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USINE SUCRIÈRE GROSSE-MONTAGNE Texte & photos Angel St Benoit
Le 28 Janvier 1928, l’entrepreneur Martiniquais Charles Simonnet achète la propriété sur laquelle sont traitées dix mille tonnes de cannes à sucre. Le domaine est ravagé suite au passage le 12 Septembre du cyclone Okeechobee, qui fait sur l’île outre de nombreux dégâts : 1500 morts et 15000 blessés. Charles Simonnet, administrateur et chef des cultures, reconstruit son domaine sur ses fonds personnels. La distillerie bâtie en 1934, fait partie des trois distilleries industrielles de la Guadeloupe qui dépendent de leurs sucreries, lesquelles les approvisionnent en vapeur, vesou, mélasse. Produisant du rhum agricole (de vesou) et du rhum industriel (de sucrerie), leurs colonnes de
distillation sont différentes. En 1937, Grosse-Montagne produit 823.163 kilos de sucre et 1779.86 hectolitres de rhum. Suite à un arrêté pris le 27 Octobre 1941, Charles Simonnet est autorisé à prélever des matériaux sur la commune de PetitBourg, dans la Rivière Moustique. Les planteurs de canne-à-sucre des sections de Montauban, Pierrette, Rozière tout comme les Habitations Caféière, Douillard et Merlande envoient leurs cannes se faire broyer à l’usine Grosse-Montagne.
Structure de l’usine Ses hauts bâtiments sont montés avec des structures métalliques
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En 1918, dans la campagne verdoyante du Lamentin, Edouard Reimonenq crée une sucrerie où sont broyées par an, de 1925 à 1927, cinq mille tonnes de cannes à sucre.
entre lesquelles s’insèrent des murs de briques. A l’abri des hangars, la bagasse brule dans les chaudières, et dans les cuves de fermentation les levures donnent leur arôme au jus brun de la canne. En 1939, l’usine durant la récolte emploie 146 ouvriers et 320 ouvriers qui travaillent dans les champs. En 1944, quinze tonnes de charbon et quinze mille tonnes de litres de gasoil sont nécessaires pour faire tourner Grosse-Montagne. Des 125 hectares exploités en 1928, on passe à 525 hectares exploités en 1939. En 1952, Grosse-Montagne absorbe l’usine de Jaula (usine Centrale des années 1930 jusqu’au début de la guerre 1938/1945) et son
Magazine MAISONS CRÉOLES GUADELOUPE n°144
