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Les 10 Évènements
QU’IL NE FALLAIT
PAS RATER !
PAUL BOCUSE
JEAN-PHILIPPE
MERLIN
LE CHANT DU DÉPART
LES TEMPS FORTS DU SIRHA gastronomie
GRANDES ÉCOLES
LYONNAISES
L'ALTERNANCE dossier spécial
ESPOIR DU PATINAGE LYONNAIS
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N°257 – Février 2025
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Claire Pouzin (à droite) a reçu le soutien du ministre François-Noël Buffet et Véronique Sarselli, maire de Sainte Foy les Lyon – Photo DR
L'élection municipale de Francheville est un excellent indicateur de l'état d'esprit des électeurs de la Métropole de Lyon. Une semaine après la claque prise par LFI à Grenoble, ville « gérée » par l’écologiste Eric Piolle, les urnes du Grand Lyon ont confirmé l’effondrement de la secte verte. Direction Francheville, commune du sud-ouest lyonnais. Après la démission du maire Michel Rantonnet, les électeurs franchevillois étaient appelés aux urnes, avec 4 listes en lice. A l’issue du premier tour, la candidate de la droite Claire Pouzin, adjointe à la jeunesse de l’équipe sortante, virait largement en tête avec 41% des voix. Suivaient très loin Caroline Paris (gauche 22%), Hélène Duvivier (écologiste 19%) et Olivier Roche (divers droite 18%). Malgré son exposition médiatique, en tant que vice-présidente écologiste de la Métropole de Lyon, Hélène Duvivier, soutenue par Bruno Bernard et Grégory Doucet, ne recueillait cette année que 917 voix contre 1335 voix au premier tour de 2020, soit un déficit de 400 voix. Le second tour a confirmé cette tendance : Claire Pouzin est élue avec 51,4% des voix, sa rivale écologiste s’effondre à 17,1% (elle avait obtenu 49% au second tour de 2020 avec la gauche, disruptée façon puzzle).
Depuis 2020, les écologistes pensaient qu’ils allaient impunément pourrir la vie des Lyonnais et des Grands Lyonnais sans conséquence. Ce premier coup de semonce, confirmé par un sondage de Lyon Capitale, reflète parfaitement le ras le bol qui s’exprime chaque jour sur les réseaux sociaux de tous les médias lyonnais. Francheville est une commune de 15 664 habitants qui a été dirigée par René Lambert, maire estampillé PS jusqu’en 2014. Cet élu l’a bétonnisée avec sa majorité socialiste – dont se réclamait la candidate de gauche Caroline Paris - pendant 15 ans. Jusqu’à en faire une ville dortoir, totalement déshumanisée par endroits. Très impactés par les embouteillages qui paralysent le secteur depuis la multiplication des pistes cyclables à Tassin, contre l’avis de son maire Pascal Charmot, les électeurs de Francheville redoutent également les travaux du TEOL qui vont perturber davantage la circulation automobile. Il faut se souvenir qu’ils se sont également massivement mobilisés en début de mandat contre le projet de téléphérique qui menaçait de défigurer leur ville et celle de Sainte Foy les Lyon. Comme quoi, la résistance commence à porter ses fruits. Tous les espoirs sont permis pour 2026 !
Marco Polisson Rédacteur en chef
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08 LA VIE LYONNAISE
10
18 LA VIE JURIDIQUE
20 LA VIE CULTURELLE
22 LA VIE GASTRONOMIQUE
28 LE CAFÉ DES LYONNES
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30 PEOPLE STORY
ESPOIR DU PATINAGE LYONNAIS
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58 STYLE BEAUTÉ
60 STYLE GASTRONOMIE
62 STYLE SPORT
64 STYLE AUTO
66 PEOPLE SPORT LOU — CHEETHAS
69 PEOPLE EVENTS LES 10 ÉVÈNEMENTS
QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER
Lyonpeople.com n°257 - Février 2025
Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler
Couverture : Angélina Cucherat par Mark Holdefehr
Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com
Directeur de la rédaction Marc Engelhard
Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com
Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com
Journalistes Margaux Nourry, Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal
Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com
Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com
Chef de publicité Flavie Laforêt - flavie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43
Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence Bricon
Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com
Assistante commerciale Camille Megido - camille@lyonpeople.com
Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com
Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Karine Bourgain, Bertrand Perret
Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Jocelyne Vidal, Jacques Bruyas, Philippe Lecoq, Jean-Marie Nauleau, Christian Mure.
Diffusion Agence Coyote Diffusion
Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com
Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.
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Etude Médiamétrie 05/2005
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C’est dans le cadre indus du hangar H7 que les organisateurs du Rallye du Cœur ont présenté le millésime 2025.
Texte : Marco Polisson – Photos © Lyon People
Ce rallye caritatif qui permet aux enfants malades de vivre une journée mémorable à bord d’une voiture d’exception, est destiné à récolter des fonds pour la recherche sur les cancers infantiles. Organisé par une joyeuse bande d’amis, il monte en puissance, chaque année. Non seulement ça se traduit en termes de sommes récoltées (568 000 € en 2023, puis 628 614 € en 2024) mais aussi dans la présentation de l’évènement aux bénévoles, partenaires et aux équipages qui avait lieu, cette année, au H7 (Lyon Confluence). Dans une mise en scène très réussie, alignées comme à la parade, les plus beaux supercars du moment – dont la dernière Ferrari 12Cilindri –forment une haie d’honneur pour les 200 participants. Qui vont (re)découvrir, grâce aux témoignages de jeunes patients, chercheurs et accompagnants (Association Appel), la destination des sommes récoltées et le bénéfice, très concret, qu’en tirent les enfants hospitalisés et leur famille. Puis vint le moment de se projeter dans l’édition 2025.
Si la date est désormais connue, la principale question non élucidée portait sur le lieu d’accueil des 300 équipages.
Le mystère a été levé en milieu de soirée. Après le château de Beauchamp (71), propriété du restaurateur Stéphane Jorcin (Les Enfants terribles, rue Mercière), l’an dernier, le rallye va s’installer au Chateau de Salette (La Balme les Grottes en Isère). Construit par le dauphin Humbert 1er, il fut un couvent de Chatreusines. Depuis le début du XIX e siècle, il appartient à une famille lyonnaise très discrète. 300 équipages sont attendus dans leur propriété
le samedi 14 juin 2025, dont une majorité de supercars récents (Porsche, Ferrari, Aston Martin, Maserati...). Pour rééquilibrer leur plateau, les organisateurs recherchent donc des voitures plus anciennes (années 50 – 60, et avant-guerre). Le concours d’élégance qui ponctue l’après-midi est monté en partenariat avec le Club 3A, organisateur du salon Époqu’ Auto à Lyon Eurexpo. Temps fort de la soirée de présentation, la vente aux enchères animée par le commissaire-priseur Christophe Belleville avec un seul lot : un capot Aston Martin V12 peint par le street artiste Jaké chez le vigneron Stéphane Ogier, lors de la vente côte rôtie d'Ampuis. Héros de sa composition feutrée, « Goldorak » en référence aux petits guerriers et aux petites guerrières pour lesquels le Rallye du Cœur est organisé. Bataille d'enchères sur internet et en salle entre Olivier (le petit grain) et Kévin (West Motors) pour un bouquet final de 23 000 euros.
Un préliminaire financier qui a dépassé les espérances des organisateurs et qui fait espérer un nouveau record de dons cette année.
> Pour en savoir plus ou soutenir un équipage, rdv sur : https://lerallyeducoeur.com/lyon/
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Dimanche 23 février 2025 (Date à confirmer)
Le Groupama Stadium sera the place to pour le choc de la 23ème journée de Ligue 1. L’occasion de voir, dans ses œuvres, le nouveau coach Paul Fonseca.
LES TROIS GOURMETS
3, place Xavier Ricard – Sainte Foy lès Lyon
Pour son premier exercice des vœux, en tant que président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a dressé un portrait élogieux de son territoire.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People
En égratignant au passage quelques adversaires, Fabrice Pannekoucke l’a répété, « la région la mieux gérée de France, c’est évidemment la région Auvergne-Rhône-Alpes ». Cela ne l’empêche pas d’être à l’action. Les us et coutumes de président semblent petit à petit l’imprégner, comme pour renforcer une stature, que certains osent encore fustiger.
Fabrice Pannekoucke, l’homme d’ordinaire très ponctuel, a donc appris à se faire attendre. « Sinon, quand j’arrive, il n’y a personne », plaisanta-t-il, avant d’entamer des vœux, au cours desquels le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sut ménager la chèvre et le chou, vantant tantôt son territoire et stigmatisant ses opposants de l’autre.
De fait, celui-ci regretta « le défaut de cap » du gouvernement, dont l’instabilité oblige les entreprises à « se retrouver sans boussole ». « On a tous cette inquiétude de voir ce que devient notre pays et de voir cette politique à vau-l’eau », compléta Laurent Wauquiez, aux ambitions désormais nationales. Qu’à cela ne tienne, Fabrice Pannekoucke voulut demeurer positif, galvanisé par « une région formidable » et « de beaux fleurons », en témoigne la récente victoire de Paul Marcon au Bocuse d’Or, présent pour l’occasion. « C’est notre région qui gagne dans le monde », félicita le président de la Région. Une manière de rappeler l’attractivité de cette dernière, quand d’autres « prônent la décroissance ».
« Il n’y a pas besoin de regarder très loin d’ici pour comprendre ce que je veux dire », poursuivit l’élu, dans un tacle à ses voisins de la Ville et de la Métropole de Lyon. « Ici, nous considérons toutes les mobilités, parce que c’est un marqueur de la croissance », appuya-t-il, plaçant à nouveau, le débat du Lyon-Turin sur la table. « Nous avons apporté un engagement complémentaire de 20 millions d’euros sur les études des accès français. C’est le sujet sur lequel il faut travailler maintenant », dixit Fabrice Pannekoucke. Si la santé figure également au sommet de ses priorités, ce dernier n’a pas échappé au dossier de la sécurité. « Quand je reçois le maire de Lyon et qu’il me dit que tout bien, je lui dis que c’est faux », attaqua-t-il, arguant l’importance des caméras de sécurité. Le tout, avant de conclure sur un énième pied de nez à ses adversaires de l’extrême-gauche : « Nous avons installé près de 14 000 caméras en accompagnant les collectivités pour que la sécurité puisse être assurée. Nous avons également équipé 69 centres de surveillance. Mais je suis favorable à ce que nous allions encore plus loin. La vidéo nous permet de faire beaucoup de choses aujourd’hui. Quand on n’a rien à se reprocher, la vidéo n’est pas un problème ».
VŒUX D’ÉCULLY Sébastien Michel
prêt à en découdre avec les écologistes
Aucours de ses vœux, le maire d’Ecully a largement exprimé son opposition à la majorité écologiste. Pour lui, « l’alternance n’est pas une option. Elle sera une nécessité en 2026 ». Un ring central et une entrée fracassante, orchestrée au son de Titanium de David Guetta, l’élu quadragénaire a enfilé les gants, pour distiller çà et là, quelques coups bien sentis à l’encontre de l’écologiste Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon. « Vous le savez, je ne fais pas partie de ceux qui applaudissent à tout-va, quand les élus écologistes prennent les décisions les plus farfelues les unes après les autres », évoqua-t-il, conscient de la nécessité de lutter contre la crise climatique. Mais avec du bon sens. « Ce sujet est tellement important qu’on ne doit surtout pas le laisser à l’extrémisme d’EELV », poursuivit l’édile.
“PRÉSERVER L’IDENTITÉ D’ÉCULLY”
S’appuyant alors sur l’écrivain Georges Bernados, pour qui « la plus haute forme d’espérance, est le désespoir surmonté », Sébastien Michel en a profité pour rappeler ses actions en faveurs de l’éducation, de la transition écologique et de la sécurité. « 97% du programme est déjà effectué », souligna-t-il, alors qu’Écully doit accueillir en septembre prochain, une « maison de santé pluridisciplinaire » et poursuivre la préservation de son patrimoine. Avec, en épée de Damoclès, l’installation d’un centre d’accueil d’immigrés clandestins. « Si on veut continuer à vivre comme on le souhaite, il faudra se battre, parce qu’en face, on a des gens qui veulent tout détruire et imposer leur idéologie. D’une manière ou d’une autre, je mènerai ce combat, à la place qui sera la mienne, avec la détermination que vous me connaissez », conclut le maire d’Ecully.
“L’ALTERNANCE N’EST PAS UNE OPTION. ELLE SERA UNE NÉCESSITÉ EN 2026”.
Après deux mois de concertation citoyenne, le collectif des Défenseurs de Lyon a livré un verdict sans appel : les Lyonnais rejettent massivement les projets urbains de la mairie et de la Métropole de Lyon. Pour appuyer leurs propos, les membres du collectif s’appuient sur près de 3 400 contributions.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People
La situation prêtait à sourire, sans qu’elle ne fasse l’objet d’une quelconque mise en scène. Car lorsque les membres du collectif des Défenseurs de Lyon durent prendre la pose, trouver des panneaux de chantier ne fut pas très compliqué. Il suffit en effet, de s’extirper hors du Café 203, rue du Garet, pour trouver trace de nouvelles voies barrées. Une preuve en image, que le combat contre les nombreux travaux des écologistes, n’est pas une invention, nourrie pas les seules pertes de chiffres d’affaires des commerçants ou l’inconfort des automobiliste, bloqués dans les bouchons. « On a l’impression d’être dans un
petit chaos. Il ne faut pas que ça dure », exposa d’ailleurs le gérant des lieux, Christophe Cédat remonté, comme beaucoup, contre les nombreux projets urbains, orchestrés çà et là, par les écologistes de la Ville de Lyon et de son pendant, la Métropole de Lyon. « La majorité des personnes sont mécontentes de ces projets mal planifiés et mal exécutés. Oui, il faut que la ville évolue, mais en concertation. Or, ce n’est pas possible de discuter. À chaque fois, ils nous répondent que ce sera comme ça et pas autrement », regretta de son côté, le chef Christophe Marguin
69% DES PERSONNES INTERROGÉES REGRETTENT LA FERMETURE DE LA RUE GRENETTE
D’où l’idée de cette concertation citoyenne et « apolitique », censée mettre les élus écologistes, devant le fait accompli. Après deux mois de questionnement et près de 3 400 réponses (75% d’habitants, 25% de professionnels, ndlr), soit plus « que toutes les enquêtes officielles réalisées par la Métropole de Lyon, sur les mêmes sujets », le verdict fut donc celui attendu. Celui que nombreux Lyonnais et résidents de la Métropole de Lyon, semblent partager de plus en plus. Résultat : 78% des personnes interrogées sont
défavorables au rétrécissement des voies, 69% regrettent la fermeture de la rue Grenette, 70% sont contre la fermeture de la Presqu’île et 61% sont opposés à l’extension de la ZFE.
« Les gens ont été libres de dire qu’ils n’étaient pas concernés », précisa le collectif, comme pour montrer que les réponses n’étaient pas imposées. « La critique principale fut que les habitants dénoncent l’absence de dialogue réel », évoquèrent les membres, encouragés par près de 1 300 commentaires formulés sur internet. « On a besoin d’une écologie qui rassemble et non pas qui divise », formula de son côté Patrick Lozano, le président de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS). De fait, si l’absence de considération et de dialogue, figure au sommet des exaspérations, le collectif des Défenseurs de Lyon espère que cet appel à témoins sera entendu.
« Sinon ça s’appelle un déni de démocratie », critiqua la créatrice Anne Delaigle. Avant de poursuivre : « il faut réfléchir aux conditions de transformation de cette ville. On ne peut pas se laisser imposer des décisions qui vont envoyer dans le mur nos entreprises ». Preuve que pour les habitants, les commerçants, et même certains utilisateurs de transports en commun, le contexte ambiant demeure pesant. Avec un rapide besoin de changement à la clé.
> Retrouvez l’accès à la concertation sur lyonpeople.com
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“VIVEMENT
Grégory Doucet a posté ses vœux sur ses réseaux sociaux, immédiatement salués par des centaines de Lyonnais facétieux. Petit florilège pêché sur la page Facebook de l’éphé(maire) de Lyon.
Texte : Marco Polisson – Capture d’écran FB
Sur la carte en elle-même, il y a beaucoup à dire. À un an et trois mois des élections municipales, le graphiste a eu pour consigne de faire dans le consensuel et dans l’apaisé. Vélos, trottinettes, pistes cyclables, tous les marqueurs écologistes ont été rayés de la carte (postale). À ce rythme-là, gageons que l’an prochain, on y verra figuré le capot d’une voiture... Que suggère cette vue des quais de Saône où dînent – aux chandelles, s’il vous plît – avec vue sur la passerelle Saint Georges – trois générations d’une famille recomposée « mais sans mâle blanc dominant » ? Que Lyon a retrouvé sa sérénité et son art de vivre... La présence de Paf le chien n’a rien d’anecdotique. C’est également un message subliminal destiné à rassurer les propriétaires de chiens et de chats, alors même que personne n’a oublié l’hostilité des Verts envers les animaux de compagnie sous prétexte de défense de la condition animale. Autre détail amusant : aucune graine de quinoa ou de légumes bio sur la table, mais du pâté en croûte, une salade lyonnaise, des quenelles, du fromage et une tarte à la praline... le tout servi sur une nappe à carreaux de bouchon lyonnais (ceux dans lesquels on se régale bien entendu, les autres ont miraculeusement disparu de l'image). Un menu fleurant la provocation suprême pour les amis et électeurs végétalistes ou végans du maire de
Lyon... On est loin d’imaginer que cette petite famille puisse voter Nouveau Front Populaire ou Jean-Luc Mélenchon, allié de Grégory Doucet, dont l’absence de popularité – pour ne pas dire la détestation – est désormais perçue comme un vrai problème dans son propre camp. Preuve en est avec ce post FB de vœux qui n’avait déclenché que 237 réactions en cinq jours et 338 commentaires dont une majorité de très hostiles.
“Vous pouvez trouver du travail dans les travaux publics, ils vous doivent bien ça !”
Alors que la ville est au bord du chaos, pour reprendre un titre de Tribune de Lyon, et que la fracture entre ses habitants (Lyonnais de souche et de cœur vs bobos de passage) n’a jamais été aussi grave, cette mise en scène apparaît complètement hors sol et les internautes ne sont pas tombés dans le panneau. Et de saluer comme il se doit le petit Grégory, sur le même canal (Facebook) et sur le même ton. Voici un florilège de leurs meilleurs commentaires. « Depuis quand Lyon est aussi propre et sécurisée ? La preuve encore que vous vivez dans une utopie » tacle Thomas P en dézinguant la vision idyllique proposée par la dite carte de vœux... « Encore une année de perdue pour Lyon. Vivement l’alternance » suggère Frédéric
D. (46 like) « On n’oublie pas de souhaiter également une belle année aux arbres et de les embrasser... » poursuit Eric, en référence à la dernière polémique de l’année (64 like). « Oui à très vite, en 2026, pour remettre tout en (bon) ordre ! » appuie Monte Christo. Les embouteillages monstres et les interdictions de circuler sont dans toutes les têtes : « Une année sans travaux sans bouchons sans insécurité, le contraire des années précédentes vivement une ville de nouveau apaisée » lui suggère Denis, sans trop y croire. « Merci. Je pense que vous pouvez trouver du travail dans les travaux publics, ils vous doivent bien ça » pose André C. Puis arrive Marie-Ange, très énervée : « Sinon on parle du gamin de 2 ans touché par un tir de mortier à Bellecour ? Que vas-tu faire Volodymyr Oleksandrovytch Doucet ? des pistes cyclables ? des rues en sens interdit ? planter des arbres ? interdire les critères 2 en représailles ? Est-ce que tu as pris un jet privé ces derniers temps ? Y a-t-il une vignette crit air pour les avions ? » À ce niveau d’impopularité, la pertinence même d’envoyer ses vœux se pose. « Quand un souhait est sincère et juste on l’accepte. Quand il n’est que simple tradition il devient inutile. Moi je souhaite aux Lyonnais de supporter encore l'insupportable de la destruction de notre ville de Lyon pour 2025 » conclut Dominique A. Ce sera le mot de la fin !
Lire aussi sur le web : Série #Lyonécolo. Le best of des internautes en 2024
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Bron est très impacté par la fermeture de l’avenue Rockfeller qui conduit à l'hopital Edouard Herriot. Son maire s'y oppose.
Après avoir tenté à l’amiable de redessiner le tracé de la voie lyonnaise numéro 12, quatre associations des secteurs de Montchat et de Saint-Just ont décidé de porter le dossier devant le tribunal Administratif de Lyon. En jeu pour ces dernières, la survie de leurs quartiers.
La lutte contre les outrances de la politique écologiste ne prend pas de vacances.
C’est tout du moins la philosophie des associations, J’aime Montchat, le CIL de Montchat, l’Amicale du Parc Chaussagne et Touche pas à Saint-Just, dont le combat contre l’instauration de la voie lyonnaise numéro 12, implique de prendre le sujet à bras-le-corps. Pour preuve, ce nouveau recours, orchestré par les quatre entités, le 26 décembre dernier. Après avoir ouvert la porte au dialogue, en
Montée du Chemin-Neuf, en raison de la pente, peu de cyclistes s’aventurent dans son ascension. Pourtant, la montée leur est désormais fermée aux automobilistes.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People
misant d’abord sur un recours gracieux déposé en août 2024, l’absence de considération des élus écologistes, a néanmoins conduit à voir plus large. Et donc à se tourner vers le Tribunal Administratif de Lyon, où ont été déposés deux recours contentieux, de manière à contester le tracé de ladite VL12, sur les quartiers de Rockefeller et de la montée du Chemin-Neuf. Une conclusion inéluctable alors que la Métropole de Lyon a mis fin à la concertation sur le sujet (que les associations estiment biaisée), pour entamer l’élaboration du programme des travaux et le déblocage des fonds nécessaires à sa réalisation.
“C’EST NUIRE AU DYNAMISME COMMERCIAL, À L’ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE ET À L’ATTRACTIVITÉ
« En dépit de nos demandes répétées, aucune véritable étude d’impact ne nous a été présentée, ce qui donne l’inquiétante impression que la
Métropole navigue à vue, mue uniquement par des considérations dogmatiques. Il est désormais évident que les choix de réalisation de ce projet de Voie Lyonnaise montrent que tout est organisé pour contraindre l’entrée des véhicules dans la ville de Lyon, en provoquant détours et congestions urbaines, alors que les transports en commun sont actuellement sous-dimensionnés, à la fois en termes de capacité, de maillage, de fréquence et d’amplitude horaire », contestent les quatre associations, par voie de communiqué. En outre, ces dernières avancent également une violation de plusieurs articles du code de l’environnement. « La Métropole a choisi de soumettre à la préfecture un projet ‘‘réduit’’ de 8,5 km pour empêcher une prise en compte globale du projet VL12, et plus encore de l’ensemble des Voies Lyonnaises », poursuivent les collectifs. D’autant qu’en parallèle, les expérimentations n’ont pas manqué de mettre en lumière plusieurs hérésies, à l’instar de la mise en sens unique de l’avenue Rockefeller, causant de multiples dysfonctionnements pour le personnel et les services d’urgence de l’hôpital Edouard-Herriot. Y compris pour les véhicules d’urgence. De quoi donner du grain à moudre à ces associations, bien décidées à mener la vie dure aux écologistes. Et à mettre un terme à leur projet.
Les notaires du Rhône s’engagent auprès des aidants avec une collecte de fonds. La Fondation « Les Notaires engagés du Rhône » lance une campagne caritative intitulée « Aidons les Aidants ». Le principe de ce projet est simple : pour chaque acte notarial authentique signé, un euro est reversé à une association. Chaque année depuis sa création en 2023, la fondation définit son action autour d’un thème tel que le logement ou l’éducation tout en favorisant les projets locaux. Pour 2025, la fondation cible « ces figures de l’ombre qui accompagnent au quotidien des proches en difficulté ». Un acteur de la philanthropie locale. Par un appel à projets, ouvert à partir du 15 janvier jusqu’au 31 mars 2025, la somme de 80 000 euros sera répartie entre plusieurs associations. En 2024, il s’agissait de l’accès à la culture tandis qu’elle avait collecté 180 000 euros au profit des étudiants l’année de sa création. Maître Jean Auvolat, président-fondateur de l’organisation, définit l’action de la fondation : « Elle nous offre l’opportunité, avec humanité et pragmatisme, de donner un sens nouveau à notre mission et d’étendre notre engagement bien au-delà de nos études. » En parallèle de ces dispositifs annuels, la fondation, composée de 612 notaires, entreprend également des projets sur le long terme parmi lesquelles la restauration du patrimoine architectural local. MN
> Inscriptions à l’adresse suivante : notairesengages@ecomail.fr
renforce son équipe d’associés
Depuis le 1er janvier 2025, le cabinet Akylis avocats enregistre une nouvelle recrue, Laurine Lauvergne. Avec sa cooptation, la structure porte à neuf, son nombre d’associés. Présente au sein du cabinet depuis sa création en 2019, après avoir fait ses armes chez CMS Francis Lefebvre Lyon Avocats, Laurine Lavergne a donc obtenu la promotion tant attendue. Depuis le 1er janvier 2025, la jeune femme a en effet, été cooptée par Akylis, rejoignant ainsi Catherine Aigle, Michèle Haybrard, Arnaud Bogeat, Charles-Yves Rivière ou Laurent Stamm, au sein de « la pratique corporate / M&A d’Akylis » De quoi porter à neuf, le nombre d’associés, alors qu’Aurélie Carrara, Daphné Delbury-Bosset et Valéry Brisson, sont réunis sur la partie fiscale. « Laurine est le deuxième avocat coopté au sein d’Akilys ayant accompli toute sa carrière à nos côtés. Elle incarne la conviction des associés dans la formation des collaborateurs et la promotion interne des talents. La cooptation de Laurine est la consécration de son excellence et de son engagement », écrit Charles-Yves Rivière, au sujet de sa nouvelle associée, intervenant principalement dans le domaine des fusions et acquisitions et « plus généralement en matière de droit des sociétés ». Un renfort de choix en somme, pour ce cabinet, comptant près de 40 avocats et salariés, reconnus pour leur expertise sur de multiples disciplines juridiques.
DESTINATIONS DIRECTES AU DÉPART DE LYON
Après sa mise au secret pendant 10 ans, pour cause de restauration, « Le Bénédicité » a été officiellement présenté à ses mécènes au Musée Jean Couty.
Seul regret de la soirée, l’absence d’un moment magique et solennel – qui aurait pu prendre la forme d’un lever de rideau – pour célébrer, avec effet de surprise, la renaissance de cette œuvre magnifique. Cette parenthèse refermée, il n’en demeure pas moins que la toile, restaurée avec passion, aimante le regard. Qu’elle retrouve, 60 ans plus tard, l’île Barbe, berceau artistique de son créateur, en fait un moment d’exception. La scène, figée sous le couteau et le pinceau de l’artiste Jean Couty ne relève pas de la fiction. Il s’agit de 5 religieuses de la communauté des petites sœurs de Calais, installée montée Balmont à la Duchère, peintes en taille réelle et in situ, qui récitent les grâces avant de déjeuner dans leur salle à manger. Même quand on est à leur hauteur, difficile d’être à la hauteur.
Comme l’a judicieusement rappelé Raymond Le Moign, directeur général des Hospices Civils de Lyon qui l’ont acquise en 1966, au-delà de sa dimension artistique, cette toile culte et monumentale (H 2,26 m x H 3,63m) est un témoignage intemporel de reconnaissance et une action de grâce pour les sœurs hospitalières, qui, pendant des centaines d’années, se sont dévouées au service des malades à l’hôpital de la Charité, à l’Hôtel-Dieu ou à l’Antiquaille. La
restauration du tableau, confiée à l’expertise de Caroline Snyers, a mobilisé 28 mécènes – dont la Région Auvergne Rhône-Alpes et le promoteur 6ème Sens Immobilier – sous l’égide de la Fondation du Patrimoine. La souscription lancée en 2020 a permis de boucler le budget des travaux auxquels ont pris part Thierry Martel, Béatrice Damour, Camille Romeggio et Olivier Faccioli
de Jean-Luc Plasse Molette
Une somme inestimable qui en 576 pages présente tous les aspects et toutes les richesses de la Poésie lyonnaise au XIXe siècle, l'un des plus inventifs de notre civilisation préindustrielle voyant rien qu'en notre géographie propre naître le bateau à vapeur, les premières automobiles, la machine à coudre, le métier à tisser, la chimie pharmaceutique ou encore le cinématographe. Du lyrisme "préfectoral" d'un Joséphin Soulary au réalisme rural et ouvrier d'un Pierre Dupont en passant par les romantiques d'usage, les parnassiens éthérés ou les "pompiers" de circonstance tout est savamment étudié, décortiqué et présenté par Jean-Luc Plasse-Molette, esthète des plus éclairés et amoureux fou de sa ville. Et plus de cent reproductions de tableaux illustrent magiquement l'ensemble. Éditions M&G / 576 pages / 35 €
L'ART” de Jean Couty
Cet ouvrage pensé recense une somme des écrits, conférences, réflexions du grand maître lyonnais sur la peinture en général, sur ses sujets de prédilection et d'admiration sur l'art du XIIe siècle à nos jours... Jean Couty, architecte de formation auprès de son professeur, ami et voisin Tony Garnier exprime tant ses interrogations de forme comme de fond sur l'appréhension du peintre face au format, au sujet, aux techniques qu'il va employer et à la philosophie générique de sa création. De Rembrandt à Courbet, de Goya à Utrillo, de Soutine à Pissaro, de Bonnard à Picasso, le maître de l'île Barbe nous donne de véritables cours d'art appliqué comme d'histoire de la peinture figurative à travers les siècles. Un livre essentiel pour tout élève à l'école des Beaux-arts.
Éditions Héraclite / 300 pages / 21 €
Que reste-t-il des velléités affichées des écologistes de casser les “rentes commerciales” des Halles de Lyon ? Toutes les réponses ici.
Texte : Marco Polisson – Photos © Lyon People
Dans le petit monde des Halles, depuis un an, si les commerçants faisaient bonne figure, derrière les comptoirs les inquiétudes étaient vives. Allaient-ils rester ou devoir plier bagages depuis que la Mairie écologiste a décidé de lancer « un appel d’intérêt en vue de l’attribution d’un emplacement dans les Halles Paul Bocuse ». On connaît l’aversion des écolos gauchistes pour le temple de la gastronomie lyonnaise jugé trop élitiste, trop cher, trop bourgeois, pas assez local, pas assez pluriel, pas assez diversité, bref pas assez vegan. D’où l’inquiétude à l’heure de cet appel à manifestation d’intérêt (bien bureaucratique) visant à remettre en jeu les 55 plots des halles pour les 10 ans à venir. Les commerçants en place ont dû remplir un fastidieux dossier et défendre leur cause devant un jury de 14 personnes (élus de la majorité écologiste, CCI, et services avec 3 élus d’opposition pour faire style). Mi-janvier, au cours d’une ultime réunion, les décisions finales ont été prises puis annoncées sur notre site internet en avant-première. Il s’agissait avant tout de ne pas faire de vagues d’où ces résultats qui ne correspondent pas du tout au postulat de départ. Tout ça pour ça, pourrait-on résumer. À un an des élections municipales, les écologistes ont décidé d’adopter une attitude la plus consensuelle possible.
Bonne nouvelle, la quasi-totalité des enseignes historiques conservent leurs emplacements qu’il s’agisse des écaillers, des fromagers, des bouchers, des charcutiers, des poissonniers ou des restaurants. Il en va de même pour Cerise et Potiron qui était dans le collimateur de Grégory Doucet : la boutique va simplement changer de concept au profit de Terres lyonnaises, enseigne du même groupe dirigé par Eric Chetail, fleuron lyonnais du secteur fruits et légumes. Mais les emplois sont saufs.
Le Fer à cheval : Le bar qui avait été racheté par Fabien Chalard va changer de mains au grand dam des anciens patrons de La Bastide Pour des problèmes de nuisances sonores, selon certaines sources. La concession que convoitait Michel Pakoglou a été attribuée au chef Grégory Cuilleron. Son associé Romain Petit sera présent au quotidien.
Vins Nicolas : Le franchisé de la première enseigne française n’a pas été reconduit. C’est « Chardonnay », un caviste de Lyon 3 qui va prendre sa place. Petrossian : la maison de caviars, de saumon et de spécialités marines jette l’éponge. Beillevaire : ce petit fromager n’est pas reconduit, c’est le MOF Christian Janier qui s’installe. Tacca by Rolle : Ce comptoir italien et restaurant de pâtes fraiches va être remplacé par le traiteur Lello a Casa
Chez Mr Paul Van Cappel : ce traiteur n’a pas demandé le renouvellement de sa concession. Trois lots n’ont, à ce jour, pas trouvé preneurs. Un appel d’offres va être relancé. Les petits nouveaux s’installeront à la fin du premier semestre 2026.
Compétiteurs, partenaires, organisateurs et gourmets se sont retrouvés, samedi 25 janvier 2025, à la Sucrière, pour célébrer les vainqueurs et leurs challengers.
Photos © Alexandre Moulard et whitemirror
Tenante du titre, l’équipe nippone réalise le doublé et conserve donc son titre de champion du monde, portée par le savoir-faire et le talent de Masanaori Hata (candidat chocolat), Yuji Matoba (candidat sucre) et Ryu Miyazaki (candidat glace). Déjà vainqueur de la sélection Asie l’année passée, le Japon s’affirme ainsi de plus en plus comme l’un des pays majeurs de la pâtisserie mondiale. “Cette année encore, le concours apporte une magnifique démonstration du savoir-faire pâtissier et du dépassement de soi des candidats, constate Pierre Hermé, Président de la Coupe du Monde de la Pâtisserie. Et tout cela avec de nombreuses évolutions telles que la durée du concours qui a été réduite, la transformation de l’entremet au chocolat par un Show Chocolat qui oblige les pâtissiers à faire preuve d’une grande créativité et à sortir de leurs laboratoires, les candidats peuvent être fiers.”
Pierre Hermé, président de la Coupe du Monde de la Pâtisserie, Amaury Guichon, président d'honneur de l’édition 2025, Olivier Ginon, président de GL events et Frédéric Cassel, vice-président du
Effervescence des grands soirs sous les voûtes de la Sucrière qui accueillait la soirée de clôture du Bocuse d’Or 2025. Conclusion festive d’un Sirha Lyon qui a tenu toutes ses promesses, la soirée du Bocuse d’Or est l’occasion pour les compétiteurs, les partenaires et les organisateurs de se retrouver et de relâcher la pression. La formule des stands gastronomiques et des mange debout est particulièrement bien adaptée à ces retrouvailles décontractées et gourmandes. Moment fort de la soirée, l’arrivée de la team France, emmenée par Paul Marcon, venue célébrer son Bocuse d’Or sur le podium, en compagnie de Jérôme Bocuse. « On a vécu un Sirha Lyon extraordinaire », dixit Olivier Ginon en félicitant les vainqueurs et en révélant à l'assemblée le record d’audience du millésime 2025 : « Nous avons accueilli plus de 257 000 visiteurs soit un record historique et une progression de +25% d'affluence par rapport à l’édition 2023 ».
Texte : Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard
LSi les 15 ans de la société furent l’occasion d’exalter les allées d’Eurexpo, ACDC Au Comptoir de la Caisse se réjouit surtout de sa réussite. D’autant que sur le Sirha, son PDG, Karim Omri a pu présenter de multiples nouveautés.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
e cadre du Sirha était propice aux réjouissances et au partage, alors Karim Omri ne s’est pas fait prier, les planètes s’alignant sur les célébrations du 15e anniversaire de sa société. Une belle preuve de longévité pour ce spécialiste des caisses enregistreuses, passé maître dans l’univers du CHR. Il n’empêche, malgré plus de 4600 clients sur la région Auvergne-RhôneAlpes et une présence grandissante sur la Côte d’Azur, Monaco ou Paris, ACDC Au Comptoir de la Caisse n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Il y a un développement
à l’international qui va se faire en ce début d’année, notamment à Dubaï et aux USA », dixit l’intéressé. Pour cela, ce dernier compte s’appuyer sur de nombreuses nouveautés, à l’instar du lancement d’un logiciel de caisse, LEO2, de l’introduction de bornes de commandes pour les restaurants, mais aussi et surtout, de l’installation, courant mai, d’un nouveau parcours client sans papier, de la prise de commande jusqu’à la facturation. Une manière d’être « de plus en plus présent chez tous les métiers de bouche ». Et de continuer à grandir.
“Ce salon et les 15 ans d’ACDC ont une signification particulière cette année. Ma maman, Habiba, nous a quittés le 8 décembre, mais elle restera toujours une source d’inspiration et de force. Chaque projet, chaque réussite porte un peu de ce qu’elle m’a transmis. Ce moment lui est aussi dédié.”
Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Équipe des Lyonnes, un réseau de plus de 3000 membres qui encourage les femmes à prendre leur place dans le débat public, nous propose de découvrir une lyonnaise au parcours exceptionnel, au cours du podcast « Le Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, nous partons à la rencontre de Laurence Fautra, maire de la commune de DécinesCharpieu et vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes en charge de la santé. Alors que les femmes ne sont encore que 17% au niveau national à exercer le mandat de maire, elle s’est engagée dans la vie publique après un parcours professionnel de 20 ans dans le secteur privé. Personnalité attachante, directe, qui n’a pas sa langue dans sa poche, elle a dû apprendre à faire sa place dans une fonction politique loin d’être tendre. Elle aborde avec nous tous les sujets qui questionnent tant les femmes : syndrome de l’imposteur, légitimité, goût des autres, façon d’aborder l’engagement dans le débat public, sens de la négociation. Une réflexion enrichissante sur la manière dont les femmes peuvent transformer la politique, à leur manière.
Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli
Photo © DR
ACC : Êtes-vous une femme engagée ?
LF : De fait, quand on naît femme, on sait que nous serons engagées toute notre vie durant, auprès de nos familles, de nos enfants, de notre ville, du monde associatif... Dans plein de domaines, on sait que l’on jouera un rôle essentiel, donc pour moi, l’engagement est quelque chose d’inné. Toutes les femmes du monde sont engagées !
Quel est votre sentiment sur la place des femmes aujourd'hui dans la société française ? Pensez-vous qu'elles sont suffisamment présentes dans le débat public ?
Non, et encore moins en politique. Je crois qu’à peine 17% des maires sont des femmes. Elles ne sont pas, « imposées », ni « obligatoires »
Il n’y a pas cette notion de parité. Donc, évidemment, elles ont peur de prendre ces places. Vous savez, c’est toujours le syndrome de l’imposteur : nous ne sommes jamais à la bonne place, on n’a jamais les compétences « pour ». Mais la principale compétence pour faire de la politique, c’est d’avoir le goût des autres. Je crois que les femmes ont ce goût des autres. Je crois qu’il faut qu’elles osent, qu’elles prennent ce courage. Elles ont une façon d’aborder la vie, les problèmes, autre que ces messieurs.
Que peuvent apporter les femmes dans cette arène politique ?
De la douceur, ce côté un peu nourricier. Je crois qu'il y a aussi un peu moins d'ego. Cette notion que je répète souvent, de toutepuissance de dire : « moi, je sais », « moi, j'ai », « moi, je suis plus fort ». Peut-être que nous l'avons un peu moins. Mais, quand nous intégrons le côté masculin du système, nous pouvons aussi devenir de redoutables guerrières.
“LA PRINCIPALE COMPÉTENCE
POUR FAIRE DE LA POLITIQUE, C’EST D’AVOIR
Comment avez-vous vécu l'aventure de devenir maire de votre commune ?
Quand je suis arrivée, j’ai proposé une vision peut-être moins archaïque, plus dynamique. Venant d’ailleurs, j’étais décomplexée dans mes propositions. Je ne connaissais pas vraiment le fonctionnement, car j’étais novice. Ma première campagne remonte à 2014. J’ai rassemblé autour de moi des gens issus de différents horizons. Nous voulions porter une autre vision de la ville et partager notre enthousiasme. Je n’ai pas eu peur de perdre, mais bien de gagner. La charge de la mission m’est tombée sur les épaules. Il fallait être à la hauteur de la charge. Je n'avais pas les codes, je ne connaissais pas le système administratif, souvent lourd. Puis, il y a l’inertie : une idée ne se concrétise pas en 24 heures. Il faut composer avec le parcours administratif qui vous freine, les règles, les précautions à prendre.
Quel est, selon votre expérience, le plus difficile dans l'engagement politique ? Je trouve que c’est contraignant, puisqu'il
faut donner beaucoup d'énergie, beaucoup de présentiel. Il faut être là, mais c'est passionnant.
Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui nous écoutent et qui souhaitent s'engager en politique, mais qui se sentent découragées par la complexité ou le manque de contacts ?
Qu'elles osent tout simplement, qu'elles s'imposent, qu'elles sachent saisir l'opportunité. Il faut pousser la porte de sa mairie, il faut rencontrer les élus. Nous cherchons des talents et, même quand nous constituons une équipe municipale où la parité s'impose, ce n'est toujours pas évident de trouver des femmes. Nous ne cherchons pas obligatoirement des ingénieurs, nous cherchons des personnes qui ont envie d’œuvrer pour une collectivité.
Quelle mesure auriez-vous envie de prendre pour encourager une plus grande présence des femmes dans le débat public ?
La parité impose déjà à ces messieurs le fait de laisser quelques places. Je pense que pour certains, cela ne les enchante guère, mais il faudrait plus l'imposer partout, dans les conseils d'administration, les collectivités, toutes les assemblées. De fait, il faut qu'il y ait une femme, un homme, une femme, un homme... Et pareil pour un gouvernement, ce qui n'est pas souvent le cas, pareil pour le Sénat. Le Sénat, 34% de femmes. Ils ont progressé, messieurs les sénateurs, à l'Assemblée nationale nous avons régressé. Dans ces grandes assemblées, il faudrait quand même que le système impose cette parité, que l'on trouve un fonctionnement pour que la parité soit respectée. Cela ne se fera pas naturellement.
> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »
Fille de Yann Cucherat, gymnaste accompli, Angélina se distingue patins aux pieds, à tout juste 15 ans. Championne de France l’an dernier, dans la catégorie « novices », avec son partenaire, Léopold Hernandez-Dacquin, la jeune lyonnaise se laisse le droit de rêver à une carrière au plus haut-niveau.
Texte
: Morgan Couturier – Photos © Mark
Holdefehr et archives Lyon People
Dans la glace de la patinoire Charlemagne, le reflet n’est plus le même. Ses patins sont venus griffer la surface, tirant par la même occasion, un trait sur ce visage poupon aperçu en 2019, la voix tremblante pour féliciter son père, Yann Cucherat, honoré du titre de chevalier de l’ordre du mérite. Depuis, cinq ans ont passé. Le corps a changé. La confiance aussi. Mieux Angélina Cucherat s’est affranchie. Elle, c’est elle, et lui, c’est lui. Angélina Cucherat brille par son prénom, et non plus par les exploits sportifs de son paternel. Elle s’en est même éloignée, en choisissant cette glace, qui la voit danser, avec son partenaire, Léopold Hernandez-Dacquin. Il y eut bien une tentative, en « baby gym », laissant croire que la jeune femme suivrait les pas de papa. Mais les barres parallèles, chères à son daron, n’étaient pas faites pour elle. « Il y avait trop de garçons », dévoile-t-elle avec ses mots, l’exercice de l’interview déjà bien maîtrisé. Comme si le haut niveau était en elle, dans ses veines. La veine des championnes, sûrement. L’avenir dira plus tard si ces espoirs l’amènent jusqu’à l’Olympe. Comme... son père. Mais en attendant, c’est donc sur la glace lyonnaise que son bonheur semble se dessiner. Et ce, depuis l’âge de 4-5 ans, motivée à l’époque, par quelques amies, lui soufflant l’idée de regagner la patinoire Charlemagne. « Ça m’a tout de suite plu », raconte-t-elle, bien que cette passion ait dû être mise sous silence pendant deux ans, la faute à un domicile familial trop éloigné de la capitale des Gaules. Mais lorsque Lyon s’offrit enfin à elle et à ses parents, Angélina Cucherat reprit le cours de son histoire, écrite autour de la « danse sur glace ». Un intitulé lui tenant à cœur. Hors de question de parler de patinage artistique, une discipline bien différente et très vite limitée dans son développement.
“ÇA M’AIDE VRAIMENT D’AVOIR UN PÈRE DANS LE SPORT”
Car la jeune fille vise haut et loin, ses ambitions étant désormais bercées par le quotidien de la junior académie. Une structure mêlant sport et études, à l’intérieur de laquelle la danseuse s’épanouit, à raison de deux entraînements par jour. Et ce, dès 6h du matin, lorsque la Confluence respire encore la tranquillité. Telle est la quête de résultats : elle implique bon nombre de sacrifices. Peut-être est-ce dans ce domaine, d’ailleurs, que son père, nouveau manager général de la Haute
Performance à l’Agence nationale du Sport, intervient le plus (lire encadré). « Ça m’aide vraiment d’avoir un père dans le sport. Il me prodigue des conseils sur le bon comportement à observer en compétition. Il m’apprend à gérer mes émotions, mon mental. Il me souffle de m’entraîner plus que les autres, pour toujours progresser », assure-t-elle. Et manifestement, cette progression semble aller aussi vite que ses chorégraphies. Si bien qu’elle brilla dès sa première compétition, alors qu’elle découvrait la danse de couple, épaulée par son partenaire et ami, « Léo » « Notre objectif était de terminer notre programme en entier. On ne pensait pas que l’on allait atteindre les minimas dès le premier coup », se réjouitelle, a posteriori. La suite, fut une succession de bons résultats, en Suisse, en Allemagne ou même en Hongrie. Puis quand le France les invita à ses championnats nationaux, le couple toucha le Graal : la première place.
Coupe d'automne sur la patinoire
Charlemagne à Lyon, le 27 octobre 2024
< Léo, Angélina, Ambre et Samuel
De quoi combler ce rêve initial de percer dans la danse de couple, où les grands esprits se rencontrent, pour ne former qu’un tout, hyper connecté. « Ce qui fait la différence, c’est la connexion, l’interprétation. On a beaucoup travaillé là-dessus », expose-t-elle. Reste désormais à travailler. À peaufiner cette complicité, qui l’invite à s’envoler, au-dessus des épaules de son partenaire, à la force de ce dernier. Un porté pour être portée vers les sommets. Vers les podiums des compétitions européennes d’abord. Puis vers la catégorie supérieure (juniors, ndlr),
ensuite. D’autant que sur l’eau glacée de la patinoire Charlemagne, le planning des entraînements invite régulièrement Angélina et Léo à observer ce qui se fait de mieux.
À commencer par Ambre et Samuel, champions olympiques dans cette même catégorie. Toujours est-il que dans cette réunion de talents, les ainés en viennent presque à être impressionnés. À envier cette médiatisation, entourant la jeune Cucherat. Un nom qui parle. Malgré cela, c’est bien un prénom que l’on retient déjà : Angélina !
Figure emblématique du sport lyonnais*, le gymnaste Yann Cucherat (né le 2 octobre 1979 à la Croix-Rousse), s’est investi pendant dix ans en politique autour de Gérard Collomb qui lui offre le poste d’adjoint aux sports en 2014. Suite à la défaite de 2020, il siège dans l’opposition jusqu’en septembre 2024, date à laquelle il est nommé Manager Général de la Haute Performance à l’Agence nationale du Sport. Il succède à Claude Onesta et assure la continuité des missions confiées à son prédécesseur, avec pour objectif d’accompagner la réussite française lors des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques.
*À son palmarès, on recense notamment une médaille de bronze aux barres parallèles aux mondiaux de Melbourne (2005) et une médaille d’or à Milan en 2009.
Jean Philippe Merlin, 45 ans au service de l’Auberge du Pont de Collonges. Le 2 février, il a rendu les clés de cette Maison de famille dévorante, fascinante, aimée.
Le 2 février 2025, Jean-Philippe Merlin tire sa révérence après 45 ans de bons et loyaux services à l’auberge du Pont de Collonges.
Texte : Odile Mattei – Photos © Jean-Luc Mège et Archives LP
J’ai ouvert pour vous, la vieille malle en cuir dans laquelle j’ai déposé des photos, des cartes postales, des lettres, des menus, bref des souvenirs professionnels et franchement, ça me fait un pincement au cœur ces témoignages du temps passé ! Ma vie sur papier de 16 ans à aujourd’hui 64 ans ! » Un tantinet nostalgique, le directeur de salle de la Maison Bocuse à l’orée de son départ à la retraite ! Et d’ajouter : « Il faut savoir partir avant d’être dépassé, has been ! »
Une adolescence tumultueuse. Les parents de Jean-Philippe Merlin, restaurateurs, tenaient des brasseries. « La Marée » au marché international de gros, à Perrache, puis « Le Café La Patrie » avenue de Saxe dans le 3ème. Derrière les fourneaux et le comptoir, de 3h du matin à minuit, le gamin livré à luimême, fréquentait certains petits caïds du quartier. Il y avait bien les deux grands-mères, mais savaient-elles tout ? Toujours est-il que pour le remettre dans le droit chemin, ses parents l’ont placé dans un foyer.
Une belle rencontre : Mado Point. À sa sortie, Michel Merlin autrefois employé à La Pyramide, chez Point, envoie l’adolescent dans cette maison 3*: « Mon fils sait porter une assiette mais n’a pas fait d’école hôtelière, il doit tout apprendre ». Jean-Philippe a 16 ans. Pendant un an et demi, il se forme au métier de serveur, observe, mémorise. Ses parents, dès qu’ils le peuvent, lui rendent visite. Le jeune homme vit quotidiennement aux côtés de Mado Point, attentive et bienveillante. Il la considère comme sa troisième grand-
mère. Elle le conseille : « Petit, tu vas partir en Angleterre apprendre l’Anglais, ça te servira un jour ». C’est ce qu’il fit. D’abord à Dorchester, puis Coventry. Jugeant qu’il ne pouvait pas progresser dans la langue de Shakespeare, car entouré de trop de collègues français, Jean-Philippe, décidé à s’en sortir, choisit d’aller travailler à Strarford upon Avon. Pendant tout son séjour, Madame Point entreprit une correspondance épistolaire avec Jean-Philippe. On peut lire dans les courriers adressés outre-Manche des recommandations, des conseils, elle lui donne des nouvelles de sa santé, lui raconte ce qui se passe à la Pyramide. Il prend le temps de répondre à chacun de ses courriers.
Un entretien décisif. De retour à Lyon, parfaitement bilingue, cheveux longs et boucle d’oreille, il a 19 ans et veut prendre son destin en main. Quelques jobs dans le mannequinat, puis chef de rang six mois dans une brasserie. Quand un matin dans le journal local, sa mère lit cette annonce : « Restaurant gastronomique cherche chef de rang bilingue ». La certitude et l’audace de la jeunesse : ce poste est pour lui ! Il passe l'entretien avec Raymonde Bocuse. Elle le trouve jeune mais le recrute. Sans doute son aplomb et son charme l’ont convaincue. À l’âge de 19 ans et 6 mois, Jean-Philippe Merlin entre comme chef de rang au restaurant triplement étoilé Paul Bocuse. Il détient toujours ce record du plus jeune chef de rang recruté. « Quelle joie de travailler à l’Auberge de Collonges ! » Et dire que le jeune commis de La Pyramide, avait croisé le chef charismatique, 4 ans plus tôt à l’occasion des 80 ans de Madame Point, organisés par Paul Bocuse au Château de Vizille. À l’époque : « J’étais impressionné, je murmurais un bonjour tout timide » auquel le Maitre avait répondu « bonjour gone ! » Ce « gone » allait vivre finalement 45 ans au rythme effréné de la Maison Bocuse. Un véritable sacerdoce.
Jean Philippe se souvient bien des maitres d’hôtel, Luigi Richi et Lucien Bertoli avec lesquels le jeune chef de rang a travaillé, et bien sûr de Madame Raymonde Bocuse.
Toute l’équipe de salle, avant l’ouverture du restaurant, s’affairait, frottait le carrelage, lavait les vitres, dépoussiérait du sol au plafond... Très exigeante sur la propreté, la « patronne » veillait rigoureusement sur tout, d’un œil expert. « Elle soulevait même les cuvettes WC ! ». Quand un rayon de soleil éclairait la salle à manger, elle disait : « Là regardez, une trace de poussière ! » Et combien de fois avons-nous entendu : « Faites bien les bobèches ». À l’époque les clients fumaient à table. Les cendriers étaient changés à chaque mégot mais un gros fumeur pouvait nous attirer cette remarque discrètement murmurée : « Il faut remplacer le cendrier, Philippe » « Oui, madame, je venais de le faire mais j’y retourne tout de suite ! ». Le jeune chef de rang se souvient aussi : « Madame faisait la caisse, et parfois se levait pour aider à découper une volaille, un loup en croûte... C’était le pire qui pouvait nous arriver au service ! Madame découpait si bien que nous étions intimidés d’être à ses côtés ! » Raymonde Bocuse dirigeait une équipe de 25 personnes. Présente tous les jours, elle faisait aussi la fermeture de l’Auberge, ouverte 7 jours sur 7 à l’époque. Jean-Philippe a toujours eu de l’admiration pour cette « femme humble, exceptionnelle, élégante, à la voix si douce ! Une patronne que nous respections tous. Monsieur Paul lui doit vraiment énormément. »
1976, dans le café La Patrie, tenu par ses parents Michelle et Michel, Jean-Philippe (en gilet) et sa sœur Corinne. Des parents fiers du parcours professionnel de leur fils.
En 1985, Paul Bocuse décide de restructurer l’équipe de salle pour soulager Madame de ses nombreuses tâches. Il recrute un nouveau directeur de salle, Francois Pipala âgé de 30 ans et nomme Jean-Philippe Merlin, 25 ans, maître d’hôtel. Francois Pipala raconte : « Douze heures par jour, nous étions ensemble au travail, plus qu’avec notre famille ! Une grande complicité et confiance se sont installées entre nous ». Une manifestation avec 350 couverts s’organisait à l’Abbaye, Jean-Philippe en avait la responsabilité. « Je m’appuyais sur lui 100%, il prenait tout en charge avec sa rigueur, son savoir-faire et son sens pour diriger ». Et François Pipala d’ajouter : « Je partais en congés, il prenait le relais ». Tous les deux sont devenus « l’œil de Madame » et « Pendant toutes ces années, nous avons fait tourner la Maison avec la confiance absolue de Paul Bocuse. » Les « frérots » ne se sont « jamais pris la tête ». Ils ont toujours su dialoguer. Pas de rivalité entre eux. Francois Pipala, retraité depuis 2021 de conclure : « Jean-
Philippe est un très grand professionnel, une personne à humeur égale avec ses collègues, toujours le juste ton, l’élégance, la courtoisie ». Tous les deux ont formé plus de 800 personnes dans leur carrière.
Monsieur Paul a mis en lumière les chefs de cuisine et depuis, médias et réseaux sociaux en ont fait des stars. Le métier de salle n’a pas encore connu cette popularité alors qu’il est aussi essentiel pour un bon repas. Jean-Philippe regrette ce manque de reconnaissance : « Nous, l’équipage, ne sommes pas des poseurs d’assiette. Monsieur et Madame Bocuse ont toujours exigé que le repas soit un moment magique pour les clients. Nous veillons à leur bien-être : un accueil avec le sourire, un accompagnement prévenant à la table, un service courtois attentionné non guindé jusqu’à la fin du repas. » Chez Bocuse tout est codé, réglé et incarné. Le maître de cérémonie orchestre le ballet du service, la mise en scène des magnifiques assiettes élaborées en cuisine. L’art de la table à la française, l’art de la découpe en salle avec cette gestuelle précise de chorégraphe, et ce geste artistique du professionnel dans toute son élégance, émerveillent toujours les clients. Le directeur de salle a l’œil sur tout. Il surveille discrètement le moindre détail. Rien ne lui échappe. Tout doit être parfait pour rendre les clients heureux. « Ce moment de bonheur souhaité est prodigué par la quête de l’excellence de tous, en cuisine et en salle. » Après 45 ans de bons et loyaux services, JeanPhilippe insiste : « Notre savoir-faire, notre exigence, notre dévotion, sont indissociables du rayonnement international du restaurant gastronomique Paul Bocuse ».
Le restaurant affiche complet. Les clients fidèles et ses amis ont tenu à partager ce moment d’émotion avec de belles surprises. L’équipage assure, comme toujours à la perfection le service mais pense déjà au lendemain. Certains murmurent : « Il va nous manquer ». Charles Orboin maitre d’hôtel, ému lui aussi me confie : « Jean-Philippe est pour nous un exemple d’engagement, de dévotion à son travail, charismatique autant qu’accessible avec ses équipes. Un homme fédérateur, humain, droit et juste. Pendant un certain temps nous allons le chercher au détour d’un escalier, d’une passe. Nous ne l’oublierons pas. Nous saurons faire perdurer ce qu’il nous a transmis. » Ce jour-là, chaque geste du rituel quotidien de Jean-Philippe prend un sens tout particulier. Il signe 45 ans de dévotion et de passion pour cette maison fascinante. « Je laisse une équipe parfaite, Maxime, Charles, Valéry, Thibaut... je pars la tête haute, fier de cet équipage de 38 personnes. » En souriant, Jean-Philippe ajoute : « Certains sont les enfants d’anciens collaborateurs ! Nous avons avancé ensemble avec passion et cœur. Il faut du sang neuf qui apportera quelque chose d’autre à cette belle et illustre Maison de famille du bord de Saône. Et maintenant que vais-je faire ? Une semaine chez moi à essayer un autre rythme de vie... et si le temps gris persiste, direction le Sud, Port Grimaud. Sans contrainte de temps, sans agenda dans la tête. » Le directeur de salle tire sa révérence, mais il n’en restera pas là. JeanPhilippe compte bien transmettre ses valeurs d’excellence acquises dans l’univers Bocuse à des jeunes désireux d’apprendre les métiers de la salle. Dans quelques jours, Louis Morin MOF 2023 endossera à 30 ans, le costume de directeur de salle et écrira lui aussi sa partition dans ce Temple de la gastronomie française.
Mariage de sa fille Dorothée en septembre 2024. Jean-Philippe reconnait avoir fait des sacrifices familiaux pour cette fabuleuse Auberge. Hélène, sa femme témoigne : CETTE MAISON A PRIS MON MARI, LE PÈRE DE NOS DEUX ENFANTS ! IL A VÉCU POUR ELLE, SES CLIENTS ! ” et Jean-Philippe de répondre : “J'ai vraiment une femme exceptionnelle”
“Jean-Philippe à l'art de bien recevoir et cette générosité qui lui à permis de combler ses clients” Rénée Richard
08:45
Dans la salle à manger pas encore dressée. À la caisse, Jean-Philippe Merlin et ses deux maîtres d’hôtel, Charles Orboin et Maxime Tschirhart regardent les plans de table. Les commis et chefs de rang préparent la salle : allumage du feu, repassage des nappes, dressage des tables.
10:00
Echange avec Corinne Boisserin, responsable commerciale : « 35 ans de collaboration pour le plaisir de nos clients. Ensemble nous avons partagé cette quête de l’excellence. Jean Philippe laisse une empreinte durable marquée avant tout par sa rigueur, tout au long de cette carrière extraordinaire. »
11:00
Déjeuner de l’équipe. La brigade se met à table dans une salle dédiée. JeanPhilippe préside, encadré de ses deux maitres d’hôtel. Entrée et plat préparés en cuisine. Les fromages et les desserts sont les entamés du dernier service en salle.
1. En cuisine en 2001, avec Alfred Hocdé, Paul et Raymonde, le chef Roger Jaloux, Jean-Philippe et Frédéric Demeure
2. François Pipala, Paul Bocuse, Max Bourgelle, Jean-Philippe Merlin, Jacques Lameloise et Jean-Paul Borgeot
3. Le coup de feu sous l’œil de Monsieur Paul
4. Pour les 50 ans de Renée Richard, fidèle de la Maison Bocuse
5. Une passion commune pour Jean-Philippe et son ami Rudy Roquesalane : les rallyes 4X4 dans les déserts. Monsieur Paul sera d'une grande aide pour trouver des sponsors !
11:45
Derniers ajustages vestimentaires avant la prise de service. « Les chaussures cirées sont lustrées à chaque service. La tenue de salle, de la coiffure aux chaussures, doit être irréprochable. »
L’équipe de salle autour de Jean-Philippe.
Le portable, le carnet, le stylo et le plan de service
Jean-Philippe détient toujours des records au sein de la Maison Bocuse :
- le plus jeune chef de rang, à l'âge 19 ans et demi - le plus jeune maître d'hôtel, à l'âge de 25 ans
- la plus grandre longévité en salle avec 45 ans de service
Vincent Le Roux : “Jean-Philippe a organisé ma soirée de mariage à l'Abbaye il y a 25 ans. 7 ans plus tard je rentrais à l'Auberge. Jean-Philippe en souriant : «Je tutoie Vincent car je l'ai marié et j'avais déjà 20 ans de Maison ! »”
12:00
Dans la cave où sommeillent 120 000 bouteilles, avec Thibault Curioz, chef sommelier : “Jai un respect total pour Mr Merlin, il est la droiture, la loyauté... son “Thibault viens voir !” du matin va me manquer.”
12:15
Découpe en salle. « Avec le sourire et avec le cœur, toujours », ce geste artistique du professionnel dans toute son élégance.
À l’accueil. Quelques minutes avant l’ouverture du restaurant, le directeur général Vincent Le Roux et Jean-Philippe Merlin échangent sur le service à venir. Vincent Le Roux confie : “Jean-Philippe est un passionné de la Maison, qui aime les gens, un travailleur fou, rigoureux, loyal. C'est un métier de sacrifice. Il a contribué à l'aura de la Maison.”
En cuisine avec les chefs Olivier Couvin, MOF 2015 et Gilles Reinhardt chef exécutif, MOF 2004. Olivier Couvin : « 23 ans de collaboration entre échanges dynamiques et moments conviviaux semblables à ceux d’une famille. La règle fondamentale partagée par l’ensemble de l’équipe a toujours été de faire vivre à nos clients une expérience unique, un moment exceptionnel et privilégié. C’est finalement ce qu’il a accompli tout au long de sa carrière.
À bientôt Jean-Philippe, cette fois en tant que client ».
La dernière apparition publique du milliardaire lyonnais Bruno Rousset remonte à juin 2022. Pourquoi a-t-il disparu soudainement de la scène lyonnaise. Notre enquête.
Texte : Philippe Lecoq – Photos DR / Lyon People
Au Musée des Confluences où Evolem fête ses 25 ans, son fils aîné Nicolas qui préside à l’époque le family office depuis 2020 – son frère Guillaume vient de lui succéder – lui demande de monter sur scène pour rejoindre l’équipe mais aussi ses autres enfants qui siègent au conseil de surveillance. Le moment est symbolique. Une photo fige ce jour hommage. Dernier acte de la transmission. Le fondateur de la célèbre société d’assurances April vendue à CVC Capital Partners en 2019 pour
environ 900 millions d’euros – et revendue deux ans plus tard 2,4 milliards € au fonds d’investissement KKR and Co ! – fondateur d’Evolem et de la Fondation Entrepreneurs de la Cité, est ramené à son hôtel particulier de Lyon 6ème. Depuis cette photo familiale, plus de nouvelles. En vérité, plus de nouvelles depuis la soirée des vingt ans de Lyon People en février 2020 où Bruno Rousset – souriant, l’œil vif, jean gris, veste noire sur chemise blanche et cravate assortie – s’affiche aux côtés de Vanessa Rousset – robe noire et veste
rouge éclatante (photo ci-dessous). Alors, qu’est donc devenu Bruno Rousset, l’un des plus emblématiques entrepreneurs de la ville, patron réputé « social », à la réussite spectaculaire, investi par le biais de ses fondations et/ou ses fonds de dotation dans l’aide à l’emploi des jeunes, l’insertion sociale, ou encore la transition écologique ? Perdu de vue.
Jusqu’à l’autre jour, avec un post de Vanessa Rousset, son ex-épouse, sur LinkedIn.
« Mon ex-mari, le fondateur d'April, est enfermé chez lui sans ordinateur et sans téléphone depuis plus de quatre ans. Il souffre d'une maladie neuro dégénérative : la démence fronto-temporale mais il est encore lucide. La Justice saisie par anticipation par ses enfants l'a placé hâtivement sous curatelle renforcée, en désignant contre sa volonté ses enfants comme curateurs (Bruno voulait signer un mandat de protection future et à défaut, il voulait comme curatrice à la personne sa sœur Brigitte, infirmière). Depuis le jugement, Bruno est enfermé chez lui, il n'a plus accès à ses amis, il n'a plus de téléphone, il n'a plus d'ordinateur. Il n'a plus le droit de sortir déjeuner ou dîner dans son restaurant favori « le Président », même en étant invité ».
Bon sang ! Si les informations livrées par Madame Rousset aux lecteurs de LinkedIn pouvaient se vérifier, la charge est lourde. On apprend d’abord – ou on se le voit confirmé peut-être pour ses amis – que Bruno Rousset est sérieusement malade, une « démence
fronto-temporale », et ce depuis plus de quatre ans. Quatre ans ? La soirée de Lyon People a donc été vraiment sa dernière soirée publique ? Nous apprenons également qu’il serait « enfermé » chez lui, privé de ses amis, en ne disposant plus des outils courants de communication, alors qu’il reste « lucide » « Enfermé », le mot est fort et sans doute pas choisi au hasard par la présidente d’AMDG, qui a fait pour mémoire polytechnique, les Ponts et Sciences-Po en parallèle. S’il est « lucide », pourquoi le priver de téléphone, de sms, de mels ? Pourquoi le priver de sorties au restaurant ? Et de visites ?
Nous apprenons surtout que cette situation pénible serait due à ses propres enfants
Vanessa Rousset ajoute sans tergiverser : « Personne n'ose le dire mais parfois l'enfermement vient de nos plus proches. Nos propres enfants... » Bref, les enfants de Bruno Rousset auraient décidé de son « enfermement » depuis début 2020 donc, contre l’avis – c’est ce que nous lisons – de Bruno Rousset lui-même « placé hâtivement sous curatelle renforcée, en désignant contre sa volonté ses enfants comme curateurs » Mais que s’est-il passé avant février 2020 ? Pourquoi cette curatelle renforcée qu’il n’aurait pas souhaitée ? Pourquoi les enfants sont-ils curateurs et non sa sœur Brigitte s’il l’avait souhaité, pourtant infirmière, que nous n’avons hélas pas pu joindre ? Pourquoi Bruno Rousset n’a pas pu « signer un mandat de protection future » ? mais peu importe, peut-être, les histoires de familles sont parfois compliquées et doivent aussi parfois rester « en famille »
Sauf que. Le post de Vanessa Rousset veut alerter sur une certaine forme de maltraitance. Bruno Rousset serait privé d’amis, de téléphone, et d’ordinateur. Il ne pourrait donc joindre personne à l’extérieur de sa maison. Il est pourtant entouré d’auxiliaires de vie qui se relaient pour l’aider au quotidien. Une source de son entourage proche nous a même assuré qu’il pourrait sans difficulté sortir au restaurant. « Il se balade au parc de la Tête d’or, accompagné bien sûr, nage dans sa piscine, joue aux échecs... Et déjeune ou dîne comme tout le monde, mais de très mauvais plats préparés livrés à son domicile ». Bruno Rousset voit de temps en temps ses enfants et sa sœur Brigitte citée dans le post. Il ne parle plus ou presque, mais « comprend très bien tout ce qui se dit », confirme notre source. De son côté, le restaurant « Le Président » dirigé par Christophe et Nicole Marguin n’a, en effet, plus de visites de Bruno Rousset, malgré ses invitations. Alors, Madame Rousset rend public une situation à forte portée émotionnelle, à laquelle il est malaisé d’assister quand on n’est pas de la famille ou de la justice. Elle lance un appel, un appel à
la famille de Bruno Rousset, un appel à ses amis ou anciens amis à demander à le voir, à lui ouvrir en quelque sorte un peu les portes de la liberté.
“NE
MERCI POUR LUI”, conclut-elle.
Interrogés par Lyon People, les enfants ont choisi de ne pas répondre directement aux accusations de Vanessa Rousset, comme ils l’ont fait avec nos confrères de Mag2Lyon. « Afin de respecter la dignité de notre père et la nécessité d'un contexte apaisé indispensable à son bien-être, tout article de presse mettant en avant sa vie privée n'est pas le bienvenu », nous a indiqué Loïc Rousset par mail, en nous faisant parvenir le communiqué ci-joint :
« Bruno Rousset, fondateur du Groupe APRIL, est atteint d’une maladie incurable, la dégénérescence fronto-temporale (DFT) qui a lui a été diagnostiquée voici maintenant
plusieurs années. Ce trouble neurocognitif rare affecte les régions frontale et temporale du cerveau et entraîne progressivement une perte d’autonomie. Il n'existe à ce jour aucun traitement pour cette maladie. Les mesures de protection et le cadre de prise en charge recommandés par le corps médical ont été mis en place, avec l’accompagnement d’une association spécialisée, et s’adaptent à la progression de la maladie. Dans cette période difficile, la compréhension, la compassion et le respect de la dignité de Bruno Rousset observés par l’ensemble de ses proches constituent un soutien particulièrement précieux pour l’aider à vivre une vie aussi décente et paisible que possible. Nous remercions celles et ceux qui respecteront notre douleur et notre volonté de discrétion dans cette épreuve et restons naturellement ouverts à toutes les marques de sympathie et d’affection qui voudraient s’exprimer envers Bruno. »
C’était notre intention. Transmettre notre sympathie et notre bon souvenir. Les articles de Mag2Lyon et Lyon People permettront-ils de desserrer l’étau autour de Bruno Rousset ? Nous le saurons très vite. À suivre, donc.
Extrait des Fortunes lyonnaises Lyon People n° 252 - septembre 2024
Hôtel particulier construit par Jean Gorse, puis occupé par Maître Dubost, avant d’être racheté par Charles Mérieux, fils de Marcel Mérieux, qui l’a entièrement « restructuré » pour y installer une salle de cinéma et les bureaux du consulat d’Autriche. Occupé par l’entreprise américaine Marine Consulting. En 1990, les frères Giorgi (RIC) l’achètent, restructurent et remettent en vente. Bruno Rousset, PDG d’April Group a entièrement réaménagé la maison en la dotant d’une piscine en soussol et d’une plaque tournante pour caser ses véhicules dans le garage.
[Source : Magazine Lyon People – Juin 2010]
Depuis sa création en 1961, l’EFAP est devenue une référence incontournable dans le domaine de la communication et du marketing. L’école propose des formations innovantes et immersives, préparant les étudiants à une carrière dans un secteur en perpétuelle évolution. Parmi eux, Elvire Bossan, étudiante en 5e année à Lyon, effectue son alternance chez Publicis Media France en tant qu’assistante consultant média.
UN PARCOURS PERSONNALISÉ ET INTERNATIONAL
Après son bac, Elvire a intégré la 1ère année de l’EFAP. S’en sont suivies 4 années d’un cursus généraliste où elle a découvert de nombreux domaines, comme les relations presse, la communication digitale ou encore l’événementiel. Elle s’est spécialisée en 5e année en Communication et Marketing Stratégique, l’un des 22 MBA spécialisés proposés par l’école. Ce programme lui permet de développer une vision globale des stratégies de communication et d’approfondir ses compétences en communication 360°, gestion de projet et marketing digital.
L’EFAP offre également une ouverture à l’international avec ses 15 campus, dont 5 à l’étranger, et un réseau de 100 universités dans le monde. Les étudiants peuvent choisir entre trois options selon qu'ils souhaitent une expérience internationale plus ou moins poussée. Véritable passeport pour une carrière réussie, l’EFAP accompagne chaque étudiant dans la construction d’un cursus sur mesure, répondant aussi bien à leurs ambitions personnelles qu’aux besoins et enjeux des entreprises.
Elvire a saisi cette opportunité internationale en effectuant un stage au Canada chez Atout France, où elle a contribué au rayonnement de la destination France sur le marché canadien.
UNE PÉDAGOGIE SYNONYME
D’EXPÉRIENCE TERRAIN
L’EFAP propose une pédagogie événementielle et immersive, alliant théorie et pratique. Dès la première année, les étudiants travaillent sur des mises en situation concrètes
Photos © DR
pour des annonceurs prestigieux comme, dernièrement, Lustucru ou Bioderma. « Les battles m'ont appris à travailler en équipe, à défendre mes idées et à pitcher un projet devant des professionnels », témoigne Elvire.
Grâce à un total de 21 mois de stages répartis sur 5 ans, les étudiants de l’EFAP explorent différentes facettes des métiers de la communication et du marketing. Des coachs carrière accompagnent les étudiants tout au long de leur parcours, dans la construction de leur projet et leur insertion professionnelle. Après plusieurs expériences de stages en relations presse, social media et marketing, Elvire a choisi l’alternance pour sa dernière année d’études, au sein de Publicis Media Connect.
En tant qu’assistante consultant média, Elvire analyse les besoins clients, élabore des stratégies de communication et supervise l’achat d’espaces média, offline et online. « Ce que j’aime dans mes missions actuelles, c’est la diversité des projets et des secteurs (grande distribution, immobilier, etc.), ce qui me permet de relever des défis de taille et d’être créative dans les stratégies de communication proposées », explique-t-elle.
L’EFAP lui a permis de développer des compétences essentielles. « J'ai appris à analyser les enjeux stratégiques et à développer des solutions créatives adaptées à chaque secteur », ajoute-t-elle.
UN NOUVEAU CAMPUS
AU CŒUR DE LYON
En 2024, l’EFAP a inauguré un nouveau campus de 3 000 m2 au cœur du 3e arrondissement de Lyon, doté d’un amphithéâtre, de salles de cours modernes et d’espaces de coworking.
« L’art présent sur les murs apporte une touche créative qui rend l’environnement encore plus dynamique », apprécie Elvire.
Dans quelques mois, elle rejoindra le réseau des 30 000 diplômés de l’EFAP, une communauté active à travers le monde.
« Ce réseau offre de nombreuses opportunités professionnelles. Grâce à lui, j’ai déjà pu bénéficier de l’expérience de nombreux alumni et de précieux conseils pour mon avenir », confie-t-elle.
Elvire envisage de poursuivre sa carrière en stratégie de communication au sein d’une agence. Grâce à l’EFAP, elle a toutes les clés pour s’épanouir et relever les nouveaux défis de la communication, à Lyon, ailleurs en France et partout dans le monde.
EFAP Lyon
113, bd Marius Vivier Merle - Lyon 3e > Plus d'infos sur efap.com
IRIIG, créée en 2019 par des entrepreneurs lyonnais, est la 1ère école 100% dédiée au management de projets d’innovation. Elle propose des programmes de bac+4 à bac+6, dont 2 nouveaux : un Master of Science en “Management des Projets IA” pour des étudiants en poursuite d’étude et un Executive Master “Entreprendre les Transitions”, axé sur la RSE et la transition écologique, pour des professionnels en reconversion.
Textes : Jocelyne Vidal - Photos © Diplomeo - next-op/E.Linel et Alexandre Moulard
Avec sa pédagogie “Learning by Doing”, basée sur l’expérimentation et l’apprentissage dans l’action, IRIIG réserve plus de 40% de ses programmes à la réalisation, par ses étudiants, de véritables missions de conseil pour les entreprises et associations du territoire. IRIIG, s’adresse, grâce à une sélection basée sur 6 softskills, aux étudiants en poursuite d’études ou aux cadres dirigeants, qu’ils soient issus d’écoles d’ingénieurs, de commerce, ou d’autres filières plus créatives.
Étudiant-entrepreneur à IRIIG, révolutionne l’accompagnement du monde agricole
Étudiant en Master of Science Management des Projets d’Innovation et Entrepreneuriat à IRIIG, Hugo Grel incarne une nouvelle génération d’entrepreneurs. Après avoir obtenu son diplôme
“IRIIG c’est plus qu’une école, c’est un catalyseur et fédérateur d’acteurs et de réseaux”, affirme Stephan Galy, président fondateur, “et nous sommes la seule école de l’OCDE à avoir fait le choix stratégique de nous installer au sein d’un tiers-lieu dédié à l’entrepreneuriat et à la tech”.
Un parti-pris audacieux pour cet ancien DG délégué d’EM Lyon qui a su, après 22 années d’expérience dans l’enseignement supérieur, allier innovation, impact et entrepreneuriat.
JPO le 15 février 2025, inscription sur www.iriig.com
d’ingénieur informatique à l’INSA Lyon, et être passé par le programme entrepreneuriat la « FÉE », il décide de rejoindre IRIIG pour développer ses compétences en management, innovation et entrepreneuriat. Ce qui lui permet de donner vie à son projet : Boostaferme, une solution inédite qui propose un accès simplifié aux différentes aides possibles pour les agriculteurs.
Attiré par l’approche pédagogique d’IRIIG, basée sur le “Learning by Doing”, Hugo a trouvé dans cette école un environnement stimulant pour mener de front études et entrepreneuriat. « Chez IRIIG, je bénéficie d’un équilibre idéal entre les cours, qui m’apportent des outils et des méthodes directement applicables, et un temps dédié au développement de mon entreprise pendant mon alternance ».
Issu d’une famille d’agriculteurs en Ardèche, Hugo a développé une sensibilité particulière aux obstacles administratifs rencontrés par les agriculteurs. C'est pourquoi il a décidé d’attirer l'attention sur ces problématiques et d’y apporter, à sa manière, des solutions.
Boostaferme, Kesako ? C'est une plateforme intuitive qui centralise en temps réel les aides agricoles disponibles. Conçue pour les conseillers agricoles, cette solution performante leur permet de gagner du temps en identifiant rapidement les
dispositifs d’aide les mieux adaptés et d’aider les agriculteurs qu’ils accompagnent à la constitution des dossiers. « En rendant les démarches plus fluides, nous contribuons à recentrer les efforts sur ce qui compte vraiment : aider les agriculteurs à se développer dans un environnement souvent complexe » explique Hugo.
Pour concevoir une solution en phase avec les besoins du secteur, Hugo a mené une enquête terrain approfondie auprès d’agriculteurs et de conseillers dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce travail a permis de proposer un outil pratique, combinant technologie et expertise humaine.
Depuis octobre, Hugo est hébergé au sein de l’Innoverie, l’incubateur d’IRIIG, où il bénéficie d’un accompagnement pour son projet. « Être incubé à l’Innoverie, c’est avoir accès à un écosystème riche et dynamique, composé d’entrepreneurs, de startups et de dirigeants. Chaque échange et chaque mission contribuent à renforcer la pertinence de Boostaferme et son impact bénéfique sur le secteur agricole. » Grâce à son engagement, ses compétences et le soutien d’IRIIG, Hugo Grel démontre qu’il est possible d’allier innovation, entrepreneuriat et impact positif. Une aventure inspirante à suivre de près.
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/boostaferme/
Les 4 000 m2 du Château de Lacroix-Laval offrent un cadre d’exception à la formation en apprentissage de Vatel Academy. Arts culinaires & pâtisserie ou Service en restauration, tel est le choix offert aux collégiens issus de 3e et aux jeunes adultes en désir de reconversion.
Trois ans de formation mêlent théorie et expérimentation en privilégiant les savoirs concrets. Cours de communication orale, maths appliquées aux métiers, cours d’anglais ludiques, respect du code vestimentaire et du savoir-vivre... Autant de clés des automatismes du savoir-être Vatel.
L’autre atout de cette formation ? L’expérimentation de tous les postes de la restauration, au contact des clients. Les élèves s’exercent au restaurant gastronomique Avenir, au bistronomique Le Potager, au bar -salon de thé Arômes et côté salons de réception. Idéal pour faire le bon choix, grâce à une formation prise en charge par les organismes professionnels.
JPO les 22 Mars et 19 Avril 2025 www.vatelacademy.fr
« J’ai la chance d’avoir trouvé ma voie », lance Oscar Boyera. Des paillettes plein les yeux, l’élève de Vatel Academy, évoque la première de ses trois semaines d’alternance chez Georges Blanc.
« Attiré depuis toujours par la complexité et la rigueur de la haute gastronomie, j’ai pu réaliser une partie de mon rêve, -la seconde serait de devenir chef de rang- en découvrant dans le restaurant triplement étoilé de Georges Blanc, mille et un raffinements dans le détail du service. »
Coaché par le directeur de salle du troisième meilleur restaurant du monde, Oscar va de surprise en surprise… « La capacité de 70 couverts d’une très grande salle de trois rangées d’une dizaine de tables chacune m’a bluffé, comme l’obligation de connaître et indiquer clairement au client, la nature et le nom du producteur de chaque ingrédient des menus, de la mise en bouche au dessert ! » Baptême du feu réussi dès le premier service de 60 couverts assuré par Oscar, entre deux chorégraphies de 25 000 pas enchaînés avec fluidité, entre la cuisine et la salle gigantesque où officie le maestro de Vonnas !
« La haute gastronomie, c’est comme un poème, quand on l’aime, on ne compte pas les heures passées à l’apprendre », note Oscar en connaisseur… Fils d’une pianiste et d’un saxophoniste lyonnais, Oscar s’envole à six ans avec eux en Guyane avant de rejoindre en Suisse, un père admirateur du plaisir pris par son fils à disposer les apéritifs dînatoires des invités de la famille. Lycéen à Lausanne, Oscar s’oriente donc brevet en poche, vers un apprentissage en restauration. Entraîné au service des meilleurs tables italiennes, il balise son brillant parcours d’un passage au restaurant du Beau-Rivage Palace Hôtel puis à celui du Mirabeau à Lausanne. De retour en France, Oscar décide d’y poursuivre
ses études. Inscrit à 17 ans, en Bac Pro Service et Commercialisation, il se passionne pour des cours « basés sur les exigences de notre métier, tels les cours d’anglais liés au vocabulaire du service. »
Avec une détermination doublée d’une passion du contact avec la clientèle, l’étudiant s’est fixé un nouveau challenge : se classer au premier rang départemental des Worldskills. Entraîné avec bienveillance par Matteo d’Aloia, directeur d’exploitation de Vatel Academy, Oscar a hâte de vivre « une nouvelle expérience incroyable ! »
Rêvez en grand, nous vous accompagnons.
Rêvez en grand, nous vous accompagnons.
EN
Titre professionnel niveau 4 : Assistant Manager d’une unité marchande restauration
Titre professionnel niveau 4 :
Chef de partie Arts culinaires et pâtisserie 2 formations
Titre professionnel niveau 4 :
Assistant Manager d’une unité marchande en restauration
Chef de partie Arts culinaires et pâtisserie 2 formations
•En 3 ans pour les jeunes sortant de 3e
•En 3 ans pour les jeunes sortant de 3e
•En 1 an pour les détenteurs d’un CAP, d’un titre professionnel niveau 3 ou d’un Baccalauréat en Restauration, Cuisine ou Pâtisserie
Château de Lacroix-Laval ARTS CULINAIRES & PÂTISSERIE
Titre professionnel niveau 4 :
Château de Lacroix-Laval ARTS CULINAIRES & PÂTISSERIE
•En 1 an pour les détenteurs d’un CAP, d’un titre professionnel niveau 3 ou d’un Baccalauréat en Restauration, Cuisine ou Pâtisserie
•Rentrées : mars et septembre 2025 dans le magnifique
•Rentrées : mars et septembre 2025 dans le magnifique
Depuis 1965, l'IDRAC Business School est pionnière de l'alternance en France. Forte d'un réseau de plus de 25 000 entreprises partenaires et de 38 000 alumni, l'école offre une multitude de formations adaptées aux besoins du marché. Victor Tardivet, Responsable du Développement Commercial, nous dévoile les parcours possibles.
Que vous soyez fraîchement bachelier ou que vous souhaitiez approfondir vos connaissances jusqu’au BAC+5, l'IDRAC Business School propose des parcours et un accompagnement personnalisés. Les programmes, tels le BTS NDRC, MCO ou GPME, permettent d'acquérir des compétences solides, accessibles après le BAC et en alternance. De nombreux étudiants poursuivent avec un Bachelor Marketing et Business, puis un MBA spécialisé dans le commerce, le marketing digital, l’IA, les achats, la supply chain ou le marketing du luxe. Ajoutez le Programme Grande Ecole de 5 ans pour offrir aux futurs managers une vision à 360° de l’entreprise.
Forum des métiers : 19 février de 13h à 19h. www.idrac-bs.fr
CHEZ TORAY
déroule le fil rouge d’un
Entre le métier d’officier de sapeur-pompier et celui de directeur d’hypermarché, le cœur de Zacharie balance depuis l’enfance ! Au hasard d’une rencontre avec un étudiant de l’IDRAC Business School, le jeune villeurbannais opte pour un BTS de Management Commercial Opérationnel décroché en deux ans d’alternance au sein du groupe Carrefour. Déterminé à « monter en compétences », après avoir exercé en grande distribution les métiers de conseiller commercial et de gestionnaire de rayons artisanaux, il complète sa formation d’un Bachelor Marketing & Business préparé en alternance avec le groupe Toray.
Accueilli au service achat du leader mondial du film polyester PET et polypropylène OPP, Zacharie ne regrette pas d’être sorti de sa zone de confort. « Malgré mon appétence pour la grande distribution, j’ai eu un vrai coup de cœur pour les achats, un secteur offrant de belles opportunités d’emploi, notamment dans les secteurs de l’industrie et de la plasturgie », déclare l’alternant de 24 ans.
« Le directeur du Groupe Toray, mon tuteur et mes collègues se sont toujours montrés à l’écoute, ils m’ont fait confiance très tôt, au point de me confier la gestion de la flotte automobile de l’entreprise qui emploie 400 salariés à SaintMaurice-de-Beynost. »
Conforté dans son choix professionnel par la qualité des relations humaines tissées avec les équipes de Toray, Zacharie intègre le Cycle Master du Programme Grande Ecole de l’IDRAC Business School. Un parcours d’excellence paré pour répondre à tous les défis, du commerce aux finances, en passant par le marketing et les achats.
Au rythme de trois semaines d’activités d’acheteur en autonomie au groupe Toray et d’une semaine de cours dispensés en anglais par les professeurs permanents, enseignants-chercheurs et experts métiers de l’IDRAC Business School, Zacharie a des journées bien remplies.
Il apprécie « la dimension internationale d’une formation qui permet de toucher aux éléments clés du fonctionnement de l’entreprise » et la cohérence avec son alternance. Ses études ne l’ont en rien fait renoncer à son rêve d’enfance puisqu’il est sapeur-pompier volontaire depuis cinq ans. Il rejoint donc régulièrement les casernes de Collonges- au-Mont d’Or et de Méribel pour des gardes de nuit et de week-end. L’art, là encore, de sortir de sa zone de confort.
Distinguée d’un avis favorable de la CEFDG (Commission d’Evaluation des Formations et Diplômes de Gestion) pour son programme de Bachelor in Business Developement, doté d’une 3ème année en alternance, Eklya School of Business a franchi une étape importante ! En rejoignant le cercle des 64 écoles autorisées en France à délivrer un visa du Ministère
de l’Enseignement Supérieur, Eklya ajoute une nouvelle reconnaissance à l’institution appartenant à la CCI Lyon Métropole SaintEtienne Roanne.
Les autres nouveautés d’Eklya School of Business pour la rentrée 2025 ? L’ouverture de deux BTS en alternance en 2ème année. Le BTS NDRC (Brevet de technicien
supérieur Négociation et Digitalisation de Relation Clients) et le BTS MCO (Brevet de Management Commercial Opérationnel). Les programmes Bac + 5 de Manager d’Affaires à l’International, de Management de la Performance Commerciale et de Marketing Digital complètent les cursus d’Eklya School of Business où se pérennisent les valeurs d’un management responsable.
Conseillère de Projet chez Fermob
Actuellement en 2ème et dernière année du programme de Manager du Développement d’Affaires à l’International (Bac+5), l’alternante Ines Janin a croisé la route d’Eklya School of Business au Salon de l’Etudiant.
Confirmée par une mention « Bien » au Bac ES, l’appétence de la lycéenne de Thoissey pour l’économie et la communication guide naturellement ses pas vers une Journée Portes Ouvertes d’Eklya School of Business. « L’école de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne m’a séduite en m’assurant de précieux contacts avec les entreprises partenaires des formations en apprentissage et en alternance. »
La taille humaine du Campus d’Ecully où chaque « Eklyen » bénéficie d’un suivi qualitatif de son parcours s’est aussi avéré un critère déterminant du choix d’Inès. Attirée par une formation généraliste avant d’embrasser une spécialité, elle prépare dès septembre 2020, un Bachelor in Business Developement d’Eklya School of Business. Une formation en trois ans, ponctuée en deuxième année d’une immersion angloespagnole de quatre mois à Santander, dans la cadre du programme Erasmus.
« Un bel apprentissage d’autonomie et d’adaptation dans un climat de liberté ! » se félicite Inès. Suivre en anglais des cours de commerce, de management, de communication et de géopolitique, apprendre l’espagnol au fil des échanges avec les habitants, commerçants, acteurs culturels et touristiques de Santander et Bilbao…Autant de temps forts du plaisir d’élargir ses horizons et de switcher entre deux langues ! Inscrite trois ans plus tard dans le programme de Manager du Développement d’Affaires à l’International, Ines réussit début novembre 2023, l’entretien avec le responsable Export de Fermob et se retrouve à la fin du même mois, Conseillère de Projet d’aménagements extérieurs en alternance. Après avoir sillonné l’an dernier, l’Alsace, la Belgique et le Luxembourg, la jeune commerciale de terrain propose les mobiliers, parasols et luminaires Fermob aux hôteliers, directeurs de spas et de sièges sociaux de Bourgogne-Franche-Comté.
En télétravail le lundi, en déplacement du mardi au vendredi de Poligny à Vichy et d’Auxerre à Bourges, Inès adore décompresser en randonnée et au fourneau, pour régaler ses proches de sushis, tajines et tacos maison. Une world cuisine au diapason des aspirations d’une jeune citoyenne du monde.
FORMATIONS DE BAC À BAC+5 EN ALTERNANCE
PLUS D’INFOS SUR EKLYA.FR
Fort d’un réseau de 2500 entreprises d’accueil, le Campus Lyon Saint Irénée construit l’avenir de « jeunes professionnels épanouis, humainement construits » souligne son co-fondateur Bertrand EYGUN
Proposer une formation intégrale, tant humaine que spirituelle qui associe savoir-faire et savoir-être aux étudiants préparés en post-bac et jusqu’à Bac +5, aux métiers de l’administration, du commerce, de la comptabilité, des finances, de la gestion et du numérique, telle est la mission du CLSI, campus de 500 étudiants.
Portées par le Centre Saint Marc et par l’ICOF, établissement lyonnais créé en 1916 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, près de 20 formations sont dispensées dans des bâtiments entièrement rénovés et mis aux normes PSH-PMR, moyennant 3,1 millions d’euros de travaux, financés pour deux tiers, par la Région Auvergne RhôneAlpes.
Pôle d’enseignement supérieur technique du réseau de l’enseignement catholique, le CLSI déploie un large éventail de formations organisées en cinq filières, détaille Bertrand EYGUN, chef d’établissement de l’ICOF et co-fondateur du CLSI avec Pascale MASSON du Centre Saint Marc. La filière « gestion, finance et comptabilité » propose 3 portes d’entrée, le BTS CG, le Bachelor RMEC ainsi que le DCG. Préparé en trois ans en alternance, il offre de nombreux débouchés en cabinet d’expertise-comptable, services de contrôle de gestion.
Optimisée par des promotions à taille humaine, de 15 à 20 alternants, cette formation peut se prolonger d’un Master en deux ans : le DSCG, ouvrant la voie à des postes de haute responsabilité de chef comptable ou de directeur administratif et financier.
Deuxième piste, la filière Numérique et Cybersécurité propose en alternance, un parcours de BTS Services Informatiques aux Organisations en deux ans, un cursus de Bachelor en Cybersécurité en un an suivi d’un Titre de niveau 7 Ingénieur Systèmes Réseaux et Cybersécurité en deux ans.
Une troisième filière « Gestion Management Evénementiel » réunit plusieurs BTS, Support à l’Action Managériale, Gestion de la PME entre autres. À noter, les Bachelor en un an de Chef de Projet Evénementiel et de Chargé de Gestion et Management. Ils permettent aux jeunes intéressés par les secteurs des assurances et de la gestion de patrimoine, d’avoir plus d’une corde à leur arc. Des Masters en assurances et en gestion de patrimoine leur sont en effet proposés sur le campus du CLSI.
Porté par la profession, souligne Bertrand EYGUN, le titre de Master Expert Conseil en Gestion de Patrimoine permet aussi de délivrer la certification internationale du Certificate of Financial Planner (CFP), laquelle confère à ce diplôme décroché en deux ans en alternance, une référence en forme de prix d’excellence à l’international. La quatrième filière « Banque et Assurance » décline des cursus de BTS, Bachelors et Masters en alternance, assortis de passerelles vers les secteurs de la comptabilité, de la gestion et du patrimoine.
Quant à la cinquième filière du CLSI, « Commerce International », elle donne accès aux postes de commercial export, agent en développement commercial à ses diplômés de BTS Commerce International. Les titulaires d’un Bachelor RDCFI pourront prétendre aux emplois de directeurs commerciaux, responsables de relations client, à l’issue d’une formation hautement qualitative.
Banque et Assuran e Gestion, Finan e et Comptabilité Numérique
Management, Gestion et Evènementiel Commer e International
8 avenue Debrousse, 69005 Lyon
Le Campus Lyon Saint Irénée est un établissement d’études supérieures proposant des formations du BAC à BAC dans fili res différentes
de 18h à h 6 février
27 mars 10 avril
22 mai 1 juin
récurseur et visionnaire, Christian Bondis a su imposer une nouvelle approche du soin capillaire en étant le premier à introduire à Lyon le Hair Spa Éden 2.0. À l’origine, peu y croyaient, mais aujourd’hui, ce rituel de beauté féminine est devenu une référence incontournable. Plus qu’un simple soin, c’est une expérience sensorielle unique, où la vapeur d’eau froide atomisée se mêle à la luminothérapie LED RGB pour une régénération profonde du cuir chevelu et des cheveux.
Partenaire de Shu Uemura Art of Hair depuis trois ans, ce salon d’exception invite à un véritable voyage dans l’univers du rituel japonais. Massage du cuir chevelu, textures délicates et parfums envoûtants font de chaque soin une cérémonie relaxante, à la fois immersive et bénéfique pour la fibre capillaire.
Ambassadeur officiel de Shu Uemura en France, Christian Bondis ne cesse d’innover. Depuis cinq ans, son équipe a rejoint l’Hôtel Lyon Métropole, où elle propose des soins sur-mesure en collaboration avec le centre esthétique et laser Palais Flore (Lyon 6). L’objectif ? Offrir à chaque cliente un protocole personnalisé pour sublimer et renforcer la beauté de ses cheveux.
Aujourd’hui, toujours soucieux de vouloir améliorer sont expérience de diagnostic en Salon, à la pointe de la technologie, il est le premier salon à Lyon à disposer du K-Scan by Kérastase. Première caméra intelligente dédiée aux cheveux et au cuir chevelu, elle fonctionne grâce à l’intelligence artificielle pour établir un diagnostic ultra précis de l’état capillaire, de la vigueur et du potentiel de repousse.
Christian Bondis et son équipe poursuivent leur ascension vers l’avenir de la coiffure en intégrant des soins toujours plus pointus et des outils technologiques de pointe. Si beaucoup se tournent aujourd’hui vers le Head Spa axé sur la relaxation, le Hair Spa Éden 2.0 va bien plus loin, agissant sur le métabolisme du cheveu tout en garantissant un moment de détente absolue.
Pour une parenthèse de bien-être capillaire inédite, le salon Christian Bondis Coiffure s’impose comme une référence incontournable à Lyon. Un soin profond et innovant à découvrir absolument !
Christian Bondis
Hotel Lyon Métropole
85, quai Joseph Gillet - Lyon 4e Tél. 04 72 10 44 39
Christophe Gerbaud
Restaurant Français, Cuisine traditionnelle 28, rue de la plage - Collonge-au Mont-d'Or T 04 72 27 82 91
Du mardi au vendredi midi - Du jeudi au samedi soir theriviera-collonges Restaurant - club
Edwyn Lehmann
Eric Giraud restaurant de Fruits de mer & écailler
Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 87 37 10 99
Restaurant ecailler
Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr
Restaurant traditionnel
8, rue du Plâtre - Lyon 1er T 06 74 89 36 75
Ouvert du mar-jeudi 19h-minuit - du vend-sam 19h-2h Service voiturier le week-end
Claude Barbet Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale 4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles
T 04 72 41 01 06
Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles
Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.
Restaurant
Emmanuel Faucon
de bons plats accompagnés De bons vins
1, place Jules Ferry - Lyon 6e
T 04 78 41 68 10
Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon
Alexandre Tamburini
Rencontre entre créativité et raffinement
Golden Tulip Lyon Ouest & Spa **** 145, chemin de Paisy - Limonest
T 04 87 74 10 13
Du lundi au samedi : Midi & Soir
Restaurant BAR lounge
Emmanuel Faucon
Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau
1, place Jules Ferry - Lyon 6e
T 04 72 74 03 98
Restaurant
Jérémy Ravier
Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux
BY
Jérôme Sauron
restaurant Bar à vin Grenouilles
Micro brasserie Bistronomique, Fait maison, Produits frais 10 bis, rue de la Terre Noble - Brindas
T 06 81 43 30 08
Mer : 11h-15h - Jeu-ven-sam : 11h-15h et 17h-22h30 - Dim : 11h-15h30 www.pourunefoisbyjerome.fr pourunefoisby
Restaurant
Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)
Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97
Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon
Partouche Hôtel
LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA
3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains
T 04 78 87 79 79
Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa HOTEL
En partenariat avec Global IP • www.global-ip.fr 1359, route de Sain Bel - 69280 Marcy L’Étoile - T. 04 72 30 83 00
Antonio Salvati (Chef)
Cuisine de tradition italienne méditerranéenne
Restaurant italien
Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 87 25 72 10
Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner
15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant
Julie Spitters (Chef)
cuisine traditionnelle DE SAISON
70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e
T 04 78 17 53 53
Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon
Christophe Marguin
cuisine du marché / SALON PRIVATIF
Restaurant
Marco Chopin Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu 21-23, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 78 82 38 49
Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi Le Théodore le.theodore
bistrot
Restaurant - BAR
Bénédicte
Cuisine du Marché au fil des saisons
25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e
T 04 26 28 12 46
Service continu du mardi au dimanche www.lecafedumarchelyon.fr le-cafedumarche
Restaurant brasserie
Cyril Cornudet / Chef Guillaume Lepeltier
Cuisine créative, de saison et de tous horizons
31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e
T 04 78 89 51 21
Ouvert 7/7 de 8h à 23h (lun : 8h-15h et dim : 8h-15h30) www.le-rivegauche.fr
restaurant Gastronomique
Restaurant
Vito et Paola Morreale
CUISINE sicilienne
44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e
T 04 78 52 22 29
Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians
11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e
T 04 78 94 51 17
Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident
Frédéric Berthod
Cuisine de Saison / Produits du Marché
33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45
Restaurant
Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol
Radisson Blu Hotel (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e T 04 78 63 55 46
Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com
Frédéric Therriaud
Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite
Restaurant
cuisine créative, faite maison avec des produits de marché 1, rue Villeneuve - Lyon 4e
T 04 72 00 01 30
Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon
Edith Rosay
Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)
63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24
Du lundi au vendredi service continu - Samedi midi Samedi soir uniquement sur réservation jusqu’à 20h
Catherine Dhinaun et David Mollard
Steakhouse - MaîtreS restaurateurS
Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e
T 04 72 40 08 59
Restaurant
Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com
Appréciée pour la qualité et la superficie de ses salles, la marque, initialement basée à Lyon, ne cesse d’étendre son territoire. Une réussite justifiée par la variété des activités, en témoigne la notoriété grandissante de ses 160 cours collectifs par semaine entre autres. Mais avec des objectifs élevés, l’enseigne WellNess Sport Club, forte de ses 15 clubs (12 en France et 3 en Suisse) n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.
Texte : Morgan Couturier – Photos © DR
Puisque la petite musique des résolutions vient à se répéter dans nos esprits, gage à chacun d’écrire les paroles de sa mélodie. Alors tant pis si du côté de WellNess Sport Club, les musiques sont d’ordinaire très dynamiques, il semblerait que Johnny puisse être retenu, pour mettre les mots sur son succès. Sur cette philosophie, faisant dire que pour vivre pour le meilleur, il faut se vouloir pour tout se donner. Le tout, pour ne « garder que l’amour » du sport. Un sport que le groupe, élu meilleure enseigne française 2024 dans la catégorie salles de fitness par le magazine Capital, a décidé de voir EN GRAND. Avec ses adhérents. Une manière de repousser ses limites en cette nouvelle année, et de rappeler au public son ambition de rendre le sport accessible à tous, quelques soient les objectifs et les ambitions de chacun.
« Notre plan de développement est ambitieux », expose d’ailleurs Sébastien Duvanel, PDG du groupe. L’enseigne aspire en effet à doubler le nombre de ses salles à l’horizon 2028. De fait, si Nantes, Aix-en-Provence et la rue du Faubourg du Temple, à Paris 11, ont récemment succombé, Wellness Sport Club ne
cesse de poursuivre son expansion. Le tout, en misant sur un « positionnement différenciant », mêlant espaces aquatique et bien-être, fitness, musculation et près de 160 cours collectifs par semaine. « Notre offre est unique sur le marché et se distingue par la diversité et la qualité des services proposés, offrant une expérience client complète » présente encore l’enseigne.
“PROPOSER AUTANT DE VARIÉTÉS
Pour preuve, cette campagne de communication ultramoderne « Le Sport En Grand », ouvrant la voie à tous les profils et plus de freestyle. Le tout, capté par la photographe de renom, Louise Carrasco. « WellNess, c’est pour tout le monde », expose la direction. Avant de poursuivre : « Nous sommes seuls à proposer un choix d’activités aussi large pour un tarif unique ! C’est ce qui fait la force du concept WellNess Sport Club. Tout est inclus dans un seul abonnement avec accès illimité à tous les services proposés (sans engagement, à partir de 49 €/mois, ndlr) ».
Dès lors, dans ces plus de 1800 m2 dédiés au sport et au bien-être, libre à chacun de définir le cheminement de ses objectifs. L’aquabiking trouve ainsi ses adeptes et son prolongement au cœur du sauna, quand d’autres voient en WellNess Sport Club, le lieu idoine pour s’initier aux cours de boxing, au yoga ou aux rudes exercices de pole dance. Et ce, sans oublier les toujours très appréciées séances de danse fitness, que peuvent être LesMills Dance™, le Bodyjam™ , la zumba® ou les plus douces sessions (mais pas moins exigeantes) de danse classique dispensées par « Anna Romanova, danseuse à l’Opéra de Lyon ». L’ambiance conviviale et immersive de ces cours collectifs aident souvent à passer le cap. Wellness Sport Club espère ainsi soutenir ces ambitions et embarquer le public dans cette pensée, faisant dire, quitte à se répéter, que pour 2025, le sport se vit EN GRAND.
> Plus d’informations sur www.wellness-sportclub.fr
Deux ans après une première édition réussie, le monde de l’automobile a ressorti ses plus beaux modèles, à l’occasion du concours Élégance à Megève. L’occasion pour le public, d’apprécier la carrosserie de modèles, rarement admirables. Difficile d’échapper à leur beauté, ne serait-ce que par la sonorité de leur moteur, invitant à détourner le regard, pour s’épancher sur leurs courbes. Ces voitures de collection s’étaient d’ailleurs fait désirer, un après avoir dû annuler la fête. Alors quand une quarantaine de bolides se sont glissés entre les ruelles de Megève, le spectacle fut à la hauteur de la dénomination du rendez-vous.
De la Vintage, du moderne et finalement, autant de couleurs et de modèles, propices à séduire le public, nombreux à admirer ces carrosses parfois uniques. « Il n’est pas aisé de monter un tel événement, mais la passion pour l’automobile permet, sans mauvais jeu de mots, de soulever des montagnes », glissa après coup, l’organisateur, Alessandro Bortesi, conquis comme beaucoup, par ces Ferrari, Jaguar, McLaren, Porsche et autres Lamborghini, venues profiter du soleil local. Reste que parmi ces beautés, trois devaient s’extirper du lot, pour cueillir les lauriers. Alors au pied du Palais, la Jaguar Type E S3 V12 fut ainsi couronnée « plus belle voiture
Vintage », quand son homologue, la Laffite LM1 fut désignée plus belle auto moderne. En prime, la « best of the show » : une Ferrari 166 Vignale Coupé à... couper le souffle. L’élégance incarnée !
Laurent Biziere (Amicale des cadres de la police nationale) et Xavier Deville, commandant de police
Thierry Tournier (Rugby music Live) et Véronique Tournier (Fondation OVE)
Michel Chenevat (retraité Eiffage) et Jean-Claude Pietrocola
La Coupe d’Europe ne semble pas convenir... aux Sud-Africains. Alors tant pis si les longues heures d’avion ont vocation à épuiser les corps, le LOU Rugby n’en a que faire, alors qu’à l’horizon, brillait l’hypothèse d’une qualification pour la suite de la compétition. Résultat, les Lyonnais se sont éclatés (68-21), livrant une partition complète, au cours de laquelle le public du Matmut Stadium de Gerland put se délecter de dix essais, dont une remarquable percée de Niniashvili pour lancer les hostilités. La suite, elle, ne fut qu’une parfaite chorégraphie, à l’image de la prestation de Léo Berdeu, incontestable homme du match, avec pas moins de 28 points à son actif. Le suspense passé, la fête elle, put se concentrer ailleurs. Et sur l’accueil du petit nouveau, Camille Chat, auteur d’un essai pour sa première. Une soirée de rêve et la qualification en poche, ne restait alors qu’à connaître l’identité du prochain adversaire des Rouge et Noir. Au menu, de nouveaux... Sud-Africains, les Sharks, en visite à Lyon, le week-end des 4, 5 et 6 avril prochain. Avec à la clé, un nouveau récital ? >
“NE PAS PLIER, VOICI MON COMBAT QUOTIDIEN”
Devant plus de 600 personnes réunies à l’Atrium, Pascal Charmot a mis en exergue les multiples réalisations de 2024 avant de se projeter sur le millésime 2025 qui s’annonce rugueux en raison de la conjoncture mais surtout des adversités métropolitaines et préfectorales. Tassin et Ecully sont voisines mais n’ont jamais réussi à s’accorder sur leurs dates de vœux. Alors que Pascal Charmot recevait maires et élus des communes amies, Sébastien Michel faisait de même. La comparaison ne s’arrête pas là. Si le maire d’Ecully a développé une thématique
guerrière envers les élus écologistes, son homologue tassulinois n’a pas été en reste. Comme pour toutes les collectivités, « l'année 2024 a été complexe comme du reste l’ensemble de ce mandat sous lequel se sont succédées les crises. Malgré tout, nous avons pu surmonter l’adversité par notre engagement collectif et notre expérience de l’action de proximité. Cette adversité, il est très regrettable qu’elle soit de plus en plus le fait des choix politiques de la Métropole et des logiques d’injonction de l’Etat. Au lieu d’être incitatives elles sont méprisantes et ignorent la volonté locale en définitive. Cela
doit changer ! » a tonné Pascal Charmot, avec dans son viseur la Métropole de Lyon et la Préfecture du Rhône qui lui a retiré les permis de construire collectifs. Avec l’exécutif écologiste, la guérilla est quotidienne. Et ça touche aussi bien la voirie, la circulation, la planification urbaine, la ZFE, les autoroutes à vélos, « cette métropole tellement loin du terrain, tente de s’imposer par la force dans la plupart de nos projets. Le projet de tramway TEOL que je combats pour la vision étriquée de la mobilité qu’il promeut et nous promet, en est l’illustration la plus symptomatique. »
Ingrid Ranchin, déléguée générale adjointe du CESER, Thierry Riou, président de l’Union Régionale CFE-CGC AURA et Jocelyne Roche, présidente déléguée à la Conférence des présidents CESER Auvergne-Rhône-Alpes
Jacques Cadario, Didier Latapie et Yvon Condamin (MRIE), vice-présidents du CESER
Anne-Marie Le Roueil, Christian Brunet (U2P AuvergneRhône-Alpes) et Martine Collonge (CESER)
Antoine Quadrini, président du CESER
Florence Verney-Carron (CESER) et Grégory Morel, délégué général du CESER
Grégory Morel, délégué général du CESER, Antoine Quadrini, Président du CESER et Ingrid Ranchin, déléguée générale adjointe du CESER
“ANTICIPER
Organe consultatif destiné à éclairer les politiques publiques, le CESER a son importance. À l’aube de cette nouvelle année, son président, Antoine Quadrini entend rester « une voix précieuse », prompte à nourrir l’action du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Les critiques sur l’utilité des CESER, Antoine Quadrini les a entendues. Mais « plutôt que de nous offusquer, il faut continuer à améliorer la qualité de nos travaux », glissa-t-il, comme pour rappeler que son institution, bien que chahutée, ne cessera d’exercer. Bien au contraire. « Nous sommes une voix précieuse. Nous devons être à la hauteur des attentes de nos concitoyens », poursuivit d’ailleurs l’intéressé, au cours d’une assemblée plénière, où le CESER fut amené à formuler un projet d’avis sur les mobilités routières décarbonées en AuvergneRhône-Alpes. Un défi pour demain, sur lequel Antoine Quadrini et ses conseillers
souhaitent s’impliquer, alors que 2025 doit « confirmer l’importance cruciale des CESER dans le fonctionnement de notre démocratie »
Alors plus tard, quand sonna l’heure des vœux, la tradition se mua en un plaidoyer en faveur de ses équipes. « Les CESER sont des maillons indispensables de la construction collective. Nous sommes les corps intermédiaires entre les citoyens et les politiques », souligna le président, bien décidé à poursuivre la mission qui est la sienne. À savoir demeurer « un laboratoire d’idées nouvelles ». Antoine Quadrini en est ainsi persuadé : « en 2025, le CESER continuera d’œuvrer en ce sens » !
< Antoine Quadrini, président du CESER, Marie-Christine Plasse, deuxième vice-présidente du CESER et Dominique Pella, vice-président du CESER en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche
Les décideurs lyonnais autour d’Antoine Quadrini, président du CESER
Dominique Nantas (Union régionale des Associations Familiales) et Bruno Jacomy (Association des Conservateurs Auvergne-Rhône-Alpes)
Bruno Dufour, consul d’Equateur, Christian Gelpi, président des Pennons de Lyon, le général de gendarmerie, Christophe Marietti et Philippe Grillot, administrateur de Filll-Up Média
Quadrini, président du CESER entouré des membres du Corps
Stéphane Flex (MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes), Valérie-Anne Javelle (MEDEF), Grégory Morel, délégué général du CESER et Ingrid Ranchin, déléguée générale adjointe du CESER
Cyril Amprino, secrétaire général de la CPME AuvergneRhône-Alpes, Sarah Dognin Dit Cruissat (CESER-CPME), Daniel Villareale, président de la CPME Auvergne-Rhône-Alpes et Jacques Cadario, vice-président délégué du CESER
Antoine Quadrini, Président du CESER entouré de l’U2P Auvergne-Rhône-Alpes
Jean-François Mallen, président de la CRCC Lyon Riom, Alexandre Cadain, professeur et conférencier, Jean-Charles Boucher, président de la commission des études comptables (CNCC) et Cédric Desachy, 1er vice-président de la CRCC
ommé à la tête de la CRCC LyonRiom en octobre 2024, Jean-François Mallen s’est adonné au jeu de vœux, dans les salons de l’hôtel Intercontinental. Pour le nouveau président, les défis sont nombreux, en particulier avec l’émergence de l’intelligence artificielle. « Je n’ai que 45 pages, ce n’est rien », plaisantait-il, quelques minutes avant que le salon Soufflot ne se remplisse de ses invités. Dès lors, si la boutade avait à trait à sa sympathie naturelle, Jean-François Mallen avait manifestement beaucoup à raconter. En effet, fidèle à sa philosophie, selon laquelle « nous sommes les propres acteurs de notre destin », le président de la CRCC LyonRiom, le sait, les défis à venir sont nombreux. Le nouvel homme fort entend toutefois les relever un à un, de manière à se « retrouver l’an prochain, avec le sentiment d’avoir fait progresser notre pays ». Pour cela, et alors
Nathalie Clemaron, directrice de l’IFAURA, Jean-François Mallen, président CRCC Lyon-Riom, Claire Bassin et Sophie Lépine (IAE Lyon)
Cartel,
Guillaume Dreidemie (Campus Saint-Irénée), Agathe Biehler (Campus Sup’Etixs) et Thierry Vitoz (Université Lyon III)
que « l’Assemblée nationale donne l’image d’une cour de récréation sans surveillance », la CRCC Lyon-Riom aspire à s’adapter. En particulier aux évolutions du métier, que sont la digitalisation et la dématérialisation des travaux, au même titre que l’appropriation de l’Intelligence artificielle et les risques liés à confidentialité des informations. « En tant que commissaires aux comptes, nous sommes au cœur de la confiance économique. Votre CRCC est déjà en ordre de marche sur tous ces sujets. Faisons de 2025, une année d’opportunités et de réussites », glissa Jean-François Mallen, avant de laisser la place à Alexandre Cadain, expert et conférencier en matière d’IA. Une manière de plonger dans « une époque sans précédent ». Et de commencer 2025, pied au plancher.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Raphael Garcin (élu CRCC Lyon-Riom), Sabrina Sidhoum (élue CRCC Lyon-Riom), Damien Cartel, président du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables AURA et Julien Panafieu (élu CRCC Lyon-Riom)
Sylvie Castel-Sames (élue CRCC Lyon-Riom), Maître Laurent Bertin, Maître Marie-Joseph Petijean Demec, avocats (cabinet Bertin & Petitjean Domec Associés) et Jean-Charles Boucher, président de la commission des Études comptables (CNCC)
L’ancien président de la CRCC de Lyon-Riom, Sylvain Boccon-Gibod (AGILI3F), Pierre Coulon (Arthaud & Associés), Sophie Lépine (IAE Lyon) et Stéphane Van Hoof, secrétaire général de la CRCC Lyon-Riom
Thanh
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Thomas San Marco, directeur exécutif de la CNR, Hervé Martel, président du directoire du Port de Marseille, Benoit Licour, directeur du développement et des affaires pubiques du Groupe Maïa et Didier Lhuillier, deputy CEO d’Elengy
président du groupe Aldes, Laurent Fiard, président de Visiativ et Alice de Malliard, vice-présidente de Robotique First France
Philippe Chatagne, chef d’escadron, Christophe Jouhans, colonel de réserve de la Gendarmerie nationale et Christophe Rambaud, chef de la division des réserves de la Gendarmerie nationale
Dorlet, présidente de l’IAE Junior-Conseil et Emmy Reignier, vice-présidente de l’IAE Junior-Conseil
“IMPOSSIBLE N’EST PAS LYONNAIS, IMPOSSIBLE N’EST PAS RHODANIEN !”
Face à l’instabilité et l’absence de visibilité, les entreprises Rhodaniennes peuvent compter sur la force du collectif, l’esprit de solidarité et le soutien quotidien du MEDEF Lyon-Rhône. C’est en ce sens que le Président Gilles Courteix a formulé ses vœux dans les salons du Groupama Stadium devant 1 400 entrepreneurs et décideurs. Le Président du MEDEF Lyon-Rhône se veut pragmatique. Droit au but. Le patron du premier réseau d’entrepreneurs Rhodaniens le sait : affronter les turbulences actuelles ne se fera pas sans s’appuyer sur l’ancrage, l’engagement et l’ouverture. En particulier sur le terrain, où le MEDEF Lyon-Rhône veut accentuer sa présence « au plus près des entreprises pour comprendre et identifier les signaux faibles » « Nous proposerons des
solutions concrètes face aux enjeux locaux », promit Gilles Courteix, à l’occasion de ses vœux pour la nouvelle année. « 2025 sera ce que nous déciderons d’en faire », exposa-t-il, alors que le MEDEF Lyon-Rhône aspire à jouer un rôle central dans le dialogue avec les élus, et être ainsi le fédérateur des fédérateurs. « Nous voulons être les porte-voix des entrepreneurs rhodaniens lors des élections municipales et métropolitaines 2026 » Gilles Courteix l’a assuré, le MEDEF LyonRhône sera présent, à l’heure de « relever les défis de la compétitivité, de l’écologie et de l’innovation ». Appelant à l’union, le Président voulut ainsi s’appuyer sur la célèbre maxime de Napoléon Ier, revisitée : « impossible n’est pas Lyonnais. Impossible n’est pas Rhodanien » !
Gilles Courteix, président du MEDEF Lyon-Rhône, entouré des personnalités emblématiques du territoire
Gilles Courteix, président du MEDEF Lyon-Rhône entouré des élus
Hugo Mater, vice-président de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises, Vivian Belli, président de Centrale Lyon Conseil et Victor Gressier, responsable communication de Centrale Lyon Conseil
Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, Fabienne Buccio, Préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Gilles Courteix, Président du MEDEF Lyon-Rhône et Sophie Sidos, présidente du MEDEF Isère
Le général Denis Mistral, gouverneur militaire de Lyon et Nicole Tomasi-Cohen, dirigeante d’Action Eco
Anne-Sophie Panseri, dirigeante de MAVIFLEX et Laurence Aubert, directrice conseil Groupe S’cape
Philippe Barret, directeur général du Groupe APICIL et Jean-Pierre Gitenay, président du Groupe APICIL
Magali Camus, fondatrice d’Ailan RH, Éloïse Guillot, consultante recrutement chez Kuribay et Laurence Pelle-Imbert, manager de transition
Gilles Courteix, entouré de Simon Hoayek, président de Byblos Groupe, Karine GaudinetGuerin, directrice générale de Tomorrow Business School, Anne-Sophie Comdemine, conseillère municipale de Lyon et Marylène Millet, maire de Saint Genis Laval
Gaspard Guérand, directeur général délégué SIER Constructeur, Anthony Jeanbourquin, délégué général MEDEF Lyon-Rhône et son épouse Céline
Mylène Franceschi, déléguée régionale du Groupe La Poste, Stéphane Gentili, délégué territorial du Groupe La Poste et Bérengère Rey, déléguée au développement régional du Groupe La Poste
Régie indépendante, parmi les plus anciennes de la ville, la Régie Franchet & Cie perdure grâce à la qualité de son accompagnement. Mais alors que 2025 se profile, ses dirigeants entendent tirer parti de leur nouvelle agence pour entretenir la dynamique et déployer des forces sur la gestion locative. Qu’importent les températures négatives, la chaleur des équipes de la Régie Franchet & Cie ferait presque oublier le froid environnant. Telle est la clé, au 2 place Bellecour, où « le bonheur des salariés, fait le bonheur des clients » « On a une vraie belle équipe, prête à relever bien des défis », souligna d’ailleurs Renaud Franchet, l’un des quatre associés, à l’heure d’énoncer les vœux pour 2025, une année sur laquelle la régie indépendante espère « une croissance identique à 2024 »
Elle est installée depuis septembre dernier, au rez-de-chaussée du siège historique, en lieu et place de la rue Sala. Un joli pied-à-terre, campé sous les voûtes, au travers duquel la Régie Franchet & Cie espère entretenir sa réputation, née au fil d’un accompagnement pointilleux. « On s’est staffé pour répondre encore plus qualitativement à nos clients. On veut qu’ils soient au centre du jeu. C’est pourquoi beaucoup de familles lyonnaises nous font confiance », exposa l’autre associé, Olivier Krieger. Adhérente de l’UNIS, chère à Patrick Lozano, la Régie Franchet & Cie aspire également à renouer avec la gestion locative, après avoir écrit ses lettres de noblesse dans la copropriété (240 adresses en 2024, ndlr). À cela, s’ajoute la partie transactions, initiée en 2021. Avec cette promesse pour 2025 : « être de plus en plus présent pour les clients » !
Avec pour cadre la LDLC Arena, la Fête de l’entreprise a dignement fêté ses 20 ans. Ravi d’honorer ses confrères entrepreneurs, le président de la CPME du Rhône Franck Morize a ainsi profité de la soirée pour récompenser neuf d’entre eux.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Il ne s’agira peut-être pas de dribbler, ni d’imiter les acrobaties orchestrées par ces basketteurs volants, présents à la fête, mais en pénétrant dans l’antre de la LDLC Arena, les invités de la 20e Fête de l’Entreprise, coorganisée avec Le Progrès, auront toujours le loisir de s’inspirer de la prospérité du site. De ce pari, déjà réussi, un an seulement, après l’inauguration de la salle. Mais en attendant de savoir si l’avenir sera aussi mélodieux que les concerts joués sur place, la CPME du
Rhône entend encourager les entrepreneurs présents, « des héros incognitos », comme l’exposait le regretté François Turcas, pour décrire ces « derniers garants de notre cohésion » « Sans entrepreneur, il n’y a pas d’emploi, pas d’investissement, bref pas d’avenir. Vous êtes notre seule bonne raison d’y croire », glissa ainsi Franck Morize, sous le regard de son président national, le fraîchement nommé, Amir Reza-Tofighi. Et si ce dernier appela les Français « à retrouver
le goût du risque », le président la CPME du Rhône invita lui, « à continuer à rêver et à créer de l’espoir », en dépit des « incertitudes et des turbulences ». « Ce seront vos tripes et votre audace qui écriront votre avenir. Il se jouera à coup de nuits blanches et de factures réglées au cordeau », poursuivit ce dernier. Heureusement, dans cette salle propice aux exploits, la 20e Fête de l’Entreprise sut tirer le rideau sur neuf récompenses. Des « successstory » à honorer. Et à copier, en 2025.
“SANS ENTREPRENEUR, IL N’Y AURAIT PAS D’AVENIR”
Sarah Dognin (CPME du Rhône), Franck Morize, président de la CPME du Rhône et Ilda Turcas
1er prix « success-story » : Remis par Jules Gruy, directeur général Maia Hospitality au chocolatier Voisin représenté par Franck et Romain Boucaud-Maître
3e prix « success-story » : Remis par Fabrice Pesin, directeur général du Groupe Alptis à Ninkasi représenté par son président fondateur, Christophe Fargier
5e prix « success-story » : Remis par Franck Morize, président de la CPME du Rhône, à Tecofi représenté par son directeur général, Fabien Fayard
Trophée du meilleur espoir : Remis par Emma Morge, directrice d’établissement adjointe de l’IDRAC Business School à Skiif représenté par sa fondatrice, Lalée Pinoncély
coup de cœur : Remis par Sophie Blachère, conseillère régionale à la Région Auvergne-Rhône-Alpes à Daddy & Vous représenté par son fondateur, Philippe Albanel
2e prix « success-story » : Remis par Jean-Jacques Deguirmendjian, directeur du marché Entreprises à la CIC Lyonnaise de Banque à Huttopia représenté par son directeur général, Stéphane Duc
4e prix « success-story » : Remis par Eric Luc, directeur de la Communication de
à la Fromagerie Janier représentée par son président,
prix « success-story » : Remis par Pierre Fanneau, directeur général du groupe Le Progrès à La Rosée Cosmétiques représentée par sa co-fondatrice, Coline
de l’entreprise
par Frédéric
Alors que le marché de l’immobilier doit surmonter une période compliquée, le président de la FNAIM du Rhône s’est voulu plus optimiste, pour 2025. Pour l’intéressé, les signaux vont en ce sens. La journée avait été bien remplie, mais le message valait la peine d’être diffusé. En effet, que ce soit auprès de la presse, dans la matinée, ou dans les salons de la BTP Rhône, le soir venu, Pascal Pancrazio avait pris plaisir à répandre la nouvelle : le marché de l’immobilier tend à sortir doucement de la crise, dans laquelle il est enfermé depuis trois ans. Un an après avoir évoqué un marasme « sans précédent », le président de la Fédération nationale de l’immobilier du Rhône (FNAIM), s’est donc voulu résolument plus optimiste, évoquant « une légère reprise » de l’activité. « Une éclaircie » rendue possible par « une inflexion
positive du pouvoir d’achat » et une « évolution favorable des taux (2% espérés cet été, ndlr) », comme l’eut précisé, la directrice régionale de la Banque de France, Kathie WerquinWattebled. Et même si les transactions ont continué de diminuer dans le Rhône en 2024 (avec seulement 20 030 ventes), Pascal Pancrazio espère tirer profit des mesures prises par la ministre du logement, Valérie Létard, pour concrétiser ce redoux tant attendu. Des espoirs partagés par le maître des lieux, Norbert Fontanel, président de BTP Rhône, dont l’activité des adhérents est intimement liée à la conjoncture. Une union des forces et des volontés, que 2025 pourrait donc récompenser. Au point de redonner le sourire, à Pascal Pancrazio.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts Comptables Auvergne-Rhône-Alpes
Odile Dubreuil (Ordre des Experts-Comptables) et Kathie Werquin-Wattebled, directrice régionale AuvergneRhône-Alpes de la Banque de France
LFraîchement réélu pour quatre ans à la tête de l’Ordre des ExpertsComptables Auvergne-Rhône-Alpes, Damien Cartel a dressé sa feuille de route. Une mandature que le président espère aussi enthousiasmante que les Halles Paul Bocuse, théâtre de ses vœux.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
a gourmandise des lieux a sûrement aidé. En dépit d’un contexte où l’absence de budget et de loi de finances freinent la performance de la profession, Damien Cartel s’est voulu optimiste, dans les allées des Halles Paul Bocuse. Pour ses premiers vœux en tant que président du CROEC Auvergne-Rhône-Alpes, l’expert-comptable en demeure persuadé, ses élus et ses 2700 professionnels sauront accompagner les quelque 350 000 TPE-PME dans leurs investissements et leurs contraintes fiscales. « Nous sommes un exemple d’unité dans un paysage politique et économique trop souvent individuel », exposa-t-il, alors que s’avancent devant l’Ordre des Experts-Comptables, de nombreux défis à relever, tels que « la facturation électronique, la RSE ou l’attractivité et la fidélisation à nos métiers en cabinet ». Cela valait bien une promenade gourmande à travers les spécialités de chaque commerçant. Sous la douce mélodie d’une violoniste de talent, le CROEC a donc fixé le cap pour 2025. Un exercice complexe, mais que Damien Cartel et son équipe, sont déjà prêts à affronter.
Laurent Millet (EBP), Franck Lascombes (AGIRIS) et Geoffrey Tangui (ALPEO)
Anne-Hélène Mathieu, conseillère régionale, Florent Rapin, représentant départemental Isère-Nord et Aurélie Fayet, présidente comité régional du stage, représentante Loire-Nord (Ordre des experts comptables)
Augustin Bertucat de Chabannes (Laplace), Philippe Masson, président finances et solidarité de l’Ordre des experts comptables, Jacques Maureau, président formation de l’Ordre des experts comptables, Vladimir Lechère (Laplace) et Paul Chabrillat, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables
Gaëlle Masson (Boullu & Associés), Laurent Lebahar, conseiller régional et Olga Romulus, conseillère régionale (Ordre des Experts-Comptables)
Franck Lascombes (AGIRIS), Virginie Maureau Regaldo, secrétaire général (Ordre des Experts-Comptables AURA) et Jacques Maureau, président formation de l’Ordre des experts comptables
Parpan (Fiducial Expertise) et sa fille Clémence (Le
Carre, directeur du pôle
Antoine et Soazick Sirand (BPM & Associés), Adeline Boulle et son conjoint, Paul Chabrillat, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables
Pascal Rothé, directeur régional des Finances publiques de la DRFIP Auvergne-rhône-Alpes et Gilles Hermitte, conseiller d’État et président du Cour Administrative d’Appel de Lyon
Valérie Combe (Crédit Agricole) et Nicolas Débiolles, vice-président de l’Ordre des Experts-Comptables
Octavie Vericel, vice-présidente et Stéphanie Gresle, présidente commission déontologie, litiges, contrôle (Ordre des Experts-Comptables)
Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts Comptables AURA et Christophe Pascal, vice-président délégué de l’Université Lyon 3
Laurent Rataud et Xavier Buisson, Généraux de corps aérien, Commandants de la défense et des opérations aériennes
Debilly (Aurajuris), Stéphanie Pizzutti (Fiducial), Renaud Merlin (Aurajuris) et Sébastien Jolivet (Chambre Régionale des Commissaires de Justice)
Évènement phare et annuel du grand hôtel lyonnais, la soirée de la Chandeleur a rassemblé plus de 500 personnes dans les salons du Sofitel Bellecour.
Texte : Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard et DR
Aux manettes de cette manifestation phare de la vie lyonnaise depuis 5 décennies, celui qui l’a ressuscité est le plus stressé et le plus ému de la soirée. Patron de l’agence évènementielle Com 1 Conseil, et par ailleurs président du Club des Clubs, Marc Jean vit dans ces moments un ascenseur émotionnel qui oscille entre la joie d’une soirée réussie et la perte de son duettiste. En l’occurrence Vincent Galoche, patron du Sofitel depuis 3 ans, grâce à qui il a remis sur pied la soirée de la Chandeleur, pierre angulaire d’un projet qui ambitionnait de redynamiser le paquebot hôtelier de la rive droite du Rhône, et de le remettre au centre du village. Alors que le pari est réussi, Vincent Galoche a décidé de quitter le navire pour entamer une nouvelle croisière professionnelle au sein du groupe Sohama, en tant que directeur des opérations.
LA CHANDELEUR S’EST DONC TRANSFORMÉE, DANS SA PARTIE
INITIALE, EN POT DE DÉPART POUR LE
« Je pars le cœur lourd ! » a déclaré Vincent Galoche – qui restera basé à Lyon – avant de présenter son successeur, Julien Narbonne, 42 ans. Le nouveau DG du Sofitel n’est pas un inconnu. Il nous arrive de Valence, où pendant 10 ans, il a travaillé pour le groupe hôtelier de Pascal Donat, qui fut avec son épouse Laurence le patron du Grand Café des Négociants et du Midi Minuit. Une époque bénie... « Je récupère une équipe formidable ! » a assuré le nouveau capitaine du navire amiral du groupe Accor dans la capitale des Gaules, assurant que « 2025 sera une année flamboyante au Sofitel Bellecour. » Dans ses projets, on retiendra la promesse de réouverture du Sofishop, à raison de deux mâchons par mois, pour commencer.
Ce moment protocolaire passé, place aux gourmandises pour les 500 invités qui ont pu déguster un festival de mignardises « crêpées » salées, sucrées, arrosées de champagne Mumm en magnum et servies, à profusion, par l’équipe de salle, dans un exercice de haute
attention envers les gourmands présents. Chapeau aux équipes du chef Jérémy Ravier et de Franck Nicolas. Parmi les moments forts de la soirée, le tirage au sort du Louis d’or offert par Michel Lopez, et le week-end en Porsche ont précédé la séquence caritative de la soirée parrainée par le CAFAL : la remise à trois associations (Courir pour Elles, Docteur Clown et IHOPE) de trois toiles réalisées en live par les Street artistes les plus en vue de la place lyonnaise Jaké, Nicolas Perrot et Bur.
Jean (agence com1conseil) et son épouse Virginie
L’organisateur de la Chandeleur Marc Jean (agence Com1conseil) entouré du joaillier Michel Lopez, partenaire diamant et de Joël Chalvet, partenaire Louis d’or
Remise des tableaux aux associations
À l’amorce d’une « année charnière » pour le secteur de l’immobilier, le président de l’UNIS Lyon-Rhône en est persuadé, la sortie de la crise passera par la solidarité. Problème, les acteurs se heurtent au dogmatisme des élus. Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Le lieu semble l’inspirer d’année en année, si bien que dans les salons de l’Abbaye Paul Bocuse, Patrick Lozano eut même pris des airs de Patrick Bruel, à l’heure de formuler ses vœux. Lui qui avait donné rendez-vous dans... un an, « même jour, même heure », a donc profité de « cette respiration collective », pour livrer ses vérités, l’air plus grave que la chanson. En effet, alors que « la crise du logement et de l’immobilier est sans doute l’une des plus graves depuis l’après-guerre », selon ses mots, le président de l’UNIS Lyon-Rhône le sait, la profession est encore loin du « café des délices ». La faute au « mur du dogme », que semblent avoir dressé les élus de la Ville de Lyon et de la Métropole.
Car si ces derniers « préfèrent désigner un bouc émissaire, qui est bien évidemment le terrible propriétaire », Patrick Lozano souhaiterait, lui, pouvoir « dialoguer plutôt que de se braquer ». À commencer par la question de l’encadrement des loyers, « un mécanisme qui ne fonctionne pas ». « Il fait fuir les investisseurs, et ne permet pas aux propriétaires d’entretenir leur bien. Il entretient au contraire, le cercle vicieux de la pénurie de logements disponibles », exposa-til, ses espérances allant vers Paris et la remise en cause, par le Conseil d’État, de ces mêmes encadrements. « Nous avons besoin d’une écologie qui rassemble, pas qui divise. Une ville qui n’est plus attractive, ce n’est bon pour personne. Alors nous continuerons à exprimer tout haut, ce que nos clients, nos adhérents et nos partenaires, pensent de moins en moins bas », poursuivit l’intéressé. Avec à la clé, une ambition : réunir à nouveau les acteurs de l’immobilier, sur... la place des grands hommes.
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Dans nos intentions de prière, Madame Blandine Isaac ; Monsieur Vincent Frediere, figure du rugby caladois ; Monsieur Philippe de Lombares, créateur du Porte Pot ; Madame Anne-Marie Comparini (1) , ancienne présidente de la Région Rhône-Alpes ; Madame Colette Basset-Dias (2) , bénévole de l'association du don d'organes ADOT ; Madame Christine Bouteille, fille de Pierre Bouteille ; Madame Raymonde Grivel, maman de Marc Grivel, ancien maire de Saint Cyr au Mont d’Or. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.
Acteur majeur de la protection sociale en France, le Groupe APICIL annonce la nomination d’Audrey Carretero à la direction Retraite Complémentaire à compter du 1er janvier 2025. Forte de plus de 20 ans d’expérience au sein du groupe, elle succède à Pascal Proton, qui se consacrera désormais à la direction Finances et Performance du Groupe.
Lors du Conseil d’administration qui s’est tenu mercredi 8 janvier 2025, le nouveau président de BTP CFA AuRA, Michel Vaccon (Fédération Régionale Travaux Publics) a été élu à l’unanimité, jusqu’à la fin du mandat en cours, soit jusqu’à fin 2028.
Lors du conseil d’administration réuni le mardi 7 janvier 2025, Gilles Bonnet, professeur de littérature française moderne et contemporaine, a été réélu président de l’Université Jean Moulin Lyon III, au premier tour de scrutin (29 voix, 3 votes blancs) pour une durée de quatre ans.
FONDATION ECAM LASALLE
S’inscrivant dans les pas de son prédécesseur, Yves Colliou (Président de la Fondation ECAM LaSalle de 2013 à 2024), la nouveau président JeanPierre Béringuier aura à cœur avec tout le conseil d’administration « de porter et promouvoir le projet éducatif ambitieux d’ECAM LaSalle au service de la formation d’ingénieurs et de techniciens aptes à répondre aux enjeux de mutations de la société et des entreprises ».
MEDEF RHÔNE-ALPES
Par décret du Président de la République en date du 15 janvier 2025, Jean-Luc Raunicher, Président du MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes et Président du Comité des mandats et de la conformité du Mouvement des Entreprises de France, a été nommé au grade d’Officier de l’Ordre national du Mérite, reflet de son engagement remarquable au service de nos entreprises et de l’intérêt général. Jean-Luc Raunicher est également Chevalier de la Légion d’honneur depuis 2019.
Texte : Marco Polisson – Photo Lyon People
a fille unique de la Mère Richard a été emportée dans la matinée du dimanche 19 janvier 2025 par une crise cardiaque. Depuis plusieurs mois, elle luttait de nouveau contre un cancer sournois, qui ne lui laissait que peu de répit. Mais elle avait tenu à être présente, au prix d’une volonté inouïe, derrière son comptoir des halles, la semaine précédant Noël. Sa présence, même furtive, était le cadeau attendu de tous, clients fidèles et personnel dévoué, au diapason de « la Renée », un mythe pour les gastronomes. Comme le souligne le journaliste Philippe Lecoq, « quand arrive sur table, par un miracle de savoir-vivre, ce petit paquet blanc siglé de délicates lettres d’or, sur lequel on peut lire ce doux prénom un tantinet désuet mais célébré... Renée... Renée, dite la « Mère Richard » depuis son adoubement par Paul Bocuse, qui a élevé le Saint-Marcellin au rang d’icone. Merci ! Et merci aussi à Renée, sa fille, d’avoir bien voulu abandonner ses velléités de notariat pour s’installer derrière ce comptoir si alléchant. On s’emballe. Normal. Un Saint-Marcellin de chez Renée, affiné comme il faut, coulant comme personne, parfumé, prêt à être allongé subtilement sur une tartine de bon pain... Divin. »
“LA
Alors que nous préparions notre dossier annuel sur les meilleurs spots des Halles Paul Bocuse, rubrique phare de nos magazines en décembre, pour la première fois en 20 ans, elle n’était pas apparue sur la photo d’équipe prise fin novembre. Ce que nous avions pris pour un message subliminal qui nous disait : « bientôt, vous devrez continuer sans moi ». Tristesse et nostalgie nous envahissent, mais nous savons que son héritage perdurera : la maison « Mère Richard » n’est pas menacée. Depuis plus de 20 ans, Renée – qui n’a pas d’enfant – a organisé sa succession (avec l’accord de sa maman) en cédant discrètement son affaire à un grossiste normand : la coopérative agricole « Les Maîtres laitiers du Cotentin » dirigée par Guillaume Fortin. Le microcosme gastronomique avait respecté la confidentialité de la négociation connue des seuls initiés. Dans le deal, il était convenu que Renée Richard reste aux manettes des halles en tant qu’ambassadrice d’une marque désormais iconique. Un rôle qu’elle aura eu à cœur de jouer avec passion, jusqu’à la dernière note. Bravo et merci, chère Renée.
> À retrouver sur notre site internet lyonpeople.com : l’hommage d’Olivier Ginon et le reportage des funérailles à Saint Pothin (150 photos).