connexie, 11ème ANNÉE 2016-05 décembre Bimestriel P509180 bureau de dépôt ANTWER PEN X
LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE
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Datacenters en Belgique Conseils et conclusions
DANS CE NUMÉRO
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Telecom Inspirience Awards, les gagnants Différence entre accessible, disponible et bien placé Exertis Benelux et Mitel
COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES
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Colofon
Sommaire
une publication de:
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U
B
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Conseils pratiques pour choisir un datacenter I
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H
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Les datacenters sont le fondement même de votre environnement cloud. Ils existent dans tous les types, depuis des locaux informatiques amateurs auprès de fournisseurs IT jusqu’à des centres de données Tier 3+ et Tier 4 dédoublés professionnels. Cette différence de qualité n’apparaît malheureusement pas toujours de manière claire. - Page14
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Magenta Publishing Bijsterhuizen 31-47 6604 LV Wijchen 024-345 41 50 Périodicité ConneXie parait 5x par an. Il est envoyé à un groupe cible de revendeurs, distributeurs, fabricants et opérateurs du marché télécom, ICT et CE en Belgique. ConneXie is ook beschikbaar in het Nederlands
Le car-bureau Colruyt fait oublier les embouteillages
Editeur Joost Heessels joost.heessels@magentapublishing.nl
Départ à 7h30 de Gentbrugge. Arrivée? Peu importe à la quarantaine de travailleurs du siège central de Colruyt à Hal qui viennent de monter à bord. Le car est en effet aménagé comme un bureau..- Page 30
Rédacteur en chef Freddy Michielsen freddy.michielsen@ skynet.be Collaborateurs Rob Curver, Tom Lenting, Hans Steeman, Eduard Coddé, Peter Witsenburg, Sef Heldens HP van Tilburg
Gestion du dialogue: la prochaine étape dans la communication
Annonces advertentie@magentapublishing.nl 0031 24 345 41 50 toevoegen
Avec l’introduction du courrier électronique, de la téléphonie mobile et des médias sociaux, la communication est devenue sans cesse plus complexe. En effet, il faut toujours faire un choix sur la manière dont l’on prend contact avec une personne ou entreprise. - Page 34
Conception & mise en page Wendy van Cuijk Impression BDU print Changement d’adresse ou information pour un abonnement abonnement@magentapublishing.nl Copyright 2016 Rien de cette édition ne peut être reproduit et rendu public via impression, Internet, photocopie, film ou quelle qu’autre manière que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. L’éditeur ne peut être tenu responsable de préjudices personnels ni de dommages matériels provoqués par des inexactitudes dans cette édition. Editeur responsable Freddy Michielsen
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Avant-propos Telecom Inspirience Awards: les gagnants Cellularline décroche l’or aux Telecom Inspirience Awards Security as a Service : de plus en plus sous les projecteurs Datacenters en België - partie 3 update Colocated Hybrid Cloud - Interxion Datacenter hybride et solutions cloud Coloflex - DCStar Les sociétés belges cotées en bourse pas assez sécurisées au niveau datacenter?
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Interoute est plus que tourné vers le futur, il fournit l’avenir dès aujourd’hui. Tendances Datacenter – Bienvenue dans l’ère de la Zettastructure Exertis Benelux et Mitel Le car-bureau Colruyt fait oublier les embouteillages Konftel Ego speakerphone Gestion du dialogue: la prochaine étape dans la communication Collaboration entre Polycom et Exertis
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Avant-propos
La fin de l’ICT est-elle proche? Récemment, tous les journaux se sont fait l’écho que le gouvernement belge allait tirer de l’illégalité les pirates éthiques. Une initiative louable, si elle ne visait peut-être pas la énième économie pour l’obtention d’un contrôle permanent. La Computer Crime Unit belge sait que les applications informatiques des pouvoirs publics ne brillent pas par leur sécurité, généralement par manque de moyens. Notre ministre de la justice met également la main à un texte qui peut inciter les entreprises à attirer des pirates éthiques sur leur site Web. Une invitation lancée aux individus pseudo ou pas vraiment éthiques à passer à l’action. Car ces derniers peuvent également se radicaliser et décider de changer de camp. Reste à savoir si ces pirates éthiques peuvent résoudre ce problème. Aux Etats-Unis, il est de coutume de récompenser avec des primes très attrayantes les pirates de bonne foi pour les bugs qu’ils découvrent. Les sociétés de sécurité bien établies font de même contre paiement. Mais leur personnel est screené au préalable et remplacé au moindre doute. C’est un fait que la cybercriminalité suit la même cadence que la croissance exponentielle du Big Data. Le manque de motivation et de prise de conscience de l’utilisateur informatique est la cause principale du succès de ces criminels. Un récent rapport de Kapersky Lab révèle que, d’ici 2020, quand quasiment tout le monde et tous les appareils ou éléments d’une smart home seront « always on », il manquera dans le monde 1,5 million de spécialistes en cyber-sécurité. Nos ministres de la justice (il n’en manque pas) doivent peut-être se concerter avec nos ministres de l’enseignement (il n’en manque pas) pour que nous disposions à ce moment-là de 1.000 spécialistes bacheliers ou masters en cyber-sécurité. Sur cinq ans, cela devrait être
possible. Il faudra ensuite fournir à ceux-ci la matière sensible de sociétés spécialisées, disposant de préférence d’un certificat (ISO). L’efficacité, c’est toujours mieux que l’éthique. L’ICT ne disparaîtra pas, mais les changements qui nous attendent dans les années à venir seront tellement radicaux que ce sont les informaticiens qui ne les voient pas arriver qui disparaîtront. Pour rendre compte de cette évolution, vous retrouverez désormais dans chaque ConneXie une rubrique Sécurité. Dans ce numéro, vous lirez également le résultat d’une série d’articles sur les datacenters belges, avec des conclusions, un aperçu actualisé et des conseils pour le passage dans le cloud. Et naturellement un compte-rendu détaillé de la quatrième édition des Telecom Inspirience Awards. Bonne lecture et dès à présent nos meilleurs vœux pour 2017 qui sera une fois de plus une année ICT passionnante.
Freddy Michielsen Rédacteur en chef
En bref
Une société de Malines lance un implant RFID pour l’identification de son personnel La société malinoise NewFusion, une agence de marketing et média numérique, se qualifie d’entreprise combinant technologie et marketing. Elle met à présent à la disposition de son personnel une puce RFID sous la forme d’un implant dans la main, avec des données personnelles et des codes pour accéder à l’entreprise et à toutes sortes d’autres appareils (smartphones) et d’établissements (banques). Les âmes sensibles ou les sceptiques peuvent opter pour une bague offrant les mêmes fonctions. Celle-ci présente également l’avantage de pouvoir être chargée ou mise à jour plus facilement. Le RFID existe depuis près de vingt ans et n’est donc pas nouveau. La nanotechnologie l’a simplement miniaturisé et rendu abordable. Aujourd’hui, il est appliqué dans le retail au niveau des palettes et de plus en plus au niveau de la production, avec comme résultat que vous ne devez plus scanner dans le supermarché, mais vous réglez automatiquement à la sortie. L’implant est obligatoire en Belgique pour les animaux domestiques. Aux Pays-Bas, les « nerds » l’ont déjà dans des bars sélects pour
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payer l’addition rien qu’en présentant leur poignet. Ce n’est donc pas innovant, mais bien osé et de nature à faire parler de soi, comme on a pu l’entendre à la radio. En outre, c’est plus sûr qu’une carte de banque parce que vous ne pouvez pas le perdre et que la sécurité intégrée est nettement plus élevée qu’un code à 4 chiffres. Il est probable que les puristes de la protection de la vie privée sont prêts à une levée de boucliers massive. Ceux qui sont à cheval sur l’éthique ne manqueront pas non plus de formuler des réserves, même si l’éthique est en partie une question de culture. En tout état de cause, cela renforce la sécurité personnelle et c’est en outre convivial. Tant que l’utilisateur est libre de choisir et que la puce n’est pas dotée de toutes sortes de liaisons automatiques et de communication de type Internet des objets, comme c’est déjà le cas maintenant avec certains smartphones, il n’y a pas de quoi s’offusquer. http://newfusion.be/
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Evenements
Telecom Inspirience Awards La quatrième édition des Telecom Inspirience Awards a eu lieu le 23 novembre au San Marco Village. Une formidable fête pour les 150 participants qui ont profité jusqu’à minuit de collations et de boissons, et ont pu échanger des idées de façon interactive entre collègues. Chaque niveau du canal télécom était présent à l’événement : fournisseurs de matériel et solutions, opérateurs fixes et mobiles, distributeurs, intégrateurs, revendeurs et retailers. 37 awards
Comme lors des éditions précédentes, un nombre important de récompenses est allé à une large offre d’accessoires ICT (Mobile enhancements), appréciés sur la base de leur allure générale, créativité, rapport qualité/prix et les résultats en quantités et valeurs suivant les chiffres de GfK. Sept catégories étaient en lice : wearables, technique, protection, housses de protection, musique, marques et Added Value Distributeur retail. Dans les B2B Telecom & ICT, des awards ont été décernés pour la meilleure solution VoIP et PBX dans le cloud, le meilleur téléphone IP VoIP, la meilleure connectivité, et le meilleur distributeur à valeur ajoutée B2B. La remise des récompenses pour les trois meilleurs datacenters était une première en Belgique, avec à la base une série d’articles dans les éditions de ConneXie de cette année. Enfin, la Telecom & ICT Personality of the Year a été choisie par le public, dans une sélection de dix nominés.
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Belgium
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TECHNIQUE
WEARABLES
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Azuri sportmouw www.ac-systems.be
Handcoffee koffiezetmachine voor in de auto www.shop.eno.de
PROTECTION
Hama Powerhouse www.hama.be
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Panzerglass Premium www.alpha-in.com
D3O White Ice Case www.strax.com
HOUSSES
Behello Blue Light Glass www.mconomy.be
HOLDIT
De XQISIT Slim Wallet Selection
www.housofaccessories.be www.strax.com
X-Doria Defense 360° www.ac-ssytems.be
MUSIQUE
Marshall Acton speaker www.hama.be
iPanda speakerphone www.alpha-in.be
URBANEARS Plattan headphone www.hama.be
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Evenements
Ce ne sont pas les marques qui manquent
GfK a relevé 551 marques l’an dernier, soit 100 de moins qu’en 2014. Cela ne traduit cependant pas un recul de ce marché. Avec un chiffre d’affaires de 103 millions d’euros, celui-ci a encore enregistré une croissance de 16% en 2015. Sept marques ont été examinées de plus près. Dans l’ordre alphabétique : azuri (A&C systems), Be Hello (Mconomy), bugatti (Strax NL), cellularline (Homa) Happy Plugs (Hama) et PanzerGlass (Dividino Group via Alpha-in).
Le Gold Award est allé à cellularline, représenté en Belgique par Homa (House of Music & Accessories).
Définition, rayonnement, groupe-cible : Cellular Line se spécialise dans le développement d’appareils mobiles. Fort de plus de 25 ans d’expérience, il est connu pour sa passion et sa faim d’innovation, de qualité et de connaissance du marché. La société crée en outre de la stabilité par le biais d’une relation étroite avec ses points de vente. Son objectif est de fournir une expérience d’utilisation unique à chaque utilisateur d’accessoires mobiles. Nombre de points de vente individuels fin 2015 Belgique 323, Luxembourg 25 et Pays-Bas 98.
Le Silver Award est allé à azuri d’A&C systems.
Le Bronze Award est allé à BeHello de mconomy.
Une nouvelle marque qui a pris forme après près de deux ans d’enquête intensive auprès des acheteurs en ligne et des consommateurs dans les magasins. Elle s’adresse à tous les groupes d’âges, tant l’utilisateur professionnel que le consommateur soucieux de mode et de luxe.
La valeur ajoutée de la distribution Deux catégories spécifiques avec leur propre distribution spécialisée et valeur ajoutée ont été évaluées et nominées.
Meilleur Added Value Distributeur accessoires « retail »
Le défi consistant à mettre à temps dans les rayons ou dans des boutiques Web quelque quatre millions d’accessoires d’une valeur moyenne de 25 euros est énorme. Les investissements en logistique et marketing sont à l’avenant et toute mauvaise décision est immédiatement sanctionnée. Le marché belge est dominé par quatre grands acteurs qui ont été nominés (dans l’ordre alphabétique) : • • • •
Azuri propose des produits de grande qualité qui combinent fonctionnalités, créativité et mode, le tout à des prix conformes au marché. One stop shop & marges élevées Gamme complète d’accessoires GSM/TABLETTES et GPS dédiés et universels
A&C systems à Hoegaarden (origine Belgique, depuis 1991) Hama - agami à Wetteren (origine Belgique, depuis 1993) House of Music & Accessories (origine Belgique, accessoires depuis 2012) Mconomy à Louvain (origine Pays-Bas, depuis 2002)
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A&C systems a décroché le Gold Award du « Meilleur Added Value Distributeur accessoires ‘retail’ ». L’argent est allé à Hama et mconomy a reçu le bronze.
Meilleur Added Value Distributeur « B2B telecom – ICT »
Le modèle de distribution est fortement mis sous pression. Il ne suffit plus depuis bien long-
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temps de déplacer des boîtes ou de se limiter à de la logistique. Les économies d’échelle et l’internationalisation sont optimisées au maximum et l’assortiment tant d’appareils que de solutions semble infini. La distribution n’est plus imaginable sans e-commerce. Le revendeur local attend néanmoins de la valeur ajoutée, avant, pendant et après la vente. Enfin, il y a le glissement – impossible à arrêter – vers le cloud avec le « pay per use ». Et la question pressante : qui doit supporter les charges de financement dans ce modèle? Le revendeur, le distributeur, le fournisseur ou la banque?
Sur la base de toutes ces caractéristiques, ont été nominés, dans l’ordre alphabétique : Also, Copaco, Exertis Benelux, Kappa Data, Televersal – BusinessCom. Le Gold Award a été attribué à Televersal Belgique. Le premier distributeur télécom au Benelux depuis 1998. A la suite d’un nouveau départ, il fait partie 2016 depuis fin 2014 du groupe BusinessCom au Pays-Bas. L’e-commerce et le online font partie de son offre au revendeur qui peut montrer à ses clients des positions de stocks et des spécifications via son propre site Web. Marketing, génération de prospects et assistance commerciale font partie de la valeur ajoutée proposée par Televersal – BusinessCom. L’argent est allé à Copaco, le bronze à Kappa Data.
Meilleur appareil IP Voice
Le glissement vers le cloud du PBX affaiblit la valeur de ce dernier en tant que marque. Les constructeurs d’appareils y réagissent en faisant certifier leurs appareils sur le plus possible de plateformes VoIP, ce qui accroît la valeur de marque. Ont été nominés : Gigaset Maxwell M3, Mitel 6867i, Panasonic HDV330, Snom D765, Yealink SIPT46G.
Gigaset Maxwell M3 a reçu l’or, l’argent est allé à Yealink SIPT46G et le bronze à Panasonic HDV330.
Meilleur Voice et PBX dans la solution Cloud
4G/5G. Les services ne sont utiles que si vous pouvez les atteindre partout et tout le temps. Sept proposition ont été nominées : DCSTAR interconnect, Destiny Best Connectivity, le réseau optique Eurofiber, le réseau Interoute, Interxion Connectivity, LCL Connectivity, le fournisseur de connectivité virtuelle Nextel.
Chaque fournisseur PBX a une solution ou y travaille. On ne compte plus les nouveaux-venus qui commercialisent leur propre solution via « white label ». Dans un marché hésitant, cela peut entraîner des problèmes et mener à terme à une collaboration ou consolidation. Le revendeur ou distributeur a bien du mal actuellement à faire le bon choix. Les 7 solutions suivantes ont été nominées : 3CX v15, Alcatel-Lucent Enterprise Rainbow, Destiny « Toujours joignable », Fonzer Smart Cloud Communications, Intellinet Skype for Business Voice, Nextel Global, Panasonic Cloud PBX. Le Gold Award a été décerné à Nextel Global.
L’or est allé à Destiny Best Connectivity. Son réseau redondant full multi-homed (hôte avec de multiples adresses IP) basé sur Ethernet et son infrastructure 2016 cloud font de Destiny un fournisseur indépendant. Qui a son propre contrôle sur la bande passante, la stabilité réseau et la sécurité.
Nextel Global est une solution cloud innovante et flexible qui permet d’intégrer réellement le fixe et le mobile dans une seule solution de communi2016 cation. Nextel fournit ainsi une infrastructure virtuelle avec maintien de toutes les fonctionnalités du central téléphonique sur site traditionnel. Qui plus est, Nextel Global sera étendu, lors du prochain release en janvier 2017, avec des fonctionnalités supplémentaires pour donner encore plus d’avance à ses clients. Plusieurs fonctions dans le roadmap : enregistrement de conversations fixes et mobiles, conférences vocales et intégration avec Skype for Business. Et une solution totale pour tous les services d’opérateur et de communication, avec seulement une personne de contact fixe et une facture pour tous les frais de communication fixe et mobile. L’argent a été attribué à Destiny « Toujours joignable » et le bronze à Fonzer Smart Cloud Communications.
Dans une série en 3 parties dans ConneXie (voir la partie 3 dans ce numéro), nous avons défini, sur la base de la connaissance du marché et d’un questionnaire, le Top 10 des datacenters de Belgique et zoomé avant sur le Top 5 des nominés : Interoute Merelbeke (Gand) en 5, NRB Herstal en 4.
Connectivity
« Always on » est le credo de ces cinq dernières années. Mais comment être connecté et comment joindre toutes vos relations privées et professionnelles? La connectivité de bout en bout est une combinaison de cuivre, câble coaxial, optique et
L’argent a été décerné au réseau optique Eurofiber et le bronze au réseau Interoute.
Meilleur datacenter belge
Telecom – ICT & CE Personality of the year
Le titre de Personality of the year de cette édition des Telecom Inspirience Awards a été attribué à Remco Bekkeren, directeur de Televersal Belux. Le « patron » du plus grand supermarché télécom en Belgique. En tant que distributeur à valeur ajoutée, il est prêt, avec son « Tour de la question » et son marketing poussé, à accompagner ses revendeurs dans de nouveaux modèles comme le « pay per use » dans le cloud. Le titre de Vice-personality est allé à Thomas Wouters, Channel Manager chez Destiny.
L’or a été décerné à Datacenter LCP Oostkamp / DCstar. Dcstar est la marque chapeautant 3 datacenters de co-implantation en Belgique. Avec des 2016 centres de données à Oostkamp (Bruges), Gand et Burcht (Anvers), il propose une surface de serveurs de 6.000 m². Ces trois datacenters sont construits de façon entièrement redondante et sont donc redondants au niveau du refroidissement, de l’alimentation et des réseaux. Le choix pour une offre « Carrier Neutral », en combinaison avec une marque maison, veille à ce que le client puisse faire librement son choix, avec une offre compétitive. Les anneaux complémentaires en fibre noire entre les datacenters assurent une base optimale pour le déploiement d’une solution avec des centres de données multiples. L’argent a été attribué à LCL Diegem et le bronze à Interxion Zaventem.
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house of accredac
Cellularline décroche l’or aux Telecom Inspirience Awards
Cellularline est à l’origine une marque italienne qui est active depuis déjà 25 ans dans les accessoires mobiles et fait partie aujourd’hui du gratin européen. En 2012, le « House of Music » de l’époque est désigné comme distributeur exclusif pour le Benelux. Après 5 ans à peine, House of Music & Accessories (homa) est un acteur de premier plan au Belux et continue de s’étendre vers les Pays-Bas. La marque a obtenu l’or aux Telecom Inspirience Awards du 23 novembre.
simple mouvement du poignet. Et cet écran signale les appels et messages entrants (de WhatsApp, Facebook ou Twitter par exemple). easyfit TALK est le nouveau bracelet avec une oreillette Bluetooth, très pratique pour répondre à tout moment à des appels importants. A l’aide d’une pression sur le bouton, l’écran tactile avec indicateur d’appel peut être changé en une oreillette Perfect Fit Bluetooth pour mener ainsi des conversations téléphoniques de façon confortable et facile. Idéal pour la voiture, pendant des réunions ou aussi au cours de l’entraînement. easyfit TALK est également équipé d’un podomètre et d’un compteur de calories. La batterie offre une autonomie de 5 à 7 jours. Avec l’application de reconnaissance easyfit, toutes les fonctions du fitness-tracker peuvent être affichées, ainsi que les améliorations de la condition physique.
Powerbanks
L’un des points forts de Cellularline est de desservir le marché de façon proactive, offrant ainsi à homa la chance de garantir un « time to market » très court à ses plus de 350 points de vente retail au Belux.
Fitness Trackers
Les « fitness wearables » ont le vent en poupe, comme le confirment également les chiffres d’affaires de cette année. Cellularline a présenté à l’IFA 2016 à Berlin deux nouveaux appareils de suivi de la forme physique qui viennent compléter la gamme easyfit : l’easyfit HR et l’easyfit Talk. Ces nouveaux produits complètent l’ADN de la série easyfit en y ajoutant plusieurs nouvelles fonctions efficaces. easyfit HR est le nouveau fitness-tracker avec moniteur de rythme cardiaque. Grâce à un capteur optique dans le bracelet, easyfit HR contrôle les différentes phases de l’entraînement, de l’échauffement et de la cardio jusqu’au stretching. easyfit HR est le partenaire de mise en forme idéal. Avec son podomètre, il fournit des informations sur le nombre de calories brûlées pendant l’entraînement. Le Touch Display est activé d’un
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La rage Pokemon qui a fait marcher beaucoup de monde en Belgique aussi a entraîné une croissance des powerbanks d’un facteur 3,4 en juillet de cette année (source: GfK). La nouvelle série Cellularline Freepower Manta est plus légère et plus puissante que ses prédécesseurs. Pour le Freepower Manta, des matériaux innovants sont utilisés, parmi lesquels une finition soft-touch, un écran LED permettant de voir le niveau de charge de la batterie de secours. La force de cette série réside dans la nouvelle batterie polymère et une conception ultra-compacte avec une grande capacité de charge. Trois puissances différentes sont disponibles : 6.000 mAh, 8.000 mAh et 12.000 mAh. Les batteries sont équipées du système Fast Charge pour une charge et recharge ultra-rapide du powerbank. Le Freepower Manta assure une charge rapide et puissante. La nouvelle série offre la garantie d’une sécurité maximale lors de la recharge des batteries de téléphones mobiles grâce à la puce interne spéciale qui reconnaît l’appareil et lui fournit ensuite uniquement la puissance maximale spécifique. www.homa.be
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Column
Security as a Service : de plus en plus sous les projecteurs L’année écoulée a vu des évolutions importantes en matière de Cloud computing, big data et téléphonie mobile. Ce qui a également renforcé la préoccupation quant à l’impact de maliciels avancés, de piratages et d’attaques DDoS. Le rythme actuel où se développent les technologies crée de nouveaux défis pour les entreprises et pour leurs (Security) managers.
Cloud sûr et sécurité mobile
Aujourd’hui, les clients attendent un service meilleur et surtout plus sûr. L’an prochain, le cloud et la sécurité gagneront encore en importance et devront être abordés comme un seul ensemble. Tant pour le cloud public que privé, nous faisons des progrès technologiques en matière de cryptage, de virtualisation, de sécurité et de contrôle. Et la question figure également en haut de l’agenda des constructeurs d’appareils mobiles et des fournisseurs de services. Cela signifie qu’ils investiront davantage dans la sécurité. Et principalement au niveau de la gestion sûre, du cryptage des données, de la parole et de la virtualisation des environnements commerciaux.
Nouveau rôle pour les Security Managers
Dès lors, le rôle des Security Managers change lui aussi constamment et à une cadence rapide, afin de pouvoir suivre les évolutions et les technologies. Le Security Officer (CSO) ne se limite plus à un facteur de contrôle, mais il participe aussi à la réflexion sur la gestion de l’entreprise et la manière de maîtriser
les risques, sans toucher directement le « business ». Les départements Security au sein de l’entreprise se voient attribuer un rôle plus indépendant en tant qu’organe de conseil pour le CEO, le CFO et le CIO. Pour anticiper les menaces, il importe d’établir dès à présent des plans pour les prochaines années. En effet, la meilleure défense consiste souvent à se lancer directement et de façon proactive dans l’arène.
Compliance et Business Intelligence
Les organisations sont surchargées par le travail qu’elles doivent fournir pour se protéger contre les menaces sans cesse plus complexes et plus avancées. Du coup, le respect de la réglementation passe souvent au second plan. Et ce alors que le besoin de contrôle et de reporting automatique aux instances est en augmentation et qu’une nouvelle réglementation européenne (le RGPD) est annoncée pour la législation sur les fuites de données et les atteintes à la vie privée. Le type de données que les entreprises recueillent et contrôlent pour détecter des menaces avancées ne fera qu’augmenter, tant dans les variations que dans le volume des données. Dès lors, les solutions de sécurité traditionnelles ne peuvent plus suffire lorsque des flux de données sans cesse plus importants et plus divers doivent être inspectés. Les sociétés ont de plus en plus de données à traiter, qui sont transportées via des connexions fixes comme la fibre optique ou le cuivre directement entre les datacenters ou via l’Internet vers le cloud public. C’est la raison pour laquelle la sécurité au sein du centre de données est devenue cruciale pour éviter que des personnes non autorisées ne puissent avoir accès à des informations importantes de votre entreprise.
Analyse et médias sociaux
L’administration publique et les entreprises du secteur privé réalisent de plus en plus qu’elles ont besoin l’une de l’autre pour identifier les risques de sécurité afin de garder une longueur d’avance sur les menaces. Certaines organisations commencent ainsi à contrôler aussi les informations qui sont partagées sur les réseaux sociaux. Grâce aux médias sociaux et aux communautés de pirates, on peut trouver la source des indications de données à partir desquelles on peut détecter quelles entreprises peuvent être des cibles possibles. Conséquence logique : la demande en analystes de données est en train de grimper fortement. Les spécialistes data analysent le flux croissant de données de sécurité et de données commerciales non structurées. Dans ces données, ils recherchent d’éventuels risques pour la sécurité. Un rôle que les fournisseurs de services télécoms ou cloud se feront un plaisir d’assumer aujourd’hui et demain afin de convaincre les clients que leur solution cloud est absolument sûre.
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RĂŠparation et centre de services
LogisticFulfillment et dropshipping
Meubles pour magasin
Solutions publicitĂŠ
Datacenter
Le hub numérique Datacenters en Belgique partie III Dans la troisième et dernière partie provisoire de notre dossier spécial consacré aux centres de données, nous allons nous pencher sur la relation qu’ont les datacenters avec les différents fournisseurs de services cloud. Nous examinerons également plus en profondeur les différentes manières de mieux sécuriser les données de votre entreprise et ce que la Commission européenne a indiqué comme directives (reprises dans le RGPD) lorsque quelque chose tourne mal et que vos données personnelles sont exposées sur la place publique.
caux informatiques haute densité avec une alimentation de plus de cinq kVA par mètre carré. Du coup, un meilleur refroidissement des équipements dans un rack est devenu une nécessité absolue et les salles informatiques plus modernes sont équipées d’un plancher surélevé d’au moins un mètre, afin qu’encore plus d’air froid puisse circuler dans ce même espace. Naturellement, les générateurs et les onduleurs (accus de secours ou UPS) doivent aussi être adaptés à l’augmentation de la consommation électrique et il est devenu quasiment impossible de transformer un datacenter existant et souvent obsolète afin qu’il continue de répondre à la demande actuelle.
As a Service
Il y a différents types de services. Depuis des applications prêtes à l’emploi que vous pouvez utiliser directement, jusqu’à des environnements avec lesquels vous pouvez développer vos propres applications. Des termes comme cloud privé, hybride et public sont largement utilisés, ce qui ne facilite pas toujours la compréhension. Pour faire court, il faut distinguer trois sortes de services : Commençons par énumérer les services qui sont directement proposés depuis un centre de données par les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’hébergement. Au siècle passé, les datacenters ont principalement été construits et utilisés par les fournisseurs télécoms pour y loger l’infrastructure dont ils avaient besoin pour développer leur propre réseau. Les exigences techniques étaient à l’époque encore limitées et l’on utilisait souvent simplement des équipements en courant contenu (DC) qui avaient à peine besoin de refroidissement. De nombreux mètres carrés de locaux datacenter étaient alors dotés d’un plancher surélevé de 20 à 40 centimètres à peine. Et le câblage était lui aussi basé uniquement sur du cuivre et/ou du câble coaxial. Mais depuis l’arrivée de l’Internet dans les années nonante pour le grand public, les exigences sont devenues de plus en plus importantes et étendues pour les fournisseurs télécoms en termes de services proposés. En raison de la croissance exponentielle de l’industrie ICT, la demande en centres de données n’a cessé de grandir et les fournisseurs télécoms ont aussi commencé à proposer des services supplémentaires, comme la co-implantation d’équipements de leurs clients et l’hébergement d’applications externes. Une bande passante et une capacité de stockage accrues ont été une nécessité, de sorte que les datacenters ont dû suivre eux aussi l’évolution et grandir au niveau des connexions et de la consommation électrique, avec comme conséquence une augmentation constante de la demande de lo-
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Les services cloud basés sur des applications (« Software as a Service » ou SaaS en abrégé) avec les utilisateurs finaux comme groupe-cible. Les services cloud sous forme de plateforme (« Platform as a Service » ou PaaS) avec les développeurs comme groupe-cible. Les services cloud sous forme d’infrastructure (« Infrastructure as a Service » ou IaaS) avec le département informatique et/ou les administrateurs système comme groupe-cible.
Toutes ces trois formes impliquent à leur tour d’autres caractéristiques et avantages, même s’il y a des lignes directrices qui servent de fondement au phénomène du cloud, à savoir la flexibilité, l’évolutivité et la rentabilité éventuelle. Quand on parle des propositions cloud contemporaines, des termes comme SaaS, PaaS et IaaS sont fréquemment utilisés. Par SaaS (Software as a Service), on entend des applications basées Web qui sont proposées directement via l’Internet. Il suffit à l’utilisateur de disposer d’une connexion vers l’environnement, généralement via l’Internet, pour pouvoir se servir directement de l’application. On pense dans ce cadre à des applications comme Hotmail, Facebook, Twitter, Salesforce, Office 365…
Avec le PaaS (Platform as a Service), le service va encore plus loin. Ce ne sont pas des applications qui sont proposées, mais des plateformes comme Linux ou Windows. L’entrepreneur se voit mettre à sa disposition le serveur qu’il peut ensuite adapter à sa guise en fonction des objectifs qu’il vise. L’infrastructure sous-jacente comme les connexions réseau, les connexions avec l’Internet et les ressources telles que CPU, mémoire et stockage sont achetées auprès du fournisseur en fonction des besoins spécifiques. Lorsque l’on opte pour l’IaaS (Infrastructure as a Service), seules les ressources sont achetées. L’entrepreneur est libre d’installer un système d’exploitation propre sur les ressources achetées. Les deux dernières formules présentent notamment les avantages de la flexibilité et de l’évolutivité. Il n’est pas nécessaire d’investir soi-même dans ses propres équipements et on ne doit pas se préoccuper de pannes de matériel, de refroidissement ou de connexions réseau. C’est le fournisseur cloud qui s’en charge, en fonction du SLA qu’il propose. L’évolutivité présente elle aussi de sérieux avantages. Notamment dans le cas de sites Web et d’applications Web, la sollicitation exacte des services n’est pas connue lors de la première mise en place. C’est pourquoi le surdimensionnement est fréquent lors de la conception d’un environnement sur site destiné à accueillir des serveurs dédiés. Avec un service cloud, vous pouvez commencer avec ce dont vous avez besoin à ce moment précis. Au fil du temps, s’il s’avère qu’un serveur a besoin de davantage de ressources parce que l’application rencontre un franc succès, celles-ci peuvent être ajoutées facilement au sein de l’environnement cloud.
Communication as a Service
Le Cloud Computing est déjà utilisé ou tout au moins envisagé dès à présent par la plupart des entreprises. Mais le Voice dans le cloud est un terrain encore inconnu pour la majorité des sociétés informatiques, qu’elles préfèrent laisser aux acteurs PBX confirmés. Pourtant, le PBX et les Communications unifiées (UC) dans le cloud ne sont plus des concepts pour un lointain futur, mais bien une solution disponible. C’est une révolution qui incite le monde bien établi du PBX à réfléchir à de nouveaux modèles. Les investissements sont remplacés par le « pay per use », les mises à jour et l’assistance sont assurées par les fournisseurs de services, l’implémentation et les extensions sont réalisées à la vitesse de l’éclair. Il semble que le directeur télécom soit en train de perdre la mainmise sur la téléphonie parce que, avec le VoIP, la téléphonie est ramenée à un simple environnement virtuel et est ainsi devenue également le domaine du fournisseur de services informatiques. De cette manière, tant que la parole dispose de la bande passante dont elle a besoin pour conserver de bout en bout la qualité de l’ISDN, on peut proposer directement depuis le cloud une solution de téléphonie adaptée. Nous vous proposons ci-dessous plusieurs exemples qui montrent comment peut fonctionner la téléphonie via le cloud : • Vous disposez d’un téléphone IP au bureau. Le numéro externe de cet appareil n’est pas lié à votre localisation géographique. Pendant un voyage d’affaires, vous emportez cet appareil à votre hôtel et vous le branchez dans une prise ethernet. Vous pouvez toujours passer gratuitement des appels internes et téléphoner avec vos clients en Belgique suivant le tarif national, alors même que vous
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Profil
COLOCATED HYBRID CLOUD Une base parée pour l’avenir pour votre stratégie d’infrastructure informatique chez Interxion Belgium. L’informatique s’éparpille sans cesse davantage : la plupart des organisations utilisent une combinaison de datacenters, clouds public et clouds privés. Le défi consiste à faire fonctionner comme une seule solution toutes ces charges de travail éparpillées. Un facteur de succès important pour cette approche hybride consiste dans la réalisation d’une bonne connectivité entre les clouds et vos centres de données au niveau des performances, de la vitesse de transmission et de la sécurité. En recourant à la co-implantation au sein d’un même datacenter de tous les points d’accès vers les principales plateformes cloud, vous déjouez les problèmes de connectivité, de sorte que vous pouvez développer une solution efficace et à l’épreuve du temps, avec les SLA dont vous avez besoin.
Cloud Connect
La nouvelle plateforme Cloud Connect d’Interxion offre une manière sûre, privée, fiable et rentable de gérer vos applications dans le cloud avec les meilleures performances possibles. Le bon choix du datacenter pour votre infrastructure informatique est encore plus important quand il s’agit de développer et gérer des solutions IT hybrides fiables pour des applications sensibles à la latence. Cloud Connect offre la possibilité de réaliser des connexions directes avec plusieurs fournisseurs de services cloud. Une manière simple de s’assurer des frais inférieurs et des performances supérieures.
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Qu’est-ce que Cloud Connect? • • • • • • • • •
Accès à plusieurs fournisseurs avec une connexion physique directe LAN virtuel, Ethernet Layer 2 Commande en ligne via notre portail clients SLA en matière de latence, vitesses de transmission et sécurité Assistance technique 7x24 Privé et sûr Rapidement disponible Faible latence et bande passante élevée Options de redondance
Avantages pour les entreprises •
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Possibilités – L’environnement idéal pour développer des solutions informatiques hybrides Choix – entre fournisseurs de services cloud Facilité – Un seul contrat, un Cross Connect Flexibilité – Dans les contrats, la gestion, le changement Coûts inférieurs – Un seul port, une connexion Vitesse – Démarrage et gestion en ligne plus rapides Performances – SLA et performances versus accès Internet
Avantages pour les fournisseurs de services et les intégrateurs système •
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Possibilités – L’environnement idéal pour développer des solutions informatiques hybrides Choix – entre fournisseurs de services cloud Facilité – Un seul contrat, un Cross Connect Flexibilité – Dans les contrats, la gestion, le changement Coûts inférieurs – Un seul port, une connexion Performances – SLA et performances versus accès Internet
Interxion België Wezembeekstraat 2 bus 1 1930 Zaventem T. : +32 2 709 03 67 www.interxion.com
datacenter
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séjournez à l’étranger. Ce peut être encore plus facile. La plupart des fournisseurs télécoms cloud disposent de leur propre application que vous installez sur votre smartphone. Du coup, votre smartphone est entièrement intégré et opérationnel dans votre propre système. Avec votre smartphone, vous pouvez passer des appels externes via le numéro national ou international que vous avez personnellement choisi. Pour la personne que vous appelez, l’appel provient de votre entreprise, même si vous travaillez à votre domicile ou êtes en déplacement en voiture. Avec votre ordinateur portable ou PC, vous pouvez – grâce à l’installation d’un programme – téléphoner à l’aide du microphone intégré via le Wi-Fi ou directement la connexion Internet. Tout téléphone IP, PC, ordinateur portable, smartphone ou tablette peut être transféré vers différents appareils ou personnes souhaités, la flexibilité pouvant dépasser celle du central téléphonique existant. A l’avenir, de plus en plus d’appareils pourront être intégrés dans votre central téléphonique virtuel. Tout comme un appareil FAX, vous pouvez également faire installer des parlophones ou des systèmes audio spécifiques, et faire en sorte que la sortie ait lieu sur votre PC, tablette ou smartphone. Ce n’est pas un hasard si cette norme s’appelle Unified Communication. L’intégration avec d’autres systèmes peut constituer précisément un gros avantage pour les entreprises.
Les services de Communication unifiée en matière de parole, vidéo et texte peuvent en effet s’intégrer parfaitement avec les autres services cloud. Mais le système offre aussi de nombreuses possibilités pour échanger des données avec les logiciels de tiers, par exemple. On peut ainsi enregistrer automatiquement des conversations et un collaborateur peut appeler un numéro via le cloud d’un simple clic sur l’écran. Néanmoins, le marché des télécoms est traditionnellement peu pressé. En effet, les fournisseurs télécoms gagnent de l’argent avec leurs connexions existantes (cuivre, coaxial ou optique) et ils ne sont guère enclins à l’innovation. Mais si l’informatique se plonge dans la téléphonie, cela pourrait bien changer le marché. La différence actuelle entre les télécoms et le marché informatique est très grande. L’aspect « legacy » (tous les systèmes hérités) est important pour les télécoms et on souhaite qu’il en demeure ainsi, afin de préserver la qualité des services. Dans le monde informatique, en revanche, on veut de plus en plus standardiser afin que la valeur du produit ou service puisse évoluer à mesure que les choses sont mieux adaptées l’une à l’autre.
A qui appartiennent les données?
L’une des questions qui reviennent systématiquement porte sur la propriété de l’information qui est traitée sur la base du modèle du Cloud computing. Quand on y regarde de plus près, cette interrogation repose sur la supposition qu’un service cloud constitue de facto une forme de sous-traitance. Ce n’est pas nécessairement le cas, même si ça peut l’être fréquemment. La majorité des services cloud, tels que IaaS, PaaS et SaaS, sont en effet proposés et assurés par des tiers, les fournisseurs. Dans cette perspective, la question de la propriété n’est pas dénuée de sens. Pourquoi l’utilisation d’un service d’un autre impliquerait-il un transfert de propriété? Pour donner un exemple, celui qui envoie un colis par courrier ne cède pas la propriété du paquet au service de la poste. Le même raisonnement peut s’appliquer au Cloud computing. Mais l’ensemble de l’aspect juridique ne se limite pas à la propriété des données. Une entreprise, propriétaire de ses données, peut accorder sans le savoir ou de façon tacite une licence (droit d’utilisation) à un fournisseur de services cloud. Et c’est exactement ce que la plupart des acteurs font généralement avec des conditions générales interminables. Celui qui recourt à un service cloud donne au fournisseur une licence parfois très large dans le temps et l’étendue sur le contenu notamment de services de stockage, qui peuvent être fournis via Cloud computing. C’est encore acceptable quand il existe une raison technique à cela. Mais cela devient fâcheux lorsqu’il utilise ces données par exemple à des fins de marketing ou de publicité.
Qu’en est-il de la transmission des données?
Afin de préserver la confidentialité des informations d’entreprise, le seul maintien justifié et logique de la propriété sur les données traitées dans le cloud ne suffit pas. Nous poussons cette conclusion du point de vue de la continuité jusqu’à l’importance légitime d’un niveau de disponibilité élevé du processus d’entreprise sous-traité. Cette importance semble évidente, mais pourtant la continuité reste malheureusement négligée et pas toujours abordée dans le cadre de services cloud. Quelles que puissent être les raisons d’un changement de fournisseur – mauvaise prestation ou faillite, changement dans la politique informatique du côté de l’utilisateur ou bien d’autres encore -, l’importation et l’exportation de données peuvent exiger la collaboration du fournisseur cloud. Cela dépend prin-
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Profil
Datacenter hybride et solutions cloud Coloflex. Coloflex, la filiale infrastructure gérée des datacenters DCStar, fournit des solutions adaptées aux clients professionnels. La combinaison de Cloud IaaS et de services physiques dans les trois centres de données belges de DCStar. Cloud IaaS.
En fournissant une infrastructure cloud optimisée pour la vitesse et la sécurité, Coloflex garantit la base d’une infrastructure informatique stable. En tant que fournisseur purement IaaS, nous sommes le partenaire idéal pour les organisations qui bâtissent un service à valeur ajoutée sur l’infrastructure.
IaaS physique
Tous les services ne peuvent pas être fournis depuis le cloud. La co-implantation physique ou les serveurs dédiés sont également fournis par Coloflex. Et ce sur mesure pour le projet, pour la durée du projet, avec un helpdesk directement joignable, le cas échéant.
Solide sous-couche
En tant que filiale de DCStar, Coloflex peut compter sur les réseaux et l’infrastructure datacenter de DCStar. Cela permet une présence redondante à Oostkamp, Gand et Burcht (Anvers), et ce tant au niveau physique que dans le cloud. Sur le plan technique, Coloflex développe son propre environnement. Il assure ainsi la stabilité et n’est pas dépendant de tierces parties en ce qui concerne la sécurité et les mises à jour. Le tout, combiné à nos procédures ISO 27001, fait que nous sommes prêts pour appliquer les dispositions du RGPD.
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SLA
Coloflex propose un SLA à la mesure du client. En faisant son choix parmi les services fournis, celui-ci se voit proposer un environnement optimal qui assure un juste équilibre entre risques et coût. Notre équipe présente nos solutions standard, mais le client peut aussi utiliser sa propre solution. Les responsabilités étant clairement définies.
Prix européen
A l’instar de toutes les solutions de LCP, DCStar et Coloflex, la compétitivité des prix des services est maintenue au niveau européen et le service proprement dit, au niveau local. Du coup, les clients peuvent bénéficier d’une position de départ optimale sur le marché. En tant que fournisseur d’infrastructure, notre philosophie est de soutenir nos clients dans leur croissance. Nous créons ainsi une situation gagnant-gagnant.
service par les grands acteurs du marché. La nouvelle génération de datacenters optimisés pour le cloud est développée dès à présent. Outre une vitesse et une fiabilité accrues, nous observons un net progrès dans l’économie d’énergie. L’infrastructure devient peu à peu un environnement où des solutions spécialisées sont cruciales pour la poursuite de la croissance. La base des innovations actuelles consiste dans des développements de serveurs immergés qui sont refroidis par du liquide de refroidissement au lieu d’air. Après un an de tests internes, cette solution sera déployée en 2017. DCStar et Coloflex sont des marques de LCP s.a. Cette entreprise ICT est active depuis plus de 25 ans sur plusieurs marchés, dont 20 ans dans les services d’infrastructure gérés. Avec une équipe multidisciplinaire, elle est systématiquement dans le Top 5 des marchés de niche où elle est active. LCP est active dans les secteurs suivants : systèmes de gestion de contenu pour les pouvoirs publics locaux, Infrastructure as a service et services de datacenter. Lors de la 4ème édition des Telecom Inspirience Awards, DCOostkamp a reçu le Gold Award du meilleur centre de données belge.
Axé sur l’avenir
Avec un environnement R&D propre, nous développons des solutions performantes, sûres et efficaces en énergie. Grâce à cette recherche, nous avons déjà amélioré de plus de 50% l’impact du centre de données et de la sollicitation informatique. Il reste encore une large marge en termes d’efficacité. Nos clients peuvent ainsi profiter de performances optimales et d’un prix correct. Les innovations appliquées qui ont été implémentées par DCStar en 2014 sont à présent mises en
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DCSTAR Brugsestraat 196 / 1 8020 Oostkamp Tel. +32 (0)50 376 006 www.dcstar.be
datacenter
cipalement du format de données et du modèle de données utilisés. C’est la raison pour laquelle il importe de savoir quelles informations l’on récupère et à quel prix si l’on décide de changer de fournisseur de services cloud.
Les nouvelles directives européennes relatives à la protection des données.
Selon la Commission européenne, deux milliards de personnes sont aujourd’hui connectées à l’Internet et nous allons à toute vitesse vers le cap des trois milliards d’utilisateurs. Cela offre des possibilités, mais entraîne aussi une grande inquiétude et de gros défis. La criminalité numérique peut porter un lourd préjudice à la rentabilité d’une entreprise et à sa notoriété. La situation est encore plus complexe si les données d’utilisateurs sont divulguées sur la place publique. La nouvelle directive de l’UE en matière de protection des données – le Règlement général sur la protection des données (RGPD) – arrive. Les entreprises qui veulent faire des affaires en Europe devront se conformer au RGPD à partir du 25 mai 2018.
Cette réglementation de l’UE deviendra la norme pour tous les pays européens. De nouvelles règles vont arriver concernant l’obligation de justification pour les entreprises, le renforcement des droits des consommateurs et des limitations pour la transmission internationale de données. Les amendes possibles peuvent grimper jusqu’à dix pour-cent du chiffre d’affaires total si une entreprise ne signale pas des fuites de données à temps aux instances concernées. Dans le cas de la perte de données, la notification doit être réalisée dans les 72 heures à l’autorité de contrôle. Cette notification doit répondre à toutes sortes d’exigences et notamment prévoir un plan d’approche. De plus, le RGPD stipule qu’une entreprise devra désigner un responsable pour la protection de ses données, un Chief Data Protection Officer (CDPO) qui assure la bonne gestion de l’ensemble. Pour l’entrepreneur et citoyen responsable de l’UE, il est donc grand temps de stocker en toute sécurité les données à caractère personnel et de préparer les systèmes numériques avant l’entrée en vigueur du RGPD.
Conseils pratiques pour choisir un datacenter ou fournisseur de cloud. Les datacenters sont le fondement même de votre environnement cloud. Ils existent dans tous les types, depuis des locaux informatiques amateurs auprès de fournisseurs IT jusqu’à des centres de données Tier 3+ et Tier 4 dédoublés professionnels. Cette différence de qualité n’apparaît malheureusement pas toujours de manière claire.
1. Déterminez les besoins actuels et futurs
Souvent, vous choisissez un datacenter pour longtemps. Informez-vous dès lors sur les éléments contractuels importants.
Une première étape critique dans la recherche du bon centre de données consiste à évaluer votre propre environnement informatique. Cela rend plus facile le choix d’un datacenter qui vous convient et qui supporte aussi par conséquent le matériel et les logiciels que vous utilisez. Pour ces mêmes raisons, vous devez également faire une estimation de vos besoins futurs en matière de données. Mieux vaut vérifier ensuite que le centre de données envisagé soit également en mesure de proposer à l’avenir suffisamment d’électricité, de connectivité et d’espace. Si vous vous attendez à connaître une croissance, y a-t-il des possibilités pour étendre la capacité en matière d’électricité et de refroidissement? Et quid des possibilités d’extension dans le même local? Si l’extension n’est possible que dans une autre pièce, cela entraînera souvent des coûts supplémentaires pour le câblage. Le cas échéant, réservez déjà de la capacité pour des extensions futures. Demandez aussi au fournisseur comment les nouvelles demandes de services sont traitées une fois que le contrat est signé et comment le fournisseur agit lorsque les Service Level Agreements convenus ne sont pas atteints.
2. Déterminez l’emplacement optimal
Le lieu physique où se trouve le datacenter est très important pour des aspects juridiques tels que la protection de la confidentialité de vos données. Si votre centre de données se trouve aux Etats-Unis, vos données tombent sous le coup du Patriot Act et les autorités américaines peuvent y avoir accès. Cela peut engendrer un conflit avec la législation sur la vie privée en Belgique, songeons ainsi simplement aux données médicales et aux informations de l’administration publique. Le décalage (ou latence) peut également être déterminant. Par exemple, si une boutique d’e-commerce tourne sur les serveurs, une faible latence constitue une priorité absolue, car le retard le plus infime dans le trafic réseau peut entraîner des pertes de chiffre d’affaires. La présence de réseaux optiques, d’opérateurs et d’échanges Internet est dès lors essentielle elle aussi. Naturellement, l’accessibilité physique du site constitue un critère de sélection important. Dans la pratique, les visites au datacenter seront rares, mais dans le cas d’une mise à niveau ou d’une catastrophe, il est toutefois utile de pouvoir se rendre rapidement sur place. Des facteurs d’environnement pouvant constituer une menace possible pour la continuité du centre de données, comme des couloirs aériens ou la présence d’usines
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Profil
Les sociétés belges cotées en bourse pas assez sécurisées au niveau datacenter? Les CIO et directeurs informatiques de sociétés cotées en bourse partent, à tort, du principe que leurs données d’entreprise sont conservées en toute sécurité. Ils sous-estiment les risques de coupure d’électricité ou d’incendie, ils ne testent pas l’alimentation de secours et ils n’investissent pas suffisamment dans la redondance. La société de datacenters LCL, dont le siège est à Diegem, a fait mener une enquête auprès de 168 sociétés belges cotées en bourse. 3%. C’est le pourcentage des sociétés cotées en bourse qui testent leur système de secours en coupant l’électricité. “Celui qui ne coupe jamais l’électricité n’est pas en sécurité”, affirme Laurens van Reijen, fondateur et Managing Director de LCL. Par conséquent, 97% des entreprises interrogées ne découvriront que l’alimentation de secours fonctionne que si une panne de courant survient. A la question de savoir si elles pensent être en sécurité, 7,5% des sociétés cotées en bourse répondent de façon carrément négative. 5% d’entre elles répondent qu’elles sont « plutôt en sécurité ». En cas de catastrophe, elles ne peuvent pas assurer la continuité de l’organisation. 87,5% sont convaincues d’être en sécurité, « une coupure de courant est tout de même rare ». De plus, le fait qu’elles disposent d’un service de reprise après sinistre contribue à leur donner un sentiment de sécurité.
Faux sentiment de sécurité
“Les sociétés belges cotées en bourse ont un faux sentiment de sécurité”, selon Laurens van Reijen. “Les sociétés de plus petite taille cotées en bourse, mais aussi certaines de plus grande taille, ne sont souvent pas assez équipées contre des coupures d’électricité ou d’autres risques. En fait, elles ne savent pas elles-mêmes dans quelle mesure elles sont réellement en sécurité, étant donné qu’elles ne testent pas l’alimentation de secours. Toutes les organisations, mais a fortiori celles cotées en bourse dans le cadre de leur gouvernance d’entreprise, devraient veiller à ce que tous les systèmes de sécurité nécessaires
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qui garantissent le bon fonctionnement des serveurs 24/7 soient opérationnels et elles devraient également le tester régulièrement.” Chez LCL, tous les composants critiques (alimentation électrique, climatisation et systèmes de secours) sont dédoublés, afin qu’une panne dans l’un des composants n’ait pas d’effet sur le fonctionnement des serveurs. Les centres de données de LCL sont certifiés Tier 3. La société de datacenters dispose en outre d’un certificat ISO 14001 pour ses efforts en matière de gestion de l’environnement et d’un certificat ISO 27001 pour la sécurité des informations. Dans plus de la moitié des sociétés cotées en bourse (55%), les données sont stockées en interne au siège central. 10 autres % font confiance à leur propre local serveurs ou centre de données sur un autre site leur appartenant. Pour 44% des sociétés interrogées, la salle des serveurs fait moins de 5 m², ce qui n’offre pas les possibilités d’une sécurité adaptée et d’un personnel spécialisé. La majorité des sociétés sondées ne disposent pas d’un second datacenter : 53%. Cela signifie qu’en cas d’incendie ou de vol des serveurs, elles ne disposent d’aucune sauvegarde. 23% de ces entreprises ont toutefois des projets pour un second centre de données. Pour un tiers des organisations disposant de deux datacenters, ce second centre de données se trouve à moins de 25 km du premier. Cela signifie qu’une grosse coupure de courant affectera probablement les deux datacenters, et que le plan de sauvegarde ne sera donc d’aucune utilité.
Laurens van Reijen, fondateur et Managing Director de LCL:“Les sociétés de plus petite taille cotées en bourse, mais aussi certaines de plus grande taille, ne sont souvent pas assez équipées contre des coupures d’électricité ou d’autres risques “ .
Continuité des opérations
“Et pourtant, la continuité des opérations est un must en 2016 pour la majorité des entreprises”, ajoute L. van Reijen. “La transformation numérique fait en sorte que de plus en plus de processus d’entreprise sont digitalisés. De nouveaux modèles d’entreprise disruptifs sont plus que jamais basés sur le numérique et dépendent donc de la disponibilité de l’infrastructure ICT. Même le débranchement de serveurs pour la maintenance n’est plus une option : le soir, les clients doivent tout autant pouvoir compter sur le site pour transmettre des commandes. Des exemples récents – comme les problèmes techniques chez Delta Airlines, Belgocontrol et le Registre national – montrent que la panne d’un serveur peut entraîner de graves problèmes.” Le local serveurs ou le datacenter est le système nerveux central d’une entreprise. Si un serveur tombe en panne pour une raison ou l’autre, toute l’entreprise peut être paralysée. La sécurité et la fiabilité d’une salle des serveurs constituent en d’autres termes la garantie de la continuité d’une entreprise. “Tant que les autorités publiques n’interviennent pas, rien ne changera. Nous trouvons que l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) doit réfléchir à une directive claire en matière de politique de datacenter pour les sociétés cotées en bourse”, conclut Laurens van Reijen. Lors de la 4ème édition des Telecom Inspirience Awards, LCL a reçu le Silver Award du 2ème meilleur centre de données belge.
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LCL Belgium n.v. Kouterveldstraat 13 1831 Diegem – Belgium Tel. +32 2 709 70 20 www.lcl.be
datacenter
présentant un risque d’explosion élevé, ont également leur importance. Le fournisseur aura sans doute déjà tenu compte de ces éléments lors de la construction du datacenter, mais il n’y a pas de mal à effectuer une vérification supplémentaire.
3. Connectivité
Tout a beau tourner dans un centre de données solide et sûr, si la connexion qui y mène n’est pas performante et fiable, cela pèsera sur la productivité et la disponibilité de votre entreprise. Si plusieurs fournisseurs optiques sont par exemple présents, y a-t-il une connexion directe avec un échange Internet et est-il facile de se connecter avec un (autre) fournisseur cloud? Si vous travaillez surtout au niveau national, vous avez tout intérêt à choisir un datacenter qui est relié à des fournisseurs prévoyant également la connectivité locale. De plus, les fournisseurs cloud prévoient de plus en plus souvent un backbone entre plusieurs centres de données. Si une connexion tombe en panne, vos données restent disponibles. Pour vos bureaux, mieux vaut opter aussi pour des connexions Internet dédoublées auprès de différents fournisseurs et avec différentes technologies. Bon nombre d’organisations veulent choisir elles-mêmes avec quel fournisseur de connectivité et cloud elles veulent collaborer. Cette liberté de choix existe dans un datacenter « carrier-neutral » (neutre vis-à-vis des opérateurs). Les centres de données de ce type offrent la possibilité de changer de fournisseur réseau sans devoir déménager physiquement les serveurs. Il peut aussi être opportun d’intégrer une redondance poussée en se reliant à plusieurs « exchanges » comme le belge BN-IX ou le néerlandais AMS-IX.
des médias sociaux et les articles dans lesquels le fournisseur apparaît. Demandez aussi des références au datacenter : tout bon centre de données a élaboré plusieurs cas de clients. Et que peuvent-ils vous dire sur leur stabilité financière? La compétence et la serviabilité du service à la clientèle sont faciles à tester. Il suffit de les appeler ou de leur envoyer un e-mail et de voir à quelle vitesse et de quelle manière ils réagissent. Il est également judicieux de demander des avis dans votre propre cercle de connaissances. Les collègues d’autres entreprises ont expérimenté un fournisseur déterminé, et que conseilleraient donc ces mêmes collègues? Une autre appréciation utile consiste dans les certifications obtenues par un datacenter. ISO 27001 et ISO 14001 sont ainsi la preuve que le fournisseur de services de datacenter est en ordre au niveau des exigences en matière sécurité des informations et d’environnement. La norme ISAE 3402 peut également être un atout supplémentaire.
6. Sécurité
Outre le refroidissement et la connectivité, une alimentation constante en électricité est le principal élément pour la continuité d’un datacenter. Bon nombre de centres de données prétendent disposer d’une alimentation redondante via une source primaire et une secondaire (A et B), mais si ces deux sources passent par un seul UPS, on ne peut pas parler de redondance. Au moment de choisir un datacenter, contrôlez bien, par conséquent, pour voir où se trouvent encore des points faibles dans le système, et faites appel à des experts pour vous aider, éventuellement. Le degré de redondance offert par des datacenters est également mis en avant par la classification TIER. Cette classification est apparue après la sortie de la norme américaine TIA-942 en 2005, qui décrit les exigences minimales en ce qui concerne l’infrastructure de télécommunication d’un datacenter. Plus la classification est élevée, meilleure est la disponibilité du centre de données.
ISO 27001 est la norme. Un centre de données professionnel est généralement beaucoup plus sûr que votre infrastructure locale. Mais ici aussi, il faut séparer le bon grain de l’ivraie. C’est la raison pour laquelle des normes internationales objectives comme par exemple ISO 27001 ont été mises en place, qui vous donnent les garanties nécessaires concernant la protection de vos données. Avant de placer quoi que ce soit dans le cloud, vous devez effectuer l’analyse des risques et des avantages et soupeser le pour et le contre. Il est dès lors très important de discuter au préalable des aspects sécurité du fournisseur de services cloud, avant de signer le contrat. Il est également conseillé d’envisager une protection supplémentaire, comme le cryptage, si vous voulez être sûr que, si des personnes non autorisées ont accès aux données, elles ne puissent pas les consulter ou manipuler facilement. Lorsque vous signez un contrat avec un fournisseur de Cloud computing, demandez à connaître toutes les mesures de sécurité avant de signer le contrat. Si le fournisseur refuse de le faire ou ne donne pas de précisions, il vaut mieux choisir un autre partenaire.
5. Testez la fiabilité
7. Demandez les schémas de maintenance
4. Contrôlez les options de redondance
Les datacenters sont construits pour être fiables. Un premier critère pour mesurer la fiabilité d’un fournisseur consiste dans sa « réputation en ligne ». Cliquez par exemple pour découvrir les appréciations de clients, les réactions sur des forums et
Un point au niveau duquel les fournisseurs de services de datacenter peuvent se distinguer consiste dans la gestion et la maintenance. Lors de la sélection d’un centre de données, il est dès lors judicieux de demander à voir les journaux de bord
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Profil
Interoute est plus que tourné vers le futur, il fournit l’avenir dès aujourd’hui. Les datacenters risquent d’être submergés par le Big Data. Avec l’Internet des objets, les bits et les bytes sont produits en masse dans le monde et nous en arrivons à la « Zettastructure ». La vitesse et la sécurité sont les défis que doivent de plus en plus relever ces centres de données. Décentralisation, virtualisation et datacenters cloud exigent une (inter)connectivité performante. Interoute est reconnu comme le propriétaire et opérateur du plus grand réseau d’Europe et de la principale plateforme de services cloud dans le monde. L’Interoute IP Network est connecté avec plus de 20 points d’échanges pour peers de premier plan, comme notamment BNIX, AMS-IX et LINX. Le réseau est directement connecté à tous les principaux fournisseurs de services Internet européens et mondiaux à l’aide de plus de 600 accords de peering direct et avec tous les grands fournisseurs de contenu comme Microsoft, Google, Amazon, Rackspace et autres via des accords de peering privé direct. Interoute dispose de 15 datacenters clés lui appartenant, outre 33 datacenters en co-implantation et 17 centres de données virtuels, et le réseau relie l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique avec sa présence dans près de 200 datacenters « Carrier Neutral » dans le monde.
Vitesse du réseau
Interoute est constamment occupé à adapter cette vitesse aux besoins du marché. Le nouveau câble sous-marin placé entre l’Extrême-Orient et l’Europe, SEA-ME-WE 5, arrive à Marseille et Palerme, deux villes où Interoute dispose d’un PoP. Ce câble a une capacité de 24 Tbps, ce qui per-
mettra à Interoute de proposer à ses clients de façon illimitée nx100Gbps et à l’avenir même une capacité Tbps et des itinéraires sécurisés. Ces clients pourront faire appel à un portefeuille complet de services de connectivité sur fibre noire, des services de fibre optique rapides, du carrier ethernet, de la gestion de bande passante et du transit IP. La vitesse interne dans ses datacenters est également mise à niveau régulièrement avec la technologie la plus récente. Sur la base d’un test de performances réseau qui a été réalisé pour Interoute début de cette année par Cloud Spectator, la vitesse et la latence de l’Interoute Virtual Data Centre ont notamment été comparées avec celles d’Amazon Web Services, Microsoft Azure et Rackspace. Celles-ci ont été mesurées dans 8 points terminaux en Europe et en Amérique du Nord (Amsterdam, Francfort, Londres, Madrid, Milan, Paris et Santa Clara). Interoute a affiché des prestations nettement meilleures dans tous ces points terminaux et il a également connecté ses parties sur son réseau.
fonctions comme des pare-feu, du contrôle de performances d’applications, de l’optimisation de WAN, du Dynamic Path Control et jusqu’à des fonctions de routeur virtualisé. Pour les clients, cela signifie un avantage dans les coûts, une expérience LAN des applications sur le WAN et la possibilité d’avoir à disposition une partition IAAS sur l’Interoute Cloud Connect avec une interface GUI en self-service qui permet d’héberger ou de gérer des fonctions plutôt locales d’impression, de fichiers ou autres. Cette approche de plusieurs services sur un seul appareil intégré résulte dans des installations et une gestion plus simples. En outre, les services relèvent de la responsabilité d’Interoute, le tout avec le QoS d’une seule partie pour l’assistance. Lors de la quatrième édition des Telecom Inspirience Awards belges du 23 novembre, Interoute a reçu le Bronze Award de la meilleure connectivité, parmi sept entreprises nominées.
Infrastructure as a Service
Interoute Cloud Connect (ICC) est une plateforme multiservice gérée chez le client qui fournit des services de logiciels virtualisés pour des
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Interoute Belgium NV Leonardo Da Vincilaan 3 1935 Zaventem T.: +32 2 761 65 00 www.interoute.be
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datacenter
et les schémas de maintenance utilisés par le fournisseur de datacenter. Il est souvent possible d’en déduire la fréquence de la maintenance et la disposition à remplacer des composants avant qu’ils ne soient défectueux. Demandez aussi quelles sont les qualifications du personnel chargé du traitement de vos demandes sur site 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an. Les exigences que vous posez vis-à-vis des personnes qui gèrent l’informatique en interne doivent également être d’application sur le personnel du datacenter avec lequel vous allez collaborer. En fin de compte, la qualité d’un centre de données est directement liée aux personnes qui la rendent ou non possible.
8. Politique de sortie
Tant les technologies que les besoins et la stratégie de votre entreprise changent. Demandez à voir les contrats avant ou pendant le trajet de l’offre, lisez-les et posez des questions. Vous apprendrez par exemple quelle est l’implication si un datacenter tombe en faillite ou est racheté, et comment un contrat peut être résilié. Et surtout, comment vous pouvez récupérer vos données en cas de résiliation. Une vision pour une migration fluide vers un nouvel environnement permet tout particulièrement de limiter les problèmes.
Conclusion
Nous espérons que ce dossier spécial datacenters vous a permis de mieux comprendre comment choisir en connaissance de cause un datacenter et/ou un fournisseur de services cloud. Quand vous décidez finalement d’utiliser des solutions cloud, vous devez déterminer de façon très critique quelles données vous voulez placer ou non dans le cloud. Demandez à avoir la garantie qu’aucune perte de données n’aura lieu pendant le transport vers le cloud. Mais une fois dans le cloud, vous ne pouvez accepter aucune perte de données ou manipulation éventuelle de vos données. Et si, en fin de compte, vous avez opté pour un datacenter pour stocker et gérer vos données d’entreprise, ne manquez pas d’effectuer un audit régulièrement, afin que la qualité et la sécurité soient garanties à tout moment. Certains fournisseurs de services cloud essaient de vous convaincre avec des slogans du style « zero data loss », mais n’oubliez pas que les erreurs les plus fréquentes dans un centre de données sont commises par l’homme lui-même et non par les technologies utilisées!
5
Interoute Merelbeke
4
NRB Herstal
3
Interxion Zaventem
2
LCL Diegem
1
Datacenter LCP Oostkamp
AlphaCloud, Mechelen
Mechelen
Datacenter United Antwerp, DC Antwerpen
Antwerpen
Atos, Huizingen
Huizingen
Datacenter United Brussels, DC Zaventem
Zaventem
Proximus Net Center, Evere
Evere
Proximus Net Center, Machelen
Machelen
Belnet, Brussel
Brussel
Cofely Crealys, Namur
Namur
Colt, Zaventem (Brussel)
Zaventem
DCSTAR Datacenters DCO, Oostkamp
Oostkamp
DCSTAR Datacenters DCG, Gent
Gent
DCSTAR Datacenters DCB, Burcht (Antwerpen)
Burcht
DataZone, Hasselt
Hasselt
Foneo Datacenter, Tongeren
Tongeren
Global Crossing, Machelen
Machelen
Google Belgium, Saint-Ghislain
Siant-Ghislain
Interoute, Melkebeke
Gent
Interxion, Zaventem
Zaventem
KPN Brussel
Brussel
LCL, Antwerpen
Antwerpen
LCL, Diegem
Diegem
LCL (voorheen DataCloud), Erembodegem
Erembodegem
Level3, Evere
Evere
Orange, Antwerpen
Antwerpen
Orange Brussel
Bordet
Orange, Gent
Gent
Orange Liege
Liege
Orange, Nossegem
Nossegem
Smals, Anderlecht
Anderlecht
Telenet/Hostbasket, Lochristi
Lochristi
Teleweb, Lokeren
Lokeren
Verizon/MCI, Diegem
Diegem
Wallonie Data Center SA, Huy
Huy
Yellow Duck, Atlantic House, Antwerpen
Antwerpen
Unix-Solutions, Nossegem
Nossegem
Carrier Neutraal (BNIX or NL-ix) site. Transit Neutraal (meerdere BGP4 carriers) site. Telecom Carrier Private site. Public cloud provider (bijvoorbeeld Google, ...) site. Historisch (maar niet meer in gebruik) site.
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Datacenters
Texte: ir. Wim Boone
Tendances Datacenter 2017 – Bienvenue dans l’ère de la Zettastructure
La quantité des données qui sont actuellement envoyées via l’Internet dépasse l’entendement. Après les Pétabytes et Exabytes, nous en voici aux Zettabytes. Un Zettabyte (Zbyte) consiste dans un 1 suivi de 21 zéros. Wim Boone a visité pour nous le récent événement DatacenterDynamics qui a eu lieu à Londres les 1 et 2 novembre. Celui qui pensait que la vitesse du changement ICT allait ralentir n’a qu’à regarder autour de lui pour avoir la réponse. Smart est le mot à la mode et est synonyme de « connecté » : smart cities, smart cars, smart fridge. Le M2M (machine to machine), à présent baptisé l’Internet des objets, fait littéralement exploser le volume du trafic des données. En outre, ces big data doivent encore être traitées afin d’en tirer des informations utiles. L’infrastructure qui transporte et traite ces quantités monstrueuses de données est aujourd’hui appelée la « Zettastructure ».
Quelle est la grandeur du big data?
Rien ne semble pouvoir arrêter la croissance annuelle des données. Outre l’Internet des objets devenu classique entre-temps, cela s’explique aussi par la robotique, les véhicules autonomes, la réalité virtuelle et augmentée (aussi pour des applications de soins), les bitcoins, et bien plus encore. Un Jumbo Jet génère aujourd’hui plusieurs Térabytes de données par vol. A cela s’ajoute que nos PC, smartphones, tablettes, téléviseurs 4K et bientôt notre « smart home » sont également connectés. La croissance annuelle des données IP atteint déjà plus de 1 Zbyte pour 2016. Pour 2020, cette croissance est évaluée à 3 Zbytes. Selon des estimations prudentes, la croissance annuelle ex-
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ponentielle en 2025 devrait s’élever à 44 Zbytes. Toutes les données qui sont envoyées ne sont pas non plus stockées. En 2016, le volume des données stockées dans des datacenters dans le monde s’élève à 1/6ème de Zbyte. Cisco estime qu’il s’élèvera à 3,5 Zbyte en 2019. Les nouvelles architectures réseau pour cette Zettastructure seront dès lors Software Defined (SDN) avec IPv6, des réseaux mobiles 5G et le cloud. Avec le cloud reposant sur des datacenters Software Defined et Edge dans une structure maillée.
Les opérateurs télécoms deviennent les nouveaux fournisseurs cloud
En raison de la saturation du marché des télécoms d’une part et de la Commission européenne qui veut d’autre part supprimer les frais de roaming au sein de l’Europe, les marges que les opérateurs télécoms peuvent tirer des abonnements pour la téléphonie fixe et mobile et le data sont très limitées. Il est donc temps de développer d’autres modèles d’entreprise, à côté de la simple connectivité. Les opérateurs télécoms disposent d’une excellente position de départ pour offrir la connectivité dans le cloud. En effet, de nombreuses données (Internet des objets) sont captées via un réseau mobile et doivent être transportées vers un centre de données en vue de la suite de leur traitement. Pour transporter des données de l’Internet des objets, un réseau mobile est nécessaire par définition, tel que 4G/5G narrow band, Sigfox et LoRa. La force des opérateurs télécoms réside principalement dans le taux de couverture de leur réseau et dans leur proximité avec l’utilisateur ou l’appareil. Aujourd’hui, les opérateurs télécoms livrent les données aux datacenters des acteurs de ce monde. Le transport de ces données et leur trai-
tement dans ces grands datacenters fortement centralisés posent une série de défis. La capacité de transport de ces quantités de données qui augmentent constamment constitue un premier goulet d’étranglement. Le second goulet d’étranglement est la capacité de traitement dans le grand datacenter central.
Datacenters Edge
Ces deux obstacles sont éliminés par le principe « move the center to the data » qui remplace la formule « move all data to the datacenter ». C’est ainsi qu’apparaît le besoin de centres de données plus petits et décentralisés (Edge), les données étant traitées plus près de l’utilisateur. Si les opérateurs télécoms sautent dans ce train, ils offriront non seulement de la connectivité mais pourront aussi veiller à ce que les données soient traitées dans le datacenter Edge. Ce centre de données proche est non seulement une passerelle vers le grand datacenter central, mais il fonctionne comme un satellite du fournisseur de services cloud. La plateforme cloud (locale) assure le traitement (local) de l’application cloud. Si l’on prolonge l’application de ce principe, on pourrait considérer le smartphone lui-même comme un centre de données. L’accès à ces smartphones reste le point le plus fort des opérations télécoms mobiles. Il s’agit de conserver et traiter les données le plus près possible de l’utilisateur. Une nécessité absolue pour des véhicules autonomes qui doivent prendre des décisions dans les 2 millisecondes. Les actuels réseaux 4G sont encore trop lents dans ce cadre. La 5G qui est déjà testée en Belgique aussi et qui sera opérationnelle entre 2018 et 2020 devrait apporter la solution. On s’attend à ce que d’ici 5 ans, 65% de toute la charge de travail informatique sera traitée dans le cloud. Les datacenters Edge deviendront les portes d’accès locales au cloud. Les opérateurs télécoms pourront ainsi devenir
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Datacenters
Wim Boone, Business Development Manager chez Ingenium : ‘Move the center tot the data instead of the data to the center.’ C’est ainsi qu’un smartphone devient également un petit centre de données en soi. des fournisseurs de services cloud mobiles dans un futur proche. De nouvelles opportunités vont donc se présenter à ces opérateurs. Vodafone mise déjà beaucoup sur le Cloud Computing pour les 5 prochaines années.
To build or not to build, that is the question
L’infrastructure ICT nécessite un datacenter qui assure la climatisation et la sécurité. La question, en l’occurrence, est de savoir si l’on construit soi-même un centre de données ou si l’on fait appel à un fournisseur de datacenter. En effet, construire un centre de données demande beaucoup de capital à injecter dans des briques et des installations techniques. C’est utile et indispensable, mais cela ne génère aucun chiffre d’affaires. Actuellement, de nombreuses entreprises londoniennes vendent leurs datacenters afin de les faire disparaître de leur bilan. Dans un monde en évolution rapide, les opérateurs télécoms préfèrent mettre leur argent dans des équipements de réseau et de nouveaux services plutôt que dans des briques. Cependant, des calculs montrent qu’à partir de 7 à 8 ans, il est plus avantageux de construire soi-même plutôt que de louer à des prix commerciaux. Mais un ROI de 7 ans, c’est long en matière d’ICT. Nombreux sont donc ceux qui décident de vendre leur datacenter existant. Infrastructure réseau 400G dans le datacenter Pour traiter les big data qui sont acheminées dans le centre de données, des réseaux ultra-rapides sont également nécessaires dans le datacenter, qui amènent les données jusqu’aux serveurs et qui relient les serveurs entre eux. Parallèlement à l’optimisation du cuivre et du
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câble coaxial, de nouveaux modes de transmission permettent, avec la technologie optique, de jeter un pont entre des distances toujours plus grandes et d’obtenir davantage de capacité sur une seule paire optique. Des vitesses pouvant atteindre 400 Gbps sur une seule paire optique et les ports réseau correspondants se profilent et elles offriront une réponse à la demande de plus de données et de vitesses supérieures.
PLC et cyber-sécurité M&E
La prise de conscience du besoin de sécurité ICT augmente, notamment à la suite du nombre croissant des cyber-attaques. Mais un datacenter comporte, outre l’infrastructure ICT, également de nombreuses machines mécaniques et électriques (M&E) pour le refroidissement et l’alimentation : refroidisseurs, CRAC, UPS, panneaux 48V, générateurs de secours, etc. Bon nombre de ces machines sont pilotées par un PLC (automate programmable) industriel qui est relié au réseau interne du datacenter. Toutefois, un PLC industriel n’a jamais été conçu conformément aux règles de sécurité informatique. Une fois que l’on pénètre dans le réseau interne du datacenter, c’est un jeu d’enfant d’avoir accès à ce genre de PLC et de s’y connecter. Des techniques de piratage telles que le Google Dorking aident à exposer les points faibles de pages Internet et avoir ainsi accès aux PLC qui commandent les machines des centres de données. La porte du datacenter ne doit même pas être ouverte pour y pénétrer. Certaines machines de refroidissement disposent d’une passerelle sans fil via laquelle on peut se connecter par Wifi à la machine elle-même, avant de désactiver celle-ci. C’est déjà arrivé dans un centre de données hors de Belgique dont le nom n’a pas été dévoilé.
Les PLC ne sont pas les seuls à être adressables via le réseau du datacenter. Pour la gestion du centre de données, de nombreuses applications de l’Internet des objets seront bientôt introduites. Des compteurs d’énergie, des capteurs de température et des actionneurs pour la commande de systèmes vont être connectés sans fil au réseau du datacenter, constituant ainsi un risque potentiel supplémentaire pour la sécurité. L’application des cadres de sécurité existants ne suffit cependant pas pour cette nouvelle menace. Les spécialistes informatiques sont déjà armés. Il reste à présent à convaincre de ce nouveau risque les ingénieurs M&E et les responsables de la maintenance.
Conclusion
La croissance du trafic des données sous l’impulsion des smart cities, des connected cars, de l’Internet des objets est loin d’être finie. L’infrastructure nécessaire pour le transport tant local que global de ces big data a terminé sa phase de développement et est déployée peu à peu. Les cartes réseau 400G, la nouvelle génération de la fibre optique et des lasers constituent ensemble, avec le cloud, la Zettastructure permettant la réalisation du monde hyper-connecté, avec notre smartphone comme datacenter le plus proche. Le Quantum Computing sera probablement la prochaine technologie dans le datacenter pour traiter la croissance explosive des données. L’analogique deviendra alors le nouveau numérique. Mais avant, nous devrons encore apprendre à appréhender le monde de la Zettastructure.
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Distribution
Exertis et Mitel Exertis Benelux, distributeur de Unified Communications endpoints, A/V solutions et Networking, a signé un accord de distribution avec Mitel. A partir d’aujourd’hui Exertis Benelux est le distributeur officielle de la gamme SIP et SIP-Dect de Mitel en Belgique et au Luxembourg. Le distributeur ajoutera les produits SIP et SIP-DECT de Mitel a leurs portefeuille. Mitel offre des solutions de communications unifiées pour les entreprises de toutes tailles. Les solutions sont simples mais complètes, flexibles et fiables. Mitel SIP, la sélection de téléphones de Mitel fournit de classe entreprise téléphones IP ouverte standard avec des fonctionnalités et une flexibilité exceptionnelles. Mitel SIP DECT offre aux entreprises de toutes tailles une solution complète pour la téléphonie sans fil sur les réseaux IP en combinant Session Initiation Protocol (SIP) innovation avec DECT, la technologie de pointe pour la construction de réseaux de radio multicellulaires pour les communications vocales. “Mitel a un portefeuille très large dans le domaine de la communication. Dans un paysage avec un nombre croissant de fournisseurs, il y a un grand marché pour les terminaux SIP fixes et de solutions mobiles SIP », a déclaré Alain Huys, Country Manager pour la Belgique et le Luxembourg chez Mitel. » par l’accord avec Exertis en tant que distributeur, nous jouons ensemble dans le marché en pleine croissance pour ces matériaux. Nous sommes très satisfaits de la coopération avec Exertis. Exertis a beaucoup d’expérience dans ce domaine et correspond parfaitement pour Mitel à la croissance du marché en Belgique et au Luxembourg”. “Avec les produits SIP et SIP DECT de la gamme de Mitel , nous pouvons dire avec fierté que nous offrons une marque dans notre portefeuille qui enrichissent absolument notre gamme», dit Jean-Paul Weterings, Directeur générale de Exertis Benelux. “Nous ajoutons une marque à notre portfolio qui donne à nos
revendeurs une position plus forte sur le marché. De telle façon nos revendeurs peuvent donner une valeur en surplus vers leurs clients”.
À propos de Mitel
Mitel est la force derrière plus de 2 milliards de relations d’affaires et deux milliards d’abonnés mobiles par jour et soutient les organisations et les opérateurs établir des connections, collaborer et servir leurs clients. Mitel est l’expert dans le domaine des solutions de communication, prennent en charge plus de 60 millions d’utilisateurs d’affaires dans plus de 100 pays et 130 fournisseurs de services mobiles, y compris 15 des 20 plus grands opérateurs mobiles dans le monde. Lors de la reprise d’Aastra en 2014, Mitel acquérait également la plateforme suédoise Telepo pbx-cloud.Il s’agit d’une plateforme de communications unifiée et à flux unique qui repose sur une architecture flexible capable de fonctionner dans des environnements de cloud privé ou public, y compris dans le cadre d’un déploiement virtualisé. Quelle que soit la façon dont vous déployez la solution BCS, elle apporte une expérience de marque centrée sur l’utilisateur et identique sur tous les appareils et clients. Cette solution propose une gamme complète de fonctionnalités IP Centrex, par exemple la mise en attente des appels, les appels intercom, l’enregistrement des appels, le contournement des diversions, l’intrusion dans un appel, la prise d’appel, la facturation des comptes, la planification en mode nocturne, les files d’attente d’appels et les réponses vocales interactives, la musique d’attente, etc
À propos d’Exertis Benelux
Aux Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg Exertis Benelux travaille avec des revendeurs qui ont un focus sur les communications unifiées, la communication audiovisuelle et la mise en réseau, à la fois sur site et dans le cloud. En tant que distributeur Exertis Benelux est non seulement la logistique de contact entre le revendeur et le fabricant, mais fournit également des services tels que le conseil avant-vente, l’installation, le service, la maintenance et le soutien.
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Le nouveau mode de travail
Tekst: Eduard Coddé
Le car-bureau Colruyt fait oublier les embouteillages Départ à 7h30 de Gentbrugge. Arrivée? Peu importe à la quarantaine de travailleurs du siège central de Colruyt à Hal qui viennent de monter à bord. Le car est en effet aménagé comme un bureau et le travail peut directement commencer, dès que l’on a trouvé sa place. « La durée du trajet devient du temps de travail », telle est la philosophie qui soustend ce projet pilote qui peut compter sur beaucoup d’enthousiasme. Le projet pilote d’une durée de six mois a été soumis comme projet d’innovation par Vlaio (Vlaamse Jonge Ondernemingen, les jeunes entreprises flamandes). L’objectif est de limiter, tant pour l’employeur que le travailleur, les pertes de temps liées au déplacement entre le domicile et le lieu de travail, d’éliminer le stress qui en découle au niveau des collaborateurs et d’éviter que du personnel de qualité ne quitte l’entreprise pour trouver un employeur plus proche de son domicile. Grâce au car-bureau, les déplacements domicile/travail sont reconnus comme du temps de travail par l’employeur.
Bien préparé
Le Vlaams Instituut voor Mobiliteit (VIM, institut flamand de la mobilité) a examiné les exigences auxquelles un car-bureau doit répondre et a établi une sorte de cahier des charges pour la BAAV (Beroepsvereniging van Autobus en Autocarondernemers, association professionnelle des exploitants d’autobus et d’autocars). Le cahier des charges comporte ainsi des dispositions tant fonctionnelles que techniques. Bien entendu, une connexion réseau WiFi stable pour tous les utilisateurs va de soi, mais une machine à café doit également y être installée, suffisamment de place pour déposer un dossier avec des documents à côté de l’ordinateur portable, etc.
Tout le monde dans le car-bureau?
L’objectif est de mettre en place un car-bureau par entreprise et non d’organiser une sorte de ligne de bus que pourraient prend-
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re les travailleurs de différentes sociétés, même si cela pourrait être envisagé pour certains zonings industriels. Le Vlaams Instituut voor Mobiliteit a calculé qu’il faut de 20 à 25 personnes qui se déplacent d’une même région vers le bureau de leur employeur et qui peuvent par conséquent se satisfaire d’un seul point de départ et d’un seul point d’arrivée. Pour Colruyt, il s’agit de la région gantoise, ce qui a conduit à un lieu de départ à Gentbrugge, parce que celui-ci est facilement accessible et offre des possibilités de stationnement pour ceux qui y viennent en voiture. Le service RH des entreprises intéressées doit vérifier au préalable si un taux d’occupation suffisant sera atteint au quotidien. Certains collaborateurs peuvent déjouer partiellement le problème des embouteillages en travaillant à domicile et ne recourront donc pas 5 jours par semaine au car-bureau. D’autres ont besoin de la voiture pour leurs activités professionnelles et n’utiliseront pas le car-bureau plusieurs jours par semaine.
Cartes SIM et 4G
Une donnée intéressante : une dizaine d’exploitants d’autocars étaient disposés à acquérir de nouveaux cars et à les transformer en car-bureau pour faire partie de ce projet. VDL Bus & Coach a aménagé le car-bureau pour l’autocariste Mandelcar. La construction du car s’en est tenue à la largeur maximale autorisée sur les routes, à savoir 2,55 m. Innovants, les sièges coulissants permettent d’adopter une position de travail optimale sans déroger aux prescriptions de sécurité. Le car-bureau se connecte via une série de cartes SIM au réseau 4G de Proximus qui sponsorise le projet pilote et offre la connexion WiFi pour les utilisateurs à bord.
Premières conclusions
Les collaborateurs de Colruyt constatent un gain de temps quotidien moyen d’une heure. Ils se réjouissent de l’augmentation des contacts informels avec des collègues. L’heure de départ l’après-midi – actuellement 17h00 – suscite moins l’approbation générale et un remplacement complet de la voiture de société ne semble pas réalisable non plus.
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Compte rendu
Texte : Marco Mekenkamp
Compte rendu:
téléphone à haut-parleur Konftel Ego
Un téléphone à haut-parleur peut s’avérer très pratique pour une salle de réunion ou simplement dans le bureau à la maison. Le constructeur suédois Konftel nous a fourni le Ego, le tout nouveau téléphone avec haut-parleur Bluetooth sans fil de sa gamme, afin que nous le testions. Branchement
Avant de brancher l’appareil, nous l’examinons sous toutes les coutures. Et il faut bien l’avouer, il affiche une allure fantastique. Ce n’est pas un hasard si le Konftel Ego a reçu le Red Dot Award récompensant un « Excellent product design ». Mais nous sommes encore plus curieux de découvrir ses performances, et nous raccordons donc le Ego à un ordinateur portable, avant de télécharger le logiciel le plus récent, conformément aux instructions. Le tout se passe de manière fluide et sans problème. Il suffit de modifier les réglages au niveau du son sur l’ordinateur portable et le Konftel Ego est prêt à être utilisé. Un jeu d’enfant!
Esthétique
Une fois l’appareil raccordé, nous pouvons regarder de plus près ses formes. Le Ego présente une forme triangulaire avec des angles arrondis. A l’arrière, où se trouve le port du câble USB, nous trouvons le bouton On/Off. Lorsque nous l’enfonçons alors que le Ego est raccordé à l’aide du câble, le statut de la batterie apparaît dans la partie supérieure. C’est du plus bel effet. Le statut du volume est visible ici aussi. Le volume peut être réglé avec les boutons-poussoirs sur le côté gauche, mais cela passe par de gros paliers : de 100 pour-cent à 80, à 64, à 48, à 32, à 16 et à 2. Mieux vaut par conséquent opérer un réglage plus fin par le biais de l’ordinateur portable. Côté gauche, on retrouve aussi la touche Mute pour le microphone. Sur la droite, des boutons permettent de prendre un appel ou d’y mettre un terme. Vous y trouverez aussi la touche permettant de mettre le Ego en mode couplage Bluetooth pour l’associer à un smartphone. Le
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couplage peut d’ailleurs s’effectuer aussi via NFC. Détail amusant : il est également possible de lire la musique du smartphone via le Ego. Dans ce cas, les touches pour répondre à un appel ou raccrocher servent alors pour écouter la chanson suivante ou précédente. Pour terminer, le Ego est subtilement éclairé sur ses trois côtés – jaune-orange lors de la connexion avec l’ordinateur portable, bleu en cas de Bluetooth et vert pendant une conversation – de sorte que vous voyez parfaitement bien dans quel mode l’appareil se trouve. Lorsque le microphone est coupé (Mute), l’éclairage devient rouge. En mode Bluetooth, la connexion avec l’ordinateur portable reste par ailleurs active.
Téléphone
Même si le son de la musique est bon, la plupart des utilisateurs professionnels n’achèteront pas le Konftel Ego pour écouter de la musique avec celui-ci. Non, il s’agit principalement de mener des conversations téléphoniques, tant pour des appels mains-libres que pendant une réunion avec un participant par téléphone. Et dans ces situations aussi, le Konftel Ego assure plutôt bien. Nous avons testé le Ego câblé avec des conversations par Skype via l’ordinateur portable et en Bluetooth avec un smartphone (Android). L’interlocuteur de l’autre côté de la ligne était dans tous les cas parfaitement compréhensible, même lorsque l’on est assis à deux ou trois mètres de distance. Et, à cette distance, celui avec qui vous parlez peut aussi vous suivre sans problème.
Conclusion
Le Konftel Ego est un superbe téléphone avec haut-parleur qui fonctionne très bien lors de l’utilisation au quotidien. En raison de sa taille, l’appareil est aussi facile à emporter. Vous pouvez basculer simplement entre la connexion Bluetooth et la connexion via USB. Et le prix est très bien lui aussi : au moment d’écrire ces lignes, l’appareil est proposé à des prix autour de 140 et 150 euros. Chaudement recommandé!
Point de la situation
Différence entre accessible, disponible et bien placé
Gestion du dialogue: la prochaine étape dans la communication Le central téléphonique a toujours été le pivot de l’accessibilité d’une entreprise. Avec l’arrivée de l’e-mail et du téléphone mobile, la situation a déjà changé. Au cours de ces dernières années, les médias sociaux sont encore venus s’ajouter, LinkedIn et WhatsApp étant ainsi largement utilisés sur le marché professionnel. Avec de grandes implications sur la manière dont les entreprises sont accessibles. Comment une société peut-elle veiller à ce que le tout soit bien géré et que le contact client fasse l’objet d’une véritable gestion du dialogue? Quelle est la différence entre accessible, disponible et bien placé? A la suite de l’avènement de techniques comme l’e-mail, le trafic de téléphonie mobile et les médias sociaux, une culture apparaît, où les gens prennent contact directement les uns avec les autres. L’époque où nous formions le numéro fixe d’une entreprise pour demander à parler par exemple à Pierre Lagrange, où nous étions transférés, avant de revenir à la réceptionniste après 45 secondes d’attente pour nous entendre dire que « Monsieur Lagrange ne décroche pas », est bel et bien révolue. Nous appelons Pierre sur son téléphone mobile et, s’il ne répond pas, nous envoyons un mail – ou mieux encore : un whatsapp – en lui demandant de rappeler. Si nous sommes versés dans cette matière, nous convenons d’un rendez-vous téléphonique à un moment donné avec Pierre, car il est toujours plus agréable d’être préparé à recevoir un appel. La communication entre partenaires d’affaires connus et collègues devient ainsi de plus en plus personnalisée, et l’on parle aussi de peer to peer dans le jargon. Cette situation est évidemment tout autre dans le cas où une organisation doit être accessible pour un grand groupe, composé souvent de clients encore inconnus. Songeons par exemple à des hôpitaux, des communes, des services d’assistance d’e-tailers et autres helpdesks d’organisations. Et donc, en fait, toute entreprise qui est confrontée au contact avec la clientèle, qu’elle soit grande ou petite. Dans ces cas, tout l’art consiste à mettre celui ou celle qui appelle en contact le plus rapidement possible avec la personne disposant des connaissances et compétences adéquates. Dans ce cadre, il ne s’agit pas uniquement de téléphonie, mais aussi de veiller à ce que la demande du client soit correctement suivie et traitée après l’appel. Le terme utilisé de plus en plus dans ce cadre est « gestion du dialogue ». On entend par là l’ouverture d’un véritable dialogue avec les clients.
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Gestion du dialogue
Avec l’introduction du courrier électronique, de la téléphonie mobile et des médias sociaux, la communication est devenue sans cesse plus complexe. En effet, il faut toujours faire un choix sur la manière dont l’on prend contact avec une personne ou entreprise. Les sociétés donnent la préférence à un traitement de la communication le plus possible par mail, mais, pour la plupart des gens (clients, consommateurs), le courrier électronique ne donne pas le sentiment d’un traitement adéquat. La question qui vous préoccupe reste en effet la suivante : quand aurez-vous une réaction? Dans ce contexte, l’interaction est seulement très limitée dans le cas d’un e-mail. C’est pourquoi nombreux sont ceux qui choisissent de prendre le téléphone et d’appeler un callcenter en cas de question, problème ou plainte. Avec un peu de malchance, la personne qui appelle se retrouve alors face à un interminable menu à choix multiples soumis par un système de réponse vocale interactive (IVR). Avec plus de malchance encore, elle s’entendra dire ensuite que tous les collaborateurs sont actuellement occupés et qu’elle doit donc patienter. De cette manière, le seuil d’irritation de l’appelant est déjà atteint avant qu’un collaborateur n’arrive à l’autre bout de la ligne. Peut-il en être autrement? Oui, il y a certainement moyen de s’y prendre autrement aujourd’hui.
Disponible, accessible et bien placé
Il existe un large éventail de solutions VoIP qui font grimper l’accessibilité des organisations. Grâce à l’intégration du fixe et du mobile, l’accessibilité d’une entreprise augmente déjà considérablement. La dépendance à la téléphoniste est déjà nettement réduite étant donné que de nombreux clients ou partenaires savent déjà trouver directement les bons collaborateurs. De plus,
Texte HP de Tilburg
il est possible de faire arriver les coups de fil de clients composant un numéro général auprès de personnes qui sont disponibles d’après leur agenda. La centrale achemine ensuite l’appel automatiquement.
de l’appel soient consignés soigneusement par le collaborateur dans un système CRM. Le dialogue avec le client peut ainsi être suivi efficacement jusqu’à ce que la question soit résolue ou le souhait rempli.
Mais on peut aller encore plus loin. Il existe des logiciels qui prennent en considération un statut d’accessibilité. Les personnes indiquent elles-mêmes ce statut si elles n’ont rien à faire à un moment donné. De cette manière, un nombre plus élevé de personnes dans l’organisation font partie virtuellement du callcenter. Elles n’ont certainement pas besoin de se trouver physiquement dans un centre d’appel. Ainsi, des collaborateurs en magasin peuvent par exemple devenir des éléments du callcenter d’une organisation s’il y a moins de travail dans ce magasin. Le tout peut être réglé sans problème pour peu de disposer des moyens adéquats. Le fait que quelqu’un soit disponible d’après son agenda ne signifie toutefois pas qu’il soit aussi accessible. Cela relève de la responsabilité de la personne en question : les bons moyens sont-ils présents (bon signal, l’équipement adéquat et les bonnes applications) et est-elle mentalement et physiquement en état de prendre un appel? Enfin, il reste à savoir si quelqu’un est bien placé pour répondre à la demande ou question du client qui appelle. Quelles sont les compétences du collaborateur et à quel point correspondent-elles à la question du client? Ces logiciels prévoient également l’identification de l’ensemble des compétences et des connaissances du collaborateur. De même, les clients peuvent indiquer leur degré de satisfaction après l’entretien téléphonique. De cette manière, les correspondances entre les questions de clients et le collaborateur qui leur répond sont sans cesse affinées. Les collaborateurs qui obtiennent un bon score reçoivent plus d’appels et sont également mieux récompensés. Bien entendu, il importe que les résultats
WebRTC
L’étape suivante est celle du WebRTC. Il s’agit d’une technique où le client peut lancer, directement depuis le site Web d’une entreprise et depuis le navigateur, un chat, un appel ou une vidéo et être ainsi connecté encore plus rapidement au collaborateur adéquat. Les sociétés qui optent pour cette nouvelle technologie doivent toutefois être conscientes qu’elles doivent bien régler de leur propre côté la disponibilité et l’accessibilité. Bien utilisé et bien implémenté, le WebRTC offre aussi au client la possibilité de consulter sa fiche client ou son statut. Cela évite de très nombreux problèmes de communication. De même, une page de commande, de question ou de problème peut être créée, où le client peut suivre le statut et éventuellement ajouter lui aussi du contenu. De quoi éviter qu’il ou elle ne doive répéter toute l’histoire à nouveau.
Conclusion
Les techniques actuelles permettent d’améliorer considérablement l’accessibilité des organisations. Il faut toutefois opérer plusieurs choix essentiels et définir des conventions. En devenant « gestion du dialogue », la téléphonie contribue à la satisfaction des clients.
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Interview
Sebastiaan Hoogstadt de Polycom (à gauche) et Christ-Jan Beljaars d’Exertis.
Collaboration entre Polycom et Exertis
‘La visioconférence passe du facility au business’ La collaboration du fournisseur Polycom et du distributeur Exertis remonte à 18 ans déjà. Polycom fait toujours partie du Top 5 des marques les plus importantes d’Exertis. Christ-Jan Beljaars et Sebastiaan Hoogstadt racontent à quel point la relation reste forte.
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La visioconférence devient moins exotique et plus mainstream
La collaboration entre Exertis et Polycom a commencé à l’époque avec le célèbre téléphone de réunion Polycom, avant de se poursuivre lorsque Polycom s’est lancé dans les solutions vidéo. Les deux entreprises se sont constituées un joli fichier de clients au Benelux. Sebastiaan Hoogstadt, Channel Sales Manager pour Polycom au Benelux, à propos de cette collaboration : “Exertis dispose de la connaissance et des compétences qui poussent les intégrateurs système à toujours venir frapper à sa porte. Une explication pour ce succès ? Exertis est capable de poser des questions critiques aux partenaires commerciaux, la première étant : à quelle fin le client final veut-il l’utiliser? Ce n’est qu’ensuite que l’on peut justement assurer un conseil et une assistance plus efficaces.” Pour maintenir la qualité d’une telle collaboration entre fournisseur et distributeur, Christ-Jan Beljaars, Sales & Marketing Director chez Exertis, estime qu’un respect mutuel et une bonne communication sont indispensables. “Nous nous téléphonons chaque jour et avons de nombreuses réunions ensemble avec des clients et des revendeurs. C’est important pour projeter clairement sur le marché ce « sentiment de collaboration ».” Sebastiaan Hoogstadt : “De plus, nous réalisons des investissements communs dans des sessions de connaissance afin d’expliquer au marché l’évolution des choses, car il s’en passe beaucoup ces derniers temps. On observe un glissement énorme sur le marché actuellement.” S. Hoogstadt veut parler du fait que les solutions vidéo passent de la salle de réunion vers le poste de travail. “C’est parce que l’on attend de plus en plus de la part des collaborateurs, en moins de temps. La vidéo peut faire une grosse différence dans ce cadre. Elle devient de plus en plus un outil habituel pour monsieur tout le monde.” La deuxième tendance, selon S. Hoogstadt, c’est que le voice et la vidéo convergent fortement l’un vers l’autre et tendent vers l’intégration. Christ-Jan Beljaars : “C’est le succès d’Office 365 et de Skype for Business : ils offrent cette combinaison de voice & vidéo. De nombreux clients achètent Polycom parce qu’il fonctionne sur de très nombreux systèmes.” S. Hoogstadt : “Nous proposons désormais la variante moderne du téléphone de réunion, où une caméra peut être intégrée pour permettre la mise en place rapide d’une réunion vidéo avec Skype for Business, par exemple. Il y a une demande énorme en la matière, parce que cela permet de changer la manière de travailler.”
Christ-Jan Beljaars : “Cela signifie que nous devons avoir des connaissances également au niveau de Microsoft, d’IBM et d’autres plateformes. En effet, Polycom fait partie intégrante d’une solution plus grande. Avec ces connaissances, nous occupons une position unique sur le marché, sans toutefois devenir un concurrent pour le revendeur.
Lien avec Microsoft
S. Hoogstadt s’attend à ce que le lien de Polycom avec Microsoft reste important, voire plus important encore. “Dans notre secteur, chaque constructeur est en relation avec Microsoft. Polycom a toutefois une relation dans les deux sens. Microsoft va bientôt lancer Video Interop. Celui-ci sera développé en collaboration avec Polycom, ce qui veut dire que Polycom rend possible, pour le monde de la visioconférence legacy, la connexion avec Skype for Business.”
Davantage mainstream
Combien de temps la visioconférence restera-t-elle encore le travail de spécialistes? C.-J. Beljaars : “Un courant de simplification va arriver. Mais aussi un accroissement des solutions véritablement haut de gamme. Vous pouvez attendre de nous que nous composions des formules sur les deux fronts. Concernant la capacité réseau, une grande partie de la visioconférence reste le travail de spécialistes. Le canal AV continuera d’exister car la visioconférence avec le son et l’image dans une pièce demeure une tâche spécialisée pour ce qui est des solutions haut de gamme. La vidéo semble simple, mais elle doit relever des défis au niveau réseau.” S. Hoogstadt : “Je pense que le client va jouer un rôle important. La visioconférence va passer du facility au business. Les clients de nos clients veulent communiquer via la vidéo. Vous allez le voir dans le retail, dans la banque, dans la fabrication. Comment faire en sorte que les clients restent fidèles, qu’ils restent impliqués? La vidéo peut aider dans ce cadre. En bref, le business va s’occuper beaucoup plus de communication en images. Un intégrateur informatique broadline est déjà habitué à mener cette conversation avec le client.” Christ-Jan Beljaars : “Dans l’ensemble, j’ose affirmer que la vidéo va devenir moins exotique et plus mainstream. Là où la visioconférence faisait partie jusqu’à présent de la branche A/V d’Exertis Benelux, elle dépend désormais des Communications unifiées (UC). Nous considérons en effet la visioconférence comme une partie intégrante des UC.”
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