevoir ce label, les produits bruts doivent simplement remplir la condition de provenir entièrement de la région, tandis que les produits transformés doivent être fabriqués ou originaires d’au moins à 80% du territoire.
Le cheptel du GAEC des 5 Lacs est composé d’une centaine de chèvres laitières et d’une centaine de vaches laitières
Par ailleurs, dans une autre dimension, les filières agroalimentaires de la région, des syndicats et des Organisations de Défenses de Gestion des Appellations ont également saisi l’occasion pour sensibiliser les visiteurs autour d’animations pédagogiques. On compte notamment parmi elles l’Interp’Aura pour la filière du porc, le Marché de Gros LyonCorbas concernant les fruits et légumes frais, ou encore l’Œnothèque Auvergne-RhôneAlpes et Saint-Pourçain du côté viticole.
Un an après avoir ouvert les hostilités autour d’un concours de cuisine durable, la fondation pour la Cuisine Durable by Olivier Ginon et le chef Christian Têtedoie ont étendu leur modèle à la pâtisserie.
Deux épreuves répondant aux enjeux actuels et aux problématiques de gaspillage, au cours desquelles de grands noms de la gastronomie française se sont réunis à la Vatel Academy.
Texte : Morgan Couturier – Photos © DR
En bon président du concours de pâtisserie, Pierre Hermé l’eut toujours dit : « la gourmandise est une source inépuisable de bonheur ». Elle l’est même un peu plus, lorsque la gastronomie l’associe à une pincée de compétition. De victoires, aussi, cela va de soi, alors que huit candidats dans le concours Cuisine Durable et tout autant pour le concours Pâtisserie Durable furent appelés à promouvoir les bonnes pratiques du métier, de la gestion des déchets jusqu’au choix et l’origine de leurs produits. Des enjeux attraits à la cuisine d’aujourd’hui, que la fondation pour la Cuisine Durable by Olivier Ginon, dirigée par Marie-Odile Fondeur et son président d’honneur, le chef Christian Têtedoie aiment à sublimer et encenser, depuis deux ans. Après avoir tenté l’expérience l’an passé, sur le seul domaine de la cuisine durable, les organisateurs avaient
en effet, décidé de doubler le plaisir, cette année, pour une édition 2024 organisée au château de Lacroix-Laval, nouveau fief de Vatel Academy.
Plus de savoir-faire donc, mais aussi et surtout, plus d’assiettes alléchantes proposés au jury, formé de grands noms du milieu, des triplement étoilés, Fabien Férré et Mauro Colagreco aux as de la pâtisserie, le vainqueur de la Coupe du Monde de la Pâtisserie 2017, Bastien Girard ou le chef pâtissier du restaurant Paul Bocuse, Benoît Charvet. À ce jeu, Suzanne Vannier fut la plus à même d’étonner le jury, à l’issue de 3 heures de préparation autour de la thématique « volaille,
céréale et/ou légumineuse de mon terroir ». Convainquant par son plaidoyer et ses deux gâteaux concoctés en 5 heures, Baptiste Blanc fut lui, couronné dans la catégorie pâtisserie, sous les applaudissements de l’animatrice Louise Petitrenaud. Et cela, vaut tout le bonheur du monde, pour aujourd’hui comme pour demain.
CLASSEMENT DU CONCOURS DE LA CUISINE DURABLE
1er : Suzanne Vannier (Fleur de Loire, Blois (41))
2e : Simon Tazibt (La Réserve, Ramatuelle (83))
3e : Laurina Maillot (Anona, Paris 17e),
CLASSEMENT DU CONCOURS DE LA PÂTISSERIE DURABLE
1er : Baptiste Blanc (La Clairière, Craponne-sur-Arzon (43))
2e : Charles-Elie Leyzour (Pâtisserie Leyzour, Mougins (06))
3e : Elena Boulay (Les Saveurs de Bourgarel, Vauvert (30))
Le chef lyonnais Laurent Rigal a exporté sa cuisine et son savoir-faire en Tunisie et, plus précisément, dans l’hôtel étoilé La Badira à Hammamet. Le temps d’un dîner gastronomique franco-tunisien à quatre mains avec le chef Ramzy Bouguila.
Texte : Margaux Nourry – Photos Lyon People
Imaginez un hôtel cinq étoiles, La Badira, surplombant la mer Méditerranée à Hammamet. Ajoutez un coucher de soleil digne des îles. Voici le cadre du dîner Gastronomia, qui s’est tenu le samedi 12 octobre 2024. Au piano : Laurent Rigal, chef du restaurant lyonnais L’Alexandrin, et Ramzy Bouguila, chef de La Badira. La soirée débute au bord de l’une des piscines de l’hôtel par un cocktail au gin et à la violette, imaginé pour l’occasion. Les invités, venus de différents pays, sont aux anges. L’ambiance est festive avant de devenir presque intimiste à l’intérieur.
Un dîner aux chandelles
La soirée se poursuit dans la salle du restaurant Adra qui propose en temps normal une cuisine tunisienne revisitée. Les serveurs entament alors une chorégraphie millimétrée pour servir les plats des deux chefs, accompagnés de vins tunisiens. Les dix mets s’enchaînent avec, en toile de fond, un violoniste qui joue des airs de La Bohème ou Hit the road Jack. Le menu se compose, entre autres, d’une Saint-Jacques laquée à la fleur d’oranger accompagnée d’une fine purée de butternut, et d’un sorbet poire vanille à la liqueur de dattes. Le dîner se clôture par un
Lyon-Hammamet praliné pistache. Quand la technique française rencontre les saveurs tunisiennes. Coup de cœur pour les quenelles de loup à la Lyonnaise, beurre blanc à la verveine et éclats de caviar français. Une découverte pour certains, un réconfort pour d’autres.
Deux chefs, une brigade, un menu Quand l’on passe en cuisine, l’ambiance est tout autre. La tension se fait sentir tout autant qu’une stricte discipline. Les ordres fusent, les assiettes défilent. Quand le rush s’essouffle, les visages se détendent un instant. Les deux chefs supervisent les opérations, vérifient et finalisent chaque assiette avant son envoi en salle. Après le service, les chefs rendent visite aux dernières personnes attablées. La fierté et la satisfaction se lisent sur leurs visages. La satisfaction d’avoir réussi ce défi culinaire. La fierté, du côté du chef Rigal qui voit le potentiel de cette brigade et de Ramzy Bouguila : « Ce sont eux qu’il faut féliciter, ils ont du talent. Ce sont des bosseurs, je suis agréablement surpris par ce qu’ils ont proposé. » Ajoutant, modeste, « moi je n’ai rien fait, je ne suis que consultant. » Tombé amoureux de la Tunisie, l’ancien étoilé a souhaité mettre son expérience au service « de ces jeunes qui en veulent ». Durant un mois et jusqu’à la veille du dîner, ils ont élaboré ce menu dans les moindres détails.
des prix exceptionnels dans toutes les collections.
SAINT-BONNET-DE-MURE – 124 avenue Général de Gaulle. LYON 3ème – 9 -13, cours de la liberté.
ouvertures exceptionnelles lundi 11 noveMBre après-Midi et diManche 17 noveMBre sur modèles spécialement signalés.
De plus en plus populaire, le festival s’est de nouveau attaché à propulser la cuisine de montagne en haut de l’affiche. Avec des chefs de renom, un parrain d’exception en la personne de Yannick Alléno et de nombreux talents, Toquicimes avait réuni tous les ingrédients d’une édition à succès.
Perchée à 1113 mètre d’altitude, Megève répond parfois à cette image de village gaulois, où se sustenter est élevé au rang de religion. Après tout, « quand l’appétit va, tout va », eut dit le plus gourmand de ces irréductibles. Depuis 7 ans, Toquicimes a ainsi appris à adapter à sa sauce, cette gourmandise essentielle. Car si la dégustation de sanglier est régulièrement réduite à de potentielles recettes de pâte-croûte, ces trois jours de fête ne manquent jamais d’attirer, au point de convier de plus en plus de participants à son banquet. Ou plutôt à ce mâchon savoyard, où se réunissent en une soirée, tous les délices de la cuisine de montagne.
Un peu de fondue, du crozet, de la verveine et beaucoup d’émotion, ainsi se construit une énième édition réussie.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
Reste à ajouter un peu de piment. Et donc une once de suspense entourant les nombreux concours chers à Toquicimes. Le tout, garni par une bonne dose de fous rires et de dégustations savoureuses. D’autant qu’à ce jeu, le festival de la cuisine de montagne ne cesse de capter de nouveaux adeptes, des parents jusqu’aux cuisiniers en herbe, mobilisés notamment, à l’occasion du concours des familles. L’occasion de partager cette passion commune pour la gastronomie, que l’on soit en forêt avec Marc Veyrat, à participer à sa cueillette matinale, que l’on se lèche les babines devant les innombrables démonstrations des chefs ou que l’on prenne place à la table du Prieuré, ce restaurant tout juste repris par le cofondateur de l’événement, Emmanuel Renaut. En dessert, Toquicimes n’eut évidemment pas oublié de rendre hommage à son parrain 2024, un certain Yannick Alléno. Un chef étoilé et un cuisinier touché par la solidarité démontrée autour de son combat contre les homicides routiers. Preuve que la cuisine rend heureux. Megève s’en fait le témoin !
Concours du Meilleur Pâté-Croûte de montagne
1er : Stéphane Joffre (Maison Jérémie Crauser)
2e : Laurent Bouilloud (Au Vieux Moulin)
3e : Loïc (Le Refuge des Gourmets)
Concours de la meilleure fondue de Megève
1er : Restaurant La petite fontaine
2e : La Table des Cochers
3e : Restaurant Le Prieuré
Concours des Familles by Alpina Savoie
1er : Jonathan et son fils
Concours de la tarte au chocolat
1er : Hugues Becker (Armancette Hôtel)
«
»
Le
du
Podium du Meilleur Pâté-Croûte de montagne :
Megève vissée au cœur, Marc Veyrat revient à ses premiers amours. Sûrement influencé par son idylle avec sa nouvelle épouse, Christine Heckler Veyrat, l’homme au chapeau s’illustre à nouveau dans la station. Au-delà de sa brasserie Rural, le gastronome revient en effet, depuis le mois de juillet 2024, fort d’une « cuisine haute définition », articulée autour d’un menu unique (450€) et des plantes sauvages de montagne. Un lieu intimiste de 18 couverts, que le chef partagera avec sa femme, le dimanche soir, pour une cuisine à l’âtre et un menu à 220€. Une alchimie des sens pour Marc Veyrat, qui semble retrouver la flamme de ses débuts.
539, chemin des Anes – 74120 Megève Ouvert le jeudi, vendredi et samedi soir
La satisfaction du client chevillée au corps et à l’âme depuis sept décennies, le premier traîteur rhônalpin n’a pas pris une ride. Flash-back sur un repaire d’ex fans des sixties et de leurs baby dolls...
Texte : Jocelyne Vidal - Photos © Saby Maviel
Dites Pignol... Le nom du pâtissier-traîteur-restaurateur distille une subtile palette olfactive. Des senteurs mêlées d’effluves de macarons, de doux parfums de tartes écossaises. Les délicatessen de Pignol sont depuis 70 ans les madeleines proustiennes des Lyonnais. Cela grâce au savoir-faire de Vital et Marcelle Pignol, personnages hauts en couleur et en émotions culinaires... Un jour de 1954, le fils de mineur et la fille du pâtissier de la place
Saint Roch à Saint-Etienne, cassent leur tirelire pour acheter la pâtisserie Magnan. Leurs économies ne suffisent pas à régler les propriétaires du magasin du 17, rue Emile Zola. Qu’à cela ne tienne...
“LA VIE EST UN GROS GÂTEAU, PRENDS-EN UNE BONNE
Sans se soucier des tracasseries des premiers crédits à la consommation, Marcelle et Vital Pignol s’engagent sur l’honneur, à honorer leur dette envers Mme et Monsieur Magnan. Le couple verra sa confiance récompensée audelà de toutes espérances. Marcelle veillera sa vie durant, à l’entretien de leur tombe, se souvient Jean-Paul Pignol, au cœur du repaire des gourmets. Il revisite mentalement la salle à manger de son enfance, la chambre parentale situées au premier étage de la toute première boutique du 17, rue Emile Zola. « On peut monter à la salle à manger ? » JeanPaul se souvient comme si c’était hier, de la visite impromptue de l’ami pâtissier Jean Perroudon, ancien propriétaire du Tonneau et du Bar Américain, venu en veste blanche déplier solennellement son tablier bleu débordant de billets d’anciens francs pour permettre à Vital d’acquérir la petite boutique d’un opticien et d’avoir ainsi pignon sur Bellecour. Foi de maître pâtissier briefé par Monsieur Paul : « La vie est un gros gâteau, prends-en une bonne part et donne s'en à beaucoup d’autres » !
Tombé tout petit dans la potion magique d’un père qui régale de gâteaux ses copains du Lycée des Jésuites, Jean-Paul côtoie l’écrivain Pascal Bruckner, Jean Agnès et le publicitaire Jean-Michel Daclin sur les bancs de la rue Sainte-Hélène. Ex fans des sixties et baby dolls se pressent déjà chez Pignol, sésame d’un thé ou café savouré entre happy few, dans les salons feutrés de couleur miel. « Ici, on ne broie pas du noir ! » La tonitruante voix paternelle résonne encore à l’étage où JeanPaul vit parader les fleurons de la collection de 350 moulins à café et cafetières en forme de pièces montées, de Vital Pignol. Son fils se souvient avec émotion du chef pâtissier de la Maison. « Hugo Bressiani faisait partie de la famille, il m’a formé, appris le métier. » Sur ses conseils éclairés, Jean-Paul Pignol rejoint à Paris, CAP en poche, une autre célébrité. Gaston Lenôtre accueille le jeune lyonnais pour un an et demi de formation au 44, rue d’Auteuil, fief parisien du pape de la pâtisserie. Légèreté, délicatesse, fantaisie, originalité et créativité... La recette de Lenôtre nourrit la créativité de Jean-Paul Pignol, sur fond d’alliances de saveurs inédites. Coaché par Gabriel Paillasson, il décroche haut la main en 1979, son col tricolore de Meilleur Ouvrier de France.
Dix ans plus tard, le voici à la barre de l’entreprise familiale et bientôt d’un vaisseau de 3000 m2. Une fois acquis le terrain de Brignais, Jean-Paul ouvre en 1992, un laboratoire dix fois plus grand que l’atelier de production de Vital. Cris, chuchotements et grincements de dents, sur fond de rivalité père-fils.. Le patriarche se réjouit finalement de voir le laboratoire gagner du terrain pour regrouper dix unités spécialisées par
produits et savoir-faire. Savoir-faire, passion, innovation, authenticité... Les mots ne sont pas gravés par hasard dans l’ADN du pâtissier, restaurateur et premier traîteur rhônalpin... Entretemps, la saga familiale va s’écrire à quatre mains. Au lendemain de l’inauguration du Printemps de Lyon new-look, étendu à la rue Palais Grillet, une gerbe de fleurs parvient au bureau de Françoise Auriel, jeune directrice du nouveau temple du shopping.
Tel est le message glissé à l’oreille de Françoise par le fournisseur du buffet inaugural. On connaît la happy suite. Françoise et Jean-Paul convolent en justes noces en 1994. La boutique du Printemps Gourmand s’ouvre un an plus tard, sous l’enseigne Pignol, moyennant une redevance prohibitive... Pour Françoise, « pas question d’être accusée de favoritisme ! » Exigeant, méticuleux et créatif, le traîteur lyonnais impulse un fort développement à son entreprise, concessionnaire d’Eurexpo durant trente ans, de 1992 à 2022. « Une expérience exceptionnelle, avec des effectifs doublés lors des opérations spéciales orchestrées de main de maître par le DG de l’époque, Pierre Souvignet, ancien patron de la brasserie L’Helvétie*. » Intégrée dans l’entreprise Pignol au poste de directrice générale en 1996, Françoise donne naissance la même année à son fils Baptiste. L’aventure familiale se conjugue désormais au futur, anticipé par les deux nouveaux espaces –restaurant et salon de thé- de la rue Emile Zola.
*Boulevard des Brotteaux, L’Helvétie a laissé place au Ness puis au Barabaar
Déterminé à toujours aller de l’avant, le couple enchaîne les ouvertures : celle du restaurant et de la boutique de Brignais, du magasin de la rue Vendôme, des boutiques d’Ecully, Grenoble, Villeurbanne, du Grand Hôtel-Dieu et du Vieux Lyon se succèdent jusqu’au lever de rideau en 2017, sur la vue éblouissante sur Lyon offerte par le « Café par Pignol » à Fourvière. Dîners secrets aux chandelles et soirées open air donnent un sacré coup de jeune à la colline qui prie. Arrivé en 2020 dans l’entreprise familiale, Baptiste en prend les rênes quatre ans plus tard. Bien avant de souffler les 70 bougies de la Maison Pignol, il est passé à l’action, fidèle à son ambition de « développer l’entreprise à fond, en travaillant avec amour et fun, enthousiasme et audace » avec Manhattan pour fond d’écran.
> 20 millions de chiffre d’affaires en 2023
> 220 collaborateurs et 100 extras fidèles
> Une unité de production de 3 600 m2 à Brignais
> 12 boutiques, restaurants et comptoirs gourmands www.pignol.fr
Diplômé de l’Institut Paul Bocuse, le dirigeant de la 3ème génération de la Maison Pignol ouvre un restaurant éphémère aux Grandes Locos, nouveau lieu de la Biennale de Lyon 2024.
Propos recueillis par Jocelyne Vidal - Photos © Charles Edouard Gil et Saby Maviel
LP : Après un tour du monde des tables étoilées, pourquoi avoir choisi de vous éclater dans l’entreprise familiale ?
BP : Ma volonté première était de revenir dans l’entreprise. Je suis tombé dedans tout petit, en donnant des coups de main pendant les vacances, à la plonge, dans les cuisines, au service. Pour avoir exercé dans de nombreux restaurants, tous différents, par leur type de management, leurs façons de travailler, les nombres de couverts, les volumes de produits traités, j’en ai retiré une palette de couleurs, de saveurs inédites et une ouverture d’esprit importante pour l’exercice d’un métier hors du commun.
Parlez-nous des chefs qui vous ont montré le chemin ?
Davy Tissot m’a pris sous son aile pendant huit mois à la sortie de l’Institut Paul Bocuse, il m’a appris le dépassement de soi, la précision culinaire, l’exigence de la régularité même dans les contraintes. Des banquets à la Brasserie, en passant par les petits déjeuners du Ritz à Paris, le chef Nicolas Sale m’a fait participer à tout. Ce fut très formateur, au même titre que mon passage au Waterside Inn de Londres et au restaurant de Daniel Boulud à New York, un chef exceptionnel au management efficace, détendu, empathique, à l’américaine. Un monstre d’entrepreneuriat, avec 1200 collaborateurs, c’est du lourd !
Quelle nouvelle dynamique souhaitez-vous impulser à la Maison Pignol ?
Développer l’entreprise à fond, l’engager sur une dynamique plus digitale, écoresponsable et participative, optimiser tous les process de la maison, labellisée Iso 20121, voilà ce qui m’anime. Je souhaite aussi mettre notre métier en avant. Paul Bocuse a donné un statut, une reconnaissance aux chefs, en les faisant sortir de leurs cuisines. Le même principe pourrait s’appliquer aux traîteurs. On parle souvent des superstars de la pâtisserie, jamais des traîteurs événementiels. Ils exercent un métier extraordinaire mais peu de gens connaissent ces artisans qui ne sont jamais dans leur zone de confort, jonglent en permanence avec les contraintes environnementales, architecturales, assurent devis, conception de menus, mise en place, services, acheminement d’ustensiles et de vaisselles avec un timing précis.
Parlons de votre stratégie de développement...
Afin de structurer au mieux l’entreprise, nous visons la réalisation de 60% de notre chiffre d’affaires en boutique, 40% en événementiel et restons donc à l’affût d’opportunités d’ouvertures en région lyonnaise. Par ailleurs, la création de notre nouvelle marque « Marcelle en boîte » nous a valu d’excellents retours. Les plats cuisinés de la Maison Pignol peuvent se commander depuis notre site web et, depuis le 5 novembre 2024, en clic and collect depuis un site dédié. En fin d’année, ces bocaux décorés par des artistes lyonnais pourront également s’offrir en coffretscadeaux.
Vous créez aussi l’événement à Fourvière et à la Biennale de Lyon !
Toutes les six semaines, nous organisons à Fourvière un dîner secret pour 35 personnes. La philosophie du banquet et de l’événementiel signe l’originalité de ce repas gastronomique au menu révélé au dernier moment et proposé en cinq plats, dessert et vin compris pour 85 euros. Après un dernier Open Air fin septembre, nous renouvelons en avril, les soirées DJ set et street food qui rassemblent des milliers de jeunes dans une bonne ambiance. Contactés début août par la Biennale de Lyon, nous avons ouvert sur le site des Grandes Locos un restaurant éphémère avec espaces de snacking et de vente à emporter. Là encore, il a fallu être super réactifs !
« Travailler en collaboration avec sa compagne, avec des intérêts communs, c’est un bonheur, un confort incommensurable », déclare Jean-Paul Pignol au côté de Françoise, prête à larguer les amarres, côté jardins secrets... Propos recueillis par Jocelyne Vidal - Photos © Saby Maviel et DR
Comment s’organise votre nouvelle vie ?
Françoise Pignol
Nous employons toute notre énergie à soutenir Baptiste, avant de larguer les amarres pour voyager, prendre du temps pour nous et nos amis que nous adorons recevoir dans notre maison de campagne de Lent, dans l’Ain. C’est là que Jean-Paul cultive potirons, blettes et poireaux cuisinés ensuite dans les laboratoires de Brignais. Quel plaisir aussi de profiter enfin de tous mes samedis, j’en rêvais depuis trente ans ! Je vais pouvoir dévorer tous les livres de Françoise Chandernagor dont j’ai beaucoup aimé le dernier livrehommage à la Creuse, L’Or des Rivières.
Jean-Paul Pignol
Travailler en collaboration avec sa compagne, avec des intérêts communs, c’est un bonheur, un confort incommensurable. Attaché à la production, à la recherche permanente de nouvelles saveurs, de surprises gustatives dont le regard et le palais des clients sont friands, je pouvais laisser carte blanche à Françoise pour l’administration, la comptabilité, les ressources humaines de l’une des rares entreprises de traîteur privées. Alors je me réjouis d’avoir maintenant plus de temps pour partager avec elle les plaisirs de la lecture, à commencer par celle du Goncourt 2023 « Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea, sans bouder le plaisir d’un petit Musso de temps en temps !
Quels souvenirs gardez-vous Françoise, de votre passage de la direction du Printemps à celle de la Maison Pignol ?
D’origine périgourdine, j’ai fait mes études supérieures à l’ESCP Paris, puis de mutation en mutation, j’ai quitté Metz, au milieu de nulle part pour travailler et vivre à Lyon au milieu de tout ! Directrice à 30 ans du Printemps, fonctions exercées de 1990 à 1996, j’ai bénéficié d’une reconnaissance exceptionnelle, à l’heure où le groupe souhaitait me voir incarner la modernité d’un grand magasin, calquée sur le modèle américain. Sans jamais arrêter de travailler, je suis passée du statut de directrice du Printemps à celui d’épouse de Jean-Paul Pignol. Je suis entrée dans l’ombre, pour encadrer la partie commerciale,
administrative de l’entreprise, assurer son développement et la gestion des boutiques. J’ai mis en musique des décisions. Jean-Paul incarnant la compétence technique, en même temps que la figure médiatique de la Maison Pignol, un rôle que je n’ai jamais cherché à jouer. La naissance en 1996 de notre fils Baptiste s’est avérée l’étape déterminante de cette nouvelle vie à part entière, aux priorités partagées, sur fond d’activités multitâches et passionnantes !
Quel rôle a joué Paul Bocuse dans votre success story ?
Jean-Paul Pignol
Je dois à Monsieur Paul 50 à 60% de ma réussite. Il m’appelait dès qu’il se passait quelque chose à Lyon. « Tu signes et après je t’explique comment faire ! ». C’est ainsi que nous avons pu assurer, avec le concours de nombreux chefs lyonnais, dès 1987 et durant 22 ans, la restauration du Grand Prix de Tennis de Lyon, initié par Gilles Moretton.
Nouveau coup de fil en 1996 de Monsieur Paul : « Jean-Paul, on va faire le G7 : “Tu me laisses parler prix et toi tu exposes ce que tu vas faire” ». Voilà comment avec Marc Veyrat, Pierre Troisgros, Jean-Paul Lacombe, entre autres chefs étoilés, nous avons préparé et servi les repas de sept chefs d’Etat étrangers réunis à Lyon dans le sillage de Bill Clinton. L’apport de Paul Bocuse à notre profession est énorme : j’ai assuré grâce lui des cours de pâtisserie à l’Ecole Tsuji, centre de formation des futurs chefs japonais. Je me souviens
aussi des démonstrations culinaires qu’il avait organisées avec le concours de 40 grands noms de la gastronomie, en Afrique du Sud où il avait même prévu une rencontre avec le Pr Barnard, pionnier de la transplantation cardiaque. Souvenir plus ancien... beau comme l’Antique : un dîner Spartacus organisé au Musée Gallo-Romain proposé à Mr Paul à un
prix ridicule à ses yeux. « OK, j’apporte juste le couteau et la fourchette. » Une mise en garde efficace. Joannès Ambre, l’adjoint à la culture de Francisque Collomb a réajusté le forfait et respecté les conditions de Monsieur Paul : présider le dîner en toge blanche, ceinturée de rouge, avec Pierre Orsi et moi-même en tenues de consuls de César !
“IL
Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, un réseau de 3000 membres qui encourage les femmes à prendre positivement leur place dans le débat public, nous propose de partir à la découverte d’une lyonnaise au parcours remarquable, au cours du podcast le « Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, on vous emmène à la ferme, aux portes de Lyon, découvrir une agricultrice, « une brune qui élève des blondes... d’Aquitaine » comme elle aime le souligner avec malice. Vous le comprendrez vite, avec Elise Michalet, pas de chichis ni de faux semblants.
Éleveuse à Saint-Genis-Les Ollières, Présidente de la FDSEA du Rhône depuis 2024, première femme élue à ce poste pour le Rhône, Elise n’a pas sa langue dans sa poche. Elle nous parle sans détour de son parcours, de sa passion pour son métier, de l’évolution de la filière et de sa triple journée de femme.
Propos recueillis par Alexandra Carraz - Photos © DR
ACC : Pensez-vous être une femme engagée ? EM : Je m’engage beaucoup pour les autres depuis longtemps puisque j'ai commencé aux Jeunes Agriculteurs, à 20 ans jusqu'à 35, où j'ai été notamment présidente des jeunes agriculteurs en 2009-2010. Et puis aujourd'hui, je suis présidente de la FDSEA du Rhône. La notion d'engagement, c'est d’abord passer du temps pour les autres. Parce qu'on le fait un petit peu pour soi, mais on le fait surtout beaucoup pour les autres, et le but premier, c'est quand même de défendre des intérêts pour le collectif.
Je suis contente d'avoir enfin une femme agricultrice au micro du Café des Lyonnes, parce que c'est quand même encore assez rare, les femmes agricultrices ?
Alors je dirais que c'est rare qu'on les entende, parce qu'aujourd'hui, 40% de femmes sont des agricultrices dans les nouvelles générations, donc c'est en progression. Ce qui est vrai, c’est que les agricultrices ont travaillé longtemps dans l'ombre derrière leurs conjoints et on n'a pas beaucoup parlé d’elles. On le voit aujourd'hui sur les retraites des agricultrices, qui sont à moins de 700 euros par mois.
Leur statut a pourtant évolué ?
Beaucoup étaient conjointes collaboratrices ou associées avec leurs conjoints. Mais aujourd'hui, les retraites des agriculteurs sont vraiment dérisoires : les retraites des hommes sont à 1 000 euros et les retraites de femmes sont à 700 euros.
Est-ce qu'il y a un espoir que les choses progressent ?
Il y a toujours espoir et il faut garder espoir, sinon je ne ferais pas ce que je fais. Et le syndicalisme FDSEA est là pour défendre les intérêts de tous et faire avancer cette machine infernale. On veut faire comprendre à l'État, à tout le monde, qu'il faut défendre la production française pour qu'on puisse vivre dignement de notre métier. Tout simplement. Donc c'est ce que l’on fait comprendre depuis le début d’année. Vous avez dû beaucoup nous entendre dans la rue en janvier, février, mars. Il y a beaucoup de choses qui ont été dites, entendues, maintenant, il faut qu'elles aboutissent.
Vous avez toujours voulu être agricultrice ?
Mes parents avaient une ferme, une petite exploitation familiale sur l'Ouest lyonnais. Et puis, j'ai fait des écoles hôtelières. Je n'ai pas du tout été dans le milieu agricole.
Quel était votre rêve d’enfant ?
L'agriculture m'a toujours passionnée. Mais la ferme de mes parents était trop petite pour rester. Donc, c'est mon frère qui est resté sur l'exploitation familiale. Je suis partie dans une école hôtelière et puis la vie en a décidé autrement. A la rencontre de mon conjoint, j'ai choisi de rester avec lui et de travailler sur son exploitation. Je me suis installée en 2001 à seulement 21 ans et puis j'ai eu deux enfants, Marie-Laurence et Guillaume, 23 et 21 ans. Ils sont passionnés d'agriculture et ont suivi des études d’agriculture. Guillaume s'est installé avec moi depuis le 1er janvier et Marie espère s'installer également. Je pense qu'aujourd'hui il ne faut pas décourager nos enfants, il faut plutôt leur donner envie de réaliser leurs rêves, mais leur donner envie aussi de travailler avec nous pour produire les matières premières que vous consommez.
mon deuxième métier, les responsabilités syndicales, c'est toujours plus difficile d'être une femme pour se faire entendre.
“SI ON A DE BELLES ASSIETTES, C'EST GRÂCE À DES PRODUCTEURS QUI FONT DE BEAUX PRODUITS ”
Pouvez-vous partir en vacances ?
Pour ma part, je n'ai jamais eu cette passion de partir en vacances, on n'a jamais eu cette habitude. Donc c'est vrai qu'on part très rarement. Ou alors, on part le matin et on revient le soir. Nous participons aussi à toutes les fêtes agricoles du département ou des départements voisins.
Qu'est-ce qui vous fait lever le matin ?
La passion, sinon on resterait au fond du lit. Et puis, de savoir qu'on va se lever pour produire quelque chose, pour que la population française ait des bons produits. Parce que si on a de belles assiettes, c'est grâce à des producteurs qui font de beaux produits. Et cela, on l’oublie un petit peu quand on déjeune tous les jours. La qualité a un prix. N'hésitez pas à acheter tout ce qui est avec un drapeau français, principalement origine France, c'est déjà très bien.
Quelle est votre journée de travail type ?
Avez-vous eu le sentiment d'avoir des freins en tant que femme dans cet univers pour négocier, vous imposer par exemple ?
C'est forcément plus compliqué puisque dans le métier déjà, c'est plus dur physiquement, même si la mécanisation nous a facilité le travail et aujourd'hui c'est plus facile d'être une femme agricultrice. En revanche, dans
On commence à 6h le matin, à nourrir tout le troupeau, faire un tour des parcs aussi l'été, puisque les animaux sont dehors, et regarder si tout le monde est en bonne santé. Notre grande chance dans ce métier, c'est de pouvoir déjeuner ensemble avec mon mari, mes enfants, le midi et le soir, et de pouvoir adapter nos horaires. Et puis, l'après-midi, on repart vers nos travaux quotidiens, nos travaux des champs, que ce soit de récolte, de fourrage. Le soir, on redonne à manger aux animaux et on rentre vers 20h. Et puis le dimanche, on ne fait que le travail du matin et du soir, c'est-à-dire de donner aux animaux à manger le matin et le soir, soit 5h de travail le dimanche. Donc nous travaillons 7 jours sur 7, toute l’année.
Pourquoi les femmes sont-elles moins présentes dans le débat public ou sur le devant de la scène ?
Les femmes ont beaucoup de mal à s’engager puisqu’une responsable professionnelle féminine, c’est complètement différent pour moi qu'un responsable homme. Parce que justement, nous quand on part de notre exploitation, il faut qu'on ait géré beaucoup plus de choses qu'un homme. C'est-àdire qu'il faut aussi qu'on ait géré les enfants, la maison, le repas, le ménage, l’exploitation. Et après seulement, on part en réunion. Tandis qu'un homme, une fois qu'il a géré sa ferme, il s'en va, il ne gère pas le quotidien.
Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure pendriez-vous pour que les femmes s’engagent davantage dans le débat public ?
Déjà, écouter les agriculteurs parce que nous avons beaucoup de choses à dire. On a une femme sur le devant de la scène, Christiane Lambert, qui a été très écoutée parce que c'était la première femme présidente de la FDSEA et on l'a beaucoup mise en avant. Elle a beaucoup parlé des femmes. Aujourd'hui, elle ne l'est plus, mais elle est toujours sur le devant de la scène pour parler justement de notre métier. Aujourd'hui, j'ai envie que toutes les femmes aient envie de faire le même parcours que moi, qui m'a apporté beaucoup de choses et qui m'a ouvert plein de portes.
> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »
Berceau de la famille Bérard, cette propriété historique de Saint-Didier au Mont-d'or a changé de main au cours de l'année 2022. Entièrement restaurée, elle va désormais connaître une nouvelle vie.
Texte : Marc de Jouvencel – Photos © Saby Maviel et DR
C'est très beau ! » Pour la première fois depuis octobre 2022, Véronique Bérard retrouve avec émotion la propriété familiale où elle a vécu toute sa vie. « J'éprouve beaucoup d'émotion mais le résultat extérieur est super », glisse-t-elle, en observant, depuis le parc, les nouvelles couleurs chaudes qui ont rajeuni les façades de la maison principale, mais aussi de l’orangerie et des communs. Mais l’émotion est encore trop vive pour lui permettre de visiter les espaces intérieurs des bâtiments entièrement réhabilités. C’est donc dans les anciennes écuries que nous nous installons pour l’écouter nous conter l’histoire de sa maison de famille qui fait l'objet d'une importante restauration à l'initiative de la Société Foncière Bossuet.
Cette propriété de 2,2 hectares a été acquise par le chirurgien Marcel Bérard et son épouse Denise Winckler en 1942 auprès de la famille Palluat de Besset (lire encadré) pour la somme de 500 000 F. Trois ans plus tard, il la revend à son petit frère Lucien, marié à Jacqueline Pélanjon. Les premières années sont marquées par les vicissitudes de la guerre. Le 26 mai 1944, alors que les bombardiers américains ravagent l’avenue Berthelot et les quartiers de la gare de Vaise, provoquant la mort de plus de 700 personnes, une de leurs bombes tombe et explose devant la maison. Sa déflagration endommage fortement la bâtisse contraignant la famille Bérard, tout juste installée, à se réfugier à Champfleury, la propriété de tante Zizi à Champagne au Mont d'or, le temps des réparations. Mais que faire du trou béant qui nargue la grande maison ? « On va faire une piscine ! » déclare Lucien Bérard qui met son projet à exécution dès les hostilités terminées. «
et
Le blason Palluat de Besset. La famille Palluat est originaire de SaintChamond. Jean Palluat, marchand et fileur de soie épouse en 1613 Marguerite Besset fille d’un marchand stéphanois. Dès le XVIIe siècle, la famille pratique le commerce de la soie et occupe des fonctions d’échevin à Saint-Etienne. Né à Nervieux, le négociant en soieries Robert Palluat de Besset (1880–1941) et son épouse, née Marie-Louise Bellon (18871980), acquièrent la Chevrotière en 1920. Elle appartenait auparavant à Mademoiselle Simonet, résidant au Vésinet et à la famille Blanc.
La propriété a été le réceptacle de tous les grands évènements familiaux de la
Le chirurgien Léon Bérard, son fils Lucien et sa petite-fille Martine. Début 1956, Léon Bérard tombe malade. Avec son épouse Hélène Mangini, il quitte son appartement du 7, avenue Foch (Lyon 6) pour s’installer à Saint Didier où il décède en septembre 1956. Photo Alexandre Goransky
La nouvelle copropriété, baptisée Domaine de la Chevrotière comprendra 13 lots d’habitation (du T3 au T5) et 2 lots à usage d’ateliers. Elle jouit d’un terrain arboré de 22 477 m2 et des places de parking privatives > Renseignements et visites : Rosa Bibois - 06 11 28 32 36 ou vkahlouche@foncierebossuet.fr
Pour faire vivre cette grande propriété, les Bérard disposent d’un couple de domestiques attaché à la maison : elle pour la cuisine et le ménage, et son mari pour l'entretien de l'immense parc. Qui abrite un généreux potager, un poulailler et une écurie pour deux chevaux. Les années passent, et peu à peu les enfants Bérard quittent le nid familial pour vivre leur propre vie, tout en gardant « La Chevrotière » comme point de repère familial. Leur grand-père Léon Bérard a une affection particulière pour la maison de son fils où il décède en 1956. Dans les années 70, l’orangerie subit d’importantes transformations pour accueillir deux logements. Après le décès de leur mère Jacqueline Bérard, Philippe (chirurgien, auteur de la première greffe de foie en 1976) et sa sœur Véronique, directrice de la publicité au Progrès, héritent de la propriété dont la maison principale est déjà divisée en trois appartements, dont un est mis en location. Au décès de Philippe, Véronique se retrouve en indivision avec les 5 enfants de son frère ainé.
Et c’est lors de la mise en vente et d’une visite que Véronique Bérard fait la connaissance de Rosa Bidois et de son frère Vincent Kahlouche, dirigeants de la société Foncière Bossuet, à qui la famille accepte de céder leur cocon désidérien. « On a eu un coup de cœur entre nous ! » révèle l’ancienne propriétaire, heureuse de trouver une épaule amie pour l’accompagner, elle et ses neveux, dans cette difficile transition. Ce qui a notamment fait pencher la balance : l’engagement pris par le duo de respecter l’ADN de la propriété. Après une heure de visite en sa compagnie, force est de constater que la promesse a été tenue : les fondamentaux sont toujours là. À commencer par le parc qui ne sera pas loti et dont les arbres centenaires ont été bichonnés. Dans la maison principale, respectueusement rajeunie, une attention toute particulière a été portée à la préservation des éléments de décoration historiques, qu’il s’agisse des cheminées, parquets Versailles ou encore de l’escalier. Dans chaque appartement rénové et créé, un subtil mélange d’équipements modernes (cuisine équipée, salle de bains) et de d’éléments anciens confèrent aux lieux un charme particulier. Une restauration de longue haleine – deux ans de travaux –qui a mis les nerfs du duo à rude épreuve. Le résultat final est la plus belle récompense des efforts fournis. « La Chevrotière » dispose désormais de tous les atouts pour vivre sa nouvelle vie de copropriété en toute sérénité.
1870 – 1956
Chirurgien des Hôpitaux en 1901. Professeur de Clinique Chirurgicale de 1914 à sa retraite en 1941. Administrateur des Hospices Civils de Lyon de 1930 à 1941. Créateur du premier Centre Anti-Cancéreux à Lyon (le deuxième en France) en novembre 1923.
Président de l’Œuvre Lyonnaise des Tuberculeux de 1907 à 1956. Avec Paul Santy, il est à l'origine de l'actuel Centre Anti-Cancéreux de Lyon, qui porte son nom, dans le 8ème arrondissement de Lyon.
La piscine dans les années 1955/60 et aujourd’hui. Elle a été construite à l’emplacement du cratère provoquée par une bombe américaine en 1944
80 ans séparent ces deux salles de bains
Le grand salon en 1947 et en 2024. Il est la pièce phare de l’appartement B3 (130 m2)
Un des nouveaux duplex de la maison principale
Tous les appartements sont livrés avec des cuisines équipées haut de gamme
Ce modèle Oldsmobile S28 de 1929 a connu son heure de gloire revival dans le film “Les incorruptibles” en 1987
Bernard Grapinet et son Command car américain Dodge, moteur Cadillac de la seconde guerre mondiale, parfaitement conservé.
C’est sa passion. Pas la seule, non, car on ne crée pas une entreprise telle que Grapinet TP sans la passion du métier, des métiers des travaux publics, mais ce qu’il aime par-dessus tout c’est la Mécanique avec un grand « M ». « M » comme Moteurs, comme Machines, Matériels de toutes sortes pourvu qu’ils soient roulants ou « rampants » – comment dit-on pour les chenilles ? – « M » comme les Marteaux hydrauliques de Montabert dont il a pressenti avant tout le monde que « c’était l’avenir ».
Il suffit de suivre Bernard Grapinet, 78 ans, président de Grapinet TP, déambuler dans la cour et sous les hangars de son entrepôt de Villeurbanne, l’œil brillant et le pas alerte, présenter ici une pelle hydraulique, des vieux rouleaux compresseurs, des camions bennes et regretter que ce ne soit pas le soir pour admirer les vingt camions de l’entreprise bien rangés dans la cour, car « ça a de la gueule »... Et tiens, parqué là, entre deux godets et nacelles, un Command car américain de la seconde guerre mondiale, parfaitement conservé. « Un Dodge, moteur Cadillac, 1943 », commente-t-il sobrement.
« Je m’intéresse à la seconde guerre mondiale car mon grand-père Louis Grapinet faisait partie du maquis de Caluire, il était au Camp
Texte : Philippe Lecoq – Photos Jean-Luc Mège et Karine Bourgain
Didier » raconte Bernard en nous emmenant jusqu’à l’atelier. « Ils sont partis à quelquesuns faire une reconnaissance, il a été blessé et achevé par les Allemands d’une balle dans la tête. Ça m’a un peu perturbé gamin... Il y a un monument à Mionnay, pas loin de la forêt où ils se cachaient ». Dans l’atelier, un char AMX 13 rebaptisé « Camerone » côtoie une pelle hydraulique en réparation qui semble montée sur les mêmes chenilles, des pièces par dizaines, et puis un pont, hydraulique lui aussi.
« Mon père, Louis-Victor, travaillait au journal “Le Nouvelliste” pendant l'ocupation, il fabriquait, avec des collègues résistants, des faux-papiers après son travail. Après la guerre, il s’est mis à vendre des compresseurs de chantier. C’est avec lui que j’ai baigné dans le monde du bâtiment et des TP ». Mais c’est reparti, Bernard pousse une autre porte... Un U 23 Citroën état neuf, moteur de traction
11 de 1946, parqué à côté d’un GMC affublé d’un compresseur Le ROI, une Mercedes, un corbillard américain des Pompes funèbres de la Ville de Lyon, un tracteur... « Il manque deux Jeep », confie Bernard Grapinet. « Une Hotchkiss, jeep américaine fabriquée sous licence, et une Willys qui a fait le débarquement... ».
Bernard Grapinet au côté de Pascal Blache, maire du 6ème, devant son AMX 13 en parfait état de marche. Doté d’un moteur diesel Perkins de 250 CV et d’un canon long de 75 mm, ce char léger a équipé l’Armée Française durant la seconde moitié du XXe siècle. Il a été produit dans les ateliers d’AMX (Issy les Moulineaux) à 7 700 exemplaires (dont 3 400 exportés dans 35 pays) entre 1953 et 1985. Une centaine d’exemplaires ont été utilisés durant la guerre d’Algérie. Bernard Grapinet a acheté cet exemplaire de 1952 à un commissaire-priseur de Clermont-Ferrand.
< Char AMX 13 en action lors de la guerre des Six Jours en 1967. Israël en possède alors 400 qui sont déployés en Cisjordanie, à la frontière syrienne et dans la péninsule du Sinaï.
« La deuxième guerre mondiale était extrêmement mécanisée, et je suis un passionné de mécanique » assure le boss, adhérent de l’association AVMCO Oullins, présidée par Christian Constantin. « Les moteurs n’avaient pas d’électronique, ils étaient donc fiables. À part les batteries, c’est
de la vieille mécanique, ils peuvent rester un an sans tourner, et redémarrer. Je les conduis, je les prête pour des défilés... il y a toujours des potes pour les conduire »
Dont son ami Pierre Curty, qui vend du matériel de TP, « mordu » lui aussi, ou ses fils, tous les deux DG de l’entreprise, qui l’accompagnent parfois à une commémoration et au déjeuner qui suit...
« Nous avons participé aux défilés de Lyon, de Pierre-Bénite, de Limonest, de Villeurbanne, ce sont des rendez-vous de potes » ...
Bernard trouve toujours un ami, un fournisseur ou un client pour déjeuner au Président, à L’Est, chez Orsi, aux Halles de Lyon. Des convives qui connaîssent l’histoire de ce patron autodidacte et de son entreprise, forte de plusieurs métiers : démolitionterrassement ; location de matériel avec chauffeur (vingt camions lourds et quarante engins de TP) ; recyclage ; petit génie civiléclairage public.
La boîte a bien grandi depuis 1966, quand Bernard se lance à la suite du décès brutal de son père en achetant une pelle mécanique d’occasion pour se louer aux Ponts et Chaussées de l’époque. Du travail, beaucoup de travail, du sérieux, de la rigueur, une once de savoir-faire... Des amis et des confrères de l'époque lui mettent le pied à l’étrier. Il achète du matériel, du neuf dès que c’est possible, se lance dans la démolition et le terrassement en parallèle de la location d’engins avec chauffeurs. « Il faut du bon personnel et du bon matériel », résume-t-il. Allemand et Suédois pour les camions, Japonais pour les engins.
Et un peu de nez, comme lorsqu’il achète à crédit en 1972 quatre pelles de 20 tonnes à pneus avec des marteaux Montabert neufs qui permettent de travailler beaucoup plus confortablement et plus rapidement qu'avec un marteau piqueur à main. Ou quand il investit dans deux aspiratrices, un matériel qui « permet de ne pas détruire les réseaux, et fait le travail de sept personnes en pelle et pioche, un travail fatiguant et fastidieux. Il y a une buse qui gratte, une aiguille qui balance de l’air comprimé qui décolle la terre »... Et voilà c’est reparti pour un cours de mécanique. On ne se refait pas...
Le 6e arrondissement de Lyon a commémoré avec faste le 80e anniversaire de la Libération de Lyon.
omme dans la chanson de Jacques Brel, ils étaient venus, ils étaient tous là, Gouverneur militaire, sous-préfet, député, élus lyonnais et de communes limitrophes, présidents des associations d'anciens combattants et de Mémoire, consuls, jeunes du Service Civique et petits chanteurs de Saint-Marc (sous la houlette de Nicolas
Texte : Jacques Bruyas – Photos © Karine Bourgain
Porte). Mais aussi amis, parents, badauds et Hervé Brun, adjoint de Lyon 6, sous la férule de son maire Pascal Blache ne manqua pas de prestigieuse éloquence pour évoquer autant le fulgurant général Diego Brosset que les tirailleurs africains délégués en supplétifs d'une armée libératrice tant de fortune que d'infortune dans les moyens qui lui furent alors alloués.
Mais, en ce samedi 7 septembre, les moyens des "reconstituteurs" furent démultipliés au regard des années précédentes : char AMX 13, piloté par Bernard Grapinet, jeeps, Dodge, mitrailleuses, camions de réserve et d'armement répondirent à l'appel et défilèrent dans les artères du 6e arrondissement sous les yeux ébahis des habitants en promenade dominicale comme des joggers ou autres pratiquants des sports d'entretien physique hebdomadaire. Applaudissements, vivas, chansons, baisers envoyés ponctuèrent cette procession victorieuse, débloquant par un contre-effet de "flux inversés" une circulation devenue hélas chaotique ces dernières années au gré d'une politique écologique absurde... et ce défilé majestueux d'une escadrille de véhicules militaires légers comme blindés d'autrefois obligea une foultitude de vélos agressifs et de trottinettes intempestives à un arrêt forcé et silencieux... doublement libérateur.
13, rue du Président Édouard Herriot - 69001 Lyon
Les voitures de collection ont envahi les berges du lac du Bourget à l’occasion du salon Aix Auto Légende qui a soufflé les 120 bougies de Rolls Royce.
Texte : Margaux Nourry – Photos © DR
Le lac du Bourget a accueilli sur ses berges, du côté d’Aix-les-Bains, le salon Aix Auto Légende, du 20 au 22 septembre 2024. Le choix de ces dates n’est pas un hasard : « L’idée d’organiser cet évènement lors des Journées européennes du patrimoine est de permettre aux visiteurs de découvrir, entre deux châteaux, le patrimoine industriel français et européen sur les mobilités d’autrefois », précise Didier Pijolet, co-fondateur du salon avec Jean-François Vincent. Ajoutant vouloir attirer les touristes, et notamment les Lyonnais, pour un week-end patrimonial en Savoie. Rassembler autour de tous les moyens de locomotion, telle est la vocation de ce salon. En effet, les 8 000 visiteurs (7 000 en 2023 – NDLR) ont pu admirer des motos et vélos historiques mais surtout des voitures,
le cœur du salon. Et il y en avait pour tous les goûts entre les modèles de collection, les supercars ou encore les youngtimers, c’est-àdire des voitures dont l’âge se situe entre 20 et 30 ans contre plus de 30 ans pour les voitures de collection. Aston Martin, Peugeot, RollsRoyce (qui fêtait ses 120 ans), Ferrari, Ford... Au total, une cinquantaine de marques automobiles étaient présentes sur cette 23e édition.
Les cinq hectares d’exposition ont rassemblé 50 professionnels de l’automobile, du vélo ou de la moto. Les visiteurs ont non seulement
pu admirer les voitures de collection notamment sur le podium, mais aussi déambuler entre les stands de vendeurs de vêtements, de miniatures, d’accessoires, etc. « Vous pouviez retrouver tout l’écosystème automobile, tout ce qui touche à l’automobile ainsi qu’aux motos et aux vélos », reformule Didier Pijolet, lui-même collectionneur Peugeot. En outre, diverses activités étaient proposées tel que des spectacles, un concours d’élégance et des promenades touristiques en voitures d’époque. Le tout dans une ambiance « très vivante » du fait de la rotation sur les trois jours des voitures exposées. Ajouter à cela un cadre des plus agréables : les salons classiques dans des immenses parcs d’exposition ont ici laissé place à une vue sur le lac du Bourget et les montagnes. De quoi réunir collectionneurs, curieux et familles. Autrement dit, cet évènement dont le but, à l’origine, était simplement de « rassembler les copains autour du lac pour un piquenique », témoigne le fondateur, est devenu un rendez-vous incontournable. Si vous avez raté cette édition, rendez-vous les 19, 20 et 21 septembre 2025. Il sera possible de s’inscrire en tant qu’exposant à partir du 1er janvier 2025.
Chaque année, des milliers d’amateurs de british cars venus de Suisse, de France et d’Allemagne se rassemblent dans le canton de Vaud, au bord du lac Léman.
Texte : Marco Polisson – Photos Genève People
Pour cet opus 2024, plus de 1200 véhicules de collection ont participé au 32ème Swiss Classic British Car Meeting qui, comme son nom l’indique, est réservé aux marques iconiques de sa gracieuse majesté. Aston Martin, Bentley, MG, Morgan, Lotus, Mini, Alvis, Bristol... elles ont investi dès le petit matin les rues de ce charmant village posé au bord du lac Léman.
Les hôtes d’honneur sont les MG qui fêtent leur 100e anniversaire. L’ambiance est bon enfant et le rendez-vous prisé des familles suisses ravies d’apprécier la diversité de la production britannique et l’immense plage de food trucks. Au total, plus de 18 000 personnes ont arpenté les ruelles et les quais de SaintPrex où figuraient, en bonne place plusieurs automobiles Jaguar venues de la capitale des Gaules ainsi qu’une douzaine de flying ladies affrétées par le Rolls Royce Bentley Club de Lyon (photo membres ci-dessous).
Saint-Prex qui rit et Morges qui pleure. Un profond soulagement et une belle reconnaissance pour les organisateurs contraints de déménager l’évènement à SaintPrex l’an dernier. En effet, la commune voisine de Morges accueillait le meeting depuis 30 ans, à la plus grande joie de ses commerçants. Mais, comme à Lyon, ses élus écologistes ont réussi à faire interdire le meeting automobile qui constituait le principal évènement du village ! Respect, messieurs !
Essai transformé pour la jeune maison de ventes aux enchères spécialisée dans les véhicules de collection
Texte : Marc de Jouvencel – Photos © Quentin Decorps et Tim Bourgeois
Après deux années de nomadisme au cours desquelles ils ont traboulé dans plusieurs sites insolites pour leurs ventes de véhicules de prestige et de collection notamment le hangar H14 de l’aéroport de Bron et les ateliers SNCF de la Mulatière — Marion Quesne et Arnaud Faucon, associés de Collector Cars Auction (CCA), ont posé leurs valises dans le quartier de Montchat. Et plus précisément au garage Trarieux, l’un des derniers sites automobiles historiques ayant résisté à la bétonnisation. Un lieu qui nous rappelle que Lyon fut, au début du XX e siècle, la capitale de l’automobile avec pas moins de 150 ateliers de constructeurs installés intramuros. Etabli sur 700 m2 répartis en deux niveaux, l’ancien garage Renault — qui a accueilli la conciergerie Palace Garage durant plusieurs années — est très bien adapté à l’activité des deux entrepreneurs passés par les maisons Aguttes et Artcurial. Ils ont récemment été rejoints par le commissairepriseur Jimmy Arens-Reuther, chargé de conduire les prochaines ventes dans l’enceinte du garage.
À noter sur vos tablettes, celle du 24 novembre prochain qui rassemblera 50 lots dont une vingtaine d’automobilia (pompes à essence, affiches, bagagerie...) et une trentaine de véhicules. La moitié d’entre eux sont issus de la collection d’André D., un passionné qui
met en vente notamment une Citroën traction 15/6, une Mercedes 280 CE, une 2CV AZ, une Amilcar M3 cabriolet aérodynamique et Peugeot 301 CR coach profilé à restaurer. S’en suivra, 10 jours avant Noël, histoire de garnir avantageusement vos pieds de sapin, la vente consacrée à la marque Porsche, en collaboration avec le magazine Flat 6. Chacun des 30 véhicules présentés dispose d’un pedigree ou d’un intérêt particulier pour une fourchette de prix évoluant entre 30 000 et 300 000 euros. En janvier, le trio
se délocalisera à Megève pour participer à l’évènement créé par Alessandro Bortesi. Parmi les temps forts de « L’Elégance à Megève » qui se déroulera du 17 au 19 janvier 2025 dans la station haut-savoyarde, la vente aux enchères de CCA mêlera life style (bijoux, montres, vins, spiritueux) et automobiles, avec en vedette, une Lamborghini Espada de 1970. Et comme rien ne remplace le contact humain, vous pouvez faire la connaissance de Marion et Arnaud au salon Epoqu’Auto, où CCA dispose d’un stand dans le Hall 4.
Trattoria
Jeremy Viale Champion du Monde et de France de Pizzas
belle brasserie italienne
78, rue Vendôme - Lyon 6e
T 04 37 42 16 97
Service tous les jours en continu de midi à 23h www.trattorianano.com nanotrattoria.lyon.6
Antonio Salvati (Chef)
Cuisine de tradition italienne méditerranéenne
Restaurant italien
Restaurant
Vito et Paola Morreale
CUISINE sicilienne
44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e
T 04 78 52 22 29
Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians
Alexandre Tamburini
Restaurant Bistronomique aux nobles produits
Golden Tulip Lyon Ouest & Spa ****
145, chemin de Paisy - Limonest
T 04 87 74 10 13
Du lundi au samedi : Midi & Soir
Restaurant BAR lounge
Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 87 25 72 10
Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant
Restaurant
Christophe Marguin
cuisine du marché / SALON PRIVATIF
11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e
T 04 78 94 51 17
Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident
café brasserie After-work
Georgy Sfez
pizza & biere (Pizza sicilienne, in pala et gluten free) 6, rue Challemel Lacour - Lyon 7e T 04 72 71 79 88
Ouvert 7/7, midi et soir sur place, clickandcollect et livraison www.zappo.fr zappo-lyon
Marco Chopin
Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu 21-23, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 78 82 38 49
Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi
Le Théodore bistrot des Halles
bistrot
Catherine Dhinaun et David Mollard
Steakhouse - MaîtreS restaurateurS
Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e
T 04 72 40 08 59
Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com
Emmanuel Faucon
Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau
1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98
Restaurant
Charlie Vella / Chef Guillaume Lepeltier
Cuisine du marché - plat du jour 15€
7, place Kleber - Lyon 6e
T 09 86 47 13 30
Ouvert 6/7 de 7h30 à minuit, samedi 8h-21h, Les jeudis on danse : 20h-minuit - Fermé le dimanche CAFÉ
Restaurant – ecailler
Eric Giraud restaurant de Fruits de mer & écailler
Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e
T 04 87 37 10 99
Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux
Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr
En partenariat avec Au Comptoir de la Caisse, leader de la location de matériel caisse T. 04 37 64 64 84 • www.aucomptoirdelacaisse.fr
Julie Spitters (Chef)
cuisine traditionnelle DE SAISON
70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53
Restaurant
Partouche Hôtel
LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA
HOTEL
Brasserie L’ AFFAIRE DU 6
Edith Rosay
Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon
Jean-Claude Di Carmine
CUISINE gourmande DU TERROIR
58, rue Pierre Bouvier - Fontaines-sur-Saône
T 04 78 22 09 26
Ouvert midi et soir 7J/7 www.ogonesdesaone.fr ogonesdesaone
Emmanuel Faucon de bons plats accompagnés De bons vins 1, place Jules Ferry - Lyon 6e
T 04 78 41 68 10
Restaurant
3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains T 04 78 87 79 79
Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa
restaurant Gastronomique
Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol Radisson Blu (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e
T 04 78 63 55 46
Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com
Jérémy Ravier
Restaurant
Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir) 63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24
Tous les jours de 07h à minuit (sauf le dimanche)
Restaurant
Frédéric Therriaud cuisine créative, faite maison avec des produits de marché
1, rue Villeneuve - Lyon 4e
T 04 72 00 01 30
Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon
BY JÉRÔME
Jérôme Sauron
Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon
Claude Barbet
Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale
4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles
T 04 72 41 01 06
Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles
Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)
Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97
Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon
Frédéric Berthod
Cuisine de Saison / Produits du Marché
33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45
Restaurant
restaurant Bar à vin
Micro brasserie Bistronomique, Fait maison, Produits frais 10 bis, rue de la Terre Noble - Brindas T 06 81 43 30 08
Mer : 11h-15h - Jeu-ven-sam : 11h-15h et 17h-22h30 - Dim : 11h-15h30 www.pourunefoisbyjerome.fr pourunefoisby
resto-bistro-club
Amine Kortbi (Chef) the maze, l’instant partage ! 462, chemin de Champivost - Limonest T 04 89 41 07 40
Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite
Lun-ven midi : 12h-14h15 - jeudi 18h-2h - ven-sam soir : 19h-4h www.themaze.fr themazelyon
Thomas Marilly (Ernst & Young), Tangi David (Inteam Développement) et Timothé Furtin (Volvo Félix Faure Automobiles)
Denis (GL events) et Valérie Tomasicchio (Gimir) avec Christophe d’Indy (Indy Racing)
Les amateurs de la brasserie voisine, ne diront pas le contraire : après un bon festin, rien de mieux qu’une bonne boisson légèrement houblonnée, pour digérer tout cela. Alors qu’il n’avait laissé que des miettes à son invité parisien (35-3), le LOU Rugby a donc pris soin d’arroser sa victoire. D’une traite évidemment, tant la meute a su déguster son adversaire. Bien sûr, si le premier bonus de la saison fut acquis sous les yeux de Grégory Coupet, une telle démonstration ne peut être résumée à la simple présence de l’ange gardien maison. En effet, dans leur recette de la partition parfaite, les Lyonnais n’auront négligé aucun ingrédient : une défense de fer, du jeu, des essais et un spectacle de rêve, pour les 13 449 invités. Pouvait-il en être autrement, lorsque le chef de la brigade, un certain Baptiste Couilloud, ne cesse de proposer des prestations délicieuses ? 19 essais en 19 matchs, en 2024, cela vaut bien tous les applaudissements du monde. Et une nouvelle tournée du patron !
> Prochain match à Gerland LOU Rugby – Clermont Samedi 23 novembre 2024
Céline Gris,
Galien Ripoche (ConvictionsRH), Inès Ginon, présidente de GL events
Greater China et Virgile Prenat (Fortil)
Fabrice Baillif (Société Générale), Gaëlle Lejoux (SG AURA), François Codet, président du directoire de la Caisse d’Épargne RA et Didier Pariset, président de SG AURA
Catherine Arbaud (Lou Rugby), Renaud Pleffer, maire de Mornant et Eugénie Guillermin (GL events)
Chloé Weinfeld, illustratrice
et
Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises, Franck Morize, président de la CPME du Rhône et Marco Polisson,
Le nouveau salon présidentiel décoré par Roche Bobois
Un rendez-vous un peu particulier ce lundi 30 septembre 2024 au Groupama Stadium. Ce n'était pas un soir de match mais un clap de fin pour Serge Bex, directeur commercial de Sportfive, la régie commerciale partenaire de l'OL.
Texte : Franck Girardet avec MP – Photos © Alexandre Moulard
Le dernier des historiques avait convié famille, collaborateurs et amis pour un au revoir à l'image de l'homme : convivial, chaleureux et touchant. Après une prise de parole de Xavier Oddone (directeur général Sportive France) ce fut au tour “du Bex” ou “de Sergio” de prendre le micro, et de sa voix chantante, nous délivrer un discours “synthétique et précis”. Avec humour et humilité, Serge a tourné les pages de sa vie de roman en commençant par celle de l'ancien footballeur “qui n'a pas marqué l'histoire du foot français” certes mais qui s'est reconverti avec succès. En effet, de sa carrière balle au pied, le jeune attaquant du RC Strasbourg puis de l’OL (sous l’ère du président Charles Mighirian) n'a pas gardé un souvenir mémorable...
Avec un talon d'Achille en vrac dès son 1er match amical à Gerland, une longue convalescence puis un retour le jour du derby perdu 5-1 et quelques soucis familiaux qui l'ont marqué, c’était plié. Les crampons rangés dans son dressing (sauf pour les matchs du CSEL), place à une seconde vie professionnelle à Montpellier dans le sponsoring sportif et la vente de prestations VIP pour le compte de la société Sportfive. Lorsque son patron, le grand argentier du football français JeanClaude Darmon le convoque en 1994 dans
son bureau parisien pour lui expliquer qu'il va devoir quitter sa région de cœur, Montpellier et son président charismatique Louis Nicollin pour venir à Lyon c'est la soupe à la grimace mais impossible pour lui de dire « non » à son mentor. Retour dans la capitale des Gaules...
Serge et Cathy Bex en compagnie de Jean-Claude Darmon
Il ne le regrettera pas. Durant 30 ans, au côté de Jean-Michel Aulas, il s’adapte parfaitement à Lyon au sein de laquelle il va tisser des amitiés fortes que ce soit au sein de l'institution comme en témoignent les présences d'Olivier Blanc, Sonny Anderson, Rémy Vercoutre, Florian Maurice, ou bien sûr des membres de son
équipe commerciale. Idem dans un contexte plus “business” avec l’horloger Jean-Louis Maier, Jean-Louis Joly, ou Michel Vieira, président du groupe MDA. Ou enfin dans le cadre de ses plaisirs épicuriens avec ses copains du CSEL Jean-Claude Voituret, Christophe Breton et Thierry Braillard. Sans oublier les speakers historiques de Gerland : Marc Jean et Dominique Grégoire. Au sein de Sportfive, le passage de flambeau est assuré mais notre Sergio va rester en veille au sein de l'Olympique Lyonnais avec un rôle de consultant. Ce n'est pas un au revoir mais un à bientôt. Nouvelle égoïstement rassurante car tu allais me manquer, et voir les matchs à tes côtés, debout en Président Box, est toujours un plaisir.
Merci pour tout Serge, merci d'avoir toujours cette bienveillance, cette joie de vivre et ces valeurs qui font de toi un vrai mec bien.
OL-ANGERS, le 5 décembre 2015.
Dernier match à Gerland avec défilé des anciens de l’OL en avant match (Marcello, Sonny Anderson, Pierre Laigle, Christophe Breton, Juninho et Serge Bex)
Arthur Hagopian
Àl’occasion de la sortie de l’ouvrage « d’Auberge et d’histoires », célébrant le centenaire de l’Auberge du Pont de Collonges, bocuse edition présente une exposition d’une dizaine de photographies culte, parmi les plus emblématiques de l’ouvrage. Le vernissage s’est déroulé dans les salons de réception de la brasserie L’Ouest, en présence de Paul-Maurice Morel, DG des Brasseries Bocuse, du chocolatier Philippe Bernachon, petit-fils de Monsieur Paul, des Chefs et Meilleurs Ouvriers de France Gilles Reinhardt et Olivier Couvin, les invités ont pu faire dédicacer leurs tableaux et affiches, disponibles à l’acquisition en différents formats (A1, A3 et A4) par Jérôme Bocuse, le fils du pape de Collonges. Les photographies sont visibles dans les brasseries et restaurants Bocuse de la région lyonnaise. MP
RÉCOMPENSE LES TALENTS LYONNAIS
Le point commun entre un avocat doublé d’un narrateur de procès hautement médiatisés, un poète des mathématiques, une reine du trompe l’œil, un skater d’élite, Aurélien Giraud, une volleyeuse paralympique, Julie Ligner et un joueur de cor international ? Le titre de lauréat de la Soirée des Talents 2024 orchestrée par le Groupe Paris Lyon, présidé par le notaire François Bremens. JV
Les lauréats 2024
Littérature : Maître François SAINT-PIERRE
Sciences : Professeur Etienne GHYS, Mathématiques
Arts Plastiques : CitéCréation, Design mural monumental
Musique : Charles REYDELLET, Corniste international
Sport : Aurélien GIRAUD, skate
Parasport : Julie LIGNER, volley assis
Trois mois après des élections législatives décevantes, le 6e arrondissement de Lyon veut renouer avec ses racines. Avec la naissance du collectif Esprit 6eme, les amoureux de l’arrondissement aspirent à se rassembler autour de réunions de travail. Avec en ligne de mire, les élections de 2026. Le but ? Réunir jeunes et moins jeunes autour de la table, pour des réunions de travail sujettes à sauvegarder... l’esprit 6ème. Sous la houlette du chef d’entreprise Gérald Avakian, adjoint au maire du 6e, délégué à l’économie, trois bénévoles, Jordan, Axelle et Alex ont ainsi pris le parti de « remettre la valeur travail au centre du village ». De dépasser aussi, cette image d’arrondissement chic et fêtard, que beaucoup lui colle à la peau. Alors que les dernières élections législatives ont confirmé la montée en puissance de la gauche et des écologistes (32,51% des suffrages pour Sandrine Runel au 1er tour), cet arrondissement historiquement à droite, entend donc s’appuyer sur ses forces vives pour riposter. MC > Plus d’informations sur le groupe Instagram esprit6eme
L’association Lyon Sacré propose pendant un mois un tout nouveau spectacle, intitulé « Le médaillon de Saint-Jean ». Depuis plus de 30 ans, cette association a pour objectif de promouvoir les créations culturelles et artistiques. « Grâce au jeu des comédiens, des artistes et des images projetées, la cathédrale révèle au public ses trésors architecturaux et spirituels, en mettant en lumière des figures de l’histoire lyonnaise », souligne son président Etienne PiquetGauthier. Nous ne vous dévoilerons pas le contenu de ce show XXL qui a enveloppé les invités de Lyon People et les centaines de spectateurs présents le soir de la première. Sachez que l’immersion visuelle est réalisée grâce à 24 vidéo-projeteurs laser, couvrant l’ensemble de la nef, du chœur et des voûtes. Les nefs latérales sont mises en lumière, en complémentarité de l’image, par 400
projecteurs. 300 bénévoles venant de toute l’agglomération ont travaillé sur ce nouveau spectacle, dont 200 acteurs et figurants accompagnés par 50 professionnels. Un scénario unique rendu possible grâce au mécénat de la Région Auvergne RhôneAlpes qui s’empare de deux siècles d’histoire lyonnaise, du Tumulte du Rhône en 1711 en passant par la Terreur révolutionnaire de 1793 jusqu’à la Libération en 1944 : une épopée qui unit ciel et terre, sous les voûtes de la primatiale.
Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel
« Lyon née de la Lumière »
Du 18 octobre au 17 novembre 2024
Tél. 04 28 29 22 31
> Informations et réservations sur www.lyonneedelalumiere.com
Charlène Delmas et Fabien Delmas (Legi Avocats)
Gwenaëlle, son époux Maître Nicolas Silvestre, avocat (CMS Francis Lefebvre)
Etienne Piquet-Gauthier (Lyon Sacré) et Rodolphe Pasquier-Desvignes (Fondation Saint Irénée)
La famille Rabault, Julien (Lycée La Favorite), Adriana (cabinet Ponsonnet Associés), son époux Grégoire (HCL)
Marie-Pia et Bruno Galland entourés de Nathalie Barbier et Marion Giraud (Archives départementales du Rhône)
Clément Larcher (Université Catholique de Lyon), son épouse Klervi et Gonzague de Longcamp (Université Catholique de Lyon)
Martine Dolbeau (GL events) et Jean-Michel
Maître Caroline Brun, avocat (Réseau Molière) et Maître François Charpin (QG Avocats)
et Maître
Romain et Hélène Maillard (Diocèse de Lyon), Côme de Sereys (Glowbl), son épouse Elodie (Diocèse de Lyon)
Élodie et Erick Roux de Bézieux (Syntagme)
Le journaliste Gérard Angel, Laure-Marine Godet (Apave) et Marco Polisson (Lyon People)
Claudine Piccolo (EDF) et Isabelle Pucheu, assistante en droit des sociétés
Jean Stern (participation aux décors du spectacle) et Elisabeth Pellet, responsable communication, Lyon Née de la Lumière (Uni Acte)
Delphine Rodriguez (Onlylyon Tourisme et Congres) et Sylvie Porot
Maître Lydie Bontemps (Soulier Avocats) et Maître Florence Grangerat, avocat
et
L'évènement artistique, en ce début octobre à Lyon, c'était le vernissage de l'exposition Jean Fusaro, en sa présence (99 ans), à la galerie Philippe Bettan avec l’appui de la directrice artistique Aida Mojallal (qui prépare le catalogue raisonné de tout l’œuvre).
Texte : Bernard Gouttenoire – Photos © Alexandre Moulard
C'est sous l'impulsion de Philippe Bettan que s'est tenu ce vernissage exceptionnel. Il y avait grand monde pour admirer l'accrochage de Jean Fusaro, au premier rang duquel Marcel et Serena Bettan. Mais, pas seulement, on pouvait rencontrer l'ancien mairie de Lyon, le chirurgien Georges Képénékian, entouré d'une pléiade de médecins de Lyon, comme Pr Jacques Baulieux, Dr Emmanuel Delay, Pr Aram Gazarian, Pr Jean-Alexis Grimaud, Pr Mojallal, Dr Eric Weill. Il y avait aussi Christophe Georges et Marielle. Christine Ginet, Philippe Bataille et Henri Bataille, Jean-Claude Viala, Nathalie Assa et Marc Gentil, Michel Carrante, Dr Vincent Faivre et son épouse Anne-Sophie, Gwénola de Couville, Jacques Bouquier et son épouse, Pierre et Sylvie Guillard, Olivier Guidicelli, Azita Daghestani et Brigit Langloy (encadreur), Emmanuelle Chervet, Laurent Colin, grand collectionneur. Des années 50 à nos jours, la galerie Philippe Bettan nous offre un panorama de l'œuvre foisonnante de Jean Fusaro, explorant une multitude de sujets. On croisait parmi les chefd'œuvres notamment une grande toile de « Hélène aux bas rouges » datée 1957.
Évidemment il y avait Eve Fusaro, la fille très attentive du peintre, entourée de ses enfants Pia et Léo. Parmi les invités, on remarquait la présence d'Alain Bernard généreux mécène de Jean Couty, le célèbre céramiste de Tassin, Alain Bernard et son épouse, le peintre Alain Chevrette et Laurence son épouse, le sculpteur Jean-Charles Lignais et Geneviève. On notait aussi la présence de Valérie Eymeric, venue en voisine. Il faut également mentionner, la présence très amicale de Xavier de Fraissinette sculpteur et joaillier et sa compagne Caroline, la présence de Jérôme Chabannes directeur du festival Piano à Lyon, de Jacky Denard et de sa fille (épouse du bâtonnier Jean-Louis Denard, décédé), grand collectionneur et ami du dernier grand peintre que Lyon ait engendré (voir aussi, en permanence, son église décorée, à St-Jacques-des-Arrêts, 69) Jean Fusaro, le bien nommé.
Galerie Philippe Bettan
47, rue Auguste Comte – Lyon Ainay
Tél. 04 87 61 63 28
Ouvert du mardi au samedi 10h-19h
Fruit d’une réflexion motivée par une attractivité grandissante, l’horloger italien Panerai a officialisé son installation à Lyon, rue des Archers. Fidèle partenaire de la marque, la famille Maier récupère ainsi l’exploitation d’une boutique flambant neuve, inaugurée le 15 octobre dernier. Si « chaque seconde compte » avec Panerai, la firme italienne aura pris son temps, pour s’installer à Lyon. 28 ans après avoir démarré son idylle avec la capitale des Gaules, dans un corner de la Maison Maier, l’horloger transalpin, à la fabrication suisse, a donc fini par suivre sa « boussole », comme aime à la décrire l’aventurier et ambassadeur, Mike Horn. Une boussole nommée Maier, Jean-Louis et ses enfants se chargeant de
trouver un écrin de choix, en plein cœur du triangle d’or lyonnais. Depuis le 2 mai dernier, les amoureux de Panerai bénéficient en effet, d’une boutique de 100 m2, dans la plus pure tradition de l’hospitalité à l’italienne. « On veut faire vivre une vraie expérience client », dixit la marque, reconnue pour l’élégance et la sportivité de ses montres. « Nous avons une offre de produits de plus en plus large, capables de s’adapter à chaque poignet, homme ou femme », confirma la directrice de la marque, Melina Mantion, confortée dans ce choix, par des « débuts prometteurs ». Cela valait bien une inauguration en règle, en présence du CEO, Jean-Marc Pontroué. La classe à l’italienne, tout simplement !
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Dix ans après le lancement retentissant de son ainé, l’iconique SUV de la firme allemande s’est dévoilé au public, en format 100% électrique. Un véhicule « toujours plus sportif » et dans l’air du temps, à l’instar du quartier de la Confluence, théâtre d’une soirée, on ne peut plus animée.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Il sera temps, ces prochains jours, de répondre à cet appel passé par ABBA.
« Voulez-vous ? », eut ainsi entonné le groupe suédois, sublimé par un fond musical remixé avec du Dua Lipa, égérie de la marque, en adéquation avec l’attractivité de ce nouveau Macan 4 Electrique. La star d’un soir, à l’occasion de ce « lancement d’une décennie », dix ans après la sortie remarquée de ce SUV premier du nom.
844 000 exemplaires plus tard, la célèbre allemande aux courbes épurées et féminines, a donc de nouveau percé la pénombre,
s’exposant en pleine lumière devant plus de 700 invités, dans ce lieu atypique qu’est le H7. « Nous sommes forts d’un bel héritage », dixit le directeur des Centres Porsche Lyon, Jean-Rodolphe Guigonnet et le directeur des ventes de Porsche France, Laurent Carémantrant.
Le « petit tigre » (Macan en indonésien) s’avance désormais équipé d’un moteur 100% électrique de 630 chevaux et 640 kilomètres d’autonomie. Un « véhicule audacieux » et dynamique, à l’image des danseuses du crew Markadas Dance. Car oui, le Macan 4 Electric déborde d’énergie. Et souhaite la partager !
Devenu une référence du mobilier haut de gamme, le groupe Raoul Bruyère a soufflé sa centième bougie. Un centenaire célébré en compagnie d’une autre institution lyonnaise : la maison Paul Bocuse.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
C’est en s’arrêtant sur ces dates, souvent symboliques, que les acteurs se prennent à regarder en arrière, pour mesurer le chemin parcouru. Alors lorsque le sablier affiche cent années d’histoire, le mieux demeure encore de s’appuyer sur de solides fondations.
En écho à cette célébration, les Centres Porsche Lyon ont exposé à l'intérieur des magasins une 992 GT3 au covering unique et une 964 RS, illustrant l'alliance entre tradition et innovation, de ces deux grandes maison, réunies autour des photos du siècle dernier, au détour d’un instant passé dans le creux d’un canapé Bubble. Ou plutôt de ces toiles, livrant la réalité d’hier. Et donc de ce cours de la Liberté, dont la proximité avec le Rhône, ne manqua pas de séduire Raoul Bruyère
Dès 1924, ses meubles ardéchois y remontaient alors par voie fluviale, pour combler les Lyonnais. Le début de la prospérité pour le groupe familial, que son fils, Alex, sut renforcer, en devenant l’une des premières franchises Roche Bobois. S’en suivirent sous l’ère de Gilles : Calligaris, Kartell ou Création
Contemporaine.
Des magasins hautement appréciés que cette soirée anniversaire proposait de (re) découvrir, le tout, accompagné des mets d’une autre maison emblématique : le restaurant Paul Bocuse et son siècle de créations. Une créativité dans les gènes de la nouvelle génération incarnée par Alexis et Camille, réunie à l’heure de remonter à toute halte, cent ans d’histoire. Pour ce faire, qui de mieux que le partenaire, Centres Porsche Lyon, représentés par JeanRodolphe Guigonnet, pour accompagner ce trajet. Et foncer vers l’avenir.
Cinquante-deux ans après sa création, la R5 est de retour. Vivant avec son temps, la nouvelle Renault 5 E-Tech s’affiche désormais en format 100% électrique. Très attendue par les nostalgiques d’une citadine passée entre les mains de nombreux Français, son lancement a fait le bonheur des différentes concessions rhodaniennes.
C’est donc cela, un coup de foudre : les yeux qui s’écarquillent et le cœur qui se serre, devant une beauté que l’on ne saurait réfuter. Une émotion peut être exacerbée par un sentiment de déjà-vu, le souvenir d’un amour puissant, que les chemins auraient séparé. Alors sans savoir pourquoi, ces pensées semblent remonter à la surface. Qu’elle s’habille d’une scintillante robe jaune pop, verte pop, bleue nocturne, blanche nacrée ou noire étoilée, la nouvelle Renault 5 E-Tech, fait un peu ressentir tout cela à la fois. On lui reconnaît alors la silhouette de ses jeunes années, un modèle compact d’à peine quatre mètres, bonifié avec le temps. Tous l’ont vu, croisé, au moins une fois. Certains l’eurent même entre leurs mains. D’autres l’auront simplement côtoyé. Mais tous ont leur anecdote, qu’il est l’heure de raconter.
En effet, 28 ans après avoir laissé son public sans nouvelle et les usines vides de sa conception, la Renault R5 a décidé de raviver la flamme. De faire remonter les traces de son passage à la surface, le temps d’un lancement national. Vénissieux, Saint-Genis-Laval ou encore Rillieux, la Renault 5 E-Tech a décidé d’être partout à la fois. Et dans les cœurs, déjà. Il suffit
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
d’ailleurs d’éplucher les carnets de commandes, pour s’assurer de son succès. Bien des (Grands) Lyonnais ont craqué. Ils veulent renouer avec ces lignes tassées et rectangulaires, cette puissance au démarrage (0 à 100 en 8 secondes, ndlr) et un certain « plaisir de conduite ».
On ne peut être la « 6e voiture française la plus vendue de tous les temps » sans une once d’explication. Mais soit, le passé est le passé. La voilà « de retour », prête « à répondre aux nouvelles attentes ». « C’est un véhicule qui est bien dans son temps. C’est un mélange de plaisir, de simplicité et de haute technologie », l’aura ainsi décrite, Arnaud Rimbert, directeur de Renault Lyon Sud, à sa présentation. Mieux, elle « sera joueuse et connectée ». 100% électrique aussi, sa « face avant malicieuse », surmontée d’un « 5 » dessiné sur le capot, dissimulant 150 chevaux et 412 kilomètres d’autonomie. Une coquetterie lumineuse pas vraiment innocente, du reste. Au-delà du rappel à ce « 5 » iconique, celui-ci s’avère être un surprenant indicateur de recharge. Il s’illumine en fonction de sa batterie
et s’éclaire, à l’approche de son propriétaire.
« Le nouveau visage de la révolution électrique », en somme.
« Elle sera à l’aise tout le temps », eut appuyé Arnaud Rimbert, devant une foule enchantée.
« C’est une belle voiture », confirma cette dernière, dans une description narrée partout où la nouvelle Renault 5 E-Tech eut la bonne idée de s’afficher. De s’ouvrir à ses fans également, ces derniers épiant cet instant où les... 5 portes de la citadine s’effacèrent devant ses cinq places. Alors certes, les poignets ne sont plus non-apparentes, mais ainsi va le modernisme. Pour preuve, cet intérieur hitech, où l’écran numérique invite à essayer une cinquantaine d’applications, offertes par le « système multimédia connecté openR link avec Google intégré ». Enfin, la belle étant pleine de surprises, elle ne saurait s’arrêter-là. Elle a mûri et gagné en qualité. Le progrès aidant, la voilà prête à répondre à nos moindres demandes, au gré de son avatar intégré, Reno. Il « facilite le quotidien, conseille, veille à la maintenance et réponds aux interrogations ». Bref, il facilite la vie. Une vie à deux. A 5. Rencontrer la Renault 5 E-Tech, c’est sûrement l’épouser. Et donc la commander !
Évidemment concernée par le lancement officiel de la toute nouvelle Renault 5 E-Tech, la concession Renault Lyon Sud a levé le voile sur ce modèle déjà emblématique.
Entre souvenirs et désirs, la citadine 100% électrique a fait son effet. Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard
Nul besoin de ce rappel, soigneusement incrusté sur le capot moteur : le 5 fut bien le chiffre d’un soir. D’un demisiècle aussi. Alors lorsqu’Arnaud Rimbert leva le voile sur la nouvelle Renault 5 E-Tech, sa prédécesseuse, également conviée au lancement, ne put que saluer l’évolution.
« Nous sommes ravis de faire un petit voyage dans le temps », ajouta d’ailleurs le directeur de Renault Lyon Sud. L’occasion aussi de
« souhaiter un très bel avenir », à ce modèle iconique, aujourd’hui entièrement électrifié Si le futur dira si cette dernière répond à ces attentes, avec l’espoir d’approcher les... 5 millions d’exemplaires vendus par sa doyenne, l’arc-en-ciel de couleurs proposé par cette version restylisée, a déjà trouvé ses disciples. Des nostalgiques d’une époque, que la Renault 5 E-Tech vient raviver. Coup de foudre garanti !
râce à Marion Quesne et Arnaud Faucon, associés de Collector Cars Auction, le grand garage Trarieux connait une nouvelle vie dédiée aux ventes aux enchères de véhicules de collection. Mais pas que.
Anciennement connu sous l’enseigne Palace Garage, ce garage iconique de Montchat a également été remasterisé pour accueillir les évènements privés de Collector Cars Auction, conçus en partenariat avec l’agence Espaces réceptifs, pilotée par Gabriel Giorda. Il mettait à l’honneur en ce 1er octobre Bentley Lyon avec la présentation Continental
GT et le bar L’Antiquaire, dirigé par Marc Bonneton. En ce premier jour d’octobre, c’était au tour d’Alessandro Bortesi de monter sur le podium. L’organisateur de « L’Elégance à Megève » a présenté à la centaine d’amateurs présents l’édition 2025 de l’évènement automobile premium qui se déroulera du 17 au 19 janvier 2025 dans la station haut-savoyarde. Durant trois jours, la manifestation va réunir des voitures d’exception au cœur de Megève pour un défilé dans les rues de Megève, un concours caritatif d'élégance dynamique, des essais exclusifs et un dîner de gala très prisé. À suivre sur notre antenne et sur megevepeople.com
Texte : Marco
“30 ans de bon sens énergétique à votre service !”
Groupe Central Autos a levé début octobre le voile sur l’une des nouveautés de la marque Audi : Audi Q6 e-tron. Un SUV 100% électrique, à la technologie futuriste, que les clients ont pu admirer, dans le confort du restaurant La Maison.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Le meilleur a beau être à venir, le présent semble déjà se conjuguer au plus-queparfait du côté du Groupe Central Autos. Alors que le constructeur a dressé un avenir fait d’une « douzaine de nouveautés », l’une d’elles était déjà présente dans la capitale des Gaules. À la Maison Gerland précisément, théâtre de la divulgation de la nouvelle Audi Q6 e-tron. Un SUV 100% électrique, ambassadeur de cette aventure e-tron lancée en 2018. De ses progrès aussi, tant ce nouveau bijou de technologies offre un réel confort d’utilisation. À son bord, une autonomie allant jusqu’à 639 km et un système de recharge ultra-rapide, le Q6 e-tron étant capable de récupérer 260 km d’autonomie en 10 minutes de chargement. Le tout, couplé à une capacité de stockage allant jusqu'à 1529L et le design futuriste des écrans de bord panoramiques OLED, et voilà l’Audi Q6 e-tron paré à bien des coups de foudre.
N° spécial - Décembre 2024
SPÉCIAL
Dans le cadre de notre numéro de fin d’année, Lyon People publiera un dossier consacré aux plus beaux chalets alpins, confiés à la plume de Pauline Morasz... > PARUTION DÉCEMBRE 2024
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Après la rue de l’Épargne et Villeurbanne, l’enseigne de bricolage a officialisé son installation dans le 6e arrondissement. Un nouveau challenge pour le couple Laurence et Jean-Michel Dumont à deux pas de la place Maréchal-Lyautey.
La décoration a bien changé. Non pas que l’ancien occupant, un magasin spécialisé, ait laissé la notice, mais depuis le 24 septembre dernier, le 30 rue Pierre Corneille se pare de nouvelles couleurs. De noir, de blanc et de jaune, fidèles teintes de l’enseigne Bricorama. Une belle prise pour Laurence et Jean-Michel Dumont, déjà propriétaires de deux magasins,
dans le 8e arrondissement et sur Villeurbanne. « C’est un projet initié depuis près d’un an », dévoile Laurence Dumont, cinq ans après avoir mis la main sur ses premières boutiques. Séduit par cet « arrondissement dynamique », où l’offre était « quasiment inexistante », le couple a donc trouvé dans ce quartier, l’idéal pied-à-terre à une structure de 500 m2, à l’intérieur duquel les amateurs de bricolage, de jardinage voire d’animalerie, pourront retrouver l’essentiel de la gamme de la chaîne française : peinture, droguerie, électricité, plomberie, outillage, jardin, décoration de la maison, luminaire, animalerie. Alors place aux travaux !
Bricorama Lyon 6
Du lundi au samedi de 9h à 19h 30, rue Pierre-Corneille - Lyon 6e
Bricorama Lyon 8
Ouvert du lundi au samedi, de 9h à 19h30 et le dimanche, de 9h à 13h 12, rue de l’Épargne - Lyon 8e
Bricorama Villeurbanne
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h et le samedi de 9h à 19h
57, avenue Antoine de Saint-ExupéryVilleurbanne
Inspirée par l’explosion du marché du seconde main, Maison Clémence a officialisé son lancement, le 24 octobre dernier. Une date clé pour sa fondatrice, Clémence Bricon, bien décidée à redonner vie à des « trésors oubliés », en proposant une plateforme de dépôt-vente articulée autour de produits premium et luxe.
L’idée à terme, est de rayonner dans toute la ville, de s’inspirer des lumières de Lyon pour sortir de la pénombre. Depuis le balcon de Fourvière et ce scintillant décorum, Maison Clémence a donc acté sa naissance, quand sa fondatrice, Clémence Bricon, soufflait le même jour, sa 29e bougie. Une concordance des temps que l’intéressée ne saura oublier, quand le public se souviendra lui, de cette nouvelle entité, prête à prêcher « l’excellence du renouveau » Du haut de gamme aussi, alors que Maison Clémence propose de plonger, avec la même gourmandise que la Maison Pignol, dans l’univers exaltant de la seconde main. Par la sienne, sa fondatrice se tient prête à exposer son « amour pour les gens et pour la mode », en réveillant quelques belles pièces, abandonnées
sous l’autel des nouvelles tendances. Inspirée par ce principe cher à Yves Saint Laurent, selon lequel « les modes passent, mais le style est éternel », Maison Clémence promet ainsi de collecter au domicile des clients, les sacs, chaussures et autres articles de prêt-à-porter premium, et de les authentifier grâce aux experts d’Entrupy. « Nous shootons vos pièces, les décrivons et les intégrons sur notre site web, maisonclemence.fr », détaille Clémence Bricon, déjà propriétaire d’articles allant de Sandro à Dior, en passant par Louis Vuitton.
« Une fois la vente faite, vous recevrez votre rétrocession par virement, dans les 14 jours », promet-elle encore. Avec style, cela va de soi !
> Plus d’infos sur maisonclemence.fr et insta maisonclemenceofficiel
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Expert de la conciergerie et du gardiennage d'automobiles de sport et de prestige dans l'ouest lyonnais, TRIDENT Lyon protège, entretient, gère et développe le patrimoine automobile de ses clients. Aux côtés de nombreux partenaires, TRIDENT Lyon organise également des trackdays et des roadtrips, devenant notamment spécialiste de la découverte de la Corse. Retour sur le Gentleman Driving Experience Day, rendez-vous incontournable depuis 9 ans au circuit de Bresse.
Photos © Lucas Chardon
Ils étaient tous là : Gauduel Sport Ferrari, Alpine Store Villefranche-sur-Saône, les Centres Porsche Lyon, Aston Martin Lyon, Mercedes Groupe Chopard, Symbol Cars Maserati McLaren Lyon, le Coligny Car Muséum, Audi Sport Groupe Central Autos, le Club V8V12, la Maison Lacroix, la société de généalogie Coutot Roehrig (Paul Lauriot), Machine Revival et Ange Barde Watches. Tous ont répondu présent à l’invitation de TRIDENT Lyon au circuit de Bresse, vendredi 18 octobre dernier.
L’objectif de l’événement était double : permettre aux quelque 240 personnes présentes, pour beaucoup propriétaires de sportives, de se faire plaisir et de tester leurs talents de pilote sur la piste, en toute sécurité, et aux passionnés d’échanger et de découvrir les derniers modèles des constructeurs partenaires de TRIDENT Lyon. Le tout, dans une atmosphère conviviale et chaleureuse.
TRIDENT Lyon, accélérateur de passion
> Plus d’infos sur www.tridentlyon.com
Le parking du Gentleman Driving Experience Day sur le circuit de Bresse
Le Nelson chocolatier Français, a récemment choisi le Sofitel Lyon Bellecour pour réaffirmer son nouveau positionnement axé sur les professionnels. Cet événement intimiste a permis de mettre en lumière le savoirfaire exceptionnel de cette maison française, réputée pour ses créations innovantes et raffinées.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
Les Lyonnais, qui avaient déjà goûté aux fameuses tablettes messages de Le Nelson Chocolatier Français lors des 60 ans de l’hôtel Sofitel, ont eu l’occasion de redécouvrir avec enthousiasme les délices de la maison, tels que les dômes et les langues de chat. Mickaël Fils, a profité de cette occasion pour souligner son ambition d’élargir l’activité de Le Nelson Chocolatier Français au marché du chocolat en BtoB et BtoC promettant ainsi de nouvelles collaborations savoureuses.
L’événement a également permis de saluer Caroline Grotowski, qui incarne désormais les nouvelles ambitions commerciales pour la maison Le Nelson chocolat. Sa direction dynamique et passionnée promet de belles innovations à venir. Cette rencontre a suscité un réel engouement pour Le Nelson
Chocolatier Français, et laisse présager de futures expériences gustatives inoubliables. Un rendez-vous qui a, sans aucun doute, ouvert l’appétit pour le talent et la créativité de cette chocolaterie française d’exception !
Le traditionnel dîner de gala des Authentiques a réuni 600 gourmets à la Brasserie Georges, privatisée pour la soirée. L’occasion de mettre à l’honneur les patrons et les équipes des plus belles brasseries lyonnaises.
Il y a deux ans, les Authentiques de Marc Jean avaient salué et mis à l’honneur les femmes chefs de Lyon, l’an passé ce furent les bouchons – une quarantaine d’adresses représentées dans un bouchon géant recréé pour l’occasion et par les équipes de Vincent Le Roux à l’Abbaye Paul Bocuse... Cette année, hommage était rendu aux brasseries, la fête ne pouvait avoir lieu qu’à la Brasserie Georges, la plus ancienne, la plus grande, la plus belle peut-être. Merci au passage à Edouard Lameloise et à Jacky Gallmann, sans qui rien n’aurait été possible. Merci aussi aux fidèles partenaires de Monsieur Jean. Venu de Floride pour l’occasion, Jérôme Bocuse représentait ses quatre brasseries cardinales mises à l’honneur tout comme
celles de Laurent Gerra – dont le Léon de Lyon qui fêtait ses 120 ans – ou celles d’Aurélien Liveneau, et toutes les autres. Une vingtaine d’adresses sélectionnées par Marc Jean et son complice-partenaire de folies Marco Polisson, rédacteur en chef de Lyon People, qui avait apporté en cadeau le numéro spécial du magazine dédié aux brasseries.
Comme le veut la tradition, la soirée fut dédiée à la cause défendue par Christelle Bardet : la lutte contre la maladie d’Alzheimer, cette mauvaise affaire dont on ne guérit toujours pas. Avec 18 000 euros récoltés ce soir-là et, en piqure de rappel, le pitch de la soirée de gala France Alzheimer, programmée lundi 25 novembre 2024 au Théâtre des Célestins.
Mise à l’honneur du 33 Cité. Simon Hoayek, président du groupe Byblos remet le prix à Frédéric Berthod, propriétaire et chef du 33 Cité
Les 3 animateurs émérites de la soirée : François Belay (La voix du Tour de France), Odile Mattei et Franck Presti
Marco Polisson (Lyon People), Marco Chopin (Bistrot du Théodore Hôtel Dieu) et Stéphane Morot Sir, directeur général adjoint LDLC ASVEL
Jean,
Les propriétaires de la Brasserie Georges, Edouard Lameuloise, l’artiste Bur, le footballeur Sydney Govou et l’incontournable Marco Chopin (Le Théodore Hôtel Dieu)
Mise à l’honneur du Grand Café des Négociants. Patrice Artigue, président directeur général du groupe Novali Sovitrat remet le prix à Philippe Pellisson, propriétaire associé du Grand Café des Négociants
à l’honneur de la
Mise à l’honneur du République et du Splendid. Frédéric Tugler, directeur évènementiel société Pernod-Ricard avec Aurélien Liveneau, propriétaire des brasseries Le Splendid et Le République
à l’Honneur : Brasserie du LOU Rugby. Olivier Guillot, directeur général ECOTEL et Cédric Moulin, directeur Brasserie du LOU
Mise à l’honneur de la Brasserie des Confluences. Claude Polidori, président des Halles de Lyon et Catherine Molière, vice-présidente, remettent le
Prix Spécial pour l’Abbaye Paul Bocuse. Vincent Le Roux, directeur l’Abbaye Paul Bocuse et son équipe récompensés par Corinne Paris et Bruno
Passé maître dans l’art de dénicher des lieux hors du commun pour des prestations événementielles, Espaces Réceptifs a posé la main sur un nouveau joyau. Depuis deux mois, le groupe lyonnais jouit en effet, de l’exploitation d’un bel appartement napoléonien, sis place Bellecour. Telle est la philosophie de la maison : « créer des lieux iconiques pour porter des événements mémorables ». Alors à chaque nouvelle prise de son directeur, Gabriel Giorda, le public se surprend à voir plus beau. Espaces Réceptifs a beau compter une dizaine de lieux d’exception dans son catalogue, sa dernière acquisition n’a donc pas dérogé à la règle. Bien sûr, si bien des professionnels et quelques heureux particuliers, ont déjà eu la chance de découvrir
la Villa de la Croix-Rousse ou le Rooftop de la Confluence, cette nouvelle implantation, basée sur le côté Saône de la place Bellecour, a de quoi rehausser encore le niveau. Au 37 de la place, au 2e étage d’un immeuble de 1804, les Lyonnais peuvent en effet, découvrir un bel appartement de réception de 250 m2, prêt à être privatisé. Dans son parquet d’époque et ses dorures, « les Dîners Bellecour » offrent désormais un site d’accueil de 100 personnes (ou 60 en format assis). L’inauguration, le 8 octobre dernier en fut la preuve, le lieu, exalté par les champagnes Jarry Héritage et les peintures de notre Val Barranco nationale, a bien des charmes qu’Espaces Réceptifs se tient prêt à partager. Et à dévoiler !
Texte : Morgan Couturier – Photos © Bertrand Perret
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Dans nos intentions de prière, Madame Aliette Feuga ; Madame Evelyne Baud ; Monsieur Régis Malatre, ancien président du Club 3A
Docteur Patrick Durantet 1, médecin anesthésiste-réanimateur ; Monsieur Gilles Buna 2, ancien maire du 1er arrondissement de Lyon. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.
Le groupe Lavorel Hotels annonce la nomination de Charline Bresse-Vittoz au poste de Directrice Générale. Collaboratrice clé depuis près de 10 ans, Charline travaille en étroite collaboration avec Jean-Claude Lavorel, fondateur et président de Lavorel Hotels, pour piloter l’expansion stratégique et l’excellence opérationnelle du groupe qui compte parmi ses pépites le Château de Bagnols et le Palace de Menthon.
Yann Cucherat devient Manager Général de la Haute Performance à l’Agence nationale du Sport. Il succède à Claude Onesta et assurera la continuité des missions confiées à son prédécesseur, avec pour objectif d’accompagner la réussite française lors des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques.
Horizons, le parti d'Édouard Philippe, désigne Emmanuel Hamelin, ancien député de Lyon et élu local, comme délégué départemental du Rhône. En charge des négociations en vue des prochaines échéances électorales sur le département, il sera appuyé dans ses fonctions par Jérémy Giroud, vice-président des « Jeunes Agriculteurs » pour le département du Rhône hors métropole et Virginie Poulain, maire de Fontaine Saint-Martin pour l’animation militante.
SYNTAGME
Diplômé de Sciences Po Paris et du Centre de Formation des Journalistes, Raphaël Eulry 50 ans, est nommé directeur associé de Syntagme, au côté d’Erick Roux de Bézieux et David Kimelfeld. Raphaël a démarré sa carrière comme journaliste d’investigation dans le domaine de l’économie avant de s’orienter ensuite vers le conseil, notamment dans les domaines de l’influence et de la réputation, de la communication sensible/de crise et des affaires publiques.
60 000 REBONDS
60 000 rebonds Auvergne Rhône-Alpes, association d’aide aux entrepreneurs confrontés à la fermeture de leur entreprise, annonce une évolution significative de sa gouvernance avec la nomination de son nouveau président régional, l’entrepreneur métallurgiste Fabien Mauduy (photo) et pour la première fois, celle d’un viceprésident, Arnaud Courdesses, co-fondateur de Babymoov.
Un bel aréopage — dont trois évêques — dans les salons de l’Hotel du Département du Rhône à l’occasion de la remise des insignes de chevalier dans l’ordre national du mérite à Etienne Piquet-Gauthier.
Texte : Marco Polisson – Photos Saby Maviel
Après le mot d'accueil du président Christophe Guilloteau, Alain Mérieux s’est employé avec humour et sérieux à dresser le portrait de ce pilier des réseaux cathos, passé par les bancs Maristes et les consoles d’Infogrames avant de faire switcher sa carrière professionnelle dans la générosité et le mécénat, via sa structure Dofinco. « Vous avez un vrai talent pour créer des liens et fédérer des bonnes volontés pour vos projets. » De la Fondation Saint Irénée à l’association des Madones de Lyon, Etienne Piquet-Gauthier « la sainte Trinité » selon Alain Mérieux, aura mené à bien plus d’un millier de projets caritatifs dont les plus connus sont les missions de sauvetage en faveur des chrétiens d’Irak, les dîners des Toqués de la générosité ou encore le spectacle Lyon né de la lumière (page 72). Depuis un an, Etienne Piquet-Gauthier a rejoint l’Entreprise des Possibles en tant que directeur général. Présidée par Thierry de la Tour d’Artaise, cette structure œuvre au quotidien en faveur des sans-abri grâce au financement des professionnels. « 173 entreprises nous ont rejoints, ce n'est pas assez, il va falloir travailler ! » lui a enjoint Alain Mérieux. Pas de quoi effrayer l'hyperactif EPG ! > Reportage complet sur lyonpeople.com
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