LYON PEOPLE Mars 2025

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QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

LES TRIBUNES VIP

LOU — LA ROCHELLE sports

OL — PSG

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ART BUILDING

L'IMMEUBLE

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ANIMENT NOS RÉSEAUX dossier spécial

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QUEL SERA LE TERMINUS DE LA LOCOMOTIVE AULAS ?

« Un dogmatisme inutile, mal préparé et mal géré ». Depuis le début de l’année 2025, Jean-Michel Aulas ne manque pas de relever toutes les inepties de la Mairie de Lyon. Circulation, économie, insécurité, l’ancien président de l’OL ne laisse rien passer, regrettant que « notre belle ville se fragile sans réaction » Alors lorsque la préfète du Rhône pointait une hausse de la délinquance dans la métropole lyonnaise, le fondateur de Cégid s’est fait une joie de dégainer contre Doucet, égratignant au passage le maire de Marseille. Autant de prises de position qui nous ont fait sentir moins seuls et ont ravi une majorité de Lyonnais, les poussant à se poser des questions sur les raisons de cette opposition soudaine, alors que les décideurs lyonnais, dans leur grande majorité (à l’exception notable d’Emmanuel Imberton, ancien président de la CCI), n’osent s’opposer publiquement au dogmatisme écologiste. Après un trimestre de tweets cinglants, nous avons un début de réponse : JMA a décidé de sortir du bois en révélant à nos confrères parisiens du Figaro qu’il réfléchissait à une possible candidature aux élections municipales de Lyon en 2026.

AUCUN LYONNAIS NE DOIT RESTER

SUR LE BANC DE TOUCHE

« On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens » affirmait le cardinal de Retz. Cela vaut pour JMA. Son timing politique n’est, de mon point de vue, pas le meilleur. Les écologistes qui craignaient d’être pilonnés encore plusieurs mois sont ravis de cette clarification qui, en quelque sorte, démonétise ses prochaines attaques. Mais soyons positifs, cette déclaration a eu l’heureux effet d’un coup de pied dans la fourmilière politique lyonnaise. En absence d’un leader naturel, l’opposition de gauche comme de droite est contrainte de sortir de ses petites combines : elle a désormais un coach – et non un capitaine – autour duquel elle va pouvoir commencer à s’organiser. Le premier atout de JMA est sa capacité à fédérer d’autres figures lyonnaises de la société civile. À l’heure où nous bouclons ce magazine, il a démarré ses consultations en rencontrant aussi bien Georges Képénékian que Pierre Oliver ou Christophe Marguin. C’est cette mission de locomotive qu’il doit mener à bien les six prochains mois, alors que la rentrée de septembre marquera le début de la campagne. On saura, à ce moment-là, quelle sera la composition de l’équipe et s’il a obtenu son bon de sortie et la légitimité d’endosser le brassard de capitaine. Dans l’intervalle, aucun d’entre nous ne peut snober sa démarche et, pour des questions d’égo, prendre la responsabilité de la défaite.

Marco Polisson Rédacteur en chef

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MARS

06 LA VIE LYONNAISE

08 COURRIER DES LECTEURS

10 LA VIE POLITIQUE

14 LA VIE ÉCONOMIQUE

18 LA VIE CULTURELLE

22 LA VIE GASTRONOMIQUE

26 LA VIE GASTRONOMIQUE

INVITE LE CHEF DU CRILLON

32 LE CAFÉ DES LYONNES

MARIE CHRISTINE PLASSE

34 LA VIE PATRIMONIALE

43 DOSSIER SPÉCIAL

60 STYLE SHOPPING

62 STYLE GASTRONOMIE

66 PEOPLE SPORT OL — PSG LOU — LA ROCHELLE

71 PEOPLE EVENTS LES 10 ÉVÈNEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER

86 CARNET MONDAIN

Lyonpeople.com n°258 - Mars 2025

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : L'équipe du Golden Tulip par Alexandre Moulard

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Margaux Nourry, Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com

Chef de publicité Flavie Laforêt - flavie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence Bricon

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Camille Megido - camille@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Karine Bourgain, Bertrand Perret

Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Jocelyne Vidal, Jacques Bruyas, Philippe Lecoq, Jean-Marie Nauleau, Christian Mure, Franck Girardet.

Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois

Etude Médiamétrie 05/2005

Lyon People est certifié par 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78

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Photos

UN RESTAURANT ÉCOLO COULÉ PAR… LES ÉCOLOS

Cette triste affaire se déroule sur l’avenue Rockefeller. Ce serait comique s’il ne s’agissait d’un drame économique et humain

Texte : Morgan Couturier – Photos © Pascal Piérart et Lyon People

Situé sur l’avenue Rockefeller, passée à sens unique le temps d’une expérimentation de la Métropole de Lyon, un restaurant a vu sa clientèle se réduire considérablement. Un comble pour cet établissement à la philosophie pourtant très proche des écologistes. À lire les post des trolls écolos sur les réseaux sociaux de la ville et de la métropole, où les ardents défenseurs des modes doux vantent les mérites d’une ville 100 % vélo, on pourrait penser que tous les sympathisants écologistes se réjouissent, sans exception, du bannissement de la voiture. Pourtant, le restaurant Moi Flexitarien, appliquant ce principe très écolo qui vise à limiter la quantité de viande ou de poisson dans son assiette, ne l’entend pas de cette oreille. Pire, la mise à sens unique de cette artère très passante, nourrit bien des inquiétudes, du côté de ses propriétaires. Comme l’a révélé Le Progrès, l’interdiction de la circulation automobile sur l’avenue Rockefeller (jusqu’en juin 2025), a eu pour effet de

faire fuir sa clientèle. « Ici, on a besoin de sa voiture », témoigne la responsable, Amalia Gonzales, à nos confrères. Et ce, malgré la présence du tramway T2 et la mise en place d’une large piste cyclable. Une évidence qu’avait démontré le maire de Bron, Jérémie Breaud. En vain.

« ICI, ON A BESOIN DE SA VOITURE »

Depuis la fermeture, c’est l’enfer sur l’ensemble du secteur engorgé à toute heure. Pour les automobilistes comme pour ce restaurateur : avec une clientèle divisée par deux, depuis la fermeture du sens Bron/Grange Blanche, la baisse de fréquentation de Moi Flexitarien démontre donc que la clientèle pro modes doux, ne suffit pas à alimenter sa trésorerie. Pire, une pérennisation de ce sens unique, pourrait avoir raison de son activité. Il faut dire que son commerce n’est pas aidé par la Métropole de Lyon. Pris dans une longue procession de voitures, les automobilistes n’ont guère le temps de tourner en direction dudit restaurant, dont l’entrée est déjà difficilement perceptible. Une fois l’exercice réussi, surprise : le restaurant possède à peine trois places pour stationner. De quoi limiter la vente à emporter ou même inciter les clients à s’éterniser sur place. Face à ce constat, le restaurant Moi Flexitarien peut maudire ces plots, installés de l’autre côté de la rue pour interdire tout stationnement sur les places autrefois disponibles. Un nouvel exemple d’électeurs écologistes déçus par les aberrations de la politique dogmatique de Bruno Bernard et Grégory Doucet. Il s’avère que les cas sont de plus en plus nombreux. Le dernier sondage de Lyon Capitale révèle que deux Lyonnais sur trois sont mécontents de leur politique.

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> À Francheville, la Chopinette en lutte pour sa survie

AGENDA

VERNISSAGE

ALAIN ROCHE ET PAUL MARANDON

Jeudi 13 mars 2025 à partir de 18h Galerie Mémoire des Arts

124, rue de Sèze - Lyon 6e

SAVE THE DATE

SUMMER PARTY

LA PAELLA DE LA JONQUERA

En soirée, élection de Miss Paella

Début juillet 2025

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Le diffuseur du mois

RESTAURANT L’INDEX

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Alex et Daniel

ACCIDENT MORTEL AVENUE FÉLIX FAURE

Vendredi 14 février vers 22h30, deux jeunes circulant à trottinette ont perdu la vie dans le chaos du chantier du Sytral qui défigure l’avenue Félix Faure (Lyon 3). Un épisode dramatique qui s’ajoute à la longue liste d'accidents survenus avec, en toile de fond, des aménagements hasardeux n'ayant qu’un but : dissuader les automobilistes pour qu'ils abandonnent leurs véhicules.

« Le quartier entier est un enfer, un carré cerné sur les 4 côtés de travaux exécutés tous en même temps, une bêtise absolue. Même pour les piétons c’est l’enfer. Surtout que les vélos et trottinettes ont l’aval des autorités pour ne pas respecter le code de la route. » Sylvie Grange, le 17 février 2025, sur lyonpeople.com

« Après la Dégénérescence Cortico Basale (DCB), terrible maladie dégénérative, incurable, il semble que les Lyonnais souffrent eux de la Dégénérescence Cortico Bobo, tout aussi mortelle, la preuve avec ce terrible accident mais à la différence de la première maladie, celle-ci peut se soigner avec les municipales de 2026. Ce n’est pas gagné pour autant car le mal est presque incurable chez certains. » RedBob, le 17 février 2025, sur lyonpeople.com

« C’est toute la ville qui n’est plus vivable... Au lieu de faire petit à petit, ils ont commencé des travaux dans tous les arrondissements. L’insécurité et la délinquance ne font que s’accroitre à Lyon, et on plante des arbres au lieu de sécuriser ses riverains... C’est sympa d’avoir une belle ville mais avec les individus irrespectueux qui y vivent, la ville ne sera pas belle longtemps. Triste pour ces deux jeunes, de subir les ambitions grotesques d’un maire élu par non-vote des Lyonnais. » Audrey, le 17 février 2025, sur lyonpeople.com

Notre patrimoine en déshérence

« Les "escrolos" dépensent des dizaines de millions d'euros pour faire des "crottoirs" à chiens ! A 50 mètres de là, les sculptures sur le pont de l'Université tombent en ruines. Je ne suis pas étonné, ils n'ont aucune culture et leur principale préoccupation n'est certainement pas de préserver le patrimoine architectural de la ville ! » Xavier Bibost - Lyon 2, par mail

FERMETURE DE LA PRESQU’ÎLE EN JUIN 2025

« La population de la métropole est vieillissante mais Mr Doucet ne l’a pas pris en compte dans sa vision à court terme afin de satisfaire ses électeurs. Avez-vous pensé aux familles qui doivent aller chercher leurs aînés en voiture, pour les accompagner dans leurs déplacements médicaux et vie sociale ? Dans 10 à 20 ans, ces jeunes bobos auront ce genre de problème à régler et là je vais mourir de rire : ils ne vont quand même pas mettre leurs parents âgés dans un vélo cargo !!!! »

Erge, le 10 février 2025, sur lyonpeople.com

« Le centre-ville est peuplé de célibataires et de petites familles. Ils consomment peu et du coup le panier moyen baisse, c’est mathématique, depuis que les familles ont quitté le centreville le commerce décline. Pour compenser le manque à gagner il faut donner aux Lyonnais et grands lyonnais l’envie de revenir, sinon il n’y aura plus que des fast-foods et de la fast fashion. Pas très écolo ça. Mr Collomb avait fait de Lyon une ville européenne attractive, maintenant la presqu’île est un village fermé avec des bobos radins et hautains qui veulent rester entre eux. »

Marie-Bénédicte, le 8 février 2025, sur lyonpeople.com

« J’habite une petite commune située à 45 km de Lyon. J’ai 66 ans et fais partie de cette catégorie des retraités. Je ne suis pas « riche » (comme j’entends et lis parfois dans les médias) mais j’ai assez d’argent pour me payer quelques plaisirs. Autrefois, c’était un vrai bonheur de programmer une journée shopping, loisirs, restaurant à Lyon. Je repartais le coffre rempli d’achats de vêtements, vaisselle, décoration, etc. C’était simple : parking proche pour me délester entre-temps de paquets lourds et encombrants. Comment dois-je faire maintenant ? Me stationner à l’extérieur et prendre les transports en commun ? Faire des allers et retours pour me décharger d’achats ? Que de temps perdu ! Alors non, je n’ai plus envie d’aller à Lyon ! Je signe ce commentaire de mon propre nom et celui tout mon entourage qui pense comme moi. Et nous sommes nombreux ! »

Françoise Morel, le 7 février 2025, sur lyonpeople.com

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Des fast-food, des bus et des vélos, la ville rêvée des bobos écolos

LA FERMETURE DE LA PRESQU’ÎLE SERA EFFECTIVE

EN JUIN 2025

Le président écologiste de la Métropole de Lyon l’a acté : à partir du mois de juin 2025, la Presqu’île de Lyon sera transformée en Zone à Trafic limité.

Texte : Morgan Couturier – Photos © DR et Lyon People

Fortement contestée par les habitants et les commerçants réunis au sein du collectif « Les défenseurs de Lyon », la ZTL a pour objectif d’empêcher l’accès des voitures au cœur historique de la ville. Dans la longue et nerveuse procession orchestrée sur les quais du Rhône, les automobilistes n’ont pas fini de maudire la politique écologiste. Si ces derniers se plaignent actuellement des travaux, leur peine risque de s’éterniser. En cause, l’officialisation du déploiement de la Zone à Trafic Limité, dans la Presqu’île. Une mesure voulue par les écologistes et le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, bien décidé à réduire le trafic automobile, au profit du « confort des piétons, des vélos et des transports en commun ». Si ce dernier assure que cette mesure « n’est pas une interdiction de la voiture », l’accès à la Presqu’île pour les automobilistes, risque toutefois de devenir... très limité. Pour s’assurer du bon respect de sa politique, les Verts ont décidé de fixer des bornes escamotables à 5 points stratégiques : rue Gentil et rue Childebert, coté Rhône, rue Constantine et Porte du Temple, côté Saône, et une dernière, place Bellecour, au niveau de la rue Président Edouard Herriot. Dès lors, il faudra s’accrocher. Seuls les résidents et propriétaires d’un garage privé,

les personnes en situation de handicap, les véhicules d’urgence et les professionnels en intervention (artisans, BTP et nettoyage) auront le droit à un accès permanent. Une bonne nouvelle pour ces derniers, dont bon nombre de véhicules sont déjà frappés par l’extension de la ZFE et l’interdiction par ricochet, de circuler avec des véhicules de Crit’Air 3 et plus. Pour le reste, l’accès à Presqu’île devrait faire l’objet de quelques exceptions, sur... inscription. Ce sera notamment le cas des clients d’hôtels et des patients de professionnels de santé du secteur.

Bruno Bernard utilise l’exemple de Bordeaux, où les entreprises ne cessent d’être... liquidées

Quant aux Lyonnais souhaitant emprunter leur voiture pour effectuer quelques emplettes, la mission sera bien plus difficile. Les quais du Rhône et les berges de Saône seront toujours accessibles aux véhicules, mais ces derniers devront obligatoirement stationner dans un parking LPA (saturé et hors de prix), ou à l’extérieur de la Presqu’île. Une bien mauvaise nouvelle pour les commerçants,

déjà nombreux à se mobiliser contre le projet ou en cours de déménagement, comme la décoratrice Cécile Simeone. Alors que Bruno Bernard assure que « 70% du chiffre d’affaires des commerces vient déjà des piétons et des usagers TCL », le collectif des défenseurs de Lyon a récemment prouvé le contraire. Pire, pour appuyer ses propos, le président de la Métropole a choisi de référer aux modèles de Madrid, Gand ou... Bordeaux. Pourtant, le magazine Capital livre une tout autre réalité, concernant la préfecture de Gironde, dirigée par le maire... écologiste, Pierre Hurmic « Depuis 2023, la ville de Bordeaux vit une hausse fulgurante de liquidations judiciaires », écrit le média national. Avant de poursuivre : « les commerces situés sur la rue Sainte-Catherine (l’artère la plus connue pour ses magasins, nldr) remarquent que les codes postaux demandés lors du passage en caisse sont de moins en moins ceux de communes extra-rocade. En cause : une ‘‘ville apaisée’’ qui réduit le nombre de chances des clients de se garer et de circuler convenablement en ville ». Un bien mauvais exemple, qui ne viendra pas rassurer les commerçants de la Presqu’île, déjà nombreux à tirer le rideau. Pas encore lancée, la ZTL semble déjà sûre d’une chose, elle ne fera pas que des heureux.

ÉLECTION MUNICIPALE DE 2026

QUI PEUT S’INSCRIRE SUR LES LISTES ÉLECTORALES DE LYON ?

Qui peut voter à Lyon ? Dans un contexte politique lyonnais très tendu, et dans la perspective de l’alternance espérée en 2026, il nous est apparu important de faire le point sur les modalités d’inscription des listes électorales.

Alors que se profilent des échéances électorales capitales pour l’avenir de notre métropole, de nombreux électeurs résidant dans les communes du Grand Lyon s’interrogent : comment procéder pour venir renforcer les bataillons d’électeurs lyonnais et renverser la secte verte en 2026. Avec la multiplication des logements sociaux, le changement sociologique de notre ville, devenue la capitale des Bobos s’accelère sous la férule écologiste. Mais il n’y a pas de fatalité à voir se reproduire le scénario catastrophe de 2020 dont les principaux ingrédients furent le covid et la division de la majorité sortante. Encore faut-il être assez nombreux pour renverser la table de la NUPES. Chaque voix va compter. Les communes de l’ouest lyonnais et du Val de Saône hébergent des milliers d’électeurs actifs (commerçants, chefs d’entreprise, professions libérales...) travaillant sur Lyon. Comme les habitants intramuros, ils subissent au quotidien les embouteillages, le diktat et le dogmatisme des Verts avec pour principal corolaire une ville sale, paupérisée et une qualité de vie dégradée. Leur vote dans leur commune de résidence n’est pas crucial : s’ils décident de venir voter à Lyon, il n’y a aucun risque de voir leur village basculer chez les Verts. Leur bulletin de vote sera crucial pour la victoire. Voici les conditions requises pour pouvoir changer de bureau de vote. Elles nous ont été communiquées par la Préfecture du Rhône.

LES RèGLES éLECTORALES

L’attache communale permettant l’inscription sur la liste électorale peut être établie par plusieurs voies (article L.11 du code électoral) :

1. Le rattachement au titre du domicile réel dans la commune ;

2. Le rattachement au titre de la résidence de plus de 6 mois dans la commune ;

3. La qualité de contribuable : la personne doit figurer, l’année de sa demande d’inscription, pour la 2ème fois sans interruption au rôle d’une des contributions directes communales : taxe d’habitation, taxes foncières, cotisation foncière des entreprises (CFE) ;

4. La qualité de gérant ou d’associé majoritaire ou unique : la personne doit avoir pour la 2ème fois sans interruption l’année de la demande d’inscription, la qualité de gérant ou d’associé majoritaire ou unique d’une société figurant au rôle. Les pièces à fournir pour une inscription à ce titre sont :

- pour attester de la qualité de gérant (dirigeant), la décision de nomination ou une copie de la décision de nomination retranscrite au registre des décisions en assemblée générale de la société ou les statuts de la société ;

- pour attester de la qualité d’associé majoritaire ou unique d’une société à responsabilité limitée (SARL), société en nom collectif (SNC), société en commandite simple, société civile : une copie des statuts constitutifs ou des statuts mis à jour ou encore une copie de l’acte de cession de parts ;

- pour attester de la qualité d’associé majoritaire ou unique d’une société anonyme (SA), société en commandite par actions (SCA), société par actions simplifiée (SAS): une attestation délivrée par la société dont il détient des parts et actions ou qu’il dirige.

Dans tous les cas relevant du point 4, l’intéressé doit compléter sa demande par une attestation sur l’honneur de la continuité de sa qualité et d’un document attestant de l’inscription de la société en question au rôle de la commune depuis au moins 2 ans.

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FOIRE DE LYON 2025 PLACE AUX GONES GAMES #2

Avec une fréquentation et un nombre d’exposants en hausse, la Foire de Lyon apparaît de plus en plus attractive. Pour sa 105e édition, l’événement entend replonger les visiteurs dans les années 80-90, au travers de sa thématique pop culture. À cela s’ajoutent les traditionnels espaces shopping et gastronomiques. Des Pez, des malabars, Goldorak, mais aussi une calligraphie ramenant à la plus célèbre des poupées. Une époque que les jeunes ne peuvent pas connaître. Ou du moins pas encore. Car si les Lyonnais du siècle dernier, maîtriseront sans mal ces références, qui devraient les replonger dans leurs souvenirs de jeunesse, leurs cadets auront tout le loisir de découvrir ces allusions aux années 80-90, au cours d’une Foire de Lyon dessinée autour de la Pop Culture. « Un sujet de société », pour les organisateurs, lesquels voit dans cette thématique, « souvent perçue comme éphémère », « une force d’expression collective » « La Foire est pop, car populaire. Elle est fédératrice. C’est un espace

de découvertes. La pop culture va rendre l’événement encore plus immersif », a ainsi promis sa directrice, Aurélie Prost, à l’heure de présenter ce rendez-vous programmé du 4 au 14 avril prochain. « Le plus grand événement commercial de la région » est donc bien décidé à faire la fête, autour de ses 850 exposants. « C’est une vitrine pour les acteurs locaux et l’innovation », poursuivit la responsable.

Au menu donc, des stands prêts à pousser le concept Pop Culture jusqu’au bout, les meilleurs exposants étants récompensés.

Mais aussi et surtout, un espace shopping riche en surprises, un univers « Maison » très exhaustif et une nouveauté de cet opus 2025 : un espace dédié à l’immobilier. Le tout, accompagné d’un véritable tour culinaire, des spécialités françaises aux mets brésiliens ou asiatiques, en passant par 500 m2 et 23

Du 4 au 14 avril 2025 à Eurexpo

exposants dévoués à la gastronomie italienne. Mais puisque la Pop culture ramène aussi aux jeux vidéo, la Foire de Lyon s’apprête à renouveler son fameux salon du gaming, Gones Games, pour la 2e année consécutive. « L’idée est de franchir un cap, avec une scène et un accent renforcé sur la console de jeu », a dévoilé Stéphan Euthine, fondateur de l’agence GamebIT. De quoi permettre aux aficionados de participer ou d’admirer diverses compétitions d’eSport, de se replonger dans l’univers de personnages iconiques ou de succomber à la réalité virtuelle.

Une bonne dose « d’adrénaline », nécessaire, pour surmonter un copieux programme d’animations, invitant les visiteurs à profiter d’un spectacle hommage à Coluche, à des concerts animés par Charly & Lulu, à la 5e édition du Fest’Hip Hop ou même à participer aux sélections officielles pour The Voice et The Voice Kids. Le compte à rebours est lancé. MC

Tarifs : 8€ pour les adultes (6€ en ligne), 6€ pour les 18/27 ans (5€ en ligne)

Entrées gratuites pour tous, le 4 avril, le 8 avril pour les femmes, le 10 avril pour les seniors de plus de 65 ans et le 11 avril pour les hommes.

Textes

Salon Automobile de Lyon

Place aux avant-premières

Du 24 au 28 septembre 2025 Lyon Eurexpo

En septembre 2025, le Salon de l’Automobile de Lyon promet un programme qui vaut le détour à Eurexpo. Cette nouvelle édition promet de mettre des étoiles dans les yeux des passionnés. Porsche, BMW, Audi, Aston Martin, Alpine, Ferrari, Mercedes, Smart… Les marques les plus prestigieuses comme les plus populaires exposeront leurs modèles et leurs nouveautés pendant cinq jours, dont une nocturne le vendredi. Il sera possible de conduire certains de ces petits bijoux dans le centre d’essais du salon. L’organisateur GL events mise sur une recette gagnante : s’appuyer sur les fondamentaux des éditions précédentes tels que l’orientation vente et les animations qui ne cessent d’attirer, tout en innovant. D’ailleurs il promet « quelques surprises et avant-premières sur cette édition 2025 [ainsi que] de nouveaux entrants ». Son ambition s’inscrit dans l’évolution de l’automobile liant héritage et avenir, à savoir revisiter l’ancien pour créer du nouveau. Du côté des nouveautés, deux univers dédiés au véhicule utilitaire léger des artisans et au van ont été créés en accord avec les tendances du marché. « Depuis la dernière édition en 2023 [qui a enregistré 76 000 entrées soit une hausse de 17% ndlr], notre salon a pris une dimension nationale, tout en conservant son ancrage local, atteste Anne-Marie Baezner, directrice du Salon Automobile de Lyon. Nous tenons à conserver ce modèle global-local, apprécié par tous, et conserver notre ADN de salon qui aime la voiture et qui rassemble. » MN

: Morgan Couturier et Margaux Nourry – Photos © Lyon People et Timo Clayes

ÉCOLE NATIONALE DES BEAUX-ARTS UNE ZAD À 15 MILLIONS D'EUROS

Quand la terre était plate — avant les élections municipales de juin 2020 — le maire de Lyon, Gérard Collomb avait décidé, avec raison, de se débarrasser de cet étron architectural qu'est l'ancienne école des Beaux-arts (7000 m 2) sise sur les pentes de la Croix-Rousse (Lyon 1er). De quoi bâtir au moins une centaine de petits appartements accessibles à toutes les bourses. Evidemment, la municipalité écolo, considérant qu'il y a pléthore de logements à Lyon, a tout arrêté. Pour prendre le machin à sa charge (la nôtre) : 15 millions d'euros !

QUAND HERRIOT COMMENÇAIT À SUCRER LES FRAISES

L'un des plus beaux sites de Lyon, le versant plein Sud des pentes de la Croix-Rousse, un panorama somptueux et là, en surplomb de l'amphithéâtre des Trois Gaules et de la montée de la Grande-côte, depuis 1960, ce que certains appellent « un bâtiment emblématique de la Ville de Lyon », dont Le Progrès du 9 octobre 2024 relève « l’allure faite d’élégance et de simplicité » et que j'appelle, moi, une verrue. Enorme, la verrue ! Quelle laideur ! Et dire que des étudiants y ont appris les beauxarts ! L'auteur, un certain Bellemain, portant bien son nom, n'y est pas allé de main morte. Il a érigé une façade colossale vaguement mussolinienne, comme pour planquer 7 000 mètres carrés de salles de classe et d’ateliers à hurler de banalité. Avec, en son centre, une manière d'obélisque clairement « genré », véritable provocation à l'actuelle gent écoloféministe. Le tout commandité par un Edouard Herriot qui devait sérieusement commencer à sucrer les fraises à force d'andouillettes source moutarde et de gibier faisandé façon Léontine. Il est vrai que son successeur n'aura rien à lui envier ; Louis Pradel n'osera-t-il pas le centre d'échanges de Perrache — massacre du cours de Verdun en hommage, peut-être, au désastre du même nom — et, entre autres, l'annexe

Texte : Grégory Bruno et MSE – Photos Lyon People

de l'Hôtel de Ville, à moins de 15 mètres du monument historique de Simon Maupin et Jules Hardouin-Mansart. Mais là n'est pas la question... Dans l’édition de mars 2023 de notre confrère Tribune de Lyon, un article signé Romain Desgrand nous en apprenait de belles sur le projet de reconversion de l’ancienne ENBA. « On parle ici, reconnaît Sylvain Godinot, adjoint à la Transition écologique et au patrimoine, d'un bâtiment qui a souffert de l'absence d'entretien depuis de nombreuses décennies. » Sachant que dans ce bâtiment campe tant que bien que mal le Service archéologique de la Ville de Lyon qui n'en demandait pas tant, de milliers de mètres carrés inutilisables, et qui doit en avoir ras le bol d'être relégué dans ce no man's land (seul avantage : il est rarement dérangé pendant la pause-café) comme si on ne voulait de lui nulle part ailleurs !?

LA VILLE DE LYON N'EST PAS À 6 MILLIONS PRÈS

Outre 600 000 euros d'études pour étudier la ruine, Sylvain Godinot précise que « le montant total de l'opération est porté de six à neuf millions d'euros en raison notamment de l'insuffisance de portance des dalles du bâtiment, construites à une époque où les normes n'étaient pas les mêmes »... Fichtre ! Je n'étais même

pas au courant des 6 millions annoncés précédemment. Mais enfin, admettons. Mais ça, c’était il y a un an et demi. Aujourd’hui, on est passé de 9 à 15 millions d’euros. Une paille, me direz-vous... alors que Grégory Doucet ne parvient pas à boucler son budget. Et que va-t-il faire de ce bâtiment « rénové » pour 15 millions d’euros prélevés dans la poche des contribuables lyonnais ? « Le site Neyret (du nom de la rue où se trouve le bâtiment) devrait accueillir un tiers-lieu de la transition écologique dont le contenu exact reste à définir. L'idée, poursuit ce cher Godinot, est de faire un lieu qui résonne (fastoche, les locaux sont immenses, vides et hauts de plafond) avec le Service archéologique : que l'on soit dans une logique de promotion de la culture scientifique et technique à la fois avec un regard tourné vers le passé, l'histoire de Lyon mais aussi le futur. » D'accord, on voit bien l’usine à gaz : le changement dans la continuité, ni pour ni contre, bien au contraire. La maire de l'arrondissement, Yasmine Bouagga nous traduit le bazar en clair pour se mettre à notre portée : il s'agira « d'un lieu d'activités multiples dans lequel les initiatives et les propositions citoyennes font partie intégrante de la démarche. » Comme ça on comprend. Fallait le dire tout de suite. On est content de mettre 15 millions d'euros dans le pot. Depuis lors, le projet se serait affiné : les écologistes ont rajouté une « école de la résilience » ; ok pour moi : je résilie tout de suite !

PIANO À LYON INVITE LA PIANISTE PRODIGE SOPHIA LIU

La jeune pianiste canadienne d’origine chinoise Sophia Liu, qui fêtait en octobre 2024 son seizième anniversaire, a fait sensation lors de la dernière Folle Journée de Nantes. Pour le concert de clôture, diffusé en direct sur ARTE et retransmis sur France Musique, elle galvanisait le

public en donnant trois interprétations magistrales du « virtuosissime » 2ème Concerto pour piano de Saint-Saëns aux côtés de l’Orchestre Symphonique de Nice, suscitant l’enthousiasme de son chef attitré Lionel Bringuier. C’est le pianiste Dang Thaï Son, illustre lauréat du Concours Chopin de Varsovie en 1980, qui forme dès son plus jeune âge la virtuose à Montréal, et la présente à Jérôme Chabannes, directeur du festival Piano à Lyon, alors qu’elle n’a que quatorze ans. Ce dernier la prend sous son aile et propose à René Martin, organisateur de nombreux festivals dont les Folles Journées, de la faire jouer aux côtés de son professeur et mentor en août dernier à La Roque d’Anthéron. Sa prestation ne passe pas inaperçue ! Véritable révélation du festival, René Martin l’engage aussitôt pour de nombreux concerts. Cette saison, Sophia Liu a fait des débuts parisiens triomphaux à la Fondation Vuitton. Elle donnera ses premiers récitals dans le cadre de la 20ème saison de

Piano à Lyon, au Musée Jean Couty, les 7 et 8 avril 2025, une belle occasion d’enregistrer « en live » son premier disque, produit par Piano à Lyon et dédié à Liszt et Chopin, ses compositeurs de prédilection. Les concerts se joueront à guichet fermé mais que les mélomanes lyonnais les moins chanceux soient rassurés, Sophia Liu est déjà réinvitée en mai 2026 à se produire sur la grande scène de l’Opéra, pour clôturer la 21ème édition de Piano à Lyon !

> Renseignements et réservations : 04 78 47 87 56 et www.pianoalyon.com

À LIVRES OUVERTS

“LYON MON P'TIT BOUCHON”

d’Olivier Canal et Pierrick Jégu

Et un livre de plus sur la culture des Bouchons Lyonnais... incontournable ? Peut-être pas, mais bienvenue dans un monde où l’on ose pousser la porte d’un bouchon à 9 heures tapantes, pile à l’heure pour le traditionnel mâchon. Sur la table, de généreux plats d’abats et saladiers et force pots de Beaujolais En 100 recettes, venez donc goûter à la convivialité à la lyonnaise, celle des bouchons au décor authentique et chaleureux, où on se sent chez soi, où on rigole fort (pour taire ses misères ?) et ripaille (pas toujours en mode gourmand...) coude-à-coude. Partez à la rencontre des éleveurs, charcutiers, tripiers, fromagers, maraîchers ou encore chocolatiers, qui perpétuent cette tradition du bon et font de Lyon LA capitale de la gastronomie (quelques fois malmenée par cette course éditoriale des chefs et patrons des restaurants et cette profusion de livres qui, hélas, se répètent).

Éditions La Martinière / 376 pages / 45 €

“LE MAÎTRE DU PHARE”

Octobre 1938. Jeune institutrice, Pauline Le Goff choisit Sein pour sa première rentrée scolaire. Sur cette île isolée, les habitants mènent une vie austère, faite de rude labeur. Les idées reçues ont la vie dure et la jeune citadine peine à se faire accepter... Lors d'une tempête où elle s'était imprudemment aventurée dans la campagne, elle trouve refuge dans le phare de l'île et fait la connaissance du maître du phare. S'ouvre la promesse d'une amitié, la 1ère depuis l'arrivée de l'institutrice à Sein, puis d'un amour réciproque. Mais cette rencontre fait immédiatement jaser l'île entière ! Éditions du Triomphe / 352 pages / 20,90 €

Texte : Jérémie Wanderer

Textes : Jacques Bruyas

“DES MOTS. UN SILENCE - RENÉ LEYNAUD : POÈMES ET PROSES”

René Leynaud. Une vague mémoire. Quatre-vingts ans après son exécution par les soldats du Troisième Reich, le 13 juin 1944, cet ouvrage donne à lire le poète dans toute l'ampleur de son œuvre, grâce à la publication — outre la reprise des Poésies posthumes éditées en 1947 sur l'initiative de Francis Ponge et Albert Camus, de nombreux textes inédits — poèmes et proses — provenant du fonds de manuscrits et tapuscrits donné par la famille Leynaud à la Bibliothèque municipale de Lyon, ainsi que de correspondances issues de collections particulières. Accompagnées d'une iconographie largement inédite, les contributions de Patrice Béghain, Michel Kneubühler et Jean-Christophe Stuccilli font revivre le poète et le moraliste, le journaliste et le résistant, l'homme tout simplement, dans ses élans et ses doutes, ses amitiés — non seulement avec Camus et Ponge, compagnons du combat contre l'occupant.

Éditions La rumeur libre / 446 pages / 20 €

“TU ME TUES, TU ME FAIS DU BIEN”

de Martine Cadière

Ce roman a été imaginé autour d'un épisode de la vie de Marguerite Duras qui adorait échapper à la Capitale et vivre en régions et campagnes. Marguerite Duras est certes encore aujourd'hui une icône de la littérature, proche de l'effervescence parisienne du XXe siècle. Elle est au centre de ce nouvel opus dédié aux personnalités littéraires et engagées. Ce livre, arpenté par des personnages peu conventionnels, est destiné aux amateurs de polars et de romans historiques basés sur un fait réel et Martine Cadière excelle en cet exercice.

Éditions Les Passagères /302 pages / 18 €

Jérôme Chabannes, René Martin, Sophia Liu (et sa mère Jiayi) à la Folle journée de Nantes
Photo © Christopher Bihoreau

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Lundi au vendredi : 9h - 12h / 14h - 19h

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CLASSIQUICIME UN FESTIVAL AU SOMMET À MEGÈVE

Du 27 au 30 mars 2025, Megève deviendra le théâtre d’un tout nouveau festival international de musique classique : Classiquicime. Porté par le Festival Diapason Megève, cet événement promet d’offrir une expérience unique aux amateurs de musique, au cœur d’un cadre exceptionnel. Entre concerts symphoniques majestueux, récitals intimistes et événements accessibles à tous, Classiquicime réunit un plateau d’artistes d’exception et un programme innovant.

UNE PROGRAMMATION ÉCLECTIQUE ET IMMERSIVE

La première édition de Classiquicime s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les amoureux de la musique. Le festival proposera une expérience immersive à travers plusieurs temps forts :

• Nuit Mozart, pour une plongée dans l’univers du génie autrichien.

• Rave-L Party, un clin d'œil à Maurice Ravel dans une ambiance revisitée.

• Prélude à la nuit de Bach, où l’intemporalité du compositeur sera sublimée.

• Goûters musicaux, pensés pour initier les plus jeunes à la musique classique.

Les concerts prendront place dans des lieux emblématiques de Megève, tels que le Palais et l’Église Saint Jean-Baptiste, renforçant la magie du festival.

UN CASTING PRESTIGIEUX

Classiquicime accueille une pléiade d’artistes de renom, parmi lesquels :

• Manon Galy, violoniste virtuose primée aux Victoires de la Musique Classique.

• Adam Laloum, pianiste de talent reconnu pour son jeu poétique.

• Florian Noack, spécialiste du répertoire romantique.

• Anne Queffélec, grande dame du piano français.

• Chiara Skerath, soprano à la voix envoûtante.

• Les Ambassadeurs – La Grande Écurie, sous la direction de Stefano Rossi.

• Le Quatuor Modigliani, référence en musique de chambre.

• Les Apaches, dirigés par Julien Masmondet.

• L’Orchestre des Pays de Savoie, sous la baguette de Pieter-Jelle De Boer.

UN FESTIVAL ACCESSIBLE ET FESTIF

Au-delà des concerts, Classiquicime mise sur une approche inclusive en proposant des événements gratuits et des séances d’apprentissage pour tous les publics. Cette volonté de rendre la musique classique vivante et accessible fait de Classiquicime une expérience à ne pas manquer.

En associant la grandeur des orchestres symphoniques à l’intimité des récitals, ce festival entend bien marquer les esprits et inscrire Megève comme un nouveau haut lieu de la musique classique.

Rendez-vous du 27 au 30 mars pour vivre cette expérience musicale unique ! > Programme et réservations sur festival-diapason-megeve.com

© OHM Gabriel Zacharski

CLASSIQUICIME

direction Stefano Rossi � Le Quatuor Modigliani � Les Apaches

direction Julien Masmondet � Orchestre Des Pays De Savoie

direction Pieter-Jelle De Boer

DÉCÈS DE CHOCHO

LA RESTAURATION FESTIVE EN DEUIL

Personnage haut en couleurs, l’un des plus festifs des restaurateurs lyonnais est mort en Ethiopie des suites d’un malaise survenu à l’aéroport de la capitale Addis-Abeba où il faisait escale. Agé de 65 ans, Chocho se rendait aux Comores pour passer ses vacances avec sa famille et son ami Roland. Les circonstances et les causes de son décès restent à préciser.

Né aux Comores en 1960, Schauffeur Mogny (d’où son surnom Chocho), est devenu une figure de la restauration festive lyonnaise au fil de ses passages remarqués derrière les bars du Pago Pago et du Colonial Café (ex Coffee Shop) et du Cinemascope (Opéra) dans le sillage de Gilles Ghariani, « le premier restaurateur avec Jojo à lui avoir donné sa chance quand il est arrivé en France » se souvient son ami Marc Jean. Au départ de son mentor pour Miami, il décide de voler de ses propres ailes en rachetant le Téléfoot Café vers la place Jean Macé. À l’issue de cette première réussie, il regagne les quais de Saône

qui ont toujours été son fief. C’est là qu’il acquiert en 2000 l’ancien Quai des Brumes (Nadine et Stéphane), quai des Célestins.

SON REPAIRE FESTIF DU DÉTENDS TOI

En 2008, il déménage d’une centaine de mètres pour établir son camp de base du 6, rue du Petit David (Lyon 2) à côté de la rue Mercière. Jusqu’en 2022, il y a dirigé le restaurant « Détends-toi encore » dans une ambiance et une recette propice aux sorties de route que n’ont jamais assimilé les étudiants bobos de l’EM Lyon, éditeurs du Petit Paumé. Après la vente du Détendstoi encore, il s’était établi à Balbigny (42) où il possédait une résidence secondaire. Et c’est dans ce petit village de 3000 âmes qu’il a racheté début 2023 le restaurant « La Pause » qu’il a transformé en bistrot parisien baptisé « Le George V », place de Verdun, au centre de la commune. Son ouverture avait été fêtée le 7 juillet 2023. MP

La mort de Georges Delangle

LE CHAPON FIN

« De très bons souvenirs avec Georges, un chef du pâté en croûte bien avant que des chefs lyonnais ne le remettent sur le devant de la scène. Georges était un moteur de l’avenue de Saxe et du 6e arrondissement ! Toujours partant pour un casse-croûte ou pour évoquer les transformations du quartier ! Tiens, je relirai son livre sur les pâtés en croûte ! Il me fera une dernière fois saliver ! » Erick Roux de Bézieux, le 14 février 2025, sur lyonpeople.com (lire page 86)

Robert Duffaud...

c'était l'esprit lyonnais du Vivarais

Le chef du Vivarais s’est éteint des suites du longue maladie. Il venait de fêter ses 77 ans. Le grand plaisir des journalistes lyonnais de "Lyon Matin" à la grande époque de la rue de la Charité comme Florent Dessus était de se rendre à pied de La Tassée de Roger Borgeot au Vivarais de Robert Duffaud. On ne fréquentait pas encore les réseaux sociaux mais plutôt les comptoirs de restaurants avec les verres de Beaujolais entre journalistes passionnés de spécialités lyonnaises et de parties de boule lyonnaise... C'était la traditionnelle tournée matinale des machons lyonnais de Frédéric Dard "San Antonio", Marcel Grancher qui avait écrit "Le charcutier de Machonville" et Henri Clos Jouve, journaliste gastronomique. L'Ardéchois Robert Duffaud était le personnage le plus emblématique de cette place Gailleton. Après un apprentissage chez Christian Bourillot, il était resté douze ans chez le "maitre" Alain Chapel qui l’a propulsé derrière des fourneaux prestigieux, notamment au Japon (photo ci-dessous). En octobre 1987, il s’émancipe et prend les commandes du Vivarais des mains de Pierre Gerbel dont il avait conservé les spécialités lyonnaises (cervelles à la mode du chef, gâteau de foie, entrecôte marchand de vin) qui avaient fait la gloire de cet établissement très lyonnais. Robert Duffaud avait transformé peu à peu la carte avec quelques "plus" de qualité comme son gratin de cardons ou son sublime gâteau de riz. Williams Jacquier (Meilleur Ouvrier de France 1996) a repris en octobre 2010 son Vivarais qu'il a encore fait évoluer avec l'aide de sa charmante fille Audrey, spécialiste de la macaronade aux marrons confits. Offrir de l'authenticité dans l'assiette est leur credo... L'esprit lyonnais de Robert Duffaud est toujours là lorsque l'on déguste sa quenelle de brochet maison, son pâté en croûte Richelieu au foie gras et ris de veau. Espérons que ce célibataire endurci retrouve au ciel Paul Bocuse et Alain Chapel pour se régaler de fonds d'artichauts au foie gras suivis d'une poularde demi-deuil de la Mère Fillioux qui ont fait de Lyon la capitale mondiale de la gastronomie ! CM

Chocho et Patricia, les sourires du Détends-toi

le passage

40 BOUGIES POUR UN NOUVEAU DÉPART

Attention institution en mouvement. En l’occurrence l’ancien restaurant Chez Edouard, rebaptisé Le Passage par Vincent Carteron en 1985, et devenu en 40 ans le... passage obligé des personnalités lyonnaises et étrangères issues des milieux politiques et économiques, puis du cinéma.

Texte : Marco Polisson - Photos © Alexandre Moulard

Àl'abri des regards, loin de l'agitation médiatique et des paillettes, le credo du Passage : pour manger heureux, mangeons cachés. Les paillettes pourtant s'amoncelleront toutes seules » écrit de façon très juste Guillaume Lamy dans Lyon Capitale. L’embellie durera sans discontinuer 28 ans. Ensuite, pour rester dans le jeu de mots que j’affectionne, on peut noter – de façon très soft – que depuis le départ de son mythique directeur en juin 2013, l’établissement a connu des passages délicats, avant de reprendre une bonne bouffée

d’oxygène insufflée par son nouveau patron Frédéric Merlin, président du groupe SGM. Confiée à Mathilde Ettoumi (ex La Maison Gerland et Maison No), cette respiration passe déjà par une décoration plus soft qui implique la suppression de la galerie des glaces – façon salle de fitness – du rezde-chaussée. Certains égos pourraient en souffrir, mais ils se ne s’en rendront pas compte car ils auront le nez dans leur assiette. Qui remet à l’honneur une cuisine bourgeoise bien dans l’esprit gourmand du Passage, mission confiée au chef exécutif François

Gargaronis. Cet ancien de Pierre Orsi a eu carte blanche pour former sa brigade et élaborer la nouvelle carte. Des plats signature, comme les ravioles de foie gras, jus de porto et truffe (34€) ou le turbot au caviar, artichaut émincé al dente (44€), avec des marqueurs appréciés de tous, afin de remettre la table au centre du restaurant. Les gourmets peuvent venir et revenir au Passage. Aucune lassitude à craindre car la carte du déjeuner change chaque semaine avec deux entrées, deux plats et deux desserts pour une formule à partir de 34 €. Le brunch est de retour chaque samedi.

Dans les verres, en revanche, on ne change pas une équipe qui gagne : la gamme de vins fait la part belle aux producteurs locaux et conserve ses vins prestigieux qu’on ne trouve pas ailleurs. La carte de cocktails s’est enrichie, à savourer aussi bien au restaurant qu’au speakeasy mitoyen. Autres points forts de l’établissement, son voiturier à votre service le jeudi, vendredi et samedi soir, son étage feutré qui peut être privatisé aussi bien pour des évènements familiaux ou corporate, ainsi que son grand fumoir élégant et cosy... pour une expérience personnalisée.

Le Passage

8, rue du Plâtre – Lyon 1

Tel 06 74 89 36 75

Ouvert du mardi au samedi midi et soir

Dernière commande à 22h

Voiturier : jeudi, vendredi et samedi soir 10€

La salle du premier étage

Le chef du Crillon

S’INVITE AU GOLDEN TULIP

Le temps d’une soirée, le Golden Tulip Lyon Ouest et Boris Campanella, chef exécutif du Crillon ont uni leurs talents, pour offrir un dîner d’exception à quatre mains. Un événement prestigieux, que l’établissement limonois entend reproduire régulièrement.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

Emmanuel Bosle a su mettre l’hospitalité et l’art de recevoir à la Française à l’honneur au sein de son établissement le Golden Tulip Lyon Ouest. Alexandre Scappaticci et son papa ont « imaginé et conçu ce lieu de vie, de partage et de rencontre pour être une maison où l’on se retrouve autour de ces moments qui nous rassemblent ». Le directeur de l’établissement ouvre le bal d’une série de dîners hors du temps, main dans la main avec des maisons de renom et leur chef aux talents sans limite. « Ce soir, tout est accord », exposa l’intéressé devant 80 chanceux, prompts à apprécier un dîner unique, préparé conjointement par le chef de notre maison, Alexandre Tamburini et le chef étoilé de l’hôtel de Crillon Paris, Boris Campanella Soit autant de promesses d’un repas délicieux, validé par l’invité vedette, le chanteur Enrico Macias « Pour toutes ces raisons, je t’aime », eut-il chanté. Des paroles inspirantes dont les mots ont sûrement accompagné les convives, à la sortie d’un menu mélangeant noix de Saint-Jacques rôties, côte et ris de veau au

sautoir, reblochon aux truffes accompagnés en accord avec ses Puligny-Montrachet de la Maison Boyer-Martenot et GevreyChambertin et Clos de Vougeot de la Maison Drouhin-Laroze, invités d’honneur. Sous l’œil gourmand de ses partenaires, la direction du centre Porsche Lyon et l’artiste Thibaut Gautier à qui l’on doit cette toile unique où se marient les façades des deux établissements, rappelés en couverture des cartes de cette soirée. Et comment faire une halte à Lyon

sans s’arrêter chez nos voisins de la Maison Bocuse ! Parmi ses invités de prestige, Jordan Billan, chef étoilé du Clos du Cèdre à Beaune, qui viendra partager son amour pour la gastronomie française aux côtés de notre chef Alexandre Tamburini, le temps d’une soirée à 4 mains.

L’année 2025 s’annonce pleine de moments suspendus où ces passions communes – la cuisine et le plaisir de recevoir, seront mises à l’honneur au Golden Tulip Lyon Ouest.

Signature des menus par les chefs Boris Campanella (Hôtel Crillon Paris) et Alexandre Tamburini (L’Olivier Golden Tulip) avec Emmanuel Bosle, directeur Golden Tulip Lyon Ouest

Truite, condiments exotiques

Huître en gelée, condiments cresson et raifort.

Le chef Boris Campanella présente les différents plats à l’équipe
Emmanuel Bosle, general manager Golden Tulip & Kyriad Lyon Ouest Hôtel & Spa et Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur du centre Porsche Lyon
Laurent Abitbol, président Havas Voyages et Enrico Macias
Sous les applaudissements de Fanny et Alexandre Scappaticci
Didier et Marie Caudard Breille (DCB International), Cécile Frappat et l’architecte Patrick Miton
Maryline Merlin (Groupe SGM) et Ludivine Scappaticci
Boris Campanella (Le Crillon Paris) et Emmanuel Bosle, directeur Golden Tulip Lyon Ouest
Enrico Macias, guest star de la soirée
Sylvie Scappaticci et Brigitte Badey accompagnées de Pierre Dubois et Aimé Noury (Les Héritiers)
Les chefs Alexandre Tamburini et Jordan Billan. Prochain duo pour le repas à 4 mains en avril
Emmanuel Bosle, directeur Golden Tulip Lyon Ouest se prépare à prendre la parole en présence des chefs Alexandre Tamburini (L’Olivier Golden Tulip) et Boris Campanella (Hôtel Crillon Paris)
Le chef Gilles Reinhardt, Vincent Le Roux, DG du Restaurant Paul Bocuse et Nicolas Winckler, directeur de Lyon People
Le chef Boris Campanella (Hôtel Crillon Paris)
Café chez nos voisins et amis de la maison Bocuse
Mousseline de choux fleur, saint jacques et caviar
Côte et ris de veau, endive au café et gingembre fermenté

LE CHEF DU CRILLON S’INVITE AU GOLDEN TULIP

Alexandre Tamburini et ses seconds
Clos de Vougeot 2021 Domaine Drouhin-Laroze
Signature du chef Alexandre Tamburini
Le chef Boris Campanella, l’artiste Thibaut Gautier et le chef Alexandre Tamburini
Préparation des tables de la soirée
Emmanuel Bolse, directeur Golden Tulip Lyon Ouest en compagnie des deux chefs de la soirée
Nicolas Winckler, directeur de Lyon People et Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur du centre Porsche Lyon
Enrico Macias
Le chef Gilles Reinhardt, Laurent Abitbol, président de Havas Voyage et Nicolas Winckler, directeur de Lyon People
Boris Campanella (Hôtel Crillon Paris), Alexandre Tamburini (L’Olivier Golden Tulip) et Pauline Bosle

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“L’ENGAGEMENT, C’EST DONNER DE L’ÉNERGIE“

MARIE-CHRISTINE PLASSE

PRÉSIDENTE DU COMITÉ RÉGIONAL OLYMPIQUE ET SPORTIF

Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Équipe des Lyonnes, un réseau de 3200 membres qui encourage les femmes à prendre leur place dans le débat public, nous propose de découvrir une lyonnaise au parcours exceptionnel, au cours du podcast « Le Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, rencontre avec MarieChristine Plasse, athlète passionnée, qui incarne l’engagement sous toutes ces facettes. Pratiquante de la discipline du saut en hauteur et vice-championne d’Europe, son palmarès impressionnant reflète sa détermination à exceller. Son engagement va toutefois bien au-delà des terrains de compétition. Comité régional Olympique et Sportif, CESER (dont elle est vice-présidente), vie professionnelle (Chef de projet aux Hospices Civil de Lyon) ou associative, elle met sans cesse son énergie au service de la promotion du sport, de ses valeurs d'excellence et de dépassement de soi, tout en œuvrant pour une meilleure représentation des femmes dans les instances dirigeantes.

ACC : Êtes-vous une femme engagée ?

MCP : Au travers de ces multiples casquettes, je me considère comme une femme engagée, et pour moi, l'engagement, c'est de donner de l'énergie, d'avoir cette volonté de faire bouger les lignes et pour ma part, de promouvoir le sport et le développement du sport.

Après une belle année olympique en France avec les JO d’été, la place des femmes dans le sport est-elle toujours un sujet ?

Nous avons de plus en plus de femmes qui pratiquent le sport, mais, cependant, le sujet réside dans la médiatisation du sport féminin. C'est aussi un sujet que j'ai à cœur de faire avancer pour que nous puissions voir plus de sport féminin sur nos chaînes habituelles de télévision.

Il y avait peu de femmes jusqu’à présent dans la gouvernance des milieux sportifs. Cela a-t-il évolué ?

Ce sont des choses qui évoluent, mais,

effectivement, dans le milieu associatif, le domaine sportif reste malgré tout en retrait au niveau de la représentativité des femmes. Effectivement, nous avons de multiples projets, notamment au niveau du comité régional olympique, pour pouvoir permettre à un nombre plus important de femmes d'accéder à des fonctions de responsabilité, afin d'avoir une meilleure représentation des femmes.

Que manque-t-il aux femmes pour réussir dans le milieu sportif ?

Je pense qu'il y a toujours, comme dans tous les domaines, des difficultés pour elles à se sentir légitimes. Donc, il faut aussi les accompagner, et c'est important, qu'elles puissent trouver du soutien, notamment au travers de réseaux comme L’Equipe des Lyonnes. Mais cela peut être aussi, de les sensibiliser, en leur disant : « Tu peux le faire, et il y a de la place pour tout le monde. » C'est justement d'avoir cette diversité de regards qui permettra de promouvoir et de faire avancer les choses. Plus nous aurons de femmes représentées au niveau des instances, plus cela donnera aux jeunes générations l'envie, justement, d'aller vers ces fonctions-là.

Quand vous étiez petite, que rêviez-vous de faire plus grande ?

J'ai beaucoup aimé pratiquer du sport. C'est vrai que participer aux Jeux Olympiques, c'était un rêve. C'est le plus gros événement sportif au monde. Puis, nous avions eu les Jeux d'Albertville en 1992. C'est vrai que j'avais alors une dizaine d'années. J’étais ravie de voir tous ces champions qui nous faisaient partager leurs émotions, avec leurs victoires, leurs médailles, voir le passage de la flamme aussi. Ces événements-là ont fait que, effectivement, participer aux Jeux Olympiques était vraiment un rêve. Après, j'avais aussi une envie plutôt orientée vers la médecine. J'ai une famille très investie dans le domaine médical mon père est médecin, ma mère est infirmière, mon frère est dentiste. L'idée c'était vraiment de prendre soin des autres, et c'est pour cela que je travaille maintenant aux Hospices Civils de Lyon.

Quel a été le déclic ? Comment avez-vous décidé de choisir entre la médecine et le sport ?

Je suis allée jusqu'aux études de médecine, mais je n'ai pas réussi à atteindre le numerus clausus. Pour autant, j'ai poursuivi parce que je voulais rester dans le domaine médical. J’ai enchaîné sur une école d'ingénieur dans le domaine de la santé, pour avoir ce double projet. Je savais que le sport pouvait nous amener à nous faire plaisir, à exceller, mais je ne voulais pas pour autant laisser les études de côté.

Les femmes manquent-elles de confiance en elles pour oser prendre des directions de clubs ou s'engager dans le sport, notamment en France où le milieu associatif joue un rôle clé ?

Oui, c’est vrai que le bénévolat prend de plus en plus des formes ponctuelles plutôt que de long terme, et il est essentiel de le valoriser. L’objectif est de reconnaître l’engagement des femmes, de les valoriser et de les accompagner, car cela demande du temps et des compétences. Par exemple, les trésorières d’associations doivent souvent chercher des subventions et des budgets, ce qui peut être compliqué. Mais une fois les subventions obtenues, il y a la satisfaction de voir le projet aboutir. Concernant la légitimité, c’est effectivement une question qui se pose pour de nombreuses femmes dans le secteur sportif, notamment en gouvernance. Elles se demandent souvent : « Pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre ? » Certaines remettent leur légitimité en question. C’est pourquoi il est crucial de les soutenir, de les accompagner, et de leur dire : « Oui, c'est toi, j’ai confiance en toi, et ton parcours te rend capable de réussir dans cette posture. »

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour que les femmes soient plus présentes et impliquées dans le débat public ?

Je ferais en sorte que chacune d’elles puisse être accompagnée et être mentorée, et qu'elles se disent qu'il y a quelqu'un qui est là pour les écouter et les accompagner si jamais elles ont des questions ou des doutes. Cela leur permettrait de lever leurs doutes.

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photo © DR

ART BUILDING

LA FOLLE HISTOIRE

DE L’IMMEUBLE DE TONY GARNIER

L’immeuble Panzani, dans le sixième, vous connaissez ? Mais si... Édifié en face du célèbre musée Guimet et du parc de la Tête d’Or, il déploie comme un grand albatros blanc ses ailes de deux étages le long des rues Boileau et Barème. La tour d’angle sur trois niveaux qui fait pendant à la tour monumentalisée de l’entrée du musée figure son corps et sa petite tête d’oiseau. Et son plumage fait de béton et de grandes ouvertures comme tracées à l’équerre ne peut vous avoir échappé. Une signature.

: Philippe Lecoq – Photos DR

Texte

Vous y êtes ? Nous voilà donc devant un immeuble industriel signé Tony Garnier en 1913, devenu immeuble de bureaux avec Panzani dans les années 70, et réhabilité aujourd’hui par les maitres d’ouvrage Arioste et Nacarat qui ont fait appel aux architectes Cécile Rémond et Maurice Azoulay. Tony Garnier, dans le sixième arrondissement ? Comment le célèbre architecte-urbaniste lyonnais à qui la ville doit les abattoirs de la Mouche réduits aujourd’hui à la seule halle Tony Garnier, l’hôpital de GrangeBlanche devenu Edouard Herriot, le stade de Gerland et le quartier des Etats-Unis, bref des réalisations plutôt situées dans le Sud-Est lyonnais commandées en début de siècle dernier par la mairie – et notamment Edouard Herriot – comment donc Tony

s’est-il retrouvé à construire une usine pour un entrepreneur privé en plein quartier bourgeois, face au musée Guimet ? L’affaire est suffisamment rare pour que l’on s’y intéresse.

Grâce à Cécile Rémond, architecte du patrimoine (Ecole de Chaillot) qui a réalisé l’étude patrimoniale à la demande de Marc Pigeroulet (Arioste), nous allons pouvoir remonter le temps. Mieux, avec elle et son imposant travail de recherche, nous pourrons vous dévoiler les secrets de sa mise en œuvre jusqu’aux prémices des travaux actuellement en cours. Cécile nous apprend donc que c’est par amitié pour Francisque Chaleyssin, avec lequel il a fait les Beaux-Arts, que Tony Garnier se lance dans ce projet d’usine aux Brotteaux. Francisque Chaleyssin et son frère dirigent une fabrique de meubles, et en 1913 ils viennent de s’associer avec le parisien Henri Mercier, fabricant de meubles lui aussi, qui souhaite s’implanter à Lyon. C’est ainsi la société Mercier & Chaleyssin, décrite comme une succursale de la maison Mercier, qui passe commande. Tony Garnier dessine les plans de l’usine en 1913, les travaux prendront fin en 1914. Vite fait bien fait. Pour la petite histoire, Francisque Chaleyssin aurait de son côté dessiné et fabriqué les meubles de la villa de Saint-Rambert de Tony Garnier... Et pour la grande Histoire, 1914 est une année importante pour Tony Garnier puisqu’il est nommé Architecte en Chef de l’Exposition Internationale Urbaine de Lyon, dont restera l’abattoir de la Mouche. 1914 c’est aussi le début de la première guerre. Mais ça, c’est une autre histoire...

QU’EST DEVENUE LA TOUR D’ANGLE ?

Cécile Rémond a évidemment retrouvé les plans originaux de Tony Garnier, un dessin aussi, qui lui ont réservé quelques surprises. Un exemple ? La tour d’angle du bâtiment – « tour signal octogonale » dirait Cécile – bizarrement plate comme un toit terrasse inutilisable, était en fait surmontée dans les plans de Tony Garnier d’une tourelle octogonale entourée de garde-corps recouverte d’un petit toit, à l’image de ce qui pouvait se faire à l’époque. Ainsi surmonté, le projet de Tony Garnier avait une tout autre allure, et offrait un réel pendant à la tour de l’entrée du musée Guimet édifiée à la fin du XIX e siècle. « L’élément sommital – la tourelle pour les néophytes – sur la tour d’angle n’a jamais pu être construit » analyse Cécile. Pour des raisons économiques, de nombreux bâtiments de la fin du XIX e début XX e siècle n’ont pu être terminés. Le couronnement étant la dernière étape, il manque souvent, c’est peutêtre ce qui s'est passé pour ce bâtiment de Tony Garnier. L’autre possibilité est structurelle. La base de la tourelle n’était peut-être pas en capacité de recevoir ce poids supplémentaire ».

L’architecte Tony Garnier 1869 – 1948
La cour intérieure de l’immeuble et son parking paysagé de 19 places
L’architecte du patrimoine Cécile Rémond

Cette tourelle voulue par Tony Garnier va donc enfin voir le jour : « Nous allons restituer cet édicule comme inscrit sur le plan d'origine mais jamais réalisé » confirme Cécile, qui décrit ainsi le reste du bâtiment dans le dossier du permis de construire : « Sur les rues, l’immeuble apparaît élégant, les dispositions proprement industrielles sont rejetées sur la cour (shed, portes de garages, ateliers de machines). Les façades côté rue possédaient un décor sobre. Les lignes sont accentuées par des moulures simples (chanfrains, filets). Les menuiseries avec des partitions régulières soulignaient la verticalité et parachevaient l’élégance générale. Les façades côté cour ne sont pas connues (pas de pièce graphique dans les archives) ».

Atypique chez Tony Garnier, « cette façade semble s’inscrire dans un style « Art Déco », ajoute Cécile. « Il confère à cet immeuble industriel un statut de « présentation » avec des façades « d’apparat » dans un style résolument moderne et qui lui permet de s’inscrire dans l’angle urbain du 26 boulevard des Belges et de rivaliser avec l’immeuble du musée Guimet ». Deux éléments à retenir : l’emploi du béton, Tony Garnier était un avant-gardiste en la matière, notamment avec les techniques « Hennebique » qui proposent l’association du mortier de ciment et du métal pour la réalisation de planchers.

L’entrée en travaux et son escalier monumental customisés pendant Art show ZOO XXL

Esquisse de la nouvelle entrée dont le volume a été augmenté en supprimant les cinq marches qui permettaient de rentrer dans le

«

plus

l’entrée sans

bâtiment.
Cela a encore
magnifié
transfigurer l’œuvre de Tony Garnier » explique Marc Pigeroulet.

L’architecte utilise le béton autant pour sa valeur économique que pour sa mise en œuvre rationnelle. En plus, il propose une esthétique propre à ce matériau par l’expression forte des volumes et des lignes. Le décor n’est jamais rapporté mais coulé en place à l’origine.

LES ATELIERS TRANSFORMÉS EN BUREAUX

L’autre élément fondateur du bâtiment, ce sont – ou du moins c’étaient – les menuiseries.

« Les menuiseries actuelles ont été posées au cours d’une campagne ultérieure de travaux entre 1953 et 1996 », indique Cécile Rémond.

« Vitrage grand jour, pose en rénovation, cadres dormants larges sont des caractéristiques qui créent un écart avec l’aspect de l’esthétique originel dessinée par Tony Garnier ». Là encore, le projet prévoit de restituer le dessin des menuiseries originelles. Alors bien sûr le bâtiment a évolué depuis Tony Garnier. Pas toujours en bien. Dans l’escarcelle de la société Mercier & Chaleyssin jusqu’au début des années 60, le bâtiment va traverser deux guerres, servir à d’autres usages pendant ces périodes, et même accueillir dans les années cinquante un fabricant de chemises dans l’aile de la rue Boileau, après quelques travaux en intérieur.

Puis c’est un peu le flou jusqu’à l’arrivée de Panzani qui fera son siège social après un passage à la Croix-Rousse au début des années 70. Usine, ateliers, deviendront alors des bureaux, sans trop de difficulté puisque

Tony Garnier avait conçu de grands plateaux qui permettaient toute interprétation future. À l’extérieur, les travaux se font surtout côté cour, avec notamment une surélévation de deux étages au-dessus des anciens ateliers. D’autres seront également réalisés sur cour, par un alignement de la façade rue Boileau, en symétrie de la façade côté Barème. Sans tourelle, avec des menuiseries inadaptées au dessin initial, des travaux en sur-ajout mal fagotés, l’immeuble ne devient plus qu’une pâle descendance de l’œuvre de Tony Garnier. Mais son génie demeure. Les deux ailes de l’albatros ont résisté au temps, les lignes restent tendues et les proportions idéales, les grands plateaux de l’intérieur sont toujours d’actualité, lumineux en diable... Et le quatuor promoteurs-architectes qui veille aux destinées de sa réhabilitation se donne les moyens de réinsuffler l’esprit du créateur dans chacune de ses décisions. What else ?

L’immeuble s’épanouit sur une surface de 6 139 m2 en R+3. Les plateaux sont divisibles.

Zoo XXL, temple éphémère du street art et même de la street culture à Lyon a investi les locaux Panzani en 2020
Les plateaux mis à nu, photographiés en décembre 2024

L’Art de vivre à la Danoise

BoConcept + Helena Christensen présentent l’Art de vivre à la Danoise. Découvrez sans attendre nos collections de mobiliers design.

La réhabilitation de l’immeuble de Tony Garnier a été menée par Marc Pigeroulet, président d’Arioste Immobilier. Interview.

Propos recueillis par Marc de Jouvencel et Margaux Nourry Photos Lyon People et DR

LP : Cette réhabilitation a-t-elle été une épopée pour les équipes d’Arioste ?

Marc Pigeroulet : Bien sûr, le résultat va être très pur et apparaître très simple. La réhabilitation a consisté à projeter cet immeuble emblématique dans le XXIe siècle sans transfigurer et dénaturer l’œuvre de Tony Garnier.

Quelles ont été les étapes-clé du chantier ?

Tout a commencé avec une immense exposition de Street Art réunissant 160 artistes. Puis le désamiantage qui a duré plus d’un an. Suivi du démontage de la couverture et de la charpente qui ont été utilisées en réemploi sur un autre chantier. Enfin, sur l’aile Boileau le rez-de-chaussée accueillait au début du XX e siècle les ateliers de l’entreprise de menuiserie, Mercier & Chaleyssin, commanditaire de l’immeuble. La façade sur cour, après avoir été largement modifiée dans le temps, a nécessité sa démolition puis sa reconstruction pour venir en parfaite symétrie avec la façade de l’aile Barème. Avec la finalité d’avoir toujours été là depuis l’origine. Pour finir, des menuiseries particulièrement soignées afin de redonner l’esprit et la finesse d’origine.

La nouvelle entrée est spectaculaire... Oui, nous avons cherché à lui redonner de sa superbe à la hauteur de cet immeuble ! Donner du volume avec une plus grande hauteur, en supprimant les cinq marches à l’entrée du bâtiment. De notre point de vue, cela a magnifié l’entrée, rendant également le bâtiment accessible aux personnes à mobilité réduite.

Le tout en obtenant les accords des différentes administrations dont les ABF. Cette partie-là a-t-elle été compliquée ?

Ce projet a-t-il fait consensus ?

Le projet a fait assez rapidement consensus. Avec le concours de nos architectes Cécile Remond et Maurice Azoulay, nous avons travaillé pour lui redonner sa beauté historique. De plus, nous avons proposé de reconstituer l’édicule du bâtiment dessiné par Tony Garnier mais jamais construit.

Quelle est la genèse de votre rencontre avec cet immeuble emblématique ? Avez-vous eu le coup de foudre ?

Lors de l’appel d’offres que nous avons remporté, j’ai eu un coup de coeur immédiat, cet immeuble correspondait parfaitement à mon ADN... rénover des bâtiments tertiaires avec un fort enjeu patrimonial.

Le projet de rénovation du bâtiment « Green Factory » situé à Vaise dans le 9ème arrondissement de Lyon, -est lauréat international des « Green Solutions Awards » et a reçu le grand prix de la rénovation durable.

Sur le boulevard des Belges, c’est une adresse prestigieuse à côté du Musée Guimet. Comment avez-vous fait la différence avec vos confrères promoteurs ou marchands de biens pour remporter ce marché ?

L’appel d’offre était essentiellement lié au prix et aux conditions d’acquisition et également au projet. Sur cette opération, nous avons pris le parti de garder la destination d’origine en bureaux, plutôt que de l’imaginer en habitation. Afin de na pas travestir l’œuvre initiale de Tony Garnier. Notre projet a donc séduit les vendeurs.

Le résultat est-il à la hauteur de vos espérances ?

En effet, l’immeuble avec son édicule a retrouvé sa place et vient mettre en valeur la tour octogonale de l’entrée du bâtiment au 26, boulevard des Belges. J’ai hâte de voir son achèvement pour janvier 2026.

On imagine que cet édicule et la rénovation globale ont un coût important. Comment avez-vous pu la financer ?

Nous avons financé cette opération grâce au concours de la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes qui nous a accompagné dans cette démarche.

En pleine crise immobilière, comment reconsidérez-vous la prise de risque que suppose ce type d’opération ? Aucun regret malgré la conjoncture difficile ?

Les paradigmes économiques et immobiliers ont changé depuis deux ans. Bien évidemment qu’aujourd’hui nous n’aborderions pas les choses de la même manière. Pour autant, nous avons confiance dans la qualité de notre rénovation et dans la pertinence de cet actif dans son marché, pour mener à son terme cette opération.

Avez-vous trouvé preneur pour cet immeuble emblématique ?

Nous travaillons actuellement avec des prospects.

On sait que le 6e arrondissement est l’un de vos terrains de chasse favoris. Derrière l’église de la Rédemption, vous avez également réhabilité et surélevé l’immeuble de la Croix-Rouge. Comme évoqué, cet immeuble correspondait tout-à-fait à notre ADN. Ce projet était délicat car nous amenions quelque chose de relativement différent avec une surélévation de trois étages. Les démarches et les accords ont été plus longs pour arriver aujourd’hui à un immeuble de qualité bien intégré dans son environnement. Nous l’avons vendu au fonds d’investissement Aquasourça.

Quel défi majeur avez-vous relevé ?

Le défi majeur de ce bâtiment de la CroixRouge était son étroitesse. La difficulté technique de l’opération a été de conserver les façades existantes, de l’évider, de creuser un parking en sous-sol qui n’existait pas et, ensuite, de le reconstruire. Un exercice pas si courant à Lyon !

Autre bâtisse historique en cours de restauration, la Villa Debrousse, à Sainte Foy les Lyon, dans le parc de l’ancien hôpital éponyme.

La villa Debrousse est une bâtisse remplie d’histoire bénéficiant d’une vue sur tout Lyon et intégrée dans un parc exceptionnel. Aujourd’hui les travaux extérieurs sont achevés, ainsi que les façades. Quant aux travaux intérieurs, ils sont en cours. La livraison est prévue pour la fin de l’année 2025.

Quels sont les autres projets dans lesquels vous êtes engagé aujourd’hui ?

Nous sommes engagés dans une opération qui se situe à l’angle de la rue de Sévigné et de la rue de la Part-Dieu. Il s’agit d’un ancien dispensaire qui fera l’objet de travaux importants dont nous pourrons vous parler très prochainement. Également l’immeuble situé rue Tupin à Lyon 2e, abritant le parking Central Parc. Ce bâtiment est à l’origine une glacière, il va subir une transformation lourde pour devenir un immeuble de bureaux.

Spécialisée dans la rénovation premium, votre société a soufflé ses 20 bougies en 2024. Quel est le top 3 des plus beaux projets de réhabilitation menés par Arioste ? Au cours des 20 années, notre expertise

a progressivement évolué. L’opération « Art Building » est certainement celle dont nous sommes le plus fiers et qui est assez emblématique. Tout autant que la reconversion du collège Serin, quai de Saône, que nous avons menée avec notre partenaire Promoval. Je citerai aussi l’immeuble de l’ancien siège de la Croix-Rouge que nous venons d’évoquer et, enfin, un très bel immeuble du XIX e siècle sur le quai Jean Moulin.

Votre ADN reste la rénovation de bâtiments à caractère patrimoniaux, en écoresponsabilité.

C’est là que ma formation d’architecte prend tout son sens. Notre intérêt éco-constructif n’est pas une posture récente. Pour la rénovation de nos propres bureaux qui date de 2012, nous avons été primés et référents de l’ADEME. Nous avons également reçu le grand prix international des « Green Solutions Awards » à Glasgow pendant la COP26 pour le projet « Green Factory », à Lyon 9e. Nous avons aussi eu trois prix pour notre immeuble « Vela Verde » quai du Rhône dans le 7e arrondissement, dans lequel nous avons installé une école. Et enfin, notre passion se caractérise aussi par l’art à travers trois expositions de Street Art : le Zoo Art Show 1 et 2, et le Zoo XXL.

Réhabilité par Arioste, l'ancien immeuble de la Croix Rouge, situé derrière l'église de la Rédemption a été surélevé de trois étages

INFLUEnCEURS

CES LYONNAIS QUI ANIMENT NOS RÉSEAUX

Sabrina Veretout

59,2 K

Cassyneverland - 19,6 K 24,8 K

Adresse préférée : Ninkasi Sans Souci

# KOH LANTA, SON PLUS BEAU RÉCIT CASSANDRE LAMBERT

Son visage vous dit quelque chose ? Vous l’avez sûrement vu dans l’émission Koh Lanta sur TF1. Ou plus simplement, peut-être avez-vous lu l’un de ses romans. Parce que oui, en plus d’être devenue une célèbre aventurière, Cassandre Lambert est, à la base, et surtout, autrice. À son actif, pas moins de sept romans, dont un petit dernier, sorti ce mois-ci. C’est de cette activité, également développée sur les réseaux

sociaux, via le compte Cassyneverland, que la jeune femme vit. « L’écriture est ma priorité, avant tout le reste », atteste-elle. Alors pour la gestion d’une communauté et la création de contenu, elle s’y connait. Mais depuis sa participation à la tribu maudite de Koh Lanta, la Lyonnaise a remarqué un petit changement : « maintenant, on me reconnaît dans la rue, c’est bizarre », témoigne la jeune femme dont la triste série des boules noires, a marqué plus d’un téléspectateur. Mais si ces dernières l’ont écarté des célèbres épreuves de Denis Brogniart, l’aventure lui a ouvert les portes d’une communauté insoupçonnée, que Cassandre Lambert peut bichonner grâce à une activité littéraire, chargée par moments, mais néanmoins flexible. De quoi développer, en autodidacte et grâce à des masterclass, son deuxième compte Instagram, créé pour l’émission. Son foulard rouge autour de la tête, la Lyonnaise de 24 ans se concentre alors sur sa deuxième passion, le sport. Principalement de l’escalade, de la course à pied, de la musculation ou du pilâtes. « Je publie sur ce que j’aime, mes passions. Comme cela, je suis toujours motivée », résume la diplômée en droit. Voilà sa recette face aux défis de la perte d’audience, du renouvellement et de la... motivation. Alors comme pour le totem et la course à la victoire, Cassandre Lambert se projette désormais sur le long terme. Son but ? Développer ses activités autour d’évènements et de collaborations. Car d’après elle, « quand on parle de ce qu’on aime, il n’y a pas de raison que ça s’arrête ». MN

# LES RÉSEAUX, SES BUENOS ÈRES DE SPORT CARO CALVAGNI

1 M 683,5 K

Deux ans, aujourd’hui, que sa silhouette ravissante laisse pantois le public lyonnais. En particulier au Groupama Stadium, où la belle argentine aime applaudir les exploits de son mari, un certain Nicolas Tagliafico. Si le défenseur fait le bonheur de l’OL, la jeune femme de 30 ans n’a de cesse de séduire, forte de ses contenus fitness. Si cette dernière n’a pas hésité à dénoncer l’insécurité grandissante de Lyon, au point de fuir la capitale des Gaules quelques jours, sa communauté peut parfois croiser sa plastique de rêve entre Rhône et Saône. En particulier au Pilates Social Club de Margaux Dini, dont la décoration chic répond aux standards de la mannequin. D’autant que celle-ci perce également au travers de sa marque de tenues de sport. Le nom ? Calvagni évidemment  ! MC

# LES RÉSEAUX SOCIAUX EN MODE POLITIQUE MEDHI MATTHIEU

C’est le genre de créateurs de contenu qui se démarque. Medhi Matthieu ne vous parlera ni de mode ni de lifestyle mais plutôt de politique et d’histoire. Le jeune homme de 25 ans s’est donné pour objectif de « convaincre politiquement en proposant une forme de vérité sur notre pays ». Et ce à travers la vulgarisation de l’Histoire, la présentation de personnages ou le traitement de faits sociologiques. Autrement dit, Medhi définit son contenu comme une chaîne d’information avec un important travail de recherche.

Mais à l’origine, ce n’était pas la voie de celui qui se voyait professeur de sociologie. Quel n’a pas été son déclic politique lorsqu’il s’est retrouvé en licence de sociologie et politique à l’université Lyon II à Bron. « Un microcosme

très politisé », souligne le Croix-Roussien. Ajoutant : « Moi, je n’étais pas autant politisé alors je me suis dit « pourquoi pas ». Mais je me suis rendu compte que c’était simplement un combat politique avec des blocages, de la tyrannie, même de la part des professeurs. Comment devais-je subir ça ? » C’est pourquoi, malgré les critiques et l’enjeu financier, Medhi a choisi d’agir à travers les réseaux sociaux, dont il vit depuis quelques mois. Mais il ne souhaite pas se contenter d’une chaîne YouTube : « Ce n’est pas une finalité mais un tremplin afin d’avoir un impact concret dans le réel à travers des rencontres physiques. »

Et pourquoi pas, dans quelques années et avec un peu plus « d’épaisseur », un lancement politique. MN

# GRANDIR AVEC YOUTUBE

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Adresse préférée :

Brume - 45 rue de la Bourse - Lyon 2e

Elle fait partie de cette génération qui a grandi avec YouTube. « Au collège, je rêvais devant les vidéos des youtubeuses beauté. Je n’avais rien à faire d’autre, raconte Anna. Partager son quotidien me plaisait. » Elle décide de passer du rêve à la réalité lorsqu’elle reçoit une caméra à Noël. L’adolescente de 13 ans commence par filmer ses vacances et des tutos. Un hobby, avant de devenir un métier. « Au lycée, les réseaux sociaux ont pris une place importante, j’ai grandi avec eux, poursuit-elle. J’ai toujours aimé raconter ma vie. » Et c’est peutêtre ce qui fait la différence aujourd’hui, cette authenticité : « Je n’avais aucune stratégie en commençant. J’ai très peu de filtre, je parle comme avec une copine. » Sa communauté l’a vu grandir, évoluer à travers ses différentes facettes, « de la fiesta au jus vert ». Un Bachelor et un Master en communication en poche et quelques années plus tard, Anna vit des réseaux sociaux. Aujourd’hui, elle se consacre davantage à Instagram et à sa dernière création... son podcast baptisé Contre-soirée, classé 143e en France. « Depuis mes 14 ans, je parle à mon public. Ce podcast s’inscrit dans cette suite logique », décrit la jeune femme. Un projet sur lequel elle s’investit le plus avec l’ambition de proposer plus de rendezvous avec son public, comme sa tournée, Contre Soirée Tour. Mais cette évolution n’a pas été de tout repos. Commencer un métier d’image à seulement 13 ans, dans la jungle du collège, demande du courage pour affronter le regard des autres. Un jugement qui persiste encore aujourd’hui. Seule différence, elle arrive désormais à prendre du recul grâce à un entourage extérieur au milieu de l’influence. Ces difficultés sont en réalité des leçons et apprentissages. Tout est une question de point de vue pour voir le positif. « Je suis reconnaissante pour tout ce que j’ai vécu quand j’avais 20 ans, témoigne Anna. Je ne me rendais pas compte à l’époque à quel point c’était exceptionnel. » C’est sa voie, sa vocation. « J’ai 1 000 idées à la seconde alors c’est l’endroit parfait pour réaliser mes rêves d’adulte et m’autoriser à de la folie dans mes projets. » En revanche, à bientôt 30 ans, Anna envisage de redéfinir son activité, pour un meilleur équilibre entre vie pro et perso. « Il y a certains aspects que je veux garder pour moi, notamment depuis que je suis en couple. Et j’aimerais que mon visage ne soit plus au centre de mon métier. » Tout en nuançant : « Mais il s’agit d’une évolution sur le très long terme. Pour le moment, j’arrive à m’exprimer sur ce qui parle à tout le monde sans dévoiler mon intimité. » MN

# LA PARENTALITÉ, UN JEU D’ENFANT

ANGIE MAMAN

2.0

Angie, c’est le genre de femme touche-àtout. Comédienne, rédactrice, réalisatrice, community manager, maman... Le tout avec une authenticité et une sensibilité qui touche et permet de s’identifier. Parce que son contenu, c’est simplement ce qu’elle vit et ce que vivent de nombreux parents et femmes. C’est justement pour parler de son vécu qu’Angie a débuté son aventure digitale, il y a dix ans. Vivant une période difficile à la suite du décès de son père, elle avait « besoin de retrouver le sourire, une étincelle ».

Les réseaux, moins en vogue, sont alors apparus comme la solution : « Ils étaient une thérapie », nous confie-t-elle. La maman d’Hugo commence alors à parler de maternité et de la parentalité.

Tout cela à travers des sketchs, utilisant ses cours de théâtre appris plus jeune. Un an plus tard, elle décolle sur YouTube et commence à en vivre. Aujourd’hui, elle cumule presque deux millions d’abonnés, en s’étant élargie à Instagram et TikTok. « Je n’avais jamais pensé que ça prendrait de telles proportions ».

Angie peut ainsi utiliser sa notoriété afin de sensibiliser et informer. Désormais, elle met à profit sa maîtrise en communication. « Si je vis

quelque chose au quotidien qui peut être vécu par d’autres, je le partage et l’explique », exposet-elle, en s’appuyant sur des recherches et des interviews. En réalité, il s’agit d’un écosystème positif : ce qu’elle donne, elle le reçoit.

Un exemple ? La création d’un compte Instagram pour sa deuxième grossesse, sur lequel ses abonnés lui demandent de parler de PMA. Une requête qui l’amène à rencontrer une spécialiste. À la clé, une pluie d’informations, dont certaines viennent à l’aider sur le sujet de son infertilité soudaine et incomprise. Dans son parcours, sa communauté la suit. Et comme souvent avec elle, le processus se vulgarise. Jusqu’à l’heureux avènement : une deuxième grossesse miraculeuse. « Ce qui me fait du bien, fait du bien aux autres, et inversement », témoigne la quadragénaire. Depuis, cette dernière compte avancer. Pour preuve, ce job parallèle dans la communication marketing d’un laboratoire lyonnais de compléments alimentaires contre l’infertilité (Nurilia). Reste néanmoins une règle sacrée : les limites entre vie professionnelle et privée car sa famille demeure sa priorité. MN

# UN COUPLE DRÔLE ET ATTACHANT MISHA ET ALEX

359 K

2,1 M 1,38 M

Adresse préférée à Lyon : Le Plato - 1 rue Villeneuve - Lyon 4e

C’est sur les bancs de l’école que cette Bulgare et ce Français se sont rencontrés. Enfin, un peu avant. Tous deux acceptés dans le programme postbac de l’Emlyon (Campus de Saint-Etienne), ils commencent à échanger grâce à un groupe Facebook d’intégration

– Misha ne trouvait pas d’appartement, Alexis avait plusieurs pistes, comme quoi rien n’arrive par hasard. Trois mois plus tard, c’est la rentrée et le coup de cœur se confirme. Mais la pandémie de Covid-19 bouleverse leur première année d’études. Impossible pour Misha de rentrer en Bulgarie mais Alex a la solution : l’héberger dans sa famille. Malgré tout, ce confinement est plutôt fructueux pour les tourtereaux. D’abord par ennui – et pour promouvoir leur ancienne marque de vêtements, ils publient leur première vidéo sur Tiktok en mars 2020. « C’étaient des vidéos à la con ou des tours de magie, pour s’amuser », témoigne Alex.

À leur grande surprise, le succès est directement au rendez-vous : 400 vues dès leur premier Tiktok. Alors, c’est décidé, ils vont s’investir sur la plateforme mais aussi sur Instagram, Youtube, Snapchat, Facebook – et bientôt un petit dernier... Même s’ils se cherchent toujours, le pari est gagnant et depuis un an et demi, ils en vivent. Authenticité. Autodérision. Amour (vache). Voilà la recette de Misha et Alex qui plaît à un large public, entre sketchs, vlogs de voyage et longues vidéos posées. Cette stabilité atteinte, le couple rêve (encore plus) grand, teste, expérimente, s’amuse. « On se questionne et cherche des idées sans cesse, explique Misha. C’est le but du métier. » Un métier qui leur fait « réaliser les projets les plus fous » comme celui d’écrire une BD, Misha et Alex en Bulgarie, illustrée par une dessinatrice rencontrée lors d’un voyage au Japon, leur destination favorite. « On ne l’aurait jamais fait sans les réseaux sociaux et notre communauté. C’est incroyable. » Avec une « liberté totale », tout est possible, tel un nouveau rêve américain. Mais il y a le revers de médaille, à savoir une dose de travail importante : « Toute la journée, on pense travail, idées de vidéos, etc... On se compare sans cesse, témoigne Alex. A une époque, on postait une fois par semaine mais le rythme était impossible à tenir pour toujours avoir des idées. » Ajoutez à ça que travailler avec sa moitié n’est pas de tout repos. « Quand on se dispute, il faut savoir faire la différence, je me dispute avec mon collègue pas mon copain. On a dû l’apprendre », relève Misha. MN

# DES BLOGS À INSTAGRAM MARIEANDMOOD

Elle fait partie de ces fashionistas de la première heure qui suivaient des bloggeuses mode. Une activité qui lui donnait envie comme le journalisme mode. Alors en parallèle de son master en marketing digital, il y a dix ans, Marie s’est lancée en publiant ses tenues quotidiennes. Malgré ses efforts, cette première tentative de création de contenu est un échec. Elle décroche alors un CDI comme community manager, qu’elle quittera rapidement : « J’étais demandée de tous les côtés sur les réseaux sociaux. C’était impossible de maintenir les deux activités. » Un pari gagnant. Depuis sept ans, elle vit de la création de contenu. Son univers, plein de douceur est tourné autour de la mode, la beauté et les voyages. Mais Lyon reste au cœur de son contenu. « Tout a commencé ici, je donne une place importante aux lieux de mes shootings afin de les mettre en valeur », présente la Lyonnaise de naissance. L’un de ses nouveaux formats phares : Le crush de la semaine. Un défi qu’elle relève : « Mon mari m’a dit : tu sais qu’il y a 52 semaines par an… », relatet-elle en riant.

Ce résultat n’est pas dû à la chance, mais à un travail quotidien et multitâche. « J’arrive à ne pas trop me comparer et je prête attention à ne pas faire de copier-coller », explique Marie. Mais cette création constante a ses travers dans lesquels la créatrice de contenu a pu tomber en travaillant 24h sur 24. Aujourd’hui et depuis qu’elle est devenue maman d’Esmée et de Roméo, elle a appris à poser ses limites, aidée d’une assistante et d’une agent. « Je montre beaucoup moins pour me protéger et j’organise mes journées avec de vrais horaires, pour vraiment profiter d’eux sans utiliser mon téléphone, sinon ils le remarquent », précise-t-elle. Ajoutant n’exposer ses enfants que pour de belles marques. Si son contenu évolue, sa communauté reste présente. « Elle grandit avec moi, atteste-t-elle. Les produits de beauté que je présente sont différents, on me pose des questions sur ma vie de maman, etc. » Une communauté qui lui a permis de réaliser ses rêves comme travailler avec de grandes marques, et de continuer de rêver. Et pourquoi pas d’assister à un défilé de la Paris Fashion Week ? Car comme Marie aime à le dire, il faut « faire confiance à ses choix et oser ». MN

Adresse préférée : Casa Nobile - 3 place de l’Hôpital - Lyon 2e

© Ingrid Moya
Nicolas Rodet

# UNE MAMAN QUI NE VEUT PAS RESTER SUR LA TOUCHE SABRINA VERETOUT

On lui a tellement dit qu’elle était la femme de, et que sa vie se résumait à une bague l’unissant avec le footballeur Jordan Veretout, que Sabrina Veretout en a fait un fonds de commerce. Sur les réseaux sociaux, l’Angevine d’origine tacle ces stéréotypes, comme son mari se charge de contrer ses adversaires. Bien sûr, si cette dernière s’est installée à Lyon depuis un an, au gré du transfert de son amour de jeunesse (ils sont ensemble depuis l’âge de 18 ans, ndlr), la mère de trois enfants n’a rien perdu de son influence sur les réseaux. Mieux, nombreuses sont les femmes à se reconnaître dans cette maman poule, un brin casanière, qui n’hésite pas à mettre en scène son quotidien. Depuis, d’une « vie simple », comme elle aime le décrire, « la maman extrêmement stylée » est passée à l’attaque pour tirer son épingle du jeu. MC

# RENDEZ-VOUS EN TERRES INCONNUES

AMOUREUX DU MONDE

Pour en prendre plein les yeux et dégoter des bons plans, c’est le bon endroit. Une invitation au voyage, quand, au commencement, il n’était question que de journal de bord. D’un couple, que le temps a fini par séparer. Yann et Aurélie ont donc appris à voyager chacun de leur côté, tout en restant fidèle à leur compte commun : les Amoureux du monde. Dès lors, qu’importe la rupture, une chose n’a pas changé : leur contenu fait toujours voyager çà et là, aux quatre coins du monde. Yann a ses préférences, Aurélie, les siennes. Parmi elles, des paysages irréels, allant de l’Islande à la Namibie, à la Tanzanie, en passant par l’Ouest américain. Une réussite pour ce duo, lancé sur les réseaux sociaux à leur sortie de Master en marketing digital. C’était en 2016. Depuis, les partenariats se sont enchaînés : offices de tourisme, agences de voyage, hôtels... Résultat : ils en vivent, ces derniers ajoutant même une part de rêve, au gré de leur blog aux contenus et aux articles plus approfondis.

D’ailleurs aujourd’hui, les anciens tourtereaux se sont renouvelés. Aurélie propose ainsi des formats plus authentiques, sans filtre : « Je veux partager l’expérience comme je la vis avec les bons et les mauvais moments », présente-telle. Reconnaissante du positif qu’apportent les réseaux sociaux, entre rencontres, voyages et apprentissages, Aurélie revoit ainsi sa vision à long terme. Les réseaux sociaux, oui, mais pas forcément pour toute sa vie. En cause, une multiplication des contenus sur

# CRÉATRICE DE CONTENU SALARIÉE

LUCINDA ROSSAT

Qui a dit qu’il n’était pas possible de lier une activité salariale avec de la création de contenu ? Lucinda Rossat, elle, l’a fait ! Depuis ses études à Esmod Lyon en 2014 conclues par un stage à Los Angeles, elle partage ses voyages et ses conseils mode sur Instagram dans un univers à l’esthétique léché. En revenant des Etats-Unis, elle avait déjà intégré le Top 10 des créateurs de contenu français avec près de 15 000 abonnés. Deux ans plus tard, elle en vit. Un succès fulgurant. Mais depuis l’année dernière, la jeune femme a besoin de changement, d’un nouveau souffle. « Depuis le confinement, il y a une telle vague d’influenceurs que je me suis perdue, il n’y avait plus la spontanéité qu’on trouvait avant », nous confie-t-elle. En dix ans d’influence, elle a grandi et ne cherche

Instagram, le rythme infernal des trends et un algorithme devenu incorrigible. Aspirant à davantage de stabilité, de calme et, pourquoi pas, d’une vie de famille, la jeune femme se détache de fait, de plus en plus des réseaux sociaux. Moins de voyages, mais un blog et des guides de voyage bien plus fournis, sur lesquels elle souhaite se concentrer. Instagram est sa vitrine. Cela induit moins de productions de contenus, même si celle-ci en est consciente : « Si je suis moins régulière, cela va naturellement s’essouffler ». Toutefois, arriver à la fin du voyage n’est pas une crainte pour Aurélie qui n’a jamais réellement baignée dans le monde de l’influence. Alors, « ce n’est pas une fin en soi ». « Je n’ai pas de problème à arrêter, car j’ai toujours été très détachée du milieu, même si j’en suis reconnaissante », conclut-elle. Cela ne l’empêchera pas d’être amoureuse du monde. Comme son public. MN

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plus la même chose. En parallèle, Lucinda est donc également en charge des relations influence pour un groupe hôtelier. La pomme ne tombe donc pas loin de l’arbre. Un retour au salariat bénéfique pour la jeune femme. « Mine de rien, ça fait du bien de retrouver des collègues », illustre-t-elle avec humour.

Cette vision externe au monde de l’influence lui permet également de se démarquer des autres créateurs de contenu : « J’ai un pied dans le monde de l’entreprise, expose-telle. J’ai un contenu madame tout le monde maintenant, plus réel et plus proche de ma communauté. Je me mets aussi moins la pression et je compartimente. » De quoi garantir une relation plus saine à ce métier maintenant. MN

Jacobins – Lyon 2e

# LE TROUBLE RÉCRÉATIF DE LA PERSONNALITÉ

SACHA DELFORT

Elle ne finira sûrement pas au Vinatier, pieds et mains liés. Elle n’en a pas l’intention, n’en déplaise aux multiples personnages, ou plutôt humeurs, qu’elle interprète dans ses vidéos. « Je sais encore qui est la vraie », s’amuse-t-elle à l’heure de se confesser. Pourtant, depuis 3 ans, l’esprit de Sacha Delfort ne cesse de lui jouer des tours. De l’enfermer dans des notes et dans des pense-bêtes, sur lesquels patientent les idées de futurs contenus humoristiques. Des vidéos jouées sous divers vêtements. Divers costumes derrière lesquels apparaissent la gêne, la faim, la flemme, la motivation ou encore le porte-monnaie, personnifiés le temps d’une vidéo. Des personnages devenus presque réels, au fil du temps. « Quand je monte, j’ai vraiment l’impression qu’il y a plusieurs personnes, alors que ce n’est que moi », raconte-t-elle, son jeu de rôle se prolongeant inconsciemment dans la vraie vie. Tantôt timide, tantôt sûre de sa force, la future trentenaire se montre comme dans ses vidéos : naturelle, avec ses débats internes et donc féminins, que la Lyonnaise prend plaisir à théâtraliser. Un exemple ? Cette vidéo devenue culte dans laquelle « la créatrice de contenus » s’amuse à vulgariser le sempiternel débat des femmes sur le meilleur moment pour se laver les cheveux. Jackpot ! Son compte Instagram,

# LE SPORT, PLUS BELLE DES RENCONTRES

CLARA PICHON

autrefois alimenté de « contenus parfois compromettants », trouve sa communauté. « La vidéo a cartonné, ça n’arrêtait pas d’augmenter. En 2 mois, j’ai gagné 100 000 abonnés. J’ai commencé à être contactée par des marques. Pour autant, je me suis dit, on reste soi-même », avoue celle qui officiait en parallèle, dans la production publicitaire, jusqu’en janvier 2024. Une artiste dans l’âme, dont le cerveau en ébullition ne cesse d’imaginer la suite. Reste à tout mettre en boîte. A s’amuser à tourner ces scènes, elles-mêmes vécues. Avec pêle-mêle, des vidéos tournant en dérision le sujet du premier rendezvous, de l’image de soi ou des problématiques plus tabous que sont les « problèmes de fille ». « Mettre un mot sur ça, je trouvais ça intéressant. Je me sens moins seule. Je me rends compte que l’on est tous ensemble. C’est souvent cette dose de sincérité qui plaît », rapporte-t-elle, du haut de sa sympathie… naturelle. Puis reviennent les démons : le sentiment ne pas être légitime d’un côté. L’envie de produire un court-métrage de l’autre. Prise au piège, Sacha Delfort est alors obligée de cracher le morceau : « Ok, je l’avoue, j’ai plusieurs personnalités » ! MC

Le combo parfait de Clara Pichon : du sport, de la bonne humeur, de la montagne, de la nourriture – et son chien. C’est justement le sport qui est à l’origine de son arrivée sur les réseaux sociaux, il y a tout juste un an. Elle s’était lancée dans la préparation d’un ironman. Elle qui ne courait jamais allait parcourir 226 kilomètres en nageant, courant et pédalant. D’où son mantra : « Rien n’est impossible. » En quatre mois, son compte avait déjà conquis 130 000 abonnés. « J’ai alors réalisé que je pouvais en vivre », témoigne la Lyonnaise. Depuis, elle a appris toute seule les codes des réseaux sociaux et prodigue désormais ses conseils sportifs et motivants. Aidée par des professionnels certifiés, elle précise : « Je ne suis pas coach. »

Sa notoriété se traduit par des partenariats que ce soit avec Nike, Rossignol, Intersport ou bien Nutrielement, à hauteur d’un réel sponsorisé par mois. Des marques choisies avec soin : « Il est important pour moi de rester dans ma ligne éditoriale, atteste la sportive. Je ne suis pas là pour l’argent, gagner un SMIC me suffit. » Si ce n’est la rentabilité, ses objectifs se veulent simples : « Motiver, faire sourire et prouver que tout le monde peut y arriver. Lorsque j’ai des retours positifs, c’est la plus belle chose. » Atteinte du syndrome de l’imposteur, elle ajoute être comme tout le monde ce qui la rend plus accessible que des sportifs de haut niveau.

Toutefois, Clara, précautionneuse, ne se consacre pas uniquement à cette activité. Pour cause, son manque de stabilité : « Tout peut s’arrêter du jour au lendemain, c’est incertain, explique la diplômée en finances de La Sorbonne. Je veux aussi m’investir dans plusieurs projets, cela a du sens pour moi. Je pourrais vivre de la création de contenu mais c’est un choix personnel. » C’est ainsi qu’elle cocrée avec Hugo Monnet l’application Koacher, le « Doctolib du sport », comme elle le définit, qui connecte des sportifs à des professionnels du sport. D’ailleurs, ce n’est pas le premier projet de Clara : en 2020, elle a créé sa marque Chocolats Pichon. Une entrepreneuse dans l’âme. À long terme, elle veut davantage lier ses activités en développant son contenu autour de Koacher. MN

# BON APPÉTIT ET LARGE SOIF

Servie en entrée de ses vidéos, sa réplique « Allez lààà » est devenue un label. Un plat signature, pourrait-on dire, tant la gastronomie s’est muée en raison de vivre. Au sens figuré comme au sens littéral, les assiettes attrayantes dessinant son profil, lui apportant quelques plaisantes rémunérations. Alors bien sûr, si un peu de beurre dans les épinards ne sera jamais une tare pour tout amateur de bonne cuisine, Cyril Montégu n’en fait jamais toute une affaire. « Je suis plus content de promouvoir la gastronomie lyonnaise que de m’enrichir moi », explique-t-il. Il suffit d’ailleurs d’observer sa sincère proximité avec les chefs, pour comprendre que l’influenceur n’est pas un inconnu des fourneaux. Lui-même d’ailleurs, se plaît à mettre la main à la pâte, au point d’éduquer le palais de sa fille de trois ans et demi, Céleste, à coups de « plats créatifs et contemporains ». « La gastronomie fait partie de ma vie », complète cet amoureux de bons vins, biberonné à la bonne chair depuis l’enfance et par une grand-mère propriétaire d’un établissement durant plusieurs années. L’intéressé lui-même, eut l’idée d’ouvrir le sien. D’ailleurs, l’hypothèse ne s’est jamais

# LES BONS PLANS D’ANNE-SO

MILLELYONS

Le cadre du Dôme de l’Intercontinental pour lieu de rendez-vous nous prêterait à croire le contraire. Car tout ceci n’est que plaisir pour cette Lyonnaise dont « l’ambition n’est pas de vendre du rêve ». Dans l’univers des influenceurs, Millelyons, alias Anne-Sophie ChatainMasson s’enveloppe d’ailleurs d’un parfum d’exception, alors que « sa communauté », ce mot qui peine à s’échapper de sa bouche, ne s’étend pas sur une centaine de milliers d’abonnés. Là n’est pas le but, pour cette experte des relations presse, dans la vie de tous les jours.

Et pourtant, sur Instagram ou Facebook, le public lyonnais aime à suivre ses stories, où s’affichent quotidiennement des bons plans gastronomiques et l’annonce de l’ouverture de nouveaux établissements. Le plus ? Dévoiler ces infos gourmandes souvent avant tout le monde, au gré d’intenses excursions à travers les rues de Lyon. « Je suis capable de prendre ma trottinette et de tourner pendant une heure pour faire le tour », raconte cette épicurienne, ravie de partager ses expériences personnelles. « Je ne simule rien, c’est ma vraie vie. Je ne parle que de ce que j’aime. D’ailleurs, en parlant d’un restaurant, si je mise tout sur la déco, c’est que ça ne m’a pas plu », expose-t-elle en guise d’astuce pour ses followers. Avant de préciser : « je n’influence pas, je conseille les gens ».

Il faut dire que cette passionnée de bonnes adresses ne cesse d’être consultée. Au-delà des réponses à ses stories, ce sont surtout d’innombrables demandes de bons plans qui lui sont formulées en privé. « Je reçois dix à quinze messages par semaine pour savoir où aller manger », s’amuse-t-elle, sans prétention. Car le but, « c’est que chacun y trouve son compte ». Sans rémunération à la clé, mais par le seul désir d’informer. Une déformation professionnelle pour celle qui ne cesse d’apporter du contenu, via l’agence Plus2sens. Mieux, outre les cours sur les réseaux sociaux et l’influence, donnés sur le campus René Cassin, Anne-Sophie Chatain-Masson se retrouve régulièrement à travailler avec des... influenceurs. « Une double vision du métier » qui mène à une chose : « avoir une communauté crédible et authentique » MC

envolée. Elle est toujours là, rangée quelque part, à la table de son esprit. Mais goûter et partager ses bonnes adresses n'est pas non plus pour lui déplaire. Le tout, alimenté par l’envie de toujours valoriser le sens du travail bien fait. « Je ne parle que de mes coups de cœur. Puis je sais que les chefs, si je poste n’importe quoi, ils vont me taper sur les doigts. Je connais la bouffe, je sais comment les gens travaillent. D’autant qu’aujourd’hui, je suis assez grand pour payer mes restaurants et choisir mon contenu », affirme celui qui détient également deux agences de communication dédiées à la… gastronomie : la Buvette et la Buvette Lyonnaise. « Mon Insta est une carte de visite pour mes agences. Alors je n’ai pas honte de parler des adresses que je publie », évoque l’intéressé, son smartphone gorgé d’innombrables photos de plats. « Je ne suis pas critique culinaire, alors je ne parle pas de restaurants que je n’ai pas aimés », avouet-il. Bien sûr, les goûts et les couleurs pourront toujours contredire ses recommandations. Mais devant la gourmandise des plats publiés, on peut difficilement se refuser à l’écouter. Allez, on y vaaa ! MC

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# GÉRER SON CONTENU, TOUT UN SPORT OSCARINE

Elle se rêvait à performer en coulisses des tournages, à maquiller ces stars qui animent nos soirées télé ou cinéma. Elle a même essayé. Mais la voilà aujourd’hui, en vedette de nos écrans. Des supports certes plus petits, réduits souvent à nos téléphones portables. Qu’importe, à 24 ans, Oscarine capte parfois bien plus de spectateurs que certaines productions. En effet, derrière ses vidéos de sport et ses tutos beauté, la jeune femme s’est ajoutée à cette liste de contenus, captant notre intention. Sur Instagram, plus

de 132 000 personnes se sont prises au jeu, figeant leur regard sur ce physique séduisant, que la Lyonnaise embellit de vidéos aux « messages positifs ». Persévérer. Prendre confiance en soi. S’offrir une discipline. Soit autant de valeurs correspondant à ce petit bout de femme, initiée à la création de contenus depuis le collège. Des vidéos beauté, diffusées à l’époque sur Youtube, sur lesquelles Oscarine s’était déjà construit une belle communauté (près de 1 500 abonnés, nldr). Des années plus tard, celleci a grandi, au fil de publications devenues professionnelles. « Sur les plateaux, les photographes me prenaient en photos. Mais je ne savais pas ce que je devais en faire. Puis un jour, ils m’ont dit que mon Instagram était pourri, que je devais supprimer mes photos et poster les leurs. En deux mois, j’ai pris 5 000 abonnés », raconte-t-elle, fière d’avoir tiré son épingle du jeu. Alors quand 10 000 abonnés plus tard, Oscarine put entamer ses premières collaborations, la fitnessgirl se prit à vivre un rêve éveillé. À plus forte raison, lorsque des marques comme Puma, lui fournirent des tenues. « Je me suis dit, mais c’est quoi ce truc. Alors on publie de plus en plus. C’est valorisant, mais on devient de plus en plus accroc aux chiffres », expose-t-elle. Quitte à se perdre parfois, et à sombrer dans la « culture du vide ». Un piège à éviter. « Avoir du sens, c’est comme ça que l’on entretient une relation avec sa communauté. Il faut que les gens puissent s’identifier », relate l’ambassadrice de la salle de sport On Air, avec l’envie de faire perdurer sa saga à succès. Une question de motivation, encore et toujours. MC

# LE BODYBUILDER SARCASTIQUE HUGO TOURNIER

Se fier à son physique serait se cantonner à une montagne de muscles. Le coach sportif des programmes « 0 Timidité » rêve bien d’ouvrir sa propre salle. Mais Hugo Tournier, ce n’est pas que ça. Le jeune homme n’a surtout pas sa langue dans sa poche. Une qualité qu’il met à profit dans ses micro-trottoirs. Sa cible : les jeunes femmes. Il arpente ainsi les rues de Lyon, un brin dragueur, taquin et sarcastique, afin de déconstruire, questionner les arguments des « féministes ». Voire de les retourner contre elles. Des exemples ? Leur demander si elles pourraient vivre sans homme, puis les interroger sur leur body count (nombre de conquêtes, ndlr), ou à quoi ressemblerait leur idéal masculin (« riche ») pour leur faire remarquer que les femmes ne devraient pas gagner leur argent elles-mêmes. Des débats musclés, assurément. MN

# LE PREMIER DES MOHICANS JHON RACHID

Il l’assure, il fait partie des six premiers youtubeurs. De ces pionniers à avoir posé le pied sur la planète des réseaux sociaux. Lui, le comédien a commencé à publier ses sketchs, YouTube devenant rapidement le support idéal pour se faire connaître. Avant ça, John Rachid avait déjà suivi les tendances de l’époque : Skyblog, Dailymotion. « Je me suis mis aux réseaux sociaux, parce que je n’avais pas le choix, j’étais loin de Paris. Je n’avais aucune stratégie, si ce n’est de faire rire », raconte-til. Alors ce dernier s’est professionnalisé sur le tas et, progressivement, la mayonnaise a pris. Au commencement, les réseaux sociaux n’étaient pourtant sa priorité. Celle-ci se trouve ailleurs, dans le « travail scénique ». Avec à la clé, quelques téléfilms, auxquels il continue de participer. Des productions plus travaillées. Plus discrètes aussi, sa

célébrité passée s’étant, un brin, estompée. « Il faut savoir se retirer, pour mieux revenir, ou pas. Ce n’est pas un métier éternel », expose Jhon Rachid, avec la maturité d’un jeune quadragénaire. Alors quand on le questionne sur ses ambitions, celui-ci répond simplement : « Je veux faire mon métier, être sur un plateau de tournage, je n’ai pas besoin de plus ».

Néanmoins, le pionnier est devenu une référence. Son travail est resté. « On m’interpelle encore dans la rue pour me dire ‘‘j’ai grandi avec toi’’. Je suis fier d’avoir posé les bases et des classiques qui sont encore repris aujourd’hui. Ça m’a apporté de la crédibilité », livre l’intéressé. Une forme de célébrité devenue plus saine, mais idéale pour perdurer. Et faire dire que « les premiers seront les derniers ». MN

# UN YOUTUBEUR RÊVEUR ET CRÉATIF

Lui, c’est le créatif par excellence. En 12 ans, Chris Conte a créé un véritable empire sur les réseaux sociaux et son entreprise, Khundar. À l’époque de Cyprien où les youtubeurs faisaient surtout des sketchs, lui se démarque par des vidéos humoristiques, certes, mais où l’on apprend. Il décrypte, analyse, dresse la vie de personnages historique et fait subir des tests extrêmes, les « Ça fait quoi ? », à son personnage Gustave. « Passer 30 ans dans un coma, ça fait quoi ? » ou « C’est quoi le pire entre vivre sans électricité ou sans pétrole ? ». Voici quelques exemples. Sur Instagram et TikTok, les formats sont plus courts mais le principe reste le même : apprendre et rire. D’où son nom de scène : Poisson pour l’humour et Fécond pour le côté érudit. Il se décrit comme un « créateur de contenu culturel, créatif et décalé ». Une pluralité traduite par ses chaînes : d’horreur « Conte Fécond », personnelle « Sardine Fertile », d’inventions « Astro Fécond » et documentaire « Poissonfecond+ »

Aujourd’hui, le Lyonnais d’adoption se dit « plutôt accompli » mais cela lui a demandé un travail acharné. Il aura fallu une déscolarisation et plusieurs aller-retours professionnels entre la psychologie, l’art et l’enseignement pour que le créateur aux lunettes rondes bleues trouve sa vocation. À la recherche de cette liberté qui pourrait lui donner assez de temps pour réaliser ses projets autour des jeux vidéo et de la littérature.

Arrive alors YouTube. Il s’est dit : pourquoi pas ? Mais les premières tentatives de « mini-cours » ont été plutôt mal accueillies. De quoi se comparer et diminuer sa confiance en lui. Persévérant et obstiné, Chris ne s’est pas laissé abattre et a revu sa façon de travailler. Un pari gagnant car il a connu une croissance fulgurante multipliant par dix son nombre d’abonnés en quelques mois.

Enfin libre, il peut essayer d’accomplir son grand rêve : écrire une saga immersive, « un roman théâtral », Noisulli. Digne de Harry Potter, sa muse. L’histoire suivra les péripéties de son trio de personnages Ariane, Edgar et Ulysse, déjà présents dans ses vidéos, dans un univers autour des rêves. D’ailleurs, cachotier, Chris dissémine, depuis plusieurs années, des indices dans ses vidéos et même son nom, en référence au poisson rêve du jeu Zelda. MN

# EN COUPLE AVEC LUI-MÊME LOGFIVE

Ce n’est pas comme s’il avait ressuscité le chanteur K.Maro, mais presque. Dans les commentaires de ses vidéos, ils sont nombreux, en effet, à réclamer « une femme like you ». Une femme à poigne, souvent piquante, que ses abonnés ont appris à adorer depuis 4 ans. Un jour d’avril 2021, par un simple t-shirt, vissé sur sa tête, Logan, alias Logfive, eut la bonne idée d’enfanter un monstre. Le voilà transformé en un double féminin, au caractère bien trempé, mettant en scène les querelles conjugales les plus courantes. N’en déplaise à son patronyme, aux consonances méditerranéennes, Logan Sicoli Picasso a donc laissé de côté le « kéké des plages », pour laisser son soi masculin, se faire martyriser par son double féminin. Le tout avec humour. Toujours. Et un côté décalé, qui séduit bien des générations.

Car derrière ces deux rôles que les abonnés tendent à confondre, ces derniers se reconnaissent inexorablement. Les femmes y voient souvent les défauts de leur conjoint, quand ceux-ci s’amusent à reconnaître les réactions excessives de leur moitié. Le tout, construit autour de ce fameux t-shirt, séparant le bien du mal. « Je voulais un détail qui identifie les deux personnages », explique le Lyonnais,

dont la renommée fut construite derrière les murs de son appartement de la place Jean Macé. « J’aime imiter les gens, donc j’ai fait du Logan », raconte-t-il, exilé à Paris depuis 2 ans. Sa source d’inspiration fut alors toute trouvée : sa… mère. « Dans sa manière de parler, c’est un personnage. Je m’en suis beaucoup inspiré, en la caricaturant bien sûr, mais en restant naturel. J’ai fait un mix de mes expériences personnelles, des expériences de tout le monde et j’ai tout mis dans une casserole », sourit celui qui s’amuse à jouer « l’animateur de camping » depuis tout petit. Et tant si ses amis lyonnais et ses camarades du Digital Campus furent d’abord réticents à ses idées, Logan sut garder sa ligne directrice. Bilan, un million de vues dès la première vidéo postée sur Tiktok. La recette ? Un impressionnant sens de la repartie et des « punchlines », que son public ne cesse de relever. « J’essaye toujours d’avoir des références de pop culture, que les gens vont reprendre. Il y a un vrai script, tout un travail stratégique pour que les gens restent. Je suis là pour leur faire passer un bon moment, qu’ils rigolent. Mais je veux qu’ils se focalisent sur les textes et moins sur le visuel », assure celui qui est « entré dans la vie des gens ». Une première étape dans son ascension, qui doit le mener à son Everest : monter sur scène d’ici trois ans ! MC

# À FOND LA FORME ! JUSTINE GALLICE

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Tant pis si son agenda surchargé ne permet pas de la rencontrer, impossible de passer outre cette teinture blonde que bien des filles suivent et complimentent. Il faut dire que la Lyonnaise tient la forme, reflétée jusque dans les dessins d’une silhouette parfaitement fine. À 31 ans, Justine Gallice fait rêver bien des abonnées. Beaucoup aimeraient lui ressembler. Mais puisque les corps changent et que toutes n’ont pas la chance d’avoir dans sa vie, un compagnon et coach sportif de formation (Thibault Geoffray et ses 808 000 abonnés), l’influenceuse se plaît à partager son quotidien, fait d’intenses séances de sport faisant suer devant son ordinateur ou son portable. Le tout, agrémenté de recettes de cuisine healthy, mélangeant un côté appétissant et une stricte balance des calories. Haut du corps, abdos, fessiers, la chaîne Youtube de l’influenceuse est même devenue une salle de sport à part entière, motivante pour les plus réfractaires à mettre le nez dehors.

Sur les réseaux depuis ses 17 ans, la sportive l’a bien compris, le culte du corps peut devenir un partenaire de jeu lucratif. Qui plus est, lorsque sa propre plastique laisse entrevoir les bienfaits des conseils prodigués. Alors depuis sa page Instagram, la jeune femme l’assume, elle s’est muée au fil du temps, en une vraie « fitgirl qui rend le sport et la nutrition accessible ». Le tout, avec une pointe d’humour, les dérives du web lui donnant quelques idées pour désacraliser le goût de l’effort. De fait, entre deux séances et de longues minutes à travailler sa sangle abdominale, Justine Gallice a décidé de pousser le bouchon un peu plus loin, au point de diriger sa communauté vers son application Fiit Fight Forever. « Es-tu prêt à te transformer sans restriction alimentaire ? », questionne-t-elle, son support proposant des séances quotidiennes de 30 minutes, agrémentées d’un « plan alimentaire ajusté automatiquement à tes calories ». Photos à l’appui, la renommée de Justice Gallice semble se dessiner au gré des kilos envolés. La balance allégée, certaines clientes se prennent même à enfiler les tenues moulantes ciglées de sa marque Sowl training, dont le seul compte Instagram détient plus de 68 000 abonnés. Preuve s’il en fallait, que les efforts sont toujours récompensés. Une chose est sûre, pour contenter ses abonnés, la « fitness addict » ne compte pas les siens. MC

# UNE SAFE PLACE DE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

MARIE TUFFERY

Bienvenue dans une petite bulle de douceur dont le bien-être est au cœur. Développement personnel, sport, organisation, nutrition et cuisine. Voici l’univers à l’esthétisme travaillé de Marie Tuffery ou Sleepingbeauty sur les réseaux sociaux. Depuis dix ans, la vocation de la créatrice de contenu est tout écrit : permettre à ses abonnés de se sentir mieux dans leur peau, leur corps, leur tête ainsi que leur environnement en partageant sa propre vie. Pour cela, elle prodigue des conseils et astuces sur des sujets tels que l’organisation, la motivation, la discipline, la confiance en soi ou encore le lâcher prise. Mais ce n’est pas tout, Marie propose aussi des tutos beauté, des vlogs et des recommandations autour de la mode et la déco. De quoi créer sa propre bulle de sérénité : « Je suis convaincue que tout commence de l’intérieur, notamment la santé, la beauté et le bien-être », atteste la jeune femme de 28 ans. Depuis plusieurs années, elle ne se contente plus de simples vidéos mais a même créé sa propre marque : Maison Tuffery. L’une de ses premières créations made in France s’est, sans surprise, tournée vers le développement personnel à travers un « planner holistique », Le Journal, avec toujours plus de conseils. Déjà paru en trois éditions limitées, il

rencontre chaque année un franc succès. « Il s’agit d’un outil de développement continu pour un voyage personnel vers plus de clarté, de sérénité et d'harmonie », promet l’entrepreneure. Mais l’un des domaines de prédilection de Marie reste la cuisine. Elle prouve qu’il est possible de créer et de réaliser des petits plats à la fois sains, faciles, rapides et délicieux. D’ailleurs, l’année 2024 s’est clôturée par la consécration de son travail culinaire avec la parution de son livre de recettes « Simple, Sain & Savoureux ». Un projet réalisé avec sa maman, Pascale, à partir de recettes de famille transmises de mère en fille. L’ouvrage ne regroupe pas moins de 103 recettes, de l’apéritif au dessert, réalisables à la fois pour les novices et les plus expérimentés. Vous pourrez, par exemple, réaliser en entrée un velouté de carottes suivi de tagliatelles de courgettes aux gambas et au lait de coco avant de terminer le repas par une part de gâteau retourné aux pêches et aux prunes. MN

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# LA MANNEQUIN

Jacques Brel l’eut chanté, au point que ses paroles ne demeurent à jamais, « quand on a que l’amour », on peut faire bien des choses. On peut aimer la vie, aimer son

petit ami et un peu tout à la fois. Depuis ses réseaux, Agathe Teyssier ne paraît pas prête à faire de concessions, à l’heure de « meubler de merveilles et couvrir de soleil », le contenu de ses réseaux. Une « unique raison » et une « unique chanson », que ses abonnés ont plaisir à contempler à travers le quotidien de cette belle jeune femme de 33 ans, propulsée vers le mannequinat dès l’âge de 15 ans. Même recluse dans son Ardèche natale, la modèle photo d’1m70 était donc prédestinée : elle possède en elle, tous les atouts pour briller. Pour séduire aussi. À commencer par ces marques, nombreuses à faire la chasse à sa chevelure blonde et à son visage angélique. Mais quitte à tomber dans des filets, Agathe Teyssier a choisi un as, pour les faire trembler : le basketteur Tony Parker Leur relation officialisée en avril 2024, l’égérie de l’Oréal ou Lancôme a ainsi renoué avec Lyon, elle qui est passée par les bancs de l’EFAP. C’est d’ailleurs ici, dans cette capitale des Gaules où son chéri brille aujourd’hui à travers l’ASVEL, que la belle fut lancée dans le mannequinat. Depuis, ses réseaux sont une ode à la mode, à ces dressings que bien des femmes aimeraient copier. Toujours bien habillée, la « fashion model », se plait alors à emporter cette séduisante garde-robe un peu partout sur la planète. Une vraie reine de beauté. Tony Parker la choie comme telle. Pour preuve, ce 33e anniversaire, célébré au cœur d’un château de Versailles entièrement privatisé. À 42 ans et comme beaucoup de marques avant lui, l’ancien meneur AllStar de San Antonio a donc succombé, pris dans ce regard faisant liker bien des photos. Sur Instagram, là où son minois ressort le mieux, Agathe Teyssier a déjà fait craquer près de 79 000 abonnés. La suite ? On la dit amoureuse de cinéma. Jusqu’à imiter le parcours de son homonyme ? Tous les rêves sont permis ! MC

# L’EX-CANDIDAT DES ANGES S’EST ENVOLÉ TRISTAN DEFEUILLET-VANG

S’il y a bien une personne qui aime dépasser ses limites, c’est bien lui. Et pour cause, Tristan Defeuillet-Vang ne cesse de se lancer des défis sportifs plus fous les uns que les autres : passer 50 heures sur une île déserte, concurrencer des champions d’escrime ou encore passer un test de sélection commando. « Tout apprendre, tout expérimenter », tel est son mantra.

Outre ce dépassement de soi physique, l’excandidat des « Anges de la télé-réalité » prône également un éveil spirituel, héritage de son grand-père, maître d’arts martiaux. Et ce, au travers son dernier projet, les retraites Ultreia. Depuis, le Lyonnais prodigue au quotidien des conseils motivants. Consécration de son travail : le lancement d’une BD à son effigie et d’une marque de vêtements : PMP Factory. MN

#

APPORTER UN PEU DE PIMENT À L’ACTUALITÉ

BASSEM BRAIKI

On ne souhaiterait à personne de voir ces larges épaules et ce regard parfois sombre, s’irriter face à soi. Derrière son micro et un studio qu’il anime « presque tous les soirs sur Youtube », Bassem Braiki a de quoi impressionner, sa voix grave ajoutant un peu de poids à cette sensation. Et pourtant, dans la solitude de sa pièce, le Youtubeur a trouvé son public. Une large communauté, prête à l’écouter plusieurs heures durant, débattant avec lui, au fil des sujets d’actualité et des faits de société. Une sorte de radio libre sur laquelle le Lyonnais n’a pas sa langue dans sa poche. Et quelques avis bien tranchés. Là est la clé de son succès. Sur sa chaîne comme dans ses vidéos diffusées sur ses autres réseaux, Bassem Braiki se donne peu de limites. Quitte à aborder des sujets

chauds, tels que l’arrestation de Mohamed Amra, la légalisation du cannabis, le conflit russo-ukrainien ou le langage des jeunes de banlieue.

Bingo ! Chaque vidéo enregistre des milliers de vues, ses chats s’enflamment et les auditeurs ne cessent de le contacter. Le tout, pour près de 1 000 vidéos, enregistrées en cinq ans d’exercice. Entre temps, le succès l’a évidemment incité à se professionnaliser. À gagner en qualité. Fini les premiers posts filmés au smartphone, Bassem Braiki s’est donné les moyens de réussir. D’être crédible aussi, dans la réalisation de son contenu. Bien sûr, ses paroles n’engagent que lui. Libre à chacun d’oser les contester MC

# TOUJOURS PLUS DE CHALLENGES

YANN TUFANES

Il se voyait ingénieur en génie civil, il est maintenant créateur de contenu. Yann Tufanes divertit depuis six ans des millions de personnes. Déjà avec son pseudonyme car non, ce n’est pas son nom de famille. Il faut tout simplement lire « Yann, tu fanes », expression lyonnaise qui signifie « tu me fatigues » ou « tu me saoules ». Même si cela peut être le comble par rapport à son contenu humoristique, le Lyonnais de naissance se justifie : « Moi, je trouve ça drôle et je voulais faire une référence à Lyon. Je l’utilise aussi beaucoup avec mes amis, c’est une dédicace. » Hormis son pseudonyme, l’humour est véritablement son cheval de bataille avec, à ses débuts, des sketchs. « C’était mon petit kiff en parallèle de mon école d’ingé », témoigne le jeune homme.

Aujourd’hui, il tourne surtout des micros-trottoirs, des challenges et des jeux avec des participants, inspirés de sa vie quotidienne. Il aime expérimenter et tester de nouvelles choses et concepts – comme créer sa marque de vêtements Tufanes. Mais toujours avec humour. Peut-être une façon pour lui de s’exprimer et de dépasser sa timidité. Car derrière son sourire enjôleur, sa joie de vivre débordante et son casque de moto, se cache bel et bien une certaine timidité, aujourd’hui plutôt dépassée : « Aller vers les gens pour des micros-trottoirs m’a permis de me surpasser, de travailler sur moi. J’ai vraiment grandi. J’ai dû apprendre à parler à des inconnus et à une caméra, ce n’était pas évident ni naturel. » Un dépassement de soi qui paie. Également grâce à sa force de travail, à hauteur de trois à quatre vidéos par jour sur TikTok pendant le confinement. De quoi passer de 600 000 à 1,5 million d’abonnés en seulement deux mois et signer de nombreux partenariats avec des marques telles que MG Motors. « La régularité, c’est la clé du succès. » Précisant sa stratégie : « Je compte d’abord sur la quantité et, quand je serai plus stable, je me concentrerai sur la qualité. » L’influenceur mise tout sur sa carrière, même si sa vie privée est mise de côté. D’ailleurs, après les vidéos courtes, sa spécialité, Yann choisit cette année de sortir, à nouveau, de sa zone de confort avec des formats plus longs sur YouTube, nouvelle plateforme qu’il veut conquérir avec l’aide de son équipe. MN

Adresse préférée : Le Broc’Bar – 20 rue Lanterne 69001 Lyon

# L’ÉTERNELLE MISE EN SCÈNE ROMAN DODUIK

Il pourrait être le prototype de l’homme idéal, de ce tombeur émérite, adulé par la gent féminine. Derrière l’écran, au gré des montages vidéo, l’influenceur cumule d’ailleurs les conquêtes, abordant avec elles, et souvent sous la couette, les sujets de la sexualité ou des relations de couple. De l’amour tout simplement. Une thématique soigneusement choisie par ce Lyonnais d’adoption, dont la longue crinière bouclée et le visage éternellement poupon, lui ont fait dire qu’il pouvait être un loser. « Je me suis toujours caché derrière un masque de clown, car la vérité, c’est que j’ai peur qu’on ne m’aime pas », eut-il déclaré, en dépit d’une popularité croissante. Car si ses réseaux sociaux lui confèrent l’image d’un jeune homme au succès certain, la réalité n’est pas loin d’être identique. Chroniqueur sur RTL avec Laurent Ruquier, demi-finaliste de l’émission Danse avec les stars en 2024, Roman Doduik aurait bien des raisons de s’enflammer. Pourtant, le natif du Val-de-Marne n’a jamais oublié ses racines et cette enfance, frappée par le harcèlement scolaire. Devenu l’un « de ses chevaux » de bataille, comme il aime à dire, cette période de la vie semble l’avoir marqué à tout jamais. Au point de l’inspirer. Sur ses réseaux, et malgré les filles, l’humoriste de 26 ans laisse ainsi transparaître çà et là, un homme encore

pris en flagrant délit de confiance en soi. Et cela plaît, touche et laisse de nombreux jeunes se reconnaître en lui. Il n’empêche, le chroniqueur prend confiance, bien aidé par un beau-père bien connu du grand public : Elie Semoun. Dès lors, si leur relation est souvent détournée au gré de vidéos, l’influence du sexagénaire paraît bien plus profonde. En effet, près de 10 ans après son premier one-man-show, Roman Doduik cartonne à son tour sur les planches, au fil de sketchs reprenant les problématiques actuelles des jeunes ados. La scène, les réseaux, la radio, et même un rôle dans le dernier… Ducobu, le créateur de contenus a donc bel et bien réussi. Le « loser » a beau être là, quelque part, l’essentiel est ailleurs. Dans ces séries d’épisodes créés avec « ses copains créateurs de contenus », dans lesquelles l’intéressé laisse transparaître un vrai sens de l’humour et de la réplique. Lui l’enfant mis de côté, a désormais toutes les clés pour séduire et réunir. Sa cote de popularité ? Elle se compte aujourd’hui en millions d’abonnés ! MC

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# LE DANSEUR MASQUÉ BADDYDEADPOOL

La vie de super-héros n’est jamais un fleuve tranquille. Comme son double du 7e art, BaddyDeadpool en sait quelque chose. Car si ses adversaires sont moins coriaces, le Lyonnais au costume moulant a vu sa cote exploser pendant... les manifestations de 2023. Tantôt du côté des méchants policiers ou des gentils manifestants, cette ambivalence lui a valu quelques remontrances du public et quelques... jets de pierres. Parfois, au risque de le blesser. Qu’à cela ne tienne, le Lyonnais masqué n’est pas du genre à se faire toucher. C’est plutôt lui, qui touche ses abonnés et les passants, qu’il s’amuse à accoster dans la rue, pour partager sa bonne humeur. Sans sabre ni pistolet, à la différence de Wide Wilson, et avec pour seules armes, une enceinte et un sac licorne, le héros des réseaux sociaux n’a qu’un

# LA VEDETTE TAÏWANAISE DE LA CUISINE FRANÇAISE CHEF CHOUCHOU

C’est une star sur sa terre natale, à Taïwan. Mais l’amour gastronomique du chef Yin Chen, de son vrai nom, reste la France et, en particulier, les Halles... de Lyon, sa ville d’adoption. Après des études de design, il a fait le choix de quitter son pays et sa culture pour faire ses classes à l’Institut Paul Bocuse, à Ecully, dont il ne connaissait pas la langue. Le rêve gastronomique français. Il y a construit sa vie, sa famille et… une communauté. Car, depuis 2017, il a créé sa chaîne YouTube de cuisine, en mandarin. Le chef Chouchou est né. Et plaît à des centaines de milliers d’abonnés. Le trentenaire y explore la cuisine française avec des saveurs taïwanaises. De quoi promettre un voyage culinaire, qu’il étend à travers sa marque Achenshi de produits taïwanais, de livres et ustensiles de cuisine. MN

seul but : faire danser les gens. « Pour moi, un sourire, c’est un cadeau », nous avait-il expliqué au plus fort des manifestations. Depuis, rien n’a changé. Mieux, sa communauté n’a de cesse d’exploser, au rythme d’un déhanché devenu légendaire. « Il faut juste suivre la musique », conseille-t-il, avec une pointe d’humour collant idéalement avec le personnage Marvel. Animé par l’envie « d’aller au contact des gens » et d’enthousiasmer ses rencontres, BaddyDeadpool a plus que jamais le vent en poupe. Plus souvent à l’écran que Ryan Reynolds, on le voit même quitter par moment, sa capitale des Gaules préférée pour Paris et d’autres contrées. Après deux ans à se trémousser sur la place Bellecour ou rue de la République, BaddyDeadpool concrétise donc un rêve. Et exporte sa bonne humeur un peu

partout sur le territoire. Sauvé de la déprime, même pour quelques minutes, le public ne peut que le remercier. Le jeune costumé, à l’identité toujours secrète, n’a pas fini de régaler. Alors en place. Moteur, action ! MC

# NOUVEAU LOOK POUR UNE NOUVELLE VIE

MARINE VANDAMME

Elle a connu une véritable métamorphose. Celle qui a débuté il y a 13 ans sur YouTube sous le pseudonyme de PerfectHonesty a bien changé. Sa ligne éditoriale aussi. Depuis deux ans, son contenu a fait peau neuve. Son look tout autant. Si Patrick Bruel lui avait donné rendez-vous il y a dix ans, Marine Vandamme serait arrivée en chemise à carreaux, jean slim en faux cuir, baskets Vans aux pieds, le visage recouvert d’une bonne dose de maquillage et des lèvres particulièrement colorées. Aujourd’hui, la Lyonnaise opte pour une tenue plus sobre avec un jean flare noir, une paire de sneakers et un blouson en cuir, le tout accompagné, d’un maquillage plus discret. PerfectHonesty nous aurait parlé de hauts Primark, d’enseignes de fast-fashion et de tutos beauté quand la belle trentenaire échange désormais sur des marques de luxe, sur ses prochains voyages et sur ses derniers soins beauté haut de gamme. Lyon l’aurait retrouvée au Starbucks. En 2025, la jeune femme se dévoile désormais au bar The Coffee dans le 6e arrondissement ou dans un établissement proche de l’Hôtel-Dieu. Dans le sillage de cette transformation, ses plateformes aussi, ont changé. Jusqu’en 2020, elle publiait principalement sur YouTube, accompagnée de Marie Lopez, alias d’EnjoyPhoenix, sur leur média Rose Carpet. Depuis, Marine se concentre sur Instagram, forte d’une ligne artistique plus épurée. Alors à retracer ses différentes plateformes, chacune semble correspondre à une partie de sa vie, tantôt PerfectHonesty, tantôt Marine Vandamme. L’âge aidant, son pseudonyme a d’ailleurs disparu. Il ne lui ressemblait plus. Place à la métamorphose et un besoin de faire peau neuve. « J’ai décidé de tourner cette page de mon histoire et de m’appeler maintenant par mon

prénom et mon nom, et j’en suis très heureuse. C’est très important pour moi, pour me sentir moimême, changer, évoluer, avancer et aussi vous retrouver avec l’envie de partager et de poster à nouveau », présente-t-elle sur Insta. En revanche, l’influenceuse a conservé les clés de son succès : partager son quotidien, ses routines et ses recommandations déco, mode ou gastro. Marine a simplement évolué. Elle a grandi. Comme son nombre d’abonnés. MN

MARINA RINALDI LA MODE POUR TOUTES !

Réputée pour sa capacité à « réaliser le rêve d’élégance de toutes les femmes, sans restriction de taille », la marque Marina Rinaldi s’apprête à dévoiler sa nouvelle collection printanière. Pour les Lyonnaises, il est l’heure de la rencontrer.

Un prénom, un nom et cette consonnance italienne, ramenant au luxe et à la mode. En reprenant l’identité de l’arrièregrand-mère du fondateur, le label ne s’est pas trompé. Sur son positionnement non plus, alors que son vestiaire s’ouvre aux grandes

tailles, du 42 au 56. Sa force donc : une garderobe plurielle, sans aucun interdit, dans laquelle se croisent aisément une sensuelle robe croisée ou un ensemble imprimé avec blouse et pantalon en crêpe.

Une réussite pour la marque rendant hommage à cette Transalpine officiant au creux des années 1850, dans un atelier de couture de la belle cité italienne de Reggio Emilia. La référence était toute trouvée, presque logique, tant celle-ci fut l'une des premières à s'intéresser à l'émancipation des femmes dans le milieu de la mode. Fière d’être différente, comme le sont aujourd’hui les vêtements griffés de son nom, l’Italienne avait déjà eu l’idée de donner du pouvoir aux femmes, en leur offrant un emploi dans son atelier, à une époque où les voir travailler était inhabituel. Voire impossible.

FIÈRE D’ÊTRE DIFFÉRENTE

La machine alors enclenchée, les prémices de ce qui fait le succès de Marina Rinaldi aujourd’hui, furent dessinés. La féminité y fut alors célébrée sous toutes ses formes à travers un vestiaire déjà fort en élégance, et ce, même au-delà d'une taille 46. À une époque où les corps sculptés sont glorifiés, Marina Rinaldi prit ainsi le pari de se différencier. Et donc de s'adresser à des morphologies jusqu'alors marginalisées. Son parti-pris ? Donner des lettres de noblesse à ces femmes, aux formes plus généreuses.

Deux siècles plus tard et pour le printemps 2025, l’histoire se répète. La garde-robe Marina Rinaldi, exposée dans son écrin

accueillant du 16, rue Gasparin, dévoile des tenues pétillantes et transmet toute la joie des premiers jours de printemps. La première ligne met alors à l'honneur le charme parisien. Dès lors, si le ton se fait malicieux en cette saison, les silhouettes semblent bel et bien vouloir épouser la liberté de mouvement. Les tailleurs sont décontractés, mais dans des couleurs puissantes. Loin de la morosité de l'hiver passé, les pièces s'accordent à embrasser les teintes les plus chaudes et une attitude espiègle.

Pour découvrir « cet amour porté au corps », l'équipe de Marina Rinaldi invite ainsi à découvrir sa boutique et cette nouvelle collection. Au menu, un événement, organisé le 18 mars prochain, à partir de 15h, mêlant défilé et cocktail, au cœur même de la boutique. Mieux, une petite attention printanière pourrait bien être proposée. Pour en profiter, un accessoire est nécessaire, simple, mais efficace : notre magazine Lyon People

Boutique Marina Rinaldi 16 rue Gasparin - Lyon 2e Tél. 04 78 42 90 42 marina.rinaldi

GALERIE PHILIPPE BETTAN

(ESTIMATION GRATUITE)

Les Cuisines Bernollin

invitent Christophe Marguin

Arnaud Bernollin avait habitué ses invités, ses déjeuners ne sont souvent qu’amour et profondes amitiés. Alors lorsque 2025 l’invite à renouer avec l’organisation de ses joyeux banquets, en compagnie de quelques-uns de ses plus proches amis, la Saint-Valentin n’apparaît pas comme une date fortuite. Au diable les roses et les cadeaux de circonstance, le cuisiniste le sait, la meilleure preuve d’amour se dessine souvent autour de belles agapes, le verre rouge comme le cœur et le menu aussi délicieux que les relations. Pour ce faire, qui de mieux que le chef Christophe Marguin, pour dessiner les contours d’un déjeuner à la Lyonnaise et ses bons côtés, où la proximité vient à s’exprimer au travers des plats du Président, et

des bouteilles de vins corses et bourguignons, de son ami cuisiniste. Une doublette bien accordée, alors que le cérémonial de la journée invite aux réjouissances. À la gourmandise et aux taquineries aussi, l’affection passant souvent par là. De fait, lorsque la vérité de l’instant incite le président des Toques Blanches à passer aux fourneaux, en dépit des moqueries qui lui sont faites sur le sujet, le moment en devient plus attachant.

« Qu’est-ce que l’on est bien reçue lorsque l’on vient chez les Cuisines Bernollin », relève d’ailleurs l’invitée du jour, Karen Guerlais (chocolaterie Vincent Guerlais), la Nantaise apportant une note chocolatée, à cette journée empreinte de romantisme. Et tant pis si

les carreaux de cacao sont restés en LoireAtlantique, auprès de son mari, la SaintValentin excuse et efface bien des errances. « J’aime bien cette femme », ne manque d’ailleurs pas de relever l’avocat, Bruno Alart, maître en galéjades et autres plaidoyers humoristiques. D’ailleurs, « heureusement que je suis là », se complimente le président du Bacchus Business Club Lyon, alors que sonnent les douze coups de midi et le lancement des festivités.

Les chefs Vincent Leleu et Gaspard Marguin accompagnés d'Arnaud Bernollin et Christophe Marguin
Texte : Morgan Couturier – Photos © Jean-Luc Mège

Cela tombe bien, « l’amitié double les joies », parait-il. Goûter à la cuisine du restaurant Le Président en est déjà une. À plus forte raison, lorsqu’un foie gras aux morilles, vin blanc et noisettes, vient à se marier avec une volaille et des macaronis farcis aux foies de volaille de Bresse. Un délice appelant aux récits sentimentaux, que le soufflé chaud au

Grand Marnier ne laisse pas retomber. Qui plus est, lorsque sa dégustation s’accompagne d’un savoureux cadeau. Un trésor aujourd’hui disparu du marché : un champagne cuvée René Lalou de 2002. « Sortir cela aujourd’hui, ce n’est pas magique, c’est juste exceptionnel. Ce sont des bouteilles qui ne sont plus commercialisées depuis 10 ans. Il n’y a pas mieux comme

CUISINES BERNOLLIN - 198, ALLÉE VIADORÉE - ANSE - TÉL. 04 74 67 04 08 CUISINES BERNOLLIN - 5, PLACE PUVIS DE CHAVANNES - LYON 6 - TÉL. 04 78 93 00 61

champagne. C’était le coup de cœur de Paul Bocuse », atteste en expert, Alain Potiron, ancien de la maison Pernod, désormais dirigeant de sa société APC Consulting. La séduction est totale et les cœurs enjoués. Tant pis si le sérieux de la Saint-Valentin impose de remettre le couvert le soir même, après tout, quand on aime, on ne compte pas.

LE PRÉSIDENT

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17

Volaille farcie, morilles et macaronis farcies au foie de volaille de Bresse
Soufflé chaud au Grand Marnier
Foie gras aux morilles, vin blanc et noisettes
Arnaud Bernollin, Justine Besson (Cuisines Bernollin), Maître Bruno Alart (Morell Alart & associés), Alain Potiron (APC Consulting), Karen Guerlais (chocolaterie Vincent Guerlais) et Christophe Marguin (Le Président)

TOP DES ADRESSES by

GL BAL IP Gourmandes

Restaurant - BAR

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Bénédicte

Cuisine du Marché au fil des saisons

LE THÉODORE BISTROT DES HALLES

bistrot

Christophe Marguin cuisine du marché / SALON PRIVATIF

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident Restaurant

LE PLATO

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e

T 04 26 28 12 46

Service continu du mardi au dimanche www.lecafedumarchelyon.fr le-cafedumarche

Marco Chopin Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu 21-23, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 78 82 38 49

Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi Le Théodore le.theodore

Restaurant

Frédéric Therriaud

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché

1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

Restaurant

LES GARÇONS BOUCHERS

Catherine Dhinaun et David Mollard

Steakhouse - MaîtreS restaurateurS

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 72 40 08 59

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

AFFAIRE DU 6

Edith Rosay

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24

33 CITÉ

Frédéric Berthod

Cuisine de Saison / Produits du Marché

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45

Restaurant

CAFÉ PARADIS

Charlie Vella / Chef Guillaume Lepeltier

Cuisine du marché - plat du jour 15€

7, place Kleber - Lyon 6e T 09 86 47 13 30

Brasserie

Du lundi au vendredi service continu - Samedi midi Samedi soir uniquement sur réservation jusqu’à 20h

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

Restaurant

DOLCE BY SICILIANS

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

Ouvert 6/7 de 7h30 à minuit, samedi 8h-21h, Les jeudis on danse : 20h-minuit - Fermé le dimanche

Julie Spitters (Chef) cuisine traditionnelle DE SAISON

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53

Restaurant

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

café brasserie After-work

En partenariat avec Global IP • www.global-ip.fr 1359, route de Sain Bel - 69280

Emmanuel Faucon

de bons plats accompagnés De bons vins

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

LE BRUNCH

Partouche Hôtel

LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa

LE PASSAGE

Mathilde Ettoumi

Restaurant traditionnel

8, rue du Plâtre - Lyon 1er T 06 74 89 36 75

restaurant

Marcy L’Étoile - T. 04 72 30 83 00

Restaurant - club

THE RIVIERA

Christophe Gerbaud

Restaurant Français, Cuisine traditionnelle 28, rue de la plage - Collonge-au Mont-d'Or T 04 72 27 82 91

Du mardi au vendredi midi - Du jeudi au samedi soir theriviera-collonges

POUR UNE FOIS BY JÉRÔME

Jérôme Sauron

LES OLIVIERS

Alexandre Tamburini

Rencontre entre créativité et raffinement

Golden Tulip Lyon Ouest & Spa **** 145, chemin de Paisy - Limonest

T 04 87 74 10 13

restaurant Bar à vin Grenouilles

restaurant Bistronomique, Fait maison, Produits frais

10 bis, rue de la Terre Noble - Brindas T 06 81 43 30 08

Mer : 11h-15h - Jeu-ven-sam : 11h-15h et 17h-22h30 - Dim : 11h-15h30 www.pourunefoisbyjerome.fr pourunefoisby

LES 3 DÔMES

Jérémy Ravier

Ouvert du mardi au samedi midi et de 19h à minuit Service voiturier le week-end

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Restaurant BAR lounge

Restaurant

Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)

Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97

Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon

Lun-Ven : Midi & Soir - Samedi : Soir uniquement

LE CÈPE

Claude Barbet Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale 4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud restaurant de Fruits de mer & écailler

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 87 37 10 99

Restaurant ecailler

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

Restaurant

ANGELO

Antonio Salvati (Chef)

Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

Restaurant italien

CELEST

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 87 25 72 10

Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

restaurant Gastronomique

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Les tribunes VIP

OL — PSG

Nos gones ont tenu tête

aux Parisiens

Malgré l'absence des supporters parisiens, dont le premier d’entre eux

Nasser El-Khelaifi, le Groupama Stadium affichait complet.

L’arrivée des joueurs sur la pelouse a été saluée par un splendide show son et lumières, agrémenté d’un tifo osé mais de toute beauté.

Une ambiance unique et des préliminaires savoureux pour les quelques 58 000 spectateurs massés dans les tribunes.

Côté pelouse

Les choses sérieuses ont ensuite démarré : après une première période qui a vu le PSG avoir une possession du ballon stérile et peu d'occasions de but, le score nul et vierge à la pause était somme toute logique. La seconde période fut, en revanche, parsemée de rebondissements et de coups d’éclat avec des Parisiens qui semblaient avoir plié le match en marquant coup sur coup à la 53ème par Hakimi puis à la 59ème par Dembélé. C'était sans compter sur un sursaut des Lyonnais qui revenaient au score par Cherki à la 83ème avant d'être à nouveau punis par Hakimi deux minutes plus tard. À 3-1, tout semblait plié mais Tolisso redonnait un peu d'espoir à la 92ème. Hélas, trop tard. Résultat final 3-2 pour le PSG dans un match qui restera rempli de regrets du côté des Gones de Paulo Fonseca qui se sont mis à jouer bien trop tard pour espérer mieux et plus.

Sur la scène VIP

Côté corbeille, la President Box jouait également à guichets fermés avec l'ensemble du board lyonnais, le sémillant John Textor et Laurent Prud'homme en tête. Au rayon politique : François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, Bruno Bernard, président de la Métropole, la maire de Sainte Foy les Lyon Véronique Sarselli non loin de Gilles Gascon (Saint-Priest) et Sébastien Michel (Ecully). Le coup d'envoi a été donné par le comédien Clovis Cornillac qui a vécu le match à fond tout comme l'actrice Mayane, révélée par le bijou "Un petit truc en plus" et personnalité de la dernière saison de « Danse avec les Stars », émission chère au cœur de Sébastien Riera. Quant à Laurent Bernardeau, il a vécu ce soir-là son dernier match en tant que directeur commercial de l'OL après 26 ans au service de notre club.

Bon vent, cher Laurent !

Le comédien Clovis Cornillac et Jean-Michel Aulas, ancien président de l’OL
Jean-Rodolphe Guigonnet (Porsche) entouré de John Textor, président de l’OL et de Laurent Prud’homme, directeur général de l’OL
Jérémy Augereau et l’animatrice Carine Tissandier
Norbert et Jocelyn Fontanel, Véronique Sarselli, maire de Sainte Foy-lès-Lyon, René Coiro et Daniel Valero, maire de Genas
Gwenaëlle et Gilles Gascon, maire de Saint-Priest et Véronique Sarselli, maire de Sainte Foy Lès Lyon
Pascal Blache, maire de Lyon 6 et Olivier Bernardeau, directeur commercial OL
Laurent Prud’homme et John Textor entourés des nouveaux partenaires Eagle Football Alexandra Mathiolon, présidente de SERFIM, entourée de son mari Julien Decherf, René Coiro (Coiro TP) et de Didier Caudard-Breille (DCB International)
Stéphane Morot-Sir (ASVEL) entouré de Stéphane Hubert et Jean-Claude Duc (Intermarché).
Le ministre François-Noël Buffet et Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises
Didier et Sandra Vericel
Fleury di Nallo, légende de l’OL
Patrick Bouchet, Frédéric Ascione (All In) et Sammy Dancyger (All In)
Le chef Jef Têtedoie (Café Terroir) et Pierre Oliver, maire de Lyon 2 avec leurs fans
Victor, Thierry Frémaux (Institut Lumière) et Stéphane Bénas (OL)
Evan et Yann Cucherat, manager général Agence nationale du Sport
Gauthier Marconnet (OL), Christina Woonings Apicella (Pernod Ricard), Julie et Sébastien Le Guillou (SLG Habilleur)
Julien Scapaticci et Alexandre Scappaticci (Golden Tulip Lyon Ouest)
Luc Letourneaux (Atria Conseil) entouré de Sandrine et Haiet (Comptoir Confluence)

Jérémy (Crédit Agricole) et Augustin Jusot (la Maison Villod-Secretant)

Paul-Armel Junne, Emmanuel Charnavel (Forvis Mazars)

LOU RUGBY — LA ROCHELLE LES TRIBUNES VIP

Texte : Jean-Marie Nauleau – Photos © Bertrand Perret

Cinquième match sans défaite et troisième victoire consécutive pour les hommes de Karim Ghezal, larges vainqueurs de La Rochelle (53-17). La remontée au classement est enclenchée. Rien ne dit que le LOU Rugby arrivera à bon port en fin de saison, dans ces terres promises que sont les phases finales, mais il faut croire que le navire lyonnais vogue bien mieux, depuis que son capitaine Karim Ghezal mène la barque. « On montre beaucoup plus de caractère et d’envie », confirma d’ailleurs Dylan Cretin, à l’issue d’une belle démonstration, face aux Rochelais. Touchés, puis coulés, ces derniers se sont ainsi ajoutés à la liste des nouvelles victimes de Baptiste Couilloud et du meilleur réalisateur du championnat, Léo Berdeu. Et tant pis si l’effectif de son adversaire était pillé de nombreux joueurs, le LOU Rugby a désormais trouvé les ressorts pour viser haut. Huitième, comme le nombre d’essais inscrits, les Rouge et Noir peuvent désormais se prendre à rêver d’une place dans le Top 6. Le cap est fixé. À l’abordage !

> Prochain match à Gerland LOU Rugby –

Christophe Pons et Émilie Pons (Urban Garden)

Sébastien Michel, maire d'Ecully, Marc Fraysse, ancien député du Rhône et Valérie Hestin, directrice commerciale de CET ingénierie

Nicolas Duval (Rydge conseil) et Olivier Deral (M Com)
Jules Gignoux (Vesta groupe) et le docteur Bruno Gignoux (ancien médecin du LOU Rugby)
Yann Roubert, président du LOU Rugby et Pierre Rossetti (Caisse d'Épargne Rhône Alpes)

et Hervé Chatail

Jean-Claude Pietrocola (Média Sport Promotion), Evelyne Haguenauer et Marco Polisson (Lyon People)

Christophe d’Indy et Olivier Cholat (Indy Racing)

et

Aurélien Delacotte, Rodolphe Cassagnes, Samuel Soulier et Alexandre Roux de Bezieux (Agence Profil)

Dabreteau (Trois Dômes Sofitel), Lily-Rose Cosqueric (Sofitel) et Jean-Pierre Dabreteau (Maison Bello)

Mathis
Alexandre Baronnier (Boucheries André), Jean-Claude Pietrocola (Ovalgreen)
(Total Energie)
Yves Gazil, Jacques Vuillermoz et Richard Brumm
Jean-Marie Nauleau (Lyon People) et Philippe Chouquet (Docteur Clown) avec Andrea et Johannes
Sadia Hessabi (KabouLyon)
Sophie Moreau, présidente de l’association Courir pour elles
Thomas Guiennet (Impact MD) et Nicolas Giraud (Agence auto immo)
François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur et Alexandra Fratti, directrice commerciale LOU Rugby
Pierre Valadji (Babolat) et Laurent Écuvillon (Implid)
Xavier Berujon (Cedralis), Philippe De la Cruz (Groupe Iserba), Lucien Rivoire (PDG de Beluri Invest), William Madrolles (Evian Resort)

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

LANCEMENT DES JO HIVER 2030 GROUPAMA STADIUM

Mardi 18 février 2025, le gratin du sport et de la politique s’était donné rendez-vous dans l’antre de l’OL. Au centre de la scène : Edgar Grospiron, nouveau président du comité d’organisation. Autour de lui, Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-RhôneAlpes, et Renaud Muselier, son homologue de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sans oublier la ministre des Sports Marie Barsacq, le maire de Lyon 2e Pierre Oliver, Michel Barnier et même Jean-Michel Aulas. Le maire de Lyon et le président de la Métropole n’ont pas été conviés. Oubli ou choix délibéré ? Une hypothèse que le président de la Région ne cherche pas à démentir : « Je ne les ai pas vus dans le dossier de candidature, alors que de nombreux élus du territoire y ont participé », lâche-t-il. Une pique à peine voilée, comme pour rappeler que les Verts ne peuvent pas être à la fois opposants de la première heure et convives de dernière minute. Un double jeu hypocrite dont ils sont coutumiers : opposés à la construction du grand stade de Décines, ils ne manquent jamais une occasion de parader dans ses salons VIP... NW

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R.RECCHIA MOTOS AU SALON DE LA MOTO

LES 80 ANS DE LA MARQUE ITALIENNE MV AGUSTA

Une immense exposition retraçait l'histoire de la marque de Varese (Italie) avec une inestimable collection de motos dont certaines sportives ayant réalisé des prouesses sur les circuits. Au fil des ans, la marque s'est forgé une solide réputation par ses résultats sportifs et les performances de ses machines. Ces bolides qui font briller les yeux de chacun ne pouvaient trouver meilleur ambassadeur que Raphaël Recchia avec l'écrin de sa concession MV Agusta de Lyon-Villeurbanne. Ce passionné de mécanique, de moto et d'aéronautique aligne toutes les qualités pour partager avec un humanisme déconcertant cette passion avec ses amis et clients. La concession villeurbannaise expose actuellement la fameuse Superveloce 1000 série Oro qui est encore disponible à la vente. Avis aux passionnés ! JS

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HÉLOÏSE PEYRE AU 33 CITÉ UNE VARIATION (DE SUJETS) POP

La photographe Héloïse Peyre nous plonge une dernière fois –jusqu’à la prochaine - dans son univers aux multiples facettes. Ses œuvres viennent d’être retirées des murs du 33 Cité du chef Frédéric Berthod, après deux mois d’exposition. Variation pop est un mélange de plusieurs séries photographiques, des sujets qui l’inspirent, de son travail de photographe, son « œuvre en perpétuel mouvement ». Ainsi d’une photographie à l’autre, l’artiste nous invite à plonger dans l’une des facettes de son univers. De l’architecture au voyage, de l’urbex à la voile qu’elle pratique en compétition. Dans cette « photographie de conscience », l’humain y est au cœur, parfois mis en scène par Philippe Darbois, son « frère lumière ». Ce voyage dans l’univers d’Héloïse Peyre s’est clôturé ce jeudi 5 février 2025 par une soirée de « décrochage », le pendant d’un vernissage. MN

Texte : Margaux Nourry, Nicolas Winckler et Julien Smati Photos © Stéphane Audras

LA RÉGION AUVERGNE RHÔNE-ALPES

ACCUEILLE LES PENNONS DE LYON

Un film de cape et d’épée est-il en train d’être tourné à l’hôtel de Région ?
C’est la question que se sont légitimement posé les visiteurs de la Confluence, le 4 février.
Texte

:

Marc

de

Jouvencel – Photos © Saby Maviel

Ils s’avancent en procession derrière leurs bannières sous l’immense atrium du conseil régional, mais ne sont pas là pour faire de la figuration. Les membres de la Compagnie des Pennons de Lyon, des associations d’outre-mer et d’origines étrangères ainsi que les confréries des métiers et des produits d’Auvergne RhôneAlpes se sont retrouvées, comme chaque début d’année, pour une soirée festive et dansante placée sous le signe de la concorde et de l’amitié. Les Pennons désignaient au Moyen Âge, une organisation civile pour défendre la cité. Une tradition plus que jamais d’actualité à Lyon... Dans son discours, le Connétable de la Compagnie des Pennons Christian Gelpi cite Paul Valery : « La véritable tradition n'est pas de

refaire ce que les autres ont fait mais de trouver l'esprit qui a fait ces grandes choses et qui en ferait de toutes autres en d'autres temps ».

L’AVENIR DE LA TRADITION

Des propos corroborés par Pierre Oliver, conseiller régional et maire de Lyon 2 et Sophie Rotkopf, vice-présidente de la Région AURA, dans son mot de bienvenue : « La Région accueille depuis plusieurs années cette manifestation qui s’inscrit dans sa volonté de promouvoir nos traditions et notre patrimoine, des valeurs que certains voudraient voir disparaître dans

cette période troublée empreinte de wokisme » Cet évènement marque le coup d’envoi d’une année 2025 chargée pour les Pennons et le Comité des fêtes de la ville de Lyon avec le renouvellement du serment à la Charte sapaudine de 1320, le 22 mai à l’hôtel de ville, puis la grande fête de la renaissance, placée sous la thématique de l’anniversaire du mariage d'Henri IV, le week-end du 24 et 25 mai dans le vieux Lyon. À ce sujet, une cagnotte est ouverte pour le soutien du mariage et maintenir la manifestions gratuite affichez le lien cidessous. Puis la fête des bannières du monde, le 20 septembre sur la place Maréchal Lyautey (Lyon 6) et la grande parade des associations d’origine étrangères Cours Franklin Roosevelt.

> Lien : https://www.helloasso.com/associations/comite-des-fetes-de-la-ville-de-lyon-et-de-la-metropole/collectes/fete-de-la-renaissance

Sophie Rotkopf, vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Christian Gelpi, président des Pennons de Lyon et Pierre Olivier, maire de Lyon 2e

François Thuilleur (Groupe Paredes-Orapi) et Pierre-Edouard Dieu, président du groupe

BMW Mini Altitude 69

Le général Christian Dupouy (ancien Commandant de la Gendarmerie Auvergne-Rhône-Alpes) et Albert Doutre, ancien directeur zonal de la sécurité publique Auvergne-Rhône-Alpes

La garde des Pennons, Histoires de Duels
Marie-Christine Herrbach, consul du Luxembourg, Michel-Pierre Deloche, consul du Danemark, Hugues Pouzet, consul d’Estonie et Isabelle Deloche
Jean-Louis Joly, chevalier de la Compagnie des Pennons de Lyon, Marc Polisson, rédacteur en chef Lyon People et Jean-François Duchamp, ancien maître de chapelle Cathédrale de Lyon
La délégation du Mexique
La délégation du Laos
Christian Gelpi, président des Pennons de Lyon entouré de la délégation des Philippines
Oleg Ungureanu, consul général de Roumanie entouré de sa délégation
Anne Prost, consul du Pérou entouré de sa délégation
La délégation du Venezuela
La délégation du Japon
La délégation de Madagascar

CENTRE PORSCHE LYON UNE SOIRÉE PLEINE DE ROMANCE POUR LA SAINT-VALENTIN

Saint-Valentin oblige, le Centre Porsche Lyon a décidé de gâter ses clients, à l’occasion d’un dîner au sein de sa concession. Preuve que la passion de l’automobile se conjugue facilement avec l’amour. Si même la légendaire Porsche 911 se prend à aimer et à partager ses sentiments, le cœur des membres du Comité Porsche n’a pas fini de s’amouracher pour ces belles allemandes. On les savait déjà fidèles, mais puisque la Saint-Valentin aime diffuser une ode à l’amour, le Centre Porsche Lyon n’a pas manqué de rappeler que cette passion se doit d’être partagée. Qu’elle perdurera dans le temps, aussi, alors les événements s’enchaînent en leur compagnie. Installés à table, sous les chandeliers et les roses de

Franck Hernandez, les clients eurent tout le loisir de déguster un menu spécialement concocté par C-Gastronomie, avec la complicité du chef étoilé et ambassadeur de la marque, Gilles Reinhardt Mais puisque la Saint-Valentin mélange souvent la bonne cuisine et les cadeaux, le Centre Porsche Lyon n’a évidemment pas oublié d’offrir quelques présents. À la clé, à gagner pour madame ou pour monsieur, un weekend en Porsche 911, une montre Tissot et un sac Lancel. Le tout, sans oublier les cadeaux des Galeries Lafayettes à tous les invités, histoire que tout le monde reparte heureux, le cœur enjoué. Ce qui fait dire qu’avec une telle soirée, l’histoire d’amour n’est pas près de s’arrêter.

lyon people
Harmony Valiente (Rovitex) et Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur du Centre Porsche Lyon
Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur du Centre Porsche Lyon, Laetitia Filanca et Ludovic Monnet, lauréats d’un week-end avec une Porsche 911
Malin Meller et Christophe Peynaud
Guillemette Goyard et Franck Olivié
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Vincent, son épouse Sophie, Philippe et Audrey Chouquet
Marion Godart et Augustine Cayre (Centre Porsche Lyon)
Frédéric et Marion Lahyani (Social M)
Christophe Novellon (Louvre Hôtel) et Alexandre Scappaticci (Vaillance Immobilier)
Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur du Centre Porsche Lyon, Clémence Grand et son compagnon, lauréats d’une montre Tissot
Le chef Gilles Reinhardt (Restaurant Paul Bocuse) et ambassadeur Porsche entouré de Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur, Julien Pochard et Jacques Revello (Centre Porsche Lyon)
Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur du Centre Porsche Lyon et Alexis Claret, lauréat d’un sac Lancel

Christophe

PAUL MARCON ET LA TEAM FRANCE BOCUSE D’OR FÊTENT LA VICTOIRE

SUR LA TERRASSE DU ROOFTOP52

Trois semaines après son sacre au Sirha 2025, le chef Paul Marcon et la Team France Bocuse d’Or avaient rendez-vous sur le toit de l’immeuble Pavillon 52. Un cadre rêvé pour remercier les partenaires et partager sa victoire avec eux.

Texte : Morgan Couturier

Photos © Alexandra Battut – Agence Camille Carlier

Il fait désormais partie des champions du monde de la Gastronomie, récompensé par cette statuette dorée étincelante. Depuis le Sirha, Paul Marcon « n’est pas redescendu ». Il se le refuserait encore, tout comme Camille Pigot, qui a reçu le prix de Meilleure Commis du concours à ses côtés. Alors puisque le chef tricolore veut rester au sommet, quoi de mieux que l’écrin du Rooftop52 à Confluence, pour entretenir la magie du moment. Un lieu idoine pour accueillir le dernier Bocuse d’Or, son père Régis Marcon, de nombreux cols bleu-blanc-rouge et chefs étoilés dont Michel Troisgros, venus le féliciter aux côtés des 27 partenaires de la Team France Bocuse d’Or. « Cette victoire, c’est celle de vous tous », salua le président Romuald Fassenet avec sincérité. Avant de laisser la place au CEO du Rooftop52: « Y a-t-il un autre endroit au monde aujourd’hui avec autant de talent, de passion, d’exigence et de volonté sans faille de valoriser nos terroirs, nos savoir-faire et tous les acteurs d’un art de vivre à la française ? » questionna Patrick Duvarry. Il faut dire qu’avec cinq Bocuse d’Or réunis, dans une même salle, et sous le regard de Serge Vieira « depuis là-haut », ce rendez-vous restera un moment suspendu. Une magnifique journée ensoleillée et très forte en émotions...

Davy Tissot, Président International du CIO Bocuse d’Or devant Julien Dubois (Institut LYFE), Pascal Schneider (Andros), Eric Pras, chef 3* et Fabrice Prochasson
Bragard avec Paul Marcon : Anne-Emmanuelle Debouzy, Pascale Richard, Ariane Ait Mohkadi
Nestlé avec Paul Marcon : Eric Ledan (Nespresso Professional), Pierre Delgarofalo (Vittel), Olivier Quinault (Chef Pro)
Coup de Pates avec Paul Marcon : Fabrice Prochasson, Julien Gromb, Laurent Clément
Patrick Duvarry, CEO du Rooftop52
Guillaume Grobois, commis Team France et Maxime Duval, coach mental team France
Team France Bocuse d’Or : Claire Dellinger, Mathias Bonnard, Louis Demeure, Guillaume Grosbois, Edouard Loubet, Jérôme Schilling,
Quantin, Fabrice Prochasson, Paul Marcon, Yohann Chapuis, Eric Pras, Romuald Fassenet, Camille Pigot, Barbara Bessot, Julie Pobel
Marylene Brun, traiteur Magner M, Louis Demeure, team France, Manon Demeure (Rydge Conseil) et Nicolas Duval (Rydge Conseil)
Patrick Bertron, Jérôme Schilling, Christophe Quantin, Paul Marcon, Xavier Salerio Architecte Designer, Frédéric Volpon (Maison Volpon), Camille Pigot
François Adamski, Régis Marcon, Paul Marcon avec Servair : Szu-Pu Chen, Roger Passet et Michel Caleiro
Les familles Marcon et Duvarry
Le président de la Team France, Romuald Fassenet et Michel Troigros, chef 3*

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ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES AURA

128 NOUVEAUX TALENTS “VIENNENT ENRICHIR LA PROFESSION”

Avec l’hémicycle de l’Hôtel de Région pour cadre prestigieux de sa prestation de serment, l’Ordre des Experts-Comptables AURA a intronisé 128 nouveaux confrères.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts Comptables AURA

Amélie Panier, plus jeune élue de l’Ordre Régional des Experts Comptables, Philippe Tournaire (Maison Tournaire), Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts Comptables AURA, Mathieu Tournaire (Maison Tournaire) et Octavie Vericel, vice-présidente de l’Ordre des Experts Comptables AURA

Amélie Panier, plus jeune élue de l’Ordre Régional des Experts Comptables, Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts Comptables AURA et Octavie Vericel, vice-présidente de l’Ordre des Experts Comptables AURA

Patrick Velay (cabinet Premier Monde), Anaëlle Galmiche (In Extenso), Christophe Perrier, Vice-Président représentant départemental Loire Sud et Paul Chabrillat, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables

Cette soirée, c’est l’acte le plus solennel et le plus émouvant dans notre carrière » En tant que président de l’Ordre des Experts Comptables AURA, Damien Cartel ne mit pas longtemps à tout résumer. En effet, du poids des responsabilités qui accompagne la profession au quotidien, la prestation de serment laisse souvent ces derniers s’effacer au profit du poids des mots de cette phrase sacrée, répétée jusque sur la scène. Alors pour les 128 impétrants, l’hémicycle du Conseil régional fut l’occasion tant attendue de se joindre aux 2 700 inscrits de la région, en jurant d’exercer leur profession « avec conscience et probité ». « Vous venez d’univers différents, de cursus variés, mais ce soir, tous vos talents viennent enrichir la profession », les félicita leur nouveau président. Reste désormais à ces experts-comptables d’honorer le triptyque « science, conscience et indépendance », source de bien des succès. Aussi, pourront-ils suivre l’exemple d’Amélie Panier, contrôleur principal du stage et plus jeune élue du conseil régional de l’ordre ou s’inspirer de la réussite de leurs parrains, les joailliers Philippe et Mathieu Tournaire. Une chose est sûre désormais, les nouveaux arrivants trouveront « toujours écoute et bienveillance », au sein du CROEC.

Olga Romulus, Olivia Debaty Bour et Isabelle Courbiere, conseillères régionales de l’Ordre des Experts-Comptables

Jacques Maureau, président de la commission Formation de l’Ordre des Experts-Comptables, Carole Dreux (DV Experts), Virginie Maureau Regaldo, secrétaire général de l’Ordre des Experts Comptables et Damien Dreux (DV Experts)

Saclier, élue à l’Ordre des Experts Comptables,

Les élus de l’Ordre des Experts Comptables AURA et les Parrains de la Promotion 2024
Morgane
Stéphane Desperier (Juridis) et Amélie Panier, contrôleur principal du stage (Ordre Régional des Experts Comptables)

EKLYA SCHOOL OF BUSINESS 210 DIPLÔMÉS MIS À L’HONNEUR

Rendez-vous phare de l’année, la remise des diplômes de l’école de commerce et de marketing a permis d’introniser 210 nouveaux élèves, passés par les bancs des campus de Lyon-Écully et de Saint-Etienne.
Morgan Couturier

Il n’a pas attendu de mettre à l’honneur sa future formation adaptée, dédiée au public en situation de handicap, pour parler d’inclusion. Encore moins pour l’illustrer, alors que Sébastien Arcos se charge chaque année, d’introduire de nouveaux élèves, sur le marché du commerce, du marketing, du luxe ou de l’international. Il n’y a d’ailleurs qu’à observer son bonheur, à l’heure d’immortaliser chaque diplôme, pour comprendre que le directeur

d’Eklya aime honorer sa promesse, selon laquelle son école est celle « où l’avenir des élèves se construit ». De Saint-Etienne à Ecully, ils étaient ainsi 210 nouveaux diplômés cette année, à valider leur parcours Bac+3 et Bac+5. Des futurs « business developers », déjà prompts à embrasser des parcours à succès, à l’instar de leur marraine, Fatima Berral, présidente de Sogelynk, leader européen de la digitalisation, dans le secteur de la construction. Mais avant de

véhiculer les valeurs d’Eklya hors de l’école, celleci n’a pas manqué de souligner l’investissement de ses élèves. À la clé, de nouvelles récompenses pour les étudiants les plus impliqués : le prix de l’engagement pour Eva Ledoux, le prix de la persévérance pour Élisa Jacquemond et le prix du mérite, pour sa consœur, Solenn Torroja. Des exemples pour les promotions suivantes. Et de nouveaux étendards, pour une école toujours aussi populaire.

Texte :
– Photos © Alexandre Moulard
L’équipe pédagogique d’Eklya Lyon et Saint-Etienne
Sébastien Arcos, directeur Eklya School of Business
La marraine de la promotion 2024, Fatima Berral, présidente de Sogelynk
Philippe Valentin, président de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne
Patrick Parrat, président Eklya School of Business

diplômés du Bachelor in Business Development (Bac +3) – Campus Ecully

Les diplômés du Bachelor Luxury Business (Bac +3) – Campus Ecully

Les diplômés Bac +5 – Campus Ecully

Les diplômés Bac +3 – Campus Saint-Etienne

Les diplômés Bac +5 – Campus Saint-Etienne

Les trois lauréates, entourées des équipes d’Eklya et de la marraine de la promotion, Fatima Berral, présidente de Sogelynk

L’ensemble de la promotion et de l’équipe pédagogique d’Eklya

Emma de Magneval, Pauline Kodian, Jules Montagnon et Amélie Michel
Hugo Thanh-Nhat, Kieran Martinez et Alexandre Guet
Les
Zineb Mansori, Léna Nesme, Ylona Cochinard et Yasmine Brahim

PORTE DES ALPES ENTREPRISES

350 ENTREPRENEURS SUR LES BANCS DE L’ÉCOLE

C’est dans un cadre inhabituel et inconnu du grand public que 350 adhérents de l’association Porte des Alpes Entreprises ont participé à leur assemblée générale. Ce cadre singulier dont vous pourrez découvrir les coulisses dans notre édition spéciale de juin 2025 consacrée au patrimoine de Bron*, n’est autre que l’Ecole militaire de Santé des Armées. Une idée originale du bureau de l’association pour rassembler les entrepreneurs de Saint-Priest et de Bron, réunis depuis deux ans sous la bannière PDAE. Deux heures de bilan et d’échanges en présence de leurs maires Jérémie Breaud et Gilles Gascon, pour se remémorer les actions de l’année écoulée et se projeter sur 2025 avec plusieurs rendez-vous phares : les business meetings en petits déjeuners et afterwork, le concert solidaire de l’Est lyonnais, le tournoi de pétanque (3 juillet 2025) ou encore le 10ème Technocross (18 septembre).

« On demande de la stabilité et de la visibilité »

Nicolas Walionis (MEDEF 69)

Forte d’une dizaine de commissions (mobilité, sécurité, culture, sport...), l’association des entrepreneurs PDAE est un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et des institutions patronales représentées ce soir-là par Nicolas Walionis (MEDEF 69) et Franck Morize (CPME 69). Dans une intervention incisive, le président de la CPME Rhône a rappelé une vérité ignorée au sommet de l’Etat : « les entrepreneurs sont les seuls créateurs de richesse. Rien ne pourra se faire sur la seule norme et sur la dette. » Des propos qui faisaient écho à ceux du co-président Philippe Malaval dénonçant « le hors sol des gouvernants » et applaudis par l’assistance ravie de participer à cette version business de la fête des voisins toujours plus nombreux : PDAE a le vent en poupe avec une hausse de 42% du nombre de ses adhérents.

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Texte : Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard
Le médecin-général Pierre-Eric Schwartzbrod, commandant les Écoles militaires de santé de Lyon-Bron entouré de Jean-Luc Brocard (TFYLABS) et de Philippe Malaval (Vassel Graphique)
Laurent Fiard, président d’Entreprise du Futur et Franck Morize, président CPME Rhône
Signatures de partenariat entre le médecin-général Pierre-Eric Schwartzbrod et Jean-Claude Ravier, président des Hippodromes de Lyon
Laurent Fraioli, président Rotary club de Lyon Porte des Alpes. Présentation du 1er concert solidaire lutte contre le cancer pédiatrique.
Programme « Marcher pour entreprendre » avec Bruno Verney (MEDEF Aura)
Jérémie Breaud, maire de Bron
Nicolas Walionis, vice-président MEDEF Lyon Rhône
Gilles Gascon, maire de Saint-Priest
Laurent Fiard, président d’Entreprise du Futur, Franck Morize, président CPME Rhône et Jérémie Bréaud, maire de Bron

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Boris Dziesmiazkiewiez (CAPHEX) et Thomas Crochet (Aka Lodge Lyon)
Alain Berlioz-Curlet, adjoint au maire de Saint-Priest et Mirella Launay (MEDEF Lyon Rhone)
Fabienne Pegaz (Agesca) et Cyril Cortial (NGE GC Industrie)
Jean-Louis Cintas (Auchan) et Emmanuel Moynaton (Auchan Portes des Alpes)
L’équipe communication de la Ville de Bron autour de Léo Di Pasquale, directeur de cabinet de Jérémie Breaud
Amélie Attard (Joe’s Society Vaporea), Yann Puigmal (My English School Bron) et Cyril Radix (Bistrot Les Iris)
Karine Forien (Renault Trucks), Gilles Gascon, maire de Saint Priest, Sabine Dorthe (La Boucle Traiteur) et Richard Uggeri (Dyonisos Events)
Claire Morel (Pole en Scène Bron), Nadège Michaudet (Théâtre Théo Argence Saint-Priest) et Chloé Simonetti (RHEA)
Lionel Chosson, directeur général Association des courses Hippiques lyonnaises et Jérémie Bréau, maire de Bron
Flavie Laforêt, chef de publicité Lyon People entourée du maire de Saint-Priest, Gilles Gascon et de Fabrice Lodi-Chemain, adjoint au maire de Saint-Priest
Philippe Guichard (Metropolis SAS GP Loisirs), David Bouit (Crédit Agricole Centre Est) et Edis Agovic (Crédit Agricole Centre Est)
Didier Paviet Salomon, président de l’Association Fort de Bron, entouré de Jean-André Girard (OPS Conseil) et de Cyril Boulnois (Aéroports de Lyon)
Olivier Josselin (Traiteur SEBEO) et Jean-Luc Broccard (TFTLABS)
Anthony Jeanbourquin (MEDEF Lyon-Rhone) et Ludovic Scarpari (Arcole Développement)

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VENTE D’USINE

SPRING COLLECTION

DIM 30 MARS AU MER 2 AVRIL

DE 10H À 18H (NON-STOP)

NOCTURNE JUSQU’À 20H LE DIMANCHE 19, RUE LITTRÉ - LYON 9E

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NAISSANCE

14/02/2025 - Louison chez Laure Pinault et Jean-François Têtedoie

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Monsieur l’abbé Jérôme Dupré-Latour ; Comtesse Maryse de Fleurieu, maman de Laurence, Yolande et Gérard ; Madame Olivia Ginon (1), fille de Véronique Ginon et Xavier Ginon ; Madame Chantal Finet, maman de Ludovic, Nathalie, Véronique, Caroline et Pierric ; Madame Maryse Sabran, maman de Sophie, Gilles et Brigitte ; Monsieur Henri Manceau, papa de Sandrine et Florence ; Monsieur Éric Petit (2), coiffeur de personnalités ; Monsieur Georges Delangle, ambassadeur du Salon des Métiers de Bouche ; Monsieur Robert Duffaud, chef du bouchon Le Vivarais ; Monsieur Schauffeur Mogny (dit Chocho), patron du Détends-toi puis du Georges V ; Mademoiselle Jayana Daquin, fille de Géraldine Bertal et Dominique Daquin.

Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

SAFARI DE PEAUGRES

Après plusieurs décennies remarquables à la tête du parc, Christelle Vitaud passe le flambeau à Sandrine d’Orsi et Damien Busset. Un changement de direction dans la continuité, puisque les nouveaux patrons font partie de l’équipe dirigeante du parc animalier depuis de nombreuses années. Sandrine en tant qu’Adjointe de Direction, Responsable marketing et administration et Damien en tant que Adjoint de Direction Zoologique.

LCL CRÉDIT LYONNAIS

Pierre Falcone est nommé Directeur de la Banque Privée Rhône-Alpes Auvergne chez LCL. A débuté en 2004 chez LCL au sein de la Banque de l’Entreprises en tant qu’analyste entreprises puis chargé d’affaires auprès des Institutionnels puis des Grandes Entreprises à Paris et à Lyon (à la tête du centre d’affaires Rhône PME gérant près de 300 entrepreneurs).

LE SALON DES MÉTIERS

DE BOUCHE A PERDU SON AMBASSADEUR

GEORGES DELANGLE

Texte : Odile Mattei avec MP – Photo Archive Lyon People

Décédé le 9 février 2025, Georges Delangle, 94 ans, était considéré comme l’un des plus grands charcutiers traiteurs de sa génération et l’un des pionniers du Salon des Métiers de bouche de Lyon, rebaptisé Salon International de la Restauration, de l’hôtellerie et de l’Alimentation (SIRHA) et fleuron du groupe GL events. Après son Tour de France (charcutier cuisinier boulanger), il ouvre en 1955 le « Chapon fin » (26, avenue Maréchal de Saxe) dont la renommée dépassait le 6ème arrondissement lyonnais. Une adresse incontournable pour tous les amateurs de bons produits artisanaux et de ses excellentes préparations de foie gras. En 1972, le maître artisan charcutier obtient le titre de MOF et aura toujours à cœur de transmette ses connaissances et son savoir-faire en France et à l’étranger (principalement au Japon). « J’ai bien connu Georges Delangle quand a été fondée la Société des métiers de bouche. Il en a pris la présidence après celle de Jean Cabut, notre premier président », décrypte le chef Christian Bourillot MOF 1968.

LA GRANDE FAMILLE DES MÉTIERS DE BOUCHE

DISTINCTION

LAURENT GERRA

Samedi 25 janvier, avec ses amis Georges Blanc et Dominique Prudent, Laurent Gerra a été intronisé dans la Confrérie de la tête de veau de Rungis en compagnie de la Confrérie Poulardiers de Bresse. L’humoriste s’est dit « particulièrement touché d’avoir été honoré dans ce magnifique écrin qu’est Léon de Lyon »

Le premier salon lyonnais des métiers de bouche est organisé en 1983. Parmi les fondateurs à ses côtés : Albert Romain, directeur de la SEPEL, Claudius Reynon, Vital Pignol et Gabriel Paillasson pâtissiers, Roger Borgeot sommelier, Edmond Bozzo et Gaston Moreau poissonniers, Jean Cabut, artisan boulanger et Jean Vittet, chef cuisinier... Le traiteur Jean Bellet (Chorliet, rue du Plat) lui succède à la présidence du salon en 1987 après deux éditions réussies. « La cérémonie de passation de pouvoirs s'est déroulée au siège de la Chambre de métiers, avenue Maréchal-Foch, en présence des responsables de l'association », rapporte Lyon Figaro. Le fromager MOF 2000 Christian Janier se souvient : « j‘étais gamin quand Georges Delangle et Marie-Claire venaient à la maison. Un homme très généreux, très cultivé qui voyageait pour transmettre son métier et curieux des autres cultures. Avec Gabriel Paillasson MOF de la même année 1972, une grande amitié les liait. » Cette équipe de passionnés a lancé le 1er Salon des Métiers de bouche qui s’était tenu Quai Achille Lignon en 1981, puis deux ans plus tard à Eurexpo. « Leur relationnel hors de France a permis l’émergence du salon rebaptisé SIRHA en 1989. » conclut Bruno Cabut. En 2018, Georges Delangle a participé au 100ème épisode de Top Chef en qualité de jury MOF aux côtés de Christophe Muller et Davy Tissot. C’est l’une de ses dernières apparitions médiatiques.

Le traiteur lyonnais récompensé par le ministre Renaud Dutreil sous les yeux de Philippe Michéa lors de la Nuit vénitienne des Métiers de Bouche, le 26 janvier 2003. La soirée de gala du SIRHA était organisée par Jacques Marcout.

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