ANTOINE SCHNECK

Page 1

18/10/09

19:06

Page 1

ANTOINE SCHNECK

G A L E R I E 2 9 ,

R U E

B E R T H E T D E

S E I N E

-

A I T T O U A R E S 7 5 0 0 6

P A R I S

T É L . + 3 3 ( 0 ) 1 4 3 2 6 5 3 0 9 - FA X . + 3 3 ( 0 ) 1 4 3 2 6 9 5 6 6

c o n t a c t @ g a l e r i e - b a . c o m - w w w. g a l e r i e - b a . c o m

G A L E R I E B E RT H E T - A I T TO UA R E S PA R I S

PHOTOGRAPHIES

ANTOINE SCHNECK

copertina_schneck_5:Layout 1

G A L E R I E

B E R T H E T

-

A I T T O U A R E S

P A R I S


copertina_schneck_5:Layout 1

18/10/09

19:06

Page 2


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 1


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 2


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 3

ANTOINE SCHNECK P

H

O

T

O

G

R

A

P

H

I

E

S

Textes Laurent Boudier et Yaël Pachet

G A L E R I E

B E R T H E T

-

A I T T O U A R E S

P A R I S


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 4

J'ai douze ans quand je trouve dans un placard un appareil kodak retinette. Mes parents font des photos de famille avec un instamatic, j'achète “ La Photo en 10 leçons “ et je me lance dans le noir et blanc. Parmi les noms de Cartier-Bresson, William Klein ou Marie-Laure de Deeker, celui de Marc Riboud me devient plus familier lorsque, ami de son fils, il me propose de l'aider à classer ses diapos au retour de Chine. J'ai dix-sept ans et dans les dix années qui suivent je vais m'éloigner de mon rêve d'enfant - la photographie - pour expérimenter d'autres métiers. Étudiant en architecture, j'apprends à maîtriser l'espace puis à l'école Louis Lumière à l'éclairer. Cameraman pour la télévision puis, lauréat de la Fondation Carrat je parcours le monde pour étudier l'organisation du travail dans l'audiovisuel. À trente ans je décide de tout plaquer et de reprendre la photo. Parce que j'ai toujours cherché à transgresser les notions de distance, j'ai orienté une partie de mon travail vers une quête plus radicale. Le rapport au fond noir soustrait la personne photographiée aux supports que sont le décor, les expressions, la relation au monde et jusqu'au rapport avec le photographe lui-même. Je cherche dans la lecture du visage, donné non pas dans son histoire mais dans son immanence, une sorte de révélation. Négation de la lumière en tant qu'écriture, mon travail a banni là toute charge, tout reflet parasite pour poser le visage dans sa nudité et son intériorité.

I am twelve years of age when find a Kodak Rétinette camera. My parents take family snapshots with an instamatic, I buy the book, “ Photography in Ten Lessons “, and begin making black-and-white photos. Among the names Cartier-Bresson, William Klein and Marie-Laure de Deeker, the name Marc Riboud becomes more familiar when, as a friend of his son, I am asked to help sort his slides upon his return from China. I am seventeen at the time, and in the next ten years I will stray from my childhood dream of photography to experiment in other métiers. Studying architecture, I learn how to master space, and then, at the École Louis Lumière, how to light it. I work as a cameraman and travel the world as a Carrat Foundation prizewinner to study every aspect of working in television. At the age of thirty I drop everything to return to photography. Because I've always sought to transcend the notion of distance, I've chosen to direct a portion of my work toward a more radical quest. The black background removes the people I photograph from their environment : their surroundings and expressions, their relationship to the world and even to the photographer. When I read a face—not in its history but rather in its immanence—I seek a sort of revelation. With the negation of light as a technique, my work excludes any encumbrances or superfluous reflections to capture the face in its nakedness and in its essence.

Antoine Schneck


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 5

Antoine Schneck et les Peulottes de Mahadagha, janvier 2007, photographie Thomas Ladonne.


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 6

Yempabou Yonli


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 7

Visages africains vus au plus près, gueules de chien, anneau translucide de betterave écarlate, sculpture de fer ou carrosserie profilée d’une voiture de course n’ont, il est vrai, rien en commun. Qu’on prenne les images par tous les sens, nature morte ou vivante, sève de la peau ou surface végétale, plis de métal ou manteau de formes, on ne trouvera guère d’accords pour relier tous ces sujets : autant le redire, les photographies d’Antoine Schneck paraissent à première vue relever d’une grande hétérogénéité. Et, selon la chronologie des prises de vue - de 2005 à 2009 -, la source iconographique ne peut prétendre à un strict monologue mais au contraire à une succession de cycles d’intérêts ou de degrés nourris par la curiosité. Lorsque nous nous sommes rencontrés dans son atelier un petit appartement aux volets fermés, sombre, une pièce avec ordinateurs grand format, une autre pour les prises de vue - c’est la première chose qu’il m’ait dite. Antoine a relevé ce qui, peut-être à ses yeux, pouvait paraître, aux yeux des autres, une sorte de gêne à la compréhension de sa démarche : une pluralité de quêtes et d’observations. A mon sens, il n’y a là aucun constat de dépréciation mais au fond, plutôt, l’expression même de la puissance première de ce que la photographie exprime depuis toujours. Chacun le sait, même à sa façon d’amateur : placer son œil derrière le petit cadre rectangulaire d’un viseur (c’est désormais, plutôt le cadre d’un dos d’appareil numérique) focalise, immédiatement, une attention au monde, dans un champ d’ordinaire ouvert, paraissant sans frontière et presque sans bord. C’est ainsi que naît une image, par abandon. Il y a ce qui rentre dans le cadre, constitue l’image et la signifie. Et tout le reste qui est hors-champ. Or, rien n’est aussi simple : ce fameux reste - perçu comme moins digne à la visée photographique est en réalité tout aussi agissant. Il fait corps avec l’image, par le fait même d’en être exclu : préexistant à l’acte de photographier, il excite vraiment par son ombre portée ce bout de paysage, corps, visage ou lumière, sans une séparation nette. Du reste, le peintre, l’écrivain ou le musicien ne le dit pas autrement, expliquant que ce qui est porté au regard, à la lecture ou à l’écoute (l’œuvre) est bien fragment et attention gorgée de tous les renoncements, repentirs et impasses préliminaires. En sorte ce qui est dans et hors de la création semble lié : l’art exprime le tout en ayant superposé les vies possibles de l’œuvre en jachère ; et l’œuvre naît de ces abandons, par une sorte d’acte mystérieux et autoritaire, fait de savoir-faire, d’expressions et de regard imposé particuliers. Faire presque d’un visage un paysage mental. Il faut apprécier les photographies d’Antoine Schneck, non par le genre mais plutôt par la manière. On verra ainsi, par exemple, ce qui lie ses grands tirages de portraits, où enquête de surface et quête de visages affleurent, et où puissance de la texture et de la question humaine prédominent. « Pensez à quelque chose qui vous plaît », a dit Antoine Schneck à ses modèles, rencontrés lors de plusieurs voyages dans un petit village du Burkina Faso, puis en Inde et en Chine. Les voilà tous installés, un par un, comme chez le photographe à l’ancienne, devant une grosse chambre sur un trépied mais isolés dans une sorte de cabane de toile blanche percée d’une entaille pour l’objectif. Ainsi, « chacun y est protégé du photographe (qu’il ne voit pas) et à l’abri du regard des autres. ». A quoi pensent-t-ils ? A quel lieu, moment ou souvenir ? C’est ce qui frappe : la pupille des yeux, les rides, le modelé de ces visages racontent une histoire qui dépasse l’analyse des traits. Et la simple image de soi. Dans chaque visage, quelque chose fait empreinte, avoue sans heurts, avec une grâce sans inquiétude, les évènements et les conditions de vie, le vent, la température, le travail agraire, les fêtes traditionnelles, les liens de communauté. Tout cela dans un visage ? Le monde extérieur emplit tout le monde intérieur. Il condense ce dedans si secret et ce dehors si quotidien. La précision technique et l’hypersensibilité des détails que l’on peut lire ne servent pas la seule véracité. La photographie veut l’inscrire bien sûr, mais l’exulter par un rapport troublant, lisible, entre matière réelle et transcription artistique. C’est bien ce rapport de la source du sujet à la captation du photographe qui teinte le tout : la peau, l’œil, la barbe et le demi sourire forment une cartographie. Et ce sont les signes de cette abstraction qui me frappent lorsque je regarde les photographies d’Antoine Schneck. A dessein, il a opté pour le terreau le plus concret, rencontres et objets les plus indiscutables, réel le « plus sérieux » d’une certaine façon. C’est ainsi qu’il faut voir sa galerie de chiens, bouledogue, labrador, Shaw-Shaw, installés sur fond noir, gueules hirsutes ou museaux d’amour, vrais stars à l’œil d’une clarté de verre, vraies gravures photographiques de mode urbaine. Plus vrais : extraordinaires. Mais aussi comprendre cette volonté pour sublimer les carrosseries, forcément rouges, de l’écurie Ferrari, ou encore les objets d’usage, ampoules, clefs à molette, mécaniques, rayonnages qui semblent sans fin : chaque image offre alors un état des choses, aux perspectives dévoyées par la technique de prises de vues selon différents angles puis ressoudées, en plan unique, faux selon la raison optique, vraisemblable pourtant. Ici, Piranèse et ses jeux optiques ne sont pas loin. Antoine Schneck raffole de ce système, sème, à petites touches quasi invisibles, l’infime panique dans notre système de vision et de raison. Mais il le fait avec une maîtrise absolue du délicat : rien ne doit se lire comme une exagération de la manipulation vers la pulpe humaine, du poil canin ou de la peau dure et tactile des choses. C’est ainsi que ses photos expriment la précision et le venin d’une réalité qui s’expose, se modifie, s’imprime en format géant. Chose, lieu ou visage y dévoile un travestissement intègre. Images reconstruites, infidèles a priori, mais paradoxalement plus offertes encore à la sincérité. Celle d’un face-à-face personnel, engagé, qui fait de lui un passeur d’images autant que de vies et de sensations vers chacun de nous. Laurent Boudier, avril 2009


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 8

Sylvie


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 9

It is true that African faces viewed close-up, iron sculptures, a translucent disk of scarlet beet, the face of a dog, or the streamlined body of a racecar have nothing in common. Regardless of how we see the photographs—as still lifes or as living subjects; skin textures or vegetable surfaces; folds in metal or a mantel of forms—one will not find a link that unifies these various objects. At first glance, Antoine Schneck’s photographs seem highly heterogeneous, and, according to the chronology of the photographs—from 2005 to 2009—the iconographic source does not adhere to a strict monologue. On the contrary, they constitute a succession of cycles of interest and depths nourished by curiosity. When we met in his atelier—a small dark apartment with closed shutters, one room with oversize computer equipment, another for photo shoots—this is the first thing he told me. Antoine confessed to a sort of embarrassment regarding the comprehension of his approach, an approach that involves a multiplicity of quests and observations. To my mind, this does not detract from his work, but is rather the very expression of the primal force behind photography. Even an amateur knows that to place one’s eye behind a lens immediately focuses the attention onto the world, onto a field that is open and seemingly without borders, almost without edges. An image is born through exclusion. What fits into the frame constitutes the image and signifies it. The rest is outside the frame. Yet nothing is that simple: the famous “leftover”—considered unworthy to be captured on film - is in fact just as active. It is as one with the image, and by the very fact of its exclusion it precedes the act of taking a photograph. It stimulates by its shadow this bit of landscape, body, face or light, without any clear demarcation. In fact, the painter, writer or musician agrees, confirming that what is offered to the viewer, the reader or the listener (the work itself) is, in effect, a fragment, filled with sacrifices and impasses. In this manner, the elements inside and outside the work of art seem connected—art expresses a whole by having superimposed the possible lives of the work of art lying in fallow, and the work is born out of these exclusions by a sort of mysterious and authoritarian act, made via a specific expertise, expression and imposed vision. Almost making a mental landscape of a face. One must appreciate Antoine Schneck’s photographs not from the perspective of the genre but rather for their technique. One sees, for example, what connects his large portraits, where studies of surfaces and the quest for faces emerge, and where the power of texture and the human condition predominate. “Please think of something you like,” Antoine Schneck asked the people he photographed in a remote village in Burkina Faso, then in India and China. The models are seated one at a time—as with photographers in the old days—in front of a large covered camera, isolated in a kind of tent made of white cloth with a hole for the camera lens. “Therefore,” says Antoine Schneck, “each subject is shielded from the photographer (whom he cannot see) and from the gaze of others.” What are they thinking about? What place, moment or memory? What strikes me are the pupils, the wrinkles, the shadings of these faces, which tell a story that surpasses a simple analysis of features, or the simple image of self. In each face is an imprint, smoothly confessed with a grace devoid of anxiety, of experiences and life conditions, the wind, temperature, working the land, traditional celebrations and a sense of community. All of this in a face? The outside world fills the whole inner world, condensing this very secret inside and the daily routine of the outside world. The obvious technical precision and hypersensitivity to detail do more than serve truth. If photography seeks to capture veracity, it does so by exulting in a palpable if disconcerting relationship between live matter and artistic transcription. It is precisely this relation between the subject and the photographer’s method that colors everything: the skin, a beard, and a half smile all create a cartography. And the manifestations of this abstraction strike me when I look at Antoine Schneck’s photographs. He deliberately opts for the most concrete materials, the most indisputable encounters and objects, in a way, the “serious” reality. This is how one must see his gallery of dogs—bulldog, Labrador, Chow Chow—against black backgrounds, with their shaggy heads or adorable snouts, true stars through the camera’s clear eye, true photographic engravings of urban style. More than real—extraordinary. But one must also understand this will to sublimate the necessarily red bodies of Ferraris, or useful objects such as a light bulb, wrench, machinery or endless-seeming shelves: each image offers a state of being, with perspectives subverted by the technique of photographing from different angles then reassembling the photographs into one single image that substitutes for the real, even though optical logic has been defied. Something like Piranesi and his optical illusions. Antoine Schneck delights in this system, introducing light, quasi-invisible touches that produce an imperceptible panic in our visual perception and logic. Antoine Schneck does this with an absolute mastery of the subtle: nothing stands out as an exaggerated manipulation of human flesh, the fur of the dog, or the hard and tactile skin of things. It is thus that his photographs express precision and the starkness of a reality that exposes and adapts itself, and is then produced in giant format. Things, places or faces unveil an honest distortion. Reconstructed images, which are a priori unfaithful, are paradoxically even truer to life. It is these engaged and personal face-to-face encounters that make Antoine Schneck a transmitter of images, lives and sensations to each of us. Laurent Boudier, April 2009


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 10

Le visage, encore chose parmi les choses, perce la forme qui cependant le délimite. Ce qui veut dire concrètement : le visage me parle et par là m'invite à une relation sans commune mesure avec un pouvoir qui s'exerce, fût-il jouissance ou connaissance.

Emmanuel Levinas


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 11

Gourmanché et Peul Du masque à l'âme

Mahadagha, à l’est du Burkina Faso


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

12

Yerpaguiba Lompo

25/10/09

16:29

Page 12


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 13


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

14

Gnaloundé Diallo

25/10/09

16:29

Page 14


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 15


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

16

Safia Diallo

25/10/09

16:29

Page 16


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 17


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

18

Soundé Koumbo

25/10/09

16:29

Page 18


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 19


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

20

Thombiano Diakoua

25/10/09

16:29

Page 20


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 21


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

22

Pascal Lompo

25/10/09

16:29

Page 22


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 23


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 24

Hounou Barry


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 25

Mariam Diallo


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 26

... le visage est sens à lui seul. Toi, c'est toi. En ce sens, on peut dire que le visage n'est pas "vu". Il est ce qui ne peut devenir un contenu, que votre pensée embrasserait ; il est l'incontenable, il vous mène au-delà.

Emmanuel Levinas


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 27

Miao Yao et Dong Grandes montagnes Miao au nord du Guangxi au sud de la Chine


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

28

Chen Nai Ben

25/10/09

16:29

Page 28


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 29


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

30

Wang Pei Pai

25/10/09

16:29

Page 30


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 31


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

32

Xie Nai Shui

25/10/09

16:29

Page 32


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 33


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

34

Long Qing Guang

25/10/09

16:29

Page 34


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 35


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

36

Lu Nai Liu

25/10/09

16:29

Page 36


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 37


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 38

Wei Xing Yi


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 39

Liang Nai You


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 40

Le visage de l'Autre m'intime l'amour, ou du moins m'interdit l'indifférence à son égard

Alain Finkielkraut


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 41

Toda, Kota et Kurumba Montagne du Nilgiri Tamil Nadu au sud de l’Inde


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

42

K. Krishnan

25/10/09

16:29

Page 42


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:29

Page 43


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

44

Rajamma

25/10/09

16:29

Page 44


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:30

Page 45


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

46

Rengayyan

25/10/09

16:30

Page 46


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:30

Page 47


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

48

Kallai

25/10/09

16:30

Page 48


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:30

Page 49


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

50

Kumari

25/10/09

16:30

Page 50


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:30

Page 51


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

52

S. Raman

25/10/09

16:30

Page 52


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:30

Page 53


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:32

Page 92

1963

Antoine Schneck naît le 27 août à Suresnes.

1985

Ecole d’architecture Paris-la-Seine.

1988

Ecole nationale supérieure Louis Lumière.

1992

Lauréat de la Fondation CARAT.

Expositions 1999

Attention Talents, Galeries Fnac de Paris, Toulouse, Nantes, Marseille.

2001-2002

Antoine Schneck, Photographies, exposition personnelle itinérante, centres culturels français de Bucarest, Lasi, Timisoara (Roumanie), Kiev (Ukraine), Chisinau (Moldavie).

2002

Tsiganes en Roumanie, exposition personnelle, Le Printemps-Haussmann, Paris.

2003

Les Mariannes d’aujourd’hui, Installation sur la façade de l’Assemblée Nationale, Paris.

2007

Portrait de Placido Domingo, façade de l’Opéra de Washington, Etats-Unis. Favorites, Galerie Seine 51, Paris. Etienne Viard, sculptures – Antoine Schneck, photographies, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris. Salon d’art contemporain Les Elysées de l’Art, Orexpo, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

2008

Miao, Salon d’art contemporain ArtParis, Galerie Berthet-Aittouarès, Grand Palais, Paris. Antoine Schneck, Portraits d’Afrique, Parcours des Mondes, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris. Miao, Salon d’art contemporain Les Elysées de l’Art, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris. Tribal Portraits, vintage and contemporary photographs from African continent, Galerie Bernard J. Shapero Rare Books, London.

2009

Indiens, Salon d’art contemporain ArtParis, Galerie Berthet-Aittouarès, Grand Palais, Paris. Formule 1, Installation dans l’usine Ferrari, Maranello, Italie. Antoine Schneck, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris. Salon d’art contemporain Triptyque, Angers. Salon d’art contemporain Les Elysées de l’Art, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris. Antoine Schneck, Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Prévisions 2010

Leurs chiens, Musée de la Chasse et de la Nature, Paris. Galerie Berthet-Aittouarès, Paris.

Publications 1999

Tsiganes en Roumanie, texte de Bernard Houliat, éditions du Rouergue.

2000

Les Tsiganes, texte de Hugues Moutouh, Collection Dominos, Flammarion.

2001

Jardins de Poitiers, texte de agnès zamboni, Patrimoine et Médias.

2003

Envies de gâteaux, texte de Sylvie Girard-Lagorce, Flammarion. Envies de bonbons, texte de Sylvie Girard-Lagorce, Flammarion.

2007

Trilogy, Burkina Faso, portrait by Antoine Schneck, Revue Soon, décembre. La cuisine de la Diaspora, texte Deborah Haccoun, Minerva.


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:32

Page 95

Nous remercions chaleureusement pour leur soutien Dominique Antoine Edgar Cohen Skalli Françoise Grelots Laurent Halimi Shrikanth Kolari Thomas Ladonne Anthony Leuba Norbert Lompo Robin Mas Arsène Naba Su-Lian Neville Maud Samuel Marine Schneck Jean Todt Pour sa patience Céline Fronval Pour le temps volé Eliot

© 2009 éditions Galerie Berthet-Aittouarès © Laurent Boudier © Yaël Pachet ISBN 978-2-9529757-4-2

Traduction : Thomas Ladonne Maquette : Maïwenn Cudennec, Bruno Cigoi Achevé d’imprimer sur les presses de Stella Arti Grafiche, Italie, en octobre 2009 contact Paris : 01 40 59 83 27


SCHNECK_INTERIEUR_10:Layout 5

25/10/09

16:32

Page 96


copertina_schneck_5:Layout 1

18/10/09

19:06

Page 2


18/10/09

19:06

Page 1

ANTOINE SCHNECK P

H

O

T

O

G

R

A

P

H

I

E

S

G A L E R I E 2 9 ,

R U E

B E R T H E T D E

S E I N E

-

A I T T O U A R E S 7 5 0 0 6

P A R I S

T É L . + 3 3 ( 0 ) 1 4 3 2 6 5 3 0 9 - FA X . + 3 3 ( 0 ) 1 4 3 2 6 9 5 6 6

c o n t a c t @ g a l e r i e - b a . c o m - w w w. g a l e r i e - b a . c o m

G A L E R I E B E RT H E T - A I T TO UA R E S PA R I S

PHOTOGRAPHIES

ANTOINE SCHNECK

copertina_schneck_5:Layout 1

G A L E R I E

B E R T H E T

-

A I T T O U A R E S

P A R I S


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.