connexie, 11ème ANNÉE 2016-04 octobre Bimestriel P509180 bureau de dépôt ANTWER PEN X
LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE
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Telecom Inspirience Awards, 4ème édition 23 novembre 2016
DANS CE NUMÉRO
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Résumé des nominations Centres de données en Belgique – partie 2 Le nouveau mode de travail - Le poste de travail numérique
COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES
Colofon
Sommaire
une publication de:
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C’est quoi les centres de données ? I
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Comment pouvez-vous distinguer entre eux les différents types de centres de données? Tier 1 à 4 comme classification. - Page 10
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Magenta Publishing Bijsterhuizen 31-47 6604 LV Wijchen 024-345 41 50 Périodicité ConneXie parait 5x par an. Il est envoyé à un groupe cible de revendeurs, distributeurs, fabricants et opérateurs du marché télécom, ICT et CE en Belgique. ConneXie is ook beschikbaar in het Nederlands
L’adoption du cloud belge semble stagner.
Editeur Joost Heessels joost.heessels@magentapublishing.nl
Selon une étude réalisée par Computer Profile en Belgique auprès des entreprises employant plus de 50 salariés, parmi les applications utilisées, une sur huit provient directement du cloud. - Page 26
Rédacteur en chef Freddy Michielsen freddy.michielsen@ skynet.be Collaborateurs Rob Curver, Tom Lenting, Hans Steeman, Eduard Coddé, Peter Witsenburg, Sef Heldens HP van Tilburg
Nick Galea, CEO 3CX
Annonces advertentie@magentapublishing.nl 0031 24 345 41 50 toevoegen
3CX, développeur de la solution logicielle de communications unifiées de nouvelle génération, a lancé au cours de l’été dernier une nouvelle version du 3CX Phone System: la v15. - Page 38
Conception & mise en page Wendy van Cuijk Impression BDU print Changement d’adresse ou information pour un abonnement abonnement@magentapublishing.nl Copyright 2016 Rien de cette édition ne peut être reproduit et rendu public via impression, Internet, photocopie, film ou quelle qu’autre manière que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. L’éditeur ne peut être tenu responsable de préjudices personnels ni de dommages matériels provoqués par des inexactitudes dans cette édition. Editeur responsable Freddy Michielsen
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Avant-propos Les nominés pour les Telecom Inspiriation Awards HOMA, House of Music & Accessories Centres de données en Belgique – L’accès numérique au cloud Interxion profil DCStar profil Eurofiber profil Interoute profil LCL profil Efficacité énergétique dans le centre de données KappaData Profil Panasonic profil
26 L’adoption du cloud belge semble stagner 28 Ingenium profil 30 Quatre opportunités pour le revendeur télécom 32 Nouvelles techniques de protection dans les serveurs NTP 34 Le nouveau mode de travail - Le poste de travail numérique 37 Interview Jean-Paul Weterings Exertis 38 Avec la v15, 3cx jete les bases pour l’avenir’ 40 Le passage au cloud, bienvenue dans le nuage orageux 41 Big Data is Big Money
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Avant-propos
Sécurité et vie privée, une combinaison difficile Vous avez peut-être suivi à distance la saga Eandis. La société était parvenue à ce que l’entreprise d’Etat chinoise State Grid entre dans son capital à hauteur de 14 % pour plus de huit cents millions d’euros. Elle pourrait ainsi démarrer le déploiement de compteurs électriques intelligents. Cette décision avait été prise par la « Vereniging van Steden en Gemeenten » (association des villes et communes) flamande, ce qui était déjà étonnant en soi. Ce n’était clairement pas du goût d’une partie des politiques régionaux et nationaux qui se sont mis en quête d’un moyen d’annuler cet accord. Le signal d’alarme a été donné par la Sureté de l’Etat belge qui a averti de la menace de piratage. Reste à savoir si les Chinois ont besoin d’Eandis dans ce cadre. Ce que la NSA américaine n’était pas parvenue à faire après dix ans d’écoutes avec l’aide de la Sûreté de l’Etat britannique (M16) était subitement devenu possible. Notre gouvernement fédéral a pris la décision en concertation avec le CCB, le Centre pour la Cybersécurité en Belgique, de prendre des mesures pour mieux protéger nos infrastructures critiques contre les cyber-attaques. Quand les spécialistes disent qu’une véritable cyber-guerre est en cours, ils n’exagèrent pas. Le chiffre d’affaires mondial de la cybercriminalité serait dès à présent supérieur à celui du trafic de drogue. Et c’est juste un instantané, la situation peut encore s’aggraver et ne manquera pas de le faire. La cybercriminalité n’est pas liée à un endroit précis, ce qui la rend très difficile à combattre. Les mots de passe et les adresses e-mail sont dès à présent vendus en vrac au marché noir. Les données de clients personnelles ou numériques sont proposées, une fois rendues anonymes ou non, à des marketeers ou des sociétés qui peuvent adapter leur offre en fonction ou vous envoyer de la publicité ciblée. Les médias sociaux ou les services gratuits tirent leur return de l’analyse et l’utilisation de ces données. Tout appareil ou toute solution où l’IP intervient est relié à l’Internet et peut dès lors être piraté. Les caméras de sécurité qui vous permettent de voir à distance si tout est en ordre dans votre maison ou entreprise peuvent également être utilisées de façon abusive par des parties malintentionnées qui peuvent alors voir elles aussi. Smart homes, assistants numériques et Internet des objets sont très sensibles à ces attaques lorsque leur protection
n’est pas suffisante. Il est inévitable que cela mette en danger votre vie privée, mais reste à savoir ce que vous entendez par « vie privée ». Vous ne pouvez pas reprocher à des sociétés d’analyser et d’utiliser des données ou photos que vous mettez à disposition de façon délibérée, inconsciente ou naïve. Il est normal que les autorités tentent de vous protéger avec des réglementations de type opt-in / opt-out ou en vous mettant en garde contre des sites Web frauduleux. Il est tout aussi normal qu’elles tentent de sanctionner les abus. Mais le seuil de vie privée est différent pour chacun et plus de protection mène automatiquement à moins de vie privée. Les sociétés de sécurité et les banques vous avertissent également. Mais elles ont souvent un coup de retard sur cette criminalité extrêmement rapide et flexible. Elles ne peuvent empêcher que vous cliquiez sur ce lien avec une offre extrêmement attrayante ou ce montant astronomique qui n’attendrait que vous dans un pays exotique. L’espionnage, les écoutes et le chantage sont vieux comme le monde. Seuls les moyens évoluent parallèlement à la technologie. En tant que revue spécialisée pour les télécoms et l’ICT, nous accorderons également plus d’attention au marché en pleine croissance de la sécurité numérique. Soyez sans craintes, lire la version imprimée de ConneXie est sans danger. Cela peut tout au plus vous faire changer d’avis. Bonne lecture, Freddy Michielsen Rédacteur en chef.
In ‘t kort.
Les dirigeants préoccupés par la sécurité mobile Malgré les multiples moyens pour la sécurité mobile, bon nombre de décideurs informatiques continuent de se faire du souci quant au niveau des vulnérabilités. C’est ce qui ressort d’une enquête que BlackBerry a fait mener parmi 1.000 dirigeants d’entreprises dans sept pays. L’enquête révèle que 73 % des organisations ont une stratégie de sécurité mobile, mais seules 3 % disent que les niveaux de sécurité les plus élevés sont mis en œuvre. 86 %
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des dirigeants sont préoccupés par de possibles piratages et la moitié d’entre eux disent qu’ils seront plus souvent confrontés à des problèmes de sécurité liés aux appareils mobiles. Néanmoins, 44 % d’entre eux avouent aussi craindre que les collaborateurs soient moins productifs en raison de la sécurité.
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event
Telecom Inspirience Awards 2016 Le jury du segment ‘accessoires’ et du B2B Telecom et ICT a pesé, soupesé et nominé. Pour chaque catégorie des récompenses de bronze, d’argent et d’or seront remises lors des Telecom Inspirience Awards Event du 23 novembre. Vous pouvez confirmer votre présence sur http://www.telecominspirience.be/uitreiking/ ou prendre contact avec Jan De Bondt, jan@djinn. eu - +32 475 90 47 81 Segment ACCESSOIRES Wearables • Tout ce qui se porte sur le corps., headsets, smart watches, glasses, bracelets, • Azuri brassard sport (A&C systems) • Fitbit suivi d’activité (A&C systems) • Crosscall headset (Alpha In) • Lunettes Thumbs up VR (Eno distribution) • Urbanista sportheadset (Strax) Technique & B2B • Chargeurs, power sticks, câbles, connectivité • Leef Mobile Memory 16GB (A&C systems) • 3 in 1 selfie stick (Alpha In) • Handcoffee dans la voiture (Eno distributie) • Desktop Multi-Charging Station (Hama) • Portable Charger 13000 mAh (Mconomy) Protection. a. backcover, screen protector • Panzerglass (Alpha In) • Be Hello Blue filtering glass ( (Mconomy) • D3O ice case (Strax) • Azuri tempered glass (A&C systems)
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b. Etuis, back- + screen protector • Xdoria Defense 360° ((A&C systems) • Prime Premium étui en cuir (Hama) • Etui Combo 3 in 1 (House of accessories) • Mirror case Holdit (House of accessories) • Slim walletcase XQISIT (Strax) Musique • Haut-parleurs mobiles, casques « over the ear », ... • Marshall Acton Compact speaker (Hama) • iPanda speakerphone (Alpha In) • URBANEARS Platten headphone (Hama) • Urbanista Melbourne speaker (STRAX) Marques • Six marques, azuri (A&C systems), BE HELLO (Mconomy), bugatti (STRAX), CellularLine (House of Accessories), Happy Plugs (Hama) et PanzerGlass, (Alpha In), ont étées évalué et se battent pour un award de bronze, d’argent et d’or. Distributeurs à valeur ajoutée Nominé: A&C systems, Hama, House of Accessories, Mconomy,
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Fonzer Smart Cloud Communications Intellinet Skype for Business Voice Nextel Global Panasonic Cloud PBX
Meilleur Centre de données Datacenter Le Top 10 des centres est publié sur la page 19 de cette édition.
(Inter)connectivité • DCSTAR interconnect • Destiny Best Connectivity • Eurofiber réseau en fibre optique • Interoute réseau • Interxion Connectivity • LCL Connectivity • Nextel virtuele connectivity provider En evaluation lors de la mise sous presse: • Distributeur à valeur ajoutée B2B telecom et ICT • Telecom, ICT of CE Channel Personality of the year • Meilleur téléphone VoIP / Cloud
Segment B2B telecom & ICT et Centres de données Meilleure solution VoIP et PBX dans le Cloud (IPCentrex) • 3CX v15 • Alcatel-Lucent Enterprise Rainbow • Destiny “Toujours joignable”
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Konftel ego Les téléconférences personnelles. Partout.
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Idéal pour Skype for Business OmniSound® avec audio HD Bluetooth® via NFC et HD Streaming de musique en HD Écran LCD Reddot Award 2016
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Konftel – société de premier plan et marque forte des équipements d’audioconférence. Depuis 1988, notre mission est de faciliter la tenue de vos réunions, quelles que soient les distances qui séparent les participants. Notre réussite prouve que l’audioconférence est un excellent moyen de gagner temps et argent, tout en préservant l’environnement. L’efficacité de toute téléconférence étant d’abord une question de son, chaque téléphone Konftel intègre notre technologie audio brevetée « OmniSound®. Nos produits sont en vente dans le monde entier sous la marque Konftel. Notre siège est en Suède. Pour plus d’information sur la société et ses produits, rendez-vous sur www.konftel.com.
Accessoires
HOMA, House of Music & Accessories
« Think global, act local ». Une philosophie qui, forte d’une solide connaissance du marché, mène à deux divisions : House of Music et House of Accessories. Toutes deux sont axées sur la création d’une valeur ajoutée au sein du segment du son, de la musique et/ou des accessoires. Analyses internes et externes comme valeur ajoutée pour le revendeur / retailer En interne, House of Accessories (HOA) réalise des études de marché, du datamining, des analyses de distribution, mais surtout du « trade marketing » et de la segmentation du marché. Sur la base de ces éléments, ils composent le portefeuille des clients/retailers. Pas ce que HOA veut vendre, mais ce qu’il peut vendre. Parmi les segments de marché, on retrouve notamment le sport, les seniors actifs, et des catégories de produits comme protection, chargeurs et powerpacks. Les analyses externes sont principalement axées sur le type de public qui vient dans un magasin déterminé, sa motivation pour acheter un produit particulier et son comportement d’achat en général. Ces données sont discutées avec le retailer afin de lui permettre de gérer les catégories de façon efficace et rentable dans son magasin. HOA reste vigilent sur le marché et complète constamment son portefeuille avec de nouveaux produits et de nouvelles marques pour non seulement suivre la cadence à laquelle de nouveaux modèles de smartphones et tablettes arrivent sur le marché, mais aussi pour fournir au canal de façon proactive les dernières tendances nouvelles. Dans ce secteur qui repose en grande partie sur des achats impulsifs, la croissance n’est possible
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qu’en maintenant un délai de commercialisation aussi court que possible. Cela nécessite une solide plate-forme B2B numérique avec un site Web à la page et une logistique qui doit garantir un parcours sans faute. Comportement d’achat dans le magasin HOA surveille également cet aspect. Un client qui est à la recherche d’un accessoire veut pouvoir le trouver rapidement au sein d’une offre extrêmement variée. Cellularline a été le premier à prévoir dans les rayons du matériel POS très fort visuellement, avec des codes couleur bien visibles. Bleu pour le style et la protection, vert pour les chargeurs et rouge pour la musique et la parole. Culture saine et réfléchie Dès le départ, HOA a mis en place une culture saine et réfléchie. Le client, le canal indirect, est au cœur de son approche, avec une attention toute particulière pour le comportement d’achat du consommateur et une équipe de vente fixe et stable offrant une assistance active dans le magasin proprement dit. Ils visent à créer une spécificité pour chaque utilisateur qui choisit un accessoire. Tous ces éléments font en sorte que le client perçoit HOA comme une solution « one stop ».
datacenters
Le hub numérique Datacenters en Belgique partie II Dans la partie précédente, nous avons pu lire pourquoi un centre de données est important pour préserver toutes les informations numériques. Et vous avez, espérons-le, une meilleure idée de la façon dont un datacenter est mis en place et géré dans la pratique. Mais comment pouvez-vous distinguer entre eux les différents types de centres de données? C’est à cette question que nous allons répondre dans la deuxième partie de notre dossier spécial, où nous allons aborder plus en détail aussi les différents types de connexions de et vers le centre de données.
Normes des datacenters
Voici plus de 15 ans, des organisations comme l’Uptime Institute, un organisme américain fondé en 1993, et le BICSI ont développé les premières normes pour la conception, la construction et la gestion de centres de données. La Telecommunications Industry Association n’est arrivée qu’en 2005 avec sa norme TIA-942-A, plutôt axée sur les télécoms que l’informatique. A l’heure actuelle, on recourt toujours à l’ensemble de ces normes lors de la sélection de datacenters. L’Uptime Institute, probablement la principal plate-forme de connaissance dans le domaine de la recherche et l’élaboration de protocoles en matière de datacenters, est le fondateur des normes TIER pour les centres de données. C’est également le seul institut qui délivre des certificats relativement coûteux avec
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comme résultat que la plupart des datacenters affirment suivre ces normes comme fil conducteur, sans toutefois être officiellement certifiés par l’institut en question.
Tier 1 à 4 comme classification
En général, les normes distinguent quatre types de centres de données qui concernent uniquement l’équipement traditionnel utilisé dans le datacenter, sur la base de groupes électrogènes Diesel redondants et de sources d’alimentation non interruptibles. Chaque type est classé en fonction de ses performances et de sa disponibilité (uptime) et englobe les exigences de la classe précédente : 1. 2. 3.
4.
Type de base et non redondant : exigences de capacité pour un site de datacenter dédié. Type de base mais redondant : composants de capacité qui améliorent la disponibilité du centre de données. A maintenir constamment : niveau de redondance supérieur, de sorte que les sous-systèmes du centre de données peuvent continuer à fonctionner pendant le remplacement ou la maintenance d’éléments des sous-systèmes. Zéro tolérance d’erreurs : datacenter avec des sous-systèmes entièrement redondants.
Tekst: Peter Witsenburg
Les niveaux TIER
L’Uptime Institute classe les datacenters en quatre niveaux : TIER I, II, III et IV. Ces niveaux correspondent aux nombre de garanties pour le type de matériel qui est mis en œuvre dans le centre de données afin d’assurer la continuité au moyen de solutions redondantes.
Normes de certification Tier Classifications des datacenters Classification Tier de l’Uptime Institute Niveau Tier
Equipements d’alimentation de secours
Redondances Batteries
Disponibilité
1
Pas de groupe électrogène ou en option
Pas de redondance
Système UPS de base
99,67% 28,8 heures indisponibilité/an
2
Groupe électrogène
Redondance des composants
N+1 systèmes UPS
99,76% 22 heures indisponibilité/an
3
N+1 systèmes de groupe électrogène
Redondance des composants
N+1 systèmes UPS
99,982% 1,6 heures indisponibilité/an
4
2N systèmes de groupe électrogène
Redondance totale
2N systèmes UPS
99,995% 0,8 heures indisponibilité/an
1. 2. 3. 4.
Type de base et non redondant : exigences de capacité pour un site de datacenter dédié. Type de base mais redondant : composants de capacité qui améliorent la disponibilité du centre de données. A maintenir constamment : niveau de redondance supérieur, de sorte que les sous-systèmes du centre de données continuent à fonctionner pendant le remplacement ou la maintenance d’éléments des sous-systèmes. Zéro tolérance d’erreurs : datacenter avec des sous-systèmes entièrement redondants.
Centres de données Tier 3
Les classifications Tier indiquent les différents types de redondance offerts par les datacenters. Cette classification a notamment été améliorée après la sortie de la norme américaine TIA-942 en 2005 qui décrit les exigences minimales pour un centre de données, pour ce qui est de l’infrastructure de télécommunication. Les datacenters peuvent être classés de Tier 1 à 4 par l’Uptime Institute. Plus la classification est élevée, et meilleure est la disponibilité du centre de données. Etant donné que l’Europe et les Etats-Unis organisent les choses de différentes manières, comme le réseau électrique simple ainsi que la législation et la réglementation, il existe en Europe des différences par pays sur la manière dont des datacenters peuvent répondre aux exigences posées. D’un point de vue juridique, il n’y a actuellement aucun centre de données qui puisse se revendiquer Tier 4 en Belgique. Qui plus est, selon l’Uptime Institute, aucun datacenter n’a été certifié par l’organisme en Belgique.
Quelle est la différence entre un datacenter Tier 3 et un Tier 4 ? TIER 3 Un centre de données TIER 3 offre une disponibilité de 99,98 %. Avec cette configuration, il est possible de gérer les périodes de maintenance sans influencer la continuité du service sur les serveurs. Néanmoins, ces datacenters ne seront pas protégés contre une panne en cas de graves incidents sur différents éléments de l’infrastructure. En d’autres termes, les centres de données Tier 3 n’ont pas de redondance modulaire totale. TIER 4 Le plus haut niveau de garantie qu’un datacenter peut offrir, avec 99,99 % de disponibilité. Cette catégorie de datacenter est entièrement redondante au niveau des circuits électriques, du refroidissement et du réseau. L’architecture peut résister aux incidents techniques les plus graves, sans que la disponibilité du serveur soit influencée.
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profil
Interxion, neutre vis-àvis des opérateurs Télécom et des fournisseurs de cloud Interxion est l’un des principaux fournisseurs de services de data centers de colocation neutres vis-à-vis des opérateurs Télécom et des fournisseurs de cloud en Europe, comptant un vaste ensemble de clients dans 42 data centers répartis dans 13 villes sur 11 pays européens. Un fournisseur de data center véritablement neutre vis-à-vis des opérateurs Télécom est complètement indépendant de tout fournisseur de réseau, de matériel ou de logiciel. La colocation neutre vis-à-vis des opérateurs Télécom vous donne accès à la plus vaste gamme de fournisseurs de connectivité. Vous pouvez sélectionner la connectivité qui vous convient et avoir recours à plusieurs opérateurs Télécom pour mettre en place la redondance, assurer la résilience et réduire le coût. Plus de 600 fournisseurs de connectivité, 21 points d’interconnexion Internet européens et la plupart des principales plates-formes cloud et de médias numériques sont présents sur l’ensemble de la couverture géographique d’Interxion.
Plate-forme Cloud Connect
Avec la plate-forme Cloud Connect d’Interxion, une connexion directe peut être établie avec un fournisseur cloud au choix à l’aide d’une seule connexion physique dans un centre de données cloud et transporteur neutre d’Interxion. Cette connexion peut être facilement gérée en ligne via le Portail Clients sécurisé et performant d’Interxion. Une manière modulable, rapide et rentable de réaliser des environnements IT hybrides et multi-cloud, tout en déplaçant des applications cruciales pour l’entreprise et sensibles à la latence vers le cloud public. Interxion est conscient que les différents secteurs
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d’activité connaissent des besoins divergents pour leurs activités, ce qui par conséquent influence ce que vous attendez d’un partenaire de data center. En plus de rechercher un data center de l’état de l’art, fort de standards de fonctionnement et de maintenance d’avant-garde sur le marché et d’une souplesse dans l’espace disponible, il est décisif pour certaines entreprises et secteurs d’être situés dans des emplacements en centre-ville ou à proximité des centres de transactions financières. Pour d’autres, une gamme d’options de connectivité, y compris de fournisseurs de services spécialisés, importe plus. D’autres sociétés recherchent des communautés déjà constituées de prospects ou de partenaires. Quel que soit votre besoin spécifique, Interxion est prêt à en savoir plus.
22301, et Interxion Belgium est également certifié ISO 14001 et PCI-DSS. Elle propose des niveaux de service garantis pouvant atteindre 99,999 %. En choisissant pour la colocation de leur infrastructure informatique, nos clients peuvent réduire leurs dépenses d’infrastructures et d’exploitation, tout en améliorant les performances des applications, en augmentant la flexibilité de leur activité et en tirant profit de l’appartenance à une communauté.
Sécurité
Les data centers d’Interxion, conçus de façon uniforme et efficients sur le plan énergétique, proposent une sécurité et une disponibilité étendues pour leurs applications critiques. Tous les 42 data centers sont dotés chacun d’une gamme complète de connexions électriques avec alimentation de secours, de systèmes de refroidissement et de détection des incendies et des inondations, ainsi que d’une sécurité multi-niveaux pour protéger les données des clients. Tous les systèmes de gestion de la sécurité des informations et de continuité des affaires sont certifiés ISO 27001 et ISO
Interxion België Wezembeekstraat 2 bus 1 1930 Zaventem T. : +32 2 709 03 67 www.interxion.com
datacenter
La certification ne donne certes pas une garantie absolue, mais elle rend la qualité davantage tangible pour des tiers. Il s’agit d’une appréciation de qualité externe basée sur des normes très claires et/ou des exigences, et réalisée par un organisme indépendant. Avant qu’une organisation ne regarde si son centre de données répond aux normes, il est opportun de dresser d’abord l’inventaire des installations et équipements présents et de faire réaliser une analyse coûts/ bénéfices. En effet, il y a toujours plusieurs possibilités d’optimiser la disponibilité d’un datacenter.
(https://uptimeinstitute.com/TierCertification/certMaps.php) En Belgique, le TIER 1 et le TIER 2 peuvent être réalisés sans problème. Etant donné que, pour le TIER 4, un second fournisseur d’énergie est nécessaire, la livraison d’électricité doit arriver dans le datacenter par des voies complètement différentes. Ces options sont donc dépendantes du réseau électrotechnique auprès des gestionnaires de réseau. Des solutions sont disponibles qui sont dans la même ligne que les TIER 3 et 4, mais elles proviendront généralement d’une seul fournisseur d’énergie et gestionnaire de réseau. Pour chaque classification TIER, au moins un UPS est utilisé. Un UPS (Uninterruptible Power Supply ou source d’alimentation non interruptible) est une alimentation qui fournit de l’électricité de manière ininterrompue aux équipements qui y sont branchés. Un autre terme employé pour ce faire est « no-break power system » (système d’alimentation sans interruption). Lorsqu’il importe pour les utilisateurs de la tension du réseau qu’ils puissent bénéficier d’une tension constante, une installation UPS est alors placée après celle-ci. On trouve dès lors ce genre d’installations aussi dans les centres de données, les banques, les assurances et toutes les autres applications où une tension du secteur à 100 % doit être garantie. Comme différentes tâches peuvent être attribuées à cet UPS dans les classifications, le type qui y est utilisé revêt son importante. Les deux tâches de l’UPS consistent dans le filtrage du signal entrant et le pontage de la chute de tension qui apparaît lors du basculement de l’électricité fournie par le gestionnaire du réseau vers l’alimentation de secours. Coûts et bénéfices Les coûts d’installation de classifications TIER ne peuvent être déterminés de but en blanc. Ces coûts dépendent principalement de la surface et des composants à utiliser. L’énergie nécessaire dépend en effet de la consommation des composants, et le refroidissement requis, de la surface. Pour les TIER 3 et 4, cela peut atteindre rapidement des millions d’euros qui doivent être investis au préalable.
Outre les points d’attention mentionnés ci-dessus, il faut par exemple faire attention aussi à l’efficacité énergétique du centre de données, généralement exprimée en termes de « Power Usage Effectiveness » (PUE ou indicateur d’efficacité énergétique). Et si un datacenter peut présenter un certificat ISO14001, sachez qu’il prévoit une politique en matière de gestion de l’environnement. Dans ce cas, le centre de données a tout mis en œuvre pour veiller à ce que les processus et systèmes aient une influence négative minimale sur l’environnement. Pour de nombreuses organisations, les coûts ne seront pas non plus sans importance. Mais, lors de la réalisation d’un aperçu des coûts, il faut prendre en compte l’ensemble de ceux-ci et aussi des « dépenses inattendues » comme les coûts d’électricité à prévoir si vous allez au-delà de votre engagement ainsi que les éventuels frais de déplacement si vous devez vous rendre fréquemment dans le datacenter. De même, ça ne peut pas faire de mal de vous laisser guider par vos propres exigences. Le centre de données est-il adapté aux souhaits de votre organisation ? D’autre part, une tendance est en cours, qui veut mettre à jour les normes vers les avantages des technologies les plus récentes en matière de puissance, de consommation d’énergie et de refroidissement. Dans un proche avenir, les exigences écologiques, au niveau tant national qu’européen, gagneront en importance dans la construction d’un datacenter, qu’elles soient encouragées ou non par le gouvernement belge. Actuellement, rien ne transparaît toutefois à ce niveau dans la certification Tier de l’Uptime Institute. Outre les diverses normes dans la conception et la construction d’un centre de données, vous pouvez également déterminer comment vos informations généralement confidentielles devront être traitées dans le datacenter. L’une des méthodes pour déterminer cela et surtout pour le faire contrôler par un tiers indépendant intervenant comme inspecteur consiste dans la certification ISO dont dispose éventuellement le centre de données.
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profil
DCStar: des datacenters locaux avec des services personnalisés DCStar est la marque réunissant 3 datacenters de colocation en Belgique. Avec des centres de données à Oostkamp (Bruges), Gand et Burcht (Anvers), DCStar a une surface de serveurs de 6.000 m² à disposition. Ces trois datacenters sont conçus de manière entièrement redondante et sont par conséquent redondants en matière de refroidissement, d’alimentation électrique et de réseaux. Services
Le choix d’une offre neutre au niveau de l’opérateur, combiné à une marque maison, veille à ce que le client ait le libre choix de connexion avec une offre compétitive. Les anneaux de fibre noire complémentaires entre les centres de données assurent une base optimale pour le déploiement d’une solution à datacenters multiples. Les datacenters DCStar sont utilisés par les partenaires et les clients, et comportent un écosystème où les partenaires peuvent facilement construire et s’étendre avec une valeur ajoutée sur l’infrastructure proposée. D’un point de vue technique de prix, DCStar figure parmi les datacenters les plus compétitifs au Benelux. Cette tarification est obtenue grâce à une automatisation poussée, la standardisation et des mesures écologiques. Le tout sous le slogan : “l’énergie non consommée est la moins chère”.
ECO
DCStar est l’un des rares datacenters à disposer de son propre département R&D. Le flux continu d’améliorations et d’innovations fait que les centres de données fonctionnent de manière
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aussi efficace que possible. Et ce grâce au développement propre et à la collaboration avec les fournisseurs. Avec un PUE de 1.11, Datacenter Oostkamp reste encore l’un des datacenters les plus économes d’Europe, et il a décroché 3 reconnaissances européennes et plusieurs autres flamandes.
Axé sur l’avenir
Avec l’avènement du cloud, la nécessité d’une intervention humaine dans un centre de données est en recul. La fourniture de services d’assistance à distance et d’infrastructure physique gérée est en hausse. Cela permet aux partenaires de fournir une solution cloud rentable, sans devoir consentir les investissements physiques et/ou des interventions. Avec une plate-forme cloud dans les trois datacenters belges, DCStar fournit un cloud avec une assurance en matière de site, de sécurité et de SLA.
Normes et valeurs
Les centres de données DCStar fonctionnent dans un environnement certifié ISO27001 et répondent à toute norme de reprise après sinistre avec une distance intermédiaire de plus de 25km.
Les problèmes sont résolus conformément aux procédures convenues, avec un service direct disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ses propres équipes mettent tout en œuvre pour éviter tout temps d’attente inutile. Avec l’arrivée de la nouvelle législation, une relation de confiance avec les clients devient toujours plus importante. DCStar fournit dès le premier jour toutes les garanties qui sont nécessaires pour répondre à la nouvelle législation et propose, avec son portefeuille de produits, une solution adaptée à vos besoins. Et ce à chaque fois sans que cela représente un trop gros investissement au niveau du projet. DCStar est une marque de la société anonyme LCP. Cette entreprise ICT est active depuis plus de 25 ans sur plusieurs marchés, dont 16 ans en matière de datacenters. Forte d’une équipe multidisciplinaire, l’entreprise figure systématiquement dans le Top 5 des marchés de niche où elle est active. Les marchés où LCP est active sont les systèmes de gestion de contenu pour les autorités locales, les services et les centres de données.
DCSTAR Brugsestraat 196 / 1 8020 Oostkamp Tel. +32 (0)50 376 006 www.dcstar.be
datacenter
ISO 27001 ou ISAE3402 ? ISO 27001:2013 et ISAE 3402 sont des normes pour la sécurité des informations. Ces deux normes appliquent une approche reposant sur des processus et sont quasiment identiques à ce niveau. ISO 27001 est une norme internationale publiée par l’International Standardisation Organization (ISO) et elle décrit comment peut être gérée la protection des informations dans une entreprise. ISO 27001 peut être mise en œuvre dans toute organisation, tant dans des sociétés commerciales que des asbl, mais aussi dans des environnements d’administrations publiques. Elle est rédigée par les meilleurs experts dans le domaine de la sécurité des informations et fournit la méthodologie pour la mise en œuvre de la protection des informations au sein d’une organisation. Elle permet également aux entreprises de se certifier, ce qui signifie qu’une instance indépendante confirme alors que l’organisation a instauré la protection des informations conformément à la norme ISO 27001. La version la plus récente de cette norme qui a été publiée est ISO/IEC 27001:2013 et elle décrit tant la sécurité de produits et de solutions que celle du personnel employé. ISAE 3402 est une norme d’assurance. Cela signifie qu’un reporting est mis en place qui permet à une partie prenante d’avoir un certain degré de certitude quant à la réalisation d’un service. Il s’agit généralement d’organisations de services qui mettent ce type de rapports d’assurance à la disposition de clients pour offrir la certitude que le service fourni répond à certains critères. Cette norme est généralement acquise par des organisations comme élément des rapports d’informations financières. ISAE3402 de type 1 signifie qu’un avis est formulé par l’inspecteur uniquement au niveau de la documentation. Un audit ISAE3402 de type 2 implique que le fonctionnement et l’efficacité des mesures sont contrôlés pour une période de généralement 6 mois. Prenons un exemple pratique. Une application est fournie par un fournisseur Software-as-a-Service (SaaS) qui héberge ces applications dans un centre de données d’un fournisseur d’hébergement. Dans cette chaîne d’organisations qui recourent à l’externalisation, des questions apparaissent au niveau de la sécurité, de la maîtrise interne et de la qualité d’exécution des processus, du genre : de quelle manière les données sont-elles stockées, et les procédures de sauvegarde sont-elles bien organisées ? Y a-t-il aussi une possibilité de repli ? Et l’organisation a-t-elle tenu compte de l’éventuel risque de fraude ? Une entreprise qui traite son administration financière via une application SaaS ou une organisation qui traite une partie importante de ses processus sur des serveurs dans
un datacenter devra pouvoir montrer à ses clients que ces processus répondent à toutes les exigences de sécurité des informations. Comme la norme ISAE3402 est obligatoire pour les établissements financiers et les comptables lors du dépôt des comptes annuels, on exigera de plus en plus souvent un reporting ISAE3402 de type II. ISAE3402 est ainsi devenu la norme internationale pour l’externalisation. ISAE3402 donne un aperçu de toutes les procédures, de la maîtrise des processus et de la sécurité. A l’origine, la portée d’ISAE3402 était principalement axée sur les comptes annuels, mais cette norme a aujourd’hui été étendue à tous les processus sous-traités à des tiers.
Datacenter physique versus datacenter virtuel Une fois que les serveurs et le stockage sont virtualisés, le réseau est l’élément logique suivant de l’infrastructure informatique que l’on voudra continuer d’optimiser. Des technologies telles que Software Defined Networking (SDN) ont dès lors fortement le vent en poupe. Leur nécessité s’explique également par le fait que les environnements, notamment en raison du cloud computing, deviennent sans cesse plus complexes et que des interventions manuelles peuvent demander beaucoup de temps et provoquer des erreurs. Une évolutivité rapide dans les deux sens est devenue une exigence de base pour les environnements informatiques. Le nombre d’utilisateurs sur le réseau peut augmenter de façon provisoire, avant de diminuer à nouveau par la suite. L’application de ce genre de changements sur le réseau est souvent une véritable corvée. Les administrateurs système sont occupés pendant des jours et parfois des semaines à adapter l’environnement à l’augmentation du nombre d’utilisateurs par système. De plus, ils doivent également attendre le matériel proprement dit. Cette gestion manuelle coûte non seulement une énergie et un temps précieux, mais elle augmente aussi les risques que quelque chose ne se passe pas bien. Néanmoins, grâce à la virtualisation, les évolutions vont très vite. L’ajout adéquat de nouveaux serveurs et autres ressources peut se faire aujourd’hui sans le moindre problème dans la plupart des cas. Mais alors qu’avec les serveurs et le stockage tout est question d’une nouvelle machine virtuelle ou de la mise à disposition de ressources de stockage, d’autres éléments doivent être pris en considération lors de la virtualisation d’un réseau. Le défi, dans le cas de la virtualisation de réseau, c’est qu’il y a toujours un réseau physique sous-jacent qui entre en ligne de compte. Au lieu que l’environnement informatique soit plus rapide et évolutif, la charge de travail pourra même doubler de la
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profil
La connectivité, le cœur de métier d’Eurofiber. Eurofiber est un opérateur télécom spécialisé dans les réseaux de fibre optique proposant une couverture en réseau optique à l’échelle nationale. C’est le seul opérateur télécom qui a relié à son réseau la quasi-totalité des centres de données de Belgique, tant les publics que les privés. Pas moins de 43, pour être précis. Entre-temps, le réseau ouvert fait 25.500 km de long et assure une couverture nationale en Belgique et aux Pays-Bas, et s’étend jusqu’en Allemagne. Il dote plus de 12.000 sites et 550 terrains industriels de connexions fibre optique de qualité supérieure et il est encore constamment étendu. Au Benelux, toutes les zones industrielles sont systématiquement connectées. Fournisseur de services, acteur télécom, intégrateur système ou acteur du cloud? Tous peuvent se fier à cette connectivité, comme pierre angulaire de leur proposition totale aux clients. Avec notre expertise télécom d’Eurofiber et leur réseau, ils vous aident à décharger vos clients. Ces solutions de connectivité proposent en outre une base idéale pour rendre accessibles vos logiciels, vos plateformes ou votre infrastructure.
Solutions sur mesure pour tout utilisateur
MLa fibre noire gérée est la solution pour les applications très exigeantes. Le client conserve sa bande passante en mains propres et la fait simplement évoluer avec ses besoins : même jusqu’à 100 Gb/s ou plus. Il se voit proposer sa propre infrastructure fibre optique, sans devoir se préoccuper de la gestion. Le VPN Ethernet relie le siège central, les filiales
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et les centres de données de façon sûre et flexible via un réseau privé sur mesure avec des connexions simples ou redondantes. Le VPN Ethernet est disponible dans des largeurs de bande pouvant atteindre 5 Gb/s. Il s’agit d’une connexion symétrique, les vitesses de chargement en amont ou en aval sont toujours identiques. Les connexions WDM ont des bandes passantes très élevées et une faible latence et supportent plusieurs protocoles. Elles sont utilisées pour le désenclavement d’environnements informatiques avec des réplications de données et de serveurs en temps réel ou des environnements cloud.
Connectivité avec le reste du monde
Eurofiber connecte non seulement les centres de données belges, mais il a également une connexion directe avec le datacenter Equinix à Amsterdam. Ce genre de connexion directe avec le centre de données Equinix gagnera de plus en plus en importance ces prochaines années pour les entreprises belges en matière de cloud computing. En effet, elle constitue dès à présent le port d’accès européen pour Microsoft Azure et Office 365. Et bientôt aussi pour la Google Cloud Platform, Amazon Web Services, Oracle Cloud et Softlayer.
La sécurité sans cesse plus importante
La nouvelle réglementation européenne en matière de protection des données a de lourdes conséquences. Votre organisation ne répondra bientôt plus aux exigences du Règlement général sur la protection des données? Vous pouvez alors vous voir infliger des amendes élevées. Eurofiber réduit au minimum les risques d’interception de données avec un réseau en fibre optique entièrement souterrain et soudé. Son NMC (Network Managing Center) surveille constamment ce qui se passe sur le réseau. Seuls des sous-traitants certifiés peuvent effectuer des travaux à nos connexions. Le contrôle de la qualité de la pose des connexions et des soudures est élevé. Tous les services et processus sont conçus conformément aux normes les plus élevées et sont régulièrement évalués par rapports aux normes ISO9001:2008, ISO27001, ISO 14001 et NEN 7510.
Eurofiber Belgium nv/sa Fountain Plaza 504 Belgicastraat 5 1930 Zaventem T.: +32 2 307 12 00
datacenter
sorte. Les réseaux physique et virtuel devraient pouvoir se chevaucher sans problème, en fait. En outre, le paysage IT change toujours plus, notamment en raison du cloud computing. Par exemple, les applications étaient plutôt simples et statiques, alors qu’aujourd’hui, elles se répartissent de plus en plus en différents composants. Ces composants doivent communiquer entre eux au sein d’un environnement virtualisé. Lorsqu’on parviendra finalement à virtualiser également le réseau, on pourra alors appréhender et déplacer l’ensemble de l’environnement dans le centre de données. En abrégé, ce service est baptisé VDC pour Virtual Data Center et il permet, grâce à un simple copier & coller, de transférer l’intégralité de votre environnement informatique vers un autre datacenter de votre choix. De cette manière, il sera possible d’élaborer plus facilement une solution redondante, au cas où quelque chose tourne mal dans le centre de données primaire. Il existe dès lors déjà de nombreux fournisseurs de services cloud qui vont proposer ces services, de sorte que le choix du datacenter sera du coup moins déterminant. Peut-être que toute cette discussion à propos des diverses classifications Tier sera-t-elle même superflue à l’avenir ? Connectivité Quand bien même le datacenter peut avoir pensé à tout et que chaque composant qui peut tomber en panne est interchangeable et qu’une configuration au moins N+1 a été mise en place (N+1 signifie le nombre + 1 de composants de réserve), tout cela n’a aucune valeur si les connexions de et vers le centre de données sont réalisées de manière simple. Par datacenter, il faudra qu’au moins deux tunnels (ducts) soient présents, indépendants l’un de l’autre et éloignés le plus possible l’un de l’autre, qui relient physiquement le bâtiment à un réseau fibre optique, cuivre ou coaxial vers le fournisseur télécom. Et, quant à tout faire de façon redondante, il est conseillé que plus d’un seul fournisseur soit présent dans le bâtiment avec ce que l’on appelle un Point of Presence (PoP), qui réunit les équipements de
télécommunications dans une pièce séparée (Carrier room) renfermant tous les routeurs et commutateurs nécessaires pour relier votre environnement informatique au monde extérieur. Tout aura beau tourner dans un centre de données solide et sûr, si la connexion qui y mène n’est pas performante et fiable, cela pèsera sur la productivité et la disponibilité de votre entreprise. Si vous travaillez principalement au niveau national, vous serez mieux loti avec un centre de données qui est relié à des fournisseurs télécoms prévoyant aussi la connectivité locale. De plus, les fournisseurs de services cloud proposent de plus en plus souvent leur propre backbone entre plusieurs datacenters. Si une connexion devait tomber en panne, vos données restent tout de même disponibles à tout moment. Mais, pour cette sécurité supplémentaire, vous devez selon toute probabilité payer un supplément, car les connexions mutuelles - qui sont souvent réalisées en fibre optique – entre les datacenters sont coûteuses à mettre en place. Et la capacité de stockage nécessaire à cet effet peut s’avérer très élevée, de sorte qu’il est conseillé d’examiner d’abord les possibilités du centre de données avant de sélectionner un fournisseur de services cloud. Pour connecter aussi les bureaux avec le datacenter, vous avez intérêt à opter pour des connexions Internet dédoublées auprès de différents fournisseurs de services télécoms et, de préférence, avec différentes technologies telles que fibre, coaxial et DSL. Congestion des données Le datacenter est considéré comme le hub numérique entre votre entreprise et l’Internet, et plus courte est la distance, meilleure est la connexion. De plus en plus souvent, on remarque que le collaborateur dispose à son domicile d’une connexion meilleure (lisez une bande passante plus élevée) qu’au sein de sa propre entreprise. Il faut également souligner que la connexion de l’entreprise vers l’Internet doit être partagée par tous les collaborateurs connectés et que ceux-ci veulent en outre pouvoir utiliser également toutes sortes de services cloud, de préférence par le biais de cette même connexion vers l’Internet. Vous comprendrez que, du coup, cela entraîne rapidement une congestion des données, avec toutes les conséquences de celle-ci. C’est la raison pour laquelle il importe d’obtenir d’abord un aperçu clair des possibilités de connexions vers le centre de données ou l’Internet, et d’effectuer une analyse du nombre d’applications au sein de votre organisation et de leur consommation de données.
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profil
Interoute Gent, un datacenter Tier 3 plus performant C’est regrettable, mais la Belgique ne compte aucun centre de données Tier 4. En cause : chaque commune ou ville ne dispose que d’un seul gestionnaire de réseau pour l’électricité alors que deux différents réseaux sont indispensables pour le Tier 4. Cela n’empêche pas Interoute Merelbeke – Gand de garantir un Uptime SLA de 99,999%, soit mieux que la disponibilité de 99,982% du Tier 4. En 2008, Interoute décide de transformer son POP de Gand en un centre de données à part entière, entamant ainsi une série de mises à niveau et d’extensions. En 2010, l’entreprise relie Gand avec son datacenter de Bruxelles et avec son MAN bruxellois. Cette connexion représente 1.000 km de fibre optique supplémentaires. Elle se raccorde également aux centres de données bruxellois de LCL, Interxion, Mobistar et Level 3. En 2011, elle fait du DC de Gand un centre de l’autoroute de données Londres, Paris, Francfort, Amsterdam en posant une connexion fibre optique redondante avec le DC Oostkamp. En 2012, Interoute réalise un investissement de plusieurs millions dans le datacenter pour doubler sa capacité et rendre le site conforme à la norme Tier 3. Pour doter la région de Flandre occidentale d’une connexion rapide, le backbone fibre optique a été étendu l’an dernier vers Courtrai et, de là, vers Bruxelles. Avec cette connexion, Interoute dispose d’une structure en anneau qui relie le centre de données de Gand avec les datacenters de Bruxelles dans son propre pays et qui répond aux exigences de distance pour la réplication asynchrone et synchrone dans des projets où les entreprises suivent une stratégie avec 2 datacenters. Cette année, des investissements y ont été consentis dans l’amélioration des systèmes UPS et du refroidissement, avec comme résultat final une meilleure disponibilité que le Tier 4. Chaque
composant critique peut être désactivé pour la maintenance sans problème pour la continuité. “Le fait qu’en Belgique la norme Tier 4 ne peut être mise en œuvre est pour nous un handicap, surtout pour les marchés financiers. Nous perdons ainsi des projets qui vont vers des centres de données luxembourgeois”, explique Jan Dezutter, Directeur Sales & Marketing. Selon l’Uptime Institute, le Luxembourg compte 3 datacenters Tier 4. Le réseau Au début de ce siècle, Interoute a été l’un des premiers fournisseurs de réseau à mettre en place un réseau européen depuis Londres via la Belgique. Il est reconnu comme le propriétaire et opérateur des plus grands réseaux de données d’Europe et de la plus grande plate-forme de services cloud au monde. Le réseau IP d’Interoute est connecté à plus de 20 « top peering exchanges » comme notamment BNIX, AMS-IX, LINX, et le réseau est directement connecté à l’ensemble des principaux fournisseurs de services Internet européens et mondiaux par le biais de plus de 600 contrats de peering directs ainsi qu’avec tous les grands fournisseurs de contenu tels que Microsoft, Google, Akamai et autres, via des contrats de peering privé directs. Interoute figure également depuis des années dans le Top 20 mondial des fournisseurs de services Internet
et le réseau Interoute est crucial pour le trafic Internet européen. Sécurité Le datacenter de Merelbeke est parfaitement équipé pour stocker en toute sécurité des applications et données critiques pour les entreprises. Il dispose ainsi d’une certification ISO27001, ce qui constitue une garantie tant pour la protection physique que le screening du personnel. La sécurité périphérique commence par une clôture électrique de 3,5 m de haut tout autour du bâtiment et une surveillance par TVCC périphérique et interne. L’authentification par badge a lieu avant qu’un visiteur n’ait accès au centre de données, ce qui est possible à la demande des clients. Après l’accès, il y a un sas (ou mantrap) également avec authentification par badge, qui peut être étendu au niveau de local ou rack par client. La détection d’incendie de VESDA avec aspiration détecte de façon précoce toute odeur d’incendie et l’installation d’extinction est automatiquement déclenchée. ECO Le centre de données d’Interoute est « certifié vert » et utilise 100 % d’énergie renouvelable. La température est maintenue de la manière la plus constante possible à 23°C avec une marge de +/- 3°C. Pour le refroidissement, l’air extérieur est aspiré pour refroidir l’eau, stocké dans un accumulateur et réparti vers les refroidisseurs en rang. Il s’agit d’une configuration N+1, reliée à une alimentation redondante. Le concept d’énergie et de refroidissement répond à la norme américaine ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers).
Interoute Belgium NV Leonardo Da Vincilaan 3 1935 Zaventem T.: +32 2 761 65 00 www.interoute.be
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datacenter
Ce n’est qu’après que l’on peut établir un plan solide pour notamment : a) Veiller à ce que toutes les connexions soient dédoublées pour que, en cas de panne, par exemple en raison de travaux d’excavation dans votre quartier, vous puissiez continuer à travailler via un autre biais et fournisseur télécom. b) Séparer le trafic Internet au sein de votre organisation des applications critiques pour votre entreprise, et tenir compte du nombre d’utilisateurs qui partagent cette même connexion. c) Optimiser les flux de données en trouvant le chemin le plus court vers le centre de données et/ou en établissant directement une connexion avec le fournisseur de services cloud (public ou privé). Un conseil important d’emblée : faites réaliser une étude approfondie sur la base de l’emplacement de votre (vos) site(s) d’entreprise, avant de procéder au choix d’un fournisseur Internet adéquat. Et il ne faut pas non plus oublier le smartphone, car celui-ci a radicalement changé notre comportement ces dernières années. Comme nous avons aujourd’hui accès tout le temps et partout à toutes les informations imaginables de vos données d’entreprise, tant à la maison qu’en déplacement et ce à l’aide d’un GSM mobile ou d’un réseau Wi-Fi, ce mode de connexion pourra également jouer un rôle déterminant. Saviez-vous par ailleurs que tout ce trafic Internet sans fil via Wi-Fi ou mobile (3/4G) passe tôt ou tard par une voie souterraine, et sera relié avec le datacenter généralement via cuivre ou fibre optique ? Ce qui explique qu’il est de plus en plus important de se pencher sur toutes les possibilités pour choisir la connexion optimale pour mener à bon port toutes ces informations. En effet, sans connexion ou connectivité, aucun service cloud n’est possible depuis un datacenter, et cela nous étonne toujours de voir le peu d’attention que l’on accorde à cet aspect en l’occurrence. Le Top 10 des datacenters en Belgique Sur la base des données commerciales disponibles sur le marché et des données confidentielles que nous avons obtenues à l’occasion de la 4ème édition des Telecom Inspirience Awards, nous avons établi un Top 10, des candidats également nominés pour la remise des awards de bonze, d’argent et d’or lors des TIA. Il s’agit de datacenters, pas d’entreprises qui disposent de plusieurs centres de données en Belgique ou non. L’inter-connectivité, directe ou via des carriers, opérateurs et fournisseurs de services est également fortement présente dans tous les datacenters belges. Belges, parce qu’il existe une perception privilégiant la proximité, peut-être à tort parce que cette inter-connectivité fonctionne aussi sur le plan international. Via la fibre optique, la latence est réduite
à des millisecondes, un problème avec lequel les banques ont bien du mal. Il n’est pas toujours facile de savoir où les multinationales se connectent. Pour les PME – la majeure partie du (futur) marché belge – cette proximité revêt une importance énorme. De plus, la Commission européenne plaide dans ce cadre pour l’établissement de règles pour l’utilisation d’informations, obligeant ainsi les acteurs américains et bientôt peut-être chinois à garder en Europe les données éventuellement sensibles en termes de confidentialité. Vous trouverez ci-dessous, dans l’ordre alphabétique, notre Top 10 des datacenters en Belgique. La différence entre certains acteurs et les technologies utilisées est tellement minime qu’il serait injuste de déterminer un ordre précis. Mais cela n’empêche pas que le 23 novembre 2016, le top 3 sera récompensé par un award sur la base de l’appréciation d’un jury spécialisé.
Antwerp DC
Antwerpen
Colt Technology Services
Zaventem
Datacenter Oostkamp LCP
Oostkamp
Interoute
Gent
Interxion
Zaventem
LCL
Diegem
Level 3
Evere
NRB
Herstal
Orange
Nossegem
Proximus Netcenter 1
Evere
Dans la dernière partie de ce dossier spécial datacenters, qui paraîtra à la mi-décembre, vous pouvez vous attendre à plusieurs conseils sur la façon de sélectionner le centre de données ou le fournisseur de services cloud adéquat. Les aspects liés à la sécurité pour stocker vos données d’entreprise dans le cloud seront également abordés en détail. Par ailleurs, nous ferons également connaître les vainqueurs des Telecom Inspirience Awards, dans la catégorie datacenters en Belgique, et, en guise de clôture, nous publierons plusieurs conclusions et recommandations.
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profil
LCL, votre partenaire en outsourcing de centre de données Avec trois datacenters situés à des endroits stratégiques en Belgique – Diegem, Alost et Anvers – et représentant ensemble plus de 7.000 m2, LCL est en mesure de desservir le marché belge, les PME ainsi que les grands comptes et les multinationales. Et il reste de la marge pour une extension rapide, en cas de besoin. Des accords de peering et l’interconnectivité assurent la connexion avec l’Europe et le reste du monde. Tant Anvers que Diegem se trouvent sur des nœuds d’opérateurs. LCL est connu pour sa liste impressionnante d’opérateurs nationaux et internationaux dans ses trois centres de données – 37 au moment de mettre sous presse, ce qui est unique en Belgique. LCL a commencé dans le monde télécom, ce qui explique en partie ce nombre élevé d’opérateurs. Il va de soi que l’entreprise est neutre au niveau carrier et fournisseur de services. Pour souligner encore plus cette neutralité, LCL se limite délibérément au housing (colocation) et ne fait pas de hosting (hébergement). Il n’a pas l’ambition de proposer des services ou solutions plus haut dans la chaîne de valeurs. En effet, il ferait ainsi une croix sur de longues années de relation de confiance et perdrait des clients importants. Le client choisit lui-même l’opérateur et le fournisseur de services qui offrent pour lui les conditions et services les meilleurs. Mais tous les types de réseau sont aussi disponibles : MPLS, IP-VPN, transit IP, VoIP et vidéo. Cette liberté de choix, combinée au conseil professionnel et à un service très rapide, constitue la base de la flexibilité garantie par LCL. Certification LCL a mis en place ses datacenters suivant la norme Tier 3 de l’Uptime Institute américain. Il ne
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dispose pas du certificat en tant que tel, mais ce constat s’applique à tous les centres de données en Belgique, comme l’illustre la « certification map » de l’Uptime Institute. Les coûts de ce certificat, qui sont finalement refacturés au client, sont trop élevés par rapport aux bénéfices. C’est le résultat qui compte et les SLA sont également en ligne avec le Tier 3. Qui plus est, la situation stratégique des datacenters qui sont reliés entre eux avec une boucle redondante, veille à ce que le client puisse bénéficier d’une sauvegarde et d’une solution de reprise après sinistre et de continuité de l’activité extrêmement fiables. “Deux centres de données Tier 3 dans ce genre de configuration donnent un meilleur résultat à ce niveau qu’un seul Tier 4”, explique Laurens van Reijen, fondateur et CEO de LCL. Environnement Dans ses trois datacenters, LCL suit une politique d’environnement stricte qui répond à la norme ISO 14001. Celle-ci est vérifiée de façon périodique et adaptée, le cas échéant, dans le but de répondre aux exigences d’environnement à long terme et de limiter l’impact sur l’environnement. LCL achète uniquement de l’électricité verte, aux conditions les plus avantageuses étant donné
que l’énergie est un poste de coût important. Sécurité Les trois centres de données sont certifiés ISO 27001. Cette norme définit les exigences pour tous les appareils ainsi que pour le personnel présent dans le datacenter. La sécurité tant des données que de l’équipement est essentielle pour un centre de données. L’alimentation en énergie est critique et doit être assurée en permanence. C’est garanti par une solution de secours avec des groupes électrogènes et des UPS. Chaque mois, un test est réalisé dans chaque datacenter pour s’assurer que cette alimentation en énergie continue fonctionne parfaitement. La sécurité périmétrique commence par une clôture électrique. L’accès au centre de données est uniquement donné aux clients qui sont enregistrés, après un contrôle IRMA (passeport + photo). L’accès via le sas et le sas de marchandises est uniquement donné via un code. Par ailleurs, tous les datacenters sont équipés d’une détection d’incendie et d’une installation d’extinction automatique avec un gaz inerte qui élimine l’oxygène présent dans l’air. Une détection de fuite localise et signale immédiatement la présence d’eau..
LCL Belgium n.v. Kouterveldstraat 13 1831 Diegem – Belgium Tel. +32 2 709 70 20 www.lcl.be
Datacenters
Texte: Wim Boone
Efficacité énergétique dans le centre de données
La synergie entre facility manager et directeur IT devient un ingrédient important Assurer l’efficacité énergétique d’un datacenter est une responsabilité qui incombe tant au facility manager qu’au directeur informatique. Pour un résultat optimal, il importe que tous deux soient sur la même longueur d’ondes. Mais souvent, chacun d’eux parle sa propre langue et ils abordent l’aspect de l’efficacité énergétique uniquement sous leur propre point de vue. Comment peuvent-ils se renforcer l’un l’autre ? usqu’il y a quelques années, les organisations se chargeaient de leur propre centre de données, réalisé de manière redondante ou non. Il n’y avait pas encore de cloud et s’il existait, elles étaient tout sauf convaincues par celui-ci. En effet, elles n’étaient pas très chaudes à l’idée que leurs données puissent se trouver en dehors de leurs murs avec comme seule assurance des Service Level Agreements conclus avec ces nouveaux fournisseurs. La confiance arrive à pied mais part au galop. Cette expression anglo-saxonne s’applique également à l’achat de services cloud. Les services cloud répondent souvent au besoin de ne pas tout sous-traiter, mais de prévoir soi-même également un centre de données, ne serait-ce que sous une forme minimale. C’est à ce niveau que tourne alors le propre cloud privé ou les applications legacy qu’aucun autre fournisseur cloud ne peut reprendre. Une autre raison de prévoir tout de même son propre datacenter consiste dans le besoin de redondance. Les entreprises mais également les hôpitaux envisagent de plus en plus la mise en place, à côté de leur propre centre de données, d’un second
datacenter à un autre emplacement géographique que leurs propres bâtiments.
Glissement
Les raisons de ne plus construire son propre centre de données augmentent au fil des ans. Il existe des fournisseurs cloud, des fournisseurs de co-hébergement et d’autres fournisseurs encore qui proposent des services entre les deux. Le choix n’a jamais été aussi grand. La situation géographique a aussi de moins en moins d’importance à présent que la technologie de navigateur est utilisée pour faire tourner les applications. L’emplacement des données reste pourtant encore sensible; surtout s’il s’agit de données médicales. Le fait est que le besoin en grands centres de données au sein de l’entreprise s’est fortement réduit. Là où auparavant la miniaturisation de l’électronique était un moteur important pour diminuer le nombre de racks, la virtualisation a encore renforcé cette diminution au cours des dernières années. Une conséquence de cette tendance : la surface nécessaire pour les racks est réduite, mais la densité de l’électronique de l’infrastructure informatique augmente énormément. Par conséquent, les exigences en termes d’équipements d’électricité et de refroidissement n’ont jamais été aussi élevées qu’aujourd’hui. A la suite de quoi les coûts pour l’aménagement d’un centre de données sont également deux fois plus élevés que voici dix ans. Aujourd’hui, on peut se baser sur un coût d’investissement de départ de 8.000 euros à plus de 12.000 euros par mètre carré. Raison de plus pour réfléchir sérieusement si l’on veut supporter seul cet investissement ou si l’on ferait mieux d’héberger des applications ailleurs dans une formule de location.
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Datacenters CODCODE DE CONDUITE DES DATACENTERS Point du Code de conduite des datacenters
Directeur informatique
Facilities manager
Physical building
Construire soi-même ou externaliser
Dimensionnement adapté
Mechanical and electrical plant
Dimensionnement « pay as you grow »
• •
•
•
Electricité verte Réglage de la température dans le datacenter Alimentation en électricité et refroidissement économes en énergie Redondance
Data floor
Séparation équipements haute et basse densité
Confinement d’allées froides
Racks
Supprimer les équipements superflus Utilisation de plaques d’obturation
Doter uniquement les racks critiques pour l’entreprise d’alimentation et de refroidissement dédoublés
•
Débranchement des appareils non utilisés Achat d’appareils écologiques et économes en énergie Redondance
Alimentation triphasée ou alimentation 48V
Techniques de virtualisation pour accroître le taux d’occupation des serveurs et la redondance des applications Gestion de l’énergie
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IT equipment
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• Operating system/Virtualisation
•
• Software
Logiciels économes en énergie
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Le Code de conduite des datacenters de la Commission européenne propose plusieurs meilleures pratiques pour favoriser l’efficacité énergétique dans le centre de données.
Aspects liés à l’efficacité énergétique
Les besoins informatiques peuvent changer fortement en cinq ans. Un centre de données ne peut généralement guère évoluer ou être réduit de façon flexible. La mauvaise évaluation de la taille du (nouveau) datacenter et de la croissance future à prévoir peut par conséquent coûter cher à l’entreprise. C’est souvent à ce niveau que réside un exercice d’équilibre entre le directeur informatique et le facility manager. Le centre de données le plus efficace au niveau énergétique est le datacenter que vous ne construisez pas. Une première décision stratégique consiste dès lors dans celle de l’outsourcing : faut-il externaliser tout ou partie du parc informatique ? Les fournisseurs de colocation doivent toutefois investir dans des centres de données économes en énergie afin de bénéficier d’un avantage en termes de compétitivité. La réduction des frais d’énergie implique en effet un avantage pour le client. En raison de la taille des datacenters en colocation, ces fournisseurs peuvent apporter d’autres solutions
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en matière d’efficacité énergétique que le directeur du centre de données souvent bien plus petit, propre à l’entreprise. Pour garantir l’efficacité énergétique, vous limitez la consommation d’énergie vers le datacenter et vous utilisez la chaleur résiduelle du centre de données. Aucune des normes de conception connues en matière de datacenters comme TIA942 ou BICSI 2010 ne fait de propositions approfondies en matière d’efficacité énergétique. Le Code de conduite des datacenters de la Commission européenne le fait bel et bien, en revanche, et il mérite certainement d’être examiné. La liste n’est évidemment pas exhaustive, mais elle sert déjà de fil conducteur pour répondre aux besoins d’un datacenter nouveau ou à rénover. Les mesures servent à favoriser l’efficacité énergétique et elles mettent le directeur informatique et le facility manager face à plusieurs choix. Outre le choix entre construire soi-même ou externaliser, trois aspects méritent une attention toute particulière : • Prévoir une redondance adaptée sur le plan tant de l’informatique que des installations • Choix de la température dans le datacenter • Gestion de l’énergie
Redondance
Sur le plan des installations, la redondance doit être alignée sur la redondance dans le domaine informatique. Ainsi, il y a probablement peu d’intérêt à dédoubler toutes les techniques en matière d’électricité et de refroidissement, alors que, sur le plan de l’informatique par exemple, on n’observe pas de solutions redondantes au niveau de la connectivité réseau externe ou interne. Le surinvestissement au sein des installations sans regarder ce qui se passe du côté de l’informatique coûte énormément d’argent à l’entreprise sans offrir une disponibilité supérieure en contrepartie. Dans ce contexte, il convient aussi de préciser que plus on intègre de la redondance, et moins la disponibilité augmente par rapport au prix de revient et plus le système est compliqué à gérer. Une solution où un datacenter est entièrement dédoublé au niveau des techniques (Tier IV) et des applications est plus risquée que deux centres de données qui ne sont pas dédoublés sur le plan des techniques (Tier I) et des applications. Par conséquent, la répartition des risques est également une règle d’or en l’occurrence. Là où la virtualisation a été utilisée initialement pour limiter le nombre des serveurs dans le centre de données en faisant tourner différentes applications sur un seul serveur, cette virtualisation est de plus en plus mise en œuvre pour obtenir de la redondance. Peu importe désormais sur quel serveur l’application tourne. Les logiciels de virtualisation sont la solution sur ce plan. La question que l’on peut se poser en l’occurrence est la suivante : à supposer que le facility manager doive mettre un ou plusieurs racks hors service pour cause de maintenance, par
LE CENTRE DE DONNÉES LE PLUS EFFICACE AU NIVEAU ÉNERGÉTIQUE EST LE DATACENTER QUE VOUS NE CONSTRUISEZ PAS
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Pour Kappa Data, la sécurité réseau est plus qu’un mal nécessaire. Patrick Casteels, Managing Partner : “Nos revendeurs ont compris la flexibilité de Microsoft Azure et Office 365, mais oublient l’aspect de la sécurité et la hausse spectaculaire de la cybercriminalité.”
La progression accélérée de solutions ICT dans le cloud et le glissement de centres de données privés vers des datacenters hybrides et publics accroissent le sentiment d’insécurité chez l’utilisateur. Celui-ci hésite à placer dans le cloud des données sensibles de l’entreprise, parce qu’il a des doutes quant à la disponibilité et la sécurité de ces données. Pourtant, l’exploitant d’un centre de données peut garantir une sécurité et une continuité plus à jour en plaçant ces données de façon redondante dans deux datacenters. Pour Kappa Data, la sécurité réseau est une valeur ajoutée et non un mal nécessaire. “Le Software as a Service (SaaS) donne l’impression que des applications peuvent être ajoutées de façon rapide et facile dans un centre de données”, indique Patrick Casteels, Managing Partner, pour commencer son témoignage. “C’est d’ailleurs le cas, certainement pour les datacenters publics. Nos revendeurs ont compris la flexibilité de Microsoft Azure et Office 365, mais oublient l’aspect de la sécurité et la hausse spectaculaire de la cybercriminalité. Et Microsoft sécurise son propre environnement, mais pas les services placés par les fournisseurs de services. Les revendeurs informatiques qui proviennent de l’environnement logiciel n’ont généralement que peu, voire pas d’expérience de cette problématique liée à la sécurité. L’ajout d’un serveur ou d’une application se fait rapidement. En revanche, la plupart ne pensent pas à installer un pare-feu pour applications Web. En tant que distributeur à valeur ajoutée, nous intervenons comme conseiller et fournissons de l’assistance au cas où les revendeurs ne s’en chargeraient pas. Leurs clients, les entreprises, sont tout aussi peu conscients de ce danger. Il n’est pas toujours facile de les convaincre de la nécessité de sécurité. Et cette sécurité a un prix, même s’il est négligeable comparé aux coûts pour rétablir une application ou un serveur piraté”.
Les bons produits Kappa Data est constamment à la recherche de produits performants. Systématiquement, ceux-ci sont d’abord évalués et testés au niveau de leur utilisabilité sur les marchés locaux avant d’être proposés aux revendeurs. L’un des partenaires est Barracuda, un partenaire préférentiel de Microsoft Azure qui implémente dans cet environnement tant le pare-feu pour applications Web que le pare-feu Nextgen. Outre les solutions de sécurité, il résout également les problèmes de connectivité. Kappa Data est actuellement le seul au Benelux à disposer d’un centre de formation certifié Barracuda. Le travail décentralisé, la redondance dans différents centres de données et les sites multiples ont pour conséquence que davantage de pare-feu sont commercialisés, là où auparavant un seul pare-feu suffisait pour le siège central. Kappa Data a lui-même installé une plate-forme de gestion centrale de Barracuda pour le Benelux, où dès à présent plus de 500 pare-feu sont contrôlés. Les revendeurs peuvent utiliser cette plate-forme moyennant un forfait annuel pour surveiller leurs propres pare-feu, assurer leur maintenance, effectuer les mises à jour,... Une autre partenaire consiste dans Kemp Technologies, acteur de premier plan dans les équilibreurs de charge jusqu’à 30 GBps avec
ADC (Application Delivery Controller). Ils sont proposés sous la forme de matériel, virtuellement ou dans le cloud « as a Service », l’idéal pour réaliser la répartition géographique entre centres de données. Formations as a Service Le jargon informatique prolifère encore plus vite que la technologie. Les utilisateurs, mais aussi les revendeurs ont du mal à tout comprendre. La plupart des revendeurs connaissent le centre de formation de Kappa Data grâce aux formations produits certifiées qui sont dispensées à intervalles réguliers. A la demande du marché, Kappa Data a lancé récemment « Basic Networking & Security Training » : une formation pour ceux qui débutent dans le monde informatique; et qui leur apprend énormément de notions de base en matière de réseau et de sécurité et les guide dans la terminologie souvent compliquée. L’objectif est de continuer à étendre ces formations commerciales et à les organiser de manière régulière.
Kappa Data B Grote Steenweg 18 9840 De Pinte T.: +32 9 243 42 10 www.kappadata.be Kappa Data NL Laan van Zuidhoorn 41 2289 DC Rijswijk T.: +31 70 415 60 90 www.kappadata.nl
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Datacenters
exemple, le directeur informatique peut-il alors en définir l’impact sur l’activité ? Quand la couche de virtualisation contrôle sur quel serveur tournent différentes applications, est-il difficile pour le directeur IT de savoir quelle application tourne sur quel serveur ? Cela signifie que l’on a une confiance totale dans le fait que la virtualisation effectue correctement le basculement. Souvent, on rencontre aussi le contraire, à savoir que l’équipement informatique est réalisé de façon redondante, mais que des équipements informatiques tant primaires que secondaires sont éloignés à peine de quelques mètres l’un de l’autre dans le centre de données.
Réglage de la température du datacenter
Sur le plan de l’efficacité énergétique, le réglage de la température est un paramètre important, étant donné que, dans un datacenter classique, pratiquement un tiers et parfois jusqu’à la moitié de l’énergie est consacrée à la production et à la distribution du refroidissement. Voici quelques années encore, 21°C était la norme en matière de température de consigne dans le datacenter. Cette valeur était généralement contrôlée en prenant la moyenne des indicateurs qui se trouvaient dans l’espace du centre de données proprement dit. D’autres règlent l’air pulsé du groupe de ventilation ou du boîtier de climatisation sur cette valeur. Quoi qu’il en soit, l’augmentation de la température dans le datacenter peut avoir un effet pervers sur l’efficacité énergétique. Cette augmentation a un effet positif sur la production et la distribution de froid grâce au fait que la demande en froid est inférieure et que moins de consommation d’électricité est nécessaire pour générer le froid. Donc, apparemment, on limite ainsi l’élément le plus gourmand en énergie. Mais les apparences sont trompeuses. Quasiment tous les appareils informatiques disposent d’un ventilateur qui consomme également de l’électricité. Cette consommation peut atteindre de 20 à 30 % de la consommation totale de courant d’un serveur, surtout s’il s’agit d’un serveur à lames. Lorsque l’on fait l’addition de la consommation supplémentaire de ces ventilateurs parce que ceux-ci doivent tourner plus vite pour tout refroidir, celle-ci s’avère supérieure à l’économie réalisée sur le refroidissement. La qualité des ventilateurs et la commande de ces derniers en fonction de la température au sein du serveur peuvent différer d’un appareil à l’autre. Ainsi, le laboratoire Sizing Servers de la Hogeschool West (Howest à Courtrai) a montré que le facteur de forme du serveur est déterminant au niveau de l’efficacité énergétique. Traditionnellement, les équipements télécoms étaient plus résistants à des températures plus extrêmes et à l’humidité relative que les équipements de communication de données. Voici plusieurs années, la tendance a été amorcée pour rendre aussi les équipements informatiques plus robustes sur ce plan, afin que des températures supérieures dans le centre de données ne causent pas de problèmes. Mais il reste encore du chemin à faire à ce niveau aussi. Finalement, l’objectif est que les équipements informatiques puissent fonctionner dans des conditions extérieures normales, sans nécessiter de refroidissement supplémentaire.
Gestion de l’énergie
L’arrivée des processeurs à quadruples cœurs et plus ne signifie pas nécessairement que les logiciels exploitent les processeurs de façon optimale. On s’attendrait à ce que le fait de faire tourner
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un logiciel sur deux processeurs aille la moitié plus vite que sur un seul processeur et que, par conséquent, cela ne consomme également que la moitié d’énergie. Mais, en l’absence d’une bonne gestion de l’énergie au niveau du processeur, il s’avère que ce n’est pas le cas. La gestion de l’énergie à une échelle nettement plus grande s’effectue actuellement sur la couche de virtualisation. Des applications comme les sites Web qui sont adaptées pour faire face à des pics d’utilisation sont souvent virtualisées afin d’en mesurer le taux d’occupation et de faire un upscaling de l’infrastructure informatique à la demande. Un serveur Web peut ainsi être upscalé en ajoutant des processeurs dans la même machine, avant de faire intervenir ensuite une deuxième et troisième machine. Et inversement, si la sollicitation ou la demande externe commence à diminuer, on refait basculer l’infrastructure dans l’autre sens.
Le travail de chacun
Pour résumer, si l’on décide de mettre en place son propre datacenter, il faut éviter que le responsable du projet voie trop grand ou trop petit. Tant le directeur informatique que le facility manager doivent examiner ensemble de nombreux éléments afin de parvenir à un point de vue commun. Cette approche mène à une économie d’énergie nettement plus élevée que lorsqu’ils travaillent chacun de leur côté. Il semble difficile de les inciter à une approche synergétique ? Alors il peut être utile d’intégrer la facture d’énergie comme élément à part entière d’un budget informatique. Wim Boone (wim.boone@ingenium.be) est Business manager et expert en centres de données chez Ingenium..
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Panasonic fournit la téléphonie de demain
Depuis 1983, la société japonaise Panasonic fournit de la téléphonie pour les entreprises, soit une expérience riche de plus de trente ans. Au point de devenir un leader du marché mondial, tant dans la fourniture de téléphones pour une utilisation professionnelle (« Business Telephones ») que pour les centraux téléphoniques PBX complets pour les PME. Panasonic est toujours parvenu à donner une réponse juste à un marché en constante mutation, en la faisant correspondre aux nouveaux besoins de ses clients. L’analogique est devenu numérique, le numérique est passé au VoIP et, surtout, téléphoner s’est transformé, comme nous le voyons aujourd’hui, en un éventail incroyable de moyens pour communiquer entre nous. “Si l’on regarde aujourd’hui le marché de la télécommunication, on ne voit plus que quelques noms de constructeurs, comparé à une dizaine voici quinze ans. Panasonic est toujours là et continue de développer de nouveaux produits pour ce marché. Cela s’explique principalement par la manière dont nos produits sont redéveloppés de façon précise et aussi par la cohérence de la politique de l’entreprise”, indique Alex Dandois, Sales Manager Benelux pour Panasonic Communications Solutions. Panasonic se prépare minutieusement à la nouvelle télécommunication de demain Karl Everaert, Country Manager Benelux pour la division Panasonic Business, le formule ainsi : “Nos clients définissent ce dont ils ont besoin, et nous continuerons d’y fournir une réponse adaptée. Ils peuvent choisir de communiquer dans le cloud, via Hosted PBX ou via une solution sur site en régie propre. Ce qui compte surtout, c’est que les nouveaux moyens de communication déployés constituent une valeur ajoutée pour l’entreprise ou l’organisation, et surtout pour ses utilisateurs.”
Cloud Panasonic fournit une gamme de qualité de téléphones SIP (terminaux) pour le marché hébergé. Les marchés principalement néerlandais et britannique ont opéré une transition très rapide vers la téléphonie dans le cloud. Elle a encore lieu maintenant, surtout chez les PME, et les services de téléphonie hébergée se retrouvent principalement dans des entreprises de moins de 10 et de jusqu’à 12 utilisateurs. La Belgique est toujours un peu à la traîne, même si on y observe aussi une croissance continue sur ce marché. Au cours de ces dernières années, Panasonic a mis en place une bonne collaboration avec les principaux acteurs de ce marché hébergé, et nous pensons en l’occurrence aux fournisseurs de services cloud, mais aussi aux constructeurs de plates-formes PBX virtuelles comme Broadsoft, Teles, Blueface, Metaswitch,… Elle consiste à tester ensemble la compatibilité des firmware, mais aussi à rechercher ensemble de nouvelles fonctions utiles au profit du client ou de l’utilisateur. Nouvelle plate-forme logicielle Panasonic a développé une nouvelle plate-forme de communication virtualisée qui peut être déployée sur site tant au sein d’une moyenne que d’une grande entreprise dans un réseau en gestion propre ou comme un service dans le cloud pour plusieurs entreprises de plus petite taille. Ce qui rend ce produit unique, c’est qu’il reprend aussi les fonctions de téléphone professionnelles importantes qui ont été mises en œuvre
pendant des années. Cela peut sembler fou, mais une compatibilité amont reste importante. Dans chaque organisation, il faut tenir compte des différents profils d’utilisateurs. Vous avez ainsi des personnes qui sont intéressées par des fonctions UC, et veulent utiliser par exemple Skype for Business, tandis que d’autres veulent une connexion directe avec leur logiciel ERP ou CRM. D’autres encore veulent des téléphones faciles à utiliser avec des touches pratiques pour aider les clients de façon rapide et simple. Tout ces éléments ont été pris en considération dans la conception, il s’agit d’une plate-forme ouverte pouvant être mise en œuvre de manière flexible pour de 5 à 1.800 utilisateurs, avec des possibilités d’intégration quasiment illimitées, qui répond aux besoins de communication pour les entreprises d’aujourd’hui et de demain. Un détail important dans ce cadre : Panasonic applique une stratégie de commercialisation 100 % indirecte. Un modèle Partner First ! Ce qui signifie que Panasonic repose sur un canal de partenaires pour commercialiser ses solutions. Que ce soit pour 1 ou 1000 utilisateurs..
Panasonic Belgium Brusselsesteenweg 502 1731 Zellik T.: +32 2 792 0456 Panasonic Netherlands Europalaan 28E 5232 BC ‘s-Hertogenbosch T.: is +31 20 795 6625 www.business.panasonic.eu
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cloud
L’adoption du cloud belge semble stagner. Selon une étude réalisée par Computer Profile en Belgique auprès des entreprises employant plus de 50 salariés, parmi les applications utilisées, une sur huit provient directement du cloud. La croissance explosive du nombre de sites avec des solutions cloud semble ainsi révolue. Il ressort des quelque 3.200 interviews avec des responsables informatiques des secteurs commercial et public belges que l’accroissement de l’utilisation des Software as a Service par segment a également stagné par rapport à l’année dernière. Mais on ne peut pas mesurer ce que l’on ne voit pas. Tout comme pour le majestueux Titanic qui sombra au début du siècle passé, il semble que nous ne voyions aussi que le haut de l’iceberg en l’occurrence. Le pourcentage d’établissements d’entreprises où sont utilisées une ou plusieurs applications cloud est resté stable, autour de 52 %, mais dans le même temps, l’utilisation de services du cloud public n’a fait qu’augmenter. Comment expliquer cette stagnation apparente de l’adoption du cloud en Belgique?
Shadow IT
L’un des slogans les plus creux pour promouvoir les services cloud est probablement la formule “Pay as you grow”, qui ne manque pas d’attirer l’attention des chefs d’entreprise : en effet, on paie uniquement pour ce qui est utilisé. Il s’avère toutefois que ce n’est pas entièrement correct. Le département informatique doit conserver la vue d’ensemble à l’aide d’outils de reporting et réaliser les comparaisons nécessaires par rapport à la facture du fournisseur de cloud. Mais il apparaît que ce même département informatique, dans la pratique, est occupé à conserver en ligne les systèmes existants et souvent legacy, et ce généralement avec des moyens toujours moindres. C’est la raison pour laquelle ils doivent fixer des priorités, de sorte que des applications du cloud se retrouvent fréquemment plus bas dans la liste. C’est ainsi qu’est apparu le phénomène de « Shadow IT », où d’autres départements au sein de l’organisation achètent des services du cloud en dehors du département informatique. Selon le baromètre Belgium Cloud, ce chiffre a augmenté de façon
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spectaculaire ces dernières années – nous pensons notamment aux nombreux systèmes de type Dropbox ou de partage de fichiers apparentés utilisés au sein de votre entreprise. Ces applications cloud n’entrent pas en ligne de compte dans l’analyse et sont plus difficiles à tracer. La consolidation de tous les services cloud au sein d’une même entreprise constituera un solide défi pour le CFO afin d’établir les coûts réels du cloud.
Cloud public versus privé
Parmi les résultats, on soulignera tout particulièrement la forte croissance du Microsoft Cloud avec comme produit phare Office 365, qui est largement acheté au sein des entreprises (31,8 % par rapport à 14 % en 2015). En 2014, nous prévoyions déjà une hausse de plus de 25 % et nous n’en étions pas si éloignés. Le fait que Microsoft enregistre une ligne ascendante ne nous surprend pas : il a imaginé une stratégie « tout ou rien » avec laquelle il a tenté de convaincre de son cloud les clients finaux directement et avec toute son énergie. En raison des faibles marges et de la politique de licences rarement claire, les fournisseurs locaux de services cloud sont souvent mis hors jeu. En raison notamment de l’omniprésence de Microsoft, ils doivent souvent se résigner à voir que de plus en plus d’entreprises disparaissent en direction du cloud public. Toutefois, la législation locale est la seule pierre d’achoppement à mettre des bâtons dans ces roues, de sorte que le cloud privé reste légèrement favori par rapport aux solutions du cloud public.
La sécurité avant tout
L’un des inconvénients les plus cités du cloud réside dans la « sécurité » et la confiance dans le fournisseur de cloud. Si cet aspect est généralement considéré comme un frein, n’est-il pas étrange que l’e-banking (33 %) et les applications RH (29 %)
Texte: Peter Witsenburg
provenant du cloud enregistrent à nouveau cette année une solide progression, avec Isabel en tête? Nous utilisons souvent cet argument pour montrer la confiance que l’on peut avoir dans le cloud. A présent que des services de cloud public sont également autorisés par la Banque Nationale dans ses directives, la sécurité est devenue un élément standard des SLA de votre fournisseur de cloud. Ces fournisseurs disposent généralement dès lors aussi des certificats ISO (27001) nécessaires pour le démontrer et des audits externes sont autorisées dans leurs centres de données pour pouvoir prouver que vos données y sont conservées en toute sécurité. Notre constat est le suivant : 2016 est pourtant bel et bien l’année de l’adoption du cloud pour les entreprises en Belgique. Entre-temps, les solutions du cloud ont démontré qu’elles proposent suffisamment d’avantages pour chaque organisation. Et pourtant, nombreuses sont celles qui hésitent encore, probablement parce qu’un cadre légal fait défaut en ce qui concerne l’utilisation des données dans le cloud. Malgré le Règlement général sur la protection des données (RGPD) de la Commission européenne, il n’y a pas encore de directives claires. Car si quelque chose devait mal se passer, et que vos données se retrouvent exposées, vous ne pourrez le signaler à la Commission Vie privée belge qu’à partir du printemps 2018!
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profiel
INGENIUM, experts en constructions durables Wim Boone, Business Development Manager: “Un datacenter constitue le front où se rencontrent deux domaines différents. A savoir l’ICT d’une part, et les facilities d’autre part. Ces deux disciplines ont de nombreux points communs. Ingenium jette un pont entre ICT et facilities pour parvenir à un centre de données modulaire, fonctionnel, gérable et économe en énergie”. INGENIUM donne au futur une forme durable. En tant que bureau d’ingénieurs indépendant, nous étudions, conseillons, concevons et optimisons les qualités de physique de construction et les installations techniques de bâtiments, individuellement et au niveau de site et de quartier. Résultat : des immeubles qui sont économes en énergie, durables et intelligents, avec des bâtiments « zéro énergie » comme but ultime. Grâce à la consultance, à l’ingénierie et à la mise en service, nous sommes le partenaire « connaissance » idéal dans chaque phase de l’ensemble du cycle de vie d’un projet de construction. En tant qu’entreprise de connaissance leader en Belgique avec plus de 85 collaborateurs, nous travaillons pour des donneurs d’ordre publics et privés, tant sur le territoire national qu’à l’étranger.
Consultancy ICT&Datacenters
La consultance ICT constitue au sein des activités d’Ingenium une équipe spécialisée d’ingénieurs qui se consacre à l’étude et à la réalisation de projets dans le domaine de l’infrastructure ICT. Nous conseillons, étudions, concevons et réalisons des infrastructures de télécommunication et de communication de données de qualité, y compris le centre de données. Notre département se charge de la prise en main (ownership) et vous assiste dans la réalisation afin de parvenir ainsi à un résultat optimal.
Activités • • •
ICT Elaboration de contrats-cadres pour la téléphonie publique City networks: voice et data dans les administrations publiques
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Surveillance caméra dans les villes Etude, conception et suivi de centraux téléphoniques Elaboration et contrôle de Service Level Agreements dans l’ICT Datacenters Sélection de site Analyse des besoins et définition de projet Audit de centres de données existants Optimisation de l’efficacité énergétique Contrats de maintenance pour datacenters
Les datacenters sont le cœur même des moyennes et grandes entreprises et organisations. Une fiabilité permanente est dès lors essentielle. Mais l’efficacité et l’efficience ne peuvent pas être perdues de vue non plus. INGENIUM allie la connaissance des kilobytes à celles des kilowatts. La base solide sur laquelle le tout est construit consiste dans un environnement physique sûr et sécurisé, des alimentations en électricité fiables et un refroidissement efficace. Bien entendu avec une attention maximale pour les solutions les plus durables. INGENIUM dispose de « Certified Datacenter Engineers » qui se consacrent à l’audit, la consultance en optimisation d’énergie, l’ingénierie et la mise en service de centres de données.
Mise en service et maintenance
Les installations techniques dans un bâtiment sont de plus en plus sophistiquées. Elles requièrent énormément de commande et le nombre des paramètres est très élevé. Il y a également une grande interdépendance entre ces paramètres. En outre, la charge administrative ne cesse de s’accroître. Nous veillons à ce que les performances d’un bâtiment ou site restent au niveau souhaité en matière d’énergie, de confort et de sécurité pendant le cycle de vie complet. Pour ce faire, la gestion et la maintenance des installations sont constamment adaptées entre elles et au niveau de l’utilisation. Ingenium dispose de toute l’expertise en interne pour analyser, conseiller et assister. Avec des solutions intelligentes mais simples, nous veillons à assurer un confort d’utilisation maximal avec un minimum de consommation d’énergie. C’est d’autant plus important dans les centres de données.
Ingénierie
Notre vision concernant les équipements techniques assure une harmonisation fonctionnelle et esthétique avec la conception, la destination et les fonctions, le confort et les performances énergétiques d’un bâtiment. Pour l’ingénierie des techniques dans le bâtiment, nous travaillons selon la philosophie du Building Information Modelling.
Ingenium nv. Nieuwe Sint Annadreef 23 8200 Brugge www.ingeniumbe
SAY GOODBYE TO BOTTLENECKS AND HELLO TO 10 GIGABIT CONNECTIVITY
The No. 1 reason why SMBs are deploying 10 Gigabit is to address bottleneck performance issues*. Such challenges are only going to increase, so future-proof your network now. Take advantage of cost-effective NETGEAR 10 Gigabit Ethernet switching solutions to support your high-speed networking requirements.
* NETGEAR 10 Gigabit research 2016, Palmer Research Group
http://info.netgear.com/be_10g
retail
Quatre opportunités pour les revendeurs et retailers télécoms L’industrie entre dans une nouvelle phase dans laquelle une perspective plus large que simplement des téléphones mobiles et des abonnements est nécessaire pour permettre de bien gagner sa vie en exploitant une boutique télécom. Dans les prochaines éditions de Connexie, nous allons consacrer une attention accrue aux opportunités de croissance existant pour le retail en matière de télécommunications. OPPORTUNITE 2: VENTE D’ENERGIE Chaque appareil a besoin de connectivité et d’électricité. Proposer de l’énergie est une opportunité, ne pas en proposer est une menace.
OPPORTUNITE 1: VENDRE DES SERVICES Pendant des années, nous avons proposé gratuitement tout le service lié au mobile. Ceux-ci sont désormais devenus des ordinateurs : demandez un montant juste pour le service ! Media Markt donne le bon exemple dans ce cadre avec les Smartbars et la campagne télévisée correspondante. Pour 35 euros, les clients peuvent faire passer leurs données vers leur nouveau smartphone, mais peuvent aussi acheter d’autres services. Pourquoi fournirions-nous gratuitement tout le service dans les magasins physiques alors que les gens recherchent les prix les plus bas sur Internet ? Obtenir un service d’installation et payer pour celui-ci est depuis des années le modèle de gains dans le monde informatique. Dès lors, pourquoi ne devrait-on pas payer pour ce petit ordinateur qu’est le smartphone… Raisons de vendre du service • Valeur ajoutée pour le client/service supplémentaire • Le client qui paie pour du service a également droit à ce service • Lien supplémentaire avec le client • Bonnes rentrées – souvent récurrentes
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L’ADN du monde de l’énergie n’est guère différent de celui de la branche télécom : il s’agit de contrats, de SLA et de conseil. A cela s’ajoute un argument technique où convergent les télécoms et l’énergie : la connectivité passe parfois par le 220V, mais songeons aussi à l’arrivée du LiFi, l’Internet haut débit via la lumière. Qu’il s’agisse de « smart office » ou de « smart home », c’est celui qui gère l’énergie qui a la main ! Positionnez-vous dès à présent, sinon le client ira voir ailleurs ! Vendre de l’énergie constitue non seulement un « upsell » de choix aux clients qui connaissent et font confiance au revendeur, mais aussi un produit de service qui renforce le lien. Pour un retailer télécom qui réalise trois à quatre raccordements chaque semaine, il y a 40.000 à 60.000 euros de marge à en tirer. Raisons de vendre de l’énergie • Valeur ajoutée pour le client/service supplémentaire • Avec l’avènement des smart offices, l’énergie est une nouvelle étape très logique • Nouveau lock-in • Bons gains • Si vous ne le faites pas vous-même, une autre partie viendra chasser sur vos terres (avec peut-être aussi des télécoms)
Texte: HP van Tilburg
OPPORTUNITE 3: DOMOTIQUE Dans le prochain ConneXie, nous y consacrons une attention toute spéciale : la domotique se profile vraiment comme la prochaine vague. Ne la ratez pas ! L’étape la plus simple vers la domotique consiste à commencer à donner de bons conseils en matière de bande passante. Pas moins de 90 % des ménages disent avoir un problème avec Internet à la maison. Cela s’explique par le fait que les routeurs fournis de série par les fournisseurs ne suffisent généralement pas pour toute une famille qui est accro à l’Internet. En tant que retailer, vous pouvez suivre une formation auprès d’un constructeur comme AVM (Fritzbox) et proposer l’assortiment de ce fabricant. Un plan personnalisé peut ainsi être proposé au client en matière de bande passante : quel routeur, combien de points d’accès, de répéteurs, etc. A partir de cette étape, vous pouvez tout doucement passer aux compteurs intelligents, capteurs (fumée, CO2, gaz), aux prises de courant et aux thermostats intelligents. Ce n’est plus si difficile, mais vous devez vous y mettre. Raisons de vendre de la domotique • Valeur ajoutée pour le client/service supplémentaire • La domotique est un extra intéressant et elle va durer • Sécurité supplémentaire pour le client • Meilleur Internet et plus grande satisfaction du client
OPPORTUNITE 4: VENDRE PLUS D’ACCESSOIRES Cela semble tellement évident, et plus aucun retailer ne l’ignore, mais nous ne le dirons jamais assez… vendez plus d’accessoires! Tout a déjà été dis depuis des années à ce sujet dans ConneXie : vendez plus d’accessoires ! Un verre Panzer ou un protecteur d’écran, une coque et un chargeur voiture peuvent être fournis avec chaque smartphone. La vente de casques à la mode est également intéressante, car les jeunes (mais aussi les moins jeunes) ont besoin d’un bon casque chaque jour. Proposez vous aussi ces articles et n’oubliez jamais de vendre au moins un accessoire avec chaque appareil. Raisons de vendre des accessoires • Valeur ajoutée pour le client/service supplémentaire • Belle possibilité d’upsell et de lien avec le produit • Satisfaction plus grande liée au smartphone
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security Texte : Frits Daris
Nouvelles techniques de protection dans les serveurs NTP Les réseaux d’ordinateurs actuels tels que LAN et WAN exigent des informations précises, sûres et fiables au bon moment. Cela peut être obtenu avec des serveurs de temps spécifiques, dont le nouveau SyncServer S600 series de Microsemi constitue un exemple. Ces serveurs NTP fournissent une heure très précise, jusqu’à moins de 15 nsec de l’UTC (temps universel). Pour ce faire, ils basent leur heure sur le réseau des satellites GPS et n’utilisent pas l’internet (évitant ainsi tous les risques liés à ce dernier). La nouvelle gamme des SyncServers de Microsemi (ex-Symmetricom) met en œuvre non seulement le traitement en temps réel basé matériel de paquets réseau en combinaison avec un horodatage NTP précis basé matériel, mais également la limitation de paquets de données générales et l’alerte. Le traitement de paquets réseau sur base matérielle (NTP-Reflector) protège le processeur du SyncServer de tout trafic réseau excessif, des attaques Denial of Service (DoS) et prévoit des fonctions NTP avec une bande passante et une précision extrêmement élevées. Le NTP-Reflector est un module d’identification de paquets et d’horodatage NTP matériel en temps réel. Le processeur de paquets haute capacité recourt à l’horloge S600 exceptionnellement précise pour le meilleur horodatage NTP possible. Par exemple, à une vitesse de données de 1 GbE, les paquets clients NTP sont identifiés, les horodatages T2 et T3 précis sont ajoutés et les paquets sont renvoyés au client NTP. Comme toutes les opérations sont traitées dans le matériel, la capacité de paquets NTP est supérieure à 120.000 paquets NTP seconde à cette vitesse de 1 GbE. Le processeur de la série SyncServer S6xx est protégé par une limitation de filtres de paquets matériel réseau à deux couches et dispose de règles de tableau IP extrêmement cohérentes et solides. La première couche protectrice du matériel définit la limitation par port LAN individuel. Des limites uniques peuvent être définies par port sur le nombre de paquets réseau qui est dévié vers le processeur. Si la limité définie est atteinte via n’importe quel port, un trap SNMP est envoyé. De grandes quantités de paquets en dehors des limites fixées sont supprimées sur une base port à port. La seconde couche de protection, formée par le matériel, limite la somme des paquets réseau qui sont détournés vers le processeur pour tous les ports LAN. Celle-ci ne peut pas dépasser une limite fixe (non réglable) définie par Microsemi. En outre, les configurations de pare-feu par voie logicielle limitent les sortes de paquets qui peuvent passer au processeur. Les types de paquets non autorisés sont supprimés immédiatement.
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L’avantage de cette protection à couches multiples, c’est que le serveur de la gamme S600 peut être protégé contre bon nombre des effets d’une attaque DoS. Cela ne signifie pas qu’une attaque DoS, capable d’entraver le fonctionnement, ne peut pas viser le SyncServer; le trafic abusif de clients illégitimes peut entraîner une réduction du service pour les clients légitimes. Cela veut dire que, lorsque des niveaux de volumes de paquets inhabituellement élevés apparaissent en dehors des niveaux définis par l’utilisateur, une notification est envoyée et ces paquets sont supprimés. Lorsque le SyncServer envoie une alarme, l’utilisateur doit vérifier la légitimité du volume de trafic dirigé vers le système.
Network Time Servers – NTP Les serveurs GPS network time de Microsemi assurent de manière simple et sécurisée une synchronisation temporelle précise et fiable. Protégez votre réseau, vos serveurs, vos log files et votre indépendance opérationnelle. Eliminez le risque généré par la synchronisation externe du temps via Internet. Pour votre temps officiel, utilisez une source fiable conçue par les experts en matière de synchronisation.
GNSS Network Time Server A propos de Tein Technology Tein Technology est le partenaire exclusif de Microsemi (auparavant Symmetricom). Microsemi est le plus grand fabricant au monde de systèmes de synchronisation du temps pour les réseaux de télécommunication, LAN, WAN et systèmes industriels. Le produit le plus célèbre et utilisé à grande échelle dans le monde entier est le NTP Syncserver. Tein Technology est également leader dans l’intégration de plateformes voix et vidéo dans des environnements critiques comme les salles de marchés financiers, les centres de gestion du trafic routier/ ferroviaire/maritime, les ports, la surveillance des villes et les transports publics. Tein Technology est établi à Bruxelles et à Amstelveen.
© 2016 Tein Technology
SyncServer S600 protects your IT enterprise systems with secure, precise, automatic and reliable time synchronization Stratum 1 Operation via GNSS Satellites NTP and PTP configuration Four GbE dedicated & isolated Ethernet ports, all with NTP Hardware TimeStamping Maintains microsecond caliber timestamp accuracy Security Hardened NTP Reflector with Firewall protection PTP & GLONASS ready, no additional hardware required Intuitive, Secure & Easy to Use Web Interface
Contactez-nous et découvrez comment votre organisation peut bénéficier de l’expertise de Tein Technology en matière de temps et de synchronisation. Tél. Belgique +32 (0)2 240 64 64 Tél. Pays-Bas +31 (0)20 301 2755 E-mail info@teintechnology.be ou visitez notre site : www.teintechnology.com
Le nouveau mode de travail
©Photographer Horizon Photoworks Interior Architect Fokkema & Partners
Le nouveau mode de travail Le poste de travail numérique « Le nouveau mode de travail » n’est plus si nouveau depuis longtemps, puisqu’il a été instauré voici plus de cinq ans dans plusieurs grandes entreprises. Mais, bien que « le nouveau mode de travail » ne soit plus une nouveauté depuis belle lurette, il est aujourd’hui mis en œuvre par un nombre en augmentation rapide d’entreprises, et ce dans les secteurs les plus divers. « Le nouveau mode de travail » signifie surtout « travailler autrement » et les évolutions technologiques – tout particulièrement en matière d’ICT – jouent un rôle clé dans ce cadre. « Le nouveau mode de travail » (NMT) ou « New Way Of Working » (NWOW) se voit souvent attribuer une dénomination propre au sein des différentes entreprises qui le mettent en œuvre : que ce soit « AXA Smart Office », « Overstag » (revirement) au sein de l’Entreprise portuaire communale d’Anvers, Waaierwerken (WAW ou travail avec un éventail d’options) pour la nouvelle « Provinciehuis Antwerpen » (centre administratif d’Anvers), « Smart Way Of Working » (SWOW) chez Elia, et PLATO chez
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KBC (pour « PLAats en TijdOnafhankelijk werken », travail indépendant de lieu et de temps). C’est surtout ce dernier qui indique de manière très précise de quoi il retourne pour l’essentiel.
Pourquoi le NMT
Dans un premier temps, l’amorce du « nouveau mode de travail » a consisté dans un changement du travail lui-même. Aujourd’hui, le travail est de moins en moins répétitif et standardisé, ce type de travail disparaîtra d’ailleurs entièrement grâce à l’automatisation incessante. Le travail consiste de plus en plus dans des missions reposant sur des projets, ce qui demande énormément de collaboration entre travailleurs de la connaissance, de sorte que la concertation et les réunions représentent une partie importante du temps total consacré. Il y a une tendance accrue vers un travail axé sur les résultats et une appréciation des collaborateurs. Le poste de travail classique – table de bureau et siège – n’est plus adapté au nouveau contenu de la notion de « travail ». Un autre facteur à ne pas sous-estimer qui a accéléré la tendance au « nouveau mode de travail » consiste dans le prix élevé pour la location de surfaces de bureaux. En Belgique, par analogie avec les pays anglo-saxons, le bâtiment d’exploitation est loué par les entreprises de taille moyenne et grande.
Les PME optent plus facilement pour l’achat, avec de fortes différences par régions. Les prix de location pour les surfaces de bureaux varient évidemment en fonction de l’emplacement, l’état du bâtiment, les équipements techniques et d’autres facteurs, mais ils peuvent atteindre de 100 euros/m²/an à 300 euros/m²/ an pour les emplacements de choix dans le centre de Bruxelles. Le fait de louer moins de mètres carrés entraîne rapidement une économie considérable. « Le nouveau mode de travail » va de pair avec un aménagement tout à fait différent à la suite de types de postes de travail adaptés, de sorte que moins de surface est nécessaire, tandis que, dans la quasi-totalité des cas, de 1, 2 à 3 jours de travail à la maison sont autorisés. Lorsque « le nouveau mode de travail » a commencé sa percée, on tablait sur un taux de 80 % pour le nombre de postes de travail à prévoir par rapport au nombre de collaborateurs. Aujourd’hui, des mesures dans la pratique révèlent que cette proportion est passée à 70 voire 60 %. « Le nouveau mode de travail » s’explique également par la bataille pour les talents que se livrent les entreprises et, de façon plus générale, par le souci du bien-être des collaborateurs. Pour beaucoup d’entreprises, l’attractivité en tant qu’employeur joue un rôle clé dans le choix du « nouveau mode de travail ». Toute entreprise qui repose sur des travailleurs de la connaissance a constamment besoin de jeunes talents, de préférence les meilleurs. Les jeunes ingénieurs et/ou universitaires ont grandi à l’ère numérique et les technologies numériques les plus récentes leur sont familières. Ils aiment l’ambiance de « campus », sont habitués à se nicher partout avec leur ordinateur portable et à être connectés en permanence. Pour cette génération dite Y, cette flexibilité au niveau des heures de travail et du poste de travail est élémentaire. De plus, différentes générations collaborent dans les entreprises, une collaboration qui doit également être encouragée par l’environnement de travail. Le problème de mobilité – pour tous, mais tout particulièrement pour ceux qui travaillent dans les centres de nos villes les plus grandes, toujours considérées comme l’emplacement idéal par bon nombre d’entreprises, ne serait-ce qu’en raison de l’image de marque – met une lourde pression sur les travailleurs. C’est également pour cette raison que « le nouveau mode de travail » a été instauré, avec et ses heures de travail flexibles et un travail en partie à la maison, comme remède miracle pour améliorer l’équilibre entre travail et vie privée, demandé par tous. Et, pour celui qui ne l’aurait pas compris : des collaborateurs satisfaits et en bonne santé sont plus efficaces, de sorte qu’une attention renforcée pour le poste de travail est un investissement rapidement récupéré.
Un large éventail de types de postes de travail
Le travail aujourd’hui, c’est bien plus que la création d’un nouvel environnement de travail dans le bâtiment de bureaux : il implique une collaboration différente, d’autres rapports collégiaux, un style de management adapté et, surtout, le rayonnement vers l’extérieur de l’environnement de bureau. Le concept du « nouveau mode de travail » prévoit que les collaborateurs, pendant la journée de travail, changent à plusieurs
reprises de postes de travail en fonction de la tâche qu’ils exécutent. Cela signifie que les bureaux sont aménagés en « open space » (bureaux paysagers) avec différents types de postes de travail, et que les principes de « flex desk » et « clean desk » s’appliquent à tous. « Flex desk » suppose que personne ne dispose plus de son propre poste de travail fixe, mais prenne place où un poste de travail est disponible qui correspond le mieux au travail que l’on doit réaliser à ce moment précis. Cela impose un « clean desk » – un poste de travail rangé – lorsqu’on le quitte, afin que des collègues puissent l’utiliser. La notion de « réunion » joue un rôle important dans le travail actuel et les installations nécessaires doivent par conséquent être prévues.
ICT, l’épine dorsale du nouveau mode de travail
« Le nouveau mode de travail » nécessite la collaboration du Facility Management, des RH (service du personnel) et de l’ICT pour obtenir un bon résultat. Les nouvelles technologies de communication, avec en premier lieu un glissement vers le cloud, sont indispensables pour faciliter la flexibilité requise pour travailler indépendamment du lieu et du temps. L’utilisation généralisée d’ordinateurs portables et de la téléphonie VoIP avec, pour conséquence, la disparition des appareils de téléphone sur les bureaux est inhérente au NMT. L’infrastructure réseau de l’entreprise doit toujours être opérationnelle à 100 %, et doit être constamment accessible pour chaque collaborateur individuel, tant au sein de l’environnement de bureau qu’en déplacement et à la maison. Mais, à côté de cette nécessaire ouverture, l’infrastructure réseau doit offrir une sécurité encore plus indispensable contre toute utilisation non souhaitée. Les exigences en matière de sécurité augmentent de manière exponentielle en raison de la prolifération dans le monde du nombre des cyber-attaques, de l’utilisation généralisée d’appareils mobiles et, en particulier, du fait que les collaborateurs se connectent avec des appareils qui n’ont pas été mis à leur disposition par l’employeur. Le « Bring Your Own Device » (BYOD) est très en vogue actuellement, une « exigence » pour de très nombreux jeunes collaborateurs, et un sérieux défi pour les spécialistes ICT. Pour 72 % des fournisseurs ICT, le principal défi consiste dans
« LE NOUVEAU MODE DE TRAVAIL » NÉCESSITE LA COLLABORATION DU FACILITY MANAGEMENT, DES RH (SERVICE DU PERSONNEL) ET DE L’ICT
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Le nouveau mode de travail
la protection d’informations de l’entreprise pour les appareils mobiles, suivi par la gestion des appareils personnels contenant des données tant professionnelles que personnelles. L’assistance ICT permet avant tout de travailler sur des postes flexibles, d’envoyer la bonne communication au bon collaborateur, quel que soit l’endroit où il se trouve. Mais le lien étroit de l’ICT avec le travail peut aller bien plus loin, comme la gestion complète des accès et de la sécurité, ou aussi l’utilisation de l’imprimante multifonction dans le coin impression aménagé sur chaque plateau. Les imprimantes envoient à leur tour des informations quand il faut ajouter du papier ou de l’encre. L’ICT peut largement contribuer à la gestion des coûts via le datamining de l’utilisation des produits et services les plus divers. Les employeurs peuvent mettre à disposition de façon gratuite ou payante certains produits et services – par ex. du café gratuit et des boissons fraîches payantes – et automatiser leur décompte (mensuel). L’ICT intervient également pour la réservation de salles de réunion, depuis Outlook ou directement via un écran tactile dans la salle de réunion. Si la salle n’est pas utilisée dans la période réservée, un rappel est envoyé aux participants annoncés et, en l’absence de réaction, la réservation est annulée. Nous avons aussi vu un système qui était programmé pour que tous les appels téléphoniques soient bloqués lorsque la personne est en réunion. La visioconférence fait quasiment partie de l’équipement standard pour les salles de réunion ou tout au moins une partie des installations de réunion. Elle permet de se concerter de façon efficace avec des collègues qui travaillent à la maison à ce moment-là, des collègues internationaux et/ou des clients…, épargnant ainsi les frais de voyages et le stress lié aux embouteillages. Une fois de plus, un fonctionnement sans faille de l’infrastructure réseau de l’entreprise est indispensable pour permettre le tout. Avec la messagerie instantanée, la visioconférence et la téléphonie, nous voyons Microsoft Skype for business, développé pour le marché professionnel, gagner du terrain auprès des entreprises de taille moyenne et grande.
©Raimond Wouda, Courtesy of PLP Architecture
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app@work Etablie dans l’immeuble « The Edge », la filiale amstellodamoise de Deloitte est à l’avant-scène pour ce qui est de l’instauration radicale du nouveau mode de travail. Depuis la décision d’une nouvelle implantation à Amsterdam, une collaboration étroite a été mise en place entre le Facility Management et l’ICT. Celle-ci a notamment fait en sorte que le smartphone de chaque collaborateur Deloitte est sa clé personnelle pour « The Edge ». L’appli contrôle l’agenda et indique quand il vaut mieux partir pour le travail, elle assure l’accès au parking via la reconnaissance de la plaque d’immatriculation de la voiture, indique le chemin vers des casiers libres pour le rangement des effets personnels et trouve un poste de travail disponible dans l’immeuble. Les postes de travail sont associés aux activités et, par conséquent, à l’agenda. L’appli tient également compte de préférences personnelles, p. ex. au distributeur de café, ou aussi pour ce qui est de l’éclairage et de la température du poste de travail. Etant donné que chaque poste de travail, dans ce bâtiment futuriste, est à maximum 7 m d’une fenêtre, le besoin de lumière artificielle est minime. Les « panneaux de plafond numériques » sont bourrés de capteurs pour la détection de présence et de mouvement, ainsi que pour l’intensité lumineuse, afin que l’éclairage puisse être réglé de la façon la plus économe en énergie. Toutefois, chaque collaborateur peut y accéder et indiquer une préférence personnelle. Cela s’applique aussi à la climatisation. L’espace est réparti en zones climatisées compactes de 8 m², ce qui permet un réglage tant automatique qu’individualisé, également en dehors des heures de bureau habituelles. L’appli permet en outre de réserver des salles de réunion et de localiser un collègue dans l’immeuble. Cette appli sert non seulement pour les collaborateurs, mais c’est aussi une source utile de données et de feedback, qui permet au Facility Management d’optimiser le nettoyage, ainsi que l’achat de toutes sortes de produits et services. Et comme le smartphone se voit attribuer un rôle tellement important, tous les postes de travail sont équipés d’une fonction de recharge sans fil, de sorte qu’il est même impossible d’oublier de recharger l’appareil !
Distribution Texte : Sef Heldens Beeld: Pro Shots – Erwin Spek
20 ans d’Exertis
Le « distributeur de connaissance » brûle d’ambition Nouveau bâtiment, nouveau nom, extension en termes de portefeuille et de personnel. Fort de ses 20 ans, Exertis Benelux est paré pour l’avenir. Une interview avec Jean-Paul Weterings, directeur de l’entreprise. De GO Telecom à GO Connect, puis Exertis GO Connect et finalement Exertis Benelux. Pour l’année de ses 20 ans d’existence, le distributeur abandonne l’ancien nom de l’entreprise et son regard est braqué complètement sur l’avenir. “Nous existons depuis 20 ans, c’est un bon moment pour regarder vers l’avant”, commente le directeur Jean-Paul Weterings avec un large sourire. En cette année d’anniversaire, Exertis est ferme sur les étriers, comme l’assure Weterings. “Nous sommes bien financièrement et nous avons un bon équilibre entre les canaux que nous desservons et les marques que nous distribuons. Nous travaillons constamment pour maintenir notre niveau de service, tandis que nous nous efforçons sans cesse de nous améliorer dans la fourniture de connaissance. Car c’est précisément ce que nous sommes : un distributeur de connaissance. Dès le moment où nous le faisons bien, le résultat consiste dans un accroissement de l’activité. Nos revendeurs n’attendent pas que nous leur demandions combien de casques ils vont vendre; ils veulent que nous leur fournissions de la connaissance et des outils leur permettant de conquérir le marché.” Dans ce contexte, trois catégories d’Exertis – Unified Communications, Audiovisuel et Networking – sont essentielles. Jean-Paul Weterings : “Quand nous cherchons à élargir notre portefeuille, les fournisseurs doivent être sur la même longueur d’ondes.”
Ambition
Aux Pays-Bas, Exertis a récemment déménagé vers un nouveau bureau avec un entrepôt interne et un espace de formation entièrement aménagé. Les heures de livraison sont étendues et, plus tôt cette année, outre le portefeuille B2B complet de Huawei, le programme « Connect » est venu s’ajouter : près de 11.000 produits dans la catégorie des câbles et connecteurs. Un nouvel account manager a pris ses fonctions au département Networking, un ancien collaborateur de Plantronics a été engagé et l’administration financière a été renforcée. L’organisation est parée pour l’avenir. Où se situe l’ambition d’Exertis dans ce futur proche ? J.-P. Weterings : “Nous voulons, en tant que distributeur B2B, continuer à nous concentrer sur nos trois domaines d’expertise, à savoir que nous voulons devenir aussi forts en Networking & Security et en AV/Videoconferencing que nous le sommes en UC. Pour compléter le tout, notre maison mère Exertis a racheté un importateur de câbles et de connecteurs, avec « Connect » comme résultat. Une nouvelle unité importante pour un nouveau groupe de clients d’e-installateurs mais aussi pour nos partenaires ICT et AV.”
E-commerce
A court terme, Exertis va entreprendre trois démarches importantes dans le domaine du en ligne : renouveler le site Web, miser ainsi davantage sur la génération de prospects utilisateurs finaux
pour soutenir les partenaires et, enfin, se lancer dans l’e-business afin de faire des affaires de façon plus facile et efficace avec Exertis. “Nous recevons encore des commandes par e-mail, tandis que nous sommes déjà très loin dans le raccordement des systèmes de commande de nos revendeurs à notre système. Nous pouvons ouvrir l’ensemble de notre portefeuille via un revendeur à l’aide de Webshop, EDI ou API.” En fin de compte, l’objectif d’Exertis est de contribuer au succès de ses partenaires commerciaux. Jean-Paul Weterings : “Le client est de plus en plus autonome et dispose de toujours plus d’informations. Le revendeur ne peut plus se contenter d’avoir des connaissances en matière de téléphonie. Le client attend de lui un conseil global; il doit connaître les fonctionnalités de Skype for Business, de la communication vidéo. Le partenaire commercial doit constamment s’activer à acquérir des connaissances.” Heureusement, il reste encore de grandes opportunités, comme le constate Weterings : “Elles se situent dans la tendance au travail distribué. Les organisations vont de plus en plus recourir au et s’orienter vers le travail indépendant de lieu et d’heure. Et c’est bon pour notre branche, car les entreprises deviennent ainsi plus dépendantes vis-à-vis de moyens de communication de qualité. Cela promet des moments fastes pour le secteur.”
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3CX
Nick Galea: “We blijven investeren in partnerondersteuning. We willen harder.”
Nick Galea, CEO 3CX
‘Avec le lancement de la v15, nous jetons les bases pour l’avenir’ 3CX, développeur de la solution logicielle de communications unifiées de nouvelle génération, a lancé au cours de l’été dernier une nouvelle version du 3CX Phone System: la v15. Ce release est toutefois bien davantage qu’une mise à niveau. Nick Galea, CEO de l’entreprise, explique pourquoi.
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Texte : Sef Heldens
Ce release est véritablement un Big Deal pour vous. Pourquoi? Cela fait près de 10 ans que nous proposons 3CX. Au fil de ces années, nous avons accumulé beaucoup d’expérience. Nous savons clairement vers où nous voulons aller, mais pour ce faire, il fallait apporter un solide changement au 3CX Phone System. C’est à présent chose faite avec la version v15. Avec v15, les bases de l’avenir sont jetées : certaines choses ne sont pas encore visibles maintenant, mais le changement s’observera dans les prochaines années. Avec cette mise à jour approfondie, nous pouvons en effet avoir les coudées plus franches en ce qui concerne le lancement de nouvelles fonctionnalités. Le plus beau reste à venir !” Qu’est-ce qui a changé? “De nouvelles fonctionnalités ont d’ores et déjà été ajoutées, évidemment, mais nous sommes également parvenus à rendre notre produit plus rapide et plus compact. Nous avons amélioré les clients, la communication vidéo est nettement meilleure et mieux intégrée. C’est la base pour lancer rapidement sur le marché des fonctionnalités spéciales prisées.” 3CX a toujours été entièrement basé sur Windows. Qu’en est-il avec v15? “3CX est toujours un véritable système de serveurs Windows pour le moment. A présent, il est également adapté pour des appliances plus petites destinées à des bureaux qui ne veulent pas de serveurs Windows et pas de serveurs hébergés. Avec v15, 3CX a été restructuré de telle sorte que nous pouvons aussi fournir des appliances au segment inférieur du marché. Ainsi, nos partenaires peuvent utiliser 3CX pour chaque client et chaque segment et les entreprises peuvent évoluer avec 3CX. Auparavant, c’était uniquement possible dans une variante hébergée. En outre, nous sommes à présent parés pour le cloud privé, car nous croyons en ce dernier. De plus en plus d’applications passent dans le cloud, mais quant à dire qu’il faut externaliser complètement votre système téléphonique vers le cloud, j’ignore si vous devez aller jusque là. Car vous perdrez alors en flexibilité. La téléphonie est une application importante. Il est bon d’en garder le contrôle. Mais si vous pouvez la gérer facilement, pourquoi ne la mettriez-vous pas dans un cloud privé? Cloud makes sense.” L’un des nouveaux USP est Zero Admin. Qu’est-ce que cela signifie?
“3CX est à présent tellement facile à gérer, ce qui veut dire que vous pouvez le faire simplement vous-même. Dans l’industrie PBX, on peut dire que nous sommes uniques à ce niveau. Toutes les mises à niveau et mises à jour s’effectuent d’un simple clic de souris, comme une mise à jour Windows. Tous les appareils peuvent être gérés automatiquement, l’intégration CRM se pilote de façon centrale et peu importe où se trouve l’appareil : ce peut être à la maison ou au bureau. La seule chose que l’administrateur doit faire, c’est entrer le nom et déterminer si la personne peut bénéficier ou pas de la téléphonie à la maison.” La sécurité est un sujet brûlant pour vous. “Bon nombre d’entreprises dans notre industrie ne se rendent pas encore bien compte de tous les dangers en matière de sécurité. Ce que nous avons fait, c’est veiller à ce que les attaques de trunks SIP soient automatiquement repoussées. HTTPS, SSL Search, cryptage de trafic vocal, détection automatique d’attaques de pirate. Tout cela est prévu dans v15.” Dans une interview précédente, vous parliez d’améliorer l’intégration des applications. Quelle est la situation sur ce plan? “L’amélioration de l’intégration des applications est un processus permanent chez 3CX. Il existe des milliers de progiciels CRM dans le monde. 3CX a conçu à présent une bonne interface de scripts et a rendu disponible la source d’intégrations existantes, notamment celle d’Exact. En deux heures à peine, le partenaire commercial peut réaliser une intégration avec 3CX. En l’occurrence, il s’agit avant tout de CRM, mais par la suite également d’applications de Contact Center. Il y a ici de grands gains de productivité à réaliser pour les clients finaux. Une autre fonctionnalité intéressante dans 3CX v15 consiste dans le webconferencing intégré. Nous avons éliminé tous les seuils d’entrave d’utilisation. La communication vidéo gratuite est mise à la disposition de chaque utilisateur 3CX, même les utilisateurs de l’édition 3CX Free. L’interface pour les utilisateurs a été simplifiée, et elle est comparable à Google Hangouts. Nous travaillons à ce que les utilisateurs puissent, depuis une conversation téléphonique, cliquer sur un lien sans raccrocher pour ajouter simplement la vidéo à la conversation. Car, pour de nombreuses conversations, vous ne savez pas à l’avance si vous avez besoin de la vidéo. Dans ce cas, il est intéressant de pouvoir l’ajouter sans problè-
me, ou d’impliquer des personnes supplémentaires dans la conversation. Ce n’est plus qu’une question de deux ou trois mois pour que nous proposions cette fonctionnalité dans 3CX Phone System. Et ce sera vraiment la prochaine étape dans la télécommunication. Comme nous avons déjà adopté le WebRTC depuis très longtemps, nous pouvons basculer sans problème entre WebRTC et SIP; les personnes peuvent appeler sans log-ins via le réseau de téléphonie ou le Web, cela ne fait plus de différence. Ce sont vraiment des communications unifiées.” Que va faire cet important release pour la position de 3CX? “Il va être le coup d’envoi pour de la croissance supplémentaire au Benelux. Nous enregistrons une forte croissance, 40 % par an, mais nous n’avons pas encore vraiment commencé. L’an prochain, nous allons afficher une progression encore plus grande. Par exemple grâce à la collaboration avec le partenaire d’hébergement Motto. De plus, nous continuons d’investir dans l’assistance aux partenaires. Nous voulons mettre les bouchées doubles. Pour ce faire, nous avons inscrit trois choses à notre agenda : faire des acquisitions, proposer 3CX via plusieurs plateformes comme Linux et des appliances, et pour terminer nous attendons beaucoup de la 3CX Free PBX Edition; les petites entreprises de jusqu’à huit utilisateurs peuvent utiliser gratuitement 3CX. Par conséquent, les revendeurs peuvent proposer aux plus petites entreprises 3CX sans licence et avec notre support, ce qui leur permet de continuer à gagner au niveau des appareils et de l’installation. Nous le faisons parce que nous ne doutons pas que le client restera chez 3CX et poursuivra son expansion avec 3CX. Cela va faire beaucoup pour notre part de marché. Et via le Free PBX, les clients peuvent acquérir à prix très abordable de belles fonctionnalités supplémentaires, comme l’intégration CRM. Quand les gens sont contents, ils deviennent des ambassadeurs.”
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Cloud
Le passage au cloud, bienvenue dans le nuage orageux! Comme c’est le cas dans de nombreuses PME – avec l’accent sur le « P » – et même des sociétés unipersonnelles, un serveur « se glisse » à un certain moment au sein de l’infrastructure ICT qui, même s’il est limité, devient nécessaire pour continuer à faire tourner la « boutique » au quotidien… Dans la situation donnée, ce genre de serveur ne représente évidemment pas grand-chose, mais il s’agit néanmoins d’un appareil pour lequel des logiciels spécifiques sont nécessaires et qui ne durera malheureusement pas éternellement. Personnellement, j’ai pu choisir fin 2010/début 2011, après mûres réflexions, de remplacer mon ancien serveur par un nouvel exemplaire. Ce serveur (Dell) était équipé de 4 disques durs de 250 GB chacun, ce qui représentait encore quelque chose à l’époque, même si cela semble risible aujourd’hui. Le coût s’élevait à 2808 euros pour le matériel + 2950 euros pour les logiciels et pour rendre le tout entièrement opérationnel, y compris la collaboration avec 2 PC de bureau et un ordinateur portable. Donc, prix net : 5758 euros! La principale raison de recourir à un serveur consistait dans l’indépendance par rapport à l’accès Internet, car celui-ci fonctionnait de manière erratique. Belgacom attribuait systématiquement ce mauvais fonctionnement au réseau obsolète dans le quartier où j’habitais, à la non-disponibilité de certains techniciens qui étaient encore capables de réparer des boîtes de distribution fossiles et de prononcer les bonnes formules magiques… autant de prétextes dont je n’avais que faire, puisque le fait de ne pas pouvoir travailler était et reste parfaitement inacceptable. Une sauvegarde externe du serveur était réalisée chaque jour, ce qui n’a jamais porté à des plaintes. A la mi-2013, il s’est avéré nécessaire de demander une adresse IP fixe pour le serveur afin de permettre le trafic mail sur un smartphone et une tablette. Cela a fait grimper la facture de
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Belgacom de plusieurs dizaines d’euros. L’automne 2016 s’est révélé difficile pour le serveur, puisque la lecture et l’enregistrement des informations vers les 4 disques ont commencé à poser problème. L’intervention de l’homme de confiance en matière d’informatique a quelque peu rétabli la situation, mais avant même que la facture ne soit réglée, le serveur est de nouveau tombé en panne. Evaluation du coût des réparations: un petit 600 euros nets, mais ce n’était pas tout…
Migration forcée vers le cloud
Idéalement, il aurait fallu faire l’acquisition d’un nouveau serveur, mais cela aurait coûter entre 4.000 et 5.000 euros, notamment parce que Microsoft ne propose plus les logiciels de serveur à la vente aux PME. En fait, il ne me restait pas d’autre choix qu’une migration forcée vers le cloud. La panique me saisit alors, mais l’homme doit toujours aller de l’avant et, surtout, pouvoir travailler! La transition vers le cloud devait avoir pour conséquence une facture mensuelle de 95 euros, mais d’autres frais disparaissent aussi dans la foulée, comme l’adresse IP fixe, l’abonnement à l’antivirus Sophos pour le serveur que j’avais pu résilier à ma grande satisfaction, le coût des sauvegardes pour le serveur et des frais d’électricité qui n’étaient pas des moindres. Le serveur était évidemment allumé 24 heures sur 24, ce qui entraînait des frais d’énergie « discrets » et mal connus de plusieurs dizaines d’euros par mois. Malheureusement, il est effectivement difficile de chiffrer ces coûts, ne serait-ce que parce que le fournisseur d’énergie laisse planer une forme de mystère sur le prix précis par kWh… Inconvénient de la migration vers le cloud : pour 95 euros/mois, un seul login utilisateur y est disponible. Quand vous voulez connecter un deuxième PC, il faut débrancher le premier. Dans ma situation, ce n’est pas dramatique, mais c’est bel et bien un inconvénient pour beaucoup, qui peut être résolu par des frais mensuels supplémentaires par login utilisateur complémentaire. Le choix d’une solution cloud implique la dépendance par
rapport à un accès Internet et le fournisseur de services choisi. Pas d’accès Internet signifie que la quasi-totalité de la petite entreprise est paralysée. En tant qu’utilisateur, vous n’avez aucune garantie d’un bon fonctionnement, de stabilité ou de vitesse de la connexion.
Plusieurs jours dans le pétrin
Et effectivement, comme je le craignais, il n’a pas fallu longtemps pour que l’accès Internet s’interrompe et que le cloud soit du coup indisponible! Il n’y avait aucun doute, l’accès Internet était aux abonnés absents et le seul choix consistait à téléphoner à Proximus. En tant que client professionnel, on s’attend à une intervention ferme et efficace, mais cela n’existe que dans les publicités et quand vous êtes appelé par les sociétés télécoms concurrentes. Proximus étant incapable de trouver la cause, c’est vous le fautif, en tant que client. Ce qui exclut qu’un technicien se rende chez vous, à moins que vous ne le payiez. Mais pour me montrer leur bonne volonté, on me dit que je peux venir chercher un nouveau modem b-box3. Je sais d’expérience que le changement de modem constitue chez Proximus la solution standard quand ils ne savent pas où est le problème, je n’y croyais donc pas une seule seconde. Plusieurs heures perdues pour aller chercher le nouveau modem avec le code d’échange obtenu pour ce faire, encore plus de temps perdu pour rebrancher le tout et réaliser les configurations,… mais comme je m’y attendais : toujours pas d’accès Internet. Davantage de temps encore perdu à téléphoner au helpdesk, où ils font preuve d’une imagination incroyable pour inventer de soi-disant solutions, pour lesquelles même un jeune enfant peut prédire qu’elles ne serviront à rien. La compétence est une chose, l’amabilité en est une autre, et sur ce plan, il y a du progrès chez Proximus. Il apparaît que de nombreuses dames sont disponibles aux lignes d’assistance et il faut être de mauvaise composition pour les blâmer. Finalement, l’une d’entre elles est tout de même arrivée à la brillante idée qu’il valait mieux m’en-
voyer un technicien, ce que j’avais moi-même demandé 3 jours auparavant. Cette promesse qui m’a remplit d’espoir a directement été suivie d’un avertissement : si l’erreur était de mon côté – et c’était toujours ce qu’il semblait d’après ce qui s’affichait sur son écran – je devais m’attendre à recevoir une facture pour cette intervention.
Le technicien
Le technicien est venu, il a vu… et il n’a rien trouvé non plus. Il n’y comprenait rien, mais il ne m’a pas directement imputé le problème. Qui plus est, c’était « un vrai », qui a persisté et voulait savoir pourquoi cette connexion Internet refusait de fonctionner. J’ignore combien de personnes il a appelées, mais la solution est venue après environ 2 heures. Il semble qu’un fantôme ou plutôt un collaborateur trop zélé de Proximus ait réactivé mon adresse IP fixe, qui était désactivée puisqu’elle était superflue après la migration de mon serveur dans le cloud. A cet instant, on est content et furieux à la fois. Content que cela finisse par marcher et qu’on puisse enfin retravailler, grâce à la ténacité du technicien. Furieux parce qu’on a perdu 3 jours, que personne au helpdesk ne semble voir qu’une adresse IP fixe a été réactivée, avec les problèmes qui en découlent. Proximus ne s’est jamais excusé, je n’ai jamais reçu une note de crédit ni autre geste commercial. Pour Proximus, la fidélisation du client n’a pas la moindre importance. Cela fait de nombreuses années que j’ai ma téléphonie fixe et mobile, l’Internet et finalement aussi la télévision chez eux. Je vous entends déjà dire : c’est parce que tu le veux bien. Mais j’ai autre chose à faire que de changer chaque année de fournisseur, avec lequel j’aurais des cadeaux et des tarifs intéressants, jusqu’à ce que je sois une nouvelle fois déçu un an plus tard.
Rédaction: les données de contact de l’auteur anonyme de cette lettre sont connues de la rédaction. Il est possible de prendre contact avec cet auteur moyennant son accord préalable.
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cloud column
Big Data is Big Money Les mutualités belges vendent des données de patients à l’industrie pharmaceutique, comme le titrait récemment digitale zorg-magazine.nl Depuis le début de cette année, des données de patients sont vendues à des sociétés pharmaceutiques. La vente de ces données de patients passe par l’Agence intermutualiste (AIM), au sein de laquelle se sont regroupées les mutualités belges.
Les patients ne sont pas informés
Les patients ne sont d’ailleurs pas informés du fait que leurs données sont ou seront revendues. Ce n’est pas une obligation d’un point de vue légal, étant donné que ces données sont rendues anonymes. Toutes les données de patients qui sont revendues sont codées deux fois, ce qui doit empêcher que des sociétés pharmaceutiques puissent retrouver l’identité des patients. Concrètement, il s’agit d’informations sur le nombre d’emballages vendus pour certains médicaments, combien de patients utilisent ceux-ci et la période pendant laquelle ils recourent à ces médicaments. Les mutualités ne reçoivent pas (encore) des informations sur le diagnostic reçu par les patients. Néanmoins, il n’est bien souvent pas difficile de découvrir de quelle maladie ou diagnostic il s’agit sur la base des médicaments pris par ces patients. “Pour nous, ce sont également des informations importantes”, précise le porte-parole de l’AIM. Il souligne que les données sont codées deux fois, de sorte que les sociétés pharmaceutiques ne puissent pas découvrir l’identité des membres. Il ajoute en outre qu’il s’agit de données statistiques, qui peuvent aider au développement de médicaments. Pour le moment, cela se fait encore à une échelle limitée, mais ces prochaines années, les revenus ne feront qu’augmenter. Cette année, les données de patients ont été vendues à cinq reprises à des sociétés pharmaceutiques, ce qui représente chaque fois 2.500 à 3.000 euros.
Tout se déroule dans les règles
L’AIM tient à souligner que tout se déroule dans les règles. “Lors de tout traitement et analyse des données par l’AIM ou par d’autres instances, nous devons obtenir une autorisation de la Commission Vie privée. Dans ce cadre, nous devons respecter les principes généraux de la loi sur la protection de la vie privée et veiller à ce que la sécurité des données soit garantie.” D’un point de vue légal, il n’y a rien de mal à cela, comme l’indique le président de la Commission Vie privée. “Si les données sont entièrement anonymes, il n’y a pas d’intervention de la Commission Vie privée et la législation sur la vie privée n’entre pas en ligne de compte.” Quant à savoir si les membres des mutualités sont heureux que leurs données soient utilisées sans qu’ils en aient été informés ou qu’ils aient donné leur autorisation, c’est une toute autre question. Voici plusieurs mois, il y avait eu une levée de boucliers lorsque
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le secrétaire d’état à la vie privée avait déclaré dans sa note de politique que le gouvernement devait pouvoir transmettre ou vendre des données de patients au secteur pharmaceutique. ‘Pas question’, estimait l’opinion publique. A l’époque aussi, il s’agissait de données anonymes, mais le secrétaire d’état insistait sur le fait que les patients seraient informés si leurs données étaient traitées. Lors du traitement et de la revente de fichiers de patients, l’AMI ne le fait pas.
Anonymat
Suivant les règles ou non, la vente de données peut à tout le moins être qualifiée de surprenante, tandis que le fait de rendre anonymes des données a fait beaucoup de bruit chez nos voisins du nord. Apparemment, on ne peut pas garantir avec 100 % de certitude que vos données personnelles ne pourront pas être retrouvées avec un code postal et une date de naissance. Personnellement, je ne suis pas contre le progrès grâce à de nouvelles technologies comme le Cloud computing et le Big Data, mais j’apprécierais toute de même que l’on utilise de façon raisonnable mes données personnelles. Alors qu’il est aujourd’hui tout fait normal et même facile, grâce aux normes ISO, de vérifier comment votre fournisseur local de services cloud traite vos données, il me semble difficile de contrôler votre mutualité dans ce même domaine. Sans même parler de l’existence d’une procédure pour le demander. La Commission Vie privée ne devrait-elle peut-être pas se pencher sur la question, au lieu de s’engager dans la bataille face à des géants des médias sociaux comme Google et Facebook? En effet, sur Facebook, vous décidez seul ce que vous voulez exposer ou pas, alors que la prise de médicaments est pour la majorité d’entre nous plutôt un mal nécessaire.
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